- Speaker #0
Parce que je pense qu'au-delà de la baisse de trafic, ça va aussi induire un changement de comportement des lecteurs, qui ne poseront plus des questions par mots-clés, mais qui les poseront avec des réponses, et qui ne voudront pas seulement un lien, mais une synthèse. Et sur des sujets économiques, on a la faiblesse de penser que les résultats des échos, avec une rédaction de 200 personnes qui écrit tous les jours sur le sujet, peut proposer les meilleurs résumés sur beaucoup de questions.
- Speaker #1
Bienvenue dans Deep Media, le podcast qui décrypte les médias à l'heure du numérique. Je suis Julien Bougeot, consultant social media et IA générative, mais avant tout passionné et curieux de l'univers média depuis plus de 15 ans. Dans un écosystème en perpétuelle transformation, comment les médias s'adaptent-ils ? Comment se réinventer face aux nouvelles technologies et aux géants du numérique ? Quel avenir pour l'information et ceux qui la produisent ? Si ces questions vous intriguent, alors vous êtes au bon endroit. Deep Media, c'est un temps de réflexion et d'échange avec celles et ceux qui façonnent l'avenir du secteur. A présent, place à la deuxième partie de l'interview de Benoît Georges, journaliste en charge de l'implantation de l'intelligence artificielle à la rédaction pour Les Echos. Bonne écoute !
- Speaker #2
Je rebondis tout à l'heure sur quelque chose par lié de l'usage de l'IA pour aussi optimiser les textes pour le SEO notamment, donc le référencement, on sait que c'est un enjeu qui est majeur pour tous les types de presse d'être présents sur le web, etc. On sait aussi que le SEO va tendance à... à dégringoler. On voit bien que l'usage massif des IA, alors je n'ai plus le chiffre en tête, mais il y a des études qui étaient sorties qui montraient qu'on commence à avoir un comportement qui fait qu'on va aller s'informer uniquement via les LLM avec une espèce de synthèse des informations. Est-ce que vous travaillez, est-ce que l'usage de l'IA que vous faites permet aussi de contourner un petit peu cet enjeu de la baisse du SEO et puis de la mise en avant des contenus sur les LLM ? Alors d'abord, une chose,
- Speaker #0
j'ai utilisé le mot SEO, Merci. crois pas forcément que les titres on n'a pas il n'y a pas craqué le code du sio même en admettant que ça va et les rapports que j'ai eu avec des experts etc pour les améliorer sont tombés sur des règles assez basiques qui sont quels mots ont choisi il faut faire des titres assez long pour qu'ils puissent être bien pour qu'ils puissent bien correspondre à une réponse mais c'est vrai que c'était le mode d'avent donc j'ai pas une foi absolue dans l'ia pour améliorer le sio et ça c'est le monde d'avant le monde d'aujourd'hui et de demain dont vous parlez C'est celui où effectivement les gens vont aller interroger un perplexity ou un chat GPT ou un Google Overviews pour avoir une synthèse composée de différents articles. Alors là, une partie de mon boulot, là pour le coup c'est dans la partie veille, ça a été d'alerter là-dessus très très tôt et de continuer à suivre très régulièrement toutes les études, il y en a beaucoup sur les baisses du trafic, à quoi il faut s'attendre, etc. Pour que les gens en aient conscience, c'est très important. Pour ne pas aussi qu'une rédaction s'épuise à courir après des sources de trafic qui vont peut-être baisser. Après, comment on y répond ? La réponse, elle ne dépend pas que de moi, elle ne dépend pas que de l'IA. Pour les échos, qui est un modèle économique qui dépend beaucoup de ses abonnés, ça veut dire offrir plus de services à ses abonnés. Par exemple, quelque chose sur lequel on travaille, mais c'est encore en phase de test pour l'instant, c'est de proposer à nos abonnés payants, qui ne sont pas forcément à tout le monde, Un peu ce que fait Perplexity, mais sur le corpus des échos.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #0
C'est-à-dire que typiquement, vous pourrez poser, parce que je pense qu'au-delà de la baisse de trafic, ça va aussi induire un changement de comportement des lecteurs, qui ne poseront plus des questions par mots-clés, mais qui les poseront avec des réponses, et qui ne voudront pas seulement un lien, mais une synthèse. Exactement. Et sur des sujets économiques, on a la faiblesse de penser que les résultats des échos avec une rédaction... de 200 personnes qui écrivent tous les jours sur le sujet peut proposer les meilleurs résumés sur beaucoup de questions. Donc ça, on travaille à les proposer. Donc voilà, c'est un peu à double tranchant. Il y a à la fois, mais comment y répondre ? Proposer plus de services à nos abonnés, c'est ce qu'on fait à travers notre application. Typiquement, l'IA peut y répondre dans certains cas. Il est désormais possible de lire une grande partie de nos articles en synthèse vocale depuis l'application. Et parfois, l'IA n'y répond pas, mais c'est des outils plus humains. On a lancé des nouvelles fonctions de notre app. L'idée étant que... Trouver des façons que l'abonnement, qui est notre modèle, soit le plus important, et que le trafic direct, c'est-à-dire pas celui dépendant des moteurs de recherche, typiquement les newsletters, l'application des échos, etc., soit le vecteur principal de trafic, parce que c'est vers ça qu'on va, malheureusement. Enfin, il faudra faire avec.
- Speaker #2
Oui, bien sûr. Et donc, effectivement, je vois bien la stratégie, effectivement, de capitaliser sur le site. Et effectivement, avec les archives et la qualité des archives que vous avez, oui, je peux tout à fait comprendre qu'un petit, on va appeler ça un moteur interne au site avec de la synthèse puisse être à grande valeur ajoutée. Et d'ailleurs, pour faire venir ces gens sur le site, du côté des échos, comment est-ce que vous avez des... Un petit partage d'expérience sur l'usage de l'IA au niveau des secteurs du marketing, de la pub, de l'acquisition, etc. Est-ce que ça s'est déjà utilisé ? Vous n'êtes peut-être pas forcément le plus à même. Ça sort de mon périmètre. Moi,
- Speaker #0
je suis plus dans le périmètre de la rédaction. Donc cet aspect-là, les équipes marketing utilisent bien sûr des outils pour prévenir le churn, etc. Ce n'est pas nouveau, on n'a pas attendu l'IA générative, mais je suis moins expert de ces sujets-là et je suis moins consulté sur ces sujets-là.
- Speaker #2
Ok. D'accord. C'était pour savoir, parce que comme ça permettait de ramener du monde sur le site, je me posais la question. Là, pareil, je rebondis sur quelque chose que vous venez d'évoquer. Vous parliez de nouveaux produits éditoriaux. Je vais le résumer ainsi. Là, qu'est-ce qu'il y a un petit peu dans les cartons et comment est-ce que c'est cet usage aussi des technologies qui permettent, on a parlé de la relecture des articles. On sait aussi que Les Echos, donc avec, fait partie du même groupe que Le Parisien, il y a aussi une offre de podcast qui est qui est présente et qui est assez puissante aussi. Est-ce que l'IA s'intègre aussi dans cette stratégie de promotion et de mise en place de nouveaux produits éditoriaux ?
- Speaker #0
Les évolutions récentes, c'est effectivement les podcasts, vous l'avez dit, la story de Podcast des Echos qui est faite par Pierrick Fay est un vrai succès avec une histoire tous les jours où on fait parler nos journalistes. Je pense que c'est important aussi de montrer aux gens que... c'est de l'information qui est générée par des humains. Et pour moi, ça va de pair avec l'utilisation de l'IA. C'est deux choses différentes. Typiquement, on a développé beaucoup de newsletters premium, typiquement une matinale réservée à nos abonnés, qui, tous les matins, est écrite par un journaliste. Il n'y a aucun copier-coller. Et c'est vraiment de façon à se parler d'une façon. Et c'est tout ce qu'un abonné des Echos doit savoir de la journée à 7h45 du matin, avec les articles importants. Et s'il n'a pas le temps de les lire, une synthèse qui est bien plus... pertinente, on essaye de le faire en tout cas, que d'avoir simplement un résumé automatique. Donc il y a un peu les deux. Un autre élément qu'on a développé dans notre application, parce qu'on croit beaucoup à l'application qui a un lien de contact direct et de fidélisation important, on a développé ce qui s'appelle le 18-20, l'appli Hour des Echos, où vous avez, on est vu comme un média où il y a beaucoup de texte, assez long, assez sérieux. On a un peu On peut casser des codes avec tous les jours à 18h, 15 tuiles, donc écran, photo. qui résume l'actualité, qui donne un accès à nos articles, avec un ton différent, plus décalé, avec une sélection qui est faite là aussi par des journalistes professionnels et qui n'est pas faite que en fonction du SEO, mais de façon à avoir... Donc voilà, c'est tous ces outils-là, de curation, de mise en avant de nos contenus d'une façon différente, très humaine en fait, qui sont appelés à se développer. Par exemple, sur les podcasts, l'IA permet de faire des choses formidables, très spectaculaires en tout cas, c'est une chose formidable. C'est très spectaculaire si on voit ce que fait Google, par exemple, pour générer des faux podcasts. Mais après, est-ce qu'on a envie de le faire, nous ? Est-ce que c'est le message ? C'est une question qu'on s'est posée. Est-ce qu'aujourd'hui, c'est pas quelque chose ? Nous, on a plus envie d'utiliser le podcast pour en proposer moins, mais de qualités plus élevées, faites par des humains. Par contre, l'IA nous aide à mieux les trouver, pour mieux les proposer à nos lecteurs, aux gens qui sont sur l'application. Donc voilà, il y a des outils qui sont bien. Mais par exemple, ce n'est pas parce que l'IA peut générer un podcast en faisant croire que c'est des voix humaines qu'il faut le faire. Je ne suis pas persuadé de ça.
- Speaker #2
Bien sûr. Et est-ce que l'IA peut paraître aussi à une manière, parce que voilà, les échos, tout à l'heure on parlait de l'image qu'ont les échos, un média très écrit, très sérieux, etc., avec votre thématique, faire autour de l'économie. Est-ce qu'avec l'IA, ça permet, ça n'y aurait pas aussi une opportunité de votre côté pour peut-être aller... chercher ces nouvelles audiences, peut-être arriver à trouver les angles qui vont vous permettre d'aller toucher peut-être des publics qui ne sont pas forcément votre base de lecteurs ? Est-ce qu'il y a déjà une réflexion qui est faite là-dedans, dans l'agencement des contenus initiaux ? La destination de nos résidences.
- Speaker #0
Typiquement, si je vous invite à aller voir sur l'application, c'est ouvert à tous. Ça va bientôt être réservé aux abonnés, mais je crois que c'est encore ouvert à tous. Ce qu'on appelle le 18-20, qui est une autre façon de présenter l'actualité, de façon plus ludique, où on swipe d'une info à l'autre, mais avec quand même derrière la qualité, le contenu, la richesse de notre rédaction. Donc oui, on s'en sert. C'est l'IA et c'est le numérique en général. Les habitudes de consommation de la presse, en 25 ans d'expérience pour moi, ont changé de façon absolue. Mais en même temps, il y a une crise de la presse et en même temps, on n'a jamais eu autant d'abonnés. De moins en moins de gens lisent le journal papier, de plus en plus de gens sont abonnés et abonnés à notre application. Et donc, il y a des choses formidables qu'on peut faire pour toucher un nouveau public. Après, on ne touchera pas non plus nécessairement, on ne veut pas toucher tout le monde parce qu'on n'est pas dans la même stratégie que nos confrères du Parisien. qui soit un journal à grande audience, nous on est quand même un média de niche, qui est la niche de l'économie et de la politique, mais on veut être le plus gros acteur, et on est le plus gros acteur de ce secteur-là.
- Speaker #2
D'accord. D'ailleurs, je vais revenir aussi sur les liens avec le Parisien, comment est-ce que dans le groupe que vous formez, avec eux et avec les autres entités, comment est-ce que ça se développe ? Est-ce qu'il y a des synergies qui sont faites entre les différents titres ? Parce que... Ce qui est par exemple bêta testé chez vous et ensuite déployé ailleurs, ou ce qui est bêta testé ailleurs et aussi déployé chez vous, où chacun garde un petit peu son précaré ?
- Speaker #0
Ça commence, mais c'est deux maisons très anciennes, qui ne sont pas ensemble depuis très longtemps. Et donc, pour l'instant, on échange beaucoup d'informations. Moi, la veille que je fais sur l'IA et les médias, elle est partagée avec tous les journalistes du Parisien qui le demandent. On se croise régulièrement, on voit ce que font les uns et les autres. Après, on échange des trucs aussi pour des cas très particuliers. Mais les synergies sont encore limitées parce que c'est deux gros vaisseaux et qu'ils n'ont pas forcément le même public, qu'on n'a pas le même CMS, par exemple. On n'a pas le même outil rédactionnel. Donc tout ce qu'on a développé, nous, les bases de promptes, on peut les partager, ça arrive. Mais typiquement, on ne va pas partager l'outil complètement parce que tout simplement, ce n'est pas le même système.
- Speaker #2
D'accord. Ok, peut-être qu'à l'avenir, il y aura peut-être des synergies un petit peu plus fortes, mais pour l'instant, chacun garde un petit peu son propre usage. Aussi, un mot, je voulais revenir là-dessus. On voit que l'usage de l'IA fait partie du quotidien de la rédaction, si je le synthétise comme ça. De quelle manière est-ce que c'est communiqué auprès des lecteurs, du public ? Parce qu'on sait que l'IA charrie aussi une idée. Et voilà, l'IA, ça peut être un peu... une information qui peut être, tout à l'heure on parlait des hallucinations, etc. Comment est-ce que c'est affiché, ou en tout cas, comment est-ce que c'est communiqué auprès des lecteurs, l'usage que vous pouvez avoir de l'IA ?
- Speaker #0
Alors déjà en parlant à des podcasts, et en étant présent dans plein d'événements, dans différents événements, type médias en scène, etc., on explique ce qu'on fait, ce qu'on fait est assez récent, et on est aussi en train de mettre au point, mais ce n'est pas encore en ligne, on est en train de le finaliser, un outil qui explique point par point ce qu'on fait et ce qu'on ne fait pas avec l'intelligence artificielle. Pour l'instant, les lecteurs peuvent trouver la charte d'usage qui cadre tout ça et qui l'explique. Mais détail par détail, c'est vrai que ça a évolué tellement vite qu'on n'a pas encore pris le temps de se poser et de le lister. Mais c'est sur notre to-do liste, notamment à mesure qu'on va avoir des choses de plus en plus visibles pour nos lecteurs. Il est très important, effectivement. On est déjà totalement transparent avec la rédaction sur les modèles qu'on utilise, comment on fait, les accords qu'on passe, etc. Il faut qu'on le soit aussi. C'est un point d'amélioration vis-à-vis de nos lecteurs.
- Speaker #2
D'accord. Il y a notamment tout l'enjeu de la fiabilité de l'information, parce qu'on sait que c'est aussi ça qui peut être remis en cause quand on utilise l'IA. On sait qu'un usage raisonné de l'IA veut qu'on relise ce qu'elle produit, mais un usage déraisonnable fait que des fois on fait un petit copier-coller qui n'est pas très productif. Et ça, je pense que c'est un vrai enjeu pour un titre de presse.
- Speaker #0
Ça commence par apprendre aux journalistes à ne pas le faire. On explique aux journalistes tous les cas où ça peut mal passer et souvent ils sont surpris. Mais c'est propre à toutes les professions.
- Speaker #2
Bien sûr, et c'est vrai que l'IA, sur la formation, on en parlait tout à l'heure, effectivement, c'est indispensable, parce que leur donner un outil d'IA sans leur expliquer comment ça marche et de quelle manière elle produit ses réponses, notamment dans la presse, c'est un comportement qui est extrêmement dangereux. Je voulais revenir sur les outils que vous utilisez. Est-ce que, sans forcément faire la liste de tous les acteurs avec qui vous avez pu prendre des solutions sur table, est-ce que vous privilégiez Est-ce que vous regardez des acteurs européens, voire français, ou est-ce que pour le coup, peu importe d'où ils viennent, vous prenez les acteurs et les outils qui répondent le mieux à vos besoins ?
- Speaker #0
La première règle, c'est la conformité. On est un gros groupe qui appartient en plus derrière un groupe qui s'appelle LVMH, qui est un groupe coté international, donc il y a aussi des règles très précises en matière de ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire avec les données. Donc typiquement, trouver un fournisseur, je vais vous donner un exemple par exemple, trouver un fournisseur pour un truc aussi bête que retranscrire des interviews d'un fichier audio à un fichier texte. Il y en a plein sur le marché. Mais on trouvait qu'ils garantissent que les données ne circuleront pas. qui garantissent que ça sera conforme aux réglementations européennes, etc. Ça limite beaucoup le choix et ça fait qu'à la fin, sans parler de la qualité de l'outil qui est évidemment indispensable, ça fait qu'à la fin, nous, on a fini par, je peux le citer en l'occurrence, on travaille avec un acteur européen basé en Europe qui s'appelle Apiscribe, qui n'est pas français mais qui est basé en Espagne et qui fait ça très très bien et qui correspond à tous les niveaux de cybersécurité et de conformité qu'on peut demander. Donc ça, c'est une première chose. Après, on travaille avec des acteurs français. On étudie des acteurs français ou pas. Il y a le cas de Mistral qui est évidemment très présent, mais avec qui on est en discussion, mais on est en discussion avec d'autres acteurs. On ne privilégie pas nécessairement le Made in France. Il y a aussi une question typiquement pour quand vous incluez de l'IA dans un CMS. donc c'est pas... comment expliquer ça ? que vous allez... que votre... outil dans lequel le journaliste écrive sans qu'il en sorte va aller interroger quelque chose dans le cloud et avoir une réponse mais les choix est assez limité en fait il n'y a pas tant de presse à terre qui propose cette fonction là qui la propose à un coût raisonnable donc là dans ce cas là on travaille avec un gros acteur américain mais ça dépend des cas c'est un peu au cas par cas et tout ce qu'on fait aussi on le développe de façon évolutive c'est à dire qu'à tout moment on peut se débrancher notre fournisseur actuel de prompt qui exécute nos prompt d'éditing pour une autre solution. On développe uniquement des solutions agnostiques.
- Speaker #2
D'accord, ok.
- Speaker #0
Et on étudie de plus en plus, mais ce n'est pas encore forcément un marché qui a atteint sa pleine maturité. Des solutions de type open source qui évitent d'aller dans le cloud, qui évitent de consommer trop de ressources, ça viendra, mais ça prend un peu de temps aussi.
- Speaker #2
D'accord. Et donc avec une vraie volonté aussi de conserver vos données, etc. Donc de faire appel à des solutions externes. C'est primordial.
- Speaker #0
Typiquement, les journalistes des écoutes. Si vous êtes aux Echos et que vous êtes connecté au réseau d'entreprise et que vous allez sur ChatGPT, on va vous dire, n'y allez pas directement, utilisez une version de ChatGPT qui est regroupée dans un outil qu'on appelle Maya et qui est propre à l'ensemble du groupe LVMH. Vous pourrez interroger ChatGPT, Cloud, Dantropique, différents modèles, mais avec une connexion qui garantisse que vos données resteront chez nous et ne serviront pas ni à entraîner ni à alimenter les modèles. Donc on a quand même des règles. Et on fait très attention à ça et on pousse nos journalistes à le faire parce que c'est vrai que parfois on trouve un outil génial et super bien, mais si ça ne garantit pas, s'il n'y a pas un certain nombre de critères de cybersécurité et de confidentialité des données qui est respecté, c'est quand même dangereux.
- Speaker #1
C'est la fin de la deuxième partie de cette interview de Deep Media avec Benoît Georges. Je vous donne rendez-vous prochainement pour la suite et fin de cet échange où l'on va continuer d'explorer le futur des médias à l'heure du numérique. En attendant, pour ne pas manquer les prochains épisodes, abonnez-vous à ce podcast et mettez les commentaires et étoiles adéquates. DeepMedia est un podcast autoproduit par FollowMeConseil, agence de formation et conseil stratégique spécialisé en liens génératifs et social media. A très bientôt !