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La Communication en période pré-électorale | Fiona Kouassi et Magali Rondreux, dircom des villes de Villepinte et Sevran | Ep 185 cover
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Décodeur de la Communication

La Communication en période pré-électorale | Fiona Kouassi et Magali Rondreux, dircom des villes de Villepinte et Sevran | Ep 185

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53min |13/12/2025
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53min |13/12/2025
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Description

En mars 2026, nous (ré)élirons les maires de notre beau pays. Depuis septembre 2025, nous sommes donc entrés en période pré-électorale ; un défi pour les communicants publics. Fiona Kouassi, dircom de la ville de Villepinte et Magali Rondreux, dircom de la ville de Sevran racontent la réalité du métier durant cette drôle de période. Six mois sous haute surveillance, où chaque mot, chaque post, chaque inauguration peut devenir un terrain miné.


Les règles qui serrent la vis

La période pré-électorale ce sont des articles de loi très concrets qui encadrent les communicants et synonymes de devoir de neutralité, respect de l’antériorité, interdiction de créer de nouveaux supports… Tout est cadré pour éviter que le maire sortant ne profite des moyens de la collectivité. Les sanctions ? Jusqu’à l’annulation de l’élection, voire des peines pénales. Ca calme !


Informer, mais sans faire de promotion

L’objectif n’est pas d’arrêter la com, mais de la lisser : informer oui, promouvoir non. Pas de superlatifs, pas de tournures trop enthousiastes, pas de nouveau projet lancé entre septembre et mars. Le dircom devient funambule : actif, mais neutre ; dynamique, mais sans emphase ; vivant, mais prudent. Une ligne de crête qui demande créativité et sang-froid.


Les élus : pédagogie obligatoire

Les élus aussi doivent être coachés. Certains ignorent les règles, d’autres sont tentés d’aller un peu trop loin dans l’euphorie de la campagne. Aux dircoms de recadrer sans braquer, de rassurer les agents qui craignent les « demandes borderline » et de rappeler que oui, un faux pas peut coûter cher, voire très cher.


L’interne : le chantier le plus sensible

Autre challenge : la com interne. Dans des villes où beaucoup d’agents sont aussi habitants, les tensions politiques rejaillissent vite : peut-on être pris en photo ? Comment s’exprimer en privé ? Jusqu’où aller sur les réseaux perso ? Les dircoms deviennent pédagogues, médiateurs, parfois psys. Un boulot d’équilibriste.


Les réseaux sociaux : le champ de bataille

Facebook qui s’enflamme, X qui mitraille, Instagram qui respire un peu mieux… Les commentaires injurieux, les intox polies, les faux comptes : tout y passe. Certaines villes coupent les commentaires, d’autres – comme Villepinte – gardent l’échange mais posent une charte stricte. Le tout en astreinte permanente, du lundi au dimanche. Fatigant mais crucial.


Une période stressante… mais grisante

Malgré la fatigue, Magali et Fiona l’assument : cette période est aussi super excitante. On prépare la suite, on anticipe la prochaine mandature, on affine ses outils, on renforce la cohésion interne. Et on démontre, encore une fois, que la com publique est un vrai métier, exigeant et stratégique.


La pré-électorale, c’est le mélange parfait de stress, de stratégie et de civisme. Un marathon où les dircoms deviennent gardiens du jeu démocratique. Et franchement, respect.


🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-print


Pour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 


Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !


Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

En mars 2026, nous (ré)élirons les maires de notre beau pays. Depuis septembre 2025, nous sommes donc entrés en période pré-électorale ; un défi pour les communicants publics. Fiona Kouassi, dircom de la ville de Villepinte et Magali Rondreux, dircom de la ville de Sevran racontent la réalité du métier durant cette drôle de période. Six mois sous haute surveillance, où chaque mot, chaque post, chaque inauguration peut devenir un terrain miné.


Les règles qui serrent la vis

La période pré-électorale ce sont des articles de loi très concrets qui encadrent les communicants et synonymes de devoir de neutralité, respect de l’antériorité, interdiction de créer de nouveaux supports… Tout est cadré pour éviter que le maire sortant ne profite des moyens de la collectivité. Les sanctions ? Jusqu’à l’annulation de l’élection, voire des peines pénales. Ca calme !


Informer, mais sans faire de promotion

L’objectif n’est pas d’arrêter la com, mais de la lisser : informer oui, promouvoir non. Pas de superlatifs, pas de tournures trop enthousiastes, pas de nouveau projet lancé entre septembre et mars. Le dircom devient funambule : actif, mais neutre ; dynamique, mais sans emphase ; vivant, mais prudent. Une ligne de crête qui demande créativité et sang-froid.


Les élus : pédagogie obligatoire

Les élus aussi doivent être coachés. Certains ignorent les règles, d’autres sont tentés d’aller un peu trop loin dans l’euphorie de la campagne. Aux dircoms de recadrer sans braquer, de rassurer les agents qui craignent les « demandes borderline » et de rappeler que oui, un faux pas peut coûter cher, voire très cher.


L’interne : le chantier le plus sensible

Autre challenge : la com interne. Dans des villes où beaucoup d’agents sont aussi habitants, les tensions politiques rejaillissent vite : peut-on être pris en photo ? Comment s’exprimer en privé ? Jusqu’où aller sur les réseaux perso ? Les dircoms deviennent pédagogues, médiateurs, parfois psys. Un boulot d’équilibriste.


Les réseaux sociaux : le champ de bataille

Facebook qui s’enflamme, X qui mitraille, Instagram qui respire un peu mieux… Les commentaires injurieux, les intox polies, les faux comptes : tout y passe. Certaines villes coupent les commentaires, d’autres – comme Villepinte – gardent l’échange mais posent une charte stricte. Le tout en astreinte permanente, du lundi au dimanche. Fatigant mais crucial.


Une période stressante… mais grisante

Malgré la fatigue, Magali et Fiona l’assument : cette période est aussi super excitante. On prépare la suite, on anticipe la prochaine mandature, on affine ses outils, on renforce la cohésion interne. Et on démontre, encore une fois, que la com publique est un vrai métier, exigeant et stratégique.


La pré-électorale, c’est le mélange parfait de stress, de stratégie et de civisme. Un marathon où les dircoms deviennent gardiens du jeu démocratique. Et franchement, respect.


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Les règles qui serrent la vis

La période pré-électorale ce sont des articles de loi très concrets qui encadrent les communicants et synonymes de devoir de neutralité, respect de l’antériorité, interdiction de créer de nouveaux supports… Tout est cadré pour éviter que le maire sortant ne profite des moyens de la collectivité. Les sanctions ? Jusqu’à l’annulation de l’élection, voire des peines pénales. Ca calme !


Informer, mais sans faire de promotion

L’objectif n’est pas d’arrêter la com, mais de la lisser : informer oui, promouvoir non. Pas de superlatifs, pas de tournures trop enthousiastes, pas de nouveau projet lancé entre septembre et mars. Le dircom devient funambule : actif, mais neutre ; dynamique, mais sans emphase ; vivant, mais prudent. Une ligne de crête qui demande créativité et sang-froid.


Les élus : pédagogie obligatoire

Les élus aussi doivent être coachés. Certains ignorent les règles, d’autres sont tentés d’aller un peu trop loin dans l’euphorie de la campagne. Aux dircoms de recadrer sans braquer, de rassurer les agents qui craignent les « demandes borderline » et de rappeler que oui, un faux pas peut coûter cher, voire très cher.


L’interne : le chantier le plus sensible

Autre challenge : la com interne. Dans des villes où beaucoup d’agents sont aussi habitants, les tensions politiques rejaillissent vite : peut-on être pris en photo ? Comment s’exprimer en privé ? Jusqu’où aller sur les réseaux perso ? Les dircoms deviennent pédagogues, médiateurs, parfois psys. Un boulot d’équilibriste.


Les réseaux sociaux : le champ de bataille

Facebook qui s’enflamme, X qui mitraille, Instagram qui respire un peu mieux… Les commentaires injurieux, les intox polies, les faux comptes : tout y passe. Certaines villes coupent les commentaires, d’autres – comme Villepinte – gardent l’échange mais posent une charte stricte. Le tout en astreinte permanente, du lundi au dimanche. Fatigant mais crucial.


Une période stressante… mais grisante

Malgré la fatigue, Magali et Fiona l’assument : cette période est aussi super excitante. On prépare la suite, on anticipe la prochaine mandature, on affine ses outils, on renforce la cohésion interne. Et on démontre, encore une fois, que la com publique est un vrai métier, exigeant et stratégique.


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Malgré la fatigue, Magali et Fiona l’assument : cette période est aussi super excitante. On prépare la suite, on anticipe la prochaine mandature, on affine ses outils, on renforce la cohésion interne. Et on démontre, encore une fois, que la com publique est un vrai métier, exigeant et stratégique.


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