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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

#10 : SURMONTER SES PEURS (avec Adrien Mas)

#10 : SURMONTER SES PEURS (avec Adrien Mas)

45min |21/12/2024
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#10 : SURMONTER SES PEURS (avec Adrien Mas)

#10 : SURMONTER SES PEURS (avec Adrien Mas)

45min |21/12/2024
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Description

Adrien Mas partage son parcours hors du commun et ses réflexions puissantes sur les freins que nous nous imposons.


Ancien préparateur physique pendant plus de 10 ans, il a surmonté des épreuves de santé dans sa jeunesse pour devenir triple finaliste Ninja Warrior, champion de France de bras de fer et champion de traction.


Malgré ses succès, Adrien a choisi de se réinventer en opérant une transition du salariat à l'entrepreneuriat, passant d’une carrière sportive à celle de DJ résident, producteur musical, et aujourd’hui à la publication d'un livre.


Son message est clair : nos peurs et croyances limitantes sont les véritables freins à notre épanouissement et à notre succès.


Au final notre premier frein, c'est nous même.


Dans cet épisode, Adrien nous explique comment il a levé ses propres blocages et pourquoi il pense que réussir sa transition du salariat à l'entrepreneuriat passe par un travail intérieur profond.


Nous abordons également :

- Pourquoi nos peurs financières nous empêchent souvent de nous lancer

- Les pièges de la culture de l’hyperproductivité et les dérives du développement personnel

- Le processus d’écriture de son livre pour aider chacun à trouver l’épanouissement


Si tu ressens que tes peurs te freinent dans ta propre transition du salariat à l'entrepreneuriat, cet épisode est fait pour toi.


Adrien y partage des clés concrètes et inspirantes pour dépasser tes limites et enfin avancer vers la réussite que tu mérites.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


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CHAPITRES :


00:00 Introduction

00:39 Question anti-stress

01:28 Présentation de Adrien

02:48 Sa transition

06:48 Conscientiser ses peurs

12:54 Affronter les peurs de son entourage

14:56 Discipline et rigidité

19:28 L’impact négatif des réseaux sociaux

22:12 La quête de l’authenticité

24:51 Publier un livre

29:06 Trier les avis

31:02 Entrepreneuriat = liberté ?

32:40 Sa plus grande réussite

33:56 Apprendre à persévérer

41:21 Introspection

44:36 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Adrien :

https://www.instagram.com/adrien.mas/

https://www.amazon.fr/Manuel-r%C3%A9ussite-Adrien-Mas/dp/B0DC4B4SMR


#Entrepreneuriat #CréationDentreprise #BienEtreMental #Startups #PodcastFrance #SantéEtBienEtre #reconversion #burnout #santémentale #amour


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. C'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire Je dis mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable et tu sais quoi, je n'ai pas le bac

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Adrien. Bonjour Adrien.

  • Speaker #0

    Salut, salut.

  • Speaker #1

    Donc, je vais commencer par te poser une question que je fais un peu pour essayer de déstresser et d'étendre l'atmosphère. Est-ce que le push-pull leg, tu trouves que c'est overrated ?

  • Speaker #0

    Je ne m'y attendais pas du tout à celle-là. Ouais, ben écoute, je vais te répondre, ça dépend des gens, c'est toujours pareil, il faut s'adapter. Ce n'est pas mon protocole favori, en tout cas à l'époque quand je coachais dans le sport. J'étais plus fan, ou même aujourd'hui, du programme Wendler que je trouve très intéressant. Voilà, tu en fais ce que tu veux de cette info. Très bien,

  • Speaker #1

    ben écoute, on en reparlera peut-être un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je vais commencer du coup par te présenter. Et ensuite, je partirai sur une seconde partie où on va développer un peu l'aspect de transition que tu as eu et puis entrepreneurial. Puis on finira par un côté un peu plus introspectif si ça te va.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parfait, ça me va.

  • Speaker #1

    Ok, alors Adrien, toi tu as eu un brevet professionnel en tant que coach sportif et préparateur physique au CREPS de Montpellier.

  • Speaker #0

    C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Tu as été préparateur physique et réathlétisation pendant 10 ans. Et ce qu'il faut préciser, c'est qu'en fait, plus jeune, tu n'étais pas du tout voué. à ce parcours puisque tu as été atteint d'une maladie orpheline de la hanche à 6 ans et une rectocolite hémorragique mais ça ne t'a pas empêché de réaliser de gros exploits physiques et sportifs puisque ta détermination elle t'a porté avec ton travail acharné à devenir triple finaliste de Ninja Warrior champion de France de bras de fer et champion de France de traction c'est ça Tu as choisi de mettre fin à cette carrière sportive, on en reparlera un peu plus tard, pour devenir DJ résident et producteur musical. Et tu t'es également formé à l'école Écoute ton corps de Lise Bourbeau, qui est l'autrice du livre Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Qui est un best-seller d'ailleurs. Ah oui,

  • Speaker #0

    très très gros. Ah oui, c'est number one dans le développement personnel français. Il y est quoi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et plus récemment, justement, toi aussi, tu as écrit un livre qui s'appelle Manuel de la réussite, qui est un livre dans lequel tu cherches à aider les personnes dans la quête de la réussite, ou plutôt, je devrais dire comme tu le dis, trouver l'épanouissement. Donc, comment on passe de Ninja Warrior à l'écriture d'un livre ?

  • Speaker #0

    Écoute, le parcours, c'est vrai que ça part un peu dans tous les sens. Ça parle de sport, de musique, de machin, etc. Ce qu'il y a, c'est que moi, très tôt, j'ai fait de la musique, pas de la musique, du sport. Parce que, comme tu l'as dit, j'avais eu des petits soucis de santé. Donc, une ostéocondrite, c'est une maladie dégénérative, en fait, d'une articulation. L'articulation, elle est plus vascularisée, donc elle nécrose. Et moi, je n'avais plus du tout de tête du fémur, en fait. Donc, ça a été très compliqué à 6 ans, fauteuil roulant pendant plusieurs années, etc. Plus après la rectocolite que j'ai eue, donc, que j'ai toujours à l'âge de 12 ans. Autant te dire que j'avais un peu le cocktail de l'enfant fragile, tu vois, maigroulé comme ça et qui n'avait pas une pète de muscles. Donc très tôt, à un moment donné, il a fallu plaire un peu aux filles et je me suis mis au sport, tu vois. Donc j'ai commencé, muscu, les pompes, les abdos, etc. Et en fait, j'adorais ça. Ça m'a plu. J'ai vu l'impact que ça a eu sur moi sur le plan physique, mais aussi sur le plan émotionnel et psychologique. Et donc, j'ai poussé le délire. J'ai envoyé, j'ai fait mes diplômes, prépa physique, aux crêpes, etc. Et j'étais... Travailler là-dedans, coach, CrossFit Level 1. J'ai fait tout et n'importe quoi dans ce métier, on va dire dans cette branche. Et en fait, en parallèle de ça, il y a eu deux points vraiment très importants dans ma vie. Il y a eu la musique, que ça, j'ai toujours voulu en faire en fait, mais j'étais, comment dire, dans ma famille, il n'y avait pas de musicien. Et c'était un peu, voilà, j'en parle souvent. quand j'allais dans un magasin et que ma mère, elle voyait quelqu'un en train de jouer du piano, un beau piano blanc et tout, elle me disait, il y avait du jugement, ça c'est pour les peigneux cul, elle me disait. C'est l'expression un peu vulgaire de, c'est pour les bourgeois, et nous on n'a pas ça parce qu'on est pauvres, tu vois. Donc la musique, j'avais fermé complètement. Et à côté de ça, donc il y avait la musique, et il y avait aussi toute cette approche un peu psychologique que je commençais à mettre en place dans ma vie déjà à 18 ans, et qui prenait de plus en plus de place quand j'avançais dans les coachings en fait. Et ça prenait de plus en plus de place dans ma vie, dans les coachings, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, ok, le coaching sportif, et j'en parle justement dans le livre, comment j'ai réussi un peu à faire la transition, parce que c'était assez compliqué, j'avais beaucoup de peur sur le plan financier, etc. J'ai décidé d'arrêter. Et je me suis dit, maintenant, je vais me concentrer vraiment à 100% et sur la musique et sur le développement personnel. Donc, j'ai commencé à me former là-dedans. De plus en plus, j'ai donné des ateliers à des groupes immobiliers sur la confiance en soi, la motivation. Du coup, j'ai été aidé aussi par le background que j'avais dans le coaching sportif et qui était assez conséquent. Et la musique, en fait, ce qui est intéressant, c'est que ça me faisait vivre tellement d'expériences de fou, quoi. Parce que, comme tu l'as dit, après, j'étais résident et directeur artistique d'un club de luxe à Meugeve. Ça me passionnait et en fait, l'un m'apportait comme l'autre. La musique me permettait de vivre des expériences et le développement personnel me permettait de traiter ces expériences, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, là, je veux signer un peu tout ça, je veux valider tout ça. Je me suis dit, je vais écrire ce livre-là, Manuels de réussite qui était un peu, comment dire, une réflexion, une envie qui était là depuis des années et des années. Et j'avais envie de proposer un guide complet. pour aider les personnes à s'épanouir dans leur vie, peu importe le domaine, peu importe le projet, que ce soit personnel, améliorer sa relation de couple, etc., professionnel, réussir un projet d'entrepreneuriat, peu importe le truc, je voulais quelque chose de global qui puisse toucher à la fois les plus cartésiens, en gros, qui sont vraiment focus sur tout ce qui est rationnel, tu vois, pas du tout ouvert à la spiritualité, et en même temps, ceux qui sont ouverts justement à cette spiritualité-là pour arriver à faire un guide complet, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Ok. Justement, tu parlais tout à l'heure de peur qui t'empêchait de faire ta transition initialement. Je pense que c'est un sujet qui touche beaucoup de personnes et qui empêche les gens de faire, par exemple, ce qu'on peut appeler, pour faire référence à un autre épisode que j'avais, des choix du cœur. On va souvent être hyper raisonné, on va se dire, surtout par rapport à l'aspect financier, qu'on n'a pas le droit de suivre certains choix, notamment comme toi tu disais, par exemple, la musique ou autre, sachant qu'en fait, tu étais expert dans un domaine et tu avais une certaine notoriété aussi. Parce que tu as eu la notoriété que tu as eue grâce à Ninja Warrior. Tout à l'heure, on en parlait un peu avant sur YouTube. Tu commençais à exploser aussi à ce moment-là. Et malgré tout, en fait, tu as choisi de ne pas écouter peut-être ton cerveau. Et tu as fait face à des peurs qu'on peut tous avoir, celles du blocage, celles de ne pas réussir. Et tu es allé au-delà de tout ça pour te lancer dans complètement un autre domaine et peut-être plus une passion. Quel conseil t'aurais à donner justement à des personnes qui voudraient faire des choix de la même manière ?

  • Speaker #0

    Déjà, le conseil numéro un, c'est de prendre conscience de ces peurs-là. Parce que ça m'est arrivé trop souvent de passer à l'action, de prendre des risques, et je n'avais pas du tout conscience des peurs. En tout cas, de ce qui pouvaient être mes blocages dans cette mise en place, on va dire ce changement que j'initie. Et des fois, ça a été très douloureux, parce que je faisais machine arrière, je ne comprenais pas en fait ce qui se passait. Moi vraiment... Quand j'ai eu cette transition-là, la principale peur, elle était au niveau financier, en fait. Et j'ai vraiment dû faire un travail sur moi pour arriver à me dire, en fait, même si la musique ou le def perso, ça ne prend pas, au pire, je travaillerai dans un truc en attendant. C'est en soi tellement débile, mais ce raisonnement, on a du mal à l'avoir, en fait. On a vraiment du mal à l'avoir parce que moi, je ne voulais pas travailler dans un truc lambda, en fait. Je savais que j'allais me flageoler, tu vois, j'allais me dire, je ne veux surtout pas, comment dire, faire un boulot que je n'aime pas. Mais le problème, c'est que le coaching sportif, je n'aimais plus ça. Donc en fait, je ne voulais pas faire un boulot que je n'aime pas, mais je restais dans un boulot que je n'aimais plus. Et c'est le cercle vicieux du truc. Donc vraiment, les conseils que je pourrais donner, c'est mettre à plat les conséquences de ce choix-là. C'est quoi le positif ? C'est quoi le négatif ? Est-ce que je suis prêt à y faire face à ce négatif-là ? Est-ce que si vraiment j'ai des peurs, par exemple comme moi, la peur de devoir faire un boulot lambda, est-ce que je suis capable d'y faire face à cette... peur si le pire arrive entre guillemets et c'est plein de conseils justement et de suggestions que je donne dans le livre justement il y a un chapitre sur les peurs pour pouvoir faire face à ça parce qu'en fait si tu regardes bien en réalité le seul frein qui nous empêche au delà de l'aspect financier c'est toujours soi même toujours soi même la peur financière après ça va être ça le jugement parfois des autres etc en fait il faut savoir s'écouter se poser et se dire c'est quoi le frein l'obstacle que je rencontre quand je veux je m'imagine en fait changer sur le plan professionnel, etc. Et souvent, il y a la peur de ne pas trouver le truc qu'on veut. Tu vois, ça peut arriver. Mais il faut mettre à plat tout ça pour être sûr qu'en fait, on sache là où on va. Et derrière, OK, je sais ce qui peut se passer. Je suis capable de faire face au pire. Et quand je suis capable de faire face au pire, c'est là que la magie est l'opéra.

  • Speaker #1

    Tu vois, moi, je suis quelqu'un qui réfléchit énormément. Et je pense que des fois, quand on est comme moi, à se poser trop de questions, à voir trop loin, ou qu'on peut être pessimiste, justement, comme tu disais, on est son propre frein et on s'empêche de faire des choses. Mais en dehors de ça, je pense que parfois, se forcer à faire l'action, ça peut être une bonne chose et ça peut réussir en fait à te débloquer et te rendre compte aussi des fois... Tu vois, on parlait un peu avant le podcast, parce que là, tu vas partir en aventure totale, en freestyle en Thaïlande, sans avoir du coup de projets futurs. Tu ne sais pas combien de temps tu pars, etc. Et moi, je te disais que j'étais incapable de faire ça. Tu vois que moi, dès que je pars en vacances, je planifie tout, tous les hôtels, ce que je fais jour par jour, etc. C'est ultra planifié. Et en fait, comme tu disais un peu avant, je pense que le fait simplement de, au moins une fois, se laisser... être dans la mouise, tu peux te rendre compte que ce n'est pas si grave.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu viens toucher, tu viens désensibiliser cette peur que tu avais d'être en banqueroute ou quoi que ce soit. Tu viens te désensibiliser. Il y a un très bon exercice qu'on peut réaliser quand on a des peurs comme ça. C'est de se visualiser comme si le pire venait d'arriver. Ça te permet vraiment de te désensibiliser à ça. Et du coup, tu vas adopter ensuite un comportement qui va te permettre de passer à l'action. Mais comme tu l'as dit, on est beaucoup à trop réfléchir. Et c'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Parce que toi, t'auras tellement cogité entre-temps sur tout ce qui peut arriver, même si l'idée, elle est parfaite, il y a tout qui peut bien se passer, il y a toujours des doutes qui viennent s'immiscer en toi. Et du coup, ces doutes-là, ils sont trop importants, ils prennent trop de place et tu ne passes pas à l'action.

  • Speaker #1

    T'as plus peur toi aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Ah si, si, si, tous les jours. Tous les jours, mais c'est que des peurs un peu, c'est des peurs irréelles. En fait, tu te rends compte que déjà, beaucoup de gens sont inconscients qu'ils ont des peurs. On en a tous, parce que les peurs, c'est la base de notre égo. L'égo, c'est tout simplement la somme de toutes nos perceptions, nos croyances, nos mémoires passées. Et lui, il veut surtout pas qu'on souffre. Donc quand moi, il m'empêchait, il me tapait un peu derrière la tête en me disant Non, non, Adrien, il faut pas que t'arrêtes les coachings sportifs. En fait, lui, il voulait me protéger. Il voulait me dire, non, non, Adrien, je ne veux pas que tu finisses peut-être comme papa et maman qui ont été en galère d'argent, etc. Je ne veux pas que tu finisses comme lui que tu as vu ou comme toi quand tu as souffert parce que tu avais un manque d'argent, etc. C'est ça, en fait. Et il faut arriver à en prendre conscience, à l'accepter et ensuite prendre sa responsabilité. C'est se rassurer, le rassurer, rassurer cette partie-là, se rassurer et se dire, OK, en fait, j'ai peur, mais je vais y aller. Et en fait, tu te rends compte que... 100% des gens qui arrivent à se réaliser dans leur vie, peu importe le domaine, c'est parce qu'ils ont été capables justement de faire face à ces peurs-là, de s'y confronter et d'aller vers, comme tu l'as dit au début, d'aller vers ce qui leur fait waouh au niveau du cœur, les choix du cœur.

  • Speaker #1

    Et tu parles d'ego, mais je pense qu'en dehors de l'ego seul à rassurer, il y a aussi eu, comme tu disais tout à l'heure, peut-être ta maman à rassurer parce que tu disais que quand elle voyait les gens justement faire de la musique, faire du piano ou autre, qu'elle avait un jugement envers eux. Donc, quand elle a dû voir que toi, ça marchait en plus, l'aspect sportif, et que tu avais une certaine sécurité que peut-être eux n'avaient pas à l'époque, et que là, tu te lances vers quelque chose qui pour elle était complètement insécurisant, elle a dû te transmettre ses peurs à elle aussi, et tu as dû la rassurer peut-être elle aussi. Comment tu as géré tout ça ?

  • Speaker #0

    En fait, sincèrement, j'ai beaucoup de chance avec mes parents, ils ne m'ont pas mis de bâton dans les roues. C'est vrai que j'en parle souvent et je prends conscience de plus en plus de ça. J'ai des parents qui ne se sont jamais immiscés, tu vois, vraiment un peu négativement dans ma vie. La seule fois où ils ont vécu du stress, c'est quand j'ai arrêté le lycée, en fait, parce que moi, je n'ai pas le bac, j'ai arrêté avant. Je n'avais aucun problème de notes, je veux dire, au collège, etc. J'étais la boule de la classe, tu vois. Mais en fait, très rapidement, je me suis dit, ça ne sert à rien, je perds mon temps et je veux arrêter. Il y a eu un enchaînement, le divorce de mes parents, une blessure au genou quand je faisais du sport, etc. qui a fait que j'ai arrêté en première. Et là, par contre, ils avaient la pression. Là, ils avaient la pression parce qu'ils se sont dit, mais on a un gamin qui a des capacités incroyables et il arrête, mais comment on va faire ? Le grand, mon grand frère qui lui continuait, ils ont dit, mais ce n'est pas possible. Et en fait, c'est fou de se dire, mais des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent, mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire. Je dis, mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable. Et tu sais quoi, j'ai pas le bac. Ils sont partagés entre être rassuré et dire non, non, mais mon gamin, je veux qu'il ait le bac. Donc, je ne dis pas que ça ne m'a pas mis dans la sauce. Mais je veux dire, c'est juste sur ce choix-là, en fait, où ils ont eu la pression. Moi, je ne comprenais rien à cette époque-là. Je n'étais pas conscient, donc j'ai foncé. Au début, ça a été un peu difficile. Maintenant, j'ai de la chance, ils me font énormément confiance. Donc, peu importe ce que je fais. Tu te sens tranquille, quoi.

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup lu, justement, le livre sur le développement personnel. Toi, tu as subi une formation. Souvent, les trucs qu'on te vend dedans, c'est beaucoup d'autodiscipline, beaucoup de mise en place d'habitude, plein de choses et d'actions, etc. Et moi, je me suis retrouvé à un moment un peu cramé parce que j'ai fait, je crois que ça s'appelle le Miracle Morning.

  • Speaker #0

    J'avais tant parlé, justement.

  • Speaker #1

    Et en gros, j'ai fait ça pendant quasiment un an. Je n'ai jamais été aussi productif. Ça m'a beaucoup aidé. Ça ne m'a pas beaucoup aidé. Ça m'a beaucoup servi, je pense. Mais il y a un moment où mon corps a dit stop. Je me suis retrouvé cramé à fond. Est-ce que tu penses que tout ça, la mise en place d'une discipline comme dans le sport... etc. C'était quelque chose de bon et de positif ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, le point crucial là-dedans, c'est que les gens n'arrivent pas à faire la différence, moi le premier, des fois quand t'es dans le jus, t'es dans le jus, entre ce qu'est la discipline et la rigidité. La discipline, si on prend l'exemple par exemple du miracle morning, de se lever tous les matins, une heure plus tôt imaginons pour faire ses tâches, etc. C'est que quand il y a un moment donné, tu vas sentir que ça commence à tirer, que c'est un peu trop, ou que tout simplement, t'as pas envie, ben tu vas pas le faire. Donc peut-être que sur ton mois, sur 4 fois 7 journées, matinées, peut-être qu'il y a 4-5 matinées où tu ne l'auras pas fait. Et le simple fait d'arriver à dire Ok, je me permets là, sans culpabilité ni quoi que ce soit, parce que c'est là où vient le problème. Du coup, ça te permet d'être dans la discipline. Tu t'écoutes en fait. La rigidité, à l'inverse de la discipline, c'est quand on n'arrive plus à s'écouter. C'est le mec qui va au sport tous les jours, il n'arrive plus à s'arrêter. C'est le mec qui veut tout le temps travailler. C'est le mec qui fait tout le temps le miracle morning, alors qu'en fait, il n'en peut plus, il faut qu'il se repose. C'est ce juste équilibre-là, en fait, qu'il faut avoir avec la discipline. Malheureusement, avec ce qui se passe sur les réseaux, la société, tout ce qu'on voit, on nous prône un mode de vie très... Comment dire ? productif, il faut tout le temps travailler, moi je travaille tant d'heures, etc. Mais non, en fait, la vie, ça ne passe pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça. Il y a un moment donné où tu vas exploser. Et c'est pour ça que on en a parlé tout à l'heure, les burn-out, etc. C'est ça pour tout. C'est absolument ça pour tout. Donc, pour moi, ce livre, je l'ai déjà essayé. Je pense que c'est intéressant sur une courte période. pendant un mois, par exemple, ou si vraiment, tu dois passer un cap ou tu fais face à une grosse difficulté. Par contre, sur le long terme, je pense que c'est extrêmement nocif, clairement. Je pense que, comme tu l'as dit, tu te mets dans le rouge complet et à un moment donné, ça va péter parce que le corps, il n'est pas fait pour subir autant d'actions et pas assez de repos. C'est le principe, c'est l'Yin et le Yang. Il faut trouver l'équilibre entre les deux et quand, au bout d'un moment, tu tires trop d'un côté, ça pète.

  • Speaker #1

    Et pour toi qui étais justement sportif, on va dire de haut niveau, ce n'est pas trop dur justement de lâcher ce côté ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai fait n'importe quoi. Le sport et tout, je n'arrivais plus à m'arrêter. C'était affreux. Du coup, je me blessais tellement. Et du coup, je m'occupais de mes blessures. C'est pour ça que j'étais dans la réathlétisation après. J'étais très fort. Toutes les blessures, je les ai eues. Je savais comment gérer les trucs. Tu vois ce que je veux dire ? Je me suis occupé d'un kiné qui avait des problèmes de dos. Et du coup, je me suis occupé par conséquent de ces clients aussi qui avaient des problèmes de dos. C'est lunaire, tu vois, mais ça, c'est pour la petite anecdote. Mais oui, le truc où moi, j'ai eu le plus de difficultés, c'est ça. C'était d'apprendre, en fait, à s'arrêter, à faire pause. à mettre, ok, là, j'ai assez fait aujourd'hui, ok, je pourrais faire plus, mais non, j'ai fait ce que j'avais à faire, je récupère, de mettre un autre jour, etc. Et c'est ça pour tout, en fait, dans la vie de tous les jours, quand on travaille, la productivité, les projets, même le développement personnel, à un moment donné, stop, il faut que tu prennes soin de toi, que tu travailles sur toi, que tu lis le manuel de réussite, tu le lis, tu vois, mais laisse infuser, laisse repos, etc. C'est plus facile à dire qu'à faire. Du coup, le lien, et c'est là où j'en parle justement dans le livre, qu'est-ce qui t'empêche de prendre ce repos-là ? C'est toujours la même chose. C'est les peurs. Il y a une peur derrière, la peur de ne pas assez évoluer, la peur de peut-être ne pas être assez compétent, de ne pas avancer dans tes projets. Pour le sport, c'est peut-être la peur de prendre du poids, la peur de perdre ton physique, etc. C'est tout ça qui t'empêche justement de trouver ce juste équilibre et qui te fait basculer dans la rigidité.

  • Speaker #1

    Mais après, t'as aussi autre chose. Comme tu disais tout à l'heure, t'as les réseaux sociaux qui ont un effet hyper néfaste, notamment, tu vois, sur les... Moi, j'ai peur pour les très jeunes. C'est qu'il y a un truc qui est tout bête. Par exemple, moi, on fait de la musculation. C'est qu'aujourd'hui, on est complètement déréglé parce qu'un corps musclé et qui n'est pas comme sur les réseaux sociaux... On se dit que la personne, elle ne doit pas faire du sport depuis hyper longtemps, etc. Sauf que ce qui est montré sur les réseaux sociaux, le plus souvent, c'est des personnes qui sont sous stéroïdes et autres. Et on ne sait plus aujourd'hui ce qu'est censé ressembler à un corps qui a fait 10 ans de musculation. Et pareil, tu vois, dans l'entrepreneuriat, tous les trucs et tout, on leur matraque à longueur de journée qu'il faut commencer à faire les trucs des tout jeunes, avoir des e-business, avoir tel truc, tel truc. Super. productif, être isolé, ne pas trop perdre de temps à faire la fête, etc. Et en fait, ils se sapent totalement.

  • Speaker #0

    En fait, moi le premier, je tombe dans le piège constamment. Des fois, j'arrive, je scrolle et je suis là. Je me dis, je me suis fait endoctriner par tous ces trucs-là aussi, tu vois, de productivité. En fait, le problème qu'il y a, c'est qu'aujourd'hui sur les réseaux, on montre tout le temps le meilleur de soi. On ne va pas mettre des photos où on est moche, des vidéos où ça ne marche pas, des chiffres nuls. Et on est dans une surenchère constante de réussite, de productivité. Tu as des mecs qui te montrent des trucs où ils dorment trois heures par nuit. Ça en devient, c'est lunaire. Donc oui, effectivement, il faut faire attention à ça. Il faut trouver son rythme à soi. Il faut se rappeler, évidemment, que travailler plus ne veut pas dire travailler mieux. Parce que bien souvent, et moi je l'ai vu dans plein de projets, notamment artistiques, C'est des trucs sur lesquels j'ai passé le moins de temps qu'on ne puisse marcher. Il y a tout un reconditionnement à créer dans sa tête pour pouvoir être avancé sereinement. Parce que sinon, tu l'as dit, tu ne fais que te comparer. Tu regardes ce que les mecs font, les physiques, c'est pareil. Tu vois des mecs, ils ont des physiques de fous. En fait, déjà quand tu vois la réalité, quand tu les vois en vrai et que tu vois sur Internet, déjà il y a souvent un changement. Ce n'est pas du tout la même, tu vois. Et même sans parler de physique. Une petite anecdote. J'ai une amie qui était allée, qui avait participé à un atelier de breastwork. Et là-bas, il y avait un influenceur, je ne citerai pas de nom, mais qui est un peu reconnu dans tout ce qui est yoga, etc. Respiration. C'est vrai que moi, le mec, j'admirais beaucoup un peu ce qu'il faisait, ce qu'il dégageait. Et en fait, quand elle l'a vu en vrai, elle m'a dit que c'était horrible. Le gars était imbuvable. Il n'a jamais joué le jeu. Il était fermé. Elle m'a tiré un portrait du gars. Et j'ai dit, wow, en fait, c'est vrai que tu te rends compte que la réalité, elle est toute autre. Donc l'herbe, elle n'est jamais plus verte ailleurs. Il faut se concentrer sur son chemin uniquement.

  • Speaker #1

    Mais justement, comme tu dis, on choisit de montrer une réalité qui est souvent un autre avantage sur les réseaux sociaux. Moi, je trouve que maintenant, justement, on rétropédale un peu et on essaie de montrer des choses un peu plus réelles. Et c'est ça que moi, je trouve bien en ce moment dans les contenus.

  • Speaker #0

    Oui, mais du coup, est-ce que ce n'est pas dans un but de productivité aussi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, ce juste milieu entre je vais montrer ce côté authentique, mais parce que je sais que derrière, il va être productif, ce côté authentique. Je vais toucher les gens, je vais leur montrer. Tu sais, il y a toujours un juste milieu à avoir. Mais maintenant, je suis d'accord avec toi. C'est sûr qu'il y a ce côté, on va dire, un peu plus vrai, fait du bien. Parce que du coup, tu te dis, en fait, la personne en face, c'est un être humain. Ce n'est pas une machine. Donc, ça fait du bien de voir ça.

  • Speaker #1

    Tu as choisi d'ailleurs de parler un peu de créneau de réalité. et notamment sur dévoiler des facettes des hommes qu'on peut tous avoir et pas le côté réseau sociaux avec l'homme alpha, très masculinisé, etc. Tu as sorti récemment un podcast qui s'appelle Home Nature, je crois.

  • Speaker #0

    Home Harmony, oui. Home Harmony.

  • Speaker #1

    Tu veux parler un peu de ce que tu as fait ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est en fait la suite de ce projet de manuel de réussite. J'ai décidé de vraiment me tourner vers... Comment dire, un objectif d'aider les hommes à s'harmoniser. C'est vraiment dans un but d'aider l'homme beaucoup trop alpha, beaucoup trop dans sa force, dans le contrôle, dans la dureté, à s'ouvrir en fait, à ouvrir son cœur, à ouvrir sa sensibilité, etc. Sa bienveillance pour être mieux avec les autres et mieux dans sa vie. Et aider aussi l'homme qui est trop dans sa faiblesse, pas assez dans sa force, qui n'arrive pas à prendre sa place dans le monde, à se reconnecter à cette force-là. Donc c'est ce juste équilibre-là de yin-yang, principe féminin, masculin, pour aider les hommes à s'harmoniser, à être mieux. Et surtout que je pense que c'est essentiel en fait ce chemin-là, parce qu'aujourd'hui c'est compliqué d'être un homme. Ce n'est pas une question de jouer les caliméros ou quoi que ce soit, c'est que dans la société aujourd'hui, et notamment vis-à-vis des relations hommes-femmes, c'est devenu très compliqué. Il y a beaucoup trop de problèmes, beaucoup trop de croyances, c'est la guerre en fait. Et il y a les masculinistes extrêmes et les féministes extrêmes qui tirent tout ça de chaque côté. Toi, tu es au milieu, tu ne sais pas trop où aller. Donc moi, mon but, c'est vraiment de réétablir un peu l'équilibre de la force. Comme dans Star Wars, c'est pareil. Pour aider justement les hommes à être plus heureux dans leur vie, harmoniser et surtout d'avoir des meilleures relations, notamment avec les femmes.

  • Speaker #1

    Et tu peux m'expliquer un peu c'est quoi les différentes étapes pour publier un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, pour publier un livre, tout dépend comment toi tu souhaites l'éditer. Il y a des gens qui font de l'auto-édition, il y a des gens qui passent par une maison d'édition. Moi, au début, je voulais passer par une maison d'édition et au final, en fait, je suis passé par Amazon. On n'est pas là pour faire la pub d'Amazon, mais en tout cas, ils ont un très bon programme d'auto-édition, entre guillemets, où tu dois en fait... faire ta mise en page, ta correction, etc. une fois, évidemment, que tu as fini le livre. Parce qu'avant ça, il y a énormément d'étapes. Moi, ça m'a pris à peu près deux ans entre le début de l'écriture, de l'introduction et la finalisation du livre, en sachant que j'ai perdu beaucoup de temps. Ma méthode, mon process n'était pas très, très bon. Je voulais écrire un chapitre par mois, le corriger, rajouter des trucs. Le rigide, le perfectionniste qui veut que ça soit parfait. Et à un moment donné, je me suis dit non, ça prend trop de temps et c'est en train de m'épuiser. Donc, le but était toujours là. Mais pour arriver à ce but, j'ai changé, on va dire, la manière de l'atteindre. Je me suis concentré sur le moyen. Je me suis dit, le moyen que j'ai choisi n'est pas bon. Donc, je vais switcher et je vais en utiliser un autre. Et je me suis dit, là, j'étais en intersaison. J'ai deux mois devant moi. Eh bien, je vais passer ces deux mois à l'écrire. Donc, j'ai fait un chapitre par jour. Et après, les corrections, tout ça, tout ça, tout ça. Et en fait, c'était beaucoup plus efficace, clairement. Donc, si j'avais des conseils à donner pour écrire un livre... c'est de bien noter ce que l'on attend de ce livre, bien noter tous les chapitres, etc., de chaque chapitre, qu'est-ce qu'on veut mettre dedans, etc. Choisir aussi une cible, ça c'est le plus important pour l'aspect marketing, on va dire. Et ensuite, c'est de bien réfléchir comment je veux écrire, quel process je veux utiliser pour écrire ce livre-là, tu vois, où je veux aller. Et pour moi, en tout cas... Pour moi, je pense que le meilleur, c'est de se calquer, de se poser pendant deux mois, par exemple, et de se dire, ces deux mois-là, je l'écris pendant... Je me sers de ces deux mois-là pour l'écrire. Je pense que c'est le mieux pour éviter de s'épuiser. Parce qu'encore une fois, comme j'explique dans le livre Manuels de réussite le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. Et quand j'ai voulu écrire ce livre, le principal frein que j'avais, c'était moi. C'était... Est-ce que je vais y arriver ? Ça ne va pas être nul. Des fois, j'étais là, non, ça, c'est bidon. Ça, ce n'est pas bien. Ça, c'est machin. Ce n'est pas assez. Et en fait, tu te rends compte que tu te décourages très, très vite. Donc, c'est tous ces petits process là qui sont importants pour pouvoir avancer, on va dire, sereinement dans l'écriture de son ouvrage.

  • Speaker #1

    Tu as commencé à en parler quand tu étais en train d'écrire un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu beaucoup de mal à en parler. J'ai commencé à en parler vraiment à des amis très proches qui me connaissaient, qui connaissaient un peu ma valeur, etc. ma crédibilité, on va dire, à ce sujet-là. Mais j'ai eu beaucoup de mal, tout simplement, parce qu'il y avait la peur du jugement, la peur de dire, oh là là, je vais écrire mon livre, je suis en train d'écrire un livre, tu sais, ça fait très intellectuel, etc. Et moi qui avais notamment ma famille et tout, qui était un peu bourrue, tu vois, et pas trop ce délire-là, ben du coup, c'était un peu délicat au début. Au début, je disais que j'écrivais un livre et pas mon livre. Et après, quand ça a vraiment pris forme, j'ai dit que c'est mon livre, c'est mon bébé. Et j'en étais fier. Mais ça a été un petit process, avant d'arriver vraiment à ce truc, d'assumer à 100%.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait lire à quelqu'un avant de le terminer ou une fois que tu l'as terminé ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu des amis qui m'ont aidé. Justement, je remercie Annick et Amandine qui m'ont énormément aidé concernant ce livre-là, qui l'ont lu et qui l'ont corrigé. qui m'ont aidé pour la correction. Donc, qu'ils ne l'ont pas lu dans un... Comment dire ? Avec un retour de... Tu vois, sur certains points, c'était plus de la correction. Il n'y a personne, en fait, je crois, qui l'a lu avant. J'ai fait exprès parce que... Parce que le problème de ce genre de livre-là, c'est que c'est un livre technique en soi. Ce n'est pas forcément du plaisir. Tu ne lis pas une histoire ou un roman, même s'il y a plein d'anecdotes dedans, etc. et des exemples. Donc, si tu es quelqu'un qui n'est pas dans l'optique de vouloir améliorer sa vie, ça ne va pas t'intéresser. Je pourrais te donner les meilleurs conseils du monde sur la première lecture. Tu t'en foutras royalement, tu vois. Donc, je ne l'ai pas fait lire exprès pour ça. J'ai teasé, évidemment. J'ai partagé des trucs. J'ai expliqué, etc. Et en fonction, je dosais un peu, je jaugeais sur... sur les retours que j'avais. Mais ça a été principalement de la correction.

  • Speaker #1

    Je pense que tu as raison sur un point, c'est qu'en fait, ton entourage, ce n'est pas toujours la cible des projets que tu mènes et ce n'est pas toujours important d'avoir leur retour. Et moi, je vais te donner un exemple, c'est que par exemple, tu vois sur mon podcast, il a une certaine direction qui ne va pas parler à tout le monde. Et en fait...

  • Speaker #0

    avoir l'avis de personnes qui ne sont pas concernées par l'axe que tu prends, ça ne sert à rien. Et au contraire, ça va peut-être te brider sur des axes que tu prends qui sont les bons, juste parce que tu as envie de faire plaisir à ton entourage ou juste parce que tu prends trop en compte leur avis. Mais c'est dur à partager le perso de j'aime beaucoup cette personne mais son avis n'est peut-être pas hyper important à prendre ou n'est pas adapté à la situation dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    C'est un gros risque à prendre. C'est sûr que l'influence des parents, justement, j'en parle dans les livres, sur le chapitre sur les relations, elle est conséquente dans nos vies. Même quand les parents te laissent tranquille, tu as toujours au fond de toi une certaine pression là-dessus. Il faut arriver à s'en détacher. Et comme on en a discuté tout à l'heure, notamment par rapport à ton podcast, etc., c'est vrai que c'est toujours un peu délicat de rester 100% soi-même et de se dire, bon, là, ouais, je risque peut-être d'essuyer des critiques et tout. Alors nous encore, on est sur des sujets tranquilles, mais imagine par exemple les hommes politiques ou autres qui se lancent là-dedans, si les parents sont dans un parti complètement opposé ou une vision différente, ça doit être un peu la guerre. Mais au final, ce n'est pas notre rôle, ce n'est pas notre travail de gérer, on n'est pas responsable de ça. Donc en fait, soit tu t'en fiches et tu avances, soit tu restes bloqué un peu par ce jugement de tes parents et tu vas te mettre des gros bâtons dans les roues.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que l'entrepreneuriat, c'est un chemin vers la recherche de la prise de contrôle et de la liberté ?

  • Speaker #1

    Clairement oui, c'est le truc numéro un de toute façon qui ressort à chaque fois quand on parle d'entrepreneuriat, c'est cette notion de je bosse quand je veux, comme je veux, je suis plus ou moins libre de mon temps. Après, je sais que par exemple chez moi, il y a plus cette notion de je n'aime pas qu'il y ait quelqu'un au-dessus me dise ce que je dois faire. Alors malgré tout, on a... toujours quand même quelqu'un. On est toujours sous l'autorité de quelqu'un. Même une personne, par exemple, un coach en développement personnel, imaginons, il va être sous l'autorité de ses clients, de l'image qu'il renvoie, etc., tu vois, de son public. Donc, il y a toujours une certaine forme d'autorité. Maintenant, c'est vrai qu'avec l'entrepreneuriat, on est quand même plus soft là-dessus. Tu es quand même plus ou moins libre de tes mouvements. Je pense sincèrement que souvent on dit oui, tout le monde peut le faire, etc. Moi, je n'y crois pas trop à ça. Je pense sincèrement qu'il y a des gens qui n'ont pas cette fibre-là, qui n'ont pas ce délire-là et qui ont besoin d'être guidés. Et tant mieux, parce que peut-être qu'ils sont beaucoup plus compétents comme ça. Et moi, je sais qu'il y a plein de trucs où j'adore être guidé parce que je sais que je suis très bon quand je suis guidé. Et il y a des trucs où je préfère être le leader, tu vois. Donc, c'est mon point de vue là-dessus. Je sais qu'il y en a qui sont d'accord ou pas, tu vois. Je trouve que c'est assez sensé et assez crédible quand tu vois comment ça se passe, comme certains arrivent à vraiment se lancer seul et comme d'autres en fait ne sont pas du tout épanouis dans ce chemin-là.

  • Speaker #0

    On va parler justement de ton parcours entrepreneurial. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ma plus grosse réussite ? En réalité, j'en ai plusieurs. En réalité, ça a été déjà d'arrêter de travailler dans le sport parce que du coup, j'avais mon auto-entreprise dans le sport, etc. Ça a été ça. déjà parce que ça m'a permis de passer un énorme cap je te dirais aussi que là une des belles réussites que j'ai c'est justement le fait de partir en Asie donc demain après ce podcast je pars en Asie à durée un peu indéterminée parce que ça m'a vraiment recentré sur mes objectifs et me dire là tu veux faire ça et ça et il n'y a plus d'excuses, il n'y a plus de plan B etc d'ailleurs tu en parlais dans un des épisodes justement de ça il n'y a plus de plan B n'y est rien. Alors évidemment, il y a toujours un plan B. Si j'arrive, vraiment, ça ne se passe pas. Bon, je ferai autre chose en attendant, tu vois. Mais il y a ce truc de, maintenant, on y va et on donne tout. On envoie à 100%. Et énergétiquement, ça te galvanise. Je te dis là, maintenant, tu pars à la guerre. Tu y vas. Donc, pour moi, je dirais que c'est ça, vraiment. La plus belle réussite que j'ai, c'est ce truc de me dire, maintenant, j'ai les armes, j'ai trop longtemps mis de côté mes compétences, je me suis sous-estimé, je fais tout pour envoyer. Et on va voir ce que ça donne droit.

  • Speaker #0

    Ok. Et est-ce que tu as des regrets ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Beaucoup de regrets, oui. Sur le plan professionnel, déjà, le premier regret, ça a été d'avoir été mal orienté. Si j'avais su, je ne serais pas allé en général. Je serais parti direct sur un CAP ou un BEP. Quelque chose où je touche déjà au monde du travail. Parce que déjà, je trouve ça beaucoup plus intéressant, l'alternance sur études, travail, pour avancer dans son diplôme. l'obtention de son diplôme. Et surtout, tu touches au monde du travail. Et clairement, quand tu fais des études et qu'après tu arrives dans le monde du travail, tu te prends une claquasse dans la gueule et tu te dis wow, en fait Euh, non. Ensuite, tu vois un peu la réalité. Les artisans, combien ils touchent et combien de mecs qui ont Bac plus 4, des fois, ils touchent. En fait, tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    C'est quasiment aussi lunaire.

  • Speaker #1

    De plus en plus, là, je vois des mecs qui touchent des 8, 9, 9 cas par mois. Ils sont plombiers. J'ai un collègue, il est coiffeur. Je fais la bise à Valentin, mon ami. Il touche, je ne sais pas, combien par mois ? En fait, il touche 10 fois plus que des gens qui ont des diplômes Bac plus 3, Bac plus 4. C'est lunaire. Donc, oui, ça a été vraiment un des gros regrets que j'ai eus. Ça a été ça. Et ensuite, ça a été souvent de ne pas assez persévérer. Tu vois, pareil, on en parlait tout à l'heure. C'est mon plus gros défaut. Il y a plein de trucs où je n'ai pas persévéré parce que quand je voyais qu'il n'y avait pas de résultat, très vite, j'ai arrêté. Et dans le sport, j'ai souvent fait ça. J'ai fait Ninja Warrior trois fois. Bon, trois fois finaliste, j'avais fait un gros score et tout. Je me suis dit que ça m'a saoulé. Je ne vais pas plus loin, j'arrête. Ah ben, tiens, je vais faire du bras de fer. J'arrive, au début, je dégomme tout le monde. À un moment donné, je fais une compétition, ça ne se passe pas bien, je ne fais pas de performance. J'ai arrêté. Je me suis dit, je ne suis pas fait pour ça. Il y a plein de trucs comme ça où je me suis dit, j'aurais dû persévérer parce que ça aurait pu m'amener beaucoup plus loin. C'est un des points sur lesquels je travaille aujourd'hui, notamment avec mes deux projets, et notamment celui de Home Harmony, où je me dis, même s'il n'y a pas de résultat, tais-toi, sois patient. Prends ton temps, avance, avance, avance dans le brouillard et à un moment donné, il y a tout qui va s'éclaircir. Donc, gros regret de ne pas avoir été assez persévérant.

  • Speaker #0

    De toute façon, quand on parle d'entrepreneuriat, de réseaux sociaux ou autre, on se rend compte aussi que les personnes qui ont eu des parcours stratosphériques, ça n'a jamais pris, enfin, il y en a, ça a pris directement, mais il y en a beaucoup pendant des années, des années, il ne se passait rien du tout et d'un coup, ça arrive. En fait, je pense que le fait de persévérer et des fois de continuer malgré les résultats que ça donne, tu peux te retrouver à un moment, au bon endroit, au bon moment, et c'est là que ça peut péter.

  • Speaker #1

    Mais il y a toujours plusieurs cas de figure. Tu as des mecs qui arrivent du jour au lendemain et qui explosent. On prend le cas de la musique avec Weshden, elle arrive, elle explose, imaginons. Pas forcément une référence, je ne suis pas très fan, mais il faut remettre... rendre à César ce qui est à César. Elle a le culot de le faire, elle a le chapeau, parce qu'à son âge, il n'y a pas grand monde qui le ferait. Et en fait, est-ce qu'elle a tenu sur la durée ? Pas vraiment, tu vois. Ça a craqué. Tu as des gens qui galèrent et qui triment pendant des années et des années. Et quand ça prend, eh bien, ça prend. Mais là, l'avantage, c'est qu'il y a eu tellement de travail derrière que c'est comme s'ils étaient assurés de tenir sur la durée. Tu n'as pas vraiment de règles. C'est vrai que c'est un peu la magie des réseaux sociaux où moi, j'ai des amis qui ont... exploser avec un réel mais est-ce que c'est la bonne chose je sais pas parce que si derrière t'es pas trop préparé à ça, faut arriver à le gérer si derrière t'as pas forcément non plus la clientèle que tu veux, le public que tu veux parce que t'as pété sur une seule notion c'est un peu délicat donc je pense qu'il faut avancer tu mets tes oeillères et t'avances, t'avances, tu regardes pas et tu vois comment ça se passe derrière Évidemment, on se remettait en question, parce que si à un moment donné, ça ne bouge pas, voilà. Et tôt ou tard, évidemment, le travail va payer. Mais, je dis bien mais, je pense qu'il faut être aussi capable à un moment donné de savoir accepter la défaite. De se dire, ok, bon là, j'ai vraiment tout donné, ça ne prend pas, j'arrête. J'arrête et puis je verrai si la flamme, elle revient, tu vois. C'est comme on dit tout à l'heure, à un moment donné, tu tires trop, tu tires trop. Peut-être qu'il faut un petit moment de pause sur ce projet-là. pour le faire renaître, tu vois. Et peut-être que c'est là, quand tu vas le faire renaître, que ça va exploser.

  • Speaker #0

    OK. Et pour toi, ce serait quoi le plus gros apprentissage que tu as eu ?

  • Speaker #1

    Pour moi, le plus gros apprentissage, c'est ce que j'ai pu apprendre à travers ce manque de persévérance. Tu vois, c'est ça. C'est à la fois le plus gros regret, c'est le plus gros apprentissage. C'est juste ça, parce qu'en fait, tu te rends compte qu'aujourd'hui, ce qui fait vraiment la différence, c'est ça. C'est le fait de tenir, de tenir. d'avancer même quand c'est difficile, d'y croire aussi. Récemment, il y a une phrase que j'ai entendue qui m'a fait un énorme switch. C'était pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Et souvent, quand on se démotive, on a la peur de je ne vais pas y arriver J'ai peur parce qu'en fait, je ne vais pas y arriver. Je n'y crois plus, ça ne marche pas, je n'ai pas de retour, etc. Et là, ton j'ai peur prend plus de place que ton je veux Et j'avoue que ça m'a fait un switch mentalement là-dessus, tu vois, de focus, où je me suis dit Ok, ton je veux il faut qu'il soit plus fort. Tu sais que tu le veux. Vas-y, pense-y, nourris-le ce je veux Il faut qu'il soit plus fort que ça. Et je pense qu'en période un peu de démotivation ou de difficulté, c'est très, très important. Au-delà de l'aspect ok, ça ne marche pas au niveau des chiffres, il faut que je trouve un moyen de gérer ça, etc. Avant tout ça, je pense qu'il faut arriver à juste se recentrer et se dire là, je suis face à un obstacle, il y a des peurs, il y a tout ça. Ok, mon je veux c'est ça, je me concentre dessus, on y va. Et là, derrière, ben… tu vas mettre en place les bonnes actions et l'univers aussi va t'amener les bonnes actions derrière.

  • Speaker #0

    Il y a des techniques justement pour cultiver ce je veux

  • Speaker #1

    Alors, il y a de tout. Il y a la visualisation, etc. Je pense qu'il y a… Moi, je sais que je vais te donner comment moi je le fais. Tu vois, tout à l'heure, j'étais dans le métro. Pareil, à un moment donné, tu cogites un peu, il y a eu le doute. Je me suis posé, je me suis dit Ok, il peut se passer ça, ça, ça, ça, ça. Maintenant, regarde tout ce que tu as déjà fait en amont. Tu connais tes valeurs. Tu sais que tu en es capable. Tu le veux et tu le peux. Ça, c'est très important. Parce que souvent, on le veut, mais on croit qu'on ne peut pas l'avoir, on n'est pas capable. Et là, ça coince. Donc, je me rappelle souvent ça. Je me dis, je le veux et je le peux. Yeah ! plein de gens dix fois moins compétents sans être orgueilleux ou quoi que ce soit qui arrivent et qui sont à des tops niveaux. Il y en a d'autres qui sont très compétents et qui sont aussi au top niveau. Moi, je peux le faire. Donc, je commence déjà à essayer de me rassurer là-dessus. Et ensuite, il n'y a pas forcément une visualisation, il y a un travail un peu là-dessus où tu peux t'imaginer. Mais moi, je me répète juste, j'ai peur. OK, mais là, je veux quoi déjà ? OK. Je veux ça, je veux tel mode de vie, avec tel truc et tout. C'est un mélange de visualisation et d'affirmation où je me rappelle ça et je me dis, je le veux, je veux ça, je veux ça. Il faut que mon je veux soit plus fort que le j'ai peur. Et là, j'ai peur, c'est OK, c'est normal, mais je reste concentré là-dessus. Et tu nourris, en fait, ce je veux-là.

  • Speaker #0

    Je vais passer à la dernière phase du podcast, un peu plus introspective, même si c'est un peu ce qu'on fait. Oui, bien sûr. Pour toi, c'est quoi être heureux ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'être heureux, c'est un subtil équilibre entre les moments de bonheur, de joie, le positif que tu vis dans ta vie et comment tu vas réussir à vivre les obstacles et les problèmes. Il y a des gens qui pensent qu'en fait, le but de la vie, c'est de ne plus avoir de problèmes. on est heureux, tout se passe bien, il n'y a plus de problème. Mais bon, si tu n'as plus de problème, c'est que tu es mort en réalité. Tu es entre quatre planches et c'est terminé. Non, non, il y aura toujours des problèmes. Je pense que c'est un subtil mélange entre répondre à ses besoins du cœur, c'est-à-dire qu'est-ce que je veux dans ma vie au niveau professionnel, familial, etc. Comment je peux y aller ? Ok, j'y vais, etc. Et en même temps, gérer les aléas de la vie. Parce qu'il peut se passer tout et n'importe quoi. Tu sais que chaque jour dans le monde, il y a environ 150 000 personnes qui meurent. Est-ce que tu crois vraiment qu'on a le temps de se prendre la tête avec des gens qui jugent, avec le pneu qui a crevé, etc. C'est une belle phrase, évidemment, que quand tu es dans le jus, tu pètes les plombs pour rien, pour tout et n'importe quoi. Mais il faut se le rappeler, parce qu'en fait, demain, tout peut s'arrêter. Donc, restons focus, concentrons-nous sur ce qu'on veut, et en même temps, apprenons. à gérer le négatif qui arrive de l'extérieur et qui arrive aussi de l'intérieur, nos croyances, nos peurs, etc. pour une vie plus en harmonie.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais donner un conseil au Adrien, plus petit, qui décidait d'arrêter les études,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Quel conseil je pourrais lui donner ? Franchement, je te promets que je vais me rabâcher là-dessus. Il y a vraiment deux trucs. Le premier, persévère. C'était ça le truc. Ça a été vraiment le plus gros problème que j'ai eu dans toute ma vie. En 30 ans, ça a été ça. Et il n'y a qu'aujourd'hui, depuis plusieurs mois, où vraiment, j'ai... arrive à sortir un peu la tête de l'autre. Donc, le premier truc que je dirais, c'est ça. Persévère. Et, ah oui, sois patient. Ça va avec la persévérance, j'ai vu. Mais sois patient, parce que moi, j'étais quelqu'un de très impatient. C'est le feu. Il faut que je veuille un truc, je veux l'avoir maintenant. Et en fait, il y a beaucoup de fois où j'aurais dû être beaucoup plus patient, prendre le temps d'apprécier ce qui se passe, etc. Et ça va avec la persévérance, parce que si tu n'es pas patient, tu es frustré. Moi, j'étais beaucoup frustré quand je n'avais pas ce que je voulais. Donc, oui, ce serait vraiment le truc numéro un, ce serait ça. Persévère, mais surtout, sois patient, parce qu'il y a des choses qui prennent du temps. Et le travail sur soi prend aussi énormément de temps. D'arriver à déconstruire tous les blocages, les freins que l'on a en soi, mais ça prend une vie même plus, en fait. On parle de vie antérieure et tout. Ça prend plus qu'une vie. Donc il faut être patient, et du coup, en étant patient, tu vas être bienveillant envers toi-même aussi. Ok, je répète les mêmes erreurs, mais ce n'est pas grave. Ça va prendre le temps, petit à petit, je vais arriver à y faire face. Ce serait ça les principaux conseils que je donnerais.

  • Speaker #0

    Ok. Et pour les gens qui écoutent ce podcast, s'ils veulent te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #1

    Ils peuvent me retrouver sur Instagram. C'est vraiment le réseau social principal que j'utilise. C'est adrien.mas, mon Instagram. Je suis également aussi sur TikTok, mais là, c'est plus pour l'aspect réel, etc. J'expérimente des choses aussi, j'aime bien, sur Facebook. Et sur mon podcast, du coup, Home Harmony, qui est disponible sur différentes plateformes, ou actuellement, justement, en plus... Je traite tous les chapitres du livre. Là, on est sur le chapitre Être confiant Il y a celui sur les objectifs et les buts la semaine prochaine, etc. Il y a 13-14 chapitres là-dessus. Et ensuite, ça va permettre de faire la transition sur tout le projet et le travail d'hommes harmonisés que je veux mettre en place.

  • Speaker #0

    Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce podcast jusqu'à son bout. si jamais vous voulez nous aider en termes de visibilité n'hésitez pas à partager du coup cet épisode mettre un petit like ou 5 étoiles sur les différentes plateformes comme Spotify ou Apple Podcast je te remercie Adrien merci à toi pour ton invitation je t'en prie

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti stress

    00:39

  • Présentation de Adrien

    01:28

  • Sa transition

    02:48

  • Conscientiser ses peurs

    06:48

  • Affronter les peurs de son entourage

    12:54

  • Discipline et rigidité

    14:56

  • L'impact négatif des réseaux sociaux

    19:28

  • La quête de l’authenticité

    22:12

  • Publier un livre

    24:51

  • Trier les avis

    29:06

  • Entrepreneuriat = liberté ?

    31:02

  • Sa plus grande réussite

    32:40

  • Apprendre à persévérer

    33:56

  • Introspection

    41:21

  • Ses réseaux sociaux

    44:36

Description

Adrien Mas partage son parcours hors du commun et ses réflexions puissantes sur les freins que nous nous imposons.


Ancien préparateur physique pendant plus de 10 ans, il a surmonté des épreuves de santé dans sa jeunesse pour devenir triple finaliste Ninja Warrior, champion de France de bras de fer et champion de traction.


Malgré ses succès, Adrien a choisi de se réinventer en opérant une transition du salariat à l'entrepreneuriat, passant d’une carrière sportive à celle de DJ résident, producteur musical, et aujourd’hui à la publication d'un livre.


Son message est clair : nos peurs et croyances limitantes sont les véritables freins à notre épanouissement et à notre succès.


Au final notre premier frein, c'est nous même.


Dans cet épisode, Adrien nous explique comment il a levé ses propres blocages et pourquoi il pense que réussir sa transition du salariat à l'entrepreneuriat passe par un travail intérieur profond.


Nous abordons également :

- Pourquoi nos peurs financières nous empêchent souvent de nous lancer

- Les pièges de la culture de l’hyperproductivité et les dérives du développement personnel

- Le processus d’écriture de son livre pour aider chacun à trouver l’épanouissement


Si tu ressens que tes peurs te freinent dans ta propre transition du salariat à l'entrepreneuriat, cet épisode est fait pour toi.


Adrien y partage des clés concrètes et inspirantes pour dépasser tes limites et enfin avancer vers la réussite que tu mérites.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


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CHAPITRES :


00:00 Introduction

00:39 Question anti-stress

01:28 Présentation de Adrien

02:48 Sa transition

06:48 Conscientiser ses peurs

12:54 Affronter les peurs de son entourage

14:56 Discipline et rigidité

19:28 L’impact négatif des réseaux sociaux

22:12 La quête de l’authenticité

24:51 Publier un livre

29:06 Trier les avis

31:02 Entrepreneuriat = liberté ?

32:40 Sa plus grande réussite

33:56 Apprendre à persévérer

41:21 Introspection

44:36 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

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Si vous voulez en savoir plus sur Adrien :

https://www.instagram.com/adrien.mas/

https://www.amazon.fr/Manuel-r%C3%A9ussite-Adrien-Mas/dp/B0DC4B4SMR


#Entrepreneuriat #CréationDentreprise #BienEtreMental #Startups #PodcastFrance #SantéEtBienEtre #reconversion #burnout #santémentale #amour


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. C'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire Je dis mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable et tu sais quoi, je n'ai pas le bac

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Adrien. Bonjour Adrien.

  • Speaker #0

    Salut, salut.

  • Speaker #1

    Donc, je vais commencer par te poser une question que je fais un peu pour essayer de déstresser et d'étendre l'atmosphère. Est-ce que le push-pull leg, tu trouves que c'est overrated ?

  • Speaker #0

    Je ne m'y attendais pas du tout à celle-là. Ouais, ben écoute, je vais te répondre, ça dépend des gens, c'est toujours pareil, il faut s'adapter. Ce n'est pas mon protocole favori, en tout cas à l'époque quand je coachais dans le sport. J'étais plus fan, ou même aujourd'hui, du programme Wendler que je trouve très intéressant. Voilà, tu en fais ce que tu veux de cette info. Très bien,

  • Speaker #1

    ben écoute, on en reparlera peut-être un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je vais commencer du coup par te présenter. Et ensuite, je partirai sur une seconde partie où on va développer un peu l'aspect de transition que tu as eu et puis entrepreneurial. Puis on finira par un côté un peu plus introspectif si ça te va.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parfait, ça me va.

  • Speaker #1

    Ok, alors Adrien, toi tu as eu un brevet professionnel en tant que coach sportif et préparateur physique au CREPS de Montpellier.

  • Speaker #0

    C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Tu as été préparateur physique et réathlétisation pendant 10 ans. Et ce qu'il faut préciser, c'est qu'en fait, plus jeune, tu n'étais pas du tout voué. à ce parcours puisque tu as été atteint d'une maladie orpheline de la hanche à 6 ans et une rectocolite hémorragique mais ça ne t'a pas empêché de réaliser de gros exploits physiques et sportifs puisque ta détermination elle t'a porté avec ton travail acharné à devenir triple finaliste de Ninja Warrior champion de France de bras de fer et champion de France de traction c'est ça Tu as choisi de mettre fin à cette carrière sportive, on en reparlera un peu plus tard, pour devenir DJ résident et producteur musical. Et tu t'es également formé à l'école Écoute ton corps de Lise Bourbeau, qui est l'autrice du livre Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Qui est un best-seller d'ailleurs. Ah oui,

  • Speaker #0

    très très gros. Ah oui, c'est number one dans le développement personnel français. Il y est quoi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et plus récemment, justement, toi aussi, tu as écrit un livre qui s'appelle Manuel de la réussite, qui est un livre dans lequel tu cherches à aider les personnes dans la quête de la réussite, ou plutôt, je devrais dire comme tu le dis, trouver l'épanouissement. Donc, comment on passe de Ninja Warrior à l'écriture d'un livre ?

  • Speaker #0

    Écoute, le parcours, c'est vrai que ça part un peu dans tous les sens. Ça parle de sport, de musique, de machin, etc. Ce qu'il y a, c'est que moi, très tôt, j'ai fait de la musique, pas de la musique, du sport. Parce que, comme tu l'as dit, j'avais eu des petits soucis de santé. Donc, une ostéocondrite, c'est une maladie dégénérative, en fait, d'une articulation. L'articulation, elle est plus vascularisée, donc elle nécrose. Et moi, je n'avais plus du tout de tête du fémur, en fait. Donc, ça a été très compliqué à 6 ans, fauteuil roulant pendant plusieurs années, etc. Plus après la rectocolite que j'ai eue, donc, que j'ai toujours à l'âge de 12 ans. Autant te dire que j'avais un peu le cocktail de l'enfant fragile, tu vois, maigroulé comme ça et qui n'avait pas une pète de muscles. Donc très tôt, à un moment donné, il a fallu plaire un peu aux filles et je me suis mis au sport, tu vois. Donc j'ai commencé, muscu, les pompes, les abdos, etc. Et en fait, j'adorais ça. Ça m'a plu. J'ai vu l'impact que ça a eu sur moi sur le plan physique, mais aussi sur le plan émotionnel et psychologique. Et donc, j'ai poussé le délire. J'ai envoyé, j'ai fait mes diplômes, prépa physique, aux crêpes, etc. Et j'étais... Travailler là-dedans, coach, CrossFit Level 1. J'ai fait tout et n'importe quoi dans ce métier, on va dire dans cette branche. Et en fait, en parallèle de ça, il y a eu deux points vraiment très importants dans ma vie. Il y a eu la musique, que ça, j'ai toujours voulu en faire en fait, mais j'étais, comment dire, dans ma famille, il n'y avait pas de musicien. Et c'était un peu, voilà, j'en parle souvent. quand j'allais dans un magasin et que ma mère, elle voyait quelqu'un en train de jouer du piano, un beau piano blanc et tout, elle me disait, il y avait du jugement, ça c'est pour les peigneux cul, elle me disait. C'est l'expression un peu vulgaire de, c'est pour les bourgeois, et nous on n'a pas ça parce qu'on est pauvres, tu vois. Donc la musique, j'avais fermé complètement. Et à côté de ça, donc il y avait la musique, et il y avait aussi toute cette approche un peu psychologique que je commençais à mettre en place dans ma vie déjà à 18 ans, et qui prenait de plus en plus de place quand j'avançais dans les coachings en fait. Et ça prenait de plus en plus de place dans ma vie, dans les coachings, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, ok, le coaching sportif, et j'en parle justement dans le livre, comment j'ai réussi un peu à faire la transition, parce que c'était assez compliqué, j'avais beaucoup de peur sur le plan financier, etc. J'ai décidé d'arrêter. Et je me suis dit, maintenant, je vais me concentrer vraiment à 100% et sur la musique et sur le développement personnel. Donc, j'ai commencé à me former là-dedans. De plus en plus, j'ai donné des ateliers à des groupes immobiliers sur la confiance en soi, la motivation. Du coup, j'ai été aidé aussi par le background que j'avais dans le coaching sportif et qui était assez conséquent. Et la musique, en fait, ce qui est intéressant, c'est que ça me faisait vivre tellement d'expériences de fou, quoi. Parce que, comme tu l'as dit, après, j'étais résident et directeur artistique d'un club de luxe à Meugeve. Ça me passionnait et en fait, l'un m'apportait comme l'autre. La musique me permettait de vivre des expériences et le développement personnel me permettait de traiter ces expériences, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, là, je veux signer un peu tout ça, je veux valider tout ça. Je me suis dit, je vais écrire ce livre-là, Manuels de réussite qui était un peu, comment dire, une réflexion, une envie qui était là depuis des années et des années. Et j'avais envie de proposer un guide complet. pour aider les personnes à s'épanouir dans leur vie, peu importe le domaine, peu importe le projet, que ce soit personnel, améliorer sa relation de couple, etc., professionnel, réussir un projet d'entrepreneuriat, peu importe le truc, je voulais quelque chose de global qui puisse toucher à la fois les plus cartésiens, en gros, qui sont vraiment focus sur tout ce qui est rationnel, tu vois, pas du tout ouvert à la spiritualité, et en même temps, ceux qui sont ouverts justement à cette spiritualité-là pour arriver à faire un guide complet, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Ok. Justement, tu parlais tout à l'heure de peur qui t'empêchait de faire ta transition initialement. Je pense que c'est un sujet qui touche beaucoup de personnes et qui empêche les gens de faire, par exemple, ce qu'on peut appeler, pour faire référence à un autre épisode que j'avais, des choix du cœur. On va souvent être hyper raisonné, on va se dire, surtout par rapport à l'aspect financier, qu'on n'a pas le droit de suivre certains choix, notamment comme toi tu disais, par exemple, la musique ou autre, sachant qu'en fait, tu étais expert dans un domaine et tu avais une certaine notoriété aussi. Parce que tu as eu la notoriété que tu as eue grâce à Ninja Warrior. Tout à l'heure, on en parlait un peu avant sur YouTube. Tu commençais à exploser aussi à ce moment-là. Et malgré tout, en fait, tu as choisi de ne pas écouter peut-être ton cerveau. Et tu as fait face à des peurs qu'on peut tous avoir, celles du blocage, celles de ne pas réussir. Et tu es allé au-delà de tout ça pour te lancer dans complètement un autre domaine et peut-être plus une passion. Quel conseil t'aurais à donner justement à des personnes qui voudraient faire des choix de la même manière ?

  • Speaker #0

    Déjà, le conseil numéro un, c'est de prendre conscience de ces peurs-là. Parce que ça m'est arrivé trop souvent de passer à l'action, de prendre des risques, et je n'avais pas du tout conscience des peurs. En tout cas, de ce qui pouvaient être mes blocages dans cette mise en place, on va dire ce changement que j'initie. Et des fois, ça a été très douloureux, parce que je faisais machine arrière, je ne comprenais pas en fait ce qui se passait. Moi vraiment... Quand j'ai eu cette transition-là, la principale peur, elle était au niveau financier, en fait. Et j'ai vraiment dû faire un travail sur moi pour arriver à me dire, en fait, même si la musique ou le def perso, ça ne prend pas, au pire, je travaillerai dans un truc en attendant. C'est en soi tellement débile, mais ce raisonnement, on a du mal à l'avoir, en fait. On a vraiment du mal à l'avoir parce que moi, je ne voulais pas travailler dans un truc lambda, en fait. Je savais que j'allais me flageoler, tu vois, j'allais me dire, je ne veux surtout pas, comment dire, faire un boulot que je n'aime pas. Mais le problème, c'est que le coaching sportif, je n'aimais plus ça. Donc en fait, je ne voulais pas faire un boulot que je n'aime pas, mais je restais dans un boulot que je n'aimais plus. Et c'est le cercle vicieux du truc. Donc vraiment, les conseils que je pourrais donner, c'est mettre à plat les conséquences de ce choix-là. C'est quoi le positif ? C'est quoi le négatif ? Est-ce que je suis prêt à y faire face à ce négatif-là ? Est-ce que si vraiment j'ai des peurs, par exemple comme moi, la peur de devoir faire un boulot lambda, est-ce que je suis capable d'y faire face à cette... peur si le pire arrive entre guillemets et c'est plein de conseils justement et de suggestions que je donne dans le livre justement il y a un chapitre sur les peurs pour pouvoir faire face à ça parce qu'en fait si tu regardes bien en réalité le seul frein qui nous empêche au delà de l'aspect financier c'est toujours soi même toujours soi même la peur financière après ça va être ça le jugement parfois des autres etc en fait il faut savoir s'écouter se poser et se dire c'est quoi le frein l'obstacle que je rencontre quand je veux je m'imagine en fait changer sur le plan professionnel, etc. Et souvent, il y a la peur de ne pas trouver le truc qu'on veut. Tu vois, ça peut arriver. Mais il faut mettre à plat tout ça pour être sûr qu'en fait, on sache là où on va. Et derrière, OK, je sais ce qui peut se passer. Je suis capable de faire face au pire. Et quand je suis capable de faire face au pire, c'est là que la magie est l'opéra.

  • Speaker #1

    Tu vois, moi, je suis quelqu'un qui réfléchit énormément. Et je pense que des fois, quand on est comme moi, à se poser trop de questions, à voir trop loin, ou qu'on peut être pessimiste, justement, comme tu disais, on est son propre frein et on s'empêche de faire des choses. Mais en dehors de ça, je pense que parfois, se forcer à faire l'action, ça peut être une bonne chose et ça peut réussir en fait à te débloquer et te rendre compte aussi des fois... Tu vois, on parlait un peu avant le podcast, parce que là, tu vas partir en aventure totale, en freestyle en Thaïlande, sans avoir du coup de projets futurs. Tu ne sais pas combien de temps tu pars, etc. Et moi, je te disais que j'étais incapable de faire ça. Tu vois que moi, dès que je pars en vacances, je planifie tout, tous les hôtels, ce que je fais jour par jour, etc. C'est ultra planifié. Et en fait, comme tu disais un peu avant, je pense que le fait simplement de, au moins une fois, se laisser... être dans la mouise, tu peux te rendre compte que ce n'est pas si grave.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu viens toucher, tu viens désensibiliser cette peur que tu avais d'être en banqueroute ou quoi que ce soit. Tu viens te désensibiliser. Il y a un très bon exercice qu'on peut réaliser quand on a des peurs comme ça. C'est de se visualiser comme si le pire venait d'arriver. Ça te permet vraiment de te désensibiliser à ça. Et du coup, tu vas adopter ensuite un comportement qui va te permettre de passer à l'action. Mais comme tu l'as dit, on est beaucoup à trop réfléchir. Et c'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Parce que toi, t'auras tellement cogité entre-temps sur tout ce qui peut arriver, même si l'idée, elle est parfaite, il y a tout qui peut bien se passer, il y a toujours des doutes qui viennent s'immiscer en toi. Et du coup, ces doutes-là, ils sont trop importants, ils prennent trop de place et tu ne passes pas à l'action.

  • Speaker #1

    T'as plus peur toi aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Ah si, si, si, tous les jours. Tous les jours, mais c'est que des peurs un peu, c'est des peurs irréelles. En fait, tu te rends compte que déjà, beaucoup de gens sont inconscients qu'ils ont des peurs. On en a tous, parce que les peurs, c'est la base de notre égo. L'égo, c'est tout simplement la somme de toutes nos perceptions, nos croyances, nos mémoires passées. Et lui, il veut surtout pas qu'on souffre. Donc quand moi, il m'empêchait, il me tapait un peu derrière la tête en me disant Non, non, Adrien, il faut pas que t'arrêtes les coachings sportifs. En fait, lui, il voulait me protéger. Il voulait me dire, non, non, Adrien, je ne veux pas que tu finisses peut-être comme papa et maman qui ont été en galère d'argent, etc. Je ne veux pas que tu finisses comme lui que tu as vu ou comme toi quand tu as souffert parce que tu avais un manque d'argent, etc. C'est ça, en fait. Et il faut arriver à en prendre conscience, à l'accepter et ensuite prendre sa responsabilité. C'est se rassurer, le rassurer, rassurer cette partie-là, se rassurer et se dire, OK, en fait, j'ai peur, mais je vais y aller. Et en fait, tu te rends compte que... 100% des gens qui arrivent à se réaliser dans leur vie, peu importe le domaine, c'est parce qu'ils ont été capables justement de faire face à ces peurs-là, de s'y confronter et d'aller vers, comme tu l'as dit au début, d'aller vers ce qui leur fait waouh au niveau du cœur, les choix du cœur.

  • Speaker #1

    Et tu parles d'ego, mais je pense qu'en dehors de l'ego seul à rassurer, il y a aussi eu, comme tu disais tout à l'heure, peut-être ta maman à rassurer parce que tu disais que quand elle voyait les gens justement faire de la musique, faire du piano ou autre, qu'elle avait un jugement envers eux. Donc, quand elle a dû voir que toi, ça marchait en plus, l'aspect sportif, et que tu avais une certaine sécurité que peut-être eux n'avaient pas à l'époque, et que là, tu te lances vers quelque chose qui pour elle était complètement insécurisant, elle a dû te transmettre ses peurs à elle aussi, et tu as dû la rassurer peut-être elle aussi. Comment tu as géré tout ça ?

  • Speaker #0

    En fait, sincèrement, j'ai beaucoup de chance avec mes parents, ils ne m'ont pas mis de bâton dans les roues. C'est vrai que j'en parle souvent et je prends conscience de plus en plus de ça. J'ai des parents qui ne se sont jamais immiscés, tu vois, vraiment un peu négativement dans ma vie. La seule fois où ils ont vécu du stress, c'est quand j'ai arrêté le lycée, en fait, parce que moi, je n'ai pas le bac, j'ai arrêté avant. Je n'avais aucun problème de notes, je veux dire, au collège, etc. J'étais la boule de la classe, tu vois. Mais en fait, très rapidement, je me suis dit, ça ne sert à rien, je perds mon temps et je veux arrêter. Il y a eu un enchaînement, le divorce de mes parents, une blessure au genou quand je faisais du sport, etc. qui a fait que j'ai arrêté en première. Et là, par contre, ils avaient la pression. Là, ils avaient la pression parce qu'ils se sont dit, mais on a un gamin qui a des capacités incroyables et il arrête, mais comment on va faire ? Le grand, mon grand frère qui lui continuait, ils ont dit, mais ce n'est pas possible. Et en fait, c'est fou de se dire, mais des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent, mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire. Je dis, mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable. Et tu sais quoi, j'ai pas le bac. Ils sont partagés entre être rassuré et dire non, non, mais mon gamin, je veux qu'il ait le bac. Donc, je ne dis pas que ça ne m'a pas mis dans la sauce. Mais je veux dire, c'est juste sur ce choix-là, en fait, où ils ont eu la pression. Moi, je ne comprenais rien à cette époque-là. Je n'étais pas conscient, donc j'ai foncé. Au début, ça a été un peu difficile. Maintenant, j'ai de la chance, ils me font énormément confiance. Donc, peu importe ce que je fais. Tu te sens tranquille, quoi.

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup lu, justement, le livre sur le développement personnel. Toi, tu as subi une formation. Souvent, les trucs qu'on te vend dedans, c'est beaucoup d'autodiscipline, beaucoup de mise en place d'habitude, plein de choses et d'actions, etc. Et moi, je me suis retrouvé à un moment un peu cramé parce que j'ai fait, je crois que ça s'appelle le Miracle Morning.

  • Speaker #0

    J'avais tant parlé, justement.

  • Speaker #1

    Et en gros, j'ai fait ça pendant quasiment un an. Je n'ai jamais été aussi productif. Ça m'a beaucoup aidé. Ça ne m'a pas beaucoup aidé. Ça m'a beaucoup servi, je pense. Mais il y a un moment où mon corps a dit stop. Je me suis retrouvé cramé à fond. Est-ce que tu penses que tout ça, la mise en place d'une discipline comme dans le sport... etc. C'était quelque chose de bon et de positif ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, le point crucial là-dedans, c'est que les gens n'arrivent pas à faire la différence, moi le premier, des fois quand t'es dans le jus, t'es dans le jus, entre ce qu'est la discipline et la rigidité. La discipline, si on prend l'exemple par exemple du miracle morning, de se lever tous les matins, une heure plus tôt imaginons pour faire ses tâches, etc. C'est que quand il y a un moment donné, tu vas sentir que ça commence à tirer, que c'est un peu trop, ou que tout simplement, t'as pas envie, ben tu vas pas le faire. Donc peut-être que sur ton mois, sur 4 fois 7 journées, matinées, peut-être qu'il y a 4-5 matinées où tu ne l'auras pas fait. Et le simple fait d'arriver à dire Ok, je me permets là, sans culpabilité ni quoi que ce soit, parce que c'est là où vient le problème. Du coup, ça te permet d'être dans la discipline. Tu t'écoutes en fait. La rigidité, à l'inverse de la discipline, c'est quand on n'arrive plus à s'écouter. C'est le mec qui va au sport tous les jours, il n'arrive plus à s'arrêter. C'est le mec qui veut tout le temps travailler. C'est le mec qui fait tout le temps le miracle morning, alors qu'en fait, il n'en peut plus, il faut qu'il se repose. C'est ce juste équilibre-là, en fait, qu'il faut avoir avec la discipline. Malheureusement, avec ce qui se passe sur les réseaux, la société, tout ce qu'on voit, on nous prône un mode de vie très... Comment dire ? productif, il faut tout le temps travailler, moi je travaille tant d'heures, etc. Mais non, en fait, la vie, ça ne passe pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça. Il y a un moment donné où tu vas exploser. Et c'est pour ça que on en a parlé tout à l'heure, les burn-out, etc. C'est ça pour tout. C'est absolument ça pour tout. Donc, pour moi, ce livre, je l'ai déjà essayé. Je pense que c'est intéressant sur une courte période. pendant un mois, par exemple, ou si vraiment, tu dois passer un cap ou tu fais face à une grosse difficulté. Par contre, sur le long terme, je pense que c'est extrêmement nocif, clairement. Je pense que, comme tu l'as dit, tu te mets dans le rouge complet et à un moment donné, ça va péter parce que le corps, il n'est pas fait pour subir autant d'actions et pas assez de repos. C'est le principe, c'est l'Yin et le Yang. Il faut trouver l'équilibre entre les deux et quand, au bout d'un moment, tu tires trop d'un côté, ça pète.

  • Speaker #1

    Et pour toi qui étais justement sportif, on va dire de haut niveau, ce n'est pas trop dur justement de lâcher ce côté ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai fait n'importe quoi. Le sport et tout, je n'arrivais plus à m'arrêter. C'était affreux. Du coup, je me blessais tellement. Et du coup, je m'occupais de mes blessures. C'est pour ça que j'étais dans la réathlétisation après. J'étais très fort. Toutes les blessures, je les ai eues. Je savais comment gérer les trucs. Tu vois ce que je veux dire ? Je me suis occupé d'un kiné qui avait des problèmes de dos. Et du coup, je me suis occupé par conséquent de ces clients aussi qui avaient des problèmes de dos. C'est lunaire, tu vois, mais ça, c'est pour la petite anecdote. Mais oui, le truc où moi, j'ai eu le plus de difficultés, c'est ça. C'était d'apprendre, en fait, à s'arrêter, à faire pause. à mettre, ok, là, j'ai assez fait aujourd'hui, ok, je pourrais faire plus, mais non, j'ai fait ce que j'avais à faire, je récupère, de mettre un autre jour, etc. Et c'est ça pour tout, en fait, dans la vie de tous les jours, quand on travaille, la productivité, les projets, même le développement personnel, à un moment donné, stop, il faut que tu prennes soin de toi, que tu travailles sur toi, que tu lis le manuel de réussite, tu le lis, tu vois, mais laisse infuser, laisse repos, etc. C'est plus facile à dire qu'à faire. Du coup, le lien, et c'est là où j'en parle justement dans le livre, qu'est-ce qui t'empêche de prendre ce repos-là ? C'est toujours la même chose. C'est les peurs. Il y a une peur derrière, la peur de ne pas assez évoluer, la peur de peut-être ne pas être assez compétent, de ne pas avancer dans tes projets. Pour le sport, c'est peut-être la peur de prendre du poids, la peur de perdre ton physique, etc. C'est tout ça qui t'empêche justement de trouver ce juste équilibre et qui te fait basculer dans la rigidité.

  • Speaker #1

    Mais après, t'as aussi autre chose. Comme tu disais tout à l'heure, t'as les réseaux sociaux qui ont un effet hyper néfaste, notamment, tu vois, sur les... Moi, j'ai peur pour les très jeunes. C'est qu'il y a un truc qui est tout bête. Par exemple, moi, on fait de la musculation. C'est qu'aujourd'hui, on est complètement déréglé parce qu'un corps musclé et qui n'est pas comme sur les réseaux sociaux... On se dit que la personne, elle ne doit pas faire du sport depuis hyper longtemps, etc. Sauf que ce qui est montré sur les réseaux sociaux, le plus souvent, c'est des personnes qui sont sous stéroïdes et autres. Et on ne sait plus aujourd'hui ce qu'est censé ressembler à un corps qui a fait 10 ans de musculation. Et pareil, tu vois, dans l'entrepreneuriat, tous les trucs et tout, on leur matraque à longueur de journée qu'il faut commencer à faire les trucs des tout jeunes, avoir des e-business, avoir tel truc, tel truc. Super. productif, être isolé, ne pas trop perdre de temps à faire la fête, etc. Et en fait, ils se sapent totalement.

  • Speaker #0

    En fait, moi le premier, je tombe dans le piège constamment. Des fois, j'arrive, je scrolle et je suis là. Je me dis, je me suis fait endoctriner par tous ces trucs-là aussi, tu vois, de productivité. En fait, le problème qu'il y a, c'est qu'aujourd'hui sur les réseaux, on montre tout le temps le meilleur de soi. On ne va pas mettre des photos où on est moche, des vidéos où ça ne marche pas, des chiffres nuls. Et on est dans une surenchère constante de réussite, de productivité. Tu as des mecs qui te montrent des trucs où ils dorment trois heures par nuit. Ça en devient, c'est lunaire. Donc oui, effectivement, il faut faire attention à ça. Il faut trouver son rythme à soi. Il faut se rappeler, évidemment, que travailler plus ne veut pas dire travailler mieux. Parce que bien souvent, et moi je l'ai vu dans plein de projets, notamment artistiques, C'est des trucs sur lesquels j'ai passé le moins de temps qu'on ne puisse marcher. Il y a tout un reconditionnement à créer dans sa tête pour pouvoir être avancé sereinement. Parce que sinon, tu l'as dit, tu ne fais que te comparer. Tu regardes ce que les mecs font, les physiques, c'est pareil. Tu vois des mecs, ils ont des physiques de fous. En fait, déjà quand tu vois la réalité, quand tu les vois en vrai et que tu vois sur Internet, déjà il y a souvent un changement. Ce n'est pas du tout la même, tu vois. Et même sans parler de physique. Une petite anecdote. J'ai une amie qui était allée, qui avait participé à un atelier de breastwork. Et là-bas, il y avait un influenceur, je ne citerai pas de nom, mais qui est un peu reconnu dans tout ce qui est yoga, etc. Respiration. C'est vrai que moi, le mec, j'admirais beaucoup un peu ce qu'il faisait, ce qu'il dégageait. Et en fait, quand elle l'a vu en vrai, elle m'a dit que c'était horrible. Le gars était imbuvable. Il n'a jamais joué le jeu. Il était fermé. Elle m'a tiré un portrait du gars. Et j'ai dit, wow, en fait, c'est vrai que tu te rends compte que la réalité, elle est toute autre. Donc l'herbe, elle n'est jamais plus verte ailleurs. Il faut se concentrer sur son chemin uniquement.

  • Speaker #1

    Mais justement, comme tu dis, on choisit de montrer une réalité qui est souvent un autre avantage sur les réseaux sociaux. Moi, je trouve que maintenant, justement, on rétropédale un peu et on essaie de montrer des choses un peu plus réelles. Et c'est ça que moi, je trouve bien en ce moment dans les contenus.

  • Speaker #0

    Oui, mais du coup, est-ce que ce n'est pas dans un but de productivité aussi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, ce juste milieu entre je vais montrer ce côté authentique, mais parce que je sais que derrière, il va être productif, ce côté authentique. Je vais toucher les gens, je vais leur montrer. Tu sais, il y a toujours un juste milieu à avoir. Mais maintenant, je suis d'accord avec toi. C'est sûr qu'il y a ce côté, on va dire, un peu plus vrai, fait du bien. Parce que du coup, tu te dis, en fait, la personne en face, c'est un être humain. Ce n'est pas une machine. Donc, ça fait du bien de voir ça.

  • Speaker #1

    Tu as choisi d'ailleurs de parler un peu de créneau de réalité. et notamment sur dévoiler des facettes des hommes qu'on peut tous avoir et pas le côté réseau sociaux avec l'homme alpha, très masculinisé, etc. Tu as sorti récemment un podcast qui s'appelle Home Nature, je crois.

  • Speaker #0

    Home Harmony, oui. Home Harmony.

  • Speaker #1

    Tu veux parler un peu de ce que tu as fait ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est en fait la suite de ce projet de manuel de réussite. J'ai décidé de vraiment me tourner vers... Comment dire, un objectif d'aider les hommes à s'harmoniser. C'est vraiment dans un but d'aider l'homme beaucoup trop alpha, beaucoup trop dans sa force, dans le contrôle, dans la dureté, à s'ouvrir en fait, à ouvrir son cœur, à ouvrir sa sensibilité, etc. Sa bienveillance pour être mieux avec les autres et mieux dans sa vie. Et aider aussi l'homme qui est trop dans sa faiblesse, pas assez dans sa force, qui n'arrive pas à prendre sa place dans le monde, à se reconnecter à cette force-là. Donc c'est ce juste équilibre-là de yin-yang, principe féminin, masculin, pour aider les hommes à s'harmoniser, à être mieux. Et surtout que je pense que c'est essentiel en fait ce chemin-là, parce qu'aujourd'hui c'est compliqué d'être un homme. Ce n'est pas une question de jouer les caliméros ou quoi que ce soit, c'est que dans la société aujourd'hui, et notamment vis-à-vis des relations hommes-femmes, c'est devenu très compliqué. Il y a beaucoup trop de problèmes, beaucoup trop de croyances, c'est la guerre en fait. Et il y a les masculinistes extrêmes et les féministes extrêmes qui tirent tout ça de chaque côté. Toi, tu es au milieu, tu ne sais pas trop où aller. Donc moi, mon but, c'est vraiment de réétablir un peu l'équilibre de la force. Comme dans Star Wars, c'est pareil. Pour aider justement les hommes à être plus heureux dans leur vie, harmoniser et surtout d'avoir des meilleures relations, notamment avec les femmes.

  • Speaker #1

    Et tu peux m'expliquer un peu c'est quoi les différentes étapes pour publier un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, pour publier un livre, tout dépend comment toi tu souhaites l'éditer. Il y a des gens qui font de l'auto-édition, il y a des gens qui passent par une maison d'édition. Moi, au début, je voulais passer par une maison d'édition et au final, en fait, je suis passé par Amazon. On n'est pas là pour faire la pub d'Amazon, mais en tout cas, ils ont un très bon programme d'auto-édition, entre guillemets, où tu dois en fait... faire ta mise en page, ta correction, etc. une fois, évidemment, que tu as fini le livre. Parce qu'avant ça, il y a énormément d'étapes. Moi, ça m'a pris à peu près deux ans entre le début de l'écriture, de l'introduction et la finalisation du livre, en sachant que j'ai perdu beaucoup de temps. Ma méthode, mon process n'était pas très, très bon. Je voulais écrire un chapitre par mois, le corriger, rajouter des trucs. Le rigide, le perfectionniste qui veut que ça soit parfait. Et à un moment donné, je me suis dit non, ça prend trop de temps et c'est en train de m'épuiser. Donc, le but était toujours là. Mais pour arriver à ce but, j'ai changé, on va dire, la manière de l'atteindre. Je me suis concentré sur le moyen. Je me suis dit, le moyen que j'ai choisi n'est pas bon. Donc, je vais switcher et je vais en utiliser un autre. Et je me suis dit, là, j'étais en intersaison. J'ai deux mois devant moi. Eh bien, je vais passer ces deux mois à l'écrire. Donc, j'ai fait un chapitre par jour. Et après, les corrections, tout ça, tout ça, tout ça. Et en fait, c'était beaucoup plus efficace, clairement. Donc, si j'avais des conseils à donner pour écrire un livre... c'est de bien noter ce que l'on attend de ce livre, bien noter tous les chapitres, etc., de chaque chapitre, qu'est-ce qu'on veut mettre dedans, etc. Choisir aussi une cible, ça c'est le plus important pour l'aspect marketing, on va dire. Et ensuite, c'est de bien réfléchir comment je veux écrire, quel process je veux utiliser pour écrire ce livre-là, tu vois, où je veux aller. Et pour moi, en tout cas... Pour moi, je pense que le meilleur, c'est de se calquer, de se poser pendant deux mois, par exemple, et de se dire, ces deux mois-là, je l'écris pendant... Je me sers de ces deux mois-là pour l'écrire. Je pense que c'est le mieux pour éviter de s'épuiser. Parce qu'encore une fois, comme j'explique dans le livre Manuels de réussite le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. Et quand j'ai voulu écrire ce livre, le principal frein que j'avais, c'était moi. C'était... Est-ce que je vais y arriver ? Ça ne va pas être nul. Des fois, j'étais là, non, ça, c'est bidon. Ça, ce n'est pas bien. Ça, c'est machin. Ce n'est pas assez. Et en fait, tu te rends compte que tu te décourages très, très vite. Donc, c'est tous ces petits process là qui sont importants pour pouvoir avancer, on va dire, sereinement dans l'écriture de son ouvrage.

  • Speaker #1

    Tu as commencé à en parler quand tu étais en train d'écrire un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu beaucoup de mal à en parler. J'ai commencé à en parler vraiment à des amis très proches qui me connaissaient, qui connaissaient un peu ma valeur, etc. ma crédibilité, on va dire, à ce sujet-là. Mais j'ai eu beaucoup de mal, tout simplement, parce qu'il y avait la peur du jugement, la peur de dire, oh là là, je vais écrire mon livre, je suis en train d'écrire un livre, tu sais, ça fait très intellectuel, etc. Et moi qui avais notamment ma famille et tout, qui était un peu bourrue, tu vois, et pas trop ce délire-là, ben du coup, c'était un peu délicat au début. Au début, je disais que j'écrivais un livre et pas mon livre. Et après, quand ça a vraiment pris forme, j'ai dit que c'est mon livre, c'est mon bébé. Et j'en étais fier. Mais ça a été un petit process, avant d'arriver vraiment à ce truc, d'assumer à 100%.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait lire à quelqu'un avant de le terminer ou une fois que tu l'as terminé ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu des amis qui m'ont aidé. Justement, je remercie Annick et Amandine qui m'ont énormément aidé concernant ce livre-là, qui l'ont lu et qui l'ont corrigé. qui m'ont aidé pour la correction. Donc, qu'ils ne l'ont pas lu dans un... Comment dire ? Avec un retour de... Tu vois, sur certains points, c'était plus de la correction. Il n'y a personne, en fait, je crois, qui l'a lu avant. J'ai fait exprès parce que... Parce que le problème de ce genre de livre-là, c'est que c'est un livre technique en soi. Ce n'est pas forcément du plaisir. Tu ne lis pas une histoire ou un roman, même s'il y a plein d'anecdotes dedans, etc. et des exemples. Donc, si tu es quelqu'un qui n'est pas dans l'optique de vouloir améliorer sa vie, ça ne va pas t'intéresser. Je pourrais te donner les meilleurs conseils du monde sur la première lecture. Tu t'en foutras royalement, tu vois. Donc, je ne l'ai pas fait lire exprès pour ça. J'ai teasé, évidemment. J'ai partagé des trucs. J'ai expliqué, etc. Et en fonction, je dosais un peu, je jaugeais sur... sur les retours que j'avais. Mais ça a été principalement de la correction.

  • Speaker #1

    Je pense que tu as raison sur un point, c'est qu'en fait, ton entourage, ce n'est pas toujours la cible des projets que tu mènes et ce n'est pas toujours important d'avoir leur retour. Et moi, je vais te donner un exemple, c'est que par exemple, tu vois sur mon podcast, il a une certaine direction qui ne va pas parler à tout le monde. Et en fait...

  • Speaker #0

    avoir l'avis de personnes qui ne sont pas concernées par l'axe que tu prends, ça ne sert à rien. Et au contraire, ça va peut-être te brider sur des axes que tu prends qui sont les bons, juste parce que tu as envie de faire plaisir à ton entourage ou juste parce que tu prends trop en compte leur avis. Mais c'est dur à partager le perso de j'aime beaucoup cette personne mais son avis n'est peut-être pas hyper important à prendre ou n'est pas adapté à la situation dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    C'est un gros risque à prendre. C'est sûr que l'influence des parents, justement, j'en parle dans les livres, sur le chapitre sur les relations, elle est conséquente dans nos vies. Même quand les parents te laissent tranquille, tu as toujours au fond de toi une certaine pression là-dessus. Il faut arriver à s'en détacher. Et comme on en a discuté tout à l'heure, notamment par rapport à ton podcast, etc., c'est vrai que c'est toujours un peu délicat de rester 100% soi-même et de se dire, bon, là, ouais, je risque peut-être d'essuyer des critiques et tout. Alors nous encore, on est sur des sujets tranquilles, mais imagine par exemple les hommes politiques ou autres qui se lancent là-dedans, si les parents sont dans un parti complètement opposé ou une vision différente, ça doit être un peu la guerre. Mais au final, ce n'est pas notre rôle, ce n'est pas notre travail de gérer, on n'est pas responsable de ça. Donc en fait, soit tu t'en fiches et tu avances, soit tu restes bloqué un peu par ce jugement de tes parents et tu vas te mettre des gros bâtons dans les roues.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que l'entrepreneuriat, c'est un chemin vers la recherche de la prise de contrôle et de la liberté ?

  • Speaker #1

    Clairement oui, c'est le truc numéro un de toute façon qui ressort à chaque fois quand on parle d'entrepreneuriat, c'est cette notion de je bosse quand je veux, comme je veux, je suis plus ou moins libre de mon temps. Après, je sais que par exemple chez moi, il y a plus cette notion de je n'aime pas qu'il y ait quelqu'un au-dessus me dise ce que je dois faire. Alors malgré tout, on a... toujours quand même quelqu'un. On est toujours sous l'autorité de quelqu'un. Même une personne, par exemple, un coach en développement personnel, imaginons, il va être sous l'autorité de ses clients, de l'image qu'il renvoie, etc., tu vois, de son public. Donc, il y a toujours une certaine forme d'autorité. Maintenant, c'est vrai qu'avec l'entrepreneuriat, on est quand même plus soft là-dessus. Tu es quand même plus ou moins libre de tes mouvements. Je pense sincèrement que souvent on dit oui, tout le monde peut le faire, etc. Moi, je n'y crois pas trop à ça. Je pense sincèrement qu'il y a des gens qui n'ont pas cette fibre-là, qui n'ont pas ce délire-là et qui ont besoin d'être guidés. Et tant mieux, parce que peut-être qu'ils sont beaucoup plus compétents comme ça. Et moi, je sais qu'il y a plein de trucs où j'adore être guidé parce que je sais que je suis très bon quand je suis guidé. Et il y a des trucs où je préfère être le leader, tu vois. Donc, c'est mon point de vue là-dessus. Je sais qu'il y en a qui sont d'accord ou pas, tu vois. Je trouve que c'est assez sensé et assez crédible quand tu vois comment ça se passe, comme certains arrivent à vraiment se lancer seul et comme d'autres en fait ne sont pas du tout épanouis dans ce chemin-là.

  • Speaker #0

    On va parler justement de ton parcours entrepreneurial. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ma plus grosse réussite ? En réalité, j'en ai plusieurs. En réalité, ça a été déjà d'arrêter de travailler dans le sport parce que du coup, j'avais mon auto-entreprise dans le sport, etc. Ça a été ça. déjà parce que ça m'a permis de passer un énorme cap je te dirais aussi que là une des belles réussites que j'ai c'est justement le fait de partir en Asie donc demain après ce podcast je pars en Asie à durée un peu indéterminée parce que ça m'a vraiment recentré sur mes objectifs et me dire là tu veux faire ça et ça et il n'y a plus d'excuses, il n'y a plus de plan B etc d'ailleurs tu en parlais dans un des épisodes justement de ça il n'y a plus de plan B n'y est rien. Alors évidemment, il y a toujours un plan B. Si j'arrive, vraiment, ça ne se passe pas. Bon, je ferai autre chose en attendant, tu vois. Mais il y a ce truc de, maintenant, on y va et on donne tout. On envoie à 100%. Et énergétiquement, ça te galvanise. Je te dis là, maintenant, tu pars à la guerre. Tu y vas. Donc, pour moi, je dirais que c'est ça, vraiment. La plus belle réussite que j'ai, c'est ce truc de me dire, maintenant, j'ai les armes, j'ai trop longtemps mis de côté mes compétences, je me suis sous-estimé, je fais tout pour envoyer. Et on va voir ce que ça donne droit.

  • Speaker #0

    Ok. Et est-ce que tu as des regrets ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Beaucoup de regrets, oui. Sur le plan professionnel, déjà, le premier regret, ça a été d'avoir été mal orienté. Si j'avais su, je ne serais pas allé en général. Je serais parti direct sur un CAP ou un BEP. Quelque chose où je touche déjà au monde du travail. Parce que déjà, je trouve ça beaucoup plus intéressant, l'alternance sur études, travail, pour avancer dans son diplôme. l'obtention de son diplôme. Et surtout, tu touches au monde du travail. Et clairement, quand tu fais des études et qu'après tu arrives dans le monde du travail, tu te prends une claquasse dans la gueule et tu te dis wow, en fait Euh, non. Ensuite, tu vois un peu la réalité. Les artisans, combien ils touchent et combien de mecs qui ont Bac plus 4, des fois, ils touchent. En fait, tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    C'est quasiment aussi lunaire.

  • Speaker #1

    De plus en plus, là, je vois des mecs qui touchent des 8, 9, 9 cas par mois. Ils sont plombiers. J'ai un collègue, il est coiffeur. Je fais la bise à Valentin, mon ami. Il touche, je ne sais pas, combien par mois ? En fait, il touche 10 fois plus que des gens qui ont des diplômes Bac plus 3, Bac plus 4. C'est lunaire. Donc, oui, ça a été vraiment un des gros regrets que j'ai eus. Ça a été ça. Et ensuite, ça a été souvent de ne pas assez persévérer. Tu vois, pareil, on en parlait tout à l'heure. C'est mon plus gros défaut. Il y a plein de trucs où je n'ai pas persévéré parce que quand je voyais qu'il n'y avait pas de résultat, très vite, j'ai arrêté. Et dans le sport, j'ai souvent fait ça. J'ai fait Ninja Warrior trois fois. Bon, trois fois finaliste, j'avais fait un gros score et tout. Je me suis dit que ça m'a saoulé. Je ne vais pas plus loin, j'arrête. Ah ben, tiens, je vais faire du bras de fer. J'arrive, au début, je dégomme tout le monde. À un moment donné, je fais une compétition, ça ne se passe pas bien, je ne fais pas de performance. J'ai arrêté. Je me suis dit, je ne suis pas fait pour ça. Il y a plein de trucs comme ça où je me suis dit, j'aurais dû persévérer parce que ça aurait pu m'amener beaucoup plus loin. C'est un des points sur lesquels je travaille aujourd'hui, notamment avec mes deux projets, et notamment celui de Home Harmony, où je me dis, même s'il n'y a pas de résultat, tais-toi, sois patient. Prends ton temps, avance, avance, avance dans le brouillard et à un moment donné, il y a tout qui va s'éclaircir. Donc, gros regret de ne pas avoir été assez persévérant.

  • Speaker #0

    De toute façon, quand on parle d'entrepreneuriat, de réseaux sociaux ou autre, on se rend compte aussi que les personnes qui ont eu des parcours stratosphériques, ça n'a jamais pris, enfin, il y en a, ça a pris directement, mais il y en a beaucoup pendant des années, des années, il ne se passait rien du tout et d'un coup, ça arrive. En fait, je pense que le fait de persévérer et des fois de continuer malgré les résultats que ça donne, tu peux te retrouver à un moment, au bon endroit, au bon moment, et c'est là que ça peut péter.

  • Speaker #1

    Mais il y a toujours plusieurs cas de figure. Tu as des mecs qui arrivent du jour au lendemain et qui explosent. On prend le cas de la musique avec Weshden, elle arrive, elle explose, imaginons. Pas forcément une référence, je ne suis pas très fan, mais il faut remettre... rendre à César ce qui est à César. Elle a le culot de le faire, elle a le chapeau, parce qu'à son âge, il n'y a pas grand monde qui le ferait. Et en fait, est-ce qu'elle a tenu sur la durée ? Pas vraiment, tu vois. Ça a craqué. Tu as des gens qui galèrent et qui triment pendant des années et des années. Et quand ça prend, eh bien, ça prend. Mais là, l'avantage, c'est qu'il y a eu tellement de travail derrière que c'est comme s'ils étaient assurés de tenir sur la durée. Tu n'as pas vraiment de règles. C'est vrai que c'est un peu la magie des réseaux sociaux où moi, j'ai des amis qui ont... exploser avec un réel mais est-ce que c'est la bonne chose je sais pas parce que si derrière t'es pas trop préparé à ça, faut arriver à le gérer si derrière t'as pas forcément non plus la clientèle que tu veux, le public que tu veux parce que t'as pété sur une seule notion c'est un peu délicat donc je pense qu'il faut avancer tu mets tes oeillères et t'avances, t'avances, tu regardes pas et tu vois comment ça se passe derrière Évidemment, on se remettait en question, parce que si à un moment donné, ça ne bouge pas, voilà. Et tôt ou tard, évidemment, le travail va payer. Mais, je dis bien mais, je pense qu'il faut être aussi capable à un moment donné de savoir accepter la défaite. De se dire, ok, bon là, j'ai vraiment tout donné, ça ne prend pas, j'arrête. J'arrête et puis je verrai si la flamme, elle revient, tu vois. C'est comme on dit tout à l'heure, à un moment donné, tu tires trop, tu tires trop. Peut-être qu'il faut un petit moment de pause sur ce projet-là. pour le faire renaître, tu vois. Et peut-être que c'est là, quand tu vas le faire renaître, que ça va exploser.

  • Speaker #0

    OK. Et pour toi, ce serait quoi le plus gros apprentissage que tu as eu ?

  • Speaker #1

    Pour moi, le plus gros apprentissage, c'est ce que j'ai pu apprendre à travers ce manque de persévérance. Tu vois, c'est ça. C'est à la fois le plus gros regret, c'est le plus gros apprentissage. C'est juste ça, parce qu'en fait, tu te rends compte qu'aujourd'hui, ce qui fait vraiment la différence, c'est ça. C'est le fait de tenir, de tenir. d'avancer même quand c'est difficile, d'y croire aussi. Récemment, il y a une phrase que j'ai entendue qui m'a fait un énorme switch. C'était pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Et souvent, quand on se démotive, on a la peur de je ne vais pas y arriver J'ai peur parce qu'en fait, je ne vais pas y arriver. Je n'y crois plus, ça ne marche pas, je n'ai pas de retour, etc. Et là, ton j'ai peur prend plus de place que ton je veux Et j'avoue que ça m'a fait un switch mentalement là-dessus, tu vois, de focus, où je me suis dit Ok, ton je veux il faut qu'il soit plus fort. Tu sais que tu le veux. Vas-y, pense-y, nourris-le ce je veux Il faut qu'il soit plus fort que ça. Et je pense qu'en période un peu de démotivation ou de difficulté, c'est très, très important. Au-delà de l'aspect ok, ça ne marche pas au niveau des chiffres, il faut que je trouve un moyen de gérer ça, etc. Avant tout ça, je pense qu'il faut arriver à juste se recentrer et se dire là, je suis face à un obstacle, il y a des peurs, il y a tout ça. Ok, mon je veux c'est ça, je me concentre dessus, on y va. Et là, derrière, ben… tu vas mettre en place les bonnes actions et l'univers aussi va t'amener les bonnes actions derrière.

  • Speaker #0

    Il y a des techniques justement pour cultiver ce je veux

  • Speaker #1

    Alors, il y a de tout. Il y a la visualisation, etc. Je pense qu'il y a… Moi, je sais que je vais te donner comment moi je le fais. Tu vois, tout à l'heure, j'étais dans le métro. Pareil, à un moment donné, tu cogites un peu, il y a eu le doute. Je me suis posé, je me suis dit Ok, il peut se passer ça, ça, ça, ça, ça. Maintenant, regarde tout ce que tu as déjà fait en amont. Tu connais tes valeurs. Tu sais que tu en es capable. Tu le veux et tu le peux. Ça, c'est très important. Parce que souvent, on le veut, mais on croit qu'on ne peut pas l'avoir, on n'est pas capable. Et là, ça coince. Donc, je me rappelle souvent ça. Je me dis, je le veux et je le peux. Yeah ! plein de gens dix fois moins compétents sans être orgueilleux ou quoi que ce soit qui arrivent et qui sont à des tops niveaux. Il y en a d'autres qui sont très compétents et qui sont aussi au top niveau. Moi, je peux le faire. Donc, je commence déjà à essayer de me rassurer là-dessus. Et ensuite, il n'y a pas forcément une visualisation, il y a un travail un peu là-dessus où tu peux t'imaginer. Mais moi, je me répète juste, j'ai peur. OK, mais là, je veux quoi déjà ? OK. Je veux ça, je veux tel mode de vie, avec tel truc et tout. C'est un mélange de visualisation et d'affirmation où je me rappelle ça et je me dis, je le veux, je veux ça, je veux ça. Il faut que mon je veux soit plus fort que le j'ai peur. Et là, j'ai peur, c'est OK, c'est normal, mais je reste concentré là-dessus. Et tu nourris, en fait, ce je veux-là.

  • Speaker #0

    Je vais passer à la dernière phase du podcast, un peu plus introspective, même si c'est un peu ce qu'on fait. Oui, bien sûr. Pour toi, c'est quoi être heureux ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'être heureux, c'est un subtil équilibre entre les moments de bonheur, de joie, le positif que tu vis dans ta vie et comment tu vas réussir à vivre les obstacles et les problèmes. Il y a des gens qui pensent qu'en fait, le but de la vie, c'est de ne plus avoir de problèmes. on est heureux, tout se passe bien, il n'y a plus de problème. Mais bon, si tu n'as plus de problème, c'est que tu es mort en réalité. Tu es entre quatre planches et c'est terminé. Non, non, il y aura toujours des problèmes. Je pense que c'est un subtil mélange entre répondre à ses besoins du cœur, c'est-à-dire qu'est-ce que je veux dans ma vie au niveau professionnel, familial, etc. Comment je peux y aller ? Ok, j'y vais, etc. Et en même temps, gérer les aléas de la vie. Parce qu'il peut se passer tout et n'importe quoi. Tu sais que chaque jour dans le monde, il y a environ 150 000 personnes qui meurent. Est-ce que tu crois vraiment qu'on a le temps de se prendre la tête avec des gens qui jugent, avec le pneu qui a crevé, etc. C'est une belle phrase, évidemment, que quand tu es dans le jus, tu pètes les plombs pour rien, pour tout et n'importe quoi. Mais il faut se le rappeler, parce qu'en fait, demain, tout peut s'arrêter. Donc, restons focus, concentrons-nous sur ce qu'on veut, et en même temps, apprenons. à gérer le négatif qui arrive de l'extérieur et qui arrive aussi de l'intérieur, nos croyances, nos peurs, etc. pour une vie plus en harmonie.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais donner un conseil au Adrien, plus petit, qui décidait d'arrêter les études,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Quel conseil je pourrais lui donner ? Franchement, je te promets que je vais me rabâcher là-dessus. Il y a vraiment deux trucs. Le premier, persévère. C'était ça le truc. Ça a été vraiment le plus gros problème que j'ai eu dans toute ma vie. En 30 ans, ça a été ça. Et il n'y a qu'aujourd'hui, depuis plusieurs mois, où vraiment, j'ai... arrive à sortir un peu la tête de l'autre. Donc, le premier truc que je dirais, c'est ça. Persévère. Et, ah oui, sois patient. Ça va avec la persévérance, j'ai vu. Mais sois patient, parce que moi, j'étais quelqu'un de très impatient. C'est le feu. Il faut que je veuille un truc, je veux l'avoir maintenant. Et en fait, il y a beaucoup de fois où j'aurais dû être beaucoup plus patient, prendre le temps d'apprécier ce qui se passe, etc. Et ça va avec la persévérance, parce que si tu n'es pas patient, tu es frustré. Moi, j'étais beaucoup frustré quand je n'avais pas ce que je voulais. Donc, oui, ce serait vraiment le truc numéro un, ce serait ça. Persévère, mais surtout, sois patient, parce qu'il y a des choses qui prennent du temps. Et le travail sur soi prend aussi énormément de temps. D'arriver à déconstruire tous les blocages, les freins que l'on a en soi, mais ça prend une vie même plus, en fait. On parle de vie antérieure et tout. Ça prend plus qu'une vie. Donc il faut être patient, et du coup, en étant patient, tu vas être bienveillant envers toi-même aussi. Ok, je répète les mêmes erreurs, mais ce n'est pas grave. Ça va prendre le temps, petit à petit, je vais arriver à y faire face. Ce serait ça les principaux conseils que je donnerais.

  • Speaker #0

    Ok. Et pour les gens qui écoutent ce podcast, s'ils veulent te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #1

    Ils peuvent me retrouver sur Instagram. C'est vraiment le réseau social principal que j'utilise. C'est adrien.mas, mon Instagram. Je suis également aussi sur TikTok, mais là, c'est plus pour l'aspect réel, etc. J'expérimente des choses aussi, j'aime bien, sur Facebook. Et sur mon podcast, du coup, Home Harmony, qui est disponible sur différentes plateformes, ou actuellement, justement, en plus... Je traite tous les chapitres du livre. Là, on est sur le chapitre Être confiant Il y a celui sur les objectifs et les buts la semaine prochaine, etc. Il y a 13-14 chapitres là-dessus. Et ensuite, ça va permettre de faire la transition sur tout le projet et le travail d'hommes harmonisés que je veux mettre en place.

  • Speaker #0

    Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce podcast jusqu'à son bout. si jamais vous voulez nous aider en termes de visibilité n'hésitez pas à partager du coup cet épisode mettre un petit like ou 5 étoiles sur les différentes plateformes comme Spotify ou Apple Podcast je te remercie Adrien merci à toi pour ton invitation je t'en prie

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti stress

    00:39

  • Présentation de Adrien

    01:28

  • Sa transition

    02:48

  • Conscientiser ses peurs

    06:48

  • Affronter les peurs de son entourage

    12:54

  • Discipline et rigidité

    14:56

  • L'impact négatif des réseaux sociaux

    19:28

  • La quête de l’authenticité

    22:12

  • Publier un livre

    24:51

  • Trier les avis

    29:06

  • Entrepreneuriat = liberté ?

    31:02

  • Sa plus grande réussite

    32:40

  • Apprendre à persévérer

    33:56

  • Introspection

    41:21

  • Ses réseaux sociaux

    44:36

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Description

Adrien Mas partage son parcours hors du commun et ses réflexions puissantes sur les freins que nous nous imposons.


Ancien préparateur physique pendant plus de 10 ans, il a surmonté des épreuves de santé dans sa jeunesse pour devenir triple finaliste Ninja Warrior, champion de France de bras de fer et champion de traction.


Malgré ses succès, Adrien a choisi de se réinventer en opérant une transition du salariat à l'entrepreneuriat, passant d’une carrière sportive à celle de DJ résident, producteur musical, et aujourd’hui à la publication d'un livre.


Son message est clair : nos peurs et croyances limitantes sont les véritables freins à notre épanouissement et à notre succès.


Au final notre premier frein, c'est nous même.


Dans cet épisode, Adrien nous explique comment il a levé ses propres blocages et pourquoi il pense que réussir sa transition du salariat à l'entrepreneuriat passe par un travail intérieur profond.


Nous abordons également :

- Pourquoi nos peurs financières nous empêchent souvent de nous lancer

- Les pièges de la culture de l’hyperproductivité et les dérives du développement personnel

- Le processus d’écriture de son livre pour aider chacun à trouver l’épanouissement


Si tu ressens que tes peurs te freinent dans ta propre transition du salariat à l'entrepreneuriat, cet épisode est fait pour toi.


Adrien y partage des clés concrètes et inspirantes pour dépasser tes limites et enfin avancer vers la réussite que tu mérites.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


CHAPITRES :


00:00 Introduction

00:39 Question anti-stress

01:28 Présentation de Adrien

02:48 Sa transition

06:48 Conscientiser ses peurs

12:54 Affronter les peurs de son entourage

14:56 Discipline et rigidité

19:28 L’impact négatif des réseaux sociaux

22:12 La quête de l’authenticité

24:51 Publier un livre

29:06 Trier les avis

31:02 Entrepreneuriat = liberté ?

32:40 Sa plus grande réussite

33:56 Apprendre à persévérer

41:21 Introspection

44:36 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Adrien :

https://www.instagram.com/adrien.mas/

https://www.amazon.fr/Manuel-r%C3%A9ussite-Adrien-Mas/dp/B0DC4B4SMR


#Entrepreneuriat #CréationDentreprise #BienEtreMental #Startups #PodcastFrance #SantéEtBienEtre #reconversion #burnout #santémentale #amour


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. C'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire Je dis mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable et tu sais quoi, je n'ai pas le bac

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Adrien. Bonjour Adrien.

  • Speaker #0

    Salut, salut.

  • Speaker #1

    Donc, je vais commencer par te poser une question que je fais un peu pour essayer de déstresser et d'étendre l'atmosphère. Est-ce que le push-pull leg, tu trouves que c'est overrated ?

  • Speaker #0

    Je ne m'y attendais pas du tout à celle-là. Ouais, ben écoute, je vais te répondre, ça dépend des gens, c'est toujours pareil, il faut s'adapter. Ce n'est pas mon protocole favori, en tout cas à l'époque quand je coachais dans le sport. J'étais plus fan, ou même aujourd'hui, du programme Wendler que je trouve très intéressant. Voilà, tu en fais ce que tu veux de cette info. Très bien,

  • Speaker #1

    ben écoute, on en reparlera peut-être un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je vais commencer du coup par te présenter. Et ensuite, je partirai sur une seconde partie où on va développer un peu l'aspect de transition que tu as eu et puis entrepreneurial. Puis on finira par un côté un peu plus introspectif si ça te va.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parfait, ça me va.

  • Speaker #1

    Ok, alors Adrien, toi tu as eu un brevet professionnel en tant que coach sportif et préparateur physique au CREPS de Montpellier.

  • Speaker #0

    C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Tu as été préparateur physique et réathlétisation pendant 10 ans. Et ce qu'il faut préciser, c'est qu'en fait, plus jeune, tu n'étais pas du tout voué. à ce parcours puisque tu as été atteint d'une maladie orpheline de la hanche à 6 ans et une rectocolite hémorragique mais ça ne t'a pas empêché de réaliser de gros exploits physiques et sportifs puisque ta détermination elle t'a porté avec ton travail acharné à devenir triple finaliste de Ninja Warrior champion de France de bras de fer et champion de France de traction c'est ça Tu as choisi de mettre fin à cette carrière sportive, on en reparlera un peu plus tard, pour devenir DJ résident et producteur musical. Et tu t'es également formé à l'école Écoute ton corps de Lise Bourbeau, qui est l'autrice du livre Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Qui est un best-seller d'ailleurs. Ah oui,

  • Speaker #0

    très très gros. Ah oui, c'est number one dans le développement personnel français. Il y est quoi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et plus récemment, justement, toi aussi, tu as écrit un livre qui s'appelle Manuel de la réussite, qui est un livre dans lequel tu cherches à aider les personnes dans la quête de la réussite, ou plutôt, je devrais dire comme tu le dis, trouver l'épanouissement. Donc, comment on passe de Ninja Warrior à l'écriture d'un livre ?

  • Speaker #0

    Écoute, le parcours, c'est vrai que ça part un peu dans tous les sens. Ça parle de sport, de musique, de machin, etc. Ce qu'il y a, c'est que moi, très tôt, j'ai fait de la musique, pas de la musique, du sport. Parce que, comme tu l'as dit, j'avais eu des petits soucis de santé. Donc, une ostéocondrite, c'est une maladie dégénérative, en fait, d'une articulation. L'articulation, elle est plus vascularisée, donc elle nécrose. Et moi, je n'avais plus du tout de tête du fémur, en fait. Donc, ça a été très compliqué à 6 ans, fauteuil roulant pendant plusieurs années, etc. Plus après la rectocolite que j'ai eue, donc, que j'ai toujours à l'âge de 12 ans. Autant te dire que j'avais un peu le cocktail de l'enfant fragile, tu vois, maigroulé comme ça et qui n'avait pas une pète de muscles. Donc très tôt, à un moment donné, il a fallu plaire un peu aux filles et je me suis mis au sport, tu vois. Donc j'ai commencé, muscu, les pompes, les abdos, etc. Et en fait, j'adorais ça. Ça m'a plu. J'ai vu l'impact que ça a eu sur moi sur le plan physique, mais aussi sur le plan émotionnel et psychologique. Et donc, j'ai poussé le délire. J'ai envoyé, j'ai fait mes diplômes, prépa physique, aux crêpes, etc. Et j'étais... Travailler là-dedans, coach, CrossFit Level 1. J'ai fait tout et n'importe quoi dans ce métier, on va dire dans cette branche. Et en fait, en parallèle de ça, il y a eu deux points vraiment très importants dans ma vie. Il y a eu la musique, que ça, j'ai toujours voulu en faire en fait, mais j'étais, comment dire, dans ma famille, il n'y avait pas de musicien. Et c'était un peu, voilà, j'en parle souvent. quand j'allais dans un magasin et que ma mère, elle voyait quelqu'un en train de jouer du piano, un beau piano blanc et tout, elle me disait, il y avait du jugement, ça c'est pour les peigneux cul, elle me disait. C'est l'expression un peu vulgaire de, c'est pour les bourgeois, et nous on n'a pas ça parce qu'on est pauvres, tu vois. Donc la musique, j'avais fermé complètement. Et à côté de ça, donc il y avait la musique, et il y avait aussi toute cette approche un peu psychologique que je commençais à mettre en place dans ma vie déjà à 18 ans, et qui prenait de plus en plus de place quand j'avançais dans les coachings en fait. Et ça prenait de plus en plus de place dans ma vie, dans les coachings, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, ok, le coaching sportif, et j'en parle justement dans le livre, comment j'ai réussi un peu à faire la transition, parce que c'était assez compliqué, j'avais beaucoup de peur sur le plan financier, etc. J'ai décidé d'arrêter. Et je me suis dit, maintenant, je vais me concentrer vraiment à 100% et sur la musique et sur le développement personnel. Donc, j'ai commencé à me former là-dedans. De plus en plus, j'ai donné des ateliers à des groupes immobiliers sur la confiance en soi, la motivation. Du coup, j'ai été aidé aussi par le background que j'avais dans le coaching sportif et qui était assez conséquent. Et la musique, en fait, ce qui est intéressant, c'est que ça me faisait vivre tellement d'expériences de fou, quoi. Parce que, comme tu l'as dit, après, j'étais résident et directeur artistique d'un club de luxe à Meugeve. Ça me passionnait et en fait, l'un m'apportait comme l'autre. La musique me permettait de vivre des expériences et le développement personnel me permettait de traiter ces expériences, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, là, je veux signer un peu tout ça, je veux valider tout ça. Je me suis dit, je vais écrire ce livre-là, Manuels de réussite qui était un peu, comment dire, une réflexion, une envie qui était là depuis des années et des années. Et j'avais envie de proposer un guide complet. pour aider les personnes à s'épanouir dans leur vie, peu importe le domaine, peu importe le projet, que ce soit personnel, améliorer sa relation de couple, etc., professionnel, réussir un projet d'entrepreneuriat, peu importe le truc, je voulais quelque chose de global qui puisse toucher à la fois les plus cartésiens, en gros, qui sont vraiment focus sur tout ce qui est rationnel, tu vois, pas du tout ouvert à la spiritualité, et en même temps, ceux qui sont ouverts justement à cette spiritualité-là pour arriver à faire un guide complet, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Ok. Justement, tu parlais tout à l'heure de peur qui t'empêchait de faire ta transition initialement. Je pense que c'est un sujet qui touche beaucoup de personnes et qui empêche les gens de faire, par exemple, ce qu'on peut appeler, pour faire référence à un autre épisode que j'avais, des choix du cœur. On va souvent être hyper raisonné, on va se dire, surtout par rapport à l'aspect financier, qu'on n'a pas le droit de suivre certains choix, notamment comme toi tu disais, par exemple, la musique ou autre, sachant qu'en fait, tu étais expert dans un domaine et tu avais une certaine notoriété aussi. Parce que tu as eu la notoriété que tu as eue grâce à Ninja Warrior. Tout à l'heure, on en parlait un peu avant sur YouTube. Tu commençais à exploser aussi à ce moment-là. Et malgré tout, en fait, tu as choisi de ne pas écouter peut-être ton cerveau. Et tu as fait face à des peurs qu'on peut tous avoir, celles du blocage, celles de ne pas réussir. Et tu es allé au-delà de tout ça pour te lancer dans complètement un autre domaine et peut-être plus une passion. Quel conseil t'aurais à donner justement à des personnes qui voudraient faire des choix de la même manière ?

  • Speaker #0

    Déjà, le conseil numéro un, c'est de prendre conscience de ces peurs-là. Parce que ça m'est arrivé trop souvent de passer à l'action, de prendre des risques, et je n'avais pas du tout conscience des peurs. En tout cas, de ce qui pouvaient être mes blocages dans cette mise en place, on va dire ce changement que j'initie. Et des fois, ça a été très douloureux, parce que je faisais machine arrière, je ne comprenais pas en fait ce qui se passait. Moi vraiment... Quand j'ai eu cette transition-là, la principale peur, elle était au niveau financier, en fait. Et j'ai vraiment dû faire un travail sur moi pour arriver à me dire, en fait, même si la musique ou le def perso, ça ne prend pas, au pire, je travaillerai dans un truc en attendant. C'est en soi tellement débile, mais ce raisonnement, on a du mal à l'avoir, en fait. On a vraiment du mal à l'avoir parce que moi, je ne voulais pas travailler dans un truc lambda, en fait. Je savais que j'allais me flageoler, tu vois, j'allais me dire, je ne veux surtout pas, comment dire, faire un boulot que je n'aime pas. Mais le problème, c'est que le coaching sportif, je n'aimais plus ça. Donc en fait, je ne voulais pas faire un boulot que je n'aime pas, mais je restais dans un boulot que je n'aimais plus. Et c'est le cercle vicieux du truc. Donc vraiment, les conseils que je pourrais donner, c'est mettre à plat les conséquences de ce choix-là. C'est quoi le positif ? C'est quoi le négatif ? Est-ce que je suis prêt à y faire face à ce négatif-là ? Est-ce que si vraiment j'ai des peurs, par exemple comme moi, la peur de devoir faire un boulot lambda, est-ce que je suis capable d'y faire face à cette... peur si le pire arrive entre guillemets et c'est plein de conseils justement et de suggestions que je donne dans le livre justement il y a un chapitre sur les peurs pour pouvoir faire face à ça parce qu'en fait si tu regardes bien en réalité le seul frein qui nous empêche au delà de l'aspect financier c'est toujours soi même toujours soi même la peur financière après ça va être ça le jugement parfois des autres etc en fait il faut savoir s'écouter se poser et se dire c'est quoi le frein l'obstacle que je rencontre quand je veux je m'imagine en fait changer sur le plan professionnel, etc. Et souvent, il y a la peur de ne pas trouver le truc qu'on veut. Tu vois, ça peut arriver. Mais il faut mettre à plat tout ça pour être sûr qu'en fait, on sache là où on va. Et derrière, OK, je sais ce qui peut se passer. Je suis capable de faire face au pire. Et quand je suis capable de faire face au pire, c'est là que la magie est l'opéra.

  • Speaker #1

    Tu vois, moi, je suis quelqu'un qui réfléchit énormément. Et je pense que des fois, quand on est comme moi, à se poser trop de questions, à voir trop loin, ou qu'on peut être pessimiste, justement, comme tu disais, on est son propre frein et on s'empêche de faire des choses. Mais en dehors de ça, je pense que parfois, se forcer à faire l'action, ça peut être une bonne chose et ça peut réussir en fait à te débloquer et te rendre compte aussi des fois... Tu vois, on parlait un peu avant le podcast, parce que là, tu vas partir en aventure totale, en freestyle en Thaïlande, sans avoir du coup de projets futurs. Tu ne sais pas combien de temps tu pars, etc. Et moi, je te disais que j'étais incapable de faire ça. Tu vois que moi, dès que je pars en vacances, je planifie tout, tous les hôtels, ce que je fais jour par jour, etc. C'est ultra planifié. Et en fait, comme tu disais un peu avant, je pense que le fait simplement de, au moins une fois, se laisser... être dans la mouise, tu peux te rendre compte que ce n'est pas si grave.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu viens toucher, tu viens désensibiliser cette peur que tu avais d'être en banqueroute ou quoi que ce soit. Tu viens te désensibiliser. Il y a un très bon exercice qu'on peut réaliser quand on a des peurs comme ça. C'est de se visualiser comme si le pire venait d'arriver. Ça te permet vraiment de te désensibiliser à ça. Et du coup, tu vas adopter ensuite un comportement qui va te permettre de passer à l'action. Mais comme tu l'as dit, on est beaucoup à trop réfléchir. Et c'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Parce que toi, t'auras tellement cogité entre-temps sur tout ce qui peut arriver, même si l'idée, elle est parfaite, il y a tout qui peut bien se passer, il y a toujours des doutes qui viennent s'immiscer en toi. Et du coup, ces doutes-là, ils sont trop importants, ils prennent trop de place et tu ne passes pas à l'action.

  • Speaker #1

    T'as plus peur toi aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Ah si, si, si, tous les jours. Tous les jours, mais c'est que des peurs un peu, c'est des peurs irréelles. En fait, tu te rends compte que déjà, beaucoup de gens sont inconscients qu'ils ont des peurs. On en a tous, parce que les peurs, c'est la base de notre égo. L'égo, c'est tout simplement la somme de toutes nos perceptions, nos croyances, nos mémoires passées. Et lui, il veut surtout pas qu'on souffre. Donc quand moi, il m'empêchait, il me tapait un peu derrière la tête en me disant Non, non, Adrien, il faut pas que t'arrêtes les coachings sportifs. En fait, lui, il voulait me protéger. Il voulait me dire, non, non, Adrien, je ne veux pas que tu finisses peut-être comme papa et maman qui ont été en galère d'argent, etc. Je ne veux pas que tu finisses comme lui que tu as vu ou comme toi quand tu as souffert parce que tu avais un manque d'argent, etc. C'est ça, en fait. Et il faut arriver à en prendre conscience, à l'accepter et ensuite prendre sa responsabilité. C'est se rassurer, le rassurer, rassurer cette partie-là, se rassurer et se dire, OK, en fait, j'ai peur, mais je vais y aller. Et en fait, tu te rends compte que... 100% des gens qui arrivent à se réaliser dans leur vie, peu importe le domaine, c'est parce qu'ils ont été capables justement de faire face à ces peurs-là, de s'y confronter et d'aller vers, comme tu l'as dit au début, d'aller vers ce qui leur fait waouh au niveau du cœur, les choix du cœur.

  • Speaker #1

    Et tu parles d'ego, mais je pense qu'en dehors de l'ego seul à rassurer, il y a aussi eu, comme tu disais tout à l'heure, peut-être ta maman à rassurer parce que tu disais que quand elle voyait les gens justement faire de la musique, faire du piano ou autre, qu'elle avait un jugement envers eux. Donc, quand elle a dû voir que toi, ça marchait en plus, l'aspect sportif, et que tu avais une certaine sécurité que peut-être eux n'avaient pas à l'époque, et que là, tu te lances vers quelque chose qui pour elle était complètement insécurisant, elle a dû te transmettre ses peurs à elle aussi, et tu as dû la rassurer peut-être elle aussi. Comment tu as géré tout ça ?

  • Speaker #0

    En fait, sincèrement, j'ai beaucoup de chance avec mes parents, ils ne m'ont pas mis de bâton dans les roues. C'est vrai que j'en parle souvent et je prends conscience de plus en plus de ça. J'ai des parents qui ne se sont jamais immiscés, tu vois, vraiment un peu négativement dans ma vie. La seule fois où ils ont vécu du stress, c'est quand j'ai arrêté le lycée, en fait, parce que moi, je n'ai pas le bac, j'ai arrêté avant. Je n'avais aucun problème de notes, je veux dire, au collège, etc. J'étais la boule de la classe, tu vois. Mais en fait, très rapidement, je me suis dit, ça ne sert à rien, je perds mon temps et je veux arrêter. Il y a eu un enchaînement, le divorce de mes parents, une blessure au genou quand je faisais du sport, etc. qui a fait que j'ai arrêté en première. Et là, par contre, ils avaient la pression. Là, ils avaient la pression parce qu'ils se sont dit, mais on a un gamin qui a des capacités incroyables et il arrête, mais comment on va faire ? Le grand, mon grand frère qui lui continuait, ils ont dit, mais ce n'est pas possible. Et en fait, c'est fou de se dire, mais des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent, mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire. Je dis, mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable. Et tu sais quoi, j'ai pas le bac. Ils sont partagés entre être rassuré et dire non, non, mais mon gamin, je veux qu'il ait le bac. Donc, je ne dis pas que ça ne m'a pas mis dans la sauce. Mais je veux dire, c'est juste sur ce choix-là, en fait, où ils ont eu la pression. Moi, je ne comprenais rien à cette époque-là. Je n'étais pas conscient, donc j'ai foncé. Au début, ça a été un peu difficile. Maintenant, j'ai de la chance, ils me font énormément confiance. Donc, peu importe ce que je fais. Tu te sens tranquille, quoi.

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup lu, justement, le livre sur le développement personnel. Toi, tu as subi une formation. Souvent, les trucs qu'on te vend dedans, c'est beaucoup d'autodiscipline, beaucoup de mise en place d'habitude, plein de choses et d'actions, etc. Et moi, je me suis retrouvé à un moment un peu cramé parce que j'ai fait, je crois que ça s'appelle le Miracle Morning.

  • Speaker #0

    J'avais tant parlé, justement.

  • Speaker #1

    Et en gros, j'ai fait ça pendant quasiment un an. Je n'ai jamais été aussi productif. Ça m'a beaucoup aidé. Ça ne m'a pas beaucoup aidé. Ça m'a beaucoup servi, je pense. Mais il y a un moment où mon corps a dit stop. Je me suis retrouvé cramé à fond. Est-ce que tu penses que tout ça, la mise en place d'une discipline comme dans le sport... etc. C'était quelque chose de bon et de positif ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, le point crucial là-dedans, c'est que les gens n'arrivent pas à faire la différence, moi le premier, des fois quand t'es dans le jus, t'es dans le jus, entre ce qu'est la discipline et la rigidité. La discipline, si on prend l'exemple par exemple du miracle morning, de se lever tous les matins, une heure plus tôt imaginons pour faire ses tâches, etc. C'est que quand il y a un moment donné, tu vas sentir que ça commence à tirer, que c'est un peu trop, ou que tout simplement, t'as pas envie, ben tu vas pas le faire. Donc peut-être que sur ton mois, sur 4 fois 7 journées, matinées, peut-être qu'il y a 4-5 matinées où tu ne l'auras pas fait. Et le simple fait d'arriver à dire Ok, je me permets là, sans culpabilité ni quoi que ce soit, parce que c'est là où vient le problème. Du coup, ça te permet d'être dans la discipline. Tu t'écoutes en fait. La rigidité, à l'inverse de la discipline, c'est quand on n'arrive plus à s'écouter. C'est le mec qui va au sport tous les jours, il n'arrive plus à s'arrêter. C'est le mec qui veut tout le temps travailler. C'est le mec qui fait tout le temps le miracle morning, alors qu'en fait, il n'en peut plus, il faut qu'il se repose. C'est ce juste équilibre-là, en fait, qu'il faut avoir avec la discipline. Malheureusement, avec ce qui se passe sur les réseaux, la société, tout ce qu'on voit, on nous prône un mode de vie très... Comment dire ? productif, il faut tout le temps travailler, moi je travaille tant d'heures, etc. Mais non, en fait, la vie, ça ne passe pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça. Il y a un moment donné où tu vas exploser. Et c'est pour ça que on en a parlé tout à l'heure, les burn-out, etc. C'est ça pour tout. C'est absolument ça pour tout. Donc, pour moi, ce livre, je l'ai déjà essayé. Je pense que c'est intéressant sur une courte période. pendant un mois, par exemple, ou si vraiment, tu dois passer un cap ou tu fais face à une grosse difficulté. Par contre, sur le long terme, je pense que c'est extrêmement nocif, clairement. Je pense que, comme tu l'as dit, tu te mets dans le rouge complet et à un moment donné, ça va péter parce que le corps, il n'est pas fait pour subir autant d'actions et pas assez de repos. C'est le principe, c'est l'Yin et le Yang. Il faut trouver l'équilibre entre les deux et quand, au bout d'un moment, tu tires trop d'un côté, ça pète.

  • Speaker #1

    Et pour toi qui étais justement sportif, on va dire de haut niveau, ce n'est pas trop dur justement de lâcher ce côté ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai fait n'importe quoi. Le sport et tout, je n'arrivais plus à m'arrêter. C'était affreux. Du coup, je me blessais tellement. Et du coup, je m'occupais de mes blessures. C'est pour ça que j'étais dans la réathlétisation après. J'étais très fort. Toutes les blessures, je les ai eues. Je savais comment gérer les trucs. Tu vois ce que je veux dire ? Je me suis occupé d'un kiné qui avait des problèmes de dos. Et du coup, je me suis occupé par conséquent de ces clients aussi qui avaient des problèmes de dos. C'est lunaire, tu vois, mais ça, c'est pour la petite anecdote. Mais oui, le truc où moi, j'ai eu le plus de difficultés, c'est ça. C'était d'apprendre, en fait, à s'arrêter, à faire pause. à mettre, ok, là, j'ai assez fait aujourd'hui, ok, je pourrais faire plus, mais non, j'ai fait ce que j'avais à faire, je récupère, de mettre un autre jour, etc. Et c'est ça pour tout, en fait, dans la vie de tous les jours, quand on travaille, la productivité, les projets, même le développement personnel, à un moment donné, stop, il faut que tu prennes soin de toi, que tu travailles sur toi, que tu lis le manuel de réussite, tu le lis, tu vois, mais laisse infuser, laisse repos, etc. C'est plus facile à dire qu'à faire. Du coup, le lien, et c'est là où j'en parle justement dans le livre, qu'est-ce qui t'empêche de prendre ce repos-là ? C'est toujours la même chose. C'est les peurs. Il y a une peur derrière, la peur de ne pas assez évoluer, la peur de peut-être ne pas être assez compétent, de ne pas avancer dans tes projets. Pour le sport, c'est peut-être la peur de prendre du poids, la peur de perdre ton physique, etc. C'est tout ça qui t'empêche justement de trouver ce juste équilibre et qui te fait basculer dans la rigidité.

  • Speaker #1

    Mais après, t'as aussi autre chose. Comme tu disais tout à l'heure, t'as les réseaux sociaux qui ont un effet hyper néfaste, notamment, tu vois, sur les... Moi, j'ai peur pour les très jeunes. C'est qu'il y a un truc qui est tout bête. Par exemple, moi, on fait de la musculation. C'est qu'aujourd'hui, on est complètement déréglé parce qu'un corps musclé et qui n'est pas comme sur les réseaux sociaux... On se dit que la personne, elle ne doit pas faire du sport depuis hyper longtemps, etc. Sauf que ce qui est montré sur les réseaux sociaux, le plus souvent, c'est des personnes qui sont sous stéroïdes et autres. Et on ne sait plus aujourd'hui ce qu'est censé ressembler à un corps qui a fait 10 ans de musculation. Et pareil, tu vois, dans l'entrepreneuriat, tous les trucs et tout, on leur matraque à longueur de journée qu'il faut commencer à faire les trucs des tout jeunes, avoir des e-business, avoir tel truc, tel truc. Super. productif, être isolé, ne pas trop perdre de temps à faire la fête, etc. Et en fait, ils se sapent totalement.

  • Speaker #0

    En fait, moi le premier, je tombe dans le piège constamment. Des fois, j'arrive, je scrolle et je suis là. Je me dis, je me suis fait endoctriner par tous ces trucs-là aussi, tu vois, de productivité. En fait, le problème qu'il y a, c'est qu'aujourd'hui sur les réseaux, on montre tout le temps le meilleur de soi. On ne va pas mettre des photos où on est moche, des vidéos où ça ne marche pas, des chiffres nuls. Et on est dans une surenchère constante de réussite, de productivité. Tu as des mecs qui te montrent des trucs où ils dorment trois heures par nuit. Ça en devient, c'est lunaire. Donc oui, effectivement, il faut faire attention à ça. Il faut trouver son rythme à soi. Il faut se rappeler, évidemment, que travailler plus ne veut pas dire travailler mieux. Parce que bien souvent, et moi je l'ai vu dans plein de projets, notamment artistiques, C'est des trucs sur lesquels j'ai passé le moins de temps qu'on ne puisse marcher. Il y a tout un reconditionnement à créer dans sa tête pour pouvoir être avancé sereinement. Parce que sinon, tu l'as dit, tu ne fais que te comparer. Tu regardes ce que les mecs font, les physiques, c'est pareil. Tu vois des mecs, ils ont des physiques de fous. En fait, déjà quand tu vois la réalité, quand tu les vois en vrai et que tu vois sur Internet, déjà il y a souvent un changement. Ce n'est pas du tout la même, tu vois. Et même sans parler de physique. Une petite anecdote. J'ai une amie qui était allée, qui avait participé à un atelier de breastwork. Et là-bas, il y avait un influenceur, je ne citerai pas de nom, mais qui est un peu reconnu dans tout ce qui est yoga, etc. Respiration. C'est vrai que moi, le mec, j'admirais beaucoup un peu ce qu'il faisait, ce qu'il dégageait. Et en fait, quand elle l'a vu en vrai, elle m'a dit que c'était horrible. Le gars était imbuvable. Il n'a jamais joué le jeu. Il était fermé. Elle m'a tiré un portrait du gars. Et j'ai dit, wow, en fait, c'est vrai que tu te rends compte que la réalité, elle est toute autre. Donc l'herbe, elle n'est jamais plus verte ailleurs. Il faut se concentrer sur son chemin uniquement.

  • Speaker #1

    Mais justement, comme tu dis, on choisit de montrer une réalité qui est souvent un autre avantage sur les réseaux sociaux. Moi, je trouve que maintenant, justement, on rétropédale un peu et on essaie de montrer des choses un peu plus réelles. Et c'est ça que moi, je trouve bien en ce moment dans les contenus.

  • Speaker #0

    Oui, mais du coup, est-ce que ce n'est pas dans un but de productivité aussi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, ce juste milieu entre je vais montrer ce côté authentique, mais parce que je sais que derrière, il va être productif, ce côté authentique. Je vais toucher les gens, je vais leur montrer. Tu sais, il y a toujours un juste milieu à avoir. Mais maintenant, je suis d'accord avec toi. C'est sûr qu'il y a ce côté, on va dire, un peu plus vrai, fait du bien. Parce que du coup, tu te dis, en fait, la personne en face, c'est un être humain. Ce n'est pas une machine. Donc, ça fait du bien de voir ça.

  • Speaker #1

    Tu as choisi d'ailleurs de parler un peu de créneau de réalité. et notamment sur dévoiler des facettes des hommes qu'on peut tous avoir et pas le côté réseau sociaux avec l'homme alpha, très masculinisé, etc. Tu as sorti récemment un podcast qui s'appelle Home Nature, je crois.

  • Speaker #0

    Home Harmony, oui. Home Harmony.

  • Speaker #1

    Tu veux parler un peu de ce que tu as fait ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est en fait la suite de ce projet de manuel de réussite. J'ai décidé de vraiment me tourner vers... Comment dire, un objectif d'aider les hommes à s'harmoniser. C'est vraiment dans un but d'aider l'homme beaucoup trop alpha, beaucoup trop dans sa force, dans le contrôle, dans la dureté, à s'ouvrir en fait, à ouvrir son cœur, à ouvrir sa sensibilité, etc. Sa bienveillance pour être mieux avec les autres et mieux dans sa vie. Et aider aussi l'homme qui est trop dans sa faiblesse, pas assez dans sa force, qui n'arrive pas à prendre sa place dans le monde, à se reconnecter à cette force-là. Donc c'est ce juste équilibre-là de yin-yang, principe féminin, masculin, pour aider les hommes à s'harmoniser, à être mieux. Et surtout que je pense que c'est essentiel en fait ce chemin-là, parce qu'aujourd'hui c'est compliqué d'être un homme. Ce n'est pas une question de jouer les caliméros ou quoi que ce soit, c'est que dans la société aujourd'hui, et notamment vis-à-vis des relations hommes-femmes, c'est devenu très compliqué. Il y a beaucoup trop de problèmes, beaucoup trop de croyances, c'est la guerre en fait. Et il y a les masculinistes extrêmes et les féministes extrêmes qui tirent tout ça de chaque côté. Toi, tu es au milieu, tu ne sais pas trop où aller. Donc moi, mon but, c'est vraiment de réétablir un peu l'équilibre de la force. Comme dans Star Wars, c'est pareil. Pour aider justement les hommes à être plus heureux dans leur vie, harmoniser et surtout d'avoir des meilleures relations, notamment avec les femmes.

  • Speaker #1

    Et tu peux m'expliquer un peu c'est quoi les différentes étapes pour publier un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, pour publier un livre, tout dépend comment toi tu souhaites l'éditer. Il y a des gens qui font de l'auto-édition, il y a des gens qui passent par une maison d'édition. Moi, au début, je voulais passer par une maison d'édition et au final, en fait, je suis passé par Amazon. On n'est pas là pour faire la pub d'Amazon, mais en tout cas, ils ont un très bon programme d'auto-édition, entre guillemets, où tu dois en fait... faire ta mise en page, ta correction, etc. une fois, évidemment, que tu as fini le livre. Parce qu'avant ça, il y a énormément d'étapes. Moi, ça m'a pris à peu près deux ans entre le début de l'écriture, de l'introduction et la finalisation du livre, en sachant que j'ai perdu beaucoup de temps. Ma méthode, mon process n'était pas très, très bon. Je voulais écrire un chapitre par mois, le corriger, rajouter des trucs. Le rigide, le perfectionniste qui veut que ça soit parfait. Et à un moment donné, je me suis dit non, ça prend trop de temps et c'est en train de m'épuiser. Donc, le but était toujours là. Mais pour arriver à ce but, j'ai changé, on va dire, la manière de l'atteindre. Je me suis concentré sur le moyen. Je me suis dit, le moyen que j'ai choisi n'est pas bon. Donc, je vais switcher et je vais en utiliser un autre. Et je me suis dit, là, j'étais en intersaison. J'ai deux mois devant moi. Eh bien, je vais passer ces deux mois à l'écrire. Donc, j'ai fait un chapitre par jour. Et après, les corrections, tout ça, tout ça, tout ça. Et en fait, c'était beaucoup plus efficace, clairement. Donc, si j'avais des conseils à donner pour écrire un livre... c'est de bien noter ce que l'on attend de ce livre, bien noter tous les chapitres, etc., de chaque chapitre, qu'est-ce qu'on veut mettre dedans, etc. Choisir aussi une cible, ça c'est le plus important pour l'aspect marketing, on va dire. Et ensuite, c'est de bien réfléchir comment je veux écrire, quel process je veux utiliser pour écrire ce livre-là, tu vois, où je veux aller. Et pour moi, en tout cas... Pour moi, je pense que le meilleur, c'est de se calquer, de se poser pendant deux mois, par exemple, et de se dire, ces deux mois-là, je l'écris pendant... Je me sers de ces deux mois-là pour l'écrire. Je pense que c'est le mieux pour éviter de s'épuiser. Parce qu'encore une fois, comme j'explique dans le livre Manuels de réussite le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. Et quand j'ai voulu écrire ce livre, le principal frein que j'avais, c'était moi. C'était... Est-ce que je vais y arriver ? Ça ne va pas être nul. Des fois, j'étais là, non, ça, c'est bidon. Ça, ce n'est pas bien. Ça, c'est machin. Ce n'est pas assez. Et en fait, tu te rends compte que tu te décourages très, très vite. Donc, c'est tous ces petits process là qui sont importants pour pouvoir avancer, on va dire, sereinement dans l'écriture de son ouvrage.

  • Speaker #1

    Tu as commencé à en parler quand tu étais en train d'écrire un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu beaucoup de mal à en parler. J'ai commencé à en parler vraiment à des amis très proches qui me connaissaient, qui connaissaient un peu ma valeur, etc. ma crédibilité, on va dire, à ce sujet-là. Mais j'ai eu beaucoup de mal, tout simplement, parce qu'il y avait la peur du jugement, la peur de dire, oh là là, je vais écrire mon livre, je suis en train d'écrire un livre, tu sais, ça fait très intellectuel, etc. Et moi qui avais notamment ma famille et tout, qui était un peu bourrue, tu vois, et pas trop ce délire-là, ben du coup, c'était un peu délicat au début. Au début, je disais que j'écrivais un livre et pas mon livre. Et après, quand ça a vraiment pris forme, j'ai dit que c'est mon livre, c'est mon bébé. Et j'en étais fier. Mais ça a été un petit process, avant d'arriver vraiment à ce truc, d'assumer à 100%.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait lire à quelqu'un avant de le terminer ou une fois que tu l'as terminé ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu des amis qui m'ont aidé. Justement, je remercie Annick et Amandine qui m'ont énormément aidé concernant ce livre-là, qui l'ont lu et qui l'ont corrigé. qui m'ont aidé pour la correction. Donc, qu'ils ne l'ont pas lu dans un... Comment dire ? Avec un retour de... Tu vois, sur certains points, c'était plus de la correction. Il n'y a personne, en fait, je crois, qui l'a lu avant. J'ai fait exprès parce que... Parce que le problème de ce genre de livre-là, c'est que c'est un livre technique en soi. Ce n'est pas forcément du plaisir. Tu ne lis pas une histoire ou un roman, même s'il y a plein d'anecdotes dedans, etc. et des exemples. Donc, si tu es quelqu'un qui n'est pas dans l'optique de vouloir améliorer sa vie, ça ne va pas t'intéresser. Je pourrais te donner les meilleurs conseils du monde sur la première lecture. Tu t'en foutras royalement, tu vois. Donc, je ne l'ai pas fait lire exprès pour ça. J'ai teasé, évidemment. J'ai partagé des trucs. J'ai expliqué, etc. Et en fonction, je dosais un peu, je jaugeais sur... sur les retours que j'avais. Mais ça a été principalement de la correction.

  • Speaker #1

    Je pense que tu as raison sur un point, c'est qu'en fait, ton entourage, ce n'est pas toujours la cible des projets que tu mènes et ce n'est pas toujours important d'avoir leur retour. Et moi, je vais te donner un exemple, c'est que par exemple, tu vois sur mon podcast, il a une certaine direction qui ne va pas parler à tout le monde. Et en fait...

  • Speaker #0

    avoir l'avis de personnes qui ne sont pas concernées par l'axe que tu prends, ça ne sert à rien. Et au contraire, ça va peut-être te brider sur des axes que tu prends qui sont les bons, juste parce que tu as envie de faire plaisir à ton entourage ou juste parce que tu prends trop en compte leur avis. Mais c'est dur à partager le perso de j'aime beaucoup cette personne mais son avis n'est peut-être pas hyper important à prendre ou n'est pas adapté à la situation dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    C'est un gros risque à prendre. C'est sûr que l'influence des parents, justement, j'en parle dans les livres, sur le chapitre sur les relations, elle est conséquente dans nos vies. Même quand les parents te laissent tranquille, tu as toujours au fond de toi une certaine pression là-dessus. Il faut arriver à s'en détacher. Et comme on en a discuté tout à l'heure, notamment par rapport à ton podcast, etc., c'est vrai que c'est toujours un peu délicat de rester 100% soi-même et de se dire, bon, là, ouais, je risque peut-être d'essuyer des critiques et tout. Alors nous encore, on est sur des sujets tranquilles, mais imagine par exemple les hommes politiques ou autres qui se lancent là-dedans, si les parents sont dans un parti complètement opposé ou une vision différente, ça doit être un peu la guerre. Mais au final, ce n'est pas notre rôle, ce n'est pas notre travail de gérer, on n'est pas responsable de ça. Donc en fait, soit tu t'en fiches et tu avances, soit tu restes bloqué un peu par ce jugement de tes parents et tu vas te mettre des gros bâtons dans les roues.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que l'entrepreneuriat, c'est un chemin vers la recherche de la prise de contrôle et de la liberté ?

  • Speaker #1

    Clairement oui, c'est le truc numéro un de toute façon qui ressort à chaque fois quand on parle d'entrepreneuriat, c'est cette notion de je bosse quand je veux, comme je veux, je suis plus ou moins libre de mon temps. Après, je sais que par exemple chez moi, il y a plus cette notion de je n'aime pas qu'il y ait quelqu'un au-dessus me dise ce que je dois faire. Alors malgré tout, on a... toujours quand même quelqu'un. On est toujours sous l'autorité de quelqu'un. Même une personne, par exemple, un coach en développement personnel, imaginons, il va être sous l'autorité de ses clients, de l'image qu'il renvoie, etc., tu vois, de son public. Donc, il y a toujours une certaine forme d'autorité. Maintenant, c'est vrai qu'avec l'entrepreneuriat, on est quand même plus soft là-dessus. Tu es quand même plus ou moins libre de tes mouvements. Je pense sincèrement que souvent on dit oui, tout le monde peut le faire, etc. Moi, je n'y crois pas trop à ça. Je pense sincèrement qu'il y a des gens qui n'ont pas cette fibre-là, qui n'ont pas ce délire-là et qui ont besoin d'être guidés. Et tant mieux, parce que peut-être qu'ils sont beaucoup plus compétents comme ça. Et moi, je sais qu'il y a plein de trucs où j'adore être guidé parce que je sais que je suis très bon quand je suis guidé. Et il y a des trucs où je préfère être le leader, tu vois. Donc, c'est mon point de vue là-dessus. Je sais qu'il y en a qui sont d'accord ou pas, tu vois. Je trouve que c'est assez sensé et assez crédible quand tu vois comment ça se passe, comme certains arrivent à vraiment se lancer seul et comme d'autres en fait ne sont pas du tout épanouis dans ce chemin-là.

  • Speaker #0

    On va parler justement de ton parcours entrepreneurial. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ma plus grosse réussite ? En réalité, j'en ai plusieurs. En réalité, ça a été déjà d'arrêter de travailler dans le sport parce que du coup, j'avais mon auto-entreprise dans le sport, etc. Ça a été ça. déjà parce que ça m'a permis de passer un énorme cap je te dirais aussi que là une des belles réussites que j'ai c'est justement le fait de partir en Asie donc demain après ce podcast je pars en Asie à durée un peu indéterminée parce que ça m'a vraiment recentré sur mes objectifs et me dire là tu veux faire ça et ça et il n'y a plus d'excuses, il n'y a plus de plan B etc d'ailleurs tu en parlais dans un des épisodes justement de ça il n'y a plus de plan B n'y est rien. Alors évidemment, il y a toujours un plan B. Si j'arrive, vraiment, ça ne se passe pas. Bon, je ferai autre chose en attendant, tu vois. Mais il y a ce truc de, maintenant, on y va et on donne tout. On envoie à 100%. Et énergétiquement, ça te galvanise. Je te dis là, maintenant, tu pars à la guerre. Tu y vas. Donc, pour moi, je dirais que c'est ça, vraiment. La plus belle réussite que j'ai, c'est ce truc de me dire, maintenant, j'ai les armes, j'ai trop longtemps mis de côté mes compétences, je me suis sous-estimé, je fais tout pour envoyer. Et on va voir ce que ça donne droit.

  • Speaker #0

    Ok. Et est-ce que tu as des regrets ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Beaucoup de regrets, oui. Sur le plan professionnel, déjà, le premier regret, ça a été d'avoir été mal orienté. Si j'avais su, je ne serais pas allé en général. Je serais parti direct sur un CAP ou un BEP. Quelque chose où je touche déjà au monde du travail. Parce que déjà, je trouve ça beaucoup plus intéressant, l'alternance sur études, travail, pour avancer dans son diplôme. l'obtention de son diplôme. Et surtout, tu touches au monde du travail. Et clairement, quand tu fais des études et qu'après tu arrives dans le monde du travail, tu te prends une claquasse dans la gueule et tu te dis wow, en fait Euh, non. Ensuite, tu vois un peu la réalité. Les artisans, combien ils touchent et combien de mecs qui ont Bac plus 4, des fois, ils touchent. En fait, tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    C'est quasiment aussi lunaire.

  • Speaker #1

    De plus en plus, là, je vois des mecs qui touchent des 8, 9, 9 cas par mois. Ils sont plombiers. J'ai un collègue, il est coiffeur. Je fais la bise à Valentin, mon ami. Il touche, je ne sais pas, combien par mois ? En fait, il touche 10 fois plus que des gens qui ont des diplômes Bac plus 3, Bac plus 4. C'est lunaire. Donc, oui, ça a été vraiment un des gros regrets que j'ai eus. Ça a été ça. Et ensuite, ça a été souvent de ne pas assez persévérer. Tu vois, pareil, on en parlait tout à l'heure. C'est mon plus gros défaut. Il y a plein de trucs où je n'ai pas persévéré parce que quand je voyais qu'il n'y avait pas de résultat, très vite, j'ai arrêté. Et dans le sport, j'ai souvent fait ça. J'ai fait Ninja Warrior trois fois. Bon, trois fois finaliste, j'avais fait un gros score et tout. Je me suis dit que ça m'a saoulé. Je ne vais pas plus loin, j'arrête. Ah ben, tiens, je vais faire du bras de fer. J'arrive, au début, je dégomme tout le monde. À un moment donné, je fais une compétition, ça ne se passe pas bien, je ne fais pas de performance. J'ai arrêté. Je me suis dit, je ne suis pas fait pour ça. Il y a plein de trucs comme ça où je me suis dit, j'aurais dû persévérer parce que ça aurait pu m'amener beaucoup plus loin. C'est un des points sur lesquels je travaille aujourd'hui, notamment avec mes deux projets, et notamment celui de Home Harmony, où je me dis, même s'il n'y a pas de résultat, tais-toi, sois patient. Prends ton temps, avance, avance, avance dans le brouillard et à un moment donné, il y a tout qui va s'éclaircir. Donc, gros regret de ne pas avoir été assez persévérant.

  • Speaker #0

    De toute façon, quand on parle d'entrepreneuriat, de réseaux sociaux ou autre, on se rend compte aussi que les personnes qui ont eu des parcours stratosphériques, ça n'a jamais pris, enfin, il y en a, ça a pris directement, mais il y en a beaucoup pendant des années, des années, il ne se passait rien du tout et d'un coup, ça arrive. En fait, je pense que le fait de persévérer et des fois de continuer malgré les résultats que ça donne, tu peux te retrouver à un moment, au bon endroit, au bon moment, et c'est là que ça peut péter.

  • Speaker #1

    Mais il y a toujours plusieurs cas de figure. Tu as des mecs qui arrivent du jour au lendemain et qui explosent. On prend le cas de la musique avec Weshden, elle arrive, elle explose, imaginons. Pas forcément une référence, je ne suis pas très fan, mais il faut remettre... rendre à César ce qui est à César. Elle a le culot de le faire, elle a le chapeau, parce qu'à son âge, il n'y a pas grand monde qui le ferait. Et en fait, est-ce qu'elle a tenu sur la durée ? Pas vraiment, tu vois. Ça a craqué. Tu as des gens qui galèrent et qui triment pendant des années et des années. Et quand ça prend, eh bien, ça prend. Mais là, l'avantage, c'est qu'il y a eu tellement de travail derrière que c'est comme s'ils étaient assurés de tenir sur la durée. Tu n'as pas vraiment de règles. C'est vrai que c'est un peu la magie des réseaux sociaux où moi, j'ai des amis qui ont... exploser avec un réel mais est-ce que c'est la bonne chose je sais pas parce que si derrière t'es pas trop préparé à ça, faut arriver à le gérer si derrière t'as pas forcément non plus la clientèle que tu veux, le public que tu veux parce que t'as pété sur une seule notion c'est un peu délicat donc je pense qu'il faut avancer tu mets tes oeillères et t'avances, t'avances, tu regardes pas et tu vois comment ça se passe derrière Évidemment, on se remettait en question, parce que si à un moment donné, ça ne bouge pas, voilà. Et tôt ou tard, évidemment, le travail va payer. Mais, je dis bien mais, je pense qu'il faut être aussi capable à un moment donné de savoir accepter la défaite. De se dire, ok, bon là, j'ai vraiment tout donné, ça ne prend pas, j'arrête. J'arrête et puis je verrai si la flamme, elle revient, tu vois. C'est comme on dit tout à l'heure, à un moment donné, tu tires trop, tu tires trop. Peut-être qu'il faut un petit moment de pause sur ce projet-là. pour le faire renaître, tu vois. Et peut-être que c'est là, quand tu vas le faire renaître, que ça va exploser.

  • Speaker #0

    OK. Et pour toi, ce serait quoi le plus gros apprentissage que tu as eu ?

  • Speaker #1

    Pour moi, le plus gros apprentissage, c'est ce que j'ai pu apprendre à travers ce manque de persévérance. Tu vois, c'est ça. C'est à la fois le plus gros regret, c'est le plus gros apprentissage. C'est juste ça, parce qu'en fait, tu te rends compte qu'aujourd'hui, ce qui fait vraiment la différence, c'est ça. C'est le fait de tenir, de tenir. d'avancer même quand c'est difficile, d'y croire aussi. Récemment, il y a une phrase que j'ai entendue qui m'a fait un énorme switch. C'était pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Et souvent, quand on se démotive, on a la peur de je ne vais pas y arriver J'ai peur parce qu'en fait, je ne vais pas y arriver. Je n'y crois plus, ça ne marche pas, je n'ai pas de retour, etc. Et là, ton j'ai peur prend plus de place que ton je veux Et j'avoue que ça m'a fait un switch mentalement là-dessus, tu vois, de focus, où je me suis dit Ok, ton je veux il faut qu'il soit plus fort. Tu sais que tu le veux. Vas-y, pense-y, nourris-le ce je veux Il faut qu'il soit plus fort que ça. Et je pense qu'en période un peu de démotivation ou de difficulté, c'est très, très important. Au-delà de l'aspect ok, ça ne marche pas au niveau des chiffres, il faut que je trouve un moyen de gérer ça, etc. Avant tout ça, je pense qu'il faut arriver à juste se recentrer et se dire là, je suis face à un obstacle, il y a des peurs, il y a tout ça. Ok, mon je veux c'est ça, je me concentre dessus, on y va. Et là, derrière, ben… tu vas mettre en place les bonnes actions et l'univers aussi va t'amener les bonnes actions derrière.

  • Speaker #0

    Il y a des techniques justement pour cultiver ce je veux

  • Speaker #1

    Alors, il y a de tout. Il y a la visualisation, etc. Je pense qu'il y a… Moi, je sais que je vais te donner comment moi je le fais. Tu vois, tout à l'heure, j'étais dans le métro. Pareil, à un moment donné, tu cogites un peu, il y a eu le doute. Je me suis posé, je me suis dit Ok, il peut se passer ça, ça, ça, ça, ça. Maintenant, regarde tout ce que tu as déjà fait en amont. Tu connais tes valeurs. Tu sais que tu en es capable. Tu le veux et tu le peux. Ça, c'est très important. Parce que souvent, on le veut, mais on croit qu'on ne peut pas l'avoir, on n'est pas capable. Et là, ça coince. Donc, je me rappelle souvent ça. Je me dis, je le veux et je le peux. Yeah ! plein de gens dix fois moins compétents sans être orgueilleux ou quoi que ce soit qui arrivent et qui sont à des tops niveaux. Il y en a d'autres qui sont très compétents et qui sont aussi au top niveau. Moi, je peux le faire. Donc, je commence déjà à essayer de me rassurer là-dessus. Et ensuite, il n'y a pas forcément une visualisation, il y a un travail un peu là-dessus où tu peux t'imaginer. Mais moi, je me répète juste, j'ai peur. OK, mais là, je veux quoi déjà ? OK. Je veux ça, je veux tel mode de vie, avec tel truc et tout. C'est un mélange de visualisation et d'affirmation où je me rappelle ça et je me dis, je le veux, je veux ça, je veux ça. Il faut que mon je veux soit plus fort que le j'ai peur. Et là, j'ai peur, c'est OK, c'est normal, mais je reste concentré là-dessus. Et tu nourris, en fait, ce je veux-là.

  • Speaker #0

    Je vais passer à la dernière phase du podcast, un peu plus introspective, même si c'est un peu ce qu'on fait. Oui, bien sûr. Pour toi, c'est quoi être heureux ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'être heureux, c'est un subtil équilibre entre les moments de bonheur, de joie, le positif que tu vis dans ta vie et comment tu vas réussir à vivre les obstacles et les problèmes. Il y a des gens qui pensent qu'en fait, le but de la vie, c'est de ne plus avoir de problèmes. on est heureux, tout se passe bien, il n'y a plus de problème. Mais bon, si tu n'as plus de problème, c'est que tu es mort en réalité. Tu es entre quatre planches et c'est terminé. Non, non, il y aura toujours des problèmes. Je pense que c'est un subtil mélange entre répondre à ses besoins du cœur, c'est-à-dire qu'est-ce que je veux dans ma vie au niveau professionnel, familial, etc. Comment je peux y aller ? Ok, j'y vais, etc. Et en même temps, gérer les aléas de la vie. Parce qu'il peut se passer tout et n'importe quoi. Tu sais que chaque jour dans le monde, il y a environ 150 000 personnes qui meurent. Est-ce que tu crois vraiment qu'on a le temps de se prendre la tête avec des gens qui jugent, avec le pneu qui a crevé, etc. C'est une belle phrase, évidemment, que quand tu es dans le jus, tu pètes les plombs pour rien, pour tout et n'importe quoi. Mais il faut se le rappeler, parce qu'en fait, demain, tout peut s'arrêter. Donc, restons focus, concentrons-nous sur ce qu'on veut, et en même temps, apprenons. à gérer le négatif qui arrive de l'extérieur et qui arrive aussi de l'intérieur, nos croyances, nos peurs, etc. pour une vie plus en harmonie.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais donner un conseil au Adrien, plus petit, qui décidait d'arrêter les études,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Quel conseil je pourrais lui donner ? Franchement, je te promets que je vais me rabâcher là-dessus. Il y a vraiment deux trucs. Le premier, persévère. C'était ça le truc. Ça a été vraiment le plus gros problème que j'ai eu dans toute ma vie. En 30 ans, ça a été ça. Et il n'y a qu'aujourd'hui, depuis plusieurs mois, où vraiment, j'ai... arrive à sortir un peu la tête de l'autre. Donc, le premier truc que je dirais, c'est ça. Persévère. Et, ah oui, sois patient. Ça va avec la persévérance, j'ai vu. Mais sois patient, parce que moi, j'étais quelqu'un de très impatient. C'est le feu. Il faut que je veuille un truc, je veux l'avoir maintenant. Et en fait, il y a beaucoup de fois où j'aurais dû être beaucoup plus patient, prendre le temps d'apprécier ce qui se passe, etc. Et ça va avec la persévérance, parce que si tu n'es pas patient, tu es frustré. Moi, j'étais beaucoup frustré quand je n'avais pas ce que je voulais. Donc, oui, ce serait vraiment le truc numéro un, ce serait ça. Persévère, mais surtout, sois patient, parce qu'il y a des choses qui prennent du temps. Et le travail sur soi prend aussi énormément de temps. D'arriver à déconstruire tous les blocages, les freins que l'on a en soi, mais ça prend une vie même plus, en fait. On parle de vie antérieure et tout. Ça prend plus qu'une vie. Donc il faut être patient, et du coup, en étant patient, tu vas être bienveillant envers toi-même aussi. Ok, je répète les mêmes erreurs, mais ce n'est pas grave. Ça va prendre le temps, petit à petit, je vais arriver à y faire face. Ce serait ça les principaux conseils que je donnerais.

  • Speaker #0

    Ok. Et pour les gens qui écoutent ce podcast, s'ils veulent te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #1

    Ils peuvent me retrouver sur Instagram. C'est vraiment le réseau social principal que j'utilise. C'est adrien.mas, mon Instagram. Je suis également aussi sur TikTok, mais là, c'est plus pour l'aspect réel, etc. J'expérimente des choses aussi, j'aime bien, sur Facebook. Et sur mon podcast, du coup, Home Harmony, qui est disponible sur différentes plateformes, ou actuellement, justement, en plus... Je traite tous les chapitres du livre. Là, on est sur le chapitre Être confiant Il y a celui sur les objectifs et les buts la semaine prochaine, etc. Il y a 13-14 chapitres là-dessus. Et ensuite, ça va permettre de faire la transition sur tout le projet et le travail d'hommes harmonisés que je veux mettre en place.

  • Speaker #0

    Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce podcast jusqu'à son bout. si jamais vous voulez nous aider en termes de visibilité n'hésitez pas à partager du coup cet épisode mettre un petit like ou 5 étoiles sur les différentes plateformes comme Spotify ou Apple Podcast je te remercie Adrien merci à toi pour ton invitation je t'en prie

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti stress

    00:39

  • Présentation de Adrien

    01:28

  • Sa transition

    02:48

  • Conscientiser ses peurs

    06:48

  • Affronter les peurs de son entourage

    12:54

  • Discipline et rigidité

    14:56

  • L'impact négatif des réseaux sociaux

    19:28

  • La quête de l’authenticité

    22:12

  • Publier un livre

    24:51

  • Trier les avis

    29:06

  • Entrepreneuriat = liberté ?

    31:02

  • Sa plus grande réussite

    32:40

  • Apprendre à persévérer

    33:56

  • Introspection

    41:21

  • Ses réseaux sociaux

    44:36

Description

Adrien Mas partage son parcours hors du commun et ses réflexions puissantes sur les freins que nous nous imposons.


Ancien préparateur physique pendant plus de 10 ans, il a surmonté des épreuves de santé dans sa jeunesse pour devenir triple finaliste Ninja Warrior, champion de France de bras de fer et champion de traction.


Malgré ses succès, Adrien a choisi de se réinventer en opérant une transition du salariat à l'entrepreneuriat, passant d’une carrière sportive à celle de DJ résident, producteur musical, et aujourd’hui à la publication d'un livre.


Son message est clair : nos peurs et croyances limitantes sont les véritables freins à notre épanouissement et à notre succès.


Au final notre premier frein, c'est nous même.


Dans cet épisode, Adrien nous explique comment il a levé ses propres blocages et pourquoi il pense que réussir sa transition du salariat à l'entrepreneuriat passe par un travail intérieur profond.


Nous abordons également :

- Pourquoi nos peurs financières nous empêchent souvent de nous lancer

- Les pièges de la culture de l’hyperproductivité et les dérives du développement personnel

- Le processus d’écriture de son livre pour aider chacun à trouver l’épanouissement


Si tu ressens que tes peurs te freinent dans ta propre transition du salariat à l'entrepreneuriat, cet épisode est fait pour toi.


Adrien y partage des clés concrètes et inspirantes pour dépasser tes limites et enfin avancer vers la réussite que tu mérites.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


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CHAPITRES :


00:00 Introduction

00:39 Question anti-stress

01:28 Présentation de Adrien

02:48 Sa transition

06:48 Conscientiser ses peurs

12:54 Affronter les peurs de son entourage

14:56 Discipline et rigidité

19:28 L’impact négatif des réseaux sociaux

22:12 La quête de l’authenticité

24:51 Publier un livre

29:06 Trier les avis

31:02 Entrepreneuriat = liberté ?

32:40 Sa plus grande réussite

33:56 Apprendre à persévérer

41:21 Introspection

44:36 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

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Si vous voulez en savoir plus sur Adrien :

https://www.instagram.com/adrien.mas/

https://www.amazon.fr/Manuel-r%C3%A9ussite-Adrien-Mas/dp/B0DC4B4SMR


#Entrepreneuriat #CréationDentreprise #BienEtreMental #Startups #PodcastFrance #SantéEtBienEtre #reconversion #burnout #santémentale #amour


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. C'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire Je dis mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable et tu sais quoi, je n'ai pas le bac

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Adrien. Bonjour Adrien.

  • Speaker #0

    Salut, salut.

  • Speaker #1

    Donc, je vais commencer par te poser une question que je fais un peu pour essayer de déstresser et d'étendre l'atmosphère. Est-ce que le push-pull leg, tu trouves que c'est overrated ?

  • Speaker #0

    Je ne m'y attendais pas du tout à celle-là. Ouais, ben écoute, je vais te répondre, ça dépend des gens, c'est toujours pareil, il faut s'adapter. Ce n'est pas mon protocole favori, en tout cas à l'époque quand je coachais dans le sport. J'étais plus fan, ou même aujourd'hui, du programme Wendler que je trouve très intéressant. Voilà, tu en fais ce que tu veux de cette info. Très bien,

  • Speaker #1

    ben écoute, on en reparlera peut-être un peu plus tard.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je vais commencer du coup par te présenter. Et ensuite, je partirai sur une seconde partie où on va développer un peu l'aspect de transition que tu as eu et puis entrepreneurial. Puis on finira par un côté un peu plus introspectif si ça te va.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parfait, ça me va.

  • Speaker #1

    Ok, alors Adrien, toi tu as eu un brevet professionnel en tant que coach sportif et préparateur physique au CREPS de Montpellier.

  • Speaker #0

    C'est bien ça.

  • Speaker #1

    Tu as été préparateur physique et réathlétisation pendant 10 ans. Et ce qu'il faut préciser, c'est qu'en fait, plus jeune, tu n'étais pas du tout voué. à ce parcours puisque tu as été atteint d'une maladie orpheline de la hanche à 6 ans et une rectocolite hémorragique mais ça ne t'a pas empêché de réaliser de gros exploits physiques et sportifs puisque ta détermination elle t'a porté avec ton travail acharné à devenir triple finaliste de Ninja Warrior champion de France de bras de fer et champion de France de traction c'est ça Tu as choisi de mettre fin à cette carrière sportive, on en reparlera un peu plus tard, pour devenir DJ résident et producteur musical. Et tu t'es également formé à l'école Écoute ton corps de Lise Bourbeau, qui est l'autrice du livre Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Qui est un best-seller d'ailleurs. Ah oui,

  • Speaker #0

    très très gros. Ah oui, c'est number one dans le développement personnel français. Il y est quoi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et plus récemment, justement, toi aussi, tu as écrit un livre qui s'appelle Manuel de la réussite, qui est un livre dans lequel tu cherches à aider les personnes dans la quête de la réussite, ou plutôt, je devrais dire comme tu le dis, trouver l'épanouissement. Donc, comment on passe de Ninja Warrior à l'écriture d'un livre ?

  • Speaker #0

    Écoute, le parcours, c'est vrai que ça part un peu dans tous les sens. Ça parle de sport, de musique, de machin, etc. Ce qu'il y a, c'est que moi, très tôt, j'ai fait de la musique, pas de la musique, du sport. Parce que, comme tu l'as dit, j'avais eu des petits soucis de santé. Donc, une ostéocondrite, c'est une maladie dégénérative, en fait, d'une articulation. L'articulation, elle est plus vascularisée, donc elle nécrose. Et moi, je n'avais plus du tout de tête du fémur, en fait. Donc, ça a été très compliqué à 6 ans, fauteuil roulant pendant plusieurs années, etc. Plus après la rectocolite que j'ai eue, donc, que j'ai toujours à l'âge de 12 ans. Autant te dire que j'avais un peu le cocktail de l'enfant fragile, tu vois, maigroulé comme ça et qui n'avait pas une pète de muscles. Donc très tôt, à un moment donné, il a fallu plaire un peu aux filles et je me suis mis au sport, tu vois. Donc j'ai commencé, muscu, les pompes, les abdos, etc. Et en fait, j'adorais ça. Ça m'a plu. J'ai vu l'impact que ça a eu sur moi sur le plan physique, mais aussi sur le plan émotionnel et psychologique. Et donc, j'ai poussé le délire. J'ai envoyé, j'ai fait mes diplômes, prépa physique, aux crêpes, etc. Et j'étais... Travailler là-dedans, coach, CrossFit Level 1. J'ai fait tout et n'importe quoi dans ce métier, on va dire dans cette branche. Et en fait, en parallèle de ça, il y a eu deux points vraiment très importants dans ma vie. Il y a eu la musique, que ça, j'ai toujours voulu en faire en fait, mais j'étais, comment dire, dans ma famille, il n'y avait pas de musicien. Et c'était un peu, voilà, j'en parle souvent. quand j'allais dans un magasin et que ma mère, elle voyait quelqu'un en train de jouer du piano, un beau piano blanc et tout, elle me disait, il y avait du jugement, ça c'est pour les peigneux cul, elle me disait. C'est l'expression un peu vulgaire de, c'est pour les bourgeois, et nous on n'a pas ça parce qu'on est pauvres, tu vois. Donc la musique, j'avais fermé complètement. Et à côté de ça, donc il y avait la musique, et il y avait aussi toute cette approche un peu psychologique que je commençais à mettre en place dans ma vie déjà à 18 ans, et qui prenait de plus en plus de place quand j'avançais dans les coachings en fait. Et ça prenait de plus en plus de place dans ma vie, dans les coachings, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, ok, le coaching sportif, et j'en parle justement dans le livre, comment j'ai réussi un peu à faire la transition, parce que c'était assez compliqué, j'avais beaucoup de peur sur le plan financier, etc. J'ai décidé d'arrêter. Et je me suis dit, maintenant, je vais me concentrer vraiment à 100% et sur la musique et sur le développement personnel. Donc, j'ai commencé à me former là-dedans. De plus en plus, j'ai donné des ateliers à des groupes immobiliers sur la confiance en soi, la motivation. Du coup, j'ai été aidé aussi par le background que j'avais dans le coaching sportif et qui était assez conséquent. Et la musique, en fait, ce qui est intéressant, c'est que ça me faisait vivre tellement d'expériences de fou, quoi. Parce que, comme tu l'as dit, après, j'étais résident et directeur artistique d'un club de luxe à Meugeve. Ça me passionnait et en fait, l'un m'apportait comme l'autre. La musique me permettait de vivre des expériences et le développement personnel me permettait de traiter ces expériences, etc. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, là, je veux signer un peu tout ça, je veux valider tout ça. Je me suis dit, je vais écrire ce livre-là, Manuels de réussite qui était un peu, comment dire, une réflexion, une envie qui était là depuis des années et des années. Et j'avais envie de proposer un guide complet. pour aider les personnes à s'épanouir dans leur vie, peu importe le domaine, peu importe le projet, que ce soit personnel, améliorer sa relation de couple, etc., professionnel, réussir un projet d'entrepreneuriat, peu importe le truc, je voulais quelque chose de global qui puisse toucher à la fois les plus cartésiens, en gros, qui sont vraiment focus sur tout ce qui est rationnel, tu vois, pas du tout ouvert à la spiritualité, et en même temps, ceux qui sont ouverts justement à cette spiritualité-là pour arriver à faire un guide complet, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Ok. Justement, tu parlais tout à l'heure de peur qui t'empêchait de faire ta transition initialement. Je pense que c'est un sujet qui touche beaucoup de personnes et qui empêche les gens de faire, par exemple, ce qu'on peut appeler, pour faire référence à un autre épisode que j'avais, des choix du cœur. On va souvent être hyper raisonné, on va se dire, surtout par rapport à l'aspect financier, qu'on n'a pas le droit de suivre certains choix, notamment comme toi tu disais, par exemple, la musique ou autre, sachant qu'en fait, tu étais expert dans un domaine et tu avais une certaine notoriété aussi. Parce que tu as eu la notoriété que tu as eue grâce à Ninja Warrior. Tout à l'heure, on en parlait un peu avant sur YouTube. Tu commençais à exploser aussi à ce moment-là. Et malgré tout, en fait, tu as choisi de ne pas écouter peut-être ton cerveau. Et tu as fait face à des peurs qu'on peut tous avoir, celles du blocage, celles de ne pas réussir. Et tu es allé au-delà de tout ça pour te lancer dans complètement un autre domaine et peut-être plus une passion. Quel conseil t'aurais à donner justement à des personnes qui voudraient faire des choix de la même manière ?

  • Speaker #0

    Déjà, le conseil numéro un, c'est de prendre conscience de ces peurs-là. Parce que ça m'est arrivé trop souvent de passer à l'action, de prendre des risques, et je n'avais pas du tout conscience des peurs. En tout cas, de ce qui pouvaient être mes blocages dans cette mise en place, on va dire ce changement que j'initie. Et des fois, ça a été très douloureux, parce que je faisais machine arrière, je ne comprenais pas en fait ce qui se passait. Moi vraiment... Quand j'ai eu cette transition-là, la principale peur, elle était au niveau financier, en fait. Et j'ai vraiment dû faire un travail sur moi pour arriver à me dire, en fait, même si la musique ou le def perso, ça ne prend pas, au pire, je travaillerai dans un truc en attendant. C'est en soi tellement débile, mais ce raisonnement, on a du mal à l'avoir, en fait. On a vraiment du mal à l'avoir parce que moi, je ne voulais pas travailler dans un truc lambda, en fait. Je savais que j'allais me flageoler, tu vois, j'allais me dire, je ne veux surtout pas, comment dire, faire un boulot que je n'aime pas. Mais le problème, c'est que le coaching sportif, je n'aimais plus ça. Donc en fait, je ne voulais pas faire un boulot que je n'aime pas, mais je restais dans un boulot que je n'aimais plus. Et c'est le cercle vicieux du truc. Donc vraiment, les conseils que je pourrais donner, c'est mettre à plat les conséquences de ce choix-là. C'est quoi le positif ? C'est quoi le négatif ? Est-ce que je suis prêt à y faire face à ce négatif-là ? Est-ce que si vraiment j'ai des peurs, par exemple comme moi, la peur de devoir faire un boulot lambda, est-ce que je suis capable d'y faire face à cette... peur si le pire arrive entre guillemets et c'est plein de conseils justement et de suggestions que je donne dans le livre justement il y a un chapitre sur les peurs pour pouvoir faire face à ça parce qu'en fait si tu regardes bien en réalité le seul frein qui nous empêche au delà de l'aspect financier c'est toujours soi même toujours soi même la peur financière après ça va être ça le jugement parfois des autres etc en fait il faut savoir s'écouter se poser et se dire c'est quoi le frein l'obstacle que je rencontre quand je veux je m'imagine en fait changer sur le plan professionnel, etc. Et souvent, il y a la peur de ne pas trouver le truc qu'on veut. Tu vois, ça peut arriver. Mais il faut mettre à plat tout ça pour être sûr qu'en fait, on sache là où on va. Et derrière, OK, je sais ce qui peut se passer. Je suis capable de faire face au pire. Et quand je suis capable de faire face au pire, c'est là que la magie est l'opéra.

  • Speaker #1

    Tu vois, moi, je suis quelqu'un qui réfléchit énormément. Et je pense que des fois, quand on est comme moi, à se poser trop de questions, à voir trop loin, ou qu'on peut être pessimiste, justement, comme tu disais, on est son propre frein et on s'empêche de faire des choses. Mais en dehors de ça, je pense que parfois, se forcer à faire l'action, ça peut être une bonne chose et ça peut réussir en fait à te débloquer et te rendre compte aussi des fois... Tu vois, on parlait un peu avant le podcast, parce que là, tu vas partir en aventure totale, en freestyle en Thaïlande, sans avoir du coup de projets futurs. Tu ne sais pas combien de temps tu pars, etc. Et moi, je te disais que j'étais incapable de faire ça. Tu vois que moi, dès que je pars en vacances, je planifie tout, tous les hôtels, ce que je fais jour par jour, etc. C'est ultra planifié. Et en fait, comme tu disais un peu avant, je pense que le fait simplement de, au moins une fois, se laisser... être dans la mouise, tu peux te rendre compte que ce n'est pas si grave.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu viens toucher, tu viens désensibiliser cette peur que tu avais d'être en banqueroute ou quoi que ce soit. Tu viens te désensibiliser. Il y a un très bon exercice qu'on peut réaliser quand on a des peurs comme ça. C'est de se visualiser comme si le pire venait d'arriver. Ça te permet vraiment de te désensibiliser à ça. Et du coup, tu vas adopter ensuite un comportement qui va te permettre de passer à l'action. Mais comme tu l'as dit, on est beaucoup à trop réfléchir. Et c'est vrai qu'entre quelqu'un qui réfléchit avant de passer à l'action et quelqu'un qui passe à l'action et qui réfléchit, celui qui va aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin, c'est celui qui passe à l'action. Parce que toi, t'auras tellement cogité entre-temps sur tout ce qui peut arriver, même si l'idée, elle est parfaite, il y a tout qui peut bien se passer, il y a toujours des doutes qui viennent s'immiscer en toi. Et du coup, ces doutes-là, ils sont trop importants, ils prennent trop de place et tu ne passes pas à l'action.

  • Speaker #1

    T'as plus peur toi aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Ah si, si, si, tous les jours. Tous les jours, mais c'est que des peurs un peu, c'est des peurs irréelles. En fait, tu te rends compte que déjà, beaucoup de gens sont inconscients qu'ils ont des peurs. On en a tous, parce que les peurs, c'est la base de notre égo. L'égo, c'est tout simplement la somme de toutes nos perceptions, nos croyances, nos mémoires passées. Et lui, il veut surtout pas qu'on souffre. Donc quand moi, il m'empêchait, il me tapait un peu derrière la tête en me disant Non, non, Adrien, il faut pas que t'arrêtes les coachings sportifs. En fait, lui, il voulait me protéger. Il voulait me dire, non, non, Adrien, je ne veux pas que tu finisses peut-être comme papa et maman qui ont été en galère d'argent, etc. Je ne veux pas que tu finisses comme lui que tu as vu ou comme toi quand tu as souffert parce que tu avais un manque d'argent, etc. C'est ça, en fait. Et il faut arriver à en prendre conscience, à l'accepter et ensuite prendre sa responsabilité. C'est se rassurer, le rassurer, rassurer cette partie-là, se rassurer et se dire, OK, en fait, j'ai peur, mais je vais y aller. Et en fait, tu te rends compte que... 100% des gens qui arrivent à se réaliser dans leur vie, peu importe le domaine, c'est parce qu'ils ont été capables justement de faire face à ces peurs-là, de s'y confronter et d'aller vers, comme tu l'as dit au début, d'aller vers ce qui leur fait waouh au niveau du cœur, les choix du cœur.

  • Speaker #1

    Et tu parles d'ego, mais je pense qu'en dehors de l'ego seul à rassurer, il y a aussi eu, comme tu disais tout à l'heure, peut-être ta maman à rassurer parce que tu disais que quand elle voyait les gens justement faire de la musique, faire du piano ou autre, qu'elle avait un jugement envers eux. Donc, quand elle a dû voir que toi, ça marchait en plus, l'aspect sportif, et que tu avais une certaine sécurité que peut-être eux n'avaient pas à l'époque, et que là, tu te lances vers quelque chose qui pour elle était complètement insécurisant, elle a dû te transmettre ses peurs à elle aussi, et tu as dû la rassurer peut-être elle aussi. Comment tu as géré tout ça ?

  • Speaker #0

    En fait, sincèrement, j'ai beaucoup de chance avec mes parents, ils ne m'ont pas mis de bâton dans les roues. C'est vrai que j'en parle souvent et je prends conscience de plus en plus de ça. J'ai des parents qui ne se sont jamais immiscés, tu vois, vraiment un peu négativement dans ma vie. La seule fois où ils ont vécu du stress, c'est quand j'ai arrêté le lycée, en fait, parce que moi, je n'ai pas le bac, j'ai arrêté avant. Je n'avais aucun problème de notes, je veux dire, au collège, etc. J'étais la boule de la classe, tu vois. Mais en fait, très rapidement, je me suis dit, ça ne sert à rien, je perds mon temps et je veux arrêter. Il y a eu un enchaînement, le divorce de mes parents, une blessure au genou quand je faisais du sport, etc. qui a fait que j'ai arrêté en première. Et là, par contre, ils avaient la pression. Là, ils avaient la pression parce qu'ils se sont dit, mais on a un gamin qui a des capacités incroyables et il arrête, mais comment on va faire ? Le grand, mon grand frère qui lui continuait, ils ont dit, mais ce n'est pas possible. Et en fait, c'est fou de se dire, mais des fois, je m'amuse à le dire aux gens quand ils me disent, mon gamin, je ne sais pas ce qu'il va faire. Je dis, mais regarde-moi, tout va très bien, je vis une vie incroyable. Et tu sais quoi, j'ai pas le bac. Ils sont partagés entre être rassuré et dire non, non, mais mon gamin, je veux qu'il ait le bac. Donc, je ne dis pas que ça ne m'a pas mis dans la sauce. Mais je veux dire, c'est juste sur ce choix-là, en fait, où ils ont eu la pression. Moi, je ne comprenais rien à cette époque-là. Je n'étais pas conscient, donc j'ai foncé. Au début, ça a été un peu difficile. Maintenant, j'ai de la chance, ils me font énormément confiance. Donc, peu importe ce que je fais. Tu te sens tranquille, quoi.

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup lu, justement, le livre sur le développement personnel. Toi, tu as subi une formation. Souvent, les trucs qu'on te vend dedans, c'est beaucoup d'autodiscipline, beaucoup de mise en place d'habitude, plein de choses et d'actions, etc. Et moi, je me suis retrouvé à un moment un peu cramé parce que j'ai fait, je crois que ça s'appelle le Miracle Morning.

  • Speaker #0

    J'avais tant parlé, justement.

  • Speaker #1

    Et en gros, j'ai fait ça pendant quasiment un an. Je n'ai jamais été aussi productif. Ça m'a beaucoup aidé. Ça ne m'a pas beaucoup aidé. Ça m'a beaucoup servi, je pense. Mais il y a un moment où mon corps a dit stop. Je me suis retrouvé cramé à fond. Est-ce que tu penses que tout ça, la mise en place d'une discipline comme dans le sport... etc. C'était quelque chose de bon et de positif ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, le point crucial là-dedans, c'est que les gens n'arrivent pas à faire la différence, moi le premier, des fois quand t'es dans le jus, t'es dans le jus, entre ce qu'est la discipline et la rigidité. La discipline, si on prend l'exemple par exemple du miracle morning, de se lever tous les matins, une heure plus tôt imaginons pour faire ses tâches, etc. C'est que quand il y a un moment donné, tu vas sentir que ça commence à tirer, que c'est un peu trop, ou que tout simplement, t'as pas envie, ben tu vas pas le faire. Donc peut-être que sur ton mois, sur 4 fois 7 journées, matinées, peut-être qu'il y a 4-5 matinées où tu ne l'auras pas fait. Et le simple fait d'arriver à dire Ok, je me permets là, sans culpabilité ni quoi que ce soit, parce que c'est là où vient le problème. Du coup, ça te permet d'être dans la discipline. Tu t'écoutes en fait. La rigidité, à l'inverse de la discipline, c'est quand on n'arrive plus à s'écouter. C'est le mec qui va au sport tous les jours, il n'arrive plus à s'arrêter. C'est le mec qui veut tout le temps travailler. C'est le mec qui fait tout le temps le miracle morning, alors qu'en fait, il n'en peut plus, il faut qu'il se repose. C'est ce juste équilibre-là, en fait, qu'il faut avoir avec la discipline. Malheureusement, avec ce qui se passe sur les réseaux, la société, tout ce qu'on voit, on nous prône un mode de vie très... Comment dire ? productif, il faut tout le temps travailler, moi je travaille tant d'heures, etc. Mais non, en fait, la vie, ça ne passe pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça. Il y a un moment donné où tu vas exploser. Et c'est pour ça que on en a parlé tout à l'heure, les burn-out, etc. C'est ça pour tout. C'est absolument ça pour tout. Donc, pour moi, ce livre, je l'ai déjà essayé. Je pense que c'est intéressant sur une courte période. pendant un mois, par exemple, ou si vraiment, tu dois passer un cap ou tu fais face à une grosse difficulté. Par contre, sur le long terme, je pense que c'est extrêmement nocif, clairement. Je pense que, comme tu l'as dit, tu te mets dans le rouge complet et à un moment donné, ça va péter parce que le corps, il n'est pas fait pour subir autant d'actions et pas assez de repos. C'est le principe, c'est l'Yin et le Yang. Il faut trouver l'équilibre entre les deux et quand, au bout d'un moment, tu tires trop d'un côté, ça pète.

  • Speaker #1

    Et pour toi qui étais justement sportif, on va dire de haut niveau, ce n'est pas trop dur justement de lâcher ce côté ?

  • Speaker #0

    Moi, j'ai fait n'importe quoi. Le sport et tout, je n'arrivais plus à m'arrêter. C'était affreux. Du coup, je me blessais tellement. Et du coup, je m'occupais de mes blessures. C'est pour ça que j'étais dans la réathlétisation après. J'étais très fort. Toutes les blessures, je les ai eues. Je savais comment gérer les trucs. Tu vois ce que je veux dire ? Je me suis occupé d'un kiné qui avait des problèmes de dos. Et du coup, je me suis occupé par conséquent de ces clients aussi qui avaient des problèmes de dos. C'est lunaire, tu vois, mais ça, c'est pour la petite anecdote. Mais oui, le truc où moi, j'ai eu le plus de difficultés, c'est ça. C'était d'apprendre, en fait, à s'arrêter, à faire pause. à mettre, ok, là, j'ai assez fait aujourd'hui, ok, je pourrais faire plus, mais non, j'ai fait ce que j'avais à faire, je récupère, de mettre un autre jour, etc. Et c'est ça pour tout, en fait, dans la vie de tous les jours, quand on travaille, la productivité, les projets, même le développement personnel, à un moment donné, stop, il faut que tu prennes soin de toi, que tu travailles sur toi, que tu lis le manuel de réussite, tu le lis, tu vois, mais laisse infuser, laisse repos, etc. C'est plus facile à dire qu'à faire. Du coup, le lien, et c'est là où j'en parle justement dans le livre, qu'est-ce qui t'empêche de prendre ce repos-là ? C'est toujours la même chose. C'est les peurs. Il y a une peur derrière, la peur de ne pas assez évoluer, la peur de peut-être ne pas être assez compétent, de ne pas avancer dans tes projets. Pour le sport, c'est peut-être la peur de prendre du poids, la peur de perdre ton physique, etc. C'est tout ça qui t'empêche justement de trouver ce juste équilibre et qui te fait basculer dans la rigidité.

  • Speaker #1

    Mais après, t'as aussi autre chose. Comme tu disais tout à l'heure, t'as les réseaux sociaux qui ont un effet hyper néfaste, notamment, tu vois, sur les... Moi, j'ai peur pour les très jeunes. C'est qu'il y a un truc qui est tout bête. Par exemple, moi, on fait de la musculation. C'est qu'aujourd'hui, on est complètement déréglé parce qu'un corps musclé et qui n'est pas comme sur les réseaux sociaux... On se dit que la personne, elle ne doit pas faire du sport depuis hyper longtemps, etc. Sauf que ce qui est montré sur les réseaux sociaux, le plus souvent, c'est des personnes qui sont sous stéroïdes et autres. Et on ne sait plus aujourd'hui ce qu'est censé ressembler à un corps qui a fait 10 ans de musculation. Et pareil, tu vois, dans l'entrepreneuriat, tous les trucs et tout, on leur matraque à longueur de journée qu'il faut commencer à faire les trucs des tout jeunes, avoir des e-business, avoir tel truc, tel truc. Super. productif, être isolé, ne pas trop perdre de temps à faire la fête, etc. Et en fait, ils se sapent totalement.

  • Speaker #0

    En fait, moi le premier, je tombe dans le piège constamment. Des fois, j'arrive, je scrolle et je suis là. Je me dis, je me suis fait endoctriner par tous ces trucs-là aussi, tu vois, de productivité. En fait, le problème qu'il y a, c'est qu'aujourd'hui sur les réseaux, on montre tout le temps le meilleur de soi. On ne va pas mettre des photos où on est moche, des vidéos où ça ne marche pas, des chiffres nuls. Et on est dans une surenchère constante de réussite, de productivité. Tu as des mecs qui te montrent des trucs où ils dorment trois heures par nuit. Ça en devient, c'est lunaire. Donc oui, effectivement, il faut faire attention à ça. Il faut trouver son rythme à soi. Il faut se rappeler, évidemment, que travailler plus ne veut pas dire travailler mieux. Parce que bien souvent, et moi je l'ai vu dans plein de projets, notamment artistiques, C'est des trucs sur lesquels j'ai passé le moins de temps qu'on ne puisse marcher. Il y a tout un reconditionnement à créer dans sa tête pour pouvoir être avancé sereinement. Parce que sinon, tu l'as dit, tu ne fais que te comparer. Tu regardes ce que les mecs font, les physiques, c'est pareil. Tu vois des mecs, ils ont des physiques de fous. En fait, déjà quand tu vois la réalité, quand tu les vois en vrai et que tu vois sur Internet, déjà il y a souvent un changement. Ce n'est pas du tout la même, tu vois. Et même sans parler de physique. Une petite anecdote. J'ai une amie qui était allée, qui avait participé à un atelier de breastwork. Et là-bas, il y avait un influenceur, je ne citerai pas de nom, mais qui est un peu reconnu dans tout ce qui est yoga, etc. Respiration. C'est vrai que moi, le mec, j'admirais beaucoup un peu ce qu'il faisait, ce qu'il dégageait. Et en fait, quand elle l'a vu en vrai, elle m'a dit que c'était horrible. Le gars était imbuvable. Il n'a jamais joué le jeu. Il était fermé. Elle m'a tiré un portrait du gars. Et j'ai dit, wow, en fait, c'est vrai que tu te rends compte que la réalité, elle est toute autre. Donc l'herbe, elle n'est jamais plus verte ailleurs. Il faut se concentrer sur son chemin uniquement.

  • Speaker #1

    Mais justement, comme tu dis, on choisit de montrer une réalité qui est souvent un autre avantage sur les réseaux sociaux. Moi, je trouve que maintenant, justement, on rétropédale un peu et on essaie de montrer des choses un peu plus réelles. Et c'est ça que moi, je trouve bien en ce moment dans les contenus.

  • Speaker #0

    Oui, mais du coup, est-ce que ce n'est pas dans un but de productivité aussi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Tu vois, ce juste milieu entre je vais montrer ce côté authentique, mais parce que je sais que derrière, il va être productif, ce côté authentique. Je vais toucher les gens, je vais leur montrer. Tu sais, il y a toujours un juste milieu à avoir. Mais maintenant, je suis d'accord avec toi. C'est sûr qu'il y a ce côté, on va dire, un peu plus vrai, fait du bien. Parce que du coup, tu te dis, en fait, la personne en face, c'est un être humain. Ce n'est pas une machine. Donc, ça fait du bien de voir ça.

  • Speaker #1

    Tu as choisi d'ailleurs de parler un peu de créneau de réalité. et notamment sur dévoiler des facettes des hommes qu'on peut tous avoir et pas le côté réseau sociaux avec l'homme alpha, très masculinisé, etc. Tu as sorti récemment un podcast qui s'appelle Home Nature, je crois.

  • Speaker #0

    Home Harmony, oui. Home Harmony.

  • Speaker #1

    Tu veux parler un peu de ce que tu as fait ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est en fait la suite de ce projet de manuel de réussite. J'ai décidé de vraiment me tourner vers... Comment dire, un objectif d'aider les hommes à s'harmoniser. C'est vraiment dans un but d'aider l'homme beaucoup trop alpha, beaucoup trop dans sa force, dans le contrôle, dans la dureté, à s'ouvrir en fait, à ouvrir son cœur, à ouvrir sa sensibilité, etc. Sa bienveillance pour être mieux avec les autres et mieux dans sa vie. Et aider aussi l'homme qui est trop dans sa faiblesse, pas assez dans sa force, qui n'arrive pas à prendre sa place dans le monde, à se reconnecter à cette force-là. Donc c'est ce juste équilibre-là de yin-yang, principe féminin, masculin, pour aider les hommes à s'harmoniser, à être mieux. Et surtout que je pense que c'est essentiel en fait ce chemin-là, parce qu'aujourd'hui c'est compliqué d'être un homme. Ce n'est pas une question de jouer les caliméros ou quoi que ce soit, c'est que dans la société aujourd'hui, et notamment vis-à-vis des relations hommes-femmes, c'est devenu très compliqué. Il y a beaucoup trop de problèmes, beaucoup trop de croyances, c'est la guerre en fait. Et il y a les masculinistes extrêmes et les féministes extrêmes qui tirent tout ça de chaque côté. Toi, tu es au milieu, tu ne sais pas trop où aller. Donc moi, mon but, c'est vraiment de réétablir un peu l'équilibre de la force. Comme dans Star Wars, c'est pareil. Pour aider justement les hommes à être plus heureux dans leur vie, harmoniser et surtout d'avoir des meilleures relations, notamment avec les femmes.

  • Speaker #1

    Et tu peux m'expliquer un peu c'est quoi les différentes étapes pour publier un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, pour publier un livre, tout dépend comment toi tu souhaites l'éditer. Il y a des gens qui font de l'auto-édition, il y a des gens qui passent par une maison d'édition. Moi, au début, je voulais passer par une maison d'édition et au final, en fait, je suis passé par Amazon. On n'est pas là pour faire la pub d'Amazon, mais en tout cas, ils ont un très bon programme d'auto-édition, entre guillemets, où tu dois en fait... faire ta mise en page, ta correction, etc. une fois, évidemment, que tu as fini le livre. Parce qu'avant ça, il y a énormément d'étapes. Moi, ça m'a pris à peu près deux ans entre le début de l'écriture, de l'introduction et la finalisation du livre, en sachant que j'ai perdu beaucoup de temps. Ma méthode, mon process n'était pas très, très bon. Je voulais écrire un chapitre par mois, le corriger, rajouter des trucs. Le rigide, le perfectionniste qui veut que ça soit parfait. Et à un moment donné, je me suis dit non, ça prend trop de temps et c'est en train de m'épuiser. Donc, le but était toujours là. Mais pour arriver à ce but, j'ai changé, on va dire, la manière de l'atteindre. Je me suis concentré sur le moyen. Je me suis dit, le moyen que j'ai choisi n'est pas bon. Donc, je vais switcher et je vais en utiliser un autre. Et je me suis dit, là, j'étais en intersaison. J'ai deux mois devant moi. Eh bien, je vais passer ces deux mois à l'écrire. Donc, j'ai fait un chapitre par jour. Et après, les corrections, tout ça, tout ça, tout ça. Et en fait, c'était beaucoup plus efficace, clairement. Donc, si j'avais des conseils à donner pour écrire un livre... c'est de bien noter ce que l'on attend de ce livre, bien noter tous les chapitres, etc., de chaque chapitre, qu'est-ce qu'on veut mettre dedans, etc. Choisir aussi une cible, ça c'est le plus important pour l'aspect marketing, on va dire. Et ensuite, c'est de bien réfléchir comment je veux écrire, quel process je veux utiliser pour écrire ce livre-là, tu vois, où je veux aller. Et pour moi, en tout cas... Pour moi, je pense que le meilleur, c'est de se calquer, de se poser pendant deux mois, par exemple, et de se dire, ces deux mois-là, je l'écris pendant... Je me sers de ces deux mois-là pour l'écrire. Je pense que c'est le mieux pour éviter de s'épuiser. Parce qu'encore une fois, comme j'explique dans le livre Manuels de réussite le propre frein que l'on a dans notre vie, c'est soi-même. Et quand j'ai voulu écrire ce livre, le principal frein que j'avais, c'était moi. C'était... Est-ce que je vais y arriver ? Ça ne va pas être nul. Des fois, j'étais là, non, ça, c'est bidon. Ça, ce n'est pas bien. Ça, c'est machin. Ce n'est pas assez. Et en fait, tu te rends compte que tu te décourages très, très vite. Donc, c'est tous ces petits process là qui sont importants pour pouvoir avancer, on va dire, sereinement dans l'écriture de son ouvrage.

  • Speaker #1

    Tu as commencé à en parler quand tu étais en train d'écrire un livre ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu beaucoup de mal à en parler. J'ai commencé à en parler vraiment à des amis très proches qui me connaissaient, qui connaissaient un peu ma valeur, etc. ma crédibilité, on va dire, à ce sujet-là. Mais j'ai eu beaucoup de mal, tout simplement, parce qu'il y avait la peur du jugement, la peur de dire, oh là là, je vais écrire mon livre, je suis en train d'écrire un livre, tu sais, ça fait très intellectuel, etc. Et moi qui avais notamment ma famille et tout, qui était un peu bourrue, tu vois, et pas trop ce délire-là, ben du coup, c'était un peu délicat au début. Au début, je disais que j'écrivais un livre et pas mon livre. Et après, quand ça a vraiment pris forme, j'ai dit que c'est mon livre, c'est mon bébé. Et j'en étais fier. Mais ça a été un petit process, avant d'arriver vraiment à ce truc, d'assumer à 100%.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait lire à quelqu'un avant de le terminer ou une fois que tu l'as terminé ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu des amis qui m'ont aidé. Justement, je remercie Annick et Amandine qui m'ont énormément aidé concernant ce livre-là, qui l'ont lu et qui l'ont corrigé. qui m'ont aidé pour la correction. Donc, qu'ils ne l'ont pas lu dans un... Comment dire ? Avec un retour de... Tu vois, sur certains points, c'était plus de la correction. Il n'y a personne, en fait, je crois, qui l'a lu avant. J'ai fait exprès parce que... Parce que le problème de ce genre de livre-là, c'est que c'est un livre technique en soi. Ce n'est pas forcément du plaisir. Tu ne lis pas une histoire ou un roman, même s'il y a plein d'anecdotes dedans, etc. et des exemples. Donc, si tu es quelqu'un qui n'est pas dans l'optique de vouloir améliorer sa vie, ça ne va pas t'intéresser. Je pourrais te donner les meilleurs conseils du monde sur la première lecture. Tu t'en foutras royalement, tu vois. Donc, je ne l'ai pas fait lire exprès pour ça. J'ai teasé, évidemment. J'ai partagé des trucs. J'ai expliqué, etc. Et en fonction, je dosais un peu, je jaugeais sur... sur les retours que j'avais. Mais ça a été principalement de la correction.

  • Speaker #1

    Je pense que tu as raison sur un point, c'est qu'en fait, ton entourage, ce n'est pas toujours la cible des projets que tu mènes et ce n'est pas toujours important d'avoir leur retour. Et moi, je vais te donner un exemple, c'est que par exemple, tu vois sur mon podcast, il a une certaine direction qui ne va pas parler à tout le monde. Et en fait...

  • Speaker #0

    avoir l'avis de personnes qui ne sont pas concernées par l'axe que tu prends, ça ne sert à rien. Et au contraire, ça va peut-être te brider sur des axes que tu prends qui sont les bons, juste parce que tu as envie de faire plaisir à ton entourage ou juste parce que tu prends trop en compte leur avis. Mais c'est dur à partager le perso de j'aime beaucoup cette personne mais son avis n'est peut-être pas hyper important à prendre ou n'est pas adapté à la situation dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    C'est un gros risque à prendre. C'est sûr que l'influence des parents, justement, j'en parle dans les livres, sur le chapitre sur les relations, elle est conséquente dans nos vies. Même quand les parents te laissent tranquille, tu as toujours au fond de toi une certaine pression là-dessus. Il faut arriver à s'en détacher. Et comme on en a discuté tout à l'heure, notamment par rapport à ton podcast, etc., c'est vrai que c'est toujours un peu délicat de rester 100% soi-même et de se dire, bon, là, ouais, je risque peut-être d'essuyer des critiques et tout. Alors nous encore, on est sur des sujets tranquilles, mais imagine par exemple les hommes politiques ou autres qui se lancent là-dedans, si les parents sont dans un parti complètement opposé ou une vision différente, ça doit être un peu la guerre. Mais au final, ce n'est pas notre rôle, ce n'est pas notre travail de gérer, on n'est pas responsable de ça. Donc en fait, soit tu t'en fiches et tu avances, soit tu restes bloqué un peu par ce jugement de tes parents et tu vas te mettre des gros bâtons dans les roues.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que l'entrepreneuriat, c'est un chemin vers la recherche de la prise de contrôle et de la liberté ?

  • Speaker #1

    Clairement oui, c'est le truc numéro un de toute façon qui ressort à chaque fois quand on parle d'entrepreneuriat, c'est cette notion de je bosse quand je veux, comme je veux, je suis plus ou moins libre de mon temps. Après, je sais que par exemple chez moi, il y a plus cette notion de je n'aime pas qu'il y ait quelqu'un au-dessus me dise ce que je dois faire. Alors malgré tout, on a... toujours quand même quelqu'un. On est toujours sous l'autorité de quelqu'un. Même une personne, par exemple, un coach en développement personnel, imaginons, il va être sous l'autorité de ses clients, de l'image qu'il renvoie, etc., tu vois, de son public. Donc, il y a toujours une certaine forme d'autorité. Maintenant, c'est vrai qu'avec l'entrepreneuriat, on est quand même plus soft là-dessus. Tu es quand même plus ou moins libre de tes mouvements. Je pense sincèrement que souvent on dit oui, tout le monde peut le faire, etc. Moi, je n'y crois pas trop à ça. Je pense sincèrement qu'il y a des gens qui n'ont pas cette fibre-là, qui n'ont pas ce délire-là et qui ont besoin d'être guidés. Et tant mieux, parce que peut-être qu'ils sont beaucoup plus compétents comme ça. Et moi, je sais qu'il y a plein de trucs où j'adore être guidé parce que je sais que je suis très bon quand je suis guidé. Et il y a des trucs où je préfère être le leader, tu vois. Donc, c'est mon point de vue là-dessus. Je sais qu'il y en a qui sont d'accord ou pas, tu vois. Je trouve que c'est assez sensé et assez crédible quand tu vois comment ça se passe, comme certains arrivent à vraiment se lancer seul et comme d'autres en fait ne sont pas du tout épanouis dans ce chemin-là.

  • Speaker #0

    On va parler justement de ton parcours entrepreneurial. Pour toi, c'est quoi ta plus grosse réussite en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ma plus grosse réussite ? En réalité, j'en ai plusieurs. En réalité, ça a été déjà d'arrêter de travailler dans le sport parce que du coup, j'avais mon auto-entreprise dans le sport, etc. Ça a été ça. déjà parce que ça m'a permis de passer un énorme cap je te dirais aussi que là une des belles réussites que j'ai c'est justement le fait de partir en Asie donc demain après ce podcast je pars en Asie à durée un peu indéterminée parce que ça m'a vraiment recentré sur mes objectifs et me dire là tu veux faire ça et ça et il n'y a plus d'excuses, il n'y a plus de plan B etc d'ailleurs tu en parlais dans un des épisodes justement de ça il n'y a plus de plan B n'y est rien. Alors évidemment, il y a toujours un plan B. Si j'arrive, vraiment, ça ne se passe pas. Bon, je ferai autre chose en attendant, tu vois. Mais il y a ce truc de, maintenant, on y va et on donne tout. On envoie à 100%. Et énergétiquement, ça te galvanise. Je te dis là, maintenant, tu pars à la guerre. Tu y vas. Donc, pour moi, je dirais que c'est ça, vraiment. La plus belle réussite que j'ai, c'est ce truc de me dire, maintenant, j'ai les armes, j'ai trop longtemps mis de côté mes compétences, je me suis sous-estimé, je fais tout pour envoyer. Et on va voir ce que ça donne droit.

  • Speaker #0

    Ok. Et est-ce que tu as des regrets ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Beaucoup de regrets, oui. Sur le plan professionnel, déjà, le premier regret, ça a été d'avoir été mal orienté. Si j'avais su, je ne serais pas allé en général. Je serais parti direct sur un CAP ou un BEP. Quelque chose où je touche déjà au monde du travail. Parce que déjà, je trouve ça beaucoup plus intéressant, l'alternance sur études, travail, pour avancer dans son diplôme. l'obtention de son diplôme. Et surtout, tu touches au monde du travail. Et clairement, quand tu fais des études et qu'après tu arrives dans le monde du travail, tu te prends une claquasse dans la gueule et tu te dis wow, en fait Euh, non. Ensuite, tu vois un peu la réalité. Les artisans, combien ils touchent et combien de mecs qui ont Bac plus 4, des fois, ils touchent. En fait, tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    C'est quasiment aussi lunaire.

  • Speaker #1

    De plus en plus, là, je vois des mecs qui touchent des 8, 9, 9 cas par mois. Ils sont plombiers. J'ai un collègue, il est coiffeur. Je fais la bise à Valentin, mon ami. Il touche, je ne sais pas, combien par mois ? En fait, il touche 10 fois plus que des gens qui ont des diplômes Bac plus 3, Bac plus 4. C'est lunaire. Donc, oui, ça a été vraiment un des gros regrets que j'ai eus. Ça a été ça. Et ensuite, ça a été souvent de ne pas assez persévérer. Tu vois, pareil, on en parlait tout à l'heure. C'est mon plus gros défaut. Il y a plein de trucs où je n'ai pas persévéré parce que quand je voyais qu'il n'y avait pas de résultat, très vite, j'ai arrêté. Et dans le sport, j'ai souvent fait ça. J'ai fait Ninja Warrior trois fois. Bon, trois fois finaliste, j'avais fait un gros score et tout. Je me suis dit que ça m'a saoulé. Je ne vais pas plus loin, j'arrête. Ah ben, tiens, je vais faire du bras de fer. J'arrive, au début, je dégomme tout le monde. À un moment donné, je fais une compétition, ça ne se passe pas bien, je ne fais pas de performance. J'ai arrêté. Je me suis dit, je ne suis pas fait pour ça. Il y a plein de trucs comme ça où je me suis dit, j'aurais dû persévérer parce que ça aurait pu m'amener beaucoup plus loin. C'est un des points sur lesquels je travaille aujourd'hui, notamment avec mes deux projets, et notamment celui de Home Harmony, où je me dis, même s'il n'y a pas de résultat, tais-toi, sois patient. Prends ton temps, avance, avance, avance dans le brouillard et à un moment donné, il y a tout qui va s'éclaircir. Donc, gros regret de ne pas avoir été assez persévérant.

  • Speaker #0

    De toute façon, quand on parle d'entrepreneuriat, de réseaux sociaux ou autre, on se rend compte aussi que les personnes qui ont eu des parcours stratosphériques, ça n'a jamais pris, enfin, il y en a, ça a pris directement, mais il y en a beaucoup pendant des années, des années, il ne se passait rien du tout et d'un coup, ça arrive. En fait, je pense que le fait de persévérer et des fois de continuer malgré les résultats que ça donne, tu peux te retrouver à un moment, au bon endroit, au bon moment, et c'est là que ça peut péter.

  • Speaker #1

    Mais il y a toujours plusieurs cas de figure. Tu as des mecs qui arrivent du jour au lendemain et qui explosent. On prend le cas de la musique avec Weshden, elle arrive, elle explose, imaginons. Pas forcément une référence, je ne suis pas très fan, mais il faut remettre... rendre à César ce qui est à César. Elle a le culot de le faire, elle a le chapeau, parce qu'à son âge, il n'y a pas grand monde qui le ferait. Et en fait, est-ce qu'elle a tenu sur la durée ? Pas vraiment, tu vois. Ça a craqué. Tu as des gens qui galèrent et qui triment pendant des années et des années. Et quand ça prend, eh bien, ça prend. Mais là, l'avantage, c'est qu'il y a eu tellement de travail derrière que c'est comme s'ils étaient assurés de tenir sur la durée. Tu n'as pas vraiment de règles. C'est vrai que c'est un peu la magie des réseaux sociaux où moi, j'ai des amis qui ont... exploser avec un réel mais est-ce que c'est la bonne chose je sais pas parce que si derrière t'es pas trop préparé à ça, faut arriver à le gérer si derrière t'as pas forcément non plus la clientèle que tu veux, le public que tu veux parce que t'as pété sur une seule notion c'est un peu délicat donc je pense qu'il faut avancer tu mets tes oeillères et t'avances, t'avances, tu regardes pas et tu vois comment ça se passe derrière Évidemment, on se remettait en question, parce que si à un moment donné, ça ne bouge pas, voilà. Et tôt ou tard, évidemment, le travail va payer. Mais, je dis bien mais, je pense qu'il faut être aussi capable à un moment donné de savoir accepter la défaite. De se dire, ok, bon là, j'ai vraiment tout donné, ça ne prend pas, j'arrête. J'arrête et puis je verrai si la flamme, elle revient, tu vois. C'est comme on dit tout à l'heure, à un moment donné, tu tires trop, tu tires trop. Peut-être qu'il faut un petit moment de pause sur ce projet-là. pour le faire renaître, tu vois. Et peut-être que c'est là, quand tu vas le faire renaître, que ça va exploser.

  • Speaker #0

    OK. Et pour toi, ce serait quoi le plus gros apprentissage que tu as eu ?

  • Speaker #1

    Pour moi, le plus gros apprentissage, c'est ce que j'ai pu apprendre à travers ce manque de persévérance. Tu vois, c'est ça. C'est à la fois le plus gros regret, c'est le plus gros apprentissage. C'est juste ça, parce qu'en fait, tu te rends compte qu'aujourd'hui, ce qui fait vraiment la différence, c'est ça. C'est le fait de tenir, de tenir. d'avancer même quand c'est difficile, d'y croire aussi. Récemment, il y a une phrase que j'ai entendue qui m'a fait un énorme switch. C'était pour arriver à réaliser ce qu'on veut, il faut que ton je veux soit plus fort que ton j'ai peur Et souvent, quand on se démotive, on a la peur de je ne vais pas y arriver J'ai peur parce qu'en fait, je ne vais pas y arriver. Je n'y crois plus, ça ne marche pas, je n'ai pas de retour, etc. Et là, ton j'ai peur prend plus de place que ton je veux Et j'avoue que ça m'a fait un switch mentalement là-dessus, tu vois, de focus, où je me suis dit Ok, ton je veux il faut qu'il soit plus fort. Tu sais que tu le veux. Vas-y, pense-y, nourris-le ce je veux Il faut qu'il soit plus fort que ça. Et je pense qu'en période un peu de démotivation ou de difficulté, c'est très, très important. Au-delà de l'aspect ok, ça ne marche pas au niveau des chiffres, il faut que je trouve un moyen de gérer ça, etc. Avant tout ça, je pense qu'il faut arriver à juste se recentrer et se dire là, je suis face à un obstacle, il y a des peurs, il y a tout ça. Ok, mon je veux c'est ça, je me concentre dessus, on y va. Et là, derrière, ben… tu vas mettre en place les bonnes actions et l'univers aussi va t'amener les bonnes actions derrière.

  • Speaker #0

    Il y a des techniques justement pour cultiver ce je veux

  • Speaker #1

    Alors, il y a de tout. Il y a la visualisation, etc. Je pense qu'il y a… Moi, je sais que je vais te donner comment moi je le fais. Tu vois, tout à l'heure, j'étais dans le métro. Pareil, à un moment donné, tu cogites un peu, il y a eu le doute. Je me suis posé, je me suis dit Ok, il peut se passer ça, ça, ça, ça, ça. Maintenant, regarde tout ce que tu as déjà fait en amont. Tu connais tes valeurs. Tu sais que tu en es capable. Tu le veux et tu le peux. Ça, c'est très important. Parce que souvent, on le veut, mais on croit qu'on ne peut pas l'avoir, on n'est pas capable. Et là, ça coince. Donc, je me rappelle souvent ça. Je me dis, je le veux et je le peux. Yeah ! plein de gens dix fois moins compétents sans être orgueilleux ou quoi que ce soit qui arrivent et qui sont à des tops niveaux. Il y en a d'autres qui sont très compétents et qui sont aussi au top niveau. Moi, je peux le faire. Donc, je commence déjà à essayer de me rassurer là-dessus. Et ensuite, il n'y a pas forcément une visualisation, il y a un travail un peu là-dessus où tu peux t'imaginer. Mais moi, je me répète juste, j'ai peur. OK, mais là, je veux quoi déjà ? OK. Je veux ça, je veux tel mode de vie, avec tel truc et tout. C'est un mélange de visualisation et d'affirmation où je me rappelle ça et je me dis, je le veux, je veux ça, je veux ça. Il faut que mon je veux soit plus fort que le j'ai peur. Et là, j'ai peur, c'est OK, c'est normal, mais je reste concentré là-dessus. Et tu nourris, en fait, ce je veux-là.

  • Speaker #0

    Je vais passer à la dernière phase du podcast, un peu plus introspective, même si c'est un peu ce qu'on fait. Oui, bien sûr. Pour toi, c'est quoi être heureux ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'être heureux, c'est un subtil équilibre entre les moments de bonheur, de joie, le positif que tu vis dans ta vie et comment tu vas réussir à vivre les obstacles et les problèmes. Il y a des gens qui pensent qu'en fait, le but de la vie, c'est de ne plus avoir de problèmes. on est heureux, tout se passe bien, il n'y a plus de problème. Mais bon, si tu n'as plus de problème, c'est que tu es mort en réalité. Tu es entre quatre planches et c'est terminé. Non, non, il y aura toujours des problèmes. Je pense que c'est un subtil mélange entre répondre à ses besoins du cœur, c'est-à-dire qu'est-ce que je veux dans ma vie au niveau professionnel, familial, etc. Comment je peux y aller ? Ok, j'y vais, etc. Et en même temps, gérer les aléas de la vie. Parce qu'il peut se passer tout et n'importe quoi. Tu sais que chaque jour dans le monde, il y a environ 150 000 personnes qui meurent. Est-ce que tu crois vraiment qu'on a le temps de se prendre la tête avec des gens qui jugent, avec le pneu qui a crevé, etc. C'est une belle phrase, évidemment, que quand tu es dans le jus, tu pètes les plombs pour rien, pour tout et n'importe quoi. Mais il faut se le rappeler, parce qu'en fait, demain, tout peut s'arrêter. Donc, restons focus, concentrons-nous sur ce qu'on veut, et en même temps, apprenons. à gérer le négatif qui arrive de l'extérieur et qui arrive aussi de l'intérieur, nos croyances, nos peurs, etc. pour une vie plus en harmonie.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais donner un conseil au Adrien, plus petit, qui décidait d'arrêter les études,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Quel conseil je pourrais lui donner ? Franchement, je te promets que je vais me rabâcher là-dessus. Il y a vraiment deux trucs. Le premier, persévère. C'était ça le truc. Ça a été vraiment le plus gros problème que j'ai eu dans toute ma vie. En 30 ans, ça a été ça. Et il n'y a qu'aujourd'hui, depuis plusieurs mois, où vraiment, j'ai... arrive à sortir un peu la tête de l'autre. Donc, le premier truc que je dirais, c'est ça. Persévère. Et, ah oui, sois patient. Ça va avec la persévérance, j'ai vu. Mais sois patient, parce que moi, j'étais quelqu'un de très impatient. C'est le feu. Il faut que je veuille un truc, je veux l'avoir maintenant. Et en fait, il y a beaucoup de fois où j'aurais dû être beaucoup plus patient, prendre le temps d'apprécier ce qui se passe, etc. Et ça va avec la persévérance, parce que si tu n'es pas patient, tu es frustré. Moi, j'étais beaucoup frustré quand je n'avais pas ce que je voulais. Donc, oui, ce serait vraiment le truc numéro un, ce serait ça. Persévère, mais surtout, sois patient, parce qu'il y a des choses qui prennent du temps. Et le travail sur soi prend aussi énormément de temps. D'arriver à déconstruire tous les blocages, les freins que l'on a en soi, mais ça prend une vie même plus, en fait. On parle de vie antérieure et tout. Ça prend plus qu'une vie. Donc il faut être patient, et du coup, en étant patient, tu vas être bienveillant envers toi-même aussi. Ok, je répète les mêmes erreurs, mais ce n'est pas grave. Ça va prendre le temps, petit à petit, je vais arriver à y faire face. Ce serait ça les principaux conseils que je donnerais.

  • Speaker #0

    Ok. Et pour les gens qui écoutent ce podcast, s'ils veulent te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #1

    Ils peuvent me retrouver sur Instagram. C'est vraiment le réseau social principal que j'utilise. C'est adrien.mas, mon Instagram. Je suis également aussi sur TikTok, mais là, c'est plus pour l'aspect réel, etc. J'expérimente des choses aussi, j'aime bien, sur Facebook. Et sur mon podcast, du coup, Home Harmony, qui est disponible sur différentes plateformes, ou actuellement, justement, en plus... Je traite tous les chapitres du livre. Là, on est sur le chapitre Être confiant Il y a celui sur les objectifs et les buts la semaine prochaine, etc. Il y a 13-14 chapitres là-dessus. Et ensuite, ça va permettre de faire la transition sur tout le projet et le travail d'hommes harmonisés que je veux mettre en place.

  • Speaker #0

    Je remercie toutes les personnes qui ont écouté ce podcast jusqu'à son bout. si jamais vous voulez nous aider en termes de visibilité n'hésitez pas à partager du coup cet épisode mettre un petit like ou 5 étoiles sur les différentes plateformes comme Spotify ou Apple Podcast je te remercie Adrien merci à toi pour ton invitation je t'en prie

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Question anti stress

    00:39

  • Présentation de Adrien

    01:28

  • Sa transition

    02:48

  • Conscientiser ses peurs

    06:48

  • Affronter les peurs de son entourage

    12:54

  • Discipline et rigidité

    14:56

  • L'impact négatif des réseaux sociaux

    19:28

  • La quête de l’authenticité

    22:12

  • Publier un livre

    24:51

  • Trier les avis

    29:06

  • Entrepreneuriat = liberté ?

    31:02

  • Sa plus grande réussite

    32:40

  • Apprendre à persévérer

    33:56

  • Introspection

    41:21

  • Ses réseaux sociaux

    44:36

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