Speaker #0bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode plaisir et confiance et cela quel que soit ton niveau attention 3 2 1 c'est parti Salut les amis, j'espère que vous allez bien, que le week-end, ce grand week-end du 14 juillet s'est bien passé. Voilà, de quoi j'ai envie de te parler ? Bah écoute, je suis tombé sur un post et d'ailleurs j'ai fait un réel là-dessus qui est parti un petit peu plus vite que prévu, j'aurais dû le programmer mais il est déjà parti, c'est pas très grave. Sur le mental. Ah, sur le mental, alors je suis en train de regarder exactement ce que j'ai publié, il faut que j'éteigne le son, voilà. le texte c'est quand ton seul carburant devient ton mental quand ton seul carburant devient ton mental parfois ton corps dit stop mais ton esprit dit encore un pas car il sait ce dont tu es réellement capable et oui et là ça m'a fait penser ça m'a fait penser à ma première la seule fois d'ailleurs où j'ai voulu abandonner parce qu'il y a une fois où j'ai réellement abandonné, mais je n'ai pas voulu, ce n'était pas choisi, je devais abandonner. Mais il y a une fois où j'ai choisi consciemment d'abandonner, ceux qui m'écoutent depuis longtemps le savent, ça a été à Pral-Lunion-Lavanoise, il y a quelques années, sur le 70 km. Voilà, c'était un mois après mon 100 km du Lutra-Riège, et j'ai pensé que mon 100 km allait me servir, mon premier en plus, allait me servir de... d'entraînement, tu vois, pour mon 70. Et du coup, ce 70 que j'avais déjà fait l'année précédente, je me suis dit, écoute, grâce à ce 100 km finalement, je vais courir plus vite. Je vais courir plus vite. J'avais fait 11h30, je crois, la première fois. Et je me suis dit, écoute, essaye de faire 10h30. Voilà, une heure de moins. Bon, je ne te cache pas, c'est une grave erreur de penser ça. D'ailleurs, c'est ce que j'ai dit il y a... assez récemment à un coaché en fait, qui me disait à peu près la même logique. Et oui, ça paraît logique. Alors ça paraît logique. Moi, ça ne me paraît plus logique, je te le dis. Mais à l'époque, ça me paraissait logique. Je me suis dit, je me suis entraîné, j'ai réussi à courir 100 kilomètres, donc il y a un 70 derrière, ça passe quoi. Bon, évidemment, non, ça ne passe pas. Même quand tu es rodé, c'est compliqué. Allez, pourquoi ? Maintenant, je te dirais... Moi, à mon niveau, ça devrait potentiellement passer. Mais est-ce que vraiment j'aurais les jambes pour ? Là, c'était mon premier 100 km. En plus, l'ultra-riège, ça tabasse. Il y avait eu plus de 6000 m de dénivelé. C'est quand même relativement raide. Ce n'est pas foufou. D'ailleurs, il faudrait que je le refasse, ce trail, cet ultra-là. C'était plutôt cool. Mais du coup, voilà, mauvais timing. Et sur ce 70 km de Pralogne-Lavanoise, le tour des glaciers de la... La Grande Casse, pardon, pas les glaciers de la Bonne Heuse, les tours de la Grande Casse, TGC, c'est ça. Arrivé après 15 bornes de descente au 45e ou 50e kilomètre, waouh, j'ai voulu, ma femme m'attendait, j'ai voulu arracher mon dossard, parce que bon voilà, ça faisait 15 bornes que j'avais mal aux jambes, j'avais mal en fait, tu vois. Et bah oui, t'as ce discours intérieur qui te dit, bah vas-y, arrête. lâche l'affaire, tu prends pas de plaisir, ça sert à quoi de courir quoi et puis t'as l'autre côté qui te dit non mais attends tu t'es pas entraîné pour rien tu vas pas lâcher maintenant mais quand ça dure des heures et des heures ce discours bah t'arrives à un moment où tu lâches l'affaire dès que t'as une petite occasion notre esprit nous met dans le confort nous sauvegarde en fait, il nous met en sécurité c'est comme ça que je le prends, il nous met en sécurité pour arrêter les conneries qui considère comme une connerie, il a des signaux négatifs de partout, il a des inflammations de partout, le cerveau il n'en peut plus. Et du coup il nous dit, attends, mets-toi, range-toi sur le côté, va au chaud, prends une douche, mange, dors, voilà. Sauf que ce n'est pas ce qu'on veut nous. Et si on laisse faire, c'est ce qui se passe de temps en temps. Et là, c'est ce qui se serait passé si je n'avais pas eu ma femme qui m'a dit, attends, attends, j'étais en train d'enlever les épingles, et elle m'a dit, attends, attends, pose-toi. Mange d'abord, enfin pose-toi un petit peu là sur la table et voilà, on va voir. Et du coup, dès que je me suis posé au bout de 5 minutes, j'ai réfléchi, je ne sais pas si j'ai réfléchi, j'ai mangé un peu, j'ai retrouvé un petit peu de lucidité, j'ai pesé le pour et le contre. Bon, l'un dans l'autre, je suis reparti. Je suis reparti et en plus, j'ai plutôt super bien fini, tu vois. Et c'est ça que j'ai appris au fur et à mesure, au fil des années. Des courses. que notre mental, notre esprit, il est beaucoup plus fort, pas que notre corps, mais c'est une locomotive. Et ça s'entraîne. Ça s'entraîne. Il y a la préparation mentale. Ce n'est pas pour rien que la préparation mentale, c'est une activité, un métier même, qui est apparue. Alors oui, ça fait des années que ça existe. Mais sincèrement, quand tu regardes les études de préparation mentale, ... Il y a 15-20 ans, je ne sais même pas s'il y en avait. Et pourtant, les sportifs de haut niveau faisaient déjà de la préparation mentale. Vraiment. J'espère. Je croise les doigts. Encore que quand je vois les tennismans français, compliqué. Pas forcément actuellement, mais il y avait tellement de talent qui craquait sous la pression que tu te dis là, il y a un problème de mental, d'esprit. Il y avait quelque chose à faire. Bon, bref. Donc, tu vois qu'il y a un moment où sur ta course, qu'importe en fait la distance de course. Parce que, par exemple, j'ai un coaché, même plusieurs coachés qui ont fait un 30-34 km avec du dénivelé. Donc, pour moi, ce n'est pas énorme. Néanmoins, chacun a son niveau. Et donc, un 30 km avec du dénivelé, ben oui, au bout de 3-4 heures, ça devient extrêmement... extrêmement problématique de 1 trouver du plaisir et 2 de ne pas avoir mal quelque part. Je ne parle pas d'entors, je ne parle pas de... Je parle juste d'avoir mal aux jambes, aux muscles. Moi, j'ai mal aux jambes, c'est la circulation sanguine, veineuse, je ne sais pas. J'ai mal aux jambes, voilà, et puis il faut se reposer et puis hop, ça repart. Mais au bout de quelques heures, suivant un petit peu le niveau de chacun, on commence à avoir réellement mal aux jambes. et c'est là où qu'importe ton entraînement. Je ne parle pas d'un mauvais entraînement ou je ne parle pas d'un gars qui court une fois dans l'année et qui se cogne à 100 km. Tu as fait ton entraînement et puis il y a un moment où tu es cramé parce que te manger 1500 mètres de dénivelé quand tu habites en Bretagne, quand tu habites là où il n'y a pas de montagne justement ou de grosses collines, tu t'es entraîné au dénivelé comme tu as pu. Donc il y a un moment où oui, tu es crevé. Tu as mal, tu es fatigué. Et du coup, là, qu'est-ce qui se passe ? Tu as le choix entre abandonner, prochain ravito, parce que tu as trop mal, et tu as le choix entre continuer. Continuer, parce que la question à se poser aussi, c'est pourquoi tu arrêterais ? Tu vois, la question que m'a posée ma femme, en fait, pour être tout à fait honnête, je l'ai déjà dit, mais je l'ai zappé, tu vois, la question que m'a posée ma femme sur le 70 dont j'ai voulu abandonner, c'était... est-ce que tu es blessé ? Est-ce que tu as mal quelque part ? Est-ce que tu t'es blessé ? Je me suis retrouvé con, je te jure. J'étais là, je me suis dit, non, je ne suis pas blessé. Limite, j'attendais ce qu'elles me disent, alors qu'est-ce que tu fous, pourquoi tu veux abandonner ? Mais je me le suis dit moi-même, elle ne me l'a pas dit heureusement. Je me le suis dit moi-même, je me suis dit, mais pourquoi tu veux abandonner si tu n'es pas blessé ? Et dans ma tête, ça a été, ok, c'est normal d'avoir mal. Si t'as pas mal au bout de 40 bornes, t'auras jamais mal quoi. Enfin j'exagère mais c'était presque ça. Donc voilà, si t'es pas blessé, t'avances. Point. Et depuis, je vous promets que... Je ne me pose plus la question de savoir si j'abandonne ou pas. Si j'abandonne comme j'ai fait sur la Suspic l'année dernière, c'est parce que j'y suis contraint et forcé, parce que ça met en péril la suite de ma saison, et que je n'avais pas envie. De toute manière, je n'aurais pas pu, il me restait 60 bornes et 5000 mètres de dénivelé. Ok, sur 380 c'est pas beaucoup, mais n'empêche, c'est un peu trop quand on a une cuisse de flingué. Donc, bon, voilà, je ne regrette pas d'avoir abandonné. Je regrette juste ma gestion de la dernière descente qui m'a amené à la blessure. Je me suis un petit peu emporté. Voilà, ça m'apprendra. Mais cette année, je vais essayer de me ralentir sur cette descente que je sais très bien où elle est. Donc, je vais faire attention. J'ai peut-être même repéré le gros caillou qui m'a fait la grosse plaque, en fait, qui m'a fait glisser comme ça. donc Je ne sais pas, j'en parlerai, je pense. J'aurai peut-être une petite larme en la voyant, ou je ne sais pas. Bon bref, je m'arrêterai, je prendrai la photo de ça. Bon, tout ça pour te dire qu'il y a un moment où ton carburant principal, ce sera ta volonté d'avancer, un pas après l'autre. Et dis-toi que ce n'est pas parce qu'à un moment ce sera très dur que ça va devenir de plus en plus dur, que le très dur va rester très dur tout le temps. non. Si tu... lui laisse suffisamment de temps, je parle à ton corps, de se régénérer, de trouver des solutions, tu vas voir que tu vas repartir. Mais pour ça, il faut, je le dis souvent, il faut ne pas vouloir abandonner trop vite. Si tu abandonnes trop vite, tu auras beaucoup de remords parce que le lendemain, tu vas t'apercevoir que c'est bizarre, zut, j'arrive à faire une rando de 20 bornes avec du dénivelé ou limite courir. Et là, tu vas t'en vouloir de ne pas avoir fini ou au tout du moins, continuer à courir. Donc, non. Il faut juste lui laisser le temps, donc il faut se poser, il faut trouver des solutions, il faut manger, il faut peut-être faire un petit somme suivant la course dont tu participes. Et puis voilà, c'est comme l'entraînement en fait. Et là, je pense plus sur un ultra, mais même sur un 30-40 km où tu passes 6-7-8 heures, voire plus peut-être suivant ton niveau et la difficulté. Pendant la course, il y a un moment où tu seras complètement peut-être au fond du trou et puis hop, tu vas repartir, tu ne sais pas pourquoi. parce que tu auras mangé un petit gel, tu auras mangé des trucs, tu auras discuté avec Pierre-Paul-Jacques, et du coup, l'un dans l'autre, le cerveau va redéclencher, ton corps va retrouver de l'énergie, et c'est reparti pour quelques minutes, quelques heures, ou jusqu'au bout. Mais voilà, il ne faut pas se dire, ce n'est pas parce que je suis dans la difficulté maintenant, que j'ai mal aux jambes, que j'ai envie d'abandonner, enfin, que tu n'as pas envie d'abandonner, que tu as mal aux jambes, que c'est la fin, que ça va être pire, que vraiment tu ne sais pas comment tu vas terminer. Non. Il faut juste laisser le temps, se poser, peut-être masser un petit peu, manger, boire, discuter avec quelqu'un et puis repartir. Et un pas après l'autre, doucement, on se rapproche de cette ligne d'arrivée où tout le monde, les gens extérieurs, pensent que c'est le kiff, une course, machin. Mais nous, on le sait, ce n'est pas le kiff pendant toute la course. Ce serait trop beau. Et c'est ce qui fait le charme des courses, de trail notamment, c'est qu'on souffre. C'est pour ça qu'il y a des gens qui me payent moi pour les préparer, parce que finalement, on a envie de prendre du plaisir un maximum sur nos courses. Et pour ça, il faut être prêt un maximum, faire les bonnes séances du mieux possible, suivant le travail, l'agenda, les pressions quotidiennes. les pressions quotidiennes, une pression, oui donc tu vois que on sait que c'est compliqué mais on a une... telle satisfaction, les amis, vous le savez, à franchir cette ligne d'arrivée. Et limite, plus il y a de souffrance et plus la victoire est belle. Parce que franchir la ligne d'arrivée, c'est notre victoire personnelle, sur nous-mêmes, sur la difficulté, sur la montagne. Voilà, c'est notre petit moment à nous et je pense que c'est cette adrénaline-là qui fait qu'on a envie de re-signer comme des cons. Je te le dis, on est débile quand même de se dire « J'ai... tellement souffert que non, plus jamais, mais en fait le lendemain, bim, on regarde si l'ouverture n'est pas déjà faite pour l'année prochaine. Allô, quoi, allô. C'est bien qu'il se passe quelque chose dans le cerveau qui nous dit, c'était terrible, je vais retourner. Et en plus, quand c'est un an sur l'autre, on a tendance à oublier un petit peu toutes les difficultés qu'on a eues, et du coup on ne retient que les... que les bons trucs, c'est comme quand quelqu'un meurt, on retient que les choses positives, normalement, de ce qu'il a fait, on ne retient pas toutes les conneries, s'il a été méchant, tout ça, non, et bien là, les courses, c'est pareil, et ça, c'est une grosse erreur, c'est une grosse erreur, voilà, bon, sur ce, les amis, j'espère que vous avez compris que le mental, c'est notre carburant, et il est inépuisable, voilà, au-delà, en dehors des blessures, évidemment, je vais m'autant préciser allez sur ce les amis qu'est-ce que je peux vous dire j'ai refait ma page de renseignements pour le coaching et j'en suis assez fier c'est sympa j'ai mis les avis clients il y en a d'ailleurs un qui a fait une vidéo je te conseille d'aller l'écouter j'aime beaucoup il a fait un avis client vidéo qui dure 3 minutes je crois c'est plutôt cool il était en train de courir enfin il est en train de courir dans la forêt quand il m'a fait ça j'ai dit bon bah ok pourquoi pas moi ça m'a beaucoup amusé en tout cas voilà Je... J'ai un petit peu remodernisé tout ça et peut-être que ça va te parler à toi si tu cherches des solutions pour amener à profiter un maximum de ta prochaine course, de ton prochain travail. Si tu ne sais pas trop comment faire ou déléguer vraiment une structure d'entraînement, tu n'as pas le temps de réfléchir à comment on fait quoi, moi c'est mon job et en plus je t'explique tout. Comme ça, comme la plupart de mes coachés, à la fin du coaching, de l'accompagnement, tu es à même de t'entraîner. tout seul et toute seule. Parce que tu auras compris les mécanismes et les bonnes séances. Voilà. Je mettrai le lien de la description. Je mettrai le lien du coaching dans la description. Et on se retrouve demain, je ne sais pas, prochainement. Voilà. Ou peut-être après-demain. Allez. On va se dire ça. Allez, passez une bonne journée. A plus tard. Ciao, ciao.