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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

#18 : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean / les Confiantes)

#18 : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean / les Confiantes)

38min |16/05/2025
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#18 : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean / les Confiantes)

#18 : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean / les Confiantes)

38min |16/05/2025
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Description

Et si entreprendre, c’était d’abord une façon de retrouver l’espoir ?


À seulement 22 ans, Solène Saint Jean apprend qu’elle a un cancer.

Une épreuve qui devient le point de départ de sa transition vers l’entrepreneuriat féminin.


Dans cet épisode, Solène raconte comment elle a choisi de se reconstruire en créant son entreprise : Les Confiantes, une marque de compléments alimentaires pour femmes dédiée à la confiance en soi et à la santé féminine.

Guidée par son expérience, ses études en nutrition, et sa passion pour le bien-être, elle propose aujourd’hui des solutions naturelles pour aider chaque femme à se sentir mieux dans son corps.


Dans cet échange, on parle :

– de l'importance de la santé et de reconstruction après un cancer

– du lien fort entre santé des femmes et confiance en soi

– de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat après une épreuve de vie

– des débuts difficiles de l’entrepreneuriat quand on lance un projet qui nous tient à cœur

– de la force de transformer une histoire personnelle en mission entrepreneuriale


Un épisode pour celles et ceux qui veulent entreprendre autrement, avec du sens, et placer le bien-être au cœur de leur projet mais aussi de sa vie.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


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CHAPITRES :


00:00 introduction

01:42 Présentation de Solène

02:12 Pourquoi entreprendre ?

02:48 Sa transition

03:25 Trouver un but après la maladie

05:10 La tragédie comme déclencheur

11:57 Rebondir après la maladie

12:51 Les confiantes

18:46 Créer un complément alimentaire

20:21 Ses débuts en tant qu’entrepreneur

25:10 Lancer une campagne publicitaire

28:15 Ouvrir une boutique physique

31:19 Vivre milles vies

34:11 Apprendre à relativiser

35:45 Introspection

37:18 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Solène :

https://www.linkedin.com/in/sol%C3%A8ne-saint-jean/

https://lesconfiantes.com/

https://www.instagram.com/lesconfiantes/

https://www.tiktok.com/@lesconfiantes

youtube @lesconfiantes6565


#podcast #entrepreneuriat #transition #maladie #cancer #santé #reconstruction


TITRE : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas, en fait. Je commence mon travail, je vais démarrer ma journée. Si vous voulez, je viens demain. Et elle m'a dit, mais vous ne comprenez pas, en fait, votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite, vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. J'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, je n'entends plus rien de ce qu'il dit après. Je me suis dit, mais en fait, je peux servir à tellement de personnes. Je peux aider tellement de personnes et ça serait... Vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir. Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Solène. Bonjour Solène. Bonjour. Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci, ça me fait très plaisir.

  • Speaker #1

    Moi également. Et puis, je te remercie surtout de bien vouloir partager du coup l'aventure entrepreneuriale, mais aussi personnelle à travers laquelle tu es passée. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce dont j'aimerais parler dans le podcast, justement, c'est de l'importance d'avoir un but ou un rêve dans sa vie. Parler de transition aussi du salariat vers l'entrepreneuriat, qui est la thématique du podcast, mais aussi de parler de comment tu fais pour prendre le temps de vivre, surtout après la maladie.

  • Speaker #0

    Oui. Ça te va ? Ça me va, impeccable.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, si ça te va, je vais te demander de commencer par te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Ok, moi c'est Solène, j'ai 30 ans, je viens de fêter mes 30 ans, je suis maman de deux petites filles et entrepreneur aussi. J'ai lancé une marque de compléments alimentaires dédiés à la santé et la beauté des cheveux des femmes.

  • Speaker #1

    Ok, tu peux donner le nom de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, l'entreprise elle s'appelle Les Confiantes.

  • Speaker #1

    Ok, tu l'as fondée il y a combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors ça fait 4 ans maintenant.

  • Speaker #1

    Ok, est-ce que tu peux me dire justement pourquoi est-ce que tu as voulu entreprendre ?

  • Speaker #0

    Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital, puisque j'ai eu un cancer en 2017, j'ai eu une leucémie. Et malheureusement, cette expérience-là m'a tournée dans une expérience assez compliquée et de grande introspection. Et dans mon lit d'hôpital, je voulais vraiment devenir plus tard indépendante, d'être à mon compte et de pouvoir profiter de mon temps libre que j'aurais. que je rêvais à l'époque comme je l'entends.

  • Speaker #1

    Et tu faisais quoi du coup justement avant d'avoir le cancer et d'avoir cette maladie ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait j'étais étudiante, j'étais en alternance et je me lançais dans le monde du travail. J'allais débuter un travail de réceptionniste dans un hôtel.

  • Speaker #1

    Ok, et si je ne me trompe pas, du coup tu t'es réorientée, tu as repris des études juste derrière ?

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. En fait, j'ai commencé à rechercher tout simplement des formations sur mon lit d'hôpital pour pouvoir planifier mes prochaines années à vivre.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, à ce moment-là, je sais que quand tu commences ta thérapie, etc., au départ, ce que tu recherches, c'est simplement te battre contre la maladie. Je ne sais pas si... tu as suivi un peu l'histoire avec Caroline Receveur, son cancer, etc. J'ai écouté récemment le podcast de son conjoint Hugo Philippe sur Génération Do It Yourself. Et en fait, il parle du fait que c'est très difficile, après la maladie, du coup, de devoir retrouver un nouveau but. Toi, ça a été... Ça s'est passé comment ? C'est-à-dire que il te fallait absolument un but pour pouvoir voir plus loin ou tu as combattu dans un premier temps la maladie et dans un second temps tu as cherché un but ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, c'est assez simple. Je me suis rattachée à ce but-là sur mon lit d'hôpital parce que pour moi, il était hors de question de mourir. Et donc, en fait, j'ai commencé à rêver de ma vie future. Et vraiment, je me suis accrochée. C'est ça qui m'a permis de vivre et de traverser cette épreuve-là en planifiant et en rêvant la vie que je voudrais mener une fois que je serai sortie de l'hôpital.

  • Speaker #1

    Ok, et ce rêve du coup que tu avais, ça ressemblait à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il était assez flou à vrai dire, mais je savais que je voulais choisir un métier que j'aurais rêvé, être à mon compte, être indépendante, créer ma propre valeur, travailler avec mon équipe que j'aurais créée et ne pas dépendre d'un travail salarié. Ça, c'était la seule certitude que j'avais en tout cas à cette époque.

  • Speaker #1

    Avec l'invité que j'ai reçu précédemment dans l'épisode d'avant qui s'appelle Lucie, on a discuté à la fin du podcast et elle me disait que souvent pour avoir le déclic, malheureusement, on avait besoin d'être confronté de manière directe ou indirecte à la mort. Et toi, du coup, est-ce que c'était un peu pareil ? C'est-à-dire qu'avant ça, tu te laissais vraiment porter au jour le jour ? Tu as vécu des mauvaises expériences dans ta phase salariale ? Qu'est-ce qui a fait justement que tu as voulu arrêter de vouloir être salarié et de vouloir te lancer dans un rêve ?

  • Speaker #0

    Pour t'expliquer mon contexte et mon environnement, je viens d'une famille assez modeste. Et donc ma maman, elle m'a toujours dit, c'est important que tu fasses un métier que tu aimes. Donc ça, c'était la première chose. Et j'ai cherché un petit peu à faire un travail qui me plaît. Et malheureusement, les premiers travails que j'ai pu avoir, ça a été de travailler dans un fast-food. Voilà, c'était mon premier job étudiant à l'époque. Et c'était une expérience très, très compliquée, mais qui m'a appris beaucoup. Et je savais en fait que ma place, elle n'était pas là, elle était vraiment ailleurs. Et donc, j'ai cherché un petit peu tous les métiers que je pouvais faire pour pouvoir un petit peu trouver mon but en fait. Mais je me suis beaucoup enfermée vers, ok, tu fais tes études, tu trouves un travail, et puis en fait, tu remplis juste toutes les cases que la société te dit de remplir, et puis tu ne te poses pas la question. Donc je me suis beaucoup laissée porter. Je n'avais pas spécialement d'ambition réelle, et je vivais un petit peu au jour le jour et au gré des opportunités de travail. Et c'était un peu vraiment... l'idée que j'avais et comment je construisais ma vie.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux me permettre de te demander comment c'est arrivé du coup le moment où tu as appris justement que tu avais cette maladie ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est encore une très longue histoire parce qu'en fait, je venais de terminer mes études et en fait, j'ai appris que j'étais enceinte. Et donc, très contente, je commence à faire les premiers examens de la grossesse, qui est une prise de sang. Et cette prise de sang se révèle très inattendue, puisque mon médecin me demande d'en refaire une autre parce que ça n'allait pas. Et donc, celle que j'ai refaite en deuxième temps était pire. Et donc, moi, sur le chemin de mon nouveau travail, très contente, le médecin m'appelle, me dit, il faut que vous veniez tout de suite. Les analyses que vous avez faites, ça ne va pas du tout, il va falloir que vous vous rendiez aux urgences. Moi, j'étais un petit peu dans le déni parce que je commence un travail et je suis quand même quelqu'un de professionnel. Donc j'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas en fait, je commence mon travail, je vais démarrer ma journée, si vous voulez, je viens demain. Elle m'a dit « Mais vous ne comprenez pas, en fait, là, il y a votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite. Vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. » Donc là, ça m'a fait un premier coup de massue. Tout de suite, je n'ai pas vraiment réalisé, mais j'ai fait ce qu'on m'a dit. Donc, je suis revenue. Elle m'a expliqué qu'il fallait que je me rende de toute urgence aux urgences les plus proches, que je porte un masque. Et elle m'a remis une lettre à remettre une fois arrivée aux urgences. Donc, je fais ce qu'elle me dit. Je me rends aux urgences. Et c'est là que tout commence. En fait, on commence à me prendre en charge. Et je suis restée. en suspens durant de très longues semaines puisqu'ils ne savaient pas ce que j'avais. Ils m'ont fait faire une batterie de tests pendant trois semaines. À partir du moment où je suis rentrée à l'hôpital, je n'en suis pas ressortie pendant trois semaines. Ça a été un peu traumatisant puisque je suis restée comme ça en suspens. Moi, physiquement, j'allais très bien. J'étais en forme. Je n'étais pas spécialement fatiguée. Je n'avais pas de signes cliniques. qui me dit il faut peut-être que tu t'alarme souvent on se dit on a une perte de cheveux j'avais rien de tout ça, vraiment j'étais en pleine forme j'avais 22 ans donc vraiment j'étais en pleine forme et donc c'est au bout de la troisième semaine d'hospitalisation après des tas et des tas d'examens qu'on m'a fait durant trois semaines qu'il y a un jour, un soir un docteur un... qui rentrent. Il y en a d'autres qui le suivent. Ils étaient quatre au total à rentrer dans la chambre. C'est là que j'ai compris qu'on venait m'annoncer une nouvelle qui était un petit peu tragique. Les mots qui ont été prononcés, c'est ça y est, maintenant, après tous les examens que vous avez faits, on sait maintenant ce que vous avez. Vous avez une leucémie. Moi, le terme leucémie... Leucémie, je ne le connais pas. Tu vois, je n'ai jamais eu de cancer dans ma famille, dans mes proches. Donc, je ne savais même pas que ça existait, le leucémie. Et donc, il m'a expliqué, voilà, c'est une forme de cancer. Et donc là, j'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, j'entends plus rien de ce qu'il dit après, en fait. Donc, je sais que j'ai conscience de... qu'il me parle, qu'il m'explique tout un tas de choses, comment ça va se passer, le protocole, etc. Mais j'ai juste entendu le mot cancer qui m'a juste achevé. Et donc les seuls mots que j'ai pu prononcer, c'est d'accord, mais dans tout ça, comment ça va se passer pour le bébé ? Parce que j'étais enceinte et que c'était un enfant qui était désiré et voulu. Et moi, je voulais le garder, en fait. Et il m'a dit, mais en fait, vous n'allez pas pouvoir le garder parce qu'il va falloir que vous subissiez des traitements qui sont lourds. Et donc, votre bébé, il est encore en formation dans votre ventre. Ça ne va pas être possible, en fait, de garder cette grossesse. Et donc, là, forcément, je me mets à pleurer parce que c'était un deuxième coup de massue qui s'abattait, en fait. Et voilà comment ça s'est déroulé. Et ensuite, il a annoncé... à ma famille, à mes proches, à mon conjoint. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Merci encore, du coup, pour ce témoignage.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Comment tu fais, justement, derrière, pour avoir la volonté de te battre et de rebondir ?

  • Speaker #0

    Alors, je me suis beaucoup appuyée sur mon conjoint. Franchement, ça a été mon pilier. Voilà, vraiment dans cette phase. Il a été vraiment là du début à la fin. Et il m'a dit, écoute, on va combattre. Et moi, je n'ai pas osé demander, est-ce que je vais mourir ou est-ce que je vais survivre ? Et donc, lui, il a posé cette question-là. Il a demandé, OK, mais avec tout ça, est-ce qu'elle va survivre ? Est-ce qu'elle va vivre ? Et donc, les médecins l'ont rassuré, etc. Et donc, il a dit, écoute, on va combattre et puis ça va aller. Donc, il m'a rassuré et puis ça m'a donné la force de combattre, en fait, tout du long.

  • Speaker #1

    OK. Après tout ça, tu dis justement que tu as voulu créer ton entreprise. Je sais que les Confiantes, du coup, c'est un projet où, si je me trompe, tu me diras non, où au départ, c'était pour essayer de créer quelque chose pour revitaliser les cheveux, éviter les pertes, justement, de cheveux. Je sais que toi, pendant la maladie, tu avais décidé de te raser totalement pour ne pas avoir cette perte de cheveux. Est-ce que tu avais directement eu cette idée ou c'est venu justement bien après ?

  • Speaker #0

    Alors pas du tout. En fait, c'est venu vraiment après. Moi, tout naturellement, après les traitements et après la maladie, j'ai entrepris un cheminement. qui est la reconquête de ma féminité, me réapproprier mon identité, ma nouvelle identité aussi et ma nouvelle vie, pour vraiment redémarrer à zéro. Et c'est quelque chose que j'ai partagé à titre personnel autour de moi. Et c'est vrai que j'inspirais beaucoup de personnes qui me disent « Mais waouh ! » Tu as réussi à te relever, comment tu fais, etc. Et donc, très naturellement, moi, je partageais toutes mes astuces, etc. Et après, de fil en aiguille, je me suis dit, je peux servir à tellement de personnes, je peux aider tellement de personnes et ça serait vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire... Vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre. Et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir aux personnes qui traversent des périodes difficiles. Parce que moi, durant ma maladie, je me souviens avoir cherché sur Instagram des personnes pour essayer de visualiser ma vie après le cancer. Et ce que je trouvais, c'était vraiment... Souvent, on parlait de stérilité, on parlait d'une vie un peu diminuée, des effets secondaires qui durent durant des années. En fait, je n'avais pas de modèle ni d'exemple de femmes qui s'en sont sorties avec une leucémie et qui arrivent à vivre une vie convenable et à réaliser leurs rêves, tout simplement.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler des confiantes ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Les confiantes, en fait, l'idée, c'est vraiment d'apporter de la santé et de la beauté aux femmes. Voilà, donc l'idée, c'est de les accompagner à travers la reconquête de leur féminité, parce que la perte des cheveux, c'est quelque chose qui affecte beaucoup les femmes. Toutes les femmes, vraiment, traversent durant une phase ou plusieurs de leur vie de la chute de cheveux. Oui. Et donc, elles sont confrontées à ces problématiques-là. Il y en a beaucoup qui tombent parfois en dépression. Il y a de l'isolement qui se crée autour de ça. Et en fait, l'idée, c'est vraiment de leur apporter une solution, mais aussi un accompagnement, de leur dire on est là, on a la solution. Voici comment il faut faire, etc. Et de créer un petit peu une communauté autour de ça. Donc là, pour l'instant, on a démarré avec des problématiques capillaires qui affectent beaucoup les femmes. Mais j'aimerais, et l'objectif, c'est vraiment d'aller... au-delà des cheveux parce qu'il y a d'autres problématiques qui font souffrir les femmes. On a des problèmes de peau, on a des problèmes de corps, on a des problèmes hormonaux aussi, des problèmes liés à la fertilité, vraiment tout ça qui affecte les femmes et aujourd'hui j'aimerais voir des femmes épanouies, des femmes confiantes, des femmes bien dans leur corps, dans leur esprit et c'est vraiment ce que je veux pour plus tard.

  • Speaker #1

    Tu es partie de choses que tu faisais toi de ton côté à dire bon bah je vais essayer de développer un produit à partir de ce que je faisais pour moi. Comment s'est arrivé le cheminement vers le premier produit ?

  • Speaker #0

    Alors moi je suis une très grande consommatrice de tisane et de compléments alimentaires. Vraiment ça a été ma base, ça a été mon premier pilier dans ma reconquête. Vraiment je me suis beaucoup tournée vers le naturel, vers les plantes, je me suis intéressée aux bienfaits des plantes. ... Parce qu'au-delà de l'alimentation à revoir, je me suis dit, les plantes, il y a énormément de bienfaits qui peuvent nous permettre d'avoir une meilleure vie, d'avoir du bien-être de manière générale. Sauf que ce qui existait à l'époque sur le marché, ce n'était pas tip-top. Il y avait beaucoup de marques importées des États-Unis notamment. Il n'y avait même pas de made in France à l'époque. On était sur des formats qui étaient en gélules pour la plupart du temps, avec des effets secondaires. Et en fait, ça me ramenait à mon époque d'hospitalisation où je devais avaler des dizaines de cachets par jour avec des effets secondaires qui m'ont beaucoup affectée. Et je voulais vraiment sortir de là. Et donc, je me suis dit, pourquoi pas développer ça ? Mais avant tout, il fallait que je me prépare en amont. Et donc, c'est pour ça que j'ai repris mes études. J'ai entrepris un master en finance et en gestion d'entreprise. L'objectif, c'était vraiment, à l'issue de ça, d'avoir mon projet qui soit bien ficelé et que je puisse fournir des produits qui soient à la fois de qualité et... et réaliser vraiment le rêve vers où je veux aller.

  • Speaker #1

    Et puis je sais que c'est quelque chose d'hyper difficile parce que moi, dans les premières personnes que j'ai eues dans mon podcast, il y a une jeune femme qui s'appelle Alexandra qui développe toujours une marque d'adaptogène pour essayer de réduire au maximum les effets du stress. Et donc je l'ai eue en fin d'année dernière. Et normalement, le produit devait sortir en fin d'année dernière également. Et ce qui se passe, c'est que l'industrie qu'il y a derrière, etc., pour réussir à trouver une formule, ensuite réussir à trouver le bon fournisseur qui te fournisse derrière aussi sur ton produit final, les tests, etc., avoir toutes les certifications et tout, c'est monstrueux, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'honnêtement, quand je me suis lancée, je n'ai pas réalisé à quel point le projet était colossal. J'y suis allée un petit peu de manière naïve, mais étape par étape, vraiment. Moi, j'aime bien quand tout est structuré avec un plan et tout, et le suivre. Et franchement, avec le recul, ce n'est pas ce qui a été le plus difficile. Je dirais peut-être que j'ai eu beaucoup de chance de trouver les bons fournisseurs, avec le bon cahier des charges, qui respectent vraiment. ma volonté et mes exigences et de pouvoir déployer les premiers tests et les premières mises sur le marché, tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles de ta première vente ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je me rappelle. Alors, en vrai, ce n'est même pas le plus drôle. Je crois que le plus drôle, c'était la mise en ligne du site. Tu vois, je n'y connaissais rien encore à l'époque. Je me suis dit, OK, on appuie sur... publié et puis là on a des milliers de vues, des milliers de visites alors que pas du tout ça s'est pas passé comme ça mais c'était très drôle et on a beaucoup appris sur la route

  • Speaker #1

    Et du coup, tes premiers retours clients, ça a été ?

  • Speaker #0

    Franchement, génial. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai que des clientes qui sont satisfaites. Et ça, franchement, c'est une fierté parce que ça confirme juste le choix que j'ai fait il y a quatre ans. Et aussi, ça confirme tout le travail qui a été réalisé en amont avant la création de l'entreprise. Donc, c'est juste gratifiant. Et surtout, ça m'encourage pour la suite à développer encore plus.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, dans les produits que tu présentes aujourd'hui, il y a quoi d'autre à part les gummies ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a les gummies et il y a aussi des compléments en poudre. Donc, on a un cacao enrichi en plantes et en acides aminés. Et donc, l'idée, en fait, c'est de le consommer comme un chocolat chaud et donc pour traiter tout simplement ces problématiques d'alopécie, de chute de cheveux, ce genre de choses. Et ce qui est juste génial, c'est qu'on peut l'utiliser de plein de façons différentes. On peut le boire en chocolat chaud, on peut le boire en smoothie, on peut réaliser des gâteaux avec. Le champ, il est à l'infini et c'est ce qui plaît justement aux clientes. Vraiment, ce nouveau format qui est à la fois un moment cocooning, mais aussi en même temps un traitement hyper efficace, hyper rapide, hyper gourmand à consommer au quotidien. Et ça, les clientes, elles adorent.

  • Speaker #1

    C'est seulement pour les femmes ou pour les hommes aussi ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une vraie question. Alors, c'est aussi efficace sur les hommes. J'ai beaucoup d'hommes qui me demandent. Ça veut dire qu'il y a vraiment un marché.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai été sujet à ça, à cause du stress. Au début, j'étais dans le déni. Je pensais que c'était mon coiffeur qui m'avait raté. Et au bout d'un moment, quand je me suis rendu compte qu'au bout de deux, trois mois, ça ne repoussait pas normalement, je me suis dit, là, il y a peut-être un problème. Et le problème, c'est que tous les produits qu'on nous donne aujourd'hui dans le domaine médical, absolument... des produits qui sont hyper agressifs.

  • Speaker #0

    Oui, je connais bien. Effectivement, en plus, ce ne sont pas des solutions qui sont naturelles. Ce sont des solutions, une fois qu'on arrête, il y a une rechute derrière. Donc, c'est vraiment une solution court-termiste. Et puis aussi, il y a le quid des conséquences sur le long terme d'utiliser ce type de produit-là. Et c'est pour ça que moi, je prône le naturel. Vraiment, le naturel, c'est tout ce qu'il y a de bon pour le corps. Et surtout, l'objectif, c'était d'avoir des cures qu'on puisse consommer sur du long terme, qu'on puisse intégrer vraiment dans son quotidien sans endommager sa santé. Vraiment, c'était mon objectif et aujourd'hui, il est rempli. Et voilà, c'est ce qui mène la recherche et le développement avec nos laboratoires.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup, il ne faut pas seulement prendre ça quand tu as des chutes de cheveux pures, mais c'est quelque chose qu'il faut faire dans la longue durée.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, ça doit vraiment être intégré dans son quotidien pour prévenir les problématiques. Parce que la calvitie, notamment chez les hommes, une fois qu'elle est installée, c'est fini, on ne peut plus rien faire. Alors que si on avait agi en amont, on aurait pu prévenir, on aurait gagné des années sur sa chute de cheveux. Donc c'est vraiment à intégrer dans son quotidien. Et aujourd'hui, j'en vois les bénéfices. Parce que souvent... moi je me mets beaucoup en avant sur mes réseaux on me dit oui mais toi t'as la génétique etc alors que à chaque fois ça me fait doucement rire parce que en fait avant d'intégrer des compléments alimentaires mes cheveux ils ont jamais dépassé mes épaules et je pensais qu'ils étaient à leur longueur maximale, je pensais qu'ils avaient atteint leur plein potentiel alors que pas du tout aujourd'hui je découvre à peine le potentiel de mon potentiel capillaire Et aujourd'hui, vraiment, c'est quelque chose que j'intègre dans mon quotidien. J'essaye d'observer les problématiques que je rencontre. Par exemple, l'hiver, où souvent je tombe malade. Je sais qu'il va falloir que je fasse des cures de compléments. Donc aujourd'hui, j'achète des compléments d'autres marques. Donc petit à petit, je développerai d'autres produits. Moi, je suis ma première cliente et l'objectif, c'est de répondre vraiment à toutes les problématiques.

  • Speaker #1

    Ok. Bon bah écoute, je te demanderai après de regarder ma ligne de cheveux pour me dire si je suis le sujet ou pas.

  • Speaker #0

    Ça marche, on fera un petit diagnostic capillaire.

  • Speaker #1

    Donc, dans ton parcours justement avec les Confiantes, j'ai vu notamment qu'à un moment, tu as eu un spot publicitaire. Est-ce que tu peux nous raconter un peu cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait, ça a été une opportunité qui s'est ouverte à nous. Il y a une agence de publicité qui nous a aidé, marché, et qui nous a dit, écoutez, si ça vous dit, on peut vous faire un spot publicitaire, diffusé sur plusieurs chaînes, etc. Et nous, ni une ni deux, on s'est dit, mais let's go. En fait, c'est une opportunité incroyable. C'est de la visibilité. Et puis, pour notre notoriété, c'est juste génial d'apporter cette visibilité à les confiantes. C'était une belle opportunité. Et donc, ça s'est déroulé sur plusieurs mois. On l'a préparé six mois en avance. Vraiment, c'était une grosse organisation. Ça a donné lieu à notre... premier shooting de la marque donc ça a été assez mémorable et puis le jour de la diffusion on était en folie devant la télé et tout, franchement je m'en souviens encore aujourd'hui de l'effervescente l'effervescence de l'euphorie qu'il y avait autour de cette campagne, c'était une très belle expérience franchement j'ai adoré ça fait quoi du coup de voir sa marque à la télé ? Ah bah franchement, ça rend fier. Ça rend fier et puis surtout, ma mère a pu regarder. Je lui ai dit « Maman, regarde-nous à la télé ! » Et franchement, elle était hyper fière. Et ça, c'est des choses, c'est des expériences qu'on ne peut rencontrer qu'à travers l'entreprenariat. Et c'est des expériences de vie qui sont marquantes. Tu t'imaginais arriver à ce point-là quand justement tu te lançais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Honnêtement, pas du tout. La télé, moi, je le voyais vraiment, je ne sais pas, dans dix ans. Vraiment, je ne l'imaginais pas aussitôt. Mais je suis ravie d'avoir fait cette expérience-là. Et puis, ça nous a beaucoup appris. On a pu montrer l'entreprise, montrer nos valeurs, montrer... nos produits aussi. Et ça a été un beau coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais te demander, toi qui es aussi présente sur les réseaux sociaux, tu trouves que la publicité aujourd'hui sur la télé, ça a encore un gros impact ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a un impact quand il est maîtrisé. Après, en fait, c'est la répétition qui fait captiver le message. Donc l'idée, c'est de ne pas faire forcément du one-shot. L'objectif, ce serait d'avoir des campagnes qui soient assez répétitives, qui viennent peut-être avant une émission bien spécifique. Mais franchement, quand c'est bien maîtrisé, au bon endroit, c'est très impactant. Mais après, pour capitaliser, c'est bien d'apporter une campagne qui soit assez globale, donc à la fois à la télévision, mais à la fois aussi en digital.

  • Speaker #0

    Ou sinon, tu fais un spot avec un truc bien redondant qui rentre bien dans la tête.

  • Speaker #1

    Aussi, clairement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on l'aura tous en tête. Et dans la suite, très récemment d'ailleurs, tu as ouvert un magasin physique à Charenton-le-Pont. Pourquoi est-ce que tu as fait le choix justement d'ouvrir une boutique physique et pas de continuer en ligne ?

  • Speaker #1

    Alors moi, pour t'expliquer un petit peu ce vers quoi on va. Donc nos compléments en poudre, moi je les consomme vraiment dans mon quotidien. Donc moi j'adore consommer des cappuccinos par exemple. Et donc j'intègre mes consommations de compléments en poudre comme ça. Et ça c'est quelque chose qui plaît beaucoup à la communauté, aux clientes. Et donc en fait à chaque fois qu'on fait un salon, on fait un petit peu un beauty bar. Voilà où on décline en fait nos compléments en poudre à travers des boissons. Donc ça va être à travers des smoothies, à travers des cafés enrichis, etc. Et ça, c'est quelque chose qui plaît beaucoup. Et l'objectif, en fait, c'est de proposer ça dans des boutiques, clairement, d'avoir plein de coffee bars à travers la France et même l'international, pourquoi pas. Voilà, pour pouvoir proposer, en fait, une boisson du quotidien, mais qui, à la fois, traite des problématiques vraiment spécifiques. Et au-delà de ça, moi j'aime beaucoup rassembler les gens et j'aime beaucoup l'humain, partager les expériences. Et c'est vrai qu'autour du cheveu, on a un petit peu toute notre histoire à raconter, nos traumatismes à travers des expériences plus ou moins douloureuses. Et l'objectif c'est d'avoir un espace. où on puisse partager ensemble ces problématiques-là, donc à travers, par exemple, des ateliers, à travers des cours de coaching, à travers plein de choses comme ça qui permettront aux femmes d'accroître leur bien-être au quotidien.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu vends tes compléments sur place et en plus, tu présentes des ateliers différents et variés à Charenton-le-Fonds.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et le prochain atelier que tu prévois, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors le prochain atelier, ça sera un petit peu comprendre ces problématiques capillaires. Voilà, parce que les femmes, elles ont du mal à comprendre concrètement quels produits prendre pour quelles problématiques. Donc là, l'idée, c'est vraiment de les accompagner, de leur faire prendre conscience du problème, parce que parfois, on a des femmes qui souffrent de chutes de cheveux et qui veulent des cheveux longs. Et donc en fait, il faut d'abord traiter la chute avant de vouloir traiter la longueur. Donc vraiment les aider dans ce cheminement à la base avec ces problématiques-là. Après, on aura d'autres ateliers pour construire sa routine capillaire, parce que ça, il y a encore des choses qui manquent. Et il y a beaucoup d'informations sur les réseaux sociaux. Et l'idée, c'est d'apporter vraiment... à chaque fois de la personnalisation aux femmes, tout simplement. Donc là, c'est un petit peu la feuille de route qu'on a pour les prochains mois.

  • Speaker #0

    Ok. Je vais passer à une phase un peu plus introspective du podcast, où je vais te poser des questions un peu philosophiques.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Ma première question, c'est par rapport... Je vais revenir au sujet du cancer. Tu avais dit qu'il était hors de question pour toi d'avoir la casquette de malade et que tu ne voulais pas la garder toute ta vie, que le cancer t'a changé. Et il a changé la manière dont tu vois la vie. Et qu'il n'était plus question pour toi de perdre une seule minute de ta vie et que tu voulais vivre mille et une vies en une. Comment tu fais pour garder du coup un équilibre vie pro, vie perso ? Est-ce que tu n'es pas toujours porté à vouloir faire des millions de choses tout le temps ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Parce qu'en fait, j'ai envie d'explorer chacune de mes casquettes à fond. Donc ça, c'est un petit peu... ma volonté du quotidien. Mais en même temps, j'ai que 24 heures par jour. Et donc, il faut que je les utilise à bon escient. Donc, en fait, je suis très structurée. Je fais mes plans et mes plannings qui sont millimétrés. Et j'essaye à chaque fois d'être au maximum dans chacun de mes créneaux horaires. Donc le matin, je suis la maman, donc je m'occupe de mes filles à fond, je les emmène à l'école. Et puis après, la journée démarre et c'est la journée de travail. Et là, c'est pareil, on est à fond sur les projets. Je fonctionne avec beaucoup de listes et d'objectifs. Et en fait, finalement, comme ça, on y arrive. Tant bien que mal, mais on y arrive et j'essaye vraiment de garder un temps pour tout.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, la maladie, etc., ça ne t'a pas fait lâcher un peu le cadre ? Parce que moi, tu vois, je suis une personne... pendant très longtemps j'ai voulu justement trop garder des cases, tout millimétrer, avoir plein d'objectifs, poser des objectifs et tout. Et le podcast ça m'a appris avec les différentes rencontres que j'ai eues justement à chercher un peu à lâcher prise. Et me dire en fait il faut profiter aussi du chemin, il faut profiter aussi de la vie tout court et arrêter en fait de garder ces cadres-là. Toi c'est pas du tout le cas du coup ?

  • Speaker #1

    Alors... je trouve que justement d'avoir ce cadre là ça me permet d'aller plus loin et plus vite parce qu'en fait je me mets des barrières qui sont très hautes vraiment le champ il est vraiment très très haut, j'essaye de viser l'excellence à chaque fois dans toutes mes casquettes et en fait j'ai qu'une lignée c'est l'excellence et l'objectif c'est de réaliser vraiment chaque chose au maximum donc je trouve que d'avoir ce cadre-là, ça me permet justement d'être hyper efficace et d'atteindre tout ce que je veux en fait.

  • Speaker #0

    C'est tout le mal que je peux te souhaiter, l'excellence. Et justement, du coup, t'as relativisé plus facilement après tout ça, face à des obstacles que tu pouvais rencontrer dans la carrière que t'as ?

  • Speaker #1

    Alors, moi de base, je suis quelqu'un de très optimiste. Donc je vois tout le temps le bon côté des choses. Et le fait d'avoir été malade, En fait, ça m'a beaucoup appris. En fait, quand j'ai été malade, j'ai été hospitalisée pendant très longtemps. Je n'ai pas pu bouger. J'étais enfermée dans une chambre totalement stérile. Et à la suite de ma maladie, j'ai même dû réapprendre à marcher. Tu vois ? Donc, après avoir traversé ça, franchement, je me dis que tant que j'ai la santé, il n'y a rien qui peut m'atteindre. Tant que je suis en bonne santé, que mes enfants sont en bonne santé, vraiment, il n'y a aucun souci et je sais que tout passe.

  • Speaker #0

    T'en parles un peu de tout ça avec tes enfants ?

  • Speaker #1

    Pas encore. Elles sont encore jeunes. Et c'est vrai que je me demande comment je vais amener le sujet. Mais je pense que c'est important qu'elles le sachent. Parce que de toute façon, un historique médical aussi lourd, il faut quand même le partager à ses enfants. Parce que c'est des questions qui reviennent finalement. Est-ce que dans votre entourage, il y a des cas de cancer, etc. ? Ça, c'est une question à laquelle elles seront confrontées un jour. Et donc, je ne veux pas qu'elles disent... qu'elles disent non alors que bah si en fait donc ça c'était c'est un impératif que j'ai donc un jour je leur partagerai quand elles seront plus grandes et en âge de comprendre ok pour

  • Speaker #0

    toi c'est quoi ta plus grande fierté que t'as eu en devenant entrepreneuse ?

  • Speaker #1

    ma plus grande fierté je dirais que c'est de pouvoir conjuguer mon temps entre ma vie de maman et ma vie d'entrepreneur Ça, c'est vraiment une fierté pour moi et c'est comme ça que je visualisais un petit peu le truc. Je ne voulais pas en fait être juste la maman qui travaille et de ne pas avoir de temps pour mes enfants. Et en même temps, je ne voulais pas juste être une maman, tu vois. Et de pouvoir conjuguer tant bien que mal ces deux casquettes, ça franchement, c'est pour moi la plus grande fierté, vraiment.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça serait quoi la définition du bonheur pour toi ?

  • Speaker #1

    La définition du bonheur, pour moi, c'est de pouvoir être libre, de choisir son temps, comment on dépense son temps. Avec les gens qu'on aime, avec sa famille, avec ses proches, avec des clientes, de pouvoir aider aussi les gens. Ça, pour moi, c'est la définition du bonheur et je dirais qu'aujourd'hui, j'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Et si tu pouvais retrouver la Solène qui avait 15 ans, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais d'être plus ambitieuse, parce qu'elle peut faire beaucoup plus que ce qu'elle ne fait actuellement. Et je lui dirais de ne pas se mettre de barrière, justement, et que tout est possible.

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui ont apprécié cet échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez me retrouver sur tous les réseaux, clairement, Instagram, TikTok, LinkedIn aussi, les Confiantes. Voilà, vous pouvez, moi, je vois tous les messages, j'y réponds aussi de manière personnelle. Donc, vous pouvez me recontacter directement sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ok, je vais remercier toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet échange. Je ne vais pas faire de promotion, comme d'habitude, mis à part pour ta propre page à toi et tes propres réseaux. Je vais surtout dire à tout le monde de profiter de la vie, profiter des gens qu'on aime, et puis juste la vivre à fond et profiter de ses passions.

  • Speaker #1

    Clairement, c'est vraiment... Ça doit vraiment être une priorité dans la vie de chacun. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je te remercie du coup pour le bel échange qu'on a eu ensemble et un peu la claque que tu m'as mise, mais de manière positive. Et je pense que ça le fera aussi un peu à toutes les personnes qui ont écouté ce podcast.

  • Speaker #1

    J'espère, j'espère.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Solène

    01:42

  • Pourquoi entreprendre ?

    02:12

  • Sa transition

    02:48

  • Trouver un but après la maladie

    03:25

  • La tragédie comme déclencheur

    05:10

  • Rebondir après la maladie

    11:57

  • Les confiantes

    12:51

  • Créer un complément alimentaire

    18:46

  • Ses débuts en tant qu’entrepreneur

    20:21

  • Lancer une campagne publicitaire

    25:10

  • Ouvrir une boutique physique

    28:15

  • Vivre milles vies

    31:19

  • Apprendre à relativiser

    34:11

  • Introspection

    35:45

  • Ses réseaux sociaux

    37:18

Description

Et si entreprendre, c’était d’abord une façon de retrouver l’espoir ?


À seulement 22 ans, Solène Saint Jean apprend qu’elle a un cancer.

Une épreuve qui devient le point de départ de sa transition vers l’entrepreneuriat féminin.


Dans cet épisode, Solène raconte comment elle a choisi de se reconstruire en créant son entreprise : Les Confiantes, une marque de compléments alimentaires pour femmes dédiée à la confiance en soi et à la santé féminine.

Guidée par son expérience, ses études en nutrition, et sa passion pour le bien-être, elle propose aujourd’hui des solutions naturelles pour aider chaque femme à se sentir mieux dans son corps.


Dans cet échange, on parle :

– de l'importance de la santé et de reconstruction après un cancer

– du lien fort entre santé des femmes et confiance en soi

– de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat après une épreuve de vie

– des débuts difficiles de l’entrepreneuriat quand on lance un projet qui nous tient à cœur

– de la force de transformer une histoire personnelle en mission entrepreneuriale


Un épisode pour celles et ceux qui veulent entreprendre autrement, avec du sens, et placer le bien-être au cœur de leur projet mais aussi de sa vie.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


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CHAPITRES :


00:00 introduction

01:42 Présentation de Solène

02:12 Pourquoi entreprendre ?

02:48 Sa transition

03:25 Trouver un but après la maladie

05:10 La tragédie comme déclencheur

11:57 Rebondir après la maladie

12:51 Les confiantes

18:46 Créer un complément alimentaire

20:21 Ses débuts en tant qu’entrepreneur

25:10 Lancer une campagne publicitaire

28:15 Ouvrir une boutique physique

31:19 Vivre milles vies

34:11 Apprendre à relativiser

35:45 Introspection

37:18 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

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Si vous voulez en savoir plus sur Solène :

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youtube @lesconfiantes6565


#podcast #entrepreneuriat #transition #maladie #cancer #santé #reconstruction


TITRE : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas, en fait. Je commence mon travail, je vais démarrer ma journée. Si vous voulez, je viens demain. Et elle m'a dit, mais vous ne comprenez pas, en fait, votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite, vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. J'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, je n'entends plus rien de ce qu'il dit après. Je me suis dit, mais en fait, je peux servir à tellement de personnes. Je peux aider tellement de personnes et ça serait... Vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir. Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Solène. Bonjour Solène. Bonjour. Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci, ça me fait très plaisir.

  • Speaker #1

    Moi également. Et puis, je te remercie surtout de bien vouloir partager du coup l'aventure entrepreneuriale, mais aussi personnelle à travers laquelle tu es passée. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce dont j'aimerais parler dans le podcast, justement, c'est de l'importance d'avoir un but ou un rêve dans sa vie. Parler de transition aussi du salariat vers l'entrepreneuriat, qui est la thématique du podcast, mais aussi de parler de comment tu fais pour prendre le temps de vivre, surtout après la maladie.

  • Speaker #0

    Oui. Ça te va ? Ça me va, impeccable.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, si ça te va, je vais te demander de commencer par te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Ok, moi c'est Solène, j'ai 30 ans, je viens de fêter mes 30 ans, je suis maman de deux petites filles et entrepreneur aussi. J'ai lancé une marque de compléments alimentaires dédiés à la santé et la beauté des cheveux des femmes.

  • Speaker #1

    Ok, tu peux donner le nom de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, l'entreprise elle s'appelle Les Confiantes.

  • Speaker #1

    Ok, tu l'as fondée il y a combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors ça fait 4 ans maintenant.

  • Speaker #1

    Ok, est-ce que tu peux me dire justement pourquoi est-ce que tu as voulu entreprendre ?

  • Speaker #0

    Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital, puisque j'ai eu un cancer en 2017, j'ai eu une leucémie. Et malheureusement, cette expérience-là m'a tournée dans une expérience assez compliquée et de grande introspection. Et dans mon lit d'hôpital, je voulais vraiment devenir plus tard indépendante, d'être à mon compte et de pouvoir profiter de mon temps libre que j'aurais. que je rêvais à l'époque comme je l'entends.

  • Speaker #1

    Et tu faisais quoi du coup justement avant d'avoir le cancer et d'avoir cette maladie ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait j'étais étudiante, j'étais en alternance et je me lançais dans le monde du travail. J'allais débuter un travail de réceptionniste dans un hôtel.

  • Speaker #1

    Ok, et si je ne me trompe pas, du coup tu t'es réorientée, tu as repris des études juste derrière ?

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. En fait, j'ai commencé à rechercher tout simplement des formations sur mon lit d'hôpital pour pouvoir planifier mes prochaines années à vivre.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, à ce moment-là, je sais que quand tu commences ta thérapie, etc., au départ, ce que tu recherches, c'est simplement te battre contre la maladie. Je ne sais pas si... tu as suivi un peu l'histoire avec Caroline Receveur, son cancer, etc. J'ai écouté récemment le podcast de son conjoint Hugo Philippe sur Génération Do It Yourself. Et en fait, il parle du fait que c'est très difficile, après la maladie, du coup, de devoir retrouver un nouveau but. Toi, ça a été... Ça s'est passé comment ? C'est-à-dire que il te fallait absolument un but pour pouvoir voir plus loin ou tu as combattu dans un premier temps la maladie et dans un second temps tu as cherché un but ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, c'est assez simple. Je me suis rattachée à ce but-là sur mon lit d'hôpital parce que pour moi, il était hors de question de mourir. Et donc, en fait, j'ai commencé à rêver de ma vie future. Et vraiment, je me suis accrochée. C'est ça qui m'a permis de vivre et de traverser cette épreuve-là en planifiant et en rêvant la vie que je voudrais mener une fois que je serai sortie de l'hôpital.

  • Speaker #1

    Ok, et ce rêve du coup que tu avais, ça ressemblait à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il était assez flou à vrai dire, mais je savais que je voulais choisir un métier que j'aurais rêvé, être à mon compte, être indépendante, créer ma propre valeur, travailler avec mon équipe que j'aurais créée et ne pas dépendre d'un travail salarié. Ça, c'était la seule certitude que j'avais en tout cas à cette époque.

  • Speaker #1

    Avec l'invité que j'ai reçu précédemment dans l'épisode d'avant qui s'appelle Lucie, on a discuté à la fin du podcast et elle me disait que souvent pour avoir le déclic, malheureusement, on avait besoin d'être confronté de manière directe ou indirecte à la mort. Et toi, du coup, est-ce que c'était un peu pareil ? C'est-à-dire qu'avant ça, tu te laissais vraiment porter au jour le jour ? Tu as vécu des mauvaises expériences dans ta phase salariale ? Qu'est-ce qui a fait justement que tu as voulu arrêter de vouloir être salarié et de vouloir te lancer dans un rêve ?

  • Speaker #0

    Pour t'expliquer mon contexte et mon environnement, je viens d'une famille assez modeste. Et donc ma maman, elle m'a toujours dit, c'est important que tu fasses un métier que tu aimes. Donc ça, c'était la première chose. Et j'ai cherché un petit peu à faire un travail qui me plaît. Et malheureusement, les premiers travails que j'ai pu avoir, ça a été de travailler dans un fast-food. Voilà, c'était mon premier job étudiant à l'époque. Et c'était une expérience très, très compliquée, mais qui m'a appris beaucoup. Et je savais en fait que ma place, elle n'était pas là, elle était vraiment ailleurs. Et donc, j'ai cherché un petit peu tous les métiers que je pouvais faire pour pouvoir un petit peu trouver mon but en fait. Mais je me suis beaucoup enfermée vers, ok, tu fais tes études, tu trouves un travail, et puis en fait, tu remplis juste toutes les cases que la société te dit de remplir, et puis tu ne te poses pas la question. Donc je me suis beaucoup laissée porter. Je n'avais pas spécialement d'ambition réelle, et je vivais un petit peu au jour le jour et au gré des opportunités de travail. Et c'était un peu vraiment... l'idée que j'avais et comment je construisais ma vie.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux me permettre de te demander comment c'est arrivé du coup le moment où tu as appris justement que tu avais cette maladie ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est encore une très longue histoire parce qu'en fait, je venais de terminer mes études et en fait, j'ai appris que j'étais enceinte. Et donc, très contente, je commence à faire les premiers examens de la grossesse, qui est une prise de sang. Et cette prise de sang se révèle très inattendue, puisque mon médecin me demande d'en refaire une autre parce que ça n'allait pas. Et donc, celle que j'ai refaite en deuxième temps était pire. Et donc, moi, sur le chemin de mon nouveau travail, très contente, le médecin m'appelle, me dit, il faut que vous veniez tout de suite. Les analyses que vous avez faites, ça ne va pas du tout, il va falloir que vous vous rendiez aux urgences. Moi, j'étais un petit peu dans le déni parce que je commence un travail et je suis quand même quelqu'un de professionnel. Donc j'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas en fait, je commence mon travail, je vais démarrer ma journée, si vous voulez, je viens demain. Elle m'a dit « Mais vous ne comprenez pas, en fait, là, il y a votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite. Vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. » Donc là, ça m'a fait un premier coup de massue. Tout de suite, je n'ai pas vraiment réalisé, mais j'ai fait ce qu'on m'a dit. Donc, je suis revenue. Elle m'a expliqué qu'il fallait que je me rende de toute urgence aux urgences les plus proches, que je porte un masque. Et elle m'a remis une lettre à remettre une fois arrivée aux urgences. Donc, je fais ce qu'elle me dit. Je me rends aux urgences. Et c'est là que tout commence. En fait, on commence à me prendre en charge. Et je suis restée. en suspens durant de très longues semaines puisqu'ils ne savaient pas ce que j'avais. Ils m'ont fait faire une batterie de tests pendant trois semaines. À partir du moment où je suis rentrée à l'hôpital, je n'en suis pas ressortie pendant trois semaines. Ça a été un peu traumatisant puisque je suis restée comme ça en suspens. Moi, physiquement, j'allais très bien. J'étais en forme. Je n'étais pas spécialement fatiguée. Je n'avais pas de signes cliniques. qui me dit il faut peut-être que tu t'alarme souvent on se dit on a une perte de cheveux j'avais rien de tout ça, vraiment j'étais en pleine forme j'avais 22 ans donc vraiment j'étais en pleine forme et donc c'est au bout de la troisième semaine d'hospitalisation après des tas et des tas d'examens qu'on m'a fait durant trois semaines qu'il y a un jour, un soir un docteur un... qui rentrent. Il y en a d'autres qui le suivent. Ils étaient quatre au total à rentrer dans la chambre. C'est là que j'ai compris qu'on venait m'annoncer une nouvelle qui était un petit peu tragique. Les mots qui ont été prononcés, c'est ça y est, maintenant, après tous les examens que vous avez faits, on sait maintenant ce que vous avez. Vous avez une leucémie. Moi, le terme leucémie... Leucémie, je ne le connais pas. Tu vois, je n'ai jamais eu de cancer dans ma famille, dans mes proches. Donc, je ne savais même pas que ça existait, le leucémie. Et donc, il m'a expliqué, voilà, c'est une forme de cancer. Et donc là, j'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, j'entends plus rien de ce qu'il dit après, en fait. Donc, je sais que j'ai conscience de... qu'il me parle, qu'il m'explique tout un tas de choses, comment ça va se passer, le protocole, etc. Mais j'ai juste entendu le mot cancer qui m'a juste achevé. Et donc les seuls mots que j'ai pu prononcer, c'est d'accord, mais dans tout ça, comment ça va se passer pour le bébé ? Parce que j'étais enceinte et que c'était un enfant qui était désiré et voulu. Et moi, je voulais le garder, en fait. Et il m'a dit, mais en fait, vous n'allez pas pouvoir le garder parce qu'il va falloir que vous subissiez des traitements qui sont lourds. Et donc, votre bébé, il est encore en formation dans votre ventre. Ça ne va pas être possible, en fait, de garder cette grossesse. Et donc, là, forcément, je me mets à pleurer parce que c'était un deuxième coup de massue qui s'abattait, en fait. Et voilà comment ça s'est déroulé. Et ensuite, il a annoncé... à ma famille, à mes proches, à mon conjoint. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Merci encore, du coup, pour ce témoignage.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Comment tu fais, justement, derrière, pour avoir la volonté de te battre et de rebondir ?

  • Speaker #0

    Alors, je me suis beaucoup appuyée sur mon conjoint. Franchement, ça a été mon pilier. Voilà, vraiment dans cette phase. Il a été vraiment là du début à la fin. Et il m'a dit, écoute, on va combattre. Et moi, je n'ai pas osé demander, est-ce que je vais mourir ou est-ce que je vais survivre ? Et donc, lui, il a posé cette question-là. Il a demandé, OK, mais avec tout ça, est-ce qu'elle va survivre ? Est-ce qu'elle va vivre ? Et donc, les médecins l'ont rassuré, etc. Et donc, il a dit, écoute, on va combattre et puis ça va aller. Donc, il m'a rassuré et puis ça m'a donné la force de combattre, en fait, tout du long.

  • Speaker #1

    OK. Après tout ça, tu dis justement que tu as voulu créer ton entreprise. Je sais que les Confiantes, du coup, c'est un projet où, si je me trompe, tu me diras non, où au départ, c'était pour essayer de créer quelque chose pour revitaliser les cheveux, éviter les pertes, justement, de cheveux. Je sais que toi, pendant la maladie, tu avais décidé de te raser totalement pour ne pas avoir cette perte de cheveux. Est-ce que tu avais directement eu cette idée ou c'est venu justement bien après ?

  • Speaker #0

    Alors pas du tout. En fait, c'est venu vraiment après. Moi, tout naturellement, après les traitements et après la maladie, j'ai entrepris un cheminement. qui est la reconquête de ma féminité, me réapproprier mon identité, ma nouvelle identité aussi et ma nouvelle vie, pour vraiment redémarrer à zéro. Et c'est quelque chose que j'ai partagé à titre personnel autour de moi. Et c'est vrai que j'inspirais beaucoup de personnes qui me disent « Mais waouh ! » Tu as réussi à te relever, comment tu fais, etc. Et donc, très naturellement, moi, je partageais toutes mes astuces, etc. Et après, de fil en aiguille, je me suis dit, je peux servir à tellement de personnes, je peux aider tellement de personnes et ça serait vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire... Vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre. Et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir aux personnes qui traversent des périodes difficiles. Parce que moi, durant ma maladie, je me souviens avoir cherché sur Instagram des personnes pour essayer de visualiser ma vie après le cancer. Et ce que je trouvais, c'était vraiment... Souvent, on parlait de stérilité, on parlait d'une vie un peu diminuée, des effets secondaires qui durent durant des années. En fait, je n'avais pas de modèle ni d'exemple de femmes qui s'en sont sorties avec une leucémie et qui arrivent à vivre une vie convenable et à réaliser leurs rêves, tout simplement.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler des confiantes ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Les confiantes, en fait, l'idée, c'est vraiment d'apporter de la santé et de la beauté aux femmes. Voilà, donc l'idée, c'est de les accompagner à travers la reconquête de leur féminité, parce que la perte des cheveux, c'est quelque chose qui affecte beaucoup les femmes. Toutes les femmes, vraiment, traversent durant une phase ou plusieurs de leur vie de la chute de cheveux. Oui. Et donc, elles sont confrontées à ces problématiques-là. Il y en a beaucoup qui tombent parfois en dépression. Il y a de l'isolement qui se crée autour de ça. Et en fait, l'idée, c'est vraiment de leur apporter une solution, mais aussi un accompagnement, de leur dire on est là, on a la solution. Voici comment il faut faire, etc. Et de créer un petit peu une communauté autour de ça. Donc là, pour l'instant, on a démarré avec des problématiques capillaires qui affectent beaucoup les femmes. Mais j'aimerais, et l'objectif, c'est vraiment d'aller... au-delà des cheveux parce qu'il y a d'autres problématiques qui font souffrir les femmes. On a des problèmes de peau, on a des problèmes de corps, on a des problèmes hormonaux aussi, des problèmes liés à la fertilité, vraiment tout ça qui affecte les femmes et aujourd'hui j'aimerais voir des femmes épanouies, des femmes confiantes, des femmes bien dans leur corps, dans leur esprit et c'est vraiment ce que je veux pour plus tard.

  • Speaker #1

    Tu es partie de choses que tu faisais toi de ton côté à dire bon bah je vais essayer de développer un produit à partir de ce que je faisais pour moi. Comment s'est arrivé le cheminement vers le premier produit ?

  • Speaker #0

    Alors moi je suis une très grande consommatrice de tisane et de compléments alimentaires. Vraiment ça a été ma base, ça a été mon premier pilier dans ma reconquête. Vraiment je me suis beaucoup tournée vers le naturel, vers les plantes, je me suis intéressée aux bienfaits des plantes. ... Parce qu'au-delà de l'alimentation à revoir, je me suis dit, les plantes, il y a énormément de bienfaits qui peuvent nous permettre d'avoir une meilleure vie, d'avoir du bien-être de manière générale. Sauf que ce qui existait à l'époque sur le marché, ce n'était pas tip-top. Il y avait beaucoup de marques importées des États-Unis notamment. Il n'y avait même pas de made in France à l'époque. On était sur des formats qui étaient en gélules pour la plupart du temps, avec des effets secondaires. Et en fait, ça me ramenait à mon époque d'hospitalisation où je devais avaler des dizaines de cachets par jour avec des effets secondaires qui m'ont beaucoup affectée. Et je voulais vraiment sortir de là. Et donc, je me suis dit, pourquoi pas développer ça ? Mais avant tout, il fallait que je me prépare en amont. Et donc, c'est pour ça que j'ai repris mes études. J'ai entrepris un master en finance et en gestion d'entreprise. L'objectif, c'était vraiment, à l'issue de ça, d'avoir mon projet qui soit bien ficelé et que je puisse fournir des produits qui soient à la fois de qualité et... et réaliser vraiment le rêve vers où je veux aller.

  • Speaker #1

    Et puis je sais que c'est quelque chose d'hyper difficile parce que moi, dans les premières personnes que j'ai eues dans mon podcast, il y a une jeune femme qui s'appelle Alexandra qui développe toujours une marque d'adaptogène pour essayer de réduire au maximum les effets du stress. Et donc je l'ai eue en fin d'année dernière. Et normalement, le produit devait sortir en fin d'année dernière également. Et ce qui se passe, c'est que l'industrie qu'il y a derrière, etc., pour réussir à trouver une formule, ensuite réussir à trouver le bon fournisseur qui te fournisse derrière aussi sur ton produit final, les tests, etc., avoir toutes les certifications et tout, c'est monstrueux, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'honnêtement, quand je me suis lancée, je n'ai pas réalisé à quel point le projet était colossal. J'y suis allée un petit peu de manière naïve, mais étape par étape, vraiment. Moi, j'aime bien quand tout est structuré avec un plan et tout, et le suivre. Et franchement, avec le recul, ce n'est pas ce qui a été le plus difficile. Je dirais peut-être que j'ai eu beaucoup de chance de trouver les bons fournisseurs, avec le bon cahier des charges, qui respectent vraiment. ma volonté et mes exigences et de pouvoir déployer les premiers tests et les premières mises sur le marché, tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles de ta première vente ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je me rappelle. Alors, en vrai, ce n'est même pas le plus drôle. Je crois que le plus drôle, c'était la mise en ligne du site. Tu vois, je n'y connaissais rien encore à l'époque. Je me suis dit, OK, on appuie sur... publié et puis là on a des milliers de vues, des milliers de visites alors que pas du tout ça s'est pas passé comme ça mais c'était très drôle et on a beaucoup appris sur la route

  • Speaker #1

    Et du coup, tes premiers retours clients, ça a été ?

  • Speaker #0

    Franchement, génial. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai que des clientes qui sont satisfaites. Et ça, franchement, c'est une fierté parce que ça confirme juste le choix que j'ai fait il y a quatre ans. Et aussi, ça confirme tout le travail qui a été réalisé en amont avant la création de l'entreprise. Donc, c'est juste gratifiant. Et surtout, ça m'encourage pour la suite à développer encore plus.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, dans les produits que tu présentes aujourd'hui, il y a quoi d'autre à part les gummies ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a les gummies et il y a aussi des compléments en poudre. Donc, on a un cacao enrichi en plantes et en acides aminés. Et donc, l'idée, en fait, c'est de le consommer comme un chocolat chaud et donc pour traiter tout simplement ces problématiques d'alopécie, de chute de cheveux, ce genre de choses. Et ce qui est juste génial, c'est qu'on peut l'utiliser de plein de façons différentes. On peut le boire en chocolat chaud, on peut le boire en smoothie, on peut réaliser des gâteaux avec. Le champ, il est à l'infini et c'est ce qui plaît justement aux clientes. Vraiment, ce nouveau format qui est à la fois un moment cocooning, mais aussi en même temps un traitement hyper efficace, hyper rapide, hyper gourmand à consommer au quotidien. Et ça, les clientes, elles adorent.

  • Speaker #1

    C'est seulement pour les femmes ou pour les hommes aussi ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une vraie question. Alors, c'est aussi efficace sur les hommes. J'ai beaucoup d'hommes qui me demandent. Ça veut dire qu'il y a vraiment un marché.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai été sujet à ça, à cause du stress. Au début, j'étais dans le déni. Je pensais que c'était mon coiffeur qui m'avait raté. Et au bout d'un moment, quand je me suis rendu compte qu'au bout de deux, trois mois, ça ne repoussait pas normalement, je me suis dit, là, il y a peut-être un problème. Et le problème, c'est que tous les produits qu'on nous donne aujourd'hui dans le domaine médical, absolument... des produits qui sont hyper agressifs.

  • Speaker #0

    Oui, je connais bien. Effectivement, en plus, ce ne sont pas des solutions qui sont naturelles. Ce sont des solutions, une fois qu'on arrête, il y a une rechute derrière. Donc, c'est vraiment une solution court-termiste. Et puis aussi, il y a le quid des conséquences sur le long terme d'utiliser ce type de produit-là. Et c'est pour ça que moi, je prône le naturel. Vraiment, le naturel, c'est tout ce qu'il y a de bon pour le corps. Et surtout, l'objectif, c'était d'avoir des cures qu'on puisse consommer sur du long terme, qu'on puisse intégrer vraiment dans son quotidien sans endommager sa santé. Vraiment, c'était mon objectif et aujourd'hui, il est rempli. Et voilà, c'est ce qui mène la recherche et le développement avec nos laboratoires.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup, il ne faut pas seulement prendre ça quand tu as des chutes de cheveux pures, mais c'est quelque chose qu'il faut faire dans la longue durée.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, ça doit vraiment être intégré dans son quotidien pour prévenir les problématiques. Parce que la calvitie, notamment chez les hommes, une fois qu'elle est installée, c'est fini, on ne peut plus rien faire. Alors que si on avait agi en amont, on aurait pu prévenir, on aurait gagné des années sur sa chute de cheveux. Donc c'est vraiment à intégrer dans son quotidien. Et aujourd'hui, j'en vois les bénéfices. Parce que souvent... moi je me mets beaucoup en avant sur mes réseaux on me dit oui mais toi t'as la génétique etc alors que à chaque fois ça me fait doucement rire parce que en fait avant d'intégrer des compléments alimentaires mes cheveux ils ont jamais dépassé mes épaules et je pensais qu'ils étaient à leur longueur maximale, je pensais qu'ils avaient atteint leur plein potentiel alors que pas du tout aujourd'hui je découvre à peine le potentiel de mon potentiel capillaire Et aujourd'hui, vraiment, c'est quelque chose que j'intègre dans mon quotidien. J'essaye d'observer les problématiques que je rencontre. Par exemple, l'hiver, où souvent je tombe malade. Je sais qu'il va falloir que je fasse des cures de compléments. Donc aujourd'hui, j'achète des compléments d'autres marques. Donc petit à petit, je développerai d'autres produits. Moi, je suis ma première cliente et l'objectif, c'est de répondre vraiment à toutes les problématiques.

  • Speaker #1

    Ok. Bon bah écoute, je te demanderai après de regarder ma ligne de cheveux pour me dire si je suis le sujet ou pas.

  • Speaker #0

    Ça marche, on fera un petit diagnostic capillaire.

  • Speaker #1

    Donc, dans ton parcours justement avec les Confiantes, j'ai vu notamment qu'à un moment, tu as eu un spot publicitaire. Est-ce que tu peux nous raconter un peu cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait, ça a été une opportunité qui s'est ouverte à nous. Il y a une agence de publicité qui nous a aidé, marché, et qui nous a dit, écoutez, si ça vous dit, on peut vous faire un spot publicitaire, diffusé sur plusieurs chaînes, etc. Et nous, ni une ni deux, on s'est dit, mais let's go. En fait, c'est une opportunité incroyable. C'est de la visibilité. Et puis, pour notre notoriété, c'est juste génial d'apporter cette visibilité à les confiantes. C'était une belle opportunité. Et donc, ça s'est déroulé sur plusieurs mois. On l'a préparé six mois en avance. Vraiment, c'était une grosse organisation. Ça a donné lieu à notre... premier shooting de la marque donc ça a été assez mémorable et puis le jour de la diffusion on était en folie devant la télé et tout, franchement je m'en souviens encore aujourd'hui de l'effervescente l'effervescence de l'euphorie qu'il y avait autour de cette campagne, c'était une très belle expérience franchement j'ai adoré ça fait quoi du coup de voir sa marque à la télé ? Ah bah franchement, ça rend fier. Ça rend fier et puis surtout, ma mère a pu regarder. Je lui ai dit « Maman, regarde-nous à la télé ! » Et franchement, elle était hyper fière. Et ça, c'est des choses, c'est des expériences qu'on ne peut rencontrer qu'à travers l'entreprenariat. Et c'est des expériences de vie qui sont marquantes. Tu t'imaginais arriver à ce point-là quand justement tu te lançais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Honnêtement, pas du tout. La télé, moi, je le voyais vraiment, je ne sais pas, dans dix ans. Vraiment, je ne l'imaginais pas aussitôt. Mais je suis ravie d'avoir fait cette expérience-là. Et puis, ça nous a beaucoup appris. On a pu montrer l'entreprise, montrer nos valeurs, montrer... nos produits aussi. Et ça a été un beau coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais te demander, toi qui es aussi présente sur les réseaux sociaux, tu trouves que la publicité aujourd'hui sur la télé, ça a encore un gros impact ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a un impact quand il est maîtrisé. Après, en fait, c'est la répétition qui fait captiver le message. Donc l'idée, c'est de ne pas faire forcément du one-shot. L'objectif, ce serait d'avoir des campagnes qui soient assez répétitives, qui viennent peut-être avant une émission bien spécifique. Mais franchement, quand c'est bien maîtrisé, au bon endroit, c'est très impactant. Mais après, pour capitaliser, c'est bien d'apporter une campagne qui soit assez globale, donc à la fois à la télévision, mais à la fois aussi en digital.

  • Speaker #0

    Ou sinon, tu fais un spot avec un truc bien redondant qui rentre bien dans la tête.

  • Speaker #1

    Aussi, clairement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on l'aura tous en tête. Et dans la suite, très récemment d'ailleurs, tu as ouvert un magasin physique à Charenton-le-Pont. Pourquoi est-ce que tu as fait le choix justement d'ouvrir une boutique physique et pas de continuer en ligne ?

  • Speaker #1

    Alors moi, pour t'expliquer un petit peu ce vers quoi on va. Donc nos compléments en poudre, moi je les consomme vraiment dans mon quotidien. Donc moi j'adore consommer des cappuccinos par exemple. Et donc j'intègre mes consommations de compléments en poudre comme ça. Et ça c'est quelque chose qui plaît beaucoup à la communauté, aux clientes. Et donc en fait à chaque fois qu'on fait un salon, on fait un petit peu un beauty bar. Voilà où on décline en fait nos compléments en poudre à travers des boissons. Donc ça va être à travers des smoothies, à travers des cafés enrichis, etc. Et ça, c'est quelque chose qui plaît beaucoup. Et l'objectif, en fait, c'est de proposer ça dans des boutiques, clairement, d'avoir plein de coffee bars à travers la France et même l'international, pourquoi pas. Voilà, pour pouvoir proposer, en fait, une boisson du quotidien, mais qui, à la fois, traite des problématiques vraiment spécifiques. Et au-delà de ça, moi j'aime beaucoup rassembler les gens et j'aime beaucoup l'humain, partager les expériences. Et c'est vrai qu'autour du cheveu, on a un petit peu toute notre histoire à raconter, nos traumatismes à travers des expériences plus ou moins douloureuses. Et l'objectif c'est d'avoir un espace. où on puisse partager ensemble ces problématiques-là, donc à travers, par exemple, des ateliers, à travers des cours de coaching, à travers plein de choses comme ça qui permettront aux femmes d'accroître leur bien-être au quotidien.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu vends tes compléments sur place et en plus, tu présentes des ateliers différents et variés à Charenton-le-Fonds.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et le prochain atelier que tu prévois, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors le prochain atelier, ça sera un petit peu comprendre ces problématiques capillaires. Voilà, parce que les femmes, elles ont du mal à comprendre concrètement quels produits prendre pour quelles problématiques. Donc là, l'idée, c'est vraiment de les accompagner, de leur faire prendre conscience du problème, parce que parfois, on a des femmes qui souffrent de chutes de cheveux et qui veulent des cheveux longs. Et donc en fait, il faut d'abord traiter la chute avant de vouloir traiter la longueur. Donc vraiment les aider dans ce cheminement à la base avec ces problématiques-là. Après, on aura d'autres ateliers pour construire sa routine capillaire, parce que ça, il y a encore des choses qui manquent. Et il y a beaucoup d'informations sur les réseaux sociaux. Et l'idée, c'est d'apporter vraiment... à chaque fois de la personnalisation aux femmes, tout simplement. Donc là, c'est un petit peu la feuille de route qu'on a pour les prochains mois.

  • Speaker #0

    Ok. Je vais passer à une phase un peu plus introspective du podcast, où je vais te poser des questions un peu philosophiques.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Ma première question, c'est par rapport... Je vais revenir au sujet du cancer. Tu avais dit qu'il était hors de question pour toi d'avoir la casquette de malade et que tu ne voulais pas la garder toute ta vie, que le cancer t'a changé. Et il a changé la manière dont tu vois la vie. Et qu'il n'était plus question pour toi de perdre une seule minute de ta vie et que tu voulais vivre mille et une vies en une. Comment tu fais pour garder du coup un équilibre vie pro, vie perso ? Est-ce que tu n'es pas toujours porté à vouloir faire des millions de choses tout le temps ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Parce qu'en fait, j'ai envie d'explorer chacune de mes casquettes à fond. Donc ça, c'est un petit peu... ma volonté du quotidien. Mais en même temps, j'ai que 24 heures par jour. Et donc, il faut que je les utilise à bon escient. Donc, en fait, je suis très structurée. Je fais mes plans et mes plannings qui sont millimétrés. Et j'essaye à chaque fois d'être au maximum dans chacun de mes créneaux horaires. Donc le matin, je suis la maman, donc je m'occupe de mes filles à fond, je les emmène à l'école. Et puis après, la journée démarre et c'est la journée de travail. Et là, c'est pareil, on est à fond sur les projets. Je fonctionne avec beaucoup de listes et d'objectifs. Et en fait, finalement, comme ça, on y arrive. Tant bien que mal, mais on y arrive et j'essaye vraiment de garder un temps pour tout.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, la maladie, etc., ça ne t'a pas fait lâcher un peu le cadre ? Parce que moi, tu vois, je suis une personne... pendant très longtemps j'ai voulu justement trop garder des cases, tout millimétrer, avoir plein d'objectifs, poser des objectifs et tout. Et le podcast ça m'a appris avec les différentes rencontres que j'ai eues justement à chercher un peu à lâcher prise. Et me dire en fait il faut profiter aussi du chemin, il faut profiter aussi de la vie tout court et arrêter en fait de garder ces cadres-là. Toi c'est pas du tout le cas du coup ?

  • Speaker #1

    Alors... je trouve que justement d'avoir ce cadre là ça me permet d'aller plus loin et plus vite parce qu'en fait je me mets des barrières qui sont très hautes vraiment le champ il est vraiment très très haut, j'essaye de viser l'excellence à chaque fois dans toutes mes casquettes et en fait j'ai qu'une lignée c'est l'excellence et l'objectif c'est de réaliser vraiment chaque chose au maximum donc je trouve que d'avoir ce cadre-là, ça me permet justement d'être hyper efficace et d'atteindre tout ce que je veux en fait.

  • Speaker #0

    C'est tout le mal que je peux te souhaiter, l'excellence. Et justement, du coup, t'as relativisé plus facilement après tout ça, face à des obstacles que tu pouvais rencontrer dans la carrière que t'as ?

  • Speaker #1

    Alors, moi de base, je suis quelqu'un de très optimiste. Donc je vois tout le temps le bon côté des choses. Et le fait d'avoir été malade, En fait, ça m'a beaucoup appris. En fait, quand j'ai été malade, j'ai été hospitalisée pendant très longtemps. Je n'ai pas pu bouger. J'étais enfermée dans une chambre totalement stérile. Et à la suite de ma maladie, j'ai même dû réapprendre à marcher. Tu vois ? Donc, après avoir traversé ça, franchement, je me dis que tant que j'ai la santé, il n'y a rien qui peut m'atteindre. Tant que je suis en bonne santé, que mes enfants sont en bonne santé, vraiment, il n'y a aucun souci et je sais que tout passe.

  • Speaker #0

    T'en parles un peu de tout ça avec tes enfants ?

  • Speaker #1

    Pas encore. Elles sont encore jeunes. Et c'est vrai que je me demande comment je vais amener le sujet. Mais je pense que c'est important qu'elles le sachent. Parce que de toute façon, un historique médical aussi lourd, il faut quand même le partager à ses enfants. Parce que c'est des questions qui reviennent finalement. Est-ce que dans votre entourage, il y a des cas de cancer, etc. ? Ça, c'est une question à laquelle elles seront confrontées un jour. Et donc, je ne veux pas qu'elles disent... qu'elles disent non alors que bah si en fait donc ça c'était c'est un impératif que j'ai donc un jour je leur partagerai quand elles seront plus grandes et en âge de comprendre ok pour

  • Speaker #0

    toi c'est quoi ta plus grande fierté que t'as eu en devenant entrepreneuse ?

  • Speaker #1

    ma plus grande fierté je dirais que c'est de pouvoir conjuguer mon temps entre ma vie de maman et ma vie d'entrepreneur Ça, c'est vraiment une fierté pour moi et c'est comme ça que je visualisais un petit peu le truc. Je ne voulais pas en fait être juste la maman qui travaille et de ne pas avoir de temps pour mes enfants. Et en même temps, je ne voulais pas juste être une maman, tu vois. Et de pouvoir conjuguer tant bien que mal ces deux casquettes, ça franchement, c'est pour moi la plus grande fierté, vraiment.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça serait quoi la définition du bonheur pour toi ?

  • Speaker #1

    La définition du bonheur, pour moi, c'est de pouvoir être libre, de choisir son temps, comment on dépense son temps. Avec les gens qu'on aime, avec sa famille, avec ses proches, avec des clientes, de pouvoir aider aussi les gens. Ça, pour moi, c'est la définition du bonheur et je dirais qu'aujourd'hui, j'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Et si tu pouvais retrouver la Solène qui avait 15 ans, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais d'être plus ambitieuse, parce qu'elle peut faire beaucoup plus que ce qu'elle ne fait actuellement. Et je lui dirais de ne pas se mettre de barrière, justement, et que tout est possible.

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui ont apprécié cet échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez me retrouver sur tous les réseaux, clairement, Instagram, TikTok, LinkedIn aussi, les Confiantes. Voilà, vous pouvez, moi, je vois tous les messages, j'y réponds aussi de manière personnelle. Donc, vous pouvez me recontacter directement sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ok, je vais remercier toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet échange. Je ne vais pas faire de promotion, comme d'habitude, mis à part pour ta propre page à toi et tes propres réseaux. Je vais surtout dire à tout le monde de profiter de la vie, profiter des gens qu'on aime, et puis juste la vivre à fond et profiter de ses passions.

  • Speaker #1

    Clairement, c'est vraiment... Ça doit vraiment être une priorité dans la vie de chacun. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je te remercie du coup pour le bel échange qu'on a eu ensemble et un peu la claque que tu m'as mise, mais de manière positive. Et je pense que ça le fera aussi un peu à toutes les personnes qui ont écouté ce podcast.

  • Speaker #1

    J'espère, j'espère.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Solène

    01:42

  • Pourquoi entreprendre ?

    02:12

  • Sa transition

    02:48

  • Trouver un but après la maladie

    03:25

  • La tragédie comme déclencheur

    05:10

  • Rebondir après la maladie

    11:57

  • Les confiantes

    12:51

  • Créer un complément alimentaire

    18:46

  • Ses débuts en tant qu’entrepreneur

    20:21

  • Lancer une campagne publicitaire

    25:10

  • Ouvrir une boutique physique

    28:15

  • Vivre milles vies

    31:19

  • Apprendre à relativiser

    34:11

  • Introspection

    35:45

  • Ses réseaux sociaux

    37:18

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Description

Et si entreprendre, c’était d’abord une façon de retrouver l’espoir ?


À seulement 22 ans, Solène Saint Jean apprend qu’elle a un cancer.

Une épreuve qui devient le point de départ de sa transition vers l’entrepreneuriat féminin.


Dans cet épisode, Solène raconte comment elle a choisi de se reconstruire en créant son entreprise : Les Confiantes, une marque de compléments alimentaires pour femmes dédiée à la confiance en soi et à la santé féminine.

Guidée par son expérience, ses études en nutrition, et sa passion pour le bien-être, elle propose aujourd’hui des solutions naturelles pour aider chaque femme à se sentir mieux dans son corps.


Dans cet échange, on parle :

– de l'importance de la santé et de reconstruction après un cancer

– du lien fort entre santé des femmes et confiance en soi

– de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat après une épreuve de vie

– des débuts difficiles de l’entrepreneuriat quand on lance un projet qui nous tient à cœur

– de la force de transformer une histoire personnelle en mission entrepreneuriale


Un épisode pour celles et ceux qui veulent entreprendre autrement, avec du sens, et placer le bien-être au cœur de leur projet mais aussi de sa vie.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


CHAPITRES :


00:00 introduction

01:42 Présentation de Solène

02:12 Pourquoi entreprendre ?

02:48 Sa transition

03:25 Trouver un but après la maladie

05:10 La tragédie comme déclencheur

11:57 Rebondir après la maladie

12:51 Les confiantes

18:46 Créer un complément alimentaire

20:21 Ses débuts en tant qu’entrepreneur

25:10 Lancer une campagne publicitaire

28:15 Ouvrir une boutique physique

31:19 Vivre milles vies

34:11 Apprendre à relativiser

35:45 Introspection

37:18 Ses réseaux sociaux

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Nos réseaux sociaux :

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Threads : @desalarier

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https://www.linkedin.com/in/sol%C3%A8ne-saint-jean/

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https://www.instagram.com/lesconfiantes/

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youtube @lesconfiantes6565


#podcast #entrepreneuriat #transition #maladie #cancer #santé #reconstruction


TITRE : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas, en fait. Je commence mon travail, je vais démarrer ma journée. Si vous voulez, je viens demain. Et elle m'a dit, mais vous ne comprenez pas, en fait, votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite, vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. J'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, je n'entends plus rien de ce qu'il dit après. Je me suis dit, mais en fait, je peux servir à tellement de personnes. Je peux aider tellement de personnes et ça serait... Vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir. Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Solène. Bonjour Solène. Bonjour. Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci, ça me fait très plaisir.

  • Speaker #1

    Moi également. Et puis, je te remercie surtout de bien vouloir partager du coup l'aventure entrepreneuriale, mais aussi personnelle à travers laquelle tu es passée. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce dont j'aimerais parler dans le podcast, justement, c'est de l'importance d'avoir un but ou un rêve dans sa vie. Parler de transition aussi du salariat vers l'entrepreneuriat, qui est la thématique du podcast, mais aussi de parler de comment tu fais pour prendre le temps de vivre, surtout après la maladie.

  • Speaker #0

    Oui. Ça te va ? Ça me va, impeccable.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, si ça te va, je vais te demander de commencer par te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Ok, moi c'est Solène, j'ai 30 ans, je viens de fêter mes 30 ans, je suis maman de deux petites filles et entrepreneur aussi. J'ai lancé une marque de compléments alimentaires dédiés à la santé et la beauté des cheveux des femmes.

  • Speaker #1

    Ok, tu peux donner le nom de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, l'entreprise elle s'appelle Les Confiantes.

  • Speaker #1

    Ok, tu l'as fondée il y a combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors ça fait 4 ans maintenant.

  • Speaker #1

    Ok, est-ce que tu peux me dire justement pourquoi est-ce que tu as voulu entreprendre ?

  • Speaker #0

    Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital, puisque j'ai eu un cancer en 2017, j'ai eu une leucémie. Et malheureusement, cette expérience-là m'a tournée dans une expérience assez compliquée et de grande introspection. Et dans mon lit d'hôpital, je voulais vraiment devenir plus tard indépendante, d'être à mon compte et de pouvoir profiter de mon temps libre que j'aurais. que je rêvais à l'époque comme je l'entends.

  • Speaker #1

    Et tu faisais quoi du coup justement avant d'avoir le cancer et d'avoir cette maladie ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait j'étais étudiante, j'étais en alternance et je me lançais dans le monde du travail. J'allais débuter un travail de réceptionniste dans un hôtel.

  • Speaker #1

    Ok, et si je ne me trompe pas, du coup tu t'es réorientée, tu as repris des études juste derrière ?

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. En fait, j'ai commencé à rechercher tout simplement des formations sur mon lit d'hôpital pour pouvoir planifier mes prochaines années à vivre.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, à ce moment-là, je sais que quand tu commences ta thérapie, etc., au départ, ce que tu recherches, c'est simplement te battre contre la maladie. Je ne sais pas si... tu as suivi un peu l'histoire avec Caroline Receveur, son cancer, etc. J'ai écouté récemment le podcast de son conjoint Hugo Philippe sur Génération Do It Yourself. Et en fait, il parle du fait que c'est très difficile, après la maladie, du coup, de devoir retrouver un nouveau but. Toi, ça a été... Ça s'est passé comment ? C'est-à-dire que il te fallait absolument un but pour pouvoir voir plus loin ou tu as combattu dans un premier temps la maladie et dans un second temps tu as cherché un but ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, c'est assez simple. Je me suis rattachée à ce but-là sur mon lit d'hôpital parce que pour moi, il était hors de question de mourir. Et donc, en fait, j'ai commencé à rêver de ma vie future. Et vraiment, je me suis accrochée. C'est ça qui m'a permis de vivre et de traverser cette épreuve-là en planifiant et en rêvant la vie que je voudrais mener une fois que je serai sortie de l'hôpital.

  • Speaker #1

    Ok, et ce rêve du coup que tu avais, ça ressemblait à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il était assez flou à vrai dire, mais je savais que je voulais choisir un métier que j'aurais rêvé, être à mon compte, être indépendante, créer ma propre valeur, travailler avec mon équipe que j'aurais créée et ne pas dépendre d'un travail salarié. Ça, c'était la seule certitude que j'avais en tout cas à cette époque.

  • Speaker #1

    Avec l'invité que j'ai reçu précédemment dans l'épisode d'avant qui s'appelle Lucie, on a discuté à la fin du podcast et elle me disait que souvent pour avoir le déclic, malheureusement, on avait besoin d'être confronté de manière directe ou indirecte à la mort. Et toi, du coup, est-ce que c'était un peu pareil ? C'est-à-dire qu'avant ça, tu te laissais vraiment porter au jour le jour ? Tu as vécu des mauvaises expériences dans ta phase salariale ? Qu'est-ce qui a fait justement que tu as voulu arrêter de vouloir être salarié et de vouloir te lancer dans un rêve ?

  • Speaker #0

    Pour t'expliquer mon contexte et mon environnement, je viens d'une famille assez modeste. Et donc ma maman, elle m'a toujours dit, c'est important que tu fasses un métier que tu aimes. Donc ça, c'était la première chose. Et j'ai cherché un petit peu à faire un travail qui me plaît. Et malheureusement, les premiers travails que j'ai pu avoir, ça a été de travailler dans un fast-food. Voilà, c'était mon premier job étudiant à l'époque. Et c'était une expérience très, très compliquée, mais qui m'a appris beaucoup. Et je savais en fait que ma place, elle n'était pas là, elle était vraiment ailleurs. Et donc, j'ai cherché un petit peu tous les métiers que je pouvais faire pour pouvoir un petit peu trouver mon but en fait. Mais je me suis beaucoup enfermée vers, ok, tu fais tes études, tu trouves un travail, et puis en fait, tu remplis juste toutes les cases que la société te dit de remplir, et puis tu ne te poses pas la question. Donc je me suis beaucoup laissée porter. Je n'avais pas spécialement d'ambition réelle, et je vivais un petit peu au jour le jour et au gré des opportunités de travail. Et c'était un peu vraiment... l'idée que j'avais et comment je construisais ma vie.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux me permettre de te demander comment c'est arrivé du coup le moment où tu as appris justement que tu avais cette maladie ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est encore une très longue histoire parce qu'en fait, je venais de terminer mes études et en fait, j'ai appris que j'étais enceinte. Et donc, très contente, je commence à faire les premiers examens de la grossesse, qui est une prise de sang. Et cette prise de sang se révèle très inattendue, puisque mon médecin me demande d'en refaire une autre parce que ça n'allait pas. Et donc, celle que j'ai refaite en deuxième temps était pire. Et donc, moi, sur le chemin de mon nouveau travail, très contente, le médecin m'appelle, me dit, il faut que vous veniez tout de suite. Les analyses que vous avez faites, ça ne va pas du tout, il va falloir que vous vous rendiez aux urgences. Moi, j'étais un petit peu dans le déni parce que je commence un travail et je suis quand même quelqu'un de professionnel. Donc j'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas en fait, je commence mon travail, je vais démarrer ma journée, si vous voulez, je viens demain. Elle m'a dit « Mais vous ne comprenez pas, en fait, là, il y a votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite. Vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. » Donc là, ça m'a fait un premier coup de massue. Tout de suite, je n'ai pas vraiment réalisé, mais j'ai fait ce qu'on m'a dit. Donc, je suis revenue. Elle m'a expliqué qu'il fallait que je me rende de toute urgence aux urgences les plus proches, que je porte un masque. Et elle m'a remis une lettre à remettre une fois arrivée aux urgences. Donc, je fais ce qu'elle me dit. Je me rends aux urgences. Et c'est là que tout commence. En fait, on commence à me prendre en charge. Et je suis restée. en suspens durant de très longues semaines puisqu'ils ne savaient pas ce que j'avais. Ils m'ont fait faire une batterie de tests pendant trois semaines. À partir du moment où je suis rentrée à l'hôpital, je n'en suis pas ressortie pendant trois semaines. Ça a été un peu traumatisant puisque je suis restée comme ça en suspens. Moi, physiquement, j'allais très bien. J'étais en forme. Je n'étais pas spécialement fatiguée. Je n'avais pas de signes cliniques. qui me dit il faut peut-être que tu t'alarme souvent on se dit on a une perte de cheveux j'avais rien de tout ça, vraiment j'étais en pleine forme j'avais 22 ans donc vraiment j'étais en pleine forme et donc c'est au bout de la troisième semaine d'hospitalisation après des tas et des tas d'examens qu'on m'a fait durant trois semaines qu'il y a un jour, un soir un docteur un... qui rentrent. Il y en a d'autres qui le suivent. Ils étaient quatre au total à rentrer dans la chambre. C'est là que j'ai compris qu'on venait m'annoncer une nouvelle qui était un petit peu tragique. Les mots qui ont été prononcés, c'est ça y est, maintenant, après tous les examens que vous avez faits, on sait maintenant ce que vous avez. Vous avez une leucémie. Moi, le terme leucémie... Leucémie, je ne le connais pas. Tu vois, je n'ai jamais eu de cancer dans ma famille, dans mes proches. Donc, je ne savais même pas que ça existait, le leucémie. Et donc, il m'a expliqué, voilà, c'est une forme de cancer. Et donc là, j'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, j'entends plus rien de ce qu'il dit après, en fait. Donc, je sais que j'ai conscience de... qu'il me parle, qu'il m'explique tout un tas de choses, comment ça va se passer, le protocole, etc. Mais j'ai juste entendu le mot cancer qui m'a juste achevé. Et donc les seuls mots que j'ai pu prononcer, c'est d'accord, mais dans tout ça, comment ça va se passer pour le bébé ? Parce que j'étais enceinte et que c'était un enfant qui était désiré et voulu. Et moi, je voulais le garder, en fait. Et il m'a dit, mais en fait, vous n'allez pas pouvoir le garder parce qu'il va falloir que vous subissiez des traitements qui sont lourds. Et donc, votre bébé, il est encore en formation dans votre ventre. Ça ne va pas être possible, en fait, de garder cette grossesse. Et donc, là, forcément, je me mets à pleurer parce que c'était un deuxième coup de massue qui s'abattait, en fait. Et voilà comment ça s'est déroulé. Et ensuite, il a annoncé... à ma famille, à mes proches, à mon conjoint. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Merci encore, du coup, pour ce témoignage.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Comment tu fais, justement, derrière, pour avoir la volonté de te battre et de rebondir ?

  • Speaker #0

    Alors, je me suis beaucoup appuyée sur mon conjoint. Franchement, ça a été mon pilier. Voilà, vraiment dans cette phase. Il a été vraiment là du début à la fin. Et il m'a dit, écoute, on va combattre. Et moi, je n'ai pas osé demander, est-ce que je vais mourir ou est-ce que je vais survivre ? Et donc, lui, il a posé cette question-là. Il a demandé, OK, mais avec tout ça, est-ce qu'elle va survivre ? Est-ce qu'elle va vivre ? Et donc, les médecins l'ont rassuré, etc. Et donc, il a dit, écoute, on va combattre et puis ça va aller. Donc, il m'a rassuré et puis ça m'a donné la force de combattre, en fait, tout du long.

  • Speaker #1

    OK. Après tout ça, tu dis justement que tu as voulu créer ton entreprise. Je sais que les Confiantes, du coup, c'est un projet où, si je me trompe, tu me diras non, où au départ, c'était pour essayer de créer quelque chose pour revitaliser les cheveux, éviter les pertes, justement, de cheveux. Je sais que toi, pendant la maladie, tu avais décidé de te raser totalement pour ne pas avoir cette perte de cheveux. Est-ce que tu avais directement eu cette idée ou c'est venu justement bien après ?

  • Speaker #0

    Alors pas du tout. En fait, c'est venu vraiment après. Moi, tout naturellement, après les traitements et après la maladie, j'ai entrepris un cheminement. qui est la reconquête de ma féminité, me réapproprier mon identité, ma nouvelle identité aussi et ma nouvelle vie, pour vraiment redémarrer à zéro. Et c'est quelque chose que j'ai partagé à titre personnel autour de moi. Et c'est vrai que j'inspirais beaucoup de personnes qui me disent « Mais waouh ! » Tu as réussi à te relever, comment tu fais, etc. Et donc, très naturellement, moi, je partageais toutes mes astuces, etc. Et après, de fil en aiguille, je me suis dit, je peux servir à tellement de personnes, je peux aider tellement de personnes et ça serait vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire... Vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre. Et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir aux personnes qui traversent des périodes difficiles. Parce que moi, durant ma maladie, je me souviens avoir cherché sur Instagram des personnes pour essayer de visualiser ma vie après le cancer. Et ce que je trouvais, c'était vraiment... Souvent, on parlait de stérilité, on parlait d'une vie un peu diminuée, des effets secondaires qui durent durant des années. En fait, je n'avais pas de modèle ni d'exemple de femmes qui s'en sont sorties avec une leucémie et qui arrivent à vivre une vie convenable et à réaliser leurs rêves, tout simplement.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler des confiantes ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Les confiantes, en fait, l'idée, c'est vraiment d'apporter de la santé et de la beauté aux femmes. Voilà, donc l'idée, c'est de les accompagner à travers la reconquête de leur féminité, parce que la perte des cheveux, c'est quelque chose qui affecte beaucoup les femmes. Toutes les femmes, vraiment, traversent durant une phase ou plusieurs de leur vie de la chute de cheveux. Oui. Et donc, elles sont confrontées à ces problématiques-là. Il y en a beaucoup qui tombent parfois en dépression. Il y a de l'isolement qui se crée autour de ça. Et en fait, l'idée, c'est vraiment de leur apporter une solution, mais aussi un accompagnement, de leur dire on est là, on a la solution. Voici comment il faut faire, etc. Et de créer un petit peu une communauté autour de ça. Donc là, pour l'instant, on a démarré avec des problématiques capillaires qui affectent beaucoup les femmes. Mais j'aimerais, et l'objectif, c'est vraiment d'aller... au-delà des cheveux parce qu'il y a d'autres problématiques qui font souffrir les femmes. On a des problèmes de peau, on a des problèmes de corps, on a des problèmes hormonaux aussi, des problèmes liés à la fertilité, vraiment tout ça qui affecte les femmes et aujourd'hui j'aimerais voir des femmes épanouies, des femmes confiantes, des femmes bien dans leur corps, dans leur esprit et c'est vraiment ce que je veux pour plus tard.

  • Speaker #1

    Tu es partie de choses que tu faisais toi de ton côté à dire bon bah je vais essayer de développer un produit à partir de ce que je faisais pour moi. Comment s'est arrivé le cheminement vers le premier produit ?

  • Speaker #0

    Alors moi je suis une très grande consommatrice de tisane et de compléments alimentaires. Vraiment ça a été ma base, ça a été mon premier pilier dans ma reconquête. Vraiment je me suis beaucoup tournée vers le naturel, vers les plantes, je me suis intéressée aux bienfaits des plantes. ... Parce qu'au-delà de l'alimentation à revoir, je me suis dit, les plantes, il y a énormément de bienfaits qui peuvent nous permettre d'avoir une meilleure vie, d'avoir du bien-être de manière générale. Sauf que ce qui existait à l'époque sur le marché, ce n'était pas tip-top. Il y avait beaucoup de marques importées des États-Unis notamment. Il n'y avait même pas de made in France à l'époque. On était sur des formats qui étaient en gélules pour la plupart du temps, avec des effets secondaires. Et en fait, ça me ramenait à mon époque d'hospitalisation où je devais avaler des dizaines de cachets par jour avec des effets secondaires qui m'ont beaucoup affectée. Et je voulais vraiment sortir de là. Et donc, je me suis dit, pourquoi pas développer ça ? Mais avant tout, il fallait que je me prépare en amont. Et donc, c'est pour ça que j'ai repris mes études. J'ai entrepris un master en finance et en gestion d'entreprise. L'objectif, c'était vraiment, à l'issue de ça, d'avoir mon projet qui soit bien ficelé et que je puisse fournir des produits qui soient à la fois de qualité et... et réaliser vraiment le rêve vers où je veux aller.

  • Speaker #1

    Et puis je sais que c'est quelque chose d'hyper difficile parce que moi, dans les premières personnes que j'ai eues dans mon podcast, il y a une jeune femme qui s'appelle Alexandra qui développe toujours une marque d'adaptogène pour essayer de réduire au maximum les effets du stress. Et donc je l'ai eue en fin d'année dernière. Et normalement, le produit devait sortir en fin d'année dernière également. Et ce qui se passe, c'est que l'industrie qu'il y a derrière, etc., pour réussir à trouver une formule, ensuite réussir à trouver le bon fournisseur qui te fournisse derrière aussi sur ton produit final, les tests, etc., avoir toutes les certifications et tout, c'est monstrueux, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'honnêtement, quand je me suis lancée, je n'ai pas réalisé à quel point le projet était colossal. J'y suis allée un petit peu de manière naïve, mais étape par étape, vraiment. Moi, j'aime bien quand tout est structuré avec un plan et tout, et le suivre. Et franchement, avec le recul, ce n'est pas ce qui a été le plus difficile. Je dirais peut-être que j'ai eu beaucoup de chance de trouver les bons fournisseurs, avec le bon cahier des charges, qui respectent vraiment. ma volonté et mes exigences et de pouvoir déployer les premiers tests et les premières mises sur le marché, tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles de ta première vente ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je me rappelle. Alors, en vrai, ce n'est même pas le plus drôle. Je crois que le plus drôle, c'était la mise en ligne du site. Tu vois, je n'y connaissais rien encore à l'époque. Je me suis dit, OK, on appuie sur... publié et puis là on a des milliers de vues, des milliers de visites alors que pas du tout ça s'est pas passé comme ça mais c'était très drôle et on a beaucoup appris sur la route

  • Speaker #1

    Et du coup, tes premiers retours clients, ça a été ?

  • Speaker #0

    Franchement, génial. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai que des clientes qui sont satisfaites. Et ça, franchement, c'est une fierté parce que ça confirme juste le choix que j'ai fait il y a quatre ans. Et aussi, ça confirme tout le travail qui a été réalisé en amont avant la création de l'entreprise. Donc, c'est juste gratifiant. Et surtout, ça m'encourage pour la suite à développer encore plus.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, dans les produits que tu présentes aujourd'hui, il y a quoi d'autre à part les gummies ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a les gummies et il y a aussi des compléments en poudre. Donc, on a un cacao enrichi en plantes et en acides aminés. Et donc, l'idée, en fait, c'est de le consommer comme un chocolat chaud et donc pour traiter tout simplement ces problématiques d'alopécie, de chute de cheveux, ce genre de choses. Et ce qui est juste génial, c'est qu'on peut l'utiliser de plein de façons différentes. On peut le boire en chocolat chaud, on peut le boire en smoothie, on peut réaliser des gâteaux avec. Le champ, il est à l'infini et c'est ce qui plaît justement aux clientes. Vraiment, ce nouveau format qui est à la fois un moment cocooning, mais aussi en même temps un traitement hyper efficace, hyper rapide, hyper gourmand à consommer au quotidien. Et ça, les clientes, elles adorent.

  • Speaker #1

    C'est seulement pour les femmes ou pour les hommes aussi ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une vraie question. Alors, c'est aussi efficace sur les hommes. J'ai beaucoup d'hommes qui me demandent. Ça veut dire qu'il y a vraiment un marché.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai été sujet à ça, à cause du stress. Au début, j'étais dans le déni. Je pensais que c'était mon coiffeur qui m'avait raté. Et au bout d'un moment, quand je me suis rendu compte qu'au bout de deux, trois mois, ça ne repoussait pas normalement, je me suis dit, là, il y a peut-être un problème. Et le problème, c'est que tous les produits qu'on nous donne aujourd'hui dans le domaine médical, absolument... des produits qui sont hyper agressifs.

  • Speaker #0

    Oui, je connais bien. Effectivement, en plus, ce ne sont pas des solutions qui sont naturelles. Ce sont des solutions, une fois qu'on arrête, il y a une rechute derrière. Donc, c'est vraiment une solution court-termiste. Et puis aussi, il y a le quid des conséquences sur le long terme d'utiliser ce type de produit-là. Et c'est pour ça que moi, je prône le naturel. Vraiment, le naturel, c'est tout ce qu'il y a de bon pour le corps. Et surtout, l'objectif, c'était d'avoir des cures qu'on puisse consommer sur du long terme, qu'on puisse intégrer vraiment dans son quotidien sans endommager sa santé. Vraiment, c'était mon objectif et aujourd'hui, il est rempli. Et voilà, c'est ce qui mène la recherche et le développement avec nos laboratoires.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup, il ne faut pas seulement prendre ça quand tu as des chutes de cheveux pures, mais c'est quelque chose qu'il faut faire dans la longue durée.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, ça doit vraiment être intégré dans son quotidien pour prévenir les problématiques. Parce que la calvitie, notamment chez les hommes, une fois qu'elle est installée, c'est fini, on ne peut plus rien faire. Alors que si on avait agi en amont, on aurait pu prévenir, on aurait gagné des années sur sa chute de cheveux. Donc c'est vraiment à intégrer dans son quotidien. Et aujourd'hui, j'en vois les bénéfices. Parce que souvent... moi je me mets beaucoup en avant sur mes réseaux on me dit oui mais toi t'as la génétique etc alors que à chaque fois ça me fait doucement rire parce que en fait avant d'intégrer des compléments alimentaires mes cheveux ils ont jamais dépassé mes épaules et je pensais qu'ils étaient à leur longueur maximale, je pensais qu'ils avaient atteint leur plein potentiel alors que pas du tout aujourd'hui je découvre à peine le potentiel de mon potentiel capillaire Et aujourd'hui, vraiment, c'est quelque chose que j'intègre dans mon quotidien. J'essaye d'observer les problématiques que je rencontre. Par exemple, l'hiver, où souvent je tombe malade. Je sais qu'il va falloir que je fasse des cures de compléments. Donc aujourd'hui, j'achète des compléments d'autres marques. Donc petit à petit, je développerai d'autres produits. Moi, je suis ma première cliente et l'objectif, c'est de répondre vraiment à toutes les problématiques.

  • Speaker #1

    Ok. Bon bah écoute, je te demanderai après de regarder ma ligne de cheveux pour me dire si je suis le sujet ou pas.

  • Speaker #0

    Ça marche, on fera un petit diagnostic capillaire.

  • Speaker #1

    Donc, dans ton parcours justement avec les Confiantes, j'ai vu notamment qu'à un moment, tu as eu un spot publicitaire. Est-ce que tu peux nous raconter un peu cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait, ça a été une opportunité qui s'est ouverte à nous. Il y a une agence de publicité qui nous a aidé, marché, et qui nous a dit, écoutez, si ça vous dit, on peut vous faire un spot publicitaire, diffusé sur plusieurs chaînes, etc. Et nous, ni une ni deux, on s'est dit, mais let's go. En fait, c'est une opportunité incroyable. C'est de la visibilité. Et puis, pour notre notoriété, c'est juste génial d'apporter cette visibilité à les confiantes. C'était une belle opportunité. Et donc, ça s'est déroulé sur plusieurs mois. On l'a préparé six mois en avance. Vraiment, c'était une grosse organisation. Ça a donné lieu à notre... premier shooting de la marque donc ça a été assez mémorable et puis le jour de la diffusion on était en folie devant la télé et tout, franchement je m'en souviens encore aujourd'hui de l'effervescente l'effervescence de l'euphorie qu'il y avait autour de cette campagne, c'était une très belle expérience franchement j'ai adoré ça fait quoi du coup de voir sa marque à la télé ? Ah bah franchement, ça rend fier. Ça rend fier et puis surtout, ma mère a pu regarder. Je lui ai dit « Maman, regarde-nous à la télé ! » Et franchement, elle était hyper fière. Et ça, c'est des choses, c'est des expériences qu'on ne peut rencontrer qu'à travers l'entreprenariat. Et c'est des expériences de vie qui sont marquantes. Tu t'imaginais arriver à ce point-là quand justement tu te lançais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Honnêtement, pas du tout. La télé, moi, je le voyais vraiment, je ne sais pas, dans dix ans. Vraiment, je ne l'imaginais pas aussitôt. Mais je suis ravie d'avoir fait cette expérience-là. Et puis, ça nous a beaucoup appris. On a pu montrer l'entreprise, montrer nos valeurs, montrer... nos produits aussi. Et ça a été un beau coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais te demander, toi qui es aussi présente sur les réseaux sociaux, tu trouves que la publicité aujourd'hui sur la télé, ça a encore un gros impact ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a un impact quand il est maîtrisé. Après, en fait, c'est la répétition qui fait captiver le message. Donc l'idée, c'est de ne pas faire forcément du one-shot. L'objectif, ce serait d'avoir des campagnes qui soient assez répétitives, qui viennent peut-être avant une émission bien spécifique. Mais franchement, quand c'est bien maîtrisé, au bon endroit, c'est très impactant. Mais après, pour capitaliser, c'est bien d'apporter une campagne qui soit assez globale, donc à la fois à la télévision, mais à la fois aussi en digital.

  • Speaker #0

    Ou sinon, tu fais un spot avec un truc bien redondant qui rentre bien dans la tête.

  • Speaker #1

    Aussi, clairement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on l'aura tous en tête. Et dans la suite, très récemment d'ailleurs, tu as ouvert un magasin physique à Charenton-le-Pont. Pourquoi est-ce que tu as fait le choix justement d'ouvrir une boutique physique et pas de continuer en ligne ?

  • Speaker #1

    Alors moi, pour t'expliquer un petit peu ce vers quoi on va. Donc nos compléments en poudre, moi je les consomme vraiment dans mon quotidien. Donc moi j'adore consommer des cappuccinos par exemple. Et donc j'intègre mes consommations de compléments en poudre comme ça. Et ça c'est quelque chose qui plaît beaucoup à la communauté, aux clientes. Et donc en fait à chaque fois qu'on fait un salon, on fait un petit peu un beauty bar. Voilà où on décline en fait nos compléments en poudre à travers des boissons. Donc ça va être à travers des smoothies, à travers des cafés enrichis, etc. Et ça, c'est quelque chose qui plaît beaucoup. Et l'objectif, en fait, c'est de proposer ça dans des boutiques, clairement, d'avoir plein de coffee bars à travers la France et même l'international, pourquoi pas. Voilà, pour pouvoir proposer, en fait, une boisson du quotidien, mais qui, à la fois, traite des problématiques vraiment spécifiques. Et au-delà de ça, moi j'aime beaucoup rassembler les gens et j'aime beaucoup l'humain, partager les expériences. Et c'est vrai qu'autour du cheveu, on a un petit peu toute notre histoire à raconter, nos traumatismes à travers des expériences plus ou moins douloureuses. Et l'objectif c'est d'avoir un espace. où on puisse partager ensemble ces problématiques-là, donc à travers, par exemple, des ateliers, à travers des cours de coaching, à travers plein de choses comme ça qui permettront aux femmes d'accroître leur bien-être au quotidien.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu vends tes compléments sur place et en plus, tu présentes des ateliers différents et variés à Charenton-le-Fonds.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et le prochain atelier que tu prévois, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors le prochain atelier, ça sera un petit peu comprendre ces problématiques capillaires. Voilà, parce que les femmes, elles ont du mal à comprendre concrètement quels produits prendre pour quelles problématiques. Donc là, l'idée, c'est vraiment de les accompagner, de leur faire prendre conscience du problème, parce que parfois, on a des femmes qui souffrent de chutes de cheveux et qui veulent des cheveux longs. Et donc en fait, il faut d'abord traiter la chute avant de vouloir traiter la longueur. Donc vraiment les aider dans ce cheminement à la base avec ces problématiques-là. Après, on aura d'autres ateliers pour construire sa routine capillaire, parce que ça, il y a encore des choses qui manquent. Et il y a beaucoup d'informations sur les réseaux sociaux. Et l'idée, c'est d'apporter vraiment... à chaque fois de la personnalisation aux femmes, tout simplement. Donc là, c'est un petit peu la feuille de route qu'on a pour les prochains mois.

  • Speaker #0

    Ok. Je vais passer à une phase un peu plus introspective du podcast, où je vais te poser des questions un peu philosophiques.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Ma première question, c'est par rapport... Je vais revenir au sujet du cancer. Tu avais dit qu'il était hors de question pour toi d'avoir la casquette de malade et que tu ne voulais pas la garder toute ta vie, que le cancer t'a changé. Et il a changé la manière dont tu vois la vie. Et qu'il n'était plus question pour toi de perdre une seule minute de ta vie et que tu voulais vivre mille et une vies en une. Comment tu fais pour garder du coup un équilibre vie pro, vie perso ? Est-ce que tu n'es pas toujours porté à vouloir faire des millions de choses tout le temps ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Parce qu'en fait, j'ai envie d'explorer chacune de mes casquettes à fond. Donc ça, c'est un petit peu... ma volonté du quotidien. Mais en même temps, j'ai que 24 heures par jour. Et donc, il faut que je les utilise à bon escient. Donc, en fait, je suis très structurée. Je fais mes plans et mes plannings qui sont millimétrés. Et j'essaye à chaque fois d'être au maximum dans chacun de mes créneaux horaires. Donc le matin, je suis la maman, donc je m'occupe de mes filles à fond, je les emmène à l'école. Et puis après, la journée démarre et c'est la journée de travail. Et là, c'est pareil, on est à fond sur les projets. Je fonctionne avec beaucoup de listes et d'objectifs. Et en fait, finalement, comme ça, on y arrive. Tant bien que mal, mais on y arrive et j'essaye vraiment de garder un temps pour tout.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, la maladie, etc., ça ne t'a pas fait lâcher un peu le cadre ? Parce que moi, tu vois, je suis une personne... pendant très longtemps j'ai voulu justement trop garder des cases, tout millimétrer, avoir plein d'objectifs, poser des objectifs et tout. Et le podcast ça m'a appris avec les différentes rencontres que j'ai eues justement à chercher un peu à lâcher prise. Et me dire en fait il faut profiter aussi du chemin, il faut profiter aussi de la vie tout court et arrêter en fait de garder ces cadres-là. Toi c'est pas du tout le cas du coup ?

  • Speaker #1

    Alors... je trouve que justement d'avoir ce cadre là ça me permet d'aller plus loin et plus vite parce qu'en fait je me mets des barrières qui sont très hautes vraiment le champ il est vraiment très très haut, j'essaye de viser l'excellence à chaque fois dans toutes mes casquettes et en fait j'ai qu'une lignée c'est l'excellence et l'objectif c'est de réaliser vraiment chaque chose au maximum donc je trouve que d'avoir ce cadre-là, ça me permet justement d'être hyper efficace et d'atteindre tout ce que je veux en fait.

  • Speaker #0

    C'est tout le mal que je peux te souhaiter, l'excellence. Et justement, du coup, t'as relativisé plus facilement après tout ça, face à des obstacles que tu pouvais rencontrer dans la carrière que t'as ?

  • Speaker #1

    Alors, moi de base, je suis quelqu'un de très optimiste. Donc je vois tout le temps le bon côté des choses. Et le fait d'avoir été malade, En fait, ça m'a beaucoup appris. En fait, quand j'ai été malade, j'ai été hospitalisée pendant très longtemps. Je n'ai pas pu bouger. J'étais enfermée dans une chambre totalement stérile. Et à la suite de ma maladie, j'ai même dû réapprendre à marcher. Tu vois ? Donc, après avoir traversé ça, franchement, je me dis que tant que j'ai la santé, il n'y a rien qui peut m'atteindre. Tant que je suis en bonne santé, que mes enfants sont en bonne santé, vraiment, il n'y a aucun souci et je sais que tout passe.

  • Speaker #0

    T'en parles un peu de tout ça avec tes enfants ?

  • Speaker #1

    Pas encore. Elles sont encore jeunes. Et c'est vrai que je me demande comment je vais amener le sujet. Mais je pense que c'est important qu'elles le sachent. Parce que de toute façon, un historique médical aussi lourd, il faut quand même le partager à ses enfants. Parce que c'est des questions qui reviennent finalement. Est-ce que dans votre entourage, il y a des cas de cancer, etc. ? Ça, c'est une question à laquelle elles seront confrontées un jour. Et donc, je ne veux pas qu'elles disent... qu'elles disent non alors que bah si en fait donc ça c'était c'est un impératif que j'ai donc un jour je leur partagerai quand elles seront plus grandes et en âge de comprendre ok pour

  • Speaker #0

    toi c'est quoi ta plus grande fierté que t'as eu en devenant entrepreneuse ?

  • Speaker #1

    ma plus grande fierté je dirais que c'est de pouvoir conjuguer mon temps entre ma vie de maman et ma vie d'entrepreneur Ça, c'est vraiment une fierté pour moi et c'est comme ça que je visualisais un petit peu le truc. Je ne voulais pas en fait être juste la maman qui travaille et de ne pas avoir de temps pour mes enfants. Et en même temps, je ne voulais pas juste être une maman, tu vois. Et de pouvoir conjuguer tant bien que mal ces deux casquettes, ça franchement, c'est pour moi la plus grande fierté, vraiment.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça serait quoi la définition du bonheur pour toi ?

  • Speaker #1

    La définition du bonheur, pour moi, c'est de pouvoir être libre, de choisir son temps, comment on dépense son temps. Avec les gens qu'on aime, avec sa famille, avec ses proches, avec des clientes, de pouvoir aider aussi les gens. Ça, pour moi, c'est la définition du bonheur et je dirais qu'aujourd'hui, j'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Et si tu pouvais retrouver la Solène qui avait 15 ans, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais d'être plus ambitieuse, parce qu'elle peut faire beaucoup plus que ce qu'elle ne fait actuellement. Et je lui dirais de ne pas se mettre de barrière, justement, et que tout est possible.

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui ont apprécié cet échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez me retrouver sur tous les réseaux, clairement, Instagram, TikTok, LinkedIn aussi, les Confiantes. Voilà, vous pouvez, moi, je vois tous les messages, j'y réponds aussi de manière personnelle. Donc, vous pouvez me recontacter directement sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ok, je vais remercier toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet échange. Je ne vais pas faire de promotion, comme d'habitude, mis à part pour ta propre page à toi et tes propres réseaux. Je vais surtout dire à tout le monde de profiter de la vie, profiter des gens qu'on aime, et puis juste la vivre à fond et profiter de ses passions.

  • Speaker #1

    Clairement, c'est vraiment... Ça doit vraiment être une priorité dans la vie de chacun. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je te remercie du coup pour le bel échange qu'on a eu ensemble et un peu la claque que tu m'as mise, mais de manière positive. Et je pense que ça le fera aussi un peu à toutes les personnes qui ont écouté ce podcast.

  • Speaker #1

    J'espère, j'espère.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Solène

    01:42

  • Pourquoi entreprendre ?

    02:12

  • Sa transition

    02:48

  • Trouver un but après la maladie

    03:25

  • La tragédie comme déclencheur

    05:10

  • Rebondir après la maladie

    11:57

  • Les confiantes

    12:51

  • Créer un complément alimentaire

    18:46

  • Ses débuts en tant qu’entrepreneur

    20:21

  • Lancer une campagne publicitaire

    25:10

  • Ouvrir une boutique physique

    28:15

  • Vivre milles vies

    31:19

  • Apprendre à relativiser

    34:11

  • Introspection

    35:45

  • Ses réseaux sociaux

    37:18

Description

Et si entreprendre, c’était d’abord une façon de retrouver l’espoir ?


À seulement 22 ans, Solène Saint Jean apprend qu’elle a un cancer.

Une épreuve qui devient le point de départ de sa transition vers l’entrepreneuriat féminin.


Dans cet épisode, Solène raconte comment elle a choisi de se reconstruire en créant son entreprise : Les Confiantes, une marque de compléments alimentaires pour femmes dédiée à la confiance en soi et à la santé féminine.

Guidée par son expérience, ses études en nutrition, et sa passion pour le bien-être, elle propose aujourd’hui des solutions naturelles pour aider chaque femme à se sentir mieux dans son corps.


Dans cet échange, on parle :

– de l'importance de la santé et de reconstruction après un cancer

– du lien fort entre santé des femmes et confiance en soi

– de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat après une épreuve de vie

– des débuts difficiles de l’entrepreneuriat quand on lance un projet qui nous tient à cœur

– de la force de transformer une histoire personnelle en mission entrepreneuriale


Un épisode pour celles et ceux qui veulent entreprendre autrement, avec du sens, et placer le bien-être au cœur de leur projet mais aussi de sa vie.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute


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CHAPITRES :


00:00 introduction

01:42 Présentation de Solène

02:12 Pourquoi entreprendre ?

02:48 Sa transition

03:25 Trouver un but après la maladie

05:10 La tragédie comme déclencheur

11:57 Rebondir après la maladie

12:51 Les confiantes

18:46 Créer un complément alimentaire

20:21 Ses débuts en tant qu’entrepreneur

25:10 Lancer une campagne publicitaire

28:15 Ouvrir une boutique physique

31:19 Vivre milles vies

34:11 Apprendre à relativiser

35:45 Introspection

37:18 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

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Si vous voulez en savoir plus sur Solène :

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youtube @lesconfiantes6565


#podcast #entrepreneuriat #transition #maladie #cancer #santé #reconstruction


TITRE : RÊVER APRÈS UN CANCER (avec Solène Saint Jean)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas, en fait. Je commence mon travail, je vais démarrer ma journée. Si vous voulez, je viens demain. Et elle m'a dit, mais vous ne comprenez pas, en fait, votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite, vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. J'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, je n'entends plus rien de ce qu'il dit après. Je me suis dit, mais en fait, je peux servir à tellement de personnes. Je peux aider tellement de personnes et ça serait... Vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir. Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Solène. Bonjour Solène. Bonjour. Merci à toi d'avoir accepté de venir sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci, ça me fait très plaisir.

  • Speaker #1

    Moi également. Et puis, je te remercie surtout de bien vouloir partager du coup l'aventure entrepreneuriale, mais aussi personnelle à travers laquelle tu es passée. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, ce dont j'aimerais parler dans le podcast, justement, c'est de l'importance d'avoir un but ou un rêve dans sa vie. Parler de transition aussi du salariat vers l'entrepreneuriat, qui est la thématique du podcast, mais aussi de parler de comment tu fais pour prendre le temps de vivre, surtout après la maladie.

  • Speaker #0

    Oui. Ça te va ? Ça me va, impeccable.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, si ça te va, je vais te demander de commencer par te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Ok, moi c'est Solène, j'ai 30 ans, je viens de fêter mes 30 ans, je suis maman de deux petites filles et entrepreneur aussi. J'ai lancé une marque de compléments alimentaires dédiés à la santé et la beauté des cheveux des femmes.

  • Speaker #1

    Ok, tu peux donner le nom de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, l'entreprise elle s'appelle Les Confiantes.

  • Speaker #1

    Ok, tu l'as fondée il y a combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors ça fait 4 ans maintenant.

  • Speaker #1

    Ok, est-ce que tu peux me dire justement pourquoi est-ce que tu as voulu entreprendre ?

  • Speaker #0

    Ma volonté de me lancer dans l'entrepreneuriat est née sur mon lit d'hôpital, puisque j'ai eu un cancer en 2017, j'ai eu une leucémie. Et malheureusement, cette expérience-là m'a tournée dans une expérience assez compliquée et de grande introspection. Et dans mon lit d'hôpital, je voulais vraiment devenir plus tard indépendante, d'être à mon compte et de pouvoir profiter de mon temps libre que j'aurais. que je rêvais à l'époque comme je l'entends.

  • Speaker #1

    Et tu faisais quoi du coup justement avant d'avoir le cancer et d'avoir cette maladie ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait j'étais étudiante, j'étais en alternance et je me lançais dans le monde du travail. J'allais débuter un travail de réceptionniste dans un hôtel.

  • Speaker #1

    Ok, et si je ne me trompe pas, du coup tu t'es réorientée, tu as repris des études juste derrière ?

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. En fait, j'ai commencé à rechercher tout simplement des formations sur mon lit d'hôpital pour pouvoir planifier mes prochaines années à vivre.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, à ce moment-là, je sais que quand tu commences ta thérapie, etc., au départ, ce que tu recherches, c'est simplement te battre contre la maladie. Je ne sais pas si... tu as suivi un peu l'histoire avec Caroline Receveur, son cancer, etc. J'ai écouté récemment le podcast de son conjoint Hugo Philippe sur Génération Do It Yourself. Et en fait, il parle du fait que c'est très difficile, après la maladie, du coup, de devoir retrouver un nouveau but. Toi, ça a été... Ça s'est passé comment ? C'est-à-dire que il te fallait absolument un but pour pouvoir voir plus loin ou tu as combattu dans un premier temps la maladie et dans un second temps tu as cherché un but ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, c'est assez simple. Je me suis rattachée à ce but-là sur mon lit d'hôpital parce que pour moi, il était hors de question de mourir. Et donc, en fait, j'ai commencé à rêver de ma vie future. Et vraiment, je me suis accrochée. C'est ça qui m'a permis de vivre et de traverser cette épreuve-là en planifiant et en rêvant la vie que je voudrais mener une fois que je serai sortie de l'hôpital.

  • Speaker #1

    Ok, et ce rêve du coup que tu avais, ça ressemblait à quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, il était assez flou à vrai dire, mais je savais que je voulais choisir un métier que j'aurais rêvé, être à mon compte, être indépendante, créer ma propre valeur, travailler avec mon équipe que j'aurais créée et ne pas dépendre d'un travail salarié. Ça, c'était la seule certitude que j'avais en tout cas à cette époque.

  • Speaker #1

    Avec l'invité que j'ai reçu précédemment dans l'épisode d'avant qui s'appelle Lucie, on a discuté à la fin du podcast et elle me disait que souvent pour avoir le déclic, malheureusement, on avait besoin d'être confronté de manière directe ou indirecte à la mort. Et toi, du coup, est-ce que c'était un peu pareil ? C'est-à-dire qu'avant ça, tu te laissais vraiment porter au jour le jour ? Tu as vécu des mauvaises expériences dans ta phase salariale ? Qu'est-ce qui a fait justement que tu as voulu arrêter de vouloir être salarié et de vouloir te lancer dans un rêve ?

  • Speaker #0

    Pour t'expliquer mon contexte et mon environnement, je viens d'une famille assez modeste. Et donc ma maman, elle m'a toujours dit, c'est important que tu fasses un métier que tu aimes. Donc ça, c'était la première chose. Et j'ai cherché un petit peu à faire un travail qui me plaît. Et malheureusement, les premiers travails que j'ai pu avoir, ça a été de travailler dans un fast-food. Voilà, c'était mon premier job étudiant à l'époque. Et c'était une expérience très, très compliquée, mais qui m'a appris beaucoup. Et je savais en fait que ma place, elle n'était pas là, elle était vraiment ailleurs. Et donc, j'ai cherché un petit peu tous les métiers que je pouvais faire pour pouvoir un petit peu trouver mon but en fait. Mais je me suis beaucoup enfermée vers, ok, tu fais tes études, tu trouves un travail, et puis en fait, tu remplis juste toutes les cases que la société te dit de remplir, et puis tu ne te poses pas la question. Donc je me suis beaucoup laissée porter. Je n'avais pas spécialement d'ambition réelle, et je vivais un petit peu au jour le jour et au gré des opportunités de travail. Et c'était un peu vraiment... l'idée que j'avais et comment je construisais ma vie.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux me permettre de te demander comment c'est arrivé du coup le moment où tu as appris justement que tu avais cette maladie ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est encore une très longue histoire parce qu'en fait, je venais de terminer mes études et en fait, j'ai appris que j'étais enceinte. Et donc, très contente, je commence à faire les premiers examens de la grossesse, qui est une prise de sang. Et cette prise de sang se révèle très inattendue, puisque mon médecin me demande d'en refaire une autre parce que ça n'allait pas. Et donc, celle que j'ai refaite en deuxième temps était pire. Et donc, moi, sur le chemin de mon nouveau travail, très contente, le médecin m'appelle, me dit, il faut que vous veniez tout de suite. Les analyses que vous avez faites, ça ne va pas du tout, il va falloir que vous vous rendiez aux urgences. Moi, j'étais un petit peu dans le déni parce que je commence un travail et je suis quand même quelqu'un de professionnel. Donc j'ai dit à mon médecin, mais je ne peux pas en fait, je commence mon travail, je vais démarrer ma journée, si vous voulez, je viens demain. Elle m'a dit « Mais vous ne comprenez pas, en fait, là, il y a votre pronostic vital qui est engagé. Donc, vous revenez tout de suite. Vous allez prévenir votre employeur que vous ne viendrez pas aujourd'hui. » Donc là, ça m'a fait un premier coup de massue. Tout de suite, je n'ai pas vraiment réalisé, mais j'ai fait ce qu'on m'a dit. Donc, je suis revenue. Elle m'a expliqué qu'il fallait que je me rende de toute urgence aux urgences les plus proches, que je porte un masque. Et elle m'a remis une lettre à remettre une fois arrivée aux urgences. Donc, je fais ce qu'elle me dit. Je me rends aux urgences. Et c'est là que tout commence. En fait, on commence à me prendre en charge. Et je suis restée. en suspens durant de très longues semaines puisqu'ils ne savaient pas ce que j'avais. Ils m'ont fait faire une batterie de tests pendant trois semaines. À partir du moment où je suis rentrée à l'hôpital, je n'en suis pas ressortie pendant trois semaines. Ça a été un peu traumatisant puisque je suis restée comme ça en suspens. Moi, physiquement, j'allais très bien. J'étais en forme. Je n'étais pas spécialement fatiguée. Je n'avais pas de signes cliniques. qui me dit il faut peut-être que tu t'alarme souvent on se dit on a une perte de cheveux j'avais rien de tout ça, vraiment j'étais en pleine forme j'avais 22 ans donc vraiment j'étais en pleine forme et donc c'est au bout de la troisième semaine d'hospitalisation après des tas et des tas d'examens qu'on m'a fait durant trois semaines qu'il y a un jour, un soir un docteur un... qui rentrent. Il y en a d'autres qui le suivent. Ils étaient quatre au total à rentrer dans la chambre. C'est là que j'ai compris qu'on venait m'annoncer une nouvelle qui était un petit peu tragique. Les mots qui ont été prononcés, c'est ça y est, maintenant, après tous les examens que vous avez faits, on sait maintenant ce que vous avez. Vous avez une leucémie. Moi, le terme leucémie... Leucémie, je ne le connais pas. Tu vois, je n'ai jamais eu de cancer dans ma famille, dans mes proches. Donc, je ne savais même pas que ça existait, le leucémie. Et donc, il m'a expliqué, voilà, c'est une forme de cancer. Et donc là, j'ai reconnu le mot cancer. Et quand il prononce ces mots, en fait, j'entends plus rien de ce qu'il dit après, en fait. Donc, je sais que j'ai conscience de... qu'il me parle, qu'il m'explique tout un tas de choses, comment ça va se passer, le protocole, etc. Mais j'ai juste entendu le mot cancer qui m'a juste achevé. Et donc les seuls mots que j'ai pu prononcer, c'est d'accord, mais dans tout ça, comment ça va se passer pour le bébé ? Parce que j'étais enceinte et que c'était un enfant qui était désiré et voulu. Et moi, je voulais le garder, en fait. Et il m'a dit, mais en fait, vous n'allez pas pouvoir le garder parce qu'il va falloir que vous subissiez des traitements qui sont lourds. Et donc, votre bébé, il est encore en formation dans votre ventre. Ça ne va pas être possible, en fait, de garder cette grossesse. Et donc, là, forcément, je me mets à pleurer parce que c'était un deuxième coup de massue qui s'abattait, en fait. Et voilà comment ça s'est déroulé. Et ensuite, il a annoncé... à ma famille, à mes proches, à mon conjoint. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Merci encore, du coup, pour ce témoignage.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Comment tu fais, justement, derrière, pour avoir la volonté de te battre et de rebondir ?

  • Speaker #0

    Alors, je me suis beaucoup appuyée sur mon conjoint. Franchement, ça a été mon pilier. Voilà, vraiment dans cette phase. Il a été vraiment là du début à la fin. Et il m'a dit, écoute, on va combattre. Et moi, je n'ai pas osé demander, est-ce que je vais mourir ou est-ce que je vais survivre ? Et donc, lui, il a posé cette question-là. Il a demandé, OK, mais avec tout ça, est-ce qu'elle va survivre ? Est-ce qu'elle va vivre ? Et donc, les médecins l'ont rassuré, etc. Et donc, il a dit, écoute, on va combattre et puis ça va aller. Donc, il m'a rassuré et puis ça m'a donné la force de combattre, en fait, tout du long.

  • Speaker #1

    OK. Après tout ça, tu dis justement que tu as voulu créer ton entreprise. Je sais que les Confiantes, du coup, c'est un projet où, si je me trompe, tu me diras non, où au départ, c'était pour essayer de créer quelque chose pour revitaliser les cheveux, éviter les pertes, justement, de cheveux. Je sais que toi, pendant la maladie, tu avais décidé de te raser totalement pour ne pas avoir cette perte de cheveux. Est-ce que tu avais directement eu cette idée ou c'est venu justement bien après ?

  • Speaker #0

    Alors pas du tout. En fait, c'est venu vraiment après. Moi, tout naturellement, après les traitements et après la maladie, j'ai entrepris un cheminement. qui est la reconquête de ma féminité, me réapproprier mon identité, ma nouvelle identité aussi et ma nouvelle vie, pour vraiment redémarrer à zéro. Et c'est quelque chose que j'ai partagé à titre personnel autour de moi. Et c'est vrai que j'inspirais beaucoup de personnes qui me disent « Mais waouh ! » Tu as réussi à te relever, comment tu fais, etc. Et donc, très naturellement, moi, je partageais toutes mes astuces, etc. Et après, de fil en aiguille, je me suis dit, je peux servir à tellement de personnes, je peux aider tellement de personnes et ça serait vraiment un rêve de pouvoir donner de l'espoir à des femmes qui vivent les mêmes choses que moi j'ai vécues et leur dire... Vous n'en faites pas, vous allez pouvoir survivre. Et puis après la maladie, votre vie peut ressembler à ça. Et en fait, être un peu porteuse d'espoir aux personnes qui traversent des périodes difficiles. Parce que moi, durant ma maladie, je me souviens avoir cherché sur Instagram des personnes pour essayer de visualiser ma vie après le cancer. Et ce que je trouvais, c'était vraiment... Souvent, on parlait de stérilité, on parlait d'une vie un peu diminuée, des effets secondaires qui durent durant des années. En fait, je n'avais pas de modèle ni d'exemple de femmes qui s'en sont sorties avec une leucémie et qui arrivent à vivre une vie convenable et à réaliser leurs rêves, tout simplement.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler des confiantes ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Les confiantes, en fait, l'idée, c'est vraiment d'apporter de la santé et de la beauté aux femmes. Voilà, donc l'idée, c'est de les accompagner à travers la reconquête de leur féminité, parce que la perte des cheveux, c'est quelque chose qui affecte beaucoup les femmes. Toutes les femmes, vraiment, traversent durant une phase ou plusieurs de leur vie de la chute de cheveux. Oui. Et donc, elles sont confrontées à ces problématiques-là. Il y en a beaucoup qui tombent parfois en dépression. Il y a de l'isolement qui se crée autour de ça. Et en fait, l'idée, c'est vraiment de leur apporter une solution, mais aussi un accompagnement, de leur dire on est là, on a la solution. Voici comment il faut faire, etc. Et de créer un petit peu une communauté autour de ça. Donc là, pour l'instant, on a démarré avec des problématiques capillaires qui affectent beaucoup les femmes. Mais j'aimerais, et l'objectif, c'est vraiment d'aller... au-delà des cheveux parce qu'il y a d'autres problématiques qui font souffrir les femmes. On a des problèmes de peau, on a des problèmes de corps, on a des problèmes hormonaux aussi, des problèmes liés à la fertilité, vraiment tout ça qui affecte les femmes et aujourd'hui j'aimerais voir des femmes épanouies, des femmes confiantes, des femmes bien dans leur corps, dans leur esprit et c'est vraiment ce que je veux pour plus tard.

  • Speaker #1

    Tu es partie de choses que tu faisais toi de ton côté à dire bon bah je vais essayer de développer un produit à partir de ce que je faisais pour moi. Comment s'est arrivé le cheminement vers le premier produit ?

  • Speaker #0

    Alors moi je suis une très grande consommatrice de tisane et de compléments alimentaires. Vraiment ça a été ma base, ça a été mon premier pilier dans ma reconquête. Vraiment je me suis beaucoup tournée vers le naturel, vers les plantes, je me suis intéressée aux bienfaits des plantes. ... Parce qu'au-delà de l'alimentation à revoir, je me suis dit, les plantes, il y a énormément de bienfaits qui peuvent nous permettre d'avoir une meilleure vie, d'avoir du bien-être de manière générale. Sauf que ce qui existait à l'époque sur le marché, ce n'était pas tip-top. Il y avait beaucoup de marques importées des États-Unis notamment. Il n'y avait même pas de made in France à l'époque. On était sur des formats qui étaient en gélules pour la plupart du temps, avec des effets secondaires. Et en fait, ça me ramenait à mon époque d'hospitalisation où je devais avaler des dizaines de cachets par jour avec des effets secondaires qui m'ont beaucoup affectée. Et je voulais vraiment sortir de là. Et donc, je me suis dit, pourquoi pas développer ça ? Mais avant tout, il fallait que je me prépare en amont. Et donc, c'est pour ça que j'ai repris mes études. J'ai entrepris un master en finance et en gestion d'entreprise. L'objectif, c'était vraiment, à l'issue de ça, d'avoir mon projet qui soit bien ficelé et que je puisse fournir des produits qui soient à la fois de qualité et... et réaliser vraiment le rêve vers où je veux aller.

  • Speaker #1

    Et puis je sais que c'est quelque chose d'hyper difficile parce que moi, dans les premières personnes que j'ai eues dans mon podcast, il y a une jeune femme qui s'appelle Alexandra qui développe toujours une marque d'adaptogène pour essayer de réduire au maximum les effets du stress. Et donc je l'ai eue en fin d'année dernière. Et normalement, le produit devait sortir en fin d'année dernière également. Et ce qui se passe, c'est que l'industrie qu'il y a derrière, etc., pour réussir à trouver une formule, ensuite réussir à trouver le bon fournisseur qui te fournisse derrière aussi sur ton produit final, les tests, etc., avoir toutes les certifications et tout, c'est monstrueux, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'honnêtement, quand je me suis lancée, je n'ai pas réalisé à quel point le projet était colossal. J'y suis allée un petit peu de manière naïve, mais étape par étape, vraiment. Moi, j'aime bien quand tout est structuré avec un plan et tout, et le suivre. Et franchement, avec le recul, ce n'est pas ce qui a été le plus difficile. Je dirais peut-être que j'ai eu beaucoup de chance de trouver les bons fournisseurs, avec le bon cahier des charges, qui respectent vraiment. ma volonté et mes exigences et de pouvoir déployer les premiers tests et les premières mises sur le marché, tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu te rappelles de ta première vente ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je me rappelle. Alors, en vrai, ce n'est même pas le plus drôle. Je crois que le plus drôle, c'était la mise en ligne du site. Tu vois, je n'y connaissais rien encore à l'époque. Je me suis dit, OK, on appuie sur... publié et puis là on a des milliers de vues, des milliers de visites alors que pas du tout ça s'est pas passé comme ça mais c'était très drôle et on a beaucoup appris sur la route

  • Speaker #1

    Et du coup, tes premiers retours clients, ça a été ?

  • Speaker #0

    Franchement, génial. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai que des clientes qui sont satisfaites. Et ça, franchement, c'est une fierté parce que ça confirme juste le choix que j'ai fait il y a quatre ans. Et aussi, ça confirme tout le travail qui a été réalisé en amont avant la création de l'entreprise. Donc, c'est juste gratifiant. Et surtout, ça m'encourage pour la suite à développer encore plus.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, dans les produits que tu présentes aujourd'hui, il y a quoi d'autre à part les gummies ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a les gummies et il y a aussi des compléments en poudre. Donc, on a un cacao enrichi en plantes et en acides aminés. Et donc, l'idée, en fait, c'est de le consommer comme un chocolat chaud et donc pour traiter tout simplement ces problématiques d'alopécie, de chute de cheveux, ce genre de choses. Et ce qui est juste génial, c'est qu'on peut l'utiliser de plein de façons différentes. On peut le boire en chocolat chaud, on peut le boire en smoothie, on peut réaliser des gâteaux avec. Le champ, il est à l'infini et c'est ce qui plaît justement aux clientes. Vraiment, ce nouveau format qui est à la fois un moment cocooning, mais aussi en même temps un traitement hyper efficace, hyper rapide, hyper gourmand à consommer au quotidien. Et ça, les clientes, elles adorent.

  • Speaker #1

    C'est seulement pour les femmes ou pour les hommes aussi ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est une vraie question. Alors, c'est aussi efficace sur les hommes. J'ai beaucoup d'hommes qui me demandent. Ça veut dire qu'il y a vraiment un marché.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai été sujet à ça, à cause du stress. Au début, j'étais dans le déni. Je pensais que c'était mon coiffeur qui m'avait raté. Et au bout d'un moment, quand je me suis rendu compte qu'au bout de deux, trois mois, ça ne repoussait pas normalement, je me suis dit, là, il y a peut-être un problème. Et le problème, c'est que tous les produits qu'on nous donne aujourd'hui dans le domaine médical, absolument... des produits qui sont hyper agressifs.

  • Speaker #0

    Oui, je connais bien. Effectivement, en plus, ce ne sont pas des solutions qui sont naturelles. Ce sont des solutions, une fois qu'on arrête, il y a une rechute derrière. Donc, c'est vraiment une solution court-termiste. Et puis aussi, il y a le quid des conséquences sur le long terme d'utiliser ce type de produit-là. Et c'est pour ça que moi, je prône le naturel. Vraiment, le naturel, c'est tout ce qu'il y a de bon pour le corps. Et surtout, l'objectif, c'était d'avoir des cures qu'on puisse consommer sur du long terme, qu'on puisse intégrer vraiment dans son quotidien sans endommager sa santé. Vraiment, c'était mon objectif et aujourd'hui, il est rempli. Et voilà, c'est ce qui mène la recherche et le développement avec nos laboratoires.

  • Speaker #1

    Ok, parce que du coup, il ne faut pas seulement prendre ça quand tu as des chutes de cheveux pures, mais c'est quelque chose qu'il faut faire dans la longue durée.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, ça doit vraiment être intégré dans son quotidien pour prévenir les problématiques. Parce que la calvitie, notamment chez les hommes, une fois qu'elle est installée, c'est fini, on ne peut plus rien faire. Alors que si on avait agi en amont, on aurait pu prévenir, on aurait gagné des années sur sa chute de cheveux. Donc c'est vraiment à intégrer dans son quotidien. Et aujourd'hui, j'en vois les bénéfices. Parce que souvent... moi je me mets beaucoup en avant sur mes réseaux on me dit oui mais toi t'as la génétique etc alors que à chaque fois ça me fait doucement rire parce que en fait avant d'intégrer des compléments alimentaires mes cheveux ils ont jamais dépassé mes épaules et je pensais qu'ils étaient à leur longueur maximale, je pensais qu'ils avaient atteint leur plein potentiel alors que pas du tout aujourd'hui je découvre à peine le potentiel de mon potentiel capillaire Et aujourd'hui, vraiment, c'est quelque chose que j'intègre dans mon quotidien. J'essaye d'observer les problématiques que je rencontre. Par exemple, l'hiver, où souvent je tombe malade. Je sais qu'il va falloir que je fasse des cures de compléments. Donc aujourd'hui, j'achète des compléments d'autres marques. Donc petit à petit, je développerai d'autres produits. Moi, je suis ma première cliente et l'objectif, c'est de répondre vraiment à toutes les problématiques.

  • Speaker #1

    Ok. Bon bah écoute, je te demanderai après de regarder ma ligne de cheveux pour me dire si je suis le sujet ou pas.

  • Speaker #0

    Ça marche, on fera un petit diagnostic capillaire.

  • Speaker #1

    Donc, dans ton parcours justement avec les Confiantes, j'ai vu notamment qu'à un moment, tu as eu un spot publicitaire. Est-ce que tu peux nous raconter un peu cette aventure-là ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait, ça a été une opportunité qui s'est ouverte à nous. Il y a une agence de publicité qui nous a aidé, marché, et qui nous a dit, écoutez, si ça vous dit, on peut vous faire un spot publicitaire, diffusé sur plusieurs chaînes, etc. Et nous, ni une ni deux, on s'est dit, mais let's go. En fait, c'est une opportunité incroyable. C'est de la visibilité. Et puis, pour notre notoriété, c'est juste génial d'apporter cette visibilité à les confiantes. C'était une belle opportunité. Et donc, ça s'est déroulé sur plusieurs mois. On l'a préparé six mois en avance. Vraiment, c'était une grosse organisation. Ça a donné lieu à notre... premier shooting de la marque donc ça a été assez mémorable et puis le jour de la diffusion on était en folie devant la télé et tout, franchement je m'en souviens encore aujourd'hui de l'effervescente l'effervescence de l'euphorie qu'il y avait autour de cette campagne, c'était une très belle expérience franchement j'ai adoré ça fait quoi du coup de voir sa marque à la télé ? Ah bah franchement, ça rend fier. Ça rend fier et puis surtout, ma mère a pu regarder. Je lui ai dit « Maman, regarde-nous à la télé ! » Et franchement, elle était hyper fière. Et ça, c'est des choses, c'est des expériences qu'on ne peut rencontrer qu'à travers l'entreprenariat. Et c'est des expériences de vie qui sont marquantes. Tu t'imaginais arriver à ce point-là quand justement tu te lançais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Honnêtement, pas du tout. La télé, moi, je le voyais vraiment, je ne sais pas, dans dix ans. Vraiment, je ne l'imaginais pas aussitôt. Mais je suis ravie d'avoir fait cette expérience-là. Et puis, ça nous a beaucoup appris. On a pu montrer l'entreprise, montrer nos valeurs, montrer... nos produits aussi. Et ça a été un beau coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais te demander, toi qui es aussi présente sur les réseaux sociaux, tu trouves que la publicité aujourd'hui sur la télé, ça a encore un gros impact ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a un impact quand il est maîtrisé. Après, en fait, c'est la répétition qui fait captiver le message. Donc l'idée, c'est de ne pas faire forcément du one-shot. L'objectif, ce serait d'avoir des campagnes qui soient assez répétitives, qui viennent peut-être avant une émission bien spécifique. Mais franchement, quand c'est bien maîtrisé, au bon endroit, c'est très impactant. Mais après, pour capitaliser, c'est bien d'apporter une campagne qui soit assez globale, donc à la fois à la télévision, mais à la fois aussi en digital.

  • Speaker #0

    Ou sinon, tu fais un spot avec un truc bien redondant qui rentre bien dans la tête.

  • Speaker #1

    Aussi, clairement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on l'aura tous en tête. Et dans la suite, très récemment d'ailleurs, tu as ouvert un magasin physique à Charenton-le-Pont. Pourquoi est-ce que tu as fait le choix justement d'ouvrir une boutique physique et pas de continuer en ligne ?

  • Speaker #1

    Alors moi, pour t'expliquer un petit peu ce vers quoi on va. Donc nos compléments en poudre, moi je les consomme vraiment dans mon quotidien. Donc moi j'adore consommer des cappuccinos par exemple. Et donc j'intègre mes consommations de compléments en poudre comme ça. Et ça c'est quelque chose qui plaît beaucoup à la communauté, aux clientes. Et donc en fait à chaque fois qu'on fait un salon, on fait un petit peu un beauty bar. Voilà où on décline en fait nos compléments en poudre à travers des boissons. Donc ça va être à travers des smoothies, à travers des cafés enrichis, etc. Et ça, c'est quelque chose qui plaît beaucoup. Et l'objectif, en fait, c'est de proposer ça dans des boutiques, clairement, d'avoir plein de coffee bars à travers la France et même l'international, pourquoi pas. Voilà, pour pouvoir proposer, en fait, une boisson du quotidien, mais qui, à la fois, traite des problématiques vraiment spécifiques. Et au-delà de ça, moi j'aime beaucoup rassembler les gens et j'aime beaucoup l'humain, partager les expériences. Et c'est vrai qu'autour du cheveu, on a un petit peu toute notre histoire à raconter, nos traumatismes à travers des expériences plus ou moins douloureuses. Et l'objectif c'est d'avoir un espace. où on puisse partager ensemble ces problématiques-là, donc à travers, par exemple, des ateliers, à travers des cours de coaching, à travers plein de choses comme ça qui permettront aux femmes d'accroître leur bien-être au quotidien.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu vends tes compléments sur place et en plus, tu présentes des ateliers différents et variés à Charenton-le-Fonds.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et le prochain atelier que tu prévois, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors le prochain atelier, ça sera un petit peu comprendre ces problématiques capillaires. Voilà, parce que les femmes, elles ont du mal à comprendre concrètement quels produits prendre pour quelles problématiques. Donc là, l'idée, c'est vraiment de les accompagner, de leur faire prendre conscience du problème, parce que parfois, on a des femmes qui souffrent de chutes de cheveux et qui veulent des cheveux longs. Et donc en fait, il faut d'abord traiter la chute avant de vouloir traiter la longueur. Donc vraiment les aider dans ce cheminement à la base avec ces problématiques-là. Après, on aura d'autres ateliers pour construire sa routine capillaire, parce que ça, il y a encore des choses qui manquent. Et il y a beaucoup d'informations sur les réseaux sociaux. Et l'idée, c'est d'apporter vraiment... à chaque fois de la personnalisation aux femmes, tout simplement. Donc là, c'est un petit peu la feuille de route qu'on a pour les prochains mois.

  • Speaker #0

    Ok. Je vais passer à une phase un peu plus introspective du podcast, où je vais te poser des questions un peu philosophiques.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Ma première question, c'est par rapport... Je vais revenir au sujet du cancer. Tu avais dit qu'il était hors de question pour toi d'avoir la casquette de malade et que tu ne voulais pas la garder toute ta vie, que le cancer t'a changé. Et il a changé la manière dont tu vois la vie. Et qu'il n'était plus question pour toi de perdre une seule minute de ta vie et que tu voulais vivre mille et une vies en une. Comment tu fais pour garder du coup un équilibre vie pro, vie perso ? Est-ce que tu n'es pas toujours porté à vouloir faire des millions de choses tout le temps ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Parce qu'en fait, j'ai envie d'explorer chacune de mes casquettes à fond. Donc ça, c'est un petit peu... ma volonté du quotidien. Mais en même temps, j'ai que 24 heures par jour. Et donc, il faut que je les utilise à bon escient. Donc, en fait, je suis très structurée. Je fais mes plans et mes plannings qui sont millimétrés. Et j'essaye à chaque fois d'être au maximum dans chacun de mes créneaux horaires. Donc le matin, je suis la maman, donc je m'occupe de mes filles à fond, je les emmène à l'école. Et puis après, la journée démarre et c'est la journée de travail. Et là, c'est pareil, on est à fond sur les projets. Je fonctionne avec beaucoup de listes et d'objectifs. Et en fait, finalement, comme ça, on y arrive. Tant bien que mal, mais on y arrive et j'essaye vraiment de garder un temps pour tout.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, la maladie, etc., ça ne t'a pas fait lâcher un peu le cadre ? Parce que moi, tu vois, je suis une personne... pendant très longtemps j'ai voulu justement trop garder des cases, tout millimétrer, avoir plein d'objectifs, poser des objectifs et tout. Et le podcast ça m'a appris avec les différentes rencontres que j'ai eues justement à chercher un peu à lâcher prise. Et me dire en fait il faut profiter aussi du chemin, il faut profiter aussi de la vie tout court et arrêter en fait de garder ces cadres-là. Toi c'est pas du tout le cas du coup ?

  • Speaker #1

    Alors... je trouve que justement d'avoir ce cadre là ça me permet d'aller plus loin et plus vite parce qu'en fait je me mets des barrières qui sont très hautes vraiment le champ il est vraiment très très haut, j'essaye de viser l'excellence à chaque fois dans toutes mes casquettes et en fait j'ai qu'une lignée c'est l'excellence et l'objectif c'est de réaliser vraiment chaque chose au maximum donc je trouve que d'avoir ce cadre-là, ça me permet justement d'être hyper efficace et d'atteindre tout ce que je veux en fait.

  • Speaker #0

    C'est tout le mal que je peux te souhaiter, l'excellence. Et justement, du coup, t'as relativisé plus facilement après tout ça, face à des obstacles que tu pouvais rencontrer dans la carrière que t'as ?

  • Speaker #1

    Alors, moi de base, je suis quelqu'un de très optimiste. Donc je vois tout le temps le bon côté des choses. Et le fait d'avoir été malade, En fait, ça m'a beaucoup appris. En fait, quand j'ai été malade, j'ai été hospitalisée pendant très longtemps. Je n'ai pas pu bouger. J'étais enfermée dans une chambre totalement stérile. Et à la suite de ma maladie, j'ai même dû réapprendre à marcher. Tu vois ? Donc, après avoir traversé ça, franchement, je me dis que tant que j'ai la santé, il n'y a rien qui peut m'atteindre. Tant que je suis en bonne santé, que mes enfants sont en bonne santé, vraiment, il n'y a aucun souci et je sais que tout passe.

  • Speaker #0

    T'en parles un peu de tout ça avec tes enfants ?

  • Speaker #1

    Pas encore. Elles sont encore jeunes. Et c'est vrai que je me demande comment je vais amener le sujet. Mais je pense que c'est important qu'elles le sachent. Parce que de toute façon, un historique médical aussi lourd, il faut quand même le partager à ses enfants. Parce que c'est des questions qui reviennent finalement. Est-ce que dans votre entourage, il y a des cas de cancer, etc. ? Ça, c'est une question à laquelle elles seront confrontées un jour. Et donc, je ne veux pas qu'elles disent... qu'elles disent non alors que bah si en fait donc ça c'était c'est un impératif que j'ai donc un jour je leur partagerai quand elles seront plus grandes et en âge de comprendre ok pour

  • Speaker #0

    toi c'est quoi ta plus grande fierté que t'as eu en devenant entrepreneuse ?

  • Speaker #1

    ma plus grande fierté je dirais que c'est de pouvoir conjuguer mon temps entre ma vie de maman et ma vie d'entrepreneur Ça, c'est vraiment une fierté pour moi et c'est comme ça que je visualisais un petit peu le truc. Je ne voulais pas en fait être juste la maman qui travaille et de ne pas avoir de temps pour mes enfants. Et en même temps, je ne voulais pas juste être une maman, tu vois. Et de pouvoir conjuguer tant bien que mal ces deux casquettes, ça franchement, c'est pour moi la plus grande fierté, vraiment.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça serait quoi la définition du bonheur pour toi ?

  • Speaker #1

    La définition du bonheur, pour moi, c'est de pouvoir être libre, de choisir son temps, comment on dépense son temps. Avec les gens qu'on aime, avec sa famille, avec ses proches, avec des clientes, de pouvoir aider aussi les gens. Ça, pour moi, c'est la définition du bonheur et je dirais qu'aujourd'hui, j'ai trouvé.

  • Speaker #0

    Et si tu pouvais retrouver la Solène qui avait 15 ans, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais d'être plus ambitieuse, parce qu'elle peut faire beaucoup plus que ce qu'elle ne fait actuellement. Et je lui dirais de ne pas se mettre de barrière, justement, et que tout est possible.

  • Speaker #0

    Et pour toutes les personnes qui ont apprécié cet échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez me retrouver sur tous les réseaux, clairement, Instagram, TikTok, LinkedIn aussi, les Confiantes. Voilà, vous pouvez, moi, je vois tous les messages, j'y réponds aussi de manière personnelle. Donc, vous pouvez me recontacter directement sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Ok, je vais remercier toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet échange. Je ne vais pas faire de promotion, comme d'habitude, mis à part pour ta propre page à toi et tes propres réseaux. Je vais surtout dire à tout le monde de profiter de la vie, profiter des gens qu'on aime, et puis juste la vivre à fond et profiter de ses passions.

  • Speaker #1

    Clairement, c'est vraiment... Ça doit vraiment être une priorité dans la vie de chacun. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je te remercie du coup pour le bel échange qu'on a eu ensemble et un peu la claque que tu m'as mise, mais de manière positive. Et je pense que ça le fera aussi un peu à toutes les personnes qui ont écouté ce podcast.

  • Speaker #1

    J'espère, j'espère.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de Solène

    01:42

  • Pourquoi entreprendre ?

    02:12

  • Sa transition

    02:48

  • Trouver un but après la maladie

    03:25

  • La tragédie comme déclencheur

    05:10

  • Rebondir après la maladie

    11:57

  • Les confiantes

    12:51

  • Créer un complément alimentaire

    18:46

  • Ses débuts en tant qu’entrepreneur

    20:21

  • Lancer une campagne publicitaire

    25:10

  • Ouvrir une boutique physique

    28:15

  • Vivre milles vies

    31:19

  • Apprendre à relativiser

    34:11

  • Introspection

    35:45

  • Ses réseaux sociaux

    37:18

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