- Speaker #0
On s'entend bien, on a tous les deux faim, on n'a pas d'argent, on n'a rien, on a juste notre téléphone et un ordinateur. Viens, on essaye, quoi. Je teste, ça fonctionne, génial. Ça ne fonctionne pas, ce n'est pas très grave. Qu'est-ce qu'on veut faire ? Est-ce qu'on veut faire une boîte comme tout le monde ? Est-ce qu'on veut faire une boîte qui nous ressemble ? Est-ce qu'on veut faire une boîte trop funny ? C'est OK, il n'y a pas vraiment eu de débat si on veut une boîte qui nous ressemble, une boîte où on kifferait de fou de travailler. Notre taf, finalement, c'est... te donner les meilleures opportunités que tu puisses trouver sans rien faire.
- Speaker #1
Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Baptiste. Bonjour Baptiste.
- Speaker #0
Et l'orage, tu vas bien ?
- Speaker #1
Ça va et toi ? Merci d'avoir accepté de venir sur le podcast.
- Speaker #0
Merci à toi d'inviter, c'est trop cool.
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Donc l'habitude que j'ai en général sur mes vidéos et mon podcast, c'est de poser une petite question, plus ou moins en lien avec l'activité de mes invités. La question que je vais te poser, c'est est-ce que toi tu décroches encore quand tu as des appels dont tu ne connais pas le numéro pour la prospection ?
- Speaker #0
À 100%. Je décroche comme c'est dans mon activité d'appeler les gens et souvent mon numéro est inconnu. Je réponds tout le temps. À 90%, c'est de l'IA, de plus en plus. Et à 10%, j'ai souvent des bonnes surprises sur des prospecteurs. Et j'adore les écouter jusqu'au fond et voir si ça me plaît, si ça ne me plaît pas. Et je suis même assez ouvert le parc du temps à prendre des rendez-vous avec eux. Donc souvent, je réponds à tout le monde.
- Speaker #1
Même les appels. EDF et pour les aides de l'État ?
- Speaker #0
Ça, je coupe très rapidement, je vais pas te mentir, mais je réponds quand même.
- Speaker #1
Ça marche. Alors Baptiste, ce que je te propose, c'est de discuter dans cet épisode déjà de ta transition, puisque c'est le cœur du podcast, mais de parler également de HOOC et d'essayer un peu de démystifier ce qu'est la prospection de manière globale ?
- Speaker #0
Ouais, totalement.
- Speaker #1
Alors pour commencer, est-ce que tu peux commencer par... présenter.
- Speaker #0
Ouais, je vais me présenter. Du coup, moi, je suis Baptiste Grimaud. Je suis breton, fier de l'être. J'ai fait, du coup, une école de commerce classique, un petit peu comme tout le monde. Puis j'ai enchaîné deux, trois CDI. pour me lancer et rejoindre un ancien manager à moi sur le projet Ouka Junci, qui est une agence de développement commercial B2B. Donc on accompagne, pour faire plus vulgaire, on accompagne des boîtes à faire de la prospection téléphonique pour qu'ils arrêtent de prospecter et qu'ils se concentrent uniquement sur la vente. Et autrement, j'ai 25 ans, j'ai 26 ans, autant pour moi. J'ai eu 26 ans il y a à peine un mois.
- Speaker #1
Ne t'inquiète pas, je ne me rappelle jamais de mon âge.
- Speaker #0
J'ai 26 ans il y a un mois et j'adore ce que je fais en ce moment.
- Speaker #1
Tu as bien raison. Est-ce que justement, tu peux nous parler, avant de parler de Hook un peu plus profondément, de ta transition depuis le salariat ? Pourquoi tu as entrepris ?
- Speaker #0
Oui, depuis... Tout jeune déjà, je voulais entreprendre. Mon père déjà, il est indépendant, donc il m'a toujours poussé un petit peu dans fais tes projets, fais X, Y, et tu verras bien. Et depuis ma première année d'école de commerce, j'avais des... projet bien, pas bien, j'y réfléchissais. On m'a toujours dit, fais d'abord tes études, fais tes arts, et bien ensuite, tu verras. Donc j'ai un peu fait ça, j'ai continué sans trop réfléchir finalement. Et puis au bout de ma deuxième... De mon deuxième CDI, là, j'ai vraiment vu que ça me saoulait un peu, pour faire un peu vulgaire, le salariat. Et je dis, je quitte tout, je plaque tout, et je me lance. J'ai une opportunité avec Kevin, qui est mon associé chez Hook, pour le rejoindre dans cette aventure-là. Et c'est mon domaine de spécialité, la prospection, la vente, le commerce. On se lance et je me laisse un an, et on verra bien par la suite si ça fonctionne fonctionne pas comment on arrive justement à t'associer avec ton manager d'alternance ouais bah c'est vrai que du coup pour la petite histoire du coup je viens de bretagne j'ai fait quatre ans d'études au havre et je me dis bon ok je veux grande ville je veux vraiment une start Et donc, je rejoins du coup The Monetizer. Et Kevin, mon associé, prend le rôle de Head of Sale dans cette boîte et doit constituer une équipe de prospecteurs. Et du coup, je suis son premier alternant, la première personne de son équipe. On se tend très, très bien. Pour le coup, pendant un an, je fais mon alternance. Et on divaque chacun de notre côté. On fait deux, trois ans. Lui, il continue chez The Monetizer. Moi, je ferme les... expériences un petit peu ailleurs. Et finalement, on se recontacte parce qu'il cherchait des locaux. Il venait de lancer sa structure il y a... deux trois mois donc ou qu'elle jonesy et moi je me dis on sait pas c'est pas si bête finalement son histoire il indépendant on a typiquement le même profil de commerciaux on a faim donc je m'en suis là je lance la même chose en fait mais de mon côté et puis on s'appelle deux trois quatre cinq fois pendant une heure on parle il donne tous ces process tout il conseille de a à z et au bout d'un moment donné on se dit mais je ferai pas ensemble en fait on s'entend bien On a tous les deux faim, on n'a pas d'argent, on n'a rien, on a juste d'autres téléphones, un ordinateur. Viens, on essaye. Et du coup, on s'est associés et ça fait maintenant un an, un an et demi qu'on est ensemble sur Hook.
- Speaker #1
Ok. Et justement, tu parlais un peu de Hook et parlais de ce que vous faites ?
- Speaker #0
Oui, concrètement, Hook, on accompagne des boîtes de tout secteur, uniquement en B2B, sur l'aspect prospection. Donc, on va vraiment définir un ICP. comprend exactement c'est quoi le besoin, où est-ce que nos clients ont du mal. Ça peut être manque de temps, manque de compétences, des équipes qui font un full cycle, donc qui ne sont pas à 100% dédiées à la prospection. Et nous, du coup, on va répondre vraiment à ce besoin-là en les aidant sur la liste, déjà qui est 70-80% du job, avoir une bonne liste de prospection. Ensuite, du coup, le travail vraiment de prospection, où on tabasse les appels pendant une journée entière. et ensuite le discours vraiment bien pitché, être concis et closer qui est pour nous prendre le rendez vous avec le plus de qualifications possibles vraiment trouver le besoin dans cette botte de foin, trouver l'aiguille et le prospect a un besoin pour que le client puisse le closer le plus facilement possible on dit souvent à nos clients on close pas pour vous puisque tu seras toujours le meilleur pour closer c'est ton produit c'est ta boîte c'est tes valeurs tu seras le meilleur pour closer. Mais moi, par contre, je serai le meilleur pour t'apporter les meilleures opportunités. Donc, notre taf, finalement, c'est te donner les meilleures opportunités que tu puisses trouver sans rien faire.
- Speaker #1
OK. C'est-à-dire que du coup, quand tu parles de listing de prospection, ça correspond à quoi ?
- Speaker #0
Oui, c'est vrai qu'il y a deux écoles. Au début, moi, j'étais comme ça, mais je trouvais quelqu'un. Donc, je veux prospecter rage. Je vais le voir par exemple sur LinkedIn, il y a des outils qui permettent de trouver ton numéro de téléphone et ensuite je t'appelle. Ça c'est vraiment à la mano un par un. Ça prend beaucoup de temps, c'est pas très efficace. Et il y a l'autre côté où il y a d'autres outils comme Sales Navigator, Faro ou même des scrapers maison, où je veux vraiment me constituer une liste de 100, 120, 150 prospects qui pourraient être dans ma cible et ensuite les appeler un à un. en ayant un automatisme, en ayant un rythme pour vraiment être le plus efficace possible dans ma prospection et trouver vraiment, encore une fois, l'aiguille dans la botte de foin, la personne qui a un besoin au bon timing et qui a le budget.
- Speaker #1
Ok, c'est-à-dire qu'en gros, tu as des listings par thématique et tu vas aller chercher en fonction de la thématique de ton client la liste de prospects qu'il va coller.
- Speaker #0
Totalement, c'est super important. Merci. à son listing perso et d'ailleurs, ça leur appartient. Ça fait partie de l'offre de Hook où on va me dire plein de facteurs différents. Ça peut être la taille de l'entreprise, le CA, la localisation, le secteur, la langue parlée et bien évidemment aussi le poste. Est-ce que je veux parler plutôt à un CMO, un CTO, un founder, un head of sales ? Il y a plein de postes pour vraiment qu'on soit le plus sharp possible sur nos listes et qu'on ait déjà fait entre guillemets une préqualification. Et ensuite, du coup, on passe sur la phase qualification lors de mon appel. C'est vraiment se dire, dans ma liste, il y a 100% des personnes qui pourraient être intéressées par mon service au vu de leur entreprise, leur localisation, leur poste. Et donc, du coup, chaque liste est dédiée à un seul de mes clients. Du coup, maintenant, on a pas mal de listes, comme tu veux t'en douter.
- Speaker #1
Ok. Et à partir de quel moment une entreprise, tu penses qu'elle a besoin justement de prospecter ?
- Speaker #0
Oui, c'est une super bonne question. On a deux grosses typologies de clients quand même. Les fondateurs qui sont tout seuls et qui n'ont pas le temps de tout faire. Souvent, ça peut être des gens qui ont lancé un projet, qui ont éventuellement fait une levée de fonds, mais qui ne sont pas forcément bons là-dedans. Et ils n'ont pas le temps de consacrer un, deux, trois jours, quatre jours par semaine ou par mois plutôt. uniquement dans la prospection. Donc on le fait pour eux et eux ils sont juste là pour closer en fait. et ensuite suivre le projet et faire leur job, leur zone de génie. C'est super important de se consacrer vraiment sur sa zone de génie. Et l'autre, c'est vraiment des grosses équipes qui le font, mais qui ont des commerciaux qui sont full cycle, qui font des petites passerelles de prospection, qui font 100, 200 calls peut-être par mois, mais qui n'en font pas assez parce qu'ils ont plein de choses à faire entre les relances, entre le closing, entre le suivi client. entre je dois préparer mon devis, préparer ma presse, ainsi de suite. Ils n'ont pas le temps d'être ultra réguliers. Donc du coup, on peut accompagner des grosses équipes pour nous dire, tes commerciaux, arrête de leur faire faire de la prospection, mais focus-les uniquement sur le closing. Et moi, je vais t'apporter des leads en masse. On veut vraiment se considérer en fait comme une machine d'acquisition. Je passe par hook, j'ai 20, 30, 40 leads qui tombent tous les mois, sans rien faire. en ayant défini, bien évidemment, mon ICP. Et du coup, je suis vraiment là pour le poser, le rendez-vous qualifié dans l'agenda, jusqu'à le confirmer le jour même.
- Speaker #1
OK. Et pourquoi est-ce que tu penses que c'est mieux, justement, de prendre une agence comme Hook qui est extérieure à l'entreprise plutôt que de recruter, par exemple, dans sa propre boîte des prospecteurs ?
- Speaker #0
Oui, c'est la plus grosse question qu'on me pose. Pourquoi je ferais appel à vous au lieu de faire un recrutement ? Première chose, le côté financier, entre les charges, entre chercher le bon profil. Ça peut coûter de l'argent, ça peut aussi coûter du temps de tomber sur la bonne personne, qui a l'envie, qui sait prospecter, ou pas forcément d'ailleurs. Et ensuite, sur le temps aussi, la formation. Combien de temps j'ai à accorder à cette personne-là, pour vraiment qu'elle soit forte et qu'elle soit autonome. Déjà, ces trois choses-là, c'est qu'il faut avoir le temps, il faut avoir l'argent, il faut avoir l'énergie. et ensuite pourquoi vraiment passer par des personnes comme nous c'est assez simple finalement mais on est spécialisé dans la prospection et pas autre chose moi ce qu'il me faut c'est que je connaisse 80 90 % de l'entreprise et les 10% technique c'est toi qui va en parler lors du closing mais moi je vais je suis vraiment là pour un truc qui m'est tabassé bourriner l'école pour vraiment sortir la bonne personne au lieu de faire X et Y choses et m'éparpiller. Non, j'ai une tâche qui est très définie, très très claire. Et je n'ai pas besoin de formation, j'ai besoin de 1-2 heures de ton temps pour connaître à 100% tes process, ton entreprise, tes valeurs, tout ce que tu veux mettre en avant, tes avantages, les objections que je vais avoir. Et ensuite, suite à ça, on actionne la mission pour vraiment répondre à 100% à leurs besoins. Si je reviens, je me suis un peu éparpillé. Mais si je reviens, il y a deux écoles, c'est si j'ai le temps, de l'argent, recrute. C'est une bonne solution. Si je n'ai pas le temps, pas l'argent, je ne connais pas forcément un secteur où je veux valider une hypothèse. Est-ce que, par exemple, le domaine de la santé, c'est bien pour mon business, mais je ne sais pas comment le faire, externalise-le. Il y a plein de manières d'externaliser, que ce soit par où ou par d'autres personnes. Il y a des freelances pour les plus petits budgets, il y a des grosses agences. et des middle-agence. Donc, il y a plein de solutions. Et puis, il n'y a pas d'engagement aussi. Il n'y a pas tout le côté administratif. Ça facilite plein de process, finalement, en ayant très, très peu de temps.
- Speaker #1
Moi, dans ce que tu dis, l'autre avantage que je vois aussi, c'est qu'au final, on est dans un marché aussi où les gens, on est vraiment, depuis post-COVID... où les personnes qu'on prend sur le marché, déjà, elles peuvent être hyper chères et on n'est pas sûr également qu'elles restent dans l'entreprise. Alors qu'avec vous ou une agence, en fait, le truc, c'est qu'une fois que tu as choisi l'agence, tu as un contrat avec elle et ça continue et ça peut se renouveler. Et il n'y a pas ces soucis d'effectifs à renouveler qu'il faut reformer, etc. à chaque fois.
- Speaker #0
Oui, totalement. C'est aussi un axe et je le compte vraiment dans mon axe temps de former, que la personne part, de reformer, de sélectionner le bon profil, prendre un temps, de cabinet de recrutement, tout l'administratif, c'est évident pour le coup qu'il y a beaucoup de personnes qui essayent un mois, deux semaines, et qui veulent voir une autre expérience parce que ça ne leur plaît pas à 100%, parce que la prospection, c'est un métier dur, disons-le. Donc, il y a pas mal d'avantages à externaliser et surtout, c'est très facile à faire, comme on est plein aujourd'hui sur le marché.
- Speaker #1
Oui, comme tu dis, en plus, c'est un métier qui est hyper difficile. Moi, je ne faisais pas ça avant, mais en gros, ma première expérience a été en protection juridique. Et j'étais sur une plateforme téléphonique.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
je devais dégainer minimum 45 appels par jour. entre 9h et 17h donc ça fait quasiment 6 minutes par appel pour pouvoir répondre à des questions juridiques sauf qu'au bout d'un moment moi déjà j'essaye pas de prospecter des gens que je connais pas, c'est eux qui m'appellent directement mais au bout d'un moment t'en peux plus quoi au bout de 10 ans clairement passer des appels toute la journée, j'en pouvais plus du tout,
- Speaker #0
j'étais en mort cérébrale à la fin ouais ouais c'est un métier dur, on est vraiment conscient pour le coup et ce qui est encore plus dur c'est le même produit ... que je dois répondre, les mêmes questions que je dois répondre, les mêmes personnes en face. Tout est vraiment identique quand je suis dans une boîte en tant que prospecteur tous les jours. Là où pour le coup c'est un peu plus cool, et je mets des grands guillemets là-dessus, dans une agence chez Hook du moins, c'est que le lundi, je vais aller chercher des architectes, le mardi des DRH, le mercredi des agences marketing, et je peux travailler pour des fontaines à eau, une boisson. pour un SaaS. Donc, tous les jours, je me renouvelle, en fait, et je repars de zéro. Donc, ça a des avantages et des inconvénients, mais je repars de zéro. C'est une nouvelle journée à chaque fois. Même si je ne perf pas le lundi, je peux surperf le mardi, perf de manière classique le mercredi, ainsi de suite. Et tous les jours, je me renouvelle puisque j'ai un nouveau client. Comme on travaille une fois par semaine, par mois, par client, du coup, il y a un suivi, mais... je me renouvelle tous les jours, j'ai de nouvelles questions de nouvelles objections et c'est moins fatigant entre guillemets que toujours avoir vomir un discours en fait où je dis la même chose, je vends le même produit aux mêmes personnes,
- Speaker #1
au même secteur c'est assez réverbatif et assez chiant disons je et les autres avantages chez vous que si je me trompe pas je vais vendre un peu la boîte c'est que vous avez une salle de sport et vous avez la semaine de 4 jours ouais c'est vrai que c'est un avantage qu'on met pas souvent en avant ...
- Speaker #0
Mais c'est vrai que chez OUK, du coup, on a une salle de sport où on peut accueillir, je pense, 6, 7, 8 personnes. Donc, elle est disponible tout le temps, le matin, le midi, l'après-midi. L'après-midi et surtout le soir. Donc, c'est bien. Il y a deux heures de pause chez nous le midi. Donc, pour le coup, c'est assez cool. Tu as le temps de faire ton sport, manger, faire une douche, parce qu'il y a aussi des douches. Donc là, c'est un gros point. On l'utilise assez souvent. Il y a souvent 2, 3, 4 personnes qui tournent. En plus, d'ailleurs, c'est vrai que je ne te l'ai pas dit, mais ça y est, maintenant, tous les mardis, on a des cours de boxe dans cette salle de sport. Donc avec tous les gars, ça va espiter un petit peu. Et semaine de 4 jours. C'est vrai, depuis janvier, là, ça y est, on est sur une semaine de 4 jours pour tous nos prospecteurs. On considère encore une fois, comme je le dis, que c'est un métier dur. Et on pense qu'on veut... nos mecs sont vraiment à 100-150% sur leur mission. Donc au lieu de les faire 5 jours sur 5, on pense que c'est ridicule. Donc on est vraiment pour, fais 4 jours ton métier qui est bien, régale-toi, kiffe, amuse-toi, et prends 3 jours pour toi, pour ta famille, pour ton temps libre, repose-toi, souffle, pour revenir encore plus fort le lendemain.
- Speaker #1
Moi, je suis d'accord sur ton approche. C'est que pour moi, quelqu'un qui se sent bien au travail et avec un employeur qui se préoccupe justement de leur bien-être, ça fait que tu déjà t'adhères beaucoup plus. Et derrière, en fait, tu as envie de plus performer ou carrément, tu surperformes aussi, en fait.
- Speaker #0
Oui, totalement. Il y a vraiment cet aspect-là de « on me donne, donc je veux rendre » . Même si ce n'est pas vraiment notre premier but, on le voit déjà au bout d'un mois. Notre premier but, c'était vraiment « je veux que vous soyez bien chez moi » . On a toujours monté Hook sur le fait que si demain je suis salarié, je suis salarié chez Hook du moins, j'aimerais qu'il vive comme un roi. Et c'est vraiment comme ça qu'on veut voir Hook pour nos salariés. Avec Kevin, c'est assez important pour nous. On ne veut pas du tout que ça soit quelque chose de toxique, quelque chose de « ok, tu travailles » ou « c'est ciao » . Non, au contraire, on est vraiment toujours dans la proactivité de « t'as besoin de quelque chose » . t'as besoin de quoi, viens on parle tous les mois par exemple on fait un point en one one avec tous nos gars, ça prend du temps mais c'est ultra utile sur les petites choses qu'on avait pas forcément vues parce qu'on est aussi sans leur on a plein de choses à faire comme toi je suppose donc du coup de les écouter, prendre le temps et c'était même pas une demande d'ailleurs en plus les 4 jours, mais on s'est dit viens on teste si ça fonctionne ça sera vraiment trop bien si ça fonctionne pas c'est pas grave Tout ce qu'on fait depuis un an, un an et demi, c'est la mentale qu'on a. Je teste, ça fonctionne, génial. Ça ne fonctionne pas, ce n'est pas très grave. On va tester autre chose. Et plus on teste, plus on aura des taux de ça fonctionner plus élevé. Donc du coup, on pense et on espère que nos gars sont heureux chez nous. Et on le voit un petit peu là depuis un mois où ils arrivent. Certains sont le lundi, certains le vendredi. Ça dépend, il y a un roulement en fonction des demandes de nos clients. Et on voit qu'ils arrivent déjà bien reposés le mardi. Et la semaine passe beaucoup plus vite pour eux. Et le vendredi, ils sont contents d'avoir un week-end, mais presque contents de revenir le mardi suivant. Donc pour le moment, du moins, c'est une réussite. On espère que ça va continuer comme ça pour tout le monde. Ok,
- Speaker #1
justement, comment est-ce que vous faites pour garder ? Parce que quand j'entends ce que tu dis, tu as l'air d'avoir créé un peu la boîte où toi-même, tu aurais voulu être salarié. Comment est-ce que tu fais pour maintenir ce cap-là toujours dans tes décisions et ne pas être emballé par le chiffre au bout d'un moment et le gros ?
- Speaker #0
Oui, c'est clair. Et on a eu beaucoup ce débat-là, entre guillemets. On veut faire quoi ? On veut faire un one shot et nos mecs partent tous les 4 mois ? Ou on veut être périn et au bout de 5 ans nos mecs sont encore là, veulent grandir avec nous, veulent prendre des postes à responsabilité ? Qu'est-ce qu'on veut créer finalement ? Dès le début quand on a eu 1, 2, 3, 4 personnes on s'est vraiment posé la question, qu'est-ce qu'on veut faire ? Est-ce qu'on veut faire une boîte comme tout le monde ? Est-ce qu'on veut faire une boîte qui nous ressemble ? Est-ce qu'on veut faire une boîte trop funny ? C'était ok. Il n'y a pas vraiment eu de débat si on veut une boîte qui nous ressemble, une boîte où on kifferait de fou de travailler. Du coup, c'est un peu la boîte de nos rêves, où on aurait aimé travailler. Et on a été à très bonne école aussi, avec notre employeur en commun, The Monetizer, l'ancienne boîte de Kevin où j'ai fait l'alternance, qui était très humain, pensait à nous avant de s'en mettre plein les fouilles. Et on va le voir aussi comme ça. D'après nous, il y a trois clés du succès. Pour nos employés, travail, performance, forcément, c'est la base. Le fun, régale-toi chez nous, rigole, faisons X et Réqu' ensemble, viens faire de la boxe ensemble. Et ensuite, forcément l'argent. On ne travaille pas pour le plaisir ou pour les beaux yeux de quelqu'un. Et on en est conscient. Et ce n'est pas du tout un tabou chez nous, au contraire. Tout le monde connaît nos futurs salaires qui vont arriver. C'est vraiment OK avec ça pour le coup avec tout le monde et les trois clés là fonctionnent pas trop mal pour que tout le monde soit heureux dans un bon écosystème et dès les premiers moments on a dit quelque chose qu'on répète souvent maintenant c'est aujourd'hui tout va bien pour toi et le copain à côté ça va pas très bien va l'aider mais demain ce sera toi qui sera pas bien c'est le copain que tu as aidé qui va venir t'aider Du coup, il y a vraiment un côté de... Je n'ai pas envie de dire côté famille, je n'aime pas trop ce truc-là, entreprise, famille. J'y crois bof. Mais plus, viens, on s'entraide. Viens, on grandit ensemble. Et viens, on voit ce que ça fait.
- Speaker #1
Et ce côté, justement, valeur, vous l'avez pensé avant même d'avoir créé la boîte ou c'est arrivé au fur et à mesure ?
- Speaker #0
Je ne pense pas qu'on l'ait pensé. Je pense que ça a pu être naturel chez nous. Dans le feeling, avec nos premiers salariés où ils ont tout de suite... compris où est-ce qu'on voulait aller. On ne voulait pas juste les essorer jusqu'à qu'on prenne un max d'argent sur eux et ensuite qu'ils aillent ailleurs, on s'en fout. Non, c'est vraiment construire, dire ok, on a de grandes ambitions, ça fait peu aussi qu'on entreprend, on est jeune, on n'a pas raison sur tout. Si tu as quelque chose à me dire ou si tu ne te ressens pas dans la vision, on en parle, on essaye encore une fois. Ça fonctionne trop bien, ça ne fonctionne pas, ce n'est pas très grave. et que ça soit même de leur côté, ils nous proposent beaucoup de choses, on essaie plein de choses, et il y a beaucoup de choses qui foirent, et beaucoup de choses aussi qui... « Tiens, c'est cool ! » Ok, bon, on met en place, et on voit. Et maintenant, il y a plein de nos professeurs à nous qui sont là grâce à tous nos gars. Donc, voilà.
- Speaker #1
Ok, mais justement, tu vois, tout ce temps, entre guillemets, que tu permets d'aménager à tes propres salariés... Ouais. Ça ne contrevient pas quelque part au niveau de la prospection ? Parce que je sais que tu dis qu'il n'y a pas de jours pour prospecter. Mais quand même, est-ce qu'il ne faut pas prospecter à certaines horaires de manière bien précise ?
- Speaker #0
Ça ne nuit pas la prospection. Parce qu'il n'y a pas de bons jours. Et en fonction des cibles, il y a des jours ou des heures qui sont meilleurs. Par exemple, on le sait que de 14 à 15 heures, on voit. Ce n'est pas le meilleur moment. Du coup, nous, tous les jours, on a des réécoutes. On se réécoute tous entre nous pendant une heure. On fait des petits groupes et on se réécoute. Mais le matin, ça fonctionne très bien pour les fondateurs. Le midi aussi, c'est une super horaire. Le midi, entre 11h30, midi, midi 15. Le soir aussi. Mais toute la journée, en fait, ça fonctionne quand même bien de manière générale. Et après, il y a quelque chose où on les appelle pour le travail sur leur numéro professionnel à 90% du temps. 80-90% du temps. Et on parle travail. Donc, il n'y a pas de bon ou de mauvais horaires. Après, on voit, on essaie d'adapter en fonction de c'est quoi l'ICP, à quel moment, par exemple, pour qui, pourquoi, mais le mercredi. pour les directeurs marketing ou les directrices marketing, ce n'est pas un super jour. Pour qui, pourquoi ? On sait qu'il y a des jours qui sont plus faciles que d'autres. Les office managers, le vendredi, c'est un super jour. Les DRH, le mardi, on trouve que c'est un super jour. Et du coup, après, en fonction de ça, quand on a de plus en plus de data, on se cale par rapport à ça, tout simplement.
- Speaker #1
OK. Et comment tu fais, toi, justement, pour essayer de hook les gens ? dès le départ.
- Speaker #0
Pour essayer de hook les gens, déjà, il y a deux écoles. C'est bonjour, je suis Baptiste de chez Bouygues Télécom. Est-ce que vous aurez 30 secondes ? Tu n'as pas vraiment envie de répondre. Ou éventuellement, le sourire. J'y crois beaucoup et on l'entend. Bonjour, je suis Baptiste de chez Hook. J'espère que vous allez bien. Est-ce que vous avez éventuellement un instant pour moi ? De manière très posée, très calme, très distincte. Et sourire, j'ai la joie de vivre. Je dérange, je ne dérange pas. J'ai 30 secondes, je n'ai pas 30 secondes. Dis-moi. Donc, poli. efficace, concis dans mon discours, droit au but aussi. Ça fonctionne pas mal. Je vais vraiment reprendre 30 secondes, je vous promets. Bon, d'accord, première question. Est-ce que vous avez... Qui fonctionne un peu moins, je vais pas te mentir. Personnellement, je raccroche. Est-ce que tu raccroches, toi, souvent, Zafel ?
- Speaker #1
Je raccroche directement.
- Speaker #0
On est d'accord. Donc, on essaie de se démarquer par x, y choses. Tout le monde garde sa personnalité. Et on était vraiment assez tranchés là-dessus. Au début, on s'est dit, il parle un peu trop vite celui-là, il parle un peu trop lentement celui-là. Est-ce qu'on ne devrait pas plus les mouler dans, nous, notre manière de prospecter ? Et on s'est dit, non, vas-y, teste. prends éventuellement une trame, la trame que je te donne mais joue avec ta personnalité si t'adores rigoler, rigole éventuellement si t'es beaucoup plus calme smooth et t'aimes bien parler vraiment lentement fais-le et vois en fait comment où est-ce que t'es le meilleur, où est-ce que t'as la zone de génie donc c'est vraiment important de lâcher du lest et amuse-toi aussi la prospection il faut le voir aussi comme un jeu et si tu te fais chier t'es mauvais, si tu t'amuses tu rigoles rigoles et t'es bon dans ce que tu fais, t'es meilleur. Il n'y a pas de débat là-dessus.
- Speaker #1
Et à force de prospecter, est-ce que t'as remarqué par exemple justement que t'as certaines personnalités qui vont mieux pas closer du coup, mais je vais utiliser ce terme-là, avec un certain type de client ?
- Speaker #0
Ouais... Oui et non. Parce qu'on a essayé plein de micmacs, à essayer de mettre plus une personnalité ultra joyeuse ou une personnalité un peu plus réservée. Et on n'a pas forcément de delta. Je sais qu'il y en a, il faut être quand même beaucoup plus concis, beaucoup plus straight to the point. Par exemple, les DRH, ils n'ont pas le temps. et là, vas-y, dis-moi ce que tu veux. Donc, il faut y aller, pas essayer de la jouer à la tchatche. Hey, yo, yo, yo. Que d'autres, par exemple, les off-field managers, on a pas mal de cette cible-là. Où là, on peut prendre le temps avec eux, discuter, avoir un réel échange. Donc, en fonction de ça, on essaie d'ajuster et on demande surtout à nos mecs, ça te chauffe d'aller sur cette mission-là qui est plus market, qui est plus finance, qui est plus ressources humaines. Ça te... ça te parle, ça ne te parle pas. Il y en a beaucoup qui souhaitent renouveler, découvrir de nouveaux secteurs. Et je pense que c'est pour le coup une vraie force, la curiosité. J'ai travaillé deux jours par semaine sur du marketing. J'ai envie de tester la tech ou la finance. Vas-y, on essaye. Ça fonctionne trop bien, ça ne fonctionne pas. Viens, on fait deux, trois formations ensemble. Est-ce que ton pitch, quelque chose, tu n'as pas compris ? Est-ce qu'on peut éventuellement aussi appeler notre client ? Des objections, on n'arrive pas à les lever. Ça arrive, mon client a 99% de celles à lever. Je l'appelle, il me dit la réponse et on réessaye. Ça ne fonctionne pas encore très bien. On réessaye, on refait une petite formation, on prend le temps, même nous, avec nos team leads. nous-mêmes, on fait toujours la prospection avec nos gars pour les aider. On se lance dans une petite salle et on essaye. Le but, et ils ont tous compris ça, on le dit souvent, mais ils ont tous compris ça, c'est pas de les fliquer, c'est au contraire qu'ils prennent du plaisir et tu prends du plaisir quand tu prends un rendez-vous, quand tu prends de l'échange, quand t'es easy sur ta mission. Et ils l'ont tous compris et même ils sont demandeurs. tous nos gars pour dire est-ce que tu peux prendre 30 minutes, une heure avec moi et on essaye de tuer la mission de trouver le pitch parfait, le Graal qui fonctionne pratiquement tout le temps donc c'est vraiment notre mission aujourd'hui d'accompagner tout le monde pour vraiment qu'ils soient le plus fort et qu'ils s'épanouissent en fait chez nous pour ensuite monter les échelons entre guillemets chez nous, créer leur squad et on pourra en parler éventuellement des squads et créer leurs propres équipes
- Speaker #1
Et là où tu as raison, c'est que moi, comme je disais quand j'étais sur les plateformes, au bout d'un moment, tu développes vachement de compétences. Déjà, sourire, comme tu dis, c'est le premier truc qu'on me dit quand on arrive, ça s'entend. C'est la première chose. Et deux, en fait, les gens, dès les premières secondes, tu arrives à savoir quel type de personne tu as en face de toi. Et après, en fonction, moi, j'avais un peu mes schémas. Je savais, cette personne-là, je vois qu'elle est pressée, je vois qu'elle est en colère, etc. Et tu t'adaptes en fonction. Il n'y avait personne, il faut les driver directement et ne pas les laisser trop s'épandre, etc. Et en fait, le téléphone, c'est quelque chose qu'on... Enfin, la prospection, tout court, c'est quelque chose qu'on donne de plus en plus aux IA. Moi, il y a pas mal d'appels où, quand je décroche, c'est une boîte automatique qui essaye de m'orienter. Ou même, on donne la prospection à des personnes qui ne sont pas du tout en France. Et en fait, c'est vraiment pour moi de la perte de qualité parce que moi, j'ai vraiment l'impression que du coup... j'ai réussi à analyser des personnes qui sont entre guillemets sur le même territoire que moi et j'arrive en fait à m'adapter à la situation dans laquelle ils sont ouais ça c'est on se bat un petit peu tous les jours avec ça il y a pas mal d'agences qui ont offshore leur prospection ou je signe en France avec
- Speaker #0
des personnes qui sont 100% francophones et par contre je délègue la partie prospection ça peut être dans des call centers quoi où vraiment là c'est l'usine. Il y a l'IA aussi qui est arrivé, là depuis un petit moment, où je peux mettre des fichiers, ça envoie, j'essaye de prompter un truc à peu près avec les objections, mais il n'y a plus trop d'humains. Donc du coup, prendre le temps, comme tu disais, vraiment avoir le sourire, rien qu'avoir le sourire, et savoir si la personne, elle a le temps de t'écouter, ou dis-moi ce que tu as, dis-moi ce que tu veux, et ensuite c'est ok. tu le captes presque à la troisième seconde. Ou la deuxième seconde même au bonjour, des fois tu fais « ok » . Là ça va être un call qui va être costaud, ou un « ok » . « Ok, ça a l'air plutôt smooth, je peux prendre mon temps » . Tu le fais très très facilement pour le coup, au bout d'un moment, quand tu fais 2000, 3000, 4000, 5000 appels, tu le vois très très facilement. Donc c'est marrant que tu dis ça et que tu l'aies reconnu pour le coup, parce que c'est notre quotidien maintenant et très vite tu arrives à switcher. et prendre chez ma A, chez ma B, chez ma C, où est-ce que je vais, comment, et j'avance. Et tu t'adaptes très très vite finalement avec le nombre d'échanges que tu fais dans la journée. Tu peux avoir peut-être pas trop d'échanges différents, mais pas loin quand même, où toute personne est différente, toute personne a le temps ou pas le temps, toute personne s'est levée du pied gauche ou pas. Et il faut les comprendre ça aussi. C'est pas uniquement je te bourrine dedans, non, si t'as pas le temps, si t'es pressé, si t'as... une charge en plus que je ne pouvais pas savoir. OK, ce n'est pas le moment. J'en ai 80 d'autres suivants. Il y en a certainement un qui va être de bonne humeur, qui aura le timing, qui aura le temps pour moi, et ainsi de suite.
- Speaker #1
Moi, c'est un peu ce que j'ai appris aussi en commençant le podcast parce que j'entre guillemets prospecte les gens pour avoir mes invités. Et en fait, au début, j'avais trop peur. C'est pour ça que je n'allais pas vers les gens, etc. Mais au final... Quand on voit beaucoup de messages, déjà, tu t'améliores au fur et à mesure. Et en plus de ça, le fait que quelqu'un ne te réponde pas, ce n'est pas si grave. Moi, j'avais peur de déranger les gens.
- Speaker #0
On a tous eu cette peur-là au début. Moi, le premier, au début, quand je prospectais, le numéro, tu es sûr que je peux l'appeler ou pas ? Tu ne sais pas. Et oui, c'est vrai, il y a un risque que tu le déranges. Mais nous, on part du principe où dans 15 minutes, il ne sait plus qui tu es, il ne sait plus de quelle entreprise tu es. Et finalement, tu ne l'as pas dérangé tant que ça si tu lui as pris 30 secondes dans sa journée. D'autres personnes ne sont pas vraiment d'accord avec moi. Mais la peur, on l'a tous. Moi, le premier, au début, je me mettais dans une petite salle tout seul pour se mettre dans une ancienne entreprise. Et deux, trois calls. Voilà. Oui, bonjour, excusez-moi. Beaucoup d'excuses, alors que... pas forcément, t'es pas forcément là pour t'excuser tout le temps et maintenant on pousse, on pousse on n'oblige personne à rester dans l'open space pour call mais il y a un de nos anciens alternants qui est parti du coup en décembre qui voulait vivre en Espagne Il nous a dit une chose à la fin qui nous a pas mal questionné. Il nous a dit, merci de m'avoir dit lors d'un one-on-one, lors du premier ou deuxième mois, de n'hésite pas à venir avec nous dans l'open space et tu vas peut-être prendre un tips par-ci, un tips par-là. Il m'a dit, c'est grâce à ça qu'aujourd'hui, je suis vraiment pas mal. Et dans tout le mien de l'entretien que j'ai passé, ils m'ont tous dit, en fait, t'es un tueur de la prospection, comment tu fais ça ? Et du coup, on leur propose à chaque fois, mais viens avec nous dans la salle. On a quand même 600 m², donc on a vraiment de la place. On n'est pas les uns sur les autres. Et mets-toi à deux au pire avec quelqu'un et écoute juste ce qu'il dit. Écoute comment il transforme de « ouais, je veux bien » et « rappelez-moi en deux semaines » à « je prends le temps en deux semaines à faire un appel avec toi téléphonique ou un appel visio » . Ou même le début, juste le hook finalement de ton premier appel ou peut-être un sourire, peut-être un ton, le ton de ta voix. T'as dit ça, essaie de te calquer sur quelqu'un, puis sur un autre, puis sur un autre, puis sur un autre. Et après, tu vas avoir ta propre vibe, ta propre personnalité et tu vas être juste trop fort et tu vas écouter au fond de la salle. J'ai dit ça il y a deux semaines et il le redit, c'est trop bien. Et moi aussi, je dis ce que tu viens de dire il y a trois jours parce que c'est canon et je n'ai jamais testé et pourquoi pas. Donc, on teste et chacun prend plein de tips pour être les meilleurs à notre manière.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que tu peux m'expliquer un peu ce que c'est que le c** ? cold mailing et le cold calling ?
- Speaker #0
Il y a vraiment... C'est plutôt simple pour le coup. Déjà, c'est quelqu'un que tu n'as jamais réellement prospecté. Donc, tu n'as jamais réalisé d'action de prospection dans les deux cas. Et il y en a un, ça va être uniquement vraiment sur le mail. Donc, quelque chose de très classique. Enfin, classique. Quelque chose de... Oui, vraiment très classique, qu'on reçoive vraiment tous les jours X mails dans sa boîte mail, où je vais pouvoir lui proposer un sujet, m'intéresser à la personne, mais uniquement à l'écrit. Ça va vraiment être le call mailing. Et le call calling, c'est vraiment du coup décrocher son téléphone pour avoir un échange avec une personne avec qui je pourrais lui proposer mon produit, mon service, ainsi de suite. Mais dans les deux cas, c'est vraiment du coup un appel à froid ou un mail à froid où je n'ai pas encore eu. un seul contact, une seule action avec cette personne-là et j'essaye d'aller vers lui et c'est pas la personne qui vient à moi, c'est vraiment la différence entre l'outbound et l'inbound où l'outbound c'est uniquement du call call C-O-L-D je suis pas très bon en anglais, tu l'as remarqué t'inquiète pas,
- Speaker #1
moi aussi je suis pas très bon et je fais exprès de garder mon accent français a priori,
- Speaker #0
c'est très sexy en plus j'espère parce que vraiment je suis, je le fais exprès t'as raison c'est pour être sexy c'est vraiment le call vraiment le... Rien n'est fait, c'est vraiment gelé, c'est froid pour le moment. Et plus je vais réaliser des actions, plus je vais le warmer et meilleur... Plus j'aurai de chance, tout simplement, d'avoir une interaction avec la personne que je souhaite avoir.
- Speaker #1
Et du coup, l'inbound, tu as dit, c'était quoi ?
- Speaker #0
Il y a vraiment une grosse différence entre l'outbound, où je vais aller chercher mon prospect, et l'inbound, où le prospect vient à moi. L'inbound, on le voit tous les jours. avec de la publicité, avec du branding, avec de la long-dign page, avec des newsletters, ainsi de suite. Donc les personnes, je publie sur des réseaux, sur du contenu, par exemple, et les gens viennent à moi parce qu'ils sont intéressés, parce que mon produit les intéresse. Et l'outbound, c'est, bon, personne n'a entendu parler de moi. Et je sais très bien que moi, ma cible, c'est X personnes. et je vais aller le chercher pour lui proposer mon produit. Donc nous, on est uniquement basé sur de l'outbound. Donc la personne n'a jamais entendu parler de moi la plupart du temps. Et je vais aller la chercher, lui proposer, essayer de chercher un échange, une interaction avec elle. C'est vraiment les deux grosses différences où l'inbound, ça va être agence marketing de manière générale, et l'outbound, agence de prospection, souvent où ils font 80% d'outbound, où je vais chercher quelqu'un qui pourrait. être convaincu par mon produit ou mon service.
- Speaker #1
Je vais passer du coup à la deuxième phase du podcast. Je vais te poser des questions un peu plus introspectives. Ma première question, c'est que tu as dit justement dans un post LinkedIn que tu avais, que tu as plus appris en trois mois d'entrepreneuriat qu'en quatre ans. Est-ce que tu penses justement que, enfin quatre ans de CDI, est-ce que tu penses que l'entrepreneuriat, c'est un accélérateur de compétences ?
- Speaker #0
À 100%. Moi, il n'y a zéro débat là-dessus. Et c'est assez simple en fait, c'est en CDI de manière générale, j'ai une question, j'ai quelqu'un à côté de moi, donc il peut y répondre, il peut m'aider. Je ne pousse pas mon intellect à faire l'effort, à chercher l'information. En entrepreneuriat, j'ai une question. J'ai personne à côté de moi. Donc je dois faire une seule chose, c'est par mes propres moyens, trouver la réponse. Et donc ça pousse toujours à chercher, à être curieux, à vraiment dire, si je veux la réponse, si je veux aller un peu plus vite, si je ne veux pas rester bloqué, je dois trouver la réponse quelque part. En plus aujourd'hui, avec tous les moyens qu'on a, on peut toujours trouver la réponse. Mais du coup, ça m'a poussé. C'était il y a 4 mois que j'ai dit dans le poste, c'était au début je pense de « Où ? » Tout est nouveau, j'avais la réponse sur rien. Comment faire un contrat ? Comment payer ? Le brut, le net ? Est-ce que j'avais vraiment regardé en tant que salarié c'était quoi ? Pas vraiment. Comment mettre un process en place ? Plein de choses. C'était... Je ne savais pas. Tout simplement, en fait, je ne m'étais jamais posé ces questions-là. Et quand j'avais des questions, c'était bon, bah... Le copain d'à côté, peut-être, il doit savoir, mon responsable, mon fondateur, il doit connaître la réponse. Autant aller le voir. Et c'est plus facile pour moi, quoi. Et du coup, en fait, ça a toujours poussé à toujours faire un peu plus d'efforts et trouver la réponse plus facilement. Donc, j'ai appris 10 000 fois sur plein de plans, sur... la finance, sur la compta, sur l'administratif, sur le recrutement, sur le commerce aussi, sur comment faire 2-3 graphismes. Ou aussi, rien qu'envoyer une presse, une page blanche, la presse avec 2-3 sucroses, on n'est pas encore ultra bon là-dedans. On essaye de s'améliorer sur écrire des postes LinkedIn, de pourquoi pas développer ma communauté, qu'est-ce que ça va m'apporter. Il y a vraiment 10 millions de sujets où on s'est amélioré parce qu'on n'a pas le choix si on veut grandir. J'ai besoin de plus de compétences. Donc je dois faire l'effort d'aller chercher ma compétence au lieu de la demander au copain qui lui l'a déjà apprise. Donc ça te fait évoluer 10 000 fois plus vite à mon sens et je le ressens aujourd'hui.
- Speaker #1
Tu penses justement qu'un founder, ça a besoin de savoir tout faire ?
- Speaker #0
Non. Au début, ouais, je me suis dit, je dois savoir tout faire. Je pense que c'est une énorme bêtise aujourd'hui, et encore plus dans mon métier, parce que je demande à des founders d'externaliser. Mais de plus en plus, même ça à 100%, je ne suis pas spécialisé là-dedans, je ne suis pas le meilleur. Pourquoi est-ce que je n'aurais pas à avoir quelqu'un qui est meilleur que moi ? M'entourer d'une équipe de prestataires, recruter éventuellement aussi, des compétences bien spécifiques, pour qu'ils puissent me montrer sa zone de génie, déléguer à presque 100%, on n'arrive pas des fois à déléguer à 100%, mais trouver quelqu'un qui est trop fort là-dedans, qui va s'éclater, et qui va être meilleur que moi en un instant donné. Pour répondre à ta question, je ne pense pas qu'un fondateur... doivent tout connaître, doivent tout savoir faire. Mais par contre, je trouve ça pas mal qu'il ait des pieds un petit peu partout, qu'il puisse comprendre à peu près la logique du moins de la chose. Je veux comprendre pourquoi t'as fait ça de telle manière, même si je sais pas le faire, j'ai compris où est-ce qu'il voulait en venir. Ça, je trouve ça pour le coup cool, tu prends des compétences, t'as des petites notions un peu partout. Si tu veux aller plus loin et surtout plus vite, c'est vraiment génial d'avoir un panel de compétences à ta disposition sur les prestataires, sur le recrutement, sur ton entourage même. Les gens que tu connais à titre perso, de leur demander, tu as une demi-heure pour me filer un coup de main. Ça peut me faire gagner trois semaines. En échange, ça arrive souvent.
- Speaker #1
Là où je pense que tu as raison et là où c'est difficile, c'est surtout la question de la délégation. Surtout, toi, vous êtes parti de deux. Ensuite, vous avez grandi, je crois que vous étiez 15. Je ne sais pas si vous l'êtes toujours ou plus. Et après, quand tu as une entreprise, ce n'est pas votre cas, je pense, je ne sais pas. Quand tu dois en plus déléguer, mais avec quelqu'un d'extérieur à ton entreprise, c'est hyper difficile.
- Speaker #0
Oui. Ouais, c'est vrai, c'était le plus dur et c'est encore dur aujourd'hui même de déléguer. Comme tu as dit, on a commencé à 2, là on est 18 et bientôt 20. Et on doit se forcer entre guillemets de temps en temps. Ou vas-y, fais. Et je reviens toujours un petit peu à la même chose. Mais fais. Et si tu te trompes, ce n'est pas forcément très grave. On va te donner des pistes d'amélioration. Nous on pense que c'est le mieux. Qu'est-ce que tu en penses ? Dis-moi, on échange. Bah ouais, mais je pense que c'est mieux de le faire de ce principe-là pour telle raison. On essaye. Même si je ne pense pas que ce soit le bon schéma. Si ça fonctionne, bon bah j'avais tort et je pense avoir le droit d'avoir tort sur certains points. Si ça fonctionne, du moins j'ai le droit d'avoir tort, mais si ça ne fonctionne pas, bon bah bien on rééchange, on voit. Moi je le voyais comme ça, qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce que t'es chaud à le mettre en place ? Du coup, oui, mais c'est dur à 100% de le faire. Il y a vraiment plein de trucs où... Par exemple, tout nos reporting, on envoie à nos clients, donc c'est vraiment notre livrable. J'ai fait combien de calls dans la journée, combien d'échanges, combien de... On fait ça sur un tableau. Et je suis tiqué par rapport à ça. Quand j'ai ma ligne avec mon prospect, son numéro de téléphone, si la première ligne a plus 33 pour son numéro de téléphone, la seconde ligne, il doit y avoir plus 33. Ainsi de suite. Et qu'il y ait des 0,6 des fois, alors qu'au-dessus, il y a plus 33, ça m'en fout. Mais maintenant, on a beaucoup parlé, dire que ça soit plus que parfait pour nos clients, c'est une consac qui voit finalement, ils ne sont pas avec nous en train de faire du téléphone, ils voient uniquement, j'abuse un peu, mais ils voient uniquement à la fin le livrable finalement, c'est ce fameux tableau-là, il faut qu'il soit plus que parfait. Donc maintenant, ça y est, il est à 100% délégué, alors qu'avant, je le repassais toujours derrière, avec Kevin. pour que ce soit vraiment parfait, que ça soit bien, que ça soit bien lisible, qu'il y ait un peu plus d'espace, qu'il y ait un peu moins d'espace. C'est très bête, mais quand c'est ton petit bébé ou que c'est un peu notre bébé, tu veux que tout soit parfait, ce n'est pas possible, mais que ça soit au mieux, que ça soit fait de manière intelligente, ça c'est totalement possible. Et après, il n'y a pas de secret, c'est aussi bien s'entourer avec des personnes qui croient en toi, qui croient en projet, qui ont envie de grandir avec toi, et surtout prendre le temps avec eux. leur expliquer comment tu le vois, moi je le vois comme ça, est-ce que t'es d'accord, on est sur la même longueur d'onde ou pas. Ensuite, lance-toi et tu verras si c'est good ou pas. Mais il faut se forcer à déléguer sur certaines choses qui ne sont pas forcément faciles. Des clients que tu parles avec depuis 8 mois, 9 mois, et des fois, même eux, les clients ne veulent pas forcément te dire « Non, j'ai commencé avec toi, je vais finir avec toi. » Ne t'inquiète pas, c'est la méthode hook. C'est pas Baptiste, Kevin, Valentin ou autre. C'est une entité entière qui ont fait tous la même chose dans la même intelligence. Donc, on y arrive de plus en plus. Et c'est trop, trop important de le faire. Donc, c'est cool aujourd'hui de pouvoir déléguer, mais c'est très, très compliqué.
- Speaker #1
Là où moi, je te rejoins, c'est sur la question de la perfection. En fait, c'est très subjectif. et moi ce que j'ai appris en déléguant parce que même dans mon travail salarié j'ai délégué pas mal de mes tâches c'est que mon niveau d'exigence et mon niveau de perfection n'est pas forcément celui qui est attendu par le client il y a d'autres manières de faire et qui parfois peuvent te paraître être moins bien faites mais en fait c'est tout aussi bien avec beaucoup moins de temps et en fait ça correspond vachement aux attentes du client et ça sert à rien de se prendre trop la tête dessus et parfois même le problème de vouloir trop être parfait dans ce qu'on fait et d'aller jusqu'au bon dernier millimètre de la perfection, c'est qu'après, tu n'as plus rien de nouveau à apporter à ton client.
- Speaker #0
Et je te rejoins totalement. Et tu essayes toujours de faire bien. Et finalement, il déclenche. Mais en fait, je m'en fous qu'il y ait le plus 33 ou le 06. Du moment que mes rendez-vous sont qualis, ça me va. Et puis, il y a des trucs où je dis, en vrai, c'est vrai, ce n'est pas le rose de hook. En vrai, ce n'est pas forcément très grave. Mais au début, je me dis, je veux tout que j'aie parfait. Et on a tellement de choses encore à améliorer, à être meilleur sur les petits détails. Mais des fois, ils le font aussi très bien. Nos salariés le font mieux que nous, certaines fois. Et les clients les drivent aussi. Est-ce que je peux avoir ça en plus ? Certains me demandent le numéro de Siret. Si ils en ont besoin, donne-le-moi. Et d'autres clients, au contraire, sont dix fois plus exigeants. Et là, c'est compliqué. tu t'efforces à le faire et tu le fais de manière bien, mais il y a un gap entre certaines personnes, il faut du coup vraiment l'écouter, qu'est-ce que tu as besoin, qu'est-ce que tu souhaites, et je te le donne, dans les deux cas que ça soit moins bien, et tu donnes un peu plus, ou ultra ultra compliqué, et je vais te donner encore un peu plus que ce que tu veux, pour vraiment que tu sois vraiment, ok c'est un service premium, et c'est ce que je veux voir un peu plus, on veut toujours donner un peu plus, je ne sais pas si c'est bien d'ailleurs ou pas, mais si tu as plus, on pense que tu es plus satisfait.
- Speaker #1
c'est une bêtise moi j'entends souvent que la problématique quand tu donnes le premium dès le début c'est qu'après le jour où tu veux améliorer ton offre t'as plus rien d'autre en fait à offrir donc t'as plus de premium à offrir ouais
- Speaker #0
On arrive toujours, j'espère que ça nous arrivera, ça nous arrivera jamais. On arrive toujours à trouver un peu plus sur nos outils, sur le visuel, sur le rendu, sur la qualité, sur les enregistrements qu'on a mis récemment là en place. On arrive toujours, j'espère qu'on n'arrivera pas à ce... On est trop premium, désolé, on est trop premium comme agence. Mais on arrive toujours à se renouveler pour le coup, pour le moment. Et encore une fois, ça ne fait que un an qu'on est en mode de l'agence. Ça fait beaucoup et à la fois, c'est très, très peu. On a encore déjà plein de projets pour s'améliorer. On est à 10% pour être à 50-100%. Et on avance petit à petit. Mais c'est important de la raison de ne pas uniquement se focus sur « je veux du ultra-premium et après je n'ai plus rien à donner » . Mais aujourd'hui, ça va aussi vite, je trouve, dans la société. Plein de trucs qui sortent souvent quand tu fais une bonne veille sur des outils, sur la manière de faire, sur qu'est-ce que je peux donner un peu plus ou pas. Ça va tellement vite qu'on a... toujours une valeur ajoutée en plus à donner et on se renseigne quand même pas mal là-dessus, on a pris des mecs justement pour ça, pour vraiment qu'ils soient qu'ils aient un temps, en tout cas ce qu'on appelle un temps créa on a un gros hacker, ça y est on s'est équipé d'un gros hacker qui est juste trop trop fort et il a un temps dans son dans son notre deal entre guillemets de 50% de créa et il fait entre guillemets un petit peu ce qu'il veut ... Il regarde ses vidéos YouTube, il fait des calls avec des nouveaux outils, il fait de la veille finalement, et il nous trouve toutes les deux semaines, il nous prend une nouvelle idée, on fait « bah ouais, c'est logique de le mettre » . Et du coup, on est toujours en perpétuelle évolution. Et je pense, pour le coup, qu'ils aiment bien nos clients. Ils adorent même de « ah ouais, trop cool, il est passé la semaine dernière, et tu me le mets ce mois-ci, bah ouais, qu'est-ce que t'en penses ? T'aurais vu ça différemment, dis-moi » . et t'évolues constamment avec tes clients, parce que c'est aussi mes clients qui me font grandir. À 100%, un client qui me dit, t'aurais pu me faire, en vrai, ce serait canon que tu me fasses des rapports avec des stats. Je suis très, très stat, j'adore ça. Bah ouais, en fait, tu m'en as pas vraiment pensé. On lui fait. On fait pour tout le monde. Un mec qui me dit, ouais, ce serait cool d'avoir ça en plus. OK, mais c'est pas bête du tout. On le fait. Et du coup, on a étoffé notre offre. grâce à nos clients qui nous aident. Je comprends que vous soyez jeunes, c'est trop bien. Est-ce que tu peux me faire ça ou pas en plus ? Finalement, du coup, on grandit, on grandit, on grandit, et on a un service qui est de plus en plus cool, de plus en plus quali. Je veux que le client soit satisfait, c'est le principal.
- Speaker #1
Ok. Et c'est quoi ta plus grande fierté en tant qu'entrepreneur ?
- Speaker #0
C'est une bonne question. C'est une bonne question. Plus grande fierté, pour le coup, je pense, c'est d'avoir des mecs qui croient en nous. et dire c'est quand même super cool de faire vivre des personnes de créer un écosystème de le faire à deux c'est vrai qu'il y a plein de petites fiertés même si on a du mal des voix à faire un recul de dire ouais mais je veux être là en fait et d'être toujours un petit peu trop gourmand mais la plus grande fierté je pense c'est d'être assez stable assez périn et que je peux payer tous mes mecs et qu'ils soient contents d'être chez nous tous les matins qu'ils viennent avec la bonne humeur la joie de vivre qu'ils ont envie de rigoler passer une bonne journée ça je pense c'est le plus cool parce qu'on se fait jamais on est toujours content d'arriver et j'ai l'impression qu'ils sont toujours contents aussi d'arriver chez nous tous les matins donc je pense que c'est plutôt ça en fait c'est plutôt le côté humain j'aurais pas dit la même chose il y a 6 mois mais aujourd'hui le côté humain il me préoccupe pas mal
- Speaker #1
Je termine l'intervalle de Philo avec ma dernière question. Pour toi, c'est quoi le bonheur ?
- Speaker #0
C'est quoi le bonheur ? À titre perso, je pense que le bonheur, c'est déjà d'être ultra libre, faire un petit peu ce que je veux quand je veux, et se dire que ce soit sur le plan financier, sur le plan aussi travail, si demain je veux créer une autre boîte qui est spécialisée dans les papillons, je le fais. Mais le bonheur, c'est... Je pense faire ce que je veux quand je veux. C'est trop philosophique encore.
- Speaker #1
Non, mais c'est très bien. Je pense qu'aujourd'hui, c'est ce qu'il faut.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Tu vois, on ressort d'une période où on ne pouvait pas faire ce qu'on voulait quand on voulait. Donc, de pouvoir le faire, je pense que c'est un luxe et que tout le monde ne peut pas forcément avoir.
- Speaker #0
Ouais, ouais. Je pense que même sur des mini-choses, tu vois, j'écoutais l'autre jour une interview d'Eric Larchevêque, que tu vois très bien. Et il disait le plus grand kiff moi c'est de pouvoir prendre ce que je veux dans les rayons de supermarché. Et au début tu fais ok bon ouais un peu cucu mais finalement je dis bah aujourd'hui j'ai envie de taper. du foie gras. On est en plein mois de juin. Bah ouais, c'est une liberté qui est quand même ultra folle où je veux manger du saumon, c'est ultra fou. Et c'est pas non plus un truc de malade où je veux m'acheter une bentley demain, je le fais, tu vois. Il y a demi-mesure. Mais des petites choses de la vie comme ça qui sont juste trop cool.
- Speaker #1
qui ne te coûte pas très cher et tu te dis je peux le faire c'est une mini étape du bonheur peut-être mais en tout cas je trouvais assez canon ce qu'il disait par rapport à ça d'accord et pour toutes les personnes qui ont apprécié cet échange ils peuvent te retrouver où ?
- Speaker #0
ils peuvent me trouver à 100% sur LinkedIn Baptiste Grimaud ou sur la page Hook Agency n'hésitez pas à me envoyer un petit message en vrai je réponds pratiquement à tout pour voir à tout même attendez la preuve vivante et vous trouvez ou après il y a tout le monde de chez Oka Junsi vous pouvez leur envoyer un message ou passer nous voir directement à Boulogne on est super locaux avec une salle de sport si vous voulez faire aussi une séance avec moi avec grand plaisir tu vas te retrouver avec plein de personnes la semaine. Avec plaisir, on pourra faire un super ensemble et faire des business. Avec grand plaisir, on est trop chaud.
- Speaker #1
Et pour toutes les personnes qui ont écouté le podcast jusqu'à son bout, je vous remercie. Je vous invite à partager l'épisode, à le commenter, à le liker sur toutes les plateformes, que ce soit YouTube ou bien Apple Podcasts ou Spotify. Je te remercie encore une fois Baptiste.
- Speaker #0
Merci à toi mille fois, c'était vraiment génial.