undefined cover
undefined cover
Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP) cover
Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP) cover
Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)

Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)

49min |06/06/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP) cover
Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP) cover
Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)

Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)

49min |06/06/2025
Play

Description

On ne fait pas une transition du salariat vers l’entrepreneuriat sans raison.


Thomas Narcante, aujourd’hui cofondateur de XTEP, a d’abord construit sa carrière dans le BTP en tant que contrôleur de gestion. Puis il a suivi un parcours salarié classique, en gravissant les échelons… jusqu’au jour où une divergence de valeurs avec un DG l’a conduit à enclencher sa propre transition du salariat vers l’entrepreneuriat.


En pleine période de confinement, il quitte la stabilité pour entreprendre, poussé par un besoin profond d’alignement et de liberté. Il découvre alors la réalité de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat : lente, exigeante, faite de résilience, d’endurance… mais aussi d’apprentissage et de clarté. Petit à petit, il réussit à stabiliser son activité, à se rémunérer et à faire décoller son entreprise.


Avec XTEP, il propose une approche du conseil qui bouscule les standards.

Son objectif : accompagner les clients avec humanité et efficacité, en s’appuyant sur son vécu côté opérationnel.

Il veut résoudre les problèmes comme il aurait aimé qu’on le fasse pour lui lorsqu’il était sur le terrain.


Dans cet épisode, on parle :

- de valeurs humaines,

- de résilience entrepreneuriale,

- de comment s’écouter vraiment et faire confiance à son ressenti,


Et surtout du fait que l’entrepreneuriat ne commence pas avec une idée géniale, mais avec un déclic intérieur.


Parce que parfois, il ne faut pas écouter les autres.

Il faut s’écouter soi.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:33 | Qui est Thomas ?

03:18 | Pourquoi entreprendre ?

05:48 | XTEP : plus qu’une boîte, une vision

18:50 | La qualité, moteur de fidélité

22:50 | Faut-il tout savoir quand on dirige ?

26:54 | Endurance et résilience : les vraies premières armes

33:55 | Bien s’entourer : un game changer

38:42 | Construire un réseau qui ouvre des portes

43:20 | Introspection

48:30 | Ses Réseaux sociaux

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Nos réseaux sociaux :


Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Thomas :

https://www.linkedin.com/in/thomas-narcante-xtep-conseil-gestion-entreprise-finance-strategie-tpe-pme-eti/

https://www.linkedin.com/company/xtep/

https://www.xtep.fr/equipe/

https://www.instagram.com/xtep.cabinet/


#podcast #entrepreneuriat #transition #client


TITRE : Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie, quoi. Tu lèves le matin, t'as une boule au ventre, tu te dis, ouais, ok, quoi que je fasse, je vais me faire défoncer. Juste parce qu'en fait, ta tête revient pas à quelqu'un, donc c'est nul, quoi, en fait, faut partir, tu vois. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand t'as des fourmis à l'arrière de la tête, fais confiance à ton instinct. Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis, évidemment parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Les commerciaux ne font rien, mais j'ai compris que le commerce est important. D'avoir eu la chemise du terrain, comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Thomas. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut Raj, merci.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Alors, dans cet épisode, ce dont j'aimerais parler, c'est notamment dans un premier temps de ta transition, puisque c'est le sujet principal du podcast, mais également qu'on parle du rapport au risque qu'on peut avoir en tant qu'entrepreneur et aussi de l'importance de l'entourage au sens large.

  • Speaker #0

    Ok. Ça te va ? Ouais, ça me va très bien. J'ai l'impression d'être en Hot Ones avec Ken Kourjandou, mais c'est pas tout à fait le cas.

  • Speaker #1

    Sans les nuggets et sans les saucepickers.

  • Speaker #0

    J'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    écoute j'y penserai pour la suite pour voir si je peux débloquer un concept alors ce que je te propose dans un premier temps c'est de te présenter et puis justement de parler un peu de ton parcours ok alors on va essayer de ne pas être trop long donc

  • Speaker #0

    moi j'ai plutôt fait des études dans la partie gestion, finance contrôle de gestion donc parcours on va dire classique, IUT, école de commerce etc et puis après très vite au niveau professionnel je suis tombé dans le BTP, c'est ma première expérience professionnelle J'étais contrôleur de gestion et j'ai eu la chance de tomber dans un groupe où c'était très terre à terre. J'ai pu faire du contrôle de gestion opérationnel. Et très vite après, je me suis retrouvé dans d'autres groupes à faire de l'audit interne, différentes choses. Audit de maîtrise des risques, puis retourner après sur la partie opérationnelle sur le terrain. Parce que j'avais à cœur de retourner sur le terrain, j'étais jeune, j'avais 25 ans, donc l'idée c'était de manger du terrain. J'avais besoin d'apprendre. Et c'est ce qui fait qu'après, on s'est rapprochés avec mon associé quelques années plus tard. Et c'est ce qu'on partage, c'est le côté vraiment opérationnel et terrain, concret. Et puis, chemin faisant, après, j'ai travaillé dans différents groupes et j'ai eu la chance de rencontrer un directeur financier qui était manager de transition. On a fait des plans de transformation. Puis, dans différents autres environnements, plus ou moins gros, c'est plutôt ETI ou groupe, globalement, ou filiale de groupe. plus petite. Et puis, je me souviens de cette anecdote. En fait, en 2011, j'étais sur un chantier. Enfin, j'étais responsable financier de projet avant le Grand Paris. Et je parlais avec ma comptable qui s'appelle Aurore. Je lui disais déjà à l'époque que j'avais envie de créer ma boîte. En fait, c'est elle qui me l'a rappelé. En fait, il y a quelques mois déjà. Et puis, deux ans après, je suis arrivé dans un plan de transformation avec un directeur financier. Et c'est là où j'ai rencontré mon associé Serge. Et très vite, en fait, ça a affûté au niveau professionnel et personnel. On était très complémentaires. On est toujours d'ailleurs très complémentaires. Et on s'est dit assez rapidement, ça serait intéressant de faire quelque chose plus tard. Et on a continué nos carrières. On voulait encore apprendre. Et puis, il y a toujours cette peur de commencer quelque chose. C'était moins répandu qu'aujourd'hui. Le freelancing, l'indépendance, créer sa propre société. Les jeunes aujourd'hui le font beaucoup plus. Ils prennent plus de risques et c'est très bien. On aurait dû le faire avant. Des fois, on se dit, c'est dommage. Mais bon. On n'avait pas encore les cheveux blancs et la barbe blanche. Et donc, on s'est lancé. Ensuite, une fois finalement nos parcours et cette rencontre, il y a eu quelque chose qui a fait que ça a déclenché cette envie, en tout cas chez moi, juste avant Serge, de créer cette aventure avec XTEP.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler un peu de cet événement déclencheur ou ce qui a lancé justement ton aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça fait partie des rencontres qu'on a dans... Dans sa vie, il y a des événements qui se passent à un moment donné. Puis cet événement fait que je ne me suis pas entendu avec un responsable suffisamment dans la hiérarchie. Moi, je faisais partie d'un comité de direction. En tout cas, j'avais la chance de pouvoir côtoyer des gens qui étaient à ce niveau-là aussi. Et ça se passait très bien jusqu'à la rencontre avec cette personne. Et en fait, ça ne faisait pas partie de mes valeurs, de ma façon de... parler, d'interagir avec les gens, de co-construire les choses, de transformer une entreprise, en tout cas d'y participer. Et donc à un moment donné, j'ai fait partie des gens qui sont partis. On fait une rupture conventionnelle de manière assez simple. Et puis en fait, de toute façon, j'avais envie de créer quelque chose. À un moment donné, j'étais intrapreneur. Ce n'était pas la première fois qu'on m'en parlait. Et je me suis dit, tiens, c'est l'occasion. Et à partir de ce moment-là, je me suis formé. Je ne vais pas faire de pub au Pôle emploi, mais en tout cas, le Pôle emploi 92 à Courbevoie m'a permis, via un organisme, de préparer finalement les prémices de X-Step, de trouver le nom, de réfléchir au projet, de pitcher, d'apprendre à pitcher aussi en une minute trente sur ce que je fais, ce que je suis, ce que j'apporte, et de passer devant des jurys de professionnels avec des gens qui ont déjà l'expérience. et de commencer en fait l'aventure. En tout cas, les fondations, je reprends mes termes du BTP, les fondations de cette aventure qui maintenant dure depuis 5 ans en fait, avec Serge qui a rejoint l'aventure quelques mois plus tard, puisque c'était l'objectif.

  • Speaker #1

    Ok. Et Xstep, du coup, je sais que tu n'aimes pas ce mot, mais ça peut être assimilé à ce qu'on appelle entre guillemets un cabinet de conseil. Est-ce que tu peux justement nous décrire ce qu'est Xstep et pourquoi tu n'aimes pas qu'on dise que ce soit un cabinet de conseil en tant que tel ?

  • Speaker #0

    En fait, le cabinet de conseil en termes de SEO, pour ceux qui s'intéressent forcément, les spécialistes vont dire il faut parce que cabinet de conseil avec la ville, etc. c'est important. Bon, le mot cabinet, moi, c'est pas trop mon truc. J'avais un papa, enfin, j'ai un papa médecin qui, voilà, un cabinet médical. Donc, les associations de mots font et d'idées que je pensais souvent à ça. Et puis même quand on était en entreprise, on a travaillé avec des cabinets de conseils que je ne citerai pas, qui sont très bien. plus ou moins gros, mais ça manquait de concret, ça fait beaucoup de slides, ça parle beaucoup, et en fait les rencontres qu'on a faites, parce que nous on était côté client finalement, on était en interne, ça pouvait frustrer certains comités de direction, nous ça nous frustrait nous et nos équipes, et donc c'est vrai que l'association d'idées avec le mot cabinet, quand on a créé l'aventure avec Serge, on s'est dit il faut qu'on soit concret, c'est-à-dire qu'on amène des solutions. et qu'on résolve des problèmes de manière assez rapide, des quick wins, et puis des choses sur le plus long terme, parce que des fois il y a des choses qui sont assez politiques, qui ont beaucoup d'impact dans l'entreprise, en termes de risques humains, sociaux, financiers, etc., donc qui nécessitent plus de temps, également sur les outils. Donc voilà, l'idée c'était de se démarquer, donc on s'appelle cabinet de conseil quand on nous cherche, évidemment, on trouve Xstep sur Google ou les moteurs de recherche dans l'annuaire ou autre. Donc on l'utilise. Mais c'est vrai qu'on est plutôt une société pragmatique. On n'est pas encore très nombreux, mais on met les mains dans le cambouis, on va au bout des choses, on essaie de satisfaire au maximum la résolution de problèmes. Parce qu'en fait, on a été de l'autre côté de la... de la barrière. Donc on sait ce que c'est. Donc quand on fait des slides ou quand en fait on travaille et qu'on amène des solutions et des réponses aux questions, l'idée c'est vraiment de résoudre des problèmes le plus rapidement possible. Ça va pas toujours aussi vite qu'on voudrait. Mais voilà. Donc cabinet oui. Obligatoire. Mais voilà, j'ai pas envie qu'on soit associé à ce genre de terminologie classique où on se dit ouais c'est encore un cabinet de conseil qui... qui propose quelque chose. Il y a aussi, évidemment, des personnalités. Le fait qu'on ait travaillé dans le BTP, dans l'industrie, etc., on a côtoyé quand même les gens qui sont sur le terrain, en fait. Vraiment. Tous les jours, on était avec eux, ou très régulièrement, en tout cas. j'étais sur le terrain. Je vivais dans des algécos pendant une longue période sur des projets. Donc, je travaillais avec des maçons, des électriciens. C'est devenu mes collègues et voilà. Et pourtant, j'avais un rôle finance, fonction support, comme on dit. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Est-ce que tu pourrais m'expliquer, en fait, concrètement, ce que vous faites chez X-Step et en quoi vous êtes, justement, tu as cherché à être différent de ce qu'est un cabinet de conseil classique ?

  • Speaker #0

    Alors on intervient sur deux domaines, il y a la partie IT et la partie métier, on vient évidemment plus du métier mais on a toujours été passionné par l'IT, Serge encore plus que moi, donc tout ce qui va être solution digitale, BI et IA, on se forme de plus en plus à ça depuis une année, ou tout ce qui est no code, low code, ce genre de choses, ça c'est plutôt la partie de Serge parce qu'on se répartit aussi les tâches, mais à la base le métier c'est finance, achat, tout ce qui va être process. métier du contrôle de gestion, donc on a des bonnes bases comptables. Donc en fait c'est ça notre cœur de métier, donc on vient à structurer des directions financières, à mettre en place des reporting, et puis forcément quand tu as l'angle financier, tu tires le fil et tu touches d'autres sujets. Moi j'ai la chance d'avoir été auditeur aussi interne dans un grand groupe, donc on a un regard un peu 360. sur des enjeux éventuellement RH. Et puis, j'ai fait aussi de la QSE, donc j'avais un angle process, donc on a différentes certifications là-dedans. Et donc du coup, le fait d'avoir cette vue transverse de l'entreprise, fait que par l'angle financier, on arrive à avoir un peu tous les... pans que gère finalement un dirigeant et que son équipe de direction donc on arrive quand même on n'est pas spécialiste sur tout mais on arrive quand même à adresser un certain nombre de sujets mais nous on est spécialisé sur la partie finance achat tout ce qui est process là dedans rh quand même un peu parce qu'il ya des sujets en interface avec la partie financière donc pilotage de sa masse salariale et puis toute la partie sociale et éventuellement RSE parce que moi je me suis beaucoup intéressé à ces sujets là aussi et puis la partie IT parce que forcément il faut une organisation, des process, des outils puis au milieu c'est des gens forcément tes outils s'ils sont pas alignés avec tes process et ton orga, ça ne tient pas très droit. Et donc les outils, on s'est formé assez rapidement. On a commencé avec SAP en 2013 en tant que ERP et puis il n'y avait pas encore de solutions comme aujourd'hui. de business intelligence et aujourd'hui voilà pour billard on a fait des rencontres qui font que power bi on a pu se former je pense à alexandre stevens qui est un youtube or là dedans on a pu travailler et collaborer avec ces gens là donc on arrive à apporter des solutions sur la partie à moa finance l'assistance à maîtrise d'ouvragé sur la mise en place de deux rp on aide les entreprises à se doter de rp on n'est pas intégrateur on vient en amont calibrer les les process, faire l'état des lieux. je vais pas rentrer dans le détail technique mais ça peut être assez complexe donc regarder les chaînes de facturation jusqu'à la partie reporting donc c'est vraiment tout comprendre de A à Z et puis après faire la partie migration de données Serge en parlera encore mieux que moi donc toute la partie en fait migrer d'un outil legacy vers un nouvel outil ça c'est des choses qu'on fait donc j'ai parlé de mettre en place des reporting on fait aussi la partie diagnostic donc typiquement il y a des des sociétés ou des organismes qui nous appellent en disant voilà j'ai telle problématique j'aimerais que vous m'aidiez à comprendre en fait et à faire un plan d'action concret opérationnel à la fin voilà l'idée c'est qu'ils puissent après s'organiser sur x années à dérouler le plan soit seul soit avec un accompagnement qui celui d'ixtec ou pas d'ailleurs voilà et puis sur la partie IT on fait la partie data analyst mise en place de reporting, ou alors on travaille avec des proches, ou des rencontres, je pense à Ravi notamment, des développeurs, des data engineers, des data scientists, et donc du coup, le fait d'avoir cette casquette métier et compréhension de l'entreprise, de l'IT fait qu'on arrive très facilement à dialoguer avec les DSI. Aujourd'hui, les DSI font aussi partie de nos clients. Je disais DAF, directeur achat, souvent sur la partie métier, directeur de la trésorerie. Et puis, DSI, où... on met en place des dispositifs. Alors, soit c'est une ressource ponctuelle ou des fois, c'est un dispositif avec une équipe. Et souvent, nous, on intervient dedans, en fait. Là, on a des clients où on est accaparés, nous, à X%. On ne fait pas juste que positionner des gens. On s'intéresse au concret et on fait beaucoup de réunions, des déplacements dans la France parce qu'on a des clients un peu éclatés. On est Paris, Rhône-Alpes, Valence et puis l'Est, la région de Nancy, parce que c'est en plus là où j'ai fait mes études. et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Quand j'ai fait certains épisodes avec des personnes qui étaient plus dans le domaine de la prospection commerciale, en fait, ces personnes, elles me disaient que souvent, dans l'entrepreneuriat, des personnes qui ont déjà lancé leur entreprise et qui ont des plus petites structures, elles peuvent penser que ce type de prestations, ce n'est pas du tout adapté à eux et que ce sont des choses qui sont vraiment faites pour les grosses entreprises, des gens en place, bien structurées et tout. Ça, c'était pour le domaine de la prospection. Est-ce que toi aussi, du coup, c'est quelque chose qui te parle ? Est-ce que c'est des plus petites entreprises ? Qui est vraiment ton public ? À qui ça peut s'adresser ?

  • Speaker #0

    Alors nous, c'est vrai qu'on prend beaucoup de plaisir à accompagner les structures de plus petite taille parce qu'elles ont cette souplesse. Des fois, c'est des filiales de groupe, mais étant rattachées à des groupes, des fois, il y a des règles qui s'imposent. On a des clients qu'on a actuellement, justement, où c'est des filiales en France, mais rattachées à des groupes internationaux. Des fois, il y a des choses où on n'a pas la main, on conseille, mais après, ça remonte, ça bloque. Donc, nous, on prend beaucoup de plaisir sur les entreprises à taille plus humaine. Je veux dire qu'ils font 50, 100, 150 personnes. Évidemment, les budgets sont pas... pas les mêmes, donc on s'adapte. On n'est pas tous les jours à travailler full-time, etc. Ça va être vraiment très focus sur des sujets précis, vraiment, pour aller vite, pour être efficace. Je ne sais pas si je peux citer des clients. Tu peux, moi, il y a un tabou. Tu vois, par exemple, sur la partie, là, on accompagne l'Académie Nancy-Metz, on a fait un diagnostic. L'enjeu, c'est mettre en place du contrôle de gestion, un certain nombre de choses. Et je pense que le secteur public nécessite pas mal d'améliorations et de s'inspirer du et c'est très bien ce qui a été fait on ce qu'on nous a demandé c'est voilà on a besoin d'un diag une vue un peu 360 des enjeux financiers on trouve de gestion suivi financier de la formation continue de l'apprentissage c'était hyper précis comme demande donc du coup voilà on a su saïs et dimensionner la mission en x jours et répondre aux besoins et ils étaient très contents et donc c'est bien et ça leur permet après d'avoir une feuille de route sur des sujets d'organisation, de mise en place du pilotage financier, etc. Donc, soit avec nous, soit avec d'autres, ou soit uniquement en interne. Ça, après, c'est au client de décider. Et puis après, il y a des plus gros, évidemment, qu'on accompagne. Alors évidemment, c'est plus souple pour nous, parce que ça s'engage dans des gros dispositifs. Il y a déjà des équipes, il y a beaucoup plus de moyens, humains, techniques, etc. Donc ouais, on pourrait croire qu'il y a des TPE qui pourraient ne pas avoir besoin de ça, mais très honnêtement, je pense que ça s'adresse à tout le monde. Évidemment, la taille d'un cabinet, un KPMG ou un très gros, pas forcément à être intéressé d'accompagner. une tpe de cinq personnes nous ça nous intéresse parce qu'en fait toutes les activités nous intéresse et puis en fait nous mêmes on est entrepreneur dans quand on a commencé on était deux et donc on se met justement à la place de ces entrepreneurs et typiquement tu vois tu vois, on a créé des outils qu'on peut trouver d'ailleurs sur notre site qui s'appelle la KLS Toolbox. C'est des outils pour les entrepreneurs qui n'auraient pas les moyens de grands groupes d'utiliser des outils de gestion de notes de frais, des reportings sur le suivi des temps, ce genre de choses. Et ça, en fait, c'est déjà ce qu'on appelle des POC sous Excel avec du VBA basique, mais qui permet déjà de tester sur 10-15 salariés, de consolider la donnée, d'avoir des premiers états de restitution de tableau de bord. sans aller tout de suite vers l'outil. Parce que beaucoup de clients nous disent, moi, je veux l'outil qui va couvrir les besoins. Mais en fait, c'est déjà tes process, comment ça fonctionne. Des fois, tu ne choisis pas le bon outil, il couvre seulement 20% de tes besoins, tu payes des licences. Donc voilà, il y a tout ça aussi à regarder. Donc je pense que non, il y a des cabinets à taille humaine qui arrivent à accompagner et qui peuvent. Nous, on en fait partie. on sait adresser les deux en fait. On s'est adressé les deux. Évidemment, le prix ne sera pas le même. On a accompagné des TPE de 8 personnes au début. Et on y prend toujours plaisir. Mais c'était extrêmement précis. Et c'est ça aussi qui intéresse le dirigeant. J'ai un problème, il est extrêmement précis. D'autres où c'est beaucoup plus gros, c'est des mastodontes. Donc, il y a des enjeux énormes. Je pense à la facturation électronique. C'est un enjeu énorme aujourd'hui avec la réforme qui arrive. Donc, les plus petits ont un peu plus le temps. Les gros doivent s'organiser. Mais ce n'est pas toujours les plus gros qui sont les mieux organisés. Ça va vraiment dépendre de la direction, du secteur, du niveau de maturité digitale, des compétences. Vraiment, c'est un tout qui est assez important. mais nous en tout cas En tout cas, en interne, on essaie de reprendre le meilleur de ce qu'on a vécu dans nos carrières et de ce qu'on trouve chez nos clients. Évidemment, on apprend tout le temps. Et ça, on a plaisir à le restituer. Quand on est chez des clients, à partager les bonnes pratiques, à benchmarker, ça ne leur coûte pas plus cher, on le fait. Il y a même des missions où on ne se facture pas. On devrait. On ne se facture pas à 100%, on devrait. Mais on aide nos équipes. Et plus peut-être que d'autres ne le feraient.

  • Speaker #1

    Puis là où je te rejoins, c'est que moi, pour avoir travaillé dans des plus grosses sociétés, je sais qu'aujourd'hui, il y a un vrai enjeu parce que toutes les grosses entreprises du domaine, par exemple du marché français ou même européen, elles commencent à se staffer de plus en plus, à avoir des accompagnements. Et du coup, aujourd'hui, tout l'enjeu, c'est d'aller chercher d'autres personnes qui ne sont pas encore accompagnées aujourd'hui et d'aller chercher des petites moyennes entreprises ou des TPE. et donc en vrai ça c'est quelque chose qui est vachement dur pour eux parce qu'en gros ces grosses sociétés quand elles arrivent et qu'elles disent nous on peut vous aider à chaque fois il y a ce frein où les entreprises en face elles se disent vous êtes trop gros je vois pas en quoi vous pouvez venir nous aider ouais c'est ça après il y a le prix tout l'enjeu aussi d'avoir l'équilibre qualité prix quoi et tu vois souvent il y a un sujet qui est revenu beaucoup dans mon podcast pour les personnes qui ont créé leur entreprise C'est le dirigeant qui a envie de tout internaliser, de tout savoir faire, etc. Là, en prenant un cabinet de conseil, tu donnes déjà un peu une main à quelqu'un d'extérieur, j'ai envie de dire, et tu lui donnes un regard sur ton entreprise, sur ce que tu fais, et derrière, vous, vous allez aussi faire... injecter entre guillemets des personnes qui vont venir potentiellement les aider j'imagine par rapport à ça comment est-ce que tu les convaincs entre guillemets ou tu les accompagnes pour leur dire vraiment c'est une aide qu'on vous fournit faut pas avoir peur de laisser justement quelqu'un rentrer avoir une vision parce que cette notion de délégation etc c'est quelque chose qui est vachement présent dans mon podcast et qui a vachement été un sujet avec les différentes personnes que j'ai eues

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plus... plusieurs choses. L'avantage d'avoir des sous-traitants, de la prestation intellectuelle fait que tu délègues une partie des choses et aussi tu te nourris parce qu'en fait, à un moment donné, tu payes la prestation intellectuelle pour que ça t'enrichisse, c'est-à-dire que t'estimes que... potentiellement peut-être en interne, il y a un climat politique, il y a des enjeux, il y a un certain nombre de paramètres qui font que tu n'as pas les réponses à toutes tes questions. Donc évidemment, plus tu es gros, plus tu as de moyens, plus tu peux aller chercher des fournisseurs, des sous-traitants et t'apporter de la matière. Moi, ce que je dis à chaque fois aux gens avec qui je travaille, directeur du contrôle de gestion, évidemment un DG, je ne vais pas le remplacer dans une boîte de BTP, je veux dire, ce n'est pas mon enjeu, mais c'est qu'en fait, on n'est pas là pour durer. Et ça tue un peu peut-être notre business, mais plus vite on a résolu le problème, plus vite je pense que tout le monde est satisfait. Je pense qu'on a été à leur place, tu vois. On a été des responsables du contrôle de gestion, contrôle de gestion, donc on a vu énormément de choses, en fait. Et en fait, ça embête tout le monde, même dans la vie de tous les jours. Quand tu as un problème, le plus vite tu le résous, le plus vite tu passes à autre chose, tu fais du perso, tu fais d'autres choses. C'est comme le temps de travail. Moi, je préfère que le travail, c'est peut-être ma culture un peu plus anglo-saxonne, ce que j'ai étudié au Danemark. fait que, tu vois, au Danemark, à 17h, ils arrêtent de travailler. Mais ils sont ultra efficaces. C'est la culture du résultat, c'est la culture anglo-saxonne. On parle un peu moins de la méthode et on s'épanche moins là-dessus. C'est qu'à un moment donné, tu fais ce que tu veux, t'as les moyens, mais par contre, il faut un résultat. Et nous, on est un peu comme ça, en fait. Tu vois, on aime bien résoudre les problèmes. Donc, on n'est pas là pour durer. et c'est là où on se différencie peut-être d'autres cabinets c'est à dire que à partir du moment où il n'y a plus besoin, quand on size une mission en disant il faut tel nombre de jours, certains clients qu'on a actuellement leur disent c'est le max, on va faire quelque chose à tiroir ou alors quelque chose de souple en disant on va facturer uniquement ce qui est consommé. Si le problème est résolu, on fait un point d'étape parce qu'à chaque fois on en parle, on fait des comités de pilotage, tous les trucs classiques qu'on connaît. Et on s'arrête si le problème est résolu. Et je pense qu'après c'est comme ça aussi qu'après... Ça marche le mieux pour le client de se dire « Ok, au moins, ils ont été honnêtes, et puis je peux les recommander. » Et nous, aujourd'hui, on est plutôt recommandés grâce à ça. Ça fait aussi, on résout des problèmes, et puis après, on nous dit « Ah bon, ils ont été efficaces, c'est bien, quoi. » Je ne sais pas quoi te dire de plus, parce qu'en fait, l'enjeu, c'est résoudre un problème, faciliter la vie des gens, gérer les risques, soulager le dirigeant. On sait que le dirigeant, quand il est tout en haut, Il y a beaucoup de choses à gérer. Un DG est souvent généraliste ou alors il a eu une spécialité. Et son enjeu, c'est de faire que ça roule.

  • Speaker #1

    Et justement, comme tu dis, tes interlocuteurs, de ce que je comprends, c'est toutes ces personnes-là qui sont souvent des DG. des DG. Et toi, du coup, j'imagine que pour pouvoir discuter avec eux et parler un peu le même langage, tu dois toujours être au point et savoir l'actualité de ce qui se passe, etc. Je sais que tu es quelqu'un qui adore te former, avoir des certifications, etc. Pour toi, c'est important, justement, d'être... justement à niveau égal avec ces personnes avec qui tu discutes ?

  • Speaker #0

    Alors niveau égal serait un peu prétentieux, parce que je n'ai pas la prétention de parler avec les DG de certaines boîtes, parce qu'en fonction de la taille des groupes, on intervient à certains niveaux. On va dire qu'on est plutôt au niveau du DAF, du DSI, qui sont déjà des niveaux des fois au niveau COMEX, tu vois. Dans des boîtes un peu plus petites, j'ai la chance, ou on a la chance de connaître des directeurs généraux, des DAF, des responsables administratifs. Donc on parle avec tous les interlocuteurs, mais on parle même avec les gens dans les ateliers qui font la gestion de ça. stock, moi j'adore ça, on est hyper curieux, donc on parle avec vraiment toute la chaîne. Se mettre à niveau et faire de la veille ? Oui, parce que comme je te disais, on travaille sur les aspects IT, alors on n'est pas développeur, on n'est pas des spécialistes architectes d'entreprise, ce genre de choses. mais de faire un peu de veille sur les outils, sur les sujets d'actualité. Et ce qui va arriver, on essaye d'anticiper aussi des choses, parce qu'on sait qu'il y a des sujets qui vont embêter les entreprises, et les Français aiment bien attendre. Tout à l'heure, je parlais de la réforme de la facturation électronique. Bon évidemment certains vont dire les plateformes de dématérialisation aujourd'hui partenaires de l'État, c'est leur business donc elles vont engranger ça. Oui et non, je pense qu'il y a quand même énormément de travail en fonction de la taille des boîtes. à partir du moment où l'entreprise sait comment ça fonctionne ils savent s'organiser et ça va rouler. Ceux qui se disent, comme on fait habituellement en France, on a le temps, on a le temps, on a le temps, la réforme va reculer, on espère que. En fait, ça me fait penser à une anecdote, c'est comme un jour, j'étais avec un dirigeant d'entreprise, un des derniers avec qui j'ai travaillé, et on faisait la revue des cartes des risques. C'était mon boulot. On est arrivé sur le risque pandémie, épidémie. C'était avant le Covid. C'est véridique. J'ai des collègues qui m'ont rappelé après. Et quand on est arrivé sur ces cases-là, c'était une feuille Excel. Je pense que les managers de risque qui regarderont, comprendront. On évaluait quelle est la réponse au risque. La probabilité, la fréquence, ce genre de choses. matrice de risque et en fait on a laissé la case vide il faut qu'on mette quelque chose en fait faut qu'on répond parce qu'après derrière il ya un plan de contournement il ya des actions il ya une cellule de crise à mettre en place ça y est des choses quoi non non il n'y a pas de risque ça arrive jamais ça arrivera jamais enfin voilà quoi véridique c'était en 2018 2018 je partais de l'entreprise et après on sait ce qui s'est passé quoi Et donc, j'ai des collègues qui m'ont rappelé en disant, tu vois, pour ça, je te parlais d'anticiper. Nous, l'objectif, c'est d'anticiper, en fait. Et donc, pour répondre à ta question sur la partie certification, alors la certification oui et non parce que des fois on peut se former sans être certifié mais oui il faut qu'on est toujours curieux sur les nouvelles technologies sur les nouveaux enjeux pour les entreprises je parlais de la facturation électronique il ya le csrd aussi qui est important je pense que ça passe un peu après la réforme parce que maintenant l'enjeu est sur la réforme mais il ya des entreprises qui ont besoin de migrer leurs outils donc bas faut comprendre aussi l'évolution des outils sap quand on l'a connu nous en 2013 aujourd'hui on n'est plus du tout à la version sap de 2013 tellement ça a tellement évolué que donc il faut se former alors on n'est pas toujours les meilleurs on n'a pas c'est difficile de se former sur tout on y y passerait nos journées mais on s'entoure des gens qui connaissent qui sont et experts et puis on apprend d'eux. On a la chance aujourd'hui à notre époque d'avoir quand même YouTube, donc il y a énormément de tutos. Tu as des communautés aussi, communautés SAP, tu as du réseau. Moi, je passe du temps dans ces réseaux-là. J'essaye en tout cas. Je me partage le temps entre du commerce, m'informer et faire de l'opérationnel. Et Serge, c'est un peu la même chose. On partage notre temps un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu as parlé juste... justement, de la crise sanitaire et du Covid. Je sais que pour toi, c'est une période qui a été assez particulière, parce que c'est une période pendant laquelle tu as appris l'endurance et l'adaptabilité. C'est aussi la période pendant laquelle, du coup, tu as commencé à entreprendre, et notamment pendant laquelle tu as dû garder espoir sans te payer au départ. Est-ce que tu peux me parler un peu de cette période ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, je suis parti en 2019 de l'entreprise où j'étais, où on était avec Serge. Je suis parti un peu avant lui, du coup, comme je te disais. Et on a eu du nez, c'est quand on s'est rejoint. Donc en 2019, on a commencé à travailler pour une première cliente, mais on n'avait pas encore créé les structures. C'était pour tester le modèle, travailler ensemble en dehors d'un cadre CDI traditionnel. Et on a eu du nez, en fait, on a déposé les statuts début 2020. Donc, en fait, on a créé la boîte et on était confinés. Donc, il a fallu trouver de nouvelles choses. Moi, je suis plutôt le créatif des deux. Donc, du coup, très vite, on a du temps pour créer le site web. On a du temps pour... Il faut qu'on fasse un livre blanc sur la gestion de crise, puisque c'est des sujets sur lesquels j'avais un peu travaillé. J'avais passé des certifs pendant l'année 2019, des formations Risk Manager, ce genre de choses. et du coup Du coup, à distance, comme on ne pouvait pas se voir, en tout cas, on le faisait en secret, on travaillait sur ce genre de contenu, sur du blog, sur de l'article, pour garder une connexion avec les gens parce qu'en fait, les gens étaient flippés. Les gens se disaient, merde, qu'est-ce qui va se passer pour mon business ? Je trouve que ça a été une période difficile, je pense, pour les gens. Ça a créé des opportunités, ça a obligé à se remettre en question, ça a obligé à revoir les modèles sur différentes activités. Évidemment, quand tu es dans le conseil, ce n'est pas du tout la même chose. Les gens étaient à la maison, ils ne pouvaient plus venir travailler. Mais dans d'autres domaines, le digital, il y a eu plein de choses qui se sont passées, bonnes et moins bonnes. Et ça a eu beaucoup de... Je pense qu'il y a eu beaucoup de business qui se sont créés et qui ont refermé très vite derrière par opportunisme. Et ça a pu permettre de se tester. Moi, je ne l'ai pas si mal vécu que ça. Je t'avoue qu'on a fait du sport, on a bossé à fond, on s'est posé des questions, on a pu tester toutes les solutions digitales, Teams, Zoom, tout ce que tu veux pour les visios et voir lesquelles étaient les plus performantes ou pas. Donc, en tout cas, pour nous, ça a été plutôt positif. Je pense qu'évidemment, pour le secteur médical, ce n'était vraiment pas la même affaire. Ça a duré un peu longtemps, il y a eu des vagues, mais ça a permis de poser des choses. Évidemment, je pense que s'il n'y avait pas eu le Covid, on aurait commencé beaucoup plus vite chez les clients parce qu'évidemment, ils se sont dit « attendez, nos salariés sont chez eux, on a des projets, ça a stoppé énormément de choses, les budgets ont été décalés. » Donc ça a fait que nous, ça a décalé de 9 mois, 10 mois, des choses sur lesquelles on avait commencé à travailler, en tout cas à discuter avec des clients, potentiels clients à l'époque. Et ça s'est fait après, en fait. Finalement, les besoins étaient les mêmes, mais les gens étaient perdus. Donc, je touche du bois. Ça s'est plutôt bien passé. On est encore là, tu vois. Donc, on a cette chance-là et on remercie notre bonne étoile.

  • Speaker #1

    OK. Et justement, pendant cette période, t'as pas douté ? T'as jamais eu peur ?

  • Speaker #0

    Quand t'es entrepreneur, je pense que tu doutes tout le temps. T'as des phases de haut et de bas. Quand tu crées ta boîte ou quand même t'es directeur général, t'as toujours, je pense, je sais pas si t'as des insomnies ou des choses, mais moi, je dors pas toujours très très bien. Déjà, je suis pas un gros dormeur à la base, sauf quand vraiment je suis claqué. mais ça fuse à 15 000 dans ta tête. Que tu sois une petite boîte d'ailleurs, je pense même encore plus, parce que quand tu as beaucoup de gens avec toi, normalement, ils sont censés t'apporter des choses. Tu vas recruter quand même des gens plus intelligents que toi ou experts dans des domaines. plus petit, c'est différent. Si tu recrutes, il faut faire un peu la même chose à une plus petite échelle. Si tu es seul ou tu es deux, comme on était au début, il faut que ça marche bien. Il faut connaître beaucoup de sujets, il faut se renseigner, il faut apprendre, il faut être curieux, comme je te disais. Et donc, il y a des hauts et il y a des bas. Il y a des hauts et il y a des bas comme dans la vie. Moi, je suis plutôt toujours quelqu'un de positif. Même si de temps en temps, fou On peut toujours être échaudé dans le cadre de projet ou dans la vie. Il faut repartir, tu vois. Il faut retourner au combat sur le terrain. Moi, j'ai appris avec des gens dans le BTP, c'est le chantier, il commence, il faut qu'il termine. Donc, on y va, feu. On envoie le bousin, comme on dit, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tu penses qu'être entrepreneur, c'est avoir une certaine aversion au risque ou à la prise de risque ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, je pense, oui. Après, plus ou moins... plus ou moins assumé, plus ou moins... Enfin après, il faut connaître. C'est vrai qu'il y en a qui sont très prudents, il y en a qui foncent. Je pense qu'il faut un équilibre, il faut faire la balance. Et donc, il faut les connaître, les risques. Ça nécessite de se renseigner. parce que encore une fois tu vois je parle de la Covid il suffit d'une fois ça arrive alors des fois l'impact est faible mais ça va dépendre donc il faut faire sa cartographie dans sa tête ou le poser sur un papier et se dire ok c'est quoi le risque quoi t'es une petite boîte est-ce que ça a un impact sur l'image et donc du coup je ferme la boîte et c'est terminé et je licencie est-ce que je suis gros donc il y a énormément de paramètres à regarder donc oui je pense que quand t'es entrepreneur oui il y a une gestion de risque à mettre en place tu vois et Si t'as pas cette capacité à gérer ces risques, ou en tout cas à les cartographier, bah faut te faire accompagner. On les a dans la tête, mais c'est vrai que quand tu écris les choses, c'est beaucoup plus clair. Comme moi je suis musicien, c'est comme la musique, de la jouer c'est une chose, de l'écrire c'en est une autre. l'interpréter devant un public, c'est encore différent. Donc, il faut faire un peu la même chose. Tu testes, c'est comme tes outils, tu les testes un peu dans ton coin et après, tu les testes sur un panel et puis après, tu étends et tu vois si ça marche, évidemment. à chaque étape, il faut faire valider par toi-même déjà, puis après les gens qui t'entourent, puis après un plus grand groupe.

  • Speaker #1

    J'inviterais d'ailleurs les gens à aller voir sur ta page LinkedIn un petit post que tu viens de poster par rapport à la musique et le fait que c'est quelque chose qu'on peut prendre au sérieux aussi et qui doit être pris au sérieux et qu'on peut aussi mettre en parallèle justement de l'entrepreneuriat. Et c'est un très beau post que tu avais fait là-dessus. J'inviterais les gens à aller voir ce que tu as écrit dessus. Tout à l'heure, tu parlais justement d'être entouré, d'avoir avoir des salariés, etc., c'est aussi s'entourer de personnes meilleures que toi. Toi, justement, tu as aussi cette casquette où j'imagine quand tu vas aller chercher des prestataires que tu vas, entre guillemets, injecter dans une entreprise, tu vas chercher à trouver, je ne sais pas si c'est les meilleures personnes, mais les personnes qui vont être les plus adaptées. aux besoins de tes clients. Est-ce que tu aurais des conseils ou, je ne sais pas, des astuces pour savoir comment déceler que tu es en face de quelqu'un qui peut répondre à tes besoins ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, nous, comme on ne vient pas du conseil, On ne fait pas le rôle du business manager, on va dire classique, qui est de sourcer, de positionner, de détecter le besoin, de qualifier, etc. On le fait, mais parce qu'on a la connaissance métier. Donc, on a cet avantage-là de connaître le métier. Donc, en fait, quand on source aussi des... prestataires, des freelances, déjà il y a l'accroche, la personnalité le feeling et je pense que c'est peut-être avec l'expérience qu'on arrive à sentir assez bien les choses aujourd'hui si je te dis qu'on a sur ces 300 personnes, il y en a une cinquantaine où on sait que On peut travailler main dans la main sans problème, en termes de personnalité, à distance, etc. Il y en a d'autres qu'avec le temps, on a écarté. Parce qu'en fait, ce n'est pas fluide, parce que ça ne répond pas aux besoins. Puis des fois, il y a des clients qui n'osent pas te dire que ça ne va pas très bien et tout. Donc nous, on le détecte. Mais oui, s'entourer de ces gens-là, c'est hyper important parce qu'on ne sait pas tout. Eux aussi cherchent. eux aussi sont curieux, eux aussi se forment, vivent des projets, vivent des expériences, donc du coup, encore une fois, comme en musique ou dans le sport, tu t'enrichis des autres, et c'est bien, et l'idée c'est toujours d'être positif, c'est pas la compétition de celui qui sait le mieux ou autre, parce qu'on ne détient pas la vérité, même Chad J.P.T. ne détient pas la vérité, donc il faut toujours se remettre en question, il faut toujours prendre un peu de recul, il faut partager et puis voilà donc ouais on On a l'ambition de recruter, on est trois aujourd'hui, mais aujourd'hui on travaille avec une quinzaine, vingtaine de consultants qui sont plus ou moins proches de nous. En général, c'est plutôt où sont proches, on a construit déjà une relation. Je pense à Ravi, je pense à Grégory, je pense à Florian, je pense à un certain nombre de personnes, je pense à Nelly, il y en a plusieurs avec qui on travaille. On a créé des choses qui font qu'ils font du sport, nous aussi. On fait de la musique aussi. Ils sont artistes à côté, ils font d'autres choses. Ils sont des associations. Donc, tu vois, nous, on travaille aussi avec... On a une accroche avec l'Afrique parce qu'il y a des talents aussi dans l'informatique là-bas. Donc, il y a ce côté affect. Mais on arrive toujours à déconnecter la fake du professionnel. Il faut que ça réponde à un besoin. Donc, c'est une combinaison des deux. Et on est très, très sélectif. On est très sélectif, aussi bien humainement que techniquement, en fait. Donc, on n'est pas là pour placer... placer des gens pour placer des gens. Et c'est là où on se différencie par rapport à d'autres cas. Il y a des articles, des publications LinkedIn qui paraîtront dans les mois à venir où on est quand même transparent et très proche de nos consultants. Ceux qui ne veulent pas l'être quand ils sont en mission avec nous, de nous, c'est dommage parce qu'on est là pour les aider. Et donc c'est là aussi où on se différencie, c'est qu'il y a un back-office avec X-Tep. C'est qu'en fait, Serge, moi et Mouad, on est toujours là. C'est-à-dire que même si on n'est pas... en mission full-time avec un consultant. Dès qu'il nous appelle, on a un flux, que ce soit WhatsApp ou l'équivalent d'un Discord sur la partie IT ou en musique, où on peut... discuter du projet et puis être hyper fluide et puis après on se fait des réunions plus formelles quand on a besoin de résoudre un problème ou de les aider et ça en fait c'est avec eux c'est ce qui fait que ça justifie aussi le mark up comprend et c'est la différence avec d'autres cabinets qui prennent des fois des marques up je trouve déraisonnable parce qu'il ne t'apporte pas le soutien. Souvent, on positionne quelqu'un et puis on le laisse faire la mission et puis on vient juste... Nous, on est quand même derrière techniquement à dire, si t'as une question, vas-y, on en parle, on a peut-être la réponse, tu vois. Et c'est très apprécié des consultants. qui ont bossé. Alors évidemment, des gens qui sont purement dans l'IT, qui sont développeurs, on aimerait bien, on a hâte de, on a quelques idées de recrutement pour avoir justement renforcé la partie IT parce que ce back-office, on a besoin de se dire OK, on a peut-être dans l'équipe X-Step un architecte d'entreprise, solution, un data engineer qui va connaître par cœur tout ce qui va être du code et qui va dans le back-office quand on a des gens avec qui on travaille en mission pouvoir leur apporter du soutien des autres. Tiens, tu as pensé à ça dans ton code ou ce genre de choses. ça on l'a pas encore

  • Speaker #1

    c'est en réflexion au tout début du podcast justement tu me parlais du fait qu'aujourd'hui les jeunes ils osent de plus en plus ils se lancent de plus en plus je sais pas tu disais ça j'avais l'impression d'une manière un peu admirative en les regardant je sais que de mon côté aussi on parle beaucoup de l'importance du réseau faire du réseau tu vois quand je fais du podcast etc on me dit c'est cool tu fais du réseau Et j'ai beaucoup parlé de ça avec certains de mes invités en disant, moi, c'est génial, je fais des rencontres, etc. Mais du coup, j'étoffe mon réseau, mais je ne vois pas le pouvoir que ça peut avoir, l'influence que ça peut avoir. Je sais que toi, par contre, tu dis que les jeunes, dès le début, même avec leur maigre portefeuille, c'est bien d'avoir un réseau qu'il faut savoir activer. Qu'est-ce que tu entends par là ?

  • Speaker #0

    En fait, on a souvent des gens qui... On a des fois des clients, on a la chance par le site web qu'ils nous appellent, qu'ils nous trouvent, ou des plus jeunes, des gens qui sont des fois en reconversion professionnelle. Moi, j'ai eu quelqu'un de Marseille, je crois, qui m'a appelé un jour, il était en reconversion, quelqu'un qui, je crois, avait pas loin d'une quarantaine d'années, qui a eu une première expérience professionnelle et qui, dans son parcours de reconversion, devait appeler un cabinet de conseil. Et il nous a trouvés. Et on a passé une heure au téléphone où je lui ai expliqué un peu comment on est arrivé là. Et donc, pour faire le lien avec les autres qui nous appellent, c'est plutôt des alternants, des jeunes, etc. Moi, je leur dis, est-ce que vous avez créé un LinkedIn ? Il y en a qui l'ont fait. Parce que LinkedIn, c'est le réseau, c'est Facebook, même si ce n'est pas Facebook, mais professionnel. Mais ça a tendance à changer un peu en termes de contenu. Ça devient, on parle un peu plus de soi, on ne parle pas que du pro. Il y a quand même encore beaucoup d'utilisateurs passifs. Ça, c'est un truc que j'avais appris pendant la formation, justement, avec... le pôle emploi avec la boîte qui nous avait formé. Et c'est vrai que si j'avais un regret, il ne faut pas en avoir en fait. C'est à l'époque où j'étais en CDI, j'avais un LinkedIn, on ajoutait les copains professionnels, mais on suivait un peu l'actu. mais on était passif. Je pense qu'aujourd'hui, il faut que les jeunes qui vont être dans le monde professionnel se créent un LinkedIn, parce qu'ils vont garder des contacts avec les gens de leurs écoles. Et ça, c'est important. Tu vois, moi, il y en a que je ne vois plus, et c'est dommage, parce qu'en fait... tu tisses des liens et on se perd avec le temps. Et c'est dommage. Je pense qu'il faut vraiment garder ses années croches avec des gens qu'on n'arrive pas à imaginer au début. Tu fais tes études, tu es dans le contrôle de science, en école de commerce, en ce que tu veux. C'est plutôt la fête qui drive. Et je pense que c'est bien quand même de se dire... demain les gars on va travailler peut-être ensemble en fait on sait jamais de quoi la vie sera faite donc oui le réseau il est important après le réseau une fois que tu arrives dans le monde professionnel bah donc moi tu es en cdi tu as créé ton linkedin etc tu fais des rencontres dans le cadre de ton entreprise je pense qu'il faut aller plus loin donc les after work ce genre de choses et je vois énormément de choses avec les solutions digitales les webinars tout ça fait en plus avec avec le covid ça a accéléré c'était l'occasion Je pense à des BNI, des DINABAY, enfin, tous les trucs d'entrepreneurs. Il y a plein de réseaux qui se sont créés. Certains sont encore vivants, d'autres ont fermé. Et je pense que oui, le réseau est hyper important, ne serait-ce que... encore une fois, être curieux de la richesse des autres, déjà, et d'être sincère quand on arrive. On parle de soi, on parle de son business, mais aussi c'est s'enrichir des autres. Parce que quand tu es dans ton cercle fermé, tu n'évolues pas. C'est ça le problème. C'est comme les organismes vivants. Ils ont évolué parce que c'est l'ouverture. Je pense qu'il faut faire la même chose. Donc, se créer un LinkedIn, être présent. Il n'y en a quand même pas les réseaux sociaux. Je comprends. Bon, après, ça dépend. Enfin, il faut être en accord avec sa personnalité, en fait. Mais je pense que, ouais, moi, j'ai compris une chose, c'est que le réseau est important et d'être sincère, d'aller à leur rencontre, d'être curieux. J'aimerais en faire beaucoup plus. Mais quand tu es dans l'opérationnel, quand tu as des enfants, tu rentres dans des effets tunnels qui sont obligatoires. Donc, si je pouvais passer ma journée à faire ça, ça ne veut pas dire rien faire. Je précise quand même, il y en a beaucoup qui disent que les commerciaux ne font rien. Mais j'ai compris. que le commerce est important maintenant. comprendre les problèmes, le fait d'avoir fait d'avoir eu la chemise du terrain comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème concret parce que c'est vrai que même moi j'avais l'image des commerciaux qui étaient avec leur chemisette avec leur petite valise et tout, non, je pense qu'il faut tout en fait dans une entreprise et donc le réseau il est important un commercial il apporte aussi cette relation de confiance, cet affect et tout ça quoi.

  • Speaker #1

    Ok et je vais passer maintenant à la dernière phase du podcast on peut faire plusieurs prospectives la première question que j'aimerais te poser c'est si tu pouvais t'adresser au Thomas qui commençait à se lancer en tant qu'entrepreneur qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    c'est une très bonne question je fais un blanc volontaire prends des risques prends des risques fais confiance à ton instinct Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis. Évidemment, parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Mais tu vois, j'ai appris une chose avec l'âge. Et je pense que c'est là où les jeunes, les plus jeunes, parce que je pense que je suis quand même encore jeune, même si j'ai une barbe blanche, ils osent plus. Je pense que c'est générationnel. Ce n'était pas dans la culture de nos parents de prendre des risques. Moi, quand j'ai créé X-Step, mes parents ont dit « Oh là là, non, le CDI, c'est bien. » Donc, osez, soyez curieux, va plus loin. N'attends pas. Fais confiance à ton instinct. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand tu as des fourmis à l'arrière de la tête, voilà, tu vois, ou quand on te dit un truc et puis que t'es pas sûr. ne réplique pas bêtement les choses en fait tu vois c'est un peu un truc que je fais de moins en moins c'est de regarder ce qui se fait comme je te disais de s'en inspirer mais ça veut pas dire que c'est toujours bien tu vois il ya plein de boîtes dans lesquelles on a bossé qui faisaient des trucs qui étaient à côté de la plaque, malheureusement, par méconnaissance ou par habitude, etc. Et tu vois, je fais le lien avec les migrations de données de SAP, quand tes process, ils ne sont pas très bien faits ou incompris, et que dans la chaîne, tu as des gens qui ne comprennent pas toujours ce qu'ils font, peut-être par peur, par habitude, voilà. derrière, ça ne se passe pas très bien. Donc voilà, faire confiance à son instinct, être curieux et oser. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et la dernière question, ce serait, qu'est-ce que c'est ta définition du bonheur ?

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    C'est très philosophique.

  • Speaker #0

    C'est dur. Si tu m'avais fait manger des petits trucs pimentés, je pense que mon cerveau lâcherait plein de trucs. Non, je ne sais pas. C'est difficile, la définition du bonheur. bonheur, tu vois. C'est quoi ? C'est le bonheur professionnel, c'est le bonheur personnel de manière globale. Le bonheur, c'est se sentir bien dans ses baskets faites. Moi, tu vois, si j'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie quoi tu lèves le mât matin, tu as une boule au ventre, tu te dis quoi que je fasse, je vais me faire défoncer juste parce qu'en fait ta tête ne revient pas à quelqu'un donc c'est nul, il faut partir tu vois il faut réussir à partir donc le bonheur c'est être en accord avec soi aussi bien je pense spirituel physiquement psychologiquement, de faire que quand tu rentres le soir, c'est pas toujours facile de pas comment dire, être à table avec ta famille et puis s'épancher sur sa journée de travail qui a peut-être été nulle ou top et tout, tu vois. Moi, ce que j'aime bien faire avec ma femme et ma fille aînée, c'est parler de nos journées, ce qu'on a fait, parce que notre fille, ça la fait parler, ça la fait verbaliser les choses, parce que des fois, un enfant te dit pas et tout, donc elle est très contente de faire ça, donc on lui raconte. racontent nos vies, mais sans rentrer dans l'état et en disant, moi, avec mes collègues, aujourd'hui, on a fait des choses avec des couleurs, quand on fait les tableaux de bord, tu vois, ce genre de choses. On a écrit telle chose dans des e-mails et tout. Donc, en fait, elle, ça lui permet de dire, moi aussi. Et ça, tu vois déjà, ça, ça fait... partie du bonheur se dire je crée du lien aussi chez moi en parlant mon travail sont vraiment en parler avec les enfants évidemment en grandissant ça va changer quand ils vont avoir 14 ans et en dire j'en ai rien à faire de ce que tu fais ils vont être dans leur chambre mais voilà quand ils sont petits on a encore cette chance là et ça c'est un moment de bonheur tu vois d'être épanouie dans la répartition de son temps ou si, évidemment, je ne vais pas dire que je suis un workaholic, mais j'ai du mal à décrocher, mais parce que j'aime ce que je fais. Et c'est vrai que quand j'étais en entreprise, j'avais un point d'arrêt. Aujourd'hui, c'est peut-être un défaut que j'ai, c'est que des fois, je n'arrête pas parce que je suis curieux, parce que j'ai envie de résoudre les problèmes. Et c'est top, on s'éclate parce que c'est notre aventure. C'est une forme de bonheur. Moi, j'aime ça. Chez X-Step, on aime ça. On a la satisfaction. C'est une combinaison de plein de choses. Il faut être bien dans ses baskets. C'est tout. Et puis, le fait de rendre les gens contents, franchement, de voir un sourire chez un client. Ou tu vois, même quand tu fais de la... Je fais encore une fois le parler avec la musique, mais ton public, tes clients, etc. Je ne vais pas dire que mon public, quand je fais de la musique, c'est mes clients. Mais c'est la même chose quand ils sont contents et que tu vois la lumière en disant, OK, c'était top, vous avez résolu un problème ou alors tu m'as ramené du plaisir. Eh bien, ça, c'est un moment de bonheur que tu partages. Le bonheur seul, tu peux l'avoir, mais en fait, quand tu le partages, c'est encore plus intense.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. Et pour toutes les personnes, du coup, qui vont aimer notre échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    sur ton émission ils peuvent me trouver sur linkedin ils peuvent nous trouver sur un site web ont fait des articles de blog donc ils peuvent nous trouver partout en fait en cherchant x step alors évidemment ils vont trouver x step le géant chinois qui fait des baskets Non, non, il faut chercher X-Step Consulting ou cabinet de conseil. Et c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. On a un logo jaune, on n'a pas le logo noir et rouge. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. Je vous invite à tous les liens dans la description. Je remercie toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet épisode. Je vous remercie également pour tout le soutien que vous me donnez depuis un an sur le podcast. Je vous invite du coup à le partager si vous avez aimé cet épisode, à mettre un like, à le commenter et surtout à mettre une petite note sur la plateforme de votre choix. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci Raj, c'était un plaisir.

  • Speaker #1

    Moi aussi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Qui est Thomas ?

    01:33

  • Pourquoi entreprendre ?

    04:05

  • XTEP : plus qu’une boîte, une vision

    05:48

  • La qualité, moteur de fidélité

    18:50

  • Faut-il tout savoir quand on dirige ?

    22:50

  • Endurance et résilience : les vraies premières armes

    26:54

  • Bien s’entourer : un game changer

    33:55

  • Construire un réseau qui ouvre des portes

    38:42

  • Introspection

    43:20

  • Ses Réseaux sociaux

    48:30

Description

On ne fait pas une transition du salariat vers l’entrepreneuriat sans raison.


Thomas Narcante, aujourd’hui cofondateur de XTEP, a d’abord construit sa carrière dans le BTP en tant que contrôleur de gestion. Puis il a suivi un parcours salarié classique, en gravissant les échelons… jusqu’au jour où une divergence de valeurs avec un DG l’a conduit à enclencher sa propre transition du salariat vers l’entrepreneuriat.


En pleine période de confinement, il quitte la stabilité pour entreprendre, poussé par un besoin profond d’alignement et de liberté. Il découvre alors la réalité de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat : lente, exigeante, faite de résilience, d’endurance… mais aussi d’apprentissage et de clarté. Petit à petit, il réussit à stabiliser son activité, à se rémunérer et à faire décoller son entreprise.


Avec XTEP, il propose une approche du conseil qui bouscule les standards.

Son objectif : accompagner les clients avec humanité et efficacité, en s’appuyant sur son vécu côté opérationnel.

Il veut résoudre les problèmes comme il aurait aimé qu’on le fasse pour lui lorsqu’il était sur le terrain.


Dans cet épisode, on parle :

- de valeurs humaines,

- de résilience entrepreneuriale,

- de comment s’écouter vraiment et faire confiance à son ressenti,


Et surtout du fait que l’entrepreneuriat ne commence pas avec une idée géniale, mais avec un déclic intérieur.


Parce que parfois, il ne faut pas écouter les autres.

Il faut s’écouter soi.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:33 | Qui est Thomas ?

03:18 | Pourquoi entreprendre ?

05:48 | XTEP : plus qu’une boîte, une vision

18:50 | La qualité, moteur de fidélité

22:50 | Faut-il tout savoir quand on dirige ?

26:54 | Endurance et résilience : les vraies premières armes

33:55 | Bien s’entourer : un game changer

38:42 | Construire un réseau qui ouvre des portes

43:20 | Introspection

48:30 | Ses Réseaux sociaux

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Nos réseaux sociaux :


Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Thomas :

https://www.linkedin.com/in/thomas-narcante-xtep-conseil-gestion-entreprise-finance-strategie-tpe-pme-eti/

https://www.linkedin.com/company/xtep/

https://www.xtep.fr/equipe/

https://www.instagram.com/xtep.cabinet/


#podcast #entrepreneuriat #transition #client


TITRE : Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie, quoi. Tu lèves le matin, t'as une boule au ventre, tu te dis, ouais, ok, quoi que je fasse, je vais me faire défoncer. Juste parce qu'en fait, ta tête revient pas à quelqu'un, donc c'est nul, quoi, en fait, faut partir, tu vois. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand t'as des fourmis à l'arrière de la tête, fais confiance à ton instinct. Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis, évidemment parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Les commerciaux ne font rien, mais j'ai compris que le commerce est important. D'avoir eu la chemise du terrain, comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Thomas. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut Raj, merci.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Alors, dans cet épisode, ce dont j'aimerais parler, c'est notamment dans un premier temps de ta transition, puisque c'est le sujet principal du podcast, mais également qu'on parle du rapport au risque qu'on peut avoir en tant qu'entrepreneur et aussi de l'importance de l'entourage au sens large.

  • Speaker #0

    Ok. Ça te va ? Ouais, ça me va très bien. J'ai l'impression d'être en Hot Ones avec Ken Kourjandou, mais c'est pas tout à fait le cas.

  • Speaker #1

    Sans les nuggets et sans les saucepickers.

  • Speaker #0

    J'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    écoute j'y penserai pour la suite pour voir si je peux débloquer un concept alors ce que je te propose dans un premier temps c'est de te présenter et puis justement de parler un peu de ton parcours ok alors on va essayer de ne pas être trop long donc

  • Speaker #0

    moi j'ai plutôt fait des études dans la partie gestion, finance contrôle de gestion donc parcours on va dire classique, IUT, école de commerce etc et puis après très vite au niveau professionnel je suis tombé dans le BTP, c'est ma première expérience professionnelle J'étais contrôleur de gestion et j'ai eu la chance de tomber dans un groupe où c'était très terre à terre. J'ai pu faire du contrôle de gestion opérationnel. Et très vite après, je me suis retrouvé dans d'autres groupes à faire de l'audit interne, différentes choses. Audit de maîtrise des risques, puis retourner après sur la partie opérationnelle sur le terrain. Parce que j'avais à cœur de retourner sur le terrain, j'étais jeune, j'avais 25 ans, donc l'idée c'était de manger du terrain. J'avais besoin d'apprendre. Et c'est ce qui fait qu'après, on s'est rapprochés avec mon associé quelques années plus tard. Et c'est ce qu'on partage, c'est le côté vraiment opérationnel et terrain, concret. Et puis, chemin faisant, après, j'ai travaillé dans différents groupes et j'ai eu la chance de rencontrer un directeur financier qui était manager de transition. On a fait des plans de transformation. Puis, dans différents autres environnements, plus ou moins gros, c'est plutôt ETI ou groupe, globalement, ou filiale de groupe. plus petite. Et puis, je me souviens de cette anecdote. En fait, en 2011, j'étais sur un chantier. Enfin, j'étais responsable financier de projet avant le Grand Paris. Et je parlais avec ma comptable qui s'appelle Aurore. Je lui disais déjà à l'époque que j'avais envie de créer ma boîte. En fait, c'est elle qui me l'a rappelé. En fait, il y a quelques mois déjà. Et puis, deux ans après, je suis arrivé dans un plan de transformation avec un directeur financier. Et c'est là où j'ai rencontré mon associé Serge. Et très vite, en fait, ça a affûté au niveau professionnel et personnel. On était très complémentaires. On est toujours d'ailleurs très complémentaires. Et on s'est dit assez rapidement, ça serait intéressant de faire quelque chose plus tard. Et on a continué nos carrières. On voulait encore apprendre. Et puis, il y a toujours cette peur de commencer quelque chose. C'était moins répandu qu'aujourd'hui. Le freelancing, l'indépendance, créer sa propre société. Les jeunes aujourd'hui le font beaucoup plus. Ils prennent plus de risques et c'est très bien. On aurait dû le faire avant. Des fois, on se dit, c'est dommage. Mais bon. On n'avait pas encore les cheveux blancs et la barbe blanche. Et donc, on s'est lancé. Ensuite, une fois finalement nos parcours et cette rencontre, il y a eu quelque chose qui a fait que ça a déclenché cette envie, en tout cas chez moi, juste avant Serge, de créer cette aventure avec XTEP.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler un peu de cet événement déclencheur ou ce qui a lancé justement ton aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça fait partie des rencontres qu'on a dans... Dans sa vie, il y a des événements qui se passent à un moment donné. Puis cet événement fait que je ne me suis pas entendu avec un responsable suffisamment dans la hiérarchie. Moi, je faisais partie d'un comité de direction. En tout cas, j'avais la chance de pouvoir côtoyer des gens qui étaient à ce niveau-là aussi. Et ça se passait très bien jusqu'à la rencontre avec cette personne. Et en fait, ça ne faisait pas partie de mes valeurs, de ma façon de... parler, d'interagir avec les gens, de co-construire les choses, de transformer une entreprise, en tout cas d'y participer. Et donc à un moment donné, j'ai fait partie des gens qui sont partis. On fait une rupture conventionnelle de manière assez simple. Et puis en fait, de toute façon, j'avais envie de créer quelque chose. À un moment donné, j'étais intrapreneur. Ce n'était pas la première fois qu'on m'en parlait. Et je me suis dit, tiens, c'est l'occasion. Et à partir de ce moment-là, je me suis formé. Je ne vais pas faire de pub au Pôle emploi, mais en tout cas, le Pôle emploi 92 à Courbevoie m'a permis, via un organisme, de préparer finalement les prémices de X-Step, de trouver le nom, de réfléchir au projet, de pitcher, d'apprendre à pitcher aussi en une minute trente sur ce que je fais, ce que je suis, ce que j'apporte, et de passer devant des jurys de professionnels avec des gens qui ont déjà l'expérience. et de commencer en fait l'aventure. En tout cas, les fondations, je reprends mes termes du BTP, les fondations de cette aventure qui maintenant dure depuis 5 ans en fait, avec Serge qui a rejoint l'aventure quelques mois plus tard, puisque c'était l'objectif.

  • Speaker #1

    Ok. Et Xstep, du coup, je sais que tu n'aimes pas ce mot, mais ça peut être assimilé à ce qu'on appelle entre guillemets un cabinet de conseil. Est-ce que tu peux justement nous décrire ce qu'est Xstep et pourquoi tu n'aimes pas qu'on dise que ce soit un cabinet de conseil en tant que tel ?

  • Speaker #0

    En fait, le cabinet de conseil en termes de SEO, pour ceux qui s'intéressent forcément, les spécialistes vont dire il faut parce que cabinet de conseil avec la ville, etc. c'est important. Bon, le mot cabinet, moi, c'est pas trop mon truc. J'avais un papa, enfin, j'ai un papa médecin qui, voilà, un cabinet médical. Donc, les associations de mots font et d'idées que je pensais souvent à ça. Et puis même quand on était en entreprise, on a travaillé avec des cabinets de conseils que je ne citerai pas, qui sont très bien. plus ou moins gros, mais ça manquait de concret, ça fait beaucoup de slides, ça parle beaucoup, et en fait les rencontres qu'on a faites, parce que nous on était côté client finalement, on était en interne, ça pouvait frustrer certains comités de direction, nous ça nous frustrait nous et nos équipes, et donc c'est vrai que l'association d'idées avec le mot cabinet, quand on a créé l'aventure avec Serge, on s'est dit il faut qu'on soit concret, c'est-à-dire qu'on amène des solutions. et qu'on résolve des problèmes de manière assez rapide, des quick wins, et puis des choses sur le plus long terme, parce que des fois il y a des choses qui sont assez politiques, qui ont beaucoup d'impact dans l'entreprise, en termes de risques humains, sociaux, financiers, etc., donc qui nécessitent plus de temps, également sur les outils. Donc voilà, l'idée c'était de se démarquer, donc on s'appelle cabinet de conseil quand on nous cherche, évidemment, on trouve Xstep sur Google ou les moteurs de recherche dans l'annuaire ou autre. Donc on l'utilise. Mais c'est vrai qu'on est plutôt une société pragmatique. On n'est pas encore très nombreux, mais on met les mains dans le cambouis, on va au bout des choses, on essaie de satisfaire au maximum la résolution de problèmes. Parce qu'en fait, on a été de l'autre côté de la... de la barrière. Donc on sait ce que c'est. Donc quand on fait des slides ou quand en fait on travaille et qu'on amène des solutions et des réponses aux questions, l'idée c'est vraiment de résoudre des problèmes le plus rapidement possible. Ça va pas toujours aussi vite qu'on voudrait. Mais voilà. Donc cabinet oui. Obligatoire. Mais voilà, j'ai pas envie qu'on soit associé à ce genre de terminologie classique où on se dit ouais c'est encore un cabinet de conseil qui... qui propose quelque chose. Il y a aussi, évidemment, des personnalités. Le fait qu'on ait travaillé dans le BTP, dans l'industrie, etc., on a côtoyé quand même les gens qui sont sur le terrain, en fait. Vraiment. Tous les jours, on était avec eux, ou très régulièrement, en tout cas. j'étais sur le terrain. Je vivais dans des algécos pendant une longue période sur des projets. Donc, je travaillais avec des maçons, des électriciens. C'est devenu mes collègues et voilà. Et pourtant, j'avais un rôle finance, fonction support, comme on dit. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Est-ce que tu pourrais m'expliquer, en fait, concrètement, ce que vous faites chez X-Step et en quoi vous êtes, justement, tu as cherché à être différent de ce qu'est un cabinet de conseil classique ?

  • Speaker #0

    Alors on intervient sur deux domaines, il y a la partie IT et la partie métier, on vient évidemment plus du métier mais on a toujours été passionné par l'IT, Serge encore plus que moi, donc tout ce qui va être solution digitale, BI et IA, on se forme de plus en plus à ça depuis une année, ou tout ce qui est no code, low code, ce genre de choses, ça c'est plutôt la partie de Serge parce qu'on se répartit aussi les tâches, mais à la base le métier c'est finance, achat, tout ce qui va être process. métier du contrôle de gestion, donc on a des bonnes bases comptables. Donc en fait c'est ça notre cœur de métier, donc on vient à structurer des directions financières, à mettre en place des reporting, et puis forcément quand tu as l'angle financier, tu tires le fil et tu touches d'autres sujets. Moi j'ai la chance d'avoir été auditeur aussi interne dans un grand groupe, donc on a un regard un peu 360. sur des enjeux éventuellement RH. Et puis, j'ai fait aussi de la QSE, donc j'avais un angle process, donc on a différentes certifications là-dedans. Et donc du coup, le fait d'avoir cette vue transverse de l'entreprise, fait que par l'angle financier, on arrive à avoir un peu tous les... pans que gère finalement un dirigeant et que son équipe de direction donc on arrive quand même on n'est pas spécialiste sur tout mais on arrive quand même à adresser un certain nombre de sujets mais nous on est spécialisé sur la partie finance achat tout ce qui est process là dedans rh quand même un peu parce qu'il ya des sujets en interface avec la partie financière donc pilotage de sa masse salariale et puis toute la partie sociale et éventuellement RSE parce que moi je me suis beaucoup intéressé à ces sujets là aussi et puis la partie IT parce que forcément il faut une organisation, des process, des outils puis au milieu c'est des gens forcément tes outils s'ils sont pas alignés avec tes process et ton orga, ça ne tient pas très droit. Et donc les outils, on s'est formé assez rapidement. On a commencé avec SAP en 2013 en tant que ERP et puis il n'y avait pas encore de solutions comme aujourd'hui. de business intelligence et aujourd'hui voilà pour billard on a fait des rencontres qui font que power bi on a pu se former je pense à alexandre stevens qui est un youtube or là dedans on a pu travailler et collaborer avec ces gens là donc on arrive à apporter des solutions sur la partie à moa finance l'assistance à maîtrise d'ouvragé sur la mise en place de deux rp on aide les entreprises à se doter de rp on n'est pas intégrateur on vient en amont calibrer les les process, faire l'état des lieux. je vais pas rentrer dans le détail technique mais ça peut être assez complexe donc regarder les chaînes de facturation jusqu'à la partie reporting donc c'est vraiment tout comprendre de A à Z et puis après faire la partie migration de données Serge en parlera encore mieux que moi donc toute la partie en fait migrer d'un outil legacy vers un nouvel outil ça c'est des choses qu'on fait donc j'ai parlé de mettre en place des reporting on fait aussi la partie diagnostic donc typiquement il y a des des sociétés ou des organismes qui nous appellent en disant voilà j'ai telle problématique j'aimerais que vous m'aidiez à comprendre en fait et à faire un plan d'action concret opérationnel à la fin voilà l'idée c'est qu'ils puissent après s'organiser sur x années à dérouler le plan soit seul soit avec un accompagnement qui celui d'ixtec ou pas d'ailleurs voilà et puis sur la partie IT on fait la partie data analyst mise en place de reporting, ou alors on travaille avec des proches, ou des rencontres, je pense à Ravi notamment, des développeurs, des data engineers, des data scientists, et donc du coup, le fait d'avoir cette casquette métier et compréhension de l'entreprise, de l'IT fait qu'on arrive très facilement à dialoguer avec les DSI. Aujourd'hui, les DSI font aussi partie de nos clients. Je disais DAF, directeur achat, souvent sur la partie métier, directeur de la trésorerie. Et puis, DSI, où... on met en place des dispositifs. Alors, soit c'est une ressource ponctuelle ou des fois, c'est un dispositif avec une équipe. Et souvent, nous, on intervient dedans, en fait. Là, on a des clients où on est accaparés, nous, à X%. On ne fait pas juste que positionner des gens. On s'intéresse au concret et on fait beaucoup de réunions, des déplacements dans la France parce qu'on a des clients un peu éclatés. On est Paris, Rhône-Alpes, Valence et puis l'Est, la région de Nancy, parce que c'est en plus là où j'ai fait mes études. et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Quand j'ai fait certains épisodes avec des personnes qui étaient plus dans le domaine de la prospection commerciale, en fait, ces personnes, elles me disaient que souvent, dans l'entrepreneuriat, des personnes qui ont déjà lancé leur entreprise et qui ont des plus petites structures, elles peuvent penser que ce type de prestations, ce n'est pas du tout adapté à eux et que ce sont des choses qui sont vraiment faites pour les grosses entreprises, des gens en place, bien structurées et tout. Ça, c'était pour le domaine de la prospection. Est-ce que toi aussi, du coup, c'est quelque chose qui te parle ? Est-ce que c'est des plus petites entreprises ? Qui est vraiment ton public ? À qui ça peut s'adresser ?

  • Speaker #0

    Alors nous, c'est vrai qu'on prend beaucoup de plaisir à accompagner les structures de plus petite taille parce qu'elles ont cette souplesse. Des fois, c'est des filiales de groupe, mais étant rattachées à des groupes, des fois, il y a des règles qui s'imposent. On a des clients qu'on a actuellement, justement, où c'est des filiales en France, mais rattachées à des groupes internationaux. Des fois, il y a des choses où on n'a pas la main, on conseille, mais après, ça remonte, ça bloque. Donc, nous, on prend beaucoup de plaisir sur les entreprises à taille plus humaine. Je veux dire qu'ils font 50, 100, 150 personnes. Évidemment, les budgets sont pas... pas les mêmes, donc on s'adapte. On n'est pas tous les jours à travailler full-time, etc. Ça va être vraiment très focus sur des sujets précis, vraiment, pour aller vite, pour être efficace. Je ne sais pas si je peux citer des clients. Tu peux, moi, il y a un tabou. Tu vois, par exemple, sur la partie, là, on accompagne l'Académie Nancy-Metz, on a fait un diagnostic. L'enjeu, c'est mettre en place du contrôle de gestion, un certain nombre de choses. Et je pense que le secteur public nécessite pas mal d'améliorations et de s'inspirer du et c'est très bien ce qui a été fait on ce qu'on nous a demandé c'est voilà on a besoin d'un diag une vue un peu 360 des enjeux financiers on trouve de gestion suivi financier de la formation continue de l'apprentissage c'était hyper précis comme demande donc du coup voilà on a su saïs et dimensionner la mission en x jours et répondre aux besoins et ils étaient très contents et donc c'est bien et ça leur permet après d'avoir une feuille de route sur des sujets d'organisation, de mise en place du pilotage financier, etc. Donc, soit avec nous, soit avec d'autres, ou soit uniquement en interne. Ça, après, c'est au client de décider. Et puis après, il y a des plus gros, évidemment, qu'on accompagne. Alors évidemment, c'est plus souple pour nous, parce que ça s'engage dans des gros dispositifs. Il y a déjà des équipes, il y a beaucoup plus de moyens, humains, techniques, etc. Donc ouais, on pourrait croire qu'il y a des TPE qui pourraient ne pas avoir besoin de ça, mais très honnêtement, je pense que ça s'adresse à tout le monde. Évidemment, la taille d'un cabinet, un KPMG ou un très gros, pas forcément à être intéressé d'accompagner. une tpe de cinq personnes nous ça nous intéresse parce qu'en fait toutes les activités nous intéresse et puis en fait nous mêmes on est entrepreneur dans quand on a commencé on était deux et donc on se met justement à la place de ces entrepreneurs et typiquement tu vois tu vois, on a créé des outils qu'on peut trouver d'ailleurs sur notre site qui s'appelle la KLS Toolbox. C'est des outils pour les entrepreneurs qui n'auraient pas les moyens de grands groupes d'utiliser des outils de gestion de notes de frais, des reportings sur le suivi des temps, ce genre de choses. Et ça, en fait, c'est déjà ce qu'on appelle des POC sous Excel avec du VBA basique, mais qui permet déjà de tester sur 10-15 salariés, de consolider la donnée, d'avoir des premiers états de restitution de tableau de bord. sans aller tout de suite vers l'outil. Parce que beaucoup de clients nous disent, moi, je veux l'outil qui va couvrir les besoins. Mais en fait, c'est déjà tes process, comment ça fonctionne. Des fois, tu ne choisis pas le bon outil, il couvre seulement 20% de tes besoins, tu payes des licences. Donc voilà, il y a tout ça aussi à regarder. Donc je pense que non, il y a des cabinets à taille humaine qui arrivent à accompagner et qui peuvent. Nous, on en fait partie. on sait adresser les deux en fait. On s'est adressé les deux. Évidemment, le prix ne sera pas le même. On a accompagné des TPE de 8 personnes au début. Et on y prend toujours plaisir. Mais c'était extrêmement précis. Et c'est ça aussi qui intéresse le dirigeant. J'ai un problème, il est extrêmement précis. D'autres où c'est beaucoup plus gros, c'est des mastodontes. Donc, il y a des enjeux énormes. Je pense à la facturation électronique. C'est un enjeu énorme aujourd'hui avec la réforme qui arrive. Donc, les plus petits ont un peu plus le temps. Les gros doivent s'organiser. Mais ce n'est pas toujours les plus gros qui sont les mieux organisés. Ça va vraiment dépendre de la direction, du secteur, du niveau de maturité digitale, des compétences. Vraiment, c'est un tout qui est assez important. mais nous en tout cas En tout cas, en interne, on essaie de reprendre le meilleur de ce qu'on a vécu dans nos carrières et de ce qu'on trouve chez nos clients. Évidemment, on apprend tout le temps. Et ça, on a plaisir à le restituer. Quand on est chez des clients, à partager les bonnes pratiques, à benchmarker, ça ne leur coûte pas plus cher, on le fait. Il y a même des missions où on ne se facture pas. On devrait. On ne se facture pas à 100%, on devrait. Mais on aide nos équipes. Et plus peut-être que d'autres ne le feraient.

  • Speaker #1

    Puis là où je te rejoins, c'est que moi, pour avoir travaillé dans des plus grosses sociétés, je sais qu'aujourd'hui, il y a un vrai enjeu parce que toutes les grosses entreprises du domaine, par exemple du marché français ou même européen, elles commencent à se staffer de plus en plus, à avoir des accompagnements. Et du coup, aujourd'hui, tout l'enjeu, c'est d'aller chercher d'autres personnes qui ne sont pas encore accompagnées aujourd'hui et d'aller chercher des petites moyennes entreprises ou des TPE. et donc en vrai ça c'est quelque chose qui est vachement dur pour eux parce qu'en gros ces grosses sociétés quand elles arrivent et qu'elles disent nous on peut vous aider à chaque fois il y a ce frein où les entreprises en face elles se disent vous êtes trop gros je vois pas en quoi vous pouvez venir nous aider ouais c'est ça après il y a le prix tout l'enjeu aussi d'avoir l'équilibre qualité prix quoi et tu vois souvent il y a un sujet qui est revenu beaucoup dans mon podcast pour les personnes qui ont créé leur entreprise C'est le dirigeant qui a envie de tout internaliser, de tout savoir faire, etc. Là, en prenant un cabinet de conseil, tu donnes déjà un peu une main à quelqu'un d'extérieur, j'ai envie de dire, et tu lui donnes un regard sur ton entreprise, sur ce que tu fais, et derrière, vous, vous allez aussi faire... injecter entre guillemets des personnes qui vont venir potentiellement les aider j'imagine par rapport à ça comment est-ce que tu les convaincs entre guillemets ou tu les accompagnes pour leur dire vraiment c'est une aide qu'on vous fournit faut pas avoir peur de laisser justement quelqu'un rentrer avoir une vision parce que cette notion de délégation etc c'est quelque chose qui est vachement présent dans mon podcast et qui a vachement été un sujet avec les différentes personnes que j'ai eues

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plus... plusieurs choses. L'avantage d'avoir des sous-traitants, de la prestation intellectuelle fait que tu délègues une partie des choses et aussi tu te nourris parce qu'en fait, à un moment donné, tu payes la prestation intellectuelle pour que ça t'enrichisse, c'est-à-dire que t'estimes que... potentiellement peut-être en interne, il y a un climat politique, il y a des enjeux, il y a un certain nombre de paramètres qui font que tu n'as pas les réponses à toutes tes questions. Donc évidemment, plus tu es gros, plus tu as de moyens, plus tu peux aller chercher des fournisseurs, des sous-traitants et t'apporter de la matière. Moi, ce que je dis à chaque fois aux gens avec qui je travaille, directeur du contrôle de gestion, évidemment un DG, je ne vais pas le remplacer dans une boîte de BTP, je veux dire, ce n'est pas mon enjeu, mais c'est qu'en fait, on n'est pas là pour durer. Et ça tue un peu peut-être notre business, mais plus vite on a résolu le problème, plus vite je pense que tout le monde est satisfait. Je pense qu'on a été à leur place, tu vois. On a été des responsables du contrôle de gestion, contrôle de gestion, donc on a vu énormément de choses, en fait. Et en fait, ça embête tout le monde, même dans la vie de tous les jours. Quand tu as un problème, le plus vite tu le résous, le plus vite tu passes à autre chose, tu fais du perso, tu fais d'autres choses. C'est comme le temps de travail. Moi, je préfère que le travail, c'est peut-être ma culture un peu plus anglo-saxonne, ce que j'ai étudié au Danemark. fait que, tu vois, au Danemark, à 17h, ils arrêtent de travailler. Mais ils sont ultra efficaces. C'est la culture du résultat, c'est la culture anglo-saxonne. On parle un peu moins de la méthode et on s'épanche moins là-dessus. C'est qu'à un moment donné, tu fais ce que tu veux, t'as les moyens, mais par contre, il faut un résultat. Et nous, on est un peu comme ça, en fait. Tu vois, on aime bien résoudre les problèmes. Donc, on n'est pas là pour durer. et c'est là où on se différencie peut-être d'autres cabinets c'est à dire que à partir du moment où il n'y a plus besoin, quand on size une mission en disant il faut tel nombre de jours, certains clients qu'on a actuellement leur disent c'est le max, on va faire quelque chose à tiroir ou alors quelque chose de souple en disant on va facturer uniquement ce qui est consommé. Si le problème est résolu, on fait un point d'étape parce qu'à chaque fois on en parle, on fait des comités de pilotage, tous les trucs classiques qu'on connaît. Et on s'arrête si le problème est résolu. Et je pense qu'après c'est comme ça aussi qu'après... Ça marche le mieux pour le client de se dire « Ok, au moins, ils ont été honnêtes, et puis je peux les recommander. » Et nous, aujourd'hui, on est plutôt recommandés grâce à ça. Ça fait aussi, on résout des problèmes, et puis après, on nous dit « Ah bon, ils ont été efficaces, c'est bien, quoi. » Je ne sais pas quoi te dire de plus, parce qu'en fait, l'enjeu, c'est résoudre un problème, faciliter la vie des gens, gérer les risques, soulager le dirigeant. On sait que le dirigeant, quand il est tout en haut, Il y a beaucoup de choses à gérer. Un DG est souvent généraliste ou alors il a eu une spécialité. Et son enjeu, c'est de faire que ça roule.

  • Speaker #1

    Et justement, comme tu dis, tes interlocuteurs, de ce que je comprends, c'est toutes ces personnes-là qui sont souvent des DG. des DG. Et toi, du coup, j'imagine que pour pouvoir discuter avec eux et parler un peu le même langage, tu dois toujours être au point et savoir l'actualité de ce qui se passe, etc. Je sais que tu es quelqu'un qui adore te former, avoir des certifications, etc. Pour toi, c'est important, justement, d'être... justement à niveau égal avec ces personnes avec qui tu discutes ?

  • Speaker #0

    Alors niveau égal serait un peu prétentieux, parce que je n'ai pas la prétention de parler avec les DG de certaines boîtes, parce qu'en fonction de la taille des groupes, on intervient à certains niveaux. On va dire qu'on est plutôt au niveau du DAF, du DSI, qui sont déjà des niveaux des fois au niveau COMEX, tu vois. Dans des boîtes un peu plus petites, j'ai la chance, ou on a la chance de connaître des directeurs généraux, des DAF, des responsables administratifs. Donc on parle avec tous les interlocuteurs, mais on parle même avec les gens dans les ateliers qui font la gestion de ça. stock, moi j'adore ça, on est hyper curieux, donc on parle avec vraiment toute la chaîne. Se mettre à niveau et faire de la veille ? Oui, parce que comme je te disais, on travaille sur les aspects IT, alors on n'est pas développeur, on n'est pas des spécialistes architectes d'entreprise, ce genre de choses. mais de faire un peu de veille sur les outils, sur les sujets d'actualité. Et ce qui va arriver, on essaye d'anticiper aussi des choses, parce qu'on sait qu'il y a des sujets qui vont embêter les entreprises, et les Français aiment bien attendre. Tout à l'heure, je parlais de la réforme de la facturation électronique. Bon évidemment certains vont dire les plateformes de dématérialisation aujourd'hui partenaires de l'État, c'est leur business donc elles vont engranger ça. Oui et non, je pense qu'il y a quand même énormément de travail en fonction de la taille des boîtes. à partir du moment où l'entreprise sait comment ça fonctionne ils savent s'organiser et ça va rouler. Ceux qui se disent, comme on fait habituellement en France, on a le temps, on a le temps, on a le temps, la réforme va reculer, on espère que. En fait, ça me fait penser à une anecdote, c'est comme un jour, j'étais avec un dirigeant d'entreprise, un des derniers avec qui j'ai travaillé, et on faisait la revue des cartes des risques. C'était mon boulot. On est arrivé sur le risque pandémie, épidémie. C'était avant le Covid. C'est véridique. J'ai des collègues qui m'ont rappelé après. Et quand on est arrivé sur ces cases-là, c'était une feuille Excel. Je pense que les managers de risque qui regarderont, comprendront. On évaluait quelle est la réponse au risque. La probabilité, la fréquence, ce genre de choses. matrice de risque et en fait on a laissé la case vide il faut qu'on mette quelque chose en fait faut qu'on répond parce qu'après derrière il ya un plan de contournement il ya des actions il ya une cellule de crise à mettre en place ça y est des choses quoi non non il n'y a pas de risque ça arrive jamais ça arrivera jamais enfin voilà quoi véridique c'était en 2018 2018 je partais de l'entreprise et après on sait ce qui s'est passé quoi Et donc, j'ai des collègues qui m'ont rappelé en disant, tu vois, pour ça, je te parlais d'anticiper. Nous, l'objectif, c'est d'anticiper, en fait. Et donc, pour répondre à ta question sur la partie certification, alors la certification oui et non parce que des fois on peut se former sans être certifié mais oui il faut qu'on est toujours curieux sur les nouvelles technologies sur les nouveaux enjeux pour les entreprises je parlais de la facturation électronique il ya le csrd aussi qui est important je pense que ça passe un peu après la réforme parce que maintenant l'enjeu est sur la réforme mais il ya des entreprises qui ont besoin de migrer leurs outils donc bas faut comprendre aussi l'évolution des outils sap quand on l'a connu nous en 2013 aujourd'hui on n'est plus du tout à la version sap de 2013 tellement ça a tellement évolué que donc il faut se former alors on n'est pas toujours les meilleurs on n'a pas c'est difficile de se former sur tout on y y passerait nos journées mais on s'entoure des gens qui connaissent qui sont et experts et puis on apprend d'eux. On a la chance aujourd'hui à notre époque d'avoir quand même YouTube, donc il y a énormément de tutos. Tu as des communautés aussi, communautés SAP, tu as du réseau. Moi, je passe du temps dans ces réseaux-là. J'essaye en tout cas. Je me partage le temps entre du commerce, m'informer et faire de l'opérationnel. Et Serge, c'est un peu la même chose. On partage notre temps un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu as parlé juste... justement, de la crise sanitaire et du Covid. Je sais que pour toi, c'est une période qui a été assez particulière, parce que c'est une période pendant laquelle tu as appris l'endurance et l'adaptabilité. C'est aussi la période pendant laquelle, du coup, tu as commencé à entreprendre, et notamment pendant laquelle tu as dû garder espoir sans te payer au départ. Est-ce que tu peux me parler un peu de cette période ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, je suis parti en 2019 de l'entreprise où j'étais, où on était avec Serge. Je suis parti un peu avant lui, du coup, comme je te disais. Et on a eu du nez, c'est quand on s'est rejoint. Donc en 2019, on a commencé à travailler pour une première cliente, mais on n'avait pas encore créé les structures. C'était pour tester le modèle, travailler ensemble en dehors d'un cadre CDI traditionnel. Et on a eu du nez, en fait, on a déposé les statuts début 2020. Donc, en fait, on a créé la boîte et on était confinés. Donc, il a fallu trouver de nouvelles choses. Moi, je suis plutôt le créatif des deux. Donc, du coup, très vite, on a du temps pour créer le site web. On a du temps pour... Il faut qu'on fasse un livre blanc sur la gestion de crise, puisque c'est des sujets sur lesquels j'avais un peu travaillé. J'avais passé des certifs pendant l'année 2019, des formations Risk Manager, ce genre de choses. et du coup Du coup, à distance, comme on ne pouvait pas se voir, en tout cas, on le faisait en secret, on travaillait sur ce genre de contenu, sur du blog, sur de l'article, pour garder une connexion avec les gens parce qu'en fait, les gens étaient flippés. Les gens se disaient, merde, qu'est-ce qui va se passer pour mon business ? Je trouve que ça a été une période difficile, je pense, pour les gens. Ça a créé des opportunités, ça a obligé à se remettre en question, ça a obligé à revoir les modèles sur différentes activités. Évidemment, quand tu es dans le conseil, ce n'est pas du tout la même chose. Les gens étaient à la maison, ils ne pouvaient plus venir travailler. Mais dans d'autres domaines, le digital, il y a eu plein de choses qui se sont passées, bonnes et moins bonnes. Et ça a eu beaucoup de... Je pense qu'il y a eu beaucoup de business qui se sont créés et qui ont refermé très vite derrière par opportunisme. Et ça a pu permettre de se tester. Moi, je ne l'ai pas si mal vécu que ça. Je t'avoue qu'on a fait du sport, on a bossé à fond, on s'est posé des questions, on a pu tester toutes les solutions digitales, Teams, Zoom, tout ce que tu veux pour les visios et voir lesquelles étaient les plus performantes ou pas. Donc, en tout cas, pour nous, ça a été plutôt positif. Je pense qu'évidemment, pour le secteur médical, ce n'était vraiment pas la même affaire. Ça a duré un peu longtemps, il y a eu des vagues, mais ça a permis de poser des choses. Évidemment, je pense que s'il n'y avait pas eu le Covid, on aurait commencé beaucoup plus vite chez les clients parce qu'évidemment, ils se sont dit « attendez, nos salariés sont chez eux, on a des projets, ça a stoppé énormément de choses, les budgets ont été décalés. » Donc ça a fait que nous, ça a décalé de 9 mois, 10 mois, des choses sur lesquelles on avait commencé à travailler, en tout cas à discuter avec des clients, potentiels clients à l'époque. Et ça s'est fait après, en fait. Finalement, les besoins étaient les mêmes, mais les gens étaient perdus. Donc, je touche du bois. Ça s'est plutôt bien passé. On est encore là, tu vois. Donc, on a cette chance-là et on remercie notre bonne étoile.

  • Speaker #1

    OK. Et justement, pendant cette période, t'as pas douté ? T'as jamais eu peur ?

  • Speaker #0

    Quand t'es entrepreneur, je pense que tu doutes tout le temps. T'as des phases de haut et de bas. Quand tu crées ta boîte ou quand même t'es directeur général, t'as toujours, je pense, je sais pas si t'as des insomnies ou des choses, mais moi, je dors pas toujours très très bien. Déjà, je suis pas un gros dormeur à la base, sauf quand vraiment je suis claqué. mais ça fuse à 15 000 dans ta tête. Que tu sois une petite boîte d'ailleurs, je pense même encore plus, parce que quand tu as beaucoup de gens avec toi, normalement, ils sont censés t'apporter des choses. Tu vas recruter quand même des gens plus intelligents que toi ou experts dans des domaines. plus petit, c'est différent. Si tu recrutes, il faut faire un peu la même chose à une plus petite échelle. Si tu es seul ou tu es deux, comme on était au début, il faut que ça marche bien. Il faut connaître beaucoup de sujets, il faut se renseigner, il faut apprendre, il faut être curieux, comme je te disais. Et donc, il y a des hauts et il y a des bas. Il y a des hauts et il y a des bas comme dans la vie. Moi, je suis plutôt toujours quelqu'un de positif. Même si de temps en temps, fou On peut toujours être échaudé dans le cadre de projet ou dans la vie. Il faut repartir, tu vois. Il faut retourner au combat sur le terrain. Moi, j'ai appris avec des gens dans le BTP, c'est le chantier, il commence, il faut qu'il termine. Donc, on y va, feu. On envoie le bousin, comme on dit, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tu penses qu'être entrepreneur, c'est avoir une certaine aversion au risque ou à la prise de risque ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, je pense, oui. Après, plus ou moins... plus ou moins assumé, plus ou moins... Enfin après, il faut connaître. C'est vrai qu'il y en a qui sont très prudents, il y en a qui foncent. Je pense qu'il faut un équilibre, il faut faire la balance. Et donc, il faut les connaître, les risques. Ça nécessite de se renseigner. parce que encore une fois tu vois je parle de la Covid il suffit d'une fois ça arrive alors des fois l'impact est faible mais ça va dépendre donc il faut faire sa cartographie dans sa tête ou le poser sur un papier et se dire ok c'est quoi le risque quoi t'es une petite boîte est-ce que ça a un impact sur l'image et donc du coup je ferme la boîte et c'est terminé et je licencie est-ce que je suis gros donc il y a énormément de paramètres à regarder donc oui je pense que quand t'es entrepreneur oui il y a une gestion de risque à mettre en place tu vois et Si t'as pas cette capacité à gérer ces risques, ou en tout cas à les cartographier, bah faut te faire accompagner. On les a dans la tête, mais c'est vrai que quand tu écris les choses, c'est beaucoup plus clair. Comme moi je suis musicien, c'est comme la musique, de la jouer c'est une chose, de l'écrire c'en est une autre. l'interpréter devant un public, c'est encore différent. Donc, il faut faire un peu la même chose. Tu testes, c'est comme tes outils, tu les testes un peu dans ton coin et après, tu les testes sur un panel et puis après, tu étends et tu vois si ça marche, évidemment. à chaque étape, il faut faire valider par toi-même déjà, puis après les gens qui t'entourent, puis après un plus grand groupe.

  • Speaker #1

    J'inviterais d'ailleurs les gens à aller voir sur ta page LinkedIn un petit post que tu viens de poster par rapport à la musique et le fait que c'est quelque chose qu'on peut prendre au sérieux aussi et qui doit être pris au sérieux et qu'on peut aussi mettre en parallèle justement de l'entrepreneuriat. Et c'est un très beau post que tu avais fait là-dessus. J'inviterais les gens à aller voir ce que tu as écrit dessus. Tout à l'heure, tu parlais justement d'être entouré, d'avoir avoir des salariés, etc., c'est aussi s'entourer de personnes meilleures que toi. Toi, justement, tu as aussi cette casquette où j'imagine quand tu vas aller chercher des prestataires que tu vas, entre guillemets, injecter dans une entreprise, tu vas chercher à trouver, je ne sais pas si c'est les meilleures personnes, mais les personnes qui vont être les plus adaptées. aux besoins de tes clients. Est-ce que tu aurais des conseils ou, je ne sais pas, des astuces pour savoir comment déceler que tu es en face de quelqu'un qui peut répondre à tes besoins ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, nous, comme on ne vient pas du conseil, On ne fait pas le rôle du business manager, on va dire classique, qui est de sourcer, de positionner, de détecter le besoin, de qualifier, etc. On le fait, mais parce qu'on a la connaissance métier. Donc, on a cet avantage-là de connaître le métier. Donc, en fait, quand on source aussi des... prestataires, des freelances, déjà il y a l'accroche, la personnalité le feeling et je pense que c'est peut-être avec l'expérience qu'on arrive à sentir assez bien les choses aujourd'hui si je te dis qu'on a sur ces 300 personnes, il y en a une cinquantaine où on sait que On peut travailler main dans la main sans problème, en termes de personnalité, à distance, etc. Il y en a d'autres qu'avec le temps, on a écarté. Parce qu'en fait, ce n'est pas fluide, parce que ça ne répond pas aux besoins. Puis des fois, il y a des clients qui n'osent pas te dire que ça ne va pas très bien et tout. Donc nous, on le détecte. Mais oui, s'entourer de ces gens-là, c'est hyper important parce qu'on ne sait pas tout. Eux aussi cherchent. eux aussi sont curieux, eux aussi se forment, vivent des projets, vivent des expériences, donc du coup, encore une fois, comme en musique ou dans le sport, tu t'enrichis des autres, et c'est bien, et l'idée c'est toujours d'être positif, c'est pas la compétition de celui qui sait le mieux ou autre, parce qu'on ne détient pas la vérité, même Chad J.P.T. ne détient pas la vérité, donc il faut toujours se remettre en question, il faut toujours prendre un peu de recul, il faut partager et puis voilà donc ouais on On a l'ambition de recruter, on est trois aujourd'hui, mais aujourd'hui on travaille avec une quinzaine, vingtaine de consultants qui sont plus ou moins proches de nous. En général, c'est plutôt où sont proches, on a construit déjà une relation. Je pense à Ravi, je pense à Grégory, je pense à Florian, je pense à un certain nombre de personnes, je pense à Nelly, il y en a plusieurs avec qui on travaille. On a créé des choses qui font qu'ils font du sport, nous aussi. On fait de la musique aussi. Ils sont artistes à côté, ils font d'autres choses. Ils sont des associations. Donc, tu vois, nous, on travaille aussi avec... On a une accroche avec l'Afrique parce qu'il y a des talents aussi dans l'informatique là-bas. Donc, il y a ce côté affect. Mais on arrive toujours à déconnecter la fake du professionnel. Il faut que ça réponde à un besoin. Donc, c'est une combinaison des deux. Et on est très, très sélectif. On est très sélectif, aussi bien humainement que techniquement, en fait. Donc, on n'est pas là pour placer... placer des gens pour placer des gens. Et c'est là où on se différencie par rapport à d'autres cas. Il y a des articles, des publications LinkedIn qui paraîtront dans les mois à venir où on est quand même transparent et très proche de nos consultants. Ceux qui ne veulent pas l'être quand ils sont en mission avec nous, de nous, c'est dommage parce qu'on est là pour les aider. Et donc c'est là aussi où on se différencie, c'est qu'il y a un back-office avec X-Tep. C'est qu'en fait, Serge, moi et Mouad, on est toujours là. C'est-à-dire que même si on n'est pas... en mission full-time avec un consultant. Dès qu'il nous appelle, on a un flux, que ce soit WhatsApp ou l'équivalent d'un Discord sur la partie IT ou en musique, où on peut... discuter du projet et puis être hyper fluide et puis après on se fait des réunions plus formelles quand on a besoin de résoudre un problème ou de les aider et ça en fait c'est avec eux c'est ce qui fait que ça justifie aussi le mark up comprend et c'est la différence avec d'autres cabinets qui prennent des fois des marques up je trouve déraisonnable parce qu'il ne t'apporte pas le soutien. Souvent, on positionne quelqu'un et puis on le laisse faire la mission et puis on vient juste... Nous, on est quand même derrière techniquement à dire, si t'as une question, vas-y, on en parle, on a peut-être la réponse, tu vois. Et c'est très apprécié des consultants. qui ont bossé. Alors évidemment, des gens qui sont purement dans l'IT, qui sont développeurs, on aimerait bien, on a hâte de, on a quelques idées de recrutement pour avoir justement renforcé la partie IT parce que ce back-office, on a besoin de se dire OK, on a peut-être dans l'équipe X-Step un architecte d'entreprise, solution, un data engineer qui va connaître par cœur tout ce qui va être du code et qui va dans le back-office quand on a des gens avec qui on travaille en mission pouvoir leur apporter du soutien des autres. Tiens, tu as pensé à ça dans ton code ou ce genre de choses. ça on l'a pas encore

  • Speaker #1

    c'est en réflexion au tout début du podcast justement tu me parlais du fait qu'aujourd'hui les jeunes ils osent de plus en plus ils se lancent de plus en plus je sais pas tu disais ça j'avais l'impression d'une manière un peu admirative en les regardant je sais que de mon côté aussi on parle beaucoup de l'importance du réseau faire du réseau tu vois quand je fais du podcast etc on me dit c'est cool tu fais du réseau Et j'ai beaucoup parlé de ça avec certains de mes invités en disant, moi, c'est génial, je fais des rencontres, etc. Mais du coup, j'étoffe mon réseau, mais je ne vois pas le pouvoir que ça peut avoir, l'influence que ça peut avoir. Je sais que toi, par contre, tu dis que les jeunes, dès le début, même avec leur maigre portefeuille, c'est bien d'avoir un réseau qu'il faut savoir activer. Qu'est-ce que tu entends par là ?

  • Speaker #0

    En fait, on a souvent des gens qui... On a des fois des clients, on a la chance par le site web qu'ils nous appellent, qu'ils nous trouvent, ou des plus jeunes, des gens qui sont des fois en reconversion professionnelle. Moi, j'ai eu quelqu'un de Marseille, je crois, qui m'a appelé un jour, il était en reconversion, quelqu'un qui, je crois, avait pas loin d'une quarantaine d'années, qui a eu une première expérience professionnelle et qui, dans son parcours de reconversion, devait appeler un cabinet de conseil. Et il nous a trouvés. Et on a passé une heure au téléphone où je lui ai expliqué un peu comment on est arrivé là. Et donc, pour faire le lien avec les autres qui nous appellent, c'est plutôt des alternants, des jeunes, etc. Moi, je leur dis, est-ce que vous avez créé un LinkedIn ? Il y en a qui l'ont fait. Parce que LinkedIn, c'est le réseau, c'est Facebook, même si ce n'est pas Facebook, mais professionnel. Mais ça a tendance à changer un peu en termes de contenu. Ça devient, on parle un peu plus de soi, on ne parle pas que du pro. Il y a quand même encore beaucoup d'utilisateurs passifs. Ça, c'est un truc que j'avais appris pendant la formation, justement, avec... le pôle emploi avec la boîte qui nous avait formé. Et c'est vrai que si j'avais un regret, il ne faut pas en avoir en fait. C'est à l'époque où j'étais en CDI, j'avais un LinkedIn, on ajoutait les copains professionnels, mais on suivait un peu l'actu. mais on était passif. Je pense qu'aujourd'hui, il faut que les jeunes qui vont être dans le monde professionnel se créent un LinkedIn, parce qu'ils vont garder des contacts avec les gens de leurs écoles. Et ça, c'est important. Tu vois, moi, il y en a que je ne vois plus, et c'est dommage, parce qu'en fait... tu tisses des liens et on se perd avec le temps. Et c'est dommage. Je pense qu'il faut vraiment garder ses années croches avec des gens qu'on n'arrive pas à imaginer au début. Tu fais tes études, tu es dans le contrôle de science, en école de commerce, en ce que tu veux. C'est plutôt la fête qui drive. Et je pense que c'est bien quand même de se dire... demain les gars on va travailler peut-être ensemble en fait on sait jamais de quoi la vie sera faite donc oui le réseau il est important après le réseau une fois que tu arrives dans le monde professionnel bah donc moi tu es en cdi tu as créé ton linkedin etc tu fais des rencontres dans le cadre de ton entreprise je pense qu'il faut aller plus loin donc les after work ce genre de choses et je vois énormément de choses avec les solutions digitales les webinars tout ça fait en plus avec avec le covid ça a accéléré c'était l'occasion Je pense à des BNI, des DINABAY, enfin, tous les trucs d'entrepreneurs. Il y a plein de réseaux qui se sont créés. Certains sont encore vivants, d'autres ont fermé. Et je pense que oui, le réseau est hyper important, ne serait-ce que... encore une fois, être curieux de la richesse des autres, déjà, et d'être sincère quand on arrive. On parle de soi, on parle de son business, mais aussi c'est s'enrichir des autres. Parce que quand tu es dans ton cercle fermé, tu n'évolues pas. C'est ça le problème. C'est comme les organismes vivants. Ils ont évolué parce que c'est l'ouverture. Je pense qu'il faut faire la même chose. Donc, se créer un LinkedIn, être présent. Il n'y en a quand même pas les réseaux sociaux. Je comprends. Bon, après, ça dépend. Enfin, il faut être en accord avec sa personnalité, en fait. Mais je pense que, ouais, moi, j'ai compris une chose, c'est que le réseau est important et d'être sincère, d'aller à leur rencontre, d'être curieux. J'aimerais en faire beaucoup plus. Mais quand tu es dans l'opérationnel, quand tu as des enfants, tu rentres dans des effets tunnels qui sont obligatoires. Donc, si je pouvais passer ma journée à faire ça, ça ne veut pas dire rien faire. Je précise quand même, il y en a beaucoup qui disent que les commerciaux ne font rien. Mais j'ai compris. que le commerce est important maintenant. comprendre les problèmes, le fait d'avoir fait d'avoir eu la chemise du terrain comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème concret parce que c'est vrai que même moi j'avais l'image des commerciaux qui étaient avec leur chemisette avec leur petite valise et tout, non, je pense qu'il faut tout en fait dans une entreprise et donc le réseau il est important un commercial il apporte aussi cette relation de confiance, cet affect et tout ça quoi.

  • Speaker #1

    Ok et je vais passer maintenant à la dernière phase du podcast on peut faire plusieurs prospectives la première question que j'aimerais te poser c'est si tu pouvais t'adresser au Thomas qui commençait à se lancer en tant qu'entrepreneur qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    c'est une très bonne question je fais un blanc volontaire prends des risques prends des risques fais confiance à ton instinct Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis. Évidemment, parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Mais tu vois, j'ai appris une chose avec l'âge. Et je pense que c'est là où les jeunes, les plus jeunes, parce que je pense que je suis quand même encore jeune, même si j'ai une barbe blanche, ils osent plus. Je pense que c'est générationnel. Ce n'était pas dans la culture de nos parents de prendre des risques. Moi, quand j'ai créé X-Step, mes parents ont dit « Oh là là, non, le CDI, c'est bien. » Donc, osez, soyez curieux, va plus loin. N'attends pas. Fais confiance à ton instinct. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand tu as des fourmis à l'arrière de la tête, voilà, tu vois, ou quand on te dit un truc et puis que t'es pas sûr. ne réplique pas bêtement les choses en fait tu vois c'est un peu un truc que je fais de moins en moins c'est de regarder ce qui se fait comme je te disais de s'en inspirer mais ça veut pas dire que c'est toujours bien tu vois il ya plein de boîtes dans lesquelles on a bossé qui faisaient des trucs qui étaient à côté de la plaque, malheureusement, par méconnaissance ou par habitude, etc. Et tu vois, je fais le lien avec les migrations de données de SAP, quand tes process, ils ne sont pas très bien faits ou incompris, et que dans la chaîne, tu as des gens qui ne comprennent pas toujours ce qu'ils font, peut-être par peur, par habitude, voilà. derrière, ça ne se passe pas très bien. Donc voilà, faire confiance à son instinct, être curieux et oser. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et la dernière question, ce serait, qu'est-ce que c'est ta définition du bonheur ?

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    C'est très philosophique.

  • Speaker #0

    C'est dur. Si tu m'avais fait manger des petits trucs pimentés, je pense que mon cerveau lâcherait plein de trucs. Non, je ne sais pas. C'est difficile, la définition du bonheur. bonheur, tu vois. C'est quoi ? C'est le bonheur professionnel, c'est le bonheur personnel de manière globale. Le bonheur, c'est se sentir bien dans ses baskets faites. Moi, tu vois, si j'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie quoi tu lèves le mât matin, tu as une boule au ventre, tu te dis quoi que je fasse, je vais me faire défoncer juste parce qu'en fait ta tête ne revient pas à quelqu'un donc c'est nul, il faut partir tu vois il faut réussir à partir donc le bonheur c'est être en accord avec soi aussi bien je pense spirituel physiquement psychologiquement, de faire que quand tu rentres le soir, c'est pas toujours facile de pas comment dire, être à table avec ta famille et puis s'épancher sur sa journée de travail qui a peut-être été nulle ou top et tout, tu vois. Moi, ce que j'aime bien faire avec ma femme et ma fille aînée, c'est parler de nos journées, ce qu'on a fait, parce que notre fille, ça la fait parler, ça la fait verbaliser les choses, parce que des fois, un enfant te dit pas et tout, donc elle est très contente de faire ça, donc on lui raconte. racontent nos vies, mais sans rentrer dans l'état et en disant, moi, avec mes collègues, aujourd'hui, on a fait des choses avec des couleurs, quand on fait les tableaux de bord, tu vois, ce genre de choses. On a écrit telle chose dans des e-mails et tout. Donc, en fait, elle, ça lui permet de dire, moi aussi. Et ça, tu vois déjà, ça, ça fait... partie du bonheur se dire je crée du lien aussi chez moi en parlant mon travail sont vraiment en parler avec les enfants évidemment en grandissant ça va changer quand ils vont avoir 14 ans et en dire j'en ai rien à faire de ce que tu fais ils vont être dans leur chambre mais voilà quand ils sont petits on a encore cette chance là et ça c'est un moment de bonheur tu vois d'être épanouie dans la répartition de son temps ou si, évidemment, je ne vais pas dire que je suis un workaholic, mais j'ai du mal à décrocher, mais parce que j'aime ce que je fais. Et c'est vrai que quand j'étais en entreprise, j'avais un point d'arrêt. Aujourd'hui, c'est peut-être un défaut que j'ai, c'est que des fois, je n'arrête pas parce que je suis curieux, parce que j'ai envie de résoudre les problèmes. Et c'est top, on s'éclate parce que c'est notre aventure. C'est une forme de bonheur. Moi, j'aime ça. Chez X-Step, on aime ça. On a la satisfaction. C'est une combinaison de plein de choses. Il faut être bien dans ses baskets. C'est tout. Et puis, le fait de rendre les gens contents, franchement, de voir un sourire chez un client. Ou tu vois, même quand tu fais de la... Je fais encore une fois le parler avec la musique, mais ton public, tes clients, etc. Je ne vais pas dire que mon public, quand je fais de la musique, c'est mes clients. Mais c'est la même chose quand ils sont contents et que tu vois la lumière en disant, OK, c'était top, vous avez résolu un problème ou alors tu m'as ramené du plaisir. Eh bien, ça, c'est un moment de bonheur que tu partages. Le bonheur seul, tu peux l'avoir, mais en fait, quand tu le partages, c'est encore plus intense.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. Et pour toutes les personnes, du coup, qui vont aimer notre échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    sur ton émission ils peuvent me trouver sur linkedin ils peuvent nous trouver sur un site web ont fait des articles de blog donc ils peuvent nous trouver partout en fait en cherchant x step alors évidemment ils vont trouver x step le géant chinois qui fait des baskets Non, non, il faut chercher X-Step Consulting ou cabinet de conseil. Et c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. On a un logo jaune, on n'a pas le logo noir et rouge. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. Je vous invite à tous les liens dans la description. Je remercie toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet épisode. Je vous remercie également pour tout le soutien que vous me donnez depuis un an sur le podcast. Je vous invite du coup à le partager si vous avez aimé cet épisode, à mettre un like, à le commenter et surtout à mettre une petite note sur la plateforme de votre choix. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci Raj, c'était un plaisir.

  • Speaker #1

    Moi aussi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Qui est Thomas ?

    01:33

  • Pourquoi entreprendre ?

    04:05

  • XTEP : plus qu’une boîte, une vision

    05:48

  • La qualité, moteur de fidélité

    18:50

  • Faut-il tout savoir quand on dirige ?

    22:50

  • Endurance et résilience : les vraies premières armes

    26:54

  • Bien s’entourer : un game changer

    33:55

  • Construire un réseau qui ouvre des portes

    38:42

  • Introspection

    43:20

  • Ses Réseaux sociaux

    48:30

Share

Embed

You may also like

Description

On ne fait pas une transition du salariat vers l’entrepreneuriat sans raison.


Thomas Narcante, aujourd’hui cofondateur de XTEP, a d’abord construit sa carrière dans le BTP en tant que contrôleur de gestion. Puis il a suivi un parcours salarié classique, en gravissant les échelons… jusqu’au jour où une divergence de valeurs avec un DG l’a conduit à enclencher sa propre transition du salariat vers l’entrepreneuriat.


En pleine période de confinement, il quitte la stabilité pour entreprendre, poussé par un besoin profond d’alignement et de liberté. Il découvre alors la réalité de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat : lente, exigeante, faite de résilience, d’endurance… mais aussi d’apprentissage et de clarté. Petit à petit, il réussit à stabiliser son activité, à se rémunérer et à faire décoller son entreprise.


Avec XTEP, il propose une approche du conseil qui bouscule les standards.

Son objectif : accompagner les clients avec humanité et efficacité, en s’appuyant sur son vécu côté opérationnel.

Il veut résoudre les problèmes comme il aurait aimé qu’on le fasse pour lui lorsqu’il était sur le terrain.


Dans cet épisode, on parle :

- de valeurs humaines,

- de résilience entrepreneuriale,

- de comment s’écouter vraiment et faire confiance à son ressenti,


Et surtout du fait que l’entrepreneuriat ne commence pas avec une idée géniale, mais avec un déclic intérieur.


Parce que parfois, il ne faut pas écouter les autres.

Il faut s’écouter soi.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:33 | Qui est Thomas ?

03:18 | Pourquoi entreprendre ?

05:48 | XTEP : plus qu’une boîte, une vision

18:50 | La qualité, moteur de fidélité

22:50 | Faut-il tout savoir quand on dirige ?

26:54 | Endurance et résilience : les vraies premières armes

33:55 | Bien s’entourer : un game changer

38:42 | Construire un réseau qui ouvre des portes

43:20 | Introspection

48:30 | Ses Réseaux sociaux

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Nos réseaux sociaux :


Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Thomas :

https://www.linkedin.com/in/thomas-narcante-xtep-conseil-gestion-entreprise-finance-strategie-tpe-pme-eti/

https://www.linkedin.com/company/xtep/

https://www.xtep.fr/equipe/

https://www.instagram.com/xtep.cabinet/


#podcast #entrepreneuriat #transition #client


TITRE : Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie, quoi. Tu lèves le matin, t'as une boule au ventre, tu te dis, ouais, ok, quoi que je fasse, je vais me faire défoncer. Juste parce qu'en fait, ta tête revient pas à quelqu'un, donc c'est nul, quoi, en fait, faut partir, tu vois. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand t'as des fourmis à l'arrière de la tête, fais confiance à ton instinct. Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis, évidemment parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Les commerciaux ne font rien, mais j'ai compris que le commerce est important. D'avoir eu la chemise du terrain, comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Thomas. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut Raj, merci.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Alors, dans cet épisode, ce dont j'aimerais parler, c'est notamment dans un premier temps de ta transition, puisque c'est le sujet principal du podcast, mais également qu'on parle du rapport au risque qu'on peut avoir en tant qu'entrepreneur et aussi de l'importance de l'entourage au sens large.

  • Speaker #0

    Ok. Ça te va ? Ouais, ça me va très bien. J'ai l'impression d'être en Hot Ones avec Ken Kourjandou, mais c'est pas tout à fait le cas.

  • Speaker #1

    Sans les nuggets et sans les saucepickers.

  • Speaker #0

    J'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    écoute j'y penserai pour la suite pour voir si je peux débloquer un concept alors ce que je te propose dans un premier temps c'est de te présenter et puis justement de parler un peu de ton parcours ok alors on va essayer de ne pas être trop long donc

  • Speaker #0

    moi j'ai plutôt fait des études dans la partie gestion, finance contrôle de gestion donc parcours on va dire classique, IUT, école de commerce etc et puis après très vite au niveau professionnel je suis tombé dans le BTP, c'est ma première expérience professionnelle J'étais contrôleur de gestion et j'ai eu la chance de tomber dans un groupe où c'était très terre à terre. J'ai pu faire du contrôle de gestion opérationnel. Et très vite après, je me suis retrouvé dans d'autres groupes à faire de l'audit interne, différentes choses. Audit de maîtrise des risques, puis retourner après sur la partie opérationnelle sur le terrain. Parce que j'avais à cœur de retourner sur le terrain, j'étais jeune, j'avais 25 ans, donc l'idée c'était de manger du terrain. J'avais besoin d'apprendre. Et c'est ce qui fait qu'après, on s'est rapprochés avec mon associé quelques années plus tard. Et c'est ce qu'on partage, c'est le côté vraiment opérationnel et terrain, concret. Et puis, chemin faisant, après, j'ai travaillé dans différents groupes et j'ai eu la chance de rencontrer un directeur financier qui était manager de transition. On a fait des plans de transformation. Puis, dans différents autres environnements, plus ou moins gros, c'est plutôt ETI ou groupe, globalement, ou filiale de groupe. plus petite. Et puis, je me souviens de cette anecdote. En fait, en 2011, j'étais sur un chantier. Enfin, j'étais responsable financier de projet avant le Grand Paris. Et je parlais avec ma comptable qui s'appelle Aurore. Je lui disais déjà à l'époque que j'avais envie de créer ma boîte. En fait, c'est elle qui me l'a rappelé. En fait, il y a quelques mois déjà. Et puis, deux ans après, je suis arrivé dans un plan de transformation avec un directeur financier. Et c'est là où j'ai rencontré mon associé Serge. Et très vite, en fait, ça a affûté au niveau professionnel et personnel. On était très complémentaires. On est toujours d'ailleurs très complémentaires. Et on s'est dit assez rapidement, ça serait intéressant de faire quelque chose plus tard. Et on a continué nos carrières. On voulait encore apprendre. Et puis, il y a toujours cette peur de commencer quelque chose. C'était moins répandu qu'aujourd'hui. Le freelancing, l'indépendance, créer sa propre société. Les jeunes aujourd'hui le font beaucoup plus. Ils prennent plus de risques et c'est très bien. On aurait dû le faire avant. Des fois, on se dit, c'est dommage. Mais bon. On n'avait pas encore les cheveux blancs et la barbe blanche. Et donc, on s'est lancé. Ensuite, une fois finalement nos parcours et cette rencontre, il y a eu quelque chose qui a fait que ça a déclenché cette envie, en tout cas chez moi, juste avant Serge, de créer cette aventure avec XTEP.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler un peu de cet événement déclencheur ou ce qui a lancé justement ton aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça fait partie des rencontres qu'on a dans... Dans sa vie, il y a des événements qui se passent à un moment donné. Puis cet événement fait que je ne me suis pas entendu avec un responsable suffisamment dans la hiérarchie. Moi, je faisais partie d'un comité de direction. En tout cas, j'avais la chance de pouvoir côtoyer des gens qui étaient à ce niveau-là aussi. Et ça se passait très bien jusqu'à la rencontre avec cette personne. Et en fait, ça ne faisait pas partie de mes valeurs, de ma façon de... parler, d'interagir avec les gens, de co-construire les choses, de transformer une entreprise, en tout cas d'y participer. Et donc à un moment donné, j'ai fait partie des gens qui sont partis. On fait une rupture conventionnelle de manière assez simple. Et puis en fait, de toute façon, j'avais envie de créer quelque chose. À un moment donné, j'étais intrapreneur. Ce n'était pas la première fois qu'on m'en parlait. Et je me suis dit, tiens, c'est l'occasion. Et à partir de ce moment-là, je me suis formé. Je ne vais pas faire de pub au Pôle emploi, mais en tout cas, le Pôle emploi 92 à Courbevoie m'a permis, via un organisme, de préparer finalement les prémices de X-Step, de trouver le nom, de réfléchir au projet, de pitcher, d'apprendre à pitcher aussi en une minute trente sur ce que je fais, ce que je suis, ce que j'apporte, et de passer devant des jurys de professionnels avec des gens qui ont déjà l'expérience. et de commencer en fait l'aventure. En tout cas, les fondations, je reprends mes termes du BTP, les fondations de cette aventure qui maintenant dure depuis 5 ans en fait, avec Serge qui a rejoint l'aventure quelques mois plus tard, puisque c'était l'objectif.

  • Speaker #1

    Ok. Et Xstep, du coup, je sais que tu n'aimes pas ce mot, mais ça peut être assimilé à ce qu'on appelle entre guillemets un cabinet de conseil. Est-ce que tu peux justement nous décrire ce qu'est Xstep et pourquoi tu n'aimes pas qu'on dise que ce soit un cabinet de conseil en tant que tel ?

  • Speaker #0

    En fait, le cabinet de conseil en termes de SEO, pour ceux qui s'intéressent forcément, les spécialistes vont dire il faut parce que cabinet de conseil avec la ville, etc. c'est important. Bon, le mot cabinet, moi, c'est pas trop mon truc. J'avais un papa, enfin, j'ai un papa médecin qui, voilà, un cabinet médical. Donc, les associations de mots font et d'idées que je pensais souvent à ça. Et puis même quand on était en entreprise, on a travaillé avec des cabinets de conseils que je ne citerai pas, qui sont très bien. plus ou moins gros, mais ça manquait de concret, ça fait beaucoup de slides, ça parle beaucoup, et en fait les rencontres qu'on a faites, parce que nous on était côté client finalement, on était en interne, ça pouvait frustrer certains comités de direction, nous ça nous frustrait nous et nos équipes, et donc c'est vrai que l'association d'idées avec le mot cabinet, quand on a créé l'aventure avec Serge, on s'est dit il faut qu'on soit concret, c'est-à-dire qu'on amène des solutions. et qu'on résolve des problèmes de manière assez rapide, des quick wins, et puis des choses sur le plus long terme, parce que des fois il y a des choses qui sont assez politiques, qui ont beaucoup d'impact dans l'entreprise, en termes de risques humains, sociaux, financiers, etc., donc qui nécessitent plus de temps, également sur les outils. Donc voilà, l'idée c'était de se démarquer, donc on s'appelle cabinet de conseil quand on nous cherche, évidemment, on trouve Xstep sur Google ou les moteurs de recherche dans l'annuaire ou autre. Donc on l'utilise. Mais c'est vrai qu'on est plutôt une société pragmatique. On n'est pas encore très nombreux, mais on met les mains dans le cambouis, on va au bout des choses, on essaie de satisfaire au maximum la résolution de problèmes. Parce qu'en fait, on a été de l'autre côté de la... de la barrière. Donc on sait ce que c'est. Donc quand on fait des slides ou quand en fait on travaille et qu'on amène des solutions et des réponses aux questions, l'idée c'est vraiment de résoudre des problèmes le plus rapidement possible. Ça va pas toujours aussi vite qu'on voudrait. Mais voilà. Donc cabinet oui. Obligatoire. Mais voilà, j'ai pas envie qu'on soit associé à ce genre de terminologie classique où on se dit ouais c'est encore un cabinet de conseil qui... qui propose quelque chose. Il y a aussi, évidemment, des personnalités. Le fait qu'on ait travaillé dans le BTP, dans l'industrie, etc., on a côtoyé quand même les gens qui sont sur le terrain, en fait. Vraiment. Tous les jours, on était avec eux, ou très régulièrement, en tout cas. j'étais sur le terrain. Je vivais dans des algécos pendant une longue période sur des projets. Donc, je travaillais avec des maçons, des électriciens. C'est devenu mes collègues et voilà. Et pourtant, j'avais un rôle finance, fonction support, comme on dit. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Est-ce que tu pourrais m'expliquer, en fait, concrètement, ce que vous faites chez X-Step et en quoi vous êtes, justement, tu as cherché à être différent de ce qu'est un cabinet de conseil classique ?

  • Speaker #0

    Alors on intervient sur deux domaines, il y a la partie IT et la partie métier, on vient évidemment plus du métier mais on a toujours été passionné par l'IT, Serge encore plus que moi, donc tout ce qui va être solution digitale, BI et IA, on se forme de plus en plus à ça depuis une année, ou tout ce qui est no code, low code, ce genre de choses, ça c'est plutôt la partie de Serge parce qu'on se répartit aussi les tâches, mais à la base le métier c'est finance, achat, tout ce qui va être process. métier du contrôle de gestion, donc on a des bonnes bases comptables. Donc en fait c'est ça notre cœur de métier, donc on vient à structurer des directions financières, à mettre en place des reporting, et puis forcément quand tu as l'angle financier, tu tires le fil et tu touches d'autres sujets. Moi j'ai la chance d'avoir été auditeur aussi interne dans un grand groupe, donc on a un regard un peu 360. sur des enjeux éventuellement RH. Et puis, j'ai fait aussi de la QSE, donc j'avais un angle process, donc on a différentes certifications là-dedans. Et donc du coup, le fait d'avoir cette vue transverse de l'entreprise, fait que par l'angle financier, on arrive à avoir un peu tous les... pans que gère finalement un dirigeant et que son équipe de direction donc on arrive quand même on n'est pas spécialiste sur tout mais on arrive quand même à adresser un certain nombre de sujets mais nous on est spécialisé sur la partie finance achat tout ce qui est process là dedans rh quand même un peu parce qu'il ya des sujets en interface avec la partie financière donc pilotage de sa masse salariale et puis toute la partie sociale et éventuellement RSE parce que moi je me suis beaucoup intéressé à ces sujets là aussi et puis la partie IT parce que forcément il faut une organisation, des process, des outils puis au milieu c'est des gens forcément tes outils s'ils sont pas alignés avec tes process et ton orga, ça ne tient pas très droit. Et donc les outils, on s'est formé assez rapidement. On a commencé avec SAP en 2013 en tant que ERP et puis il n'y avait pas encore de solutions comme aujourd'hui. de business intelligence et aujourd'hui voilà pour billard on a fait des rencontres qui font que power bi on a pu se former je pense à alexandre stevens qui est un youtube or là dedans on a pu travailler et collaborer avec ces gens là donc on arrive à apporter des solutions sur la partie à moa finance l'assistance à maîtrise d'ouvragé sur la mise en place de deux rp on aide les entreprises à se doter de rp on n'est pas intégrateur on vient en amont calibrer les les process, faire l'état des lieux. je vais pas rentrer dans le détail technique mais ça peut être assez complexe donc regarder les chaînes de facturation jusqu'à la partie reporting donc c'est vraiment tout comprendre de A à Z et puis après faire la partie migration de données Serge en parlera encore mieux que moi donc toute la partie en fait migrer d'un outil legacy vers un nouvel outil ça c'est des choses qu'on fait donc j'ai parlé de mettre en place des reporting on fait aussi la partie diagnostic donc typiquement il y a des des sociétés ou des organismes qui nous appellent en disant voilà j'ai telle problématique j'aimerais que vous m'aidiez à comprendre en fait et à faire un plan d'action concret opérationnel à la fin voilà l'idée c'est qu'ils puissent après s'organiser sur x années à dérouler le plan soit seul soit avec un accompagnement qui celui d'ixtec ou pas d'ailleurs voilà et puis sur la partie IT on fait la partie data analyst mise en place de reporting, ou alors on travaille avec des proches, ou des rencontres, je pense à Ravi notamment, des développeurs, des data engineers, des data scientists, et donc du coup, le fait d'avoir cette casquette métier et compréhension de l'entreprise, de l'IT fait qu'on arrive très facilement à dialoguer avec les DSI. Aujourd'hui, les DSI font aussi partie de nos clients. Je disais DAF, directeur achat, souvent sur la partie métier, directeur de la trésorerie. Et puis, DSI, où... on met en place des dispositifs. Alors, soit c'est une ressource ponctuelle ou des fois, c'est un dispositif avec une équipe. Et souvent, nous, on intervient dedans, en fait. Là, on a des clients où on est accaparés, nous, à X%. On ne fait pas juste que positionner des gens. On s'intéresse au concret et on fait beaucoup de réunions, des déplacements dans la France parce qu'on a des clients un peu éclatés. On est Paris, Rhône-Alpes, Valence et puis l'Est, la région de Nancy, parce que c'est en plus là où j'ai fait mes études. et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Quand j'ai fait certains épisodes avec des personnes qui étaient plus dans le domaine de la prospection commerciale, en fait, ces personnes, elles me disaient que souvent, dans l'entrepreneuriat, des personnes qui ont déjà lancé leur entreprise et qui ont des plus petites structures, elles peuvent penser que ce type de prestations, ce n'est pas du tout adapté à eux et que ce sont des choses qui sont vraiment faites pour les grosses entreprises, des gens en place, bien structurées et tout. Ça, c'était pour le domaine de la prospection. Est-ce que toi aussi, du coup, c'est quelque chose qui te parle ? Est-ce que c'est des plus petites entreprises ? Qui est vraiment ton public ? À qui ça peut s'adresser ?

  • Speaker #0

    Alors nous, c'est vrai qu'on prend beaucoup de plaisir à accompagner les structures de plus petite taille parce qu'elles ont cette souplesse. Des fois, c'est des filiales de groupe, mais étant rattachées à des groupes, des fois, il y a des règles qui s'imposent. On a des clients qu'on a actuellement, justement, où c'est des filiales en France, mais rattachées à des groupes internationaux. Des fois, il y a des choses où on n'a pas la main, on conseille, mais après, ça remonte, ça bloque. Donc, nous, on prend beaucoup de plaisir sur les entreprises à taille plus humaine. Je veux dire qu'ils font 50, 100, 150 personnes. Évidemment, les budgets sont pas... pas les mêmes, donc on s'adapte. On n'est pas tous les jours à travailler full-time, etc. Ça va être vraiment très focus sur des sujets précis, vraiment, pour aller vite, pour être efficace. Je ne sais pas si je peux citer des clients. Tu peux, moi, il y a un tabou. Tu vois, par exemple, sur la partie, là, on accompagne l'Académie Nancy-Metz, on a fait un diagnostic. L'enjeu, c'est mettre en place du contrôle de gestion, un certain nombre de choses. Et je pense que le secteur public nécessite pas mal d'améliorations et de s'inspirer du et c'est très bien ce qui a été fait on ce qu'on nous a demandé c'est voilà on a besoin d'un diag une vue un peu 360 des enjeux financiers on trouve de gestion suivi financier de la formation continue de l'apprentissage c'était hyper précis comme demande donc du coup voilà on a su saïs et dimensionner la mission en x jours et répondre aux besoins et ils étaient très contents et donc c'est bien et ça leur permet après d'avoir une feuille de route sur des sujets d'organisation, de mise en place du pilotage financier, etc. Donc, soit avec nous, soit avec d'autres, ou soit uniquement en interne. Ça, après, c'est au client de décider. Et puis après, il y a des plus gros, évidemment, qu'on accompagne. Alors évidemment, c'est plus souple pour nous, parce que ça s'engage dans des gros dispositifs. Il y a déjà des équipes, il y a beaucoup plus de moyens, humains, techniques, etc. Donc ouais, on pourrait croire qu'il y a des TPE qui pourraient ne pas avoir besoin de ça, mais très honnêtement, je pense que ça s'adresse à tout le monde. Évidemment, la taille d'un cabinet, un KPMG ou un très gros, pas forcément à être intéressé d'accompagner. une tpe de cinq personnes nous ça nous intéresse parce qu'en fait toutes les activités nous intéresse et puis en fait nous mêmes on est entrepreneur dans quand on a commencé on était deux et donc on se met justement à la place de ces entrepreneurs et typiquement tu vois tu vois, on a créé des outils qu'on peut trouver d'ailleurs sur notre site qui s'appelle la KLS Toolbox. C'est des outils pour les entrepreneurs qui n'auraient pas les moyens de grands groupes d'utiliser des outils de gestion de notes de frais, des reportings sur le suivi des temps, ce genre de choses. Et ça, en fait, c'est déjà ce qu'on appelle des POC sous Excel avec du VBA basique, mais qui permet déjà de tester sur 10-15 salariés, de consolider la donnée, d'avoir des premiers états de restitution de tableau de bord. sans aller tout de suite vers l'outil. Parce que beaucoup de clients nous disent, moi, je veux l'outil qui va couvrir les besoins. Mais en fait, c'est déjà tes process, comment ça fonctionne. Des fois, tu ne choisis pas le bon outil, il couvre seulement 20% de tes besoins, tu payes des licences. Donc voilà, il y a tout ça aussi à regarder. Donc je pense que non, il y a des cabinets à taille humaine qui arrivent à accompagner et qui peuvent. Nous, on en fait partie. on sait adresser les deux en fait. On s'est adressé les deux. Évidemment, le prix ne sera pas le même. On a accompagné des TPE de 8 personnes au début. Et on y prend toujours plaisir. Mais c'était extrêmement précis. Et c'est ça aussi qui intéresse le dirigeant. J'ai un problème, il est extrêmement précis. D'autres où c'est beaucoup plus gros, c'est des mastodontes. Donc, il y a des enjeux énormes. Je pense à la facturation électronique. C'est un enjeu énorme aujourd'hui avec la réforme qui arrive. Donc, les plus petits ont un peu plus le temps. Les gros doivent s'organiser. Mais ce n'est pas toujours les plus gros qui sont les mieux organisés. Ça va vraiment dépendre de la direction, du secteur, du niveau de maturité digitale, des compétences. Vraiment, c'est un tout qui est assez important. mais nous en tout cas En tout cas, en interne, on essaie de reprendre le meilleur de ce qu'on a vécu dans nos carrières et de ce qu'on trouve chez nos clients. Évidemment, on apprend tout le temps. Et ça, on a plaisir à le restituer. Quand on est chez des clients, à partager les bonnes pratiques, à benchmarker, ça ne leur coûte pas plus cher, on le fait. Il y a même des missions où on ne se facture pas. On devrait. On ne se facture pas à 100%, on devrait. Mais on aide nos équipes. Et plus peut-être que d'autres ne le feraient.

  • Speaker #1

    Puis là où je te rejoins, c'est que moi, pour avoir travaillé dans des plus grosses sociétés, je sais qu'aujourd'hui, il y a un vrai enjeu parce que toutes les grosses entreprises du domaine, par exemple du marché français ou même européen, elles commencent à se staffer de plus en plus, à avoir des accompagnements. Et du coup, aujourd'hui, tout l'enjeu, c'est d'aller chercher d'autres personnes qui ne sont pas encore accompagnées aujourd'hui et d'aller chercher des petites moyennes entreprises ou des TPE. et donc en vrai ça c'est quelque chose qui est vachement dur pour eux parce qu'en gros ces grosses sociétés quand elles arrivent et qu'elles disent nous on peut vous aider à chaque fois il y a ce frein où les entreprises en face elles se disent vous êtes trop gros je vois pas en quoi vous pouvez venir nous aider ouais c'est ça après il y a le prix tout l'enjeu aussi d'avoir l'équilibre qualité prix quoi et tu vois souvent il y a un sujet qui est revenu beaucoup dans mon podcast pour les personnes qui ont créé leur entreprise C'est le dirigeant qui a envie de tout internaliser, de tout savoir faire, etc. Là, en prenant un cabinet de conseil, tu donnes déjà un peu une main à quelqu'un d'extérieur, j'ai envie de dire, et tu lui donnes un regard sur ton entreprise, sur ce que tu fais, et derrière, vous, vous allez aussi faire... injecter entre guillemets des personnes qui vont venir potentiellement les aider j'imagine par rapport à ça comment est-ce que tu les convaincs entre guillemets ou tu les accompagnes pour leur dire vraiment c'est une aide qu'on vous fournit faut pas avoir peur de laisser justement quelqu'un rentrer avoir une vision parce que cette notion de délégation etc c'est quelque chose qui est vachement présent dans mon podcast et qui a vachement été un sujet avec les différentes personnes que j'ai eues

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plus... plusieurs choses. L'avantage d'avoir des sous-traitants, de la prestation intellectuelle fait que tu délègues une partie des choses et aussi tu te nourris parce qu'en fait, à un moment donné, tu payes la prestation intellectuelle pour que ça t'enrichisse, c'est-à-dire que t'estimes que... potentiellement peut-être en interne, il y a un climat politique, il y a des enjeux, il y a un certain nombre de paramètres qui font que tu n'as pas les réponses à toutes tes questions. Donc évidemment, plus tu es gros, plus tu as de moyens, plus tu peux aller chercher des fournisseurs, des sous-traitants et t'apporter de la matière. Moi, ce que je dis à chaque fois aux gens avec qui je travaille, directeur du contrôle de gestion, évidemment un DG, je ne vais pas le remplacer dans une boîte de BTP, je veux dire, ce n'est pas mon enjeu, mais c'est qu'en fait, on n'est pas là pour durer. Et ça tue un peu peut-être notre business, mais plus vite on a résolu le problème, plus vite je pense que tout le monde est satisfait. Je pense qu'on a été à leur place, tu vois. On a été des responsables du contrôle de gestion, contrôle de gestion, donc on a vu énormément de choses, en fait. Et en fait, ça embête tout le monde, même dans la vie de tous les jours. Quand tu as un problème, le plus vite tu le résous, le plus vite tu passes à autre chose, tu fais du perso, tu fais d'autres choses. C'est comme le temps de travail. Moi, je préfère que le travail, c'est peut-être ma culture un peu plus anglo-saxonne, ce que j'ai étudié au Danemark. fait que, tu vois, au Danemark, à 17h, ils arrêtent de travailler. Mais ils sont ultra efficaces. C'est la culture du résultat, c'est la culture anglo-saxonne. On parle un peu moins de la méthode et on s'épanche moins là-dessus. C'est qu'à un moment donné, tu fais ce que tu veux, t'as les moyens, mais par contre, il faut un résultat. Et nous, on est un peu comme ça, en fait. Tu vois, on aime bien résoudre les problèmes. Donc, on n'est pas là pour durer. et c'est là où on se différencie peut-être d'autres cabinets c'est à dire que à partir du moment où il n'y a plus besoin, quand on size une mission en disant il faut tel nombre de jours, certains clients qu'on a actuellement leur disent c'est le max, on va faire quelque chose à tiroir ou alors quelque chose de souple en disant on va facturer uniquement ce qui est consommé. Si le problème est résolu, on fait un point d'étape parce qu'à chaque fois on en parle, on fait des comités de pilotage, tous les trucs classiques qu'on connaît. Et on s'arrête si le problème est résolu. Et je pense qu'après c'est comme ça aussi qu'après... Ça marche le mieux pour le client de se dire « Ok, au moins, ils ont été honnêtes, et puis je peux les recommander. » Et nous, aujourd'hui, on est plutôt recommandés grâce à ça. Ça fait aussi, on résout des problèmes, et puis après, on nous dit « Ah bon, ils ont été efficaces, c'est bien, quoi. » Je ne sais pas quoi te dire de plus, parce qu'en fait, l'enjeu, c'est résoudre un problème, faciliter la vie des gens, gérer les risques, soulager le dirigeant. On sait que le dirigeant, quand il est tout en haut, Il y a beaucoup de choses à gérer. Un DG est souvent généraliste ou alors il a eu une spécialité. Et son enjeu, c'est de faire que ça roule.

  • Speaker #1

    Et justement, comme tu dis, tes interlocuteurs, de ce que je comprends, c'est toutes ces personnes-là qui sont souvent des DG. des DG. Et toi, du coup, j'imagine que pour pouvoir discuter avec eux et parler un peu le même langage, tu dois toujours être au point et savoir l'actualité de ce qui se passe, etc. Je sais que tu es quelqu'un qui adore te former, avoir des certifications, etc. Pour toi, c'est important, justement, d'être... justement à niveau égal avec ces personnes avec qui tu discutes ?

  • Speaker #0

    Alors niveau égal serait un peu prétentieux, parce que je n'ai pas la prétention de parler avec les DG de certaines boîtes, parce qu'en fonction de la taille des groupes, on intervient à certains niveaux. On va dire qu'on est plutôt au niveau du DAF, du DSI, qui sont déjà des niveaux des fois au niveau COMEX, tu vois. Dans des boîtes un peu plus petites, j'ai la chance, ou on a la chance de connaître des directeurs généraux, des DAF, des responsables administratifs. Donc on parle avec tous les interlocuteurs, mais on parle même avec les gens dans les ateliers qui font la gestion de ça. stock, moi j'adore ça, on est hyper curieux, donc on parle avec vraiment toute la chaîne. Se mettre à niveau et faire de la veille ? Oui, parce que comme je te disais, on travaille sur les aspects IT, alors on n'est pas développeur, on n'est pas des spécialistes architectes d'entreprise, ce genre de choses. mais de faire un peu de veille sur les outils, sur les sujets d'actualité. Et ce qui va arriver, on essaye d'anticiper aussi des choses, parce qu'on sait qu'il y a des sujets qui vont embêter les entreprises, et les Français aiment bien attendre. Tout à l'heure, je parlais de la réforme de la facturation électronique. Bon évidemment certains vont dire les plateformes de dématérialisation aujourd'hui partenaires de l'État, c'est leur business donc elles vont engranger ça. Oui et non, je pense qu'il y a quand même énormément de travail en fonction de la taille des boîtes. à partir du moment où l'entreprise sait comment ça fonctionne ils savent s'organiser et ça va rouler. Ceux qui se disent, comme on fait habituellement en France, on a le temps, on a le temps, on a le temps, la réforme va reculer, on espère que. En fait, ça me fait penser à une anecdote, c'est comme un jour, j'étais avec un dirigeant d'entreprise, un des derniers avec qui j'ai travaillé, et on faisait la revue des cartes des risques. C'était mon boulot. On est arrivé sur le risque pandémie, épidémie. C'était avant le Covid. C'est véridique. J'ai des collègues qui m'ont rappelé après. Et quand on est arrivé sur ces cases-là, c'était une feuille Excel. Je pense que les managers de risque qui regarderont, comprendront. On évaluait quelle est la réponse au risque. La probabilité, la fréquence, ce genre de choses. matrice de risque et en fait on a laissé la case vide il faut qu'on mette quelque chose en fait faut qu'on répond parce qu'après derrière il ya un plan de contournement il ya des actions il ya une cellule de crise à mettre en place ça y est des choses quoi non non il n'y a pas de risque ça arrive jamais ça arrivera jamais enfin voilà quoi véridique c'était en 2018 2018 je partais de l'entreprise et après on sait ce qui s'est passé quoi Et donc, j'ai des collègues qui m'ont rappelé en disant, tu vois, pour ça, je te parlais d'anticiper. Nous, l'objectif, c'est d'anticiper, en fait. Et donc, pour répondre à ta question sur la partie certification, alors la certification oui et non parce que des fois on peut se former sans être certifié mais oui il faut qu'on est toujours curieux sur les nouvelles technologies sur les nouveaux enjeux pour les entreprises je parlais de la facturation électronique il ya le csrd aussi qui est important je pense que ça passe un peu après la réforme parce que maintenant l'enjeu est sur la réforme mais il ya des entreprises qui ont besoin de migrer leurs outils donc bas faut comprendre aussi l'évolution des outils sap quand on l'a connu nous en 2013 aujourd'hui on n'est plus du tout à la version sap de 2013 tellement ça a tellement évolué que donc il faut se former alors on n'est pas toujours les meilleurs on n'a pas c'est difficile de se former sur tout on y y passerait nos journées mais on s'entoure des gens qui connaissent qui sont et experts et puis on apprend d'eux. On a la chance aujourd'hui à notre époque d'avoir quand même YouTube, donc il y a énormément de tutos. Tu as des communautés aussi, communautés SAP, tu as du réseau. Moi, je passe du temps dans ces réseaux-là. J'essaye en tout cas. Je me partage le temps entre du commerce, m'informer et faire de l'opérationnel. Et Serge, c'est un peu la même chose. On partage notre temps un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu as parlé juste... justement, de la crise sanitaire et du Covid. Je sais que pour toi, c'est une période qui a été assez particulière, parce que c'est une période pendant laquelle tu as appris l'endurance et l'adaptabilité. C'est aussi la période pendant laquelle, du coup, tu as commencé à entreprendre, et notamment pendant laquelle tu as dû garder espoir sans te payer au départ. Est-ce que tu peux me parler un peu de cette période ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, je suis parti en 2019 de l'entreprise où j'étais, où on était avec Serge. Je suis parti un peu avant lui, du coup, comme je te disais. Et on a eu du nez, c'est quand on s'est rejoint. Donc en 2019, on a commencé à travailler pour une première cliente, mais on n'avait pas encore créé les structures. C'était pour tester le modèle, travailler ensemble en dehors d'un cadre CDI traditionnel. Et on a eu du nez, en fait, on a déposé les statuts début 2020. Donc, en fait, on a créé la boîte et on était confinés. Donc, il a fallu trouver de nouvelles choses. Moi, je suis plutôt le créatif des deux. Donc, du coup, très vite, on a du temps pour créer le site web. On a du temps pour... Il faut qu'on fasse un livre blanc sur la gestion de crise, puisque c'est des sujets sur lesquels j'avais un peu travaillé. J'avais passé des certifs pendant l'année 2019, des formations Risk Manager, ce genre de choses. et du coup Du coup, à distance, comme on ne pouvait pas se voir, en tout cas, on le faisait en secret, on travaillait sur ce genre de contenu, sur du blog, sur de l'article, pour garder une connexion avec les gens parce qu'en fait, les gens étaient flippés. Les gens se disaient, merde, qu'est-ce qui va se passer pour mon business ? Je trouve que ça a été une période difficile, je pense, pour les gens. Ça a créé des opportunités, ça a obligé à se remettre en question, ça a obligé à revoir les modèles sur différentes activités. Évidemment, quand tu es dans le conseil, ce n'est pas du tout la même chose. Les gens étaient à la maison, ils ne pouvaient plus venir travailler. Mais dans d'autres domaines, le digital, il y a eu plein de choses qui se sont passées, bonnes et moins bonnes. Et ça a eu beaucoup de... Je pense qu'il y a eu beaucoup de business qui se sont créés et qui ont refermé très vite derrière par opportunisme. Et ça a pu permettre de se tester. Moi, je ne l'ai pas si mal vécu que ça. Je t'avoue qu'on a fait du sport, on a bossé à fond, on s'est posé des questions, on a pu tester toutes les solutions digitales, Teams, Zoom, tout ce que tu veux pour les visios et voir lesquelles étaient les plus performantes ou pas. Donc, en tout cas, pour nous, ça a été plutôt positif. Je pense qu'évidemment, pour le secteur médical, ce n'était vraiment pas la même affaire. Ça a duré un peu longtemps, il y a eu des vagues, mais ça a permis de poser des choses. Évidemment, je pense que s'il n'y avait pas eu le Covid, on aurait commencé beaucoup plus vite chez les clients parce qu'évidemment, ils se sont dit « attendez, nos salariés sont chez eux, on a des projets, ça a stoppé énormément de choses, les budgets ont été décalés. » Donc ça a fait que nous, ça a décalé de 9 mois, 10 mois, des choses sur lesquelles on avait commencé à travailler, en tout cas à discuter avec des clients, potentiels clients à l'époque. Et ça s'est fait après, en fait. Finalement, les besoins étaient les mêmes, mais les gens étaient perdus. Donc, je touche du bois. Ça s'est plutôt bien passé. On est encore là, tu vois. Donc, on a cette chance-là et on remercie notre bonne étoile.

  • Speaker #1

    OK. Et justement, pendant cette période, t'as pas douté ? T'as jamais eu peur ?

  • Speaker #0

    Quand t'es entrepreneur, je pense que tu doutes tout le temps. T'as des phases de haut et de bas. Quand tu crées ta boîte ou quand même t'es directeur général, t'as toujours, je pense, je sais pas si t'as des insomnies ou des choses, mais moi, je dors pas toujours très très bien. Déjà, je suis pas un gros dormeur à la base, sauf quand vraiment je suis claqué. mais ça fuse à 15 000 dans ta tête. Que tu sois une petite boîte d'ailleurs, je pense même encore plus, parce que quand tu as beaucoup de gens avec toi, normalement, ils sont censés t'apporter des choses. Tu vas recruter quand même des gens plus intelligents que toi ou experts dans des domaines. plus petit, c'est différent. Si tu recrutes, il faut faire un peu la même chose à une plus petite échelle. Si tu es seul ou tu es deux, comme on était au début, il faut que ça marche bien. Il faut connaître beaucoup de sujets, il faut se renseigner, il faut apprendre, il faut être curieux, comme je te disais. Et donc, il y a des hauts et il y a des bas. Il y a des hauts et il y a des bas comme dans la vie. Moi, je suis plutôt toujours quelqu'un de positif. Même si de temps en temps, fou On peut toujours être échaudé dans le cadre de projet ou dans la vie. Il faut repartir, tu vois. Il faut retourner au combat sur le terrain. Moi, j'ai appris avec des gens dans le BTP, c'est le chantier, il commence, il faut qu'il termine. Donc, on y va, feu. On envoie le bousin, comme on dit, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tu penses qu'être entrepreneur, c'est avoir une certaine aversion au risque ou à la prise de risque ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, je pense, oui. Après, plus ou moins... plus ou moins assumé, plus ou moins... Enfin après, il faut connaître. C'est vrai qu'il y en a qui sont très prudents, il y en a qui foncent. Je pense qu'il faut un équilibre, il faut faire la balance. Et donc, il faut les connaître, les risques. Ça nécessite de se renseigner. parce que encore une fois tu vois je parle de la Covid il suffit d'une fois ça arrive alors des fois l'impact est faible mais ça va dépendre donc il faut faire sa cartographie dans sa tête ou le poser sur un papier et se dire ok c'est quoi le risque quoi t'es une petite boîte est-ce que ça a un impact sur l'image et donc du coup je ferme la boîte et c'est terminé et je licencie est-ce que je suis gros donc il y a énormément de paramètres à regarder donc oui je pense que quand t'es entrepreneur oui il y a une gestion de risque à mettre en place tu vois et Si t'as pas cette capacité à gérer ces risques, ou en tout cas à les cartographier, bah faut te faire accompagner. On les a dans la tête, mais c'est vrai que quand tu écris les choses, c'est beaucoup plus clair. Comme moi je suis musicien, c'est comme la musique, de la jouer c'est une chose, de l'écrire c'en est une autre. l'interpréter devant un public, c'est encore différent. Donc, il faut faire un peu la même chose. Tu testes, c'est comme tes outils, tu les testes un peu dans ton coin et après, tu les testes sur un panel et puis après, tu étends et tu vois si ça marche, évidemment. à chaque étape, il faut faire valider par toi-même déjà, puis après les gens qui t'entourent, puis après un plus grand groupe.

  • Speaker #1

    J'inviterais d'ailleurs les gens à aller voir sur ta page LinkedIn un petit post que tu viens de poster par rapport à la musique et le fait que c'est quelque chose qu'on peut prendre au sérieux aussi et qui doit être pris au sérieux et qu'on peut aussi mettre en parallèle justement de l'entrepreneuriat. Et c'est un très beau post que tu avais fait là-dessus. J'inviterais les gens à aller voir ce que tu as écrit dessus. Tout à l'heure, tu parlais justement d'être entouré, d'avoir avoir des salariés, etc., c'est aussi s'entourer de personnes meilleures que toi. Toi, justement, tu as aussi cette casquette où j'imagine quand tu vas aller chercher des prestataires que tu vas, entre guillemets, injecter dans une entreprise, tu vas chercher à trouver, je ne sais pas si c'est les meilleures personnes, mais les personnes qui vont être les plus adaptées. aux besoins de tes clients. Est-ce que tu aurais des conseils ou, je ne sais pas, des astuces pour savoir comment déceler que tu es en face de quelqu'un qui peut répondre à tes besoins ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, nous, comme on ne vient pas du conseil, On ne fait pas le rôle du business manager, on va dire classique, qui est de sourcer, de positionner, de détecter le besoin, de qualifier, etc. On le fait, mais parce qu'on a la connaissance métier. Donc, on a cet avantage-là de connaître le métier. Donc, en fait, quand on source aussi des... prestataires, des freelances, déjà il y a l'accroche, la personnalité le feeling et je pense que c'est peut-être avec l'expérience qu'on arrive à sentir assez bien les choses aujourd'hui si je te dis qu'on a sur ces 300 personnes, il y en a une cinquantaine où on sait que On peut travailler main dans la main sans problème, en termes de personnalité, à distance, etc. Il y en a d'autres qu'avec le temps, on a écarté. Parce qu'en fait, ce n'est pas fluide, parce que ça ne répond pas aux besoins. Puis des fois, il y a des clients qui n'osent pas te dire que ça ne va pas très bien et tout. Donc nous, on le détecte. Mais oui, s'entourer de ces gens-là, c'est hyper important parce qu'on ne sait pas tout. Eux aussi cherchent. eux aussi sont curieux, eux aussi se forment, vivent des projets, vivent des expériences, donc du coup, encore une fois, comme en musique ou dans le sport, tu t'enrichis des autres, et c'est bien, et l'idée c'est toujours d'être positif, c'est pas la compétition de celui qui sait le mieux ou autre, parce qu'on ne détient pas la vérité, même Chad J.P.T. ne détient pas la vérité, donc il faut toujours se remettre en question, il faut toujours prendre un peu de recul, il faut partager et puis voilà donc ouais on On a l'ambition de recruter, on est trois aujourd'hui, mais aujourd'hui on travaille avec une quinzaine, vingtaine de consultants qui sont plus ou moins proches de nous. En général, c'est plutôt où sont proches, on a construit déjà une relation. Je pense à Ravi, je pense à Grégory, je pense à Florian, je pense à un certain nombre de personnes, je pense à Nelly, il y en a plusieurs avec qui on travaille. On a créé des choses qui font qu'ils font du sport, nous aussi. On fait de la musique aussi. Ils sont artistes à côté, ils font d'autres choses. Ils sont des associations. Donc, tu vois, nous, on travaille aussi avec... On a une accroche avec l'Afrique parce qu'il y a des talents aussi dans l'informatique là-bas. Donc, il y a ce côté affect. Mais on arrive toujours à déconnecter la fake du professionnel. Il faut que ça réponde à un besoin. Donc, c'est une combinaison des deux. Et on est très, très sélectif. On est très sélectif, aussi bien humainement que techniquement, en fait. Donc, on n'est pas là pour placer... placer des gens pour placer des gens. Et c'est là où on se différencie par rapport à d'autres cas. Il y a des articles, des publications LinkedIn qui paraîtront dans les mois à venir où on est quand même transparent et très proche de nos consultants. Ceux qui ne veulent pas l'être quand ils sont en mission avec nous, de nous, c'est dommage parce qu'on est là pour les aider. Et donc c'est là aussi où on se différencie, c'est qu'il y a un back-office avec X-Tep. C'est qu'en fait, Serge, moi et Mouad, on est toujours là. C'est-à-dire que même si on n'est pas... en mission full-time avec un consultant. Dès qu'il nous appelle, on a un flux, que ce soit WhatsApp ou l'équivalent d'un Discord sur la partie IT ou en musique, où on peut... discuter du projet et puis être hyper fluide et puis après on se fait des réunions plus formelles quand on a besoin de résoudre un problème ou de les aider et ça en fait c'est avec eux c'est ce qui fait que ça justifie aussi le mark up comprend et c'est la différence avec d'autres cabinets qui prennent des fois des marques up je trouve déraisonnable parce qu'il ne t'apporte pas le soutien. Souvent, on positionne quelqu'un et puis on le laisse faire la mission et puis on vient juste... Nous, on est quand même derrière techniquement à dire, si t'as une question, vas-y, on en parle, on a peut-être la réponse, tu vois. Et c'est très apprécié des consultants. qui ont bossé. Alors évidemment, des gens qui sont purement dans l'IT, qui sont développeurs, on aimerait bien, on a hâte de, on a quelques idées de recrutement pour avoir justement renforcé la partie IT parce que ce back-office, on a besoin de se dire OK, on a peut-être dans l'équipe X-Step un architecte d'entreprise, solution, un data engineer qui va connaître par cœur tout ce qui va être du code et qui va dans le back-office quand on a des gens avec qui on travaille en mission pouvoir leur apporter du soutien des autres. Tiens, tu as pensé à ça dans ton code ou ce genre de choses. ça on l'a pas encore

  • Speaker #1

    c'est en réflexion au tout début du podcast justement tu me parlais du fait qu'aujourd'hui les jeunes ils osent de plus en plus ils se lancent de plus en plus je sais pas tu disais ça j'avais l'impression d'une manière un peu admirative en les regardant je sais que de mon côté aussi on parle beaucoup de l'importance du réseau faire du réseau tu vois quand je fais du podcast etc on me dit c'est cool tu fais du réseau Et j'ai beaucoup parlé de ça avec certains de mes invités en disant, moi, c'est génial, je fais des rencontres, etc. Mais du coup, j'étoffe mon réseau, mais je ne vois pas le pouvoir que ça peut avoir, l'influence que ça peut avoir. Je sais que toi, par contre, tu dis que les jeunes, dès le début, même avec leur maigre portefeuille, c'est bien d'avoir un réseau qu'il faut savoir activer. Qu'est-ce que tu entends par là ?

  • Speaker #0

    En fait, on a souvent des gens qui... On a des fois des clients, on a la chance par le site web qu'ils nous appellent, qu'ils nous trouvent, ou des plus jeunes, des gens qui sont des fois en reconversion professionnelle. Moi, j'ai eu quelqu'un de Marseille, je crois, qui m'a appelé un jour, il était en reconversion, quelqu'un qui, je crois, avait pas loin d'une quarantaine d'années, qui a eu une première expérience professionnelle et qui, dans son parcours de reconversion, devait appeler un cabinet de conseil. Et il nous a trouvés. Et on a passé une heure au téléphone où je lui ai expliqué un peu comment on est arrivé là. Et donc, pour faire le lien avec les autres qui nous appellent, c'est plutôt des alternants, des jeunes, etc. Moi, je leur dis, est-ce que vous avez créé un LinkedIn ? Il y en a qui l'ont fait. Parce que LinkedIn, c'est le réseau, c'est Facebook, même si ce n'est pas Facebook, mais professionnel. Mais ça a tendance à changer un peu en termes de contenu. Ça devient, on parle un peu plus de soi, on ne parle pas que du pro. Il y a quand même encore beaucoup d'utilisateurs passifs. Ça, c'est un truc que j'avais appris pendant la formation, justement, avec... le pôle emploi avec la boîte qui nous avait formé. Et c'est vrai que si j'avais un regret, il ne faut pas en avoir en fait. C'est à l'époque où j'étais en CDI, j'avais un LinkedIn, on ajoutait les copains professionnels, mais on suivait un peu l'actu. mais on était passif. Je pense qu'aujourd'hui, il faut que les jeunes qui vont être dans le monde professionnel se créent un LinkedIn, parce qu'ils vont garder des contacts avec les gens de leurs écoles. Et ça, c'est important. Tu vois, moi, il y en a que je ne vois plus, et c'est dommage, parce qu'en fait... tu tisses des liens et on se perd avec le temps. Et c'est dommage. Je pense qu'il faut vraiment garder ses années croches avec des gens qu'on n'arrive pas à imaginer au début. Tu fais tes études, tu es dans le contrôle de science, en école de commerce, en ce que tu veux. C'est plutôt la fête qui drive. Et je pense que c'est bien quand même de se dire... demain les gars on va travailler peut-être ensemble en fait on sait jamais de quoi la vie sera faite donc oui le réseau il est important après le réseau une fois que tu arrives dans le monde professionnel bah donc moi tu es en cdi tu as créé ton linkedin etc tu fais des rencontres dans le cadre de ton entreprise je pense qu'il faut aller plus loin donc les after work ce genre de choses et je vois énormément de choses avec les solutions digitales les webinars tout ça fait en plus avec avec le covid ça a accéléré c'était l'occasion Je pense à des BNI, des DINABAY, enfin, tous les trucs d'entrepreneurs. Il y a plein de réseaux qui se sont créés. Certains sont encore vivants, d'autres ont fermé. Et je pense que oui, le réseau est hyper important, ne serait-ce que... encore une fois, être curieux de la richesse des autres, déjà, et d'être sincère quand on arrive. On parle de soi, on parle de son business, mais aussi c'est s'enrichir des autres. Parce que quand tu es dans ton cercle fermé, tu n'évolues pas. C'est ça le problème. C'est comme les organismes vivants. Ils ont évolué parce que c'est l'ouverture. Je pense qu'il faut faire la même chose. Donc, se créer un LinkedIn, être présent. Il n'y en a quand même pas les réseaux sociaux. Je comprends. Bon, après, ça dépend. Enfin, il faut être en accord avec sa personnalité, en fait. Mais je pense que, ouais, moi, j'ai compris une chose, c'est que le réseau est important et d'être sincère, d'aller à leur rencontre, d'être curieux. J'aimerais en faire beaucoup plus. Mais quand tu es dans l'opérationnel, quand tu as des enfants, tu rentres dans des effets tunnels qui sont obligatoires. Donc, si je pouvais passer ma journée à faire ça, ça ne veut pas dire rien faire. Je précise quand même, il y en a beaucoup qui disent que les commerciaux ne font rien. Mais j'ai compris. que le commerce est important maintenant. comprendre les problèmes, le fait d'avoir fait d'avoir eu la chemise du terrain comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème concret parce que c'est vrai que même moi j'avais l'image des commerciaux qui étaient avec leur chemisette avec leur petite valise et tout, non, je pense qu'il faut tout en fait dans une entreprise et donc le réseau il est important un commercial il apporte aussi cette relation de confiance, cet affect et tout ça quoi.

  • Speaker #1

    Ok et je vais passer maintenant à la dernière phase du podcast on peut faire plusieurs prospectives la première question que j'aimerais te poser c'est si tu pouvais t'adresser au Thomas qui commençait à se lancer en tant qu'entrepreneur qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    c'est une très bonne question je fais un blanc volontaire prends des risques prends des risques fais confiance à ton instinct Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis. Évidemment, parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Mais tu vois, j'ai appris une chose avec l'âge. Et je pense que c'est là où les jeunes, les plus jeunes, parce que je pense que je suis quand même encore jeune, même si j'ai une barbe blanche, ils osent plus. Je pense que c'est générationnel. Ce n'était pas dans la culture de nos parents de prendre des risques. Moi, quand j'ai créé X-Step, mes parents ont dit « Oh là là, non, le CDI, c'est bien. » Donc, osez, soyez curieux, va plus loin. N'attends pas. Fais confiance à ton instinct. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand tu as des fourmis à l'arrière de la tête, voilà, tu vois, ou quand on te dit un truc et puis que t'es pas sûr. ne réplique pas bêtement les choses en fait tu vois c'est un peu un truc que je fais de moins en moins c'est de regarder ce qui se fait comme je te disais de s'en inspirer mais ça veut pas dire que c'est toujours bien tu vois il ya plein de boîtes dans lesquelles on a bossé qui faisaient des trucs qui étaient à côté de la plaque, malheureusement, par méconnaissance ou par habitude, etc. Et tu vois, je fais le lien avec les migrations de données de SAP, quand tes process, ils ne sont pas très bien faits ou incompris, et que dans la chaîne, tu as des gens qui ne comprennent pas toujours ce qu'ils font, peut-être par peur, par habitude, voilà. derrière, ça ne se passe pas très bien. Donc voilà, faire confiance à son instinct, être curieux et oser. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et la dernière question, ce serait, qu'est-ce que c'est ta définition du bonheur ?

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    C'est très philosophique.

  • Speaker #0

    C'est dur. Si tu m'avais fait manger des petits trucs pimentés, je pense que mon cerveau lâcherait plein de trucs. Non, je ne sais pas. C'est difficile, la définition du bonheur. bonheur, tu vois. C'est quoi ? C'est le bonheur professionnel, c'est le bonheur personnel de manière globale. Le bonheur, c'est se sentir bien dans ses baskets faites. Moi, tu vois, si j'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie quoi tu lèves le mât matin, tu as une boule au ventre, tu te dis quoi que je fasse, je vais me faire défoncer juste parce qu'en fait ta tête ne revient pas à quelqu'un donc c'est nul, il faut partir tu vois il faut réussir à partir donc le bonheur c'est être en accord avec soi aussi bien je pense spirituel physiquement psychologiquement, de faire que quand tu rentres le soir, c'est pas toujours facile de pas comment dire, être à table avec ta famille et puis s'épancher sur sa journée de travail qui a peut-être été nulle ou top et tout, tu vois. Moi, ce que j'aime bien faire avec ma femme et ma fille aînée, c'est parler de nos journées, ce qu'on a fait, parce que notre fille, ça la fait parler, ça la fait verbaliser les choses, parce que des fois, un enfant te dit pas et tout, donc elle est très contente de faire ça, donc on lui raconte. racontent nos vies, mais sans rentrer dans l'état et en disant, moi, avec mes collègues, aujourd'hui, on a fait des choses avec des couleurs, quand on fait les tableaux de bord, tu vois, ce genre de choses. On a écrit telle chose dans des e-mails et tout. Donc, en fait, elle, ça lui permet de dire, moi aussi. Et ça, tu vois déjà, ça, ça fait... partie du bonheur se dire je crée du lien aussi chez moi en parlant mon travail sont vraiment en parler avec les enfants évidemment en grandissant ça va changer quand ils vont avoir 14 ans et en dire j'en ai rien à faire de ce que tu fais ils vont être dans leur chambre mais voilà quand ils sont petits on a encore cette chance là et ça c'est un moment de bonheur tu vois d'être épanouie dans la répartition de son temps ou si, évidemment, je ne vais pas dire que je suis un workaholic, mais j'ai du mal à décrocher, mais parce que j'aime ce que je fais. Et c'est vrai que quand j'étais en entreprise, j'avais un point d'arrêt. Aujourd'hui, c'est peut-être un défaut que j'ai, c'est que des fois, je n'arrête pas parce que je suis curieux, parce que j'ai envie de résoudre les problèmes. Et c'est top, on s'éclate parce que c'est notre aventure. C'est une forme de bonheur. Moi, j'aime ça. Chez X-Step, on aime ça. On a la satisfaction. C'est une combinaison de plein de choses. Il faut être bien dans ses baskets. C'est tout. Et puis, le fait de rendre les gens contents, franchement, de voir un sourire chez un client. Ou tu vois, même quand tu fais de la... Je fais encore une fois le parler avec la musique, mais ton public, tes clients, etc. Je ne vais pas dire que mon public, quand je fais de la musique, c'est mes clients. Mais c'est la même chose quand ils sont contents et que tu vois la lumière en disant, OK, c'était top, vous avez résolu un problème ou alors tu m'as ramené du plaisir. Eh bien, ça, c'est un moment de bonheur que tu partages. Le bonheur seul, tu peux l'avoir, mais en fait, quand tu le partages, c'est encore plus intense.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. Et pour toutes les personnes, du coup, qui vont aimer notre échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    sur ton émission ils peuvent me trouver sur linkedin ils peuvent nous trouver sur un site web ont fait des articles de blog donc ils peuvent nous trouver partout en fait en cherchant x step alors évidemment ils vont trouver x step le géant chinois qui fait des baskets Non, non, il faut chercher X-Step Consulting ou cabinet de conseil. Et c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. On a un logo jaune, on n'a pas le logo noir et rouge. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. Je vous invite à tous les liens dans la description. Je remercie toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet épisode. Je vous remercie également pour tout le soutien que vous me donnez depuis un an sur le podcast. Je vous invite du coup à le partager si vous avez aimé cet épisode, à mettre un like, à le commenter et surtout à mettre une petite note sur la plateforme de votre choix. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci Raj, c'était un plaisir.

  • Speaker #1

    Moi aussi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Qui est Thomas ?

    01:33

  • Pourquoi entreprendre ?

    04:05

  • XTEP : plus qu’une boîte, une vision

    05:48

  • La qualité, moteur de fidélité

    18:50

  • Faut-il tout savoir quand on dirige ?

    22:50

  • Endurance et résilience : les vraies premières armes

    26:54

  • Bien s’entourer : un game changer

    33:55

  • Construire un réseau qui ouvre des portes

    38:42

  • Introspection

    43:20

  • Ses Réseaux sociaux

    48:30

Description

On ne fait pas une transition du salariat vers l’entrepreneuriat sans raison.


Thomas Narcante, aujourd’hui cofondateur de XTEP, a d’abord construit sa carrière dans le BTP en tant que contrôleur de gestion. Puis il a suivi un parcours salarié classique, en gravissant les échelons… jusqu’au jour où une divergence de valeurs avec un DG l’a conduit à enclencher sa propre transition du salariat vers l’entrepreneuriat.


En pleine période de confinement, il quitte la stabilité pour entreprendre, poussé par un besoin profond d’alignement et de liberté. Il découvre alors la réalité de la transition du salariat vers l’entrepreneuriat : lente, exigeante, faite de résilience, d’endurance… mais aussi d’apprentissage et de clarté. Petit à petit, il réussit à stabiliser son activité, à se rémunérer et à faire décoller son entreprise.


Avec XTEP, il propose une approche du conseil qui bouscule les standards.

Son objectif : accompagner les clients avec humanité et efficacité, en s’appuyant sur son vécu côté opérationnel.

Il veut résoudre les problèmes comme il aurait aimé qu’on le fasse pour lui lorsqu’il était sur le terrain.


Dans cet épisode, on parle :

- de valeurs humaines,

- de résilience entrepreneuriale,

- de comment s’écouter vraiment et faire confiance à son ressenti,


Et surtout du fait que l’entrepreneuriat ne commence pas avec une idée géniale, mais avec un déclic intérieur.


Parce que parfois, il ne faut pas écouter les autres.

Il faut s’écouter soi.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.


Bonne écoute

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRES :

00:00 Introduction

01:33 | Qui est Thomas ?

03:18 | Pourquoi entreprendre ?

05:48 | XTEP : plus qu’une boîte, une vision

18:50 | La qualité, moteur de fidélité

22:50 | Faut-il tout savoir quand on dirige ?

26:54 | Endurance et résilience : les vraies premières armes

33:55 | Bien s’entourer : un game changer

38:42 | Construire un réseau qui ouvre des portes

43:20 | Introspection

48:30 | Ses Réseaux sociaux

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Nos réseaux sociaux :


Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Thomas :

https://www.linkedin.com/in/thomas-narcante-xtep-conseil-gestion-entreprise-finance-strategie-tpe-pme-eti/

https://www.linkedin.com/company/xtep/

https://www.xtep.fr/equipe/

https://www.instagram.com/xtep.cabinet/


#podcast #entrepreneuriat #transition #client


TITRE : Faire Confiance à Son Instinct (avec Thomas Narcante / XTEP)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie, quoi. Tu lèves le matin, t'as une boule au ventre, tu te dis, ouais, ok, quoi que je fasse, je vais me faire défoncer. Juste parce qu'en fait, ta tête revient pas à quelqu'un, donc c'est nul, quoi, en fait, faut partir, tu vois. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand t'as des fourmis à l'arrière de la tête, fais confiance à ton instinct. Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis, évidemment parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Les commerciaux ne font rien, mais j'ai compris que le commerce est important. D'avoir eu la chemise du terrain, comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Désalarier, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Thomas. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut Raj, merci.

  • Speaker #1

    Je t'en prie. Alors, dans cet épisode, ce dont j'aimerais parler, c'est notamment dans un premier temps de ta transition, puisque c'est le sujet principal du podcast, mais également qu'on parle du rapport au risque qu'on peut avoir en tant qu'entrepreneur et aussi de l'importance de l'entourage au sens large.

  • Speaker #0

    Ok. Ça te va ? Ouais, ça me va très bien. J'ai l'impression d'être en Hot Ones avec Ken Kourjandou, mais c'est pas tout à fait le cas.

  • Speaker #1

    Sans les nuggets et sans les saucepickers.

  • Speaker #0

    J'aurais bien aimé.

  • Speaker #1

    écoute j'y penserai pour la suite pour voir si je peux débloquer un concept alors ce que je te propose dans un premier temps c'est de te présenter et puis justement de parler un peu de ton parcours ok alors on va essayer de ne pas être trop long donc

  • Speaker #0

    moi j'ai plutôt fait des études dans la partie gestion, finance contrôle de gestion donc parcours on va dire classique, IUT, école de commerce etc et puis après très vite au niveau professionnel je suis tombé dans le BTP, c'est ma première expérience professionnelle J'étais contrôleur de gestion et j'ai eu la chance de tomber dans un groupe où c'était très terre à terre. J'ai pu faire du contrôle de gestion opérationnel. Et très vite après, je me suis retrouvé dans d'autres groupes à faire de l'audit interne, différentes choses. Audit de maîtrise des risques, puis retourner après sur la partie opérationnelle sur le terrain. Parce que j'avais à cœur de retourner sur le terrain, j'étais jeune, j'avais 25 ans, donc l'idée c'était de manger du terrain. J'avais besoin d'apprendre. Et c'est ce qui fait qu'après, on s'est rapprochés avec mon associé quelques années plus tard. Et c'est ce qu'on partage, c'est le côté vraiment opérationnel et terrain, concret. Et puis, chemin faisant, après, j'ai travaillé dans différents groupes et j'ai eu la chance de rencontrer un directeur financier qui était manager de transition. On a fait des plans de transformation. Puis, dans différents autres environnements, plus ou moins gros, c'est plutôt ETI ou groupe, globalement, ou filiale de groupe. plus petite. Et puis, je me souviens de cette anecdote. En fait, en 2011, j'étais sur un chantier. Enfin, j'étais responsable financier de projet avant le Grand Paris. Et je parlais avec ma comptable qui s'appelle Aurore. Je lui disais déjà à l'époque que j'avais envie de créer ma boîte. En fait, c'est elle qui me l'a rappelé. En fait, il y a quelques mois déjà. Et puis, deux ans après, je suis arrivé dans un plan de transformation avec un directeur financier. Et c'est là où j'ai rencontré mon associé Serge. Et très vite, en fait, ça a affûté au niveau professionnel et personnel. On était très complémentaires. On est toujours d'ailleurs très complémentaires. Et on s'est dit assez rapidement, ça serait intéressant de faire quelque chose plus tard. Et on a continué nos carrières. On voulait encore apprendre. Et puis, il y a toujours cette peur de commencer quelque chose. C'était moins répandu qu'aujourd'hui. Le freelancing, l'indépendance, créer sa propre société. Les jeunes aujourd'hui le font beaucoup plus. Ils prennent plus de risques et c'est très bien. On aurait dû le faire avant. Des fois, on se dit, c'est dommage. Mais bon. On n'avait pas encore les cheveux blancs et la barbe blanche. Et donc, on s'est lancé. Ensuite, une fois finalement nos parcours et cette rencontre, il y a eu quelque chose qui a fait que ça a déclenché cette envie, en tout cas chez moi, juste avant Serge, de créer cette aventure avec XTEP.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que justement, tu peux nous parler un peu de cet événement déclencheur ou ce qui a lancé justement ton aventure entrepreneuriale ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça fait partie des rencontres qu'on a dans... Dans sa vie, il y a des événements qui se passent à un moment donné. Puis cet événement fait que je ne me suis pas entendu avec un responsable suffisamment dans la hiérarchie. Moi, je faisais partie d'un comité de direction. En tout cas, j'avais la chance de pouvoir côtoyer des gens qui étaient à ce niveau-là aussi. Et ça se passait très bien jusqu'à la rencontre avec cette personne. Et en fait, ça ne faisait pas partie de mes valeurs, de ma façon de... parler, d'interagir avec les gens, de co-construire les choses, de transformer une entreprise, en tout cas d'y participer. Et donc à un moment donné, j'ai fait partie des gens qui sont partis. On fait une rupture conventionnelle de manière assez simple. Et puis en fait, de toute façon, j'avais envie de créer quelque chose. À un moment donné, j'étais intrapreneur. Ce n'était pas la première fois qu'on m'en parlait. Et je me suis dit, tiens, c'est l'occasion. Et à partir de ce moment-là, je me suis formé. Je ne vais pas faire de pub au Pôle emploi, mais en tout cas, le Pôle emploi 92 à Courbevoie m'a permis, via un organisme, de préparer finalement les prémices de X-Step, de trouver le nom, de réfléchir au projet, de pitcher, d'apprendre à pitcher aussi en une minute trente sur ce que je fais, ce que je suis, ce que j'apporte, et de passer devant des jurys de professionnels avec des gens qui ont déjà l'expérience. et de commencer en fait l'aventure. En tout cas, les fondations, je reprends mes termes du BTP, les fondations de cette aventure qui maintenant dure depuis 5 ans en fait, avec Serge qui a rejoint l'aventure quelques mois plus tard, puisque c'était l'objectif.

  • Speaker #1

    Ok. Et Xstep, du coup, je sais que tu n'aimes pas ce mot, mais ça peut être assimilé à ce qu'on appelle entre guillemets un cabinet de conseil. Est-ce que tu peux justement nous décrire ce qu'est Xstep et pourquoi tu n'aimes pas qu'on dise que ce soit un cabinet de conseil en tant que tel ?

  • Speaker #0

    En fait, le cabinet de conseil en termes de SEO, pour ceux qui s'intéressent forcément, les spécialistes vont dire il faut parce que cabinet de conseil avec la ville, etc. c'est important. Bon, le mot cabinet, moi, c'est pas trop mon truc. J'avais un papa, enfin, j'ai un papa médecin qui, voilà, un cabinet médical. Donc, les associations de mots font et d'idées que je pensais souvent à ça. Et puis même quand on était en entreprise, on a travaillé avec des cabinets de conseils que je ne citerai pas, qui sont très bien. plus ou moins gros, mais ça manquait de concret, ça fait beaucoup de slides, ça parle beaucoup, et en fait les rencontres qu'on a faites, parce que nous on était côté client finalement, on était en interne, ça pouvait frustrer certains comités de direction, nous ça nous frustrait nous et nos équipes, et donc c'est vrai que l'association d'idées avec le mot cabinet, quand on a créé l'aventure avec Serge, on s'est dit il faut qu'on soit concret, c'est-à-dire qu'on amène des solutions. et qu'on résolve des problèmes de manière assez rapide, des quick wins, et puis des choses sur le plus long terme, parce que des fois il y a des choses qui sont assez politiques, qui ont beaucoup d'impact dans l'entreprise, en termes de risques humains, sociaux, financiers, etc., donc qui nécessitent plus de temps, également sur les outils. Donc voilà, l'idée c'était de se démarquer, donc on s'appelle cabinet de conseil quand on nous cherche, évidemment, on trouve Xstep sur Google ou les moteurs de recherche dans l'annuaire ou autre. Donc on l'utilise. Mais c'est vrai qu'on est plutôt une société pragmatique. On n'est pas encore très nombreux, mais on met les mains dans le cambouis, on va au bout des choses, on essaie de satisfaire au maximum la résolution de problèmes. Parce qu'en fait, on a été de l'autre côté de la... de la barrière. Donc on sait ce que c'est. Donc quand on fait des slides ou quand en fait on travaille et qu'on amène des solutions et des réponses aux questions, l'idée c'est vraiment de résoudre des problèmes le plus rapidement possible. Ça va pas toujours aussi vite qu'on voudrait. Mais voilà. Donc cabinet oui. Obligatoire. Mais voilà, j'ai pas envie qu'on soit associé à ce genre de terminologie classique où on se dit ouais c'est encore un cabinet de conseil qui... qui propose quelque chose. Il y a aussi, évidemment, des personnalités. Le fait qu'on ait travaillé dans le BTP, dans l'industrie, etc., on a côtoyé quand même les gens qui sont sur le terrain, en fait. Vraiment. Tous les jours, on était avec eux, ou très régulièrement, en tout cas. j'étais sur le terrain. Je vivais dans des algécos pendant une longue période sur des projets. Donc, je travaillais avec des maçons, des électriciens. C'est devenu mes collègues et voilà. Et pourtant, j'avais un rôle finance, fonction support, comme on dit. Et voilà.

  • Speaker #1

    OK. Est-ce que tu pourrais m'expliquer, en fait, concrètement, ce que vous faites chez X-Step et en quoi vous êtes, justement, tu as cherché à être différent de ce qu'est un cabinet de conseil classique ?

  • Speaker #0

    Alors on intervient sur deux domaines, il y a la partie IT et la partie métier, on vient évidemment plus du métier mais on a toujours été passionné par l'IT, Serge encore plus que moi, donc tout ce qui va être solution digitale, BI et IA, on se forme de plus en plus à ça depuis une année, ou tout ce qui est no code, low code, ce genre de choses, ça c'est plutôt la partie de Serge parce qu'on se répartit aussi les tâches, mais à la base le métier c'est finance, achat, tout ce qui va être process. métier du contrôle de gestion, donc on a des bonnes bases comptables. Donc en fait c'est ça notre cœur de métier, donc on vient à structurer des directions financières, à mettre en place des reporting, et puis forcément quand tu as l'angle financier, tu tires le fil et tu touches d'autres sujets. Moi j'ai la chance d'avoir été auditeur aussi interne dans un grand groupe, donc on a un regard un peu 360. sur des enjeux éventuellement RH. Et puis, j'ai fait aussi de la QSE, donc j'avais un angle process, donc on a différentes certifications là-dedans. Et donc du coup, le fait d'avoir cette vue transverse de l'entreprise, fait que par l'angle financier, on arrive à avoir un peu tous les... pans que gère finalement un dirigeant et que son équipe de direction donc on arrive quand même on n'est pas spécialiste sur tout mais on arrive quand même à adresser un certain nombre de sujets mais nous on est spécialisé sur la partie finance achat tout ce qui est process là dedans rh quand même un peu parce qu'il ya des sujets en interface avec la partie financière donc pilotage de sa masse salariale et puis toute la partie sociale et éventuellement RSE parce que moi je me suis beaucoup intéressé à ces sujets là aussi et puis la partie IT parce que forcément il faut une organisation, des process, des outils puis au milieu c'est des gens forcément tes outils s'ils sont pas alignés avec tes process et ton orga, ça ne tient pas très droit. Et donc les outils, on s'est formé assez rapidement. On a commencé avec SAP en 2013 en tant que ERP et puis il n'y avait pas encore de solutions comme aujourd'hui. de business intelligence et aujourd'hui voilà pour billard on a fait des rencontres qui font que power bi on a pu se former je pense à alexandre stevens qui est un youtube or là dedans on a pu travailler et collaborer avec ces gens là donc on arrive à apporter des solutions sur la partie à moa finance l'assistance à maîtrise d'ouvragé sur la mise en place de deux rp on aide les entreprises à se doter de rp on n'est pas intégrateur on vient en amont calibrer les les process, faire l'état des lieux. je vais pas rentrer dans le détail technique mais ça peut être assez complexe donc regarder les chaînes de facturation jusqu'à la partie reporting donc c'est vraiment tout comprendre de A à Z et puis après faire la partie migration de données Serge en parlera encore mieux que moi donc toute la partie en fait migrer d'un outil legacy vers un nouvel outil ça c'est des choses qu'on fait donc j'ai parlé de mettre en place des reporting on fait aussi la partie diagnostic donc typiquement il y a des des sociétés ou des organismes qui nous appellent en disant voilà j'ai telle problématique j'aimerais que vous m'aidiez à comprendre en fait et à faire un plan d'action concret opérationnel à la fin voilà l'idée c'est qu'ils puissent après s'organiser sur x années à dérouler le plan soit seul soit avec un accompagnement qui celui d'ixtec ou pas d'ailleurs voilà et puis sur la partie IT on fait la partie data analyst mise en place de reporting, ou alors on travaille avec des proches, ou des rencontres, je pense à Ravi notamment, des développeurs, des data engineers, des data scientists, et donc du coup, le fait d'avoir cette casquette métier et compréhension de l'entreprise, de l'IT fait qu'on arrive très facilement à dialoguer avec les DSI. Aujourd'hui, les DSI font aussi partie de nos clients. Je disais DAF, directeur achat, souvent sur la partie métier, directeur de la trésorerie. Et puis, DSI, où... on met en place des dispositifs. Alors, soit c'est une ressource ponctuelle ou des fois, c'est un dispositif avec une équipe. Et souvent, nous, on intervient dedans, en fait. Là, on a des clients où on est accaparés, nous, à X%. On ne fait pas juste que positionner des gens. On s'intéresse au concret et on fait beaucoup de réunions, des déplacements dans la France parce qu'on a des clients un peu éclatés. On est Paris, Rhône-Alpes, Valence et puis l'Est, la région de Nancy, parce que c'est en plus là où j'ai fait mes études. et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Quand j'ai fait certains épisodes avec des personnes qui étaient plus dans le domaine de la prospection commerciale, en fait, ces personnes, elles me disaient que souvent, dans l'entrepreneuriat, des personnes qui ont déjà lancé leur entreprise et qui ont des plus petites structures, elles peuvent penser que ce type de prestations, ce n'est pas du tout adapté à eux et que ce sont des choses qui sont vraiment faites pour les grosses entreprises, des gens en place, bien structurées et tout. Ça, c'était pour le domaine de la prospection. Est-ce que toi aussi, du coup, c'est quelque chose qui te parle ? Est-ce que c'est des plus petites entreprises ? Qui est vraiment ton public ? À qui ça peut s'adresser ?

  • Speaker #0

    Alors nous, c'est vrai qu'on prend beaucoup de plaisir à accompagner les structures de plus petite taille parce qu'elles ont cette souplesse. Des fois, c'est des filiales de groupe, mais étant rattachées à des groupes, des fois, il y a des règles qui s'imposent. On a des clients qu'on a actuellement, justement, où c'est des filiales en France, mais rattachées à des groupes internationaux. Des fois, il y a des choses où on n'a pas la main, on conseille, mais après, ça remonte, ça bloque. Donc, nous, on prend beaucoup de plaisir sur les entreprises à taille plus humaine. Je veux dire qu'ils font 50, 100, 150 personnes. Évidemment, les budgets sont pas... pas les mêmes, donc on s'adapte. On n'est pas tous les jours à travailler full-time, etc. Ça va être vraiment très focus sur des sujets précis, vraiment, pour aller vite, pour être efficace. Je ne sais pas si je peux citer des clients. Tu peux, moi, il y a un tabou. Tu vois, par exemple, sur la partie, là, on accompagne l'Académie Nancy-Metz, on a fait un diagnostic. L'enjeu, c'est mettre en place du contrôle de gestion, un certain nombre de choses. Et je pense que le secteur public nécessite pas mal d'améliorations et de s'inspirer du et c'est très bien ce qui a été fait on ce qu'on nous a demandé c'est voilà on a besoin d'un diag une vue un peu 360 des enjeux financiers on trouve de gestion suivi financier de la formation continue de l'apprentissage c'était hyper précis comme demande donc du coup voilà on a su saïs et dimensionner la mission en x jours et répondre aux besoins et ils étaient très contents et donc c'est bien et ça leur permet après d'avoir une feuille de route sur des sujets d'organisation, de mise en place du pilotage financier, etc. Donc, soit avec nous, soit avec d'autres, ou soit uniquement en interne. Ça, après, c'est au client de décider. Et puis après, il y a des plus gros, évidemment, qu'on accompagne. Alors évidemment, c'est plus souple pour nous, parce que ça s'engage dans des gros dispositifs. Il y a déjà des équipes, il y a beaucoup plus de moyens, humains, techniques, etc. Donc ouais, on pourrait croire qu'il y a des TPE qui pourraient ne pas avoir besoin de ça, mais très honnêtement, je pense que ça s'adresse à tout le monde. Évidemment, la taille d'un cabinet, un KPMG ou un très gros, pas forcément à être intéressé d'accompagner. une tpe de cinq personnes nous ça nous intéresse parce qu'en fait toutes les activités nous intéresse et puis en fait nous mêmes on est entrepreneur dans quand on a commencé on était deux et donc on se met justement à la place de ces entrepreneurs et typiquement tu vois tu vois, on a créé des outils qu'on peut trouver d'ailleurs sur notre site qui s'appelle la KLS Toolbox. C'est des outils pour les entrepreneurs qui n'auraient pas les moyens de grands groupes d'utiliser des outils de gestion de notes de frais, des reportings sur le suivi des temps, ce genre de choses. Et ça, en fait, c'est déjà ce qu'on appelle des POC sous Excel avec du VBA basique, mais qui permet déjà de tester sur 10-15 salariés, de consolider la donnée, d'avoir des premiers états de restitution de tableau de bord. sans aller tout de suite vers l'outil. Parce que beaucoup de clients nous disent, moi, je veux l'outil qui va couvrir les besoins. Mais en fait, c'est déjà tes process, comment ça fonctionne. Des fois, tu ne choisis pas le bon outil, il couvre seulement 20% de tes besoins, tu payes des licences. Donc voilà, il y a tout ça aussi à regarder. Donc je pense que non, il y a des cabinets à taille humaine qui arrivent à accompagner et qui peuvent. Nous, on en fait partie. on sait adresser les deux en fait. On s'est adressé les deux. Évidemment, le prix ne sera pas le même. On a accompagné des TPE de 8 personnes au début. Et on y prend toujours plaisir. Mais c'était extrêmement précis. Et c'est ça aussi qui intéresse le dirigeant. J'ai un problème, il est extrêmement précis. D'autres où c'est beaucoup plus gros, c'est des mastodontes. Donc, il y a des enjeux énormes. Je pense à la facturation électronique. C'est un enjeu énorme aujourd'hui avec la réforme qui arrive. Donc, les plus petits ont un peu plus le temps. Les gros doivent s'organiser. Mais ce n'est pas toujours les plus gros qui sont les mieux organisés. Ça va vraiment dépendre de la direction, du secteur, du niveau de maturité digitale, des compétences. Vraiment, c'est un tout qui est assez important. mais nous en tout cas En tout cas, en interne, on essaie de reprendre le meilleur de ce qu'on a vécu dans nos carrières et de ce qu'on trouve chez nos clients. Évidemment, on apprend tout le temps. Et ça, on a plaisir à le restituer. Quand on est chez des clients, à partager les bonnes pratiques, à benchmarker, ça ne leur coûte pas plus cher, on le fait. Il y a même des missions où on ne se facture pas. On devrait. On ne se facture pas à 100%, on devrait. Mais on aide nos équipes. Et plus peut-être que d'autres ne le feraient.

  • Speaker #1

    Puis là où je te rejoins, c'est que moi, pour avoir travaillé dans des plus grosses sociétés, je sais qu'aujourd'hui, il y a un vrai enjeu parce que toutes les grosses entreprises du domaine, par exemple du marché français ou même européen, elles commencent à se staffer de plus en plus, à avoir des accompagnements. Et du coup, aujourd'hui, tout l'enjeu, c'est d'aller chercher d'autres personnes qui ne sont pas encore accompagnées aujourd'hui et d'aller chercher des petites moyennes entreprises ou des TPE. et donc en vrai ça c'est quelque chose qui est vachement dur pour eux parce qu'en gros ces grosses sociétés quand elles arrivent et qu'elles disent nous on peut vous aider à chaque fois il y a ce frein où les entreprises en face elles se disent vous êtes trop gros je vois pas en quoi vous pouvez venir nous aider ouais c'est ça après il y a le prix tout l'enjeu aussi d'avoir l'équilibre qualité prix quoi et tu vois souvent il y a un sujet qui est revenu beaucoup dans mon podcast pour les personnes qui ont créé leur entreprise C'est le dirigeant qui a envie de tout internaliser, de tout savoir faire, etc. Là, en prenant un cabinet de conseil, tu donnes déjà un peu une main à quelqu'un d'extérieur, j'ai envie de dire, et tu lui donnes un regard sur ton entreprise, sur ce que tu fais, et derrière, vous, vous allez aussi faire... injecter entre guillemets des personnes qui vont venir potentiellement les aider j'imagine par rapport à ça comment est-ce que tu les convaincs entre guillemets ou tu les accompagnes pour leur dire vraiment c'est une aide qu'on vous fournit faut pas avoir peur de laisser justement quelqu'un rentrer avoir une vision parce que cette notion de délégation etc c'est quelque chose qui est vachement présent dans mon podcast et qui a vachement été un sujet avec les différentes personnes que j'ai eues

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plus... plusieurs choses. L'avantage d'avoir des sous-traitants, de la prestation intellectuelle fait que tu délègues une partie des choses et aussi tu te nourris parce qu'en fait, à un moment donné, tu payes la prestation intellectuelle pour que ça t'enrichisse, c'est-à-dire que t'estimes que... potentiellement peut-être en interne, il y a un climat politique, il y a des enjeux, il y a un certain nombre de paramètres qui font que tu n'as pas les réponses à toutes tes questions. Donc évidemment, plus tu es gros, plus tu as de moyens, plus tu peux aller chercher des fournisseurs, des sous-traitants et t'apporter de la matière. Moi, ce que je dis à chaque fois aux gens avec qui je travaille, directeur du contrôle de gestion, évidemment un DG, je ne vais pas le remplacer dans une boîte de BTP, je veux dire, ce n'est pas mon enjeu, mais c'est qu'en fait, on n'est pas là pour durer. Et ça tue un peu peut-être notre business, mais plus vite on a résolu le problème, plus vite je pense que tout le monde est satisfait. Je pense qu'on a été à leur place, tu vois. On a été des responsables du contrôle de gestion, contrôle de gestion, donc on a vu énormément de choses, en fait. Et en fait, ça embête tout le monde, même dans la vie de tous les jours. Quand tu as un problème, le plus vite tu le résous, le plus vite tu passes à autre chose, tu fais du perso, tu fais d'autres choses. C'est comme le temps de travail. Moi, je préfère que le travail, c'est peut-être ma culture un peu plus anglo-saxonne, ce que j'ai étudié au Danemark. fait que, tu vois, au Danemark, à 17h, ils arrêtent de travailler. Mais ils sont ultra efficaces. C'est la culture du résultat, c'est la culture anglo-saxonne. On parle un peu moins de la méthode et on s'épanche moins là-dessus. C'est qu'à un moment donné, tu fais ce que tu veux, t'as les moyens, mais par contre, il faut un résultat. Et nous, on est un peu comme ça, en fait. Tu vois, on aime bien résoudre les problèmes. Donc, on n'est pas là pour durer. et c'est là où on se différencie peut-être d'autres cabinets c'est à dire que à partir du moment où il n'y a plus besoin, quand on size une mission en disant il faut tel nombre de jours, certains clients qu'on a actuellement leur disent c'est le max, on va faire quelque chose à tiroir ou alors quelque chose de souple en disant on va facturer uniquement ce qui est consommé. Si le problème est résolu, on fait un point d'étape parce qu'à chaque fois on en parle, on fait des comités de pilotage, tous les trucs classiques qu'on connaît. Et on s'arrête si le problème est résolu. Et je pense qu'après c'est comme ça aussi qu'après... Ça marche le mieux pour le client de se dire « Ok, au moins, ils ont été honnêtes, et puis je peux les recommander. » Et nous, aujourd'hui, on est plutôt recommandés grâce à ça. Ça fait aussi, on résout des problèmes, et puis après, on nous dit « Ah bon, ils ont été efficaces, c'est bien, quoi. » Je ne sais pas quoi te dire de plus, parce qu'en fait, l'enjeu, c'est résoudre un problème, faciliter la vie des gens, gérer les risques, soulager le dirigeant. On sait que le dirigeant, quand il est tout en haut, Il y a beaucoup de choses à gérer. Un DG est souvent généraliste ou alors il a eu une spécialité. Et son enjeu, c'est de faire que ça roule.

  • Speaker #1

    Et justement, comme tu dis, tes interlocuteurs, de ce que je comprends, c'est toutes ces personnes-là qui sont souvent des DG. des DG. Et toi, du coup, j'imagine que pour pouvoir discuter avec eux et parler un peu le même langage, tu dois toujours être au point et savoir l'actualité de ce qui se passe, etc. Je sais que tu es quelqu'un qui adore te former, avoir des certifications, etc. Pour toi, c'est important, justement, d'être... justement à niveau égal avec ces personnes avec qui tu discutes ?

  • Speaker #0

    Alors niveau égal serait un peu prétentieux, parce que je n'ai pas la prétention de parler avec les DG de certaines boîtes, parce qu'en fonction de la taille des groupes, on intervient à certains niveaux. On va dire qu'on est plutôt au niveau du DAF, du DSI, qui sont déjà des niveaux des fois au niveau COMEX, tu vois. Dans des boîtes un peu plus petites, j'ai la chance, ou on a la chance de connaître des directeurs généraux, des DAF, des responsables administratifs. Donc on parle avec tous les interlocuteurs, mais on parle même avec les gens dans les ateliers qui font la gestion de ça. stock, moi j'adore ça, on est hyper curieux, donc on parle avec vraiment toute la chaîne. Se mettre à niveau et faire de la veille ? Oui, parce que comme je te disais, on travaille sur les aspects IT, alors on n'est pas développeur, on n'est pas des spécialistes architectes d'entreprise, ce genre de choses. mais de faire un peu de veille sur les outils, sur les sujets d'actualité. Et ce qui va arriver, on essaye d'anticiper aussi des choses, parce qu'on sait qu'il y a des sujets qui vont embêter les entreprises, et les Français aiment bien attendre. Tout à l'heure, je parlais de la réforme de la facturation électronique. Bon évidemment certains vont dire les plateformes de dématérialisation aujourd'hui partenaires de l'État, c'est leur business donc elles vont engranger ça. Oui et non, je pense qu'il y a quand même énormément de travail en fonction de la taille des boîtes. à partir du moment où l'entreprise sait comment ça fonctionne ils savent s'organiser et ça va rouler. Ceux qui se disent, comme on fait habituellement en France, on a le temps, on a le temps, on a le temps, la réforme va reculer, on espère que. En fait, ça me fait penser à une anecdote, c'est comme un jour, j'étais avec un dirigeant d'entreprise, un des derniers avec qui j'ai travaillé, et on faisait la revue des cartes des risques. C'était mon boulot. On est arrivé sur le risque pandémie, épidémie. C'était avant le Covid. C'est véridique. J'ai des collègues qui m'ont rappelé après. Et quand on est arrivé sur ces cases-là, c'était une feuille Excel. Je pense que les managers de risque qui regarderont, comprendront. On évaluait quelle est la réponse au risque. La probabilité, la fréquence, ce genre de choses. matrice de risque et en fait on a laissé la case vide il faut qu'on mette quelque chose en fait faut qu'on répond parce qu'après derrière il ya un plan de contournement il ya des actions il ya une cellule de crise à mettre en place ça y est des choses quoi non non il n'y a pas de risque ça arrive jamais ça arrivera jamais enfin voilà quoi véridique c'était en 2018 2018 je partais de l'entreprise et après on sait ce qui s'est passé quoi Et donc, j'ai des collègues qui m'ont rappelé en disant, tu vois, pour ça, je te parlais d'anticiper. Nous, l'objectif, c'est d'anticiper, en fait. Et donc, pour répondre à ta question sur la partie certification, alors la certification oui et non parce que des fois on peut se former sans être certifié mais oui il faut qu'on est toujours curieux sur les nouvelles technologies sur les nouveaux enjeux pour les entreprises je parlais de la facturation électronique il ya le csrd aussi qui est important je pense que ça passe un peu après la réforme parce que maintenant l'enjeu est sur la réforme mais il ya des entreprises qui ont besoin de migrer leurs outils donc bas faut comprendre aussi l'évolution des outils sap quand on l'a connu nous en 2013 aujourd'hui on n'est plus du tout à la version sap de 2013 tellement ça a tellement évolué que donc il faut se former alors on n'est pas toujours les meilleurs on n'a pas c'est difficile de se former sur tout on y y passerait nos journées mais on s'entoure des gens qui connaissent qui sont et experts et puis on apprend d'eux. On a la chance aujourd'hui à notre époque d'avoir quand même YouTube, donc il y a énormément de tutos. Tu as des communautés aussi, communautés SAP, tu as du réseau. Moi, je passe du temps dans ces réseaux-là. J'essaye en tout cas. Je me partage le temps entre du commerce, m'informer et faire de l'opérationnel. Et Serge, c'est un peu la même chose. On partage notre temps un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu as parlé juste... justement, de la crise sanitaire et du Covid. Je sais que pour toi, c'est une période qui a été assez particulière, parce que c'est une période pendant laquelle tu as appris l'endurance et l'adaptabilité. C'est aussi la période pendant laquelle, du coup, tu as commencé à entreprendre, et notamment pendant laquelle tu as dû garder espoir sans te payer au départ. Est-ce que tu peux me parler un peu de cette période ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, je suis parti en 2019 de l'entreprise où j'étais, où on était avec Serge. Je suis parti un peu avant lui, du coup, comme je te disais. Et on a eu du nez, c'est quand on s'est rejoint. Donc en 2019, on a commencé à travailler pour une première cliente, mais on n'avait pas encore créé les structures. C'était pour tester le modèle, travailler ensemble en dehors d'un cadre CDI traditionnel. Et on a eu du nez, en fait, on a déposé les statuts début 2020. Donc, en fait, on a créé la boîte et on était confinés. Donc, il a fallu trouver de nouvelles choses. Moi, je suis plutôt le créatif des deux. Donc, du coup, très vite, on a du temps pour créer le site web. On a du temps pour... Il faut qu'on fasse un livre blanc sur la gestion de crise, puisque c'est des sujets sur lesquels j'avais un peu travaillé. J'avais passé des certifs pendant l'année 2019, des formations Risk Manager, ce genre de choses. et du coup Du coup, à distance, comme on ne pouvait pas se voir, en tout cas, on le faisait en secret, on travaillait sur ce genre de contenu, sur du blog, sur de l'article, pour garder une connexion avec les gens parce qu'en fait, les gens étaient flippés. Les gens se disaient, merde, qu'est-ce qui va se passer pour mon business ? Je trouve que ça a été une période difficile, je pense, pour les gens. Ça a créé des opportunités, ça a obligé à se remettre en question, ça a obligé à revoir les modèles sur différentes activités. Évidemment, quand tu es dans le conseil, ce n'est pas du tout la même chose. Les gens étaient à la maison, ils ne pouvaient plus venir travailler. Mais dans d'autres domaines, le digital, il y a eu plein de choses qui se sont passées, bonnes et moins bonnes. Et ça a eu beaucoup de... Je pense qu'il y a eu beaucoup de business qui se sont créés et qui ont refermé très vite derrière par opportunisme. Et ça a pu permettre de se tester. Moi, je ne l'ai pas si mal vécu que ça. Je t'avoue qu'on a fait du sport, on a bossé à fond, on s'est posé des questions, on a pu tester toutes les solutions digitales, Teams, Zoom, tout ce que tu veux pour les visios et voir lesquelles étaient les plus performantes ou pas. Donc, en tout cas, pour nous, ça a été plutôt positif. Je pense qu'évidemment, pour le secteur médical, ce n'était vraiment pas la même affaire. Ça a duré un peu longtemps, il y a eu des vagues, mais ça a permis de poser des choses. Évidemment, je pense que s'il n'y avait pas eu le Covid, on aurait commencé beaucoup plus vite chez les clients parce qu'évidemment, ils se sont dit « attendez, nos salariés sont chez eux, on a des projets, ça a stoppé énormément de choses, les budgets ont été décalés. » Donc ça a fait que nous, ça a décalé de 9 mois, 10 mois, des choses sur lesquelles on avait commencé à travailler, en tout cas à discuter avec des clients, potentiels clients à l'époque. Et ça s'est fait après, en fait. Finalement, les besoins étaient les mêmes, mais les gens étaient perdus. Donc, je touche du bois. Ça s'est plutôt bien passé. On est encore là, tu vois. Donc, on a cette chance-là et on remercie notre bonne étoile.

  • Speaker #1

    OK. Et justement, pendant cette période, t'as pas douté ? T'as jamais eu peur ?

  • Speaker #0

    Quand t'es entrepreneur, je pense que tu doutes tout le temps. T'as des phases de haut et de bas. Quand tu crées ta boîte ou quand même t'es directeur général, t'as toujours, je pense, je sais pas si t'as des insomnies ou des choses, mais moi, je dors pas toujours très très bien. Déjà, je suis pas un gros dormeur à la base, sauf quand vraiment je suis claqué. mais ça fuse à 15 000 dans ta tête. Que tu sois une petite boîte d'ailleurs, je pense même encore plus, parce que quand tu as beaucoup de gens avec toi, normalement, ils sont censés t'apporter des choses. Tu vas recruter quand même des gens plus intelligents que toi ou experts dans des domaines. plus petit, c'est différent. Si tu recrutes, il faut faire un peu la même chose à une plus petite échelle. Si tu es seul ou tu es deux, comme on était au début, il faut que ça marche bien. Il faut connaître beaucoup de sujets, il faut se renseigner, il faut apprendre, il faut être curieux, comme je te disais. Et donc, il y a des hauts et il y a des bas. Il y a des hauts et il y a des bas comme dans la vie. Moi, je suis plutôt toujours quelqu'un de positif. Même si de temps en temps, fou On peut toujours être échaudé dans le cadre de projet ou dans la vie. Il faut repartir, tu vois. Il faut retourner au combat sur le terrain. Moi, j'ai appris avec des gens dans le BTP, c'est le chantier, il commence, il faut qu'il termine. Donc, on y va, feu. On envoie le bousin, comme on dit, tu vois.

  • Speaker #1

    Et justement, tu penses qu'être entrepreneur, c'est avoir une certaine aversion au risque ou à la prise de risque ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, je pense, oui. Après, plus ou moins... plus ou moins assumé, plus ou moins... Enfin après, il faut connaître. C'est vrai qu'il y en a qui sont très prudents, il y en a qui foncent. Je pense qu'il faut un équilibre, il faut faire la balance. Et donc, il faut les connaître, les risques. Ça nécessite de se renseigner. parce que encore une fois tu vois je parle de la Covid il suffit d'une fois ça arrive alors des fois l'impact est faible mais ça va dépendre donc il faut faire sa cartographie dans sa tête ou le poser sur un papier et se dire ok c'est quoi le risque quoi t'es une petite boîte est-ce que ça a un impact sur l'image et donc du coup je ferme la boîte et c'est terminé et je licencie est-ce que je suis gros donc il y a énormément de paramètres à regarder donc oui je pense que quand t'es entrepreneur oui il y a une gestion de risque à mettre en place tu vois et Si t'as pas cette capacité à gérer ces risques, ou en tout cas à les cartographier, bah faut te faire accompagner. On les a dans la tête, mais c'est vrai que quand tu écris les choses, c'est beaucoup plus clair. Comme moi je suis musicien, c'est comme la musique, de la jouer c'est une chose, de l'écrire c'en est une autre. l'interpréter devant un public, c'est encore différent. Donc, il faut faire un peu la même chose. Tu testes, c'est comme tes outils, tu les testes un peu dans ton coin et après, tu les testes sur un panel et puis après, tu étends et tu vois si ça marche, évidemment. à chaque étape, il faut faire valider par toi-même déjà, puis après les gens qui t'entourent, puis après un plus grand groupe.

  • Speaker #1

    J'inviterais d'ailleurs les gens à aller voir sur ta page LinkedIn un petit post que tu viens de poster par rapport à la musique et le fait que c'est quelque chose qu'on peut prendre au sérieux aussi et qui doit être pris au sérieux et qu'on peut aussi mettre en parallèle justement de l'entrepreneuriat. Et c'est un très beau post que tu avais fait là-dessus. J'inviterais les gens à aller voir ce que tu as écrit dessus. Tout à l'heure, tu parlais justement d'être entouré, d'avoir avoir des salariés, etc., c'est aussi s'entourer de personnes meilleures que toi. Toi, justement, tu as aussi cette casquette où j'imagine quand tu vas aller chercher des prestataires que tu vas, entre guillemets, injecter dans une entreprise, tu vas chercher à trouver, je ne sais pas si c'est les meilleures personnes, mais les personnes qui vont être les plus adaptées. aux besoins de tes clients. Est-ce que tu aurais des conseils ou, je ne sais pas, des astuces pour savoir comment déceler que tu es en face de quelqu'un qui peut répondre à tes besoins ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà, nous, comme on ne vient pas du conseil, On ne fait pas le rôle du business manager, on va dire classique, qui est de sourcer, de positionner, de détecter le besoin, de qualifier, etc. On le fait, mais parce qu'on a la connaissance métier. Donc, on a cet avantage-là de connaître le métier. Donc, en fait, quand on source aussi des... prestataires, des freelances, déjà il y a l'accroche, la personnalité le feeling et je pense que c'est peut-être avec l'expérience qu'on arrive à sentir assez bien les choses aujourd'hui si je te dis qu'on a sur ces 300 personnes, il y en a une cinquantaine où on sait que On peut travailler main dans la main sans problème, en termes de personnalité, à distance, etc. Il y en a d'autres qu'avec le temps, on a écarté. Parce qu'en fait, ce n'est pas fluide, parce que ça ne répond pas aux besoins. Puis des fois, il y a des clients qui n'osent pas te dire que ça ne va pas très bien et tout. Donc nous, on le détecte. Mais oui, s'entourer de ces gens-là, c'est hyper important parce qu'on ne sait pas tout. Eux aussi cherchent. eux aussi sont curieux, eux aussi se forment, vivent des projets, vivent des expériences, donc du coup, encore une fois, comme en musique ou dans le sport, tu t'enrichis des autres, et c'est bien, et l'idée c'est toujours d'être positif, c'est pas la compétition de celui qui sait le mieux ou autre, parce qu'on ne détient pas la vérité, même Chad J.P.T. ne détient pas la vérité, donc il faut toujours se remettre en question, il faut toujours prendre un peu de recul, il faut partager et puis voilà donc ouais on On a l'ambition de recruter, on est trois aujourd'hui, mais aujourd'hui on travaille avec une quinzaine, vingtaine de consultants qui sont plus ou moins proches de nous. En général, c'est plutôt où sont proches, on a construit déjà une relation. Je pense à Ravi, je pense à Grégory, je pense à Florian, je pense à un certain nombre de personnes, je pense à Nelly, il y en a plusieurs avec qui on travaille. On a créé des choses qui font qu'ils font du sport, nous aussi. On fait de la musique aussi. Ils sont artistes à côté, ils font d'autres choses. Ils sont des associations. Donc, tu vois, nous, on travaille aussi avec... On a une accroche avec l'Afrique parce qu'il y a des talents aussi dans l'informatique là-bas. Donc, il y a ce côté affect. Mais on arrive toujours à déconnecter la fake du professionnel. Il faut que ça réponde à un besoin. Donc, c'est une combinaison des deux. Et on est très, très sélectif. On est très sélectif, aussi bien humainement que techniquement, en fait. Donc, on n'est pas là pour placer... placer des gens pour placer des gens. Et c'est là où on se différencie par rapport à d'autres cas. Il y a des articles, des publications LinkedIn qui paraîtront dans les mois à venir où on est quand même transparent et très proche de nos consultants. Ceux qui ne veulent pas l'être quand ils sont en mission avec nous, de nous, c'est dommage parce qu'on est là pour les aider. Et donc c'est là aussi où on se différencie, c'est qu'il y a un back-office avec X-Tep. C'est qu'en fait, Serge, moi et Mouad, on est toujours là. C'est-à-dire que même si on n'est pas... en mission full-time avec un consultant. Dès qu'il nous appelle, on a un flux, que ce soit WhatsApp ou l'équivalent d'un Discord sur la partie IT ou en musique, où on peut... discuter du projet et puis être hyper fluide et puis après on se fait des réunions plus formelles quand on a besoin de résoudre un problème ou de les aider et ça en fait c'est avec eux c'est ce qui fait que ça justifie aussi le mark up comprend et c'est la différence avec d'autres cabinets qui prennent des fois des marques up je trouve déraisonnable parce qu'il ne t'apporte pas le soutien. Souvent, on positionne quelqu'un et puis on le laisse faire la mission et puis on vient juste... Nous, on est quand même derrière techniquement à dire, si t'as une question, vas-y, on en parle, on a peut-être la réponse, tu vois. Et c'est très apprécié des consultants. qui ont bossé. Alors évidemment, des gens qui sont purement dans l'IT, qui sont développeurs, on aimerait bien, on a hâte de, on a quelques idées de recrutement pour avoir justement renforcé la partie IT parce que ce back-office, on a besoin de se dire OK, on a peut-être dans l'équipe X-Step un architecte d'entreprise, solution, un data engineer qui va connaître par cœur tout ce qui va être du code et qui va dans le back-office quand on a des gens avec qui on travaille en mission pouvoir leur apporter du soutien des autres. Tiens, tu as pensé à ça dans ton code ou ce genre de choses. ça on l'a pas encore

  • Speaker #1

    c'est en réflexion au tout début du podcast justement tu me parlais du fait qu'aujourd'hui les jeunes ils osent de plus en plus ils se lancent de plus en plus je sais pas tu disais ça j'avais l'impression d'une manière un peu admirative en les regardant je sais que de mon côté aussi on parle beaucoup de l'importance du réseau faire du réseau tu vois quand je fais du podcast etc on me dit c'est cool tu fais du réseau Et j'ai beaucoup parlé de ça avec certains de mes invités en disant, moi, c'est génial, je fais des rencontres, etc. Mais du coup, j'étoffe mon réseau, mais je ne vois pas le pouvoir que ça peut avoir, l'influence que ça peut avoir. Je sais que toi, par contre, tu dis que les jeunes, dès le début, même avec leur maigre portefeuille, c'est bien d'avoir un réseau qu'il faut savoir activer. Qu'est-ce que tu entends par là ?

  • Speaker #0

    En fait, on a souvent des gens qui... On a des fois des clients, on a la chance par le site web qu'ils nous appellent, qu'ils nous trouvent, ou des plus jeunes, des gens qui sont des fois en reconversion professionnelle. Moi, j'ai eu quelqu'un de Marseille, je crois, qui m'a appelé un jour, il était en reconversion, quelqu'un qui, je crois, avait pas loin d'une quarantaine d'années, qui a eu une première expérience professionnelle et qui, dans son parcours de reconversion, devait appeler un cabinet de conseil. Et il nous a trouvés. Et on a passé une heure au téléphone où je lui ai expliqué un peu comment on est arrivé là. Et donc, pour faire le lien avec les autres qui nous appellent, c'est plutôt des alternants, des jeunes, etc. Moi, je leur dis, est-ce que vous avez créé un LinkedIn ? Il y en a qui l'ont fait. Parce que LinkedIn, c'est le réseau, c'est Facebook, même si ce n'est pas Facebook, mais professionnel. Mais ça a tendance à changer un peu en termes de contenu. Ça devient, on parle un peu plus de soi, on ne parle pas que du pro. Il y a quand même encore beaucoup d'utilisateurs passifs. Ça, c'est un truc que j'avais appris pendant la formation, justement, avec... le pôle emploi avec la boîte qui nous avait formé. Et c'est vrai que si j'avais un regret, il ne faut pas en avoir en fait. C'est à l'époque où j'étais en CDI, j'avais un LinkedIn, on ajoutait les copains professionnels, mais on suivait un peu l'actu. mais on était passif. Je pense qu'aujourd'hui, il faut que les jeunes qui vont être dans le monde professionnel se créent un LinkedIn, parce qu'ils vont garder des contacts avec les gens de leurs écoles. Et ça, c'est important. Tu vois, moi, il y en a que je ne vois plus, et c'est dommage, parce qu'en fait... tu tisses des liens et on se perd avec le temps. Et c'est dommage. Je pense qu'il faut vraiment garder ses années croches avec des gens qu'on n'arrive pas à imaginer au début. Tu fais tes études, tu es dans le contrôle de science, en école de commerce, en ce que tu veux. C'est plutôt la fête qui drive. Et je pense que c'est bien quand même de se dire... demain les gars on va travailler peut-être ensemble en fait on sait jamais de quoi la vie sera faite donc oui le réseau il est important après le réseau une fois que tu arrives dans le monde professionnel bah donc moi tu es en cdi tu as créé ton linkedin etc tu fais des rencontres dans le cadre de ton entreprise je pense qu'il faut aller plus loin donc les after work ce genre de choses et je vois énormément de choses avec les solutions digitales les webinars tout ça fait en plus avec avec le covid ça a accéléré c'était l'occasion Je pense à des BNI, des DINABAY, enfin, tous les trucs d'entrepreneurs. Il y a plein de réseaux qui se sont créés. Certains sont encore vivants, d'autres ont fermé. Et je pense que oui, le réseau est hyper important, ne serait-ce que... encore une fois, être curieux de la richesse des autres, déjà, et d'être sincère quand on arrive. On parle de soi, on parle de son business, mais aussi c'est s'enrichir des autres. Parce que quand tu es dans ton cercle fermé, tu n'évolues pas. C'est ça le problème. C'est comme les organismes vivants. Ils ont évolué parce que c'est l'ouverture. Je pense qu'il faut faire la même chose. Donc, se créer un LinkedIn, être présent. Il n'y en a quand même pas les réseaux sociaux. Je comprends. Bon, après, ça dépend. Enfin, il faut être en accord avec sa personnalité, en fait. Mais je pense que, ouais, moi, j'ai compris une chose, c'est que le réseau est important et d'être sincère, d'aller à leur rencontre, d'être curieux. J'aimerais en faire beaucoup plus. Mais quand tu es dans l'opérationnel, quand tu as des enfants, tu rentres dans des effets tunnels qui sont obligatoires. Donc, si je pouvais passer ma journée à faire ça, ça ne veut pas dire rien faire. Je précise quand même, il y en a beaucoup qui disent que les commerciaux ne font rien. Mais j'ai compris. que le commerce est important maintenant. comprendre les problèmes, le fait d'avoir fait d'avoir eu la chemise du terrain comprendre concrètement et le traduire en enjeu et réussir à vendre quelque chose qui fait que ça va résoudre un problème concret parce que c'est vrai que même moi j'avais l'image des commerciaux qui étaient avec leur chemisette avec leur petite valise et tout, non, je pense qu'il faut tout en fait dans une entreprise et donc le réseau il est important un commercial il apporte aussi cette relation de confiance, cet affect et tout ça quoi.

  • Speaker #1

    Ok et je vais passer maintenant à la dernière phase du podcast on peut faire plusieurs prospectives la première question que j'aimerais te poser c'est si tu pouvais t'adresser au Thomas qui commençait à se lancer en tant qu'entrepreneur qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    c'est une très bonne question je fais un blanc volontaire prends des risques prends des risques fais confiance à ton instinct Parce qu'en fait, on a tendance des fois à écouter trop d'avis. Évidemment, parce qu'on a besoin de se rassurer et de consulter des gens proches, etc. Mais tu vois, j'ai appris une chose avec l'âge. Et je pense que c'est là où les jeunes, les plus jeunes, parce que je pense que je suis quand même encore jeune, même si j'ai une barbe blanche, ils osent plus. Je pense que c'est générationnel. Ce n'était pas dans la culture de nos parents de prendre des risques. Moi, quand j'ai créé X-Step, mes parents ont dit « Oh là là, non, le CDI, c'est bien. » Donc, osez, soyez curieux, va plus loin. N'attends pas. Fais confiance à ton instinct. Si tu sens un truc qui te titille, tu sais, quand tu as des fourmis à l'arrière de la tête, voilà, tu vois, ou quand on te dit un truc et puis que t'es pas sûr. ne réplique pas bêtement les choses en fait tu vois c'est un peu un truc que je fais de moins en moins c'est de regarder ce qui se fait comme je te disais de s'en inspirer mais ça veut pas dire que c'est toujours bien tu vois il ya plein de boîtes dans lesquelles on a bossé qui faisaient des trucs qui étaient à côté de la plaque, malheureusement, par méconnaissance ou par habitude, etc. Et tu vois, je fais le lien avec les migrations de données de SAP, quand tes process, ils ne sont pas très bien faits ou incompris, et que dans la chaîne, tu as des gens qui ne comprennent pas toujours ce qu'ils font, peut-être par peur, par habitude, voilà. derrière, ça ne se passe pas très bien. Donc voilà, faire confiance à son instinct, être curieux et oser. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et la dernière question, ce serait, qu'est-ce que c'est ta définition du bonheur ?

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    C'est très philosophique.

  • Speaker #0

    C'est dur. Si tu m'avais fait manger des petits trucs pimentés, je pense que mon cerveau lâcherait plein de trucs. Non, je ne sais pas. C'est difficile, la définition du bonheur. bonheur, tu vois. C'est quoi ? C'est le bonheur professionnel, c'est le bonheur personnel de manière globale. Le bonheur, c'est se sentir bien dans ses baskets faites. Moi, tu vois, si j'ai créé Xstep, c'est parce qu'en fait, d'aller bosser avec une boule au ventre, j'avais plus envie quoi tu lèves le mât matin, tu as une boule au ventre, tu te dis quoi que je fasse, je vais me faire défoncer juste parce qu'en fait ta tête ne revient pas à quelqu'un donc c'est nul, il faut partir tu vois il faut réussir à partir donc le bonheur c'est être en accord avec soi aussi bien je pense spirituel physiquement psychologiquement, de faire que quand tu rentres le soir, c'est pas toujours facile de pas comment dire, être à table avec ta famille et puis s'épancher sur sa journée de travail qui a peut-être été nulle ou top et tout, tu vois. Moi, ce que j'aime bien faire avec ma femme et ma fille aînée, c'est parler de nos journées, ce qu'on a fait, parce que notre fille, ça la fait parler, ça la fait verbaliser les choses, parce que des fois, un enfant te dit pas et tout, donc elle est très contente de faire ça, donc on lui raconte. racontent nos vies, mais sans rentrer dans l'état et en disant, moi, avec mes collègues, aujourd'hui, on a fait des choses avec des couleurs, quand on fait les tableaux de bord, tu vois, ce genre de choses. On a écrit telle chose dans des e-mails et tout. Donc, en fait, elle, ça lui permet de dire, moi aussi. Et ça, tu vois déjà, ça, ça fait... partie du bonheur se dire je crée du lien aussi chez moi en parlant mon travail sont vraiment en parler avec les enfants évidemment en grandissant ça va changer quand ils vont avoir 14 ans et en dire j'en ai rien à faire de ce que tu fais ils vont être dans leur chambre mais voilà quand ils sont petits on a encore cette chance là et ça c'est un moment de bonheur tu vois d'être épanouie dans la répartition de son temps ou si, évidemment, je ne vais pas dire que je suis un workaholic, mais j'ai du mal à décrocher, mais parce que j'aime ce que je fais. Et c'est vrai que quand j'étais en entreprise, j'avais un point d'arrêt. Aujourd'hui, c'est peut-être un défaut que j'ai, c'est que des fois, je n'arrête pas parce que je suis curieux, parce que j'ai envie de résoudre les problèmes. Et c'est top, on s'éclate parce que c'est notre aventure. C'est une forme de bonheur. Moi, j'aime ça. Chez X-Step, on aime ça. On a la satisfaction. C'est une combinaison de plein de choses. Il faut être bien dans ses baskets. C'est tout. Et puis, le fait de rendre les gens contents, franchement, de voir un sourire chez un client. Ou tu vois, même quand tu fais de la... Je fais encore une fois le parler avec la musique, mais ton public, tes clients, etc. Je ne vais pas dire que mon public, quand je fais de la musique, c'est mes clients. Mais c'est la même chose quand ils sont contents et que tu vois la lumière en disant, OK, c'était top, vous avez résolu un problème ou alors tu m'as ramené du plaisir. Eh bien, ça, c'est un moment de bonheur que tu partages. Le bonheur seul, tu peux l'avoir, mais en fait, quand tu le partages, c'est encore plus intense.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. Et pour toutes les personnes, du coup, qui vont aimer notre échange, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    sur ton émission ils peuvent me trouver sur linkedin ils peuvent nous trouver sur un site web ont fait des articles de blog donc ils peuvent nous trouver partout en fait en cherchant x step alors évidemment ils vont trouver x step le géant chinois qui fait des baskets Non, non, il faut chercher X-Step Consulting ou cabinet de conseil. Et c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. On a un logo jaune, on n'a pas le logo noir et rouge. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est comme ça qu'ils peuvent nous trouver. Je vous invite à tous les liens dans la description. Je remercie toutes les personnes qui sont venues jusqu'au bout de cet épisode. Je vous remercie également pour tout le soutien que vous me donnez depuis un an sur le podcast. Je vous invite du coup à le partager si vous avez aimé cet épisode, à mettre un like, à le commenter et surtout à mettre une petite note sur la plateforme de votre choix. Merci Thomas d'être venu sur le podcast.

  • Speaker #0

    Merci Raj, c'était un plaisir.

  • Speaker #1

    Moi aussi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Qui est Thomas ?

    01:33

  • Pourquoi entreprendre ?

    04:05

  • XTEP : plus qu’une boîte, une vision

    05:48

  • La qualité, moteur de fidélité

    18:50

  • Faut-il tout savoir quand on dirige ?

    22:50

  • Endurance et résilience : les vraies premières armes

    26:54

  • Bien s’entourer : un game changer

    33:55

  • Construire un réseau qui ouvre des portes

    38:42

  • Introspection

    43:20

  • Ses Réseaux sociaux

    48:30

Share

Embed

You may also like