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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

#11 : DOPER CHATGPT (avec Emerik Bricaud)

#11 : DOPER CHATGPT (avec Emerik Bricaud)

50min |21/01/2025
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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

#11 : DOPER CHATGPT (avec Emerik Bricaud)

#11 : DOPER CHATGPT (avec Emerik Bricaud)

50min |21/01/2025
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Description

Mon invité pour ce nouvel épisode, Emerik Bricaud, est un exemple de résilience et de détermination. Fondateur de Revolia, un organisme de formation certifié Qualiopi qui révolutionne la reconversion professionnelle grâce à l’IA, Emerik n’a pas toujours connu le succès.


Après avoir entrepris en parallèle de ses études et tenté de se forger une expérience en entreprise, il décide de se lancer à son compte. Mais la réalité de l’entrepreneuriat frappe durement : un échec cuisant le laisse sans ressources, ni personnelles ni professionnelles.


Emerik aurait pu tout abandonner, mais il a fait le choix de se relever. Il a reconstruit sa vie, retrouvé goût à l’entrepreneuriat, et s’est dépassé mentalement et physiquement pour revenir plus fort que jamais.


Aujourd’hui, il aide les entreprises et les individus à se surpasser en exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle.


Dans cet épisode, nous parlons :

- De la descente aux enfers qui l’a poussé à repenser sa vie.

- De l’importance du sens des responsabilités : assumer ses erreurs pour progresser.

- De l’impact de l’IA sur nos vies et les entreprises, et des opportunités qu’elle ouvre.


Cet épisode s’adresse à tous ceux qui pensent que l’échec est une fin. Vous verrez qu’il peut devenir le point de départ d’une nouvelle aventure.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

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CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:03 Question anti-stress

01:49 Présentation de Emerik

03:24 Pourquoi entreprendre ?

05:44 Son expérience salariale

13:27 Sa descente aux enfers

18:40 Investir en soi

22:09 Être responsable

26:38 Se former avec l'IA

29:20 Prompt engineering

33:40 L'ère IA

40:49 Introspection

49:54 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier

Si vous voulez en savoir plus sur Emerik :

https://www.linkedin.com/in/emerikbricaud/

https://www.revolia.pro/

https://www.instagram.com/emerikbc/

https://www.instagram.com/revolia.groupe/


#Entrepreneuriat #ReconversionProfessionnelle #réussite #résilience #ia #PodcastFrançais

#motivation #entreprendre #podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    plus de trésorerie en pro plus de trésorerie en perso donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien une entreprise qui performe c'est d'abord un founder un fondateur qui performe tu vois quand j'étais au fond du trou je parle un peu comme ça tu étais un peu l'envie de rien parce que quand tu as la dalle tu vois tu embarques les gens avec toi avec l'intonation en fait chat j'ai pété il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24 7 jours sur 7 pour moi il va y avoir deux minutes Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, ok, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ?

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre d'Emeric. Bonjour, Emeric.

  • Speaker #0

    Salut Raj, content d'être là.

  • Speaker #1

    Merci d'être venu sur le podcast. Alors Emric, j'aime bien essayer de commencer à taquiner un peu mes invités au début en leur posant une petite question. Pour toi, c'est quoi le meilleur outil IA ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une très bonne question. En fait, ça dépend de l'utilisation. Meilleur outil IA pour qui ? Mais je dirais de la façon très globale, c'est la référence sur le domaine. Pour le moment, c'est ChatGPT parce que c'est le meilleur outil au moins pour commencer puis après pour creuser sur des besoins spécifiques. Là, ça dépend de la situation de chacun.

  • Speaker #1

    Ok, on va pouvoir creuser de façon un peu plus derrière sur les différents outils, non seulement ChatGPT, mais aussi ceux que vous, vous utilisez de votre côté. L'épisode, justement, ce que j'aimerais aborder comme thème dessus, c'est la reconversion professionnelle à travers ta société, justement, Revolia, mais aussi parler notamment de l'IA, si ça te va.

  • Speaker #0

    Carrément, tout me va.

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux te proposer de te présenter ton parcours académique ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. J'ai fait une école de commerce, un master en finance, qui ne me sert pas tant que ça maintenant, on en parlera plus tard. Mais la petite particularité, c'est que j'ai commencé à entreprendre pendant mes études. Dès ma deuxième année, j'ai commencé à entreprendre en donnant des cours. Après, j'ai lancé d'autres types de business, du commerce en ligne, des tournages. J'ai même été DJ à un moment donné, donc j'ai fait plusieurs choses. Je sais ce que ça fait. d'apprendre de zéro de nouvelles compétences pour après faire un métier, se rémunérer. Et puis après, j'ai terminé. Donc moi, c'était en finance, je suis quand même allé jusqu'au bout. Mais après, j'ai directement enchaîné sur mes sociétés. Et puis on pourra en parler juste un petit peu après. Donc là, actuellement, j'ai Revolia, qui est un organisme de formation certifiée Calliope, où on aide justement les salariés en conversion professionnelle à se former un nouveau métier en parallèle. de leur job et la petite spécialité c'est qu'on peut le faire un petit peu plus rapidement justement grâce à Lya.

  • Speaker #1

    Ok, puis justement à travers Revolia, ce que tu fais c'est que vous êtes spécialisé dans la création de contenu en ligne, notamment tout ce qui est création de marques de bijoux et community management si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, on a plusieurs parcours d'ouvert, donc comme tu dis la création de marques en ligne est une spécialité qui marche très bien, c'est pour les personnes qui veulent créer une marque de bijoux notamment, après il y a différentes possibilités de création de marques. Et de façon un petit peu plus large aussi pour ceux et celles qui veulent devenir community manager. Et on ouvre comme ça des parcours au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Ok. La particularité que tu as, c'est que tu as toujours entrepris, notamment en parallèle de tes études. Qu'est-ce qui a fait en fait que depuis quasiment toujours, tu t'es lancé dans cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    En fait, je pense que ça a commencé quand j'étais jeune. En fait, quand j'étais jeune, j'aimais beaucoup, beaucoup l'argent. En fait, je me suis dit... On dit tout. En fait, je me suis dit comment je pourrais gagner un peu d'argent alors que j'ai 15, 16, 17 ans. Et du coup, une de mes premières expériences entrepreneuriales, officieuses, c'était de faire un petit peu de l'achat-revente sur Le Bon Coin. Alors maintenant, les plus jeunes, ils font ça sur Vinted, mais à l'époque, c'était Le Bon Coin. Et du coup, j'achetais par exemple une guitare, 50 euros, je la revendais 80. Et tu vois, quand tu as 30 euros, quand tu as 15-16 ans, tu es le roi du pétrole. Et j'ai commencé à faire ça. Et puis après, à 17-18 ans, j'ai commencé à donner des cours particuliers, par exemple pour des personnes en difficulté en maths, ou même à des seniors sur de l'informatique. Moi, ça me paraissait simple, mais eux, du coup, ils étaient super contents. Donc j'ai commencé vraiment officiellement par ça. Et après, on va pouvoir détailler au fur et à mesure, mais quand je suis entré en école de commerce, j'ai continué à donner des cours. Et après, ça a pris vraiment une grosse, grosse ampleur. Je pense qu'on pourra en parler tout à l'heure. Donc ça a commencé vraiment par ça.

  • Speaker #1

    Ok, et derrière, tu avais aussi eu une autre expérience, parce que tu as monté une marque de vêtements, Wooger, je crois, pendant deux ans ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça, c'était en 2019. Donc ça, on l'a eu de 2019 à 2021. Et j'ai commencé cette marque de vêtements. Quand j'étais à Taïwan, j'étais en échange universitaire à Taïwan, et là pareil, je me suis dit, bon, je ne peux plus faire mes cours, parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de Zoom, etc., en préventiel. Comment je peux m'occuper et faire un petit peu aussi d'argent ? Et je me suis dit, bon, j'ai regardé les business qu'on pouvait lancer à distance, et j'ai vu ça, justement, cette création de marque en ligne de vêtements. Et avec l'un de mes meilleurs amis, justement, je l'appelle, lui, il était en Russie à ce moment-là, on fait, OK, est-ce que tu es chaud ? On lance une marque de vêtements, comme ça. Après il me fait ok, on est chaud. Et au final, moi j'étais à Taïwan, il était en Russie. On a commencé sur son statut auto-entrepreneur qui était en France. Donc je ne te raconte pas toutes les galères qu'il y a eu de paiement, de trucs, de fournisseurs pour réceptionner des produits et tout. Mais ça l'a fait, on l'a eu pendant deux ans, puis après on a lancé d'autres trucs.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Et pourquoi est-ce que malgré tout, malgré toutes ces expériences et ces belles expériences, tu as voulu avoir une expérience salariée, notamment chez Publicis ?

  • Speaker #0

    En fait... J'aurais pu continuer mes entreprises tranquillement, mais je voulais quand même tester au moins d'être dans un grand groupe, juste pour avoir la structure. Et au final, il y a des choses qui m'ont servi, il y a des choses qui m'ont desservi, on pourra en parler après. Mais à un moment donné, j'étais prêt, pas si loin que ça, d'avoir mon diplôme, et je me suis dit, j'ai quand même envie de faire une césure pour avoir une expérience, donc mettre un peu mes activités de côté. Donc je me suis dit, ok, c'est des revenus que je vais couper parce que je gagnais déjà ma vie. très bien ma vie en tant qu'étudiant, je pouvais largement me débrouiller. Mais je me dis, OK, je fais une séjour comme ça d'un an. Je décide de faire six mois chez Publicis. On regarde ce qui se passe. Et après, soit j'enchaîne ou soit je continue vraiment mes activités. Et donc, c'est venu comme ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vois, tu disais que tu avais commencé à entreprendre pour l'argent. Et là, en fait, tu dis qu'au final, malgré le fait que tu aies l'argent, tu recherchais autre chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors ça, c'est très, très, très marrant. Ça a bien changé. parce que avant, j'entreprenais parce que je voulais avoir le plus d'argent possible, clairement. Et maintenant, ça a changé. Je cherche à entreprendre surtout pour avoir vraiment ce côté liberté de pouvoir choisir tes propres horaires. Et en fait, c'est une phrase qui va être peut-être un petit peu marrante à dire, mais je cherche à avoir avec l'entrepreneuriat le meilleur déséquilibre possible. Parce que quand tu entreprends, pour moi, ça n'existe pas les entrepreneurs qui disent j'ai un bon équilibre C'est en fait ça. tu as un bon déséquilibre parce qu'à chaque fois, quand tu es entrepreneur, tu dois sacrifier certaines choses. Donc, tu es toujours comme sur un plateau d'un côté ou de l'autre et tu es toujours déséquilibré. Mais par contre, tu dois revenir en centre avant que tu tombes. Et c'est ça mon plus gros challenge. Et je pense que maintenant, c'est bon.

  • Speaker #1

    Ok. Et tu disais justement qu'il y avait du bon et du mauvais qui est ressorti de cette expérience. Tu parles de quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, oulala. Alors disons que les débuts à Publicis ont été un petit peu tendus pour moi, c'est-à-dire que, en fait, je te remets un petit peu des mises en contexte, mais juste avant et puis aussi en parallèle, même si c'était beaucoup moins poussé, je travaillais pour une startup qui était dans l'éducation, justement qui mettait en relation majoritairement des personnes pour donner des cours entre eux. Et j'étais vraiment libre dans cette startup-là. Donc j'avais un poste plus en code de stratégie, création de contenu, je faisais un petit peu ce que je voulais. Et là, je suis arrivé dans Publisys avec un cadre et avec particulièrement un manager, une manageuse qui avait deux ans de plus que moi. Au final, ça s'est bien fini, mais juste en fait, au début, c'était très tendu parce que c'était très un peu top down. J'avais l'impression d'être un peu comme au début, comme un gosse où je faisais mon travail et c'était en fait du micro management. Et en fait, c'est ça que je n'ai pas apprécié. Je me suis dit, waouh ! non seulement je devais arriver à 9h ou 9h30 fallait pas arriver à 9h31 parce que tu te faisais engueuler et en plus de ça pareil quand tu le soir on finissait à 18h30 t'avais le malheur de ranger tes affaires à 18h peut-être 25 ça te regarde un petit peu mal et en fait ce que j'ai pas aimé c'est micro-management cette notion de présentéisme et cette notion de rendre des comptes alors ça évidemment t'es obligé quand t'es salarié donc au début ça a été tendu dans le sens où je me permettais aussi, alors ça c'est de ma faute, c'était l'immaturité de l'époque, de faire un petit peu des remarques comme je pouvais faire un peu en mode freestyle comme une start-up. Mais sauf qu'au final, quand tu te retrouves avec des gens qui sont dans un état d'esprit salarié, qui ont 30, 40, 50 ans, en fait ça en a choqué beaucoup la publicité. Et donc à un moment donné, on me convoque, on me fait bon Aymeric, et tout, ma main première convocation, et vraiment j'avais l'impression d'être en conseil de discipline, c'est-à-dire que j'étais là, après c'était un peu les faits qui se sont reprochés et tout. Et là, j'étais bon. Là, c'est chaud. Et au final, ça s'est quand même bien fini. J'ai pris aussi sur moi, donc c'était très difficile. Il y a eu une période de transition où vraiment j'étais mal. Je me levais, je n'avais tellement pas envie d'y aller. C'était horrible parce que je te fais un peu fouetter. Et au final, je me suis dit, bon, OK. tu l'as tu as six mois faire tu fais table fin tu fais table table rasta le ras je sais pas comment je sais pas comment on dit et tu te concentres et vas-y tu apprends et tu te mets une rigueur et du coup je me suis retapé une détermination il a bien travaillé et de rigoureux et je me suis dit ok fait comme si tu comptais pas tes heures Du coup, là, j'y allais plus avec plaisir. Après, les relations avec manager sont améliorées. Mais bon, disons que c'était très tendu au début. Et après, je sais dans tous les cas que je ne voulais pas continuer et qu'il fallait que je reprenne le plus vite possible mes activités entrepreneuriales.

  • Speaker #1

    Et puis Publicis, pour rappel, c'est une grosse entreprise du CAC 40 qui existe depuis des années. Est-ce que justement, ce côté grosse entreprise, il y a des choses que tu en as retenues et qui te servent toi aujourd'hui dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, à fond. déjà au niveau de l'organisation parce que j'avais le côté expérience avant en startup et là le fait de venir dans un groupe tu vois et tu comprends comment les choses sont faites tu comprends les rapports hiérarchiques et tu comprends aussi leur système informatique comment c'est géré parce qu'avant c'était géré en freestyle mais par contre d'un côté ça m'a servi d'un côté ça m'a desservi ça m'a servi sur la structure, sur la rigueur le truc du rendre de faire du travail de qualité, de faire des briefs tu vois, des créatifs, de recevoir des indications des clients. Mais par contre, ça m'a beaucoup desservi parce que quand après j'ai continué mes entreprises, je les pensais comme si j'étais un grand groupe. Je commençais à avoir des process de sécurité, tu sais, en 4-5 étapes. Non mais c'était une dinguerie. Je commençais à, tu sais, avoir un drive avec 10 000 sous-dossiers. Alors que, tu sais, on avait 5-10 clients, tu vois. Donc en gros, c'était la cata, tu vois. J'avais un processus, c'était sur Teams, méga, méga vénère. Alors qu'en fait, ça servait à rien. Et je complexifiais au lieu d'être quelque chose de simple. En fait... non seulement j'avais pas la flexibilité une start up et j'avais du coup la complexité d'un grand groupe au sein d'une petite entreprise ce qui est un peu une connerie quand même ouais puis moi tu vois je suis aussi dans une grosse entreprise et ce que je regrette en fait c'est

  • Speaker #1

    la complexité qu'il y a dans les entreprises et les strates qui sont montées en fait à chaque étage, ce qui fait qu'en fait il n'y a plus de rapidité comme tu peux avoir dans une startup, tout le monde qui vient essayer de régler les problèmes que tu peux avoir, en fait tout est tellement strata... traiter que chacun est dans sa cage, chacun est à son niveau, et du coup, il n'y a rien qui se débloque rapidement.

  • Speaker #0

    Je te rejoins là-dessus, tu vois, je me suis dit à Publicis, pareil, j'avais un peu des grands rêves, me dire, ok, on va développer, je travaillais pour un compte client, et je me suis dit, ok, on va leur développer une stratégie TikTok et tout, je vais mettre en relation avec des gens que je connais et tout, je suis venu comme si c'était une startup, et au final, je me suis retrouvé à faire juste des newsletters et quelques coms, mais en fait, j'ai compris que là, il y avait la notion, tu sais, un peu de budget annuel qui était voté, et du coup, on m'a mis des gros stops, on m'a fait, non mais Mike, c'est très bien... c'est une super idée, mais le budget, il n'est pas là, ce n'est pas beauté, tu restes dans ton truc. Là, c'était dur. Là, je n'en pouvais plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as ton côté, j'imagine, imaginatif, créatif, qui est un peu bridé là-dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Après, je pense que ça dépend des groupes. En vrai, je ne trache pas dessus. J'ai quand même, au final, je pense que j'ai apprécié mon entreprise chez Publicis à post-priori, en prenant du recul. Mais en fait, sur le moment, quand t'es dans la tête du hanguidon, franchement, j'ai pas toujours passé des bons moments.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, tu vas me détester, je vais rappuyer un peu sur les plaies, mais en 2023, dans les mauvais moments, t'as aussi subi du coup une descente aux enfers, t'avais plus de trésorerie, plus de nouveaux clients, et c'était... le vide total et t'as transformé derrière Emrex Studio pour qu'il devienne Revolia et Magic AI. Comment tu fais pour te relever de tout ça et arrêter de t'entêter quand tu prends une direction qui n'est pas la bonne ?

  • Speaker #0

    Je vais mettre un petit peu de contexte du coup sur ça. En fait, c'est venu progressivement. Donc en fait, ce qui s'est passé, c'est que après Publicis, on était à peu près... fin juin 2022. Donc là, je continue à entreprendre. Et en fait, là, ce qui se passe, c'est qu'on arrive à l'été et je me dis, OK, j'ai envie de développer l'entreprise que j'avais et je vais recruter des alternants. Et là, tu vas voir après comment on arrive à la descente aux enfers. Et donc, je me dis, OK, vas-y, je vais lancer. des recrutements, donc j'ai besoin d'une chef de projet et j'ai besoin d'un créatif pour faire les livrables. Mais sauf que l'énorme connerie, c'est qu'une boîte, ça ne me suffisait pas, entre guillemets. J'avais toujours fait plusieurs activités pendant mes études, donc je me suis dit allez, on va répliquer pareil pendant la vie active. Et du coup avec l'un de mes meilleurs amis, celui avec qui j'avais fait la marmotte d'hêtement, on fait tiens si on créait un cabinet de conseil Sauf que lui en parallèle, il n'était pas libre, il était en poste. Et donc on voit les aides de l'État pour recruter des alternants, l'aide à 6 ou 8 000 euros. Et du coup on ne prend pas deux alternants, je prends deux alternants sur ma propre société à moi, mais on prend aussi deux alternants avec la société que j'avais avec mon ami. Sauf que lui il n'était pas vraiment pleinement disponible. du coup septembre 2022 ça commence mais la petite particularité parce que ça serait trop facile c'est qu'il y avait une société qui était à Paris MxStudio à Lille pardon MxStudio une société qui était à Paris 3ème conseil et là tu vois là d'où il est arrivé c'est parce que j'avais un logement ni à Lille ni à Paris parce que j'avais pas assez d'argent pour avoir un logement à ce moment là donc j'étais chez mes parents à Nantes et du coup je me retrouve à prendre le train 4, 5, 6, 7 fois par semaine pour aller à Lille, pour aller à Paris pour faire un peu 2 jours et puis après limite le week-end rester chez mes parents pour vendredi, samedi, dimanche et là tu vas comprendre que c'est le début de la fin parce que en plus une société de prod t'as du matos donc en gros j'étais chargé, j'avais tous mes sacs, j'avais mes valises et tu vois je me levais parfois pour aller à Lille... il n'y avait pas de train qui était disponible en Nantes-Paris donc j'étais un malade, je prenais le train genre de 3h50 ou 4h50 de Nantes à Paris pour après faire Paris-Lille pour arriver à 8h30-9h et donc j'ai fait ça pendant 2-3 mois et je me suis épuisé parce que j'avais une boîte à gérer avec deux alternants solo plus une boîte avec mon ami mais pour le moment il n'était pas trop présent et là j'ai commencé à voir mon état de santé se dégrader, je mangeais mal je dormais mal Et à un moment donné, justement fin 2022, je me lève et là, je sens une énorme douleur dans la jambe. Et c'était une sciatique. Et du coup, une sciatique, c'est une compression d'un nerf. Et là, ça commençait à être très, très, très difficile. Donc janvier 2023, heureusement... là j'ai trouvé un logement qui était accessible à Paris donc au moins je peux revenir sur place j'ai plus à faire tous les allers-retours mais je suis fortement endommagé en plus c'est l'hiver et là j'ai 22 ou 23 ans je sais plus et en gros quand à cet âge là tu te lèves et que pour marcher t'as besoin de te tenir au meuble de chez toi parce que t'as froid et t'es en peu but je peux plus marcher je me tenais et tout parce que au début tes articulations ne sont pas bon elles sont pas chaudes, là c'est très difficile. Et en plus de ça, on galérait à ce moment-là à avoir des clients. Donc tu vois, ça c'est bam, bam, bam, bam, la descente aux enfers, elle a commencé comme ça. Et après, tu vois, mai, juin 2023, c'est là où j'ai dû annoncer à mes alternants que c'était la fin parce que là, on revient au point initial. Plus de trésorerie en pro, plus de trésorerie en perso. j'abuse un peu mais plus d'amis ou plus trop de contacts avec des amis plutôt parce que j'en avais toujours mais je les voyais plus parce que tu sais j'étais tête dans le guidon et en plus pareil je m'étais éloigné de ma famille je les voyais toujours mais pareil c'est quand t'as ton business t'es dedans et j'étais gros en plus parce que j'étais beaucoup plus fat que Martin j'avais 15 kilos de plus donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien et comment on arrive à se relever de ça justement je fais un gros break donc là on rend les contrats d'alternance et c'est donc le fait et le des deux franchement et là je me ressentais je me dis ok donc là c'était en juillet fallait que j'arrête donc là j'ai pu de ça râler plus de ça rien à gérer tout je prends je prends août aussi tu sais pour être bien tranquille et comment on se relève de ça mi août tu vois j'étais vide et épuisé fin dégoûté l'entrepreneur tout simplement Et mi-août, ça commence à me redémanger. Je me dis, j'ai quand même envie de me relancer, mais par contre, il ne faut pas du tout se relancer dans ces conditions-là. Et comment j'ai fait ? Je me suis dit, une entreprise qui performe, c'est d'abord un fondateur qui performe. Et là, j'ai une santé qui a déploré. Comment on fait pour changer ça ? Donc, je me dis, OK. Je commence à écouter un peu des podcasts, des motivations de sport. Je commence à faire 10 000 pas par jour. Je commence le jeûne intermittent. Je compte mes calories. J'ai une application comme ça pour compter tous mes repas. Et je commence du coup, mi-août, à me reprendre en main. Et là, c'est incroyable ce qui s'est passé. C'est que du coup, je perds 10 kilos en deux mois. je continuais à entreprendre mais là du coup seul j'avais plus de salariés à gérer etc donc plus de plus de charge et là je commence à refaire du coup de l'argent et pas mal et donc là je me dis wow c'est bon on est reparti c'est génial et parce que avec des activités que je pouvais faire du coup c'était une agence officiellement mais du coup j'étais plus un freelance parce que j'avais pas de personnes à gérer je commence du coup à gagner ma vie avec ça et là ça commence du coup à remonter tranquillement alors après il y a eu encore d'autres descentes et puis voilà mais je dirais que ça c'est le plus gros coup dur que j'ai réussi à surmonter c'est déjà de me recentrer sur moi et de me dire ok pour s'en sortir déjà prends ta santé en main prends un lifestyle qui est différent au lieu de te buter à la tâche et

  • Speaker #1

    puis après ça ira beaucoup mieux mais je vais rebondir sur un truc justement parce que moi aussi je reviens d'assez loin il y a 3 ans je faisais 25 kilos en plus il n'y avait rien qui allait et... Ça fait un peu bullshit, tu vois, parce que dès qu'on lit les premiers livres sur l'entreprenariat, le mindset, les podcasts et tout, on dit le premier investissement à avoir, c'est sur toi-même. C'est sur toi-même, en fait, c'est sur toi mentalement, c'est sur toi aussi physiquement. Et effectivement, moi, j'ai senti un changement, en fait, parce que ton égo, il se gonfle, tu prends confiance davantage en toi. Et en fait, c'est bizarre, mais les gens sont bien plus attirés pour te suivre. et aller dans les directions que tu prends quand ils sentent que tu es quelqu'un qui a confiance. Et en fait, tout fonctionne beaucoup mieux depuis que je me suis réinvesti en moi et notamment sur l'aspect physique et mental, en fait. C'est hyper important.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, c'est mathématique. Je vois beaucoup de choses vraiment comme les maths. Mais si tu es bien physiquement, mentalement, tu as plus de confiance en toi. Si tu as plus de confiance en toi, tu vas être beaucoup plus à l'aise de t'exprimer. Et les gens, ils vont le ressentir dans l'intonation. Tu vois, quand j'étais au fond du trou, je parle un peu comme ça, t'as un peu l'envie de rien. Alors que quand t'as la dalle, tu embarques les gens avec toi, avec l'intonation, et du coup, ça t'apporte beaucoup plus de succès sur le chemin. Et ça, c'est très vu comme bullshit en France, et c'est déplorable. Alors qu'aux États-Unis, je ne dis pas que les États-Unis, c'est le pays... Mais on ne peut pas quand même leur enlever qu'aux États-Unis, t'as quand même un état d'esprit qui est différent. En fait, l'état d'esprit américain, que j'adore... c'est que t'es responsable de 100% de ce qui t'arrive et donc si tu prends soin de toi et que t'es dans une bonne situation physique, mentale, tu vas réussir alors qu'en France t'as plus le mindset l'état d'esprit de te plaindre en priorité, c'est en train de changer au fur et à mesure des générations je trouve mais t'as plus l'esprit de te plaindre directement c'est pas de ma faute, il y a tel élément extérieur mais au final ça fait pas les plus grands entrepreneurs ça.

  • Speaker #1

    Ouais et puis je pense que l'autre point que tu soulèves qui est hyper important c'est que dans le mindset qu'ils ont c'est de se dire Tout est de ma faute, ok, c'est un fait. Mais maintenant, qu'est-ce que je fais pour passer ?

  • Speaker #0

    L'action,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors qu'ici, on va plus se dire, c'est de la faute de telle ou telle personne, mais jamais de la mienne. On va passer plus de temps à s'apitoyer plutôt que de passer à l'étape d'après ou essayer de régler le problème.

  • Speaker #0

    La remise en question. Est-ce que toi, là qu'il y a encore un coup de serrallier, est-ce que ça, c'est quelque chose aussi que tu ressentais dans ton quotidien quand les gens se plaignent d'un truc ? Ils disent, c'est la faute d'un tel, d'un tel, d'un tel. Ou est-ce que tu vois que... ils peuvent assumer que c'est un petit peu de leur faute, ils se remettent en question. Dans quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    Pour moi, en fait, le problème, c'est que je ne cherche plus à changer l'état d'esprit des gens autour de moi. Parce que moi, je me suis rendu compte dans mon propre entourage, quand j'ai eu, entre guillemets, ma transformation, tu as les personnes qui sont réceptives à ce genre de choses, qui voient les choses, qui voient que ça change pour toi, et qui, naturellement, sont curieux de ce qui se passe. Ils sont ouverts dans leur état d'esprit pour suivre. ou à accepter des conseils que tu peux leur donner, ou accepter la remise en question. Et tu en as d'autres, en fait, tu as beau faire ce que tu veux. Moi, il y a des gens, tu vois, que j'adore du plus profond de mon âme, mais je me suis rendu compte qu'en fait, tant que là, ça ne change pas, en fait, il n'y a rien à faire. Et tant qu'ils n'auront pas décidé de changer, il n'y aura rien à faire. Donc, les gens qui vont s'apitoyer ou autres, même dans l'entourage professionnel, en fait, moi, je pars du principe qu'il y a certaines personnes, autant foncer dans un mur, c'est plus productif. Tu vois ? tu peux rien leur dire ils écouteront rien ni rien donc ces personnes là je les laisse continuer en fait dans leur délire dans leur non remise en question tant pis je pourrais pas les changer en fait mais je pense que t'as peut-être si toi t'as eu des salariés t'as eu du management je pense que c'est un peu la même chose ouais

  • Speaker #0

    en fait c'est ça et en fait il y a un truc qui est important c'est que Les changements profonds des gens, ça vient pas d'un manager par exemple qui va leur dire de faire telle ou telle chose, ou même d'un familier, d'une amie, il faut que ça vienne de soi-même. Enfin, il faut accepter soi-même de vouloir changer. Et ça c'est très différent, et en fait quand tu connais ça... Même la façon d'aborder les choses aux autres change du tout au tout. Par exemple, quelqu'un qui a tendance à se brusquer trop rapidement. Tu vas lui dire un nom, il va être en colère, et après il va prendre des mauvaises décisions, ce genre de choses. Au lieu d'avoir l'approche un peu top-down, quand tu es arrivé, leur dire, on va l'appeler Jacques, Jacques, tu es vraiment trop en colère, je n'aime pas ça, tu dois changer. Là, Il ne faut surtout pas dire ça parce que tu entres directement en conflit, en mode il te voit comme un ennemi, en mode non, je suis comme ça, etc. Alors que la façon d'amener les choses, en fait, toutes les affirmations, c'est ça le grand conseil que j'ai, c'est si tu veux changer quelqu'un, tu transformes toutes tes affirmations en questions. Ce même Jacques, tu ne vas pas lui dire ça, tu vas dire, est-ce que Jacques, tu penses que, par exemple, tu penses que quand tu réagis à certaines situations, ça a plus tendance à te servir ou à te desservir ? Ouh là, tu vois, t'attaques pas. Après, il va dire, je sais pas, tu vois, il va commencer à réfléchir. Et s'il te dit, OK, je pense que ça a plus tendance à me desservir, pareil, tu creuses. Tu vas pas lui dire, ah bah oui, telle situation, t'as fait de la merde. Tu vas dire, ah ouais, qu'est-ce que t'entends par là ? Est-ce que t'as des exemples ? Il va dire, bah ouais, c'est vrai que la dernière fois où il a eu ça, je me suis énervé, ça a donné ça comme conséquence. Et du coup, t'arrives pas comme la personne moralisateur, t'arrives comme la personne qui est ouverte à la discussion. alors qu'au final t'arrives à ce que tu veux à la fin juste qu'il se rende compte qu'il a un comportement qui doit changer et ça en fait depuis que j'ai découvert ce cheat code de transformer les affirmations en question ça change tout tu vois avec les amis, la famille, du coup il te voit plus comme un bâtard qui donne des ordres ou des conseils il te voit comme quelqu'un justement qui fait avancer ta réflexion et après ça vient de toi si tu veux initier un changement ça ça change tout.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord on va parler justement un peu de changement en parlant de Revolia euh... Tu as toujours eu un goût poussé pour la formation, c'est ce que tu disais depuis le départ. Tu as eu une première expérience justement en tant qu'ambassadeur chez Socrate Éducation, et aujourd'hui du coup, comme je disais, à travers Revolia. Est-ce que tu penses que l'IA, ça peut vraiment changer nos méthodes d'enseignement ?

  • Speaker #0

    Oui, clairement. Et pour mettre un petit peu contexte sur comment je suis tombé dans l'éducation, parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs en ligne. Et je comprends, c'est un business model qui est très rentable, qui est intéressant. Mais la chance que j'ai eue, entre guillemets, moi, c'est d'aimer ça. Et je m'explique, c'est que déjà, quand à 17 ans, je commençais à donner des cours particuliers, tu vois, en maths, en informatique, et qu'après, quand je suis venu dans mon école de commerce, à l'ISEC d'ailleurs, j'ai commencé à donner des cours à des amis au début, en comptabilité, puis après en Word et en Excel, pour au final... je suis en mes années d'études faire des cours à plus de 5000 étudiants parce que ça allait parfois à des gros à des gros amphithéâtres en ligne je faisais aussi des cours alors que j'étais pas encore diplômé dans des écoles de commerce j'étais intervenant dans des écoles de communication et du coup personne ne peut me dire ok Aymeric t'arrives tu profites de ce truc là de la formation parce que de base j'aime ça j'aime enseigner j'aime transmettre parce que j'ai de l'énergie pour et j'adore ça et donc c'est pour ça que je suis dans ce milieu là Et comment l'IA, justement, révolutionne un petit peu la manière d'apprendre ? Il y a plusieurs points de vue. C'est que ChatGPT, si on revient à cet outil-là, il est vu pour beaucoup comme rédiger des mails ou des poèmes. C'est l'utilisation à la con. Et en fait, ChatGPT, il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Et c'est ça, en fait, ne serait-ce que pour dire un avantage de l'IA pour l'éducation, où je vois l'avantage. ChatGPT. Contrairement à une recherche Google, tu vas dire par exemple, je ne sais pas comment apprendre l'espagnol, chat GPT, tu lui mets du contexte, tu fais ok, dans trois mois, je vais partir en Espagne. Je dois avoir le niveau A2. Mets-toi dans la peau d'un expert en professeur d'espagnol. Donc tu vois, quand tu conditionnes chat GPT, il devient meilleur. Et tu lui dis, j'ai deux heures de temps à passer par semaine, je dois avoir telle notion, fais-moi un planning. Et là, du coup, il te fait ton planning. Et tu peux très bien lui demander aussi de converser avec lui. Et ça, c'est une énorme révolution. Et il y a peu de personnes qui le font. Et à chaque fois que je fais des interventions en IA ou des cours en entreprise, quand on est dans des écoles, je leur dis ça à chaque fois. Vous voyez ChatGPT comme un super prof. Et ça déjà, rien que si tu arrives à faire ça, c'est incroyable. Après, tu as d'autres outils, bien sûr, mais c'est le gros point de départ.

  • Speaker #1

    Justement, tu as touché un point, c'est le prompt, in general. Moi, j'ai eu ce gros problème, c'est que ChatGPT, je l'utilise beaucoup, ne serait-ce que pour la publication de contenu, etc. Et en fait, au départ, je ne me rendais pas compte qu'il fallait le prompter.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Donc,

  • Speaker #1

    je commençais à lui demander de m'aider à faire des choses, etc. Et un jour, je tombe sur une réponse qui m'a sorti. Je me disais, attends, c'est bizarre la réponse qui vient d'arriver là. Et en gros, je vérifie, je lui dis, est-ce que tu peux me donner tes sources ?

  • Speaker #0

    Et là,

  • Speaker #1

    il me dit, en fait, il n'y a pas de source. Et en gros, il me donnait des affirmations ou des citations qui n'existaient pas.

  • Speaker #0

    Et en fait, il faut le compter pour lui dire, cite-moi tes sources ou prends que des sources qui existent réellement, des études qui existent, etc. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'après, il y avait un petit truc qui popait aussi en disant rapport sauvegardé ou je ne sais pas quoi. Et en fait, il enregistre tout ça et c'est comme ça qu'il se paramètre. Est-ce que toi, tu as des astuces pour bien paramétrer ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors déjà, sur ChatGPT, toi, tu l'avais testé quand ? Est-ce que c'était... avant le 4.0 je crois et là je continue à l'utiliser en gros déjà pour faire une petite représentation c'est que le nombre de paramètres sur le 3.0 ça ressemblait à peu près à ça un petit truc et en comparaison parce que j'ai pas de graphique sous les yeux en comparaison la version 4 ça c'est le petit truc ça fait à peu près ça donc déjà ceux qui ont testé la version 3 et qui ont dit oh j'ai pété c'est nul essayez la version 4 en plus maintenant elle est gratuite elle est payante donc déjà il y a une grosse différence sur les résultats parce qu'avec les versions qui sont arrivées, ChatGPT, maintenant, s'est mis lui-même à citer ses sources. Avant, ce qu'il fallait faire, je suis d'accord avec toi, c'est systématiquement lui demander quelles étaient ses sources. En plus, parfois, il t'envoie des sources, c'est erroné. Quand tu regardes l'URL, tu te dis, ça ne correspond pas exactement à ça. Donc, il s'est bien amélioré. Mais par contre, comment faire un bon prompt sur ChatGPT ? La méthode la plus simple, c'est ce que j'apprends en entreprise, c'est la méthode active. Active, c'est A pour action, c'est la tâche que tu lui demandes de réaliser. Par exemple, fais-moi un calendrier éditorial. Ça, c'est l'action. C, c'est le contexte. C'est pour lui en donner un petit peu plus. Par exemple, j'ai une entreprise de formation et de consulting en intelligence artificielle et je m'adresse à des PME. Tu lui donnes le contexte. Ensuite, le T, c'est la tonalité. Ça, c'est plus utile si tu veux lui faire des articles de blog ou ce genre de choses. Tu dis tonalité, rédige un texte avec... un ton professionnel ou avec un ton enjoué, ou avec un ton XYZ. Dans cet exemple-là, je ne vais pas prendre le T, parce qu'il n'est pas pertinent. Le I, le plus important, l'identité. Quand tu conditionnes chat GPT, tu dis mets-toi dans la peau d'un expert en, il va dire OK, comment pourrait réfléchir cet expert-là ? Pour continuer le prompt que je suis en train de faire, mets-toi dans la peau d'un expert en marketing. Il va dire OK, expert en marketing, je vais faire un calendrier de tutoriel, j'ai une entreprise de formation en IA qui s'adresse à des PME, par exemple. Et ensuite, un de mes préférés aussi, c'est le F. de actifs pour format. Ça, c'est sous quelle forme tu veux tes résultats. Et si tu veux un truc bien stylé, tu lui demandes les résultats, par exemple, sous forme de tableau, et tu peux personnaliser. Ok, tu vas mettre les résultats sous forme de tableau, avec en première colonne le nom de la publication, ensuite la date de publication prévue, et une petite description. Et là, tu fais mieux que 95% des gens sur le prompt. En fait, le truc qui choque à chaque fois quand je dis ça en entreprise ou en école, c'est parler à ChatGPT comme si c'était un humain, comme si c'était votre stagiaire. Tu vois, Raj, par exemple, si je te dis Ok, comment tu fais un podcast ? Comment tu réponds à ça ? Tu vas dire Ok, mais comment ça, comment tu fais un podcast ? Comment tu l'écris ? Comment tu le tournes ? Alors que si je te parle comme un vrai humain, Ok, Raj, comment tu fais pour aller à la rencontre de potentiels... invités et planifier une date de tournage quel contact t'as tu vois c'est très différent et Tchad GPT il faut exactement lui parler comme ça il faut lui donner la tâche à faire un maximum de contexte le mettre dans un rôle et lui dire sous quel résultat vous voulez les résultats, sous quel format et ça ça change tout.

  • Speaker #0

    Merci pour ces beaux conseils et tu trouves qu'il y a vraiment une nouvelle ère avec cette RIA, tu sens qu'il y a du gros changement qui va arriver toi ?

  • Speaker #1

    de dingue, mais même pas que sur l'éducation. Alors sur l'éducation, parce que n'importe qui peut se former n'importe où. Tu vois, avant, tu prenais des services de cours particuliers. Alors c'est bien, l'aspect humain, c'est top, mais tout le monde n'a pas les moyens de mettre 30, 40, 50 euros, voire plus dans un cours particulier. Donc déjà, l'éducation, et c'est ça que j'adore dans l'IA, devient accessible à tous, du moment que tu as une connexion Internet, un ordinateur, ou même un téléphone, un chat GPT, il est aussi là. on s'arrête beaucoup à chat GPT sur ordinateur mais avec le téléphone vous pouvez prendre des photos lui demander d'analyser des choses donc ça c'est pour le côté éducation mais pour moi l'IA c'est une énorme révolution sur tout plein de secteurs tu vois on va pas détailler là mais le secteur médical le secteur aussi financier même si les financiers ils sont un peu encore vieux jeux ils peinent un petit peu à vraiment bien s'y mettre mais c'est une révolution dans tout alors après dans quel secteur ? On peut détailler celui que tu veux.

  • Speaker #0

    Justement, j'avais vu qu'en plus, tu as intervenu dans les domaines où on se dit à quoi va servir l'IA.

  • Speaker #1

    Dans le BTP ? Voilà.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'avais dit.

  • Speaker #1

    Chassez une BT, construis-moi un immeuble. Non mais ouais, en fait c'est que vraiment l'IA vous pouvez le mettre partout, il faut juste savoir comment faire. En fait tous les chefs d'entreprise, ils savent que c'est puissant, mais ils ne savent pas vraiment comment l'utiliser. Et il y a plein de chefs d'entreprise dans leur tête, c'est pour ça qu'il y a très peu d'entreprises proportionnellement qui se sont encore formées à l'IA, parce qu'ils se disent Bon, en vrai de vrai il est mignon à chat GPTM faire des poèmes, lol, ou à corriger les exercices de mes enfants, par ça dans le business, ouais, c'est bon. Et en fait, tu peux même trouver des cas d'usage dans le BTP. Tu vois, par exemple, j'interviens à la FFB, donc Fédération Française du Bâtiment, et je ne leur dis pas comment construire un immeuble avec l'IA, mais presque. C'est-à-dire que tu peux demander à la chatte GPT de réaliser des plans, de réaliser des études techniques, ça peut te faire des choses. Et typiquement, les cas d'usage dans le BTP, alors c'est spécifique au secteur, donc je commence à bien connaître, ça va être comment tu peux rédiger un mémoire technique. Comment tu peux faire des synthèses de DCE ? Si tu as des compagnons sur ton chantier, comment tu peux les aiguiller s'ils ont des questions ? Au lieu qu'ils ouvrent un PDF explicatif, tu vas pouvoir créer tes propres agents IA avec les données de ton entreprise. Donc s'ils ont une question, plutôt que d'appeler quelqu'un, ils vont le taper sur leur téléphone et ils vont avoir la source en fonction du document officiel de l'entreprise. En fait, tu as tout ça. C'est monstrueux. Et après, tu as des cas plus généralistes. sur le commercial, sur le marketing, sur le recrutement, parce que dans le bâtiment, une des grosses problématiques, c'est de recruter des compagnons, donc des personnes qui vont sur les chantiers. Comment tu arrives avec l'IA à te démarquer, à faire du contenu pour augmenter ta marque employeur ? C'est tout ça en fait que ces professionnels du bâtiment viennent chercher dans les formations. Et puis après, ils n'ont qu'une seule hâte, c'est de mettre en application ce qu'ils ont appris.

  • Speaker #0

    Tu vois, par rapport à ce que tu dis, moi, je pense qu'on va revenir aussi sur le thème de la remise en question. Je pense que la plus grosse peur, et je l'entends dans mon entreprise avec l'utilisation de l'IA, c'est que les gens, en fait, ils n'ont pas envie qu'un ordinateur leur donne une réponse, les remplace. Et du coup, ils ont tellement peur de ça que je pense que c'est pour ça qu'ils ne sont pas friands de l'accompagnement via l'IA, en fait. Ils n'ont pas envie de l'utiliser parce qu'ils ont peur d'avoir une réponse ou des méthodes qui soient différentes de celles qu'ils ont et qui soient bien meilleures, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est... Ouais. Je vais vous raconter une petite anecdote par rapport à ça. J'ai formé une grande boîte dans le secteur médical. Et en fait, c'était assez drôle parce qu'il y avait dans cette formation tous les publics. Ça allait du stagiaire au senior qui avait 60 ans. Et d'ailleurs, c'était très drôle parce qu'il y avait une femme, justement. C'était un groupe d'une vingtaine de personnes. Il y avait une femme qui faisait l'exercice pratique sur Tchad GPT, donc une cinquantaine d'années. Elle a fermé son ordinateur comme ça, elle était comme ça, bras croisés. Elle ne voulait pas utiliser l'IA. Elle disait, ça c'est le diable. Et ça, c'était au début de la journée. Et après, au fur et à mesure qu'elle a vu les personnes utiliser l'IA à bon escient, en fait, au fur et à mesure de la journée, puis en discutant aussi ensemble, elle a vu que l'IA, ça n'allait pas être un remplaçant, mais un super assistant. Et qu'avec l'IA, elle allait pouvoir enlever les tâches les plus chronophages, les plus fiantes, et vraiment mettre juste sa plus-value à l'intellectuel. Elle s'est dit, ah mais en fait, je te donne un exemple, pour rédiger une fiche de poste, ce qui me prenait beaucoup de temps à la main, je vais pouvoir demander à l'IA de me la pré-rédiger, et après moi je fais des ajustements. Et au final, au lieu de passer 30 minutes à faire ta fiche de poste, il passe 5-10 minutes. Et elle s'est dit, ah mais en fait c'est génial, je suis débordé de travail, et là, je vais pouvoir... faire plus de choses en moins de temps, donc potentiellement ne pas finir tard, etc. Alors, je mets quand même une petite nuance. Pour moi, il va y avoir deux mondes. Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, OK, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ? Et ça, pour moi, c'est deux mondes très différents.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais ça après il faut voir avec les chefs d'entreprise et autres, parce que je pense que ce qui se passe aussi, c'est que de plus en plus, tu as l'engineering derrière qui permet de réduire le temps de travail des salariés, mais qui permet d'optimiser en fait leur travail et leur temps de travail. Et je pense que ce dont les gens ont peur aussi, c'est que certaines personnes, tu vois, de génération bien avant nous, leur tâche c'est celle-ci, ce sont ces tâches administratives, etc. Et ils refusent de vouloir faire autre chose aussi. Et d'avoir des nouvelles compétences ou autres parce qu'ils sont proches de la retraite ou des choses comme ça. Et ils n'ont pas envie en fait.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a un problème aussi pour les personnes qui sont bientôt à la retraite de se former. Est-ce que tu as envie de passer aussi du temps à l'investissement sur quelque chose qui va... du coup, plus te servir parce que tu ne seras plus en poste dans 2-3 ans. En fait, tu as la flemme, par définition. Et ça, je pense que le problème, il est plus profond que ça, parce que ces personnes-là, elles ont la flemme de se former à 2-3 ans de la retraite. Pourquoi ? Parce que, pour moi, en tout cas dans les entreprises, elles ne sont pas assez formées. C'est-à-dire que si tu avais l'habitude de te former, tu vois, régulièrement, tu fais une formation par an ou une tous les deux ans, tu prends cette habitude-là et du coup, tu ne serais pas réfractaire à te former avec l'IA parce que tu as été appris à te former avant. Je trouve que le gros problème des entreprises, c'est qu'ils ne forment pas assez, ils n'investissent pas assez sur... les salariés. Donc, je comprends d'un côté, tu vois, les salariés parfois qui ont un peu le seum de leur entreprise en mode Ah ouais, non mais moi je fais mes heures, je suis exploité, etc. Mais les entreprises, elles pourraient quand même contribuer plus aux compétences de leurs propres salariés qui au final sera très rentable et leur bien-être en les formant et du coup en incitant ces personnes-là à faire des choses plus utiles et à être mieux. Donc je pense que la fracture, elle vient pas à la formation IA, elle vient à la formation tout court.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. On va passer du coup à la dernière phase du podcast, une phase un peu plus introspective et sur ton parcours. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Je dirais, je vais le séparer en deux. Quand j'étais étudiant entrepreneur, et quand je suis entrepreneur via Active Diplômé, la plus grande fierté quand j'étais étudiant entrepreneur, c'est d'avoir fait une conférence à 200 personnes dans mon entreprise. Sénécole sur un des cours que je faisais parce qu'en gros à l'époque à l'ISI il n'y avait pas trop ce concept pas très développé de cours pour aider les étudiants et moi j'avais réussi à créer un branding et un marketing tellement fort j'ai fait cours à plus de 5000 étudiants quand même en tout que je me suis dit je vais faire une énorme conférence gratuite pour amener du monde pour me faire connaître mais je vais essayer de le faire un peu médiatisé tu vois à l'époque j'avais 21-22 ans et donc je fais cette conférence là et je me dis comment elle peut faire parler d'elle comment elle peut être un peu excitante et j'avais créé un quiz géant tu vois un caout pour ceux qui connaissent où je faisais gagner des hardpods alors que la conférence était gratuite les gens c'était comme des fous en mode mais attends le truc il est gratuit c'était un cours qui sur le papier est chiant du excel et pourtant je kiffe tu vas genre ils ont passé une heure et demie conférence en kiffant parce que c'était bien rythmé et la cerise sur le gâteau c'est que je me suis dit quelques jours avant ah ouais c'est quand même assez sympa de réunir tu es encore étudiant un amphithéâtre donc je vais contacter la presse et là j'ai fait un peu le filou c'est à dire que pour avoir un maximum de chances de mon côté j'ai contacté un journal en disant ah ben voilà alors j'ai pu alors il y avait un journal c'était la Voix du Nord et un autre admettons on va dire Challenge ou je sais plus exactement et du coup je dis à la Voix du Nord ben voilà ce qui va se passer là il y a une grande conférence auprès d'un étudiant qui fait des cours à d'autres étudiants et il y aura peut-être Challenge qui va venir et du coup j'envoie un mail aussi à Challenge et je dis ah ouais donc j'explique et je dis il y aura peut-être la Voix du Nord qui va venir et du coup ça a fait un peu le faux mot tu vois il se dit waouh mais attends il y a peut-être un autre média qui vient et du coup le jour J tu sais j'en savais rien Et là je vois la Voix du Nord débarquer, je fais YES ! Et au final, c'est pour ça qu'ils ont fait un article, et ils m'ont demandé, d'ailleurs il n'y a pas de challenge etc. Je lui ai dit, ah bah oui, mais enfin c'est pas sûr, peut-être. Et du coup, la masterclass sur un article après dans le journal, et c'était incroyable. pour la partie étudiant entrepreneur. Et maintenant, en fait, ma plus grande fierté, je ne dirais pas que c'est quelque chose en particulier, même si j'ai des choses à citer, mais je dirais juste avoir trouvé maintenant le meilleur des équilibres. J'en parlais au début. Pour moi, l'équilibre, ça n'existe pas quand tu es entrepreneur. tu trouves ton meilleur déséquilibre entre par exemple quand tu te butes à la tâche de taf et tard ou en voir telle ou telle personne mais après pouvoir rattraper sur des moments clés pour moi c'est ça et je m'estime pour le moment en tout cas heureux pour moi tu vois c'est le plus gros succès parce que quand j'étais pas bien ça j'ai retrouvé une note d'ailleurs quand avant de venir sur cet épisode-là que j'avais écrit. Une note un peu triste, mais c'est marrant. Enfin, c'est pas marrant, mais j'avais mis sur les notes de mon téléphone, tu vois, je l'avais écrit il y a... Je sais plus quand, mais quand j'étais vraiment au plus bas, j'avais mis Objectif, être heureux avant mes 30 ans Et en fait, j'ai relu cette note, tu vois, hier, et j'ai trouvé ça... J'ai pas trouvé ça drôle du coup, j'ai trouvé ça un petit peu triste, mais maintenant je suis pleinement heureux, épanoui, j'espère que ça continue, mais quand j'étais au plus bas je me suis dit, allez c'est bon je vais me buter comme il faut à la tâche, et je serai heureux plus tard. Alors qu'en fait je trouve que dans l'entrepreneuriat, il faut apprendre à être heureux sur le chemin pour apprécier après l'arrivée. C'est pas en étant sous l'eau pendant 5 ans en frôlant le burn-out qu'à la fin tu vas dire, oh yes c'est bon. J'ai telle ou telle chose. Il faut apprendre à être heureux sur le chemin et à gérer sa vie de couple, famille, ami.

  • Speaker #0

    Et j'ai vu sur Instagram que là, tu recommences un compte à zéro parce que tu t'étais lancé un défi de réussir à avoir suffisamment de likes. Et avant de parler, avant l'enregistrement du podcast, j'ai compris que tu étais entouré de beaux entrepreneurs bien connus sur les réseaux sociaux. Comment on fait pour ne pas se comparer aux autres ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors, pour revenir sur l'épisode du compte Instagram, moi, j'ai un problème, c'est que j'ai tendance à m'emballer trop vite. Et tu sais, quand ça allait super bien, quand ça a redémarré, quand je t'ai parlé... en 2023 là quand je vais justement en Thaïlande voir un ami là en octobre là tu sais tout roulait je commençais à faire du chiffre et du coup je me suis dit allez c'est bon je me lance un défi en 2024 si à la fin de l'année 2024 j'ai pas 10 000 abonnés sur mon compte parce que je voulais reprendre du contenu sur Instagram et ben en fait je supprime et j'en crée un nouveau tout oh la connerie parce qu'au final en fait j'ai pas pris le temps de bien le faire et du coup 2024 tu vois se rapproche et juin, juillet, août mon compte était toujours à 2500 abonnés je n'avais pas travaillé et donc là en décembre il y a un mois c'est chiant mais je lui honorais ce que j'ai dit donc les 2500 abonnés la crédibilité que j'avais bâti sur ce compte parce que tu avais des stories là où j'intervenais dans des écoles de commerce où j'étais passé dans des articles de presse je me suis dit je vais respecter ciao et j'ai recréé un compte de zéro donc ça déjà ça m'apprendra donc maintenant je vais faire des défis à la con et et Et justement, pour ça, ta question, c'était sur...

  • Speaker #0

    La comparaison.

  • Speaker #1

    Voilà, la comparaison. Je suis parti un petit peu. Mais pour ne pas se comparer aux autres, je pense que déjà, c'est plus dur quand tu es salarié, parce que ton environnement fait que c'est que des salariés, par définition. Donc, comme l'humain a tendance à se comparer forcément aux autres, Quand tu fais une activité entrepreneuriale, t'es vu comme le loup, je ne sais plus comment on dit, le loup noir, loup gris, je ne sais plus. Et t'es différent. Et en fait, le fait de te comparer aux autres, c'est dur. Mais le fait d'être vu comme différent, je pense que c'est encore plus dur. Quand tu as les autres, ils te jugent. Et par contre, du coup, quand tu te lances, ça c'est un premier sujet, et quand tu te lances, comment tu fais pour ne pas te comparer aux autres ? En gros...... Un truc que j'avais vu qui était intéressant, qui m'a marqué, j'essaie juste de retranscrire au plus proche, c'est que quand tu te compares aux autres, par exemple, tu vois un entrepreneur qui a fait un million d'euros. Tu te dis Ah, c'est super, pourquoi je ne suis qu'à 300 000 ? Et en fait, chacun a un chemin différent. C'est ça qu'il faut bien comprendre. C'est que si tout le monde avait le même chemin, tu pars de Lille à Paris, si tout le monde part de Lille pour arriver à Paris, là, ce serait légitime et normal de se dire que je suis en retard. Mais en fait, la grande différence, c'est que les gens, par exemple, qui partent d'une ville pour aller à Paris, ils ne partent pas tous de Lille. Tu vois, chacun part d'une ville différente, chacun, alors moi j'adore les métaphores, chacun part d'une ville différente, et du coup, tout le monde a un chemin différent, et dans ce chemin, t'as pas les mêmes obstacles, t'as pas les mêmes moyens de locomotion, et du coup... si t'apprécies ton chemin parce que tu sais qu'il est différent par rapport aux autres c'est comme ça que pour moi t'arrives à changer à sortir de la comparaison par rapport aux autres parce que chacun a une route différente ok et du coup est-ce que t'as aussi tenu parole auprès du

  • Speaker #0

    même Rick qui avait écrit cette note est-ce que t'es heureux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    ouais et d'ailleurs je suis très heureux aujourd'hui et j'ai lu une citation il y a pas longtemps de Dale Carnegie qui fait des livres qui explique que hum Être heureux, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas où tu es, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas qui tu es, ce n'est pas où tu es, mais ce qui te rend heureux ou malheureux, c'est ce à quoi tu penses. Et je pense fondamentalement que le bonheur, il est choisi, alors sauf cas extrême, évidemment, dans la rue, c'est compliqué, mais le bonheur, il est choisi. choisi d'être heureux parce que je suis content de ce que j'ai fait. J'ai peut-être un seul regret quand même, c'est d'avoir eu une sciatique il y a deux ans, parce que je ressens encore les méfaits aujourd'hui. Quand je suis fatigué, ça tire. Et mon seul regret, c'est ça. Et je pense que j'aurais pu l'éviter en étant justement accompagné d'un mentor qui lui a déjà fait le chemin avant moi, qui m'aurait dit Ok, là, t'es vraiment chaud au niveau limite santé, fais comme ça, etc. Et c'est pour ça que je prends beaucoup de sens à faire mon activité aujourd'hui, qui est de mentorer les gens, de les accompagner, à ne pas faire des erreurs et tout simplement à être bien. donc voilà pour ça la conclusion c'est pour être heureux il faut le choisir, il faut le décider d'accord et pour ceux qui ont apprécié ce podcast ils peuvent te retrouver où j'imagine sur ton nouveau compte Instagram alors oui du coup sur mon nouveau compte Instagram emmerikbc donc E M E R I K B C tout attaché avant il y avait un tiret entre le emmerik et le bc maintenant c'est emmerikbc tout attaché à l'heure d'enregistrement de ce podcast j'ai 200 abonnés et quelques je compte sur vous pour faire péter les 100 000 s'il vous plaît Et sinon, de façon un peu plus globale, sur YouTube, Emric BC ou encore mon entreprise

  • Speaker #0

    Revolia. Je te remercie du coup, Emric, d'être venu sur cet épisode.

  • Speaker #1

    Merci, Raj. C'était très chouette.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, je compte sur vous pour nous soutenir sur les réseaux sociaux et mettre un like et partager cet épisode si il vous a plu.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti-stress

    01:03

  • Présentation d'Emerik

    01:49

  • Pourquoi entreprendre ?

    03:24

  • Son expérience salariale

    05:44

  • Sa descente aux enfers

    13:27

  • Investir en soi

    18:40

  • Être responsable

    22:09

  • Se former avec l'IA

    26:38

  • Prompt engineering

    29:20

  • L'ère IA

    33:40

  • Introspection

    40:49

  • Ses réseaux sociaux

    49:54

Description

Mon invité pour ce nouvel épisode, Emerik Bricaud, est un exemple de résilience et de détermination. Fondateur de Revolia, un organisme de formation certifié Qualiopi qui révolutionne la reconversion professionnelle grâce à l’IA, Emerik n’a pas toujours connu le succès.


Après avoir entrepris en parallèle de ses études et tenté de se forger une expérience en entreprise, il décide de se lancer à son compte. Mais la réalité de l’entrepreneuriat frappe durement : un échec cuisant le laisse sans ressources, ni personnelles ni professionnelles.


Emerik aurait pu tout abandonner, mais il a fait le choix de se relever. Il a reconstruit sa vie, retrouvé goût à l’entrepreneuriat, et s’est dépassé mentalement et physiquement pour revenir plus fort que jamais.


Aujourd’hui, il aide les entreprises et les individus à se surpasser en exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle.


Dans cet épisode, nous parlons :

- De la descente aux enfers qui l’a poussé à repenser sa vie.

- De l’importance du sens des responsabilités : assumer ses erreurs pour progresser.

- De l’impact de l’IA sur nos vies et les entreprises, et des opportunités qu’elle ouvre.


Cet épisode s’adresse à tous ceux qui pensent que l’échec est une fin. Vous verrez qu’il peut devenir le point de départ d’une nouvelle aventure.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

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CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:03 Question anti-stress

01:49 Présentation de Emerik

03:24 Pourquoi entreprendre ?

05:44 Son expérience salariale

13:27 Sa descente aux enfers

18:40 Investir en soi

22:09 Être responsable

26:38 Se former avec l'IA

29:20 Prompt engineering

33:40 L'ère IA

40:49 Introspection

49:54 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier

Si vous voulez en savoir plus sur Emerik :

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#Entrepreneuriat #ReconversionProfessionnelle #réussite #résilience #ia #PodcastFrançais

#motivation #entreprendre #podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    plus de trésorerie en pro plus de trésorerie en perso donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien une entreprise qui performe c'est d'abord un founder un fondateur qui performe tu vois quand j'étais au fond du trou je parle un peu comme ça tu étais un peu l'envie de rien parce que quand tu as la dalle tu vois tu embarques les gens avec toi avec l'intonation en fait chat j'ai pété il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24 7 jours sur 7 pour moi il va y avoir deux minutes Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, ok, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ?

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre d'Emeric. Bonjour, Emeric.

  • Speaker #0

    Salut Raj, content d'être là.

  • Speaker #1

    Merci d'être venu sur le podcast. Alors Emric, j'aime bien essayer de commencer à taquiner un peu mes invités au début en leur posant une petite question. Pour toi, c'est quoi le meilleur outil IA ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une très bonne question. En fait, ça dépend de l'utilisation. Meilleur outil IA pour qui ? Mais je dirais de la façon très globale, c'est la référence sur le domaine. Pour le moment, c'est ChatGPT parce que c'est le meilleur outil au moins pour commencer puis après pour creuser sur des besoins spécifiques. Là, ça dépend de la situation de chacun.

  • Speaker #1

    Ok, on va pouvoir creuser de façon un peu plus derrière sur les différents outils, non seulement ChatGPT, mais aussi ceux que vous, vous utilisez de votre côté. L'épisode, justement, ce que j'aimerais aborder comme thème dessus, c'est la reconversion professionnelle à travers ta société, justement, Revolia, mais aussi parler notamment de l'IA, si ça te va.

  • Speaker #0

    Carrément, tout me va.

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux te proposer de te présenter ton parcours académique ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. J'ai fait une école de commerce, un master en finance, qui ne me sert pas tant que ça maintenant, on en parlera plus tard. Mais la petite particularité, c'est que j'ai commencé à entreprendre pendant mes études. Dès ma deuxième année, j'ai commencé à entreprendre en donnant des cours. Après, j'ai lancé d'autres types de business, du commerce en ligne, des tournages. J'ai même été DJ à un moment donné, donc j'ai fait plusieurs choses. Je sais ce que ça fait. d'apprendre de zéro de nouvelles compétences pour après faire un métier, se rémunérer. Et puis après, j'ai terminé. Donc moi, c'était en finance, je suis quand même allé jusqu'au bout. Mais après, j'ai directement enchaîné sur mes sociétés. Et puis on pourra en parler juste un petit peu après. Donc là, actuellement, j'ai Revolia, qui est un organisme de formation certifiée Calliope, où on aide justement les salariés en conversion professionnelle à se former un nouveau métier en parallèle. de leur job et la petite spécialité c'est qu'on peut le faire un petit peu plus rapidement justement grâce à Lya.

  • Speaker #1

    Ok, puis justement à travers Revolia, ce que tu fais c'est que vous êtes spécialisé dans la création de contenu en ligne, notamment tout ce qui est création de marques de bijoux et community management si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, on a plusieurs parcours d'ouvert, donc comme tu dis la création de marques en ligne est une spécialité qui marche très bien, c'est pour les personnes qui veulent créer une marque de bijoux notamment, après il y a différentes possibilités de création de marques. Et de façon un petit peu plus large aussi pour ceux et celles qui veulent devenir community manager. Et on ouvre comme ça des parcours au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Ok. La particularité que tu as, c'est que tu as toujours entrepris, notamment en parallèle de tes études. Qu'est-ce qui a fait en fait que depuis quasiment toujours, tu t'es lancé dans cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    En fait, je pense que ça a commencé quand j'étais jeune. En fait, quand j'étais jeune, j'aimais beaucoup, beaucoup l'argent. En fait, je me suis dit... On dit tout. En fait, je me suis dit comment je pourrais gagner un peu d'argent alors que j'ai 15, 16, 17 ans. Et du coup, une de mes premières expériences entrepreneuriales, officieuses, c'était de faire un petit peu de l'achat-revente sur Le Bon Coin. Alors maintenant, les plus jeunes, ils font ça sur Vinted, mais à l'époque, c'était Le Bon Coin. Et du coup, j'achetais par exemple une guitare, 50 euros, je la revendais 80. Et tu vois, quand tu as 30 euros, quand tu as 15-16 ans, tu es le roi du pétrole. Et j'ai commencé à faire ça. Et puis après, à 17-18 ans, j'ai commencé à donner des cours particuliers, par exemple pour des personnes en difficulté en maths, ou même à des seniors sur de l'informatique. Moi, ça me paraissait simple, mais eux, du coup, ils étaient super contents. Donc j'ai commencé vraiment officiellement par ça. Et après, on va pouvoir détailler au fur et à mesure, mais quand je suis entré en école de commerce, j'ai continué à donner des cours. Et après, ça a pris vraiment une grosse, grosse ampleur. Je pense qu'on pourra en parler tout à l'heure. Donc ça a commencé vraiment par ça.

  • Speaker #1

    Ok, et derrière, tu avais aussi eu une autre expérience, parce que tu as monté une marque de vêtements, Wooger, je crois, pendant deux ans ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça, c'était en 2019. Donc ça, on l'a eu de 2019 à 2021. Et j'ai commencé cette marque de vêtements. Quand j'étais à Taïwan, j'étais en échange universitaire à Taïwan, et là pareil, je me suis dit, bon, je ne peux plus faire mes cours, parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de Zoom, etc., en préventiel. Comment je peux m'occuper et faire un petit peu aussi d'argent ? Et je me suis dit, bon, j'ai regardé les business qu'on pouvait lancer à distance, et j'ai vu ça, justement, cette création de marque en ligne de vêtements. Et avec l'un de mes meilleurs amis, justement, je l'appelle, lui, il était en Russie à ce moment-là, on fait, OK, est-ce que tu es chaud ? On lance une marque de vêtements, comme ça. Après il me fait ok, on est chaud. Et au final, moi j'étais à Taïwan, il était en Russie. On a commencé sur son statut auto-entrepreneur qui était en France. Donc je ne te raconte pas toutes les galères qu'il y a eu de paiement, de trucs, de fournisseurs pour réceptionner des produits et tout. Mais ça l'a fait, on l'a eu pendant deux ans, puis après on a lancé d'autres trucs.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Et pourquoi est-ce que malgré tout, malgré toutes ces expériences et ces belles expériences, tu as voulu avoir une expérience salariée, notamment chez Publicis ?

  • Speaker #0

    En fait... J'aurais pu continuer mes entreprises tranquillement, mais je voulais quand même tester au moins d'être dans un grand groupe, juste pour avoir la structure. Et au final, il y a des choses qui m'ont servi, il y a des choses qui m'ont desservi, on pourra en parler après. Mais à un moment donné, j'étais prêt, pas si loin que ça, d'avoir mon diplôme, et je me suis dit, j'ai quand même envie de faire une césure pour avoir une expérience, donc mettre un peu mes activités de côté. Donc je me suis dit, ok, c'est des revenus que je vais couper parce que je gagnais déjà ma vie. très bien ma vie en tant qu'étudiant, je pouvais largement me débrouiller. Mais je me dis, OK, je fais une séjour comme ça d'un an. Je décide de faire six mois chez Publicis. On regarde ce qui se passe. Et après, soit j'enchaîne ou soit je continue vraiment mes activités. Et donc, c'est venu comme ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vois, tu disais que tu avais commencé à entreprendre pour l'argent. Et là, en fait, tu dis qu'au final, malgré le fait que tu aies l'argent, tu recherchais autre chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors ça, c'est très, très, très marrant. Ça a bien changé. parce que avant, j'entreprenais parce que je voulais avoir le plus d'argent possible, clairement. Et maintenant, ça a changé. Je cherche à entreprendre surtout pour avoir vraiment ce côté liberté de pouvoir choisir tes propres horaires. Et en fait, c'est une phrase qui va être peut-être un petit peu marrante à dire, mais je cherche à avoir avec l'entrepreneuriat le meilleur déséquilibre possible. Parce que quand tu entreprends, pour moi, ça n'existe pas les entrepreneurs qui disent j'ai un bon équilibre C'est en fait ça. tu as un bon déséquilibre parce qu'à chaque fois, quand tu es entrepreneur, tu dois sacrifier certaines choses. Donc, tu es toujours comme sur un plateau d'un côté ou de l'autre et tu es toujours déséquilibré. Mais par contre, tu dois revenir en centre avant que tu tombes. Et c'est ça mon plus gros challenge. Et je pense que maintenant, c'est bon.

  • Speaker #1

    Ok. Et tu disais justement qu'il y avait du bon et du mauvais qui est ressorti de cette expérience. Tu parles de quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, oulala. Alors disons que les débuts à Publicis ont été un petit peu tendus pour moi, c'est-à-dire que, en fait, je te remets un petit peu des mises en contexte, mais juste avant et puis aussi en parallèle, même si c'était beaucoup moins poussé, je travaillais pour une startup qui était dans l'éducation, justement qui mettait en relation majoritairement des personnes pour donner des cours entre eux. Et j'étais vraiment libre dans cette startup-là. Donc j'avais un poste plus en code de stratégie, création de contenu, je faisais un petit peu ce que je voulais. Et là, je suis arrivé dans Publisys avec un cadre et avec particulièrement un manager, une manageuse qui avait deux ans de plus que moi. Au final, ça s'est bien fini, mais juste en fait, au début, c'était très tendu parce que c'était très un peu top down. J'avais l'impression d'être un peu comme au début, comme un gosse où je faisais mon travail et c'était en fait du micro management. Et en fait, c'est ça que je n'ai pas apprécié. Je me suis dit, waouh ! non seulement je devais arriver à 9h ou 9h30 fallait pas arriver à 9h31 parce que tu te faisais engueuler et en plus de ça pareil quand tu le soir on finissait à 18h30 t'avais le malheur de ranger tes affaires à 18h peut-être 25 ça te regarde un petit peu mal et en fait ce que j'ai pas aimé c'est micro-management cette notion de présentéisme et cette notion de rendre des comptes alors ça évidemment t'es obligé quand t'es salarié donc au début ça a été tendu dans le sens où je me permettais aussi, alors ça c'est de ma faute, c'était l'immaturité de l'époque, de faire un petit peu des remarques comme je pouvais faire un peu en mode freestyle comme une start-up. Mais sauf qu'au final, quand tu te retrouves avec des gens qui sont dans un état d'esprit salarié, qui ont 30, 40, 50 ans, en fait ça en a choqué beaucoup la publicité. Et donc à un moment donné, on me convoque, on me fait bon Aymeric, et tout, ma main première convocation, et vraiment j'avais l'impression d'être en conseil de discipline, c'est-à-dire que j'étais là, après c'était un peu les faits qui se sont reprochés et tout. Et là, j'étais bon. Là, c'est chaud. Et au final, ça s'est quand même bien fini. J'ai pris aussi sur moi, donc c'était très difficile. Il y a eu une période de transition où vraiment j'étais mal. Je me levais, je n'avais tellement pas envie d'y aller. C'était horrible parce que je te fais un peu fouetter. Et au final, je me suis dit, bon, OK. tu l'as tu as six mois faire tu fais table fin tu fais table table rasta le ras je sais pas comment je sais pas comment on dit et tu te concentres et vas-y tu apprends et tu te mets une rigueur et du coup je me suis retapé une détermination il a bien travaillé et de rigoureux et je me suis dit ok fait comme si tu comptais pas tes heures Du coup, là, j'y allais plus avec plaisir. Après, les relations avec manager sont améliorées. Mais bon, disons que c'était très tendu au début. Et après, je sais dans tous les cas que je ne voulais pas continuer et qu'il fallait que je reprenne le plus vite possible mes activités entrepreneuriales.

  • Speaker #1

    Et puis Publicis, pour rappel, c'est une grosse entreprise du CAC 40 qui existe depuis des années. Est-ce que justement, ce côté grosse entreprise, il y a des choses que tu en as retenues et qui te servent toi aujourd'hui dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, à fond. déjà au niveau de l'organisation parce que j'avais le côté expérience avant en startup et là le fait de venir dans un groupe tu vois et tu comprends comment les choses sont faites tu comprends les rapports hiérarchiques et tu comprends aussi leur système informatique comment c'est géré parce qu'avant c'était géré en freestyle mais par contre d'un côté ça m'a servi d'un côté ça m'a desservi ça m'a servi sur la structure, sur la rigueur le truc du rendre de faire du travail de qualité, de faire des briefs tu vois, des créatifs, de recevoir des indications des clients. Mais par contre, ça m'a beaucoup desservi parce que quand après j'ai continué mes entreprises, je les pensais comme si j'étais un grand groupe. Je commençais à avoir des process de sécurité, tu sais, en 4-5 étapes. Non mais c'était une dinguerie. Je commençais à, tu sais, avoir un drive avec 10 000 sous-dossiers. Alors que, tu sais, on avait 5-10 clients, tu vois. Donc en gros, c'était la cata, tu vois. J'avais un processus, c'était sur Teams, méga, méga vénère. Alors qu'en fait, ça servait à rien. Et je complexifiais au lieu d'être quelque chose de simple. En fait... non seulement j'avais pas la flexibilité une start up et j'avais du coup la complexité d'un grand groupe au sein d'une petite entreprise ce qui est un peu une connerie quand même ouais puis moi tu vois je suis aussi dans une grosse entreprise et ce que je regrette en fait c'est

  • Speaker #1

    la complexité qu'il y a dans les entreprises et les strates qui sont montées en fait à chaque étage, ce qui fait qu'en fait il n'y a plus de rapidité comme tu peux avoir dans une startup, tout le monde qui vient essayer de régler les problèmes que tu peux avoir, en fait tout est tellement strata... traiter que chacun est dans sa cage, chacun est à son niveau, et du coup, il n'y a rien qui se débloque rapidement.

  • Speaker #0

    Je te rejoins là-dessus, tu vois, je me suis dit à Publicis, pareil, j'avais un peu des grands rêves, me dire, ok, on va développer, je travaillais pour un compte client, et je me suis dit, ok, on va leur développer une stratégie TikTok et tout, je vais mettre en relation avec des gens que je connais et tout, je suis venu comme si c'était une startup, et au final, je me suis retrouvé à faire juste des newsletters et quelques coms, mais en fait, j'ai compris que là, il y avait la notion, tu sais, un peu de budget annuel qui était voté, et du coup, on m'a mis des gros stops, on m'a fait, non mais Mike, c'est très bien... c'est une super idée, mais le budget, il n'est pas là, ce n'est pas beauté, tu restes dans ton truc. Là, c'était dur. Là, je n'en pouvais plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as ton côté, j'imagine, imaginatif, créatif, qui est un peu bridé là-dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Après, je pense que ça dépend des groupes. En vrai, je ne trache pas dessus. J'ai quand même, au final, je pense que j'ai apprécié mon entreprise chez Publicis à post-priori, en prenant du recul. Mais en fait, sur le moment, quand t'es dans la tête du hanguidon, franchement, j'ai pas toujours passé des bons moments.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, tu vas me détester, je vais rappuyer un peu sur les plaies, mais en 2023, dans les mauvais moments, t'as aussi subi du coup une descente aux enfers, t'avais plus de trésorerie, plus de nouveaux clients, et c'était... le vide total et t'as transformé derrière Emrex Studio pour qu'il devienne Revolia et Magic AI. Comment tu fais pour te relever de tout ça et arrêter de t'entêter quand tu prends une direction qui n'est pas la bonne ?

  • Speaker #0

    Je vais mettre un petit peu de contexte du coup sur ça. En fait, c'est venu progressivement. Donc en fait, ce qui s'est passé, c'est que après Publicis, on était à peu près... fin juin 2022. Donc là, je continue à entreprendre. Et en fait, là, ce qui se passe, c'est qu'on arrive à l'été et je me dis, OK, j'ai envie de développer l'entreprise que j'avais et je vais recruter des alternants. Et là, tu vas voir après comment on arrive à la descente aux enfers. Et donc, je me dis, OK, vas-y, je vais lancer. des recrutements, donc j'ai besoin d'une chef de projet et j'ai besoin d'un créatif pour faire les livrables. Mais sauf que l'énorme connerie, c'est qu'une boîte, ça ne me suffisait pas, entre guillemets. J'avais toujours fait plusieurs activités pendant mes études, donc je me suis dit allez, on va répliquer pareil pendant la vie active. Et du coup avec l'un de mes meilleurs amis, celui avec qui j'avais fait la marmotte d'hêtement, on fait tiens si on créait un cabinet de conseil Sauf que lui en parallèle, il n'était pas libre, il était en poste. Et donc on voit les aides de l'État pour recruter des alternants, l'aide à 6 ou 8 000 euros. Et du coup on ne prend pas deux alternants, je prends deux alternants sur ma propre société à moi, mais on prend aussi deux alternants avec la société que j'avais avec mon ami. Sauf que lui il n'était pas vraiment pleinement disponible. du coup septembre 2022 ça commence mais la petite particularité parce que ça serait trop facile c'est qu'il y avait une société qui était à Paris MxStudio à Lille pardon MxStudio une société qui était à Paris 3ème conseil et là tu vois là d'où il est arrivé c'est parce que j'avais un logement ni à Lille ni à Paris parce que j'avais pas assez d'argent pour avoir un logement à ce moment là donc j'étais chez mes parents à Nantes et du coup je me retrouve à prendre le train 4, 5, 6, 7 fois par semaine pour aller à Lille, pour aller à Paris pour faire un peu 2 jours et puis après limite le week-end rester chez mes parents pour vendredi, samedi, dimanche et là tu vas comprendre que c'est le début de la fin parce que en plus une société de prod t'as du matos donc en gros j'étais chargé, j'avais tous mes sacs, j'avais mes valises et tu vois je me levais parfois pour aller à Lille... il n'y avait pas de train qui était disponible en Nantes-Paris donc j'étais un malade, je prenais le train genre de 3h50 ou 4h50 de Nantes à Paris pour après faire Paris-Lille pour arriver à 8h30-9h et donc j'ai fait ça pendant 2-3 mois et je me suis épuisé parce que j'avais une boîte à gérer avec deux alternants solo plus une boîte avec mon ami mais pour le moment il n'était pas trop présent et là j'ai commencé à voir mon état de santé se dégrader, je mangeais mal je dormais mal Et à un moment donné, justement fin 2022, je me lève et là, je sens une énorme douleur dans la jambe. Et c'était une sciatique. Et du coup, une sciatique, c'est une compression d'un nerf. Et là, ça commençait à être très, très, très difficile. Donc janvier 2023, heureusement... là j'ai trouvé un logement qui était accessible à Paris donc au moins je peux revenir sur place j'ai plus à faire tous les allers-retours mais je suis fortement endommagé en plus c'est l'hiver et là j'ai 22 ou 23 ans je sais plus et en gros quand à cet âge là tu te lèves et que pour marcher t'as besoin de te tenir au meuble de chez toi parce que t'as froid et t'es en peu but je peux plus marcher je me tenais et tout parce que au début tes articulations ne sont pas bon elles sont pas chaudes, là c'est très difficile. Et en plus de ça, on galérait à ce moment-là à avoir des clients. Donc tu vois, ça c'est bam, bam, bam, bam, la descente aux enfers, elle a commencé comme ça. Et après, tu vois, mai, juin 2023, c'est là où j'ai dû annoncer à mes alternants que c'était la fin parce que là, on revient au point initial. Plus de trésorerie en pro, plus de trésorerie en perso. j'abuse un peu mais plus d'amis ou plus trop de contacts avec des amis plutôt parce que j'en avais toujours mais je les voyais plus parce que tu sais j'étais tête dans le guidon et en plus pareil je m'étais éloigné de ma famille je les voyais toujours mais pareil c'est quand t'as ton business t'es dedans et j'étais gros en plus parce que j'étais beaucoup plus fat que Martin j'avais 15 kilos de plus donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien et comment on arrive à se relever de ça justement je fais un gros break donc là on rend les contrats d'alternance et c'est donc le fait et le des deux franchement et là je me ressentais je me dis ok donc là c'était en juillet fallait que j'arrête donc là j'ai pu de ça râler plus de ça rien à gérer tout je prends je prends août aussi tu sais pour être bien tranquille et comment on se relève de ça mi août tu vois j'étais vide et épuisé fin dégoûté l'entrepreneur tout simplement Et mi-août, ça commence à me redémanger. Je me dis, j'ai quand même envie de me relancer, mais par contre, il ne faut pas du tout se relancer dans ces conditions-là. Et comment j'ai fait ? Je me suis dit, une entreprise qui performe, c'est d'abord un fondateur qui performe. Et là, j'ai une santé qui a déploré. Comment on fait pour changer ça ? Donc, je me dis, OK. Je commence à écouter un peu des podcasts, des motivations de sport. Je commence à faire 10 000 pas par jour. Je commence le jeûne intermittent. Je compte mes calories. J'ai une application comme ça pour compter tous mes repas. Et je commence du coup, mi-août, à me reprendre en main. Et là, c'est incroyable ce qui s'est passé. C'est que du coup, je perds 10 kilos en deux mois. je continuais à entreprendre mais là du coup seul j'avais plus de salariés à gérer etc donc plus de plus de charge et là je commence à refaire du coup de l'argent et pas mal et donc là je me dis wow c'est bon on est reparti c'est génial et parce que avec des activités que je pouvais faire du coup c'était une agence officiellement mais du coup j'étais plus un freelance parce que j'avais pas de personnes à gérer je commence du coup à gagner ma vie avec ça et là ça commence du coup à remonter tranquillement alors après il y a eu encore d'autres descentes et puis voilà mais je dirais que ça c'est le plus gros coup dur que j'ai réussi à surmonter c'est déjà de me recentrer sur moi et de me dire ok pour s'en sortir déjà prends ta santé en main prends un lifestyle qui est différent au lieu de te buter à la tâche et

  • Speaker #1

    puis après ça ira beaucoup mieux mais je vais rebondir sur un truc justement parce que moi aussi je reviens d'assez loin il y a 3 ans je faisais 25 kilos en plus il n'y avait rien qui allait et... Ça fait un peu bullshit, tu vois, parce que dès qu'on lit les premiers livres sur l'entreprenariat, le mindset, les podcasts et tout, on dit le premier investissement à avoir, c'est sur toi-même. C'est sur toi-même, en fait, c'est sur toi mentalement, c'est sur toi aussi physiquement. Et effectivement, moi, j'ai senti un changement, en fait, parce que ton égo, il se gonfle, tu prends confiance davantage en toi. Et en fait, c'est bizarre, mais les gens sont bien plus attirés pour te suivre. et aller dans les directions que tu prends quand ils sentent que tu es quelqu'un qui a confiance. Et en fait, tout fonctionne beaucoup mieux depuis que je me suis réinvesti en moi et notamment sur l'aspect physique et mental, en fait. C'est hyper important.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, c'est mathématique. Je vois beaucoup de choses vraiment comme les maths. Mais si tu es bien physiquement, mentalement, tu as plus de confiance en toi. Si tu as plus de confiance en toi, tu vas être beaucoup plus à l'aise de t'exprimer. Et les gens, ils vont le ressentir dans l'intonation. Tu vois, quand j'étais au fond du trou, je parle un peu comme ça, t'as un peu l'envie de rien. Alors que quand t'as la dalle, tu embarques les gens avec toi, avec l'intonation, et du coup, ça t'apporte beaucoup plus de succès sur le chemin. Et ça, c'est très vu comme bullshit en France, et c'est déplorable. Alors qu'aux États-Unis, je ne dis pas que les États-Unis, c'est le pays... Mais on ne peut pas quand même leur enlever qu'aux États-Unis, t'as quand même un état d'esprit qui est différent. En fait, l'état d'esprit américain, que j'adore... c'est que t'es responsable de 100% de ce qui t'arrive et donc si tu prends soin de toi et que t'es dans une bonne situation physique, mentale, tu vas réussir alors qu'en France t'as plus le mindset l'état d'esprit de te plaindre en priorité, c'est en train de changer au fur et à mesure des générations je trouve mais t'as plus l'esprit de te plaindre directement c'est pas de ma faute, il y a tel élément extérieur mais au final ça fait pas les plus grands entrepreneurs ça.

  • Speaker #1

    Ouais et puis je pense que l'autre point que tu soulèves qui est hyper important c'est que dans le mindset qu'ils ont c'est de se dire Tout est de ma faute, ok, c'est un fait. Mais maintenant, qu'est-ce que je fais pour passer ?

  • Speaker #0

    L'action,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors qu'ici, on va plus se dire, c'est de la faute de telle ou telle personne, mais jamais de la mienne. On va passer plus de temps à s'apitoyer plutôt que de passer à l'étape d'après ou essayer de régler le problème.

  • Speaker #0

    La remise en question. Est-ce que toi, là qu'il y a encore un coup de serrallier, est-ce que ça, c'est quelque chose aussi que tu ressentais dans ton quotidien quand les gens se plaignent d'un truc ? Ils disent, c'est la faute d'un tel, d'un tel, d'un tel. Ou est-ce que tu vois que... ils peuvent assumer que c'est un petit peu de leur faute, ils se remettent en question. Dans quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    Pour moi, en fait, le problème, c'est que je ne cherche plus à changer l'état d'esprit des gens autour de moi. Parce que moi, je me suis rendu compte dans mon propre entourage, quand j'ai eu, entre guillemets, ma transformation, tu as les personnes qui sont réceptives à ce genre de choses, qui voient les choses, qui voient que ça change pour toi, et qui, naturellement, sont curieux de ce qui se passe. Ils sont ouverts dans leur état d'esprit pour suivre. ou à accepter des conseils que tu peux leur donner, ou accepter la remise en question. Et tu en as d'autres, en fait, tu as beau faire ce que tu veux. Moi, il y a des gens, tu vois, que j'adore du plus profond de mon âme, mais je me suis rendu compte qu'en fait, tant que là, ça ne change pas, en fait, il n'y a rien à faire. Et tant qu'ils n'auront pas décidé de changer, il n'y aura rien à faire. Donc, les gens qui vont s'apitoyer ou autres, même dans l'entourage professionnel, en fait, moi, je pars du principe qu'il y a certaines personnes, autant foncer dans un mur, c'est plus productif. Tu vois ? tu peux rien leur dire ils écouteront rien ni rien donc ces personnes là je les laisse continuer en fait dans leur délire dans leur non remise en question tant pis je pourrais pas les changer en fait mais je pense que t'as peut-être si toi t'as eu des salariés t'as eu du management je pense que c'est un peu la même chose ouais

  • Speaker #0

    en fait c'est ça et en fait il y a un truc qui est important c'est que Les changements profonds des gens, ça vient pas d'un manager par exemple qui va leur dire de faire telle ou telle chose, ou même d'un familier, d'une amie, il faut que ça vienne de soi-même. Enfin, il faut accepter soi-même de vouloir changer. Et ça c'est très différent, et en fait quand tu connais ça... Même la façon d'aborder les choses aux autres change du tout au tout. Par exemple, quelqu'un qui a tendance à se brusquer trop rapidement. Tu vas lui dire un nom, il va être en colère, et après il va prendre des mauvaises décisions, ce genre de choses. Au lieu d'avoir l'approche un peu top-down, quand tu es arrivé, leur dire, on va l'appeler Jacques, Jacques, tu es vraiment trop en colère, je n'aime pas ça, tu dois changer. Là, Il ne faut surtout pas dire ça parce que tu entres directement en conflit, en mode il te voit comme un ennemi, en mode non, je suis comme ça, etc. Alors que la façon d'amener les choses, en fait, toutes les affirmations, c'est ça le grand conseil que j'ai, c'est si tu veux changer quelqu'un, tu transformes toutes tes affirmations en questions. Ce même Jacques, tu ne vas pas lui dire ça, tu vas dire, est-ce que Jacques, tu penses que, par exemple, tu penses que quand tu réagis à certaines situations, ça a plus tendance à te servir ou à te desservir ? Ouh là, tu vois, t'attaques pas. Après, il va dire, je sais pas, tu vois, il va commencer à réfléchir. Et s'il te dit, OK, je pense que ça a plus tendance à me desservir, pareil, tu creuses. Tu vas pas lui dire, ah bah oui, telle situation, t'as fait de la merde. Tu vas dire, ah ouais, qu'est-ce que t'entends par là ? Est-ce que t'as des exemples ? Il va dire, bah ouais, c'est vrai que la dernière fois où il a eu ça, je me suis énervé, ça a donné ça comme conséquence. Et du coup, t'arrives pas comme la personne moralisateur, t'arrives comme la personne qui est ouverte à la discussion. alors qu'au final t'arrives à ce que tu veux à la fin juste qu'il se rende compte qu'il a un comportement qui doit changer et ça en fait depuis que j'ai découvert ce cheat code de transformer les affirmations en question ça change tout tu vois avec les amis, la famille, du coup il te voit plus comme un bâtard qui donne des ordres ou des conseils il te voit comme quelqu'un justement qui fait avancer ta réflexion et après ça vient de toi si tu veux initier un changement ça ça change tout.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord on va parler justement un peu de changement en parlant de Revolia euh... Tu as toujours eu un goût poussé pour la formation, c'est ce que tu disais depuis le départ. Tu as eu une première expérience justement en tant qu'ambassadeur chez Socrate Éducation, et aujourd'hui du coup, comme je disais, à travers Revolia. Est-ce que tu penses que l'IA, ça peut vraiment changer nos méthodes d'enseignement ?

  • Speaker #0

    Oui, clairement. Et pour mettre un petit peu contexte sur comment je suis tombé dans l'éducation, parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs en ligne. Et je comprends, c'est un business model qui est très rentable, qui est intéressant. Mais la chance que j'ai eue, entre guillemets, moi, c'est d'aimer ça. Et je m'explique, c'est que déjà, quand à 17 ans, je commençais à donner des cours particuliers, tu vois, en maths, en informatique, et qu'après, quand je suis venu dans mon école de commerce, à l'ISEC d'ailleurs, j'ai commencé à donner des cours à des amis au début, en comptabilité, puis après en Word et en Excel, pour au final... je suis en mes années d'études faire des cours à plus de 5000 étudiants parce que ça allait parfois à des gros à des gros amphithéâtres en ligne je faisais aussi des cours alors que j'étais pas encore diplômé dans des écoles de commerce j'étais intervenant dans des écoles de communication et du coup personne ne peut me dire ok Aymeric t'arrives tu profites de ce truc là de la formation parce que de base j'aime ça j'aime enseigner j'aime transmettre parce que j'ai de l'énergie pour et j'adore ça et donc c'est pour ça que je suis dans ce milieu là Et comment l'IA, justement, révolutionne un petit peu la manière d'apprendre ? Il y a plusieurs points de vue. C'est que ChatGPT, si on revient à cet outil-là, il est vu pour beaucoup comme rédiger des mails ou des poèmes. C'est l'utilisation à la con. Et en fait, ChatGPT, il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Et c'est ça, en fait, ne serait-ce que pour dire un avantage de l'IA pour l'éducation, où je vois l'avantage. ChatGPT. Contrairement à une recherche Google, tu vas dire par exemple, je ne sais pas comment apprendre l'espagnol, chat GPT, tu lui mets du contexte, tu fais ok, dans trois mois, je vais partir en Espagne. Je dois avoir le niveau A2. Mets-toi dans la peau d'un expert en professeur d'espagnol. Donc tu vois, quand tu conditionnes chat GPT, il devient meilleur. Et tu lui dis, j'ai deux heures de temps à passer par semaine, je dois avoir telle notion, fais-moi un planning. Et là, du coup, il te fait ton planning. Et tu peux très bien lui demander aussi de converser avec lui. Et ça, c'est une énorme révolution. Et il y a peu de personnes qui le font. Et à chaque fois que je fais des interventions en IA ou des cours en entreprise, quand on est dans des écoles, je leur dis ça à chaque fois. Vous voyez ChatGPT comme un super prof. Et ça déjà, rien que si tu arrives à faire ça, c'est incroyable. Après, tu as d'autres outils, bien sûr, mais c'est le gros point de départ.

  • Speaker #1

    Justement, tu as touché un point, c'est le prompt, in general. Moi, j'ai eu ce gros problème, c'est que ChatGPT, je l'utilise beaucoup, ne serait-ce que pour la publication de contenu, etc. Et en fait, au départ, je ne me rendais pas compte qu'il fallait le prompter.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Donc,

  • Speaker #1

    je commençais à lui demander de m'aider à faire des choses, etc. Et un jour, je tombe sur une réponse qui m'a sorti. Je me disais, attends, c'est bizarre la réponse qui vient d'arriver là. Et en gros, je vérifie, je lui dis, est-ce que tu peux me donner tes sources ?

  • Speaker #0

    Et là,

  • Speaker #1

    il me dit, en fait, il n'y a pas de source. Et en gros, il me donnait des affirmations ou des citations qui n'existaient pas.

  • Speaker #0

    Et en fait, il faut le compter pour lui dire, cite-moi tes sources ou prends que des sources qui existent réellement, des études qui existent, etc. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'après, il y avait un petit truc qui popait aussi en disant rapport sauvegardé ou je ne sais pas quoi. Et en fait, il enregistre tout ça et c'est comme ça qu'il se paramètre. Est-ce que toi, tu as des astuces pour bien paramétrer ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors déjà, sur ChatGPT, toi, tu l'avais testé quand ? Est-ce que c'était... avant le 4.0 je crois et là je continue à l'utiliser en gros déjà pour faire une petite représentation c'est que le nombre de paramètres sur le 3.0 ça ressemblait à peu près à ça un petit truc et en comparaison parce que j'ai pas de graphique sous les yeux en comparaison la version 4 ça c'est le petit truc ça fait à peu près ça donc déjà ceux qui ont testé la version 3 et qui ont dit oh j'ai pété c'est nul essayez la version 4 en plus maintenant elle est gratuite elle est payante donc déjà il y a une grosse différence sur les résultats parce qu'avec les versions qui sont arrivées, ChatGPT, maintenant, s'est mis lui-même à citer ses sources. Avant, ce qu'il fallait faire, je suis d'accord avec toi, c'est systématiquement lui demander quelles étaient ses sources. En plus, parfois, il t'envoie des sources, c'est erroné. Quand tu regardes l'URL, tu te dis, ça ne correspond pas exactement à ça. Donc, il s'est bien amélioré. Mais par contre, comment faire un bon prompt sur ChatGPT ? La méthode la plus simple, c'est ce que j'apprends en entreprise, c'est la méthode active. Active, c'est A pour action, c'est la tâche que tu lui demandes de réaliser. Par exemple, fais-moi un calendrier éditorial. Ça, c'est l'action. C, c'est le contexte. C'est pour lui en donner un petit peu plus. Par exemple, j'ai une entreprise de formation et de consulting en intelligence artificielle et je m'adresse à des PME. Tu lui donnes le contexte. Ensuite, le T, c'est la tonalité. Ça, c'est plus utile si tu veux lui faire des articles de blog ou ce genre de choses. Tu dis tonalité, rédige un texte avec... un ton professionnel ou avec un ton enjoué, ou avec un ton XYZ. Dans cet exemple-là, je ne vais pas prendre le T, parce qu'il n'est pas pertinent. Le I, le plus important, l'identité. Quand tu conditionnes chat GPT, tu dis mets-toi dans la peau d'un expert en, il va dire OK, comment pourrait réfléchir cet expert-là ? Pour continuer le prompt que je suis en train de faire, mets-toi dans la peau d'un expert en marketing. Il va dire OK, expert en marketing, je vais faire un calendrier de tutoriel, j'ai une entreprise de formation en IA qui s'adresse à des PME, par exemple. Et ensuite, un de mes préférés aussi, c'est le F. de actifs pour format. Ça, c'est sous quelle forme tu veux tes résultats. Et si tu veux un truc bien stylé, tu lui demandes les résultats, par exemple, sous forme de tableau, et tu peux personnaliser. Ok, tu vas mettre les résultats sous forme de tableau, avec en première colonne le nom de la publication, ensuite la date de publication prévue, et une petite description. Et là, tu fais mieux que 95% des gens sur le prompt. En fait, le truc qui choque à chaque fois quand je dis ça en entreprise ou en école, c'est parler à ChatGPT comme si c'était un humain, comme si c'était votre stagiaire. Tu vois, Raj, par exemple, si je te dis Ok, comment tu fais un podcast ? Comment tu réponds à ça ? Tu vas dire Ok, mais comment ça, comment tu fais un podcast ? Comment tu l'écris ? Comment tu le tournes ? Alors que si je te parle comme un vrai humain, Ok, Raj, comment tu fais pour aller à la rencontre de potentiels... invités et planifier une date de tournage quel contact t'as tu vois c'est très différent et Tchad GPT il faut exactement lui parler comme ça il faut lui donner la tâche à faire un maximum de contexte le mettre dans un rôle et lui dire sous quel résultat vous voulez les résultats, sous quel format et ça ça change tout.

  • Speaker #0

    Merci pour ces beaux conseils et tu trouves qu'il y a vraiment une nouvelle ère avec cette RIA, tu sens qu'il y a du gros changement qui va arriver toi ?

  • Speaker #1

    de dingue, mais même pas que sur l'éducation. Alors sur l'éducation, parce que n'importe qui peut se former n'importe où. Tu vois, avant, tu prenais des services de cours particuliers. Alors c'est bien, l'aspect humain, c'est top, mais tout le monde n'a pas les moyens de mettre 30, 40, 50 euros, voire plus dans un cours particulier. Donc déjà, l'éducation, et c'est ça que j'adore dans l'IA, devient accessible à tous, du moment que tu as une connexion Internet, un ordinateur, ou même un téléphone, un chat GPT, il est aussi là. on s'arrête beaucoup à chat GPT sur ordinateur mais avec le téléphone vous pouvez prendre des photos lui demander d'analyser des choses donc ça c'est pour le côté éducation mais pour moi l'IA c'est une énorme révolution sur tout plein de secteurs tu vois on va pas détailler là mais le secteur médical le secteur aussi financier même si les financiers ils sont un peu encore vieux jeux ils peinent un petit peu à vraiment bien s'y mettre mais c'est une révolution dans tout alors après dans quel secteur ? On peut détailler celui que tu veux.

  • Speaker #0

    Justement, j'avais vu qu'en plus, tu as intervenu dans les domaines où on se dit à quoi va servir l'IA.

  • Speaker #1

    Dans le BTP ? Voilà.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'avais dit.

  • Speaker #1

    Chassez une BT, construis-moi un immeuble. Non mais ouais, en fait c'est que vraiment l'IA vous pouvez le mettre partout, il faut juste savoir comment faire. En fait tous les chefs d'entreprise, ils savent que c'est puissant, mais ils ne savent pas vraiment comment l'utiliser. Et il y a plein de chefs d'entreprise dans leur tête, c'est pour ça qu'il y a très peu d'entreprises proportionnellement qui se sont encore formées à l'IA, parce qu'ils se disent Bon, en vrai de vrai il est mignon à chat GPTM faire des poèmes, lol, ou à corriger les exercices de mes enfants, par ça dans le business, ouais, c'est bon. Et en fait, tu peux même trouver des cas d'usage dans le BTP. Tu vois, par exemple, j'interviens à la FFB, donc Fédération Française du Bâtiment, et je ne leur dis pas comment construire un immeuble avec l'IA, mais presque. C'est-à-dire que tu peux demander à la chatte GPT de réaliser des plans, de réaliser des études techniques, ça peut te faire des choses. Et typiquement, les cas d'usage dans le BTP, alors c'est spécifique au secteur, donc je commence à bien connaître, ça va être comment tu peux rédiger un mémoire technique. Comment tu peux faire des synthèses de DCE ? Si tu as des compagnons sur ton chantier, comment tu peux les aiguiller s'ils ont des questions ? Au lieu qu'ils ouvrent un PDF explicatif, tu vas pouvoir créer tes propres agents IA avec les données de ton entreprise. Donc s'ils ont une question, plutôt que d'appeler quelqu'un, ils vont le taper sur leur téléphone et ils vont avoir la source en fonction du document officiel de l'entreprise. En fait, tu as tout ça. C'est monstrueux. Et après, tu as des cas plus généralistes. sur le commercial, sur le marketing, sur le recrutement, parce que dans le bâtiment, une des grosses problématiques, c'est de recruter des compagnons, donc des personnes qui vont sur les chantiers. Comment tu arrives avec l'IA à te démarquer, à faire du contenu pour augmenter ta marque employeur ? C'est tout ça en fait que ces professionnels du bâtiment viennent chercher dans les formations. Et puis après, ils n'ont qu'une seule hâte, c'est de mettre en application ce qu'ils ont appris.

  • Speaker #0

    Tu vois, par rapport à ce que tu dis, moi, je pense qu'on va revenir aussi sur le thème de la remise en question. Je pense que la plus grosse peur, et je l'entends dans mon entreprise avec l'utilisation de l'IA, c'est que les gens, en fait, ils n'ont pas envie qu'un ordinateur leur donne une réponse, les remplace. Et du coup, ils ont tellement peur de ça que je pense que c'est pour ça qu'ils ne sont pas friands de l'accompagnement via l'IA, en fait. Ils n'ont pas envie de l'utiliser parce qu'ils ont peur d'avoir une réponse ou des méthodes qui soient différentes de celles qu'ils ont et qui soient bien meilleures, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est... Ouais. Je vais vous raconter une petite anecdote par rapport à ça. J'ai formé une grande boîte dans le secteur médical. Et en fait, c'était assez drôle parce qu'il y avait dans cette formation tous les publics. Ça allait du stagiaire au senior qui avait 60 ans. Et d'ailleurs, c'était très drôle parce qu'il y avait une femme, justement. C'était un groupe d'une vingtaine de personnes. Il y avait une femme qui faisait l'exercice pratique sur Tchad GPT, donc une cinquantaine d'années. Elle a fermé son ordinateur comme ça, elle était comme ça, bras croisés. Elle ne voulait pas utiliser l'IA. Elle disait, ça c'est le diable. Et ça, c'était au début de la journée. Et après, au fur et à mesure qu'elle a vu les personnes utiliser l'IA à bon escient, en fait, au fur et à mesure de la journée, puis en discutant aussi ensemble, elle a vu que l'IA, ça n'allait pas être un remplaçant, mais un super assistant. Et qu'avec l'IA, elle allait pouvoir enlever les tâches les plus chronophages, les plus fiantes, et vraiment mettre juste sa plus-value à l'intellectuel. Elle s'est dit, ah mais en fait, je te donne un exemple, pour rédiger une fiche de poste, ce qui me prenait beaucoup de temps à la main, je vais pouvoir demander à l'IA de me la pré-rédiger, et après moi je fais des ajustements. Et au final, au lieu de passer 30 minutes à faire ta fiche de poste, il passe 5-10 minutes. Et elle s'est dit, ah mais en fait c'est génial, je suis débordé de travail, et là, je vais pouvoir... faire plus de choses en moins de temps, donc potentiellement ne pas finir tard, etc. Alors, je mets quand même une petite nuance. Pour moi, il va y avoir deux mondes. Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, OK, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ? Et ça, pour moi, c'est deux mondes très différents.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais ça après il faut voir avec les chefs d'entreprise et autres, parce que je pense que ce qui se passe aussi, c'est que de plus en plus, tu as l'engineering derrière qui permet de réduire le temps de travail des salariés, mais qui permet d'optimiser en fait leur travail et leur temps de travail. Et je pense que ce dont les gens ont peur aussi, c'est que certaines personnes, tu vois, de génération bien avant nous, leur tâche c'est celle-ci, ce sont ces tâches administratives, etc. Et ils refusent de vouloir faire autre chose aussi. Et d'avoir des nouvelles compétences ou autres parce qu'ils sont proches de la retraite ou des choses comme ça. Et ils n'ont pas envie en fait.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a un problème aussi pour les personnes qui sont bientôt à la retraite de se former. Est-ce que tu as envie de passer aussi du temps à l'investissement sur quelque chose qui va... du coup, plus te servir parce que tu ne seras plus en poste dans 2-3 ans. En fait, tu as la flemme, par définition. Et ça, je pense que le problème, il est plus profond que ça, parce que ces personnes-là, elles ont la flemme de se former à 2-3 ans de la retraite. Pourquoi ? Parce que, pour moi, en tout cas dans les entreprises, elles ne sont pas assez formées. C'est-à-dire que si tu avais l'habitude de te former, tu vois, régulièrement, tu fais une formation par an ou une tous les deux ans, tu prends cette habitude-là et du coup, tu ne serais pas réfractaire à te former avec l'IA parce que tu as été appris à te former avant. Je trouve que le gros problème des entreprises, c'est qu'ils ne forment pas assez, ils n'investissent pas assez sur... les salariés. Donc, je comprends d'un côté, tu vois, les salariés parfois qui ont un peu le seum de leur entreprise en mode Ah ouais, non mais moi je fais mes heures, je suis exploité, etc. Mais les entreprises, elles pourraient quand même contribuer plus aux compétences de leurs propres salariés qui au final sera très rentable et leur bien-être en les formant et du coup en incitant ces personnes-là à faire des choses plus utiles et à être mieux. Donc je pense que la fracture, elle vient pas à la formation IA, elle vient à la formation tout court.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. On va passer du coup à la dernière phase du podcast, une phase un peu plus introspective et sur ton parcours. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Je dirais, je vais le séparer en deux. Quand j'étais étudiant entrepreneur, et quand je suis entrepreneur via Active Diplômé, la plus grande fierté quand j'étais étudiant entrepreneur, c'est d'avoir fait une conférence à 200 personnes dans mon entreprise. Sénécole sur un des cours que je faisais parce qu'en gros à l'époque à l'ISI il n'y avait pas trop ce concept pas très développé de cours pour aider les étudiants et moi j'avais réussi à créer un branding et un marketing tellement fort j'ai fait cours à plus de 5000 étudiants quand même en tout que je me suis dit je vais faire une énorme conférence gratuite pour amener du monde pour me faire connaître mais je vais essayer de le faire un peu médiatisé tu vois à l'époque j'avais 21-22 ans et donc je fais cette conférence là et je me dis comment elle peut faire parler d'elle comment elle peut être un peu excitante et j'avais créé un quiz géant tu vois un caout pour ceux qui connaissent où je faisais gagner des hardpods alors que la conférence était gratuite les gens c'était comme des fous en mode mais attends le truc il est gratuit c'était un cours qui sur le papier est chiant du excel et pourtant je kiffe tu vas genre ils ont passé une heure et demie conférence en kiffant parce que c'était bien rythmé et la cerise sur le gâteau c'est que je me suis dit quelques jours avant ah ouais c'est quand même assez sympa de réunir tu es encore étudiant un amphithéâtre donc je vais contacter la presse et là j'ai fait un peu le filou c'est à dire que pour avoir un maximum de chances de mon côté j'ai contacté un journal en disant ah ben voilà alors j'ai pu alors il y avait un journal c'était la Voix du Nord et un autre admettons on va dire Challenge ou je sais plus exactement et du coup je dis à la Voix du Nord ben voilà ce qui va se passer là il y a une grande conférence auprès d'un étudiant qui fait des cours à d'autres étudiants et il y aura peut-être Challenge qui va venir et du coup j'envoie un mail aussi à Challenge et je dis ah ouais donc j'explique et je dis il y aura peut-être la Voix du Nord qui va venir et du coup ça a fait un peu le faux mot tu vois il se dit waouh mais attends il y a peut-être un autre média qui vient et du coup le jour J tu sais j'en savais rien Et là je vois la Voix du Nord débarquer, je fais YES ! Et au final, c'est pour ça qu'ils ont fait un article, et ils m'ont demandé, d'ailleurs il n'y a pas de challenge etc. Je lui ai dit, ah bah oui, mais enfin c'est pas sûr, peut-être. Et du coup, la masterclass sur un article après dans le journal, et c'était incroyable. pour la partie étudiant entrepreneur. Et maintenant, en fait, ma plus grande fierté, je ne dirais pas que c'est quelque chose en particulier, même si j'ai des choses à citer, mais je dirais juste avoir trouvé maintenant le meilleur des équilibres. J'en parlais au début. Pour moi, l'équilibre, ça n'existe pas quand tu es entrepreneur. tu trouves ton meilleur déséquilibre entre par exemple quand tu te butes à la tâche de taf et tard ou en voir telle ou telle personne mais après pouvoir rattraper sur des moments clés pour moi c'est ça et je m'estime pour le moment en tout cas heureux pour moi tu vois c'est le plus gros succès parce que quand j'étais pas bien ça j'ai retrouvé une note d'ailleurs quand avant de venir sur cet épisode-là que j'avais écrit. Une note un peu triste, mais c'est marrant. Enfin, c'est pas marrant, mais j'avais mis sur les notes de mon téléphone, tu vois, je l'avais écrit il y a... Je sais plus quand, mais quand j'étais vraiment au plus bas, j'avais mis Objectif, être heureux avant mes 30 ans Et en fait, j'ai relu cette note, tu vois, hier, et j'ai trouvé ça... J'ai pas trouvé ça drôle du coup, j'ai trouvé ça un petit peu triste, mais maintenant je suis pleinement heureux, épanoui, j'espère que ça continue, mais quand j'étais au plus bas je me suis dit, allez c'est bon je vais me buter comme il faut à la tâche, et je serai heureux plus tard. Alors qu'en fait je trouve que dans l'entrepreneuriat, il faut apprendre à être heureux sur le chemin pour apprécier après l'arrivée. C'est pas en étant sous l'eau pendant 5 ans en frôlant le burn-out qu'à la fin tu vas dire, oh yes c'est bon. J'ai telle ou telle chose. Il faut apprendre à être heureux sur le chemin et à gérer sa vie de couple, famille, ami.

  • Speaker #0

    Et j'ai vu sur Instagram que là, tu recommences un compte à zéro parce que tu t'étais lancé un défi de réussir à avoir suffisamment de likes. Et avant de parler, avant l'enregistrement du podcast, j'ai compris que tu étais entouré de beaux entrepreneurs bien connus sur les réseaux sociaux. Comment on fait pour ne pas se comparer aux autres ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors, pour revenir sur l'épisode du compte Instagram, moi, j'ai un problème, c'est que j'ai tendance à m'emballer trop vite. Et tu sais, quand ça allait super bien, quand ça a redémarré, quand je t'ai parlé... en 2023 là quand je vais justement en Thaïlande voir un ami là en octobre là tu sais tout roulait je commençais à faire du chiffre et du coup je me suis dit allez c'est bon je me lance un défi en 2024 si à la fin de l'année 2024 j'ai pas 10 000 abonnés sur mon compte parce que je voulais reprendre du contenu sur Instagram et ben en fait je supprime et j'en crée un nouveau tout oh la connerie parce qu'au final en fait j'ai pas pris le temps de bien le faire et du coup 2024 tu vois se rapproche et juin, juillet, août mon compte était toujours à 2500 abonnés je n'avais pas travaillé et donc là en décembre il y a un mois c'est chiant mais je lui honorais ce que j'ai dit donc les 2500 abonnés la crédibilité que j'avais bâti sur ce compte parce que tu avais des stories là où j'intervenais dans des écoles de commerce où j'étais passé dans des articles de presse je me suis dit je vais respecter ciao et j'ai recréé un compte de zéro donc ça déjà ça m'apprendra donc maintenant je vais faire des défis à la con et et Et justement, pour ça, ta question, c'était sur...

  • Speaker #0

    La comparaison.

  • Speaker #1

    Voilà, la comparaison. Je suis parti un petit peu. Mais pour ne pas se comparer aux autres, je pense que déjà, c'est plus dur quand tu es salarié, parce que ton environnement fait que c'est que des salariés, par définition. Donc, comme l'humain a tendance à se comparer forcément aux autres, Quand tu fais une activité entrepreneuriale, t'es vu comme le loup, je ne sais plus comment on dit, le loup noir, loup gris, je ne sais plus. Et t'es différent. Et en fait, le fait de te comparer aux autres, c'est dur. Mais le fait d'être vu comme différent, je pense que c'est encore plus dur. Quand tu as les autres, ils te jugent. Et par contre, du coup, quand tu te lances, ça c'est un premier sujet, et quand tu te lances, comment tu fais pour ne pas te comparer aux autres ? En gros...... Un truc que j'avais vu qui était intéressant, qui m'a marqué, j'essaie juste de retranscrire au plus proche, c'est que quand tu te compares aux autres, par exemple, tu vois un entrepreneur qui a fait un million d'euros. Tu te dis Ah, c'est super, pourquoi je ne suis qu'à 300 000 ? Et en fait, chacun a un chemin différent. C'est ça qu'il faut bien comprendre. C'est que si tout le monde avait le même chemin, tu pars de Lille à Paris, si tout le monde part de Lille pour arriver à Paris, là, ce serait légitime et normal de se dire que je suis en retard. Mais en fait, la grande différence, c'est que les gens, par exemple, qui partent d'une ville pour aller à Paris, ils ne partent pas tous de Lille. Tu vois, chacun part d'une ville différente, chacun, alors moi j'adore les métaphores, chacun part d'une ville différente, et du coup, tout le monde a un chemin différent, et dans ce chemin, t'as pas les mêmes obstacles, t'as pas les mêmes moyens de locomotion, et du coup... si t'apprécies ton chemin parce que tu sais qu'il est différent par rapport aux autres c'est comme ça que pour moi t'arrives à changer à sortir de la comparaison par rapport aux autres parce que chacun a une route différente ok et du coup est-ce que t'as aussi tenu parole auprès du

  • Speaker #0

    même Rick qui avait écrit cette note est-ce que t'es heureux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    ouais et d'ailleurs je suis très heureux aujourd'hui et j'ai lu une citation il y a pas longtemps de Dale Carnegie qui fait des livres qui explique que hum Être heureux, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas où tu es, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas qui tu es, ce n'est pas où tu es, mais ce qui te rend heureux ou malheureux, c'est ce à quoi tu penses. Et je pense fondamentalement que le bonheur, il est choisi, alors sauf cas extrême, évidemment, dans la rue, c'est compliqué, mais le bonheur, il est choisi. choisi d'être heureux parce que je suis content de ce que j'ai fait. J'ai peut-être un seul regret quand même, c'est d'avoir eu une sciatique il y a deux ans, parce que je ressens encore les méfaits aujourd'hui. Quand je suis fatigué, ça tire. Et mon seul regret, c'est ça. Et je pense que j'aurais pu l'éviter en étant justement accompagné d'un mentor qui lui a déjà fait le chemin avant moi, qui m'aurait dit Ok, là, t'es vraiment chaud au niveau limite santé, fais comme ça, etc. Et c'est pour ça que je prends beaucoup de sens à faire mon activité aujourd'hui, qui est de mentorer les gens, de les accompagner, à ne pas faire des erreurs et tout simplement à être bien. donc voilà pour ça la conclusion c'est pour être heureux il faut le choisir, il faut le décider d'accord et pour ceux qui ont apprécié ce podcast ils peuvent te retrouver où j'imagine sur ton nouveau compte Instagram alors oui du coup sur mon nouveau compte Instagram emmerikbc donc E M E R I K B C tout attaché avant il y avait un tiret entre le emmerik et le bc maintenant c'est emmerikbc tout attaché à l'heure d'enregistrement de ce podcast j'ai 200 abonnés et quelques je compte sur vous pour faire péter les 100 000 s'il vous plaît Et sinon, de façon un peu plus globale, sur YouTube, Emric BC ou encore mon entreprise

  • Speaker #0

    Revolia. Je te remercie du coup, Emric, d'être venu sur cet épisode.

  • Speaker #1

    Merci, Raj. C'était très chouette.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, je compte sur vous pour nous soutenir sur les réseaux sociaux et mettre un like et partager cet épisode si il vous a plu.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti-stress

    01:03

  • Présentation d'Emerik

    01:49

  • Pourquoi entreprendre ?

    03:24

  • Son expérience salariale

    05:44

  • Sa descente aux enfers

    13:27

  • Investir en soi

    18:40

  • Être responsable

    22:09

  • Se former avec l'IA

    26:38

  • Prompt engineering

    29:20

  • L'ère IA

    33:40

  • Introspection

    40:49

  • Ses réseaux sociaux

    49:54

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Description

Mon invité pour ce nouvel épisode, Emerik Bricaud, est un exemple de résilience et de détermination. Fondateur de Revolia, un organisme de formation certifié Qualiopi qui révolutionne la reconversion professionnelle grâce à l’IA, Emerik n’a pas toujours connu le succès.


Après avoir entrepris en parallèle de ses études et tenté de se forger une expérience en entreprise, il décide de se lancer à son compte. Mais la réalité de l’entrepreneuriat frappe durement : un échec cuisant le laisse sans ressources, ni personnelles ni professionnelles.


Emerik aurait pu tout abandonner, mais il a fait le choix de se relever. Il a reconstruit sa vie, retrouvé goût à l’entrepreneuriat, et s’est dépassé mentalement et physiquement pour revenir plus fort que jamais.


Aujourd’hui, il aide les entreprises et les individus à se surpasser en exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle.


Dans cet épisode, nous parlons :

- De la descente aux enfers qui l’a poussé à repenser sa vie.

- De l’importance du sens des responsabilités : assumer ses erreurs pour progresser.

- De l’impact de l’IA sur nos vies et les entreprises, et des opportunités qu’elle ouvre.


Cet épisode s’adresse à tous ceux qui pensent que l’échec est une fin. Vous verrez qu’il peut devenir le point de départ d’une nouvelle aventure.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:03 Question anti-stress

01:49 Présentation de Emerik

03:24 Pourquoi entreprendre ?

05:44 Son expérience salariale

13:27 Sa descente aux enfers

18:40 Investir en soi

22:09 Être responsable

26:38 Se former avec l'IA

29:20 Prompt engineering

33:40 L'ère IA

40:49 Introspection

49:54 Ses réseaux sociaux

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier

Si vous voulez en savoir plus sur Emerik :

https://www.linkedin.com/in/emerikbricaud/

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#Entrepreneuriat #ReconversionProfessionnelle #réussite #résilience #ia #PodcastFrançais

#motivation #entreprendre #podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    plus de trésorerie en pro plus de trésorerie en perso donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien une entreprise qui performe c'est d'abord un founder un fondateur qui performe tu vois quand j'étais au fond du trou je parle un peu comme ça tu étais un peu l'envie de rien parce que quand tu as la dalle tu vois tu embarques les gens avec toi avec l'intonation en fait chat j'ai pété il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24 7 jours sur 7 pour moi il va y avoir deux minutes Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, ok, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ?

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre d'Emeric. Bonjour, Emeric.

  • Speaker #0

    Salut Raj, content d'être là.

  • Speaker #1

    Merci d'être venu sur le podcast. Alors Emric, j'aime bien essayer de commencer à taquiner un peu mes invités au début en leur posant une petite question. Pour toi, c'est quoi le meilleur outil IA ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une très bonne question. En fait, ça dépend de l'utilisation. Meilleur outil IA pour qui ? Mais je dirais de la façon très globale, c'est la référence sur le domaine. Pour le moment, c'est ChatGPT parce que c'est le meilleur outil au moins pour commencer puis après pour creuser sur des besoins spécifiques. Là, ça dépend de la situation de chacun.

  • Speaker #1

    Ok, on va pouvoir creuser de façon un peu plus derrière sur les différents outils, non seulement ChatGPT, mais aussi ceux que vous, vous utilisez de votre côté. L'épisode, justement, ce que j'aimerais aborder comme thème dessus, c'est la reconversion professionnelle à travers ta société, justement, Revolia, mais aussi parler notamment de l'IA, si ça te va.

  • Speaker #0

    Carrément, tout me va.

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux te proposer de te présenter ton parcours académique ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. J'ai fait une école de commerce, un master en finance, qui ne me sert pas tant que ça maintenant, on en parlera plus tard. Mais la petite particularité, c'est que j'ai commencé à entreprendre pendant mes études. Dès ma deuxième année, j'ai commencé à entreprendre en donnant des cours. Après, j'ai lancé d'autres types de business, du commerce en ligne, des tournages. J'ai même été DJ à un moment donné, donc j'ai fait plusieurs choses. Je sais ce que ça fait. d'apprendre de zéro de nouvelles compétences pour après faire un métier, se rémunérer. Et puis après, j'ai terminé. Donc moi, c'était en finance, je suis quand même allé jusqu'au bout. Mais après, j'ai directement enchaîné sur mes sociétés. Et puis on pourra en parler juste un petit peu après. Donc là, actuellement, j'ai Revolia, qui est un organisme de formation certifiée Calliope, où on aide justement les salariés en conversion professionnelle à se former un nouveau métier en parallèle. de leur job et la petite spécialité c'est qu'on peut le faire un petit peu plus rapidement justement grâce à Lya.

  • Speaker #1

    Ok, puis justement à travers Revolia, ce que tu fais c'est que vous êtes spécialisé dans la création de contenu en ligne, notamment tout ce qui est création de marques de bijoux et community management si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, on a plusieurs parcours d'ouvert, donc comme tu dis la création de marques en ligne est une spécialité qui marche très bien, c'est pour les personnes qui veulent créer une marque de bijoux notamment, après il y a différentes possibilités de création de marques. Et de façon un petit peu plus large aussi pour ceux et celles qui veulent devenir community manager. Et on ouvre comme ça des parcours au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Ok. La particularité que tu as, c'est que tu as toujours entrepris, notamment en parallèle de tes études. Qu'est-ce qui a fait en fait que depuis quasiment toujours, tu t'es lancé dans cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    En fait, je pense que ça a commencé quand j'étais jeune. En fait, quand j'étais jeune, j'aimais beaucoup, beaucoup l'argent. En fait, je me suis dit... On dit tout. En fait, je me suis dit comment je pourrais gagner un peu d'argent alors que j'ai 15, 16, 17 ans. Et du coup, une de mes premières expériences entrepreneuriales, officieuses, c'était de faire un petit peu de l'achat-revente sur Le Bon Coin. Alors maintenant, les plus jeunes, ils font ça sur Vinted, mais à l'époque, c'était Le Bon Coin. Et du coup, j'achetais par exemple une guitare, 50 euros, je la revendais 80. Et tu vois, quand tu as 30 euros, quand tu as 15-16 ans, tu es le roi du pétrole. Et j'ai commencé à faire ça. Et puis après, à 17-18 ans, j'ai commencé à donner des cours particuliers, par exemple pour des personnes en difficulté en maths, ou même à des seniors sur de l'informatique. Moi, ça me paraissait simple, mais eux, du coup, ils étaient super contents. Donc j'ai commencé vraiment officiellement par ça. Et après, on va pouvoir détailler au fur et à mesure, mais quand je suis entré en école de commerce, j'ai continué à donner des cours. Et après, ça a pris vraiment une grosse, grosse ampleur. Je pense qu'on pourra en parler tout à l'heure. Donc ça a commencé vraiment par ça.

  • Speaker #1

    Ok, et derrière, tu avais aussi eu une autre expérience, parce que tu as monté une marque de vêtements, Wooger, je crois, pendant deux ans ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça, c'était en 2019. Donc ça, on l'a eu de 2019 à 2021. Et j'ai commencé cette marque de vêtements. Quand j'étais à Taïwan, j'étais en échange universitaire à Taïwan, et là pareil, je me suis dit, bon, je ne peux plus faire mes cours, parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de Zoom, etc., en préventiel. Comment je peux m'occuper et faire un petit peu aussi d'argent ? Et je me suis dit, bon, j'ai regardé les business qu'on pouvait lancer à distance, et j'ai vu ça, justement, cette création de marque en ligne de vêtements. Et avec l'un de mes meilleurs amis, justement, je l'appelle, lui, il était en Russie à ce moment-là, on fait, OK, est-ce que tu es chaud ? On lance une marque de vêtements, comme ça. Après il me fait ok, on est chaud. Et au final, moi j'étais à Taïwan, il était en Russie. On a commencé sur son statut auto-entrepreneur qui était en France. Donc je ne te raconte pas toutes les galères qu'il y a eu de paiement, de trucs, de fournisseurs pour réceptionner des produits et tout. Mais ça l'a fait, on l'a eu pendant deux ans, puis après on a lancé d'autres trucs.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Et pourquoi est-ce que malgré tout, malgré toutes ces expériences et ces belles expériences, tu as voulu avoir une expérience salariée, notamment chez Publicis ?

  • Speaker #0

    En fait... J'aurais pu continuer mes entreprises tranquillement, mais je voulais quand même tester au moins d'être dans un grand groupe, juste pour avoir la structure. Et au final, il y a des choses qui m'ont servi, il y a des choses qui m'ont desservi, on pourra en parler après. Mais à un moment donné, j'étais prêt, pas si loin que ça, d'avoir mon diplôme, et je me suis dit, j'ai quand même envie de faire une césure pour avoir une expérience, donc mettre un peu mes activités de côté. Donc je me suis dit, ok, c'est des revenus que je vais couper parce que je gagnais déjà ma vie. très bien ma vie en tant qu'étudiant, je pouvais largement me débrouiller. Mais je me dis, OK, je fais une séjour comme ça d'un an. Je décide de faire six mois chez Publicis. On regarde ce qui se passe. Et après, soit j'enchaîne ou soit je continue vraiment mes activités. Et donc, c'est venu comme ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vois, tu disais que tu avais commencé à entreprendre pour l'argent. Et là, en fait, tu dis qu'au final, malgré le fait que tu aies l'argent, tu recherchais autre chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors ça, c'est très, très, très marrant. Ça a bien changé. parce que avant, j'entreprenais parce que je voulais avoir le plus d'argent possible, clairement. Et maintenant, ça a changé. Je cherche à entreprendre surtout pour avoir vraiment ce côté liberté de pouvoir choisir tes propres horaires. Et en fait, c'est une phrase qui va être peut-être un petit peu marrante à dire, mais je cherche à avoir avec l'entrepreneuriat le meilleur déséquilibre possible. Parce que quand tu entreprends, pour moi, ça n'existe pas les entrepreneurs qui disent j'ai un bon équilibre C'est en fait ça. tu as un bon déséquilibre parce qu'à chaque fois, quand tu es entrepreneur, tu dois sacrifier certaines choses. Donc, tu es toujours comme sur un plateau d'un côté ou de l'autre et tu es toujours déséquilibré. Mais par contre, tu dois revenir en centre avant que tu tombes. Et c'est ça mon plus gros challenge. Et je pense que maintenant, c'est bon.

  • Speaker #1

    Ok. Et tu disais justement qu'il y avait du bon et du mauvais qui est ressorti de cette expérience. Tu parles de quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, oulala. Alors disons que les débuts à Publicis ont été un petit peu tendus pour moi, c'est-à-dire que, en fait, je te remets un petit peu des mises en contexte, mais juste avant et puis aussi en parallèle, même si c'était beaucoup moins poussé, je travaillais pour une startup qui était dans l'éducation, justement qui mettait en relation majoritairement des personnes pour donner des cours entre eux. Et j'étais vraiment libre dans cette startup-là. Donc j'avais un poste plus en code de stratégie, création de contenu, je faisais un petit peu ce que je voulais. Et là, je suis arrivé dans Publisys avec un cadre et avec particulièrement un manager, une manageuse qui avait deux ans de plus que moi. Au final, ça s'est bien fini, mais juste en fait, au début, c'était très tendu parce que c'était très un peu top down. J'avais l'impression d'être un peu comme au début, comme un gosse où je faisais mon travail et c'était en fait du micro management. Et en fait, c'est ça que je n'ai pas apprécié. Je me suis dit, waouh ! non seulement je devais arriver à 9h ou 9h30 fallait pas arriver à 9h31 parce que tu te faisais engueuler et en plus de ça pareil quand tu le soir on finissait à 18h30 t'avais le malheur de ranger tes affaires à 18h peut-être 25 ça te regarde un petit peu mal et en fait ce que j'ai pas aimé c'est micro-management cette notion de présentéisme et cette notion de rendre des comptes alors ça évidemment t'es obligé quand t'es salarié donc au début ça a été tendu dans le sens où je me permettais aussi, alors ça c'est de ma faute, c'était l'immaturité de l'époque, de faire un petit peu des remarques comme je pouvais faire un peu en mode freestyle comme une start-up. Mais sauf qu'au final, quand tu te retrouves avec des gens qui sont dans un état d'esprit salarié, qui ont 30, 40, 50 ans, en fait ça en a choqué beaucoup la publicité. Et donc à un moment donné, on me convoque, on me fait bon Aymeric, et tout, ma main première convocation, et vraiment j'avais l'impression d'être en conseil de discipline, c'est-à-dire que j'étais là, après c'était un peu les faits qui se sont reprochés et tout. Et là, j'étais bon. Là, c'est chaud. Et au final, ça s'est quand même bien fini. J'ai pris aussi sur moi, donc c'était très difficile. Il y a eu une période de transition où vraiment j'étais mal. Je me levais, je n'avais tellement pas envie d'y aller. C'était horrible parce que je te fais un peu fouetter. Et au final, je me suis dit, bon, OK. tu l'as tu as six mois faire tu fais table fin tu fais table table rasta le ras je sais pas comment je sais pas comment on dit et tu te concentres et vas-y tu apprends et tu te mets une rigueur et du coup je me suis retapé une détermination il a bien travaillé et de rigoureux et je me suis dit ok fait comme si tu comptais pas tes heures Du coup, là, j'y allais plus avec plaisir. Après, les relations avec manager sont améliorées. Mais bon, disons que c'était très tendu au début. Et après, je sais dans tous les cas que je ne voulais pas continuer et qu'il fallait que je reprenne le plus vite possible mes activités entrepreneuriales.

  • Speaker #1

    Et puis Publicis, pour rappel, c'est une grosse entreprise du CAC 40 qui existe depuis des années. Est-ce que justement, ce côté grosse entreprise, il y a des choses que tu en as retenues et qui te servent toi aujourd'hui dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, à fond. déjà au niveau de l'organisation parce que j'avais le côté expérience avant en startup et là le fait de venir dans un groupe tu vois et tu comprends comment les choses sont faites tu comprends les rapports hiérarchiques et tu comprends aussi leur système informatique comment c'est géré parce qu'avant c'était géré en freestyle mais par contre d'un côté ça m'a servi d'un côté ça m'a desservi ça m'a servi sur la structure, sur la rigueur le truc du rendre de faire du travail de qualité, de faire des briefs tu vois, des créatifs, de recevoir des indications des clients. Mais par contre, ça m'a beaucoup desservi parce que quand après j'ai continué mes entreprises, je les pensais comme si j'étais un grand groupe. Je commençais à avoir des process de sécurité, tu sais, en 4-5 étapes. Non mais c'était une dinguerie. Je commençais à, tu sais, avoir un drive avec 10 000 sous-dossiers. Alors que, tu sais, on avait 5-10 clients, tu vois. Donc en gros, c'était la cata, tu vois. J'avais un processus, c'était sur Teams, méga, méga vénère. Alors qu'en fait, ça servait à rien. Et je complexifiais au lieu d'être quelque chose de simple. En fait... non seulement j'avais pas la flexibilité une start up et j'avais du coup la complexité d'un grand groupe au sein d'une petite entreprise ce qui est un peu une connerie quand même ouais puis moi tu vois je suis aussi dans une grosse entreprise et ce que je regrette en fait c'est

  • Speaker #1

    la complexité qu'il y a dans les entreprises et les strates qui sont montées en fait à chaque étage, ce qui fait qu'en fait il n'y a plus de rapidité comme tu peux avoir dans une startup, tout le monde qui vient essayer de régler les problèmes que tu peux avoir, en fait tout est tellement strata... traiter que chacun est dans sa cage, chacun est à son niveau, et du coup, il n'y a rien qui se débloque rapidement.

  • Speaker #0

    Je te rejoins là-dessus, tu vois, je me suis dit à Publicis, pareil, j'avais un peu des grands rêves, me dire, ok, on va développer, je travaillais pour un compte client, et je me suis dit, ok, on va leur développer une stratégie TikTok et tout, je vais mettre en relation avec des gens que je connais et tout, je suis venu comme si c'était une startup, et au final, je me suis retrouvé à faire juste des newsletters et quelques coms, mais en fait, j'ai compris que là, il y avait la notion, tu sais, un peu de budget annuel qui était voté, et du coup, on m'a mis des gros stops, on m'a fait, non mais Mike, c'est très bien... c'est une super idée, mais le budget, il n'est pas là, ce n'est pas beauté, tu restes dans ton truc. Là, c'était dur. Là, je n'en pouvais plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as ton côté, j'imagine, imaginatif, créatif, qui est un peu bridé là-dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Après, je pense que ça dépend des groupes. En vrai, je ne trache pas dessus. J'ai quand même, au final, je pense que j'ai apprécié mon entreprise chez Publicis à post-priori, en prenant du recul. Mais en fait, sur le moment, quand t'es dans la tête du hanguidon, franchement, j'ai pas toujours passé des bons moments.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, tu vas me détester, je vais rappuyer un peu sur les plaies, mais en 2023, dans les mauvais moments, t'as aussi subi du coup une descente aux enfers, t'avais plus de trésorerie, plus de nouveaux clients, et c'était... le vide total et t'as transformé derrière Emrex Studio pour qu'il devienne Revolia et Magic AI. Comment tu fais pour te relever de tout ça et arrêter de t'entêter quand tu prends une direction qui n'est pas la bonne ?

  • Speaker #0

    Je vais mettre un petit peu de contexte du coup sur ça. En fait, c'est venu progressivement. Donc en fait, ce qui s'est passé, c'est que après Publicis, on était à peu près... fin juin 2022. Donc là, je continue à entreprendre. Et en fait, là, ce qui se passe, c'est qu'on arrive à l'été et je me dis, OK, j'ai envie de développer l'entreprise que j'avais et je vais recruter des alternants. Et là, tu vas voir après comment on arrive à la descente aux enfers. Et donc, je me dis, OK, vas-y, je vais lancer. des recrutements, donc j'ai besoin d'une chef de projet et j'ai besoin d'un créatif pour faire les livrables. Mais sauf que l'énorme connerie, c'est qu'une boîte, ça ne me suffisait pas, entre guillemets. J'avais toujours fait plusieurs activités pendant mes études, donc je me suis dit allez, on va répliquer pareil pendant la vie active. Et du coup avec l'un de mes meilleurs amis, celui avec qui j'avais fait la marmotte d'hêtement, on fait tiens si on créait un cabinet de conseil Sauf que lui en parallèle, il n'était pas libre, il était en poste. Et donc on voit les aides de l'État pour recruter des alternants, l'aide à 6 ou 8 000 euros. Et du coup on ne prend pas deux alternants, je prends deux alternants sur ma propre société à moi, mais on prend aussi deux alternants avec la société que j'avais avec mon ami. Sauf que lui il n'était pas vraiment pleinement disponible. du coup septembre 2022 ça commence mais la petite particularité parce que ça serait trop facile c'est qu'il y avait une société qui était à Paris MxStudio à Lille pardon MxStudio une société qui était à Paris 3ème conseil et là tu vois là d'où il est arrivé c'est parce que j'avais un logement ni à Lille ni à Paris parce que j'avais pas assez d'argent pour avoir un logement à ce moment là donc j'étais chez mes parents à Nantes et du coup je me retrouve à prendre le train 4, 5, 6, 7 fois par semaine pour aller à Lille, pour aller à Paris pour faire un peu 2 jours et puis après limite le week-end rester chez mes parents pour vendredi, samedi, dimanche et là tu vas comprendre que c'est le début de la fin parce que en plus une société de prod t'as du matos donc en gros j'étais chargé, j'avais tous mes sacs, j'avais mes valises et tu vois je me levais parfois pour aller à Lille... il n'y avait pas de train qui était disponible en Nantes-Paris donc j'étais un malade, je prenais le train genre de 3h50 ou 4h50 de Nantes à Paris pour après faire Paris-Lille pour arriver à 8h30-9h et donc j'ai fait ça pendant 2-3 mois et je me suis épuisé parce que j'avais une boîte à gérer avec deux alternants solo plus une boîte avec mon ami mais pour le moment il n'était pas trop présent et là j'ai commencé à voir mon état de santé se dégrader, je mangeais mal je dormais mal Et à un moment donné, justement fin 2022, je me lève et là, je sens une énorme douleur dans la jambe. Et c'était une sciatique. Et du coup, une sciatique, c'est une compression d'un nerf. Et là, ça commençait à être très, très, très difficile. Donc janvier 2023, heureusement... là j'ai trouvé un logement qui était accessible à Paris donc au moins je peux revenir sur place j'ai plus à faire tous les allers-retours mais je suis fortement endommagé en plus c'est l'hiver et là j'ai 22 ou 23 ans je sais plus et en gros quand à cet âge là tu te lèves et que pour marcher t'as besoin de te tenir au meuble de chez toi parce que t'as froid et t'es en peu but je peux plus marcher je me tenais et tout parce que au début tes articulations ne sont pas bon elles sont pas chaudes, là c'est très difficile. Et en plus de ça, on galérait à ce moment-là à avoir des clients. Donc tu vois, ça c'est bam, bam, bam, bam, la descente aux enfers, elle a commencé comme ça. Et après, tu vois, mai, juin 2023, c'est là où j'ai dû annoncer à mes alternants que c'était la fin parce que là, on revient au point initial. Plus de trésorerie en pro, plus de trésorerie en perso. j'abuse un peu mais plus d'amis ou plus trop de contacts avec des amis plutôt parce que j'en avais toujours mais je les voyais plus parce que tu sais j'étais tête dans le guidon et en plus pareil je m'étais éloigné de ma famille je les voyais toujours mais pareil c'est quand t'as ton business t'es dedans et j'étais gros en plus parce que j'étais beaucoup plus fat que Martin j'avais 15 kilos de plus donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien et comment on arrive à se relever de ça justement je fais un gros break donc là on rend les contrats d'alternance et c'est donc le fait et le des deux franchement et là je me ressentais je me dis ok donc là c'était en juillet fallait que j'arrête donc là j'ai pu de ça râler plus de ça rien à gérer tout je prends je prends août aussi tu sais pour être bien tranquille et comment on se relève de ça mi août tu vois j'étais vide et épuisé fin dégoûté l'entrepreneur tout simplement Et mi-août, ça commence à me redémanger. Je me dis, j'ai quand même envie de me relancer, mais par contre, il ne faut pas du tout se relancer dans ces conditions-là. Et comment j'ai fait ? Je me suis dit, une entreprise qui performe, c'est d'abord un fondateur qui performe. Et là, j'ai une santé qui a déploré. Comment on fait pour changer ça ? Donc, je me dis, OK. Je commence à écouter un peu des podcasts, des motivations de sport. Je commence à faire 10 000 pas par jour. Je commence le jeûne intermittent. Je compte mes calories. J'ai une application comme ça pour compter tous mes repas. Et je commence du coup, mi-août, à me reprendre en main. Et là, c'est incroyable ce qui s'est passé. C'est que du coup, je perds 10 kilos en deux mois. je continuais à entreprendre mais là du coup seul j'avais plus de salariés à gérer etc donc plus de plus de charge et là je commence à refaire du coup de l'argent et pas mal et donc là je me dis wow c'est bon on est reparti c'est génial et parce que avec des activités que je pouvais faire du coup c'était une agence officiellement mais du coup j'étais plus un freelance parce que j'avais pas de personnes à gérer je commence du coup à gagner ma vie avec ça et là ça commence du coup à remonter tranquillement alors après il y a eu encore d'autres descentes et puis voilà mais je dirais que ça c'est le plus gros coup dur que j'ai réussi à surmonter c'est déjà de me recentrer sur moi et de me dire ok pour s'en sortir déjà prends ta santé en main prends un lifestyle qui est différent au lieu de te buter à la tâche et

  • Speaker #1

    puis après ça ira beaucoup mieux mais je vais rebondir sur un truc justement parce que moi aussi je reviens d'assez loin il y a 3 ans je faisais 25 kilos en plus il n'y avait rien qui allait et... Ça fait un peu bullshit, tu vois, parce que dès qu'on lit les premiers livres sur l'entreprenariat, le mindset, les podcasts et tout, on dit le premier investissement à avoir, c'est sur toi-même. C'est sur toi-même, en fait, c'est sur toi mentalement, c'est sur toi aussi physiquement. Et effectivement, moi, j'ai senti un changement, en fait, parce que ton égo, il se gonfle, tu prends confiance davantage en toi. Et en fait, c'est bizarre, mais les gens sont bien plus attirés pour te suivre. et aller dans les directions que tu prends quand ils sentent que tu es quelqu'un qui a confiance. Et en fait, tout fonctionne beaucoup mieux depuis que je me suis réinvesti en moi et notamment sur l'aspect physique et mental, en fait. C'est hyper important.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, c'est mathématique. Je vois beaucoup de choses vraiment comme les maths. Mais si tu es bien physiquement, mentalement, tu as plus de confiance en toi. Si tu as plus de confiance en toi, tu vas être beaucoup plus à l'aise de t'exprimer. Et les gens, ils vont le ressentir dans l'intonation. Tu vois, quand j'étais au fond du trou, je parle un peu comme ça, t'as un peu l'envie de rien. Alors que quand t'as la dalle, tu embarques les gens avec toi, avec l'intonation, et du coup, ça t'apporte beaucoup plus de succès sur le chemin. Et ça, c'est très vu comme bullshit en France, et c'est déplorable. Alors qu'aux États-Unis, je ne dis pas que les États-Unis, c'est le pays... Mais on ne peut pas quand même leur enlever qu'aux États-Unis, t'as quand même un état d'esprit qui est différent. En fait, l'état d'esprit américain, que j'adore... c'est que t'es responsable de 100% de ce qui t'arrive et donc si tu prends soin de toi et que t'es dans une bonne situation physique, mentale, tu vas réussir alors qu'en France t'as plus le mindset l'état d'esprit de te plaindre en priorité, c'est en train de changer au fur et à mesure des générations je trouve mais t'as plus l'esprit de te plaindre directement c'est pas de ma faute, il y a tel élément extérieur mais au final ça fait pas les plus grands entrepreneurs ça.

  • Speaker #1

    Ouais et puis je pense que l'autre point que tu soulèves qui est hyper important c'est que dans le mindset qu'ils ont c'est de se dire Tout est de ma faute, ok, c'est un fait. Mais maintenant, qu'est-ce que je fais pour passer ?

  • Speaker #0

    L'action,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors qu'ici, on va plus se dire, c'est de la faute de telle ou telle personne, mais jamais de la mienne. On va passer plus de temps à s'apitoyer plutôt que de passer à l'étape d'après ou essayer de régler le problème.

  • Speaker #0

    La remise en question. Est-ce que toi, là qu'il y a encore un coup de serrallier, est-ce que ça, c'est quelque chose aussi que tu ressentais dans ton quotidien quand les gens se plaignent d'un truc ? Ils disent, c'est la faute d'un tel, d'un tel, d'un tel. Ou est-ce que tu vois que... ils peuvent assumer que c'est un petit peu de leur faute, ils se remettent en question. Dans quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    Pour moi, en fait, le problème, c'est que je ne cherche plus à changer l'état d'esprit des gens autour de moi. Parce que moi, je me suis rendu compte dans mon propre entourage, quand j'ai eu, entre guillemets, ma transformation, tu as les personnes qui sont réceptives à ce genre de choses, qui voient les choses, qui voient que ça change pour toi, et qui, naturellement, sont curieux de ce qui se passe. Ils sont ouverts dans leur état d'esprit pour suivre. ou à accepter des conseils que tu peux leur donner, ou accepter la remise en question. Et tu en as d'autres, en fait, tu as beau faire ce que tu veux. Moi, il y a des gens, tu vois, que j'adore du plus profond de mon âme, mais je me suis rendu compte qu'en fait, tant que là, ça ne change pas, en fait, il n'y a rien à faire. Et tant qu'ils n'auront pas décidé de changer, il n'y aura rien à faire. Donc, les gens qui vont s'apitoyer ou autres, même dans l'entourage professionnel, en fait, moi, je pars du principe qu'il y a certaines personnes, autant foncer dans un mur, c'est plus productif. Tu vois ? tu peux rien leur dire ils écouteront rien ni rien donc ces personnes là je les laisse continuer en fait dans leur délire dans leur non remise en question tant pis je pourrais pas les changer en fait mais je pense que t'as peut-être si toi t'as eu des salariés t'as eu du management je pense que c'est un peu la même chose ouais

  • Speaker #0

    en fait c'est ça et en fait il y a un truc qui est important c'est que Les changements profonds des gens, ça vient pas d'un manager par exemple qui va leur dire de faire telle ou telle chose, ou même d'un familier, d'une amie, il faut que ça vienne de soi-même. Enfin, il faut accepter soi-même de vouloir changer. Et ça c'est très différent, et en fait quand tu connais ça... Même la façon d'aborder les choses aux autres change du tout au tout. Par exemple, quelqu'un qui a tendance à se brusquer trop rapidement. Tu vas lui dire un nom, il va être en colère, et après il va prendre des mauvaises décisions, ce genre de choses. Au lieu d'avoir l'approche un peu top-down, quand tu es arrivé, leur dire, on va l'appeler Jacques, Jacques, tu es vraiment trop en colère, je n'aime pas ça, tu dois changer. Là, Il ne faut surtout pas dire ça parce que tu entres directement en conflit, en mode il te voit comme un ennemi, en mode non, je suis comme ça, etc. Alors que la façon d'amener les choses, en fait, toutes les affirmations, c'est ça le grand conseil que j'ai, c'est si tu veux changer quelqu'un, tu transformes toutes tes affirmations en questions. Ce même Jacques, tu ne vas pas lui dire ça, tu vas dire, est-ce que Jacques, tu penses que, par exemple, tu penses que quand tu réagis à certaines situations, ça a plus tendance à te servir ou à te desservir ? Ouh là, tu vois, t'attaques pas. Après, il va dire, je sais pas, tu vois, il va commencer à réfléchir. Et s'il te dit, OK, je pense que ça a plus tendance à me desservir, pareil, tu creuses. Tu vas pas lui dire, ah bah oui, telle situation, t'as fait de la merde. Tu vas dire, ah ouais, qu'est-ce que t'entends par là ? Est-ce que t'as des exemples ? Il va dire, bah ouais, c'est vrai que la dernière fois où il a eu ça, je me suis énervé, ça a donné ça comme conséquence. Et du coup, t'arrives pas comme la personne moralisateur, t'arrives comme la personne qui est ouverte à la discussion. alors qu'au final t'arrives à ce que tu veux à la fin juste qu'il se rende compte qu'il a un comportement qui doit changer et ça en fait depuis que j'ai découvert ce cheat code de transformer les affirmations en question ça change tout tu vois avec les amis, la famille, du coup il te voit plus comme un bâtard qui donne des ordres ou des conseils il te voit comme quelqu'un justement qui fait avancer ta réflexion et après ça vient de toi si tu veux initier un changement ça ça change tout.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord on va parler justement un peu de changement en parlant de Revolia euh... Tu as toujours eu un goût poussé pour la formation, c'est ce que tu disais depuis le départ. Tu as eu une première expérience justement en tant qu'ambassadeur chez Socrate Éducation, et aujourd'hui du coup, comme je disais, à travers Revolia. Est-ce que tu penses que l'IA, ça peut vraiment changer nos méthodes d'enseignement ?

  • Speaker #0

    Oui, clairement. Et pour mettre un petit peu contexte sur comment je suis tombé dans l'éducation, parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs en ligne. Et je comprends, c'est un business model qui est très rentable, qui est intéressant. Mais la chance que j'ai eue, entre guillemets, moi, c'est d'aimer ça. Et je m'explique, c'est que déjà, quand à 17 ans, je commençais à donner des cours particuliers, tu vois, en maths, en informatique, et qu'après, quand je suis venu dans mon école de commerce, à l'ISEC d'ailleurs, j'ai commencé à donner des cours à des amis au début, en comptabilité, puis après en Word et en Excel, pour au final... je suis en mes années d'études faire des cours à plus de 5000 étudiants parce que ça allait parfois à des gros à des gros amphithéâtres en ligne je faisais aussi des cours alors que j'étais pas encore diplômé dans des écoles de commerce j'étais intervenant dans des écoles de communication et du coup personne ne peut me dire ok Aymeric t'arrives tu profites de ce truc là de la formation parce que de base j'aime ça j'aime enseigner j'aime transmettre parce que j'ai de l'énergie pour et j'adore ça et donc c'est pour ça que je suis dans ce milieu là Et comment l'IA, justement, révolutionne un petit peu la manière d'apprendre ? Il y a plusieurs points de vue. C'est que ChatGPT, si on revient à cet outil-là, il est vu pour beaucoup comme rédiger des mails ou des poèmes. C'est l'utilisation à la con. Et en fait, ChatGPT, il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Et c'est ça, en fait, ne serait-ce que pour dire un avantage de l'IA pour l'éducation, où je vois l'avantage. ChatGPT. Contrairement à une recherche Google, tu vas dire par exemple, je ne sais pas comment apprendre l'espagnol, chat GPT, tu lui mets du contexte, tu fais ok, dans trois mois, je vais partir en Espagne. Je dois avoir le niveau A2. Mets-toi dans la peau d'un expert en professeur d'espagnol. Donc tu vois, quand tu conditionnes chat GPT, il devient meilleur. Et tu lui dis, j'ai deux heures de temps à passer par semaine, je dois avoir telle notion, fais-moi un planning. Et là, du coup, il te fait ton planning. Et tu peux très bien lui demander aussi de converser avec lui. Et ça, c'est une énorme révolution. Et il y a peu de personnes qui le font. Et à chaque fois que je fais des interventions en IA ou des cours en entreprise, quand on est dans des écoles, je leur dis ça à chaque fois. Vous voyez ChatGPT comme un super prof. Et ça déjà, rien que si tu arrives à faire ça, c'est incroyable. Après, tu as d'autres outils, bien sûr, mais c'est le gros point de départ.

  • Speaker #1

    Justement, tu as touché un point, c'est le prompt, in general. Moi, j'ai eu ce gros problème, c'est que ChatGPT, je l'utilise beaucoup, ne serait-ce que pour la publication de contenu, etc. Et en fait, au départ, je ne me rendais pas compte qu'il fallait le prompter.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Donc,

  • Speaker #1

    je commençais à lui demander de m'aider à faire des choses, etc. Et un jour, je tombe sur une réponse qui m'a sorti. Je me disais, attends, c'est bizarre la réponse qui vient d'arriver là. Et en gros, je vérifie, je lui dis, est-ce que tu peux me donner tes sources ?

  • Speaker #0

    Et là,

  • Speaker #1

    il me dit, en fait, il n'y a pas de source. Et en gros, il me donnait des affirmations ou des citations qui n'existaient pas.

  • Speaker #0

    Et en fait, il faut le compter pour lui dire, cite-moi tes sources ou prends que des sources qui existent réellement, des études qui existent, etc. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'après, il y avait un petit truc qui popait aussi en disant rapport sauvegardé ou je ne sais pas quoi. Et en fait, il enregistre tout ça et c'est comme ça qu'il se paramètre. Est-ce que toi, tu as des astuces pour bien paramétrer ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors déjà, sur ChatGPT, toi, tu l'avais testé quand ? Est-ce que c'était... avant le 4.0 je crois et là je continue à l'utiliser en gros déjà pour faire une petite représentation c'est que le nombre de paramètres sur le 3.0 ça ressemblait à peu près à ça un petit truc et en comparaison parce que j'ai pas de graphique sous les yeux en comparaison la version 4 ça c'est le petit truc ça fait à peu près ça donc déjà ceux qui ont testé la version 3 et qui ont dit oh j'ai pété c'est nul essayez la version 4 en plus maintenant elle est gratuite elle est payante donc déjà il y a une grosse différence sur les résultats parce qu'avec les versions qui sont arrivées, ChatGPT, maintenant, s'est mis lui-même à citer ses sources. Avant, ce qu'il fallait faire, je suis d'accord avec toi, c'est systématiquement lui demander quelles étaient ses sources. En plus, parfois, il t'envoie des sources, c'est erroné. Quand tu regardes l'URL, tu te dis, ça ne correspond pas exactement à ça. Donc, il s'est bien amélioré. Mais par contre, comment faire un bon prompt sur ChatGPT ? La méthode la plus simple, c'est ce que j'apprends en entreprise, c'est la méthode active. Active, c'est A pour action, c'est la tâche que tu lui demandes de réaliser. Par exemple, fais-moi un calendrier éditorial. Ça, c'est l'action. C, c'est le contexte. C'est pour lui en donner un petit peu plus. Par exemple, j'ai une entreprise de formation et de consulting en intelligence artificielle et je m'adresse à des PME. Tu lui donnes le contexte. Ensuite, le T, c'est la tonalité. Ça, c'est plus utile si tu veux lui faire des articles de blog ou ce genre de choses. Tu dis tonalité, rédige un texte avec... un ton professionnel ou avec un ton enjoué, ou avec un ton XYZ. Dans cet exemple-là, je ne vais pas prendre le T, parce qu'il n'est pas pertinent. Le I, le plus important, l'identité. Quand tu conditionnes chat GPT, tu dis mets-toi dans la peau d'un expert en, il va dire OK, comment pourrait réfléchir cet expert-là ? Pour continuer le prompt que je suis en train de faire, mets-toi dans la peau d'un expert en marketing. Il va dire OK, expert en marketing, je vais faire un calendrier de tutoriel, j'ai une entreprise de formation en IA qui s'adresse à des PME, par exemple. Et ensuite, un de mes préférés aussi, c'est le F. de actifs pour format. Ça, c'est sous quelle forme tu veux tes résultats. Et si tu veux un truc bien stylé, tu lui demandes les résultats, par exemple, sous forme de tableau, et tu peux personnaliser. Ok, tu vas mettre les résultats sous forme de tableau, avec en première colonne le nom de la publication, ensuite la date de publication prévue, et une petite description. Et là, tu fais mieux que 95% des gens sur le prompt. En fait, le truc qui choque à chaque fois quand je dis ça en entreprise ou en école, c'est parler à ChatGPT comme si c'était un humain, comme si c'était votre stagiaire. Tu vois, Raj, par exemple, si je te dis Ok, comment tu fais un podcast ? Comment tu réponds à ça ? Tu vas dire Ok, mais comment ça, comment tu fais un podcast ? Comment tu l'écris ? Comment tu le tournes ? Alors que si je te parle comme un vrai humain, Ok, Raj, comment tu fais pour aller à la rencontre de potentiels... invités et planifier une date de tournage quel contact t'as tu vois c'est très différent et Tchad GPT il faut exactement lui parler comme ça il faut lui donner la tâche à faire un maximum de contexte le mettre dans un rôle et lui dire sous quel résultat vous voulez les résultats, sous quel format et ça ça change tout.

  • Speaker #0

    Merci pour ces beaux conseils et tu trouves qu'il y a vraiment une nouvelle ère avec cette RIA, tu sens qu'il y a du gros changement qui va arriver toi ?

  • Speaker #1

    de dingue, mais même pas que sur l'éducation. Alors sur l'éducation, parce que n'importe qui peut se former n'importe où. Tu vois, avant, tu prenais des services de cours particuliers. Alors c'est bien, l'aspect humain, c'est top, mais tout le monde n'a pas les moyens de mettre 30, 40, 50 euros, voire plus dans un cours particulier. Donc déjà, l'éducation, et c'est ça que j'adore dans l'IA, devient accessible à tous, du moment que tu as une connexion Internet, un ordinateur, ou même un téléphone, un chat GPT, il est aussi là. on s'arrête beaucoup à chat GPT sur ordinateur mais avec le téléphone vous pouvez prendre des photos lui demander d'analyser des choses donc ça c'est pour le côté éducation mais pour moi l'IA c'est une énorme révolution sur tout plein de secteurs tu vois on va pas détailler là mais le secteur médical le secteur aussi financier même si les financiers ils sont un peu encore vieux jeux ils peinent un petit peu à vraiment bien s'y mettre mais c'est une révolution dans tout alors après dans quel secteur ? On peut détailler celui que tu veux.

  • Speaker #0

    Justement, j'avais vu qu'en plus, tu as intervenu dans les domaines où on se dit à quoi va servir l'IA.

  • Speaker #1

    Dans le BTP ? Voilà.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'avais dit.

  • Speaker #1

    Chassez une BT, construis-moi un immeuble. Non mais ouais, en fait c'est que vraiment l'IA vous pouvez le mettre partout, il faut juste savoir comment faire. En fait tous les chefs d'entreprise, ils savent que c'est puissant, mais ils ne savent pas vraiment comment l'utiliser. Et il y a plein de chefs d'entreprise dans leur tête, c'est pour ça qu'il y a très peu d'entreprises proportionnellement qui se sont encore formées à l'IA, parce qu'ils se disent Bon, en vrai de vrai il est mignon à chat GPTM faire des poèmes, lol, ou à corriger les exercices de mes enfants, par ça dans le business, ouais, c'est bon. Et en fait, tu peux même trouver des cas d'usage dans le BTP. Tu vois, par exemple, j'interviens à la FFB, donc Fédération Française du Bâtiment, et je ne leur dis pas comment construire un immeuble avec l'IA, mais presque. C'est-à-dire que tu peux demander à la chatte GPT de réaliser des plans, de réaliser des études techniques, ça peut te faire des choses. Et typiquement, les cas d'usage dans le BTP, alors c'est spécifique au secteur, donc je commence à bien connaître, ça va être comment tu peux rédiger un mémoire technique. Comment tu peux faire des synthèses de DCE ? Si tu as des compagnons sur ton chantier, comment tu peux les aiguiller s'ils ont des questions ? Au lieu qu'ils ouvrent un PDF explicatif, tu vas pouvoir créer tes propres agents IA avec les données de ton entreprise. Donc s'ils ont une question, plutôt que d'appeler quelqu'un, ils vont le taper sur leur téléphone et ils vont avoir la source en fonction du document officiel de l'entreprise. En fait, tu as tout ça. C'est monstrueux. Et après, tu as des cas plus généralistes. sur le commercial, sur le marketing, sur le recrutement, parce que dans le bâtiment, une des grosses problématiques, c'est de recruter des compagnons, donc des personnes qui vont sur les chantiers. Comment tu arrives avec l'IA à te démarquer, à faire du contenu pour augmenter ta marque employeur ? C'est tout ça en fait que ces professionnels du bâtiment viennent chercher dans les formations. Et puis après, ils n'ont qu'une seule hâte, c'est de mettre en application ce qu'ils ont appris.

  • Speaker #0

    Tu vois, par rapport à ce que tu dis, moi, je pense qu'on va revenir aussi sur le thème de la remise en question. Je pense que la plus grosse peur, et je l'entends dans mon entreprise avec l'utilisation de l'IA, c'est que les gens, en fait, ils n'ont pas envie qu'un ordinateur leur donne une réponse, les remplace. Et du coup, ils ont tellement peur de ça que je pense que c'est pour ça qu'ils ne sont pas friands de l'accompagnement via l'IA, en fait. Ils n'ont pas envie de l'utiliser parce qu'ils ont peur d'avoir une réponse ou des méthodes qui soient différentes de celles qu'ils ont et qui soient bien meilleures, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est... Ouais. Je vais vous raconter une petite anecdote par rapport à ça. J'ai formé une grande boîte dans le secteur médical. Et en fait, c'était assez drôle parce qu'il y avait dans cette formation tous les publics. Ça allait du stagiaire au senior qui avait 60 ans. Et d'ailleurs, c'était très drôle parce qu'il y avait une femme, justement. C'était un groupe d'une vingtaine de personnes. Il y avait une femme qui faisait l'exercice pratique sur Tchad GPT, donc une cinquantaine d'années. Elle a fermé son ordinateur comme ça, elle était comme ça, bras croisés. Elle ne voulait pas utiliser l'IA. Elle disait, ça c'est le diable. Et ça, c'était au début de la journée. Et après, au fur et à mesure qu'elle a vu les personnes utiliser l'IA à bon escient, en fait, au fur et à mesure de la journée, puis en discutant aussi ensemble, elle a vu que l'IA, ça n'allait pas être un remplaçant, mais un super assistant. Et qu'avec l'IA, elle allait pouvoir enlever les tâches les plus chronophages, les plus fiantes, et vraiment mettre juste sa plus-value à l'intellectuel. Elle s'est dit, ah mais en fait, je te donne un exemple, pour rédiger une fiche de poste, ce qui me prenait beaucoup de temps à la main, je vais pouvoir demander à l'IA de me la pré-rédiger, et après moi je fais des ajustements. Et au final, au lieu de passer 30 minutes à faire ta fiche de poste, il passe 5-10 minutes. Et elle s'est dit, ah mais en fait c'est génial, je suis débordé de travail, et là, je vais pouvoir... faire plus de choses en moins de temps, donc potentiellement ne pas finir tard, etc. Alors, je mets quand même une petite nuance. Pour moi, il va y avoir deux mondes. Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, OK, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ? Et ça, pour moi, c'est deux mondes très différents.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais ça après il faut voir avec les chefs d'entreprise et autres, parce que je pense que ce qui se passe aussi, c'est que de plus en plus, tu as l'engineering derrière qui permet de réduire le temps de travail des salariés, mais qui permet d'optimiser en fait leur travail et leur temps de travail. Et je pense que ce dont les gens ont peur aussi, c'est que certaines personnes, tu vois, de génération bien avant nous, leur tâche c'est celle-ci, ce sont ces tâches administratives, etc. Et ils refusent de vouloir faire autre chose aussi. Et d'avoir des nouvelles compétences ou autres parce qu'ils sont proches de la retraite ou des choses comme ça. Et ils n'ont pas envie en fait.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a un problème aussi pour les personnes qui sont bientôt à la retraite de se former. Est-ce que tu as envie de passer aussi du temps à l'investissement sur quelque chose qui va... du coup, plus te servir parce que tu ne seras plus en poste dans 2-3 ans. En fait, tu as la flemme, par définition. Et ça, je pense que le problème, il est plus profond que ça, parce que ces personnes-là, elles ont la flemme de se former à 2-3 ans de la retraite. Pourquoi ? Parce que, pour moi, en tout cas dans les entreprises, elles ne sont pas assez formées. C'est-à-dire que si tu avais l'habitude de te former, tu vois, régulièrement, tu fais une formation par an ou une tous les deux ans, tu prends cette habitude-là et du coup, tu ne serais pas réfractaire à te former avec l'IA parce que tu as été appris à te former avant. Je trouve que le gros problème des entreprises, c'est qu'ils ne forment pas assez, ils n'investissent pas assez sur... les salariés. Donc, je comprends d'un côté, tu vois, les salariés parfois qui ont un peu le seum de leur entreprise en mode Ah ouais, non mais moi je fais mes heures, je suis exploité, etc. Mais les entreprises, elles pourraient quand même contribuer plus aux compétences de leurs propres salariés qui au final sera très rentable et leur bien-être en les formant et du coup en incitant ces personnes-là à faire des choses plus utiles et à être mieux. Donc je pense que la fracture, elle vient pas à la formation IA, elle vient à la formation tout court.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. On va passer du coup à la dernière phase du podcast, une phase un peu plus introspective et sur ton parcours. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Je dirais, je vais le séparer en deux. Quand j'étais étudiant entrepreneur, et quand je suis entrepreneur via Active Diplômé, la plus grande fierté quand j'étais étudiant entrepreneur, c'est d'avoir fait une conférence à 200 personnes dans mon entreprise. Sénécole sur un des cours que je faisais parce qu'en gros à l'époque à l'ISI il n'y avait pas trop ce concept pas très développé de cours pour aider les étudiants et moi j'avais réussi à créer un branding et un marketing tellement fort j'ai fait cours à plus de 5000 étudiants quand même en tout que je me suis dit je vais faire une énorme conférence gratuite pour amener du monde pour me faire connaître mais je vais essayer de le faire un peu médiatisé tu vois à l'époque j'avais 21-22 ans et donc je fais cette conférence là et je me dis comment elle peut faire parler d'elle comment elle peut être un peu excitante et j'avais créé un quiz géant tu vois un caout pour ceux qui connaissent où je faisais gagner des hardpods alors que la conférence était gratuite les gens c'était comme des fous en mode mais attends le truc il est gratuit c'était un cours qui sur le papier est chiant du excel et pourtant je kiffe tu vas genre ils ont passé une heure et demie conférence en kiffant parce que c'était bien rythmé et la cerise sur le gâteau c'est que je me suis dit quelques jours avant ah ouais c'est quand même assez sympa de réunir tu es encore étudiant un amphithéâtre donc je vais contacter la presse et là j'ai fait un peu le filou c'est à dire que pour avoir un maximum de chances de mon côté j'ai contacté un journal en disant ah ben voilà alors j'ai pu alors il y avait un journal c'était la Voix du Nord et un autre admettons on va dire Challenge ou je sais plus exactement et du coup je dis à la Voix du Nord ben voilà ce qui va se passer là il y a une grande conférence auprès d'un étudiant qui fait des cours à d'autres étudiants et il y aura peut-être Challenge qui va venir et du coup j'envoie un mail aussi à Challenge et je dis ah ouais donc j'explique et je dis il y aura peut-être la Voix du Nord qui va venir et du coup ça a fait un peu le faux mot tu vois il se dit waouh mais attends il y a peut-être un autre média qui vient et du coup le jour J tu sais j'en savais rien Et là je vois la Voix du Nord débarquer, je fais YES ! Et au final, c'est pour ça qu'ils ont fait un article, et ils m'ont demandé, d'ailleurs il n'y a pas de challenge etc. Je lui ai dit, ah bah oui, mais enfin c'est pas sûr, peut-être. Et du coup, la masterclass sur un article après dans le journal, et c'était incroyable. pour la partie étudiant entrepreneur. Et maintenant, en fait, ma plus grande fierté, je ne dirais pas que c'est quelque chose en particulier, même si j'ai des choses à citer, mais je dirais juste avoir trouvé maintenant le meilleur des équilibres. J'en parlais au début. Pour moi, l'équilibre, ça n'existe pas quand tu es entrepreneur. tu trouves ton meilleur déséquilibre entre par exemple quand tu te butes à la tâche de taf et tard ou en voir telle ou telle personne mais après pouvoir rattraper sur des moments clés pour moi c'est ça et je m'estime pour le moment en tout cas heureux pour moi tu vois c'est le plus gros succès parce que quand j'étais pas bien ça j'ai retrouvé une note d'ailleurs quand avant de venir sur cet épisode-là que j'avais écrit. Une note un peu triste, mais c'est marrant. Enfin, c'est pas marrant, mais j'avais mis sur les notes de mon téléphone, tu vois, je l'avais écrit il y a... Je sais plus quand, mais quand j'étais vraiment au plus bas, j'avais mis Objectif, être heureux avant mes 30 ans Et en fait, j'ai relu cette note, tu vois, hier, et j'ai trouvé ça... J'ai pas trouvé ça drôle du coup, j'ai trouvé ça un petit peu triste, mais maintenant je suis pleinement heureux, épanoui, j'espère que ça continue, mais quand j'étais au plus bas je me suis dit, allez c'est bon je vais me buter comme il faut à la tâche, et je serai heureux plus tard. Alors qu'en fait je trouve que dans l'entrepreneuriat, il faut apprendre à être heureux sur le chemin pour apprécier après l'arrivée. C'est pas en étant sous l'eau pendant 5 ans en frôlant le burn-out qu'à la fin tu vas dire, oh yes c'est bon. J'ai telle ou telle chose. Il faut apprendre à être heureux sur le chemin et à gérer sa vie de couple, famille, ami.

  • Speaker #0

    Et j'ai vu sur Instagram que là, tu recommences un compte à zéro parce que tu t'étais lancé un défi de réussir à avoir suffisamment de likes. Et avant de parler, avant l'enregistrement du podcast, j'ai compris que tu étais entouré de beaux entrepreneurs bien connus sur les réseaux sociaux. Comment on fait pour ne pas se comparer aux autres ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors, pour revenir sur l'épisode du compte Instagram, moi, j'ai un problème, c'est que j'ai tendance à m'emballer trop vite. Et tu sais, quand ça allait super bien, quand ça a redémarré, quand je t'ai parlé... en 2023 là quand je vais justement en Thaïlande voir un ami là en octobre là tu sais tout roulait je commençais à faire du chiffre et du coup je me suis dit allez c'est bon je me lance un défi en 2024 si à la fin de l'année 2024 j'ai pas 10 000 abonnés sur mon compte parce que je voulais reprendre du contenu sur Instagram et ben en fait je supprime et j'en crée un nouveau tout oh la connerie parce qu'au final en fait j'ai pas pris le temps de bien le faire et du coup 2024 tu vois se rapproche et juin, juillet, août mon compte était toujours à 2500 abonnés je n'avais pas travaillé et donc là en décembre il y a un mois c'est chiant mais je lui honorais ce que j'ai dit donc les 2500 abonnés la crédibilité que j'avais bâti sur ce compte parce que tu avais des stories là où j'intervenais dans des écoles de commerce où j'étais passé dans des articles de presse je me suis dit je vais respecter ciao et j'ai recréé un compte de zéro donc ça déjà ça m'apprendra donc maintenant je vais faire des défis à la con et et Et justement, pour ça, ta question, c'était sur...

  • Speaker #0

    La comparaison.

  • Speaker #1

    Voilà, la comparaison. Je suis parti un petit peu. Mais pour ne pas se comparer aux autres, je pense que déjà, c'est plus dur quand tu es salarié, parce que ton environnement fait que c'est que des salariés, par définition. Donc, comme l'humain a tendance à se comparer forcément aux autres, Quand tu fais une activité entrepreneuriale, t'es vu comme le loup, je ne sais plus comment on dit, le loup noir, loup gris, je ne sais plus. Et t'es différent. Et en fait, le fait de te comparer aux autres, c'est dur. Mais le fait d'être vu comme différent, je pense que c'est encore plus dur. Quand tu as les autres, ils te jugent. Et par contre, du coup, quand tu te lances, ça c'est un premier sujet, et quand tu te lances, comment tu fais pour ne pas te comparer aux autres ? En gros...... Un truc que j'avais vu qui était intéressant, qui m'a marqué, j'essaie juste de retranscrire au plus proche, c'est que quand tu te compares aux autres, par exemple, tu vois un entrepreneur qui a fait un million d'euros. Tu te dis Ah, c'est super, pourquoi je ne suis qu'à 300 000 ? Et en fait, chacun a un chemin différent. C'est ça qu'il faut bien comprendre. C'est que si tout le monde avait le même chemin, tu pars de Lille à Paris, si tout le monde part de Lille pour arriver à Paris, là, ce serait légitime et normal de se dire que je suis en retard. Mais en fait, la grande différence, c'est que les gens, par exemple, qui partent d'une ville pour aller à Paris, ils ne partent pas tous de Lille. Tu vois, chacun part d'une ville différente, chacun, alors moi j'adore les métaphores, chacun part d'une ville différente, et du coup, tout le monde a un chemin différent, et dans ce chemin, t'as pas les mêmes obstacles, t'as pas les mêmes moyens de locomotion, et du coup... si t'apprécies ton chemin parce que tu sais qu'il est différent par rapport aux autres c'est comme ça que pour moi t'arrives à changer à sortir de la comparaison par rapport aux autres parce que chacun a une route différente ok et du coup est-ce que t'as aussi tenu parole auprès du

  • Speaker #0

    même Rick qui avait écrit cette note est-ce que t'es heureux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    ouais et d'ailleurs je suis très heureux aujourd'hui et j'ai lu une citation il y a pas longtemps de Dale Carnegie qui fait des livres qui explique que hum Être heureux, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas où tu es, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas qui tu es, ce n'est pas où tu es, mais ce qui te rend heureux ou malheureux, c'est ce à quoi tu penses. Et je pense fondamentalement que le bonheur, il est choisi, alors sauf cas extrême, évidemment, dans la rue, c'est compliqué, mais le bonheur, il est choisi. choisi d'être heureux parce que je suis content de ce que j'ai fait. J'ai peut-être un seul regret quand même, c'est d'avoir eu une sciatique il y a deux ans, parce que je ressens encore les méfaits aujourd'hui. Quand je suis fatigué, ça tire. Et mon seul regret, c'est ça. Et je pense que j'aurais pu l'éviter en étant justement accompagné d'un mentor qui lui a déjà fait le chemin avant moi, qui m'aurait dit Ok, là, t'es vraiment chaud au niveau limite santé, fais comme ça, etc. Et c'est pour ça que je prends beaucoup de sens à faire mon activité aujourd'hui, qui est de mentorer les gens, de les accompagner, à ne pas faire des erreurs et tout simplement à être bien. donc voilà pour ça la conclusion c'est pour être heureux il faut le choisir, il faut le décider d'accord et pour ceux qui ont apprécié ce podcast ils peuvent te retrouver où j'imagine sur ton nouveau compte Instagram alors oui du coup sur mon nouveau compte Instagram emmerikbc donc E M E R I K B C tout attaché avant il y avait un tiret entre le emmerik et le bc maintenant c'est emmerikbc tout attaché à l'heure d'enregistrement de ce podcast j'ai 200 abonnés et quelques je compte sur vous pour faire péter les 100 000 s'il vous plaît Et sinon, de façon un peu plus globale, sur YouTube, Emric BC ou encore mon entreprise

  • Speaker #0

    Revolia. Je te remercie du coup, Emric, d'être venu sur cet épisode.

  • Speaker #1

    Merci, Raj. C'était très chouette.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, je compte sur vous pour nous soutenir sur les réseaux sociaux et mettre un like et partager cet épisode si il vous a plu.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti-stress

    01:03

  • Présentation d'Emerik

    01:49

  • Pourquoi entreprendre ?

    03:24

  • Son expérience salariale

    05:44

  • Sa descente aux enfers

    13:27

  • Investir en soi

    18:40

  • Être responsable

    22:09

  • Se former avec l'IA

    26:38

  • Prompt engineering

    29:20

  • L'ère IA

    33:40

  • Introspection

    40:49

  • Ses réseaux sociaux

    49:54

Description

Mon invité pour ce nouvel épisode, Emerik Bricaud, est un exemple de résilience et de détermination. Fondateur de Revolia, un organisme de formation certifié Qualiopi qui révolutionne la reconversion professionnelle grâce à l’IA, Emerik n’a pas toujours connu le succès.


Après avoir entrepris en parallèle de ses études et tenté de se forger une expérience en entreprise, il décide de se lancer à son compte. Mais la réalité de l’entrepreneuriat frappe durement : un échec cuisant le laisse sans ressources, ni personnelles ni professionnelles.


Emerik aurait pu tout abandonner, mais il a fait le choix de se relever. Il a reconstruit sa vie, retrouvé goût à l’entrepreneuriat, et s’est dépassé mentalement et physiquement pour revenir plus fort que jamais.


Aujourd’hui, il aide les entreprises et les individus à se surpasser en exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle.


Dans cet épisode, nous parlons :

- De la descente aux enfers qui l’a poussé à repenser sa vie.

- De l’importance du sens des responsabilités : assumer ses erreurs pour progresser.

- De l’impact de l’IA sur nos vies et les entreprises, et des opportunités qu’elle ouvre.


Cet épisode s’adresse à tous ceux qui pensent que l’échec est une fin. Vous verrez qu’il peut devenir le point de départ d’une nouvelle aventure.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

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CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:03 Question anti-stress

01:49 Présentation de Emerik

03:24 Pourquoi entreprendre ?

05:44 Son expérience salariale

13:27 Sa descente aux enfers

18:40 Investir en soi

22:09 Être responsable

26:38 Se former avec l'IA

29:20 Prompt engineering

33:40 L'ère IA

40:49 Introspection

49:54 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

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Threads : @desalarier

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#Entrepreneuriat #ReconversionProfessionnelle #réussite #résilience #ia #PodcastFrançais

#motivation #entreprendre #podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    plus de trésorerie en pro plus de trésorerie en perso donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien une entreprise qui performe c'est d'abord un founder un fondateur qui performe tu vois quand j'étais au fond du trou je parle un peu comme ça tu étais un peu l'envie de rien parce que quand tu as la dalle tu vois tu embarques les gens avec toi avec l'intonation en fait chat j'ai pété il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24 7 jours sur 7 pour moi il va y avoir deux minutes Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, ok, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ?

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, on part à la rencontre d'Emeric. Bonjour, Emeric.

  • Speaker #0

    Salut Raj, content d'être là.

  • Speaker #1

    Merci d'être venu sur le podcast. Alors Emric, j'aime bien essayer de commencer à taquiner un peu mes invités au début en leur posant une petite question. Pour toi, c'est quoi le meilleur outil IA ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une très bonne question. En fait, ça dépend de l'utilisation. Meilleur outil IA pour qui ? Mais je dirais de la façon très globale, c'est la référence sur le domaine. Pour le moment, c'est ChatGPT parce que c'est le meilleur outil au moins pour commencer puis après pour creuser sur des besoins spécifiques. Là, ça dépend de la situation de chacun.

  • Speaker #1

    Ok, on va pouvoir creuser de façon un peu plus derrière sur les différents outils, non seulement ChatGPT, mais aussi ceux que vous, vous utilisez de votre côté. L'épisode, justement, ce que j'aimerais aborder comme thème dessus, c'est la reconversion professionnelle à travers ta société, justement, Revolia, mais aussi parler notamment de l'IA, si ça te va.

  • Speaker #0

    Carrément, tout me va.

  • Speaker #1

    Est-ce que je peux te proposer de te présenter ton parcours académique ?

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. J'ai fait une école de commerce, un master en finance, qui ne me sert pas tant que ça maintenant, on en parlera plus tard. Mais la petite particularité, c'est que j'ai commencé à entreprendre pendant mes études. Dès ma deuxième année, j'ai commencé à entreprendre en donnant des cours. Après, j'ai lancé d'autres types de business, du commerce en ligne, des tournages. J'ai même été DJ à un moment donné, donc j'ai fait plusieurs choses. Je sais ce que ça fait. d'apprendre de zéro de nouvelles compétences pour après faire un métier, se rémunérer. Et puis après, j'ai terminé. Donc moi, c'était en finance, je suis quand même allé jusqu'au bout. Mais après, j'ai directement enchaîné sur mes sociétés. Et puis on pourra en parler juste un petit peu après. Donc là, actuellement, j'ai Revolia, qui est un organisme de formation certifiée Calliope, où on aide justement les salariés en conversion professionnelle à se former un nouveau métier en parallèle. de leur job et la petite spécialité c'est qu'on peut le faire un petit peu plus rapidement justement grâce à Lya.

  • Speaker #1

    Ok, puis justement à travers Revolia, ce que tu fais c'est que vous êtes spécialisé dans la création de contenu en ligne, notamment tout ce qui est création de marques de bijoux et community management si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça en fait, on a plusieurs parcours d'ouvert, donc comme tu dis la création de marques en ligne est une spécialité qui marche très bien, c'est pour les personnes qui veulent créer une marque de bijoux notamment, après il y a différentes possibilités de création de marques. Et de façon un petit peu plus large aussi pour ceux et celles qui veulent devenir community manager. Et on ouvre comme ça des parcours au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Ok. La particularité que tu as, c'est que tu as toujours entrepris, notamment en parallèle de tes études. Qu'est-ce qui a fait en fait que depuis quasiment toujours, tu t'es lancé dans cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    En fait, je pense que ça a commencé quand j'étais jeune. En fait, quand j'étais jeune, j'aimais beaucoup, beaucoup l'argent. En fait, je me suis dit... On dit tout. En fait, je me suis dit comment je pourrais gagner un peu d'argent alors que j'ai 15, 16, 17 ans. Et du coup, une de mes premières expériences entrepreneuriales, officieuses, c'était de faire un petit peu de l'achat-revente sur Le Bon Coin. Alors maintenant, les plus jeunes, ils font ça sur Vinted, mais à l'époque, c'était Le Bon Coin. Et du coup, j'achetais par exemple une guitare, 50 euros, je la revendais 80. Et tu vois, quand tu as 30 euros, quand tu as 15-16 ans, tu es le roi du pétrole. Et j'ai commencé à faire ça. Et puis après, à 17-18 ans, j'ai commencé à donner des cours particuliers, par exemple pour des personnes en difficulté en maths, ou même à des seniors sur de l'informatique. Moi, ça me paraissait simple, mais eux, du coup, ils étaient super contents. Donc j'ai commencé vraiment officiellement par ça. Et après, on va pouvoir détailler au fur et à mesure, mais quand je suis entré en école de commerce, j'ai continué à donner des cours. Et après, ça a pris vraiment une grosse, grosse ampleur. Je pense qu'on pourra en parler tout à l'heure. Donc ça a commencé vraiment par ça.

  • Speaker #1

    Ok, et derrière, tu avais aussi eu une autre expérience, parce que tu as monté une marque de vêtements, Wooger, je crois, pendant deux ans ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça, c'était en 2019. Donc ça, on l'a eu de 2019 à 2021. Et j'ai commencé cette marque de vêtements. Quand j'étais à Taïwan, j'étais en échange universitaire à Taïwan, et là pareil, je me suis dit, bon, je ne peux plus faire mes cours, parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de Zoom, etc., en préventiel. Comment je peux m'occuper et faire un petit peu aussi d'argent ? Et je me suis dit, bon, j'ai regardé les business qu'on pouvait lancer à distance, et j'ai vu ça, justement, cette création de marque en ligne de vêtements. Et avec l'un de mes meilleurs amis, justement, je l'appelle, lui, il était en Russie à ce moment-là, on fait, OK, est-ce que tu es chaud ? On lance une marque de vêtements, comme ça. Après il me fait ok, on est chaud. Et au final, moi j'étais à Taïwan, il était en Russie. On a commencé sur son statut auto-entrepreneur qui était en France. Donc je ne te raconte pas toutes les galères qu'il y a eu de paiement, de trucs, de fournisseurs pour réceptionner des produits et tout. Mais ça l'a fait, on l'a eu pendant deux ans, puis après on a lancé d'autres trucs.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Et pourquoi est-ce que malgré tout, malgré toutes ces expériences et ces belles expériences, tu as voulu avoir une expérience salariée, notamment chez Publicis ?

  • Speaker #0

    En fait... J'aurais pu continuer mes entreprises tranquillement, mais je voulais quand même tester au moins d'être dans un grand groupe, juste pour avoir la structure. Et au final, il y a des choses qui m'ont servi, il y a des choses qui m'ont desservi, on pourra en parler après. Mais à un moment donné, j'étais prêt, pas si loin que ça, d'avoir mon diplôme, et je me suis dit, j'ai quand même envie de faire une césure pour avoir une expérience, donc mettre un peu mes activités de côté. Donc je me suis dit, ok, c'est des revenus que je vais couper parce que je gagnais déjà ma vie. très bien ma vie en tant qu'étudiant, je pouvais largement me débrouiller. Mais je me dis, OK, je fais une séjour comme ça d'un an. Je décide de faire six mois chez Publicis. On regarde ce qui se passe. Et après, soit j'enchaîne ou soit je continue vraiment mes activités. Et donc, c'est venu comme ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu vois, tu disais que tu avais commencé à entreprendre pour l'argent. Et là, en fait, tu dis qu'au final, malgré le fait que tu aies l'argent, tu recherchais autre chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors ça, c'est très, très, très marrant. Ça a bien changé. parce que avant, j'entreprenais parce que je voulais avoir le plus d'argent possible, clairement. Et maintenant, ça a changé. Je cherche à entreprendre surtout pour avoir vraiment ce côté liberté de pouvoir choisir tes propres horaires. Et en fait, c'est une phrase qui va être peut-être un petit peu marrante à dire, mais je cherche à avoir avec l'entrepreneuriat le meilleur déséquilibre possible. Parce que quand tu entreprends, pour moi, ça n'existe pas les entrepreneurs qui disent j'ai un bon équilibre C'est en fait ça. tu as un bon déséquilibre parce qu'à chaque fois, quand tu es entrepreneur, tu dois sacrifier certaines choses. Donc, tu es toujours comme sur un plateau d'un côté ou de l'autre et tu es toujours déséquilibré. Mais par contre, tu dois revenir en centre avant que tu tombes. Et c'est ça mon plus gros challenge. Et je pense que maintenant, c'est bon.

  • Speaker #1

    Ok. Et tu disais justement qu'il y avait du bon et du mauvais qui est ressorti de cette expérience. Tu parles de quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, oulala. Alors disons que les débuts à Publicis ont été un petit peu tendus pour moi, c'est-à-dire que, en fait, je te remets un petit peu des mises en contexte, mais juste avant et puis aussi en parallèle, même si c'était beaucoup moins poussé, je travaillais pour une startup qui était dans l'éducation, justement qui mettait en relation majoritairement des personnes pour donner des cours entre eux. Et j'étais vraiment libre dans cette startup-là. Donc j'avais un poste plus en code de stratégie, création de contenu, je faisais un petit peu ce que je voulais. Et là, je suis arrivé dans Publisys avec un cadre et avec particulièrement un manager, une manageuse qui avait deux ans de plus que moi. Au final, ça s'est bien fini, mais juste en fait, au début, c'était très tendu parce que c'était très un peu top down. J'avais l'impression d'être un peu comme au début, comme un gosse où je faisais mon travail et c'était en fait du micro management. Et en fait, c'est ça que je n'ai pas apprécié. Je me suis dit, waouh ! non seulement je devais arriver à 9h ou 9h30 fallait pas arriver à 9h31 parce que tu te faisais engueuler et en plus de ça pareil quand tu le soir on finissait à 18h30 t'avais le malheur de ranger tes affaires à 18h peut-être 25 ça te regarde un petit peu mal et en fait ce que j'ai pas aimé c'est micro-management cette notion de présentéisme et cette notion de rendre des comptes alors ça évidemment t'es obligé quand t'es salarié donc au début ça a été tendu dans le sens où je me permettais aussi, alors ça c'est de ma faute, c'était l'immaturité de l'époque, de faire un petit peu des remarques comme je pouvais faire un peu en mode freestyle comme une start-up. Mais sauf qu'au final, quand tu te retrouves avec des gens qui sont dans un état d'esprit salarié, qui ont 30, 40, 50 ans, en fait ça en a choqué beaucoup la publicité. Et donc à un moment donné, on me convoque, on me fait bon Aymeric, et tout, ma main première convocation, et vraiment j'avais l'impression d'être en conseil de discipline, c'est-à-dire que j'étais là, après c'était un peu les faits qui se sont reprochés et tout. Et là, j'étais bon. Là, c'est chaud. Et au final, ça s'est quand même bien fini. J'ai pris aussi sur moi, donc c'était très difficile. Il y a eu une période de transition où vraiment j'étais mal. Je me levais, je n'avais tellement pas envie d'y aller. C'était horrible parce que je te fais un peu fouetter. Et au final, je me suis dit, bon, OK. tu l'as tu as six mois faire tu fais table fin tu fais table table rasta le ras je sais pas comment je sais pas comment on dit et tu te concentres et vas-y tu apprends et tu te mets une rigueur et du coup je me suis retapé une détermination il a bien travaillé et de rigoureux et je me suis dit ok fait comme si tu comptais pas tes heures Du coup, là, j'y allais plus avec plaisir. Après, les relations avec manager sont améliorées. Mais bon, disons que c'était très tendu au début. Et après, je sais dans tous les cas que je ne voulais pas continuer et qu'il fallait que je reprenne le plus vite possible mes activités entrepreneuriales.

  • Speaker #1

    Et puis Publicis, pour rappel, c'est une grosse entreprise du CAC 40 qui existe depuis des années. Est-ce que justement, ce côté grosse entreprise, il y a des choses que tu en as retenues et qui te servent toi aujourd'hui dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, à fond. déjà au niveau de l'organisation parce que j'avais le côté expérience avant en startup et là le fait de venir dans un groupe tu vois et tu comprends comment les choses sont faites tu comprends les rapports hiérarchiques et tu comprends aussi leur système informatique comment c'est géré parce qu'avant c'était géré en freestyle mais par contre d'un côté ça m'a servi d'un côté ça m'a desservi ça m'a servi sur la structure, sur la rigueur le truc du rendre de faire du travail de qualité, de faire des briefs tu vois, des créatifs, de recevoir des indications des clients. Mais par contre, ça m'a beaucoup desservi parce que quand après j'ai continué mes entreprises, je les pensais comme si j'étais un grand groupe. Je commençais à avoir des process de sécurité, tu sais, en 4-5 étapes. Non mais c'était une dinguerie. Je commençais à, tu sais, avoir un drive avec 10 000 sous-dossiers. Alors que, tu sais, on avait 5-10 clients, tu vois. Donc en gros, c'était la cata, tu vois. J'avais un processus, c'était sur Teams, méga, méga vénère. Alors qu'en fait, ça servait à rien. Et je complexifiais au lieu d'être quelque chose de simple. En fait... non seulement j'avais pas la flexibilité une start up et j'avais du coup la complexité d'un grand groupe au sein d'une petite entreprise ce qui est un peu une connerie quand même ouais puis moi tu vois je suis aussi dans une grosse entreprise et ce que je regrette en fait c'est

  • Speaker #1

    la complexité qu'il y a dans les entreprises et les strates qui sont montées en fait à chaque étage, ce qui fait qu'en fait il n'y a plus de rapidité comme tu peux avoir dans une startup, tout le monde qui vient essayer de régler les problèmes que tu peux avoir, en fait tout est tellement strata... traiter que chacun est dans sa cage, chacun est à son niveau, et du coup, il n'y a rien qui se débloque rapidement.

  • Speaker #0

    Je te rejoins là-dessus, tu vois, je me suis dit à Publicis, pareil, j'avais un peu des grands rêves, me dire, ok, on va développer, je travaillais pour un compte client, et je me suis dit, ok, on va leur développer une stratégie TikTok et tout, je vais mettre en relation avec des gens que je connais et tout, je suis venu comme si c'était une startup, et au final, je me suis retrouvé à faire juste des newsletters et quelques coms, mais en fait, j'ai compris que là, il y avait la notion, tu sais, un peu de budget annuel qui était voté, et du coup, on m'a mis des gros stops, on m'a fait, non mais Mike, c'est très bien... c'est une super idée, mais le budget, il n'est pas là, ce n'est pas beauté, tu restes dans ton truc. Là, c'était dur. Là, je n'en pouvais plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as ton côté, j'imagine, imaginatif, créatif, qui est un peu bridé là-dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Après, je pense que ça dépend des groupes. En vrai, je ne trache pas dessus. J'ai quand même, au final, je pense que j'ai apprécié mon entreprise chez Publicis à post-priori, en prenant du recul. Mais en fait, sur le moment, quand t'es dans la tête du hanguidon, franchement, j'ai pas toujours passé des bons moments.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, tu vas me détester, je vais rappuyer un peu sur les plaies, mais en 2023, dans les mauvais moments, t'as aussi subi du coup une descente aux enfers, t'avais plus de trésorerie, plus de nouveaux clients, et c'était... le vide total et t'as transformé derrière Emrex Studio pour qu'il devienne Revolia et Magic AI. Comment tu fais pour te relever de tout ça et arrêter de t'entêter quand tu prends une direction qui n'est pas la bonne ?

  • Speaker #0

    Je vais mettre un petit peu de contexte du coup sur ça. En fait, c'est venu progressivement. Donc en fait, ce qui s'est passé, c'est que après Publicis, on était à peu près... fin juin 2022. Donc là, je continue à entreprendre. Et en fait, là, ce qui se passe, c'est qu'on arrive à l'été et je me dis, OK, j'ai envie de développer l'entreprise que j'avais et je vais recruter des alternants. Et là, tu vas voir après comment on arrive à la descente aux enfers. Et donc, je me dis, OK, vas-y, je vais lancer. des recrutements, donc j'ai besoin d'une chef de projet et j'ai besoin d'un créatif pour faire les livrables. Mais sauf que l'énorme connerie, c'est qu'une boîte, ça ne me suffisait pas, entre guillemets. J'avais toujours fait plusieurs activités pendant mes études, donc je me suis dit allez, on va répliquer pareil pendant la vie active. Et du coup avec l'un de mes meilleurs amis, celui avec qui j'avais fait la marmotte d'hêtement, on fait tiens si on créait un cabinet de conseil Sauf que lui en parallèle, il n'était pas libre, il était en poste. Et donc on voit les aides de l'État pour recruter des alternants, l'aide à 6 ou 8 000 euros. Et du coup on ne prend pas deux alternants, je prends deux alternants sur ma propre société à moi, mais on prend aussi deux alternants avec la société que j'avais avec mon ami. Sauf que lui il n'était pas vraiment pleinement disponible. du coup septembre 2022 ça commence mais la petite particularité parce que ça serait trop facile c'est qu'il y avait une société qui était à Paris MxStudio à Lille pardon MxStudio une société qui était à Paris 3ème conseil et là tu vois là d'où il est arrivé c'est parce que j'avais un logement ni à Lille ni à Paris parce que j'avais pas assez d'argent pour avoir un logement à ce moment là donc j'étais chez mes parents à Nantes et du coup je me retrouve à prendre le train 4, 5, 6, 7 fois par semaine pour aller à Lille, pour aller à Paris pour faire un peu 2 jours et puis après limite le week-end rester chez mes parents pour vendredi, samedi, dimanche et là tu vas comprendre que c'est le début de la fin parce que en plus une société de prod t'as du matos donc en gros j'étais chargé, j'avais tous mes sacs, j'avais mes valises et tu vois je me levais parfois pour aller à Lille... il n'y avait pas de train qui était disponible en Nantes-Paris donc j'étais un malade, je prenais le train genre de 3h50 ou 4h50 de Nantes à Paris pour après faire Paris-Lille pour arriver à 8h30-9h et donc j'ai fait ça pendant 2-3 mois et je me suis épuisé parce que j'avais une boîte à gérer avec deux alternants solo plus une boîte avec mon ami mais pour le moment il n'était pas trop présent et là j'ai commencé à voir mon état de santé se dégrader, je mangeais mal je dormais mal Et à un moment donné, justement fin 2022, je me lève et là, je sens une énorme douleur dans la jambe. Et c'était une sciatique. Et du coup, une sciatique, c'est une compression d'un nerf. Et là, ça commençait à être très, très, très difficile. Donc janvier 2023, heureusement... là j'ai trouvé un logement qui était accessible à Paris donc au moins je peux revenir sur place j'ai plus à faire tous les allers-retours mais je suis fortement endommagé en plus c'est l'hiver et là j'ai 22 ou 23 ans je sais plus et en gros quand à cet âge là tu te lèves et que pour marcher t'as besoin de te tenir au meuble de chez toi parce que t'as froid et t'es en peu but je peux plus marcher je me tenais et tout parce que au début tes articulations ne sont pas bon elles sont pas chaudes, là c'est très difficile. Et en plus de ça, on galérait à ce moment-là à avoir des clients. Donc tu vois, ça c'est bam, bam, bam, bam, la descente aux enfers, elle a commencé comme ça. Et après, tu vois, mai, juin 2023, c'est là où j'ai dû annoncer à mes alternants que c'était la fin parce que là, on revient au point initial. Plus de trésorerie en pro, plus de trésorerie en perso. j'abuse un peu mais plus d'amis ou plus trop de contacts avec des amis plutôt parce que j'en avais toujours mais je les voyais plus parce que tu sais j'étais tête dans le guidon et en plus pareil je m'étais éloigné de ma famille je les voyais toujours mais pareil c'est quand t'as ton business t'es dedans et j'étais gros en plus parce que j'étais beaucoup plus fat que Martin j'avais 15 kilos de plus donc ma vie c'est de la merde clairement à ce moment là je suis plus rien et comment on arrive à se relever de ça justement je fais un gros break donc là on rend les contrats d'alternance et c'est donc le fait et le des deux franchement et là je me ressentais je me dis ok donc là c'était en juillet fallait que j'arrête donc là j'ai pu de ça râler plus de ça rien à gérer tout je prends je prends août aussi tu sais pour être bien tranquille et comment on se relève de ça mi août tu vois j'étais vide et épuisé fin dégoûté l'entrepreneur tout simplement Et mi-août, ça commence à me redémanger. Je me dis, j'ai quand même envie de me relancer, mais par contre, il ne faut pas du tout se relancer dans ces conditions-là. Et comment j'ai fait ? Je me suis dit, une entreprise qui performe, c'est d'abord un fondateur qui performe. Et là, j'ai une santé qui a déploré. Comment on fait pour changer ça ? Donc, je me dis, OK. Je commence à écouter un peu des podcasts, des motivations de sport. Je commence à faire 10 000 pas par jour. Je commence le jeûne intermittent. Je compte mes calories. J'ai une application comme ça pour compter tous mes repas. Et je commence du coup, mi-août, à me reprendre en main. Et là, c'est incroyable ce qui s'est passé. C'est que du coup, je perds 10 kilos en deux mois. je continuais à entreprendre mais là du coup seul j'avais plus de salariés à gérer etc donc plus de plus de charge et là je commence à refaire du coup de l'argent et pas mal et donc là je me dis wow c'est bon on est reparti c'est génial et parce que avec des activités que je pouvais faire du coup c'était une agence officiellement mais du coup j'étais plus un freelance parce que j'avais pas de personnes à gérer je commence du coup à gagner ma vie avec ça et là ça commence du coup à remonter tranquillement alors après il y a eu encore d'autres descentes et puis voilà mais je dirais que ça c'est le plus gros coup dur que j'ai réussi à surmonter c'est déjà de me recentrer sur moi et de me dire ok pour s'en sortir déjà prends ta santé en main prends un lifestyle qui est différent au lieu de te buter à la tâche et

  • Speaker #1

    puis après ça ira beaucoup mieux mais je vais rebondir sur un truc justement parce que moi aussi je reviens d'assez loin il y a 3 ans je faisais 25 kilos en plus il n'y avait rien qui allait et... Ça fait un peu bullshit, tu vois, parce que dès qu'on lit les premiers livres sur l'entreprenariat, le mindset, les podcasts et tout, on dit le premier investissement à avoir, c'est sur toi-même. C'est sur toi-même, en fait, c'est sur toi mentalement, c'est sur toi aussi physiquement. Et effectivement, moi, j'ai senti un changement, en fait, parce que ton égo, il se gonfle, tu prends confiance davantage en toi. Et en fait, c'est bizarre, mais les gens sont bien plus attirés pour te suivre. et aller dans les directions que tu prends quand ils sentent que tu es quelqu'un qui a confiance. Et en fait, tout fonctionne beaucoup mieux depuis que je me suis réinvesti en moi et notamment sur l'aspect physique et mental, en fait. C'est hyper important.

  • Speaker #0

    En fait, pour moi, c'est mathématique. Je vois beaucoup de choses vraiment comme les maths. Mais si tu es bien physiquement, mentalement, tu as plus de confiance en toi. Si tu as plus de confiance en toi, tu vas être beaucoup plus à l'aise de t'exprimer. Et les gens, ils vont le ressentir dans l'intonation. Tu vois, quand j'étais au fond du trou, je parle un peu comme ça, t'as un peu l'envie de rien. Alors que quand t'as la dalle, tu embarques les gens avec toi, avec l'intonation, et du coup, ça t'apporte beaucoup plus de succès sur le chemin. Et ça, c'est très vu comme bullshit en France, et c'est déplorable. Alors qu'aux États-Unis, je ne dis pas que les États-Unis, c'est le pays... Mais on ne peut pas quand même leur enlever qu'aux États-Unis, t'as quand même un état d'esprit qui est différent. En fait, l'état d'esprit américain, que j'adore... c'est que t'es responsable de 100% de ce qui t'arrive et donc si tu prends soin de toi et que t'es dans une bonne situation physique, mentale, tu vas réussir alors qu'en France t'as plus le mindset l'état d'esprit de te plaindre en priorité, c'est en train de changer au fur et à mesure des générations je trouve mais t'as plus l'esprit de te plaindre directement c'est pas de ma faute, il y a tel élément extérieur mais au final ça fait pas les plus grands entrepreneurs ça.

  • Speaker #1

    Ouais et puis je pense que l'autre point que tu soulèves qui est hyper important c'est que dans le mindset qu'ils ont c'est de se dire Tout est de ma faute, ok, c'est un fait. Mais maintenant, qu'est-ce que je fais pour passer ?

  • Speaker #0

    L'action,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors qu'ici, on va plus se dire, c'est de la faute de telle ou telle personne, mais jamais de la mienne. On va passer plus de temps à s'apitoyer plutôt que de passer à l'étape d'après ou essayer de régler le problème.

  • Speaker #0

    La remise en question. Est-ce que toi, là qu'il y a encore un coup de serrallier, est-ce que ça, c'est quelque chose aussi que tu ressentais dans ton quotidien quand les gens se plaignent d'un truc ? Ils disent, c'est la faute d'un tel, d'un tel, d'un tel. Ou est-ce que tu vois que... ils peuvent assumer que c'est un petit peu de leur faute, ils se remettent en question. Dans quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    Pour moi, en fait, le problème, c'est que je ne cherche plus à changer l'état d'esprit des gens autour de moi. Parce que moi, je me suis rendu compte dans mon propre entourage, quand j'ai eu, entre guillemets, ma transformation, tu as les personnes qui sont réceptives à ce genre de choses, qui voient les choses, qui voient que ça change pour toi, et qui, naturellement, sont curieux de ce qui se passe. Ils sont ouverts dans leur état d'esprit pour suivre. ou à accepter des conseils que tu peux leur donner, ou accepter la remise en question. Et tu en as d'autres, en fait, tu as beau faire ce que tu veux. Moi, il y a des gens, tu vois, que j'adore du plus profond de mon âme, mais je me suis rendu compte qu'en fait, tant que là, ça ne change pas, en fait, il n'y a rien à faire. Et tant qu'ils n'auront pas décidé de changer, il n'y aura rien à faire. Donc, les gens qui vont s'apitoyer ou autres, même dans l'entourage professionnel, en fait, moi, je pars du principe qu'il y a certaines personnes, autant foncer dans un mur, c'est plus productif. Tu vois ? tu peux rien leur dire ils écouteront rien ni rien donc ces personnes là je les laisse continuer en fait dans leur délire dans leur non remise en question tant pis je pourrais pas les changer en fait mais je pense que t'as peut-être si toi t'as eu des salariés t'as eu du management je pense que c'est un peu la même chose ouais

  • Speaker #0

    en fait c'est ça et en fait il y a un truc qui est important c'est que Les changements profonds des gens, ça vient pas d'un manager par exemple qui va leur dire de faire telle ou telle chose, ou même d'un familier, d'une amie, il faut que ça vienne de soi-même. Enfin, il faut accepter soi-même de vouloir changer. Et ça c'est très différent, et en fait quand tu connais ça... Même la façon d'aborder les choses aux autres change du tout au tout. Par exemple, quelqu'un qui a tendance à se brusquer trop rapidement. Tu vas lui dire un nom, il va être en colère, et après il va prendre des mauvaises décisions, ce genre de choses. Au lieu d'avoir l'approche un peu top-down, quand tu es arrivé, leur dire, on va l'appeler Jacques, Jacques, tu es vraiment trop en colère, je n'aime pas ça, tu dois changer. Là, Il ne faut surtout pas dire ça parce que tu entres directement en conflit, en mode il te voit comme un ennemi, en mode non, je suis comme ça, etc. Alors que la façon d'amener les choses, en fait, toutes les affirmations, c'est ça le grand conseil que j'ai, c'est si tu veux changer quelqu'un, tu transformes toutes tes affirmations en questions. Ce même Jacques, tu ne vas pas lui dire ça, tu vas dire, est-ce que Jacques, tu penses que, par exemple, tu penses que quand tu réagis à certaines situations, ça a plus tendance à te servir ou à te desservir ? Ouh là, tu vois, t'attaques pas. Après, il va dire, je sais pas, tu vois, il va commencer à réfléchir. Et s'il te dit, OK, je pense que ça a plus tendance à me desservir, pareil, tu creuses. Tu vas pas lui dire, ah bah oui, telle situation, t'as fait de la merde. Tu vas dire, ah ouais, qu'est-ce que t'entends par là ? Est-ce que t'as des exemples ? Il va dire, bah ouais, c'est vrai que la dernière fois où il a eu ça, je me suis énervé, ça a donné ça comme conséquence. Et du coup, t'arrives pas comme la personne moralisateur, t'arrives comme la personne qui est ouverte à la discussion. alors qu'au final t'arrives à ce que tu veux à la fin juste qu'il se rende compte qu'il a un comportement qui doit changer et ça en fait depuis que j'ai découvert ce cheat code de transformer les affirmations en question ça change tout tu vois avec les amis, la famille, du coup il te voit plus comme un bâtard qui donne des ordres ou des conseils il te voit comme quelqu'un justement qui fait avancer ta réflexion et après ça vient de toi si tu veux initier un changement ça ça change tout.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord on va parler justement un peu de changement en parlant de Revolia euh... Tu as toujours eu un goût poussé pour la formation, c'est ce que tu disais depuis le départ. Tu as eu une première expérience justement en tant qu'ambassadeur chez Socrate Éducation, et aujourd'hui du coup, comme je disais, à travers Revolia. Est-ce que tu penses que l'IA, ça peut vraiment changer nos méthodes d'enseignement ?

  • Speaker #0

    Oui, clairement. Et pour mettre un petit peu contexte sur comment je suis tombé dans l'éducation, parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs en ligne. Et je comprends, c'est un business model qui est très rentable, qui est intéressant. Mais la chance que j'ai eue, entre guillemets, moi, c'est d'aimer ça. Et je m'explique, c'est que déjà, quand à 17 ans, je commençais à donner des cours particuliers, tu vois, en maths, en informatique, et qu'après, quand je suis venu dans mon école de commerce, à l'ISEC d'ailleurs, j'ai commencé à donner des cours à des amis au début, en comptabilité, puis après en Word et en Excel, pour au final... je suis en mes années d'études faire des cours à plus de 5000 étudiants parce que ça allait parfois à des gros à des gros amphithéâtres en ligne je faisais aussi des cours alors que j'étais pas encore diplômé dans des écoles de commerce j'étais intervenant dans des écoles de communication et du coup personne ne peut me dire ok Aymeric t'arrives tu profites de ce truc là de la formation parce que de base j'aime ça j'aime enseigner j'aime transmettre parce que j'ai de l'énergie pour et j'adore ça et donc c'est pour ça que je suis dans ce milieu là Et comment l'IA, justement, révolutionne un petit peu la manière d'apprendre ? Il y a plusieurs points de vue. C'est que ChatGPT, si on revient à cet outil-là, il est vu pour beaucoup comme rédiger des mails ou des poèmes. C'est l'utilisation à la con. Et en fait, ChatGPT, il doit être vu comme un nouveau prof particulier qui est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Et c'est ça, en fait, ne serait-ce que pour dire un avantage de l'IA pour l'éducation, où je vois l'avantage. ChatGPT. Contrairement à une recherche Google, tu vas dire par exemple, je ne sais pas comment apprendre l'espagnol, chat GPT, tu lui mets du contexte, tu fais ok, dans trois mois, je vais partir en Espagne. Je dois avoir le niveau A2. Mets-toi dans la peau d'un expert en professeur d'espagnol. Donc tu vois, quand tu conditionnes chat GPT, il devient meilleur. Et tu lui dis, j'ai deux heures de temps à passer par semaine, je dois avoir telle notion, fais-moi un planning. Et là, du coup, il te fait ton planning. Et tu peux très bien lui demander aussi de converser avec lui. Et ça, c'est une énorme révolution. Et il y a peu de personnes qui le font. Et à chaque fois que je fais des interventions en IA ou des cours en entreprise, quand on est dans des écoles, je leur dis ça à chaque fois. Vous voyez ChatGPT comme un super prof. Et ça déjà, rien que si tu arrives à faire ça, c'est incroyable. Après, tu as d'autres outils, bien sûr, mais c'est le gros point de départ.

  • Speaker #1

    Justement, tu as touché un point, c'est le prompt, in general. Moi, j'ai eu ce gros problème, c'est que ChatGPT, je l'utilise beaucoup, ne serait-ce que pour la publication de contenu, etc. Et en fait, au départ, je ne me rendais pas compte qu'il fallait le prompter.

  • Speaker #0

    Ah oui ? Donc,

  • Speaker #1

    je commençais à lui demander de m'aider à faire des choses, etc. Et un jour, je tombe sur une réponse qui m'a sorti. Je me disais, attends, c'est bizarre la réponse qui vient d'arriver là. Et en gros, je vérifie, je lui dis, est-ce que tu peux me donner tes sources ?

  • Speaker #0

    Et là,

  • Speaker #1

    il me dit, en fait, il n'y a pas de source. Et en gros, il me donnait des affirmations ou des citations qui n'existaient pas.

  • Speaker #0

    Et en fait, il faut le compter pour lui dire, cite-moi tes sources ou prends que des sources qui existent réellement, des études qui existent, etc. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'après, il y avait un petit truc qui popait aussi en disant rapport sauvegardé ou je ne sais pas quoi. Et en fait, il enregistre tout ça et c'est comme ça qu'il se paramètre. Est-ce que toi, tu as des astuces pour bien paramétrer ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors déjà, sur ChatGPT, toi, tu l'avais testé quand ? Est-ce que c'était... avant le 4.0 je crois et là je continue à l'utiliser en gros déjà pour faire une petite représentation c'est que le nombre de paramètres sur le 3.0 ça ressemblait à peu près à ça un petit truc et en comparaison parce que j'ai pas de graphique sous les yeux en comparaison la version 4 ça c'est le petit truc ça fait à peu près ça donc déjà ceux qui ont testé la version 3 et qui ont dit oh j'ai pété c'est nul essayez la version 4 en plus maintenant elle est gratuite elle est payante donc déjà il y a une grosse différence sur les résultats parce qu'avec les versions qui sont arrivées, ChatGPT, maintenant, s'est mis lui-même à citer ses sources. Avant, ce qu'il fallait faire, je suis d'accord avec toi, c'est systématiquement lui demander quelles étaient ses sources. En plus, parfois, il t'envoie des sources, c'est erroné. Quand tu regardes l'URL, tu te dis, ça ne correspond pas exactement à ça. Donc, il s'est bien amélioré. Mais par contre, comment faire un bon prompt sur ChatGPT ? La méthode la plus simple, c'est ce que j'apprends en entreprise, c'est la méthode active. Active, c'est A pour action, c'est la tâche que tu lui demandes de réaliser. Par exemple, fais-moi un calendrier éditorial. Ça, c'est l'action. C, c'est le contexte. C'est pour lui en donner un petit peu plus. Par exemple, j'ai une entreprise de formation et de consulting en intelligence artificielle et je m'adresse à des PME. Tu lui donnes le contexte. Ensuite, le T, c'est la tonalité. Ça, c'est plus utile si tu veux lui faire des articles de blog ou ce genre de choses. Tu dis tonalité, rédige un texte avec... un ton professionnel ou avec un ton enjoué, ou avec un ton XYZ. Dans cet exemple-là, je ne vais pas prendre le T, parce qu'il n'est pas pertinent. Le I, le plus important, l'identité. Quand tu conditionnes chat GPT, tu dis mets-toi dans la peau d'un expert en, il va dire OK, comment pourrait réfléchir cet expert-là ? Pour continuer le prompt que je suis en train de faire, mets-toi dans la peau d'un expert en marketing. Il va dire OK, expert en marketing, je vais faire un calendrier de tutoriel, j'ai une entreprise de formation en IA qui s'adresse à des PME, par exemple. Et ensuite, un de mes préférés aussi, c'est le F. de actifs pour format. Ça, c'est sous quelle forme tu veux tes résultats. Et si tu veux un truc bien stylé, tu lui demandes les résultats, par exemple, sous forme de tableau, et tu peux personnaliser. Ok, tu vas mettre les résultats sous forme de tableau, avec en première colonne le nom de la publication, ensuite la date de publication prévue, et une petite description. Et là, tu fais mieux que 95% des gens sur le prompt. En fait, le truc qui choque à chaque fois quand je dis ça en entreprise ou en école, c'est parler à ChatGPT comme si c'était un humain, comme si c'était votre stagiaire. Tu vois, Raj, par exemple, si je te dis Ok, comment tu fais un podcast ? Comment tu réponds à ça ? Tu vas dire Ok, mais comment ça, comment tu fais un podcast ? Comment tu l'écris ? Comment tu le tournes ? Alors que si je te parle comme un vrai humain, Ok, Raj, comment tu fais pour aller à la rencontre de potentiels... invités et planifier une date de tournage quel contact t'as tu vois c'est très différent et Tchad GPT il faut exactement lui parler comme ça il faut lui donner la tâche à faire un maximum de contexte le mettre dans un rôle et lui dire sous quel résultat vous voulez les résultats, sous quel format et ça ça change tout.

  • Speaker #0

    Merci pour ces beaux conseils et tu trouves qu'il y a vraiment une nouvelle ère avec cette RIA, tu sens qu'il y a du gros changement qui va arriver toi ?

  • Speaker #1

    de dingue, mais même pas que sur l'éducation. Alors sur l'éducation, parce que n'importe qui peut se former n'importe où. Tu vois, avant, tu prenais des services de cours particuliers. Alors c'est bien, l'aspect humain, c'est top, mais tout le monde n'a pas les moyens de mettre 30, 40, 50 euros, voire plus dans un cours particulier. Donc déjà, l'éducation, et c'est ça que j'adore dans l'IA, devient accessible à tous, du moment que tu as une connexion Internet, un ordinateur, ou même un téléphone, un chat GPT, il est aussi là. on s'arrête beaucoup à chat GPT sur ordinateur mais avec le téléphone vous pouvez prendre des photos lui demander d'analyser des choses donc ça c'est pour le côté éducation mais pour moi l'IA c'est une énorme révolution sur tout plein de secteurs tu vois on va pas détailler là mais le secteur médical le secteur aussi financier même si les financiers ils sont un peu encore vieux jeux ils peinent un petit peu à vraiment bien s'y mettre mais c'est une révolution dans tout alors après dans quel secteur ? On peut détailler celui que tu veux.

  • Speaker #0

    Justement, j'avais vu qu'en plus, tu as intervenu dans les domaines où on se dit à quoi va servir l'IA.

  • Speaker #1

    Dans le BTP ? Voilà.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'avais dit.

  • Speaker #1

    Chassez une BT, construis-moi un immeuble. Non mais ouais, en fait c'est que vraiment l'IA vous pouvez le mettre partout, il faut juste savoir comment faire. En fait tous les chefs d'entreprise, ils savent que c'est puissant, mais ils ne savent pas vraiment comment l'utiliser. Et il y a plein de chefs d'entreprise dans leur tête, c'est pour ça qu'il y a très peu d'entreprises proportionnellement qui se sont encore formées à l'IA, parce qu'ils se disent Bon, en vrai de vrai il est mignon à chat GPTM faire des poèmes, lol, ou à corriger les exercices de mes enfants, par ça dans le business, ouais, c'est bon. Et en fait, tu peux même trouver des cas d'usage dans le BTP. Tu vois, par exemple, j'interviens à la FFB, donc Fédération Française du Bâtiment, et je ne leur dis pas comment construire un immeuble avec l'IA, mais presque. C'est-à-dire que tu peux demander à la chatte GPT de réaliser des plans, de réaliser des études techniques, ça peut te faire des choses. Et typiquement, les cas d'usage dans le BTP, alors c'est spécifique au secteur, donc je commence à bien connaître, ça va être comment tu peux rédiger un mémoire technique. Comment tu peux faire des synthèses de DCE ? Si tu as des compagnons sur ton chantier, comment tu peux les aiguiller s'ils ont des questions ? Au lieu qu'ils ouvrent un PDF explicatif, tu vas pouvoir créer tes propres agents IA avec les données de ton entreprise. Donc s'ils ont une question, plutôt que d'appeler quelqu'un, ils vont le taper sur leur téléphone et ils vont avoir la source en fonction du document officiel de l'entreprise. En fait, tu as tout ça. C'est monstrueux. Et après, tu as des cas plus généralistes. sur le commercial, sur le marketing, sur le recrutement, parce que dans le bâtiment, une des grosses problématiques, c'est de recruter des compagnons, donc des personnes qui vont sur les chantiers. Comment tu arrives avec l'IA à te démarquer, à faire du contenu pour augmenter ta marque employeur ? C'est tout ça en fait que ces professionnels du bâtiment viennent chercher dans les formations. Et puis après, ils n'ont qu'une seule hâte, c'est de mettre en application ce qu'ils ont appris.

  • Speaker #0

    Tu vois, par rapport à ce que tu dis, moi, je pense qu'on va revenir aussi sur le thème de la remise en question. Je pense que la plus grosse peur, et je l'entends dans mon entreprise avec l'utilisation de l'IA, c'est que les gens, en fait, ils n'ont pas envie qu'un ordinateur leur donne une réponse, les remplace. Et du coup, ils ont tellement peur de ça que je pense que c'est pour ça qu'ils ne sont pas friands de l'accompagnement via l'IA, en fait. Ils n'ont pas envie de l'utiliser parce qu'ils ont peur d'avoir une réponse ou des méthodes qui soient différentes de celles qu'ils ont et qui soient bien meilleures, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est... Ouais. Je vais vous raconter une petite anecdote par rapport à ça. J'ai formé une grande boîte dans le secteur médical. Et en fait, c'était assez drôle parce qu'il y avait dans cette formation tous les publics. Ça allait du stagiaire au senior qui avait 60 ans. Et d'ailleurs, c'était très drôle parce qu'il y avait une femme, justement. C'était un groupe d'une vingtaine de personnes. Il y avait une femme qui faisait l'exercice pratique sur Tchad GPT, donc une cinquantaine d'années. Elle a fermé son ordinateur comme ça, elle était comme ça, bras croisés. Elle ne voulait pas utiliser l'IA. Elle disait, ça c'est le diable. Et ça, c'était au début de la journée. Et après, au fur et à mesure qu'elle a vu les personnes utiliser l'IA à bon escient, en fait, au fur et à mesure de la journée, puis en discutant aussi ensemble, elle a vu que l'IA, ça n'allait pas être un remplaçant, mais un super assistant. Et qu'avec l'IA, elle allait pouvoir enlever les tâches les plus chronophages, les plus fiantes, et vraiment mettre juste sa plus-value à l'intellectuel. Elle s'est dit, ah mais en fait, je te donne un exemple, pour rédiger une fiche de poste, ce qui me prenait beaucoup de temps à la main, je vais pouvoir demander à l'IA de me la pré-rédiger, et après moi je fais des ajustements. Et au final, au lieu de passer 30 minutes à faire ta fiche de poste, il passe 5-10 minutes. Et elle s'est dit, ah mais en fait c'est génial, je suis débordé de travail, et là, je vais pouvoir... faire plus de choses en moins de temps, donc potentiellement ne pas finir tard, etc. Alors, je mets quand même une petite nuance. Pour moi, il va y avoir deux mondes. Est-ce qu'on part dans un monde où on se dit, OK, avec l'IA, on est tellement performant qu'au lieu de finir notre journée à 18h, on peut la finir à 15h ? Ou est-ce qu'il y a un monde où on se dit, attends, mais on est tellement performant avec l'IA qu'on va quand même finir à 18h, mais en faisant beaucoup plus de choses ? Et ça, pour moi, c'est deux mondes très différents.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais ça après il faut voir avec les chefs d'entreprise et autres, parce que je pense que ce qui se passe aussi, c'est que de plus en plus, tu as l'engineering derrière qui permet de réduire le temps de travail des salariés, mais qui permet d'optimiser en fait leur travail et leur temps de travail. Et je pense que ce dont les gens ont peur aussi, c'est que certaines personnes, tu vois, de génération bien avant nous, leur tâche c'est celle-ci, ce sont ces tâches administratives, etc. Et ils refusent de vouloir faire autre chose aussi. Et d'avoir des nouvelles compétences ou autres parce qu'ils sont proches de la retraite ou des choses comme ça. Et ils n'ont pas envie en fait.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a un problème aussi pour les personnes qui sont bientôt à la retraite de se former. Est-ce que tu as envie de passer aussi du temps à l'investissement sur quelque chose qui va... du coup, plus te servir parce que tu ne seras plus en poste dans 2-3 ans. En fait, tu as la flemme, par définition. Et ça, je pense que le problème, il est plus profond que ça, parce que ces personnes-là, elles ont la flemme de se former à 2-3 ans de la retraite. Pourquoi ? Parce que, pour moi, en tout cas dans les entreprises, elles ne sont pas assez formées. C'est-à-dire que si tu avais l'habitude de te former, tu vois, régulièrement, tu fais une formation par an ou une tous les deux ans, tu prends cette habitude-là et du coup, tu ne serais pas réfractaire à te former avec l'IA parce que tu as été appris à te former avant. Je trouve que le gros problème des entreprises, c'est qu'ils ne forment pas assez, ils n'investissent pas assez sur... les salariés. Donc, je comprends d'un côté, tu vois, les salariés parfois qui ont un peu le seum de leur entreprise en mode Ah ouais, non mais moi je fais mes heures, je suis exploité, etc. Mais les entreprises, elles pourraient quand même contribuer plus aux compétences de leurs propres salariés qui au final sera très rentable et leur bien-être en les formant et du coup en incitant ces personnes-là à faire des choses plus utiles et à être mieux. Donc je pense que la fracture, elle vient pas à la formation IA, elle vient à la formation tout court.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. On va passer du coup à la dernière phase du podcast, une phase un peu plus introspective et sur ton parcours. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Je dirais, je vais le séparer en deux. Quand j'étais étudiant entrepreneur, et quand je suis entrepreneur via Active Diplômé, la plus grande fierté quand j'étais étudiant entrepreneur, c'est d'avoir fait une conférence à 200 personnes dans mon entreprise. Sénécole sur un des cours que je faisais parce qu'en gros à l'époque à l'ISI il n'y avait pas trop ce concept pas très développé de cours pour aider les étudiants et moi j'avais réussi à créer un branding et un marketing tellement fort j'ai fait cours à plus de 5000 étudiants quand même en tout que je me suis dit je vais faire une énorme conférence gratuite pour amener du monde pour me faire connaître mais je vais essayer de le faire un peu médiatisé tu vois à l'époque j'avais 21-22 ans et donc je fais cette conférence là et je me dis comment elle peut faire parler d'elle comment elle peut être un peu excitante et j'avais créé un quiz géant tu vois un caout pour ceux qui connaissent où je faisais gagner des hardpods alors que la conférence était gratuite les gens c'était comme des fous en mode mais attends le truc il est gratuit c'était un cours qui sur le papier est chiant du excel et pourtant je kiffe tu vas genre ils ont passé une heure et demie conférence en kiffant parce que c'était bien rythmé et la cerise sur le gâteau c'est que je me suis dit quelques jours avant ah ouais c'est quand même assez sympa de réunir tu es encore étudiant un amphithéâtre donc je vais contacter la presse et là j'ai fait un peu le filou c'est à dire que pour avoir un maximum de chances de mon côté j'ai contacté un journal en disant ah ben voilà alors j'ai pu alors il y avait un journal c'était la Voix du Nord et un autre admettons on va dire Challenge ou je sais plus exactement et du coup je dis à la Voix du Nord ben voilà ce qui va se passer là il y a une grande conférence auprès d'un étudiant qui fait des cours à d'autres étudiants et il y aura peut-être Challenge qui va venir et du coup j'envoie un mail aussi à Challenge et je dis ah ouais donc j'explique et je dis il y aura peut-être la Voix du Nord qui va venir et du coup ça a fait un peu le faux mot tu vois il se dit waouh mais attends il y a peut-être un autre média qui vient et du coup le jour J tu sais j'en savais rien Et là je vois la Voix du Nord débarquer, je fais YES ! Et au final, c'est pour ça qu'ils ont fait un article, et ils m'ont demandé, d'ailleurs il n'y a pas de challenge etc. Je lui ai dit, ah bah oui, mais enfin c'est pas sûr, peut-être. Et du coup, la masterclass sur un article après dans le journal, et c'était incroyable. pour la partie étudiant entrepreneur. Et maintenant, en fait, ma plus grande fierté, je ne dirais pas que c'est quelque chose en particulier, même si j'ai des choses à citer, mais je dirais juste avoir trouvé maintenant le meilleur des équilibres. J'en parlais au début. Pour moi, l'équilibre, ça n'existe pas quand tu es entrepreneur. tu trouves ton meilleur déséquilibre entre par exemple quand tu te butes à la tâche de taf et tard ou en voir telle ou telle personne mais après pouvoir rattraper sur des moments clés pour moi c'est ça et je m'estime pour le moment en tout cas heureux pour moi tu vois c'est le plus gros succès parce que quand j'étais pas bien ça j'ai retrouvé une note d'ailleurs quand avant de venir sur cet épisode-là que j'avais écrit. Une note un peu triste, mais c'est marrant. Enfin, c'est pas marrant, mais j'avais mis sur les notes de mon téléphone, tu vois, je l'avais écrit il y a... Je sais plus quand, mais quand j'étais vraiment au plus bas, j'avais mis Objectif, être heureux avant mes 30 ans Et en fait, j'ai relu cette note, tu vois, hier, et j'ai trouvé ça... J'ai pas trouvé ça drôle du coup, j'ai trouvé ça un petit peu triste, mais maintenant je suis pleinement heureux, épanoui, j'espère que ça continue, mais quand j'étais au plus bas je me suis dit, allez c'est bon je vais me buter comme il faut à la tâche, et je serai heureux plus tard. Alors qu'en fait je trouve que dans l'entrepreneuriat, il faut apprendre à être heureux sur le chemin pour apprécier après l'arrivée. C'est pas en étant sous l'eau pendant 5 ans en frôlant le burn-out qu'à la fin tu vas dire, oh yes c'est bon. J'ai telle ou telle chose. Il faut apprendre à être heureux sur le chemin et à gérer sa vie de couple, famille, ami.

  • Speaker #0

    Et j'ai vu sur Instagram que là, tu recommences un compte à zéro parce que tu t'étais lancé un défi de réussir à avoir suffisamment de likes. Et avant de parler, avant l'enregistrement du podcast, j'ai compris que tu étais entouré de beaux entrepreneurs bien connus sur les réseaux sociaux. Comment on fait pour ne pas se comparer aux autres ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors, pour revenir sur l'épisode du compte Instagram, moi, j'ai un problème, c'est que j'ai tendance à m'emballer trop vite. Et tu sais, quand ça allait super bien, quand ça a redémarré, quand je t'ai parlé... en 2023 là quand je vais justement en Thaïlande voir un ami là en octobre là tu sais tout roulait je commençais à faire du chiffre et du coup je me suis dit allez c'est bon je me lance un défi en 2024 si à la fin de l'année 2024 j'ai pas 10 000 abonnés sur mon compte parce que je voulais reprendre du contenu sur Instagram et ben en fait je supprime et j'en crée un nouveau tout oh la connerie parce qu'au final en fait j'ai pas pris le temps de bien le faire et du coup 2024 tu vois se rapproche et juin, juillet, août mon compte était toujours à 2500 abonnés je n'avais pas travaillé et donc là en décembre il y a un mois c'est chiant mais je lui honorais ce que j'ai dit donc les 2500 abonnés la crédibilité que j'avais bâti sur ce compte parce que tu avais des stories là où j'intervenais dans des écoles de commerce où j'étais passé dans des articles de presse je me suis dit je vais respecter ciao et j'ai recréé un compte de zéro donc ça déjà ça m'apprendra donc maintenant je vais faire des défis à la con et et Et justement, pour ça, ta question, c'était sur...

  • Speaker #0

    La comparaison.

  • Speaker #1

    Voilà, la comparaison. Je suis parti un petit peu. Mais pour ne pas se comparer aux autres, je pense que déjà, c'est plus dur quand tu es salarié, parce que ton environnement fait que c'est que des salariés, par définition. Donc, comme l'humain a tendance à se comparer forcément aux autres, Quand tu fais une activité entrepreneuriale, t'es vu comme le loup, je ne sais plus comment on dit, le loup noir, loup gris, je ne sais plus. Et t'es différent. Et en fait, le fait de te comparer aux autres, c'est dur. Mais le fait d'être vu comme différent, je pense que c'est encore plus dur. Quand tu as les autres, ils te jugent. Et par contre, du coup, quand tu te lances, ça c'est un premier sujet, et quand tu te lances, comment tu fais pour ne pas te comparer aux autres ? En gros...... Un truc que j'avais vu qui était intéressant, qui m'a marqué, j'essaie juste de retranscrire au plus proche, c'est que quand tu te compares aux autres, par exemple, tu vois un entrepreneur qui a fait un million d'euros. Tu te dis Ah, c'est super, pourquoi je ne suis qu'à 300 000 ? Et en fait, chacun a un chemin différent. C'est ça qu'il faut bien comprendre. C'est que si tout le monde avait le même chemin, tu pars de Lille à Paris, si tout le monde part de Lille pour arriver à Paris, là, ce serait légitime et normal de se dire que je suis en retard. Mais en fait, la grande différence, c'est que les gens, par exemple, qui partent d'une ville pour aller à Paris, ils ne partent pas tous de Lille. Tu vois, chacun part d'une ville différente, chacun, alors moi j'adore les métaphores, chacun part d'une ville différente, et du coup, tout le monde a un chemin différent, et dans ce chemin, t'as pas les mêmes obstacles, t'as pas les mêmes moyens de locomotion, et du coup... si t'apprécies ton chemin parce que tu sais qu'il est différent par rapport aux autres c'est comme ça que pour moi t'arrives à changer à sortir de la comparaison par rapport aux autres parce que chacun a une route différente ok et du coup est-ce que t'as aussi tenu parole auprès du

  • Speaker #0

    même Rick qui avait écrit cette note est-ce que t'es heureux aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    ouais et d'ailleurs je suis très heureux aujourd'hui et j'ai lu une citation il y a pas longtemps de Dale Carnegie qui fait des livres qui explique que hum Être heureux, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas où tu es, ce n'est pas ce que tu fais, ce n'est pas qui tu es, ce n'est pas où tu es, mais ce qui te rend heureux ou malheureux, c'est ce à quoi tu penses. Et je pense fondamentalement que le bonheur, il est choisi, alors sauf cas extrême, évidemment, dans la rue, c'est compliqué, mais le bonheur, il est choisi. choisi d'être heureux parce que je suis content de ce que j'ai fait. J'ai peut-être un seul regret quand même, c'est d'avoir eu une sciatique il y a deux ans, parce que je ressens encore les méfaits aujourd'hui. Quand je suis fatigué, ça tire. Et mon seul regret, c'est ça. Et je pense que j'aurais pu l'éviter en étant justement accompagné d'un mentor qui lui a déjà fait le chemin avant moi, qui m'aurait dit Ok, là, t'es vraiment chaud au niveau limite santé, fais comme ça, etc. Et c'est pour ça que je prends beaucoup de sens à faire mon activité aujourd'hui, qui est de mentorer les gens, de les accompagner, à ne pas faire des erreurs et tout simplement à être bien. donc voilà pour ça la conclusion c'est pour être heureux il faut le choisir, il faut le décider d'accord et pour ceux qui ont apprécié ce podcast ils peuvent te retrouver où j'imagine sur ton nouveau compte Instagram alors oui du coup sur mon nouveau compte Instagram emmerikbc donc E M E R I K B C tout attaché avant il y avait un tiret entre le emmerik et le bc maintenant c'est emmerikbc tout attaché à l'heure d'enregistrement de ce podcast j'ai 200 abonnés et quelques je compte sur vous pour faire péter les 100 000 s'il vous plaît Et sinon, de façon un peu plus globale, sur YouTube, Emric BC ou encore mon entreprise

  • Speaker #0

    Revolia. Je te remercie du coup, Emric, d'être venu sur cet épisode.

  • Speaker #1

    Merci, Raj. C'était très chouette.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, je compte sur vous pour nous soutenir sur les réseaux sociaux et mettre un like et partager cet épisode si il vous a plu.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti-stress

    01:03

  • Présentation d'Emerik

    01:49

  • Pourquoi entreprendre ?

    03:24

  • Son expérience salariale

    05:44

  • Sa descente aux enfers

    13:27

  • Investir en soi

    18:40

  • Être responsable

    22:09

  • Se former avec l'IA

    26:38

  • Prompt engineering

    29:20

  • L'ère IA

    33:40

  • Introspection

    40:49

  • Ses réseaux sociaux

    49:54

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