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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

La Liberté Financière ne rend Pas Heureux (Mais elle y Contribue) (avec Alexandre Lacharme)

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58min |18/07/2025
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La Liberté Financière ne rend Pas Heureux (Mais elle y Contribue) (avec Alexandre Lacharme)

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Description

Dans cet épisode, Alexandre Lacharme partage son passage du salariat vers la liberté financière. Un mot qui fait rêver, mais qui est souvent détourné sur les réseaux sociaux, présenté comme une fin en soi… ou comme un club réservé aux millionnaires.


Alors que dans la réalité, la liberté financière peut être beaucoup plus accessible — si on comprend ce que c’est vraiment.


On parle d’investissement bien sûr : immobilier, bourse, revenus passifs… Mais aussi de ce qu’il y a derrière ces stratégies :

- Pourquoi cherche-t-on à atteindre la liberté financière ?

- Est-ce qu’au bout de cette liberté se cache la recette du bonheur ?

Alexandre nous rappelle que la liberté financière, ce n’est pas vivre sur une plage à Bali ou à Dubai à 30 ans. C’est avoir le choix de son temps et la maîtrise de ses revenus.


Dans cet épisode, on parle :

- de liberté financière (et de ce que c’est vraiment),

- des méthodes d’investissement concrètes et accessibles,

- de bonheur et de simplicité,

- du poids des réseaux sociaux et des croyances qu’ils propagent,


Parce que la liberté financière, ce n’est pas un but.

C’est un outil. Et encore faut-il savoir ce qu’on veut en faire.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRES :


00:00 Qui est Alexandre Lacharme ?

03:45 Sa transition

07:21 La peur de quitter le salariat

10:28 Le mythe de la liberté financière

15:02 Utiliser le levier du salariat

21:32 Oser se lancer

29:44 Le revers de la médaille

40:00 Respecter le temps

47:20 Rester connecter au monde réel

53:20 La liberté financière rend-elle heureuse ?

58:00 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Alexandre :

https://www.instagram.com/alexandrelacharme/?hl=fr

https://www.linkedin.com/in/alexlacharme?original_referer=https%3A%2F%2Fwww%2Egoogle%2Ecom%2F&originalSubdomain=fr

https://www.youtube.com/channel/UCaPJOAGmjhtfjrEcbFXlg_A

https://www.instagram.com/tocantes_/?hl=fr


#podcast #entrepreneuriat #transition #investissement


TITRE : La Liberté Financière ne rend Pas Heureux (Mais elle y Contribue) (avec Alexandre Lacharme)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. Et on leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. La seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes, ce n'est pas d'acheter une formation. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'avoir... d'aider vraiment d'impacter les gens. Parce que le côté fric et tout, je l'ai validé, je l'ai côtoyé, je l'ai détesté, je l'ai aimé. Il m'a fatigué, il m'a pris du temps. La liberté financière, c'est une partie du bonheur. On doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, c'est pas le bon chemin. Sors de ça.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Alexandre. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir accepté de venir dans le podcast.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, je commence toujours le podcast avec un petit icebreaker. Et la question que je vais te poser, c'est quel est la montre de tes rêves ?

  • Speaker #0

    Quelle est la montre de mes rêves ? Écoute, je n'ai pas de montre de mes rêves en ce moment. Je n'en ai pas. Je te jure que je n'en ai pas. Parce que je découvre plein de montres différentes, de petites marques. Et ça me séduit autant que des montres hyper prestigieuses.

  • Speaker #1

    Moi, celle que j'ai bien kiffée, que tu as partagée récemment, je crois que c'est la Oyster Perpetual Daytona de Rolex, la bleue. Oui. Très, très, très bien.

  • Speaker #0

    Daytona, c'est un classique.

  • Speaker #1

    OK. Alors, dans cet épisode, ce que j'aimerais, c'est qu'on parle de ta transition, justement depuis le salariat, parce que c'est le thème du podcast, mais qu'on parle également de liberté financière et puis d'investissement. de manière générale. Ça te va ? Très bien. Nickel. Alors, ce que je te propose dans un premier temps, c'est de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Alexandre Lacharme, 17 avril 1986. Ça me fait 39 ans déjà. D'un taux 40. La crise de la quarantaine, le cas de conscience. Et je suis né à Paris. J'habite à Paris. Je suis entrepreneur. créateur de contenu, investisseur dans les startups, auteur de deux livres, bientôt un troisième, un quatrième. J'ai été salarié. Et voilà, touche à tout, créatif.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc tes livres, le premier, c'est « Investir dans les parkings » . Je pense que ça, on en a pas mal entendu parler. Et puis, tu es passé dans pas mal d'émissions, etc. Parce que tu as été la référence, en fait, en France, pour moi, de l'investissement dans les parkings. Et puis, ton deuxième livre, du coup, qui vient de sortir. qui est Construis ta liberté financière. Tout à fait. Et qui est un très bon livre dont on va pouvoir parler justement là dans le podcast, si ça te va.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça t'a plu ?

  • Speaker #1

    Ouais, moi j'ai beaucoup aimé. Ça me fait plaisir. J'ai beaucoup aimé, tu vas voir, il va y avoir pas mal de réflexions par rapport à mon propre parcours. Il y a des choses, tu vois, qui me sont arrivées, des constructions que j'ai eues sur lesquelles je ne mettais pas de mots et j'ai vu en fait que ça suivait ça. Donc c'est là où tu vois, moi ce que je recherchais dans le podcast, c'était, et quand on s'est rencontrés, c'était un peu ça. Je ne voulais pas tomber dans des groupes bullshit. Parce que le podcast, il est né, comme je te disais, du fait que je me suis inscrit dans des meet-ups sur Paris. En fait, on a cherché à me vendre des formations bidons. Et pour le coup, je me suis dit, je vais créer un podcast pour aller chercher des vrais entrepreneurs, des personnes qui ont vraiment été sur le terrain et qui n'essaient pas de te vendre tout et n'importe quoi. Et là, je me suis reconnu dans ton livre, en fait.

  • Speaker #0

    J'ai connu ça. Je pourrais t'en parler. Je suis sorti aussi, on m'a proposé plein de trucs et je suis tombé dans le panneau plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Ouais, bah écoute, un peu comme tout le monde, je pense. Parce que moi aussi, j'ai acheté des formations bidons. et En fait, tu te rends compte qu'il n'y a pas mieux que le terrain. C'est ce que tu dis aussi. Et de savoir se lancer. Mais avant tout, je veux bien que tu parles du coup de ta transition.

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ma transition, elle s'était amorcée un peu en amont parce que j'ai commencé à bosser. Alors, tu vois, je vais inclure l'alternance, les CDD, les CDI. J'ai commencé à vraiment bosser. Après, j'avais fait des petits boulots comme ça, tu vois, vendeur l'été ou en vacances. Mais 2010-2022, en tant que salarié. C'est ce qui nous intéresse, 2010-2022, donc vraiment 12 ans en tant que salarié, puisque maintenant je ne suis pas salarié de mes entreprises. Et la transition, je l'ai amorcée avec l'immobilier, je pourrais t'en parler, c'est ce que je raconte dans les parkings. Et le 31 mai 2022, mon premier livre est sorti le 16 juin 2022, donc quelques jours avant la sortie du livre, 15 jours grosso modo. J'ai quitté mon dernier job. Chez Technogym, je peux le dire maintenant, c'est une entreprise dans les machines de sport, de fitness. Et j'étais commercial sur les particuliers qui ont des salles de sport privées, donc qui ont beaucoup d'argent. Et du coup, ce jour-là, 31 mai 2022... Ça a été la fin, j'ai rendu la voiture de fonction que j'avais, l'ordinateur, le téléphone, le badge, tout quoi. Je suis parti solde de tout compte.

  • Speaker #1

    Les premiers coups que tu avais pris, si je ne me trompe pas, c'est justement que toi, tu étais un très bon commercial. Tu faisais tes chiffres, même tu les surperformais, etc. Mais c'était un peu la jalousie de tes collègues, etc. qui avaient commencé à te taper dessus.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Écoute, au début, je ne vendais pas très bien parce qu'il n'y avait pas de portefeuille client. C'était une création de poste. C'est la première fois qu'il y avait un commercial dédié. On avait deux commerciaux. Une fille qui était toujours là d'ailleurs, qui en cherche plutôt du sud de la France, Monaco, Cannes, Nice, etc., Bordeaux. Et moi, c'était plutôt le haut. Donc Paris, Île-de-France, la Normandie, la Bretagne, etc. Même si je faisais surtout Île-de-France. Et au début, je ne vendais pas et je m'étais bien vendu. Parce qu'avant, j'avais été salarié chez Aquadiparma, c'est LVMH. Donc j'avais un job déjà de cadre à l'époque. Je m'étais bien vendu, j'avais un Master 2. Et je m'étais mieux vendu que les autres commerciaux, qui étaient plus des gens anciens profs de sport, ou moins, pas de diplôme, et pas un statut de cadre. C'est bête, c'est un peu français cette mentalité. Mais du coup, moi, je m'étais bien vendu. Et du coup, je vendais moins qu'eux, mais j'étais mieux payé, j'avais une meilleure voiture, etc. Donc ça créait beaucoup de jalousie. Et puis les commerciaux, j'aime beaucoup ce métier, mais c'est beaucoup de ragotage, etc. Surtout à bas niveau. Et du coup, j'étais mal vu. En plus, je portais des Rolex. Donc, tu vois, le mec, il se vend mieux, il vend moins que les autres, il a des Rolex. Tu as envie de lui mettre des claques. Donc, j'étais un peu mal vu. Et après, j'ai bossé, bossé, bossé. Je finissais tard le soir. C'est ce qu'on se disait un peu en off, tu vois, dans certains métiers. Et j'habitais à côté. J'avais acheté un petit appart à Vierouflet. C'était ici les Moulineaux. Il n'y avait personne qui m'attendait à la maison. donc je partais à 21h30 J'ai préparé, j'ai préparé. Et puis là, j'ai commencé à vendre. Et je suis parti au moment où je vendais le plus. Donc, j'ai quitté la scène quand le... J'ai quitté le théâtre quand la scène faisait sale comble, entre guillemets, tu vois. Et c'est un peu comme un sportif ou un acteur ou qui tu veux. Je trouve que c'est mieux de partir quand t'es bien, quoi. Pas la tête basse, mais quand t'es fier. Tu te dis, voilà, je bosse bien, mais je suis plus aligné avec vos valeurs, ce que je leur ai dit d'ailleurs. Et du coup, je préfère partir.

  • Speaker #1

    Et tu dis justement, en fait, que quand tu as quitté le salariat et que tu lançais ton livre, tu étais partagé, en fait, entre un sentiment de liberté, mais aussi de peur un peu et de boule au ventre.

  • Speaker #0

    Franchement, j'ai flippé. Donc, il faut être honnête. On est là pour être honnête. J'étais très content à 50%. Et à 50% j'étais stressé parce que j'avais quand même un job sympa, j'étais sur le terrain. Je n'étais pas fliqué tout le temps, j'avais plein d'avantages. Donc, du coup, tu te dis, waouh, quelle va être la suite ? Mais j'avais envie, cette dernière année-là, cette peur me driveait. Mais c'était partagé. Et puis en plus, je passais un super été, j'ai fait plein de presse, etc. Donc c'était cool. Puis j'aime bien ça. Et par contre, là où ça m'a fait un peu stressé, ça a été pas une dépression, mais une petite peur. Peut-être une petite dépression, c'est quand je suis revenu à Paris en septembre. Et puis là, tu te dis, qu'est-ce que je vais faire de mes journées ? Tu vois tes collègues qui sont en séminaire, qui partent en Italie, séminaire, qui bossent, qui ont une vie sociale. Et puis t'es tout seul. T'es là, t'es tout seul. Alors tu reçois des messages sur Instagram de gens qui ont lu ton livre, ça c'est génial. Et puis tu te dis, je vais sortir. Donc tu commences à aller dans les événements un peu networking à Paris, plein de naïveté, plein de... Moi je suis un vrai gentil, si tu veux. Je ne suis pas quelqu'un qui me méfie des gens de nature. J'ai appris à le faire, mais... Ma nature, je ne suis pas un snake. Je suis plutôt franc. Et puis là, tu as des gens qui te manipulent, qui te vendraient père et mère. Super Alexandre, ton livre. Ils ne l'ont pas lu, bien sûr. Super Alexandre, ton livre, machin. Tu es bien. On va pouvoir te faire 10 000 euros de CA direct, comme par magie, tu sais. Et en fait, quand tu as quelqu'un de jeune, c'est un biais cognitif. Tu te dis, je me retrouve un peu dans cette personne. Tu vois, je me retrouve un peu dans ce jeune qui a la dalle, moi étant commercial. Du coup, tu veux donner la chance. Moi, j'avais ce syndrome-là, de vouloir donner la chance un peu aux outsiders. Ça peut être très dangereux, en fait. Et en fait, tu fais ça, ils te font faire de l'adspend, tu dépenses des ads sur Meta, etc. Google, tu dépenses, tu dépenses. Ils ont des frais de setup très élevés, souvent 5 000 euros, voire plus, pour mettre en place les tunnels, etc. pour te faire une formation. Et tu crames, tu crames, tu crames de l'argent, tu fais des webinaires en live, des choses, ça ne marche pas. À un moment, c'est des gens qui n'ont pas d'expérience, qui sont jeunes, qui habitent à la Dubaï, parfois à Bali, en France, chez leurs parents souvent d'ailleurs. À un moment, j'ai dit, il y a une réalité économique, les gars. Il y a une réalité économique, c'est que là, je vais dans le mur. Tu commences à avoir mal au dos, des sciatiques, des choses, tu somatises en fait, psychologiquement, tu vois. Enfin, physiquement, il y a des choses psychologiques. Et ouais, ouais, c'est hyper dangereux. Moi, j'ai une copine qui est là-dedans, que j'ai vue la semaine dernière, j'ai pris un café, et elle m'a dit, là, j'arrête tout, j'ai un burn out et en fait je pense que tout Tous ceux qui tombent dans ce truc ont un burn-out à un moment, et certains rebondissent et font de l'argent, et d'autres arrêtent.

  • Speaker #1

    Et justement, quand tu as écrit ce livre, « Investir dans les parkings » , et quand tu regardes ton deuxième livre aussi, il y a sur la couverture deux mots qui ressortent, c'est « liberté financière » . C'est quoi la liberté financière ?

  • Speaker #0

    La liberté financière, c'est le choix, la possibilité de… de choisir au maximum ce que tu veux faire de ta journée, de ta vie.

  • Speaker #1

    En plus, ce que j'aime bien dans ce que tu dis, c'est que tu emploies le mot choix. Et c'est justement ce que tu décris dans le début du livre. Et ce qui est bien fait, en fait, dans ce que tu fais au tout début, c'est que tu refais un peu un pas d'histoire, etc. Et après, tu essayes d'apprendre aux gens à faire des choix pour essayer de commencer à mettre de l'argent de côté, etc. pour les emmener vers de l'investissement. Et là où... j'aime ta définition aussi, c'est que c'est pas ce que tu le dis dans le livre, en fait, la liberté financière, c'est pas non plus être richissime, c'est en fait réussir à couvrir tes dépenses du quotidien avec tes investissements, etc. Et des fois, on se rend pas compte, mais en fait, même avec, suivant ton lifestyle, suivant comment tu vis, en fait, tu peux te contenter de 1700, 1800 euros et t'as pas besoin non plus de gagner 3000 euros en fait pour atteindre la liberté financière.

  • Speaker #0

    En fait, c'est très bien qu'il dit ça, c'est un gros malentendu qu'il y a. Liberté financière, ça fait escroc, vendeur de rêve et personne égotripe qui veut gagner un maximum d'argent. Mais rien à voir. Liberté financière, c'est de me dire, ok, soit je reste salarié ou freelance ou ce que tu veux, ou soit je fais autre chose. Mais je ne gagne pas plus d'argent forcément maintenant que lorsque j'étais salarié. Et ce n'est pas l'objectif, en fait. Moi, l'objectif, c'était d'avoir de la liberté pour faire ce que je veux de ma journée. Si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de jouer au tennis, si j'ai envie de voyager, si j'ai envie de... Tu vois, l'été, je prends 5-6 semaines. Je ne me dis pas, il faut que je pose 2 semaines parce qu'il y a des jours après les RTT, etc. Et le livre, toi qui l'as lu... C'est un livre qui ne se cantonne pas à la liberté financière. Moi, je trouve que la couverture, je l'ai dit à l'éditeur d'ailleurs, ne reflète pas le livre. La couverture, tu as l'impression que je suis un CGP, je vais te vendre une assurance vie. Je n'ai rien contre tes CGP, j'ai investi dans une startup qui fait un outil métier pour les CGP. Je suis très content d'ailleurs d'avoir investi parce qu'ils performent. Mais on dirait que je suis un CGP qui va te vendre une assurance vie ou de la bourse avec des frais de malade mental. Alors que c'est un livre presque de dev perso. Et il prend le contre-pied des autres livres sur le sujet, sans les citer. Mais moi, ce que je déplore, si tu veux, c'est quand tu ouvres LinkedIn, quand tu ouvres Insta, quand tu ouvres TikTok, mais surtout LinkedIn. Je connais bien le milieu des startups, parce que j'en investis 11 fois. Ce que je déplore, c'est que tu as beaucoup de gens qui sont... que dans la performance, la surenchère, le moi-je, moi-je, moi-je, moi-je, je fais tant de plus, tant de plus, tant de plus. Il n'y a aucun discours d'humilité ou aucun discours de gens qui disent « je fais tant de moins, mais par contre, j'ai beaucoup plus de temps libre » . Et c'est un peu ce livre-là. Donc, il commence à trouver son public. Je commence à avoir… Je pense qu'il y a des gens qui ont été un peu freinés par la couvre, qui se sont dit « un énième livre, qu'est-ce qu'il va nous vendre ? » etc. Et les gens qui l'ont lu, là, il y a un truc qui se passe en ce moment. Donc, je suis content.

  • Speaker #1

    C'est surtout qu'en fait, ton livre, il est tout public. Tu vois, c'est ça qui est bien. C'est que, peu importe le niveau d'investissement dans lequel tu es et tu as été lancé, tu as toujours un truc à apprendre. Et au fur et à mesure, même quand tu lis, tu ne t'ennuies pas du début jusqu'à la fin parce que tu as des notions, tu as beaucoup vécu, etc. Des anecdotes et tout qui vont dedans. Mais en dehors de ça, en fait, moi, c'est ce que j'ai ressenti quand je l'ai lu, c'est que tu vois un peu ton parcours. Et tu te dis un peu, en fait, on peut s'en servir un peu comme d'une référence. C'est vrai que tu dis, OK, je suis passé par là, je suis passé par là. Bon, c'est que je ne me trompe pas trop aussi là où je suis allé. Et ah bah tiens, ça, je n'y avais pas pensé. Tiens, tu as ce type d'investissement sur lequel tu vas. Ou par exemple, moi, je me posais pas mal de questions, parce que moi, j'ai fait de l'IMO, j'ai fait de la bourse. Et je me dis, bon, bah maintenant, vers quoi je peux aller ? Et il y avait des choses sur lesquelles je me disais, est-ce que c'est le moment d'y aller, est-ce que c'est pas le moment d'y aller et c'est là où le livre il est bien Quand je dis qu'il est aussi adapté à tout niveau, c'est que... En fait, tu prends vraiment une étape zéro, où tu repars, en fait, comme je disais au départ, de voilà comment il faut faire pour mettre de l'argent de côté, essayer de contrôler ses dépenses, etc. Et après, tu parles d'une phase où c'est utiliser au maximum le salariat, le fait que tu es salarié. Et ça, je trouve ça intéressant aussi, tu vois. Est-ce que tu peux développer un peu ce que tu dis, justement, par rapport au fait qu'il ne faut pas, en fait, juste dire, il faut être entrepreneur à fond, etc.

  • Speaker #0

    Les gens qui te disent ça, c'est qu'ils ont un truc à vendre. moi le livre c'est une fin en soi les gens ils me disent tu vois ils me disent souvent mais ah le livre ça rapporte pas beaucoup donc du coup tu veux vendre quoi derrière puis quand je vois les gens qui sortent des livres business c'est un c'est un tunnel de vente c'est un canal d'acquisition mais moi c'est une fin en soi c'est pour ça que le livre il est selon moi après c'est aux gens de juger selon moi il est bien il est pur parce qu'en fait c'est vraiment une fin en soi. Et ce que je dis... Et tu as bien compris la thématique du livre. Ce n'est pas un livre élitiste. Tu vois, j'ai eu un seul mauvais commentaire de quelqu'un qui a dit, je ne sais plus ce qu'il a dit, il a dit pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Mais bien évidemment, ce n'est pas la cible. Moi, je ne veux pas de gens aguerris. Moi, les gens aguerris, allez voir des banquiers privés. Moi, je ne suis pas conseiller. Je n'ai pas de cifre, de diplôme, etc. Ce n'est pas mon objectif. moi c'est un partage d'expérience donc moi c'est la personne qui doit lire le livre c'est quelqu'un qui Moi, je voudrais qu'ils soient en tête de gondole, à la caisse, avec les malabars, tu vois, les fridents, etc. C'est ça, vraiment, mon objectif. D'ailleurs, j'ai voulu qu'ils soient à 19 euros et pas à 24 comme le premier, pour que les gens qui n'ont pas d'argent, ils peuvent, tu vois, psychologiquement. C'est pour ça. Mais ce que je dis pour répondre à ta question précisément, c'est utiliser votre job à votre dessin pour vous. Utilisez-le. Si vous avez un CDI, c'est un sésame énorme. On a tellement de chance en France. de pouvoir accéder au crédit immobilier. On se plaint toujours de la France. C'est normal, il y a de quoi le faire. Il y a de quoi se plaindre quand tu vois tous les problèmes. Et moi, j'ai envie de m'engager même beaucoup plus encore que les livres, parce que j'ai vraiment des convictions. Mais il faut reconnaître les choses. C'est qu'on a quand même de la chance en France. Il y a des pays où il n'y a rien. On a le chômage, on a une super protection sociale et on peut faire des crédits facilement. Les gars et les filles voyageaient dans le monde, vous allez voir qu'il y a des pays, c'est hyper compliqué. Donc, moi, ce que je dis, c'est, vous avez un job, vous vous en servez pour acheter de l'immobilier, et ça va, avec de l'argent que vous n'avez pas, à crédit, et ça va pouvoir vous détendre déjà au boulot. Parce que si tu as 500 ou 1000 euros qui rentrent, on ne parle même pas de cash flow, parce que même si c'est une opération blanche, blanche, ça veut dire que ton loyer va courir tes charges, tu as la détente de te dire, je n'aurai pas une retraite merdique, j'aurai au moins 1000 euros à la fin, puisque une fois que j'ai remboursé mon crédit dans 20 ans, et tu te détends un peu plus. Qui dit détente au boulot, dit moins de pression, dit moins dépendant des réunions un peu tendues. Moi, j'étais commercial, donc si je ne performais pas, c'était OK. Parce que j'avais de la marge, j'avais un peu de cashflow sur les parkings au début. Donc, je me disais, bon, OK, je n'ai pas performé, je me fais engueuler, mais derrière, je vais quand même pouvoir faire mes courses au supermarché. Donc, ce que je dis, c'est ça. La thématique, c'est plutôt que de faire un livre exhaustif de, il y a la bourse, les cryptos, l'IMO, si et ça, un peu l'investissement pour les nuls. Ce qui ne m'intéresse pas comme thématique, moi, c'est plutôt de dire, revenez au bon sens. Le bon sens, c'est avant de vouloir investir, apprends à économiser. Mais en fait, pourquoi j'en parle librement ? Parce que moi, je l'ai vécu. En fait, j'ai été victime de ça. Et on parle de ce qu'on connaît. Tu vois, si je te parle d'un truc que je ne maîtrise pas, je ne vais pas être bien. Mais moi, j'ai mal géré mon argent. Tu vois, j'avais ma mère. qui sait très bien entreprendre, mais qui ne sait pas trop investir, malgré tout l'amour que j'ai pour elle. Pas de père, pas de frère et sœur, donc aucun modèle. Et du coup, tout l'alternant, si tu veux, j'allais tout claquer, j'habitais à Villiers dans le 17ème, un coin sympa, j'allais aux Galeries Lafayette au printemps, etc. Quand il y avait les sols, moins 40, même si c'était un truc burberry à 1500 euros, à partir du moment où il y avait marqué moins 40, je me dis, c'est une affaire. C'est de la manipulation mentale, ça. Ah, c'est moins 40, c'est une affaire. Ben non, ça fait toujours 700 euros, quoi. Ah, mais c'est une affaire. Donc j'achetais, j'achetais, j'achetais des trucs que je ne mettais pas. Et donc, je te parle de ce que je connais. Donc, apprenez à économiser, investissez. Après, et avec du crédit, si votre religion vous le permet, faites-le à crédit au maximum. On a de la chance.

  • Speaker #1

    comme tu dis, on a une chance aussi c'est que On ne se rend pas compte, mais dans les pays même hyper proches de nous, tu as des crédits avec des taux variables, etc., qui sont complètement explosés, des taux d'intérêt qui sont explosés. Et en France, là, on se plaint parce qu'on doit être aux alentours de 3 quelque chose. Mais mine de rien, c'est pinote, en fait, comparé à d'autres pays pour réussir à acheter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et avant, c'était plus que 3. Il y avait des taux à 4, à 5, et les gens les achetaient. Alors oui, l'immobilier était moins cher, mais l'immobilier prend toujours de la valeur la plupart du temps. Et en fait, ce qu'il faut arriver à comprendre, c'est qu'il vaut mieux faire un truc qui est pas mal bien que rien faire. Le pire, c'est de rien faire. Moi, je vois des gens qui ont 40 ans, même plus, qui n'ont jamais investi. Ou je vois des gens même autour de moi qui n'ont jamais investi, qui sont à la retraite et qui sont locataires. Ah ouais, c'est compliqué quand tu as 70 ans et que tu es locataire. Tu n'as jamais investi et que tu as une petite retraite. C'est là où c'est compliqué, tu vois. donc moi je sais parce que je le vois autour de moi donc il y a un truc c'est que souvent les gens ils n'investissent pas parce qu'ils se disent je veux l'affaire du siècle pas d'affaire du siècle, moi j'ai acheté des parkings qui étaient moins rentables que d'autres Mais les moins rentables que d'autres ont été compensés par des très rentables. J'ai investi dans des startups, il y en a, je suis un peu inquiet. Mais c'est compensé par certaines où c'est OK. Donc, c'est un peu le... Il faut aimer les mathématiques, quoi. Pourtant, je suis en littéraire. Mais il faut aimer les maths.

  • Speaker #1

    Justement, tu dis que l'important, c'est de faire. Et dans le livre, tu parles aussi de se lancer. C'est la première étape. On peut être pris, justement, de beaucoup de peur et de doute tant qu'on ne se lance pas. Et tu parles du fait que il faut apprendre à avoir confiance en soi aussi, oser se lancer et y aller. Et toi, tu t'es senti comment toutes les premières fois où tu as tenté des nouveaux investissements dans des nouveaux domaines ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas confiance. Parce que... Enfin, j'avais moins confiance. Au début, on est tous nuls. En fait, il faut être humble. Au début, on est tous nuls. Quand j'ai commencé à être commercial, j'étais nul au début. Et après, on m'a dit, eh, confiance en toi, fais-le. Et ce n'est pas juste des mots. c'est qu'après j'ai fait, j'ai fait parking. Au début, c'était 4000 euros. Donc en fait, le conseil que je donne, c'est que pour réduire ce manque de confiance en soi et cette peur, commence avec un petit invest. Si tu veux faire de la bourse et que tu n'y connais rien avec ta peur, fais avec un petit montant. Tu veux faire des cryptos, fais avec 200 euros, pas 1000 euros. C'est pour ça que je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport, faire du marchand de biens, à des gens qui n'ont jamais investi. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. On leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. J'ai commencé avec 4 000 euros. Donc, quand je fais un nouvel investissement, j'y vais petit. Les startups, je ne suis pas allé forcément petit parce que je pouvais me le permettre, mais je n'ai pas non plus pété les plombs. Je n'ai pas non plus mis 50 000 euros dans une entreprise. Le maximum, c'était 20 000 euros, ce qui est déjà beaucoup. Et puis, j'ai dissous le risque en le faisant plusieurs fois aussi. Aussi, il ne faut pas mettre tous ses yeux dans le même panier. Donc, pour contrecarrer ce manque de confiance sur un nouveau domaine, je commence petit. J'ai fait tocante les réseaux sociaux et sur les mondes, petit, petit, petit. Et en fait, ça te permet de gagner confiance parce que la seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes. Ce n'est pas d'acheter une formation. c'est l'expérience. Les livres vont te booster. Moi, au max, j'essaie de booster les gens à mon niveau. Mais après, c'est quand tu vas te jeter. Tu vois, si tu fais de l'immobilier, ou tu fais des podcasts, le premier podcast, tu étais moins à l'aise que le podcast qu'on est en train de faire. Parce que tu te dis, waouh, est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais bien parler ? Etc. Et après en avoir fait plusieurs, tu es plus à l'aise. Donc en fait, il faut que les gens comprennent un truc, c'est que, et ça, ils l'oublient trop, donner de la valeur à l'expérience chez les gens. Quand tu veux t'associer, quand tu veux avoir un freelance, c'est l'expérience qui compte. Donc, humilité, il faut en revenir.

  • Speaker #1

    Après, en dehors de ça, je trouve que ce qui est hyper dur, en fait, quand tu commences, et ce qui, surtout dans l'ère dans laquelle on est, avec les réseaux sociaux, les paillettes, etc., c'est la gratification. En fait, quand tu fais de l'investissement, dans ma vision des choses, tu me diras si tu me contredis, mais souvent, c'est quelque chose de long terme. Donc, du coup, la gratification, elle est différée. Et quand tu n'as pas les résultats immédiats, tu peux te sentir vite frustré, etc. Et tu peux vite laisser tomber en cours de chemin. Et quand tu regardes sur les réseaux sociaux, les gens, justement, comme tu disais, ça m'a fait sourire. Imeuble de rapport, je ne sais pas où, 15% de rentabilité, tu es censé sur le papier toucher 500 euros de plus tous les mois. Et que tu n'as pas ça. tu te dis que ça ne marche pas, ou que tu laisses tomber, ou que tu n'y vas plus. Comment tu combats ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il faut avoir une autodiscipline. C'est l'autodiscipline que tu as qui va t'aider à différer cette gratification. La discipline, tu peux l'avoir à travers ton éducation, à travers ta personnalité, à travers un sport. Il faut que tu sois discipliné. Parce que si tu n'as aucune discipline, toute la journée, je vois ça. Toute la journée, je vois ça. Tu n'as pas de cadre, en fait. En fait, il faut que tu aies un cadre. Si tu veux investir dans l'immobilier, il faut que tu aies un cadre. Si ça part dans tous les sens, tu fais un invest, après, tu n'as plus rien. Puis après, tu dis à quoi bon ? Tu pars en vacances, tu fais péter le champagne à Saint-Tropez. Puis après, tu t'achètes tout dans une montre. Et puis, en fait, il faut être discipliné. Moi, je ne sais pas comment j'ai fait parce que je n'étais pas forcément beaucoup discipliné. Au départ, j'ai toujours fait beaucoup de sport. Et je pense que le sport m'a discipliné. Et les arts martiaux, alors il y a un truc, tu vois, je pense qu'il m'a beaucoup servi, c'est que, tu vois, je pratiquais un sport qui s'appelle le Jiu-Jitsu brésilien. Et tu as des ceintures, tu as blanc, bleu, violet, marron, noir. Et j'ai adoré ce sport et je me suis dit, je vais aller à la noire. Et du coup, tu vois, il y a des étapes. Parce qu'au début, tu es blanc, tu perds. Donc ensuite, les bleus. violet, marron, noir. Et il faut environ 10 ans en moyenne pour être ceinture noire. Et je pense que ça, je me suis un peu accroché comme une bouée et j'ai essayé de transposer ça dans l'immobilier et les parkings. Et je me suis dit, la vie, tu vois, il y a des étapes. Donc j'avais le sport et je veux faire pareil dans l'immobilier. Et il y a aussi le métier de sales, où au début, tu es nul. On est tous nuls, j'étais nul. Et après, à force de boulot, tu deviens un peu meilleur, un peu meilleur, un peu meilleur. Donc en fait, j'ai eu des domaines, tu vois, le sport, mon métier de commercial. qui m'ont donné une discipline que je n'avais pas à la maison, et que je n'avais pas au départ. Et le conseil que je donne, c'est de trouver un truc que vous aimez, où il y a une progression. C'est comme dans un jeu vidéo, tu vois, pour ceux qui aiment bien jouer. Il faut débloquer des niveaux, quoi. Et ça, il faut le transposer pour toi, dans tes finances perso.

  • Speaker #1

    Et ce dont tu parles aussi, c'est l'importance justement du réseau, de l'entourage, etc. Moi, je sais quand j'ai commencé le podcast, le premier truc qu'on me dit à chaque fois, c'est c'est cool, ça te construit un réseau de fou. Au début, je ne comprenais pas. Au début, je me disais bon, ok, je rencontre des personnes, c'est super cool, je prends de la value, etc. Et je ne voyais pas en fait en quoi le réseau, ça pouvait être important. Toi, je sais que tu parlais justement de s'entourer de personnes qui peuvent t'élever, etc. Et... Tu parles aussi dans le livre de s'entourer ou de rentrer dans des associations de VC, de business angels, etc. Ça a été compliqué pour toi au début de rentrer dans ce genre de milieu ? Non.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'étais en confiance. Et je pense que tu vois ce que je te disais, c'est la confiance en soi, ça t'ouvre beaucoup de portes et il faut avoir confiance en soi. Alors, ce n'est pas en un claquement de doigts, mais j'ai donné quelques tips. En fait, j'étais dans une super lancée, si tu veux. J'avais arrêté mon boulot. Quinze jours après, sur mon premier livre, c'est un succès dans les librairies Il y a de la presse, il y a des télés, etc. Je pars en vacances, je passe de commercial à appeler, à relancer des gens, avoir une direction, à être sollicité par BFM, RTL, Ouest France, Nice Matin, etc. Donc, je suis content. Donc, du coup, j'ai surfé sur cette vague un peu de confiance. J'ai vu un best life, quoi. Et du coup, j'étais en confiance pour dire, voilà. Bonjour, je me présente, je m'appelle Alexandre, j'ai sorti ce livre, j'ai telle expérience dans les parkings, je ne connais rien. Après, il faut être humble aussi, il faut dire les choses, il ne faut pas se la jouer, je connais tout. Je ne connais rien au milieu des startups, mais j'ai envie de découvrir. Il n'y a pas beaucoup de gens qui te disent « je suis nul » . Tu vois, souvent, ils n'osent pas, ils disent « ah mais non, tu es nul, tu es nul, on est nul au début » . Je suis nul et du coup, ils ont apprécié, ils m'ont dit, viens boire des coups avec nous près de Saint-Lazare dans notre club. J'y suis allé. tranquille, et ça s'est bien passé. Mais j'étais à l'aise parce que j'avais déjà 36 ans à l'époque, là j'en ai 39, et puis j'avais beaucoup bossé en amont. Mais non, ça n'a pas été trop compliqué, parce que j'étais en confiance. Donc je pense que la confiance c'est important. Mais il faut trouver le juste milieu, tu vois, entre la confiance et l'arrogance. Il ne faut pas tomber dans la surenchère, parce que là ça... Tout se casse la gueule, tu ne vends plus, tu ne convains plus, tu te mens à toi-même et ça ne va pas. Donc il faut arriver à... C'est un peu touchy.

  • Speaker #1

    Justement, dans ce que tu dis, on sent qu'il y a une grosse ascension. Et c'est ce que tu décris aussi avec la confiance dans le feeling, etc. C'est que tu avais fait pendant un moment plein de financements d'investissement autocentré. Sauf qu'à un moment, tu t'es dit ça ne me suffit plus. J'ai envie de projeter un peu plus à impact. Donc, j'ai l'impression qu'il y a eu un moment où tu as eu toute une remise en question.

  • Speaker #0

    En fait, c'est redescendu. En fait, c'est très vrai ce que tu dis. Je n'en ai pas parlé encore. podcast mais j'ai une phase d'ascension tu vois je dis ça souvent c'est que quand je faisais des podcasts je me sentais mieux avec une super belle montre c'est que le lego ça maintenant tu vois rien ça explique tout en fait cette phrase elle résume tout En fait, je n'avais pas confiance en moi. Je croyais avoir confiance, comme tous ces mecs qui te vendent des trucs sur Instagram. J'avais besoin d'avoir la Rolex, le truc. Et tu regardes les anciens podcasts, tu faisais attention à ça. Et maintenant, je m'en fous complètement. Tu vois, quand je pars l'été dans le sud, je dis que je vais à Cannes, les gens pensent que je suis dans les plages privées, Cannes, bling bling, festival de Cannes, etc. Ils n'ont pas compris en fait. J'ai acheté un VTT sur le Bon Coin, je suis en VTT, en Havaianas short VTT, j'achète des sandwiches, des canettes, des pimbanias pour ceux qui connaissent, un espèce de salade niçoise dans du pain, et je suis à la plage publique, je n'ai même pas de serviette. Donc en fait, je veux revenir à des choses super simples. Parce que j'ai pris conscience que toute cette... Tu vois... cette espèce de truc égotribe de besoin de reconnaissance, en fait, ça n'a pas de valeur. Il faut revenir à des choses simples. Apparemment, c'est un truc de crise de la quarantaine, de cas de conscience. Et en fait, en ce moment, je pense que je suis dans un cas de conscience en me disant, mais à quoi bon tout ça ? C'est quoi le sens de tout ça, en fait ? C'est quoi le sens de tout ça ? Je pense que le sens de tout ça, pour moi, par exemple, c'est de retransmettre. J'ai envie de faire des conférences plus, de faire d'autres livres. Peut-être de m'engager avec des convictions localement, politiquement, etc. Il y a des opportunités qui se présentent. Mais c'est monté haut. Pour être honnête, j'ai vu le vice des gens, tu vois. Je suis à monter à un assez haut niveau. Et j'ai vu que les gens que tu vois sur Instagram, Twitter, LinkedIn, des stars que tu vois, j'ai vu comment c'était pas fou. Je me suis dit, merde, il y a une dissonance entre ce que certains gens montrent, certaines personnes montrent et la réalité, et ça m'a déçu en fait. J'étais beaucoup déçu du milieu entrepreneur parisien un peu bobo, start-up nation, leveur de fonds. J'ai été déçu, en fait, mais j'ai eu plusieurs exemples décevants. Ce n'est pas une expérience. Et je me suis dit, waouh, je n'aime pas, je n'aime pas votre délire.

  • Speaker #1

    Ça rejoint un peu ce que tu disais tout à l'heure, c'est que de base, tu n'es pas quelqu'un qui est snake ni rien, mais qu'en fait, de voir certaines personnes, ça a fait que tu as arrêté d'accorder ta confiance, sachant que ce que tu dis aussi, je ne sais plus si je l'ai vu dans une vidéo ou dans ton livre, c'est que de base, quand tu étais dans l'IMO, tu t'es enfermé un peu et que derrière, tu as voulu aller dans les startups parce que tu voulais retrouver l'humain.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'humain dans les startups. Moi, je ne viens pas de ce milieu-là. C'est-à-dire que je n'ai pas fait l'ESSEC, je ne sors pas d'un incubateur, je n'ai pas monté de startup. Je ne viens pas de ce milieu-là, moi. Moi, j'ai fait un bac littéraire. Au départ, je voulais être acteur, je faisais du théâtre. Après, j'ai repris des études. Quelques années plus tard, j'ai eu mon bac littéraire en cours du soir. Je ne viens pas de ce milieu-là. Je viens d'un bon milieu, il n'y a aucun problème. Je ne suis pas un pur produit, ça. Je ne viens pas du Serai, si tu veux. Donc, je pense que, c'est ce que j'ai dit dans un podcast à un moment, je pense qu'il y a un gros malentendu entre les startups et moi. Je pense que, je le prends pour moi, je me suis trompé. Il y a un gros malentendu. J'ai investi dans les startups pour des mauvaises raisons. J'ai investi dans des startups parce que je voulais aider, je voulais qu'on soit dans une équipe, je voulais... faire partie d'un tout. Je voulais trouver de l'humain dans les startups. J'ai trouvé que des chiffres, que des ingés, que des mecs prétentieux. Je caricature, il y a des bonnes personnes, attention, je me suis fait des amis. C'est Pareto, quoi. C'est 20-80. Il y a encore 20, je suis gentil. Encore une fois, ce que je te dis, c'est un vrai échantillon. Je suis allé dans plusieurs clubs de business angels. Ça fait trois ans que je pratique beaucoup l'écosystème. J'ai beaucoup d'amis là-dedans. Donc, je peux parler de... Je sais de quoi je parle. J'ai investi 11 fois. Voilà. Et j'ai vu, en fait, que moi, j'allais chercher de l'humain. Et qu'autour de moi, j'avais des gens qui étaient que dans l'ego, etc. J'ai été pitché, j'ai fait jury. dans des sessions où il y avait des jeunes qui me pitchaient, c'était horrible. Ils avaient 20 ans, 23 ans, ils étaient comme ça. première slide, il y avait leur diplôme prestigieux. Mais je m'en fous de ton diplôme prestigieux. Est-ce que tu vas me rapporter de l'argent ? Est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Avant même de rapporter de l'argent, est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Je n'ai pas envie de prendre un café avec toi. Parce que je sens l'ego, tu vois, le gros diplôme, le machin, le truc. Papa m'a pistonné ça, j'ai grandi là, je fais ça. Puis tu sais, des yeux mauvais, physiquement, tu vois, le rictus, tu sentais la mauvaise personne. Et je ne fais pas ça pour ça, moi. En fait, c'est pour ça qu'il y a un malentendu. Il y a un malentendu.

  • Speaker #1

    Ça, ça arrive aussi parce que quand tu te lances, comme tu disais, tu n'as peut-être pas confiance en toi. Et c'est ce que tu disais, c'est que tu as envie de rentrer dans soi-disant des codes, etc. Donc, tu te dis, si je rentre dans les milieux de l'investissement, il faut que je montre quand même que je m'y connais un peu. Donc, comment est-ce que tu essayes de te montrer au tout début ? Tu as l'apparat, donc tu as la montre, tu as des choses comme ça, etc. Et je pense que du coup... tu te sens un peu obligé au début. Après, une fois que tu as commencé à faire tes preuves vraiment de terrain, je pense que tu... Déjà, il ne faut pas se perdre, comme tu as dit, sur ça et sur l'ego. Et plus tu réussis, etc. Donc, plus ton ego est boosté, etc. Donc, tu as l'impression d'aller dans la bonne direction. Et après, au bout d'un moment, quand ça commence à redescendre, c'est là où tu prends peut-être plus de recul, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, mais tu as raison sur un truc. Et ça, il faut... point du genre là-dessus, c'est que... En fait, je ne peux pas en vouloir à ces startuppers ou ces gens-là parce qu'effectivement, ils n'ont pas confiance en eux, ils sont jeunes, ils n'ont pas d'expérience, donc il y a le diplôme en avant. Je ne peux pas leur en vouloir. Par contre, je peux dire, moi, ce n'est pas OK pour moi. Moi, je sors du truc. Et c'est ce que je dis, je ne leur en veux pas. Dans une moindre mesure, peut-être que j'étais comme eux au début, parce que j'avais besoin de mettre des Rolex dans les interviews. Il y a un problème chez moi. mais je dis juste que moi c'est pas ok dans ce cas là on se parle dans 10 ans Quand tu auras pris des claques, tu auras déposé des bilans, tu seras en procès avec ton associé, au prud'homme avec ton salarié. Et là, on se reparle. Mais moi, je juge, je fais un step back et je dis, voilà, moi, votre délire, ce n'est plus mon délire. Je préfère aller faire mon sport, prendre mon VTT, manger mon sandwich dans de l'aluminium, etc. Je suis plus heureux comme ça. Écouter un podcast inspirant, faire des étirements sur la plage. Je suis là-dedans, tu vois. Je ne suis plus dans cette vibe égotrip. Et tu vois, ce sujet-là, on n'en parle pas. Pourquoi on n'en parle pas ? Il y a très peu d'entrepreneurs français qui parlent de ça. Pourtant, c'est hyper important. Et ça se trouve, il le vit. Mais tu as l'impression que s'il dit ça, que vont penser mes actionnaires ? Que vont penser mes salariés ? Que vont penser ma femme ? Que va penser le beau-père ? Que va penser ma sœur ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est même pire que ça. C'est que vont penser aujourd'hui mes followers ?

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire qu'en fait, ces gens-là, ils n'ont aucune confiance en eux. Tu as l'impression qu'il y a beaucoup de vanity metrics, de preuves sociales. Mais je pense que voilà, moi ce livre, tu l'as lu, c'est le livre vraiment de l'analyse en fait. Il est hyper psychologique et je suis super content de ce livre. C'est vraiment l'instanté dans lequel je suis en ce moment et plein de gens vont s'y retrouver. Et si ça peut aussi donner des clés pour les jeunes qui sont en train de se perdre. qui sont un peu plus jeunes que moi, qui sont en train de se perdre, qui sont en train d'aller dans de la vanité là où il n'y a pas besoin, et surtout que ça va leur éviter, ça va vous éviter des conneries financières. Parce que si tu es un peu successfull, tu vois, on parlait d'avocat en off. Je te fais un exemple très concret. Très concret. Tu as 30 ans ou 27 ans, 28 ans, tu es avocat. Moi, j'en ai vu autour de moi. Tu gagnes correctement ta vie, mais tu as un gros lifestyle. Tu ne vas pas investir. Parce que tu achètes la quartier, parce que tu vis dans un quartier fancy. Plutôt que d'aller vivre à Saint-Ouen, à Clichy, ah non, je suis avocat, mon cabinet est dans le 16e, dans le 8e. Saint-Ouen, c'est crade, c'est le 93. Je vais habiter dans le 16e. Tu n'as pas besoin d'habiter dans le 16e, tu n'as pas besoin d'avoir un grand appart. Moi, je voyais des gens, ils achetaient des grands appart par égo. Tu vois, je veux bien. Machine séchante et tout. Moi, je n'ai pas de machine à Villiers, pendant 5 ans. Donc, ils ont un lifestyle, un ego, et du coup, ils n'investissent pas. Donc, si tu lis le livre ou tu comprends ce truc, tu vas pouvoir retourner sur Terre, rebaisser ton lifestyle, et là, tu vas à la banque et ta capacité d'emprunt, elle est mieux. Donc, tu vois, il y a une application concrète du fait de travailler là-dessus pour pouvoir gagner plus d'argent. Et après, libre à toi, dans 10 ans, tu vois, quand tu as 35 ans, 37 ans, d'incorporer un peu plus de fun, quoi. Moi, c'est ce que j'ai fait, tu vois. J'en ai mangé des wraps, c'est les faritas là

  • Speaker #1

    J'avais entendu ça. Il n'y avait même pas de poulet,

  • Speaker #0

    tu vois.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il y avait la sauce tomate, du fromage.

  • Speaker #0

    Sauce tomate, fromage, gruyère râpée, etc. J'en ai mangé beaucoup de ça. Mais c'est OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as raison. En fait, c'est ça. c'est ce que je te disais c'est que je pense qu'on est trop focalisé justement sur les paillettes et dans le livre en fait, ce qui est bien c'est que tu le dis en plus d'une manière bienveillante c'est que tu donnes tous les conseils sur l'investissement etc je vais laisser les gens sans les spoiler notamment sur l'anecdote où tu parles un peu de chiffres sur les projets à impact et derrière en fait, plus t'avances dans le livre plus tu vois en fait aussi ta trajectoire à toi au final, comme ça on a un vrai exemple en fait qui est concret et après Pour moi, c'est le chapitre, un des chapitres les plus importants, c'est ce que je mettais dans mes notes, c'est que tu parles de continuer à s'épanouir et à reconsidérer l'actif le plus précieux, à savoir le temps. Comment tu fais, toi, pour garder justement cette liberté de gestion de ton temps, malgré tous les investissements que tu as faits ? Parce que quand on entend beaucoup parler de liberté financière, etc., tu peux te perdre, tu peux acheter plein d'appartements, plein de trucs, etc. Et au bout d'un moment, tu es enfermé dans la gestion de tout ça. Et du coup, au final, tu n'es plus libre du tout.

  • Speaker #0

    C'est très vrai ce que tu dis. Mais en fait, tu peux te perdre là-dedans et c'est un peu le syndrome de celui qui bosse beaucoup et qui veut gagner beaucoup d'argent et du coup, tu es prisonnier de ça et tes investissements aussi. En fait, c'est un arbitrage. C'est un moment où il faut que tu te dises est-ce que je veux gagner plus d'argent en réinvestissant, mais j'aurai plus de stress ? Après, c'est un arbitrage que j'ai fait moi. Je me dis, tu vois les parkings par exemple, je peux parler aussi des startups, mais les parkings... J'ai plein de gens qui m'ont envoyé des messages, ils m'ont dit, viens, on prend un café, on va monter une SCPI parking, on va monter un fonds d'investissement parking. Et moi, j'ai dit non. Je pense que ça aurait pu cartonner. Mais j'ai dit, waouh, je ne pourrais pas aller jouer au tennis à midi, 14h dans mon club, dans le bois de Boulogne. Je pourrais moins aller faire mon sport le soir. Je ne pourrais peut-être plus partir... Un mois et demi, il était dans le sud de la France à manger des mangues et à me baigner. Donc, qu'est-ce que je veux ? Est-ce que je veux gagner plus d'argent, mais plus de stress ? Et en vérité, c'est un arbitrage. En fait, il faut savoir ce que tu veux dans la vie. Et quand tu vois des gens mourir autour de toi à cause du stress, tu n'as pas envie de réitérer ça. Je pense que moi, j'étais très marqué par la mort de mon père. Il a fait un évrisme. En gros, c'est une veine qui pète dans le cerveau. Il fumait, il était stressé. Et je pense que ça m'a marqué très positivement. Et je me suis dit, waouh. C'est pour ça que je fais du sport et que j'ai un rythme de vie de saint, même si je me fais plaisir quand même, je ne suis pas non plus un moine. Mais c'est pour ça que je ne suis pas trop dans la défonce, la clope, etc. Et en même temps, j'essaie de ne pas me stresser parce que j'ai vu mon père mourir de stress en 95 quand j'avais 9 ans. Et c'est un élément fondateur chez moi et c'est une opportunité, comme la résilience, c'est une opportunité d'avoir compris des choses plus tôt et de ne pas avoir perdu de temps et d'en être là. Je pense qu'il faut voir autour de toi, on a tous des problèmes, tu vois, à plus ou moins gros niveaux. Ils sont orphelins, ils ont un peu... pas de parents ou quoi, mais reproduis pas les erreurs de ton entourage. Ouvre tes yeux, tu vois. Un mauvais mariage, un décès, un truc, un divorce, un machin. Tu regardes toutes les conneries, ça t'évite de les faire, et après tu dis, ah non, je veux surtout pas ça, tu vois. Donc, faut arbitrer. Faut arbitrer entre, qu'est-ce que tu veux, quoi ? Est-ce que tu veux gagner un max, être dans cette compétition ? Je dis dans le livre, je crois, cet appétit d'ogre compétitif, tu vois. C'est fort. J'aurais pu faire une image avec l'IA, en montrant l'orgue, avec des billets, etc. Et ce bouquin, en fait, c'est une réponse à tous les autres qui parlent de performance. En fait, c'est un contre-pied. je pense que tu l'as bien compris, c'est le contre-pied de toutes les conneries qu'on voit sur les finances personnelles. Et j'espère que les jeunes de 20 ans vont comprendre aussi, parce que je pense qu'il faut un peu de maturité pour le capter, le livre. Je pense que quelqu'un, tu vois, qui n'a jamais eu de problème dans sa vie, qui est diplômé d'une top école et qui n'a jamais eu de boomerang dans la gueule, qui revient, ou de problème, Il ne va peut-être pas capter le truc. Et là, il va me mettre un commentaire sur Amazon en disant pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Oui, mais je ne m'adresse pas à eux.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et c'est pour ça que tout à l'heure, tu vois, moi, je te disais au tout début que pour moi, c'est un livre tout public, peu importe le niveau d'investissement. Et tu me disais que je ne t'ai pas contredit quand tu as dit que quelqu'un avait mis un mauvais commentaire en disant moi, je suis aguerri, etc. Mais moi, je ne suis pas d'accord parce que c'est fait pour eux aussi. parce que comme tu disais des fois quand t'es très aguerri aussi tu peux te perdre totalement et t'oublies en fait pourquoi T'as cherché en fait cette notion de liberté financière de base. Je pense que le driver, c'est ça qu'il faut avoir. et moi j'ai lu ton livre comme ça avec ce masque là c'est En fait, ce qu'il ne faut pas oublier au fur et à mesure, c'est le driver. C'est pourquoi tu vas chercher ta liberté financière. La gratification différée, c'est pourquoi. C'est tout se rejoint sur une ligne continue. Et moi, ce que je vois au final, c'est ta ligne continue, tu vas la chercher pour aller chercher le temps. Et en gros, du coup, cette personne, par exemple, qui a mis cette mauvaise note, en fait, c'est quoi son driver de base ? Pourquoi elle est là ? Et moi, je me dis que ce livre, il est vraiment fait pour tout le monde dans le sens où... Si tu n'oublies pas ton driver, normalement, tu te dis que ce livre, même s'il ne t'a pas apporté peut-être un point d'investissement que tu ne connaissais pas ou un truc comme ça. Déjà, libre à toi d'aller te spécialiser, d'aller voir le truc en question. Mais au moins, il peut te rappeler que c'était pour ça que j'y suis allé. Et je pense qu'il n'y a pas de mauvaise manière d'aller vers la liberté financière. Mais je pense que 80% des personnes qui y vont, c'est pour de base. avoir cette notion de liberté de temps. Et donc, dans ce cadre-là, normalement, soit ça te donne une piqûre de rappel, soit ça te donne des clés en plus pour aller la chercher.

  • Speaker #0

    Quelqu'un qui n'a pas aimé, c'est-à-dire qu'il est passé à côté du message, en fait.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il se ment à lui-même. Mais ça me fait plaisir ce que tu dis, parce que tu as raison. Tu as raison, tu as raison. Et je l'ai fait sans calcul, ce livre. Je l'ai fait, j'ai vraiment dit ce que je pensais. Et je pense que les gens, ils veulent du contenu authentique. Et c'est un truc qu'il y a trop peu. Tout est sur les réseaux, j'insiste, mais tout est tellement calculé. Et puis, tu as beaucoup de gens qui font des bouquins parce qu'ils vendent quelque chose, un produit ou un service. Il ne faut pas oublier ça. La personne qui te vend un livre, est-ce qu'elle vend quelque chose derrière ? Moi, tu veux que je vende quoi ? J'ai un petit programme pour les parkings que je vends très peu à la marge quand j'ai une demande en 30. sur ce bouquin là j'ai pas de programme j'ai pas de formation j'ai rien à vendre derrière donc donc c'est plus pur mais mais ça fait plaisir ce que tu me dis et j'adore écrire donc je pense que tu pourrais faire un livre aussi parce que une sacrée maturité on verra ça au fur et à mesure au fur et à mesure mais mais j'espère un jour lire aussi vite que toi et au synthétiser aussi fort C'est assez fou, je te l'avais dit.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Mais moi, je pense que ce qui est important, si un jour j'en arrive à ce stade aussi, c'est la transmission. Il faut que j'ai quelque chose à transmettre et sans doute, tu vois, ma propre expérience comme tu as fait. Et il faut que ça reste collé à de l'authenticité et du réel. Tu le cites en plus dans le début de ton livre, je crois que tu en parlais justement d'écriture de livres avec un de tes amis qui était beaucoup plus loin que toi et il dit, ouais, mais moi, ça ne m'intéressait personne parce que je suis trop déconnecté du monde réel. C'est vrai. Et toi, ce qui est bien, c'est que tu ne te déconnectes pas du monde réel.

  • Speaker #0

    Moi, je suis un mec lambda. En fait, ce que tu dis est vrai, c'est que je suis dans le monde réel. Quelqu'un qui a trop réussi, pour moi, c'est compliqué. Parce que pas quelqu'un qui a 200 millions ou un milliard, c'est compliqué. Sauf si, bon, il te raconte vraiment son histoire, ou s'il est from scratch. S'il est from scratch, ça peut... Mais tu as 200 millions. Le mec ou la nana qui va lire, la marge est haute. Et pour moi, il ne faut pas que la marge soit haute. Tout ce que je fais dans la vie, il ne faut pas que la marche soit haute. Le parking, 4000 euros, j'ai commencé, tout le monde peut le faire. La marche n'est pas haute. Il faut que la marche ne soit pas haute. Et le bouquin, la marche n'est pas haute. Idem pour quelqu'un, par exemple, qui fait des bouquins et qui sort d'une école hyper prestigieuse ou qui a des parents hyper riches, etc. Ben ouais, mais le mec qui est dans une tour à Ville-Tanneuse, c'est compliqué de se projeter. C'est compliqué. Donc je trouve qu'il faut des gens qui sont... proche du peuple et c'était la force de Bernard Tapie. Tapie, pourquoi il est devenu populaire ? Parce que c'était un mec random. C'était un mec random. Et un mec random devient ministre, un mec random rachète Adidas, Marseille, etc. avec toutes les dérives qu'il y a eu. Mais je ne suis pas là pour être dans le jugement de valeur, mais c'était un mec random. Et en fait, on veut des gens random. Et je trouve qu'en France, c'est un truc qui m'énerve, c'est que c'est souvent l'élite qu'on voit. à la tête de ça, de cette startup. Et c'est assez atypique de parler de finances personnelles sans sortir d'une top école. Mon école, c'était Novantia, elle a fermé. C'est l'ESCP qui a volé le campus. Elle a fermé l'école. Et sans sortir de la cuisse de Jupiter. Et c'est ça qui est intéressant, et c'est pour ça que ça sonne vrai. C'est que ce n'est pas mytho. Comment se projeter de quelqu'un qui est un génie et qui est parfait ? Je ne comprends pas. Enfin, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il faut rester accessible.

  • Speaker #1

    Moi, je suis d'accord avec toi parce que...

  • Speaker #0

    Tu peux ne pas être d'accord, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, je suis d'accord parce que toi, tu avais parlé de trois leviers pour dépasser le cadre social. Et dedans, tu mettais le comportement, l'éducation et l'inspiration. Et moi, l'inspiration, elle vient de personnes qui sont... « touchable » , tu vois. Parce que sinon, en fait, pour moi, ça ne m'inspire pas. Parce qu'en fait, je ne vois pas en quoi cette personne, elle fait des choses qui sont louables, etc. Il n'y a aucun souci, mais je ne m'identifie pas. Et c'est pour ça que j'ai créé ce podcast aussi. C'est parce que je vais chercher des personnes, quand j'ai commencé, c'était ça, des personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Mais c'est des personnes que je peux toucher, tu vois. C'est des personnes dont je peux m'identifier et m'inspirer. Pour moi, ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est ça le sens de la vie, c'est d'avoir des gens, des gens où... Enfin, c'est réaliste, quoi. Et je pense qu'on a besoin de plus de gens comme ça. Et c'est... Voilà, si tu pars avec une avance dans la vie qui est trop loin, c'est compliqué d'aller toucher les gens, tu vois, où t'es obligé de mentir, de faire croire que... d'inventer des vies, etc.

  • Speaker #1

    Ce qui est une stratégie marketing.

  • Speaker #0

    Ce qui est une stratégie marketing, mais après, on est dans le marketing, quoi, tu vois. il n'y a pas dans ce que je fais, tu vois, ma création de contenu sur Insta, il y a des trucs hyper différents, mais c'est voulu en fait. Parce que, en fait, je pense que dans tout ce que je fais, c'est un peu un pied de nez en fait, j'ai envie de dire aux gens, mais vous vous bourrez complètement quoi.

  • Speaker #1

    Mais ça se voit, quand tu regardes...

  • Speaker #0

    Il y a un côté je m'en foutiste, mais qui veut dire, en gros, ce que je dis aux gens, enfin aux concurrents ou aux gens, c'est redescendez sur terre et détendez-vous. Tu vois, il y a... Il y a un côté impertinent dans ma personnalité, mais en douceur, pas dans le manque de respect, mais il y a un côté rebelle et impertinent. Et c'est pour ça que certaines personnes adorent. Et celles qui n'aiment pas, tant pis, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Oui, moi, c'est ce que j'aime. Et puis, c'est ce que j'allais dire, c'est que quand tu regardes au final ton contenu sur Tocante, typiquement, les montres sont exposées dès le début. Tu les montres, tu parles direct des montres. Il n'y a pas de « ou » , il n'y a pas de truc. Et c'est direct, en fait.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il y a 25 000 abonnés, que ce matin, le Rolex m'a invité à Roland-Garros, parce que ça sonne vrai. Je ne suis pas en train de me dire « Ouais, il faut faire ça, ça, ça, ça, ça. » Non, j'arrive. Et comment j'ai commencé ? Quand c'est lunaire, j'étais confiné à Nantes. Je les ai mis hors ligne, les vidéos. J'étais face cas, mais je disais tout ce que je pensais. « Ouais, celle-là n'est pas bien. » Un peu comme certaines personnes ont fait dans la création de contenu de voitures. Pour ceux qui aiment bien les bagnoles. Tu as des gros créateurs de vidéos qui sont milliardaires pour certains, et du coup, ils sont hyper nature. Et je trouve qu'on n'avait pas assez de gens nature. Et dans les finance perso, on n'a personne de nature. Qui parle aujourd'hui, à part moi, de finance perso, sans avoir les diplômes CIF, CGP, startupper, multimillionnaire, vendre une formation, avoir des boîtes, etc. Qui parle de manière hyper déconnectée de finance perso ? tu vois ? Parce qu'il y en a beaucoup qui sont jugés partis. C'est-à-dire qu'ils vont, ça c'est bien, ça c'est pas bien, mais derrière ils sont dans ce business-là. Ils ont un business qui tourne autour de ça. Donc c'est facile de faire des réels si tu es en business qui tourne autour de ça. Moi je suis un peu en mode... Voilà, je m'en foutiste et faites vos trucs, j'ai fait mes trucs, amusez-vous et voilà. Mais je peux le faire parce que j'ai investi. Donc, il faut commencer par investir pour pouvoir le faire. Ça ne tombe pas du ciel comme ça. Ce n'est pas une posture, tu vois. C'est la réalité.

  • Speaker #1

    Je vais finir du coup le podcast avec une partie encore plus introspective que ce qu'on fait depuis tout à l'heure. Toi qui as atteint du coup la liberté financière, est-ce que ça te rend vraiment heureux ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui me rend vraiment heureux ? La liberté financière ? C'est une partie du bonheur. Je pense. Je pense que le bonheur, c'est une partie. Franchement, ce qui me rend heureux, c'est deux choses principales. Sentiment d'accomplissement personnel. C'est un peu égotrique, ça. C'est l'accomplissement. J'ai fait un truc, tu vois. Et deuxième chose, c'est le give-back, retransmettre. Ça me rend beaucoup plus heureux que de gagner des lois. C'est ce que je dis souvent, tu vois. Quand j'ai un jeune qui, parce que c'est surtout des jeunes, qui m'écrit, qui me dit « Franchement, j'ai acheté grâce à toi mon deuxième parking. » Là, j'en ai un, par exemple. Il était un peu perdu, il a acheté des parkings grâce à moi. Et là, il vient m'envoyer son CV. Avant qu'on fasse le podcast, il m'a dit « Franchement, j'aimerais trop faire mon alternance dans ton entreprise. » Moi, je n'ai pas prévu de le prendre. Ah, ça me touche. Il envoie le CV, il m'a fait une lettre de motivation. ça c'est mieux que d'avoir des loyers tu vois. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'aider vraiment d'impacter les gens ? Enfin, je sais pas après. Moi perso c'est impacter, c'est ça le sens de la vie tu vois. Et ça, ça me rend super heureux. Ça, ça me rend super heureux. Plus que la liberté financière tu vois. C'est d'être utile.

  • Speaker #1

    Puis tu as le retour à la simplicité aussi. Tu l'as dit déjà tout à l'heure. Et tu le dis, c'est que... Comme tu as dit, j'ai l'impression que tu es allé au bout du processus. Et au final, tu reviens sur des choses plus simples. Tu disais manger un pain bagnat.

  • Speaker #0

    Il n'y a même pas de truc que tu dis dans le livre. Mais je pense que je dois le dire.

  • Speaker #1

    Dans le livre, tu ne dis pas vraiment ça. Tu dis que tu rêvais de belles voitures et de montres. Mais que tu n'as jamais été aussi bien que sur un VTT ou en short de surf et de tombe brésilienne.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. L'été dernier, j'étais comme ça. Cet été, je retourne, je fais ça, j'appelle mes potes, on va faire du sport. J'ai des potes, tu vois, ils n'ont rien à quoi là-bas. Ils sont brésiliens, on va faire du sport. Ils sont dans les choses simples. En fait, les gens qui m'inspirent, c'est ces gens-là. en fait aujourd'hui tu vois les gens qui m'inspirent c'est pas les milliardaires c'est pas les gros entrepreneurs successfull c'est les gens qui ont rien et qui se plaignent pas et souvent qui viennent pas de France et qui ont rien tu vois dans le sport que je fais par exemple il y avait un coach à ceinture noire aussi et je parlais avec lui et tu vois il habitait avec sa copine il habitait un tout petit appart pas beaucoup d'argent et tout Il me dit, oh Alex, j'ai trouvé une boulangerie là-bas, ils font des pains au chocolat, c'est magnifique, tu vois. Et je suis allé avec lui, il a mangé un pain au chocolat à 1,20€. Et il est plus heureux qu'un mec qui achète une bagnole à 100 000 et qui tire la gueule, tu vois. Et moi, ça m'inspire, ça. tu me dis wow il a tout compris il est heureux avec un pain au chocolat il est heureux avec un petit repas avec un petit truc et moi c'est ça, je veux aller vers ça en fait je veux aller vers ça parce que le côté fric et tout je l'ai validé, je l'ai côtoyé je l'ai détesté, je l'ai aimé il m'a fatigué, il m'a pris du temps Il faut voir vers quoi tu veux aller. Et il y a des gens, tu vois, je les ai plein, j'en connais plein, je ne te dirai pas non, mais des gens que tu connais, ils sont assez connus. Ils sont bloqués dans l'ego trip, le fric, le fric. Ils ne sortent pas de ça. Ils sont restés dans ces schémas-là. Je ne suis pas psy, je ne sais pas pourquoi, mais ils sont restés, restés, restés. Ils restent là-dedans, tu vois. Ils restent là-dedans. Ils ne sortent pas. Sortez les gars. Moi, je sors à 39, là. Et sortez les gars, vous allez kiffer. Arrêtez de vouloir aller à Mykonos et tout. Venez avec moi à Cannes, on va aller à Théoul dans les Criques. On va aller, venez en Bretagne, venez dans la Nièvre, venez faire des choses simples, faire un petit déj. T'as pas besoin d'une plage privée avec un transat à 40 euros, des moritos, des saxophonistes, des champagnes, on s'en fout. Viens, on fait un tomate mozza. Tu vas kiffer beaucoup plus. Et ces gens-là, tu vois, qui sont un peu dans le show, et quand je les emmène avec moi dans mes délires, tu sais, ils me regardent, ils disent « Oh, tu sais, il m'envoie des textos après, je te jure. Il m'envoie des pavés. Ouais, allez, j'adore. Si t'as besoin de moi et tout. » Ah ouais, mais... Et je pense qu'on doit, les gens qui ont fait un peu d'argent, comme moi Pour moi, on doit montrer le chemin, on doit montrer l'exemple et on doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, ce n'est pas le bon chemin. Sors de ça. C'est une connerie.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui ont apprécié notre échange ou justement qui sont en train de se poser des questions après tout ce que tu dis, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, LinkedIn, YouTube. Voilà, je ne suis pas un LinkedIn boy, je n'ai pas de copywriter, mais partout, vous pouvez me contacter avec grand plaisir, lire mes livres aussi, dans les FNAC, Amazon, etc. Le mieux, c'est encore de lire mes livres parce que c'est là où je dis le plus de trucs.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. De toute façon, je mettrai tous les liens en description. Je te remercie en tout cas, Alexandre, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

Chapters

  • Qui est Alexandre Lacharme ?

    00:00

  • Sa transition

    03:45

  • La peur de quitter le salariat

    07:20

  • Le mythe de la liberté financière

    10:28

  • Utiliser le levier du salariat

    15:02

  • Oser se lancer

    21:32

  • Le revers de la médaille

    29:44

  • Respecter le temps

    40:00

  • Rester connecter au monde réel

    47:20

  • La liberté financière rend-elle heureuse ?

    53:25

  • Ses réseaux sociaux

    58:00

Description

Dans cet épisode, Alexandre Lacharme partage son passage du salariat vers la liberté financière. Un mot qui fait rêver, mais qui est souvent détourné sur les réseaux sociaux, présenté comme une fin en soi… ou comme un club réservé aux millionnaires.


Alors que dans la réalité, la liberté financière peut être beaucoup plus accessible — si on comprend ce que c’est vraiment.


On parle d’investissement bien sûr : immobilier, bourse, revenus passifs… Mais aussi de ce qu’il y a derrière ces stratégies :

- Pourquoi cherche-t-on à atteindre la liberté financière ?

- Est-ce qu’au bout de cette liberté se cache la recette du bonheur ?

Alexandre nous rappelle que la liberté financière, ce n’est pas vivre sur une plage à Bali ou à Dubai à 30 ans. C’est avoir le choix de son temps et la maîtrise de ses revenus.


Dans cet épisode, on parle :

- de liberté financière (et de ce que c’est vraiment),

- des méthodes d’investissement concrètes et accessibles,

- de bonheur et de simplicité,

- du poids des réseaux sociaux et des croyances qu’ils propagent,


Parce que la liberté financière, ce n’est pas un but.

C’est un outil. Et encore faut-il savoir ce qu’on veut en faire.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :


00:00 Qui est Alexandre Lacharme ?

03:45 Sa transition

07:21 La peur de quitter le salariat

10:28 Le mythe de la liberté financière

15:02 Utiliser le levier du salariat

21:32 Oser se lancer

29:44 Le revers de la médaille

40:00 Respecter le temps

47:20 Rester connecter au monde réel

53:20 La liberté financière rend-elle heureuse ?

58:00 Ses réseaux sociaux

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Alexandre :

https://www.instagram.com/alexandrelacharme/?hl=fr

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https://www.instagram.com/tocantes_/?hl=fr


#podcast #entrepreneuriat #transition #investissement


TITRE : La Liberté Financière ne rend Pas Heureux (Mais elle y Contribue) (avec Alexandre Lacharme)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. Et on leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. La seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes, ce n'est pas d'acheter une formation. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'avoir... d'aider vraiment d'impacter les gens. Parce que le côté fric et tout, je l'ai validé, je l'ai côtoyé, je l'ai détesté, je l'ai aimé. Il m'a fatigué, il m'a pris du temps. La liberté financière, c'est une partie du bonheur. On doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, c'est pas le bon chemin. Sors de ça.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Alexandre. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir accepté de venir dans le podcast.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, je commence toujours le podcast avec un petit icebreaker. Et la question que je vais te poser, c'est quel est la montre de tes rêves ?

  • Speaker #0

    Quelle est la montre de mes rêves ? Écoute, je n'ai pas de montre de mes rêves en ce moment. Je n'en ai pas. Je te jure que je n'en ai pas. Parce que je découvre plein de montres différentes, de petites marques. Et ça me séduit autant que des montres hyper prestigieuses.

  • Speaker #1

    Moi, celle que j'ai bien kiffée, que tu as partagée récemment, je crois que c'est la Oyster Perpetual Daytona de Rolex, la bleue. Oui. Très, très, très bien.

  • Speaker #0

    Daytona, c'est un classique.

  • Speaker #1

    OK. Alors, dans cet épisode, ce que j'aimerais, c'est qu'on parle de ta transition, justement depuis le salariat, parce que c'est le thème du podcast, mais qu'on parle également de liberté financière et puis d'investissement. de manière générale. Ça te va ? Très bien. Nickel. Alors, ce que je te propose dans un premier temps, c'est de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Alexandre Lacharme, 17 avril 1986. Ça me fait 39 ans déjà. D'un taux 40. La crise de la quarantaine, le cas de conscience. Et je suis né à Paris. J'habite à Paris. Je suis entrepreneur. créateur de contenu, investisseur dans les startups, auteur de deux livres, bientôt un troisième, un quatrième. J'ai été salarié. Et voilà, touche à tout, créatif.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc tes livres, le premier, c'est « Investir dans les parkings » . Je pense que ça, on en a pas mal entendu parler. Et puis, tu es passé dans pas mal d'émissions, etc. Parce que tu as été la référence, en fait, en France, pour moi, de l'investissement dans les parkings. Et puis, ton deuxième livre, du coup, qui vient de sortir. qui est Construis ta liberté financière. Tout à fait. Et qui est un très bon livre dont on va pouvoir parler justement là dans le podcast, si ça te va.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça t'a plu ?

  • Speaker #1

    Ouais, moi j'ai beaucoup aimé. Ça me fait plaisir. J'ai beaucoup aimé, tu vas voir, il va y avoir pas mal de réflexions par rapport à mon propre parcours. Il y a des choses, tu vois, qui me sont arrivées, des constructions que j'ai eues sur lesquelles je ne mettais pas de mots et j'ai vu en fait que ça suivait ça. Donc c'est là où tu vois, moi ce que je recherchais dans le podcast, c'était, et quand on s'est rencontrés, c'était un peu ça. Je ne voulais pas tomber dans des groupes bullshit. Parce que le podcast, il est né, comme je te disais, du fait que je me suis inscrit dans des meet-ups sur Paris. En fait, on a cherché à me vendre des formations bidons. Et pour le coup, je me suis dit, je vais créer un podcast pour aller chercher des vrais entrepreneurs, des personnes qui ont vraiment été sur le terrain et qui n'essaient pas de te vendre tout et n'importe quoi. Et là, je me suis reconnu dans ton livre, en fait.

  • Speaker #0

    J'ai connu ça. Je pourrais t'en parler. Je suis sorti aussi, on m'a proposé plein de trucs et je suis tombé dans le panneau plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Ouais, bah écoute, un peu comme tout le monde, je pense. Parce que moi aussi, j'ai acheté des formations bidons. et En fait, tu te rends compte qu'il n'y a pas mieux que le terrain. C'est ce que tu dis aussi. Et de savoir se lancer. Mais avant tout, je veux bien que tu parles du coup de ta transition.

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ma transition, elle s'était amorcée un peu en amont parce que j'ai commencé à bosser. Alors, tu vois, je vais inclure l'alternance, les CDD, les CDI. J'ai commencé à vraiment bosser. Après, j'avais fait des petits boulots comme ça, tu vois, vendeur l'été ou en vacances. Mais 2010-2022, en tant que salarié. C'est ce qui nous intéresse, 2010-2022, donc vraiment 12 ans en tant que salarié, puisque maintenant je ne suis pas salarié de mes entreprises. Et la transition, je l'ai amorcée avec l'immobilier, je pourrais t'en parler, c'est ce que je raconte dans les parkings. Et le 31 mai 2022, mon premier livre est sorti le 16 juin 2022, donc quelques jours avant la sortie du livre, 15 jours grosso modo. J'ai quitté mon dernier job. Chez Technogym, je peux le dire maintenant, c'est une entreprise dans les machines de sport, de fitness. Et j'étais commercial sur les particuliers qui ont des salles de sport privées, donc qui ont beaucoup d'argent. Et du coup, ce jour-là, 31 mai 2022... Ça a été la fin, j'ai rendu la voiture de fonction que j'avais, l'ordinateur, le téléphone, le badge, tout quoi. Je suis parti solde de tout compte.

  • Speaker #1

    Les premiers coups que tu avais pris, si je ne me trompe pas, c'est justement que toi, tu étais un très bon commercial. Tu faisais tes chiffres, même tu les surperformais, etc. Mais c'était un peu la jalousie de tes collègues, etc. qui avaient commencé à te taper dessus.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Écoute, au début, je ne vendais pas très bien parce qu'il n'y avait pas de portefeuille client. C'était une création de poste. C'est la première fois qu'il y avait un commercial dédié. On avait deux commerciaux. Une fille qui était toujours là d'ailleurs, qui en cherche plutôt du sud de la France, Monaco, Cannes, Nice, etc., Bordeaux. Et moi, c'était plutôt le haut. Donc Paris, Île-de-France, la Normandie, la Bretagne, etc. Même si je faisais surtout Île-de-France. Et au début, je ne vendais pas et je m'étais bien vendu. Parce qu'avant, j'avais été salarié chez Aquadiparma, c'est LVMH. Donc j'avais un job déjà de cadre à l'époque. Je m'étais bien vendu, j'avais un Master 2. Et je m'étais mieux vendu que les autres commerciaux, qui étaient plus des gens anciens profs de sport, ou moins, pas de diplôme, et pas un statut de cadre. C'est bête, c'est un peu français cette mentalité. Mais du coup, moi, je m'étais bien vendu. Et du coup, je vendais moins qu'eux, mais j'étais mieux payé, j'avais une meilleure voiture, etc. Donc ça créait beaucoup de jalousie. Et puis les commerciaux, j'aime beaucoup ce métier, mais c'est beaucoup de ragotage, etc. Surtout à bas niveau. Et du coup, j'étais mal vu. En plus, je portais des Rolex. Donc, tu vois, le mec, il se vend mieux, il vend moins que les autres, il a des Rolex. Tu as envie de lui mettre des claques. Donc, j'étais un peu mal vu. Et après, j'ai bossé, bossé, bossé. Je finissais tard le soir. C'est ce qu'on se disait un peu en off, tu vois, dans certains métiers. Et j'habitais à côté. J'avais acheté un petit appart à Vierouflet. C'était ici les Moulineaux. Il n'y avait personne qui m'attendait à la maison. donc je partais à 21h30 J'ai préparé, j'ai préparé. Et puis là, j'ai commencé à vendre. Et je suis parti au moment où je vendais le plus. Donc, j'ai quitté la scène quand le... J'ai quitté le théâtre quand la scène faisait sale comble, entre guillemets, tu vois. Et c'est un peu comme un sportif ou un acteur ou qui tu veux. Je trouve que c'est mieux de partir quand t'es bien, quoi. Pas la tête basse, mais quand t'es fier. Tu te dis, voilà, je bosse bien, mais je suis plus aligné avec vos valeurs, ce que je leur ai dit d'ailleurs. Et du coup, je préfère partir.

  • Speaker #1

    Et tu dis justement, en fait, que quand tu as quitté le salariat et que tu lançais ton livre, tu étais partagé, en fait, entre un sentiment de liberté, mais aussi de peur un peu et de boule au ventre.

  • Speaker #0

    Franchement, j'ai flippé. Donc, il faut être honnête. On est là pour être honnête. J'étais très content à 50%. Et à 50% j'étais stressé parce que j'avais quand même un job sympa, j'étais sur le terrain. Je n'étais pas fliqué tout le temps, j'avais plein d'avantages. Donc, du coup, tu te dis, waouh, quelle va être la suite ? Mais j'avais envie, cette dernière année-là, cette peur me driveait. Mais c'était partagé. Et puis en plus, je passais un super été, j'ai fait plein de presse, etc. Donc c'était cool. Puis j'aime bien ça. Et par contre, là où ça m'a fait un peu stressé, ça a été pas une dépression, mais une petite peur. Peut-être une petite dépression, c'est quand je suis revenu à Paris en septembre. Et puis là, tu te dis, qu'est-ce que je vais faire de mes journées ? Tu vois tes collègues qui sont en séminaire, qui partent en Italie, séminaire, qui bossent, qui ont une vie sociale. Et puis t'es tout seul. T'es là, t'es tout seul. Alors tu reçois des messages sur Instagram de gens qui ont lu ton livre, ça c'est génial. Et puis tu te dis, je vais sortir. Donc tu commences à aller dans les événements un peu networking à Paris, plein de naïveté, plein de... Moi je suis un vrai gentil, si tu veux. Je ne suis pas quelqu'un qui me méfie des gens de nature. J'ai appris à le faire, mais... Ma nature, je ne suis pas un snake. Je suis plutôt franc. Et puis là, tu as des gens qui te manipulent, qui te vendraient père et mère. Super Alexandre, ton livre. Ils ne l'ont pas lu, bien sûr. Super Alexandre, ton livre, machin. Tu es bien. On va pouvoir te faire 10 000 euros de CA direct, comme par magie, tu sais. Et en fait, quand tu as quelqu'un de jeune, c'est un biais cognitif. Tu te dis, je me retrouve un peu dans cette personne. Tu vois, je me retrouve un peu dans ce jeune qui a la dalle, moi étant commercial. Du coup, tu veux donner la chance. Moi, j'avais ce syndrome-là, de vouloir donner la chance un peu aux outsiders. Ça peut être très dangereux, en fait. Et en fait, tu fais ça, ils te font faire de l'adspend, tu dépenses des ads sur Meta, etc. Google, tu dépenses, tu dépenses. Ils ont des frais de setup très élevés, souvent 5 000 euros, voire plus, pour mettre en place les tunnels, etc. pour te faire une formation. Et tu crames, tu crames, tu crames de l'argent, tu fais des webinaires en live, des choses, ça ne marche pas. À un moment, c'est des gens qui n'ont pas d'expérience, qui sont jeunes, qui habitent à la Dubaï, parfois à Bali, en France, chez leurs parents souvent d'ailleurs. À un moment, j'ai dit, il y a une réalité économique, les gars. Il y a une réalité économique, c'est que là, je vais dans le mur. Tu commences à avoir mal au dos, des sciatiques, des choses, tu somatises en fait, psychologiquement, tu vois. Enfin, physiquement, il y a des choses psychologiques. Et ouais, ouais, c'est hyper dangereux. Moi, j'ai une copine qui est là-dedans, que j'ai vue la semaine dernière, j'ai pris un café, et elle m'a dit, là, j'arrête tout, j'ai un burn out et en fait je pense que tout Tous ceux qui tombent dans ce truc ont un burn-out à un moment, et certains rebondissent et font de l'argent, et d'autres arrêtent.

  • Speaker #1

    Et justement, quand tu as écrit ce livre, « Investir dans les parkings » , et quand tu regardes ton deuxième livre aussi, il y a sur la couverture deux mots qui ressortent, c'est « liberté financière » . C'est quoi la liberté financière ?

  • Speaker #0

    La liberté financière, c'est le choix, la possibilité de… de choisir au maximum ce que tu veux faire de ta journée, de ta vie.

  • Speaker #1

    En plus, ce que j'aime bien dans ce que tu dis, c'est que tu emploies le mot choix. Et c'est justement ce que tu décris dans le début du livre. Et ce qui est bien fait, en fait, dans ce que tu fais au tout début, c'est que tu refais un peu un pas d'histoire, etc. Et après, tu essayes d'apprendre aux gens à faire des choix pour essayer de commencer à mettre de l'argent de côté, etc. pour les emmener vers de l'investissement. Et là où... j'aime ta définition aussi, c'est que c'est pas ce que tu le dis dans le livre, en fait, la liberté financière, c'est pas non plus être richissime, c'est en fait réussir à couvrir tes dépenses du quotidien avec tes investissements, etc. Et des fois, on se rend pas compte, mais en fait, même avec, suivant ton lifestyle, suivant comment tu vis, en fait, tu peux te contenter de 1700, 1800 euros et t'as pas besoin non plus de gagner 3000 euros en fait pour atteindre la liberté financière.

  • Speaker #0

    En fait, c'est très bien qu'il dit ça, c'est un gros malentendu qu'il y a. Liberté financière, ça fait escroc, vendeur de rêve et personne égotripe qui veut gagner un maximum d'argent. Mais rien à voir. Liberté financière, c'est de me dire, ok, soit je reste salarié ou freelance ou ce que tu veux, ou soit je fais autre chose. Mais je ne gagne pas plus d'argent forcément maintenant que lorsque j'étais salarié. Et ce n'est pas l'objectif, en fait. Moi, l'objectif, c'était d'avoir de la liberté pour faire ce que je veux de ma journée. Si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de jouer au tennis, si j'ai envie de voyager, si j'ai envie de... Tu vois, l'été, je prends 5-6 semaines. Je ne me dis pas, il faut que je pose 2 semaines parce qu'il y a des jours après les RTT, etc. Et le livre, toi qui l'as lu... C'est un livre qui ne se cantonne pas à la liberté financière. Moi, je trouve que la couverture, je l'ai dit à l'éditeur d'ailleurs, ne reflète pas le livre. La couverture, tu as l'impression que je suis un CGP, je vais te vendre une assurance vie. Je n'ai rien contre tes CGP, j'ai investi dans une startup qui fait un outil métier pour les CGP. Je suis très content d'ailleurs d'avoir investi parce qu'ils performent. Mais on dirait que je suis un CGP qui va te vendre une assurance vie ou de la bourse avec des frais de malade mental. Alors que c'est un livre presque de dev perso. Et il prend le contre-pied des autres livres sur le sujet, sans les citer. Mais moi, ce que je déplore, si tu veux, c'est quand tu ouvres LinkedIn, quand tu ouvres Insta, quand tu ouvres TikTok, mais surtout LinkedIn. Je connais bien le milieu des startups, parce que j'en investis 11 fois. Ce que je déplore, c'est que tu as beaucoup de gens qui sont... que dans la performance, la surenchère, le moi-je, moi-je, moi-je, moi-je, je fais tant de plus, tant de plus, tant de plus. Il n'y a aucun discours d'humilité ou aucun discours de gens qui disent « je fais tant de moins, mais par contre, j'ai beaucoup plus de temps libre » . Et c'est un peu ce livre-là. Donc, il commence à trouver son public. Je commence à avoir… Je pense qu'il y a des gens qui ont été un peu freinés par la couvre, qui se sont dit « un énième livre, qu'est-ce qu'il va nous vendre ? » etc. Et les gens qui l'ont lu, là, il y a un truc qui se passe en ce moment. Donc, je suis content.

  • Speaker #1

    C'est surtout qu'en fait, ton livre, il est tout public. Tu vois, c'est ça qui est bien. C'est que, peu importe le niveau d'investissement dans lequel tu es et tu as été lancé, tu as toujours un truc à apprendre. Et au fur et à mesure, même quand tu lis, tu ne t'ennuies pas du début jusqu'à la fin parce que tu as des notions, tu as beaucoup vécu, etc. Des anecdotes et tout qui vont dedans. Mais en dehors de ça, en fait, moi, c'est ce que j'ai ressenti quand je l'ai lu, c'est que tu vois un peu ton parcours. Et tu te dis un peu, en fait, on peut s'en servir un peu comme d'une référence. C'est vrai que tu dis, OK, je suis passé par là, je suis passé par là. Bon, c'est que je ne me trompe pas trop aussi là où je suis allé. Et ah bah tiens, ça, je n'y avais pas pensé. Tiens, tu as ce type d'investissement sur lequel tu vas. Ou par exemple, moi, je me posais pas mal de questions, parce que moi, j'ai fait de l'IMO, j'ai fait de la bourse. Et je me dis, bon, bah maintenant, vers quoi je peux aller ? Et il y avait des choses sur lesquelles je me disais, est-ce que c'est le moment d'y aller, est-ce que c'est pas le moment d'y aller et c'est là où le livre il est bien Quand je dis qu'il est aussi adapté à tout niveau, c'est que... En fait, tu prends vraiment une étape zéro, où tu repars, en fait, comme je disais au départ, de voilà comment il faut faire pour mettre de l'argent de côté, essayer de contrôler ses dépenses, etc. Et après, tu parles d'une phase où c'est utiliser au maximum le salariat, le fait que tu es salarié. Et ça, je trouve ça intéressant aussi, tu vois. Est-ce que tu peux développer un peu ce que tu dis, justement, par rapport au fait qu'il ne faut pas, en fait, juste dire, il faut être entrepreneur à fond, etc.

  • Speaker #0

    Les gens qui te disent ça, c'est qu'ils ont un truc à vendre. moi le livre c'est une fin en soi les gens ils me disent tu vois ils me disent souvent mais ah le livre ça rapporte pas beaucoup donc du coup tu veux vendre quoi derrière puis quand je vois les gens qui sortent des livres business c'est un c'est un tunnel de vente c'est un canal d'acquisition mais moi c'est une fin en soi c'est pour ça que le livre il est selon moi après c'est aux gens de juger selon moi il est bien il est pur parce qu'en fait c'est vraiment une fin en soi. Et ce que je dis... Et tu as bien compris la thématique du livre. Ce n'est pas un livre élitiste. Tu vois, j'ai eu un seul mauvais commentaire de quelqu'un qui a dit, je ne sais plus ce qu'il a dit, il a dit pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Mais bien évidemment, ce n'est pas la cible. Moi, je ne veux pas de gens aguerris. Moi, les gens aguerris, allez voir des banquiers privés. Moi, je ne suis pas conseiller. Je n'ai pas de cifre, de diplôme, etc. Ce n'est pas mon objectif. moi c'est un partage d'expérience donc moi c'est la personne qui doit lire le livre c'est quelqu'un qui Moi, je voudrais qu'ils soient en tête de gondole, à la caisse, avec les malabars, tu vois, les fridents, etc. C'est ça, vraiment, mon objectif. D'ailleurs, j'ai voulu qu'ils soient à 19 euros et pas à 24 comme le premier, pour que les gens qui n'ont pas d'argent, ils peuvent, tu vois, psychologiquement. C'est pour ça. Mais ce que je dis pour répondre à ta question précisément, c'est utiliser votre job à votre dessin pour vous. Utilisez-le. Si vous avez un CDI, c'est un sésame énorme. On a tellement de chance en France. de pouvoir accéder au crédit immobilier. On se plaint toujours de la France. C'est normal, il y a de quoi le faire. Il y a de quoi se plaindre quand tu vois tous les problèmes. Et moi, j'ai envie de m'engager même beaucoup plus encore que les livres, parce que j'ai vraiment des convictions. Mais il faut reconnaître les choses. C'est qu'on a quand même de la chance en France. Il y a des pays où il n'y a rien. On a le chômage, on a une super protection sociale et on peut faire des crédits facilement. Les gars et les filles voyageaient dans le monde, vous allez voir qu'il y a des pays, c'est hyper compliqué. Donc, moi, ce que je dis, c'est, vous avez un job, vous vous en servez pour acheter de l'immobilier, et ça va, avec de l'argent que vous n'avez pas, à crédit, et ça va pouvoir vous détendre déjà au boulot. Parce que si tu as 500 ou 1000 euros qui rentrent, on ne parle même pas de cash flow, parce que même si c'est une opération blanche, blanche, ça veut dire que ton loyer va courir tes charges, tu as la détente de te dire, je n'aurai pas une retraite merdique, j'aurai au moins 1000 euros à la fin, puisque une fois que j'ai remboursé mon crédit dans 20 ans, et tu te détends un peu plus. Qui dit détente au boulot, dit moins de pression, dit moins dépendant des réunions un peu tendues. Moi, j'étais commercial, donc si je ne performais pas, c'était OK. Parce que j'avais de la marge, j'avais un peu de cashflow sur les parkings au début. Donc, je me disais, bon, OK, je n'ai pas performé, je me fais engueuler, mais derrière, je vais quand même pouvoir faire mes courses au supermarché. Donc, ce que je dis, c'est ça. La thématique, c'est plutôt que de faire un livre exhaustif de, il y a la bourse, les cryptos, l'IMO, si et ça, un peu l'investissement pour les nuls. Ce qui ne m'intéresse pas comme thématique, moi, c'est plutôt de dire, revenez au bon sens. Le bon sens, c'est avant de vouloir investir, apprends à économiser. Mais en fait, pourquoi j'en parle librement ? Parce que moi, je l'ai vécu. En fait, j'ai été victime de ça. Et on parle de ce qu'on connaît. Tu vois, si je te parle d'un truc que je ne maîtrise pas, je ne vais pas être bien. Mais moi, j'ai mal géré mon argent. Tu vois, j'avais ma mère. qui sait très bien entreprendre, mais qui ne sait pas trop investir, malgré tout l'amour que j'ai pour elle. Pas de père, pas de frère et sœur, donc aucun modèle. Et du coup, tout l'alternant, si tu veux, j'allais tout claquer, j'habitais à Villiers dans le 17ème, un coin sympa, j'allais aux Galeries Lafayette au printemps, etc. Quand il y avait les sols, moins 40, même si c'était un truc burberry à 1500 euros, à partir du moment où il y avait marqué moins 40, je me dis, c'est une affaire. C'est de la manipulation mentale, ça. Ah, c'est moins 40, c'est une affaire. Ben non, ça fait toujours 700 euros, quoi. Ah, mais c'est une affaire. Donc j'achetais, j'achetais, j'achetais des trucs que je ne mettais pas. Et donc, je te parle de ce que je connais. Donc, apprenez à économiser, investissez. Après, et avec du crédit, si votre religion vous le permet, faites-le à crédit au maximum. On a de la chance.

  • Speaker #1

    comme tu dis, on a une chance aussi c'est que On ne se rend pas compte, mais dans les pays même hyper proches de nous, tu as des crédits avec des taux variables, etc., qui sont complètement explosés, des taux d'intérêt qui sont explosés. Et en France, là, on se plaint parce qu'on doit être aux alentours de 3 quelque chose. Mais mine de rien, c'est pinote, en fait, comparé à d'autres pays pour réussir à acheter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et avant, c'était plus que 3. Il y avait des taux à 4, à 5, et les gens les achetaient. Alors oui, l'immobilier était moins cher, mais l'immobilier prend toujours de la valeur la plupart du temps. Et en fait, ce qu'il faut arriver à comprendre, c'est qu'il vaut mieux faire un truc qui est pas mal bien que rien faire. Le pire, c'est de rien faire. Moi, je vois des gens qui ont 40 ans, même plus, qui n'ont jamais investi. Ou je vois des gens même autour de moi qui n'ont jamais investi, qui sont à la retraite et qui sont locataires. Ah ouais, c'est compliqué quand tu as 70 ans et que tu es locataire. Tu n'as jamais investi et que tu as une petite retraite. C'est là où c'est compliqué, tu vois. donc moi je sais parce que je le vois autour de moi donc il y a un truc c'est que souvent les gens ils n'investissent pas parce qu'ils se disent je veux l'affaire du siècle pas d'affaire du siècle, moi j'ai acheté des parkings qui étaient moins rentables que d'autres Mais les moins rentables que d'autres ont été compensés par des très rentables. J'ai investi dans des startups, il y en a, je suis un peu inquiet. Mais c'est compensé par certaines où c'est OK. Donc, c'est un peu le... Il faut aimer les mathématiques, quoi. Pourtant, je suis en littéraire. Mais il faut aimer les maths.

  • Speaker #1

    Justement, tu dis que l'important, c'est de faire. Et dans le livre, tu parles aussi de se lancer. C'est la première étape. On peut être pris, justement, de beaucoup de peur et de doute tant qu'on ne se lance pas. Et tu parles du fait que il faut apprendre à avoir confiance en soi aussi, oser se lancer et y aller. Et toi, tu t'es senti comment toutes les premières fois où tu as tenté des nouveaux investissements dans des nouveaux domaines ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas confiance. Parce que... Enfin, j'avais moins confiance. Au début, on est tous nuls. En fait, il faut être humble. Au début, on est tous nuls. Quand j'ai commencé à être commercial, j'étais nul au début. Et après, on m'a dit, eh, confiance en toi, fais-le. Et ce n'est pas juste des mots. c'est qu'après j'ai fait, j'ai fait parking. Au début, c'était 4000 euros. Donc en fait, le conseil que je donne, c'est que pour réduire ce manque de confiance en soi et cette peur, commence avec un petit invest. Si tu veux faire de la bourse et que tu n'y connais rien avec ta peur, fais avec un petit montant. Tu veux faire des cryptos, fais avec 200 euros, pas 1000 euros. C'est pour ça que je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport, faire du marchand de biens, à des gens qui n'ont jamais investi. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. On leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. J'ai commencé avec 4 000 euros. Donc, quand je fais un nouvel investissement, j'y vais petit. Les startups, je ne suis pas allé forcément petit parce que je pouvais me le permettre, mais je n'ai pas non plus pété les plombs. Je n'ai pas non plus mis 50 000 euros dans une entreprise. Le maximum, c'était 20 000 euros, ce qui est déjà beaucoup. Et puis, j'ai dissous le risque en le faisant plusieurs fois aussi. Aussi, il ne faut pas mettre tous ses yeux dans le même panier. Donc, pour contrecarrer ce manque de confiance sur un nouveau domaine, je commence petit. J'ai fait tocante les réseaux sociaux et sur les mondes, petit, petit, petit. Et en fait, ça te permet de gagner confiance parce que la seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes. Ce n'est pas d'acheter une formation. c'est l'expérience. Les livres vont te booster. Moi, au max, j'essaie de booster les gens à mon niveau. Mais après, c'est quand tu vas te jeter. Tu vois, si tu fais de l'immobilier, ou tu fais des podcasts, le premier podcast, tu étais moins à l'aise que le podcast qu'on est en train de faire. Parce que tu te dis, waouh, est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais bien parler ? Etc. Et après en avoir fait plusieurs, tu es plus à l'aise. Donc en fait, il faut que les gens comprennent un truc, c'est que, et ça, ils l'oublient trop, donner de la valeur à l'expérience chez les gens. Quand tu veux t'associer, quand tu veux avoir un freelance, c'est l'expérience qui compte. Donc, humilité, il faut en revenir.

  • Speaker #1

    Après, en dehors de ça, je trouve que ce qui est hyper dur, en fait, quand tu commences, et ce qui, surtout dans l'ère dans laquelle on est, avec les réseaux sociaux, les paillettes, etc., c'est la gratification. En fait, quand tu fais de l'investissement, dans ma vision des choses, tu me diras si tu me contredis, mais souvent, c'est quelque chose de long terme. Donc, du coup, la gratification, elle est différée. Et quand tu n'as pas les résultats immédiats, tu peux te sentir vite frustré, etc. Et tu peux vite laisser tomber en cours de chemin. Et quand tu regardes sur les réseaux sociaux, les gens, justement, comme tu disais, ça m'a fait sourire. Imeuble de rapport, je ne sais pas où, 15% de rentabilité, tu es censé sur le papier toucher 500 euros de plus tous les mois. Et que tu n'as pas ça. tu te dis que ça ne marche pas, ou que tu laisses tomber, ou que tu n'y vas plus. Comment tu combats ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il faut avoir une autodiscipline. C'est l'autodiscipline que tu as qui va t'aider à différer cette gratification. La discipline, tu peux l'avoir à travers ton éducation, à travers ta personnalité, à travers un sport. Il faut que tu sois discipliné. Parce que si tu n'as aucune discipline, toute la journée, je vois ça. Toute la journée, je vois ça. Tu n'as pas de cadre, en fait. En fait, il faut que tu aies un cadre. Si tu veux investir dans l'immobilier, il faut que tu aies un cadre. Si ça part dans tous les sens, tu fais un invest, après, tu n'as plus rien. Puis après, tu dis à quoi bon ? Tu pars en vacances, tu fais péter le champagne à Saint-Tropez. Puis après, tu t'achètes tout dans une montre. Et puis, en fait, il faut être discipliné. Moi, je ne sais pas comment j'ai fait parce que je n'étais pas forcément beaucoup discipliné. Au départ, j'ai toujours fait beaucoup de sport. Et je pense que le sport m'a discipliné. Et les arts martiaux, alors il y a un truc, tu vois, je pense qu'il m'a beaucoup servi, c'est que, tu vois, je pratiquais un sport qui s'appelle le Jiu-Jitsu brésilien. Et tu as des ceintures, tu as blanc, bleu, violet, marron, noir. Et j'ai adoré ce sport et je me suis dit, je vais aller à la noire. Et du coup, tu vois, il y a des étapes. Parce qu'au début, tu es blanc, tu perds. Donc ensuite, les bleus. violet, marron, noir. Et il faut environ 10 ans en moyenne pour être ceinture noire. Et je pense que ça, je me suis un peu accroché comme une bouée et j'ai essayé de transposer ça dans l'immobilier et les parkings. Et je me suis dit, la vie, tu vois, il y a des étapes. Donc j'avais le sport et je veux faire pareil dans l'immobilier. Et il y a aussi le métier de sales, où au début, tu es nul. On est tous nuls, j'étais nul. Et après, à force de boulot, tu deviens un peu meilleur, un peu meilleur, un peu meilleur. Donc en fait, j'ai eu des domaines, tu vois, le sport, mon métier de commercial. qui m'ont donné une discipline que je n'avais pas à la maison, et que je n'avais pas au départ. Et le conseil que je donne, c'est de trouver un truc que vous aimez, où il y a une progression. C'est comme dans un jeu vidéo, tu vois, pour ceux qui aiment bien jouer. Il faut débloquer des niveaux, quoi. Et ça, il faut le transposer pour toi, dans tes finances perso.

  • Speaker #1

    Et ce dont tu parles aussi, c'est l'importance justement du réseau, de l'entourage, etc. Moi, je sais quand j'ai commencé le podcast, le premier truc qu'on me dit à chaque fois, c'est c'est cool, ça te construit un réseau de fou. Au début, je ne comprenais pas. Au début, je me disais bon, ok, je rencontre des personnes, c'est super cool, je prends de la value, etc. Et je ne voyais pas en fait en quoi le réseau, ça pouvait être important. Toi, je sais que tu parlais justement de s'entourer de personnes qui peuvent t'élever, etc. Et... Tu parles aussi dans le livre de s'entourer ou de rentrer dans des associations de VC, de business angels, etc. Ça a été compliqué pour toi au début de rentrer dans ce genre de milieu ? Non.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'étais en confiance. Et je pense que tu vois ce que je te disais, c'est la confiance en soi, ça t'ouvre beaucoup de portes et il faut avoir confiance en soi. Alors, ce n'est pas en un claquement de doigts, mais j'ai donné quelques tips. En fait, j'étais dans une super lancée, si tu veux. J'avais arrêté mon boulot. Quinze jours après, sur mon premier livre, c'est un succès dans les librairies Il y a de la presse, il y a des télés, etc. Je pars en vacances, je passe de commercial à appeler, à relancer des gens, avoir une direction, à être sollicité par BFM, RTL, Ouest France, Nice Matin, etc. Donc, je suis content. Donc, du coup, j'ai surfé sur cette vague un peu de confiance. J'ai vu un best life, quoi. Et du coup, j'étais en confiance pour dire, voilà. Bonjour, je me présente, je m'appelle Alexandre, j'ai sorti ce livre, j'ai telle expérience dans les parkings, je ne connais rien. Après, il faut être humble aussi, il faut dire les choses, il ne faut pas se la jouer, je connais tout. Je ne connais rien au milieu des startups, mais j'ai envie de découvrir. Il n'y a pas beaucoup de gens qui te disent « je suis nul » . Tu vois, souvent, ils n'osent pas, ils disent « ah mais non, tu es nul, tu es nul, on est nul au début » . Je suis nul et du coup, ils ont apprécié, ils m'ont dit, viens boire des coups avec nous près de Saint-Lazare dans notre club. J'y suis allé. tranquille, et ça s'est bien passé. Mais j'étais à l'aise parce que j'avais déjà 36 ans à l'époque, là j'en ai 39, et puis j'avais beaucoup bossé en amont. Mais non, ça n'a pas été trop compliqué, parce que j'étais en confiance. Donc je pense que la confiance c'est important. Mais il faut trouver le juste milieu, tu vois, entre la confiance et l'arrogance. Il ne faut pas tomber dans la surenchère, parce que là ça... Tout se casse la gueule, tu ne vends plus, tu ne convains plus, tu te mens à toi-même et ça ne va pas. Donc il faut arriver à... C'est un peu touchy.

  • Speaker #1

    Justement, dans ce que tu dis, on sent qu'il y a une grosse ascension. Et c'est ce que tu décris aussi avec la confiance dans le feeling, etc. C'est que tu avais fait pendant un moment plein de financements d'investissement autocentré. Sauf qu'à un moment, tu t'es dit ça ne me suffit plus. J'ai envie de projeter un peu plus à impact. Donc, j'ai l'impression qu'il y a eu un moment où tu as eu toute une remise en question.

  • Speaker #0

    En fait, c'est redescendu. En fait, c'est très vrai ce que tu dis. Je n'en ai pas parlé encore. podcast mais j'ai une phase d'ascension tu vois je dis ça souvent c'est que quand je faisais des podcasts je me sentais mieux avec une super belle montre c'est que le lego ça maintenant tu vois rien ça explique tout en fait cette phrase elle résume tout En fait, je n'avais pas confiance en moi. Je croyais avoir confiance, comme tous ces mecs qui te vendent des trucs sur Instagram. J'avais besoin d'avoir la Rolex, le truc. Et tu regardes les anciens podcasts, tu faisais attention à ça. Et maintenant, je m'en fous complètement. Tu vois, quand je pars l'été dans le sud, je dis que je vais à Cannes, les gens pensent que je suis dans les plages privées, Cannes, bling bling, festival de Cannes, etc. Ils n'ont pas compris en fait. J'ai acheté un VTT sur le Bon Coin, je suis en VTT, en Havaianas short VTT, j'achète des sandwiches, des canettes, des pimbanias pour ceux qui connaissent, un espèce de salade niçoise dans du pain, et je suis à la plage publique, je n'ai même pas de serviette. Donc en fait, je veux revenir à des choses super simples. Parce que j'ai pris conscience que toute cette... Tu vois... cette espèce de truc égotribe de besoin de reconnaissance, en fait, ça n'a pas de valeur. Il faut revenir à des choses simples. Apparemment, c'est un truc de crise de la quarantaine, de cas de conscience. Et en fait, en ce moment, je pense que je suis dans un cas de conscience en me disant, mais à quoi bon tout ça ? C'est quoi le sens de tout ça, en fait ? C'est quoi le sens de tout ça ? Je pense que le sens de tout ça, pour moi, par exemple, c'est de retransmettre. J'ai envie de faire des conférences plus, de faire d'autres livres. Peut-être de m'engager avec des convictions localement, politiquement, etc. Il y a des opportunités qui se présentent. Mais c'est monté haut. Pour être honnête, j'ai vu le vice des gens, tu vois. Je suis à monter à un assez haut niveau. Et j'ai vu que les gens que tu vois sur Instagram, Twitter, LinkedIn, des stars que tu vois, j'ai vu comment c'était pas fou. Je me suis dit, merde, il y a une dissonance entre ce que certains gens montrent, certaines personnes montrent et la réalité, et ça m'a déçu en fait. J'étais beaucoup déçu du milieu entrepreneur parisien un peu bobo, start-up nation, leveur de fonds. J'ai été déçu, en fait, mais j'ai eu plusieurs exemples décevants. Ce n'est pas une expérience. Et je me suis dit, waouh, je n'aime pas, je n'aime pas votre délire.

  • Speaker #1

    Ça rejoint un peu ce que tu disais tout à l'heure, c'est que de base, tu n'es pas quelqu'un qui est snake ni rien, mais qu'en fait, de voir certaines personnes, ça a fait que tu as arrêté d'accorder ta confiance, sachant que ce que tu dis aussi, je ne sais plus si je l'ai vu dans une vidéo ou dans ton livre, c'est que de base, quand tu étais dans l'IMO, tu t'es enfermé un peu et que derrière, tu as voulu aller dans les startups parce que tu voulais retrouver l'humain.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'humain dans les startups. Moi, je ne viens pas de ce milieu-là. C'est-à-dire que je n'ai pas fait l'ESSEC, je ne sors pas d'un incubateur, je n'ai pas monté de startup. Je ne viens pas de ce milieu-là, moi. Moi, j'ai fait un bac littéraire. Au départ, je voulais être acteur, je faisais du théâtre. Après, j'ai repris des études. Quelques années plus tard, j'ai eu mon bac littéraire en cours du soir. Je ne viens pas de ce milieu-là. Je viens d'un bon milieu, il n'y a aucun problème. Je ne suis pas un pur produit, ça. Je ne viens pas du Serai, si tu veux. Donc, je pense que, c'est ce que j'ai dit dans un podcast à un moment, je pense qu'il y a un gros malentendu entre les startups et moi. Je pense que, je le prends pour moi, je me suis trompé. Il y a un gros malentendu. J'ai investi dans les startups pour des mauvaises raisons. J'ai investi dans des startups parce que je voulais aider, je voulais qu'on soit dans une équipe, je voulais... faire partie d'un tout. Je voulais trouver de l'humain dans les startups. J'ai trouvé que des chiffres, que des ingés, que des mecs prétentieux. Je caricature, il y a des bonnes personnes, attention, je me suis fait des amis. C'est Pareto, quoi. C'est 20-80. Il y a encore 20, je suis gentil. Encore une fois, ce que je te dis, c'est un vrai échantillon. Je suis allé dans plusieurs clubs de business angels. Ça fait trois ans que je pratique beaucoup l'écosystème. J'ai beaucoup d'amis là-dedans. Donc, je peux parler de... Je sais de quoi je parle. J'ai investi 11 fois. Voilà. Et j'ai vu, en fait, que moi, j'allais chercher de l'humain. Et qu'autour de moi, j'avais des gens qui étaient que dans l'ego, etc. J'ai été pitché, j'ai fait jury. dans des sessions où il y avait des jeunes qui me pitchaient, c'était horrible. Ils avaient 20 ans, 23 ans, ils étaient comme ça. première slide, il y avait leur diplôme prestigieux. Mais je m'en fous de ton diplôme prestigieux. Est-ce que tu vas me rapporter de l'argent ? Est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Avant même de rapporter de l'argent, est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Je n'ai pas envie de prendre un café avec toi. Parce que je sens l'ego, tu vois, le gros diplôme, le machin, le truc. Papa m'a pistonné ça, j'ai grandi là, je fais ça. Puis tu sais, des yeux mauvais, physiquement, tu vois, le rictus, tu sentais la mauvaise personne. Et je ne fais pas ça pour ça, moi. En fait, c'est pour ça qu'il y a un malentendu. Il y a un malentendu.

  • Speaker #1

    Ça, ça arrive aussi parce que quand tu te lances, comme tu disais, tu n'as peut-être pas confiance en toi. Et c'est ce que tu disais, c'est que tu as envie de rentrer dans soi-disant des codes, etc. Donc, tu te dis, si je rentre dans les milieux de l'investissement, il faut que je montre quand même que je m'y connais un peu. Donc, comment est-ce que tu essayes de te montrer au tout début ? Tu as l'apparat, donc tu as la montre, tu as des choses comme ça, etc. Et je pense que du coup... tu te sens un peu obligé au début. Après, une fois que tu as commencé à faire tes preuves vraiment de terrain, je pense que tu... Déjà, il ne faut pas se perdre, comme tu as dit, sur ça et sur l'ego. Et plus tu réussis, etc. Donc, plus ton ego est boosté, etc. Donc, tu as l'impression d'aller dans la bonne direction. Et après, au bout d'un moment, quand ça commence à redescendre, c'est là où tu prends peut-être plus de recul, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, mais tu as raison sur un truc. Et ça, il faut... point du genre là-dessus, c'est que... En fait, je ne peux pas en vouloir à ces startuppers ou ces gens-là parce qu'effectivement, ils n'ont pas confiance en eux, ils sont jeunes, ils n'ont pas d'expérience, donc il y a le diplôme en avant. Je ne peux pas leur en vouloir. Par contre, je peux dire, moi, ce n'est pas OK pour moi. Moi, je sors du truc. Et c'est ce que je dis, je ne leur en veux pas. Dans une moindre mesure, peut-être que j'étais comme eux au début, parce que j'avais besoin de mettre des Rolex dans les interviews. Il y a un problème chez moi. mais je dis juste que moi c'est pas ok dans ce cas là on se parle dans 10 ans Quand tu auras pris des claques, tu auras déposé des bilans, tu seras en procès avec ton associé, au prud'homme avec ton salarié. Et là, on se reparle. Mais moi, je juge, je fais un step back et je dis, voilà, moi, votre délire, ce n'est plus mon délire. Je préfère aller faire mon sport, prendre mon VTT, manger mon sandwich dans de l'aluminium, etc. Je suis plus heureux comme ça. Écouter un podcast inspirant, faire des étirements sur la plage. Je suis là-dedans, tu vois. Je ne suis plus dans cette vibe égotrip. Et tu vois, ce sujet-là, on n'en parle pas. Pourquoi on n'en parle pas ? Il y a très peu d'entrepreneurs français qui parlent de ça. Pourtant, c'est hyper important. Et ça se trouve, il le vit. Mais tu as l'impression que s'il dit ça, que vont penser mes actionnaires ? Que vont penser mes salariés ? Que vont penser ma femme ? Que va penser le beau-père ? Que va penser ma sœur ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est même pire que ça. C'est que vont penser aujourd'hui mes followers ?

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire qu'en fait, ces gens-là, ils n'ont aucune confiance en eux. Tu as l'impression qu'il y a beaucoup de vanity metrics, de preuves sociales. Mais je pense que voilà, moi ce livre, tu l'as lu, c'est le livre vraiment de l'analyse en fait. Il est hyper psychologique et je suis super content de ce livre. C'est vraiment l'instanté dans lequel je suis en ce moment et plein de gens vont s'y retrouver. Et si ça peut aussi donner des clés pour les jeunes qui sont en train de se perdre. qui sont un peu plus jeunes que moi, qui sont en train de se perdre, qui sont en train d'aller dans de la vanité là où il n'y a pas besoin, et surtout que ça va leur éviter, ça va vous éviter des conneries financières. Parce que si tu es un peu successfull, tu vois, on parlait d'avocat en off. Je te fais un exemple très concret. Très concret. Tu as 30 ans ou 27 ans, 28 ans, tu es avocat. Moi, j'en ai vu autour de moi. Tu gagnes correctement ta vie, mais tu as un gros lifestyle. Tu ne vas pas investir. Parce que tu achètes la quartier, parce que tu vis dans un quartier fancy. Plutôt que d'aller vivre à Saint-Ouen, à Clichy, ah non, je suis avocat, mon cabinet est dans le 16e, dans le 8e. Saint-Ouen, c'est crade, c'est le 93. Je vais habiter dans le 16e. Tu n'as pas besoin d'habiter dans le 16e, tu n'as pas besoin d'avoir un grand appart. Moi, je voyais des gens, ils achetaient des grands appart par égo. Tu vois, je veux bien. Machine séchante et tout. Moi, je n'ai pas de machine à Villiers, pendant 5 ans. Donc, ils ont un lifestyle, un ego, et du coup, ils n'investissent pas. Donc, si tu lis le livre ou tu comprends ce truc, tu vas pouvoir retourner sur Terre, rebaisser ton lifestyle, et là, tu vas à la banque et ta capacité d'emprunt, elle est mieux. Donc, tu vois, il y a une application concrète du fait de travailler là-dessus pour pouvoir gagner plus d'argent. Et après, libre à toi, dans 10 ans, tu vois, quand tu as 35 ans, 37 ans, d'incorporer un peu plus de fun, quoi. Moi, c'est ce que j'ai fait, tu vois. J'en ai mangé des wraps, c'est les faritas là

  • Speaker #1

    J'avais entendu ça. Il n'y avait même pas de poulet,

  • Speaker #0

    tu vois.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il y avait la sauce tomate, du fromage.

  • Speaker #0

    Sauce tomate, fromage, gruyère râpée, etc. J'en ai mangé beaucoup de ça. Mais c'est OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as raison. En fait, c'est ça. c'est ce que je te disais c'est que je pense qu'on est trop focalisé justement sur les paillettes et dans le livre en fait, ce qui est bien c'est que tu le dis en plus d'une manière bienveillante c'est que tu donnes tous les conseils sur l'investissement etc je vais laisser les gens sans les spoiler notamment sur l'anecdote où tu parles un peu de chiffres sur les projets à impact et derrière en fait, plus t'avances dans le livre plus tu vois en fait aussi ta trajectoire à toi au final, comme ça on a un vrai exemple en fait qui est concret et après Pour moi, c'est le chapitre, un des chapitres les plus importants, c'est ce que je mettais dans mes notes, c'est que tu parles de continuer à s'épanouir et à reconsidérer l'actif le plus précieux, à savoir le temps. Comment tu fais, toi, pour garder justement cette liberté de gestion de ton temps, malgré tous les investissements que tu as faits ? Parce que quand on entend beaucoup parler de liberté financière, etc., tu peux te perdre, tu peux acheter plein d'appartements, plein de trucs, etc. Et au bout d'un moment, tu es enfermé dans la gestion de tout ça. Et du coup, au final, tu n'es plus libre du tout.

  • Speaker #0

    C'est très vrai ce que tu dis. Mais en fait, tu peux te perdre là-dedans et c'est un peu le syndrome de celui qui bosse beaucoup et qui veut gagner beaucoup d'argent et du coup, tu es prisonnier de ça et tes investissements aussi. En fait, c'est un arbitrage. C'est un moment où il faut que tu te dises est-ce que je veux gagner plus d'argent en réinvestissant, mais j'aurai plus de stress ? Après, c'est un arbitrage que j'ai fait moi. Je me dis, tu vois les parkings par exemple, je peux parler aussi des startups, mais les parkings... J'ai plein de gens qui m'ont envoyé des messages, ils m'ont dit, viens, on prend un café, on va monter une SCPI parking, on va monter un fonds d'investissement parking. Et moi, j'ai dit non. Je pense que ça aurait pu cartonner. Mais j'ai dit, waouh, je ne pourrais pas aller jouer au tennis à midi, 14h dans mon club, dans le bois de Boulogne. Je pourrais moins aller faire mon sport le soir. Je ne pourrais peut-être plus partir... Un mois et demi, il était dans le sud de la France à manger des mangues et à me baigner. Donc, qu'est-ce que je veux ? Est-ce que je veux gagner plus d'argent, mais plus de stress ? Et en vérité, c'est un arbitrage. En fait, il faut savoir ce que tu veux dans la vie. Et quand tu vois des gens mourir autour de toi à cause du stress, tu n'as pas envie de réitérer ça. Je pense que moi, j'étais très marqué par la mort de mon père. Il a fait un évrisme. En gros, c'est une veine qui pète dans le cerveau. Il fumait, il était stressé. Et je pense que ça m'a marqué très positivement. Et je me suis dit, waouh. C'est pour ça que je fais du sport et que j'ai un rythme de vie de saint, même si je me fais plaisir quand même, je ne suis pas non plus un moine. Mais c'est pour ça que je ne suis pas trop dans la défonce, la clope, etc. Et en même temps, j'essaie de ne pas me stresser parce que j'ai vu mon père mourir de stress en 95 quand j'avais 9 ans. Et c'est un élément fondateur chez moi et c'est une opportunité, comme la résilience, c'est une opportunité d'avoir compris des choses plus tôt et de ne pas avoir perdu de temps et d'en être là. Je pense qu'il faut voir autour de toi, on a tous des problèmes, tu vois, à plus ou moins gros niveaux. Ils sont orphelins, ils ont un peu... pas de parents ou quoi, mais reproduis pas les erreurs de ton entourage. Ouvre tes yeux, tu vois. Un mauvais mariage, un décès, un truc, un divorce, un machin. Tu regardes toutes les conneries, ça t'évite de les faire, et après tu dis, ah non, je veux surtout pas ça, tu vois. Donc, faut arbitrer. Faut arbitrer entre, qu'est-ce que tu veux, quoi ? Est-ce que tu veux gagner un max, être dans cette compétition ? Je dis dans le livre, je crois, cet appétit d'ogre compétitif, tu vois. C'est fort. J'aurais pu faire une image avec l'IA, en montrant l'orgue, avec des billets, etc. Et ce bouquin, en fait, c'est une réponse à tous les autres qui parlent de performance. En fait, c'est un contre-pied. je pense que tu l'as bien compris, c'est le contre-pied de toutes les conneries qu'on voit sur les finances personnelles. Et j'espère que les jeunes de 20 ans vont comprendre aussi, parce que je pense qu'il faut un peu de maturité pour le capter, le livre. Je pense que quelqu'un, tu vois, qui n'a jamais eu de problème dans sa vie, qui est diplômé d'une top école et qui n'a jamais eu de boomerang dans la gueule, qui revient, ou de problème, Il ne va peut-être pas capter le truc. Et là, il va me mettre un commentaire sur Amazon en disant pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Oui, mais je ne m'adresse pas à eux.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et c'est pour ça que tout à l'heure, tu vois, moi, je te disais au tout début que pour moi, c'est un livre tout public, peu importe le niveau d'investissement. Et tu me disais que je ne t'ai pas contredit quand tu as dit que quelqu'un avait mis un mauvais commentaire en disant moi, je suis aguerri, etc. Mais moi, je ne suis pas d'accord parce que c'est fait pour eux aussi. parce que comme tu disais des fois quand t'es très aguerri aussi tu peux te perdre totalement et t'oublies en fait pourquoi T'as cherché en fait cette notion de liberté financière de base. Je pense que le driver, c'est ça qu'il faut avoir. et moi j'ai lu ton livre comme ça avec ce masque là c'est En fait, ce qu'il ne faut pas oublier au fur et à mesure, c'est le driver. C'est pourquoi tu vas chercher ta liberté financière. La gratification différée, c'est pourquoi. C'est tout se rejoint sur une ligne continue. Et moi, ce que je vois au final, c'est ta ligne continue, tu vas la chercher pour aller chercher le temps. Et en gros, du coup, cette personne, par exemple, qui a mis cette mauvaise note, en fait, c'est quoi son driver de base ? Pourquoi elle est là ? Et moi, je me dis que ce livre, il est vraiment fait pour tout le monde dans le sens où... Si tu n'oublies pas ton driver, normalement, tu te dis que ce livre, même s'il ne t'a pas apporté peut-être un point d'investissement que tu ne connaissais pas ou un truc comme ça. Déjà, libre à toi d'aller te spécialiser, d'aller voir le truc en question. Mais au moins, il peut te rappeler que c'était pour ça que j'y suis allé. Et je pense qu'il n'y a pas de mauvaise manière d'aller vers la liberté financière. Mais je pense que 80% des personnes qui y vont, c'est pour de base. avoir cette notion de liberté de temps. Et donc, dans ce cadre-là, normalement, soit ça te donne une piqûre de rappel, soit ça te donne des clés en plus pour aller la chercher.

  • Speaker #0

    Quelqu'un qui n'a pas aimé, c'est-à-dire qu'il est passé à côté du message, en fait.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il se ment à lui-même. Mais ça me fait plaisir ce que tu dis, parce que tu as raison. Tu as raison, tu as raison. Et je l'ai fait sans calcul, ce livre. Je l'ai fait, j'ai vraiment dit ce que je pensais. Et je pense que les gens, ils veulent du contenu authentique. Et c'est un truc qu'il y a trop peu. Tout est sur les réseaux, j'insiste, mais tout est tellement calculé. Et puis, tu as beaucoup de gens qui font des bouquins parce qu'ils vendent quelque chose, un produit ou un service. Il ne faut pas oublier ça. La personne qui te vend un livre, est-ce qu'elle vend quelque chose derrière ? Moi, tu veux que je vende quoi ? J'ai un petit programme pour les parkings que je vends très peu à la marge quand j'ai une demande en 30. sur ce bouquin là j'ai pas de programme j'ai pas de formation j'ai rien à vendre derrière donc donc c'est plus pur mais mais ça fait plaisir ce que tu me dis et j'adore écrire donc je pense que tu pourrais faire un livre aussi parce que une sacrée maturité on verra ça au fur et à mesure au fur et à mesure mais mais j'espère un jour lire aussi vite que toi et au synthétiser aussi fort C'est assez fou, je te l'avais dit.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Mais moi, je pense que ce qui est important, si un jour j'en arrive à ce stade aussi, c'est la transmission. Il faut que j'ai quelque chose à transmettre et sans doute, tu vois, ma propre expérience comme tu as fait. Et il faut que ça reste collé à de l'authenticité et du réel. Tu le cites en plus dans le début de ton livre, je crois que tu en parlais justement d'écriture de livres avec un de tes amis qui était beaucoup plus loin que toi et il dit, ouais, mais moi, ça ne m'intéressait personne parce que je suis trop déconnecté du monde réel. C'est vrai. Et toi, ce qui est bien, c'est que tu ne te déconnectes pas du monde réel.

  • Speaker #0

    Moi, je suis un mec lambda. En fait, ce que tu dis est vrai, c'est que je suis dans le monde réel. Quelqu'un qui a trop réussi, pour moi, c'est compliqué. Parce que pas quelqu'un qui a 200 millions ou un milliard, c'est compliqué. Sauf si, bon, il te raconte vraiment son histoire, ou s'il est from scratch. S'il est from scratch, ça peut... Mais tu as 200 millions. Le mec ou la nana qui va lire, la marge est haute. Et pour moi, il ne faut pas que la marge soit haute. Tout ce que je fais dans la vie, il ne faut pas que la marche soit haute. Le parking, 4000 euros, j'ai commencé, tout le monde peut le faire. La marche n'est pas haute. Il faut que la marche ne soit pas haute. Et le bouquin, la marche n'est pas haute. Idem pour quelqu'un, par exemple, qui fait des bouquins et qui sort d'une école hyper prestigieuse ou qui a des parents hyper riches, etc. Ben ouais, mais le mec qui est dans une tour à Ville-Tanneuse, c'est compliqué de se projeter. C'est compliqué. Donc je trouve qu'il faut des gens qui sont... proche du peuple et c'était la force de Bernard Tapie. Tapie, pourquoi il est devenu populaire ? Parce que c'était un mec random. C'était un mec random. Et un mec random devient ministre, un mec random rachète Adidas, Marseille, etc. avec toutes les dérives qu'il y a eu. Mais je ne suis pas là pour être dans le jugement de valeur, mais c'était un mec random. Et en fait, on veut des gens random. Et je trouve qu'en France, c'est un truc qui m'énerve, c'est que c'est souvent l'élite qu'on voit. à la tête de ça, de cette startup. Et c'est assez atypique de parler de finances personnelles sans sortir d'une top école. Mon école, c'était Novantia, elle a fermé. C'est l'ESCP qui a volé le campus. Elle a fermé l'école. Et sans sortir de la cuisse de Jupiter. Et c'est ça qui est intéressant, et c'est pour ça que ça sonne vrai. C'est que ce n'est pas mytho. Comment se projeter de quelqu'un qui est un génie et qui est parfait ? Je ne comprends pas. Enfin, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il faut rester accessible.

  • Speaker #1

    Moi, je suis d'accord avec toi parce que...

  • Speaker #0

    Tu peux ne pas être d'accord, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, je suis d'accord parce que toi, tu avais parlé de trois leviers pour dépasser le cadre social. Et dedans, tu mettais le comportement, l'éducation et l'inspiration. Et moi, l'inspiration, elle vient de personnes qui sont... « touchable » , tu vois. Parce que sinon, en fait, pour moi, ça ne m'inspire pas. Parce qu'en fait, je ne vois pas en quoi cette personne, elle fait des choses qui sont louables, etc. Il n'y a aucun souci, mais je ne m'identifie pas. Et c'est pour ça que j'ai créé ce podcast aussi. C'est parce que je vais chercher des personnes, quand j'ai commencé, c'était ça, des personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Mais c'est des personnes que je peux toucher, tu vois. C'est des personnes dont je peux m'identifier et m'inspirer. Pour moi, ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est ça le sens de la vie, c'est d'avoir des gens, des gens où... Enfin, c'est réaliste, quoi. Et je pense qu'on a besoin de plus de gens comme ça. Et c'est... Voilà, si tu pars avec une avance dans la vie qui est trop loin, c'est compliqué d'aller toucher les gens, tu vois, où t'es obligé de mentir, de faire croire que... d'inventer des vies, etc.

  • Speaker #1

    Ce qui est une stratégie marketing.

  • Speaker #0

    Ce qui est une stratégie marketing, mais après, on est dans le marketing, quoi, tu vois. il n'y a pas dans ce que je fais, tu vois, ma création de contenu sur Insta, il y a des trucs hyper différents, mais c'est voulu en fait. Parce que, en fait, je pense que dans tout ce que je fais, c'est un peu un pied de nez en fait, j'ai envie de dire aux gens, mais vous vous bourrez complètement quoi.

  • Speaker #1

    Mais ça se voit, quand tu regardes...

  • Speaker #0

    Il y a un côté je m'en foutiste, mais qui veut dire, en gros, ce que je dis aux gens, enfin aux concurrents ou aux gens, c'est redescendez sur terre et détendez-vous. Tu vois, il y a... Il y a un côté impertinent dans ma personnalité, mais en douceur, pas dans le manque de respect, mais il y a un côté rebelle et impertinent. Et c'est pour ça que certaines personnes adorent. Et celles qui n'aiment pas, tant pis, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Oui, moi, c'est ce que j'aime. Et puis, c'est ce que j'allais dire, c'est que quand tu regardes au final ton contenu sur Tocante, typiquement, les montres sont exposées dès le début. Tu les montres, tu parles direct des montres. Il n'y a pas de « ou » , il n'y a pas de truc. Et c'est direct, en fait.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il y a 25 000 abonnés, que ce matin, le Rolex m'a invité à Roland-Garros, parce que ça sonne vrai. Je ne suis pas en train de me dire « Ouais, il faut faire ça, ça, ça, ça, ça. » Non, j'arrive. Et comment j'ai commencé ? Quand c'est lunaire, j'étais confiné à Nantes. Je les ai mis hors ligne, les vidéos. J'étais face cas, mais je disais tout ce que je pensais. « Ouais, celle-là n'est pas bien. » Un peu comme certaines personnes ont fait dans la création de contenu de voitures. Pour ceux qui aiment bien les bagnoles. Tu as des gros créateurs de vidéos qui sont milliardaires pour certains, et du coup, ils sont hyper nature. Et je trouve qu'on n'avait pas assez de gens nature. Et dans les finance perso, on n'a personne de nature. Qui parle aujourd'hui, à part moi, de finance perso, sans avoir les diplômes CIF, CGP, startupper, multimillionnaire, vendre une formation, avoir des boîtes, etc. Qui parle de manière hyper déconnectée de finance perso ? tu vois ? Parce qu'il y en a beaucoup qui sont jugés partis. C'est-à-dire qu'ils vont, ça c'est bien, ça c'est pas bien, mais derrière ils sont dans ce business-là. Ils ont un business qui tourne autour de ça. Donc c'est facile de faire des réels si tu es en business qui tourne autour de ça. Moi je suis un peu en mode... Voilà, je m'en foutiste et faites vos trucs, j'ai fait mes trucs, amusez-vous et voilà. Mais je peux le faire parce que j'ai investi. Donc, il faut commencer par investir pour pouvoir le faire. Ça ne tombe pas du ciel comme ça. Ce n'est pas une posture, tu vois. C'est la réalité.

  • Speaker #1

    Je vais finir du coup le podcast avec une partie encore plus introspective que ce qu'on fait depuis tout à l'heure. Toi qui as atteint du coup la liberté financière, est-ce que ça te rend vraiment heureux ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui me rend vraiment heureux ? La liberté financière ? C'est une partie du bonheur. Je pense. Je pense que le bonheur, c'est une partie. Franchement, ce qui me rend heureux, c'est deux choses principales. Sentiment d'accomplissement personnel. C'est un peu égotrique, ça. C'est l'accomplissement. J'ai fait un truc, tu vois. Et deuxième chose, c'est le give-back, retransmettre. Ça me rend beaucoup plus heureux que de gagner des lois. C'est ce que je dis souvent, tu vois. Quand j'ai un jeune qui, parce que c'est surtout des jeunes, qui m'écrit, qui me dit « Franchement, j'ai acheté grâce à toi mon deuxième parking. » Là, j'en ai un, par exemple. Il était un peu perdu, il a acheté des parkings grâce à moi. Et là, il vient m'envoyer son CV. Avant qu'on fasse le podcast, il m'a dit « Franchement, j'aimerais trop faire mon alternance dans ton entreprise. » Moi, je n'ai pas prévu de le prendre. Ah, ça me touche. Il envoie le CV, il m'a fait une lettre de motivation. ça c'est mieux que d'avoir des loyers tu vois. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'aider vraiment d'impacter les gens ? Enfin, je sais pas après. Moi perso c'est impacter, c'est ça le sens de la vie tu vois. Et ça, ça me rend super heureux. Ça, ça me rend super heureux. Plus que la liberté financière tu vois. C'est d'être utile.

  • Speaker #1

    Puis tu as le retour à la simplicité aussi. Tu l'as dit déjà tout à l'heure. Et tu le dis, c'est que... Comme tu as dit, j'ai l'impression que tu es allé au bout du processus. Et au final, tu reviens sur des choses plus simples. Tu disais manger un pain bagnat.

  • Speaker #0

    Il n'y a même pas de truc que tu dis dans le livre. Mais je pense que je dois le dire.

  • Speaker #1

    Dans le livre, tu ne dis pas vraiment ça. Tu dis que tu rêvais de belles voitures et de montres. Mais que tu n'as jamais été aussi bien que sur un VTT ou en short de surf et de tombe brésilienne.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. L'été dernier, j'étais comme ça. Cet été, je retourne, je fais ça, j'appelle mes potes, on va faire du sport. J'ai des potes, tu vois, ils n'ont rien à quoi là-bas. Ils sont brésiliens, on va faire du sport. Ils sont dans les choses simples. En fait, les gens qui m'inspirent, c'est ces gens-là. en fait aujourd'hui tu vois les gens qui m'inspirent c'est pas les milliardaires c'est pas les gros entrepreneurs successfull c'est les gens qui ont rien et qui se plaignent pas et souvent qui viennent pas de France et qui ont rien tu vois dans le sport que je fais par exemple il y avait un coach à ceinture noire aussi et je parlais avec lui et tu vois il habitait avec sa copine il habitait un tout petit appart pas beaucoup d'argent et tout Il me dit, oh Alex, j'ai trouvé une boulangerie là-bas, ils font des pains au chocolat, c'est magnifique, tu vois. Et je suis allé avec lui, il a mangé un pain au chocolat à 1,20€. Et il est plus heureux qu'un mec qui achète une bagnole à 100 000 et qui tire la gueule, tu vois. Et moi, ça m'inspire, ça. tu me dis wow il a tout compris il est heureux avec un pain au chocolat il est heureux avec un petit repas avec un petit truc et moi c'est ça, je veux aller vers ça en fait je veux aller vers ça parce que le côté fric et tout je l'ai validé, je l'ai côtoyé je l'ai détesté, je l'ai aimé il m'a fatigué, il m'a pris du temps Il faut voir vers quoi tu veux aller. Et il y a des gens, tu vois, je les ai plein, j'en connais plein, je ne te dirai pas non, mais des gens que tu connais, ils sont assez connus. Ils sont bloqués dans l'ego trip, le fric, le fric. Ils ne sortent pas de ça. Ils sont restés dans ces schémas-là. Je ne suis pas psy, je ne sais pas pourquoi, mais ils sont restés, restés, restés. Ils restent là-dedans, tu vois. Ils restent là-dedans. Ils ne sortent pas. Sortez les gars. Moi, je sors à 39, là. Et sortez les gars, vous allez kiffer. Arrêtez de vouloir aller à Mykonos et tout. Venez avec moi à Cannes, on va aller à Théoul dans les Criques. On va aller, venez en Bretagne, venez dans la Nièvre, venez faire des choses simples, faire un petit déj. T'as pas besoin d'une plage privée avec un transat à 40 euros, des moritos, des saxophonistes, des champagnes, on s'en fout. Viens, on fait un tomate mozza. Tu vas kiffer beaucoup plus. Et ces gens-là, tu vois, qui sont un peu dans le show, et quand je les emmène avec moi dans mes délires, tu sais, ils me regardent, ils disent « Oh, tu sais, il m'envoie des textos après, je te jure. Il m'envoie des pavés. Ouais, allez, j'adore. Si t'as besoin de moi et tout. » Ah ouais, mais... Et je pense qu'on doit, les gens qui ont fait un peu d'argent, comme moi Pour moi, on doit montrer le chemin, on doit montrer l'exemple et on doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, ce n'est pas le bon chemin. Sors de ça. C'est une connerie.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui ont apprécié notre échange ou justement qui sont en train de se poser des questions après tout ce que tu dis, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, LinkedIn, YouTube. Voilà, je ne suis pas un LinkedIn boy, je n'ai pas de copywriter, mais partout, vous pouvez me contacter avec grand plaisir, lire mes livres aussi, dans les FNAC, Amazon, etc. Le mieux, c'est encore de lire mes livres parce que c'est là où je dis le plus de trucs.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. De toute façon, je mettrai tous les liens en description. Je te remercie en tout cas, Alexandre, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

Chapters

  • Qui est Alexandre Lacharme ?

    00:00

  • Sa transition

    03:45

  • La peur de quitter le salariat

    07:20

  • Le mythe de la liberté financière

    10:28

  • Utiliser le levier du salariat

    15:02

  • Oser se lancer

    21:32

  • Le revers de la médaille

    29:44

  • Respecter le temps

    40:00

  • Rester connecter au monde réel

    47:20

  • La liberté financière rend-elle heureuse ?

    53:25

  • Ses réseaux sociaux

    58:00

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Description

Dans cet épisode, Alexandre Lacharme partage son passage du salariat vers la liberté financière. Un mot qui fait rêver, mais qui est souvent détourné sur les réseaux sociaux, présenté comme une fin en soi… ou comme un club réservé aux millionnaires.


Alors que dans la réalité, la liberté financière peut être beaucoup plus accessible — si on comprend ce que c’est vraiment.


On parle d’investissement bien sûr : immobilier, bourse, revenus passifs… Mais aussi de ce qu’il y a derrière ces stratégies :

- Pourquoi cherche-t-on à atteindre la liberté financière ?

- Est-ce qu’au bout de cette liberté se cache la recette du bonheur ?

Alexandre nous rappelle que la liberté financière, ce n’est pas vivre sur une plage à Bali ou à Dubai à 30 ans. C’est avoir le choix de son temps et la maîtrise de ses revenus.


Dans cet épisode, on parle :

- de liberté financière (et de ce que c’est vraiment),

- des méthodes d’investissement concrètes et accessibles,

- de bonheur et de simplicité,

- du poids des réseaux sociaux et des croyances qu’ils propagent,


Parce que la liberté financière, ce n’est pas un but.

C’est un outil. Et encore faut-il savoir ce qu’on veut en faire.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :


00:00 Qui est Alexandre Lacharme ?

03:45 Sa transition

07:21 La peur de quitter le salariat

10:28 Le mythe de la liberté financière

15:02 Utiliser le levier du salariat

21:32 Oser se lancer

29:44 Le revers de la médaille

40:00 Respecter le temps

47:20 Rester connecter au monde réel

53:20 La liberté financière rend-elle heureuse ?

58:00 Ses réseaux sociaux

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Tiktok : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier


Si vous voulez en savoir plus sur Alexandre :

https://www.instagram.com/alexandrelacharme/?hl=fr

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https://www.instagram.com/tocantes_/?hl=fr


#podcast #entrepreneuriat #transition #investissement


TITRE : La Liberté Financière ne rend Pas Heureux (Mais elle y Contribue) (avec Alexandre Lacharme)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. Et on leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. La seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes, ce n'est pas d'acheter une formation. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'avoir... d'aider vraiment d'impacter les gens. Parce que le côté fric et tout, je l'ai validé, je l'ai côtoyé, je l'ai détesté, je l'ai aimé. Il m'a fatigué, il m'a pris du temps. La liberté financière, c'est une partie du bonheur. On doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, c'est pas le bon chemin. Sors de ça.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Alexandre. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir accepté de venir dans le podcast.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, je commence toujours le podcast avec un petit icebreaker. Et la question que je vais te poser, c'est quel est la montre de tes rêves ?

  • Speaker #0

    Quelle est la montre de mes rêves ? Écoute, je n'ai pas de montre de mes rêves en ce moment. Je n'en ai pas. Je te jure que je n'en ai pas. Parce que je découvre plein de montres différentes, de petites marques. Et ça me séduit autant que des montres hyper prestigieuses.

  • Speaker #1

    Moi, celle que j'ai bien kiffée, que tu as partagée récemment, je crois que c'est la Oyster Perpetual Daytona de Rolex, la bleue. Oui. Très, très, très bien.

  • Speaker #0

    Daytona, c'est un classique.

  • Speaker #1

    OK. Alors, dans cet épisode, ce que j'aimerais, c'est qu'on parle de ta transition, justement depuis le salariat, parce que c'est le thème du podcast, mais qu'on parle également de liberté financière et puis d'investissement. de manière générale. Ça te va ? Très bien. Nickel. Alors, ce que je te propose dans un premier temps, c'est de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Alexandre Lacharme, 17 avril 1986. Ça me fait 39 ans déjà. D'un taux 40. La crise de la quarantaine, le cas de conscience. Et je suis né à Paris. J'habite à Paris. Je suis entrepreneur. créateur de contenu, investisseur dans les startups, auteur de deux livres, bientôt un troisième, un quatrième. J'ai été salarié. Et voilà, touche à tout, créatif.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc tes livres, le premier, c'est « Investir dans les parkings » . Je pense que ça, on en a pas mal entendu parler. Et puis, tu es passé dans pas mal d'émissions, etc. Parce que tu as été la référence, en fait, en France, pour moi, de l'investissement dans les parkings. Et puis, ton deuxième livre, du coup, qui vient de sortir. qui est Construis ta liberté financière. Tout à fait. Et qui est un très bon livre dont on va pouvoir parler justement là dans le podcast, si ça te va.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça t'a plu ?

  • Speaker #1

    Ouais, moi j'ai beaucoup aimé. Ça me fait plaisir. J'ai beaucoup aimé, tu vas voir, il va y avoir pas mal de réflexions par rapport à mon propre parcours. Il y a des choses, tu vois, qui me sont arrivées, des constructions que j'ai eues sur lesquelles je ne mettais pas de mots et j'ai vu en fait que ça suivait ça. Donc c'est là où tu vois, moi ce que je recherchais dans le podcast, c'était, et quand on s'est rencontrés, c'était un peu ça. Je ne voulais pas tomber dans des groupes bullshit. Parce que le podcast, il est né, comme je te disais, du fait que je me suis inscrit dans des meet-ups sur Paris. En fait, on a cherché à me vendre des formations bidons. Et pour le coup, je me suis dit, je vais créer un podcast pour aller chercher des vrais entrepreneurs, des personnes qui ont vraiment été sur le terrain et qui n'essaient pas de te vendre tout et n'importe quoi. Et là, je me suis reconnu dans ton livre, en fait.

  • Speaker #0

    J'ai connu ça. Je pourrais t'en parler. Je suis sorti aussi, on m'a proposé plein de trucs et je suis tombé dans le panneau plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Ouais, bah écoute, un peu comme tout le monde, je pense. Parce que moi aussi, j'ai acheté des formations bidons. et En fait, tu te rends compte qu'il n'y a pas mieux que le terrain. C'est ce que tu dis aussi. Et de savoir se lancer. Mais avant tout, je veux bien que tu parles du coup de ta transition.

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ma transition, elle s'était amorcée un peu en amont parce que j'ai commencé à bosser. Alors, tu vois, je vais inclure l'alternance, les CDD, les CDI. J'ai commencé à vraiment bosser. Après, j'avais fait des petits boulots comme ça, tu vois, vendeur l'été ou en vacances. Mais 2010-2022, en tant que salarié. C'est ce qui nous intéresse, 2010-2022, donc vraiment 12 ans en tant que salarié, puisque maintenant je ne suis pas salarié de mes entreprises. Et la transition, je l'ai amorcée avec l'immobilier, je pourrais t'en parler, c'est ce que je raconte dans les parkings. Et le 31 mai 2022, mon premier livre est sorti le 16 juin 2022, donc quelques jours avant la sortie du livre, 15 jours grosso modo. J'ai quitté mon dernier job. Chez Technogym, je peux le dire maintenant, c'est une entreprise dans les machines de sport, de fitness. Et j'étais commercial sur les particuliers qui ont des salles de sport privées, donc qui ont beaucoup d'argent. Et du coup, ce jour-là, 31 mai 2022... Ça a été la fin, j'ai rendu la voiture de fonction que j'avais, l'ordinateur, le téléphone, le badge, tout quoi. Je suis parti solde de tout compte.

  • Speaker #1

    Les premiers coups que tu avais pris, si je ne me trompe pas, c'est justement que toi, tu étais un très bon commercial. Tu faisais tes chiffres, même tu les surperformais, etc. Mais c'était un peu la jalousie de tes collègues, etc. qui avaient commencé à te taper dessus.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Écoute, au début, je ne vendais pas très bien parce qu'il n'y avait pas de portefeuille client. C'était une création de poste. C'est la première fois qu'il y avait un commercial dédié. On avait deux commerciaux. Une fille qui était toujours là d'ailleurs, qui en cherche plutôt du sud de la France, Monaco, Cannes, Nice, etc., Bordeaux. Et moi, c'était plutôt le haut. Donc Paris, Île-de-France, la Normandie, la Bretagne, etc. Même si je faisais surtout Île-de-France. Et au début, je ne vendais pas et je m'étais bien vendu. Parce qu'avant, j'avais été salarié chez Aquadiparma, c'est LVMH. Donc j'avais un job déjà de cadre à l'époque. Je m'étais bien vendu, j'avais un Master 2. Et je m'étais mieux vendu que les autres commerciaux, qui étaient plus des gens anciens profs de sport, ou moins, pas de diplôme, et pas un statut de cadre. C'est bête, c'est un peu français cette mentalité. Mais du coup, moi, je m'étais bien vendu. Et du coup, je vendais moins qu'eux, mais j'étais mieux payé, j'avais une meilleure voiture, etc. Donc ça créait beaucoup de jalousie. Et puis les commerciaux, j'aime beaucoup ce métier, mais c'est beaucoup de ragotage, etc. Surtout à bas niveau. Et du coup, j'étais mal vu. En plus, je portais des Rolex. Donc, tu vois, le mec, il se vend mieux, il vend moins que les autres, il a des Rolex. Tu as envie de lui mettre des claques. Donc, j'étais un peu mal vu. Et après, j'ai bossé, bossé, bossé. Je finissais tard le soir. C'est ce qu'on se disait un peu en off, tu vois, dans certains métiers. Et j'habitais à côté. J'avais acheté un petit appart à Vierouflet. C'était ici les Moulineaux. Il n'y avait personne qui m'attendait à la maison. donc je partais à 21h30 J'ai préparé, j'ai préparé. Et puis là, j'ai commencé à vendre. Et je suis parti au moment où je vendais le plus. Donc, j'ai quitté la scène quand le... J'ai quitté le théâtre quand la scène faisait sale comble, entre guillemets, tu vois. Et c'est un peu comme un sportif ou un acteur ou qui tu veux. Je trouve que c'est mieux de partir quand t'es bien, quoi. Pas la tête basse, mais quand t'es fier. Tu te dis, voilà, je bosse bien, mais je suis plus aligné avec vos valeurs, ce que je leur ai dit d'ailleurs. Et du coup, je préfère partir.

  • Speaker #1

    Et tu dis justement, en fait, que quand tu as quitté le salariat et que tu lançais ton livre, tu étais partagé, en fait, entre un sentiment de liberté, mais aussi de peur un peu et de boule au ventre.

  • Speaker #0

    Franchement, j'ai flippé. Donc, il faut être honnête. On est là pour être honnête. J'étais très content à 50%. Et à 50% j'étais stressé parce que j'avais quand même un job sympa, j'étais sur le terrain. Je n'étais pas fliqué tout le temps, j'avais plein d'avantages. Donc, du coup, tu te dis, waouh, quelle va être la suite ? Mais j'avais envie, cette dernière année-là, cette peur me driveait. Mais c'était partagé. Et puis en plus, je passais un super été, j'ai fait plein de presse, etc. Donc c'était cool. Puis j'aime bien ça. Et par contre, là où ça m'a fait un peu stressé, ça a été pas une dépression, mais une petite peur. Peut-être une petite dépression, c'est quand je suis revenu à Paris en septembre. Et puis là, tu te dis, qu'est-ce que je vais faire de mes journées ? Tu vois tes collègues qui sont en séminaire, qui partent en Italie, séminaire, qui bossent, qui ont une vie sociale. Et puis t'es tout seul. T'es là, t'es tout seul. Alors tu reçois des messages sur Instagram de gens qui ont lu ton livre, ça c'est génial. Et puis tu te dis, je vais sortir. Donc tu commences à aller dans les événements un peu networking à Paris, plein de naïveté, plein de... Moi je suis un vrai gentil, si tu veux. Je ne suis pas quelqu'un qui me méfie des gens de nature. J'ai appris à le faire, mais... Ma nature, je ne suis pas un snake. Je suis plutôt franc. Et puis là, tu as des gens qui te manipulent, qui te vendraient père et mère. Super Alexandre, ton livre. Ils ne l'ont pas lu, bien sûr. Super Alexandre, ton livre, machin. Tu es bien. On va pouvoir te faire 10 000 euros de CA direct, comme par magie, tu sais. Et en fait, quand tu as quelqu'un de jeune, c'est un biais cognitif. Tu te dis, je me retrouve un peu dans cette personne. Tu vois, je me retrouve un peu dans ce jeune qui a la dalle, moi étant commercial. Du coup, tu veux donner la chance. Moi, j'avais ce syndrome-là, de vouloir donner la chance un peu aux outsiders. Ça peut être très dangereux, en fait. Et en fait, tu fais ça, ils te font faire de l'adspend, tu dépenses des ads sur Meta, etc. Google, tu dépenses, tu dépenses. Ils ont des frais de setup très élevés, souvent 5 000 euros, voire plus, pour mettre en place les tunnels, etc. pour te faire une formation. Et tu crames, tu crames, tu crames de l'argent, tu fais des webinaires en live, des choses, ça ne marche pas. À un moment, c'est des gens qui n'ont pas d'expérience, qui sont jeunes, qui habitent à la Dubaï, parfois à Bali, en France, chez leurs parents souvent d'ailleurs. À un moment, j'ai dit, il y a une réalité économique, les gars. Il y a une réalité économique, c'est que là, je vais dans le mur. Tu commences à avoir mal au dos, des sciatiques, des choses, tu somatises en fait, psychologiquement, tu vois. Enfin, physiquement, il y a des choses psychologiques. Et ouais, ouais, c'est hyper dangereux. Moi, j'ai une copine qui est là-dedans, que j'ai vue la semaine dernière, j'ai pris un café, et elle m'a dit, là, j'arrête tout, j'ai un burn out et en fait je pense que tout Tous ceux qui tombent dans ce truc ont un burn-out à un moment, et certains rebondissent et font de l'argent, et d'autres arrêtent.

  • Speaker #1

    Et justement, quand tu as écrit ce livre, « Investir dans les parkings » , et quand tu regardes ton deuxième livre aussi, il y a sur la couverture deux mots qui ressortent, c'est « liberté financière » . C'est quoi la liberté financière ?

  • Speaker #0

    La liberté financière, c'est le choix, la possibilité de… de choisir au maximum ce que tu veux faire de ta journée, de ta vie.

  • Speaker #1

    En plus, ce que j'aime bien dans ce que tu dis, c'est que tu emploies le mot choix. Et c'est justement ce que tu décris dans le début du livre. Et ce qui est bien fait, en fait, dans ce que tu fais au tout début, c'est que tu refais un peu un pas d'histoire, etc. Et après, tu essayes d'apprendre aux gens à faire des choix pour essayer de commencer à mettre de l'argent de côté, etc. pour les emmener vers de l'investissement. Et là où... j'aime ta définition aussi, c'est que c'est pas ce que tu le dis dans le livre, en fait, la liberté financière, c'est pas non plus être richissime, c'est en fait réussir à couvrir tes dépenses du quotidien avec tes investissements, etc. Et des fois, on se rend pas compte, mais en fait, même avec, suivant ton lifestyle, suivant comment tu vis, en fait, tu peux te contenter de 1700, 1800 euros et t'as pas besoin non plus de gagner 3000 euros en fait pour atteindre la liberté financière.

  • Speaker #0

    En fait, c'est très bien qu'il dit ça, c'est un gros malentendu qu'il y a. Liberté financière, ça fait escroc, vendeur de rêve et personne égotripe qui veut gagner un maximum d'argent. Mais rien à voir. Liberté financière, c'est de me dire, ok, soit je reste salarié ou freelance ou ce que tu veux, ou soit je fais autre chose. Mais je ne gagne pas plus d'argent forcément maintenant que lorsque j'étais salarié. Et ce n'est pas l'objectif, en fait. Moi, l'objectif, c'était d'avoir de la liberté pour faire ce que je veux de ma journée. Si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de jouer au tennis, si j'ai envie de voyager, si j'ai envie de... Tu vois, l'été, je prends 5-6 semaines. Je ne me dis pas, il faut que je pose 2 semaines parce qu'il y a des jours après les RTT, etc. Et le livre, toi qui l'as lu... C'est un livre qui ne se cantonne pas à la liberté financière. Moi, je trouve que la couverture, je l'ai dit à l'éditeur d'ailleurs, ne reflète pas le livre. La couverture, tu as l'impression que je suis un CGP, je vais te vendre une assurance vie. Je n'ai rien contre tes CGP, j'ai investi dans une startup qui fait un outil métier pour les CGP. Je suis très content d'ailleurs d'avoir investi parce qu'ils performent. Mais on dirait que je suis un CGP qui va te vendre une assurance vie ou de la bourse avec des frais de malade mental. Alors que c'est un livre presque de dev perso. Et il prend le contre-pied des autres livres sur le sujet, sans les citer. Mais moi, ce que je déplore, si tu veux, c'est quand tu ouvres LinkedIn, quand tu ouvres Insta, quand tu ouvres TikTok, mais surtout LinkedIn. Je connais bien le milieu des startups, parce que j'en investis 11 fois. Ce que je déplore, c'est que tu as beaucoup de gens qui sont... que dans la performance, la surenchère, le moi-je, moi-je, moi-je, moi-je, je fais tant de plus, tant de plus, tant de plus. Il n'y a aucun discours d'humilité ou aucun discours de gens qui disent « je fais tant de moins, mais par contre, j'ai beaucoup plus de temps libre » . Et c'est un peu ce livre-là. Donc, il commence à trouver son public. Je commence à avoir… Je pense qu'il y a des gens qui ont été un peu freinés par la couvre, qui se sont dit « un énième livre, qu'est-ce qu'il va nous vendre ? » etc. Et les gens qui l'ont lu, là, il y a un truc qui se passe en ce moment. Donc, je suis content.

  • Speaker #1

    C'est surtout qu'en fait, ton livre, il est tout public. Tu vois, c'est ça qui est bien. C'est que, peu importe le niveau d'investissement dans lequel tu es et tu as été lancé, tu as toujours un truc à apprendre. Et au fur et à mesure, même quand tu lis, tu ne t'ennuies pas du début jusqu'à la fin parce que tu as des notions, tu as beaucoup vécu, etc. Des anecdotes et tout qui vont dedans. Mais en dehors de ça, en fait, moi, c'est ce que j'ai ressenti quand je l'ai lu, c'est que tu vois un peu ton parcours. Et tu te dis un peu, en fait, on peut s'en servir un peu comme d'une référence. C'est vrai que tu dis, OK, je suis passé par là, je suis passé par là. Bon, c'est que je ne me trompe pas trop aussi là où je suis allé. Et ah bah tiens, ça, je n'y avais pas pensé. Tiens, tu as ce type d'investissement sur lequel tu vas. Ou par exemple, moi, je me posais pas mal de questions, parce que moi, j'ai fait de l'IMO, j'ai fait de la bourse. Et je me dis, bon, bah maintenant, vers quoi je peux aller ? Et il y avait des choses sur lesquelles je me disais, est-ce que c'est le moment d'y aller, est-ce que c'est pas le moment d'y aller et c'est là où le livre il est bien Quand je dis qu'il est aussi adapté à tout niveau, c'est que... En fait, tu prends vraiment une étape zéro, où tu repars, en fait, comme je disais au départ, de voilà comment il faut faire pour mettre de l'argent de côté, essayer de contrôler ses dépenses, etc. Et après, tu parles d'une phase où c'est utiliser au maximum le salariat, le fait que tu es salarié. Et ça, je trouve ça intéressant aussi, tu vois. Est-ce que tu peux développer un peu ce que tu dis, justement, par rapport au fait qu'il ne faut pas, en fait, juste dire, il faut être entrepreneur à fond, etc.

  • Speaker #0

    Les gens qui te disent ça, c'est qu'ils ont un truc à vendre. moi le livre c'est une fin en soi les gens ils me disent tu vois ils me disent souvent mais ah le livre ça rapporte pas beaucoup donc du coup tu veux vendre quoi derrière puis quand je vois les gens qui sortent des livres business c'est un c'est un tunnel de vente c'est un canal d'acquisition mais moi c'est une fin en soi c'est pour ça que le livre il est selon moi après c'est aux gens de juger selon moi il est bien il est pur parce qu'en fait c'est vraiment une fin en soi. Et ce que je dis... Et tu as bien compris la thématique du livre. Ce n'est pas un livre élitiste. Tu vois, j'ai eu un seul mauvais commentaire de quelqu'un qui a dit, je ne sais plus ce qu'il a dit, il a dit pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Mais bien évidemment, ce n'est pas la cible. Moi, je ne veux pas de gens aguerris. Moi, les gens aguerris, allez voir des banquiers privés. Moi, je ne suis pas conseiller. Je n'ai pas de cifre, de diplôme, etc. Ce n'est pas mon objectif. moi c'est un partage d'expérience donc moi c'est la personne qui doit lire le livre c'est quelqu'un qui Moi, je voudrais qu'ils soient en tête de gondole, à la caisse, avec les malabars, tu vois, les fridents, etc. C'est ça, vraiment, mon objectif. D'ailleurs, j'ai voulu qu'ils soient à 19 euros et pas à 24 comme le premier, pour que les gens qui n'ont pas d'argent, ils peuvent, tu vois, psychologiquement. C'est pour ça. Mais ce que je dis pour répondre à ta question précisément, c'est utiliser votre job à votre dessin pour vous. Utilisez-le. Si vous avez un CDI, c'est un sésame énorme. On a tellement de chance en France. de pouvoir accéder au crédit immobilier. On se plaint toujours de la France. C'est normal, il y a de quoi le faire. Il y a de quoi se plaindre quand tu vois tous les problèmes. Et moi, j'ai envie de m'engager même beaucoup plus encore que les livres, parce que j'ai vraiment des convictions. Mais il faut reconnaître les choses. C'est qu'on a quand même de la chance en France. Il y a des pays où il n'y a rien. On a le chômage, on a une super protection sociale et on peut faire des crédits facilement. Les gars et les filles voyageaient dans le monde, vous allez voir qu'il y a des pays, c'est hyper compliqué. Donc, moi, ce que je dis, c'est, vous avez un job, vous vous en servez pour acheter de l'immobilier, et ça va, avec de l'argent que vous n'avez pas, à crédit, et ça va pouvoir vous détendre déjà au boulot. Parce que si tu as 500 ou 1000 euros qui rentrent, on ne parle même pas de cash flow, parce que même si c'est une opération blanche, blanche, ça veut dire que ton loyer va courir tes charges, tu as la détente de te dire, je n'aurai pas une retraite merdique, j'aurai au moins 1000 euros à la fin, puisque une fois que j'ai remboursé mon crédit dans 20 ans, et tu te détends un peu plus. Qui dit détente au boulot, dit moins de pression, dit moins dépendant des réunions un peu tendues. Moi, j'étais commercial, donc si je ne performais pas, c'était OK. Parce que j'avais de la marge, j'avais un peu de cashflow sur les parkings au début. Donc, je me disais, bon, OK, je n'ai pas performé, je me fais engueuler, mais derrière, je vais quand même pouvoir faire mes courses au supermarché. Donc, ce que je dis, c'est ça. La thématique, c'est plutôt que de faire un livre exhaustif de, il y a la bourse, les cryptos, l'IMO, si et ça, un peu l'investissement pour les nuls. Ce qui ne m'intéresse pas comme thématique, moi, c'est plutôt de dire, revenez au bon sens. Le bon sens, c'est avant de vouloir investir, apprends à économiser. Mais en fait, pourquoi j'en parle librement ? Parce que moi, je l'ai vécu. En fait, j'ai été victime de ça. Et on parle de ce qu'on connaît. Tu vois, si je te parle d'un truc que je ne maîtrise pas, je ne vais pas être bien. Mais moi, j'ai mal géré mon argent. Tu vois, j'avais ma mère. qui sait très bien entreprendre, mais qui ne sait pas trop investir, malgré tout l'amour que j'ai pour elle. Pas de père, pas de frère et sœur, donc aucun modèle. Et du coup, tout l'alternant, si tu veux, j'allais tout claquer, j'habitais à Villiers dans le 17ème, un coin sympa, j'allais aux Galeries Lafayette au printemps, etc. Quand il y avait les sols, moins 40, même si c'était un truc burberry à 1500 euros, à partir du moment où il y avait marqué moins 40, je me dis, c'est une affaire. C'est de la manipulation mentale, ça. Ah, c'est moins 40, c'est une affaire. Ben non, ça fait toujours 700 euros, quoi. Ah, mais c'est une affaire. Donc j'achetais, j'achetais, j'achetais des trucs que je ne mettais pas. Et donc, je te parle de ce que je connais. Donc, apprenez à économiser, investissez. Après, et avec du crédit, si votre religion vous le permet, faites-le à crédit au maximum. On a de la chance.

  • Speaker #1

    comme tu dis, on a une chance aussi c'est que On ne se rend pas compte, mais dans les pays même hyper proches de nous, tu as des crédits avec des taux variables, etc., qui sont complètement explosés, des taux d'intérêt qui sont explosés. Et en France, là, on se plaint parce qu'on doit être aux alentours de 3 quelque chose. Mais mine de rien, c'est pinote, en fait, comparé à d'autres pays pour réussir à acheter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et avant, c'était plus que 3. Il y avait des taux à 4, à 5, et les gens les achetaient. Alors oui, l'immobilier était moins cher, mais l'immobilier prend toujours de la valeur la plupart du temps. Et en fait, ce qu'il faut arriver à comprendre, c'est qu'il vaut mieux faire un truc qui est pas mal bien que rien faire. Le pire, c'est de rien faire. Moi, je vois des gens qui ont 40 ans, même plus, qui n'ont jamais investi. Ou je vois des gens même autour de moi qui n'ont jamais investi, qui sont à la retraite et qui sont locataires. Ah ouais, c'est compliqué quand tu as 70 ans et que tu es locataire. Tu n'as jamais investi et que tu as une petite retraite. C'est là où c'est compliqué, tu vois. donc moi je sais parce que je le vois autour de moi donc il y a un truc c'est que souvent les gens ils n'investissent pas parce qu'ils se disent je veux l'affaire du siècle pas d'affaire du siècle, moi j'ai acheté des parkings qui étaient moins rentables que d'autres Mais les moins rentables que d'autres ont été compensés par des très rentables. J'ai investi dans des startups, il y en a, je suis un peu inquiet. Mais c'est compensé par certaines où c'est OK. Donc, c'est un peu le... Il faut aimer les mathématiques, quoi. Pourtant, je suis en littéraire. Mais il faut aimer les maths.

  • Speaker #1

    Justement, tu dis que l'important, c'est de faire. Et dans le livre, tu parles aussi de se lancer. C'est la première étape. On peut être pris, justement, de beaucoup de peur et de doute tant qu'on ne se lance pas. Et tu parles du fait que il faut apprendre à avoir confiance en soi aussi, oser se lancer et y aller. Et toi, tu t'es senti comment toutes les premières fois où tu as tenté des nouveaux investissements dans des nouveaux domaines ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas confiance. Parce que... Enfin, j'avais moins confiance. Au début, on est tous nuls. En fait, il faut être humble. Au début, on est tous nuls. Quand j'ai commencé à être commercial, j'étais nul au début. Et après, on m'a dit, eh, confiance en toi, fais-le. Et ce n'est pas juste des mots. c'est qu'après j'ai fait, j'ai fait parking. Au début, c'était 4000 euros. Donc en fait, le conseil que je donne, c'est que pour réduire ce manque de confiance en soi et cette peur, commence avec un petit invest. Si tu veux faire de la bourse et que tu n'y connais rien avec ta peur, fais avec un petit montant. Tu veux faire des cryptos, fais avec 200 euros, pas 1000 euros. C'est pour ça que je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport, faire du marchand de biens, à des gens qui n'ont jamais investi. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. On leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. J'ai commencé avec 4 000 euros. Donc, quand je fais un nouvel investissement, j'y vais petit. Les startups, je ne suis pas allé forcément petit parce que je pouvais me le permettre, mais je n'ai pas non plus pété les plombs. Je n'ai pas non plus mis 50 000 euros dans une entreprise. Le maximum, c'était 20 000 euros, ce qui est déjà beaucoup. Et puis, j'ai dissous le risque en le faisant plusieurs fois aussi. Aussi, il ne faut pas mettre tous ses yeux dans le même panier. Donc, pour contrecarrer ce manque de confiance sur un nouveau domaine, je commence petit. J'ai fait tocante les réseaux sociaux et sur les mondes, petit, petit, petit. Et en fait, ça te permet de gagner confiance parce que la seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes. Ce n'est pas d'acheter une formation. c'est l'expérience. Les livres vont te booster. Moi, au max, j'essaie de booster les gens à mon niveau. Mais après, c'est quand tu vas te jeter. Tu vois, si tu fais de l'immobilier, ou tu fais des podcasts, le premier podcast, tu étais moins à l'aise que le podcast qu'on est en train de faire. Parce que tu te dis, waouh, est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais bien parler ? Etc. Et après en avoir fait plusieurs, tu es plus à l'aise. Donc en fait, il faut que les gens comprennent un truc, c'est que, et ça, ils l'oublient trop, donner de la valeur à l'expérience chez les gens. Quand tu veux t'associer, quand tu veux avoir un freelance, c'est l'expérience qui compte. Donc, humilité, il faut en revenir.

  • Speaker #1

    Après, en dehors de ça, je trouve que ce qui est hyper dur, en fait, quand tu commences, et ce qui, surtout dans l'ère dans laquelle on est, avec les réseaux sociaux, les paillettes, etc., c'est la gratification. En fait, quand tu fais de l'investissement, dans ma vision des choses, tu me diras si tu me contredis, mais souvent, c'est quelque chose de long terme. Donc, du coup, la gratification, elle est différée. Et quand tu n'as pas les résultats immédiats, tu peux te sentir vite frustré, etc. Et tu peux vite laisser tomber en cours de chemin. Et quand tu regardes sur les réseaux sociaux, les gens, justement, comme tu disais, ça m'a fait sourire. Imeuble de rapport, je ne sais pas où, 15% de rentabilité, tu es censé sur le papier toucher 500 euros de plus tous les mois. Et que tu n'as pas ça. tu te dis que ça ne marche pas, ou que tu laisses tomber, ou que tu n'y vas plus. Comment tu combats ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il faut avoir une autodiscipline. C'est l'autodiscipline que tu as qui va t'aider à différer cette gratification. La discipline, tu peux l'avoir à travers ton éducation, à travers ta personnalité, à travers un sport. Il faut que tu sois discipliné. Parce que si tu n'as aucune discipline, toute la journée, je vois ça. Toute la journée, je vois ça. Tu n'as pas de cadre, en fait. En fait, il faut que tu aies un cadre. Si tu veux investir dans l'immobilier, il faut que tu aies un cadre. Si ça part dans tous les sens, tu fais un invest, après, tu n'as plus rien. Puis après, tu dis à quoi bon ? Tu pars en vacances, tu fais péter le champagne à Saint-Tropez. Puis après, tu t'achètes tout dans une montre. Et puis, en fait, il faut être discipliné. Moi, je ne sais pas comment j'ai fait parce que je n'étais pas forcément beaucoup discipliné. Au départ, j'ai toujours fait beaucoup de sport. Et je pense que le sport m'a discipliné. Et les arts martiaux, alors il y a un truc, tu vois, je pense qu'il m'a beaucoup servi, c'est que, tu vois, je pratiquais un sport qui s'appelle le Jiu-Jitsu brésilien. Et tu as des ceintures, tu as blanc, bleu, violet, marron, noir. Et j'ai adoré ce sport et je me suis dit, je vais aller à la noire. Et du coup, tu vois, il y a des étapes. Parce qu'au début, tu es blanc, tu perds. Donc ensuite, les bleus. violet, marron, noir. Et il faut environ 10 ans en moyenne pour être ceinture noire. Et je pense que ça, je me suis un peu accroché comme une bouée et j'ai essayé de transposer ça dans l'immobilier et les parkings. Et je me suis dit, la vie, tu vois, il y a des étapes. Donc j'avais le sport et je veux faire pareil dans l'immobilier. Et il y a aussi le métier de sales, où au début, tu es nul. On est tous nuls, j'étais nul. Et après, à force de boulot, tu deviens un peu meilleur, un peu meilleur, un peu meilleur. Donc en fait, j'ai eu des domaines, tu vois, le sport, mon métier de commercial. qui m'ont donné une discipline que je n'avais pas à la maison, et que je n'avais pas au départ. Et le conseil que je donne, c'est de trouver un truc que vous aimez, où il y a une progression. C'est comme dans un jeu vidéo, tu vois, pour ceux qui aiment bien jouer. Il faut débloquer des niveaux, quoi. Et ça, il faut le transposer pour toi, dans tes finances perso.

  • Speaker #1

    Et ce dont tu parles aussi, c'est l'importance justement du réseau, de l'entourage, etc. Moi, je sais quand j'ai commencé le podcast, le premier truc qu'on me dit à chaque fois, c'est c'est cool, ça te construit un réseau de fou. Au début, je ne comprenais pas. Au début, je me disais bon, ok, je rencontre des personnes, c'est super cool, je prends de la value, etc. Et je ne voyais pas en fait en quoi le réseau, ça pouvait être important. Toi, je sais que tu parlais justement de s'entourer de personnes qui peuvent t'élever, etc. Et... Tu parles aussi dans le livre de s'entourer ou de rentrer dans des associations de VC, de business angels, etc. Ça a été compliqué pour toi au début de rentrer dans ce genre de milieu ? Non.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'étais en confiance. Et je pense que tu vois ce que je te disais, c'est la confiance en soi, ça t'ouvre beaucoup de portes et il faut avoir confiance en soi. Alors, ce n'est pas en un claquement de doigts, mais j'ai donné quelques tips. En fait, j'étais dans une super lancée, si tu veux. J'avais arrêté mon boulot. Quinze jours après, sur mon premier livre, c'est un succès dans les librairies Il y a de la presse, il y a des télés, etc. Je pars en vacances, je passe de commercial à appeler, à relancer des gens, avoir une direction, à être sollicité par BFM, RTL, Ouest France, Nice Matin, etc. Donc, je suis content. Donc, du coup, j'ai surfé sur cette vague un peu de confiance. J'ai vu un best life, quoi. Et du coup, j'étais en confiance pour dire, voilà. Bonjour, je me présente, je m'appelle Alexandre, j'ai sorti ce livre, j'ai telle expérience dans les parkings, je ne connais rien. Après, il faut être humble aussi, il faut dire les choses, il ne faut pas se la jouer, je connais tout. Je ne connais rien au milieu des startups, mais j'ai envie de découvrir. Il n'y a pas beaucoup de gens qui te disent « je suis nul » . Tu vois, souvent, ils n'osent pas, ils disent « ah mais non, tu es nul, tu es nul, on est nul au début » . Je suis nul et du coup, ils ont apprécié, ils m'ont dit, viens boire des coups avec nous près de Saint-Lazare dans notre club. J'y suis allé. tranquille, et ça s'est bien passé. Mais j'étais à l'aise parce que j'avais déjà 36 ans à l'époque, là j'en ai 39, et puis j'avais beaucoup bossé en amont. Mais non, ça n'a pas été trop compliqué, parce que j'étais en confiance. Donc je pense que la confiance c'est important. Mais il faut trouver le juste milieu, tu vois, entre la confiance et l'arrogance. Il ne faut pas tomber dans la surenchère, parce que là ça... Tout se casse la gueule, tu ne vends plus, tu ne convains plus, tu te mens à toi-même et ça ne va pas. Donc il faut arriver à... C'est un peu touchy.

  • Speaker #1

    Justement, dans ce que tu dis, on sent qu'il y a une grosse ascension. Et c'est ce que tu décris aussi avec la confiance dans le feeling, etc. C'est que tu avais fait pendant un moment plein de financements d'investissement autocentré. Sauf qu'à un moment, tu t'es dit ça ne me suffit plus. J'ai envie de projeter un peu plus à impact. Donc, j'ai l'impression qu'il y a eu un moment où tu as eu toute une remise en question.

  • Speaker #0

    En fait, c'est redescendu. En fait, c'est très vrai ce que tu dis. Je n'en ai pas parlé encore. podcast mais j'ai une phase d'ascension tu vois je dis ça souvent c'est que quand je faisais des podcasts je me sentais mieux avec une super belle montre c'est que le lego ça maintenant tu vois rien ça explique tout en fait cette phrase elle résume tout En fait, je n'avais pas confiance en moi. Je croyais avoir confiance, comme tous ces mecs qui te vendent des trucs sur Instagram. J'avais besoin d'avoir la Rolex, le truc. Et tu regardes les anciens podcasts, tu faisais attention à ça. Et maintenant, je m'en fous complètement. Tu vois, quand je pars l'été dans le sud, je dis que je vais à Cannes, les gens pensent que je suis dans les plages privées, Cannes, bling bling, festival de Cannes, etc. Ils n'ont pas compris en fait. J'ai acheté un VTT sur le Bon Coin, je suis en VTT, en Havaianas short VTT, j'achète des sandwiches, des canettes, des pimbanias pour ceux qui connaissent, un espèce de salade niçoise dans du pain, et je suis à la plage publique, je n'ai même pas de serviette. Donc en fait, je veux revenir à des choses super simples. Parce que j'ai pris conscience que toute cette... Tu vois... cette espèce de truc égotribe de besoin de reconnaissance, en fait, ça n'a pas de valeur. Il faut revenir à des choses simples. Apparemment, c'est un truc de crise de la quarantaine, de cas de conscience. Et en fait, en ce moment, je pense que je suis dans un cas de conscience en me disant, mais à quoi bon tout ça ? C'est quoi le sens de tout ça, en fait ? C'est quoi le sens de tout ça ? Je pense que le sens de tout ça, pour moi, par exemple, c'est de retransmettre. J'ai envie de faire des conférences plus, de faire d'autres livres. Peut-être de m'engager avec des convictions localement, politiquement, etc. Il y a des opportunités qui se présentent. Mais c'est monté haut. Pour être honnête, j'ai vu le vice des gens, tu vois. Je suis à monter à un assez haut niveau. Et j'ai vu que les gens que tu vois sur Instagram, Twitter, LinkedIn, des stars que tu vois, j'ai vu comment c'était pas fou. Je me suis dit, merde, il y a une dissonance entre ce que certains gens montrent, certaines personnes montrent et la réalité, et ça m'a déçu en fait. J'étais beaucoup déçu du milieu entrepreneur parisien un peu bobo, start-up nation, leveur de fonds. J'ai été déçu, en fait, mais j'ai eu plusieurs exemples décevants. Ce n'est pas une expérience. Et je me suis dit, waouh, je n'aime pas, je n'aime pas votre délire.

  • Speaker #1

    Ça rejoint un peu ce que tu disais tout à l'heure, c'est que de base, tu n'es pas quelqu'un qui est snake ni rien, mais qu'en fait, de voir certaines personnes, ça a fait que tu as arrêté d'accorder ta confiance, sachant que ce que tu dis aussi, je ne sais plus si je l'ai vu dans une vidéo ou dans ton livre, c'est que de base, quand tu étais dans l'IMO, tu t'es enfermé un peu et que derrière, tu as voulu aller dans les startups parce que tu voulais retrouver l'humain.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'humain dans les startups. Moi, je ne viens pas de ce milieu-là. C'est-à-dire que je n'ai pas fait l'ESSEC, je ne sors pas d'un incubateur, je n'ai pas monté de startup. Je ne viens pas de ce milieu-là, moi. Moi, j'ai fait un bac littéraire. Au départ, je voulais être acteur, je faisais du théâtre. Après, j'ai repris des études. Quelques années plus tard, j'ai eu mon bac littéraire en cours du soir. Je ne viens pas de ce milieu-là. Je viens d'un bon milieu, il n'y a aucun problème. Je ne suis pas un pur produit, ça. Je ne viens pas du Serai, si tu veux. Donc, je pense que, c'est ce que j'ai dit dans un podcast à un moment, je pense qu'il y a un gros malentendu entre les startups et moi. Je pense que, je le prends pour moi, je me suis trompé. Il y a un gros malentendu. J'ai investi dans les startups pour des mauvaises raisons. J'ai investi dans des startups parce que je voulais aider, je voulais qu'on soit dans une équipe, je voulais... faire partie d'un tout. Je voulais trouver de l'humain dans les startups. J'ai trouvé que des chiffres, que des ingés, que des mecs prétentieux. Je caricature, il y a des bonnes personnes, attention, je me suis fait des amis. C'est Pareto, quoi. C'est 20-80. Il y a encore 20, je suis gentil. Encore une fois, ce que je te dis, c'est un vrai échantillon. Je suis allé dans plusieurs clubs de business angels. Ça fait trois ans que je pratique beaucoup l'écosystème. J'ai beaucoup d'amis là-dedans. Donc, je peux parler de... Je sais de quoi je parle. J'ai investi 11 fois. Voilà. Et j'ai vu, en fait, que moi, j'allais chercher de l'humain. Et qu'autour de moi, j'avais des gens qui étaient que dans l'ego, etc. J'ai été pitché, j'ai fait jury. dans des sessions où il y avait des jeunes qui me pitchaient, c'était horrible. Ils avaient 20 ans, 23 ans, ils étaient comme ça. première slide, il y avait leur diplôme prestigieux. Mais je m'en fous de ton diplôme prestigieux. Est-ce que tu vas me rapporter de l'argent ? Est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Avant même de rapporter de l'argent, est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Je n'ai pas envie de prendre un café avec toi. Parce que je sens l'ego, tu vois, le gros diplôme, le machin, le truc. Papa m'a pistonné ça, j'ai grandi là, je fais ça. Puis tu sais, des yeux mauvais, physiquement, tu vois, le rictus, tu sentais la mauvaise personne. Et je ne fais pas ça pour ça, moi. En fait, c'est pour ça qu'il y a un malentendu. Il y a un malentendu.

  • Speaker #1

    Ça, ça arrive aussi parce que quand tu te lances, comme tu disais, tu n'as peut-être pas confiance en toi. Et c'est ce que tu disais, c'est que tu as envie de rentrer dans soi-disant des codes, etc. Donc, tu te dis, si je rentre dans les milieux de l'investissement, il faut que je montre quand même que je m'y connais un peu. Donc, comment est-ce que tu essayes de te montrer au tout début ? Tu as l'apparat, donc tu as la montre, tu as des choses comme ça, etc. Et je pense que du coup... tu te sens un peu obligé au début. Après, une fois que tu as commencé à faire tes preuves vraiment de terrain, je pense que tu... Déjà, il ne faut pas se perdre, comme tu as dit, sur ça et sur l'ego. Et plus tu réussis, etc. Donc, plus ton ego est boosté, etc. Donc, tu as l'impression d'aller dans la bonne direction. Et après, au bout d'un moment, quand ça commence à redescendre, c'est là où tu prends peut-être plus de recul, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, mais tu as raison sur un truc. Et ça, il faut... point du genre là-dessus, c'est que... En fait, je ne peux pas en vouloir à ces startuppers ou ces gens-là parce qu'effectivement, ils n'ont pas confiance en eux, ils sont jeunes, ils n'ont pas d'expérience, donc il y a le diplôme en avant. Je ne peux pas leur en vouloir. Par contre, je peux dire, moi, ce n'est pas OK pour moi. Moi, je sors du truc. Et c'est ce que je dis, je ne leur en veux pas. Dans une moindre mesure, peut-être que j'étais comme eux au début, parce que j'avais besoin de mettre des Rolex dans les interviews. Il y a un problème chez moi. mais je dis juste que moi c'est pas ok dans ce cas là on se parle dans 10 ans Quand tu auras pris des claques, tu auras déposé des bilans, tu seras en procès avec ton associé, au prud'homme avec ton salarié. Et là, on se reparle. Mais moi, je juge, je fais un step back et je dis, voilà, moi, votre délire, ce n'est plus mon délire. Je préfère aller faire mon sport, prendre mon VTT, manger mon sandwich dans de l'aluminium, etc. Je suis plus heureux comme ça. Écouter un podcast inspirant, faire des étirements sur la plage. Je suis là-dedans, tu vois. Je ne suis plus dans cette vibe égotrip. Et tu vois, ce sujet-là, on n'en parle pas. Pourquoi on n'en parle pas ? Il y a très peu d'entrepreneurs français qui parlent de ça. Pourtant, c'est hyper important. Et ça se trouve, il le vit. Mais tu as l'impression que s'il dit ça, que vont penser mes actionnaires ? Que vont penser mes salariés ? Que vont penser ma femme ? Que va penser le beau-père ? Que va penser ma sœur ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est même pire que ça. C'est que vont penser aujourd'hui mes followers ?

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire qu'en fait, ces gens-là, ils n'ont aucune confiance en eux. Tu as l'impression qu'il y a beaucoup de vanity metrics, de preuves sociales. Mais je pense que voilà, moi ce livre, tu l'as lu, c'est le livre vraiment de l'analyse en fait. Il est hyper psychologique et je suis super content de ce livre. C'est vraiment l'instanté dans lequel je suis en ce moment et plein de gens vont s'y retrouver. Et si ça peut aussi donner des clés pour les jeunes qui sont en train de se perdre. qui sont un peu plus jeunes que moi, qui sont en train de se perdre, qui sont en train d'aller dans de la vanité là où il n'y a pas besoin, et surtout que ça va leur éviter, ça va vous éviter des conneries financières. Parce que si tu es un peu successfull, tu vois, on parlait d'avocat en off. Je te fais un exemple très concret. Très concret. Tu as 30 ans ou 27 ans, 28 ans, tu es avocat. Moi, j'en ai vu autour de moi. Tu gagnes correctement ta vie, mais tu as un gros lifestyle. Tu ne vas pas investir. Parce que tu achètes la quartier, parce que tu vis dans un quartier fancy. Plutôt que d'aller vivre à Saint-Ouen, à Clichy, ah non, je suis avocat, mon cabinet est dans le 16e, dans le 8e. Saint-Ouen, c'est crade, c'est le 93. Je vais habiter dans le 16e. Tu n'as pas besoin d'habiter dans le 16e, tu n'as pas besoin d'avoir un grand appart. Moi, je voyais des gens, ils achetaient des grands appart par égo. Tu vois, je veux bien. Machine séchante et tout. Moi, je n'ai pas de machine à Villiers, pendant 5 ans. Donc, ils ont un lifestyle, un ego, et du coup, ils n'investissent pas. Donc, si tu lis le livre ou tu comprends ce truc, tu vas pouvoir retourner sur Terre, rebaisser ton lifestyle, et là, tu vas à la banque et ta capacité d'emprunt, elle est mieux. Donc, tu vois, il y a une application concrète du fait de travailler là-dessus pour pouvoir gagner plus d'argent. Et après, libre à toi, dans 10 ans, tu vois, quand tu as 35 ans, 37 ans, d'incorporer un peu plus de fun, quoi. Moi, c'est ce que j'ai fait, tu vois. J'en ai mangé des wraps, c'est les faritas là

  • Speaker #1

    J'avais entendu ça. Il n'y avait même pas de poulet,

  • Speaker #0

    tu vois.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il y avait la sauce tomate, du fromage.

  • Speaker #0

    Sauce tomate, fromage, gruyère râpée, etc. J'en ai mangé beaucoup de ça. Mais c'est OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as raison. En fait, c'est ça. c'est ce que je te disais c'est que je pense qu'on est trop focalisé justement sur les paillettes et dans le livre en fait, ce qui est bien c'est que tu le dis en plus d'une manière bienveillante c'est que tu donnes tous les conseils sur l'investissement etc je vais laisser les gens sans les spoiler notamment sur l'anecdote où tu parles un peu de chiffres sur les projets à impact et derrière en fait, plus t'avances dans le livre plus tu vois en fait aussi ta trajectoire à toi au final, comme ça on a un vrai exemple en fait qui est concret et après Pour moi, c'est le chapitre, un des chapitres les plus importants, c'est ce que je mettais dans mes notes, c'est que tu parles de continuer à s'épanouir et à reconsidérer l'actif le plus précieux, à savoir le temps. Comment tu fais, toi, pour garder justement cette liberté de gestion de ton temps, malgré tous les investissements que tu as faits ? Parce que quand on entend beaucoup parler de liberté financière, etc., tu peux te perdre, tu peux acheter plein d'appartements, plein de trucs, etc. Et au bout d'un moment, tu es enfermé dans la gestion de tout ça. Et du coup, au final, tu n'es plus libre du tout.

  • Speaker #0

    C'est très vrai ce que tu dis. Mais en fait, tu peux te perdre là-dedans et c'est un peu le syndrome de celui qui bosse beaucoup et qui veut gagner beaucoup d'argent et du coup, tu es prisonnier de ça et tes investissements aussi. En fait, c'est un arbitrage. C'est un moment où il faut que tu te dises est-ce que je veux gagner plus d'argent en réinvestissant, mais j'aurai plus de stress ? Après, c'est un arbitrage que j'ai fait moi. Je me dis, tu vois les parkings par exemple, je peux parler aussi des startups, mais les parkings... J'ai plein de gens qui m'ont envoyé des messages, ils m'ont dit, viens, on prend un café, on va monter une SCPI parking, on va monter un fonds d'investissement parking. Et moi, j'ai dit non. Je pense que ça aurait pu cartonner. Mais j'ai dit, waouh, je ne pourrais pas aller jouer au tennis à midi, 14h dans mon club, dans le bois de Boulogne. Je pourrais moins aller faire mon sport le soir. Je ne pourrais peut-être plus partir... Un mois et demi, il était dans le sud de la France à manger des mangues et à me baigner. Donc, qu'est-ce que je veux ? Est-ce que je veux gagner plus d'argent, mais plus de stress ? Et en vérité, c'est un arbitrage. En fait, il faut savoir ce que tu veux dans la vie. Et quand tu vois des gens mourir autour de toi à cause du stress, tu n'as pas envie de réitérer ça. Je pense que moi, j'étais très marqué par la mort de mon père. Il a fait un évrisme. En gros, c'est une veine qui pète dans le cerveau. Il fumait, il était stressé. Et je pense que ça m'a marqué très positivement. Et je me suis dit, waouh. C'est pour ça que je fais du sport et que j'ai un rythme de vie de saint, même si je me fais plaisir quand même, je ne suis pas non plus un moine. Mais c'est pour ça que je ne suis pas trop dans la défonce, la clope, etc. Et en même temps, j'essaie de ne pas me stresser parce que j'ai vu mon père mourir de stress en 95 quand j'avais 9 ans. Et c'est un élément fondateur chez moi et c'est une opportunité, comme la résilience, c'est une opportunité d'avoir compris des choses plus tôt et de ne pas avoir perdu de temps et d'en être là. Je pense qu'il faut voir autour de toi, on a tous des problèmes, tu vois, à plus ou moins gros niveaux. Ils sont orphelins, ils ont un peu... pas de parents ou quoi, mais reproduis pas les erreurs de ton entourage. Ouvre tes yeux, tu vois. Un mauvais mariage, un décès, un truc, un divorce, un machin. Tu regardes toutes les conneries, ça t'évite de les faire, et après tu dis, ah non, je veux surtout pas ça, tu vois. Donc, faut arbitrer. Faut arbitrer entre, qu'est-ce que tu veux, quoi ? Est-ce que tu veux gagner un max, être dans cette compétition ? Je dis dans le livre, je crois, cet appétit d'ogre compétitif, tu vois. C'est fort. J'aurais pu faire une image avec l'IA, en montrant l'orgue, avec des billets, etc. Et ce bouquin, en fait, c'est une réponse à tous les autres qui parlent de performance. En fait, c'est un contre-pied. je pense que tu l'as bien compris, c'est le contre-pied de toutes les conneries qu'on voit sur les finances personnelles. Et j'espère que les jeunes de 20 ans vont comprendre aussi, parce que je pense qu'il faut un peu de maturité pour le capter, le livre. Je pense que quelqu'un, tu vois, qui n'a jamais eu de problème dans sa vie, qui est diplômé d'une top école et qui n'a jamais eu de boomerang dans la gueule, qui revient, ou de problème, Il ne va peut-être pas capter le truc. Et là, il va me mettre un commentaire sur Amazon en disant pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Oui, mais je ne m'adresse pas à eux.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et c'est pour ça que tout à l'heure, tu vois, moi, je te disais au tout début que pour moi, c'est un livre tout public, peu importe le niveau d'investissement. Et tu me disais que je ne t'ai pas contredit quand tu as dit que quelqu'un avait mis un mauvais commentaire en disant moi, je suis aguerri, etc. Mais moi, je ne suis pas d'accord parce que c'est fait pour eux aussi. parce que comme tu disais des fois quand t'es très aguerri aussi tu peux te perdre totalement et t'oublies en fait pourquoi T'as cherché en fait cette notion de liberté financière de base. Je pense que le driver, c'est ça qu'il faut avoir. et moi j'ai lu ton livre comme ça avec ce masque là c'est En fait, ce qu'il ne faut pas oublier au fur et à mesure, c'est le driver. C'est pourquoi tu vas chercher ta liberté financière. La gratification différée, c'est pourquoi. C'est tout se rejoint sur une ligne continue. Et moi, ce que je vois au final, c'est ta ligne continue, tu vas la chercher pour aller chercher le temps. Et en gros, du coup, cette personne, par exemple, qui a mis cette mauvaise note, en fait, c'est quoi son driver de base ? Pourquoi elle est là ? Et moi, je me dis que ce livre, il est vraiment fait pour tout le monde dans le sens où... Si tu n'oublies pas ton driver, normalement, tu te dis que ce livre, même s'il ne t'a pas apporté peut-être un point d'investissement que tu ne connaissais pas ou un truc comme ça. Déjà, libre à toi d'aller te spécialiser, d'aller voir le truc en question. Mais au moins, il peut te rappeler que c'était pour ça que j'y suis allé. Et je pense qu'il n'y a pas de mauvaise manière d'aller vers la liberté financière. Mais je pense que 80% des personnes qui y vont, c'est pour de base. avoir cette notion de liberté de temps. Et donc, dans ce cadre-là, normalement, soit ça te donne une piqûre de rappel, soit ça te donne des clés en plus pour aller la chercher.

  • Speaker #0

    Quelqu'un qui n'a pas aimé, c'est-à-dire qu'il est passé à côté du message, en fait.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il se ment à lui-même. Mais ça me fait plaisir ce que tu dis, parce que tu as raison. Tu as raison, tu as raison. Et je l'ai fait sans calcul, ce livre. Je l'ai fait, j'ai vraiment dit ce que je pensais. Et je pense que les gens, ils veulent du contenu authentique. Et c'est un truc qu'il y a trop peu. Tout est sur les réseaux, j'insiste, mais tout est tellement calculé. Et puis, tu as beaucoup de gens qui font des bouquins parce qu'ils vendent quelque chose, un produit ou un service. Il ne faut pas oublier ça. La personne qui te vend un livre, est-ce qu'elle vend quelque chose derrière ? Moi, tu veux que je vende quoi ? J'ai un petit programme pour les parkings que je vends très peu à la marge quand j'ai une demande en 30. sur ce bouquin là j'ai pas de programme j'ai pas de formation j'ai rien à vendre derrière donc donc c'est plus pur mais mais ça fait plaisir ce que tu me dis et j'adore écrire donc je pense que tu pourrais faire un livre aussi parce que une sacrée maturité on verra ça au fur et à mesure au fur et à mesure mais mais j'espère un jour lire aussi vite que toi et au synthétiser aussi fort C'est assez fou, je te l'avais dit.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Mais moi, je pense que ce qui est important, si un jour j'en arrive à ce stade aussi, c'est la transmission. Il faut que j'ai quelque chose à transmettre et sans doute, tu vois, ma propre expérience comme tu as fait. Et il faut que ça reste collé à de l'authenticité et du réel. Tu le cites en plus dans le début de ton livre, je crois que tu en parlais justement d'écriture de livres avec un de tes amis qui était beaucoup plus loin que toi et il dit, ouais, mais moi, ça ne m'intéressait personne parce que je suis trop déconnecté du monde réel. C'est vrai. Et toi, ce qui est bien, c'est que tu ne te déconnectes pas du monde réel.

  • Speaker #0

    Moi, je suis un mec lambda. En fait, ce que tu dis est vrai, c'est que je suis dans le monde réel. Quelqu'un qui a trop réussi, pour moi, c'est compliqué. Parce que pas quelqu'un qui a 200 millions ou un milliard, c'est compliqué. Sauf si, bon, il te raconte vraiment son histoire, ou s'il est from scratch. S'il est from scratch, ça peut... Mais tu as 200 millions. Le mec ou la nana qui va lire, la marge est haute. Et pour moi, il ne faut pas que la marge soit haute. Tout ce que je fais dans la vie, il ne faut pas que la marche soit haute. Le parking, 4000 euros, j'ai commencé, tout le monde peut le faire. La marche n'est pas haute. Il faut que la marche ne soit pas haute. Et le bouquin, la marche n'est pas haute. Idem pour quelqu'un, par exemple, qui fait des bouquins et qui sort d'une école hyper prestigieuse ou qui a des parents hyper riches, etc. Ben ouais, mais le mec qui est dans une tour à Ville-Tanneuse, c'est compliqué de se projeter. C'est compliqué. Donc je trouve qu'il faut des gens qui sont... proche du peuple et c'était la force de Bernard Tapie. Tapie, pourquoi il est devenu populaire ? Parce que c'était un mec random. C'était un mec random. Et un mec random devient ministre, un mec random rachète Adidas, Marseille, etc. avec toutes les dérives qu'il y a eu. Mais je ne suis pas là pour être dans le jugement de valeur, mais c'était un mec random. Et en fait, on veut des gens random. Et je trouve qu'en France, c'est un truc qui m'énerve, c'est que c'est souvent l'élite qu'on voit. à la tête de ça, de cette startup. Et c'est assez atypique de parler de finances personnelles sans sortir d'une top école. Mon école, c'était Novantia, elle a fermé. C'est l'ESCP qui a volé le campus. Elle a fermé l'école. Et sans sortir de la cuisse de Jupiter. Et c'est ça qui est intéressant, et c'est pour ça que ça sonne vrai. C'est que ce n'est pas mytho. Comment se projeter de quelqu'un qui est un génie et qui est parfait ? Je ne comprends pas. Enfin, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il faut rester accessible.

  • Speaker #1

    Moi, je suis d'accord avec toi parce que...

  • Speaker #0

    Tu peux ne pas être d'accord, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, je suis d'accord parce que toi, tu avais parlé de trois leviers pour dépasser le cadre social. Et dedans, tu mettais le comportement, l'éducation et l'inspiration. Et moi, l'inspiration, elle vient de personnes qui sont... « touchable » , tu vois. Parce que sinon, en fait, pour moi, ça ne m'inspire pas. Parce qu'en fait, je ne vois pas en quoi cette personne, elle fait des choses qui sont louables, etc. Il n'y a aucun souci, mais je ne m'identifie pas. Et c'est pour ça que j'ai créé ce podcast aussi. C'est parce que je vais chercher des personnes, quand j'ai commencé, c'était ça, des personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Mais c'est des personnes que je peux toucher, tu vois. C'est des personnes dont je peux m'identifier et m'inspirer. Pour moi, ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est ça le sens de la vie, c'est d'avoir des gens, des gens où... Enfin, c'est réaliste, quoi. Et je pense qu'on a besoin de plus de gens comme ça. Et c'est... Voilà, si tu pars avec une avance dans la vie qui est trop loin, c'est compliqué d'aller toucher les gens, tu vois, où t'es obligé de mentir, de faire croire que... d'inventer des vies, etc.

  • Speaker #1

    Ce qui est une stratégie marketing.

  • Speaker #0

    Ce qui est une stratégie marketing, mais après, on est dans le marketing, quoi, tu vois. il n'y a pas dans ce que je fais, tu vois, ma création de contenu sur Insta, il y a des trucs hyper différents, mais c'est voulu en fait. Parce que, en fait, je pense que dans tout ce que je fais, c'est un peu un pied de nez en fait, j'ai envie de dire aux gens, mais vous vous bourrez complètement quoi.

  • Speaker #1

    Mais ça se voit, quand tu regardes...

  • Speaker #0

    Il y a un côté je m'en foutiste, mais qui veut dire, en gros, ce que je dis aux gens, enfin aux concurrents ou aux gens, c'est redescendez sur terre et détendez-vous. Tu vois, il y a... Il y a un côté impertinent dans ma personnalité, mais en douceur, pas dans le manque de respect, mais il y a un côté rebelle et impertinent. Et c'est pour ça que certaines personnes adorent. Et celles qui n'aiment pas, tant pis, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Oui, moi, c'est ce que j'aime. Et puis, c'est ce que j'allais dire, c'est que quand tu regardes au final ton contenu sur Tocante, typiquement, les montres sont exposées dès le début. Tu les montres, tu parles direct des montres. Il n'y a pas de « ou » , il n'y a pas de truc. Et c'est direct, en fait.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il y a 25 000 abonnés, que ce matin, le Rolex m'a invité à Roland-Garros, parce que ça sonne vrai. Je ne suis pas en train de me dire « Ouais, il faut faire ça, ça, ça, ça, ça. » Non, j'arrive. Et comment j'ai commencé ? Quand c'est lunaire, j'étais confiné à Nantes. Je les ai mis hors ligne, les vidéos. J'étais face cas, mais je disais tout ce que je pensais. « Ouais, celle-là n'est pas bien. » Un peu comme certaines personnes ont fait dans la création de contenu de voitures. Pour ceux qui aiment bien les bagnoles. Tu as des gros créateurs de vidéos qui sont milliardaires pour certains, et du coup, ils sont hyper nature. Et je trouve qu'on n'avait pas assez de gens nature. Et dans les finance perso, on n'a personne de nature. Qui parle aujourd'hui, à part moi, de finance perso, sans avoir les diplômes CIF, CGP, startupper, multimillionnaire, vendre une formation, avoir des boîtes, etc. Qui parle de manière hyper déconnectée de finance perso ? tu vois ? Parce qu'il y en a beaucoup qui sont jugés partis. C'est-à-dire qu'ils vont, ça c'est bien, ça c'est pas bien, mais derrière ils sont dans ce business-là. Ils ont un business qui tourne autour de ça. Donc c'est facile de faire des réels si tu es en business qui tourne autour de ça. Moi je suis un peu en mode... Voilà, je m'en foutiste et faites vos trucs, j'ai fait mes trucs, amusez-vous et voilà. Mais je peux le faire parce que j'ai investi. Donc, il faut commencer par investir pour pouvoir le faire. Ça ne tombe pas du ciel comme ça. Ce n'est pas une posture, tu vois. C'est la réalité.

  • Speaker #1

    Je vais finir du coup le podcast avec une partie encore plus introspective que ce qu'on fait depuis tout à l'heure. Toi qui as atteint du coup la liberté financière, est-ce que ça te rend vraiment heureux ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui me rend vraiment heureux ? La liberté financière ? C'est une partie du bonheur. Je pense. Je pense que le bonheur, c'est une partie. Franchement, ce qui me rend heureux, c'est deux choses principales. Sentiment d'accomplissement personnel. C'est un peu égotrique, ça. C'est l'accomplissement. J'ai fait un truc, tu vois. Et deuxième chose, c'est le give-back, retransmettre. Ça me rend beaucoup plus heureux que de gagner des lois. C'est ce que je dis souvent, tu vois. Quand j'ai un jeune qui, parce que c'est surtout des jeunes, qui m'écrit, qui me dit « Franchement, j'ai acheté grâce à toi mon deuxième parking. » Là, j'en ai un, par exemple. Il était un peu perdu, il a acheté des parkings grâce à moi. Et là, il vient m'envoyer son CV. Avant qu'on fasse le podcast, il m'a dit « Franchement, j'aimerais trop faire mon alternance dans ton entreprise. » Moi, je n'ai pas prévu de le prendre. Ah, ça me touche. Il envoie le CV, il m'a fait une lettre de motivation. ça c'est mieux que d'avoir des loyers tu vois. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'aider vraiment d'impacter les gens ? Enfin, je sais pas après. Moi perso c'est impacter, c'est ça le sens de la vie tu vois. Et ça, ça me rend super heureux. Ça, ça me rend super heureux. Plus que la liberté financière tu vois. C'est d'être utile.

  • Speaker #1

    Puis tu as le retour à la simplicité aussi. Tu l'as dit déjà tout à l'heure. Et tu le dis, c'est que... Comme tu as dit, j'ai l'impression que tu es allé au bout du processus. Et au final, tu reviens sur des choses plus simples. Tu disais manger un pain bagnat.

  • Speaker #0

    Il n'y a même pas de truc que tu dis dans le livre. Mais je pense que je dois le dire.

  • Speaker #1

    Dans le livre, tu ne dis pas vraiment ça. Tu dis que tu rêvais de belles voitures et de montres. Mais que tu n'as jamais été aussi bien que sur un VTT ou en short de surf et de tombe brésilienne.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. L'été dernier, j'étais comme ça. Cet été, je retourne, je fais ça, j'appelle mes potes, on va faire du sport. J'ai des potes, tu vois, ils n'ont rien à quoi là-bas. Ils sont brésiliens, on va faire du sport. Ils sont dans les choses simples. En fait, les gens qui m'inspirent, c'est ces gens-là. en fait aujourd'hui tu vois les gens qui m'inspirent c'est pas les milliardaires c'est pas les gros entrepreneurs successfull c'est les gens qui ont rien et qui se plaignent pas et souvent qui viennent pas de France et qui ont rien tu vois dans le sport que je fais par exemple il y avait un coach à ceinture noire aussi et je parlais avec lui et tu vois il habitait avec sa copine il habitait un tout petit appart pas beaucoup d'argent et tout Il me dit, oh Alex, j'ai trouvé une boulangerie là-bas, ils font des pains au chocolat, c'est magnifique, tu vois. Et je suis allé avec lui, il a mangé un pain au chocolat à 1,20€. Et il est plus heureux qu'un mec qui achète une bagnole à 100 000 et qui tire la gueule, tu vois. Et moi, ça m'inspire, ça. tu me dis wow il a tout compris il est heureux avec un pain au chocolat il est heureux avec un petit repas avec un petit truc et moi c'est ça, je veux aller vers ça en fait je veux aller vers ça parce que le côté fric et tout je l'ai validé, je l'ai côtoyé je l'ai détesté, je l'ai aimé il m'a fatigué, il m'a pris du temps Il faut voir vers quoi tu veux aller. Et il y a des gens, tu vois, je les ai plein, j'en connais plein, je ne te dirai pas non, mais des gens que tu connais, ils sont assez connus. Ils sont bloqués dans l'ego trip, le fric, le fric. Ils ne sortent pas de ça. Ils sont restés dans ces schémas-là. Je ne suis pas psy, je ne sais pas pourquoi, mais ils sont restés, restés, restés. Ils restent là-dedans, tu vois. Ils restent là-dedans. Ils ne sortent pas. Sortez les gars. Moi, je sors à 39, là. Et sortez les gars, vous allez kiffer. Arrêtez de vouloir aller à Mykonos et tout. Venez avec moi à Cannes, on va aller à Théoul dans les Criques. On va aller, venez en Bretagne, venez dans la Nièvre, venez faire des choses simples, faire un petit déj. T'as pas besoin d'une plage privée avec un transat à 40 euros, des moritos, des saxophonistes, des champagnes, on s'en fout. Viens, on fait un tomate mozza. Tu vas kiffer beaucoup plus. Et ces gens-là, tu vois, qui sont un peu dans le show, et quand je les emmène avec moi dans mes délires, tu sais, ils me regardent, ils disent « Oh, tu sais, il m'envoie des textos après, je te jure. Il m'envoie des pavés. Ouais, allez, j'adore. Si t'as besoin de moi et tout. » Ah ouais, mais... Et je pense qu'on doit, les gens qui ont fait un peu d'argent, comme moi Pour moi, on doit montrer le chemin, on doit montrer l'exemple et on doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, ce n'est pas le bon chemin. Sors de ça. C'est une connerie.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui ont apprécié notre échange ou justement qui sont en train de se poser des questions après tout ce que tu dis, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, LinkedIn, YouTube. Voilà, je ne suis pas un LinkedIn boy, je n'ai pas de copywriter, mais partout, vous pouvez me contacter avec grand plaisir, lire mes livres aussi, dans les FNAC, Amazon, etc. Le mieux, c'est encore de lire mes livres parce que c'est là où je dis le plus de trucs.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. De toute façon, je mettrai tous les liens en description. Je te remercie en tout cas, Alexandre, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

Chapters

  • Qui est Alexandre Lacharme ?

    00:00

  • Sa transition

    03:45

  • La peur de quitter le salariat

    07:20

  • Le mythe de la liberté financière

    10:28

  • Utiliser le levier du salariat

    15:02

  • Oser se lancer

    21:32

  • Le revers de la médaille

    29:44

  • Respecter le temps

    40:00

  • Rester connecter au monde réel

    47:20

  • La liberté financière rend-elle heureuse ?

    53:25

  • Ses réseaux sociaux

    58:00

Description

Dans cet épisode, Alexandre Lacharme partage son passage du salariat vers la liberté financière. Un mot qui fait rêver, mais qui est souvent détourné sur les réseaux sociaux, présenté comme une fin en soi… ou comme un club réservé aux millionnaires.


Alors que dans la réalité, la liberté financière peut être beaucoup plus accessible — si on comprend ce que c’est vraiment.


On parle d’investissement bien sûr : immobilier, bourse, revenus passifs… Mais aussi de ce qu’il y a derrière ces stratégies :

- Pourquoi cherche-t-on à atteindre la liberté financière ?

- Est-ce qu’au bout de cette liberté se cache la recette du bonheur ?

Alexandre nous rappelle que la liberté financière, ce n’est pas vivre sur une plage à Bali ou à Dubai à 30 ans. C’est avoir le choix de son temps et la maîtrise de ses revenus.


Dans cet épisode, on parle :

- de liberté financière (et de ce que c’est vraiment),

- des méthodes d’investissement concrètes et accessibles,

- de bonheur et de simplicité,

- du poids des réseaux sociaux et des croyances qu’ils propagent,


Parce que la liberté financière, ce n’est pas un but.

C’est un outil. Et encore faut-il savoir ce qu’on veut en faire.


N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :


00:00 Qui est Alexandre Lacharme ?

03:45 Sa transition

07:21 La peur de quitter le salariat

10:28 Le mythe de la liberté financière

15:02 Utiliser le levier du salariat

21:32 Oser se lancer

29:44 Le revers de la médaille

40:00 Respecter le temps

47:20 Rester connecter au monde réel

53:20 La liberté financière rend-elle heureuse ?

58:00 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

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Tiktok : @desalarier

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Si vous voulez en savoir plus sur Alexandre :

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#podcast #entrepreneuriat #transition #investissement


TITRE : La Liberté Financière ne rend Pas Heureux (Mais elle y Contribue) (avec Alexandre Lacharme)


Que vous soyez salarié en quête de changement ou simplement curieux des réalités de l’entrepreneuriat, ce podcast est là pour vous inspirer, vous guider et, peut-être, déclencher votre propre transition.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. Et on leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. La seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes, ce n'est pas d'acheter une formation. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'avoir... d'aider vraiment d'impacter les gens. Parce que le côté fric et tout, je l'ai validé, je l'ai côtoyé, je l'ai détesté, je l'ai aimé. Il m'a fatigué, il m'a pris du temps. La liberté financière, c'est une partie du bonheur. On doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, c'est pas le bon chemin. Sors de ça.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui démystifie l'entrepreneuriat en partant à la rencontre de personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Alexandre. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir accepté de venir dans le podcast.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, je commence toujours le podcast avec un petit icebreaker. Et la question que je vais te poser, c'est quel est la montre de tes rêves ?

  • Speaker #0

    Quelle est la montre de mes rêves ? Écoute, je n'ai pas de montre de mes rêves en ce moment. Je n'en ai pas. Je te jure que je n'en ai pas. Parce que je découvre plein de montres différentes, de petites marques. Et ça me séduit autant que des montres hyper prestigieuses.

  • Speaker #1

    Moi, celle que j'ai bien kiffée, que tu as partagée récemment, je crois que c'est la Oyster Perpetual Daytona de Rolex, la bleue. Oui. Très, très, très bien.

  • Speaker #0

    Daytona, c'est un classique.

  • Speaker #1

    OK. Alors, dans cet épisode, ce que j'aimerais, c'est qu'on parle de ta transition, justement depuis le salariat, parce que c'est le thème du podcast, mais qu'on parle également de liberté financière et puis d'investissement. de manière générale. Ça te va ? Très bien. Nickel. Alors, ce que je te propose dans un premier temps, c'est de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Alexandre Lacharme, 17 avril 1986. Ça me fait 39 ans déjà. D'un taux 40. La crise de la quarantaine, le cas de conscience. Et je suis né à Paris. J'habite à Paris. Je suis entrepreneur. créateur de contenu, investisseur dans les startups, auteur de deux livres, bientôt un troisième, un quatrième. J'ai été salarié. Et voilà, touche à tout, créatif.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc tes livres, le premier, c'est « Investir dans les parkings » . Je pense que ça, on en a pas mal entendu parler. Et puis, tu es passé dans pas mal d'émissions, etc. Parce que tu as été la référence, en fait, en France, pour moi, de l'investissement dans les parkings. Et puis, ton deuxième livre, du coup, qui vient de sortir. qui est Construis ta liberté financière. Tout à fait. Et qui est un très bon livre dont on va pouvoir parler justement là dans le podcast, si ça te va.

  • Speaker #0

    C'est vrai, ça t'a plu ?

  • Speaker #1

    Ouais, moi j'ai beaucoup aimé. Ça me fait plaisir. J'ai beaucoup aimé, tu vas voir, il va y avoir pas mal de réflexions par rapport à mon propre parcours. Il y a des choses, tu vois, qui me sont arrivées, des constructions que j'ai eues sur lesquelles je ne mettais pas de mots et j'ai vu en fait que ça suivait ça. Donc c'est là où tu vois, moi ce que je recherchais dans le podcast, c'était, et quand on s'est rencontrés, c'était un peu ça. Je ne voulais pas tomber dans des groupes bullshit. Parce que le podcast, il est né, comme je te disais, du fait que je me suis inscrit dans des meet-ups sur Paris. En fait, on a cherché à me vendre des formations bidons. Et pour le coup, je me suis dit, je vais créer un podcast pour aller chercher des vrais entrepreneurs, des personnes qui ont vraiment été sur le terrain et qui n'essaient pas de te vendre tout et n'importe quoi. Et là, je me suis reconnu dans ton livre, en fait.

  • Speaker #0

    J'ai connu ça. Je pourrais t'en parler. Je suis sorti aussi, on m'a proposé plein de trucs et je suis tombé dans le panneau plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Ouais, bah écoute, un peu comme tout le monde, je pense. Parce que moi aussi, j'ai acheté des formations bidons. et En fait, tu te rends compte qu'il n'y a pas mieux que le terrain. C'est ce que tu dis aussi. Et de savoir se lancer. Mais avant tout, je veux bien que tu parles du coup de ta transition.

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ma transition, elle s'était amorcée un peu en amont parce que j'ai commencé à bosser. Alors, tu vois, je vais inclure l'alternance, les CDD, les CDI. J'ai commencé à vraiment bosser. Après, j'avais fait des petits boulots comme ça, tu vois, vendeur l'été ou en vacances. Mais 2010-2022, en tant que salarié. C'est ce qui nous intéresse, 2010-2022, donc vraiment 12 ans en tant que salarié, puisque maintenant je ne suis pas salarié de mes entreprises. Et la transition, je l'ai amorcée avec l'immobilier, je pourrais t'en parler, c'est ce que je raconte dans les parkings. Et le 31 mai 2022, mon premier livre est sorti le 16 juin 2022, donc quelques jours avant la sortie du livre, 15 jours grosso modo. J'ai quitté mon dernier job. Chez Technogym, je peux le dire maintenant, c'est une entreprise dans les machines de sport, de fitness. Et j'étais commercial sur les particuliers qui ont des salles de sport privées, donc qui ont beaucoup d'argent. Et du coup, ce jour-là, 31 mai 2022... Ça a été la fin, j'ai rendu la voiture de fonction que j'avais, l'ordinateur, le téléphone, le badge, tout quoi. Je suis parti solde de tout compte.

  • Speaker #1

    Les premiers coups que tu avais pris, si je ne me trompe pas, c'est justement que toi, tu étais un très bon commercial. Tu faisais tes chiffres, même tu les surperformais, etc. Mais c'était un peu la jalousie de tes collègues, etc. qui avaient commencé à te taper dessus.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Écoute, au début, je ne vendais pas très bien parce qu'il n'y avait pas de portefeuille client. C'était une création de poste. C'est la première fois qu'il y avait un commercial dédié. On avait deux commerciaux. Une fille qui était toujours là d'ailleurs, qui en cherche plutôt du sud de la France, Monaco, Cannes, Nice, etc., Bordeaux. Et moi, c'était plutôt le haut. Donc Paris, Île-de-France, la Normandie, la Bretagne, etc. Même si je faisais surtout Île-de-France. Et au début, je ne vendais pas et je m'étais bien vendu. Parce qu'avant, j'avais été salarié chez Aquadiparma, c'est LVMH. Donc j'avais un job déjà de cadre à l'époque. Je m'étais bien vendu, j'avais un Master 2. Et je m'étais mieux vendu que les autres commerciaux, qui étaient plus des gens anciens profs de sport, ou moins, pas de diplôme, et pas un statut de cadre. C'est bête, c'est un peu français cette mentalité. Mais du coup, moi, je m'étais bien vendu. Et du coup, je vendais moins qu'eux, mais j'étais mieux payé, j'avais une meilleure voiture, etc. Donc ça créait beaucoup de jalousie. Et puis les commerciaux, j'aime beaucoup ce métier, mais c'est beaucoup de ragotage, etc. Surtout à bas niveau. Et du coup, j'étais mal vu. En plus, je portais des Rolex. Donc, tu vois, le mec, il se vend mieux, il vend moins que les autres, il a des Rolex. Tu as envie de lui mettre des claques. Donc, j'étais un peu mal vu. Et après, j'ai bossé, bossé, bossé. Je finissais tard le soir. C'est ce qu'on se disait un peu en off, tu vois, dans certains métiers. Et j'habitais à côté. J'avais acheté un petit appart à Vierouflet. C'était ici les Moulineaux. Il n'y avait personne qui m'attendait à la maison. donc je partais à 21h30 J'ai préparé, j'ai préparé. Et puis là, j'ai commencé à vendre. Et je suis parti au moment où je vendais le plus. Donc, j'ai quitté la scène quand le... J'ai quitté le théâtre quand la scène faisait sale comble, entre guillemets, tu vois. Et c'est un peu comme un sportif ou un acteur ou qui tu veux. Je trouve que c'est mieux de partir quand t'es bien, quoi. Pas la tête basse, mais quand t'es fier. Tu te dis, voilà, je bosse bien, mais je suis plus aligné avec vos valeurs, ce que je leur ai dit d'ailleurs. Et du coup, je préfère partir.

  • Speaker #1

    Et tu dis justement, en fait, que quand tu as quitté le salariat et que tu lançais ton livre, tu étais partagé, en fait, entre un sentiment de liberté, mais aussi de peur un peu et de boule au ventre.

  • Speaker #0

    Franchement, j'ai flippé. Donc, il faut être honnête. On est là pour être honnête. J'étais très content à 50%. Et à 50% j'étais stressé parce que j'avais quand même un job sympa, j'étais sur le terrain. Je n'étais pas fliqué tout le temps, j'avais plein d'avantages. Donc, du coup, tu te dis, waouh, quelle va être la suite ? Mais j'avais envie, cette dernière année-là, cette peur me driveait. Mais c'était partagé. Et puis en plus, je passais un super été, j'ai fait plein de presse, etc. Donc c'était cool. Puis j'aime bien ça. Et par contre, là où ça m'a fait un peu stressé, ça a été pas une dépression, mais une petite peur. Peut-être une petite dépression, c'est quand je suis revenu à Paris en septembre. Et puis là, tu te dis, qu'est-ce que je vais faire de mes journées ? Tu vois tes collègues qui sont en séminaire, qui partent en Italie, séminaire, qui bossent, qui ont une vie sociale. Et puis t'es tout seul. T'es là, t'es tout seul. Alors tu reçois des messages sur Instagram de gens qui ont lu ton livre, ça c'est génial. Et puis tu te dis, je vais sortir. Donc tu commences à aller dans les événements un peu networking à Paris, plein de naïveté, plein de... Moi je suis un vrai gentil, si tu veux. Je ne suis pas quelqu'un qui me méfie des gens de nature. J'ai appris à le faire, mais... Ma nature, je ne suis pas un snake. Je suis plutôt franc. Et puis là, tu as des gens qui te manipulent, qui te vendraient père et mère. Super Alexandre, ton livre. Ils ne l'ont pas lu, bien sûr. Super Alexandre, ton livre, machin. Tu es bien. On va pouvoir te faire 10 000 euros de CA direct, comme par magie, tu sais. Et en fait, quand tu as quelqu'un de jeune, c'est un biais cognitif. Tu te dis, je me retrouve un peu dans cette personne. Tu vois, je me retrouve un peu dans ce jeune qui a la dalle, moi étant commercial. Du coup, tu veux donner la chance. Moi, j'avais ce syndrome-là, de vouloir donner la chance un peu aux outsiders. Ça peut être très dangereux, en fait. Et en fait, tu fais ça, ils te font faire de l'adspend, tu dépenses des ads sur Meta, etc. Google, tu dépenses, tu dépenses. Ils ont des frais de setup très élevés, souvent 5 000 euros, voire plus, pour mettre en place les tunnels, etc. pour te faire une formation. Et tu crames, tu crames, tu crames de l'argent, tu fais des webinaires en live, des choses, ça ne marche pas. À un moment, c'est des gens qui n'ont pas d'expérience, qui sont jeunes, qui habitent à la Dubaï, parfois à Bali, en France, chez leurs parents souvent d'ailleurs. À un moment, j'ai dit, il y a une réalité économique, les gars. Il y a une réalité économique, c'est que là, je vais dans le mur. Tu commences à avoir mal au dos, des sciatiques, des choses, tu somatises en fait, psychologiquement, tu vois. Enfin, physiquement, il y a des choses psychologiques. Et ouais, ouais, c'est hyper dangereux. Moi, j'ai une copine qui est là-dedans, que j'ai vue la semaine dernière, j'ai pris un café, et elle m'a dit, là, j'arrête tout, j'ai un burn out et en fait je pense que tout Tous ceux qui tombent dans ce truc ont un burn-out à un moment, et certains rebondissent et font de l'argent, et d'autres arrêtent.

  • Speaker #1

    Et justement, quand tu as écrit ce livre, « Investir dans les parkings » , et quand tu regardes ton deuxième livre aussi, il y a sur la couverture deux mots qui ressortent, c'est « liberté financière » . C'est quoi la liberté financière ?

  • Speaker #0

    La liberté financière, c'est le choix, la possibilité de… de choisir au maximum ce que tu veux faire de ta journée, de ta vie.

  • Speaker #1

    En plus, ce que j'aime bien dans ce que tu dis, c'est que tu emploies le mot choix. Et c'est justement ce que tu décris dans le début du livre. Et ce qui est bien fait, en fait, dans ce que tu fais au tout début, c'est que tu refais un peu un pas d'histoire, etc. Et après, tu essayes d'apprendre aux gens à faire des choix pour essayer de commencer à mettre de l'argent de côté, etc. pour les emmener vers de l'investissement. Et là où... j'aime ta définition aussi, c'est que c'est pas ce que tu le dis dans le livre, en fait, la liberté financière, c'est pas non plus être richissime, c'est en fait réussir à couvrir tes dépenses du quotidien avec tes investissements, etc. Et des fois, on se rend pas compte, mais en fait, même avec, suivant ton lifestyle, suivant comment tu vis, en fait, tu peux te contenter de 1700, 1800 euros et t'as pas besoin non plus de gagner 3000 euros en fait pour atteindre la liberté financière.

  • Speaker #0

    En fait, c'est très bien qu'il dit ça, c'est un gros malentendu qu'il y a. Liberté financière, ça fait escroc, vendeur de rêve et personne égotripe qui veut gagner un maximum d'argent. Mais rien à voir. Liberté financière, c'est de me dire, ok, soit je reste salarié ou freelance ou ce que tu veux, ou soit je fais autre chose. Mais je ne gagne pas plus d'argent forcément maintenant que lorsque j'étais salarié. Et ce n'est pas l'objectif, en fait. Moi, l'objectif, c'était d'avoir de la liberté pour faire ce que je veux de ma journée. Si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de jouer au tennis, si j'ai envie de voyager, si j'ai envie de... Tu vois, l'été, je prends 5-6 semaines. Je ne me dis pas, il faut que je pose 2 semaines parce qu'il y a des jours après les RTT, etc. Et le livre, toi qui l'as lu... C'est un livre qui ne se cantonne pas à la liberté financière. Moi, je trouve que la couverture, je l'ai dit à l'éditeur d'ailleurs, ne reflète pas le livre. La couverture, tu as l'impression que je suis un CGP, je vais te vendre une assurance vie. Je n'ai rien contre tes CGP, j'ai investi dans une startup qui fait un outil métier pour les CGP. Je suis très content d'ailleurs d'avoir investi parce qu'ils performent. Mais on dirait que je suis un CGP qui va te vendre une assurance vie ou de la bourse avec des frais de malade mental. Alors que c'est un livre presque de dev perso. Et il prend le contre-pied des autres livres sur le sujet, sans les citer. Mais moi, ce que je déplore, si tu veux, c'est quand tu ouvres LinkedIn, quand tu ouvres Insta, quand tu ouvres TikTok, mais surtout LinkedIn. Je connais bien le milieu des startups, parce que j'en investis 11 fois. Ce que je déplore, c'est que tu as beaucoup de gens qui sont... que dans la performance, la surenchère, le moi-je, moi-je, moi-je, moi-je, je fais tant de plus, tant de plus, tant de plus. Il n'y a aucun discours d'humilité ou aucun discours de gens qui disent « je fais tant de moins, mais par contre, j'ai beaucoup plus de temps libre » . Et c'est un peu ce livre-là. Donc, il commence à trouver son public. Je commence à avoir… Je pense qu'il y a des gens qui ont été un peu freinés par la couvre, qui se sont dit « un énième livre, qu'est-ce qu'il va nous vendre ? » etc. Et les gens qui l'ont lu, là, il y a un truc qui se passe en ce moment. Donc, je suis content.

  • Speaker #1

    C'est surtout qu'en fait, ton livre, il est tout public. Tu vois, c'est ça qui est bien. C'est que, peu importe le niveau d'investissement dans lequel tu es et tu as été lancé, tu as toujours un truc à apprendre. Et au fur et à mesure, même quand tu lis, tu ne t'ennuies pas du début jusqu'à la fin parce que tu as des notions, tu as beaucoup vécu, etc. Des anecdotes et tout qui vont dedans. Mais en dehors de ça, en fait, moi, c'est ce que j'ai ressenti quand je l'ai lu, c'est que tu vois un peu ton parcours. Et tu te dis un peu, en fait, on peut s'en servir un peu comme d'une référence. C'est vrai que tu dis, OK, je suis passé par là, je suis passé par là. Bon, c'est que je ne me trompe pas trop aussi là où je suis allé. Et ah bah tiens, ça, je n'y avais pas pensé. Tiens, tu as ce type d'investissement sur lequel tu vas. Ou par exemple, moi, je me posais pas mal de questions, parce que moi, j'ai fait de l'IMO, j'ai fait de la bourse. Et je me dis, bon, bah maintenant, vers quoi je peux aller ? Et il y avait des choses sur lesquelles je me disais, est-ce que c'est le moment d'y aller, est-ce que c'est pas le moment d'y aller et c'est là où le livre il est bien Quand je dis qu'il est aussi adapté à tout niveau, c'est que... En fait, tu prends vraiment une étape zéro, où tu repars, en fait, comme je disais au départ, de voilà comment il faut faire pour mettre de l'argent de côté, essayer de contrôler ses dépenses, etc. Et après, tu parles d'une phase où c'est utiliser au maximum le salariat, le fait que tu es salarié. Et ça, je trouve ça intéressant aussi, tu vois. Est-ce que tu peux développer un peu ce que tu dis, justement, par rapport au fait qu'il ne faut pas, en fait, juste dire, il faut être entrepreneur à fond, etc.

  • Speaker #0

    Les gens qui te disent ça, c'est qu'ils ont un truc à vendre. moi le livre c'est une fin en soi les gens ils me disent tu vois ils me disent souvent mais ah le livre ça rapporte pas beaucoup donc du coup tu veux vendre quoi derrière puis quand je vois les gens qui sortent des livres business c'est un c'est un tunnel de vente c'est un canal d'acquisition mais moi c'est une fin en soi c'est pour ça que le livre il est selon moi après c'est aux gens de juger selon moi il est bien il est pur parce qu'en fait c'est vraiment une fin en soi. Et ce que je dis... Et tu as bien compris la thématique du livre. Ce n'est pas un livre élitiste. Tu vois, j'ai eu un seul mauvais commentaire de quelqu'un qui a dit, je ne sais plus ce qu'il a dit, il a dit pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Mais bien évidemment, ce n'est pas la cible. Moi, je ne veux pas de gens aguerris. Moi, les gens aguerris, allez voir des banquiers privés. Moi, je ne suis pas conseiller. Je n'ai pas de cifre, de diplôme, etc. Ce n'est pas mon objectif. moi c'est un partage d'expérience donc moi c'est la personne qui doit lire le livre c'est quelqu'un qui Moi, je voudrais qu'ils soient en tête de gondole, à la caisse, avec les malabars, tu vois, les fridents, etc. C'est ça, vraiment, mon objectif. D'ailleurs, j'ai voulu qu'ils soient à 19 euros et pas à 24 comme le premier, pour que les gens qui n'ont pas d'argent, ils peuvent, tu vois, psychologiquement. C'est pour ça. Mais ce que je dis pour répondre à ta question précisément, c'est utiliser votre job à votre dessin pour vous. Utilisez-le. Si vous avez un CDI, c'est un sésame énorme. On a tellement de chance en France. de pouvoir accéder au crédit immobilier. On se plaint toujours de la France. C'est normal, il y a de quoi le faire. Il y a de quoi se plaindre quand tu vois tous les problèmes. Et moi, j'ai envie de m'engager même beaucoup plus encore que les livres, parce que j'ai vraiment des convictions. Mais il faut reconnaître les choses. C'est qu'on a quand même de la chance en France. Il y a des pays où il n'y a rien. On a le chômage, on a une super protection sociale et on peut faire des crédits facilement. Les gars et les filles voyageaient dans le monde, vous allez voir qu'il y a des pays, c'est hyper compliqué. Donc, moi, ce que je dis, c'est, vous avez un job, vous vous en servez pour acheter de l'immobilier, et ça va, avec de l'argent que vous n'avez pas, à crédit, et ça va pouvoir vous détendre déjà au boulot. Parce que si tu as 500 ou 1000 euros qui rentrent, on ne parle même pas de cash flow, parce que même si c'est une opération blanche, blanche, ça veut dire que ton loyer va courir tes charges, tu as la détente de te dire, je n'aurai pas une retraite merdique, j'aurai au moins 1000 euros à la fin, puisque une fois que j'ai remboursé mon crédit dans 20 ans, et tu te détends un peu plus. Qui dit détente au boulot, dit moins de pression, dit moins dépendant des réunions un peu tendues. Moi, j'étais commercial, donc si je ne performais pas, c'était OK. Parce que j'avais de la marge, j'avais un peu de cashflow sur les parkings au début. Donc, je me disais, bon, OK, je n'ai pas performé, je me fais engueuler, mais derrière, je vais quand même pouvoir faire mes courses au supermarché. Donc, ce que je dis, c'est ça. La thématique, c'est plutôt que de faire un livre exhaustif de, il y a la bourse, les cryptos, l'IMO, si et ça, un peu l'investissement pour les nuls. Ce qui ne m'intéresse pas comme thématique, moi, c'est plutôt de dire, revenez au bon sens. Le bon sens, c'est avant de vouloir investir, apprends à économiser. Mais en fait, pourquoi j'en parle librement ? Parce que moi, je l'ai vécu. En fait, j'ai été victime de ça. Et on parle de ce qu'on connaît. Tu vois, si je te parle d'un truc que je ne maîtrise pas, je ne vais pas être bien. Mais moi, j'ai mal géré mon argent. Tu vois, j'avais ma mère. qui sait très bien entreprendre, mais qui ne sait pas trop investir, malgré tout l'amour que j'ai pour elle. Pas de père, pas de frère et sœur, donc aucun modèle. Et du coup, tout l'alternant, si tu veux, j'allais tout claquer, j'habitais à Villiers dans le 17ème, un coin sympa, j'allais aux Galeries Lafayette au printemps, etc. Quand il y avait les sols, moins 40, même si c'était un truc burberry à 1500 euros, à partir du moment où il y avait marqué moins 40, je me dis, c'est une affaire. C'est de la manipulation mentale, ça. Ah, c'est moins 40, c'est une affaire. Ben non, ça fait toujours 700 euros, quoi. Ah, mais c'est une affaire. Donc j'achetais, j'achetais, j'achetais des trucs que je ne mettais pas. Et donc, je te parle de ce que je connais. Donc, apprenez à économiser, investissez. Après, et avec du crédit, si votre religion vous le permet, faites-le à crédit au maximum. On a de la chance.

  • Speaker #1

    comme tu dis, on a une chance aussi c'est que On ne se rend pas compte, mais dans les pays même hyper proches de nous, tu as des crédits avec des taux variables, etc., qui sont complètement explosés, des taux d'intérêt qui sont explosés. Et en France, là, on se plaint parce qu'on doit être aux alentours de 3 quelque chose. Mais mine de rien, c'est pinote, en fait, comparé à d'autres pays pour réussir à acheter.

  • Speaker #0

    Bien sûr, et avant, c'était plus que 3. Il y avait des taux à 4, à 5, et les gens les achetaient. Alors oui, l'immobilier était moins cher, mais l'immobilier prend toujours de la valeur la plupart du temps. Et en fait, ce qu'il faut arriver à comprendre, c'est qu'il vaut mieux faire un truc qui est pas mal bien que rien faire. Le pire, c'est de rien faire. Moi, je vois des gens qui ont 40 ans, même plus, qui n'ont jamais investi. Ou je vois des gens même autour de moi qui n'ont jamais investi, qui sont à la retraite et qui sont locataires. Ah ouais, c'est compliqué quand tu as 70 ans et que tu es locataire. Tu n'as jamais investi et que tu as une petite retraite. C'est là où c'est compliqué, tu vois. donc moi je sais parce que je le vois autour de moi donc il y a un truc c'est que souvent les gens ils n'investissent pas parce qu'ils se disent je veux l'affaire du siècle pas d'affaire du siècle, moi j'ai acheté des parkings qui étaient moins rentables que d'autres Mais les moins rentables que d'autres ont été compensés par des très rentables. J'ai investi dans des startups, il y en a, je suis un peu inquiet. Mais c'est compensé par certaines où c'est OK. Donc, c'est un peu le... Il faut aimer les mathématiques, quoi. Pourtant, je suis en littéraire. Mais il faut aimer les maths.

  • Speaker #1

    Justement, tu dis que l'important, c'est de faire. Et dans le livre, tu parles aussi de se lancer. C'est la première étape. On peut être pris, justement, de beaucoup de peur et de doute tant qu'on ne se lance pas. Et tu parles du fait que il faut apprendre à avoir confiance en soi aussi, oser se lancer et y aller. Et toi, tu t'es senti comment toutes les premières fois où tu as tenté des nouveaux investissements dans des nouveaux domaines ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas confiance. Parce que... Enfin, j'avais moins confiance. Au début, on est tous nuls. En fait, il faut être humble. Au début, on est tous nuls. Quand j'ai commencé à être commercial, j'étais nul au début. Et après, on m'a dit, eh, confiance en toi, fais-le. Et ce n'est pas juste des mots. c'est qu'après j'ai fait, j'ai fait parking. Au début, c'était 4000 euros. Donc en fait, le conseil que je donne, c'est que pour réduire ce manque de confiance en soi et cette peur, commence avec un petit invest. Si tu veux faire de la bourse et que tu n'y connais rien avec ta peur, fais avec un petit montant. Tu veux faire des cryptos, fais avec 200 euros, pas 1000 euros. C'est pour ça que je me bats contre ceux qui te vendent des formations pour acheter des immeubles de rapport, faire du marchand de biens, à des gens qui n'ont jamais investi. Ils gagnent 1500 euros, ils n'ont jamais investi, ils sont comme ça. On leur dit, fais marchande bien, achète un immeuble à Angers à 300 000 euros. Ça n'a pas de sens. En termes de bon sens, ça n'a pas de sens. J'ai commencé avec 4 000 euros. Donc, quand je fais un nouvel investissement, j'y vais petit. Les startups, je ne suis pas allé forcément petit parce que je pouvais me le permettre, mais je n'ai pas non plus pété les plombs. Je n'ai pas non plus mis 50 000 euros dans une entreprise. Le maximum, c'était 20 000 euros, ce qui est déjà beaucoup. Et puis, j'ai dissous le risque en le faisant plusieurs fois aussi. Aussi, il ne faut pas mettre tous ses yeux dans le même panier. Donc, pour contrecarrer ce manque de confiance sur un nouveau domaine, je commence petit. J'ai fait tocante les réseaux sociaux et sur les mondes, petit, petit, petit. Et en fait, ça te permet de gagner confiance parce que la seule chose qui te donnera confiance en toi, c'est l'expérience. Ce n'est pas de regarder des vidéos inspirantes. Ce n'est pas d'acheter une formation. c'est l'expérience. Les livres vont te booster. Moi, au max, j'essaie de booster les gens à mon niveau. Mais après, c'est quand tu vas te jeter. Tu vois, si tu fais de l'immobilier, ou tu fais des podcasts, le premier podcast, tu étais moins à l'aise que le podcast qu'on est en train de faire. Parce que tu te dis, waouh, est-ce que je vais bien ? Est-ce que je vais bien parler ? Etc. Et après en avoir fait plusieurs, tu es plus à l'aise. Donc en fait, il faut que les gens comprennent un truc, c'est que, et ça, ils l'oublient trop, donner de la valeur à l'expérience chez les gens. Quand tu veux t'associer, quand tu veux avoir un freelance, c'est l'expérience qui compte. Donc, humilité, il faut en revenir.

  • Speaker #1

    Après, en dehors de ça, je trouve que ce qui est hyper dur, en fait, quand tu commences, et ce qui, surtout dans l'ère dans laquelle on est, avec les réseaux sociaux, les paillettes, etc., c'est la gratification. En fait, quand tu fais de l'investissement, dans ma vision des choses, tu me diras si tu me contredis, mais souvent, c'est quelque chose de long terme. Donc, du coup, la gratification, elle est différée. Et quand tu n'as pas les résultats immédiats, tu peux te sentir vite frustré, etc. Et tu peux vite laisser tomber en cours de chemin. Et quand tu regardes sur les réseaux sociaux, les gens, justement, comme tu disais, ça m'a fait sourire. Imeuble de rapport, je ne sais pas où, 15% de rentabilité, tu es censé sur le papier toucher 500 euros de plus tous les mois. Et que tu n'as pas ça. tu te dis que ça ne marche pas, ou que tu laisses tomber, ou que tu n'y vas plus. Comment tu combats ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il faut avoir une autodiscipline. C'est l'autodiscipline que tu as qui va t'aider à différer cette gratification. La discipline, tu peux l'avoir à travers ton éducation, à travers ta personnalité, à travers un sport. Il faut que tu sois discipliné. Parce que si tu n'as aucune discipline, toute la journée, je vois ça. Toute la journée, je vois ça. Tu n'as pas de cadre, en fait. En fait, il faut que tu aies un cadre. Si tu veux investir dans l'immobilier, il faut que tu aies un cadre. Si ça part dans tous les sens, tu fais un invest, après, tu n'as plus rien. Puis après, tu dis à quoi bon ? Tu pars en vacances, tu fais péter le champagne à Saint-Tropez. Puis après, tu t'achètes tout dans une montre. Et puis, en fait, il faut être discipliné. Moi, je ne sais pas comment j'ai fait parce que je n'étais pas forcément beaucoup discipliné. Au départ, j'ai toujours fait beaucoup de sport. Et je pense que le sport m'a discipliné. Et les arts martiaux, alors il y a un truc, tu vois, je pense qu'il m'a beaucoup servi, c'est que, tu vois, je pratiquais un sport qui s'appelle le Jiu-Jitsu brésilien. Et tu as des ceintures, tu as blanc, bleu, violet, marron, noir. Et j'ai adoré ce sport et je me suis dit, je vais aller à la noire. Et du coup, tu vois, il y a des étapes. Parce qu'au début, tu es blanc, tu perds. Donc ensuite, les bleus. violet, marron, noir. Et il faut environ 10 ans en moyenne pour être ceinture noire. Et je pense que ça, je me suis un peu accroché comme une bouée et j'ai essayé de transposer ça dans l'immobilier et les parkings. Et je me suis dit, la vie, tu vois, il y a des étapes. Donc j'avais le sport et je veux faire pareil dans l'immobilier. Et il y a aussi le métier de sales, où au début, tu es nul. On est tous nuls, j'étais nul. Et après, à force de boulot, tu deviens un peu meilleur, un peu meilleur, un peu meilleur. Donc en fait, j'ai eu des domaines, tu vois, le sport, mon métier de commercial. qui m'ont donné une discipline que je n'avais pas à la maison, et que je n'avais pas au départ. Et le conseil que je donne, c'est de trouver un truc que vous aimez, où il y a une progression. C'est comme dans un jeu vidéo, tu vois, pour ceux qui aiment bien jouer. Il faut débloquer des niveaux, quoi. Et ça, il faut le transposer pour toi, dans tes finances perso.

  • Speaker #1

    Et ce dont tu parles aussi, c'est l'importance justement du réseau, de l'entourage, etc. Moi, je sais quand j'ai commencé le podcast, le premier truc qu'on me dit à chaque fois, c'est c'est cool, ça te construit un réseau de fou. Au début, je ne comprenais pas. Au début, je me disais bon, ok, je rencontre des personnes, c'est super cool, je prends de la value, etc. Et je ne voyais pas en fait en quoi le réseau, ça pouvait être important. Toi, je sais que tu parlais justement de s'entourer de personnes qui peuvent t'élever, etc. Et... Tu parles aussi dans le livre de s'entourer ou de rentrer dans des associations de VC, de business angels, etc. Ça a été compliqué pour toi au début de rentrer dans ce genre de milieu ? Non.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'étais en confiance. Et je pense que tu vois ce que je te disais, c'est la confiance en soi, ça t'ouvre beaucoup de portes et il faut avoir confiance en soi. Alors, ce n'est pas en un claquement de doigts, mais j'ai donné quelques tips. En fait, j'étais dans une super lancée, si tu veux. J'avais arrêté mon boulot. Quinze jours après, sur mon premier livre, c'est un succès dans les librairies Il y a de la presse, il y a des télés, etc. Je pars en vacances, je passe de commercial à appeler, à relancer des gens, avoir une direction, à être sollicité par BFM, RTL, Ouest France, Nice Matin, etc. Donc, je suis content. Donc, du coup, j'ai surfé sur cette vague un peu de confiance. J'ai vu un best life, quoi. Et du coup, j'étais en confiance pour dire, voilà. Bonjour, je me présente, je m'appelle Alexandre, j'ai sorti ce livre, j'ai telle expérience dans les parkings, je ne connais rien. Après, il faut être humble aussi, il faut dire les choses, il ne faut pas se la jouer, je connais tout. Je ne connais rien au milieu des startups, mais j'ai envie de découvrir. Il n'y a pas beaucoup de gens qui te disent « je suis nul » . Tu vois, souvent, ils n'osent pas, ils disent « ah mais non, tu es nul, tu es nul, on est nul au début » . Je suis nul et du coup, ils ont apprécié, ils m'ont dit, viens boire des coups avec nous près de Saint-Lazare dans notre club. J'y suis allé. tranquille, et ça s'est bien passé. Mais j'étais à l'aise parce que j'avais déjà 36 ans à l'époque, là j'en ai 39, et puis j'avais beaucoup bossé en amont. Mais non, ça n'a pas été trop compliqué, parce que j'étais en confiance. Donc je pense que la confiance c'est important. Mais il faut trouver le juste milieu, tu vois, entre la confiance et l'arrogance. Il ne faut pas tomber dans la surenchère, parce que là ça... Tout se casse la gueule, tu ne vends plus, tu ne convains plus, tu te mens à toi-même et ça ne va pas. Donc il faut arriver à... C'est un peu touchy.

  • Speaker #1

    Justement, dans ce que tu dis, on sent qu'il y a une grosse ascension. Et c'est ce que tu décris aussi avec la confiance dans le feeling, etc. C'est que tu avais fait pendant un moment plein de financements d'investissement autocentré. Sauf qu'à un moment, tu t'es dit ça ne me suffit plus. J'ai envie de projeter un peu plus à impact. Donc, j'ai l'impression qu'il y a eu un moment où tu as eu toute une remise en question.

  • Speaker #0

    En fait, c'est redescendu. En fait, c'est très vrai ce que tu dis. Je n'en ai pas parlé encore. podcast mais j'ai une phase d'ascension tu vois je dis ça souvent c'est que quand je faisais des podcasts je me sentais mieux avec une super belle montre c'est que le lego ça maintenant tu vois rien ça explique tout en fait cette phrase elle résume tout En fait, je n'avais pas confiance en moi. Je croyais avoir confiance, comme tous ces mecs qui te vendent des trucs sur Instagram. J'avais besoin d'avoir la Rolex, le truc. Et tu regardes les anciens podcasts, tu faisais attention à ça. Et maintenant, je m'en fous complètement. Tu vois, quand je pars l'été dans le sud, je dis que je vais à Cannes, les gens pensent que je suis dans les plages privées, Cannes, bling bling, festival de Cannes, etc. Ils n'ont pas compris en fait. J'ai acheté un VTT sur le Bon Coin, je suis en VTT, en Havaianas short VTT, j'achète des sandwiches, des canettes, des pimbanias pour ceux qui connaissent, un espèce de salade niçoise dans du pain, et je suis à la plage publique, je n'ai même pas de serviette. Donc en fait, je veux revenir à des choses super simples. Parce que j'ai pris conscience que toute cette... Tu vois... cette espèce de truc égotribe de besoin de reconnaissance, en fait, ça n'a pas de valeur. Il faut revenir à des choses simples. Apparemment, c'est un truc de crise de la quarantaine, de cas de conscience. Et en fait, en ce moment, je pense que je suis dans un cas de conscience en me disant, mais à quoi bon tout ça ? C'est quoi le sens de tout ça, en fait ? C'est quoi le sens de tout ça ? Je pense que le sens de tout ça, pour moi, par exemple, c'est de retransmettre. J'ai envie de faire des conférences plus, de faire d'autres livres. Peut-être de m'engager avec des convictions localement, politiquement, etc. Il y a des opportunités qui se présentent. Mais c'est monté haut. Pour être honnête, j'ai vu le vice des gens, tu vois. Je suis à monter à un assez haut niveau. Et j'ai vu que les gens que tu vois sur Instagram, Twitter, LinkedIn, des stars que tu vois, j'ai vu comment c'était pas fou. Je me suis dit, merde, il y a une dissonance entre ce que certains gens montrent, certaines personnes montrent et la réalité, et ça m'a déçu en fait. J'étais beaucoup déçu du milieu entrepreneur parisien un peu bobo, start-up nation, leveur de fonds. J'ai été déçu, en fait, mais j'ai eu plusieurs exemples décevants. Ce n'est pas une expérience. Et je me suis dit, waouh, je n'aime pas, je n'aime pas votre délire.

  • Speaker #1

    Ça rejoint un peu ce que tu disais tout à l'heure, c'est que de base, tu n'es pas quelqu'un qui est snake ni rien, mais qu'en fait, de voir certaines personnes, ça a fait que tu as arrêté d'accorder ta confiance, sachant que ce que tu dis aussi, je ne sais plus si je l'ai vu dans une vidéo ou dans ton livre, c'est que de base, quand tu étais dans l'IMO, tu t'es enfermé un peu et que derrière, tu as voulu aller dans les startups parce que tu voulais retrouver l'humain.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'humain dans les startups. Moi, je ne viens pas de ce milieu-là. C'est-à-dire que je n'ai pas fait l'ESSEC, je ne sors pas d'un incubateur, je n'ai pas monté de startup. Je ne viens pas de ce milieu-là, moi. Moi, j'ai fait un bac littéraire. Au départ, je voulais être acteur, je faisais du théâtre. Après, j'ai repris des études. Quelques années plus tard, j'ai eu mon bac littéraire en cours du soir. Je ne viens pas de ce milieu-là. Je viens d'un bon milieu, il n'y a aucun problème. Je ne suis pas un pur produit, ça. Je ne viens pas du Serai, si tu veux. Donc, je pense que, c'est ce que j'ai dit dans un podcast à un moment, je pense qu'il y a un gros malentendu entre les startups et moi. Je pense que, je le prends pour moi, je me suis trompé. Il y a un gros malentendu. J'ai investi dans les startups pour des mauvaises raisons. J'ai investi dans des startups parce que je voulais aider, je voulais qu'on soit dans une équipe, je voulais... faire partie d'un tout. Je voulais trouver de l'humain dans les startups. J'ai trouvé que des chiffres, que des ingés, que des mecs prétentieux. Je caricature, il y a des bonnes personnes, attention, je me suis fait des amis. C'est Pareto, quoi. C'est 20-80. Il y a encore 20, je suis gentil. Encore une fois, ce que je te dis, c'est un vrai échantillon. Je suis allé dans plusieurs clubs de business angels. Ça fait trois ans que je pratique beaucoup l'écosystème. J'ai beaucoup d'amis là-dedans. Donc, je peux parler de... Je sais de quoi je parle. J'ai investi 11 fois. Voilà. Et j'ai vu, en fait, que moi, j'allais chercher de l'humain. Et qu'autour de moi, j'avais des gens qui étaient que dans l'ego, etc. J'ai été pitché, j'ai fait jury. dans des sessions où il y avait des jeunes qui me pitchaient, c'était horrible. Ils avaient 20 ans, 23 ans, ils étaient comme ça. première slide, il y avait leur diplôme prestigieux. Mais je m'en fous de ton diplôme prestigieux. Est-ce que tu vas me rapporter de l'argent ? Est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Avant même de rapporter de l'argent, est-ce que tu es quelqu'un de bien ? Je n'ai pas envie de prendre un café avec toi. Parce que je sens l'ego, tu vois, le gros diplôme, le machin, le truc. Papa m'a pistonné ça, j'ai grandi là, je fais ça. Puis tu sais, des yeux mauvais, physiquement, tu vois, le rictus, tu sentais la mauvaise personne. Et je ne fais pas ça pour ça, moi. En fait, c'est pour ça qu'il y a un malentendu. Il y a un malentendu.

  • Speaker #1

    Ça, ça arrive aussi parce que quand tu te lances, comme tu disais, tu n'as peut-être pas confiance en toi. Et c'est ce que tu disais, c'est que tu as envie de rentrer dans soi-disant des codes, etc. Donc, tu te dis, si je rentre dans les milieux de l'investissement, il faut que je montre quand même que je m'y connais un peu. Donc, comment est-ce que tu essayes de te montrer au tout début ? Tu as l'apparat, donc tu as la montre, tu as des choses comme ça, etc. Et je pense que du coup... tu te sens un peu obligé au début. Après, une fois que tu as commencé à faire tes preuves vraiment de terrain, je pense que tu... Déjà, il ne faut pas se perdre, comme tu as dit, sur ça et sur l'ego. Et plus tu réussis, etc. Donc, plus ton ego est boosté, etc. Donc, tu as l'impression d'aller dans la bonne direction. Et après, au bout d'un moment, quand ça commence à redescendre, c'est là où tu prends peut-être plus de recul, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, mais tu as raison sur un truc. Et ça, il faut... point du genre là-dessus, c'est que... En fait, je ne peux pas en vouloir à ces startuppers ou ces gens-là parce qu'effectivement, ils n'ont pas confiance en eux, ils sont jeunes, ils n'ont pas d'expérience, donc il y a le diplôme en avant. Je ne peux pas leur en vouloir. Par contre, je peux dire, moi, ce n'est pas OK pour moi. Moi, je sors du truc. Et c'est ce que je dis, je ne leur en veux pas. Dans une moindre mesure, peut-être que j'étais comme eux au début, parce que j'avais besoin de mettre des Rolex dans les interviews. Il y a un problème chez moi. mais je dis juste que moi c'est pas ok dans ce cas là on se parle dans 10 ans Quand tu auras pris des claques, tu auras déposé des bilans, tu seras en procès avec ton associé, au prud'homme avec ton salarié. Et là, on se reparle. Mais moi, je juge, je fais un step back et je dis, voilà, moi, votre délire, ce n'est plus mon délire. Je préfère aller faire mon sport, prendre mon VTT, manger mon sandwich dans de l'aluminium, etc. Je suis plus heureux comme ça. Écouter un podcast inspirant, faire des étirements sur la plage. Je suis là-dedans, tu vois. Je ne suis plus dans cette vibe égotrip. Et tu vois, ce sujet-là, on n'en parle pas. Pourquoi on n'en parle pas ? Il y a très peu d'entrepreneurs français qui parlent de ça. Pourtant, c'est hyper important. Et ça se trouve, il le vit. Mais tu as l'impression que s'il dit ça, que vont penser mes actionnaires ? Que vont penser mes salariés ? Que vont penser ma femme ? Que va penser le beau-père ? Que va penser ma sœur ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est même pire que ça. C'est que vont penser aujourd'hui mes followers ?

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire qu'en fait, ces gens-là, ils n'ont aucune confiance en eux. Tu as l'impression qu'il y a beaucoup de vanity metrics, de preuves sociales. Mais je pense que voilà, moi ce livre, tu l'as lu, c'est le livre vraiment de l'analyse en fait. Il est hyper psychologique et je suis super content de ce livre. C'est vraiment l'instanté dans lequel je suis en ce moment et plein de gens vont s'y retrouver. Et si ça peut aussi donner des clés pour les jeunes qui sont en train de se perdre. qui sont un peu plus jeunes que moi, qui sont en train de se perdre, qui sont en train d'aller dans de la vanité là où il n'y a pas besoin, et surtout que ça va leur éviter, ça va vous éviter des conneries financières. Parce que si tu es un peu successfull, tu vois, on parlait d'avocat en off. Je te fais un exemple très concret. Très concret. Tu as 30 ans ou 27 ans, 28 ans, tu es avocat. Moi, j'en ai vu autour de moi. Tu gagnes correctement ta vie, mais tu as un gros lifestyle. Tu ne vas pas investir. Parce que tu achètes la quartier, parce que tu vis dans un quartier fancy. Plutôt que d'aller vivre à Saint-Ouen, à Clichy, ah non, je suis avocat, mon cabinet est dans le 16e, dans le 8e. Saint-Ouen, c'est crade, c'est le 93. Je vais habiter dans le 16e. Tu n'as pas besoin d'habiter dans le 16e, tu n'as pas besoin d'avoir un grand appart. Moi, je voyais des gens, ils achetaient des grands appart par égo. Tu vois, je veux bien. Machine séchante et tout. Moi, je n'ai pas de machine à Villiers, pendant 5 ans. Donc, ils ont un lifestyle, un ego, et du coup, ils n'investissent pas. Donc, si tu lis le livre ou tu comprends ce truc, tu vas pouvoir retourner sur Terre, rebaisser ton lifestyle, et là, tu vas à la banque et ta capacité d'emprunt, elle est mieux. Donc, tu vois, il y a une application concrète du fait de travailler là-dessus pour pouvoir gagner plus d'argent. Et après, libre à toi, dans 10 ans, tu vois, quand tu as 35 ans, 37 ans, d'incorporer un peu plus de fun, quoi. Moi, c'est ce que j'ai fait, tu vois. J'en ai mangé des wraps, c'est les faritas là

  • Speaker #1

    J'avais entendu ça. Il n'y avait même pas de poulet,

  • Speaker #0

    tu vois.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il y avait la sauce tomate, du fromage.

  • Speaker #0

    Sauce tomate, fromage, gruyère râpée, etc. J'en ai mangé beaucoup de ça. Mais c'est OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as raison. En fait, c'est ça. c'est ce que je te disais c'est que je pense qu'on est trop focalisé justement sur les paillettes et dans le livre en fait, ce qui est bien c'est que tu le dis en plus d'une manière bienveillante c'est que tu donnes tous les conseils sur l'investissement etc je vais laisser les gens sans les spoiler notamment sur l'anecdote où tu parles un peu de chiffres sur les projets à impact et derrière en fait, plus t'avances dans le livre plus tu vois en fait aussi ta trajectoire à toi au final, comme ça on a un vrai exemple en fait qui est concret et après Pour moi, c'est le chapitre, un des chapitres les plus importants, c'est ce que je mettais dans mes notes, c'est que tu parles de continuer à s'épanouir et à reconsidérer l'actif le plus précieux, à savoir le temps. Comment tu fais, toi, pour garder justement cette liberté de gestion de ton temps, malgré tous les investissements que tu as faits ? Parce que quand on entend beaucoup parler de liberté financière, etc., tu peux te perdre, tu peux acheter plein d'appartements, plein de trucs, etc. Et au bout d'un moment, tu es enfermé dans la gestion de tout ça. Et du coup, au final, tu n'es plus libre du tout.

  • Speaker #0

    C'est très vrai ce que tu dis. Mais en fait, tu peux te perdre là-dedans et c'est un peu le syndrome de celui qui bosse beaucoup et qui veut gagner beaucoup d'argent et du coup, tu es prisonnier de ça et tes investissements aussi. En fait, c'est un arbitrage. C'est un moment où il faut que tu te dises est-ce que je veux gagner plus d'argent en réinvestissant, mais j'aurai plus de stress ? Après, c'est un arbitrage que j'ai fait moi. Je me dis, tu vois les parkings par exemple, je peux parler aussi des startups, mais les parkings... J'ai plein de gens qui m'ont envoyé des messages, ils m'ont dit, viens, on prend un café, on va monter une SCPI parking, on va monter un fonds d'investissement parking. Et moi, j'ai dit non. Je pense que ça aurait pu cartonner. Mais j'ai dit, waouh, je ne pourrais pas aller jouer au tennis à midi, 14h dans mon club, dans le bois de Boulogne. Je pourrais moins aller faire mon sport le soir. Je ne pourrais peut-être plus partir... Un mois et demi, il était dans le sud de la France à manger des mangues et à me baigner. Donc, qu'est-ce que je veux ? Est-ce que je veux gagner plus d'argent, mais plus de stress ? Et en vérité, c'est un arbitrage. En fait, il faut savoir ce que tu veux dans la vie. Et quand tu vois des gens mourir autour de toi à cause du stress, tu n'as pas envie de réitérer ça. Je pense que moi, j'étais très marqué par la mort de mon père. Il a fait un évrisme. En gros, c'est une veine qui pète dans le cerveau. Il fumait, il était stressé. Et je pense que ça m'a marqué très positivement. Et je me suis dit, waouh. C'est pour ça que je fais du sport et que j'ai un rythme de vie de saint, même si je me fais plaisir quand même, je ne suis pas non plus un moine. Mais c'est pour ça que je ne suis pas trop dans la défonce, la clope, etc. Et en même temps, j'essaie de ne pas me stresser parce que j'ai vu mon père mourir de stress en 95 quand j'avais 9 ans. Et c'est un élément fondateur chez moi et c'est une opportunité, comme la résilience, c'est une opportunité d'avoir compris des choses plus tôt et de ne pas avoir perdu de temps et d'en être là. Je pense qu'il faut voir autour de toi, on a tous des problèmes, tu vois, à plus ou moins gros niveaux. Ils sont orphelins, ils ont un peu... pas de parents ou quoi, mais reproduis pas les erreurs de ton entourage. Ouvre tes yeux, tu vois. Un mauvais mariage, un décès, un truc, un divorce, un machin. Tu regardes toutes les conneries, ça t'évite de les faire, et après tu dis, ah non, je veux surtout pas ça, tu vois. Donc, faut arbitrer. Faut arbitrer entre, qu'est-ce que tu veux, quoi ? Est-ce que tu veux gagner un max, être dans cette compétition ? Je dis dans le livre, je crois, cet appétit d'ogre compétitif, tu vois. C'est fort. J'aurais pu faire une image avec l'IA, en montrant l'orgue, avec des billets, etc. Et ce bouquin, en fait, c'est une réponse à tous les autres qui parlent de performance. En fait, c'est un contre-pied. je pense que tu l'as bien compris, c'est le contre-pied de toutes les conneries qu'on voit sur les finances personnelles. Et j'espère que les jeunes de 20 ans vont comprendre aussi, parce que je pense qu'il faut un peu de maturité pour le capter, le livre. Je pense que quelqu'un, tu vois, qui n'a jamais eu de problème dans sa vie, qui est diplômé d'une top école et qui n'a jamais eu de boomerang dans la gueule, qui revient, ou de problème, Il ne va peut-être pas capter le truc. Et là, il va me mettre un commentaire sur Amazon en disant pour quelqu'un d'aguerri, on n'apprend pas grand-chose. Oui, mais je ne m'adresse pas à eux.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord. Et c'est pour ça que tout à l'heure, tu vois, moi, je te disais au tout début que pour moi, c'est un livre tout public, peu importe le niveau d'investissement. Et tu me disais que je ne t'ai pas contredit quand tu as dit que quelqu'un avait mis un mauvais commentaire en disant moi, je suis aguerri, etc. Mais moi, je ne suis pas d'accord parce que c'est fait pour eux aussi. parce que comme tu disais des fois quand t'es très aguerri aussi tu peux te perdre totalement et t'oublies en fait pourquoi T'as cherché en fait cette notion de liberté financière de base. Je pense que le driver, c'est ça qu'il faut avoir. et moi j'ai lu ton livre comme ça avec ce masque là c'est En fait, ce qu'il ne faut pas oublier au fur et à mesure, c'est le driver. C'est pourquoi tu vas chercher ta liberté financière. La gratification différée, c'est pourquoi. C'est tout se rejoint sur une ligne continue. Et moi, ce que je vois au final, c'est ta ligne continue, tu vas la chercher pour aller chercher le temps. Et en gros, du coup, cette personne, par exemple, qui a mis cette mauvaise note, en fait, c'est quoi son driver de base ? Pourquoi elle est là ? Et moi, je me dis que ce livre, il est vraiment fait pour tout le monde dans le sens où... Si tu n'oublies pas ton driver, normalement, tu te dis que ce livre, même s'il ne t'a pas apporté peut-être un point d'investissement que tu ne connaissais pas ou un truc comme ça. Déjà, libre à toi d'aller te spécialiser, d'aller voir le truc en question. Mais au moins, il peut te rappeler que c'était pour ça que j'y suis allé. Et je pense qu'il n'y a pas de mauvaise manière d'aller vers la liberté financière. Mais je pense que 80% des personnes qui y vont, c'est pour de base. avoir cette notion de liberté de temps. Et donc, dans ce cadre-là, normalement, soit ça te donne une piqûre de rappel, soit ça te donne des clés en plus pour aller la chercher.

  • Speaker #0

    Quelqu'un qui n'a pas aimé, c'est-à-dire qu'il est passé à côté du message, en fait.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il se ment à lui-même. Mais ça me fait plaisir ce que tu dis, parce que tu as raison. Tu as raison, tu as raison. Et je l'ai fait sans calcul, ce livre. Je l'ai fait, j'ai vraiment dit ce que je pensais. Et je pense que les gens, ils veulent du contenu authentique. Et c'est un truc qu'il y a trop peu. Tout est sur les réseaux, j'insiste, mais tout est tellement calculé. Et puis, tu as beaucoup de gens qui font des bouquins parce qu'ils vendent quelque chose, un produit ou un service. Il ne faut pas oublier ça. La personne qui te vend un livre, est-ce qu'elle vend quelque chose derrière ? Moi, tu veux que je vende quoi ? J'ai un petit programme pour les parkings que je vends très peu à la marge quand j'ai une demande en 30. sur ce bouquin là j'ai pas de programme j'ai pas de formation j'ai rien à vendre derrière donc donc c'est plus pur mais mais ça fait plaisir ce que tu me dis et j'adore écrire donc je pense que tu pourrais faire un livre aussi parce que une sacrée maturité on verra ça au fur et à mesure au fur et à mesure mais mais j'espère un jour lire aussi vite que toi et au synthétiser aussi fort C'est assez fou, je te l'avais dit.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Mais moi, je pense que ce qui est important, si un jour j'en arrive à ce stade aussi, c'est la transmission. Il faut que j'ai quelque chose à transmettre et sans doute, tu vois, ma propre expérience comme tu as fait. Et il faut que ça reste collé à de l'authenticité et du réel. Tu le cites en plus dans le début de ton livre, je crois que tu en parlais justement d'écriture de livres avec un de tes amis qui était beaucoup plus loin que toi et il dit, ouais, mais moi, ça ne m'intéressait personne parce que je suis trop déconnecté du monde réel. C'est vrai. Et toi, ce qui est bien, c'est que tu ne te déconnectes pas du monde réel.

  • Speaker #0

    Moi, je suis un mec lambda. En fait, ce que tu dis est vrai, c'est que je suis dans le monde réel. Quelqu'un qui a trop réussi, pour moi, c'est compliqué. Parce que pas quelqu'un qui a 200 millions ou un milliard, c'est compliqué. Sauf si, bon, il te raconte vraiment son histoire, ou s'il est from scratch. S'il est from scratch, ça peut... Mais tu as 200 millions. Le mec ou la nana qui va lire, la marge est haute. Et pour moi, il ne faut pas que la marge soit haute. Tout ce que je fais dans la vie, il ne faut pas que la marche soit haute. Le parking, 4000 euros, j'ai commencé, tout le monde peut le faire. La marche n'est pas haute. Il faut que la marche ne soit pas haute. Et le bouquin, la marche n'est pas haute. Idem pour quelqu'un, par exemple, qui fait des bouquins et qui sort d'une école hyper prestigieuse ou qui a des parents hyper riches, etc. Ben ouais, mais le mec qui est dans une tour à Ville-Tanneuse, c'est compliqué de se projeter. C'est compliqué. Donc je trouve qu'il faut des gens qui sont... proche du peuple et c'était la force de Bernard Tapie. Tapie, pourquoi il est devenu populaire ? Parce que c'était un mec random. C'était un mec random. Et un mec random devient ministre, un mec random rachète Adidas, Marseille, etc. avec toutes les dérives qu'il y a eu. Mais je ne suis pas là pour être dans le jugement de valeur, mais c'était un mec random. Et en fait, on veut des gens random. Et je trouve qu'en France, c'est un truc qui m'énerve, c'est que c'est souvent l'élite qu'on voit. à la tête de ça, de cette startup. Et c'est assez atypique de parler de finances personnelles sans sortir d'une top école. Mon école, c'était Novantia, elle a fermé. C'est l'ESCP qui a volé le campus. Elle a fermé l'école. Et sans sortir de la cuisse de Jupiter. Et c'est ça qui est intéressant, et c'est pour ça que ça sonne vrai. C'est que ce n'est pas mytho. Comment se projeter de quelqu'un qui est un génie et qui est parfait ? Je ne comprends pas. Enfin, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il faut rester accessible.

  • Speaker #1

    Moi, je suis d'accord avec toi parce que...

  • Speaker #0

    Tu peux ne pas être d'accord, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, je suis d'accord parce que toi, tu avais parlé de trois leviers pour dépasser le cadre social. Et dedans, tu mettais le comportement, l'éducation et l'inspiration. Et moi, l'inspiration, elle vient de personnes qui sont... « touchable » , tu vois. Parce que sinon, en fait, pour moi, ça ne m'inspire pas. Parce qu'en fait, je ne vois pas en quoi cette personne, elle fait des choses qui sont louables, etc. Il n'y a aucun souci, mais je ne m'identifie pas. Et c'est pour ça que j'ai créé ce podcast aussi. C'est parce que je vais chercher des personnes, quand j'ai commencé, c'était ça, des personnes ordinaires au parcours extraordinaire. Mais c'est des personnes que je peux toucher, tu vois. C'est des personnes dont je peux m'identifier et m'inspirer. Pour moi, ça, c'est important.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est ça le sens de la vie, c'est d'avoir des gens, des gens où... Enfin, c'est réaliste, quoi. Et je pense qu'on a besoin de plus de gens comme ça. Et c'est... Voilà, si tu pars avec une avance dans la vie qui est trop loin, c'est compliqué d'aller toucher les gens, tu vois, où t'es obligé de mentir, de faire croire que... d'inventer des vies, etc.

  • Speaker #1

    Ce qui est une stratégie marketing.

  • Speaker #0

    Ce qui est une stratégie marketing, mais après, on est dans le marketing, quoi, tu vois. il n'y a pas dans ce que je fais, tu vois, ma création de contenu sur Insta, il y a des trucs hyper différents, mais c'est voulu en fait. Parce que, en fait, je pense que dans tout ce que je fais, c'est un peu un pied de nez en fait, j'ai envie de dire aux gens, mais vous vous bourrez complètement quoi.

  • Speaker #1

    Mais ça se voit, quand tu regardes...

  • Speaker #0

    Il y a un côté je m'en foutiste, mais qui veut dire, en gros, ce que je dis aux gens, enfin aux concurrents ou aux gens, c'est redescendez sur terre et détendez-vous. Tu vois, il y a... Il y a un côté impertinent dans ma personnalité, mais en douceur, pas dans le manque de respect, mais il y a un côté rebelle et impertinent. Et c'est pour ça que certaines personnes adorent. Et celles qui n'aiment pas, tant pis, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Oui, moi, c'est ce que j'aime. Et puis, c'est ce que j'allais dire, c'est que quand tu regardes au final ton contenu sur Tocante, typiquement, les montres sont exposées dès le début. Tu les montres, tu parles direct des montres. Il n'y a pas de « ou » , il n'y a pas de truc. Et c'est direct, en fait.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il y a 25 000 abonnés, que ce matin, le Rolex m'a invité à Roland-Garros, parce que ça sonne vrai. Je ne suis pas en train de me dire « Ouais, il faut faire ça, ça, ça, ça, ça. » Non, j'arrive. Et comment j'ai commencé ? Quand c'est lunaire, j'étais confiné à Nantes. Je les ai mis hors ligne, les vidéos. J'étais face cas, mais je disais tout ce que je pensais. « Ouais, celle-là n'est pas bien. » Un peu comme certaines personnes ont fait dans la création de contenu de voitures. Pour ceux qui aiment bien les bagnoles. Tu as des gros créateurs de vidéos qui sont milliardaires pour certains, et du coup, ils sont hyper nature. Et je trouve qu'on n'avait pas assez de gens nature. Et dans les finance perso, on n'a personne de nature. Qui parle aujourd'hui, à part moi, de finance perso, sans avoir les diplômes CIF, CGP, startupper, multimillionnaire, vendre une formation, avoir des boîtes, etc. Qui parle de manière hyper déconnectée de finance perso ? tu vois ? Parce qu'il y en a beaucoup qui sont jugés partis. C'est-à-dire qu'ils vont, ça c'est bien, ça c'est pas bien, mais derrière ils sont dans ce business-là. Ils ont un business qui tourne autour de ça. Donc c'est facile de faire des réels si tu es en business qui tourne autour de ça. Moi je suis un peu en mode... Voilà, je m'en foutiste et faites vos trucs, j'ai fait mes trucs, amusez-vous et voilà. Mais je peux le faire parce que j'ai investi. Donc, il faut commencer par investir pour pouvoir le faire. Ça ne tombe pas du ciel comme ça. Ce n'est pas une posture, tu vois. C'est la réalité.

  • Speaker #1

    Je vais finir du coup le podcast avec une partie encore plus introspective que ce qu'on fait depuis tout à l'heure. Toi qui as atteint du coup la liberté financière, est-ce que ça te rend vraiment heureux ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui me rend vraiment heureux ? La liberté financière ? C'est une partie du bonheur. Je pense. Je pense que le bonheur, c'est une partie. Franchement, ce qui me rend heureux, c'est deux choses principales. Sentiment d'accomplissement personnel. C'est un peu égotrique, ça. C'est l'accomplissement. J'ai fait un truc, tu vois. Et deuxième chose, c'est le give-back, retransmettre. Ça me rend beaucoup plus heureux que de gagner des lois. C'est ce que je dis souvent, tu vois. Quand j'ai un jeune qui, parce que c'est surtout des jeunes, qui m'écrit, qui me dit « Franchement, j'ai acheté grâce à toi mon deuxième parking. » Là, j'en ai un, par exemple. Il était un peu perdu, il a acheté des parkings grâce à moi. Et là, il vient m'envoyer son CV. Avant qu'on fasse le podcast, il m'a dit « Franchement, j'aimerais trop faire mon alternance dans ton entreprise. » Moi, je n'ai pas prévu de le prendre. Ah, ça me touche. Il envoie le CV, il m'a fait une lettre de motivation. ça c'est mieux que d'avoir des loyers tu vois. C'est quoi le plus important ? C'est d'avoir de l'argent, des loyers pour t'acheter du matériel ou c'est d'aider vraiment d'impacter les gens ? Enfin, je sais pas après. Moi perso c'est impacter, c'est ça le sens de la vie tu vois. Et ça, ça me rend super heureux. Ça, ça me rend super heureux. Plus que la liberté financière tu vois. C'est d'être utile.

  • Speaker #1

    Puis tu as le retour à la simplicité aussi. Tu l'as dit déjà tout à l'heure. Et tu le dis, c'est que... Comme tu as dit, j'ai l'impression que tu es allé au bout du processus. Et au final, tu reviens sur des choses plus simples. Tu disais manger un pain bagnat.

  • Speaker #0

    Il n'y a même pas de truc que tu dis dans le livre. Mais je pense que je dois le dire.

  • Speaker #1

    Dans le livre, tu ne dis pas vraiment ça. Tu dis que tu rêvais de belles voitures et de montres. Mais que tu n'as jamais été aussi bien que sur un VTT ou en short de surf et de tombe brésilienne.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. L'été dernier, j'étais comme ça. Cet été, je retourne, je fais ça, j'appelle mes potes, on va faire du sport. J'ai des potes, tu vois, ils n'ont rien à quoi là-bas. Ils sont brésiliens, on va faire du sport. Ils sont dans les choses simples. En fait, les gens qui m'inspirent, c'est ces gens-là. en fait aujourd'hui tu vois les gens qui m'inspirent c'est pas les milliardaires c'est pas les gros entrepreneurs successfull c'est les gens qui ont rien et qui se plaignent pas et souvent qui viennent pas de France et qui ont rien tu vois dans le sport que je fais par exemple il y avait un coach à ceinture noire aussi et je parlais avec lui et tu vois il habitait avec sa copine il habitait un tout petit appart pas beaucoup d'argent et tout Il me dit, oh Alex, j'ai trouvé une boulangerie là-bas, ils font des pains au chocolat, c'est magnifique, tu vois. Et je suis allé avec lui, il a mangé un pain au chocolat à 1,20€. Et il est plus heureux qu'un mec qui achète une bagnole à 100 000 et qui tire la gueule, tu vois. Et moi, ça m'inspire, ça. tu me dis wow il a tout compris il est heureux avec un pain au chocolat il est heureux avec un petit repas avec un petit truc et moi c'est ça, je veux aller vers ça en fait je veux aller vers ça parce que le côté fric et tout je l'ai validé, je l'ai côtoyé je l'ai détesté, je l'ai aimé il m'a fatigué, il m'a pris du temps Il faut voir vers quoi tu veux aller. Et il y a des gens, tu vois, je les ai plein, j'en connais plein, je ne te dirai pas non, mais des gens que tu connais, ils sont assez connus. Ils sont bloqués dans l'ego trip, le fric, le fric. Ils ne sortent pas de ça. Ils sont restés dans ces schémas-là. Je ne suis pas psy, je ne sais pas pourquoi, mais ils sont restés, restés, restés. Ils restent là-dedans, tu vois. Ils restent là-dedans. Ils ne sortent pas. Sortez les gars. Moi, je sors à 39, là. Et sortez les gars, vous allez kiffer. Arrêtez de vouloir aller à Mykonos et tout. Venez avec moi à Cannes, on va aller à Théoul dans les Criques. On va aller, venez en Bretagne, venez dans la Nièvre, venez faire des choses simples, faire un petit déj. T'as pas besoin d'une plage privée avec un transat à 40 euros, des moritos, des saxophonistes, des champagnes, on s'en fout. Viens, on fait un tomate mozza. Tu vas kiffer beaucoup plus. Et ces gens-là, tu vois, qui sont un peu dans le show, et quand je les emmène avec moi dans mes délires, tu sais, ils me regardent, ils disent « Oh, tu sais, il m'envoie des textos après, je te jure. Il m'envoie des pavés. Ouais, allez, j'adore. Si t'as besoin de moi et tout. » Ah ouais, mais... Et je pense qu'on doit, les gens qui ont fait un peu d'argent, comme moi Pour moi, on doit montrer le chemin, on doit montrer l'exemple et on doit dire aux gens qui sont en train de se tromper, les gars, ce n'est pas le bon chemin. Sors de ça. C'est une connerie.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui ont apprécié notre échange ou justement qui sont en train de se poser des questions après tout ce que tu dis, elles pourraient te retrouver où ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, LinkedIn, YouTube. Voilà, je ne suis pas un LinkedIn boy, je n'ai pas de copywriter, mais partout, vous pouvez me contacter avec grand plaisir, lire mes livres aussi, dans les FNAC, Amazon, etc. Le mieux, c'est encore de lire mes livres parce que c'est là où je dis le plus de trucs.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. De toute façon, je mettrai tous les liens en description. Je te remercie en tout cas, Alexandre, pour cet échange.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

Chapters

  • Qui est Alexandre Lacharme ?

    00:00

  • Sa transition

    03:45

  • La peur de quitter le salariat

    07:20

  • Le mythe de la liberté financière

    10:28

  • Utiliser le levier du salariat

    15:02

  • Oser se lancer

    21:32

  • Le revers de la médaille

    29:44

  • Respecter le temps

    40:00

  • Rester connecter au monde réel

    47:20

  • La liberté financière rend-elle heureuse ?

    53:25

  • Ses réseaux sociaux

    58:00

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