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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

#5 : AUGMENTER SA VISIBILITÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX (avec Steves Hounkponou)

#5 : AUGMENTER SA VISIBILITÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX (avec Steves Hounkponou)

36min |12/10/2024
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Desalarier : Du salariat à l'entrepreneuriat

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36min |12/10/2024
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Description

Steves est passé des bancs de Cambridge à devenir le plus jeune directeur commercial du luxe à seulement 28 ans. Après une carrière chez des maisons prestigieuses comme Cartier et YSL, il a fondé plusieurs entreprises, notamment sa marque de vêtements et d'accessoires BHP, et son agence SHK, spécialisée en image de marque et marketing numérique ou récemment l'Académie Visible.

Dans cet épisode, nous parlons :

- De l'importance de l'entourage et des réseaux sociaux dans la réussite.

- De la résilience face aux obstacles et de la nécessité de se respecter soi-même.

- Comment quitter un environnement qui ne nous correspond plus pour créer une entreprise alignée avec ses valeurs

- Des opportunités incroyables que peuvent offrir les réseaux sociaux, mais aussi des dangers qu’ils représentent

- De son aventure TEDx

Si vous êtes en quête d'inspiration ou de conseils pour naviguer dans le monde du luxe, de l'entrepreneuriat et de l'influence, cette vidéo est pour vous !

N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :

0:00 Introduction

0:57 La question débat

02:11 Présentation de Steves

05:29 Le tournant

08:37 Son expérience du salariat

14:01 Transition et entourage

15:43 Les débuts d'Instagram

19:07 L'importance des réseaux sociaux

20:59 Savoir être en avance

23:56 Booster sa visibilité

24:35 Son TEDx

27:57 Trouver son équilibre vie pro / perso

32:37 Son conseil pour tout débutant

34:41 Rebondir malgré les désillusions

35:41 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier

Si vous voulez en savoir plus sur Steves :

https://www.instagram.com/steves.hounkponou/?hl=fr

https://www.instagram.com/academievisible/?hl=fr

https://steveshounkponou.com/

https://www.linkedin.com/in/steves-hounkponou/?originalSubdomain=fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, c'est savoir partir. Moi je pensais que c'était une question d'âge, mais c'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là n'a pas me donné l'opportunité. Et quand tu pars du monde au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait ils apprécient un poste.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui cherche à démystifier l'entreprenariat en portant à la rencontre de personnes ordinaires. au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Steve. Bonjour Steve.

  • Speaker #0

    Salut, salut, salut. Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça va bien. Merci de me recevoir. Je suis ravi d'être là et de pouvoir échanger avec toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui te remercie de t'être rendu disponible. Je suis très content de pouvoir avoir cette conversation avec toi. Avant de te décrire, je vais te poser une petite question comme je le fais avec chacun de mes invités. Et la question que je veux te poser, c'est est-ce que pour toi, associer le bleu marine et le noir, c'est un fashion faux pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais te poser une très bonne question. Moi, je dirais que non. Parce que pour moi, le plus important, c'est d'être aligné avec ce qu'on fait. c'est d'être OK. Après, oui, dans la mode, allier le noir et le bleu marine, c'est un fashion faux pas. Ça, c'est des codes de la mode. Dans l'univers de l'image de marque aussi, allier le noir et le bleu marine, c'est quelque chose qui n'est pas recommandé. Maintenant, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Moi, j'allie le noir avec le bleu marine et je trouve ça bien.

  • Speaker #1

    donc c'est ok je suis bien d'accord alors les personnes qui vont écouter le podcast vont comprendre un peu pourquoi je te pose ce genre de questions c'est parce que tu vas avoir un parcours qui va être bien aligné avec le monde de la mode je vais commencer du coup par décrire moi je te décrirais comme quelqu'un qui a horreur du mot impossible parce que c'est un mot auquel tu as d'ordonner tort mais t'es surtout quelqu'un de combattif parce que depuis tout petit tu as su surmonter de nombreux défis et obstacles puisque tu as failli être mort-né et malgré une différence de taille de jambe, tu as intégré le centre de formation professionnel de Hausser pour te lancer dans le football. Malheureusement, après une blessure liée à un tacle, les médecins ont annoncé à tes parents que tu ne remarcherais jamais mais ils t'ont également décelé une maladie génétique à savoir le gène HLA-B27. Tu as alors eu deux prothèses de hanches et abandonné ton rêve de l'époque. pour te lancer dans des études dans le luxe suite à la lecture de magazines à l'hôpital et la découverte de Rebecca Ayoko, l'une des premières mannequins noires. Tu as donc obtenu derrière ton bachelor en management international à Cambridge en 2007, un master 2 en marketing management de luxe à l'ISC Paris en 2009 et un MBA finance à l'ISG Paris en 2010. Tu ne vas pas seulement te contenter d'intégrer les grandes maisons de luxe telles que Cartier, Yves Saint Laurent.... Tu vas aussi devenir directeur commercial et obtenir le record du plus jeune directeur commercial dans le luxe à 28 ans. Chez Coach, où tu es passé de vendeur à, justement, directeur commercial, on va te mettre des bâtons dans les roues lorsque tu vas postuler au poste de VP Europe. En 2012, tu as lancé ton compte Instagram de Black with the Black Hat, qui a plus de 150K abonnés et qui te positionne comme un des influenceurs pour Marc. et en stratégie d'influence. Après coach, tu as créé une boîte dans le relooking et le conseil en images. En 2016, tu as créé BHP, blackhats.com, qui est ta marque de vêtements et d'accessoires qui prônent la confiance en soi. En 2019, tu as créé l'agence SHK, spécialisée en images de marques et marketing numérique. Et la même année, tu es élu meilleur influenceur africain. Voilà. Et en 2021... Tu es devenu l'auteur du livre J'avais toutes les excuses aux éditions du Note que je recommande. Et en ce moment, tu es dans la rédaction d'un second livre qui s'appelle, si je ne me trompe pas, Écris ton histoire Et récemment, tu as créé l'Académie Visite.

  • Speaker #0

    Pardon, non, non, il ne s'appelle pas Écris ton histoire Le titre, je ne le dis pas encore. Mais je suis dans la question d'un second livre. Pardon, excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Donc, c'était tout pour ton introduction. et je vais en profiter j'ai potassé pas mal d'interviews et de podcasts que t'as pressé et puis je te suis aussi depuis des années sur les réseaux sociaux donc ça aide aussi

  • Speaker #0

    Ouais, c'est impressionnant, bravo.

  • Speaker #1

    Merci. Alors, comme pas mal de personnes, moi, je t'ai découvert à travers ton compte Instagram, notamment grâce à une photo qui avait été reprise des milliers de fois à l'époque de toi avec le chapeau noir. Bon, pas celui que tu portes aujourd'hui, j'imagine, mais avec un chapeau noir devant la tour Eiffel. Et depuis, moi, je n'ai pas décroché de cette belle image que j'avais de toi et je t'ai vu beaucoup évoluer. J'ai découvert derrière ton parcours et j'ai notamment découvert assez récemment quand tu as commencé à en parler, tes épisodes salariales. C'est ce qui m'a donné aussi envie de t'inviter dans le podcast. Et il y a notamment un épisode chez Coach qui a été un tournant important pour toi. Est-ce que tu peux en parler ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand Maëlle Pessin a dit qu'il ne mettrait pas un noir à la tête de l'Europe. Je pense que tu parles de cet épisode, non ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai eu la chance de rentrer. Une fois de plus, je tiens à dire, coach n'est pas raciste. Parce que maintenant que je parle ouvertement de la marque, on me dit, non, en fait, coach n'est pas raciste. Ce n'est pas la marque qui est raciste. C'est une personne qui est au sein de cette entreprise, d'ailleurs, qui a été, je ne sais pas si elle a été licenciée ou elle a eu une adoption, mais en tout cas, ils ont mis fin à son contrat peu de temps après que je sois parti. Donc, oui, elle a dit que... ils n'allaient quand même pas mettre noir à la tête de l'Europe, et avec le soutien de la DRH de l'époque. Et qu'est-ce que je peux te dire sur ça ? C'était le meilleur moment de ma vie, en fait. C'était le meilleur moment de ma vie, parce qu'au début, je ne le voyais pas comme ça. J'avais tous les meilleurs points de vente, les meilleurs indicateurs commerciaux, dans toutes les boutiques dont j'étais en charge. Et naturellement, j'ai postulé pour le vice-président d'Europe, vu qu'en France, je disais un peu, j'allais débloquer toutes les clés du game, donc il fallait aller chercher un peu plus loin. Et une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, ça ne s'est pas fait. Et en fait, je pensais juste qu'à 28 ans, moi je pensais que c'était une question d'âge. Mais ce n'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là, elle n'avait pas me donné l'opportunité. Et puis voilà, c'est OK. Si c'est OK... J'ai pu quitter cette entreprise, c'était quand ? C'était en 2016 et puis ça fait 8 ans que ça dure en fait. Ça fait 8 ans que je suis entrepreneur, que je vis de ma passion, que je vis de ce que j'aime, que j'ai des salariés. Et je suis fier de moi en fait de dire que j'ai su m'écouter. C'était pas facile, j'ai su m'écouter mais j'ai su quitter. Il y a une expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, il faut savoir partir. Donc c'est dur de prendre des décisions, surtout quand on est dans un confort, quand on a un bon poste, un bon salaire, on a du pouvoir. Parce qu'il faut savoir que du coup, j'étais un peu stratégique et j'étais entouré de pas mal de marques dans le même écosystème qui me connaissaient, qui reconnaissaient ce que je faisais. Et quand tu pars du jour au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait, ils apprécient un poste, ils apprécient un réseau. Et il y a eu ça, il y a eu ça. Et finalement, petit à petit, on est remonté.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu retiens, justement, de tes expériences salariales ? Ça serait quoi, par exemple, la compétence acquise qui te sert le plus aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je retiens du salariat ? Faut mieux partir. Pour moi, le salariat, c'est ça, le crédit. Les salariés, il y a certaines deux choses. La première, c'est si tu as un projet immobilier, tu as envie de faire de l'argent avec l'immobilier, avec le recul que j'ai aujourd'hui, je pense que c'est pour ta résidence principale.

  • Speaker #1

    De l'investissement locatif.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est important.

  • Speaker #1

    Surtout que les banques sont hyper frileuses quand tu n'as pas un CD. Oui.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est la meilleure option pour avoir un prêt. La deuxième chose, alors moi je suis restaker, je suis au millé, tu me dis tu sautes, tu as tout ce que tu veux, je saute. J'ai évalué les risques, je me dis bon ça peut marcher, j'y vais. Et dans le salariat, ça ne me permet pas en fait. J'ai de bons amis. Il bosse dans une compagnie nationale, je ne vais pas dire laquelle. Moi, quand il me dit, il me reste 10 jours à poser, quand on va faire un week-end. des vacances et qui me dit parfaite je peux pas poser parce que j'ai pas assez de jours non merci tu vois donc donc ce que moi j'ai appris je pense qu'aujourd'hui ce que j'ai appris du sable par contre c'est une assiste à refaire je ferai la même chose parce que je pense qu'il faut passer par le salarié il faut apprendre beaucoup de choses et c'est ok tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur entrepreneur aussi c'est de je parle aussi des inconvénients on en parlera après c'est d'autres galères c'est beaucoup de charges mentales c'est beaucoup de de risque. L'entrepreneur, tu te payes en dernier, tu dois payer tous tes prestataires avant de te payer toi. Je veux dire, il y a plein d'autres choses et tu penses à la société avant de penser à toi. Donc, tu dois faire attention à toutes ces parties-là. Donc, il n'y a pas que des avantages aussi, même s'il y en a beaucoup après. Il y a d'autres astuces. Mais ce que je retiens, il y a deux choses. La première, c'est le management. J'étais manager. J'ai managé près de 500 personnes là où j'étais. Donc là, j'en ai une dizaine, c'est facile à faire. Deuxième chose, si je ne fais pas et je ne ferai jamais dans mon entreprise ce que je ne voulais pas qu'on me fasse. C'est-à-dire qu'après, j'avais de la chance. Si tu veux, c'est parti un petit peu. Couille, pardonnez-moi l'expression. Quand ma boss, la maliculeuse, elle a remplacé une personne, mais juste avant, celui qui était à Vraquel, Vincent, c'était le meilleur manager que j'ai connu. En fait, il me laissait énormément de liberté, il me faisait confiance. Et en fait, moi, c'est ce que je reproduis avec mes équipes. C'est ma boîte, c'est mon business. J'ai ma vision, mais j'écoute les idées. Et des fois, j'ai le recul en disant, OK. je pensais le faire comme ça, il ou elle a raison, je le ferai plutôt de cette façon-là, ou alors, ok, merci pour l'idée, je n'écoute pas. Mais ce que je sais faire, que j'inculque, c'est que vous faites ce que vous voulez. Vous travaillez le matin, ou à une heure du matin, ou je ne sais pas quelle heure, je n'en ai rien à cirer, pour moi tout ce que je veux c'est le résultat. Je suis en chute. Tu vois, ce qui me herbe, c'est que la vie est courte, on a en moyenne 84 ans à vivre. Et si tu dois reposer des jours, je ne sais pas, pour aller en vacances, tu dois l'emmener à l'école, ces trucs-là, c'est relou en fait. Et moi, ça s'allia bien. J'avais mon ancien manager juste avancé, qui ne s'est pas passé, il était adorable, il me faisait confiance, il me disait le plus important, je lui fais confiance, je lui fais des chiffres. on a rempli ton objectif, le reste, ok, tu gères. Et j'aime pas, moi, ce truc que je prends pour français. J'adore la France, c'est le sujet. Mais j'aime pas ce truc où, ok, t'as le droit de 15 minutes de pause, ok, tu dois partir à telle heure, tu dois vous aider, enfin, non. Et moi, mon équipe, je me suis refusé de faire ça, mon équipe, c'est que je m'en fous, si tu veux bosser à Milan... à Miami, où tu veux, tu bosses. Le plus important, c'est de remplir ton objectif et que tu le fasses à 2h, 3h du matin, à 1h ou 6h, je m'en bats pas. Par contre, on fait un point toutes les semaines, tu dois être présent à cette heure-là. Après, profite de ta famille, de tes parents, de ce que tu veux. Voilà. Donc, je pense que ça m'a appris aussi à me dire ça, j'avais bien. Ça, je n'aimais pas. Et dans mon futur, ça, c'est OK, ça, c'est pas OK.

  • Speaker #1

    OK. Et dans ton livre, tu disais que ton père ne voulait pas que tu deviennes footballeur parce qu'il voulait que tu fasses des études. Pour lui, c'était un truc de voyou, le football. L'entrepreneuriat, il voyait ça comment ? Le fait que tu quittes justement des grands postes et que tu te lances derrière à ton compte, et en plus, les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Il m'a... Pendant longtemps, il m'a dit aussi, en me faisant une bêtise, tu ne devrais pas faire ça. Et c'est aujourd'hui. Aujourd'hui, il est content, il est très content de voir ce que je fais. Il est plutôt fier. Tout le monde. En fait, il me suit sur les réseaux sociaux. On a plus de 80 ans. Je ne sais pas comment il fait. Il a un petit appareil, le petit tartre. En fait, mon père, c'est Google. Comment tu appelles ça ? J'ai oublié mon adresse Google Alert. Avant que je sache qu'il y a un article sur moi, c'est avant moi qu'il m'envoie déjà. Il m'envoie avec tous les groupes, avec tous ses amis. Il est fier, il est très fier de ce que j'ai fait. Après, c'est comme tout père en fait. Tout père qui avait peur, qui a peur que son enfant se fesse la gueule. Et je peux comprendre parce que... On est en parent, on est en protégé par l'enfant.

  • Speaker #1

    Et à quel point tu as été perméable, toi, de ton côté, à la vie de ton entourage sur cette phase de transition, justement ?

  • Speaker #0

    Dans quel sens ?

  • Speaker #1

    Puisque tu disais, par exemple, justement, que ton père avait peur que tu faisais une bêtise, je pense qu'à cette époque-là, t'as dû te lancer à fond aussi dans les réseaux sociaux, tout ce qui était relooking et conseiller en images, sachant qu'aujourd'hui, quand on parle, alors je sais pas si t'aimes ce mot, mais à l'époque, il existait pas trop non plus, le métier d'influenceur, ça existait pas. Et quand... toi tu t'es lancé avec tous les abonnés que tu avais, c'est pas comme aujourd'hui quand on se dit bon bah je vais devenir influenceur ou autre, on arrive un peu à avoir un but final entre guillemets, une possibilité de rémunération, à l'époque où toi tu le faisais, je crois que c'était pas trop le cas.

  • Speaker #0

    Oui, dans tous les cas, j'ai toujours voulu faire les choses à fond, tu vois, et j'en avais plus. Si c'est un peu dur ce que je dis, j'en avais quelque part de ce que pensaient les gens. C'est-à-dire que j'avais mon objectif, je savais où est-ce que je voulais aller et puis j'y allais. Donc, je pense que j'ai un côté visuel dans le sens où je me suis dit... En fait, à l'initiative, avant c'était la publicité à la radio, après c'était les images publicitaires, les affiches, et j'ai vu arriver un truc digital. Et en fait, surtout, ce qui m'a permis de me lancer sur les réseaux sociaux, c'était à l'époque, il y avait deux filles, Catherine Sachs et Barbara Potter, qui ont une grosse marque aujourd'hui, qui se comprennent danoises, qui cartonnent, qui font toutes les fashions du ronc aux Etats-Unis, enfin bref, partout. Et à l'époque, c'était deux étudiantes, ça je vais raconter à personne, à l'époque, c'était deux étudiantes qui m'ont dit... En fait, on s'est retrouvées, on était à Cannes. avec mes potes pour faire la fête, j'étais encore étudiant. Non, je n'étais pas étudiant, je travaillais, c'était les débuts je crois, chez Coach. Je pense, ouais. C'était les débuts chez Coach, c'était en 2011, où j'allais rentrer après chez Coach. Bref, j'étais salarié, peu importe où j'étais salarié. Et ils m'ont dit, Instagram, c'est le nouveau réseau social, si tu maîtrises, ça va tout. beaucoup de portes. Mais moi j'ai foncé. Parce qu'en fait ces filles-là, nous on l'allait à l'après-midi, on l'allait au bas au lit, Fabrice on allait faire la fête jusqu'à pas d'heure. Le soir on dormait une heure, on allait refaire la fête le soir. Et elle, elle faisait la fête la journée avec nous, et le soir elle se couchait, le matin à 7h, elle était dans la maison à côté, donc nous on les voyait, et les filles étaient là en train de... de bosser sur leur projet en pleine vacances. Et je me suis dit, en fait, elles sont parties du Delmar, elles sont venues avec Ken, mais elles ont une discipline. Donc ces filles-là, il faut écouter ce qu'elles disent. Et donc, moi-même, quand je disais que ça ne fonctionnerait pas, je pense qu'au début, je l'ai pris comme un jeu en disant, je vais comprendre l'écosystème, je vais comprendre ce qui se passe et je vais être le meilleur dedans. J'ai certainement pas été le meilleur, mais en tout cas, j'ai fait ma place. Et pour moi, c'est ce que je dis. Peu importe ce que je fais, je vais le faire à fond.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, une présence sur les réseaux sociaux, c'est important, voire primordial, que ce soit pour une entreprise ou une marque ?

  • Speaker #0

    Clairement. Clairement, parce qu'on est dans une nouvelle génération qui ne va plus sur Google, qui ne va plus sur Twitter. chercher sur TikTok ou sur Instagram le restaurant où aller, l'entreprise dans laquelle tu es. En fait, toute la recherche, ils le font via les réseaux sociaux. Et aussi, les réseaux sociaux permettent de connecter et de voir la réalité des gens. Parce que tu as Instagram, le but, c'est de montrer les bacs, tout ce qui se passe dans ta vie, peu importe, c'est l'arrière entrepreneuriat, mais ce que tu fais. ou ta lead-in, si la façon un peu plus solenne c'est de faire passer des messages et ta youtube, si c'est le quota, un peu plus montrer ton expertise donc dans ces entreprises on aurait peur de se passer des réseaux sociaux parce que déjà c'est de la publicité gratuite et quand tu sais bien t'en servir tu peux faire beaucoup de business, beaucoup d'argent en faisant ton serveur bien Et le but c'est pas de poster tous les jours au coin, c'est d'avoir une vraie stratégie et une vraie ligne éditoriale à suivre. Et le troisième point, quand c'est quoi le troisième point ? Oui, concernant l'image de marque, c'est sûr qu'il vaut mieux véhiculer, faire passer les messages qu'on a envie de faire passer, plutôt que attendre que les gens... par le tournoi. Donc clairement, c'est une vraie étape. Et en plus, il y a l'intelligence artificielle qui arrive. Je pense que ça serait le... Le nouveau tournoi....pour pouvoir faire de belles choses. Et au-delà, je pense que c'est aussi intéressant de trouver, au-delà de l'intelligence artificielle, quel est le nouveau... quel sera le nouvel train d'avenir. Je pense que le but c'est toujours d'être en avance sur la génération, en avance sur les gens, et de faire des recherches en disant, ok, parce que dès qu'il y a un nouveau sujet, et que tu maîtrises ce nouveau sujet, t'as beaucoup plus d'opportunités, parce que t'en parles avant, t'as une connaissance avant les autres. Il y a les réseaux sociaux, malheureusement ça se fait. En fait ça on a une génération aujourd'hui qui est née avec le téléphone, tu vois. J'ai beaucoup de jeunes, ça fait vieux con, j'ai 40 ans, donc j'ai beaucoup de jeunes dans l'agence, dans l'académie visible aussi. Et elles n'ont pas autant de visibilité que moi sur les réseaux sociaux, mais elles maîtrisent les réseaux sociaux. Et quand je leur demande comment ça se fait que tu les fais ça, je dis c'est comme la télé, c'est naturel, c'est normal. Donc, tu vois, ils ont grandi avec ça. Et ça serait dommage pour les marques de ne pas s'en servir.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Tu penses que c'est plus dur de se lancer aujourd'hui sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est beaucoup plus dur parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs, il y a beaucoup de gens qui se disent experts en réseaux sociaux, experts en ça. Et il faut trouver la bonne personne, tu vois. je pense que pour faire un maximum de recherches où nous on accompagne les personnes parce qu'on a déjà, moi ça fait 13 ans maintenant que je suis sur Insta, les réseaux sociaux, je suis un zoolosaure, j'étais là depuis le début, les réseaux sociaux on les prises et en fait on a la chance d'être accompagné par, voilà j'ai été ambassadeur de Meta donc j'ai créé un réseau là-bas où je suis au courant de toutes les nouveautés avant ou en tout cas... Avant que mon sérénant parle, le PDG de la France me parle. Il y a pas mal d'actualités, d'informations que je sais, donc je te donne à mes étudiants. Mais aujourd'hui, il y a tout n'importe quoi, il y a des gens qui veulent l'opportunité, et je pense que c'est l'opportunité qu'il y a. Je penche. c'est l'opportunité de pouvoir arnaquer les gens. Il faut faire attention, mais c'est possible encore de réussir. Le plus important c'est d'avoir une niche et d'apporter de la valeur. On compte exploser du genre au lendemain, il y a trois solutions. Tu es dans une niche, tu apportes de la valeur et tu soignes bien ton introduction. Tu vois, à partir du moment où tu fais ça, tu as beaucoup de chance que... que ta visibilité dispose. Exactement. Après, il y a d'autres choses. Il y a l'image, il y a l'histoire que tu vas raconter tout autour. Il y a le réseau que tu vas créer. Enfin, il y a des gens qui doivent partager d'autres sujets, mais ce n'est pas possible, bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu me crées une magnifique transition, en plus en parlant de visibilité, parce que toi, tu as souffert plus jeune du regard des autres. Pourtant, tu as aidé et tu aides toujours les gens à prendre confiance en eux et rendre visibles les personnes invisibles et surtout ayant une singularité. Ce qui t'a donné confiance, toi, c'est ce magnifique chapeau noir que tu arbores. Et c'est celui qui m'a fait, comme je disais tout à l'heure, te découvrir sur les réseaux sociaux. J'invite les gens aussi à découvrir l'histoire de Chapeau dans ton livre. qui est très intéressante. Mais ce que je veux aborder, c'est un autre sujet, c'est un TEDx que tu as fait, qui est sur la confiance en soi. Et ton sujet, c'est la confiance en soi, justement, l'unique clé pour se libérer du regard. Est-ce que tu peux nous parler un peu de cette aventure TEDx et dire si c'est difficile de se préparer pour un TEDx ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai été frustré par la mauvaise qualité de la vidéo, mais ce que je peux te dire sur l'expérience TEDx, c'est que c'est très difficile, ça. En fait, j'ai fait pas mal de conférences, tu vois. J'en fais encore le max que j'ai fait. J'étais devant 10 000 personnes. Et j'étais moins stressé devant 10 000 personnes que le TEDx, qui était, j'en sais rien, peut-être une centaine de personnes. Pourquoi ? Parce que déjà, quand tu organises tes conférences, ou que tu es invité pour faire des conférences, ou que tu vas passer par ici dans des entreprises, c'est tu veux parler de quoi ? c'est quoi ton expertise ? vas-y et donc le TEDx on t'impose un thème bien sûr qu'il y a un rapport avec ton expertise mais la deuxième chose c'est que tu as je crois que c'était 12 minutes et tu ne dois pas dépasser quand tu dépasses il y a de fortes chances qu'ils ne font pas de montage donc ils ne vont pas non ils vont pas l'intégrer sur le site officiel de TEDx. Quand tu fais moi, c'est aussi possible qu'ils ne le mettent pas. Du coup, en fait, tu as plein de guidelines, plein de choses comme ça, où tu as énormément de pression. Et en fait, tout est filmé, tu as la possibilité que le monde entier accède à ta vidéo. Donc, je suis content d'avoir fait. Parce qu'il y a une préparation et tu structures, en tout cas tu as des coachs qui t'aident à structurer ton discours. Tout est millimétré et tu vois les minutes, les secondes qui passent. Et la réalité n'est pas la même. Je ne sais pas, tu as un problème technique, tu as quelqu'un qui tousse ou qui fait une remarque. peu influer sur ton comportement. Et puis, en fait, là, tu viens aussi avec... Tu viens aussi avec... Il y a des personnes qui ne te connaissent pas. Donc, tu es jugé tout de suite en flanc avec elles. Donc, c'est une superbe expérience. Mais ce que je peux te dire de là, c'est que le TEDx, c'est très formateur parce qu'il y a un bon carré de charges à retenir. Et voilà. Voilà ce que je peux te dire. OK.

  • Speaker #1

    je vais passer du coup sur la dernière phase du podcast qui est un peu une partie introspective comment tu fais pour gérer ta vie d'entrepreneur et ta vie personne notamment avec ton petit garçon aujourd'hui Gabriel c'est

  • Speaker #0

    chaud parce que comme tu peux le voir sur mon Instagram c'est Jotono je suis tout le temps avec mon fils c'est ma C'est ma mascotte, c'est mon meilleur ami, je suis tout le temps, tout le temps, tout le temps avec lui. Je réadapte en fait, parce que du coup, plus il grandit, plus il y a d'autres choses. Là, il a des activités scolaires. En fait, avec ma femme, on ne voulait pas prendre de nous. Tout simplement parce qu'en la laissant fermer dans un truc où on travaille, on gagne de l'argent et du coup, on n'a pas le temps et on affronte. ce qui m'a né, moi, c'est la liberté, c'est le temps, c'est pas l'argent. Très important, l'argent. Je dis pas le contraire. J'ai cette chance, mais c'est pas l'argent qui m'a né. Et pour se faire violence et passer du temps qualitatif avec notre fils, on s'est dit que on ne... on ne... on prendrait pas de nous. Donc en fait, le temps, c'est que l'organisation, c'est que le matin... En fait on est une organisation qui est très cylindricale. En fait on fait deux, deux, deux, deux et une journée ensemble. Donc deux jours où c'est moi qui suis à fond avec mon fils, deux jours où ma femme qui est à fond. deux autres jours où c'est moi et puis en fait on a une journée où on est tous les trois avec lui. Bien sûr le soir, dans la... enfin on a le temps en tout cas de dîner ensemble, juste on s'organise sur une soirée où chacun a sa soirée, on va voir nos potes, on va voir nos amis, où à ce moment-là on a la belle-mère ou quelqu'un qui vient et en fait on passe du moment où ma femme et moi, que tous les deux. Mais en fait on a... tout fait autour de notre fils et on s'est dit que pour être de bons parents, il fallait qu'on soit un bon couple. Et aussi pour que notre fils, il passe un... En tout cas, que sa vie soit la meilleure possible, il fallait qu'on lui donne ce qui est important. Le plus important, c'est le temps. Et donc, une journée typique, je vais te dire que lundi, je le déposais à l'école, pardon, à 8h. Ensuite, je suis au bureau à 8h30. Le bureau n'est pas très loin de chez moi. Je fais ma journée et 16h30, 17h, je vais le chercher. Et je suis à fond avec lui, donc parc, activités, enfin bref, tout ce que tu veux jusqu'à 9h, enfin jusqu'à ce qu'on dit, pour les trois, jusqu'à 9h. Et on passe une heure ou deux avec ma femme à se raconter nos journées, à passer du temps ensemble. Et le soir, je retravaille. une heure parce qu'entre temps, entre 16h et 15h, il y avait même des machins qui sont passés. Et le soir, j'entraînais un petit peu avant de me recoucher. Donc, tu vois, je décale la chose qui me permet de passer du temps de qualité et pas me dire, tu sais quoi, 16h, la nono va le prendre, elle va rester avec lui jusqu'à 19h30. Le matin, je reviens, je mange avec lui et puis ciao, il va se coucher. Et puis, c'est bon, je vais le mettre devant la télé. Pour moi, c'était important de... de passer ces moments-là. Donc, je m'adapte en fait à lui. On s'adapte à lui. Et à la fin, j'espère le plus tard possible, ce qu'il retiendra, c'est que son père venait le chercher, qu'on allait manger une crêpe ensemble, qu'ensuite, on allait jouer au parc et que j'étais présent. Et ce que je fais aussi, c'est que j'ai deux téléphones. J'ai mon pro et mon perso. Et sur mon perso, il n'y a que trois personnes qui ont mon numéro. C'est ma femme, mon père et ma sœur. C'est-à-dire que j'ai d'autres réessants, mais eux, ils l'ont. Ils n'ont même pas mon numéro, tu vois ce que je veux dire. Et en fait, c'est un téléphone que j'appelle téléphone d'urgence. S'ils m'écrivent, si ma soeur m'écrit que je ne réponds pas et que mon père m'écrit que je ne réponds pas, ils savent que sur le téléphone, je vais répondre ensuite. Ce qui me permet d'être à 100% focus. Et sur le téléphone, il n'y a pas Insta, il n'y a pas de réseau social, il n'y a pas de mail, il n'y a rien. C'est juste un téléphone pour qu'on m'appelle. Et ce qui fait que quand je suis là, je suis juste focus sur mon fils et je le vois grandir. C'est cool.

  • Speaker #1

    Et justement, ton fils que tu risques de contaminer avec ta fibre entrepreneuriale, vu qu'il dit qu'il veut faire comme toi et qu'il veut passer à la télé, si tu devais lui donner un conseil, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il fasse ce qu'il veut. S'il a envie d'être boulanger. Alors, il y a un truc que je lui dis depuis hyper longtemps, il ne faut pas qu'il soit salarié. je vais l'intervenir. Après s'il a envie de salarié, il le saura, je l'accompagnerai, je le suivrai. Mais à chaque fois je dis ne sois pas salarié parce que pour le temps, il est important, le temps sur terre est limité. Par contre, entrepreneur c'est pas dans la com ou machin, il fait ce qu'il veut, mais juste ce que je lui conseille c'est d'être le meilleur dans son domaine. Donc être le meilleur dans son domaine c'est se former auprès des meilleurs, c'est toujours se remettre en question. C'est être à la recherche de connaissances, c'est de lire au minimum deux livres par mois, c'est de faire des activités où tu vas apprendre, c'est de s'abonner à des personnes en tout cas, où tu vas apprendre de ces personnes-là. En fait, tout ce que tu fais, il faut que ça soit dans tes valeurs, dans ton lifestyle, où le but c'est d'apprendre. Quand je dis ça, il y a des copains qui ne sont pas d'accord avec moi, qui disent oui, mais en fait, il faut se détendre aussi. Moi, je suis passionné par ce que je fais. Donc, quand j'apprends, je n'ai pas l'impression de… Enfin, je ne m'ennuie pas, en fait, si tu veux. J'adore, tu vois. Je peux parler de mon expertise pendant… On parlait tout le temps. Je peux… Enfin, à chaque fois, quand je vois une marque qui a une école ou quoi, etc., je suis dedans. Pour moi, c'est… J'essaie de comprendre comment les gens, ils y sont arrivés, quel est le business autour. Enfin, j'analyse plein de business models. Donc, c'est juste être passionné et vivre de sa passion. En tout cas, je ferai tout, je vais l'accompagner pour qu'il puisse vivre de sa passion. Ma vie, elle est courte et je pense que c'est important de vivre de ce qu'on aime plutôt que d'attendre.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord avec toi. Et ma toute dernière question pour toi, c'est est-ce que tu arrives toujours à rêver malgré les obstacles et les désillusions que tu as vécues ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement, parce que tu sais, moi, la vie, je vois comme un jeu, tu vois. Je ne pense pas, mais c'est possible. Je ne pense pas qu'une vie soit linéaire. Il y a toujours des hauts et des bas. C'est comme ça. Le but, c'est d'avoir le plus de hauts possibles, sûrement. Mais je rêve toujours, en fait. Je rêve toujours parce que c'est intéressant. La vie, elle est courte. C'est un jeu. Il faut débloquer les paliers et avancer petit à petit. Donc, je garde encore ce rêve. j'avance encore.

  • Speaker #1

    Et t'as bien raison. Si je dois envoyer les gens qui écoutent ce podcast pour te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux choses. Insta, stips.ponon, je suis assez réactif, qui m'écrivent sur Insta. Voilà. Ou sinon, deuxième chose, c'est la newsletter. La newsletter, vous l'avez sur stips.ponon.com. Et sur la newsletter, en fait, je partage mon expérience, je partage mes success stories et je partage mes échecs tous les vendredis. Et donc, voilà, sur les deux canaux que je m'exprime et quand on peut répondre tout de suite à ma newsletter, c'est moi qui les écris, c'est moi qui réponds et on peut échanger par mail aussi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Je te remercie, Steve, pour ton temps. C'était un très bel échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, H.V. Merci à toi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • La question débat

    00:57

  • Présentation de Steves

    02:11

  • Le tournant

    05:29

  • Son expérience du salariat

    08:37

  • Transition et entourage

    14:01

  • Les débuts d'Instagram

    15:43

  • L'importance des réseaux sociaux

    19:07

  • Savoir être en avance

    20:59

  • Booster sa visibilité

    23:56

  • Son TEDx

    24:35

  • Trouver son équilibre vie pro / perso

    27:57

  • Son conseil pour tout débutant

    32:37

  • Rebondir malgré les désillusions

    34:41

  • Ses réseaux sociaux

    35:41

Description

Steves est passé des bancs de Cambridge à devenir le plus jeune directeur commercial du luxe à seulement 28 ans. Après une carrière chez des maisons prestigieuses comme Cartier et YSL, il a fondé plusieurs entreprises, notamment sa marque de vêtements et d'accessoires BHP, et son agence SHK, spécialisée en image de marque et marketing numérique ou récemment l'Académie Visible.

Dans cet épisode, nous parlons :

- De l'importance de l'entourage et des réseaux sociaux dans la réussite.

- De la résilience face aux obstacles et de la nécessité de se respecter soi-même.

- Comment quitter un environnement qui ne nous correspond plus pour créer une entreprise alignée avec ses valeurs

- Des opportunités incroyables que peuvent offrir les réseaux sociaux, mais aussi des dangers qu’ils représentent

- De son aventure TEDx

Si vous êtes en quête d'inspiration ou de conseils pour naviguer dans le monde du luxe, de l'entrepreneuriat et de l'influence, cette vidéo est pour vous !

N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :

0:00 Introduction

0:57 La question débat

02:11 Présentation de Steves

05:29 Le tournant

08:37 Son expérience du salariat

14:01 Transition et entourage

15:43 Les débuts d'Instagram

19:07 L'importance des réseaux sociaux

20:59 Savoir être en avance

23:56 Booster sa visibilité

24:35 Son TEDx

27:57 Trouver son équilibre vie pro / perso

32:37 Son conseil pour tout débutant

34:41 Rebondir malgré les désillusions

35:41 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

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Si vous voulez en savoir plus sur Steves :

https://www.instagram.com/steves.hounkponou/?hl=fr

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, c'est savoir partir. Moi je pensais que c'était une question d'âge, mais c'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là n'a pas me donné l'opportunité. Et quand tu pars du monde au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait ils apprécient un poste.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui cherche à démystifier l'entreprenariat en portant à la rencontre de personnes ordinaires. au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Steve. Bonjour Steve.

  • Speaker #0

    Salut, salut, salut. Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça va bien. Merci de me recevoir. Je suis ravi d'être là et de pouvoir échanger avec toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui te remercie de t'être rendu disponible. Je suis très content de pouvoir avoir cette conversation avec toi. Avant de te décrire, je vais te poser une petite question comme je le fais avec chacun de mes invités. Et la question que je veux te poser, c'est est-ce que pour toi, associer le bleu marine et le noir, c'est un fashion faux pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais te poser une très bonne question. Moi, je dirais que non. Parce que pour moi, le plus important, c'est d'être aligné avec ce qu'on fait. c'est d'être OK. Après, oui, dans la mode, allier le noir et le bleu marine, c'est un fashion faux pas. Ça, c'est des codes de la mode. Dans l'univers de l'image de marque aussi, allier le noir et le bleu marine, c'est quelque chose qui n'est pas recommandé. Maintenant, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Moi, j'allie le noir avec le bleu marine et je trouve ça bien.

  • Speaker #1

    donc c'est ok je suis bien d'accord alors les personnes qui vont écouter le podcast vont comprendre un peu pourquoi je te pose ce genre de questions c'est parce que tu vas avoir un parcours qui va être bien aligné avec le monde de la mode je vais commencer du coup par décrire moi je te décrirais comme quelqu'un qui a horreur du mot impossible parce que c'est un mot auquel tu as d'ordonner tort mais t'es surtout quelqu'un de combattif parce que depuis tout petit tu as su surmonter de nombreux défis et obstacles puisque tu as failli être mort-né et malgré une différence de taille de jambe, tu as intégré le centre de formation professionnel de Hausser pour te lancer dans le football. Malheureusement, après une blessure liée à un tacle, les médecins ont annoncé à tes parents que tu ne remarcherais jamais mais ils t'ont également décelé une maladie génétique à savoir le gène HLA-B27. Tu as alors eu deux prothèses de hanches et abandonné ton rêve de l'époque. pour te lancer dans des études dans le luxe suite à la lecture de magazines à l'hôpital et la découverte de Rebecca Ayoko, l'une des premières mannequins noires. Tu as donc obtenu derrière ton bachelor en management international à Cambridge en 2007, un master 2 en marketing management de luxe à l'ISC Paris en 2009 et un MBA finance à l'ISG Paris en 2010. Tu ne vas pas seulement te contenter d'intégrer les grandes maisons de luxe telles que Cartier, Yves Saint Laurent.... Tu vas aussi devenir directeur commercial et obtenir le record du plus jeune directeur commercial dans le luxe à 28 ans. Chez Coach, où tu es passé de vendeur à, justement, directeur commercial, on va te mettre des bâtons dans les roues lorsque tu vas postuler au poste de VP Europe. En 2012, tu as lancé ton compte Instagram de Black with the Black Hat, qui a plus de 150K abonnés et qui te positionne comme un des influenceurs pour Marc. et en stratégie d'influence. Après coach, tu as créé une boîte dans le relooking et le conseil en images. En 2016, tu as créé BHP, blackhats.com, qui est ta marque de vêtements et d'accessoires qui prônent la confiance en soi. En 2019, tu as créé l'agence SHK, spécialisée en images de marques et marketing numérique. Et la même année, tu es élu meilleur influenceur africain. Voilà. Et en 2021... Tu es devenu l'auteur du livre J'avais toutes les excuses aux éditions du Note que je recommande. Et en ce moment, tu es dans la rédaction d'un second livre qui s'appelle, si je ne me trompe pas, Écris ton histoire Et récemment, tu as créé l'Académie Visite.

  • Speaker #0

    Pardon, non, non, il ne s'appelle pas Écris ton histoire Le titre, je ne le dis pas encore. Mais je suis dans la question d'un second livre. Pardon, excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Donc, c'était tout pour ton introduction. et je vais en profiter j'ai potassé pas mal d'interviews et de podcasts que t'as pressé et puis je te suis aussi depuis des années sur les réseaux sociaux donc ça aide aussi

  • Speaker #0

    Ouais, c'est impressionnant, bravo.

  • Speaker #1

    Merci. Alors, comme pas mal de personnes, moi, je t'ai découvert à travers ton compte Instagram, notamment grâce à une photo qui avait été reprise des milliers de fois à l'époque de toi avec le chapeau noir. Bon, pas celui que tu portes aujourd'hui, j'imagine, mais avec un chapeau noir devant la tour Eiffel. Et depuis, moi, je n'ai pas décroché de cette belle image que j'avais de toi et je t'ai vu beaucoup évoluer. J'ai découvert derrière ton parcours et j'ai notamment découvert assez récemment quand tu as commencé à en parler, tes épisodes salariales. C'est ce qui m'a donné aussi envie de t'inviter dans le podcast. Et il y a notamment un épisode chez Coach qui a été un tournant important pour toi. Est-ce que tu peux en parler ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand Maëlle Pessin a dit qu'il ne mettrait pas un noir à la tête de l'Europe. Je pense que tu parles de cet épisode, non ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai eu la chance de rentrer. Une fois de plus, je tiens à dire, coach n'est pas raciste. Parce que maintenant que je parle ouvertement de la marque, on me dit, non, en fait, coach n'est pas raciste. Ce n'est pas la marque qui est raciste. C'est une personne qui est au sein de cette entreprise, d'ailleurs, qui a été, je ne sais pas si elle a été licenciée ou elle a eu une adoption, mais en tout cas, ils ont mis fin à son contrat peu de temps après que je sois parti. Donc, oui, elle a dit que... ils n'allaient quand même pas mettre noir à la tête de l'Europe, et avec le soutien de la DRH de l'époque. Et qu'est-ce que je peux te dire sur ça ? C'était le meilleur moment de ma vie, en fait. C'était le meilleur moment de ma vie, parce qu'au début, je ne le voyais pas comme ça. J'avais tous les meilleurs points de vente, les meilleurs indicateurs commerciaux, dans toutes les boutiques dont j'étais en charge. Et naturellement, j'ai postulé pour le vice-président d'Europe, vu qu'en France, je disais un peu, j'allais débloquer toutes les clés du game, donc il fallait aller chercher un peu plus loin. Et une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, ça ne s'est pas fait. Et en fait, je pensais juste qu'à 28 ans, moi je pensais que c'était une question d'âge. Mais ce n'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là, elle n'avait pas me donné l'opportunité. Et puis voilà, c'est OK. Si c'est OK... J'ai pu quitter cette entreprise, c'était quand ? C'était en 2016 et puis ça fait 8 ans que ça dure en fait. Ça fait 8 ans que je suis entrepreneur, que je vis de ma passion, que je vis de ce que j'aime, que j'ai des salariés. Et je suis fier de moi en fait de dire que j'ai su m'écouter. C'était pas facile, j'ai su m'écouter mais j'ai su quitter. Il y a une expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, il faut savoir partir. Donc c'est dur de prendre des décisions, surtout quand on est dans un confort, quand on a un bon poste, un bon salaire, on a du pouvoir. Parce qu'il faut savoir que du coup, j'étais un peu stratégique et j'étais entouré de pas mal de marques dans le même écosystème qui me connaissaient, qui reconnaissaient ce que je faisais. Et quand tu pars du jour au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait, ils apprécient un poste, ils apprécient un réseau. Et il y a eu ça, il y a eu ça. Et finalement, petit à petit, on est remonté.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu retiens, justement, de tes expériences salariales ? Ça serait quoi, par exemple, la compétence acquise qui te sert le plus aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je retiens du salariat ? Faut mieux partir. Pour moi, le salariat, c'est ça, le crédit. Les salariés, il y a certaines deux choses. La première, c'est si tu as un projet immobilier, tu as envie de faire de l'argent avec l'immobilier, avec le recul que j'ai aujourd'hui, je pense que c'est pour ta résidence principale.

  • Speaker #1

    De l'investissement locatif.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est important.

  • Speaker #1

    Surtout que les banques sont hyper frileuses quand tu n'as pas un CD. Oui.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est la meilleure option pour avoir un prêt. La deuxième chose, alors moi je suis restaker, je suis au millé, tu me dis tu sautes, tu as tout ce que tu veux, je saute. J'ai évalué les risques, je me dis bon ça peut marcher, j'y vais. Et dans le salariat, ça ne me permet pas en fait. J'ai de bons amis. Il bosse dans une compagnie nationale, je ne vais pas dire laquelle. Moi, quand il me dit, il me reste 10 jours à poser, quand on va faire un week-end. des vacances et qui me dit parfaite je peux pas poser parce que j'ai pas assez de jours non merci tu vois donc donc ce que moi j'ai appris je pense qu'aujourd'hui ce que j'ai appris du sable par contre c'est une assiste à refaire je ferai la même chose parce que je pense qu'il faut passer par le salarié il faut apprendre beaucoup de choses et c'est ok tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur entrepreneur aussi c'est de je parle aussi des inconvénients on en parlera après c'est d'autres galères c'est beaucoup de charges mentales c'est beaucoup de de risque. L'entrepreneur, tu te payes en dernier, tu dois payer tous tes prestataires avant de te payer toi. Je veux dire, il y a plein d'autres choses et tu penses à la société avant de penser à toi. Donc, tu dois faire attention à toutes ces parties-là. Donc, il n'y a pas que des avantages aussi, même s'il y en a beaucoup après. Il y a d'autres astuces. Mais ce que je retiens, il y a deux choses. La première, c'est le management. J'étais manager. J'ai managé près de 500 personnes là où j'étais. Donc là, j'en ai une dizaine, c'est facile à faire. Deuxième chose, si je ne fais pas et je ne ferai jamais dans mon entreprise ce que je ne voulais pas qu'on me fasse. C'est-à-dire qu'après, j'avais de la chance. Si tu veux, c'est parti un petit peu. Couille, pardonnez-moi l'expression. Quand ma boss, la maliculeuse, elle a remplacé une personne, mais juste avant, celui qui était à Vraquel, Vincent, c'était le meilleur manager que j'ai connu. En fait, il me laissait énormément de liberté, il me faisait confiance. Et en fait, moi, c'est ce que je reproduis avec mes équipes. C'est ma boîte, c'est mon business. J'ai ma vision, mais j'écoute les idées. Et des fois, j'ai le recul en disant, OK. je pensais le faire comme ça, il ou elle a raison, je le ferai plutôt de cette façon-là, ou alors, ok, merci pour l'idée, je n'écoute pas. Mais ce que je sais faire, que j'inculque, c'est que vous faites ce que vous voulez. Vous travaillez le matin, ou à une heure du matin, ou je ne sais pas quelle heure, je n'en ai rien à cirer, pour moi tout ce que je veux c'est le résultat. Je suis en chute. Tu vois, ce qui me herbe, c'est que la vie est courte, on a en moyenne 84 ans à vivre. Et si tu dois reposer des jours, je ne sais pas, pour aller en vacances, tu dois l'emmener à l'école, ces trucs-là, c'est relou en fait. Et moi, ça s'allia bien. J'avais mon ancien manager juste avancé, qui ne s'est pas passé, il était adorable, il me faisait confiance, il me disait le plus important, je lui fais confiance, je lui fais des chiffres. on a rempli ton objectif, le reste, ok, tu gères. Et j'aime pas, moi, ce truc que je prends pour français. J'adore la France, c'est le sujet. Mais j'aime pas ce truc où, ok, t'as le droit de 15 minutes de pause, ok, tu dois partir à telle heure, tu dois vous aider, enfin, non. Et moi, mon équipe, je me suis refusé de faire ça, mon équipe, c'est que je m'en fous, si tu veux bosser à Milan... à Miami, où tu veux, tu bosses. Le plus important, c'est de remplir ton objectif et que tu le fasses à 2h, 3h du matin, à 1h ou 6h, je m'en bats pas. Par contre, on fait un point toutes les semaines, tu dois être présent à cette heure-là. Après, profite de ta famille, de tes parents, de ce que tu veux. Voilà. Donc, je pense que ça m'a appris aussi à me dire ça, j'avais bien. Ça, je n'aimais pas. Et dans mon futur, ça, c'est OK, ça, c'est pas OK.

  • Speaker #1

    OK. Et dans ton livre, tu disais que ton père ne voulait pas que tu deviennes footballeur parce qu'il voulait que tu fasses des études. Pour lui, c'était un truc de voyou, le football. L'entrepreneuriat, il voyait ça comment ? Le fait que tu quittes justement des grands postes et que tu te lances derrière à ton compte, et en plus, les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Il m'a... Pendant longtemps, il m'a dit aussi, en me faisant une bêtise, tu ne devrais pas faire ça. Et c'est aujourd'hui. Aujourd'hui, il est content, il est très content de voir ce que je fais. Il est plutôt fier. Tout le monde. En fait, il me suit sur les réseaux sociaux. On a plus de 80 ans. Je ne sais pas comment il fait. Il a un petit appareil, le petit tartre. En fait, mon père, c'est Google. Comment tu appelles ça ? J'ai oublié mon adresse Google Alert. Avant que je sache qu'il y a un article sur moi, c'est avant moi qu'il m'envoie déjà. Il m'envoie avec tous les groupes, avec tous ses amis. Il est fier, il est très fier de ce que j'ai fait. Après, c'est comme tout père en fait. Tout père qui avait peur, qui a peur que son enfant se fesse la gueule. Et je peux comprendre parce que... On est en parent, on est en protégé par l'enfant.

  • Speaker #1

    Et à quel point tu as été perméable, toi, de ton côté, à la vie de ton entourage sur cette phase de transition, justement ?

  • Speaker #0

    Dans quel sens ?

  • Speaker #1

    Puisque tu disais, par exemple, justement, que ton père avait peur que tu faisais une bêtise, je pense qu'à cette époque-là, t'as dû te lancer à fond aussi dans les réseaux sociaux, tout ce qui était relooking et conseiller en images, sachant qu'aujourd'hui, quand on parle, alors je sais pas si t'aimes ce mot, mais à l'époque, il existait pas trop non plus, le métier d'influenceur, ça existait pas. Et quand... toi tu t'es lancé avec tous les abonnés que tu avais, c'est pas comme aujourd'hui quand on se dit bon bah je vais devenir influenceur ou autre, on arrive un peu à avoir un but final entre guillemets, une possibilité de rémunération, à l'époque où toi tu le faisais, je crois que c'était pas trop le cas.

  • Speaker #0

    Oui, dans tous les cas, j'ai toujours voulu faire les choses à fond, tu vois, et j'en avais plus. Si c'est un peu dur ce que je dis, j'en avais quelque part de ce que pensaient les gens. C'est-à-dire que j'avais mon objectif, je savais où est-ce que je voulais aller et puis j'y allais. Donc, je pense que j'ai un côté visuel dans le sens où je me suis dit... En fait, à l'initiative, avant c'était la publicité à la radio, après c'était les images publicitaires, les affiches, et j'ai vu arriver un truc digital. Et en fait, surtout, ce qui m'a permis de me lancer sur les réseaux sociaux, c'était à l'époque, il y avait deux filles, Catherine Sachs et Barbara Potter, qui ont une grosse marque aujourd'hui, qui se comprennent danoises, qui cartonnent, qui font toutes les fashions du ronc aux Etats-Unis, enfin bref, partout. Et à l'époque, c'était deux étudiantes, ça je vais raconter à personne, à l'époque, c'était deux étudiantes qui m'ont dit... En fait, on s'est retrouvées, on était à Cannes. avec mes potes pour faire la fête, j'étais encore étudiant. Non, je n'étais pas étudiant, je travaillais, c'était les débuts je crois, chez Coach. Je pense, ouais. C'était les débuts chez Coach, c'était en 2011, où j'allais rentrer après chez Coach. Bref, j'étais salarié, peu importe où j'étais salarié. Et ils m'ont dit, Instagram, c'est le nouveau réseau social, si tu maîtrises, ça va tout. beaucoup de portes. Mais moi j'ai foncé. Parce qu'en fait ces filles-là, nous on l'allait à l'après-midi, on l'allait au bas au lit, Fabrice on allait faire la fête jusqu'à pas d'heure. Le soir on dormait une heure, on allait refaire la fête le soir. Et elle, elle faisait la fête la journée avec nous, et le soir elle se couchait, le matin à 7h, elle était dans la maison à côté, donc nous on les voyait, et les filles étaient là en train de... de bosser sur leur projet en pleine vacances. Et je me suis dit, en fait, elles sont parties du Delmar, elles sont venues avec Ken, mais elles ont une discipline. Donc ces filles-là, il faut écouter ce qu'elles disent. Et donc, moi-même, quand je disais que ça ne fonctionnerait pas, je pense qu'au début, je l'ai pris comme un jeu en disant, je vais comprendre l'écosystème, je vais comprendre ce qui se passe et je vais être le meilleur dedans. J'ai certainement pas été le meilleur, mais en tout cas, j'ai fait ma place. Et pour moi, c'est ce que je dis. Peu importe ce que je fais, je vais le faire à fond.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, une présence sur les réseaux sociaux, c'est important, voire primordial, que ce soit pour une entreprise ou une marque ?

  • Speaker #0

    Clairement. Clairement, parce qu'on est dans une nouvelle génération qui ne va plus sur Google, qui ne va plus sur Twitter. chercher sur TikTok ou sur Instagram le restaurant où aller, l'entreprise dans laquelle tu es. En fait, toute la recherche, ils le font via les réseaux sociaux. Et aussi, les réseaux sociaux permettent de connecter et de voir la réalité des gens. Parce que tu as Instagram, le but, c'est de montrer les bacs, tout ce qui se passe dans ta vie, peu importe, c'est l'arrière entrepreneuriat, mais ce que tu fais. ou ta lead-in, si la façon un peu plus solenne c'est de faire passer des messages et ta youtube, si c'est le quota, un peu plus montrer ton expertise donc dans ces entreprises on aurait peur de se passer des réseaux sociaux parce que déjà c'est de la publicité gratuite et quand tu sais bien t'en servir tu peux faire beaucoup de business, beaucoup d'argent en faisant ton serveur bien Et le but c'est pas de poster tous les jours au coin, c'est d'avoir une vraie stratégie et une vraie ligne éditoriale à suivre. Et le troisième point, quand c'est quoi le troisième point ? Oui, concernant l'image de marque, c'est sûr qu'il vaut mieux véhiculer, faire passer les messages qu'on a envie de faire passer, plutôt que attendre que les gens... par le tournoi. Donc clairement, c'est une vraie étape. Et en plus, il y a l'intelligence artificielle qui arrive. Je pense que ça serait le... Le nouveau tournoi....pour pouvoir faire de belles choses. Et au-delà, je pense que c'est aussi intéressant de trouver, au-delà de l'intelligence artificielle, quel est le nouveau... quel sera le nouvel train d'avenir. Je pense que le but c'est toujours d'être en avance sur la génération, en avance sur les gens, et de faire des recherches en disant, ok, parce que dès qu'il y a un nouveau sujet, et que tu maîtrises ce nouveau sujet, t'as beaucoup plus d'opportunités, parce que t'en parles avant, t'as une connaissance avant les autres. Il y a les réseaux sociaux, malheureusement ça se fait. En fait ça on a une génération aujourd'hui qui est née avec le téléphone, tu vois. J'ai beaucoup de jeunes, ça fait vieux con, j'ai 40 ans, donc j'ai beaucoup de jeunes dans l'agence, dans l'académie visible aussi. Et elles n'ont pas autant de visibilité que moi sur les réseaux sociaux, mais elles maîtrisent les réseaux sociaux. Et quand je leur demande comment ça se fait que tu les fais ça, je dis c'est comme la télé, c'est naturel, c'est normal. Donc, tu vois, ils ont grandi avec ça. Et ça serait dommage pour les marques de ne pas s'en servir.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Tu penses que c'est plus dur de se lancer aujourd'hui sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est beaucoup plus dur parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs, il y a beaucoup de gens qui se disent experts en réseaux sociaux, experts en ça. Et il faut trouver la bonne personne, tu vois. je pense que pour faire un maximum de recherches où nous on accompagne les personnes parce qu'on a déjà, moi ça fait 13 ans maintenant que je suis sur Insta, les réseaux sociaux, je suis un zoolosaure, j'étais là depuis le début, les réseaux sociaux on les prises et en fait on a la chance d'être accompagné par, voilà j'ai été ambassadeur de Meta donc j'ai créé un réseau là-bas où je suis au courant de toutes les nouveautés avant ou en tout cas... Avant que mon sérénant parle, le PDG de la France me parle. Il y a pas mal d'actualités, d'informations que je sais, donc je te donne à mes étudiants. Mais aujourd'hui, il y a tout n'importe quoi, il y a des gens qui veulent l'opportunité, et je pense que c'est l'opportunité qu'il y a. Je penche. c'est l'opportunité de pouvoir arnaquer les gens. Il faut faire attention, mais c'est possible encore de réussir. Le plus important c'est d'avoir une niche et d'apporter de la valeur. On compte exploser du genre au lendemain, il y a trois solutions. Tu es dans une niche, tu apportes de la valeur et tu soignes bien ton introduction. Tu vois, à partir du moment où tu fais ça, tu as beaucoup de chance que... que ta visibilité dispose. Exactement. Après, il y a d'autres choses. Il y a l'image, il y a l'histoire que tu vas raconter tout autour. Il y a le réseau que tu vas créer. Enfin, il y a des gens qui doivent partager d'autres sujets, mais ce n'est pas possible, bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu me crées une magnifique transition, en plus en parlant de visibilité, parce que toi, tu as souffert plus jeune du regard des autres. Pourtant, tu as aidé et tu aides toujours les gens à prendre confiance en eux et rendre visibles les personnes invisibles et surtout ayant une singularité. Ce qui t'a donné confiance, toi, c'est ce magnifique chapeau noir que tu arbores. Et c'est celui qui m'a fait, comme je disais tout à l'heure, te découvrir sur les réseaux sociaux. J'invite les gens aussi à découvrir l'histoire de Chapeau dans ton livre. qui est très intéressante. Mais ce que je veux aborder, c'est un autre sujet, c'est un TEDx que tu as fait, qui est sur la confiance en soi. Et ton sujet, c'est la confiance en soi, justement, l'unique clé pour se libérer du regard. Est-ce que tu peux nous parler un peu de cette aventure TEDx et dire si c'est difficile de se préparer pour un TEDx ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai été frustré par la mauvaise qualité de la vidéo, mais ce que je peux te dire sur l'expérience TEDx, c'est que c'est très difficile, ça. En fait, j'ai fait pas mal de conférences, tu vois. J'en fais encore le max que j'ai fait. J'étais devant 10 000 personnes. Et j'étais moins stressé devant 10 000 personnes que le TEDx, qui était, j'en sais rien, peut-être une centaine de personnes. Pourquoi ? Parce que déjà, quand tu organises tes conférences, ou que tu es invité pour faire des conférences, ou que tu vas passer par ici dans des entreprises, c'est tu veux parler de quoi ? c'est quoi ton expertise ? vas-y et donc le TEDx on t'impose un thème bien sûr qu'il y a un rapport avec ton expertise mais la deuxième chose c'est que tu as je crois que c'était 12 minutes et tu ne dois pas dépasser quand tu dépasses il y a de fortes chances qu'ils ne font pas de montage donc ils ne vont pas non ils vont pas l'intégrer sur le site officiel de TEDx. Quand tu fais moi, c'est aussi possible qu'ils ne le mettent pas. Du coup, en fait, tu as plein de guidelines, plein de choses comme ça, où tu as énormément de pression. Et en fait, tout est filmé, tu as la possibilité que le monde entier accède à ta vidéo. Donc, je suis content d'avoir fait. Parce qu'il y a une préparation et tu structures, en tout cas tu as des coachs qui t'aident à structurer ton discours. Tout est millimétré et tu vois les minutes, les secondes qui passent. Et la réalité n'est pas la même. Je ne sais pas, tu as un problème technique, tu as quelqu'un qui tousse ou qui fait une remarque. peu influer sur ton comportement. Et puis, en fait, là, tu viens aussi avec... Tu viens aussi avec... Il y a des personnes qui ne te connaissent pas. Donc, tu es jugé tout de suite en flanc avec elles. Donc, c'est une superbe expérience. Mais ce que je peux te dire de là, c'est que le TEDx, c'est très formateur parce qu'il y a un bon carré de charges à retenir. Et voilà. Voilà ce que je peux te dire. OK.

  • Speaker #1

    je vais passer du coup sur la dernière phase du podcast qui est un peu une partie introspective comment tu fais pour gérer ta vie d'entrepreneur et ta vie personne notamment avec ton petit garçon aujourd'hui Gabriel c'est

  • Speaker #0

    chaud parce que comme tu peux le voir sur mon Instagram c'est Jotono je suis tout le temps avec mon fils c'est ma C'est ma mascotte, c'est mon meilleur ami, je suis tout le temps, tout le temps, tout le temps avec lui. Je réadapte en fait, parce que du coup, plus il grandit, plus il y a d'autres choses. Là, il a des activités scolaires. En fait, avec ma femme, on ne voulait pas prendre de nous. Tout simplement parce qu'en la laissant fermer dans un truc où on travaille, on gagne de l'argent et du coup, on n'a pas le temps et on affronte. ce qui m'a né, moi, c'est la liberté, c'est le temps, c'est pas l'argent. Très important, l'argent. Je dis pas le contraire. J'ai cette chance, mais c'est pas l'argent qui m'a né. Et pour se faire violence et passer du temps qualitatif avec notre fils, on s'est dit que on ne... on ne... on prendrait pas de nous. Donc en fait, le temps, c'est que l'organisation, c'est que le matin... En fait on est une organisation qui est très cylindricale. En fait on fait deux, deux, deux, deux et une journée ensemble. Donc deux jours où c'est moi qui suis à fond avec mon fils, deux jours où ma femme qui est à fond. deux autres jours où c'est moi et puis en fait on a une journée où on est tous les trois avec lui. Bien sûr le soir, dans la... enfin on a le temps en tout cas de dîner ensemble, juste on s'organise sur une soirée où chacun a sa soirée, on va voir nos potes, on va voir nos amis, où à ce moment-là on a la belle-mère ou quelqu'un qui vient et en fait on passe du moment où ma femme et moi, que tous les deux. Mais en fait on a... tout fait autour de notre fils et on s'est dit que pour être de bons parents, il fallait qu'on soit un bon couple. Et aussi pour que notre fils, il passe un... En tout cas, que sa vie soit la meilleure possible, il fallait qu'on lui donne ce qui est important. Le plus important, c'est le temps. Et donc, une journée typique, je vais te dire que lundi, je le déposais à l'école, pardon, à 8h. Ensuite, je suis au bureau à 8h30. Le bureau n'est pas très loin de chez moi. Je fais ma journée et 16h30, 17h, je vais le chercher. Et je suis à fond avec lui, donc parc, activités, enfin bref, tout ce que tu veux jusqu'à 9h, enfin jusqu'à ce qu'on dit, pour les trois, jusqu'à 9h. Et on passe une heure ou deux avec ma femme à se raconter nos journées, à passer du temps ensemble. Et le soir, je retravaille. une heure parce qu'entre temps, entre 16h et 15h, il y avait même des machins qui sont passés. Et le soir, j'entraînais un petit peu avant de me recoucher. Donc, tu vois, je décale la chose qui me permet de passer du temps de qualité et pas me dire, tu sais quoi, 16h, la nono va le prendre, elle va rester avec lui jusqu'à 19h30. Le matin, je reviens, je mange avec lui et puis ciao, il va se coucher. Et puis, c'est bon, je vais le mettre devant la télé. Pour moi, c'était important de... de passer ces moments-là. Donc, je m'adapte en fait à lui. On s'adapte à lui. Et à la fin, j'espère le plus tard possible, ce qu'il retiendra, c'est que son père venait le chercher, qu'on allait manger une crêpe ensemble, qu'ensuite, on allait jouer au parc et que j'étais présent. Et ce que je fais aussi, c'est que j'ai deux téléphones. J'ai mon pro et mon perso. Et sur mon perso, il n'y a que trois personnes qui ont mon numéro. C'est ma femme, mon père et ma sœur. C'est-à-dire que j'ai d'autres réessants, mais eux, ils l'ont. Ils n'ont même pas mon numéro, tu vois ce que je veux dire. Et en fait, c'est un téléphone que j'appelle téléphone d'urgence. S'ils m'écrivent, si ma soeur m'écrit que je ne réponds pas et que mon père m'écrit que je ne réponds pas, ils savent que sur le téléphone, je vais répondre ensuite. Ce qui me permet d'être à 100% focus. Et sur le téléphone, il n'y a pas Insta, il n'y a pas de réseau social, il n'y a pas de mail, il n'y a rien. C'est juste un téléphone pour qu'on m'appelle. Et ce qui fait que quand je suis là, je suis juste focus sur mon fils et je le vois grandir. C'est cool.

  • Speaker #1

    Et justement, ton fils que tu risques de contaminer avec ta fibre entrepreneuriale, vu qu'il dit qu'il veut faire comme toi et qu'il veut passer à la télé, si tu devais lui donner un conseil, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il fasse ce qu'il veut. S'il a envie d'être boulanger. Alors, il y a un truc que je lui dis depuis hyper longtemps, il ne faut pas qu'il soit salarié. je vais l'intervenir. Après s'il a envie de salarié, il le saura, je l'accompagnerai, je le suivrai. Mais à chaque fois je dis ne sois pas salarié parce que pour le temps, il est important, le temps sur terre est limité. Par contre, entrepreneur c'est pas dans la com ou machin, il fait ce qu'il veut, mais juste ce que je lui conseille c'est d'être le meilleur dans son domaine. Donc être le meilleur dans son domaine c'est se former auprès des meilleurs, c'est toujours se remettre en question. C'est être à la recherche de connaissances, c'est de lire au minimum deux livres par mois, c'est de faire des activités où tu vas apprendre, c'est de s'abonner à des personnes en tout cas, où tu vas apprendre de ces personnes-là. En fait, tout ce que tu fais, il faut que ça soit dans tes valeurs, dans ton lifestyle, où le but c'est d'apprendre. Quand je dis ça, il y a des copains qui ne sont pas d'accord avec moi, qui disent oui, mais en fait, il faut se détendre aussi. Moi, je suis passionné par ce que je fais. Donc, quand j'apprends, je n'ai pas l'impression de… Enfin, je ne m'ennuie pas, en fait, si tu veux. J'adore, tu vois. Je peux parler de mon expertise pendant… On parlait tout le temps. Je peux… Enfin, à chaque fois, quand je vois une marque qui a une école ou quoi, etc., je suis dedans. Pour moi, c'est… J'essaie de comprendre comment les gens, ils y sont arrivés, quel est le business autour. Enfin, j'analyse plein de business models. Donc, c'est juste être passionné et vivre de sa passion. En tout cas, je ferai tout, je vais l'accompagner pour qu'il puisse vivre de sa passion. Ma vie, elle est courte et je pense que c'est important de vivre de ce qu'on aime plutôt que d'attendre.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord avec toi. Et ma toute dernière question pour toi, c'est est-ce que tu arrives toujours à rêver malgré les obstacles et les désillusions que tu as vécues ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement, parce que tu sais, moi, la vie, je vois comme un jeu, tu vois. Je ne pense pas, mais c'est possible. Je ne pense pas qu'une vie soit linéaire. Il y a toujours des hauts et des bas. C'est comme ça. Le but, c'est d'avoir le plus de hauts possibles, sûrement. Mais je rêve toujours, en fait. Je rêve toujours parce que c'est intéressant. La vie, elle est courte. C'est un jeu. Il faut débloquer les paliers et avancer petit à petit. Donc, je garde encore ce rêve. j'avance encore.

  • Speaker #1

    Et t'as bien raison. Si je dois envoyer les gens qui écoutent ce podcast pour te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux choses. Insta, stips.ponon, je suis assez réactif, qui m'écrivent sur Insta. Voilà. Ou sinon, deuxième chose, c'est la newsletter. La newsletter, vous l'avez sur stips.ponon.com. Et sur la newsletter, en fait, je partage mon expérience, je partage mes success stories et je partage mes échecs tous les vendredis. Et donc, voilà, sur les deux canaux que je m'exprime et quand on peut répondre tout de suite à ma newsletter, c'est moi qui les écris, c'est moi qui réponds et on peut échanger par mail aussi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Je te remercie, Steve, pour ton temps. C'était un très bel échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, H.V. Merci à toi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • La question débat

    00:57

  • Présentation de Steves

    02:11

  • Le tournant

    05:29

  • Son expérience du salariat

    08:37

  • Transition et entourage

    14:01

  • Les débuts d'Instagram

    15:43

  • L'importance des réseaux sociaux

    19:07

  • Savoir être en avance

    20:59

  • Booster sa visibilité

    23:56

  • Son TEDx

    24:35

  • Trouver son équilibre vie pro / perso

    27:57

  • Son conseil pour tout débutant

    32:37

  • Rebondir malgré les désillusions

    34:41

  • Ses réseaux sociaux

    35:41

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Description

Steves est passé des bancs de Cambridge à devenir le plus jeune directeur commercial du luxe à seulement 28 ans. Après une carrière chez des maisons prestigieuses comme Cartier et YSL, il a fondé plusieurs entreprises, notamment sa marque de vêtements et d'accessoires BHP, et son agence SHK, spécialisée en image de marque et marketing numérique ou récemment l'Académie Visible.

Dans cet épisode, nous parlons :

- De l'importance de l'entourage et des réseaux sociaux dans la réussite.

- De la résilience face aux obstacles et de la nécessité de se respecter soi-même.

- Comment quitter un environnement qui ne nous correspond plus pour créer une entreprise alignée avec ses valeurs

- Des opportunités incroyables que peuvent offrir les réseaux sociaux, mais aussi des dangers qu’ils représentent

- De son aventure TEDx

Si vous êtes en quête d'inspiration ou de conseils pour naviguer dans le monde du luxe, de l'entrepreneuriat et de l'influence, cette vidéo est pour vous !

N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :

0:00 Introduction

0:57 La question débat

02:11 Présentation de Steves

05:29 Le tournant

08:37 Son expérience du salariat

14:01 Transition et entourage

15:43 Les débuts d'Instagram

19:07 L'importance des réseaux sociaux

20:59 Savoir être en avance

23:56 Booster sa visibilité

24:35 Son TEDx

27:57 Trouver son équilibre vie pro / perso

32:37 Son conseil pour tout débutant

34:41 Rebondir malgré les désillusions

35:41 Ses réseaux sociaux

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Nos réseaux sociaux :

Instagram : @desalarier

Twitter : @desalarier

Threads : @desalarier

Linkedin : @desalarier

Si vous voulez en savoir plus sur Steves :

https://www.instagram.com/steves.hounkponou/?hl=fr

https://www.instagram.com/academievisible/?hl=fr

https://steveshounkponou.com/

https://www.linkedin.com/in/steves-hounkponou/?originalSubdomain=fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, c'est savoir partir. Moi je pensais que c'était une question d'âge, mais c'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là n'a pas me donné l'opportunité. Et quand tu pars du monde au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait ils apprécient un poste.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui cherche à démystifier l'entreprenariat en portant à la rencontre de personnes ordinaires. au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Steve. Bonjour Steve.

  • Speaker #0

    Salut, salut, salut. Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça va bien. Merci de me recevoir. Je suis ravi d'être là et de pouvoir échanger avec toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui te remercie de t'être rendu disponible. Je suis très content de pouvoir avoir cette conversation avec toi. Avant de te décrire, je vais te poser une petite question comme je le fais avec chacun de mes invités. Et la question que je veux te poser, c'est est-ce que pour toi, associer le bleu marine et le noir, c'est un fashion faux pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais te poser une très bonne question. Moi, je dirais que non. Parce que pour moi, le plus important, c'est d'être aligné avec ce qu'on fait. c'est d'être OK. Après, oui, dans la mode, allier le noir et le bleu marine, c'est un fashion faux pas. Ça, c'est des codes de la mode. Dans l'univers de l'image de marque aussi, allier le noir et le bleu marine, c'est quelque chose qui n'est pas recommandé. Maintenant, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Moi, j'allie le noir avec le bleu marine et je trouve ça bien.

  • Speaker #1

    donc c'est ok je suis bien d'accord alors les personnes qui vont écouter le podcast vont comprendre un peu pourquoi je te pose ce genre de questions c'est parce que tu vas avoir un parcours qui va être bien aligné avec le monde de la mode je vais commencer du coup par décrire moi je te décrirais comme quelqu'un qui a horreur du mot impossible parce que c'est un mot auquel tu as d'ordonner tort mais t'es surtout quelqu'un de combattif parce que depuis tout petit tu as su surmonter de nombreux défis et obstacles puisque tu as failli être mort-né et malgré une différence de taille de jambe, tu as intégré le centre de formation professionnel de Hausser pour te lancer dans le football. Malheureusement, après une blessure liée à un tacle, les médecins ont annoncé à tes parents que tu ne remarcherais jamais mais ils t'ont également décelé une maladie génétique à savoir le gène HLA-B27. Tu as alors eu deux prothèses de hanches et abandonné ton rêve de l'époque. pour te lancer dans des études dans le luxe suite à la lecture de magazines à l'hôpital et la découverte de Rebecca Ayoko, l'une des premières mannequins noires. Tu as donc obtenu derrière ton bachelor en management international à Cambridge en 2007, un master 2 en marketing management de luxe à l'ISC Paris en 2009 et un MBA finance à l'ISG Paris en 2010. Tu ne vas pas seulement te contenter d'intégrer les grandes maisons de luxe telles que Cartier, Yves Saint Laurent.... Tu vas aussi devenir directeur commercial et obtenir le record du plus jeune directeur commercial dans le luxe à 28 ans. Chez Coach, où tu es passé de vendeur à, justement, directeur commercial, on va te mettre des bâtons dans les roues lorsque tu vas postuler au poste de VP Europe. En 2012, tu as lancé ton compte Instagram de Black with the Black Hat, qui a plus de 150K abonnés et qui te positionne comme un des influenceurs pour Marc. et en stratégie d'influence. Après coach, tu as créé une boîte dans le relooking et le conseil en images. En 2016, tu as créé BHP, blackhats.com, qui est ta marque de vêtements et d'accessoires qui prônent la confiance en soi. En 2019, tu as créé l'agence SHK, spécialisée en images de marques et marketing numérique. Et la même année, tu es élu meilleur influenceur africain. Voilà. Et en 2021... Tu es devenu l'auteur du livre J'avais toutes les excuses aux éditions du Note que je recommande. Et en ce moment, tu es dans la rédaction d'un second livre qui s'appelle, si je ne me trompe pas, Écris ton histoire Et récemment, tu as créé l'Académie Visite.

  • Speaker #0

    Pardon, non, non, il ne s'appelle pas Écris ton histoire Le titre, je ne le dis pas encore. Mais je suis dans la question d'un second livre. Pardon, excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Donc, c'était tout pour ton introduction. et je vais en profiter j'ai potassé pas mal d'interviews et de podcasts que t'as pressé et puis je te suis aussi depuis des années sur les réseaux sociaux donc ça aide aussi

  • Speaker #0

    Ouais, c'est impressionnant, bravo.

  • Speaker #1

    Merci. Alors, comme pas mal de personnes, moi, je t'ai découvert à travers ton compte Instagram, notamment grâce à une photo qui avait été reprise des milliers de fois à l'époque de toi avec le chapeau noir. Bon, pas celui que tu portes aujourd'hui, j'imagine, mais avec un chapeau noir devant la tour Eiffel. Et depuis, moi, je n'ai pas décroché de cette belle image que j'avais de toi et je t'ai vu beaucoup évoluer. J'ai découvert derrière ton parcours et j'ai notamment découvert assez récemment quand tu as commencé à en parler, tes épisodes salariales. C'est ce qui m'a donné aussi envie de t'inviter dans le podcast. Et il y a notamment un épisode chez Coach qui a été un tournant important pour toi. Est-ce que tu peux en parler ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand Maëlle Pessin a dit qu'il ne mettrait pas un noir à la tête de l'Europe. Je pense que tu parles de cet épisode, non ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai eu la chance de rentrer. Une fois de plus, je tiens à dire, coach n'est pas raciste. Parce que maintenant que je parle ouvertement de la marque, on me dit, non, en fait, coach n'est pas raciste. Ce n'est pas la marque qui est raciste. C'est une personne qui est au sein de cette entreprise, d'ailleurs, qui a été, je ne sais pas si elle a été licenciée ou elle a eu une adoption, mais en tout cas, ils ont mis fin à son contrat peu de temps après que je sois parti. Donc, oui, elle a dit que... ils n'allaient quand même pas mettre noir à la tête de l'Europe, et avec le soutien de la DRH de l'époque. Et qu'est-ce que je peux te dire sur ça ? C'était le meilleur moment de ma vie, en fait. C'était le meilleur moment de ma vie, parce qu'au début, je ne le voyais pas comme ça. J'avais tous les meilleurs points de vente, les meilleurs indicateurs commerciaux, dans toutes les boutiques dont j'étais en charge. Et naturellement, j'ai postulé pour le vice-président d'Europe, vu qu'en France, je disais un peu, j'allais débloquer toutes les clés du game, donc il fallait aller chercher un peu plus loin. Et une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, ça ne s'est pas fait. Et en fait, je pensais juste qu'à 28 ans, moi je pensais que c'était une question d'âge. Mais ce n'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là, elle n'avait pas me donné l'opportunité. Et puis voilà, c'est OK. Si c'est OK... J'ai pu quitter cette entreprise, c'était quand ? C'était en 2016 et puis ça fait 8 ans que ça dure en fait. Ça fait 8 ans que je suis entrepreneur, que je vis de ma passion, que je vis de ce que j'aime, que j'ai des salariés. Et je suis fier de moi en fait de dire que j'ai su m'écouter. C'était pas facile, j'ai su m'écouter mais j'ai su quitter. Il y a une expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, il faut savoir partir. Donc c'est dur de prendre des décisions, surtout quand on est dans un confort, quand on a un bon poste, un bon salaire, on a du pouvoir. Parce qu'il faut savoir que du coup, j'étais un peu stratégique et j'étais entouré de pas mal de marques dans le même écosystème qui me connaissaient, qui reconnaissaient ce que je faisais. Et quand tu pars du jour au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait, ils apprécient un poste, ils apprécient un réseau. Et il y a eu ça, il y a eu ça. Et finalement, petit à petit, on est remonté.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu retiens, justement, de tes expériences salariales ? Ça serait quoi, par exemple, la compétence acquise qui te sert le plus aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je retiens du salariat ? Faut mieux partir. Pour moi, le salariat, c'est ça, le crédit. Les salariés, il y a certaines deux choses. La première, c'est si tu as un projet immobilier, tu as envie de faire de l'argent avec l'immobilier, avec le recul que j'ai aujourd'hui, je pense que c'est pour ta résidence principale.

  • Speaker #1

    De l'investissement locatif.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est important.

  • Speaker #1

    Surtout que les banques sont hyper frileuses quand tu n'as pas un CD. Oui.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est la meilleure option pour avoir un prêt. La deuxième chose, alors moi je suis restaker, je suis au millé, tu me dis tu sautes, tu as tout ce que tu veux, je saute. J'ai évalué les risques, je me dis bon ça peut marcher, j'y vais. Et dans le salariat, ça ne me permet pas en fait. J'ai de bons amis. Il bosse dans une compagnie nationale, je ne vais pas dire laquelle. Moi, quand il me dit, il me reste 10 jours à poser, quand on va faire un week-end. des vacances et qui me dit parfaite je peux pas poser parce que j'ai pas assez de jours non merci tu vois donc donc ce que moi j'ai appris je pense qu'aujourd'hui ce que j'ai appris du sable par contre c'est une assiste à refaire je ferai la même chose parce que je pense qu'il faut passer par le salarié il faut apprendre beaucoup de choses et c'est ok tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur entrepreneur aussi c'est de je parle aussi des inconvénients on en parlera après c'est d'autres galères c'est beaucoup de charges mentales c'est beaucoup de de risque. L'entrepreneur, tu te payes en dernier, tu dois payer tous tes prestataires avant de te payer toi. Je veux dire, il y a plein d'autres choses et tu penses à la société avant de penser à toi. Donc, tu dois faire attention à toutes ces parties-là. Donc, il n'y a pas que des avantages aussi, même s'il y en a beaucoup après. Il y a d'autres astuces. Mais ce que je retiens, il y a deux choses. La première, c'est le management. J'étais manager. J'ai managé près de 500 personnes là où j'étais. Donc là, j'en ai une dizaine, c'est facile à faire. Deuxième chose, si je ne fais pas et je ne ferai jamais dans mon entreprise ce que je ne voulais pas qu'on me fasse. C'est-à-dire qu'après, j'avais de la chance. Si tu veux, c'est parti un petit peu. Couille, pardonnez-moi l'expression. Quand ma boss, la maliculeuse, elle a remplacé une personne, mais juste avant, celui qui était à Vraquel, Vincent, c'était le meilleur manager que j'ai connu. En fait, il me laissait énormément de liberté, il me faisait confiance. Et en fait, moi, c'est ce que je reproduis avec mes équipes. C'est ma boîte, c'est mon business. J'ai ma vision, mais j'écoute les idées. Et des fois, j'ai le recul en disant, OK. je pensais le faire comme ça, il ou elle a raison, je le ferai plutôt de cette façon-là, ou alors, ok, merci pour l'idée, je n'écoute pas. Mais ce que je sais faire, que j'inculque, c'est que vous faites ce que vous voulez. Vous travaillez le matin, ou à une heure du matin, ou je ne sais pas quelle heure, je n'en ai rien à cirer, pour moi tout ce que je veux c'est le résultat. Je suis en chute. Tu vois, ce qui me herbe, c'est que la vie est courte, on a en moyenne 84 ans à vivre. Et si tu dois reposer des jours, je ne sais pas, pour aller en vacances, tu dois l'emmener à l'école, ces trucs-là, c'est relou en fait. Et moi, ça s'allia bien. J'avais mon ancien manager juste avancé, qui ne s'est pas passé, il était adorable, il me faisait confiance, il me disait le plus important, je lui fais confiance, je lui fais des chiffres. on a rempli ton objectif, le reste, ok, tu gères. Et j'aime pas, moi, ce truc que je prends pour français. J'adore la France, c'est le sujet. Mais j'aime pas ce truc où, ok, t'as le droit de 15 minutes de pause, ok, tu dois partir à telle heure, tu dois vous aider, enfin, non. Et moi, mon équipe, je me suis refusé de faire ça, mon équipe, c'est que je m'en fous, si tu veux bosser à Milan... à Miami, où tu veux, tu bosses. Le plus important, c'est de remplir ton objectif et que tu le fasses à 2h, 3h du matin, à 1h ou 6h, je m'en bats pas. Par contre, on fait un point toutes les semaines, tu dois être présent à cette heure-là. Après, profite de ta famille, de tes parents, de ce que tu veux. Voilà. Donc, je pense que ça m'a appris aussi à me dire ça, j'avais bien. Ça, je n'aimais pas. Et dans mon futur, ça, c'est OK, ça, c'est pas OK.

  • Speaker #1

    OK. Et dans ton livre, tu disais que ton père ne voulait pas que tu deviennes footballeur parce qu'il voulait que tu fasses des études. Pour lui, c'était un truc de voyou, le football. L'entrepreneuriat, il voyait ça comment ? Le fait que tu quittes justement des grands postes et que tu te lances derrière à ton compte, et en plus, les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Il m'a... Pendant longtemps, il m'a dit aussi, en me faisant une bêtise, tu ne devrais pas faire ça. Et c'est aujourd'hui. Aujourd'hui, il est content, il est très content de voir ce que je fais. Il est plutôt fier. Tout le monde. En fait, il me suit sur les réseaux sociaux. On a plus de 80 ans. Je ne sais pas comment il fait. Il a un petit appareil, le petit tartre. En fait, mon père, c'est Google. Comment tu appelles ça ? J'ai oublié mon adresse Google Alert. Avant que je sache qu'il y a un article sur moi, c'est avant moi qu'il m'envoie déjà. Il m'envoie avec tous les groupes, avec tous ses amis. Il est fier, il est très fier de ce que j'ai fait. Après, c'est comme tout père en fait. Tout père qui avait peur, qui a peur que son enfant se fesse la gueule. Et je peux comprendre parce que... On est en parent, on est en protégé par l'enfant.

  • Speaker #1

    Et à quel point tu as été perméable, toi, de ton côté, à la vie de ton entourage sur cette phase de transition, justement ?

  • Speaker #0

    Dans quel sens ?

  • Speaker #1

    Puisque tu disais, par exemple, justement, que ton père avait peur que tu faisais une bêtise, je pense qu'à cette époque-là, t'as dû te lancer à fond aussi dans les réseaux sociaux, tout ce qui était relooking et conseiller en images, sachant qu'aujourd'hui, quand on parle, alors je sais pas si t'aimes ce mot, mais à l'époque, il existait pas trop non plus, le métier d'influenceur, ça existait pas. Et quand... toi tu t'es lancé avec tous les abonnés que tu avais, c'est pas comme aujourd'hui quand on se dit bon bah je vais devenir influenceur ou autre, on arrive un peu à avoir un but final entre guillemets, une possibilité de rémunération, à l'époque où toi tu le faisais, je crois que c'était pas trop le cas.

  • Speaker #0

    Oui, dans tous les cas, j'ai toujours voulu faire les choses à fond, tu vois, et j'en avais plus. Si c'est un peu dur ce que je dis, j'en avais quelque part de ce que pensaient les gens. C'est-à-dire que j'avais mon objectif, je savais où est-ce que je voulais aller et puis j'y allais. Donc, je pense que j'ai un côté visuel dans le sens où je me suis dit... En fait, à l'initiative, avant c'était la publicité à la radio, après c'était les images publicitaires, les affiches, et j'ai vu arriver un truc digital. Et en fait, surtout, ce qui m'a permis de me lancer sur les réseaux sociaux, c'était à l'époque, il y avait deux filles, Catherine Sachs et Barbara Potter, qui ont une grosse marque aujourd'hui, qui se comprennent danoises, qui cartonnent, qui font toutes les fashions du ronc aux Etats-Unis, enfin bref, partout. Et à l'époque, c'était deux étudiantes, ça je vais raconter à personne, à l'époque, c'était deux étudiantes qui m'ont dit... En fait, on s'est retrouvées, on était à Cannes. avec mes potes pour faire la fête, j'étais encore étudiant. Non, je n'étais pas étudiant, je travaillais, c'était les débuts je crois, chez Coach. Je pense, ouais. C'était les débuts chez Coach, c'était en 2011, où j'allais rentrer après chez Coach. Bref, j'étais salarié, peu importe où j'étais salarié. Et ils m'ont dit, Instagram, c'est le nouveau réseau social, si tu maîtrises, ça va tout. beaucoup de portes. Mais moi j'ai foncé. Parce qu'en fait ces filles-là, nous on l'allait à l'après-midi, on l'allait au bas au lit, Fabrice on allait faire la fête jusqu'à pas d'heure. Le soir on dormait une heure, on allait refaire la fête le soir. Et elle, elle faisait la fête la journée avec nous, et le soir elle se couchait, le matin à 7h, elle était dans la maison à côté, donc nous on les voyait, et les filles étaient là en train de... de bosser sur leur projet en pleine vacances. Et je me suis dit, en fait, elles sont parties du Delmar, elles sont venues avec Ken, mais elles ont une discipline. Donc ces filles-là, il faut écouter ce qu'elles disent. Et donc, moi-même, quand je disais que ça ne fonctionnerait pas, je pense qu'au début, je l'ai pris comme un jeu en disant, je vais comprendre l'écosystème, je vais comprendre ce qui se passe et je vais être le meilleur dedans. J'ai certainement pas été le meilleur, mais en tout cas, j'ai fait ma place. Et pour moi, c'est ce que je dis. Peu importe ce que je fais, je vais le faire à fond.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, une présence sur les réseaux sociaux, c'est important, voire primordial, que ce soit pour une entreprise ou une marque ?

  • Speaker #0

    Clairement. Clairement, parce qu'on est dans une nouvelle génération qui ne va plus sur Google, qui ne va plus sur Twitter. chercher sur TikTok ou sur Instagram le restaurant où aller, l'entreprise dans laquelle tu es. En fait, toute la recherche, ils le font via les réseaux sociaux. Et aussi, les réseaux sociaux permettent de connecter et de voir la réalité des gens. Parce que tu as Instagram, le but, c'est de montrer les bacs, tout ce qui se passe dans ta vie, peu importe, c'est l'arrière entrepreneuriat, mais ce que tu fais. ou ta lead-in, si la façon un peu plus solenne c'est de faire passer des messages et ta youtube, si c'est le quota, un peu plus montrer ton expertise donc dans ces entreprises on aurait peur de se passer des réseaux sociaux parce que déjà c'est de la publicité gratuite et quand tu sais bien t'en servir tu peux faire beaucoup de business, beaucoup d'argent en faisant ton serveur bien Et le but c'est pas de poster tous les jours au coin, c'est d'avoir une vraie stratégie et une vraie ligne éditoriale à suivre. Et le troisième point, quand c'est quoi le troisième point ? Oui, concernant l'image de marque, c'est sûr qu'il vaut mieux véhiculer, faire passer les messages qu'on a envie de faire passer, plutôt que attendre que les gens... par le tournoi. Donc clairement, c'est une vraie étape. Et en plus, il y a l'intelligence artificielle qui arrive. Je pense que ça serait le... Le nouveau tournoi....pour pouvoir faire de belles choses. Et au-delà, je pense que c'est aussi intéressant de trouver, au-delà de l'intelligence artificielle, quel est le nouveau... quel sera le nouvel train d'avenir. Je pense que le but c'est toujours d'être en avance sur la génération, en avance sur les gens, et de faire des recherches en disant, ok, parce que dès qu'il y a un nouveau sujet, et que tu maîtrises ce nouveau sujet, t'as beaucoup plus d'opportunités, parce que t'en parles avant, t'as une connaissance avant les autres. Il y a les réseaux sociaux, malheureusement ça se fait. En fait ça on a une génération aujourd'hui qui est née avec le téléphone, tu vois. J'ai beaucoup de jeunes, ça fait vieux con, j'ai 40 ans, donc j'ai beaucoup de jeunes dans l'agence, dans l'académie visible aussi. Et elles n'ont pas autant de visibilité que moi sur les réseaux sociaux, mais elles maîtrisent les réseaux sociaux. Et quand je leur demande comment ça se fait que tu les fais ça, je dis c'est comme la télé, c'est naturel, c'est normal. Donc, tu vois, ils ont grandi avec ça. Et ça serait dommage pour les marques de ne pas s'en servir.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Tu penses que c'est plus dur de se lancer aujourd'hui sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est beaucoup plus dur parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs, il y a beaucoup de gens qui se disent experts en réseaux sociaux, experts en ça. Et il faut trouver la bonne personne, tu vois. je pense que pour faire un maximum de recherches où nous on accompagne les personnes parce qu'on a déjà, moi ça fait 13 ans maintenant que je suis sur Insta, les réseaux sociaux, je suis un zoolosaure, j'étais là depuis le début, les réseaux sociaux on les prises et en fait on a la chance d'être accompagné par, voilà j'ai été ambassadeur de Meta donc j'ai créé un réseau là-bas où je suis au courant de toutes les nouveautés avant ou en tout cas... Avant que mon sérénant parle, le PDG de la France me parle. Il y a pas mal d'actualités, d'informations que je sais, donc je te donne à mes étudiants. Mais aujourd'hui, il y a tout n'importe quoi, il y a des gens qui veulent l'opportunité, et je pense que c'est l'opportunité qu'il y a. Je penche. c'est l'opportunité de pouvoir arnaquer les gens. Il faut faire attention, mais c'est possible encore de réussir. Le plus important c'est d'avoir une niche et d'apporter de la valeur. On compte exploser du genre au lendemain, il y a trois solutions. Tu es dans une niche, tu apportes de la valeur et tu soignes bien ton introduction. Tu vois, à partir du moment où tu fais ça, tu as beaucoup de chance que... que ta visibilité dispose. Exactement. Après, il y a d'autres choses. Il y a l'image, il y a l'histoire que tu vas raconter tout autour. Il y a le réseau que tu vas créer. Enfin, il y a des gens qui doivent partager d'autres sujets, mais ce n'est pas possible, bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu me crées une magnifique transition, en plus en parlant de visibilité, parce que toi, tu as souffert plus jeune du regard des autres. Pourtant, tu as aidé et tu aides toujours les gens à prendre confiance en eux et rendre visibles les personnes invisibles et surtout ayant une singularité. Ce qui t'a donné confiance, toi, c'est ce magnifique chapeau noir que tu arbores. Et c'est celui qui m'a fait, comme je disais tout à l'heure, te découvrir sur les réseaux sociaux. J'invite les gens aussi à découvrir l'histoire de Chapeau dans ton livre. qui est très intéressante. Mais ce que je veux aborder, c'est un autre sujet, c'est un TEDx que tu as fait, qui est sur la confiance en soi. Et ton sujet, c'est la confiance en soi, justement, l'unique clé pour se libérer du regard. Est-ce que tu peux nous parler un peu de cette aventure TEDx et dire si c'est difficile de se préparer pour un TEDx ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai été frustré par la mauvaise qualité de la vidéo, mais ce que je peux te dire sur l'expérience TEDx, c'est que c'est très difficile, ça. En fait, j'ai fait pas mal de conférences, tu vois. J'en fais encore le max que j'ai fait. J'étais devant 10 000 personnes. Et j'étais moins stressé devant 10 000 personnes que le TEDx, qui était, j'en sais rien, peut-être une centaine de personnes. Pourquoi ? Parce que déjà, quand tu organises tes conférences, ou que tu es invité pour faire des conférences, ou que tu vas passer par ici dans des entreprises, c'est tu veux parler de quoi ? c'est quoi ton expertise ? vas-y et donc le TEDx on t'impose un thème bien sûr qu'il y a un rapport avec ton expertise mais la deuxième chose c'est que tu as je crois que c'était 12 minutes et tu ne dois pas dépasser quand tu dépasses il y a de fortes chances qu'ils ne font pas de montage donc ils ne vont pas non ils vont pas l'intégrer sur le site officiel de TEDx. Quand tu fais moi, c'est aussi possible qu'ils ne le mettent pas. Du coup, en fait, tu as plein de guidelines, plein de choses comme ça, où tu as énormément de pression. Et en fait, tout est filmé, tu as la possibilité que le monde entier accède à ta vidéo. Donc, je suis content d'avoir fait. Parce qu'il y a une préparation et tu structures, en tout cas tu as des coachs qui t'aident à structurer ton discours. Tout est millimétré et tu vois les minutes, les secondes qui passent. Et la réalité n'est pas la même. Je ne sais pas, tu as un problème technique, tu as quelqu'un qui tousse ou qui fait une remarque. peu influer sur ton comportement. Et puis, en fait, là, tu viens aussi avec... Tu viens aussi avec... Il y a des personnes qui ne te connaissent pas. Donc, tu es jugé tout de suite en flanc avec elles. Donc, c'est une superbe expérience. Mais ce que je peux te dire de là, c'est que le TEDx, c'est très formateur parce qu'il y a un bon carré de charges à retenir. Et voilà. Voilà ce que je peux te dire. OK.

  • Speaker #1

    je vais passer du coup sur la dernière phase du podcast qui est un peu une partie introspective comment tu fais pour gérer ta vie d'entrepreneur et ta vie personne notamment avec ton petit garçon aujourd'hui Gabriel c'est

  • Speaker #0

    chaud parce que comme tu peux le voir sur mon Instagram c'est Jotono je suis tout le temps avec mon fils c'est ma C'est ma mascotte, c'est mon meilleur ami, je suis tout le temps, tout le temps, tout le temps avec lui. Je réadapte en fait, parce que du coup, plus il grandit, plus il y a d'autres choses. Là, il a des activités scolaires. En fait, avec ma femme, on ne voulait pas prendre de nous. Tout simplement parce qu'en la laissant fermer dans un truc où on travaille, on gagne de l'argent et du coup, on n'a pas le temps et on affronte. ce qui m'a né, moi, c'est la liberté, c'est le temps, c'est pas l'argent. Très important, l'argent. Je dis pas le contraire. J'ai cette chance, mais c'est pas l'argent qui m'a né. Et pour se faire violence et passer du temps qualitatif avec notre fils, on s'est dit que on ne... on ne... on prendrait pas de nous. Donc en fait, le temps, c'est que l'organisation, c'est que le matin... En fait on est une organisation qui est très cylindricale. En fait on fait deux, deux, deux, deux et une journée ensemble. Donc deux jours où c'est moi qui suis à fond avec mon fils, deux jours où ma femme qui est à fond. deux autres jours où c'est moi et puis en fait on a une journée où on est tous les trois avec lui. Bien sûr le soir, dans la... enfin on a le temps en tout cas de dîner ensemble, juste on s'organise sur une soirée où chacun a sa soirée, on va voir nos potes, on va voir nos amis, où à ce moment-là on a la belle-mère ou quelqu'un qui vient et en fait on passe du moment où ma femme et moi, que tous les deux. Mais en fait on a... tout fait autour de notre fils et on s'est dit que pour être de bons parents, il fallait qu'on soit un bon couple. Et aussi pour que notre fils, il passe un... En tout cas, que sa vie soit la meilleure possible, il fallait qu'on lui donne ce qui est important. Le plus important, c'est le temps. Et donc, une journée typique, je vais te dire que lundi, je le déposais à l'école, pardon, à 8h. Ensuite, je suis au bureau à 8h30. Le bureau n'est pas très loin de chez moi. Je fais ma journée et 16h30, 17h, je vais le chercher. Et je suis à fond avec lui, donc parc, activités, enfin bref, tout ce que tu veux jusqu'à 9h, enfin jusqu'à ce qu'on dit, pour les trois, jusqu'à 9h. Et on passe une heure ou deux avec ma femme à se raconter nos journées, à passer du temps ensemble. Et le soir, je retravaille. une heure parce qu'entre temps, entre 16h et 15h, il y avait même des machins qui sont passés. Et le soir, j'entraînais un petit peu avant de me recoucher. Donc, tu vois, je décale la chose qui me permet de passer du temps de qualité et pas me dire, tu sais quoi, 16h, la nono va le prendre, elle va rester avec lui jusqu'à 19h30. Le matin, je reviens, je mange avec lui et puis ciao, il va se coucher. Et puis, c'est bon, je vais le mettre devant la télé. Pour moi, c'était important de... de passer ces moments-là. Donc, je m'adapte en fait à lui. On s'adapte à lui. Et à la fin, j'espère le plus tard possible, ce qu'il retiendra, c'est que son père venait le chercher, qu'on allait manger une crêpe ensemble, qu'ensuite, on allait jouer au parc et que j'étais présent. Et ce que je fais aussi, c'est que j'ai deux téléphones. J'ai mon pro et mon perso. Et sur mon perso, il n'y a que trois personnes qui ont mon numéro. C'est ma femme, mon père et ma sœur. C'est-à-dire que j'ai d'autres réessants, mais eux, ils l'ont. Ils n'ont même pas mon numéro, tu vois ce que je veux dire. Et en fait, c'est un téléphone que j'appelle téléphone d'urgence. S'ils m'écrivent, si ma soeur m'écrit que je ne réponds pas et que mon père m'écrit que je ne réponds pas, ils savent que sur le téléphone, je vais répondre ensuite. Ce qui me permet d'être à 100% focus. Et sur le téléphone, il n'y a pas Insta, il n'y a pas de réseau social, il n'y a pas de mail, il n'y a rien. C'est juste un téléphone pour qu'on m'appelle. Et ce qui fait que quand je suis là, je suis juste focus sur mon fils et je le vois grandir. C'est cool.

  • Speaker #1

    Et justement, ton fils que tu risques de contaminer avec ta fibre entrepreneuriale, vu qu'il dit qu'il veut faire comme toi et qu'il veut passer à la télé, si tu devais lui donner un conseil, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il fasse ce qu'il veut. S'il a envie d'être boulanger. Alors, il y a un truc que je lui dis depuis hyper longtemps, il ne faut pas qu'il soit salarié. je vais l'intervenir. Après s'il a envie de salarié, il le saura, je l'accompagnerai, je le suivrai. Mais à chaque fois je dis ne sois pas salarié parce que pour le temps, il est important, le temps sur terre est limité. Par contre, entrepreneur c'est pas dans la com ou machin, il fait ce qu'il veut, mais juste ce que je lui conseille c'est d'être le meilleur dans son domaine. Donc être le meilleur dans son domaine c'est se former auprès des meilleurs, c'est toujours se remettre en question. C'est être à la recherche de connaissances, c'est de lire au minimum deux livres par mois, c'est de faire des activités où tu vas apprendre, c'est de s'abonner à des personnes en tout cas, où tu vas apprendre de ces personnes-là. En fait, tout ce que tu fais, il faut que ça soit dans tes valeurs, dans ton lifestyle, où le but c'est d'apprendre. Quand je dis ça, il y a des copains qui ne sont pas d'accord avec moi, qui disent oui, mais en fait, il faut se détendre aussi. Moi, je suis passionné par ce que je fais. Donc, quand j'apprends, je n'ai pas l'impression de… Enfin, je ne m'ennuie pas, en fait, si tu veux. J'adore, tu vois. Je peux parler de mon expertise pendant… On parlait tout le temps. Je peux… Enfin, à chaque fois, quand je vois une marque qui a une école ou quoi, etc., je suis dedans. Pour moi, c'est… J'essaie de comprendre comment les gens, ils y sont arrivés, quel est le business autour. Enfin, j'analyse plein de business models. Donc, c'est juste être passionné et vivre de sa passion. En tout cas, je ferai tout, je vais l'accompagner pour qu'il puisse vivre de sa passion. Ma vie, elle est courte et je pense que c'est important de vivre de ce qu'on aime plutôt que d'attendre.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord avec toi. Et ma toute dernière question pour toi, c'est est-ce que tu arrives toujours à rêver malgré les obstacles et les désillusions que tu as vécues ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement, parce que tu sais, moi, la vie, je vois comme un jeu, tu vois. Je ne pense pas, mais c'est possible. Je ne pense pas qu'une vie soit linéaire. Il y a toujours des hauts et des bas. C'est comme ça. Le but, c'est d'avoir le plus de hauts possibles, sûrement. Mais je rêve toujours, en fait. Je rêve toujours parce que c'est intéressant. La vie, elle est courte. C'est un jeu. Il faut débloquer les paliers et avancer petit à petit. Donc, je garde encore ce rêve. j'avance encore.

  • Speaker #1

    Et t'as bien raison. Si je dois envoyer les gens qui écoutent ce podcast pour te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux choses. Insta, stips.ponon, je suis assez réactif, qui m'écrivent sur Insta. Voilà. Ou sinon, deuxième chose, c'est la newsletter. La newsletter, vous l'avez sur stips.ponon.com. Et sur la newsletter, en fait, je partage mon expérience, je partage mes success stories et je partage mes échecs tous les vendredis. Et donc, voilà, sur les deux canaux que je m'exprime et quand on peut répondre tout de suite à ma newsletter, c'est moi qui les écris, c'est moi qui réponds et on peut échanger par mail aussi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Je te remercie, Steve, pour ton temps. C'était un très bel échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, H.V. Merci à toi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • La question débat

    00:57

  • Présentation de Steves

    02:11

  • Le tournant

    05:29

  • Son expérience du salariat

    08:37

  • Transition et entourage

    14:01

  • Les débuts d'Instagram

    15:43

  • L'importance des réseaux sociaux

    19:07

  • Savoir être en avance

    20:59

  • Booster sa visibilité

    23:56

  • Son TEDx

    24:35

  • Trouver son équilibre vie pro / perso

    27:57

  • Son conseil pour tout débutant

    32:37

  • Rebondir malgré les désillusions

    34:41

  • Ses réseaux sociaux

    35:41

Description

Steves est passé des bancs de Cambridge à devenir le plus jeune directeur commercial du luxe à seulement 28 ans. Après une carrière chez des maisons prestigieuses comme Cartier et YSL, il a fondé plusieurs entreprises, notamment sa marque de vêtements et d'accessoires BHP, et son agence SHK, spécialisée en image de marque et marketing numérique ou récemment l'Académie Visible.

Dans cet épisode, nous parlons :

- De l'importance de l'entourage et des réseaux sociaux dans la réussite.

- De la résilience face aux obstacles et de la nécessité de se respecter soi-même.

- Comment quitter un environnement qui ne nous correspond plus pour créer une entreprise alignée avec ses valeurs

- Des opportunités incroyables que peuvent offrir les réseaux sociaux, mais aussi des dangers qu’ils représentent

- De son aventure TEDx

Si vous êtes en quête d'inspiration ou de conseils pour naviguer dans le monde du luxe, de l'entrepreneuriat et de l'influence, cette vidéo est pour vous !

N'oubliez pas que nos invités acceptent de bon cœur de se livrer sur leur parcours et qu'il s'agit d'être humains réels avec des avis forgés par leur vie, et de bien vouloir rester constructif et bienveillant dans vos commentaires les visant.

Bonne écoute

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CHAPITRES :

0:00 Introduction

0:57 La question débat

02:11 Présentation de Steves

05:29 Le tournant

08:37 Son expérience du salariat

14:01 Transition et entourage

15:43 Les débuts d'Instagram

19:07 L'importance des réseaux sociaux

20:59 Savoir être en avance

23:56 Booster sa visibilité

24:35 Son TEDx

27:57 Trouver son équilibre vie pro / perso

32:37 Son conseil pour tout débutant

34:41 Rebondir malgré les désillusions

35:41 Ses réseaux sociaux

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, c'est savoir partir. Moi je pensais que c'était une question d'âge, mais c'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là n'a pas me donné l'opportunité. Et quand tu pars du monde au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait ils apprécient un poste.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Des Salariés, le podcast qui cherche à démystifier l'entreprenariat en portant à la rencontre de personnes ordinaires. au parcours extraordinaire. Et aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Steve. Bonjour Steve.

  • Speaker #0

    Salut, salut, salut. Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bien et toi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça va bien. Merci de me recevoir. Je suis ravi d'être là et de pouvoir échanger avec toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui te remercie de t'être rendu disponible. Je suis très content de pouvoir avoir cette conversation avec toi. Avant de te décrire, je vais te poser une petite question comme je le fais avec chacun de mes invités. Et la question que je veux te poser, c'est est-ce que pour toi, associer le bleu marine et le noir, c'est un fashion faux pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais te poser une très bonne question. Moi, je dirais que non. Parce que pour moi, le plus important, c'est d'être aligné avec ce qu'on fait. c'est d'être OK. Après, oui, dans la mode, allier le noir et le bleu marine, c'est un fashion faux pas. Ça, c'est des codes de la mode. Dans l'univers de l'image de marque aussi, allier le noir et le bleu marine, c'est quelque chose qui n'est pas recommandé. Maintenant, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Moi, j'allie le noir avec le bleu marine et je trouve ça bien.

  • Speaker #1

    donc c'est ok je suis bien d'accord alors les personnes qui vont écouter le podcast vont comprendre un peu pourquoi je te pose ce genre de questions c'est parce que tu vas avoir un parcours qui va être bien aligné avec le monde de la mode je vais commencer du coup par décrire moi je te décrirais comme quelqu'un qui a horreur du mot impossible parce que c'est un mot auquel tu as d'ordonner tort mais t'es surtout quelqu'un de combattif parce que depuis tout petit tu as su surmonter de nombreux défis et obstacles puisque tu as failli être mort-né et malgré une différence de taille de jambe, tu as intégré le centre de formation professionnel de Hausser pour te lancer dans le football. Malheureusement, après une blessure liée à un tacle, les médecins ont annoncé à tes parents que tu ne remarcherais jamais mais ils t'ont également décelé une maladie génétique à savoir le gène HLA-B27. Tu as alors eu deux prothèses de hanches et abandonné ton rêve de l'époque. pour te lancer dans des études dans le luxe suite à la lecture de magazines à l'hôpital et la découverte de Rebecca Ayoko, l'une des premières mannequins noires. Tu as donc obtenu derrière ton bachelor en management international à Cambridge en 2007, un master 2 en marketing management de luxe à l'ISC Paris en 2009 et un MBA finance à l'ISG Paris en 2010. Tu ne vas pas seulement te contenter d'intégrer les grandes maisons de luxe telles que Cartier, Yves Saint Laurent.... Tu vas aussi devenir directeur commercial et obtenir le record du plus jeune directeur commercial dans le luxe à 28 ans. Chez Coach, où tu es passé de vendeur à, justement, directeur commercial, on va te mettre des bâtons dans les roues lorsque tu vas postuler au poste de VP Europe. En 2012, tu as lancé ton compte Instagram de Black with the Black Hat, qui a plus de 150K abonnés et qui te positionne comme un des influenceurs pour Marc. et en stratégie d'influence. Après coach, tu as créé une boîte dans le relooking et le conseil en images. En 2016, tu as créé BHP, blackhats.com, qui est ta marque de vêtements et d'accessoires qui prônent la confiance en soi. En 2019, tu as créé l'agence SHK, spécialisée en images de marques et marketing numérique. Et la même année, tu es élu meilleur influenceur africain. Voilà. Et en 2021... Tu es devenu l'auteur du livre J'avais toutes les excuses aux éditions du Note que je recommande. Et en ce moment, tu es dans la rédaction d'un second livre qui s'appelle, si je ne me trompe pas, Écris ton histoire Et récemment, tu as créé l'Académie Visite.

  • Speaker #0

    Pardon, non, non, il ne s'appelle pas Écris ton histoire Le titre, je ne le dis pas encore. Mais je suis dans la question d'un second livre. Pardon, excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Donc, c'était tout pour ton introduction. et je vais en profiter j'ai potassé pas mal d'interviews et de podcasts que t'as pressé et puis je te suis aussi depuis des années sur les réseaux sociaux donc ça aide aussi

  • Speaker #0

    Ouais, c'est impressionnant, bravo.

  • Speaker #1

    Merci. Alors, comme pas mal de personnes, moi, je t'ai découvert à travers ton compte Instagram, notamment grâce à une photo qui avait été reprise des milliers de fois à l'époque de toi avec le chapeau noir. Bon, pas celui que tu portes aujourd'hui, j'imagine, mais avec un chapeau noir devant la tour Eiffel. Et depuis, moi, je n'ai pas décroché de cette belle image que j'avais de toi et je t'ai vu beaucoup évoluer. J'ai découvert derrière ton parcours et j'ai notamment découvert assez récemment quand tu as commencé à en parler, tes épisodes salariales. C'est ce qui m'a donné aussi envie de t'inviter dans le podcast. Et il y a notamment un épisode chez Coach qui a été un tournant important pour toi. Est-ce que tu peux en parler ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand Maëlle Pessin a dit qu'il ne mettrait pas un noir à la tête de l'Europe. Je pense que tu parles de cet épisode, non ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, j'ai eu la chance de rentrer. Une fois de plus, je tiens à dire, coach n'est pas raciste. Parce que maintenant que je parle ouvertement de la marque, on me dit, non, en fait, coach n'est pas raciste. Ce n'est pas la marque qui est raciste. C'est une personne qui est au sein de cette entreprise, d'ailleurs, qui a été, je ne sais pas si elle a été licenciée ou elle a eu une adoption, mais en tout cas, ils ont mis fin à son contrat peu de temps après que je sois parti. Donc, oui, elle a dit que... ils n'allaient quand même pas mettre noir à la tête de l'Europe, et avec le soutien de la DRH de l'époque. Et qu'est-ce que je peux te dire sur ça ? C'était le meilleur moment de ma vie, en fait. C'était le meilleur moment de ma vie, parce qu'au début, je ne le voyais pas comme ça. J'avais tous les meilleurs points de vente, les meilleurs indicateurs commerciaux, dans toutes les boutiques dont j'étais en charge. Et naturellement, j'ai postulé pour le vice-président d'Europe, vu qu'en France, je disais un peu, j'allais débloquer toutes les clés du game, donc il fallait aller chercher un peu plus loin. Et une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, ça ne s'est pas fait. Et en fait, je pensais juste qu'à 28 ans, moi je pensais que c'était une question d'âge. Mais ce n'était pas une question d'âge, c'est juste que la personne qui était là, elle n'avait pas me donné l'opportunité. Et puis voilà, c'est OK. Si c'est OK... J'ai pu quitter cette entreprise, c'était quand ? C'était en 2016 et puis ça fait 8 ans que ça dure en fait. Ça fait 8 ans que je suis entrepreneur, que je vis de ma passion, que je vis de ce que j'aime, que j'ai des salariés. Et je suis fier de moi en fait de dire que j'ai su m'écouter. C'était pas facile, j'ai su m'écouter mais j'ai su quitter. Il y a une expression qui dit quand le respect n'est plus à la table, il faut savoir partir. Donc c'est dur de prendre des décisions, surtout quand on est dans un confort, quand on a un bon poste, un bon salaire, on a du pouvoir. Parce qu'il faut savoir que du coup, j'étais un peu stratégique et j'étais entouré de pas mal de marques dans le même écosystème qui me connaissaient, qui reconnaissaient ce que je faisais. Et quand tu pars du jour au lendemain, ton téléphone ne sonne plus comme avant. Tu penses que les gens t'apprécient pour qui tu es, mais en fait, ils apprécient un poste, ils apprécient un réseau. Et il y a eu ça, il y a eu ça. Et finalement, petit à petit, on est remonté.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que tu retiens, justement, de tes expériences salariales ? Ça serait quoi, par exemple, la compétence acquise qui te sert le plus aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je retiens du salariat ? Faut mieux partir. Pour moi, le salariat, c'est ça, le crédit. Les salariés, il y a certaines deux choses. La première, c'est si tu as un projet immobilier, tu as envie de faire de l'argent avec l'immobilier, avec le recul que j'ai aujourd'hui, je pense que c'est pour ta résidence principale.

  • Speaker #1

    De l'investissement locatif.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est important.

  • Speaker #1

    Surtout que les banques sont hyper frileuses quand tu n'as pas un CD. Oui.

  • Speaker #0

    Exactement, ça c'est la meilleure option pour avoir un prêt. La deuxième chose, alors moi je suis restaker, je suis au millé, tu me dis tu sautes, tu as tout ce que tu veux, je saute. J'ai évalué les risques, je me dis bon ça peut marcher, j'y vais. Et dans le salariat, ça ne me permet pas en fait. J'ai de bons amis. Il bosse dans une compagnie nationale, je ne vais pas dire laquelle. Moi, quand il me dit, il me reste 10 jours à poser, quand on va faire un week-end. des vacances et qui me dit parfaite je peux pas poser parce que j'ai pas assez de jours non merci tu vois donc donc ce que moi j'ai appris je pense qu'aujourd'hui ce que j'ai appris du sable par contre c'est une assiste à refaire je ferai la même chose parce que je pense qu'il faut passer par le salarié il faut apprendre beaucoup de choses et c'est ok tout le monde n'est pas fait pour être entrepreneur entrepreneur aussi c'est de je parle aussi des inconvénients on en parlera après c'est d'autres galères c'est beaucoup de charges mentales c'est beaucoup de de risque. L'entrepreneur, tu te payes en dernier, tu dois payer tous tes prestataires avant de te payer toi. Je veux dire, il y a plein d'autres choses et tu penses à la société avant de penser à toi. Donc, tu dois faire attention à toutes ces parties-là. Donc, il n'y a pas que des avantages aussi, même s'il y en a beaucoup après. Il y a d'autres astuces. Mais ce que je retiens, il y a deux choses. La première, c'est le management. J'étais manager. J'ai managé près de 500 personnes là où j'étais. Donc là, j'en ai une dizaine, c'est facile à faire. Deuxième chose, si je ne fais pas et je ne ferai jamais dans mon entreprise ce que je ne voulais pas qu'on me fasse. C'est-à-dire qu'après, j'avais de la chance. Si tu veux, c'est parti un petit peu. Couille, pardonnez-moi l'expression. Quand ma boss, la maliculeuse, elle a remplacé une personne, mais juste avant, celui qui était à Vraquel, Vincent, c'était le meilleur manager que j'ai connu. En fait, il me laissait énormément de liberté, il me faisait confiance. Et en fait, moi, c'est ce que je reproduis avec mes équipes. C'est ma boîte, c'est mon business. J'ai ma vision, mais j'écoute les idées. Et des fois, j'ai le recul en disant, OK. je pensais le faire comme ça, il ou elle a raison, je le ferai plutôt de cette façon-là, ou alors, ok, merci pour l'idée, je n'écoute pas. Mais ce que je sais faire, que j'inculque, c'est que vous faites ce que vous voulez. Vous travaillez le matin, ou à une heure du matin, ou je ne sais pas quelle heure, je n'en ai rien à cirer, pour moi tout ce que je veux c'est le résultat. Je suis en chute. Tu vois, ce qui me herbe, c'est que la vie est courte, on a en moyenne 84 ans à vivre. Et si tu dois reposer des jours, je ne sais pas, pour aller en vacances, tu dois l'emmener à l'école, ces trucs-là, c'est relou en fait. Et moi, ça s'allia bien. J'avais mon ancien manager juste avancé, qui ne s'est pas passé, il était adorable, il me faisait confiance, il me disait le plus important, je lui fais confiance, je lui fais des chiffres. on a rempli ton objectif, le reste, ok, tu gères. Et j'aime pas, moi, ce truc que je prends pour français. J'adore la France, c'est le sujet. Mais j'aime pas ce truc où, ok, t'as le droit de 15 minutes de pause, ok, tu dois partir à telle heure, tu dois vous aider, enfin, non. Et moi, mon équipe, je me suis refusé de faire ça, mon équipe, c'est que je m'en fous, si tu veux bosser à Milan... à Miami, où tu veux, tu bosses. Le plus important, c'est de remplir ton objectif et que tu le fasses à 2h, 3h du matin, à 1h ou 6h, je m'en bats pas. Par contre, on fait un point toutes les semaines, tu dois être présent à cette heure-là. Après, profite de ta famille, de tes parents, de ce que tu veux. Voilà. Donc, je pense que ça m'a appris aussi à me dire ça, j'avais bien. Ça, je n'aimais pas. Et dans mon futur, ça, c'est OK, ça, c'est pas OK.

  • Speaker #1

    OK. Et dans ton livre, tu disais que ton père ne voulait pas que tu deviennes footballeur parce qu'il voulait que tu fasses des études. Pour lui, c'était un truc de voyou, le football. L'entrepreneuriat, il voyait ça comment ? Le fait que tu quittes justement des grands postes et que tu te lances derrière à ton compte, et en plus, les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Il m'a... Pendant longtemps, il m'a dit aussi, en me faisant une bêtise, tu ne devrais pas faire ça. Et c'est aujourd'hui. Aujourd'hui, il est content, il est très content de voir ce que je fais. Il est plutôt fier. Tout le monde. En fait, il me suit sur les réseaux sociaux. On a plus de 80 ans. Je ne sais pas comment il fait. Il a un petit appareil, le petit tartre. En fait, mon père, c'est Google. Comment tu appelles ça ? J'ai oublié mon adresse Google Alert. Avant que je sache qu'il y a un article sur moi, c'est avant moi qu'il m'envoie déjà. Il m'envoie avec tous les groupes, avec tous ses amis. Il est fier, il est très fier de ce que j'ai fait. Après, c'est comme tout père en fait. Tout père qui avait peur, qui a peur que son enfant se fesse la gueule. Et je peux comprendre parce que... On est en parent, on est en protégé par l'enfant.

  • Speaker #1

    Et à quel point tu as été perméable, toi, de ton côté, à la vie de ton entourage sur cette phase de transition, justement ?

  • Speaker #0

    Dans quel sens ?

  • Speaker #1

    Puisque tu disais, par exemple, justement, que ton père avait peur que tu faisais une bêtise, je pense qu'à cette époque-là, t'as dû te lancer à fond aussi dans les réseaux sociaux, tout ce qui était relooking et conseiller en images, sachant qu'aujourd'hui, quand on parle, alors je sais pas si t'aimes ce mot, mais à l'époque, il existait pas trop non plus, le métier d'influenceur, ça existait pas. Et quand... toi tu t'es lancé avec tous les abonnés que tu avais, c'est pas comme aujourd'hui quand on se dit bon bah je vais devenir influenceur ou autre, on arrive un peu à avoir un but final entre guillemets, une possibilité de rémunération, à l'époque où toi tu le faisais, je crois que c'était pas trop le cas.

  • Speaker #0

    Oui, dans tous les cas, j'ai toujours voulu faire les choses à fond, tu vois, et j'en avais plus. Si c'est un peu dur ce que je dis, j'en avais quelque part de ce que pensaient les gens. C'est-à-dire que j'avais mon objectif, je savais où est-ce que je voulais aller et puis j'y allais. Donc, je pense que j'ai un côté visuel dans le sens où je me suis dit... En fait, à l'initiative, avant c'était la publicité à la radio, après c'était les images publicitaires, les affiches, et j'ai vu arriver un truc digital. Et en fait, surtout, ce qui m'a permis de me lancer sur les réseaux sociaux, c'était à l'époque, il y avait deux filles, Catherine Sachs et Barbara Potter, qui ont une grosse marque aujourd'hui, qui se comprennent danoises, qui cartonnent, qui font toutes les fashions du ronc aux Etats-Unis, enfin bref, partout. Et à l'époque, c'était deux étudiantes, ça je vais raconter à personne, à l'époque, c'était deux étudiantes qui m'ont dit... En fait, on s'est retrouvées, on était à Cannes. avec mes potes pour faire la fête, j'étais encore étudiant. Non, je n'étais pas étudiant, je travaillais, c'était les débuts je crois, chez Coach. Je pense, ouais. C'était les débuts chez Coach, c'était en 2011, où j'allais rentrer après chez Coach. Bref, j'étais salarié, peu importe où j'étais salarié. Et ils m'ont dit, Instagram, c'est le nouveau réseau social, si tu maîtrises, ça va tout. beaucoup de portes. Mais moi j'ai foncé. Parce qu'en fait ces filles-là, nous on l'allait à l'après-midi, on l'allait au bas au lit, Fabrice on allait faire la fête jusqu'à pas d'heure. Le soir on dormait une heure, on allait refaire la fête le soir. Et elle, elle faisait la fête la journée avec nous, et le soir elle se couchait, le matin à 7h, elle était dans la maison à côté, donc nous on les voyait, et les filles étaient là en train de... de bosser sur leur projet en pleine vacances. Et je me suis dit, en fait, elles sont parties du Delmar, elles sont venues avec Ken, mais elles ont une discipline. Donc ces filles-là, il faut écouter ce qu'elles disent. Et donc, moi-même, quand je disais que ça ne fonctionnerait pas, je pense qu'au début, je l'ai pris comme un jeu en disant, je vais comprendre l'écosystème, je vais comprendre ce qui se passe et je vais être le meilleur dedans. J'ai certainement pas été le meilleur, mais en tout cas, j'ai fait ma place. Et pour moi, c'est ce que je dis. Peu importe ce que je fais, je vais le faire à fond.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, une présence sur les réseaux sociaux, c'est important, voire primordial, que ce soit pour une entreprise ou une marque ?

  • Speaker #0

    Clairement. Clairement, parce qu'on est dans une nouvelle génération qui ne va plus sur Google, qui ne va plus sur Twitter. chercher sur TikTok ou sur Instagram le restaurant où aller, l'entreprise dans laquelle tu es. En fait, toute la recherche, ils le font via les réseaux sociaux. Et aussi, les réseaux sociaux permettent de connecter et de voir la réalité des gens. Parce que tu as Instagram, le but, c'est de montrer les bacs, tout ce qui se passe dans ta vie, peu importe, c'est l'arrière entrepreneuriat, mais ce que tu fais. ou ta lead-in, si la façon un peu plus solenne c'est de faire passer des messages et ta youtube, si c'est le quota, un peu plus montrer ton expertise donc dans ces entreprises on aurait peur de se passer des réseaux sociaux parce que déjà c'est de la publicité gratuite et quand tu sais bien t'en servir tu peux faire beaucoup de business, beaucoup d'argent en faisant ton serveur bien Et le but c'est pas de poster tous les jours au coin, c'est d'avoir une vraie stratégie et une vraie ligne éditoriale à suivre. Et le troisième point, quand c'est quoi le troisième point ? Oui, concernant l'image de marque, c'est sûr qu'il vaut mieux véhiculer, faire passer les messages qu'on a envie de faire passer, plutôt que attendre que les gens... par le tournoi. Donc clairement, c'est une vraie étape. Et en plus, il y a l'intelligence artificielle qui arrive. Je pense que ça serait le... Le nouveau tournoi....pour pouvoir faire de belles choses. Et au-delà, je pense que c'est aussi intéressant de trouver, au-delà de l'intelligence artificielle, quel est le nouveau... quel sera le nouvel train d'avenir. Je pense que le but c'est toujours d'être en avance sur la génération, en avance sur les gens, et de faire des recherches en disant, ok, parce que dès qu'il y a un nouveau sujet, et que tu maîtrises ce nouveau sujet, t'as beaucoup plus d'opportunités, parce que t'en parles avant, t'as une connaissance avant les autres. Il y a les réseaux sociaux, malheureusement ça se fait. En fait ça on a une génération aujourd'hui qui est née avec le téléphone, tu vois. J'ai beaucoup de jeunes, ça fait vieux con, j'ai 40 ans, donc j'ai beaucoup de jeunes dans l'agence, dans l'académie visible aussi. Et elles n'ont pas autant de visibilité que moi sur les réseaux sociaux, mais elles maîtrisent les réseaux sociaux. Et quand je leur demande comment ça se fait que tu les fais ça, je dis c'est comme la télé, c'est naturel, c'est normal. Donc, tu vois, ils ont grandi avec ça. Et ça serait dommage pour les marques de ne pas s'en servir.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Tu penses que c'est plus dur de se lancer aujourd'hui sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est beaucoup plus dur parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de formateurs, il y a beaucoup de gens qui se disent experts en réseaux sociaux, experts en ça. Et il faut trouver la bonne personne, tu vois. je pense que pour faire un maximum de recherches où nous on accompagne les personnes parce qu'on a déjà, moi ça fait 13 ans maintenant que je suis sur Insta, les réseaux sociaux, je suis un zoolosaure, j'étais là depuis le début, les réseaux sociaux on les prises et en fait on a la chance d'être accompagné par, voilà j'ai été ambassadeur de Meta donc j'ai créé un réseau là-bas où je suis au courant de toutes les nouveautés avant ou en tout cas... Avant que mon sérénant parle, le PDG de la France me parle. Il y a pas mal d'actualités, d'informations que je sais, donc je te donne à mes étudiants. Mais aujourd'hui, il y a tout n'importe quoi, il y a des gens qui veulent l'opportunité, et je pense que c'est l'opportunité qu'il y a. Je penche. c'est l'opportunité de pouvoir arnaquer les gens. Il faut faire attention, mais c'est possible encore de réussir. Le plus important c'est d'avoir une niche et d'apporter de la valeur. On compte exploser du genre au lendemain, il y a trois solutions. Tu es dans une niche, tu apportes de la valeur et tu soignes bien ton introduction. Tu vois, à partir du moment où tu fais ça, tu as beaucoup de chance que... que ta visibilité dispose. Exactement. Après, il y a d'autres choses. Il y a l'image, il y a l'histoire que tu vas raconter tout autour. Il y a le réseau que tu vas créer. Enfin, il y a des gens qui doivent partager d'autres sujets, mais ce n'est pas possible, bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu me crées une magnifique transition, en plus en parlant de visibilité, parce que toi, tu as souffert plus jeune du regard des autres. Pourtant, tu as aidé et tu aides toujours les gens à prendre confiance en eux et rendre visibles les personnes invisibles et surtout ayant une singularité. Ce qui t'a donné confiance, toi, c'est ce magnifique chapeau noir que tu arbores. Et c'est celui qui m'a fait, comme je disais tout à l'heure, te découvrir sur les réseaux sociaux. J'invite les gens aussi à découvrir l'histoire de Chapeau dans ton livre. qui est très intéressante. Mais ce que je veux aborder, c'est un autre sujet, c'est un TEDx que tu as fait, qui est sur la confiance en soi. Et ton sujet, c'est la confiance en soi, justement, l'unique clé pour se libérer du regard. Est-ce que tu peux nous parler un peu de cette aventure TEDx et dire si c'est difficile de se préparer pour un TEDx ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai été frustré par la mauvaise qualité de la vidéo, mais ce que je peux te dire sur l'expérience TEDx, c'est que c'est très difficile, ça. En fait, j'ai fait pas mal de conférences, tu vois. J'en fais encore le max que j'ai fait. J'étais devant 10 000 personnes. Et j'étais moins stressé devant 10 000 personnes que le TEDx, qui était, j'en sais rien, peut-être une centaine de personnes. Pourquoi ? Parce que déjà, quand tu organises tes conférences, ou que tu es invité pour faire des conférences, ou que tu vas passer par ici dans des entreprises, c'est tu veux parler de quoi ? c'est quoi ton expertise ? vas-y et donc le TEDx on t'impose un thème bien sûr qu'il y a un rapport avec ton expertise mais la deuxième chose c'est que tu as je crois que c'était 12 minutes et tu ne dois pas dépasser quand tu dépasses il y a de fortes chances qu'ils ne font pas de montage donc ils ne vont pas non ils vont pas l'intégrer sur le site officiel de TEDx. Quand tu fais moi, c'est aussi possible qu'ils ne le mettent pas. Du coup, en fait, tu as plein de guidelines, plein de choses comme ça, où tu as énormément de pression. Et en fait, tout est filmé, tu as la possibilité que le monde entier accède à ta vidéo. Donc, je suis content d'avoir fait. Parce qu'il y a une préparation et tu structures, en tout cas tu as des coachs qui t'aident à structurer ton discours. Tout est millimétré et tu vois les minutes, les secondes qui passent. Et la réalité n'est pas la même. Je ne sais pas, tu as un problème technique, tu as quelqu'un qui tousse ou qui fait une remarque. peu influer sur ton comportement. Et puis, en fait, là, tu viens aussi avec... Tu viens aussi avec... Il y a des personnes qui ne te connaissent pas. Donc, tu es jugé tout de suite en flanc avec elles. Donc, c'est une superbe expérience. Mais ce que je peux te dire de là, c'est que le TEDx, c'est très formateur parce qu'il y a un bon carré de charges à retenir. Et voilà. Voilà ce que je peux te dire. OK.

  • Speaker #1

    je vais passer du coup sur la dernière phase du podcast qui est un peu une partie introspective comment tu fais pour gérer ta vie d'entrepreneur et ta vie personne notamment avec ton petit garçon aujourd'hui Gabriel c'est

  • Speaker #0

    chaud parce que comme tu peux le voir sur mon Instagram c'est Jotono je suis tout le temps avec mon fils c'est ma C'est ma mascotte, c'est mon meilleur ami, je suis tout le temps, tout le temps, tout le temps avec lui. Je réadapte en fait, parce que du coup, plus il grandit, plus il y a d'autres choses. Là, il a des activités scolaires. En fait, avec ma femme, on ne voulait pas prendre de nous. Tout simplement parce qu'en la laissant fermer dans un truc où on travaille, on gagne de l'argent et du coup, on n'a pas le temps et on affronte. ce qui m'a né, moi, c'est la liberté, c'est le temps, c'est pas l'argent. Très important, l'argent. Je dis pas le contraire. J'ai cette chance, mais c'est pas l'argent qui m'a né. Et pour se faire violence et passer du temps qualitatif avec notre fils, on s'est dit que on ne... on ne... on prendrait pas de nous. Donc en fait, le temps, c'est que l'organisation, c'est que le matin... En fait on est une organisation qui est très cylindricale. En fait on fait deux, deux, deux, deux et une journée ensemble. Donc deux jours où c'est moi qui suis à fond avec mon fils, deux jours où ma femme qui est à fond. deux autres jours où c'est moi et puis en fait on a une journée où on est tous les trois avec lui. Bien sûr le soir, dans la... enfin on a le temps en tout cas de dîner ensemble, juste on s'organise sur une soirée où chacun a sa soirée, on va voir nos potes, on va voir nos amis, où à ce moment-là on a la belle-mère ou quelqu'un qui vient et en fait on passe du moment où ma femme et moi, que tous les deux. Mais en fait on a... tout fait autour de notre fils et on s'est dit que pour être de bons parents, il fallait qu'on soit un bon couple. Et aussi pour que notre fils, il passe un... En tout cas, que sa vie soit la meilleure possible, il fallait qu'on lui donne ce qui est important. Le plus important, c'est le temps. Et donc, une journée typique, je vais te dire que lundi, je le déposais à l'école, pardon, à 8h. Ensuite, je suis au bureau à 8h30. Le bureau n'est pas très loin de chez moi. Je fais ma journée et 16h30, 17h, je vais le chercher. Et je suis à fond avec lui, donc parc, activités, enfin bref, tout ce que tu veux jusqu'à 9h, enfin jusqu'à ce qu'on dit, pour les trois, jusqu'à 9h. Et on passe une heure ou deux avec ma femme à se raconter nos journées, à passer du temps ensemble. Et le soir, je retravaille. une heure parce qu'entre temps, entre 16h et 15h, il y avait même des machins qui sont passés. Et le soir, j'entraînais un petit peu avant de me recoucher. Donc, tu vois, je décale la chose qui me permet de passer du temps de qualité et pas me dire, tu sais quoi, 16h, la nono va le prendre, elle va rester avec lui jusqu'à 19h30. Le matin, je reviens, je mange avec lui et puis ciao, il va se coucher. Et puis, c'est bon, je vais le mettre devant la télé. Pour moi, c'était important de... de passer ces moments-là. Donc, je m'adapte en fait à lui. On s'adapte à lui. Et à la fin, j'espère le plus tard possible, ce qu'il retiendra, c'est que son père venait le chercher, qu'on allait manger une crêpe ensemble, qu'ensuite, on allait jouer au parc et que j'étais présent. Et ce que je fais aussi, c'est que j'ai deux téléphones. J'ai mon pro et mon perso. Et sur mon perso, il n'y a que trois personnes qui ont mon numéro. C'est ma femme, mon père et ma sœur. C'est-à-dire que j'ai d'autres réessants, mais eux, ils l'ont. Ils n'ont même pas mon numéro, tu vois ce que je veux dire. Et en fait, c'est un téléphone que j'appelle téléphone d'urgence. S'ils m'écrivent, si ma soeur m'écrit que je ne réponds pas et que mon père m'écrit que je ne réponds pas, ils savent que sur le téléphone, je vais répondre ensuite. Ce qui me permet d'être à 100% focus. Et sur le téléphone, il n'y a pas Insta, il n'y a pas de réseau social, il n'y a pas de mail, il n'y a rien. C'est juste un téléphone pour qu'on m'appelle. Et ce qui fait que quand je suis là, je suis juste focus sur mon fils et je le vois grandir. C'est cool.

  • Speaker #1

    Et justement, ton fils que tu risques de contaminer avec ta fibre entrepreneuriale, vu qu'il dit qu'il veut faire comme toi et qu'il veut passer à la télé, si tu devais lui donner un conseil, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Qu'il fasse ce qu'il veut. S'il a envie d'être boulanger. Alors, il y a un truc que je lui dis depuis hyper longtemps, il ne faut pas qu'il soit salarié. je vais l'intervenir. Après s'il a envie de salarié, il le saura, je l'accompagnerai, je le suivrai. Mais à chaque fois je dis ne sois pas salarié parce que pour le temps, il est important, le temps sur terre est limité. Par contre, entrepreneur c'est pas dans la com ou machin, il fait ce qu'il veut, mais juste ce que je lui conseille c'est d'être le meilleur dans son domaine. Donc être le meilleur dans son domaine c'est se former auprès des meilleurs, c'est toujours se remettre en question. C'est être à la recherche de connaissances, c'est de lire au minimum deux livres par mois, c'est de faire des activités où tu vas apprendre, c'est de s'abonner à des personnes en tout cas, où tu vas apprendre de ces personnes-là. En fait, tout ce que tu fais, il faut que ça soit dans tes valeurs, dans ton lifestyle, où le but c'est d'apprendre. Quand je dis ça, il y a des copains qui ne sont pas d'accord avec moi, qui disent oui, mais en fait, il faut se détendre aussi. Moi, je suis passionné par ce que je fais. Donc, quand j'apprends, je n'ai pas l'impression de… Enfin, je ne m'ennuie pas, en fait, si tu veux. J'adore, tu vois. Je peux parler de mon expertise pendant… On parlait tout le temps. Je peux… Enfin, à chaque fois, quand je vois une marque qui a une école ou quoi, etc., je suis dedans. Pour moi, c'est… J'essaie de comprendre comment les gens, ils y sont arrivés, quel est le business autour. Enfin, j'analyse plein de business models. Donc, c'est juste être passionné et vivre de sa passion. En tout cas, je ferai tout, je vais l'accompagner pour qu'il puisse vivre de sa passion. Ma vie, elle est courte et je pense que c'est important de vivre de ce qu'on aime plutôt que d'attendre.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord avec toi. Et ma toute dernière question pour toi, c'est est-ce que tu arrives toujours à rêver malgré les obstacles et les désillusions que tu as vécues ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement, parce que tu sais, moi, la vie, je vois comme un jeu, tu vois. Je ne pense pas, mais c'est possible. Je ne pense pas qu'une vie soit linéaire. Il y a toujours des hauts et des bas. C'est comme ça. Le but, c'est d'avoir le plus de hauts possibles, sûrement. Mais je rêve toujours, en fait. Je rêve toujours parce que c'est intéressant. La vie, elle est courte. C'est un jeu. Il faut débloquer les paliers et avancer petit à petit. Donc, je garde encore ce rêve. j'avance encore.

  • Speaker #1

    Et t'as bien raison. Si je dois envoyer les gens qui écoutent ce podcast pour te retrouver quelque part, je les envoie où ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux choses. Insta, stips.ponon, je suis assez réactif, qui m'écrivent sur Insta. Voilà. Ou sinon, deuxième chose, c'est la newsletter. La newsletter, vous l'avez sur stips.ponon.com. Et sur la newsletter, en fait, je partage mon expérience, je partage mes success stories et je partage mes échecs tous les vendredis. Et donc, voilà, sur les deux canaux que je m'exprime et quand on peut répondre tout de suite à ma newsletter, c'est moi qui les écris, c'est moi qui réponds et on peut échanger par mail aussi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Je te remercie, Steve, pour ton temps. C'était un très bel échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, H.V. Merci à toi.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • La question débat

    00:57

  • Présentation de Steves

    02:11

  • Le tournant

    05:29

  • Son expérience du salariat

    08:37

  • Transition et entourage

    14:01

  • Les débuts d'Instagram

    15:43

  • L'importance des réseaux sociaux

    19:07

  • Savoir être en avance

    20:59

  • Booster sa visibilité

    23:56

  • Son TEDx

    24:35

  • Trouver son équilibre vie pro / perso

    27:57

  • Son conseil pour tout débutant

    32:37

  • Rebondir malgré les désillusions

    34:41

  • Ses réseaux sociaux

    35:41

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