undefined cover
undefined cover
Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course! cover
Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course! cover
Du 5km à l'ultratrail!

Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course!

Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course!

21min |07/07/2025|

483

Play
undefined cover
undefined cover
Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course! cover
Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course! cover
Du 5km à l'ultratrail!

Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course!

Ep 462: 73km 3800m D+, vis ma course!

21min |07/07/2025|

483

Play

Description


Mes liens pour toi:




As-tu déjà rêvé de te lancer dans un ultratrail, mais tu ne sais pas par où commencer?


Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail, je partage avec toi mon expérience d'une course de trail de 74 km, avec presque 4000 mètres de dénivelé! Je t'emmène dans les coulisses de cette aventure incroyable, en te racontant les défis que j'ai dû surmonter, la fatigue qui m'a envahi et les imprévus qui ont pimenté ma course. Imagine-toi, en pleine nature, avec des paysages à couper le souffle, mais aussi des moments de doute et de lutte contre la fatigue.


Au fil de l'épisode, je te fais découvrir des enregistrements audio que j'ai réalisés pendant la course. Ces extraits te donneront un aperçu de mes pensées et de mes sensations tout au long du parcours. Tu verras que la préparation mentale et physique est essentielle lorsque l'on se lance dans un défi aussi grand. Je parle aussi de ma préparation nutritionnelle, des rencontres enrichissantes avec d'autres coureurs, et des stratégies que j'ai mises en place pour gérer la fatigue et optimiser ma performance.


Chaque kilomètre compte, et je t'explique comment j'ai abordé le premier kilomètre jusqu'à la ligne d'arrivée. Que tu sois un coureur débutant ou un marathonien aguerri, tu trouveras des conseils utiles pour ta propre course à pied. Je partage également mes astuces sur l'utilisation des bâtons et les techniques de descente, des éléments cruciaux pour réussir un trail long comme celui-ci.


Enfin, je termine cet épisode en exprimant ma joie d'avoir terminé cette course et mon désir de partager encore plus d'informations avec ma communauté. Que tu sois passionné par le running, l'endurance ou simplement curieux d'en savoir plus sur le monde du trail, cet épisode est fait pour toi!


Alors, prépare-toi à être inspiré et motivé pour ta prochaine aventure, que ce soit un 10 kilomètres ou un ultratrail!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode plaisir et confiance et cela quel que soit ton niveau attention

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2 1 c'est parti et salut les amis bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail

  • Speaker #1

    Alors, j'ai la voix fatiguée,

  • Speaker #0

    je ne te cache pas, j'ai la voix fatiguée, je fais ce podcast après ma course d'hier, donc le 73-74, il était un petit peu plus long j'ai l'impression, et presque 4000 mètres de dénivelé, voilà, donc ça s'est bien passé, mais ça a été assez éprouvant, comme un trail de cette distance, il ne faut pas se leurrer non plus, donc je me suis enregistré. toutes les heures sauf que j'ai eu un problème dans la matinée donc on est parti à 4 heures mais j'ai eu un problème dans la matinée mon iphone s'est verrouillé parce que dans la poche le code confidentiel pour déverrouiller finalement ce qui n'était pas prévu forcément le code était mauvais parce qu'il frottait dans ma poche et mon iphone s'est bloqué quasiment deux heures donc pas de photos pas de vidéos pas d'audio non plus donc voilà c'est un petit peu dommage mais j'essaie de rattraper ça un petit peu plus tard. Je ne te laisse pas débriefer, je te laisse avec mes audios que j'ai faits sur cette course. Je ne vais pas débriefer à la fin parce que je suis fatigué. Je suis fatigué et on verra ça demain ou après-demain, il n'y a pas de problème. Et peut-être même que je ferai un petit live, ce serait pas mal ça. Dites-moi ce que vous en pensez, un petit live pour répondre à vos questions. Puis, parlez de ma prépa nutrition, ce que j'ai mangé, comment ça s'est déroulé. Des pensées à droite, à gauche, des gens que j'ai rencontrés aussi. Donc, ça peut être hyper sympa, en fait, de faire ça peut-être en direct sur Insta, ou peut-être même YouTube en même temps. Non, plutôt Insta, tu vois. Je ne vais pas faire ça en version Zoom, parce que c'est trop officiel, on va dire. mais plutôt en version insta où je débriefe ma course voilà, bon allez, je te laisse avec mes audios, j'espère que ça te plaira qu'ils sont audibles, je n'ai pas réécouté, je ne vais pas tous les réécouter je vais juste scanner un petit peu couper là où il faut et emballer ses pesées comme ça tu l'écoutes en ce moment même, grâce à ce job allez à plus,

  • Speaker #1

    ciao ciao allez les amis, il est 2h37 Le réveil a sonné il y a 37 minutes. Bon, c'est bien passé. Il fait bon, là je suis sorti. Le sac est fait. J'ai une demi-heure de route. J'ai pas réussi à aller aux toilettes avant. Donc faire caca quoi. Pas grave, j'irai au camping. Camping après l'oignon lavanois, c'est prévu. Donc j'y serai à peu près une heure avant, ce qui est pas mal. Voilà, alors le souci a été comment je mange. Vraiment, parce que j'ai mangé tard, j'ai fait un gros goûter à 17h30, même 18h, et du coup à 21h j'ai mangé un petit peu de riz, mais je ne voulais pas que ça me porte sur l'estomac, parce que je ne voulais pas avoir un problème de digestion à 2h ou 3h du matin. Donc bon, ça a l'air d'être le cas, mais je n'ai pas réussi à aller aux toilettes. On verra un petit peu comment ça se passe, mais en tout cas il n'y a pas de vent dehors. Là je vais rejoindre ma voiture, et il fait bon. C'est cool, j'ai l'impression que je ne vois pas les nuages mais bon c'est un petit peu prévu. En tout cas il n'y a rien, je vais pouvoir y aller gentiment. Allez c'est parti pour une demi-heure de route, on se retrouve tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Allez je viens d'arriver sur Pravignon-Lavanoise et je comptais me garer vers le parking. Le camping municipal pour aller aux toilettes aussi mais pour l'instant ça va mais il faut que j'y aille. Et en fait il est en travaux, il n'y a plus de camping. Bon voilà, je me suis garé un peu, je me suis garé sur une place de parking et puis je vais aller voir un petit peu. Directement au départ, il doit y avoir des toilettes et puis voilà sinon ça va, l'estomac il ne diminue pas trop. Mais ça c'est normal, c'est le mini stress avant le départ. il n'y a rien de nouveau, donc je vais prendre mes affaires et voilà il est quoi ? Il est 3h14, j'ai trois quarts d'heure d'avance, je pense que j'ai jamais été aussi prêt. Bon voilà, on s'améliore avec l'âge. Allez, je continue.

  • Speaker #3

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #2

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #5

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #6

    C'est tout.

  • Speaker #3

    Allez c'est parti !

  • Speaker #6

    Allez les amis,

  • Speaker #1

    ça fait top 1 heure, 35 km, 800 mètres de montée, 800 mètres heure, c'est pas mal finalement !

  • Speaker #6

    Il fait beau,

  • Speaker #1

    il fait frais.

  • Speaker #6

    Alors le jour commence à se lever.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas encore arrivé au refuge de la Venoise. Bientôt. Et je monte plutôt pas mal. Je suis assez content. Il y a eu des bouchons au début.

  • Speaker #6

    Mais du coup, je manque un peu de souffle. mais c'est pas mal je pense.

  • Speaker #1

    Ouais je suis content, ça presse bien,

  • Speaker #6

    je bois et on continue.

  • Speaker #1

    En tout cas c'est super joli, les petits serpents de lumière dans la nuit, tous les petits trailers et traileruses qui suivent avec la frontale,

  • Speaker #6

    ça fait un rêve lumière,

  • Speaker #1

    c'est super beau. Et on est un paquet, je crois qu'on est 700 il me semble.

  • Speaker #6

    On arrive en haut, je vois la neige, on va essayer.

  • Speaker #1

    à part le bruit des bâtons et le souffle des poids,

  • Speaker #6

    elle fait pas de bruit. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Allez, ça fait... Bon, à mon moment, ça s'est arrêté en fait. Du coup, ça fait 2 heures, il est 6 heures. Elle s'arrête au bout d'une heure au col de la Vanoise. Ah putain ! Je vais m'en repayer une autre. Donc j'ai relancé un exercice.

  • Speaker #6

    Et...

  • Speaker #1

    On est plutôt pas mal. On est plutôt pas mal. On a les jambes. Ça va, ça va. J'ai pas mal. J'ai déjà mangé une compote et une barre. Je commence à avoir faim. Il fait beau. Le ciel est dégagé. La mer est belle. Non, il n'y a pas de mer. Mais c'est top. Là, on est plutôt dans un pierrier. On alterne course et marche. Il faut faire super attention. Pas ce temps de la fille. C'est glissant en même temps.

  • Speaker #6

    mais c'est vraiment cool j'essaie de voir les pas moi mais bon en même temps ils vont pas m'attendre allez je continue allez 3 heures de course un

  • Speaker #1

    peu perdu le compte avec ma montre car à démarrer on doit être à 15 bornes à

  • Speaker #6

    1500 à nous monter bon ça va

  • Speaker #1

    C'est un peu bizarre, c'est un jouet de détour, mais pour l'instant ça tient. Une petite douleur quand même, bizarre. Ah la hanche, une peu de tendinite au niveau de la hanche.

  • Speaker #6

    Pour l'instant c'est juste une petite gêne. En tout cas,

  • Speaker #1

    c'était trop beau, trop beau, le lever de soleil.

  • Speaker #6

    J'ai pris des photos,

  • Speaker #1

    je crois que j'ai perdu deux heures. Ah c'est cool, c'est cool. Allez, on continue. Allez, 4 heures les amis, ça ballonne, ça monte, ça descend, mais c'est pas trop violent. On peut courir, mais on peut se tordre la cheville à chaque pas quasiment. C'est la Vamoise quoi ! Ça fait 4 heures, j'ai quitté le refuge de l'Arpon il y a quoi, il y a peut-être une petite demi-heure maintenant.

  • Speaker #6

    Et ça nous permet de courir un petit peu à la place de...

  • Speaker #1

    Merci, bonjour ! À la place de Marchand-Monté, c'est la journée, c'est pas mal. Alors comment vont les gens ? Ah oui tiens, refuge de l'Arpon, j'ai pris un tuc et un pain d'épices. Je ne l'ai pas rechargé parce que mes flasques sont encore pas mal. Est-ce que j'ai fait une erreur ? Je ne sais pas. En tout cas, j'ai toujours un léger pincement en marge gauche. Les jambes un peu... Je vois un peu, quoi. Mais bon, c'est normal. Ça fait 4 heures de course. Oui, 500 dénivelé. Un truc dans le genre, peut-être même plus. Et voilà, on ne s'arrête pas. Le rythme n'est pas trop mal. Je suis 170ème refuge de harpons sur 700. Ce qui fait dans les 25%. C'est pas mal. Je pense qu'il y en a qui vont... Je vais gratter des places. Je ne connais pas l'avenir, mais je pense que je vais gratter des places. Allez, je continue. On a des supporters et des supportrices. Je ne sais pas si vous les entendez. Ah, mais énorme. Ça sent la nature. Ça, il n'y a pas le patou. C'est sympa. Les bonnes odeurs de la montagne. Je kiffe. Bon, je vais me ranger ça et garder mon souffle. Les amis, on est à 5h de route j'allais dire, 5h de course. Alors j'étais 179ème je crois au refuge de Harpon, et là un balisage, un bénévole, me dit « c'est bon, vous êtes 130ème » . J'ai dit non, et pourtant j'ai doublé pas grand monde. Ce qui veut dire que dans les Révitons, les gens s'arrêtent. Et j'en ai profité pour en doubler quand même une trentaine. Donc, bon, stratégie payante, il faut voir si elle paye jusqu'à la fin. Mais quand on se sent bien, tiens, quand il n'y a pas lieu de s'arrêter pour un an de demi-heure,

  • Speaker #6

    on ne se doute pas.

  • Speaker #1

    Donc là, je suis même sur un maintien parce que je commence à rattraper les gens qui sont partis trop fort, trop vite. Et c'est assez rigolo. C'est assez kiffant en fait.

  • Speaker #6

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je continue parce que finalement... C'est le chemin en crête. Il est super long. C'est vallonné. Mais là, il est plutôt descendant. C'est plutôt cool.

  • Speaker #6

    Allez, je raccroche.

  • Speaker #1

    Tiens, c'est un fait intéressant. J'ai doublé un couple. Et la femme me disait que c'était assez anxiogène d'être suivi de près et de sentir du monde derrière soi pendant pas mal de temps. Et du coup, elle avait commencé à accélérer. Et je pense qu'il y en a plusieurs qui font comme ça. Ils accélèrent parce que c'est chiant de devoir s'arrêter. Mais en même temps, on est suivi par tout le monde. On sent que ça pousse derrière. C'est des vitesses un peu bâtardes. Donc il vaut mieux s'arrêter, laisser passer. ou dire allez-y passe sur la gauche que de se faire pousser pendant des kilomètres et là tu vas être en sur-régime donc c'est vrai que c'est pas confortable de se faire pousser c'est pour ça que moi très rapidement j'ai dit tu veux passer voilà, le gars me dit oui, non voilà, tous ceux qui m'ont dit oui je les ai quasiment rattrapés alors comme quoi, voilà, faut y aller stratégie de course, et connaître un petit peu sa forme du moment qui a pas l'air mal mais j'ai toujours les hanches un peu Et les gens un peu fatigués mais en même temps c'est tout le monde pareil je pense. Ça fait 5 heures, 2000 mètres de dénivelé. Bon allez, il reste à peu près la même chose. D'ailleurs on doit être à la moitié. C'est cool ça. En tout cas il fait toujours beau. C'est formidable. Vraiment j'ai entendu une marmotte. J'ai croisé un jipan, une guipette ou jipanette barbu. Magnifique. Un grand oiseau qui plane là. Pas un bruit. Un truc qui doit faire 1m50 d'envergure. Ah c'est fou !

  • Speaker #6

    Allez,

  • Speaker #1

    j'y vais !

  • Speaker #6

    Ah, formidable !

  • Speaker #1

    Mon téléphone s'est mis en mode je ne peux plus appeler pendant une heure. Pendant deux ans il m'a dit ça. Je pense que j'ai un... de l'environnement, de l'environnement,

  • Speaker #6

    de la vie en ce moment. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc je ne vais pas prendre photo, ni sur des vidéos, ni d'audio, il est 11h20.

  • Speaker #6

    Donc ça fait depuis 4 heures,

  • Speaker #0

    6,

  • Speaker #1

    7, 7h20, on est parti.

  • Speaker #6

    Bonjour. On est à 2007-2008 de Manthé. Il est presque 58. Je monte pas mal.

  • Speaker #1

    C'est un peu dur.

  • Speaker #6

    On enchaîne les grosses montées. On va faire une bonne descente puis après une grosse montée, cette la dernière. Et on va basculer sur la grosse descente. Bon,

  • Speaker #1

    sinon ça va. On a 50 bornes. J'ai les jambes fatiguées comme logique.

  • Speaker #6

    Pas plus que ça donc pas de bobos. je suis bien content d'avoir retrouvé mon téléphone parce que j'ai pas pu faire des pelles photo,

  • Speaker #1

    tu vas entendre ma voix je suis un peu padillé, je mange, je mange tout le temps maintenant que j'ai retrouvé mon téléphone,

  • Speaker #6

    à tout à l'heure le col de chagrières la dernière grosse montée Il est 3h30 pour les panneaux. Je comptais 2h mais on verra. On a bien mangé, on a fait le chargement des orneaux. Les gens sont fatigués, les gens sont meurtris.

  • Speaker #4

    On commence maintenant.

  • Speaker #6

    C'est quoi ? 53 km, 8h de course. à 2008 et on aura notre compte à l'avenir n'avait pas eu et très bon et quoi c'est 8 9 9 heures de course d'alcool de chagrin en juin il n'est pas encore là quoi. ça monte, ça monte. c'est pas un chemin qui est très difficile mais ça monte tout le temps. mais c'est dégagé, on voit bien la vallée est superbe en train de se couvrir et j'ai les jambes en montée là, compliquée. alors que la descente ça va aller peut-être un peu mieux. mais à la montée là, je tire. tout le monde tire. personne ne doute personne compliqué et 57 km à peu près à proche des 60 allez on continue il y a des nuages de menace mais je vais franchir le plomb on qui plonge hein c'est pas mal allez on continue

  • Speaker #1

    Allez,

  • Speaker #3

    j'entends la descente,

  • Speaker #1

    j'espère la faire en une heure et demie maximum. C'est parti,

  • Speaker #0

    il pleut,

  • Speaker #1

    il met la veste de pluie et on va voir comment ça se passe. Les jambes déroulent, le chemin est pas mal.

  • Speaker #6

    Voilà quoi,

  • Speaker #1

    je suis un peu cramé mais ça descend, ça va c'est cool. Bon les amis,

  • Speaker #0

    je viens d'arriver.

  • Speaker #3

    Je viens d'arriver,

  • Speaker #1

    11h40 je crois,

  • Speaker #3

    102ème, 8ème de ma catégorie,

  • Speaker #0

    la descente rapide,

  • Speaker #3

    finalement, mais il y a des parties de plate qui sont horribles, j'avance plus, j'avance plus, sinon en descente j'étais à 13km par, je me dégommais, j'étais content, donc je termine, j'ai mal au ventre, mais tu vois, je me faisais la réflexion que finalement, par exemple à Swiss Peak, j'ai pareil, j'ai aussi mal au ventre, mais passer 2h dans le visu... une base vie, me laver, à manger, à me faire masser, tu peux repartir. Il ne faut pas penser que ta capacité se limite à ta fatigue du moment. Alors évidemment, il faut s'entraîner, mais ça m'a fait penser à ça. Là, typiquement, je suis en train de boire mon coquin, si je m'arrête deux heures, je repars. Et c'est ok. C'est ça qui est rigolo. Donc voilà, mais en tout cas, je suis hyper content. 100 deuxième j'étais 180e et j'ai pas mal remonté et je pense que c'est bien j'ai bien géré par le bruit de la course même si elle a été chantée la première la première heure et demie où j'ai une banque minette voilà une colle de la vanoise même mais Mais non, pas mal de trucs, pas mal de trucs. Je crois que je débriefe, mais je ne sais pas si j'aurai le temps de débriefer pour ce podcast, cet épisode en live. Mais il y a deux ou trois techniques de descente notamment. Je crois que j'essaie de faire des vidéos ou de montrer ça à ma communauté. Les détails, ça va les intéresser. N'hésite pas. Bon, ce sera peut-être un peu tard vu que le podcast sort lundi et les détails se terminent dimanche. Peut-être que je le serai une journée de plus. En tout cas je leur parlerai de ça parce que c'est un game changer.

  • Speaker #0

    Les bâtons et la technique de descente,

  • Speaker #3

    c'est chouette.

  • Speaker #6

    Bon allez,

  • Speaker #3

    en fait je me reproche souvent en ravito de freins de course qui soient un peu light. Et celui-là il est carrément light en fait. Il n'y a pas de soupe,

  • Speaker #0

    il y a des trucs,

  • Speaker #3

    des bananes,

  • Speaker #0

    des oranges mais pas beaucoup. Il n'y a pas de trucs consistants.

  • Speaker #3

    Là on vient de terminer, les corps se mettent au repos et ça m'est arrivé une fois, j'ai fait de la spasmophilie, ce que je n'avais pas mangé. Et là, je me retrouve avec deux pains d'épices, des trucs comme ça à manger, mais c'est pas confortable. Alors, j'ai des barres, j'ai des trucs comme ça. Mais il pourrait faire un effort et dégager ce putain de saucisson qui sert à rien. À l'arrivée, voilà. Mais pas à chaque gravitoire. Bon, je sais pas si je vais débriefer. Vraiment. Mais je vais tester ça. Sur ce podcast, je suis crevé. Je vais aller prendre la voiture et me laver et dormir. En tout cas, merci et... Bon, ciao. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et expérience de la course

    00:13

  • Débriefing des imprévus durant la course

    00:54

  • Préparation et départ pour la course

    02:45

  • Premiers kilomètres et sensations

    06:44

  • Montée au col de la Vanoise

    08:04

  • Gestion de la fatigue et stratégie de course

    09:58

  • Arrivée et réflexions sur la course

    11:51

  • Conclusion et remerciements

    21:21

Description


Mes liens pour toi:




As-tu déjà rêvé de te lancer dans un ultratrail, mais tu ne sais pas par où commencer?


Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail, je partage avec toi mon expérience d'une course de trail de 74 km, avec presque 4000 mètres de dénivelé! Je t'emmène dans les coulisses de cette aventure incroyable, en te racontant les défis que j'ai dû surmonter, la fatigue qui m'a envahi et les imprévus qui ont pimenté ma course. Imagine-toi, en pleine nature, avec des paysages à couper le souffle, mais aussi des moments de doute et de lutte contre la fatigue.


Au fil de l'épisode, je te fais découvrir des enregistrements audio que j'ai réalisés pendant la course. Ces extraits te donneront un aperçu de mes pensées et de mes sensations tout au long du parcours. Tu verras que la préparation mentale et physique est essentielle lorsque l'on se lance dans un défi aussi grand. Je parle aussi de ma préparation nutritionnelle, des rencontres enrichissantes avec d'autres coureurs, et des stratégies que j'ai mises en place pour gérer la fatigue et optimiser ma performance.


Chaque kilomètre compte, et je t'explique comment j'ai abordé le premier kilomètre jusqu'à la ligne d'arrivée. Que tu sois un coureur débutant ou un marathonien aguerri, tu trouveras des conseils utiles pour ta propre course à pied. Je partage également mes astuces sur l'utilisation des bâtons et les techniques de descente, des éléments cruciaux pour réussir un trail long comme celui-ci.


Enfin, je termine cet épisode en exprimant ma joie d'avoir terminé cette course et mon désir de partager encore plus d'informations avec ma communauté. Que tu sois passionné par le running, l'endurance ou simplement curieux d'en savoir plus sur le monde du trail, cet épisode est fait pour toi!


Alors, prépare-toi à être inspiré et motivé pour ta prochaine aventure, que ce soit un 10 kilomètres ou un ultratrail!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode plaisir et confiance et cela quel que soit ton niveau attention

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2 1 c'est parti et salut les amis bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail

  • Speaker #1

    Alors, j'ai la voix fatiguée,

  • Speaker #0

    je ne te cache pas, j'ai la voix fatiguée, je fais ce podcast après ma course d'hier, donc le 73-74, il était un petit peu plus long j'ai l'impression, et presque 4000 mètres de dénivelé, voilà, donc ça s'est bien passé, mais ça a été assez éprouvant, comme un trail de cette distance, il ne faut pas se leurrer non plus, donc je me suis enregistré. toutes les heures sauf que j'ai eu un problème dans la matinée donc on est parti à 4 heures mais j'ai eu un problème dans la matinée mon iphone s'est verrouillé parce que dans la poche le code confidentiel pour déverrouiller finalement ce qui n'était pas prévu forcément le code était mauvais parce qu'il frottait dans ma poche et mon iphone s'est bloqué quasiment deux heures donc pas de photos pas de vidéos pas d'audio non plus donc voilà c'est un petit peu dommage mais j'essaie de rattraper ça un petit peu plus tard. Je ne te laisse pas débriefer, je te laisse avec mes audios que j'ai faits sur cette course. Je ne vais pas débriefer à la fin parce que je suis fatigué. Je suis fatigué et on verra ça demain ou après-demain, il n'y a pas de problème. Et peut-être même que je ferai un petit live, ce serait pas mal ça. Dites-moi ce que vous en pensez, un petit live pour répondre à vos questions. Puis, parlez de ma prépa nutrition, ce que j'ai mangé, comment ça s'est déroulé. Des pensées à droite, à gauche, des gens que j'ai rencontrés aussi. Donc, ça peut être hyper sympa, en fait, de faire ça peut-être en direct sur Insta, ou peut-être même YouTube en même temps. Non, plutôt Insta, tu vois. Je ne vais pas faire ça en version Zoom, parce que c'est trop officiel, on va dire. mais plutôt en version insta où je débriefe ma course voilà, bon allez, je te laisse avec mes audios, j'espère que ça te plaira qu'ils sont audibles, je n'ai pas réécouté, je ne vais pas tous les réécouter je vais juste scanner un petit peu couper là où il faut et emballer ses pesées comme ça tu l'écoutes en ce moment même, grâce à ce job allez à plus,

  • Speaker #1

    ciao ciao allez les amis, il est 2h37 Le réveil a sonné il y a 37 minutes. Bon, c'est bien passé. Il fait bon, là je suis sorti. Le sac est fait. J'ai une demi-heure de route. J'ai pas réussi à aller aux toilettes avant. Donc faire caca quoi. Pas grave, j'irai au camping. Camping après l'oignon lavanois, c'est prévu. Donc j'y serai à peu près une heure avant, ce qui est pas mal. Voilà, alors le souci a été comment je mange. Vraiment, parce que j'ai mangé tard, j'ai fait un gros goûter à 17h30, même 18h, et du coup à 21h j'ai mangé un petit peu de riz, mais je ne voulais pas que ça me porte sur l'estomac, parce que je ne voulais pas avoir un problème de digestion à 2h ou 3h du matin. Donc bon, ça a l'air d'être le cas, mais je n'ai pas réussi à aller aux toilettes. On verra un petit peu comment ça se passe, mais en tout cas il n'y a pas de vent dehors. Là je vais rejoindre ma voiture, et il fait bon. C'est cool, j'ai l'impression que je ne vois pas les nuages mais bon c'est un petit peu prévu. En tout cas il n'y a rien, je vais pouvoir y aller gentiment. Allez c'est parti pour une demi-heure de route, on se retrouve tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Allez je viens d'arriver sur Pravignon-Lavanoise et je comptais me garer vers le parking. Le camping municipal pour aller aux toilettes aussi mais pour l'instant ça va mais il faut que j'y aille. Et en fait il est en travaux, il n'y a plus de camping. Bon voilà, je me suis garé un peu, je me suis garé sur une place de parking et puis je vais aller voir un petit peu. Directement au départ, il doit y avoir des toilettes et puis voilà sinon ça va, l'estomac il ne diminue pas trop. Mais ça c'est normal, c'est le mini stress avant le départ. il n'y a rien de nouveau, donc je vais prendre mes affaires et voilà il est quoi ? Il est 3h14, j'ai trois quarts d'heure d'avance, je pense que j'ai jamais été aussi prêt. Bon voilà, on s'améliore avec l'âge. Allez, je continue.

  • Speaker #3

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #2

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #5

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #6

    C'est tout.

  • Speaker #3

    Allez c'est parti !

  • Speaker #6

    Allez les amis,

  • Speaker #1

    ça fait top 1 heure, 35 km, 800 mètres de montée, 800 mètres heure, c'est pas mal finalement !

  • Speaker #6

    Il fait beau,

  • Speaker #1

    il fait frais.

  • Speaker #6

    Alors le jour commence à se lever.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas encore arrivé au refuge de la Venoise. Bientôt. Et je monte plutôt pas mal. Je suis assez content. Il y a eu des bouchons au début.

  • Speaker #6

    Mais du coup, je manque un peu de souffle. mais c'est pas mal je pense.

  • Speaker #1

    Ouais je suis content, ça presse bien,

  • Speaker #6

    je bois et on continue.

  • Speaker #1

    En tout cas c'est super joli, les petits serpents de lumière dans la nuit, tous les petits trailers et traileruses qui suivent avec la frontale,

  • Speaker #6

    ça fait un rêve lumière,

  • Speaker #1

    c'est super beau. Et on est un paquet, je crois qu'on est 700 il me semble.

  • Speaker #6

    On arrive en haut, je vois la neige, on va essayer.

  • Speaker #1

    à part le bruit des bâtons et le souffle des poids,

  • Speaker #6

    elle fait pas de bruit. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Allez, ça fait... Bon, à mon moment, ça s'est arrêté en fait. Du coup, ça fait 2 heures, il est 6 heures. Elle s'arrête au bout d'une heure au col de la Vanoise. Ah putain ! Je vais m'en repayer une autre. Donc j'ai relancé un exercice.

  • Speaker #6

    Et...

  • Speaker #1

    On est plutôt pas mal. On est plutôt pas mal. On a les jambes. Ça va, ça va. J'ai pas mal. J'ai déjà mangé une compote et une barre. Je commence à avoir faim. Il fait beau. Le ciel est dégagé. La mer est belle. Non, il n'y a pas de mer. Mais c'est top. Là, on est plutôt dans un pierrier. On alterne course et marche. Il faut faire super attention. Pas ce temps de la fille. C'est glissant en même temps.

  • Speaker #6

    mais c'est vraiment cool j'essaie de voir les pas moi mais bon en même temps ils vont pas m'attendre allez je continue allez 3 heures de course un

  • Speaker #1

    peu perdu le compte avec ma montre car à démarrer on doit être à 15 bornes à

  • Speaker #6

    1500 à nous monter bon ça va

  • Speaker #1

    C'est un peu bizarre, c'est un jouet de détour, mais pour l'instant ça tient. Une petite douleur quand même, bizarre. Ah la hanche, une peu de tendinite au niveau de la hanche.

  • Speaker #6

    Pour l'instant c'est juste une petite gêne. En tout cas,

  • Speaker #1

    c'était trop beau, trop beau, le lever de soleil.

  • Speaker #6

    J'ai pris des photos,

  • Speaker #1

    je crois que j'ai perdu deux heures. Ah c'est cool, c'est cool. Allez, on continue. Allez, 4 heures les amis, ça ballonne, ça monte, ça descend, mais c'est pas trop violent. On peut courir, mais on peut se tordre la cheville à chaque pas quasiment. C'est la Vamoise quoi ! Ça fait 4 heures, j'ai quitté le refuge de l'Arpon il y a quoi, il y a peut-être une petite demi-heure maintenant.

  • Speaker #6

    Et ça nous permet de courir un petit peu à la place de...

  • Speaker #1

    Merci, bonjour ! À la place de Marchand-Monté, c'est la journée, c'est pas mal. Alors comment vont les gens ? Ah oui tiens, refuge de l'Arpon, j'ai pris un tuc et un pain d'épices. Je ne l'ai pas rechargé parce que mes flasques sont encore pas mal. Est-ce que j'ai fait une erreur ? Je ne sais pas. En tout cas, j'ai toujours un léger pincement en marge gauche. Les jambes un peu... Je vois un peu, quoi. Mais bon, c'est normal. Ça fait 4 heures de course. Oui, 500 dénivelé. Un truc dans le genre, peut-être même plus. Et voilà, on ne s'arrête pas. Le rythme n'est pas trop mal. Je suis 170ème refuge de harpons sur 700. Ce qui fait dans les 25%. C'est pas mal. Je pense qu'il y en a qui vont... Je vais gratter des places. Je ne connais pas l'avenir, mais je pense que je vais gratter des places. Allez, je continue. On a des supporters et des supportrices. Je ne sais pas si vous les entendez. Ah, mais énorme. Ça sent la nature. Ça, il n'y a pas le patou. C'est sympa. Les bonnes odeurs de la montagne. Je kiffe. Bon, je vais me ranger ça et garder mon souffle. Les amis, on est à 5h de route j'allais dire, 5h de course. Alors j'étais 179ème je crois au refuge de Harpon, et là un balisage, un bénévole, me dit « c'est bon, vous êtes 130ème » . J'ai dit non, et pourtant j'ai doublé pas grand monde. Ce qui veut dire que dans les Révitons, les gens s'arrêtent. Et j'en ai profité pour en doubler quand même une trentaine. Donc, bon, stratégie payante, il faut voir si elle paye jusqu'à la fin. Mais quand on se sent bien, tiens, quand il n'y a pas lieu de s'arrêter pour un an de demi-heure,

  • Speaker #6

    on ne se doute pas.

  • Speaker #1

    Donc là, je suis même sur un maintien parce que je commence à rattraper les gens qui sont partis trop fort, trop vite. Et c'est assez rigolo. C'est assez kiffant en fait.

  • Speaker #6

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je continue parce que finalement... C'est le chemin en crête. Il est super long. C'est vallonné. Mais là, il est plutôt descendant. C'est plutôt cool.

  • Speaker #6

    Allez, je raccroche.

  • Speaker #1

    Tiens, c'est un fait intéressant. J'ai doublé un couple. Et la femme me disait que c'était assez anxiogène d'être suivi de près et de sentir du monde derrière soi pendant pas mal de temps. Et du coup, elle avait commencé à accélérer. Et je pense qu'il y en a plusieurs qui font comme ça. Ils accélèrent parce que c'est chiant de devoir s'arrêter. Mais en même temps, on est suivi par tout le monde. On sent que ça pousse derrière. C'est des vitesses un peu bâtardes. Donc il vaut mieux s'arrêter, laisser passer. ou dire allez-y passe sur la gauche que de se faire pousser pendant des kilomètres et là tu vas être en sur-régime donc c'est vrai que c'est pas confortable de se faire pousser c'est pour ça que moi très rapidement j'ai dit tu veux passer voilà, le gars me dit oui, non voilà, tous ceux qui m'ont dit oui je les ai quasiment rattrapés alors comme quoi, voilà, faut y aller stratégie de course, et connaître un petit peu sa forme du moment qui a pas l'air mal mais j'ai toujours les hanches un peu Et les gens un peu fatigués mais en même temps c'est tout le monde pareil je pense. Ça fait 5 heures, 2000 mètres de dénivelé. Bon allez, il reste à peu près la même chose. D'ailleurs on doit être à la moitié. C'est cool ça. En tout cas il fait toujours beau. C'est formidable. Vraiment j'ai entendu une marmotte. J'ai croisé un jipan, une guipette ou jipanette barbu. Magnifique. Un grand oiseau qui plane là. Pas un bruit. Un truc qui doit faire 1m50 d'envergure. Ah c'est fou !

  • Speaker #6

    Allez,

  • Speaker #1

    j'y vais !

  • Speaker #6

    Ah, formidable !

  • Speaker #1

    Mon téléphone s'est mis en mode je ne peux plus appeler pendant une heure. Pendant deux ans il m'a dit ça. Je pense que j'ai un... de l'environnement, de l'environnement,

  • Speaker #6

    de la vie en ce moment. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc je ne vais pas prendre photo, ni sur des vidéos, ni d'audio, il est 11h20.

  • Speaker #6

    Donc ça fait depuis 4 heures,

  • Speaker #0

    6,

  • Speaker #1

    7, 7h20, on est parti.

  • Speaker #6

    Bonjour. On est à 2007-2008 de Manthé. Il est presque 58. Je monte pas mal.

  • Speaker #1

    C'est un peu dur.

  • Speaker #6

    On enchaîne les grosses montées. On va faire une bonne descente puis après une grosse montée, cette la dernière. Et on va basculer sur la grosse descente. Bon,

  • Speaker #1

    sinon ça va. On a 50 bornes. J'ai les jambes fatiguées comme logique.

  • Speaker #6

    Pas plus que ça donc pas de bobos. je suis bien content d'avoir retrouvé mon téléphone parce que j'ai pas pu faire des pelles photo,

  • Speaker #1

    tu vas entendre ma voix je suis un peu padillé, je mange, je mange tout le temps maintenant que j'ai retrouvé mon téléphone,

  • Speaker #6

    à tout à l'heure le col de chagrières la dernière grosse montée Il est 3h30 pour les panneaux. Je comptais 2h mais on verra. On a bien mangé, on a fait le chargement des orneaux. Les gens sont fatigués, les gens sont meurtris.

  • Speaker #4

    On commence maintenant.

  • Speaker #6

    C'est quoi ? 53 km, 8h de course. à 2008 et on aura notre compte à l'avenir n'avait pas eu et très bon et quoi c'est 8 9 9 heures de course d'alcool de chagrin en juin il n'est pas encore là quoi. ça monte, ça monte. c'est pas un chemin qui est très difficile mais ça monte tout le temps. mais c'est dégagé, on voit bien la vallée est superbe en train de se couvrir et j'ai les jambes en montée là, compliquée. alors que la descente ça va aller peut-être un peu mieux. mais à la montée là, je tire. tout le monde tire. personne ne doute personne compliqué et 57 km à peu près à proche des 60 allez on continue il y a des nuages de menace mais je vais franchir le plomb on qui plonge hein c'est pas mal allez on continue

  • Speaker #1

    Allez,

  • Speaker #3

    j'entends la descente,

  • Speaker #1

    j'espère la faire en une heure et demie maximum. C'est parti,

  • Speaker #0

    il pleut,

  • Speaker #1

    il met la veste de pluie et on va voir comment ça se passe. Les jambes déroulent, le chemin est pas mal.

  • Speaker #6

    Voilà quoi,

  • Speaker #1

    je suis un peu cramé mais ça descend, ça va c'est cool. Bon les amis,

  • Speaker #0

    je viens d'arriver.

  • Speaker #3

    Je viens d'arriver,

  • Speaker #1

    11h40 je crois,

  • Speaker #3

    102ème, 8ème de ma catégorie,

  • Speaker #0

    la descente rapide,

  • Speaker #3

    finalement, mais il y a des parties de plate qui sont horribles, j'avance plus, j'avance plus, sinon en descente j'étais à 13km par, je me dégommais, j'étais content, donc je termine, j'ai mal au ventre, mais tu vois, je me faisais la réflexion que finalement, par exemple à Swiss Peak, j'ai pareil, j'ai aussi mal au ventre, mais passer 2h dans le visu... une base vie, me laver, à manger, à me faire masser, tu peux repartir. Il ne faut pas penser que ta capacité se limite à ta fatigue du moment. Alors évidemment, il faut s'entraîner, mais ça m'a fait penser à ça. Là, typiquement, je suis en train de boire mon coquin, si je m'arrête deux heures, je repars. Et c'est ok. C'est ça qui est rigolo. Donc voilà, mais en tout cas, je suis hyper content. 100 deuxième j'étais 180e et j'ai pas mal remonté et je pense que c'est bien j'ai bien géré par le bruit de la course même si elle a été chantée la première la première heure et demie où j'ai une banque minette voilà une colle de la vanoise même mais Mais non, pas mal de trucs, pas mal de trucs. Je crois que je débriefe, mais je ne sais pas si j'aurai le temps de débriefer pour ce podcast, cet épisode en live. Mais il y a deux ou trois techniques de descente notamment. Je crois que j'essaie de faire des vidéos ou de montrer ça à ma communauté. Les détails, ça va les intéresser. N'hésite pas. Bon, ce sera peut-être un peu tard vu que le podcast sort lundi et les détails se terminent dimanche. Peut-être que je le serai une journée de plus. En tout cas je leur parlerai de ça parce que c'est un game changer.

  • Speaker #0

    Les bâtons et la technique de descente,

  • Speaker #3

    c'est chouette.

  • Speaker #6

    Bon allez,

  • Speaker #3

    en fait je me reproche souvent en ravito de freins de course qui soient un peu light. Et celui-là il est carrément light en fait. Il n'y a pas de soupe,

  • Speaker #0

    il y a des trucs,

  • Speaker #3

    des bananes,

  • Speaker #0

    des oranges mais pas beaucoup. Il n'y a pas de trucs consistants.

  • Speaker #3

    Là on vient de terminer, les corps se mettent au repos et ça m'est arrivé une fois, j'ai fait de la spasmophilie, ce que je n'avais pas mangé. Et là, je me retrouve avec deux pains d'épices, des trucs comme ça à manger, mais c'est pas confortable. Alors, j'ai des barres, j'ai des trucs comme ça. Mais il pourrait faire un effort et dégager ce putain de saucisson qui sert à rien. À l'arrivée, voilà. Mais pas à chaque gravitoire. Bon, je sais pas si je vais débriefer. Vraiment. Mais je vais tester ça. Sur ce podcast, je suis crevé. Je vais aller prendre la voiture et me laver et dormir. En tout cas, merci et... Bon, ciao. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et expérience de la course

    00:13

  • Débriefing des imprévus durant la course

    00:54

  • Préparation et départ pour la course

    02:45

  • Premiers kilomètres et sensations

    06:44

  • Montée au col de la Vanoise

    08:04

  • Gestion de la fatigue et stratégie de course

    09:58

  • Arrivée et réflexions sur la course

    11:51

  • Conclusion et remerciements

    21:21

Share

Embed

You may also like

Description


Mes liens pour toi:




As-tu déjà rêvé de te lancer dans un ultratrail, mais tu ne sais pas par où commencer?


Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail, je partage avec toi mon expérience d'une course de trail de 74 km, avec presque 4000 mètres de dénivelé! Je t'emmène dans les coulisses de cette aventure incroyable, en te racontant les défis que j'ai dû surmonter, la fatigue qui m'a envahi et les imprévus qui ont pimenté ma course. Imagine-toi, en pleine nature, avec des paysages à couper le souffle, mais aussi des moments de doute et de lutte contre la fatigue.


Au fil de l'épisode, je te fais découvrir des enregistrements audio que j'ai réalisés pendant la course. Ces extraits te donneront un aperçu de mes pensées et de mes sensations tout au long du parcours. Tu verras que la préparation mentale et physique est essentielle lorsque l'on se lance dans un défi aussi grand. Je parle aussi de ma préparation nutritionnelle, des rencontres enrichissantes avec d'autres coureurs, et des stratégies que j'ai mises en place pour gérer la fatigue et optimiser ma performance.


Chaque kilomètre compte, et je t'explique comment j'ai abordé le premier kilomètre jusqu'à la ligne d'arrivée. Que tu sois un coureur débutant ou un marathonien aguerri, tu trouveras des conseils utiles pour ta propre course à pied. Je partage également mes astuces sur l'utilisation des bâtons et les techniques de descente, des éléments cruciaux pour réussir un trail long comme celui-ci.


Enfin, je termine cet épisode en exprimant ma joie d'avoir terminé cette course et mon désir de partager encore plus d'informations avec ma communauté. Que tu sois passionné par le running, l'endurance ou simplement curieux d'en savoir plus sur le monde du trail, cet épisode est fait pour toi!


Alors, prépare-toi à être inspiré et motivé pour ta prochaine aventure, que ce soit un 10 kilomètres ou un ultratrail!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode plaisir et confiance et cela quel que soit ton niveau attention

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2 1 c'est parti et salut les amis bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail

  • Speaker #1

    Alors, j'ai la voix fatiguée,

  • Speaker #0

    je ne te cache pas, j'ai la voix fatiguée, je fais ce podcast après ma course d'hier, donc le 73-74, il était un petit peu plus long j'ai l'impression, et presque 4000 mètres de dénivelé, voilà, donc ça s'est bien passé, mais ça a été assez éprouvant, comme un trail de cette distance, il ne faut pas se leurrer non plus, donc je me suis enregistré. toutes les heures sauf que j'ai eu un problème dans la matinée donc on est parti à 4 heures mais j'ai eu un problème dans la matinée mon iphone s'est verrouillé parce que dans la poche le code confidentiel pour déverrouiller finalement ce qui n'était pas prévu forcément le code était mauvais parce qu'il frottait dans ma poche et mon iphone s'est bloqué quasiment deux heures donc pas de photos pas de vidéos pas d'audio non plus donc voilà c'est un petit peu dommage mais j'essaie de rattraper ça un petit peu plus tard. Je ne te laisse pas débriefer, je te laisse avec mes audios que j'ai faits sur cette course. Je ne vais pas débriefer à la fin parce que je suis fatigué. Je suis fatigué et on verra ça demain ou après-demain, il n'y a pas de problème. Et peut-être même que je ferai un petit live, ce serait pas mal ça. Dites-moi ce que vous en pensez, un petit live pour répondre à vos questions. Puis, parlez de ma prépa nutrition, ce que j'ai mangé, comment ça s'est déroulé. Des pensées à droite, à gauche, des gens que j'ai rencontrés aussi. Donc, ça peut être hyper sympa, en fait, de faire ça peut-être en direct sur Insta, ou peut-être même YouTube en même temps. Non, plutôt Insta, tu vois. Je ne vais pas faire ça en version Zoom, parce que c'est trop officiel, on va dire. mais plutôt en version insta où je débriefe ma course voilà, bon allez, je te laisse avec mes audios, j'espère que ça te plaira qu'ils sont audibles, je n'ai pas réécouté, je ne vais pas tous les réécouter je vais juste scanner un petit peu couper là où il faut et emballer ses pesées comme ça tu l'écoutes en ce moment même, grâce à ce job allez à plus,

  • Speaker #1

    ciao ciao allez les amis, il est 2h37 Le réveil a sonné il y a 37 minutes. Bon, c'est bien passé. Il fait bon, là je suis sorti. Le sac est fait. J'ai une demi-heure de route. J'ai pas réussi à aller aux toilettes avant. Donc faire caca quoi. Pas grave, j'irai au camping. Camping après l'oignon lavanois, c'est prévu. Donc j'y serai à peu près une heure avant, ce qui est pas mal. Voilà, alors le souci a été comment je mange. Vraiment, parce que j'ai mangé tard, j'ai fait un gros goûter à 17h30, même 18h, et du coup à 21h j'ai mangé un petit peu de riz, mais je ne voulais pas que ça me porte sur l'estomac, parce que je ne voulais pas avoir un problème de digestion à 2h ou 3h du matin. Donc bon, ça a l'air d'être le cas, mais je n'ai pas réussi à aller aux toilettes. On verra un petit peu comment ça se passe, mais en tout cas il n'y a pas de vent dehors. Là je vais rejoindre ma voiture, et il fait bon. C'est cool, j'ai l'impression que je ne vois pas les nuages mais bon c'est un petit peu prévu. En tout cas il n'y a rien, je vais pouvoir y aller gentiment. Allez c'est parti pour une demi-heure de route, on se retrouve tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Allez je viens d'arriver sur Pravignon-Lavanoise et je comptais me garer vers le parking. Le camping municipal pour aller aux toilettes aussi mais pour l'instant ça va mais il faut que j'y aille. Et en fait il est en travaux, il n'y a plus de camping. Bon voilà, je me suis garé un peu, je me suis garé sur une place de parking et puis je vais aller voir un petit peu. Directement au départ, il doit y avoir des toilettes et puis voilà sinon ça va, l'estomac il ne diminue pas trop. Mais ça c'est normal, c'est le mini stress avant le départ. il n'y a rien de nouveau, donc je vais prendre mes affaires et voilà il est quoi ? Il est 3h14, j'ai trois quarts d'heure d'avance, je pense que j'ai jamais été aussi prêt. Bon voilà, on s'améliore avec l'âge. Allez, je continue.

  • Speaker #3

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #2

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #5

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #6

    C'est tout.

  • Speaker #3

    Allez c'est parti !

  • Speaker #6

    Allez les amis,

  • Speaker #1

    ça fait top 1 heure, 35 km, 800 mètres de montée, 800 mètres heure, c'est pas mal finalement !

  • Speaker #6

    Il fait beau,

  • Speaker #1

    il fait frais.

  • Speaker #6

    Alors le jour commence à se lever.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas encore arrivé au refuge de la Venoise. Bientôt. Et je monte plutôt pas mal. Je suis assez content. Il y a eu des bouchons au début.

  • Speaker #6

    Mais du coup, je manque un peu de souffle. mais c'est pas mal je pense.

  • Speaker #1

    Ouais je suis content, ça presse bien,

  • Speaker #6

    je bois et on continue.

  • Speaker #1

    En tout cas c'est super joli, les petits serpents de lumière dans la nuit, tous les petits trailers et traileruses qui suivent avec la frontale,

  • Speaker #6

    ça fait un rêve lumière,

  • Speaker #1

    c'est super beau. Et on est un paquet, je crois qu'on est 700 il me semble.

  • Speaker #6

    On arrive en haut, je vois la neige, on va essayer.

  • Speaker #1

    à part le bruit des bâtons et le souffle des poids,

  • Speaker #6

    elle fait pas de bruit. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Allez, ça fait... Bon, à mon moment, ça s'est arrêté en fait. Du coup, ça fait 2 heures, il est 6 heures. Elle s'arrête au bout d'une heure au col de la Vanoise. Ah putain ! Je vais m'en repayer une autre. Donc j'ai relancé un exercice.

  • Speaker #6

    Et...

  • Speaker #1

    On est plutôt pas mal. On est plutôt pas mal. On a les jambes. Ça va, ça va. J'ai pas mal. J'ai déjà mangé une compote et une barre. Je commence à avoir faim. Il fait beau. Le ciel est dégagé. La mer est belle. Non, il n'y a pas de mer. Mais c'est top. Là, on est plutôt dans un pierrier. On alterne course et marche. Il faut faire super attention. Pas ce temps de la fille. C'est glissant en même temps.

  • Speaker #6

    mais c'est vraiment cool j'essaie de voir les pas moi mais bon en même temps ils vont pas m'attendre allez je continue allez 3 heures de course un

  • Speaker #1

    peu perdu le compte avec ma montre car à démarrer on doit être à 15 bornes à

  • Speaker #6

    1500 à nous monter bon ça va

  • Speaker #1

    C'est un peu bizarre, c'est un jouet de détour, mais pour l'instant ça tient. Une petite douleur quand même, bizarre. Ah la hanche, une peu de tendinite au niveau de la hanche.

  • Speaker #6

    Pour l'instant c'est juste une petite gêne. En tout cas,

  • Speaker #1

    c'était trop beau, trop beau, le lever de soleil.

  • Speaker #6

    J'ai pris des photos,

  • Speaker #1

    je crois que j'ai perdu deux heures. Ah c'est cool, c'est cool. Allez, on continue. Allez, 4 heures les amis, ça ballonne, ça monte, ça descend, mais c'est pas trop violent. On peut courir, mais on peut se tordre la cheville à chaque pas quasiment. C'est la Vamoise quoi ! Ça fait 4 heures, j'ai quitté le refuge de l'Arpon il y a quoi, il y a peut-être une petite demi-heure maintenant.

  • Speaker #6

    Et ça nous permet de courir un petit peu à la place de...

  • Speaker #1

    Merci, bonjour ! À la place de Marchand-Monté, c'est la journée, c'est pas mal. Alors comment vont les gens ? Ah oui tiens, refuge de l'Arpon, j'ai pris un tuc et un pain d'épices. Je ne l'ai pas rechargé parce que mes flasques sont encore pas mal. Est-ce que j'ai fait une erreur ? Je ne sais pas. En tout cas, j'ai toujours un léger pincement en marge gauche. Les jambes un peu... Je vois un peu, quoi. Mais bon, c'est normal. Ça fait 4 heures de course. Oui, 500 dénivelé. Un truc dans le genre, peut-être même plus. Et voilà, on ne s'arrête pas. Le rythme n'est pas trop mal. Je suis 170ème refuge de harpons sur 700. Ce qui fait dans les 25%. C'est pas mal. Je pense qu'il y en a qui vont... Je vais gratter des places. Je ne connais pas l'avenir, mais je pense que je vais gratter des places. Allez, je continue. On a des supporters et des supportrices. Je ne sais pas si vous les entendez. Ah, mais énorme. Ça sent la nature. Ça, il n'y a pas le patou. C'est sympa. Les bonnes odeurs de la montagne. Je kiffe. Bon, je vais me ranger ça et garder mon souffle. Les amis, on est à 5h de route j'allais dire, 5h de course. Alors j'étais 179ème je crois au refuge de Harpon, et là un balisage, un bénévole, me dit « c'est bon, vous êtes 130ème » . J'ai dit non, et pourtant j'ai doublé pas grand monde. Ce qui veut dire que dans les Révitons, les gens s'arrêtent. Et j'en ai profité pour en doubler quand même une trentaine. Donc, bon, stratégie payante, il faut voir si elle paye jusqu'à la fin. Mais quand on se sent bien, tiens, quand il n'y a pas lieu de s'arrêter pour un an de demi-heure,

  • Speaker #6

    on ne se doute pas.

  • Speaker #1

    Donc là, je suis même sur un maintien parce que je commence à rattraper les gens qui sont partis trop fort, trop vite. Et c'est assez rigolo. C'est assez kiffant en fait.

  • Speaker #6

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je continue parce que finalement... C'est le chemin en crête. Il est super long. C'est vallonné. Mais là, il est plutôt descendant. C'est plutôt cool.

  • Speaker #6

    Allez, je raccroche.

  • Speaker #1

    Tiens, c'est un fait intéressant. J'ai doublé un couple. Et la femme me disait que c'était assez anxiogène d'être suivi de près et de sentir du monde derrière soi pendant pas mal de temps. Et du coup, elle avait commencé à accélérer. Et je pense qu'il y en a plusieurs qui font comme ça. Ils accélèrent parce que c'est chiant de devoir s'arrêter. Mais en même temps, on est suivi par tout le monde. On sent que ça pousse derrière. C'est des vitesses un peu bâtardes. Donc il vaut mieux s'arrêter, laisser passer. ou dire allez-y passe sur la gauche que de se faire pousser pendant des kilomètres et là tu vas être en sur-régime donc c'est vrai que c'est pas confortable de se faire pousser c'est pour ça que moi très rapidement j'ai dit tu veux passer voilà, le gars me dit oui, non voilà, tous ceux qui m'ont dit oui je les ai quasiment rattrapés alors comme quoi, voilà, faut y aller stratégie de course, et connaître un petit peu sa forme du moment qui a pas l'air mal mais j'ai toujours les hanches un peu Et les gens un peu fatigués mais en même temps c'est tout le monde pareil je pense. Ça fait 5 heures, 2000 mètres de dénivelé. Bon allez, il reste à peu près la même chose. D'ailleurs on doit être à la moitié. C'est cool ça. En tout cas il fait toujours beau. C'est formidable. Vraiment j'ai entendu une marmotte. J'ai croisé un jipan, une guipette ou jipanette barbu. Magnifique. Un grand oiseau qui plane là. Pas un bruit. Un truc qui doit faire 1m50 d'envergure. Ah c'est fou !

  • Speaker #6

    Allez,

  • Speaker #1

    j'y vais !

  • Speaker #6

    Ah, formidable !

  • Speaker #1

    Mon téléphone s'est mis en mode je ne peux plus appeler pendant une heure. Pendant deux ans il m'a dit ça. Je pense que j'ai un... de l'environnement, de l'environnement,

  • Speaker #6

    de la vie en ce moment. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc je ne vais pas prendre photo, ni sur des vidéos, ni d'audio, il est 11h20.

  • Speaker #6

    Donc ça fait depuis 4 heures,

  • Speaker #0

    6,

  • Speaker #1

    7, 7h20, on est parti.

  • Speaker #6

    Bonjour. On est à 2007-2008 de Manthé. Il est presque 58. Je monte pas mal.

  • Speaker #1

    C'est un peu dur.

  • Speaker #6

    On enchaîne les grosses montées. On va faire une bonne descente puis après une grosse montée, cette la dernière. Et on va basculer sur la grosse descente. Bon,

  • Speaker #1

    sinon ça va. On a 50 bornes. J'ai les jambes fatiguées comme logique.

  • Speaker #6

    Pas plus que ça donc pas de bobos. je suis bien content d'avoir retrouvé mon téléphone parce que j'ai pas pu faire des pelles photo,

  • Speaker #1

    tu vas entendre ma voix je suis un peu padillé, je mange, je mange tout le temps maintenant que j'ai retrouvé mon téléphone,

  • Speaker #6

    à tout à l'heure le col de chagrières la dernière grosse montée Il est 3h30 pour les panneaux. Je comptais 2h mais on verra. On a bien mangé, on a fait le chargement des orneaux. Les gens sont fatigués, les gens sont meurtris.

  • Speaker #4

    On commence maintenant.

  • Speaker #6

    C'est quoi ? 53 km, 8h de course. à 2008 et on aura notre compte à l'avenir n'avait pas eu et très bon et quoi c'est 8 9 9 heures de course d'alcool de chagrin en juin il n'est pas encore là quoi. ça monte, ça monte. c'est pas un chemin qui est très difficile mais ça monte tout le temps. mais c'est dégagé, on voit bien la vallée est superbe en train de se couvrir et j'ai les jambes en montée là, compliquée. alors que la descente ça va aller peut-être un peu mieux. mais à la montée là, je tire. tout le monde tire. personne ne doute personne compliqué et 57 km à peu près à proche des 60 allez on continue il y a des nuages de menace mais je vais franchir le plomb on qui plonge hein c'est pas mal allez on continue

  • Speaker #1

    Allez,

  • Speaker #3

    j'entends la descente,

  • Speaker #1

    j'espère la faire en une heure et demie maximum. C'est parti,

  • Speaker #0

    il pleut,

  • Speaker #1

    il met la veste de pluie et on va voir comment ça se passe. Les jambes déroulent, le chemin est pas mal.

  • Speaker #6

    Voilà quoi,

  • Speaker #1

    je suis un peu cramé mais ça descend, ça va c'est cool. Bon les amis,

  • Speaker #0

    je viens d'arriver.

  • Speaker #3

    Je viens d'arriver,

  • Speaker #1

    11h40 je crois,

  • Speaker #3

    102ème, 8ème de ma catégorie,

  • Speaker #0

    la descente rapide,

  • Speaker #3

    finalement, mais il y a des parties de plate qui sont horribles, j'avance plus, j'avance plus, sinon en descente j'étais à 13km par, je me dégommais, j'étais content, donc je termine, j'ai mal au ventre, mais tu vois, je me faisais la réflexion que finalement, par exemple à Swiss Peak, j'ai pareil, j'ai aussi mal au ventre, mais passer 2h dans le visu... une base vie, me laver, à manger, à me faire masser, tu peux repartir. Il ne faut pas penser que ta capacité se limite à ta fatigue du moment. Alors évidemment, il faut s'entraîner, mais ça m'a fait penser à ça. Là, typiquement, je suis en train de boire mon coquin, si je m'arrête deux heures, je repars. Et c'est ok. C'est ça qui est rigolo. Donc voilà, mais en tout cas, je suis hyper content. 100 deuxième j'étais 180e et j'ai pas mal remonté et je pense que c'est bien j'ai bien géré par le bruit de la course même si elle a été chantée la première la première heure et demie où j'ai une banque minette voilà une colle de la vanoise même mais Mais non, pas mal de trucs, pas mal de trucs. Je crois que je débriefe, mais je ne sais pas si j'aurai le temps de débriefer pour ce podcast, cet épisode en live. Mais il y a deux ou trois techniques de descente notamment. Je crois que j'essaie de faire des vidéos ou de montrer ça à ma communauté. Les détails, ça va les intéresser. N'hésite pas. Bon, ce sera peut-être un peu tard vu que le podcast sort lundi et les détails se terminent dimanche. Peut-être que je le serai une journée de plus. En tout cas je leur parlerai de ça parce que c'est un game changer.

  • Speaker #0

    Les bâtons et la technique de descente,

  • Speaker #3

    c'est chouette.

  • Speaker #6

    Bon allez,

  • Speaker #3

    en fait je me reproche souvent en ravito de freins de course qui soient un peu light. Et celui-là il est carrément light en fait. Il n'y a pas de soupe,

  • Speaker #0

    il y a des trucs,

  • Speaker #3

    des bananes,

  • Speaker #0

    des oranges mais pas beaucoup. Il n'y a pas de trucs consistants.

  • Speaker #3

    Là on vient de terminer, les corps se mettent au repos et ça m'est arrivé une fois, j'ai fait de la spasmophilie, ce que je n'avais pas mangé. Et là, je me retrouve avec deux pains d'épices, des trucs comme ça à manger, mais c'est pas confortable. Alors, j'ai des barres, j'ai des trucs comme ça. Mais il pourrait faire un effort et dégager ce putain de saucisson qui sert à rien. À l'arrivée, voilà. Mais pas à chaque gravitoire. Bon, je sais pas si je vais débriefer. Vraiment. Mais je vais tester ça. Sur ce podcast, je suis crevé. Je vais aller prendre la voiture et me laver et dormir. En tout cas, merci et... Bon, ciao. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et expérience de la course

    00:13

  • Débriefing des imprévus durant la course

    00:54

  • Préparation et départ pour la course

    02:45

  • Premiers kilomètres et sensations

    06:44

  • Montée au col de la Vanoise

    08:04

  • Gestion de la fatigue et stratégie de course

    09:58

  • Arrivée et réflexions sur la course

    11:51

  • Conclusion et remerciements

    21:21

Description


Mes liens pour toi:




As-tu déjà rêvé de te lancer dans un ultratrail, mais tu ne sais pas par où commencer?


Dans cet épisode de Du 5km à l'ultratrail, je partage avec toi mon expérience d'une course de trail de 74 km, avec presque 4000 mètres de dénivelé! Je t'emmène dans les coulisses de cette aventure incroyable, en te racontant les défis que j'ai dû surmonter, la fatigue qui m'a envahi et les imprévus qui ont pimenté ma course. Imagine-toi, en pleine nature, avec des paysages à couper le souffle, mais aussi des moments de doute et de lutte contre la fatigue.


Au fil de l'épisode, je te fais découvrir des enregistrements audio que j'ai réalisés pendant la course. Ces extraits te donneront un aperçu de mes pensées et de mes sensations tout au long du parcours. Tu verras que la préparation mentale et physique est essentielle lorsque l'on se lance dans un défi aussi grand. Je parle aussi de ma préparation nutritionnelle, des rencontres enrichissantes avec d'autres coureurs, et des stratégies que j'ai mises en place pour gérer la fatigue et optimiser ma performance.


Chaque kilomètre compte, et je t'explique comment j'ai abordé le premier kilomètre jusqu'à la ligne d'arrivée. Que tu sois un coureur débutant ou un marathonien aguerri, tu trouveras des conseils utiles pour ta propre course à pied. Je partage également mes astuces sur l'utilisation des bâtons et les techniques de descente, des éléments cruciaux pour réussir un trail long comme celui-ci.


Enfin, je termine cet épisode en exprimant ma joie d'avoir terminé cette course et mon désir de partager encore plus d'informations avec ma communauté. Que tu sois passionné par le running, l'endurance ou simplement curieux d'en savoir plus sur le monde du trail, cet épisode est fait pour toi!


Alors, prépare-toi à être inspiré et motivé pour ta prochaine aventure, que ce soit un 10 kilomètres ou un ultratrail!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode plaisir et confiance et cela quel que soit ton niveau attention

  • Speaker #1

    3

  • Speaker #0

    2 1 c'est parti et salut les amis bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail

  • Speaker #1

    Alors, j'ai la voix fatiguée,

  • Speaker #0

    je ne te cache pas, j'ai la voix fatiguée, je fais ce podcast après ma course d'hier, donc le 73-74, il était un petit peu plus long j'ai l'impression, et presque 4000 mètres de dénivelé, voilà, donc ça s'est bien passé, mais ça a été assez éprouvant, comme un trail de cette distance, il ne faut pas se leurrer non plus, donc je me suis enregistré. toutes les heures sauf que j'ai eu un problème dans la matinée donc on est parti à 4 heures mais j'ai eu un problème dans la matinée mon iphone s'est verrouillé parce que dans la poche le code confidentiel pour déverrouiller finalement ce qui n'était pas prévu forcément le code était mauvais parce qu'il frottait dans ma poche et mon iphone s'est bloqué quasiment deux heures donc pas de photos pas de vidéos pas d'audio non plus donc voilà c'est un petit peu dommage mais j'essaie de rattraper ça un petit peu plus tard. Je ne te laisse pas débriefer, je te laisse avec mes audios que j'ai faits sur cette course. Je ne vais pas débriefer à la fin parce que je suis fatigué. Je suis fatigué et on verra ça demain ou après-demain, il n'y a pas de problème. Et peut-être même que je ferai un petit live, ce serait pas mal ça. Dites-moi ce que vous en pensez, un petit live pour répondre à vos questions. Puis, parlez de ma prépa nutrition, ce que j'ai mangé, comment ça s'est déroulé. Des pensées à droite, à gauche, des gens que j'ai rencontrés aussi. Donc, ça peut être hyper sympa, en fait, de faire ça peut-être en direct sur Insta, ou peut-être même YouTube en même temps. Non, plutôt Insta, tu vois. Je ne vais pas faire ça en version Zoom, parce que c'est trop officiel, on va dire. mais plutôt en version insta où je débriefe ma course voilà, bon allez, je te laisse avec mes audios, j'espère que ça te plaira qu'ils sont audibles, je n'ai pas réécouté, je ne vais pas tous les réécouter je vais juste scanner un petit peu couper là où il faut et emballer ses pesées comme ça tu l'écoutes en ce moment même, grâce à ce job allez à plus,

  • Speaker #1

    ciao ciao allez les amis, il est 2h37 Le réveil a sonné il y a 37 minutes. Bon, c'est bien passé. Il fait bon, là je suis sorti. Le sac est fait. J'ai une demi-heure de route. J'ai pas réussi à aller aux toilettes avant. Donc faire caca quoi. Pas grave, j'irai au camping. Camping après l'oignon lavanois, c'est prévu. Donc j'y serai à peu près une heure avant, ce qui est pas mal. Voilà, alors le souci a été comment je mange. Vraiment, parce que j'ai mangé tard, j'ai fait un gros goûter à 17h30, même 18h, et du coup à 21h j'ai mangé un petit peu de riz, mais je ne voulais pas que ça me porte sur l'estomac, parce que je ne voulais pas avoir un problème de digestion à 2h ou 3h du matin. Donc bon, ça a l'air d'être le cas, mais je n'ai pas réussi à aller aux toilettes. On verra un petit peu comment ça se passe, mais en tout cas il n'y a pas de vent dehors. Là je vais rejoindre ma voiture, et il fait bon. C'est cool, j'ai l'impression que je ne vois pas les nuages mais bon c'est un petit peu prévu. En tout cas il n'y a rien, je vais pouvoir y aller gentiment. Allez c'est parti pour une demi-heure de route, on se retrouve tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Allez je viens d'arriver sur Pravignon-Lavanoise et je comptais me garer vers le parking. Le camping municipal pour aller aux toilettes aussi mais pour l'instant ça va mais il faut que j'y aille. Et en fait il est en travaux, il n'y a plus de camping. Bon voilà, je me suis garé un peu, je me suis garé sur une place de parking et puis je vais aller voir un petit peu. Directement au départ, il doit y avoir des toilettes et puis voilà sinon ça va, l'estomac il ne diminue pas trop. Mais ça c'est normal, c'est le mini stress avant le départ. il n'y a rien de nouveau, donc je vais prendre mes affaires et voilà il est quoi ? Il est 3h14, j'ai trois quarts d'heure d'avance, je pense que j'ai jamais été aussi prêt. Bon voilà, on s'améliore avec l'âge. Allez, je continue.

  • Speaker #3

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #2

    Je vais pas avoir ça comme ça.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #5

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #4

    Je sais que j'ai une question.

  • Speaker #6

    C'est tout.

  • Speaker #3

    Allez c'est parti !

  • Speaker #6

    Allez les amis,

  • Speaker #1

    ça fait top 1 heure, 35 km, 800 mètres de montée, 800 mètres heure, c'est pas mal finalement !

  • Speaker #6

    Il fait beau,

  • Speaker #1

    il fait frais.

  • Speaker #6

    Alors le jour commence à se lever.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas encore arrivé au refuge de la Venoise. Bientôt. Et je monte plutôt pas mal. Je suis assez content. Il y a eu des bouchons au début.

  • Speaker #6

    Mais du coup, je manque un peu de souffle. mais c'est pas mal je pense.

  • Speaker #1

    Ouais je suis content, ça presse bien,

  • Speaker #6

    je bois et on continue.

  • Speaker #1

    En tout cas c'est super joli, les petits serpents de lumière dans la nuit, tous les petits trailers et traileruses qui suivent avec la frontale,

  • Speaker #6

    ça fait un rêve lumière,

  • Speaker #1

    c'est super beau. Et on est un paquet, je crois qu'on est 700 il me semble.

  • Speaker #6

    On arrive en haut, je vois la neige, on va essayer.

  • Speaker #1

    à part le bruit des bâtons et le souffle des poids,

  • Speaker #6

    elle fait pas de bruit. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    Allez, ça fait... Bon, à mon moment, ça s'est arrêté en fait. Du coup, ça fait 2 heures, il est 6 heures. Elle s'arrête au bout d'une heure au col de la Vanoise. Ah putain ! Je vais m'en repayer une autre. Donc j'ai relancé un exercice.

  • Speaker #6

    Et...

  • Speaker #1

    On est plutôt pas mal. On est plutôt pas mal. On a les jambes. Ça va, ça va. J'ai pas mal. J'ai déjà mangé une compote et une barre. Je commence à avoir faim. Il fait beau. Le ciel est dégagé. La mer est belle. Non, il n'y a pas de mer. Mais c'est top. Là, on est plutôt dans un pierrier. On alterne course et marche. Il faut faire super attention. Pas ce temps de la fille. C'est glissant en même temps.

  • Speaker #6

    mais c'est vraiment cool j'essaie de voir les pas moi mais bon en même temps ils vont pas m'attendre allez je continue allez 3 heures de course un

  • Speaker #1

    peu perdu le compte avec ma montre car à démarrer on doit être à 15 bornes à

  • Speaker #6

    1500 à nous monter bon ça va

  • Speaker #1

    C'est un peu bizarre, c'est un jouet de détour, mais pour l'instant ça tient. Une petite douleur quand même, bizarre. Ah la hanche, une peu de tendinite au niveau de la hanche.

  • Speaker #6

    Pour l'instant c'est juste une petite gêne. En tout cas,

  • Speaker #1

    c'était trop beau, trop beau, le lever de soleil.

  • Speaker #6

    J'ai pris des photos,

  • Speaker #1

    je crois que j'ai perdu deux heures. Ah c'est cool, c'est cool. Allez, on continue. Allez, 4 heures les amis, ça ballonne, ça monte, ça descend, mais c'est pas trop violent. On peut courir, mais on peut se tordre la cheville à chaque pas quasiment. C'est la Vamoise quoi ! Ça fait 4 heures, j'ai quitté le refuge de l'Arpon il y a quoi, il y a peut-être une petite demi-heure maintenant.

  • Speaker #6

    Et ça nous permet de courir un petit peu à la place de...

  • Speaker #1

    Merci, bonjour ! À la place de Marchand-Monté, c'est la journée, c'est pas mal. Alors comment vont les gens ? Ah oui tiens, refuge de l'Arpon, j'ai pris un tuc et un pain d'épices. Je ne l'ai pas rechargé parce que mes flasques sont encore pas mal. Est-ce que j'ai fait une erreur ? Je ne sais pas. En tout cas, j'ai toujours un léger pincement en marge gauche. Les jambes un peu... Je vois un peu, quoi. Mais bon, c'est normal. Ça fait 4 heures de course. Oui, 500 dénivelé. Un truc dans le genre, peut-être même plus. Et voilà, on ne s'arrête pas. Le rythme n'est pas trop mal. Je suis 170ème refuge de harpons sur 700. Ce qui fait dans les 25%. C'est pas mal. Je pense qu'il y en a qui vont... Je vais gratter des places. Je ne connais pas l'avenir, mais je pense que je vais gratter des places. Allez, je continue. On a des supporters et des supportrices. Je ne sais pas si vous les entendez. Ah, mais énorme. Ça sent la nature. Ça, il n'y a pas le patou. C'est sympa. Les bonnes odeurs de la montagne. Je kiffe. Bon, je vais me ranger ça et garder mon souffle. Les amis, on est à 5h de route j'allais dire, 5h de course. Alors j'étais 179ème je crois au refuge de Harpon, et là un balisage, un bénévole, me dit « c'est bon, vous êtes 130ème » . J'ai dit non, et pourtant j'ai doublé pas grand monde. Ce qui veut dire que dans les Révitons, les gens s'arrêtent. Et j'en ai profité pour en doubler quand même une trentaine. Donc, bon, stratégie payante, il faut voir si elle paye jusqu'à la fin. Mais quand on se sent bien, tiens, quand il n'y a pas lieu de s'arrêter pour un an de demi-heure,

  • Speaker #6

    on ne se doute pas.

  • Speaker #1

    Donc là, je suis même sur un maintien parce que je commence à rattraper les gens qui sont partis trop fort, trop vite. Et c'est assez rigolo. C'est assez kiffant en fait.

  • Speaker #6

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je continue parce que finalement... C'est le chemin en crête. Il est super long. C'est vallonné. Mais là, il est plutôt descendant. C'est plutôt cool.

  • Speaker #6

    Allez, je raccroche.

  • Speaker #1

    Tiens, c'est un fait intéressant. J'ai doublé un couple. Et la femme me disait que c'était assez anxiogène d'être suivi de près et de sentir du monde derrière soi pendant pas mal de temps. Et du coup, elle avait commencé à accélérer. Et je pense qu'il y en a plusieurs qui font comme ça. Ils accélèrent parce que c'est chiant de devoir s'arrêter. Mais en même temps, on est suivi par tout le monde. On sent que ça pousse derrière. C'est des vitesses un peu bâtardes. Donc il vaut mieux s'arrêter, laisser passer. ou dire allez-y passe sur la gauche que de se faire pousser pendant des kilomètres et là tu vas être en sur-régime donc c'est vrai que c'est pas confortable de se faire pousser c'est pour ça que moi très rapidement j'ai dit tu veux passer voilà, le gars me dit oui, non voilà, tous ceux qui m'ont dit oui je les ai quasiment rattrapés alors comme quoi, voilà, faut y aller stratégie de course, et connaître un petit peu sa forme du moment qui a pas l'air mal mais j'ai toujours les hanches un peu Et les gens un peu fatigués mais en même temps c'est tout le monde pareil je pense. Ça fait 5 heures, 2000 mètres de dénivelé. Bon allez, il reste à peu près la même chose. D'ailleurs on doit être à la moitié. C'est cool ça. En tout cas il fait toujours beau. C'est formidable. Vraiment j'ai entendu une marmotte. J'ai croisé un jipan, une guipette ou jipanette barbu. Magnifique. Un grand oiseau qui plane là. Pas un bruit. Un truc qui doit faire 1m50 d'envergure. Ah c'est fou !

  • Speaker #6

    Allez,

  • Speaker #1

    j'y vais !

  • Speaker #6

    Ah, formidable !

  • Speaker #1

    Mon téléphone s'est mis en mode je ne peux plus appeler pendant une heure. Pendant deux ans il m'a dit ça. Je pense que j'ai un... de l'environnement, de l'environnement,

  • Speaker #6

    de la vie en ce moment. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc je ne vais pas prendre photo, ni sur des vidéos, ni d'audio, il est 11h20.

  • Speaker #6

    Donc ça fait depuis 4 heures,

  • Speaker #0

    6,

  • Speaker #1

    7, 7h20, on est parti.

  • Speaker #6

    Bonjour. On est à 2007-2008 de Manthé. Il est presque 58. Je monte pas mal.

  • Speaker #1

    C'est un peu dur.

  • Speaker #6

    On enchaîne les grosses montées. On va faire une bonne descente puis après une grosse montée, cette la dernière. Et on va basculer sur la grosse descente. Bon,

  • Speaker #1

    sinon ça va. On a 50 bornes. J'ai les jambes fatiguées comme logique.

  • Speaker #6

    Pas plus que ça donc pas de bobos. je suis bien content d'avoir retrouvé mon téléphone parce que j'ai pas pu faire des pelles photo,

  • Speaker #1

    tu vas entendre ma voix je suis un peu padillé, je mange, je mange tout le temps maintenant que j'ai retrouvé mon téléphone,

  • Speaker #6

    à tout à l'heure le col de chagrières la dernière grosse montée Il est 3h30 pour les panneaux. Je comptais 2h mais on verra. On a bien mangé, on a fait le chargement des orneaux. Les gens sont fatigués, les gens sont meurtris.

  • Speaker #4

    On commence maintenant.

  • Speaker #6

    C'est quoi ? 53 km, 8h de course. à 2008 et on aura notre compte à l'avenir n'avait pas eu et très bon et quoi c'est 8 9 9 heures de course d'alcool de chagrin en juin il n'est pas encore là quoi. ça monte, ça monte. c'est pas un chemin qui est très difficile mais ça monte tout le temps. mais c'est dégagé, on voit bien la vallée est superbe en train de se couvrir et j'ai les jambes en montée là, compliquée. alors que la descente ça va aller peut-être un peu mieux. mais à la montée là, je tire. tout le monde tire. personne ne doute personne compliqué et 57 km à peu près à proche des 60 allez on continue il y a des nuages de menace mais je vais franchir le plomb on qui plonge hein c'est pas mal allez on continue

  • Speaker #1

    Allez,

  • Speaker #3

    j'entends la descente,

  • Speaker #1

    j'espère la faire en une heure et demie maximum. C'est parti,

  • Speaker #0

    il pleut,

  • Speaker #1

    il met la veste de pluie et on va voir comment ça se passe. Les jambes déroulent, le chemin est pas mal.

  • Speaker #6

    Voilà quoi,

  • Speaker #1

    je suis un peu cramé mais ça descend, ça va c'est cool. Bon les amis,

  • Speaker #0

    je viens d'arriver.

  • Speaker #3

    Je viens d'arriver,

  • Speaker #1

    11h40 je crois,

  • Speaker #3

    102ème, 8ème de ma catégorie,

  • Speaker #0

    la descente rapide,

  • Speaker #3

    finalement, mais il y a des parties de plate qui sont horribles, j'avance plus, j'avance plus, sinon en descente j'étais à 13km par, je me dégommais, j'étais content, donc je termine, j'ai mal au ventre, mais tu vois, je me faisais la réflexion que finalement, par exemple à Swiss Peak, j'ai pareil, j'ai aussi mal au ventre, mais passer 2h dans le visu... une base vie, me laver, à manger, à me faire masser, tu peux repartir. Il ne faut pas penser que ta capacité se limite à ta fatigue du moment. Alors évidemment, il faut s'entraîner, mais ça m'a fait penser à ça. Là, typiquement, je suis en train de boire mon coquin, si je m'arrête deux heures, je repars. Et c'est ok. C'est ça qui est rigolo. Donc voilà, mais en tout cas, je suis hyper content. 100 deuxième j'étais 180e et j'ai pas mal remonté et je pense que c'est bien j'ai bien géré par le bruit de la course même si elle a été chantée la première la première heure et demie où j'ai une banque minette voilà une colle de la vanoise même mais Mais non, pas mal de trucs, pas mal de trucs. Je crois que je débriefe, mais je ne sais pas si j'aurai le temps de débriefer pour ce podcast, cet épisode en live. Mais il y a deux ou trois techniques de descente notamment. Je crois que j'essaie de faire des vidéos ou de montrer ça à ma communauté. Les détails, ça va les intéresser. N'hésite pas. Bon, ce sera peut-être un peu tard vu que le podcast sort lundi et les détails se terminent dimanche. Peut-être que je le serai une journée de plus. En tout cas je leur parlerai de ça parce que c'est un game changer.

  • Speaker #0

    Les bâtons et la technique de descente,

  • Speaker #3

    c'est chouette.

  • Speaker #6

    Bon allez,

  • Speaker #3

    en fait je me reproche souvent en ravito de freins de course qui soient un peu light. Et celui-là il est carrément light en fait. Il n'y a pas de soupe,

  • Speaker #0

    il y a des trucs,

  • Speaker #3

    des bananes,

  • Speaker #0

    des oranges mais pas beaucoup. Il n'y a pas de trucs consistants.

  • Speaker #3

    Là on vient de terminer, les corps se mettent au repos et ça m'est arrivé une fois, j'ai fait de la spasmophilie, ce que je n'avais pas mangé. Et là, je me retrouve avec deux pains d'épices, des trucs comme ça à manger, mais c'est pas confortable. Alors, j'ai des barres, j'ai des trucs comme ça. Mais il pourrait faire un effort et dégager ce putain de saucisson qui sert à rien. À l'arrivée, voilà. Mais pas à chaque gravitoire. Bon, je sais pas si je vais débriefer. Vraiment. Mais je vais tester ça. Sur ce podcast, je suis crevé. Je vais aller prendre la voiture et me laver et dormir. En tout cas, merci et... Bon, ciao. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et expérience de la course

    00:13

  • Débriefing des imprévus durant la course

    00:54

  • Préparation et départ pour la course

    02:45

  • Premiers kilomètres et sensations

    06:44

  • Montée au col de la Vanoise

    08:04

  • Gestion de la fatigue et stratégie de course

    09:58

  • Arrivée et réflexions sur la course

    11:51

  • Conclusion et remerciements

    21:21

Share

Embed

You may also like