- Speaker #0
que 90% de la réussite d'un entrepreneur, c'est le mindset. Et en fait, je pensais que c'était du bullshit quand on me disait ça, alors que là, après avoir fait deux ans, je me rends compte que c'est vraiment ça et qu'il faut y faire hyper attention, parce que quand on est en plus seul à son compte, si nous on ne va pas bien, en fait c'est le business qui ne va pas bien, ça se ressent.
- Speaker #1
Delphine, dans un premier temps, est-ce que quand tu prends un thé, tu mets le sachet de thé en premier et ensuite tu verses de l'eau dessus ou est-ce que tu verses l'eau sur ton sachet de thé ?
- Speaker #0
Je verse l'eau sur mon sachet de thé.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que c'est une question qui t'aide à déstresser ou pas ?
- Speaker #0
Un petit peu.
- Speaker #1
Ok, parce que j'ai vu que c'était des techniques qui permettaient a priori d'aider les gens à déstresser. Alors, merci à toi Delphine de venir sur le podcast.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
Et de m'accueillir. Je vais également remercier du coup Naxprod qui nous accompagne pour l'enregistrement de ce podcast. Donc je vais commencer déjà dans un premier temps par te décrire rapidement. Donc tu es la fondatrice de Sense Designer, un studio de décoration d'intérieur durable, d'aménagement et de rendu photo réaliste. Tu te décris comme une architecte d'intérieur mais plus en tant qu'une révélatrice d'intérieur durable. Tu aides à réaliser une décoration d'intérieur... unique et durable en optimisant et en harmonisant les espaces dans une démarche responsable. Donc, avant de décrire davantage ton entreprise, je vais commencer déjà par faire un focus un peu en arrière sur ton parcours pour expliquer d'où tu viens. N'hésite pas à m'interrompre ou autre si tu veux développer des aspects de ton métier. D'accord ? Donc, tu as eu un master à l'ESCA, je crois que ça se dit comme ça. En fourchette. Pour Chasing Logistics and Marketing in Fashion Industry. J'ai essayé de sortir mon meilleur anglais.
- Speaker #0
C'était parfait.
- Speaker #1
Et ensuite, tu as commencé au tout départ en étant Assistant Product Manager chez Armand Thierry. Tu es devenue ensuite Pour Chasing Manager chez Givenchy. Ensuite, tu es devenue Assistant Brand Manager chez TYC. Et tu es devenue Laser Good Brand Manager, toujours dans le même groupe. Et enfin, tu as travaillé en tant qu'assistante brand manager. Pardon, je vais redire la même chose. Tu as travaillé en tant que chef de produit horlogerie et maroquinerie chez Les Georgesettes de 2018 à 2020.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Si on observe un peu ton parcours, on voit que tu as travaillé que dans des marques françaises.
- Speaker #0
Oui, effectivement. C'est vrai que ce n'était pas forcément voulu tout de suite. Après, je suis... pas du tout à l'aise avec l'anglais. Même s'il devait travailler avec des fournisseurs asiatiques. Donc, forcément, j'utilisais l'anglais au quotidien. Mais c'était peut-être lié.
- Speaker #1
Ok. Ce n'était pas quelque chose, du coup, qui te tenait forcément à cœur, mais tu t'es retrouvée naturellement bonjour de nouveau.
- Speaker #0
Alors, ce qui me tenait vraiment à cœur, c'était de trouver des entreprises dans lesquelles on pouvait justement retrouver cette... Ce côté éco-responsable, en fait, j'ai fait un mémoire sur la responsabilité sociale des entreprises, plus du côté des acheteurs dans la mode. Et donc, j'ai interrogé pas mal de chefs de produits acheteurs dans la mode à ce sujet. Donc, c'était vraiment ma dernière année de l'ESCA. Et en fait, je me suis rendu compte que si ce n'était pas une volonté de l'entreprise... de développer cette partie là c'était hyper compliqué pour l'acheteur chef de produit de pouvoir le mettre en place dans sa stratégie de collection et donc J'ai volontairement choisi les Georgettes après le groupe TWC parce qu'ils étaient vraiment portés, made in France, valeurs, engagés. Et donc, voilà, c'était vraiment ce que je recherchais en choisissant cette entreprise.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que tu pourrais décrire justement un peu ce que c'était le métier que tu avais chez Georgettes ?
- Speaker #0
Oui. Donc, en fait, on travaillait en étroite collaboration avec les designers. et c'était ce qui me plaisait parce qu'en fait, dans le métier de chef de produit dans la mode, c'est assez différent du métier chef de produit à proprement parler et c'est pour ça que j'ai choisi ce master aussi. Et donc en fait, eux étaient plus sur la partie vraiment design, donc choix des couleurs, de l'ambiance générale qu'on allait donner à la collection. et nous chef de produit, parce qu'on était quand même une équipe assez étoffée. On travaillait en fait sur les études de marché, l'étude de la concurrence, les produits qui ont fonctionné, qui n'ont pas fonctionné. Donc au niveau de notre collection, on avait des produits un peu plus images, qu'on va plutôt mettre dans les shootings photos, qui font vraiment venir le client. Et ensuite, on avait plus les produits corps collection. Donc là, ça va être vraiment le sac à main noir, la montre cannelle, qu'on voit un peu plus facilement que des couleurs qui vont être un peu plus tendance, mais que tout le monde ne va pas oser. Et donc, l'idée, c'était de pouvoir dire, ce produit-là, on va le continuer, celui-ci, non. Ensuite, on travaillait aussi sur les approvisionnements. savoir combien de produits, j'essaie de dire les choses très simplement, combien de produits de telle référence on va commander. Et après, on faisait des roadmaps avec les différentes sessions à respecter, les différentes étapes à respecter pour construire une collection, puisqu'on a des allers-retours avec les fournisseurs. pour faire ce qu'on appelle le prototypage, parce que le premier prototype, en général, c'est le bon, ça a pu arriver, mais c'est quand même assez rare. Et on faisait aussi des panels consommateurs pour que les clients puissent donner leur avis en avant-première sur les prototypes qu'on allait lancer. Donc, admettons, on faisait, je ne sais pas, une cinquantaine de prototypes, je ne sais plus les chiffres, je dis quelque chose, mais une cinquantaine de prototypes. dans l'horlogerie et on leur présentait les 50 prototypes et on en retenait 20 à sortir vraiment en collection en fonction des retours qu'on avait des consommateurs. Et en fait, ce qui était génial, c'est qu'on lançait des nouveaux concepts à chaque fois. Donc là, c'était des montres avec des boîtiers interchangeables qui pouvaient aussi se mettre sur les manchettes visuels. Pour les sacs, on avait des doublures interchangeables, des bandoulières interchangeables.
- Speaker #1
Toujours avec le même côté que font les Georgettes, interversibles des deux côtés.
- Speaker #0
Oui, exactement. Ok,
- Speaker #1
je connais un peu les Georgettes. Et quand tu étais justement chez Georgettes, où est-ce que tu voyais ton avenir professionnel à ce moment-là ? Est-ce que tu avais déjà potentiellement des envies entrepreneuriales ?
- Speaker #0
Alors, j'ai toujours eu envie d'entreprendre, mais je me disais, mais je n'ai pas envie en fait d'être dans... Gérer les stocks, de la qualité, etc. Parce que j'ai beaucoup pensé à créer ma marque de maroquinerie ou d'orange joli ou même de prêt-à-porter. Parce que ça me faisait vibrer de me dire, je peux tout créer de A à Z. Et puis, j'ai vu ce que c'était le métier de chef de produit et je me suis dit, non, il y a des aspects que je n'ai pas envie de gérer. Donc j'ai fait par élimination et je me suis dit ok, créer mon entreprise, oui, mais pas de stock, pas une entreprise qui nécessite des locaux ou des gros locaux ou une grosse équipe ou des gros investissements de départ, parce que ça ne me représente pas, c'était pas ce que je voulais. Donc j'ai continué à chercher, Et puis, en fait, j'ai acheté un appartement et j'ai tout refait à l'intérieur. Et naturellement, je me suis dit, mais en fait, faire ça toute la journée, oui, c'est exactement ce qui me plairait. Et c'est vrai que je recevais aussi beaucoup de compliments sur ce que j'avais pu faire. Je donnais tout le temps des conseils quand j'allais à droite, à gauche. Ah, mais tu pourrais changer ce sol, faire ci, voilà, je donnais plein d'astuces. Et à chaque fois, c'était bien accueilli. Et donc, voilà, je me suis dit, bah en fait, oui, j'ai envie de me lancer à mon compte. dans ce domaine-là et donc on va y aller quoi et aussi je me disais mais là je suis chef de produit en soi ça se passait bien, j'aimais bien ce que je faisais mais il me manquait quand même ce côté entrepreneurial et être mon propre patron parce que ma liberté est une question très importante pour moi et surtout je me suis dit mais là concrètement si je veux passer un poste au dessus c'est responsable de collection mais j'ai pas envie de faire ça donc qu'est-ce que je fais pour rester dans à la fois avoir un côté business et à la fois un côté créatif que
- Speaker #1
j'ai toujours recherché dans mon métier et donc j'ai trouvé ça j'ai trouvé ma voie et quand tu étais justement en train de refaire ton appartement à l'époque t'avais Merci. Tu t'y prenais comment pour refaire ton appartement ? Parce que moi, par exemple, tu vois, quand j'ai acheté mon appart, la première chose que j'ai fait, c'est de traîner un peu sur Pinterest pour essayer de trouver des inspirations. Et après, ça m'a aidé à développer un peu le truc.
- Speaker #0
Alors franchement, je me demande comment j'ai fait. Parce que là, maintenant, je connais bien tous les logiciels de conception, de rendu réaliste, et j'ai du mal à m'en passer, honnêtement, pour repenser à l'intérieur. Et donc, je me suis dit... Comment j'ai fait ? Mais effectivement, j'ai été tout le temps à chercher des inspirations sur Pinterest, Instagram. Je suivais aussi beaucoup d'architectes d'intérieur. Et je ne sais pas si tu connais le site qui s'appelle Hous.
- Speaker #1
Du tout.
- Speaker #0
H-O-U-Z-Z. Et en fait, ils développent des articles qui expliquent comment les architectes d'intérieur ont fait une rénovation. Et donc, on part vraiment dans le détail du plan de l'existant, les photos de l'existant. Et il y a tout un article qui est développé pour comprendre quelle a été la réflexion pour la conception. Donc, ça, c'était ma lecture préférée. Je ne suis pas le soir à lire mon petit roman. Non, moi, je lis plutôt ce genre d'article.
- Speaker #1
Mais c'est bien, c'est une passion aussi. Je pense que c'est pour ça que tu tombes dedans. Mais tu commençais déjà à lire ce genre de livre avant d'avoir ton appartement ? Ou c'est vraiment le fait d'avoir eu ton appartement qui a fait que tu as commencé à t'intéresser un peu à l'architecture d'intérieur ?
- Speaker #0
Non, même avant. En fait, j'ai toujours aimé à la fois la décoration, l'architecture d'intérieur et la mode. D'ailleurs, j'avais même postulé avant d'aller chez Georgette, chez Maisons du Monde. J'avais été retenue et finalement, je n'étais pas allée parce que c'était à Vente. Je m'étais dit non, je préfère rester sur Paris. Je n'ai jamais eu de regrets. mais il y en a qui m'ont dit quand même ça aurait été super que tu fasses une chaise de Kodjilava donc voilà j'avais déjà en fait cette appétence pour la décoration et en fait j'avais envie à chaque fois que tout soit sur mesure donc en fait je dessinais les meubles à la main je faisais des petits croquis pour pouvoir ensuite les réaliser Merci.
- Speaker #1
Ok, donc tu poussais quand même la chose. Je te disais tout à l'heure, je suis juste allé sur Pinterest. Je ne repensais pas les espaces, etc. Je ne me projetais pas autant. J'essayais juste de trouver une harmonie, voir si j'avais des idées par rapport à des photos, vraiment des inspirations hautes. Mais toi, tu poussais déjà à l'époque un peu plus que le basique.
- Speaker #0
C'est ça. En fait, je ne trouvais pas dans le commerce ce qui me convenait parfaitement. J'avais par exemple une salle de bain de 4 mètres carrés et il y avait un tout petit rebord. J'ai beaucoup d'affaires, donc je suis tout le temps à la recherche de rangement. Et j'avais un tout petit rebord qui faisait peut-être 12 centimètres, enfin une cloison. Et ensuite, la douche était ici. Et donc, je voulais un petit meuble. de 12 cm de profondeur avec des portes pour pouvoir caser quelques flacons de parfum, etc. Et ça, je ne le trouvais nulle part. Il faisait pile poil la largeur, la largeur hauteur que je désirais. Et donc, je l'ai dessiné et je me suis dit, allez hop, on y va.
- Speaker #1
Tu l'as fait construire derrière, du coup, le moule ?
- Speaker #0
En fait, c'était mon ex qui travaillait de bois. Et lui, en fait, moi, je dessinais, je ponçais les meubles et lui, il exécutait.
- Speaker #1
Ok, ça marche. Mais au moins, tu avais déjà cette démarche de construction, de projection et de ne pas te laisser sur les standards de ce qui est vendu dans du Ikea ou autre pour vraiment faire quelque chose de sur mesure.
- Speaker #0
exactement et c'est ce que j'adore faire c'est pouvoir faire du mobilier concevoir du mobilier sur mesure pour s'adapter parfaitement aux espaces et puis voilà parfois on a vraiment quelque chose en tête et non ça n'existe pas dans le commerce donc c'est là qu'un bon menuisier est vraiment doué pour ça.
- Speaker #1
Et c'était en quelle année ça que t'as acheté cet appartement ?
- Speaker #0
C'était en 2019 je crois
- Speaker #1
Ok Ça marche. Et c'est après l'achat de cet appartement que tu as commencé à réfléchir un peu et que tu t'es dit pourquoi pas me lancer dans cette aventure et que tu as repris des études ?
- Speaker #0
Oui, exactement. J'ai démissionné et j'ai repris des études à distance parce que Covid oblige. C'est l'école MGM Graphic Design. Et c'est une formation en accéléré, ça s'appelle architecture d'intérieur et décoration, je crois.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et donc c'est vraiment pour les personnes qui veulent faire une reconversion.
- Speaker #1
Parce que tu avais fait un bilan de compétences avant ça ou ça a été fait après ?
- Speaker #0
Alors j'avais fait un bilan de compétences avant les Georgettes.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et justement, j'avais déjà parlé de mon désir, comme je le disais tout à l'heure, de créer mon entreprise. Et en fait, ce qu'on avait conclu avec celle qui m'accompagnait, qui était d'ailleurs géniale, je la remercie, si un jour elle écoute ce podcast, on avait conclu que j'avais encore besoin d'une expérience pour être sûre de mon projet. Et elle avait raison, puisque c'est vraiment pendant les Georgettes, pendant mes deux ans chez les Georgettes, que j'ai mûri mon projet et que je me suis dit non, je ne veux pas lancer ma marque. de la roquinerie et de la relogerie doit être architecte d'intérêt.
- Speaker #1
Est-ce que tu pourrais me dire ce que c'est concrètement un bilan de compétences ?
- Speaker #0
Concrètement, on fait le point déjà sur toutes les expériences qu'on a déjà eues pour vraiment définir les forces et les faiblesses aussi de la personne, donc la reloquence moi. Et en fait, pour moi, ce qui m'a le plus marquée dans mon bilan de compétences, c'est de travailler les valeurs. Et c'est là, justement, qu'on a travaillé ces valeurs de dirabilité et co-responsabilité qui étaient très chères à mes yeux. Et aussi, on s'est rendu compte que le plus important pour moi, c'était vraiment l'équipe travailler dans un bon environnement pour éviter le stress. parfois on peut tomber sur des personnes qui ne sont pas très bienveillantes et ça c'était vraiment une des valeurs ou en tout cas des choses les plus importantes pour moi et c'est pour ça que je me sentais aussi bien chez Georgette parce qu'il y avait quand même beaucoup de bienveillance au sein de l'équipe et voilà ça se passait super bien et donc pour moi le bilan de compétences c'est presque de la psy Merci. parce que ça te permet de mieux te comprendre en fait et pour moi le pro et le perso c'est vraiment hyper lié et en fait en bilan de compétences on le travaille aussi en fait et on travaille par exemple est-ce que c'est important pour toi d'avoir un très bon équilibre vie pro, vie perso il y en a qui c'est pas du tout important enfin en tout cas pas si important que ça, ils préfèrent beaucoup travailler. Il y en a qui préfèrent faire des horaires hyper restreintes et avoir plus de temps libre. Ça dépend vraiment des personnes. Et donc, ça, on l'a beaucoup travaillé aussi pour voir ce qui était vraiment important pour moi. Et je me suis rendue compte, plus quand j'étais chez Georgette, que de travailler pour moi, et là, depuis que je suis rendue compte, que de travailler pour moi, et bien je le vis pas du tout de la même manière que de travailler pour quelqu'un d'autre en fait et mon temps travaillé maintenant c'est plus du temps où je me dis ah mais c'est du temps que je passe pas en perso c'est beaucoup plus confondu en fait, c'est pas on fait les horaires de 9h à
- Speaker #1
18h je pense que t'exploses les horaires aussi mon dieu ah je ne compte pas mes heures, ça c'est sûr et moi je suis persuadé qu'à partir du moment où tu aimes ce que tu fais, que tu mélanges un peu ta passion justement dans ce que tu entreprends derrière, en fait, ces heures-là, tu les comptes pas de la même manière que quand t'es salarié. Tu me subis moins aussi, je pense.
- Speaker #0
Ouais, exactement. Et après, moi, j'étais quand même passionnée par mon métier de chef de produit parce qu'il y a beaucoup de création. Donc, j'étais quand même passionnée. Mais au-delà de ça, le fait de travailler pour soi et en plus d'avoir la passion, d'être Tu peux faire encore plus de choses. Ça démultiplie ton énergie, en fait.
- Speaker #1
Oui, et puis tu peux davantage vivre aussi dans ce que tu es en train de faire tous les jours. Et ça, c'est super important aussi. Pour moi, c'est un peu la même chose. C'est ce qui fait que je suis là aujourd'hui. Je trouve qu'on passe énormément de temps justement au travail tous les jours. Et là, quand on est salarié, on risque de passer encore plus de temps vu que la retraite s'allonge de plus en plus au nombre d'années. Et en fait, si tu n'es pas bien dans ton travail et que c'est quelque chose qui prend énormément de place, ce n'est pas ce que je veux. En tout cas, moi, ce n'est pas ce que je veux. Et je suis persuadé qu'à partir du moment où on aime ce qu'on fait, on est passionné dans ce qu'on fait, on ne compte plus pareil et on ne subit pas de la même manière.
- Speaker #0
C'est certain.
- Speaker #1
Et du coup, après que tu aies repris tes études, tu es devenue assistante architecte d'intérieur avec Lou Santis Intérieurs pendant trois mois.
- Speaker #0
Oui, parce que ce que j'ai oublié de dire quand même, c'est qu'avant de me lancer là-dedans, j'ai fait un genre d'enquête métier. Et je connaissais donc Lou par personne connaissance intermédiaire. Et en fait, je l'ai appelée donc peut-être un an avant de lui demander qu'elle me prenne en stage. Et je lui ai dit, est-ce que tu penses qu'une reconversion en architecture d'intérieur, c'est possible ? Donc, elle, elle m'a vraiment encouragée. Et donc, je me suis dit, bon, allez, c'est bon, on y va. Elle valide mon projet. Et donc, c'était très drôle parce que comme on ne se connaissait pas, je ne lui avais pas spécialement dit que, voilà, ça y est, j'avais repris une formation. Et en fait, je suis arrivée comme une fleur un an après l'avoir contactée. Bon, ben voilà, ça y est, j'ai démissionné. J'ai repris une formation. Là, j'arrive sur la fin. Est-ce que tu veux bien me prendre en stage ? Et elle m'a fait passer un genre d'entretien. Et en fait, elle était hyper contente que je lui propose ça. Et elle s'est dit, en plus, c'est génial parce que ça va l'encourager. Et elle, elle avait justement besoin de quelqu'un à ce moment-là. Et elle ne s'en était pas spécialement occupée. Et donc, ça a tombé à pique.
- Speaker #1
OK. Et ton quotidien en tant qu'assistante d'architecte d'intérieur, ça ressemblait à quoi ?
- Speaker #0
C'était assez varié parce que ce qui est super, c'est qu'elle m'a fait un peu toucher à tout. Donc déjà, elle, elle travaillait plus avec des hôtels et des restaurants. Donc, on a beaucoup travaillé sur un restaurant dans le nord de la France. Et donc, en fait, voilà, elle m'a demandé de faire des plans, des recherches de mobilier et de décoration. On a fait beaucoup de rendez-vous, de prospection aussi. pour que je vois un petit peu à quoi ça ressemblait. On a travaillé sur un projet qu'elle voulait lancer qui s'appelle LS Chez Vous. Donc, c'est pour proposer à des particuliers qui n'ont pas forcément les moyens de se payer une architecte d'intérieur de faire des plans assez rapides, on va dire croquis à main levée, plus plus. et quelques croquis 3D. Et donc, voilà, j'ai travaillé sur ce lancement de cette offre. Donc, j'ai aussi fait du marketing. J'ai créé le site Internet pour ça. Donc, j'ai vraiment touché à tout. Et ça m'a permis de me rendre compte qu'effectivement, prendre tes hashtags d'intérieur a tout de compte. Tu ne fais pas que de l'architecture d'intérieur. En fait, il y a toute une partie business, donc surtout marketing et prospection-vente, qui est hyper importante. Elle m'a montré un petit peu comment elle réseautait, voilà, tous ces aspects-là. Donc, c'était hyper enrichissant et je l'ai aidé aussi à structurer des choses de son business parce que moi, je suis beaucoup dans le process. Donc, voilà, je lui ai monté des petits tableaux Excel et des dossiers, etc. pour essayer de structurer les choses et on était vraiment dans un échange en fait de moi j'ai fait une école de commerce donc je peux t'apporter ça et toi t'as fait une école d'architecture d'intérieur donc tu peux m'apporter ça et donc on a créé une super belle synergie toutes les deux tu vois ce qui est marrant c'est que tout à l'heure quand tu décrivais un peu ton expérience d'avant par cette acte d'intérieur et que tu disais moi je voulais développer vachement ce point là etc
- Speaker #1
Et l'à côté, en fait, t'avais l'air de te déranger un peu plus, alors que là, tu dis, être architecte d'intérieur, c'est pas que ça, il y a tout le plan marketing et tout, mais j'ai l'impression que le fait de dire, bon, je le développe pour développer en même temps mon propre métier, mon propre business, ça te dérange moins.
- Speaker #0
Eh bien, c'est quelque chose qui m'a beaucoup dérangée au départ. Déjà, quand j'étais chef de produit, on faisait des séminaires avec la force de vente tous les six mois pour leur présenter les nouvelles collections. Et comme ça faisait six mois que je travaillais sur les collections, je n'avais aucun mal à leur vendre mes produits, leur montrer les avantages, les qualités de mes produits, parce que c'était mes produits, c'était des produits. Donc, il n'y avait pas tellement d'émotion là-dedans. Alors que quand on est architecte d'intérieur, on se vend soi. Et ça, ça change tout. Et en plus, moi, c'est sûr qu'au début, j'avais le syndrome de l'imposteur. Je me disais, je suis qui pour me présenter peut-être face à d'autres architectes d'intérieur qui ont fait cinq ans d'études et qui ont énormément d'expérience. Enfin, je suis qui, moi, pour me proposer, pour proposer mes services aux autres ? Et en fait, je l'ai énormément travaillé. Et je pense que comme j'avais ce syndrome de l'imposteur et pas du tout confiance en moi, J'ai... En fait, je n'arrivais pas à me vendre. Parce que je pense que les prospects en face de moi le ressentaient. Et donc, je ne les mettais pas en confiance. Donc, j'ai essayé de faire du réseautage, etc. Et en fait, je me disais, mais non, je ne suis pas à l'aise. Il y a quelque chose qui ne va pas. Et donc, je n'aimais pas ça. Et en fait, je l'ai travaillé. Et peu à peu, j'ai pris confiance en moi. Et en fait, maintenant, c'est devenu beaucoup plus naturel. Et comme j'ai pris confiance en moi, et que c'est devenu naturel et que ça fonctionne, les gens font plus confiance. Mais surtout, du coup, j'aime ça. Parce que ça marche, en fait.
- Speaker #1
Mais c'est dingue, parce que... Enfin, c'est dingue, oui et non. C'est que j'en parlais la dernière fois, justement, avec mon cousin. Et je lui disais que la première impression que tu donnes à un client, c'est celle qui va rester gravée dans leur tête. Et le problème, c'est qu'effectivement, quand tu arrives un peu fébrile ou autre, tu as beau faire le meilleur travail du monde, etc., si la personne voit que quand tu essaies de lui vendre une prestation ou autre, tu n'es pas ultra confiant, il se méfie. Et derrière, il ne te fait pas confiance et il ne signe pas avec toi. Tu as fait comment pour travailler justement un peu ce syndrome de l'imposteur et puis ce manque de confiance en toi que tu avais ?
- Speaker #0
Eh bien, j'ai fait déjà parce que c'est en… ayant des échecs qu'on apprend. Donc, en fait, de travailler aussi avec certains clients. Donc, en fait, les premiers, c'était des connaissances. Enfin, non, mais plus que des connaissances. C'était les parents d'une amie. C'était quelqu'un de ma famille. Voilà. Ça a été vraiment... Les personnes autour de moi m'ont donné ma chance parce que, voilà, construction d'une maison, hop, j'arrive à la retraite et je veux refaire tout mon intérieur, etc. Et donc, le fait de faire et de me rendre compte qu'ils étaient satisfaits et que c'était beau et qu'après, une fois que je postais sur les réseaux sociaux qu'ils avaient des super bons retours, je me suis dit, OK, c'est que je peux le faire. Et ils sont contents. Donc, c'est que je peux faire plaisir à mes clients. et donc Allez, on y va ! Et en fait, petit à petit, j'ai tissé ma confiance en moi sur ce métier. Et aussi, j'ai écouté beaucoup de podcasts. Et c'est vrai que, je ne sais pas si tu connais Aline de The Bee Boost. J'ai dévoré tous ses épisodes de podcasts. Et elle en parle pas mal. de ce syndrome de l'imposteur et en fait à force d'écouter tous ces podcasts, d'écouter des formations, d'écouter des vidéos sur Instagram. Je me suis immergée dans ce monde de l'entrepreneuriat, des baby entrepreneurs qui ont ce syndrome de leur postage. Et le fait de m'imprégner de tout ça et de le répéter, Donc, quand je cuisine, je fais ma vaisselle, je mettais tout le temps des podcasts. Et en fait, ça m'a forgé mon mindset. Vraiment, ça m'a beaucoup aidée. Et bien entendu, mes amis, ma famille, mes proches qui m'ont énormément aidée, épaulée et soutenue et donné confiance en moi. Ça, ça... Aidé ? Ah ben, oui. Je pense que quand on se lance, on peut y arriver, si il n'y a personne derrière nous, mais le fait de sentir qu'on est épaulé et qu'on est encouragé, ça n'a pas de prix.
- Speaker #1
L'entourage, ça coûte beaucoup. Et tu verras aussi, si tu écoutes les autres podcasts, que la plupart des entrepreneurs, c'est ce qu'ils disent aussi. L'entourage vaut énormément. Même quand tu lis, moi, ce que je faisais, c'est que j'ai lu beaucoup, beaucoup, beaucoup de livres, parce que moi, c'est ma déformation professionnelle qui fait que je suis très papier et formation. tu te rends compte que les personnes avec qui tu traînes, les personnes avec qui tu discutes, etc., elles ont beaucoup d'influence sur toi, et même derrière ce que tu écoutes, ce que tu regardes.
- Speaker #0
ce sur quoi tu t'abonnes sur Instagram, sur YouTube, comment il fait ton fil d'actualité, tout ça, ça reflète beaucoup du mindset que tu vas avoir actuellement.
- Speaker #1
Totalement. Et franchement, c'est pour ça que je te dis, le fait de m'immerger là-dedans, je me suis désabonnée de tout ce qui me polluait. Pareil, exactement pareil. Et je suis vraiment restée concentrée sur ça. Et puis le fait à chaque fois d'avoir un point de vue extérieur. Là, je fais partie de plusieurs réseaux d'entrepreneurs. Je suis une partenaire d'objectifs. Chaque mois, on fait le point sur les objectifs en cours atteints ou pas atteints. Mais en tout cas, on fait le point chaque mois et ça nous encourage. Et en fait, le fait d'en discuter avec les proches, cette partenaire d'objectifs, le réseau, etc. À chaque fois, tu vois l'évolution. Et moi, quand on me dit « Ah ouais, mais c'est incroyable tout ce que t'as fait, t'imagines, là, juste un mois, deux mois, six mois, t'as fait ça, ça, ça, ça, ça, il se passe toujours des nouvelles choses. » Mais moi, ça me remplit de joie, en fait, parce que c'est vrai qu'on ne se pose jamais, finalement, pour vraiment faire le bilan. Enfin, même si, si, j'en fais des bilans, mais on ne se pose jamais vraiment. Et là, le fait d'avoir des retours, en fait, d'un point de vue complètement extérieur. ça fait du bien.
- Speaker #0
Et puis quand tu parles de bilan, justement, moi je sais qu'il y a, je ne sais pas trop comment ça s'appelle, mais tu as pas mal d'entrepreneurs qui font des bilans chaque année pour voir où ils ont été, etc. Je sais que dans ton podcast, si tu l'avais fait. Et moi, ce qui m'aide, alors moi je n'ai pas de coach, mais pour le coup, ce que je fais, c'est que j'ai acheté un agenda. Et sur cet agenda, justement, je définis tous les ans mes objectifs sur l'année. Et après, je les décompose sur trois mois. Enfin, en gros, tu travailles sur... dans plusieurs années, où est-ce que tu veux être, etc., pour fixer tes objectifs. En fonction, tu fais ton objectif annuel et derrière, tu le sous-décomposes. Donc, tu fais ton objectif à trois mois, ton objectif un mois, et ça te permet d'avoir à chaque fois, à la fin du mois ou des trois mois, un regard de ce que tu as fait. Et moi, je n'ai jamais autant avancé que depuis que je me suis fixé des objectifs. Et moi, tu vois, ce que j'aime, c'est cocher des cases. On va dire, moi, j'ai défini ça. Il y a une satisfaction personnelle à se dire, ça je l'ai fait, c'est bon, je casse la case et je passe à autre chose. Et ça fait trois ans que je fonctionne comme ça à peu près. Et je n'ai jamais autant fait de choses que depuis que j'ai commencé à poser les choses, prendre du temps pour réfléchir, faire les bilans à la fin de l'année aussi, pour avoir de la gratitude dans ce que j'ai fait, être content de ce que j'ai fait, réaliser ce que j'ai fait. Parce que comme tu dis, on ne se pose pas pour se rendre compte de ce qu'on fait.
- Speaker #1
Exactement, et c'est vrai que ça je le faisais. mais le fait d'avoir ma partenaire d'objectif, ça nous oblige quelque part, parce qu'on s'est engagé auprès de quelqu'un, on ne s'est pas engagé auprès de nous-mêmes, on s'est engagé auprès de quelqu'un, et je trouve ça, enfin moi en tout cas, c'est comme ça que je fonctionne, je trouve ça encore plus en galant, et donc quand on va avoir notre call, et que je regarde, ok, est-ce que c'est bon, j'ai rempli tous mes objectifs, en fait c'est encore plus motivant qu'un rendez-vous avec soi-même, tu vois ce que je veux dire, et c'est pour ça que j'adore ce concept et que je trouve trouve ça vraiment génial parce que en plus, elle est photographe, on n'a pas les mêmes métiers, mais par contre, en tant qu'entrepreneur, on rencontre vraiment les mêmes problématiques. Et donc ça, je trouve que c'est un super concept. Alors peut-être que ça ne convient pas à tout le monde, mais en tout cas, moi, ça fonctionne. Ça fonctionne, c'est ça.
- Speaker #0
Donc on ne lâche pas quelque chose qui fonctionne et tu as raison de continuer.
- Speaker #1
Et tu vois, c'est pareil, en ce moment, je suis un coaching. et en fait donc c'est une heure toutes les deux semaines et j'ai des genre d'exercice entre et en fait c'était pas il ya plein de choses que je travaille c'est pas forcément la priorité et donc en fait je me dis à chaque fois bah non là mon client c'est plus urgent etc et du coup j'avance pas sur les autres chantiers projets entre guillemets pas chantier d'architecture d'intérieur et en fait là le fait
- Speaker #0
d'avoir ce rendez-vous toutes les deux semaines et de devoir rendre mes deux mois c'est un peu ça c'est à l'école quand tu l'as dit en disant ouais je vais avoir le rendez-vous avec telle personne il faut que je vérifie où j'en suis mais je peux comprendre tu sais il y a aussi des gens je pense que comme tu disais ça ne convient pas forcément à tout le monde qui se disent que quand ils ont un projet ils l'annoncent parce qu'en fait comme ça ils s'engagent à devoir réaliser la chose qu'ils ont annoncé aux gens pour pas qu'ils se disent que c'est une grande gueule et qu'il ne dit pas grand-chose. Moi, je suis un peu pareil. J'ai besoin d'annoncer les choses et de dire que je vais faire telle chose pour me dire, j'y vais concrètement. De toute façon, je n'ai pas le choix. Et quelque part, je me suis engagé avec moi-même, mais je me suis aussi engagé auprès des autres. et pour continuer j'ai vu que tu avais obtenu ta certification en 2022 en mars 2022 précisément et tu as créé directement derrière Sens Designer en avril 2022 c'est exactement ça je vais continuer en faisant un pitch un peu de ta société donc avec Sens Designer tu proposes de produire une source de bien-être avec l'éveil des sens et un effet de couleur tu as créé ta société pour donner du sens aux rénovations ... en faisant de l'intérieur une source d'épanouissement, permettant de se reconnaître, reconnecter au sens, valoriser les pièces maîtresses, en sélectionnant du mobilier durable, en préservant des savoir-faire traditionnels et en privilégiant la proximité. Tu as lu le beau et le bon pour la planète. Donc, je vais te poser une question. Qu'est-ce que c'est qu'une démarche responsable et une décoration d'intérieur durable ?
- Speaker #1
C'est la bonne question. alors justement, ce que j'avais envie aussi de transmettre à travers Sense Designer, c'est de ne pas se culpabiliser. Parce qu'on parle beaucoup de... Oui, il faut faire de l'éco-responsable, il faut faire du durable. Et donc, potentiellement, on peut se dire que ça peut être cher, que ça peut être parfois moins joli, moins tendance, etc. Et donc, moi, j'avais aussi envie d'enlever... tous ces préjugés autour de l'éco-responsabilité et la durabilité. Et donc, j'aime bien donner cet exemple. D'ailleurs, je l'ai posté il n'y a pas longtemps. C'est un couple qui avait acheté une maison et qui aimait bien la fonctionnalité de leur cuisine, mais par contre, n'aimait pas l'aspect général. Et donc, ils ont dit, oui, mais... On n'aime vraiment pas. Donc voilà, ça nous embête de tout changer parce qu'elle était vraiment en parfait état, en plus d'une superbe qualité. Mais vraiment, elle ne nous plaît pas. Donc qu'est-ce qu'on fait ? Et donc, en fait, je leur ai proposé de changer le sol, créer une espèce d'arche parce que c'était une pièce ouverte. Donc créer une espèce d'arche en peinture pour définir les espaces. on a repeint une petite niche et on a changé la hotte donc on a fait plein de petits changements mais enfin bon après on a quand même changé le carrelage donc c'est pas si petit que ça on a repeint la fenêtre etc mais en fait on n'a pas du tout changé toute la cuisine je leur ai fait des rendus en leur disant bon écoutez je vous fais une proposition on verra si on change tout mais moi en tout cas je vous fais cette proposition là et en fait ils étaient émigrés ravi du résultat parce que ça métamorphosait la cuisine, vraiment, le fait de changer tous les éléments dont j'ai parlé. Et donc ça, on pourrait se dire, en quoi c'est durable ? En fait, c'est durable dans le sens où on ne va pas démonter toute la cuisine, tout jeter, mettre à la benne et reproduire une nouvelle cuisine. Donc en fait, c'est le choix le plus durable qu'on puisse faire.
- Speaker #0
Tu avais un autre exemple aussi que j'avais pris sur ton LinkedIn où tu expliquais que Euh... Par exemple, acheter une première fois un meuble 400 euros, ensuite, sachant qu'il se casse tous les deux ans, et que derrière, tu rachètes un autre meuble à 300 euros, au final, quand tu regardes et que tu achètes quelque chose de durable dès le départ, qui va te coûter par exemple 700 euros, et qui dure plus dans le temps, tu te rends compte que quelque chose de durable, ce n'est pas forcément quelque chose de beaucoup plus cher. Alors oui, sur le moment, ça demande un investissement un peu plus conséquent, mais vu que ça dure beaucoup plus longtemps. au final, tu t'y retrouves quand même.
- Speaker #1
Exactement. Et c'est pour ça qu'avec Science Designer, j'essaye presque d'éduquer mes clients parce qu'il y en a beaucoup qui n'ont pas conscience de ça. Et c'est dommage parce qu'au final, ils sont perdants dans l'histoire. Donc, comme tu dis, tout le monde ne peut pas mettre une certaine somme d'argent dans une belle table qui va durer longtemps à l'instant T. Mais moi, j'essaye vraiment de... de prendre l'enveloppe globale, je demande le budget global et j'essaye de tout faire rentrer dans cette enveloppe globale et de montrer qu'on peut. Et effectivement, pour tout ce qui est chaises, tables, gros mobiliers, de choisir du mobilier plutôt intemporel et jouer sur le côté tendance avec la petite déco parce qu'une housse de coussin, un cadre... Des petits éléments de décoration, si ça reste, ça se change, ça peut même maintenant se revendre sur beaucoup de sites. C'est beaucoup moins grave que de changer tous les deux ans de table, de chaise, etc. Donc voilà, j'essaye vraiment de jouer sur ce côté-là et puis de jouer sur le côté tendance aussi au niveau de la peinture. Ça peut être au niveau des couleurs de peinture. J'aime bien faire par exemple des formes sur les murs et j'essaye aussi d'utiliser de la peinture biosourcée. pour que ce ne soit pas nocif pour la santé. Et donc, voilà, en fait, il y a plein d'éléments sur lesquels on peut jouer, mais il faut casser tous les stéréotypes qu'on peut avoir et que mes clients ont en venant me voir, parce qu'ils ont cette volonté de faire de l'éco-responsable du durable, mais ils ont plein d'a priori. Donc, moi, j'essaye d'exterminer tous leurs a priori et ensuite, comme ça, on peut commencer sur des basses scènes pour débuter leur projet.
- Speaker #0
En plus, quand tu dis ça, il y a aussi une plus-value derrière, qu'on ne voit pas forcément, mais que tu précises sur ton site. C'est que suite à ta prestation, il y a des plus-values sur les biens immobiliers d'environ 13% en Evelyne. Et en final, le fait de te faire intervenir, je ne sais pas si on peut appeler ça des chantiers, au départ, ça s'appelle un investissement. Et c'est quelque chose sur lequel, derrière, tu peux récupérer de la rentabilité aussi.
- Speaker #1
Oui, exactement. Et c'est vrai que ça, tout le monde ne s'en rend pas forcément compte. Alors que je l'ai vu, en fait, je l'ai vu pour l'appartement que j'avais rénové, que j'avais acheté en 2019, que j'ai revendu. J'ai fait une très nette plus-value. Et là, j'avais racheté un studio que j'ai entièrement rénové. Et en fait, il était métamorphosé. Enfin, je ne l'ai pas revendu, mais il n'a plus rien à voir. Et quelqu'un m'a dit, entre l'avant et l'après, on pourrait le revendre plus cher. Et en fait, c'est prouvé. De toute manière, il y a pas mal d'émissions de télé dont je ne citerai pas le nom qui le montrent. Mais en fait, ça permet de créer l'effet coup de cœur. Mon acheteur, quand j'ai vendu mon appartement en 2019, il m'a dit... Moi, ce qu'il m'a décidé, c'est en rentrant, j'ai vu la crédence, j'adore. Alors, il avait toutes les qualités requises pour lui plaire et donc il Ausha toutes les cases, cet appartement, mais il n'empêche que...
- Speaker #0
Ça a joué sa décision finale. Et puis tu vois, moi, je te rejoins totalement là-dessus. Là, on parlait de résidence principale pour habiter. Mais ça vaut aussi dans la location et dans l'investissement, parce que moi, mon appartement, celui que j'ai acheté à Rouen, en gros, ce que je cherchais à faire derrière pour augmenter les prix et sortir un peu les prix que tu as d'habitude dans le marché, dans cette zone-là, c'était de créer une prestation qui était un peu différente. Et justement, de réaménager un peu l'intérieur, etc., ça permettait en fait de mettre sur le marché quelque chose qui n'existait pas dans ces zones-là, d'offrir quelque chose de beaucoup plus sympa aussi aux gens. Et derrière, en fait, ça justifiait une hausse de prix qui était anormale dans ces secteurs-là aussi, tu vois. Donc, moi, je ne peux que recommander ce type de prestations derrière. Et justement, est-ce que tu penses qu'on peut s'offrir ce type de prestations, entre guillemets, peu importants au budget ? Parce que je vois, par exemple, que toi, tu offres différents types de prestations.
- Speaker #1
Oui. Alors, justement, on m'adapte aussi en fonction du budget. Mais surtout, comme je le disais tout à l'heure, Je demande le budget global pour quand même voir si effectivement c'est réalisable ou pas, parce que je peux faire beaucoup de choses, mais je ne suis pas de magicienne non plus. Et donc, en général, les personnes qui m'approchent, même si elles n'ont pas un énorme budget, ce que je vais faire, c'est que je vais absorber le prix de ma prestation dans le budget global. En fait, en plus, comme j'ai pas mal de partenariats avec des marques de mobilier, de décoration, J'offre jusqu'à 20% de remise. sur du mobilier et ça peut vite chiffrer et donc en fait ça dépend bien d'un touriste qu'on va choisir, mais presque, ça rembourse finalement ma prestation, les remises. Donc finalement, si on a un budget global que je respecte et que ma prestation est comprise dedans, et qu'en plus je fais bénéficier de remises, je dirais que oui, beaucoup de personnes peuvent se l'offrir. Après, je ne vais pas mentir. Et dire que ça l'a porté tous. Mais en tout cas, comme j'offre aussi des prestations à distance, ça permet aussi de diminuer la facture puisque je ne me déplace pas. Donc, il n'y a pas tout le temps sur place avec la prise de cote, etc. Et puis après, c'est la personne qui fait sa shopping list, qui met en œuvre, etc. Donc, je m'adapte vraiment en fonction de ce que la personne désire et de son budget.
- Speaker #0
Et puis moi, j'ai vu en plus que tu avais travaillé même sur des espaces sur lesquels on se dit c'est tout petit, il n'y a rien à faire, une chambre studette, je crois que ça s'appelle comme ça. Et au final, avec ta prestation, ça crée de la profondeur, tu as l'impression d'être dans des pièces beaucoup plus grandes. Et donc, même sur des petites pièces, en fait, tu as une plus-value.
- Speaker #1
Oui, exactement. Et c'est aussi, comme je disais tout à l'heure, de pouvoir faire aussi du mobilier sur mesure. On va pouvoir caser beaucoup plus de fonctions, beaucoup plus de choses, donc typiquement pour une location pour durée. le fait de pouvoir présenter des prestations supplémentaires, ça fait forcément augmenter le prix de la nuit. Et d'ailleurs, par rapport à ce que tu disais tout à l'heure, là, j'ai travaillé sur un appartement à côté de Disney. Et l'idée, c'était de se démarquer et des hôtels de Disney et des locations courte durée aux alentours. Et donc, en fait, on a créé un thème Roi Lion Jungle, mais vraiment immersif pour va pouvoir mettre des nuités au plus cher. Donc en fait, l'investissement est rapidement rentabilisé.
- Speaker #0
Et en plus, moi je trouve que je reviens moins sur l'investissement et plus sur la résidence principale. Avant, comme je suis entre guillemets cadre jeune actif, je travaillais à la Défense, moi ce que je voulais c'était juste trouver un appartement, un peu d'ortoire, rentrer chez moi pour dormir et c'est tout. Et en fait, quand le Covid est arrivé, je me suis rendu compte que chez soi, c'est hyper important. Il faut s'y sentir bien. Et je pense que pour s'y sentir bien, il faut non seulement décorer, sommes ses besoins, etc. Mais il faut aussi réussir à créer un cocon et ne pas rester dans quelque chose d'ultra neutre, de préfabriqué un peu et standardisé. Et je trouve que ça peut aider ce type de prestation à se dire, c'est vraiment chez moi. Et c'est fait comme j'ai envie que ce soit. Et c'est fait selon mes goûts, mes envies et mes besoins.
- Speaker #1
Totalement. Et c'est pour ça que je commence à chaque fois, chaque projet, en ayant vraiment un entretien ultra détaillé avec les clients. D'ailleurs, si c'est des couples, je demande toujours est-ce que les deux soient là ? Parce qu'il faut que les deux se sentent bien, même si c'est parfois plus l'un qui gère que l'autre. Je demande quel mobilier ils veulent conserver, pourquoi ? Parce que parfois, il y a de l'affect. et comment on va mettre ces pièces en valeur avec le reste de la nouvelle décoration. Mais je pose aussi des questions assez personnelles sur comment vous vivez, comment vous évoluez dans les espaces, quelles sont vos habitudes, de quoi vous avez besoin pour penser vraiment à toutes les fonctions et qu'on arrive chez soi et en fait, on se sent vraiment bien excédé. pensée pour la personne. Et aussi, ce que j'aime bien, c'est que ça ne ressemble pas non plus à des pages de magazine. Et donc, s'il y a par exemple des meubles, ça peut être une belle pièce d'un meuble des grands-parents ou ça peut être plein de cadres dans un escalier, par exemple, une montée d'escalier, plein de photos en noir et blanc, etc. pouvoir personnaliser les espaces au niveau des affiches, des peintures qui vont vraiment plaire à la personne. Le premier projet que j'ai fait, c'était une teinte. C'était une activité à côté, mais elle avait des superbes tableaux. Et donc, en fait, on a pris un tableau et j'ai piqué, en fait, très coloré. J'ai piqué un peu toutes les couleurs qu'il y avait à l'intérieur de son tableau et j'ai vraiment imaginé la décoration autour pour le tableau. et donc elle fait son travail exactement et c'était en plus un tableau qu'elle avait peint c'était complètement elle à son image après son salon et puis elle avait aussi d'autres tableaux qu'elle souhaitait mettre en valeur dans d'autres pièces et pareil on a travaillé autour et donc je ne fais pas du tout en fonction de mes goûts alors je rajoute ma patte bien entendu mais je vais vraiment faire en fonction de la personne et quels sont ses besoins.
- Speaker #0
Est-ce que tu penses que ton voyage à Shanghai et la culture asiatique avec le bien-être intérieur, ça a joué un peu ?
- Speaker #1
C'est vrai que je n'y avais jamais pensé, mais c'est possible. Après, j'ai toujours ressenti ce besoin de me sentir bien, moi, quelque part. Et pas seulement comme je l'explique, et c'est pour ça que ça s'appelle Sense Designer, pour faire appel non pas aux cinq sens, parce qu'il n'y a pas le goût, mais aux quatre sens.
- Speaker #0
Elle a goûté un peu ses murs en haut.
- Speaker #1
Mais c'est vrai que, je ne sais pas, par exemple, quand j'arrive dans un hôtel, si c'est magnifique. mais que la literie n'est pas confortable, les oreillers, les draps qui grattent, que ça sent mauvais, etc. Je ne vais pas me sentir bien, en fait, même si c'est très beau. Et donc, moi, je voulais vraiment remettre au cœur du design intérieur tous les sens, parce qu'on pense vraiment beaucoup à la vue. Mais en fait, il n'y a pas que ça. Je veux que le canapé soit confortable, que les chaises soient confortables. que toutes les matières soient douces au toucher, que les odeurs, il y en a qui aiment beaucoup les odeurs de bois bruts, qu'on fasse plaisir à la personne quand elle arrive, qu'elle sente soit des bougies parfumées qui lui font plaisir ou comme je disais, les odeurs de bois bruts, ça peut être plein de choses. Et puis aussi au niveau du son, finalement si on est embêté par les voisins ou qu'il y a de l'écho. Il va y avoir plein de techniques en design d'intérieur avec des panneaux acoustiques, en multipliant les tissus pour éviter l'écho. Il y a plein de techniques. L'idée, c'est aussi d'avoir du bon son. Par exemple, poser des belles enceintes pour avoir du bon son si la personne est sensible à ça. On va travailler vraiment autour de l'habitat et pas seulement du design d'intérieur qu'on voit.
- Speaker #0
Alors, j'ai une question, justement, par rapport à la transition que tu as eue en tant qu'entrepreneur après avoir été salariée chez Georgette et avoir fait ta formation auprès de Loucentis. Pourquoi est-ce que tu as commencé directement en créant ton entreprise plutôt que de te salarier ?
- Speaker #1
Alors, pour deux raisons. Parce que déjà, comme je disais tout à l'heure, en fait, moi, ce que je voulais, c'était être à mon compte. C'est pour ça aussi que je faisais cette formation et que j'avais trouvé ce métier qui me correspondait. Dans tous les cas, c'était décidé comme ça. Et aussi parce que j'avais beaucoup entendu que quand on n'avait pas fait les cinq ans avec le diplôme d'architecte d'intérieur, c'était très compliqué de trouver un travail en tant que salarié. Et puis aussi parce qu'avant même d'obtenir ma certification, Il y a des personnes qui m'ont dit qu'ils avaient besoin de moi. Donc, je me suis dit, c'est une aubaine, il faut que je socle sur l'occasion. Oui,
- Speaker #0
et puis c'est super important de se lancer et de ne pas vouloir toujours tout théoriser et passer vraiment à l'action et au concret, parce que je pense que c'est comme ça qu'on apprend mieux.
- Speaker #1
Exactement, parce que ce que j'expliquais tout à l'heure sur le syndrome de l'imposteur, sur la prospection, le marketing, etc., ça, c'est des choses que je n'aurais pas vraiment eues. en tant que salarié architecte d'intérieur. Et donc, heureusement, finalement, je l'ai vécu il y a deux ans et jusqu'à maintenant, et que ça s'est passé, c'est fait et c'est travaillé.
- Speaker #0
Est-ce que tu vis un peu la culture de la charrette ? Tu vois ce que c'est ou pas ? Non, pas du tout. Non ? OK. Alors, quand j'ai fait mes recherches, justement, sur ce que c'était un architecte d'intérieur, la formation d'architecte, etc., il y a une chose qui remonte énormément, En fait, c'est dans le métier d'architecte et dans la formation, il y a une culture un peu ancrée qui s'appelle la culture de la charrette. C'est souffrir pour réussir, ne pas compter ses heures de travail. Et ça consiste à un travail un temps jusqu'à se priver de dormir pour pouvoir aboutir à un projet, avant de le présenter à ses professeurs et pouvoir être évalué. Et en fait, dans la plupart des interviews que tu vois sur Internet, etc., Il y a beaucoup de reproches à cette culture qui est vachement ancrée. Et moi, je vois que j'ai fait du droit. Et en fait, il y a à peu près le même équivalent. Tu vois, où il y a la fierté de se dire, moi, je travaille des heures et des heures, je ne dors pas, je fais des déplacements partout, etc. Tu le vis au quotidien, ça, toi ?
- Speaker #1
Alors, je l'ai vécu au départ. Et j'avais l'impression qu'effectivement, il fallait que je donne toujours, toujours plus à mes clients parce qu'en plus, je ne leur mettais pas du tout assez de limites. Ça a été ma grosse erreur, j'ai bien appris là-dessus. Et donc en fait, je travaillais à 95% de mon temps pour mes clients et les petits 5% restants pour l'administratif, comptabilité, marketing, communication, protection, bref, ce n'était pas du tout assez. Et en plus, je travaillais énormément. Et j'ai eu un moment en mai dernier où j'étais vraiment... au bout du rouleau, j'en pouvais plus et je me suis dit ok là il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, je me suis mise à mon compte pour être libre et en fait je suis emprisonnée avec mes clients mes projets et devoir faire les choses dans les temps etc Il faut que je change les choses. Et donc, en fait, je me suis un peu posée. J'ai restructuré mes offres. J'ai restructuré mes devis type, mes conditions générales de vente. J'ai tout remis à plat. Et je me suis dit, OK, là, Daphine, il faut absolument que tu repartes sur des bonnes bases parce que là, en fait, ça ne va pas. Tu ne t'es pas lancée à ton compte pour être complètement surmenée. Et j'arrive beaucoup mieux à le gérer depuis cette prise de conscience et depuis que j'ai tout remis à plat. En plus, j'ai réussi à construire des offres qui finalement et conviennent à mes clients et me conviennent aussi à moi. Et donc, même si j'ai des périodes de rush, bien entendu, parce qu'en plus, j'ai plein d'autres projets en tête et j'ai envie de mettre plein de choses en place. Donc, j'ai plein de périodes de rush. Et d'autant plus que quand on est dans la création, parfois, on pense à une idée, puis à une autre, et on fait des tests. Et il faut aussi réussir à se cadrer soi-même. Mais donc, voilà, parfois, ça m'arrive d'être un petit peu dans ces travers-là. Mais je me suis promis de mettre des limites.
- Speaker #0
Et puis justement, comme tu disais, le problème, c'est qu'à partir du moment où on paye quelque chose et qu'on paye une prestation, on a l'impression que tout nous est dû. Ça, c'est quelque chose qui est vraiment en gré dans la société de consommation dans laquelle on est. Et justement, toi qui fais une œuvre qui est quand même intellectuelle et artistique, comment est-ce que tu arrives justement à évaluer ta valeur financière ?
- Speaker #1
C'est très dur. Et j'ai beaucoup travaillé sur ce sujet aussi. C'est un gros sujet. En fait, maintenant, en fonction du projet, du nombre de mètres carrés on va dire et si je gère le projet de A à Z ou jusqu'à la phase de conception, je vais à peu près savoir évaluer combien de temps je vais passer sur ce projet. Ce n'est pas évident, il y a des clients, ça marche tout de suite et du coup on y passe moins de temps et il y en a qui nous font un peu revenir dessus, mais justement j'ai mis des limites. Par exemple, mes rendus réalistes, c'est une révision partielle et au-delà, c'est une prestation supplémentaire. Donc, j'ai défini un tarif à la journée, on va dire, que j'estime pour moi. Et je me dis, OK, je vais passer environ tant de journées, tant de semaines à travailler sur ce projet. Et donc, j'ai défini mon tarif comme ça.
- Speaker #0
Et justement, quand tu commences, parce que là, en fait, tu dis que c'est au fur et à mesure de ce que tu as fait que tu arrives à justement jauger un peu cette valeur. et puis j'imagine que... Plus tu fais des choses, plus tu en magazines de la confiance, donc plus tu te dis, je peux avoir la légitimité de valoir ce prix-là, voire de l'augmenter, etc. Mais quand tu commences au tout début, surtout dans ce type de prestations, tu penses qu'il vaut mieux se donner la visibilité en travaillant gratuitement ou à bas prix ou pas du tout ?
- Speaker #1
Alors, je pense qu'il faut faire, si on peut, si on a l'opportunité, soit un projet pour soi. Comme ça, au moins, c'est tout bénéf. gratuitement du coup, soit un projet pour une personne très proche, mais en mettant quand même des limites.
- Speaker #0
C'est dur.
- Speaker #1
Mais un seul et pas un gros projet. Parce que moi, ça a été un peu mon erreur où je me suis lancée dans des choses trop grosses et donc qui duraient pendant plusieurs mois, etc. Alors que là, justement, c'est pour avoir de la visibilité. visibilité et de l'expérience. Donc, il faut que ce soit tout de suite et que ça nous serve à nous aussi. Et bien expliquer aussi aux personnes, en fait, là, je vais vraiment te faire un travail pour que la personne en face ait la valeur de notre travail et pas juste qu'elle se dise oui, en fait, c'est aussi pour lui donner un coup de main puisque elle se lance.
- Speaker #0
et juste en faire un seul, ça suffit. Parce que sinon, après, la personne, si elle ne paye pas, elle n'est pas engagée de la même manière. Et ça veut dire aussi qu'elle n'aurait pas forcément fait appel à tes services et donc tu n'as pas le même rapport que tu aurais avec d'autres clients. Donc voilà, moi je mets des gros guillemets sur un oui. Mais attention, parce qu'il faut vraiment bien cadrer les choses.
- Speaker #1
Et puis d'ailleurs, dans ton podcast, j'invite les gens qui se lancent dans le même domaine que toi à écouter ton podcast pour savoir comment se lancer et savoir quel type d'obstacles tu as eu au départ, comment les surmonter, un peu les conseils que tu as toi aujourd'hui avec tes années de recul sur le terrain.
- Speaker #0
Merci, c'est gentil.
- Speaker #1
Je t'en prie. Et je vais te poser maintenant une petite série de questions. Dans un premier temps, je vais te demander ce que c'est qu'être un architecte d'Ontario, parce que je ne l'ai toujours pas demandé depuis le début du podcast.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai. Alors, on va travailler sur la conception des lieux. Donc, on va redéfinir les espaces au sein, par exemple, d'un appartement. Si il y a une cuisine ou une chambre, il faut changer de place pour travailler sur la circulation et créer des espaces logiques. On va déjà avoir une première phase d'échange avec la personne pour bien comprendre le cahier des charges. Ensuite, on va avoir des phases d'esquisse pour proposer des plans d'aménagement. Et puis ensuite, on va faire des phases de rendu réaliste. pour que la personne puisse vraiment se projeter dans les espaces. Donc ça va vraiment être comme une photo. Et donc on peut faire un avant-après avec le même point de vue. Et ensuite, ça va servir pour demander les devis aux artisans pour qu'ils puissent faire un devis en fonction de toutes les modifications qu'il va y avoir à apporter au lieu. Et puis ensuite, je propose aussi des prescriptions mobilier et décoration, avec des liens cliquables. Donc la personne n'a plus qu'à cliquer et à commander. Et donc ça va être exactement le même mobilier et décoration qu'on retrouve sur les rendus réalistes. Et puis ensuite, je propose aussi de faire la mise en place du mobilier et de la décoration avec l'aide de l'artisan. que tout soit parfaitement comme sur les rendus réalistes. Et donc, il y a une différence entre designer intérieur, décorateur et architecte d'intérieur et architecte. Donc, un architecte, il va pouvoir vraiment toucher aux cloisons, démolition de murs porteurs, même s'il y a besoin d'un bureau d'études, etc. Donc, c'est pour ça que je travaille aussi avec des architectes. Les architectes d'intérieur vont pouvoir faire les plans électriques, plomberie, etc. Donc vraiment sur la technique. Et par contre, les designers d'intérieur et décorateurs, eux, s'il y a besoin de ce type de plan, alors on sait faire, mais on n'est pas habilité à le faire. Donc s'il y a besoin de ce type de plan, on va collaborer et travailler avec des architectes. Et nous, on va être sur toute la partie décoration, aménagement, plan pour les menusiers, pour le mobilier sur mesure. Et puis, sur tout ce qui est matériaux, couleurs, ambiance, etc.
- Speaker #1
OK. Et une semaine type, ça ressemblerait à quoi ?
- Speaker #0
Alors, il n'y a pas une semaine qui se ressemble. Oui. Ça va vraiment être très différent, mais... Il y a par exemple des jours, là en ce moment je travaille sur un gros projet d'un appartement de 4 mètres carrés où je fais des rendus réalistes pour tout l'appartement. Donc clairement je suis toute la journée en pyjama, je le dis haut et fort parce que je veux être à l'aise devant mon ordi à travailler sur les rendus réalistes et les plans. il va y avoir des journées où on va rencontrer les clients, on va faire la prise de mesure On va leur montrer des matériaux, on va partir à la recherche de matériaux. Je ne l'ai pas dit aussi tout à l'heure, mais on fait aussi des sessions shopping ensemble pour aller voir les matériaux, le mobilier, etc. Pour leur donner des conseils sur place. On va avoir aussi des journées de réseautage, puisque je fais partie de plusieurs réseaux d'entrepreneurs, des journées aussi de formation. puisqu'il faut sans cesse se former sur les nouveautés des logiciels, sur l'entrepreneuriat aussi. Et j'ai des formations avec mes réseaux d'entrepreneurs. En fait, il n'y a pas une seule journée qui se ressemble. Je vais y avoir des journées où je vais plutôt faire des choses très créatives pour des mood boards, des planches d'ambiance, en fonction du cahier des charges qu'on a défini et des ambiances recherchées par le client. Donc, ça va être très, très différent et je n'ai pas une seule semaine qui se ressemble et je dirais que je n'ai même pas un mois qui se ressemble.
- Speaker #1
Ok. Quelle est pour toi ta plus grande réussite ou fierté dans le monde entrepreneurial ?
- Speaker #0
d'avoir créé mon studio Scenes Designer et de pouvoir enfin me dire que je peux en vivre c'est important parce que la passion ça a beaucoup de place et c'est quelque chose de bien mais il faut pouvoir réussir en fait à en vivre derrière parce que sinon il y a beaucoup de contraintes et je
- Speaker #1
pense que parfois tu peux penser à dire au final est-ce que c'était une bonne idée Est-ce que... je ne retournerai pas en arrière, il faut être costaud aussi pour s'accrocher, parce que la plupart des entreprises, au bout de deux ans, elles ferment.
- Speaker #0
Exactement, et puis c'est tout le temps une remise en question, il ne faut pas se comparer aux autres, parce qu'en plus, à l'heure des réseaux sociaux, on voit toutes les personnes qui réussissent et on se dit, ah mince, pourquoi moi, je n'en suis pas encore à là, et en fait, on ne voit pas tout le travail qu'il y a derrière, le temps qui a passé, Toutes les actions qui ont été mises en place. Et donc, je trouve que c'est vraiment super important. Et c'est pour ça que je voulais aussi lancer mon podcast des designers d'intérieur passionnés, sereins et rentables, parce que j'ai envie de parler de tout ce qu'il y a derrière et surtout de ne pas se laisser abattre parce qu'un client nous a dit non ou parce qu'on a un coup dur. Voilà, c'est super important de tenir le cap et d'avoir une vision. Parce que pour moi, c'est ça qui fait tenir. C'est de se dire, oui, je vais y arriver. En fait, pour moi, à partir du moment où j'ai démissionné, je me suis dit, c'est non négociable. Je ne retournerai jamais en arrière. Quoi qu'il en coûte, quoi qu'il arrive, j'y arriverai. Et je pense qu'en partant avec cette vision-là, ça aide quand même pour la suite. Parce qu'en fait, on se laisse pas le choix.
- Speaker #1
Et puis, je pense que là, c'est aussi là où tu as la place, comme tu disais tout à l'heure, de ton entourage.
- Speaker #0
Oui. Je pense que vraiment, si ma mère n'avait pas été là, je n'aurais pas pu y arriver parce que là, ça va beaucoup mieux. Mais franchement, à mes débuts, je l'appelais parfois en pleurs. « Mais maman, mais pourquoi ce client m'a dit non ? Et pourquoi il se passe ça avec l'artisan ? Et pourquoi ça ? Je ne comprends pas ce que je fais de mal, etc. » Et en fait, à chaque fois, elle m'a fait relativiser. et ma... Elle m'a aidée en plus sur plein de choses opérationnelles. Enfin, vraiment, sans elle, ça aurait été compliqué. Et puis, comme je disais tout à l'heure, avec l'aide de mon entourage, ma soeur qui m'a beaucoup aidée, mon conjoint qui m'a toujours hyper stimulée puisqu'il est entrepreneur aussi. Ça a fait aussi une effervescence d'encouragement et donc positive qui m'ont permis d'aller de l'avant à chaque fois. Bah, parce qu'on en a des coups bas, quand on est haut.
- Speaker #1
Et puis comme tu dis, c'est important, je pense, de parler un peu des mauvais côtés qu'on peut avoir derrière, que ce soit dans le centre, ou même dans son propre domaine. Parce que comme tu disais, avec les réseaux sociaux, on voit toujours le côté rose de toutes les choses. Et en fait, on peut se dire, elle, sa vie, ou lui, sa vie, elle est super. Et moi, à côté, je n'arrive pas, je galère. Je pense que c'est hyper important. Les gens, aujourd'hui, ont besoin de se retrouver dans des moments qui sont vrais, de se rendre compte qu'ils ne sont pas tout seuls, qu'il y a des moments où ça va, des moments de gros up et des moments de down complet. Ça arrive à tout le monde.
- Speaker #0
Exactement. Je pense que c'est pour ça aussi que c'est bien de faire partie de réseaux d'entrepreneurs bienveillants dans lesquels on peut partager aussi ses coups durs et dire, là, ça ne va pas trop, il se passe ci, il se passe ça, pouvoir échanger sur des problématiques. parce que ça va être super encourageant parce qu'on se rend compte qu'on n'est pas seul et qu'on est tous passés par là.
- Speaker #1
Et justement, quel a été ton plus gros échec ou ton plus gros regret dans ton aventure jusqu'à maintenant ?
- Speaker #0
Je dirais mon manque de confiance en moi. J'ai mis vraiment beaucoup de temps, trop de temps à le gommer alors qu'il n'y avait pas de raison. Et c'est pour ça que j'aimerais vraiment pouvoir le transmettre, qu'en fait, tout le monde peut trouver sa place en tant qu'entrepreneur, en tant que designer d'antérieur ou même tous les autres métiers qui existent. Parce que c'est vrai que ça m'a beaucoup ralenti. Et je dirais aussi ne pas avoir été assez dans l'action, parce que je me suis posé tellement de questions. au moment de créer mon entreprise quel statut enfin je rentrerai pas dans ce sujet parce que ce serait trop long mais je me suis posé beaucoup trop de questions et en fait j'ai pas été assez dans l'action enfin je faisais beaucoup de choses mais je mettais pas mes actions au bon endroit et donc ça ça fait partie de mes regrets parce que peut-être que si je m'étais pas posé autant de questions et que j'avais plus confiance en moi je serais encore plus avancée aujourd'hui
- Speaker #1
mais ça c'est le gros problème qu'on a quand on est perfectionniste c'est qu'on a envie que tout soit ultra carré que tout soit ultra parfait avant de sortir et en fait on sort rien du tout et au final on n'avance pas du tout et c'est difficile parce qu'il faut apprendre justement à lancer des choses qui ne soient pas Parfaites, il ne faut pas faire n'importe quoi non plus, mais pas parfaites. Et parfois, les exigences qu'on a envers nous-mêmes, elles sont bien supérieures à ce que les gens attendent de nous.
- Speaker #0
Totalement. Mais oui, je l'ai vu, moi, par rapport à mes clients, quand je leur faisais des rendus, je me disais, non, ça ne va pas leur plaire, et puis ça ne s'est pas assez bien. Puis en fait, j'avais des super retours. Ah là là, vous avez répondu parfaitement à mes attentes. Et je me dis, mais pourquoi ? Pourquoi je me suis autant pris la tête ? Pourquoi j'avais peur de l'envoyer ? Et voilà, maintenant, ça va beaucoup mieux.
- Speaker #1
C'est ce qui fait notre qualité aussi. Donc, c'est un défaut parfois, mais ça reste une très bonne qualité aussi,
- Speaker #0
je pense. Mais il faut savoir le dompter.
- Speaker #1
Et quel a été ton plus gros apprentissage que tu as gagné en devenant entrepreneur ?
- Speaker #0
Que finalement... je pense que 90% de la réussite d'un entrepreneur c'est le mindset et en fait je pensais que c'était du bullshit quand on me disait ça alors que là après avoir fait deux ans je me rends compte que c'est vraiment ça et qu'il faut y faire hyper attention parce que quand on est en plus seul à son compte si nous on va pas bien en fait c'est le business qui va pas bien, ça se ressent donc ouais
- Speaker #1
c'est une bonne chose que tu parles de ça parce que je vais te demander justement comment tu fais pour avoir une distinction entre ta vie perso et ta vie professionnelle j'en ai pas mais
- Speaker #0
comme je disais tout à l'heure ça ne me pose pas de problème bon après voilà j'ai pas d'enfant donc je pense que c'est encore différent quand on a des enfants Mais ça ne me pose pas de problème dans le sens où j'organise mon temps comme je veux. Donc si un mardi matin, j'ai un rendez-vous chez le médecin ou autre chose, je peux le faire et je rattrape à un autre moment. Et oui, ça m'arrive de travailler les dimanches. Parfois, je travaille et les samedis et les lundis et je ne me laisse que le dimanche vraiment de repos. Mais j'appelle ça repos. Et encore, c'est où je ne travaille pas. Mais en fait, quand je travaille, ce n'est pas vraiment du... Enfin, je ne le considère pas comme du travail. Et donc, finalement, le repos, les périodes de repos et de travail, c'est important de respecter, de faire des pauses. Mais par contre, il faut juste s'écouter. Et je m'écoute beaucoup. Donc, si j'ai besoin de dormir le matin, je dors. et surtout que je t'aime. plus du soir que du matin. Je vais travailler plus tard le soir. Si je sens que je suis plus productive, je vais m'arrêter et je vais reprendre plus tard. J'organise mon temps comme je veux et ça ne convient peut-être pas à tout le monde, mais moi, ça me convient bien. Il faut juste respecter par contre son corps et ses signes de fatigue et si on a besoin de faire des pauses. Avant, je n'arrivais pas à le faire, alors que maintenant, beaucoup plus.
- Speaker #1
Et quel a été le plus gros obstacle ou inconvénient que tu as eu à trouver sur ton chemin ?
- Speaker #0
Obstacle ou inconvénient ? Moi, je reviendrais plus à ne pas savoir me vendre. Je pense que ça a été ça, parce que finalement, c'est l'ère de la guerre. Pour faire du chiffre, il faut savoir se vendre. Et il faut trouver des clients. Donc, c'est comme ça qu'on se développe. Donc, oui, mon obstacle, c'était de ne pas savoir me vendre et de ne pas réussir à trouver assez de clients pour pouvoir en vivre.
- Speaker #1
Est-ce que tu as toujours peur aujourd'hui quand tu te lances dans des projets ?
- Speaker #0
Alors, je n'ai pas du tout peur des projets en eux-mêmes. ma crainte c'est plus de me dire Est-ce que ça va continuer ? Parce que là, je suis dans une bonne lancée. Je vois que ça fonctionne bien. Mais on n'est pas à l'abri de ce qui peut se passer. Il y a eu le Covid. Il peut se passer plein de choses qui peuvent avoir un impact sur notre business. Donc, c'est plutôt ça ma question.
- Speaker #1
Tu as peur de l'extérieur en fait.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que tu as des routines ou des habitudes que tu développes pour être plus créative ? Non, je dirais que...
- Speaker #0
C'est bizarre, mais en fait, c'est le fait d'avoir mis des process en place qui me permettent d'être plus créative, parce que le fait d'avoir des process, ça me fait gagner du temps. Et donc, je peux me dégager plus de temps pour divaguer dans mes recherches d'inspiration, etc. Donc, finalement, mes habitudes, c'est plus d'avoir mon notion hyper bien organisée, d'avoir... Tous mes process, je suis exactement le même process avec chaque client en fonction des différentes phases. Et ça, ça m'a vraiment ôté une épine du pied.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que tu aurais un conseil ou une recommandation pour quelqu'un qui aimerait se lancer comme toi ?
- Speaker #0
C'est vraiment de travailler son état d'esprit avant tout, de croire dur comme fer à son projet, parce que je pense que c'est vraiment ça qui permet d'y arriver. Et puis de se former en continu sur les sujets de l'entrepreneuriat, du business, du marketing et du design intérieur, parce que ça fait partie du game de se former en continu pour toujours évoluer.
- Speaker #1
Et on va partir sur la dernière phase, celle où tu vas me détester comme tous les autres. C'est des questions un peu d'introspection.
- Speaker #0
Oulah !
- Speaker #1
Si tu devais donner la plus grande qualité que devait avoir un architecte, un ou une architecte d'intérieur, qu'est-ce que ce serait ?
- Speaker #0
Organiser.
- Speaker #1
Ok. Et pour toi, c'est quoi être heureuse ?
- Speaker #0
Oulah ! C'est une question philosophique, ça. Je me demande si je ne l'ai pas vue au bac. De Chilo, c'est de se sentir épanouie au quotidien, que ce soit dans sa vie pro et perso. Parce que je n'ai jamais été aussi heureuse que depuis que je me suis lancée à mon compte. Alors que franchement, ce n'est pas facile tous les jours. Mais je me sens tellement épanouie et donc synonyme de bonheur. Et aussi quand même de pouvoir se dégager le temps qu'on souhaite allouer à chaque chose. Ça, c'est super important.
- Speaker #1
Et si les gens ne devaient retenir qu'une seule des choses que tu as faites, ce serait quoi ?
- Speaker #0
Avoir créé mon studio de design antérieur, Sense Designer.
- Speaker #1
Ok. Et si les gens qui écoutent ce podcast veulent te retrouver, ils peuvent te retrouver sur… quel réseau, quelle plateforme ?
- Speaker #0
Alors, ils peuvent me retrouver sur Instagram. Donc, c'est sensense.design.r Donc, ça, c'est pour la partie design d'antérieur. Et après, je viens tout juste de créer un nouveau compte qui s'appelle rien d'autre que mon nom. Donc, c'est Delphine-Rouillard R-O-U-I 2 L-A-R-D Et sur ce compte, je voudrais plus communiquer justement sur tout ce que je rencontre en fait comme difficulté, comme succès, en tout cas mon quotidien de designer d'intérieur. Alors que le compte Scène Designer, c'est plus pour vraiment mes clients du studio de Scène Designer. et puis parce que je communique aussi sur Delphine Rouillard sur le podcast dont tu as parlé donc qu'on peut retrouver sur toutes les plateformes d'écoute qui s'appelle Designer d'intérieur passionné, serein et rentable c'est un peu long mais c'était voulu parce que je voulais vraiment qu'il y ait ces trois notions parce que pour moi c'est ce qui permet aussi à un designer d'intérieur qui se lance d'y arriver Il faut qu'il soit passionné, serein et rentable.
- Speaker #1
Et tu communiqueras dessus aussi sur ton futur prochain projet ?
- Speaker #0
Oui, donc je vais probablement lancer un accompagnement sur la partie justement prospection, communication, marketing, vente pour les designers d'intérieur. Parce qu'en fait, depuis que je me suis lancée, je suis passée par plein d'étapes différentes. Et malgré le fait que j'avais fait une école de commerce, je n'avais pas forcément tous les codes non plus pour me lancer à mon compte. Et en fait, je suis passée par tellement d'étapes en deux ans, alors que je pense que si j'avais eu toutes les clés, peut-être qu'en trois ou six mois, j'aurais pu faire un bond en avant peut-être de deux ans. J'aurais vraiment aimé. Et en fait, ça n'existe pas. Et je trouve que c'est super important de pouvoir le partager avec les autres. parce qu'il y en a plein qui veulent se lancer à leur compte. Il y a au moins 15 personnes qui m'ont appelé de connaissances, de connaissances, pour me demander comment je m'étais lancée, ce que j'avais traversé, quelles actions j'avais mises en place. Et j'ai adoré partager ça avec elles, parce que c'était que des femmes. Et donc voilà, je me suis dit, mais attends, ça me donne une idée. Il faut absolument que j'en parle dans un podcast et pourquoi pas lancer un accompagnement pouvoir permettre à toutes ces personnes qui ont besoin de conseils de se lancer et de pouvoir partager tout ça ensemble.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a une dernière chose dont tu aimerais parler, dont on n'a pas parlé pendant ce podcast ?
- Speaker #0
Je crois qu'on a balayé quand même pas mal de sujets.
- Speaker #1
Je pense qu'il y a eu une longue discussion et je crois qu'on est allé sur pas mal de sujets, effectivement. Je te remercie en tout cas Delphine pour le temps que tu as pris et puis je te dis à bientôt.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Edith. C'était un plaisir.