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✅ Episode bonus : Trump a fini de rire avec les médias US et c'est la liberté d'expression qui pleure 🎙️ Deep Capsule #8 - Deep Media 🎧 cover
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Deep Media

✅ Episode bonus : Trump a fini de rire avec les médias US et c'est la liberté d'expression qui pleure 🎙️ Deep Capsule #8 - Deep Media 🎧

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03min |21/09/2025|

10

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✅ Episode bonus : Trump a fini de rire avec les médias US et c'est la liberté d'expression qui pleure 🎙️ Deep Capsule #8 - Deep Media 🎧

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03min |21/09/2025|

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Description

Les jours sont sombres pour les médias américains et risquent de durer encore tant que Donald Trump sera aux commandes du pays et veillera à faire de la prise de parole libre et contestataire ses cibles privilégiées. C'est notamment ce qu'il s'est passé avec la suspension jusqu'à nouvel ordre du présentateur de Late Show Jimmy Kimmel après des propos relatifs à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk jugés offensant.


Sur fond de pressions économiques, les grands networks (ici ABC détenu par Disney) ne font pas de résistance et n'hésitent pas à suspendre les programmes qui déplaisent afin de pérenniser leur présence. Un coût à payer qu'elles n'hésitent pas à assumer quitte à y laisser, in fine, sans doute beaucoup plus à l'avenir.


Deep Media, c'est le podcast qui prend le temps d'explorer les médias et leur mutation numérique aux côtés des professionnels et experts du secteur.

Dans un univers numérique à marche forcée, comment les médias se positionnent ils ? Comment s'organiseront ils demain ? Quels rapports développeront ils avec les outils et principaux acteurs du numérique pour préserver leur activité et assurer leur pérennité ?


Ces questions et bien d'autres vous passionnent ? Ca tombe bien, moi aussi.


Je m’appelle Julien Boujot, connaisseur et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans, et je vous retrouve régulièrement pour Deep Media, le podcast qui prend le temps d’interroger le futur des médias auprès des professionnels du secteur.


Deep Media est un podcast auto produit par Follow Me Conseil, agence de formation et conseils stratégiques spécialisée en IA générative et social media.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans DeepMedia, le podcast qui décrypte les médias à l'ère du numérique. Je suis Julien Bougeot, consultant en social media, IA générative et formateur depuis plusieurs années. Mais avant tout, je suis un passionné et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans. Dans un écosystème en perpétuelle transformation, comment les médias s'adaptent-ils ? Comment se réinventer face aux nouvelles technologies et aux géants du numérique ? Quel avenir pour l'information et ceux qui la produisent ? Si ces questions vous intriguent, alors vous êtes au bon endroit. DeepMedia, c'est un temps de réflexion et d'échange. avec celles et ceux qui façonnent l'avenir du secteur. Deep Media, la capsule épisode 8, c'est parti ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode bonus. Pas d'invité, mais un sujet que je vous propose de mettre en perspective en quelques minutes. Depuis plusieurs semaines, Donald Trump a ouvert un nouveau front, la guerre contre le late show américain. Après Stephen Kohlberg, c'est Jimmy Kimmel qui a été suspendu cette semaine, accusé d'avoir franchi les lignes rouges en faisant référence à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk proche de Donald Trump et de toute la sphère MAGA. Derrière ce bras de fer, il n'y a plus qu'un simple clash entre un politique et des humoristes. Les late shows, aux Etats-Unis, sont des institutions, des lieux d'opinion et de satire. Ils jouent un rôle dans la culture démocratique en créant un espace où l'on peut rire du pouvoir, et donc le contester. La stratégie de Trump est claire, affaiblir ses contre-pouvoirs médiatiques. Et la télévision, déjà fragilisée par la baisse d'audience et la concurrence des plateformes, devient un terrain d'affrontement direct. Mais l'enjeu dépasse le petit écran. Quand les programmes sont censurés, les extraits circulent aussitôt sur YouTube, TikTok ou les podcasts. Autrement dit, la guerre contre les late-show télévisés risque de renforcer leur visibilité numérique. La viralité contourne alors la censure. Alors, que peut-il se passer à l'avenir ? Deux scénarios sont envisageables. Soit ces shows déclinent, étouffés par la pression politique et économique, et disparaissent alors définitivement de tous les écrans, soit ils se réinventent hors des chaînes traditionnelles en s'appuyant sur les plateformes, à l'image de ce que fait déjà John Oliver avec HBO et YouTube depuis quelques mois. Au fond, cette offensive contre les late-show pose une question plus large. Jusqu'où un pouvoir politique peut-il influencer la liberté d'expression dans un écosystème médiatique fragmenté ? Et surtout, la satire survivra-t-elle mieux à la télévision ou dans l'espace numérique ? Une chose est sûre, En ciblant ces humoristes, Donald Trump ne s'attaque pas seulement à des individus. Il teste la résilience des médias américains dans leur ensemble et leurs besoins vis-à-vis de l'État, notamment pour assurer leur pérennité au travers, en particulier, de l'octroi des fréquences et de l'autorisation pour certains rachats. Par ricochet, cette situation interroge également notre rapport collectif à l'information et au rire comme contre-pouvoir. Je vous remercie d'avoir écouté cette huitième capsule de Deep Media. N'hésitez pas à réagir à ce sujet en commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouvel entretien avec celles et ceux qui font l'avenir des médias. En attendant, n'oubliez pas de vous abonner et de déposer les commentaires adéquats sur toutes les plateformes de podcast. A très bientôt !

Description

Les jours sont sombres pour les médias américains et risquent de durer encore tant que Donald Trump sera aux commandes du pays et veillera à faire de la prise de parole libre et contestataire ses cibles privilégiées. C'est notamment ce qu'il s'est passé avec la suspension jusqu'à nouvel ordre du présentateur de Late Show Jimmy Kimmel après des propos relatifs à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk jugés offensant.


Sur fond de pressions économiques, les grands networks (ici ABC détenu par Disney) ne font pas de résistance et n'hésitent pas à suspendre les programmes qui déplaisent afin de pérenniser leur présence. Un coût à payer qu'elles n'hésitent pas à assumer quitte à y laisser, in fine, sans doute beaucoup plus à l'avenir.


Deep Media, c'est le podcast qui prend le temps d'explorer les médias et leur mutation numérique aux côtés des professionnels et experts du secteur.

Dans un univers numérique à marche forcée, comment les médias se positionnent ils ? Comment s'organiseront ils demain ? Quels rapports développeront ils avec les outils et principaux acteurs du numérique pour préserver leur activité et assurer leur pérennité ?


Ces questions et bien d'autres vous passionnent ? Ca tombe bien, moi aussi.


Je m’appelle Julien Boujot, connaisseur et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans, et je vous retrouve régulièrement pour Deep Media, le podcast qui prend le temps d’interroger le futur des médias auprès des professionnels du secteur.


Deep Media est un podcast auto produit par Follow Me Conseil, agence de formation et conseils stratégiques spécialisée en IA générative et social media.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Bienvenue dans DeepMedia, le podcast qui décrypte les médias à l'ère du numérique. Je suis Julien Bougeot, consultant en social media, IA générative et formateur depuis plusieurs années. Mais avant tout, je suis un passionné et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans. Dans un écosystème en perpétuelle transformation, comment les médias s'adaptent-ils ? Comment se réinventer face aux nouvelles technologies et aux géants du numérique ? Quel avenir pour l'information et ceux qui la produisent ? Si ces questions vous intriguent, alors vous êtes au bon endroit. DeepMedia, c'est un temps de réflexion et d'échange. avec celles et ceux qui façonnent l'avenir du secteur. Deep Media, la capsule épisode 8, c'est parti ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode bonus. Pas d'invité, mais un sujet que je vous propose de mettre en perspective en quelques minutes. Depuis plusieurs semaines, Donald Trump a ouvert un nouveau front, la guerre contre le late show américain. Après Stephen Kohlberg, c'est Jimmy Kimmel qui a été suspendu cette semaine, accusé d'avoir franchi les lignes rouges en faisant référence à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk proche de Donald Trump et de toute la sphère MAGA. Derrière ce bras de fer, il n'y a plus qu'un simple clash entre un politique et des humoristes. Les late shows, aux Etats-Unis, sont des institutions, des lieux d'opinion et de satire. Ils jouent un rôle dans la culture démocratique en créant un espace où l'on peut rire du pouvoir, et donc le contester. La stratégie de Trump est claire, affaiblir ses contre-pouvoirs médiatiques. Et la télévision, déjà fragilisée par la baisse d'audience et la concurrence des plateformes, devient un terrain d'affrontement direct. Mais l'enjeu dépasse le petit écran. Quand les programmes sont censurés, les extraits circulent aussitôt sur YouTube, TikTok ou les podcasts. Autrement dit, la guerre contre les late-show télévisés risque de renforcer leur visibilité numérique. La viralité contourne alors la censure. Alors, que peut-il se passer à l'avenir ? Deux scénarios sont envisageables. Soit ces shows déclinent, étouffés par la pression politique et économique, et disparaissent alors définitivement de tous les écrans, soit ils se réinventent hors des chaînes traditionnelles en s'appuyant sur les plateformes, à l'image de ce que fait déjà John Oliver avec HBO et YouTube depuis quelques mois. Au fond, cette offensive contre les late-show pose une question plus large. Jusqu'où un pouvoir politique peut-il influencer la liberté d'expression dans un écosystème médiatique fragmenté ? Et surtout, la satire survivra-t-elle mieux à la télévision ou dans l'espace numérique ? Une chose est sûre, En ciblant ces humoristes, Donald Trump ne s'attaque pas seulement à des individus. Il teste la résilience des médias américains dans leur ensemble et leurs besoins vis-à-vis de l'État, notamment pour assurer leur pérennité au travers, en particulier, de l'octroi des fréquences et de l'autorisation pour certains rachats. Par ricochet, cette situation interroge également notre rapport collectif à l'information et au rire comme contre-pouvoir. Je vous remercie d'avoir écouté cette huitième capsule de Deep Media. N'hésitez pas à réagir à ce sujet en commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouvel entretien avec celles et ceux qui font l'avenir des médias. En attendant, n'oubliez pas de vous abonner et de déposer les commentaires adéquats sur toutes les plateformes de podcast. A très bientôt !

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Les jours sont sombres pour les médias américains et risquent de durer encore tant que Donald Trump sera aux commandes du pays et veillera à faire de la prise de parole libre et contestataire ses cibles privilégiées. C'est notamment ce qu'il s'est passé avec la suspension jusqu'à nouvel ordre du présentateur de Late Show Jimmy Kimmel après des propos relatifs à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk jugés offensant.


Sur fond de pressions économiques, les grands networks (ici ABC détenu par Disney) ne font pas de résistance et n'hésitent pas à suspendre les programmes qui déplaisent afin de pérenniser leur présence. Un coût à payer qu'elles n'hésitent pas à assumer quitte à y laisser, in fine, sans doute beaucoup plus à l'avenir.


Deep Media, c'est le podcast qui prend le temps d'explorer les médias et leur mutation numérique aux côtés des professionnels et experts du secteur.

Dans un univers numérique à marche forcée, comment les médias se positionnent ils ? Comment s'organiseront ils demain ? Quels rapports développeront ils avec les outils et principaux acteurs du numérique pour préserver leur activité et assurer leur pérennité ?


Ces questions et bien d'autres vous passionnent ? Ca tombe bien, moi aussi.


Je m’appelle Julien Boujot, connaisseur et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans, et je vous retrouve régulièrement pour Deep Media, le podcast qui prend le temps d’interroger le futur des médias auprès des professionnels du secteur.


Deep Media est un podcast auto produit par Follow Me Conseil, agence de formation et conseils stratégiques spécialisée en IA générative et social media.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Bienvenue dans DeepMedia, le podcast qui décrypte les médias à l'ère du numérique. Je suis Julien Bougeot, consultant en social media, IA générative et formateur depuis plusieurs années. Mais avant tout, je suis un passionné et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans. Dans un écosystème en perpétuelle transformation, comment les médias s'adaptent-ils ? Comment se réinventer face aux nouvelles technologies et aux géants du numérique ? Quel avenir pour l'information et ceux qui la produisent ? Si ces questions vous intriguent, alors vous êtes au bon endroit. DeepMedia, c'est un temps de réflexion et d'échange. avec celles et ceux qui façonnent l'avenir du secteur. Deep Media, la capsule épisode 8, c'est parti ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode bonus. Pas d'invité, mais un sujet que je vous propose de mettre en perspective en quelques minutes. Depuis plusieurs semaines, Donald Trump a ouvert un nouveau front, la guerre contre le late show américain. Après Stephen Kohlberg, c'est Jimmy Kimmel qui a été suspendu cette semaine, accusé d'avoir franchi les lignes rouges en faisant référence à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk proche de Donald Trump et de toute la sphère MAGA. Derrière ce bras de fer, il n'y a plus qu'un simple clash entre un politique et des humoristes. Les late shows, aux Etats-Unis, sont des institutions, des lieux d'opinion et de satire. Ils jouent un rôle dans la culture démocratique en créant un espace où l'on peut rire du pouvoir, et donc le contester. La stratégie de Trump est claire, affaiblir ses contre-pouvoirs médiatiques. Et la télévision, déjà fragilisée par la baisse d'audience et la concurrence des plateformes, devient un terrain d'affrontement direct. Mais l'enjeu dépasse le petit écran. Quand les programmes sont censurés, les extraits circulent aussitôt sur YouTube, TikTok ou les podcasts. Autrement dit, la guerre contre les late-show télévisés risque de renforcer leur visibilité numérique. La viralité contourne alors la censure. Alors, que peut-il se passer à l'avenir ? Deux scénarios sont envisageables. Soit ces shows déclinent, étouffés par la pression politique et économique, et disparaissent alors définitivement de tous les écrans, soit ils se réinventent hors des chaînes traditionnelles en s'appuyant sur les plateformes, à l'image de ce que fait déjà John Oliver avec HBO et YouTube depuis quelques mois. Au fond, cette offensive contre les late-show pose une question plus large. Jusqu'où un pouvoir politique peut-il influencer la liberté d'expression dans un écosystème médiatique fragmenté ? Et surtout, la satire survivra-t-elle mieux à la télévision ou dans l'espace numérique ? Une chose est sûre, En ciblant ces humoristes, Donald Trump ne s'attaque pas seulement à des individus. Il teste la résilience des médias américains dans leur ensemble et leurs besoins vis-à-vis de l'État, notamment pour assurer leur pérennité au travers, en particulier, de l'octroi des fréquences et de l'autorisation pour certains rachats. Par ricochet, cette situation interroge également notre rapport collectif à l'information et au rire comme contre-pouvoir. Je vous remercie d'avoir écouté cette huitième capsule de Deep Media. N'hésitez pas à réagir à ce sujet en commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouvel entretien avec celles et ceux qui font l'avenir des médias. En attendant, n'oubliez pas de vous abonner et de déposer les commentaires adéquats sur toutes les plateformes de podcast. A très bientôt !

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Les jours sont sombres pour les médias américains et risquent de durer encore tant que Donald Trump sera aux commandes du pays et veillera à faire de la prise de parole libre et contestataire ses cibles privilégiées. C'est notamment ce qu'il s'est passé avec la suspension jusqu'à nouvel ordre du présentateur de Late Show Jimmy Kimmel après des propos relatifs à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk jugés offensant.


Sur fond de pressions économiques, les grands networks (ici ABC détenu par Disney) ne font pas de résistance et n'hésitent pas à suspendre les programmes qui déplaisent afin de pérenniser leur présence. Un coût à payer qu'elles n'hésitent pas à assumer quitte à y laisser, in fine, sans doute beaucoup plus à l'avenir.


Deep Media, c'est le podcast qui prend le temps d'explorer les médias et leur mutation numérique aux côtés des professionnels et experts du secteur.

Dans un univers numérique à marche forcée, comment les médias se positionnent ils ? Comment s'organiseront ils demain ? Quels rapports développeront ils avec les outils et principaux acteurs du numérique pour préserver leur activité et assurer leur pérennité ?


Ces questions et bien d'autres vous passionnent ? Ca tombe bien, moi aussi.


Je m’appelle Julien Boujot, connaisseur et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans, et je vous retrouve régulièrement pour Deep Media, le podcast qui prend le temps d’interroger le futur des médias auprès des professionnels du secteur.


Deep Media est un podcast auto produit par Follow Me Conseil, agence de formation et conseils stratégiques spécialisée en IA générative et social media.


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    Bienvenue dans DeepMedia, le podcast qui décrypte les médias à l'ère du numérique. Je suis Julien Bougeot, consultant en social media, IA générative et formateur depuis plusieurs années. Mais avant tout, je suis un passionné et curieux de l'univers médiatique depuis plus de 15 ans. Dans un écosystème en perpétuelle transformation, comment les médias s'adaptent-ils ? Comment se réinventer face aux nouvelles technologies et aux géants du numérique ? Quel avenir pour l'information et ceux qui la produisent ? Si ces questions vous intriguent, alors vous êtes au bon endroit. DeepMedia, c'est un temps de réflexion et d'échange. avec celles et ceux qui façonnent l'avenir du secteur. Deep Media, la capsule épisode 8, c'est parti ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode bonus. Pas d'invité, mais un sujet que je vous propose de mettre en perspective en quelques minutes. Depuis plusieurs semaines, Donald Trump a ouvert un nouveau front, la guerre contre le late show américain. Après Stephen Kohlberg, c'est Jimmy Kimmel qui a été suspendu cette semaine, accusé d'avoir franchi les lignes rouges en faisant référence à l'assassinat de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk proche de Donald Trump et de toute la sphère MAGA. Derrière ce bras de fer, il n'y a plus qu'un simple clash entre un politique et des humoristes. Les late shows, aux Etats-Unis, sont des institutions, des lieux d'opinion et de satire. Ils jouent un rôle dans la culture démocratique en créant un espace où l'on peut rire du pouvoir, et donc le contester. La stratégie de Trump est claire, affaiblir ses contre-pouvoirs médiatiques. Et la télévision, déjà fragilisée par la baisse d'audience et la concurrence des plateformes, devient un terrain d'affrontement direct. Mais l'enjeu dépasse le petit écran. Quand les programmes sont censurés, les extraits circulent aussitôt sur YouTube, TikTok ou les podcasts. Autrement dit, la guerre contre les late-show télévisés risque de renforcer leur visibilité numérique. La viralité contourne alors la censure. Alors, que peut-il se passer à l'avenir ? Deux scénarios sont envisageables. Soit ces shows déclinent, étouffés par la pression politique et économique, et disparaissent alors définitivement de tous les écrans, soit ils se réinventent hors des chaînes traditionnelles en s'appuyant sur les plateformes, à l'image de ce que fait déjà John Oliver avec HBO et YouTube depuis quelques mois. Au fond, cette offensive contre les late-show pose une question plus large. Jusqu'où un pouvoir politique peut-il influencer la liberté d'expression dans un écosystème médiatique fragmenté ? Et surtout, la satire survivra-t-elle mieux à la télévision ou dans l'espace numérique ? Une chose est sûre, En ciblant ces humoristes, Donald Trump ne s'attaque pas seulement à des individus. Il teste la résilience des médias américains dans leur ensemble et leurs besoins vis-à-vis de l'État, notamment pour assurer leur pérennité au travers, en particulier, de l'octroi des fréquences et de l'autorisation pour certains rachats. Par ricochet, cette situation interroge également notre rapport collectif à l'information et au rire comme contre-pouvoir. Je vous remercie d'avoir écouté cette huitième capsule de Deep Media. N'hésitez pas à réagir à ce sujet en commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouvel entretien avec celles et ceux qui font l'avenir des médias. En attendant, n'oubliez pas de vous abonner et de déposer les commentaires adéquats sur toutes les plateformes de podcast. A très bientôt !

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