- Speaker #0
Mardi, un appartement en centre-ville. Il est 10h38 quand retentit la sonnerie du téléphone du dialoguiste. Il reconnaît immédiatement le numéro d'un chargé de production d'une entreprise de doublage. Mais il ignore encore totalement le genre de film ou de série qu'on va lui proposer. S'agira-t-il d'une série qui suit l'équipe de nuit du service d'urgence traumatologique de l'hôpital de San Antonio ? Un film qui se passe dans le laboratoire informatique de l'antenne du FBI à New York ? Dans un cabinet d'avocats à Chicago ? Ou alors une sitcom, une série comique avec des rires enregistrés ? Mieux encore, une série comique entre joueurs de football américain. Dans ce cas, il décrocherait la timbale en matière de défi. Pour être satisfait de son adaptation finale, il lui faudra marquer, comme on dit aux Scrabble, un mot contre triple.
- Speaker #1
Le Musée Sacerre présente un podcast créé et dialogué par Vanessa Bertrand.
- Speaker #0
Quand on demande aux professionnels les qualités requises pour devenir dialoguiste, ils disent tous, outre le fait d'aimer écrire, qu'il faut être ouvert, curieux de tout et posséder une bonne culture générale. Et pourtant, les dialoguistes n'ont pas tous un doctorat de médecine ou de droit. Ils ne savent pas tout, et c'est ça qui est drôle. En plus du sens de l'intrigue, du synchronisme, il faut aussi faire des recherches pour que les personnages experts dans leur domaine parlent dans les règles de l'art. Philippe Lebeau, dialoguiste de doublage, a adapté des séries d'action, comme 24 heures chrono, Sherlock, Nikita ou à l'opposé, la série historique Rome.
- Speaker #2
C'est ce qui fait, je trouve, la substantifique moelle de notre travail. On est en permanence en train de se renseigner, de se documenter. On apprend tous les jours. Chaque épisode nouveau, chaque série nouvelle, chaque script sur lequel on est amené à travailler nous amène à explorer des univers qui sont évidemment très souvent loin de nous. Parce que finalement, basiquement, on parle très peu de ce qui fait notre travail, de littérature, d'écriture, de théâtre. Non.
- Speaker #0
Le dialoguiste Philippe Wittcock a adapté des films d'à peu près tous les genres, de Godzilla à Pocahontas, en passant par Matrix ou Anastasia.
- Speaker #3
Je revendique le besoin d'ailleurs de faire des films très différents les uns des autres, parce que c'est ça qui nous sauve de la monotonie, c'est ça qui nous permet de switcher d'un truc à un autre. Par moments, c'est rigolo. Je me suis fait la réflexion, je bossais sur le Loulou de Wall Street de Martin Scorsese, et en même temps j'avais... mais vraiment en même temps. J'alternais avec La Fée Clochette pour Disney. Et je me disais, là, il y a un grand écart qui est quand même intéressant. Donc ça, c'est génial. Il faut pouvoir jongler avec tout ça, oui.
- Speaker #2
On parle de foot, on parle de chirurgie cardiaque. J'ai même eu de la chirurgie neurologique dans une série. Dans 24 Heures Chrono, j'avais énormément de références au terrorisme, à des attentats, des choses nucléaires avec des produits chimiques très complexes. Il faut être précis dans les termes qu'on emploie, même si on est dans la fiction, il faut quand même rester réaliste. On recourt donc dans ces cas-là à des spécialistes. Pour une série que j'avais faite qui s'appelait Monroe, nous avions le soutien et l'appui en background, si j'ose dire, d'un authentique neurologue qui corrigeait certaines phrases que nous pensions justes et qui en fait disaient, mais par rapport à... enfin jamais un chirurgien ne s'exprimerait comme ça en français, c'est pas ça du tout ! Et qui donc recadrait les termes et permettait de contribuer... à ce réalisme que je trouve moins indispensable pour rendre une fiction vraiment intéressante, c'est qu'il faut que les bases soient archi-réalistes. Donc oui, moi qui ne connaissais rien, et qui ne connaît toujours rien d'ailleurs, au football américain, j'ai travaillé depuis un film qui ne parlait que de ça, j'ai passé mille fois plus de temps à me documenter sur les termes du football américain que sur l'adaptation de la série elle-même et des dialogues.
- Speaker #0
Pour écrire mes dialogues, j'ai moi-même passé des heures en bibliothèque. dans les années 1990, pour me documenter sur des sujets variés. Depuis le développement d'Internet, il est beaucoup plus facile de trouver les renseignements dont on a besoin, à condition de les vérifier. Ce qui a considérablement fait changer cette phase de notre travail. Et les grands spécialistes avec qui on peut désormais entrer en contact, même à l'autre bout de la Terre, sont toujours ravis de nous venir en aide. Isabelle Audineau, auteure de sous-titres et dialoguiste de doublage.
- Speaker #4
Moi, je trouve que c'est tout l'intérêt de ce travail, c'est qu'en fait, on s'intéresse à des tas de choses. Alors après, on a plus ou moins d'intérêt à certains sujets, mais on va chercher des professionnels, et il y a toujours des personnes qui sont prêtes à nous aider, et qui sont très, très... enthousiaste. Je me souviens sur San Andreas, où il y avait un hélicoptère, il y avait un terme de manœuvre d'hélicoptère que je ne comprenais pas et j'avais trouvé quelqu'un formidable qui m'avait aidée et quand je lui avais fait écouter la scène, il m'avait dit déjà là, le bruit de l'hélicoptère c'est impossible, c'est-à-dire que le moteur ne peut pas faire ce bruit-là. Donc on fait appel à des spécialistes. Ça m'est arrivé aussi sur Contrebande d'avoir un capitaine de la marine marchande. En ce moment, je traduis un film de Joe Peña qui s'appelle Stowaway, qui se passe dans l'espace. Et là aussi, j'ai quelqu'un de très savant, qui est prêt à m'aider, qui est tellement enthousiaste. Et donc, on apprend beaucoup. Et puis aussi, on se rend compte que les gens sont prêts à nous faire profiter de leurs savoirs. Et ça, c'est assez chouette.
- Speaker #0
Jean-Jacques Prond, dialoguiste de Friends, soprano et nipteuc.
- Speaker #1
Avec Joël-Yves Jeudot, on a fait la série de Jag. C'était des militaires sur un bateau. J'avais une nana que j'ai formée qui était au cercle des armées là-bas et je l'appelais et elle me donnait plein de numéros de téléphone en me disant « t'as besoin de… » Il me reste le mot « paradrogue » , c'est l'appareil qui permet de recharger en plein vol le kérosène d'un avion. C'est un mot qui m'est resté. J'ai un cousin qui est tout bibe, j'écrivais ma phrase de façon traduction littérale, je l'appelais en disant « tiens, voilà le contexte, voilà ce que j'ai écrit, voilà ce qui se passe » . Est-ce que tu dirais ça ? Non, on ne dirait pas ça. Qu'est-ce que tu dirais ? Donc, il me remettait la phrase à sa manière. Moi, je la resynchronisais. Voilà, j'avais une copine avocate. Pareil, je crois qu'il faut des potes, qu'il faut des contacts un peu à droite, à gauche.
- Speaker #0
Le dialoguiste David Ribotti a été traducteur technique avant de se lancer dans le doublage, une expérience qui lui est toujours bénéfique.
- Speaker #5
Pendant une dizaine d'années, j'ai travaillé pour les Nations Unies. Et c'est vrai que ça m'a donné beaucoup d'outils méthodologiques. pour affronter cette partie technique du métier d'auteur. C'est-à-dire que quand il y a du juridique, du médical, des langages bien spécifiques, bien techniques, j'ai, grâce à mon expérience, les outils adaptés pour pouvoir me mesurer à ces problématiques. Généralement, on essaie de vérifier la cohérence avec des professionnels d'un secteur particulier. Donc ça peut être des médecins, des avocats, si on est dans un tribunal. des ingénieurs si on est dans une série technique sur les hélicoptères par exemple. On essaye de trouver les professionnels qui vont nous permettre de vérifier ce qu'on écrit. Il faut avoir un bon carnet d'adresses quand même, pouvoir trouver un croupier, un ingénieur, un médecin, un militaire. Quand il y a des jargons comme ça dans nos séries, c'est important d'être le plus près possible de la réalité.
- Speaker #0
Et j'ai justement demandé à un expert en droit ce qu'il pensait des versions françaises de films qui se passent dans le milieu juridique. Cet expert, par ailleurs, connaît bien les auteurs puisqu'il les conseille au quotidien et défend pour eux les droits des auteurs. Il s'agit d'Emmanuel Deranger V, délégué général du SNAC, Syndicat national des auteurs et des compositeurs.
- Speaker #6
Moi, je suis très bon public. Cela étant, si on est dans une série américaine, comme je suis juriste, je sais que le droit américain n'est pas le droit français. Je sais que devant un tribunal français, si quelqu'un se lève et fait « objection, votre honneur » , il se prend une grosse claque par l'huissier. On n'est pas dans le droit français dans les séries américaines, on est dans le droit anglo-saxon. Et les procédures américaines ne sont pas du tout les mêmes que les procédures françaises. Alors bon, c'est vrai que quand il y a des choses, je ne sais pas, un légiste, il vaut mieux éviter quoi, parce qu'en français, le légiste, c'est le médecin qui fait l'autopsie. Et que dans certaines séries américaines, le légiste, ça devient autre chose. Et là, on ne comprend plus. Surtout quand il y a un cadavre sur la table.
- Speaker #0
Comme le dit fort bien Emmanuel de Rengervé, on reste au cinéma. Ce ne sont pas des avocats ni des chirurgiens qui parlent, mais des personnages dont les connaissances ont un rôle dramatique dans le film. Trouver l'équilibre entre le terme qu'on utiliserait dans la réalité et celui qui fait image pour le spectateur, étant synchrone bien sûr, ce n'est pas le travail d'un traducteur, mais d'un dialoguiste. Comme le confirme Philippe Lebeau.
- Speaker #2
C'est là quand même qu'intervient notre côté tricheur. Une fois qu'on a les bons renseignements... Et ça, je pense que c'est valable pour l'ensemble du travail d'adaptation. Une fois qu'on a le bon sens, qu'on est sûr de ce que l'original veut dire, de ce que le script veut dire, de ce que tel ou tel personnage doit et veut dire et dit, c'est là où on peut commencer à rentrer dans « allons-y » . Cette séquence nécessite un peu de tonicité, elle n'est pas très vraisemblable, il faut de l'action, je ne vais pas faire dire à ce type-là, vous allez dépressuriser. En général, la consigne... qu'on se donne, c'est de se dire, soyons un peu plus simples, ne compliquons pas trop, puisque de toute façon, un alignement de termes par exemple chirurgicaux ne va pas parler à grand monde, autant essayer de traduire ces termes en les vulgarisant légèrement et en faisant comprendre que le malade est en train de sombrer dans un coma profond ou absolument l'oxygéner ou l'intuber, plutôt que de recourir aux termes exacts qu'aurait employé un chirurgien. Puisque nous sommes adaptateurs, on est quand même par essence pas des tricheurs, mais un peu quand même, si si, il faut tricher.
- Speaker #0
J'ai eu la chance de travailler sur cinq saisons de la série policière Blindspot, avec Philippe Lebeau et Marie-Isabelle Chigaud. Et ces questions se sont posées dans chacun des cent épisodes que nous avons adaptés. J'avoue que plus d'une fois, j'ai redouté de voir la police débouler chez moi tant j'ai passé d'heures sur internet à me renseigner sur les armes chimiques, les organisations terroristes et les explosifs.
- Speaker #2
On est quand même dans la fiction, il faut que ça reste drôle. Et c'est vrai que dans la série sur laquelle on travaille... Il y a des génies informatiques qui côtoient des scientifiques de renom dans le domaine de la génétique, des experts militaires qui connaissent des armements invraisemblables qui n'existent probablement pas. Évidemment qu'on ne va pas noyer les gens sous des dénominations chimiques invraisemblables. On va essayer de faire comprendre que telle ou telle molécule correspond à un anesthésiant. On va essayer d'être plus clair que ce que propose le script original.
- Speaker #7
Est-ce que l'un de vous a entendu parler du chiffre de Wigner ?
- Speaker #0
Baisse la main.
- Speaker #1
C'est un chiffrement polyalphabétique par substitution.
- Speaker #7
Ça, bravo. Le chiffre de Wigner est une méthode de cryptage d'un texte alphabétique basé sur les lettres d'un mot-clé. Et si on n'a pas le mot-clé, le message est impossible à décoder. C'est quoi ce mot ?
- Speaker #0
Les mots entre les deux nombres sur le premier tatouage.
- Speaker #7
Oui, c'est ça. Qu'on ont appartement de White Street comme clé. Et d'un coup d'un seul, la Macédoine de lettres devient... Commandant Arthur Gibson. Alors le premier indice en déclenche un deuxième.
- Speaker #0
C'est dingue, non ?
- Speaker #2
En fait, c'est moins dans ce que dit. Patterson, en l'occurrence, cette espèce de jeune experte absolument incollable sur l'informatique, c'est beaucoup plus effectivement la réaction des gens qu'il y a autour d'elle et dont on sent l'exaspération parce qu'ils ne comprennent pas un mot à ce qu'elle raconte. Elle est dans son truc, elle a décidé que vraiment de passer par un proxy de sous-alimentation via un serveur HTTP, ils n'y comprennent rien, nous non plus, et c'est le but. Le but du scénario à la base, c'était perdons-les pour que ça fasse un petit effet comique. Donc oui, effectivement, c'est là aussi où entre en jeu notre créativité d'auteur. Comment faire en sorte que cet alignement de termes techniques soit vraiment drôle en français ? Ce sont des passages où on s'amuse bien quand même.
- Speaker #0
Et puis dans un genre différent, il y a les jeux vidéo, pour lesquels on fait appel à un traducteur et à un dialoguiste. Mais ils ne travaillent pas sur les mêmes textes du jeu. David Ribotti.
- Speaker #5
On m'avait appelé pour adapter des cinématiques. Des cinématiques dans un jeu vidéo, ce sont des passages où il y a des scènes qui s'apparentent à... des morceaux de films, assez proches du dessin animé. C'est des capsules qui durent entre 5 et 10 minutes et pour le coup, c'est exactement le même travail que quand on adapte un dessin animé ou un film ou une série. Souvent, pour ce type de passage dans les jeux vidéo, on fait appel à un auteur qui a l'habitude de travailler sur la synchronisation. Alors que pour le reste, c'est plus de la localisation de jeux vidéo, c'est-à-dire qu'on va travailler sur généralement des morceaux de phrases, sous forme de tableaux Excel, on va traduire des listes, on n'aura pas du tout l'aspect créatif qu'on peut avoir quand on travaille sur un dialogue ou sur une image.
- Speaker #0
J'ai l'immense tristesse de vous annoncer que le genre par lequel nous terminerons notre manuel podcasté du mot-compte triple dans le doublage, c'est l'humour. Jean-Jacques Fron a écrit 246 des 248 épisodes de la série Friends.
- Speaker #1
Une série drôle, si t'as des gags visuels, t'as rien à faire. Je me rendais compte d'ailleurs, en fonction des épisodes que j'écrivais, j'arrivais à savoir quel était le pool d'auteurs qui avaient écrit. Il y avait des pools d'auteurs qui écrivaient visuels, qui écrivaient pour des gags visuels, et puis des pools d'auteurs qui écrivaient du texte. Cela était beaucoup plus difficile à adapter. Les Américains ne se font pas chier. Quand ils ont envie de dire du mal de quelqu'un, ils citent. Ce n'est pas un problème. Ils citent les marques, bien évidemment. Il y a un épisode de Friends. où Joey a une Porsche. À aucun moment, il y a le mot Porsche dans l'épisode. Je n'ai pas pu le mettre. Donc, il faut trouver des équivalences, des voitures rapides, ce qui est nul. Parce qu'en plus, la bagnole, on la voit. Mais bon, c'est comme ça. Et puis, là où il y avait effectivement des difficultés, c'est quand ils insultaient, enfin quand ils insultaient gentiment, mais qu'ils insultaient un mec connu qui était homosexuel ou qui était… Voilà, on n'allait pas trouver… Alors, je vais faire des références de l'époque. Jacques Chazot, ce n'était pas possible. On aurait eu un procès tout de suite. Donc là, il fallait carrément changer toute la blague. Moi, c'est ce que j'adorais. Alors, on se creuse, mais on y va. Et puis, la difficulté aussi, c'est que, comme les rires étaient injectés, il fallait trouver une blague au niveau de la quantité de rires qui arrivaient derrière. Ce n'était pas toujours évident. Et je suis allé soutenir une amie qui avait fait une thèse en Suisse là-dessus. Et j'expliquais qu'effectivement, quand je n'arrivais pas à avoir la blague qu'il fallait, elle me disait « tu mettais des blagues de compensation » . Oui, c'est vrai qu'à... À d'autres endroits, je pouvais glisser une blague qui n'y était pas forcément, ou qui était peut-être plus forte ou plus lourde, ou moins. Enfin, voilà, c'était du jonglage et moi j'adorais ça, c'est génial. Les trucs comiques, c'est les plus difficiles, mais c'est là où il y a vraiment une part de créativité.
- Speaker #0
Parce que les rires enregistrés, on ne peut pas les retirer, ni les décaler.
- Speaker #1
Quand je faisais ce que j'appelle mes blagues de compensation, elles tombaient effectivement à plat, c'était complètement impossible. de réinjecter ou d'enlever des rires. Je pense que techniquement, déjà, il n'y avait personne d'attribué à ça. On n'aurait pas eu le temps. Il y avait vraiment une urgence. Les Américains envoyaient par gros paquets et le prêt à diffuser, il était court. Il fallait vraiment aller très vite.
- Speaker #3
Dans les difficultés d'adapter des jeux de mots, des choses comme ça, c'est dans Un poisson nommé Vanda. À propos de Kevin Kline, John Cleese disait « He's so dumb, he thinks the Gettysburg Address is the place where Lincoln lives. » C'est-à-dire que... adresse dans le sens discours. Le discours de Gettysburg, il le prend pour l'adresse de Lincoln. Et avec ça, t'es censé faire un truc français. Mais dans ces cas-là, il y a une chose, par contre, j'essaie de ne jamais faire, c'est de faire du franco-français. Du truc français que le personnage peut absolument pas dire, c'est évident. Donc j'ai cherché longtemps et j'ai trouvé mon équivalent à moi, c'était, il est tellement crétin ou tellement idiot qu'il croit que Pearl Arbour est une actrice de cinéma. Je me suis dit, bon, c'est à peu près du même niveau, ça fonctionne, c'est bon. Et puis, il m'a pris la tête un peu celui-là. Ça, ça a été un peu difficile à trouver.
- Speaker #0
Pas besoin d'avoir été militaire, avocat ou chirurgien dans une vie antérieure pour écrire le doublage ou le sous-titrage de films de genre. Une solide culture générale, le recours à des experts et la précision de la documentation sont le socle sur lequel s'appuient les auteurs en amont de leur écriture de dialogues agros. Certains auteurs ont la réputation d'être particulièrement à l'aise dans les séries humoristiques, historiques ou encore celles qui mêlent intrigues d'espionnage et nouvelles technologies. D'autres encore pour les programmes jeunesse. Mais ça, c'est développé dans un autre podcast de la série. Devine qui vient doubler.