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Du Kœur à l'ouvrage

Episode 6 - La nutrition : nouveau vecteur de croissance de l'entreprise - avec Anne-Laure MEUNIER de SmartDiet

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27min |09/07/2024|

50

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27min |09/07/2024|

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Description

🎙️Aujourd'hui, Sébastien Calvez reçoit au micro Anne-Laure Meunier, présidente et co-fondatrice de SmartDiet. Ensemble, ils évoquent l'importance de la nutrition au sein de l'environnement professionnel.


📻Dans cet épisode, Anne-Laure Meunier nous parle de son parcours et de SmartDiet, structure qu'elle a co-fondée pour accompagner notamment les entreprises dans leur stratégie RH de prévention par la nutrition. Elle aborde ainsi l'importance de la nutrition dans la santé de tous et les enjeux pour les entreprises afin d'accompagner au mieux ses collaborateurs. Enfin, elle nous livre ses conseils de diététicienne nutritionniste pour que chacun puisse améliorer sa nutrition et retrouve du "Koeur à l'ouvrage" !


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


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Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calves, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du Kœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Bonjour Sébastien.

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ? Très bien. On est très heureux de te voir dans le podcast du cœur à l'ouvrage aujourd'hui. Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, j'ai du cœur à l'ouvrage. Qu'est-ce que tu entends par cœur à l'ouvrage ?

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu te sens bien ? Est-ce que tu as de l'enthousiasme ? Est-ce que tu as de l'énergie ? Est-ce que tu as plein de belles choses à nous raconter en ce lendemain des législatives ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, en plus je suis hyper... Exactement, ça c'est un bon... Enfin, sans rester trop longtemps dessus, c'est un bon... Une bonne manière d'avoir du cœur à l'ouvrage et je suis hyper contente de ces résultats. Super.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu peux nous donner quelques repères sur qui tu es, sur ton parcours et commencer à nous dire un petit peu ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ok. Moi je suis diététicienne nutritionniste de métier. J'ai fait pas mal de métiers autour de la nutrition, de la pharmacie, de l'agroalimentaire, du cabinet libéral, de la formation. de l'hôpital, de la restauration collective, donc pas mal de choses autour de ça. Et j'ai créé Smart Diet, qui est une entreprise de prévention santé par la nutrition. Et je l'ai créé en 2016. Et voilà. Je pourrais te dire ce qu'on fait chez Smart Diet.

  • Sébastien Calvez

    Et avant peut-être la création de Smart Diet, ça a été quoi les étapes qui t'ont amené à l'entrepreneuriat finalement et à l'entrepreneuriat dans le secteur que tu occupes depuis ? depuis déjà de nombreuses années, et puis qui est certainement une de tes passions aussi, autour de la nutrition. C'est quoi le cheminement pour devenir entrepreneur et lancer Smart Diet ?

  • Anne-Laure Meunier

    Bonne question. On va dire que c'est parti d'un besoin déjà personnel. J'étais en libéral, et je cherchais un logiciel à l'origine. Je cherchais un logiciel pour pouvoir traiter, on va dire, tout autour des patients, un outil de gestion de patientèle. Ayant cherché de m'y en pas trouver, en tout cas j'ai trouvé beaucoup des logiciels en langue anglaise, et je me disais qu'en France il n'y avait pas grand chose, donc j'avais commencé un cahier des charges avec quelqu'un, et qui m'a dit à la fin, ben voilà, tu devrais le commercialiser. Et moi, sur l'instant, je me suis dit, ben non, c'est pour moi, en fait, que j'ai fait ce truc-là. Et puis, c'est lui qui m'a donné envie. Il m'a dit, ben, t'as un besoin, t'as un problème, tu résous quelque chose. Si t'es diète et qu'il y a d'autres personnes qui... Enfin, d'autres diètes, en tout cas, qui ont ce besoin, ben forcément, tu devrais. Et ça m'a pas quittée. En fait, ça m'a travaillée. Je me voyais pas entrepreneur. Pourtant, j'étais en auto-entreprise, mais c'était pas du tout la même envergure. Et au final, voilà, j'y suis allée, je me suis dit, allez, pourquoi pas ? Et après, ça ne m'a plus jamais quittée. Donc l'origine, c'était un outil de gestion de patientèle. Après, ça s'est transformé, parce que du coup, ça n'a pas trouvé son marché. Et c'est là aussi que j'ai vu la difficulté des diététiciens de remplir les cabinets. J'ai changé de modèle pour me dire comment faire en sorte d'amener de la patientèle au diététicien, alors que pour moi c'était quelque chose d'évident de me dire, mais avec tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre, comment ça se fait que le cabinet d'un diététicien ne soit pas plein ? Et donc je me suis plutôt attachée à ce modèle pour développer l'activité des diététiciens à travers du digital.

  • Sébastien Calvez

    Quand tu dis tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre aujourd'hui, t'as quoi ? T'as quelques chiffres à nous donner ? Qu'est-ce que tu mets en exergue pour étayer un peu ce diagnostic que tu fais ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, on va dire que le grand fléau d'aujourd'hui, sans faire peur, mais c'est quand même les maladies chroniques, qui sont dites des maladies de civilisation. Donc c'est des maladies... On meurt plus de maladies infectieuses, c'est presque terminé. Tant mieux. Oui, tant mieux. Mais on meurt de maladies liées à la malbouffe quand même, et à notre environnement. Donc c'est assez... Enfin, tant pis, quoi. Du coup, c'est quelque chose qui peut être... Qui peut être, pardon, enrayé, mais qui, aujourd'hui, est quand même quelque chose de silencieux et d'assez énorme. Il y a un Français sur deux qui est en surprend en France. Il y a 16 d'obésité. Les maladies cardiovasculaires, c'est la première cause, quand même, de mortalité chez les femmes. Le cancer chez les hommes. Et on sait que tout ça, il y a des millions de diabétiques, des millions d'hypertendus, il y a des millions d'insuffisants rénaux. faire des milliers plutôt d'insuffisants rénaux, de pancréatites, de problèmes hépatiques. Enfin, voilà. Il y a des maladies chroniques un petit peu en veux-tu en voilà. Et la nutrition, c'est un des piliers pour justement lutter contre ces maladies chroniques.

  • Sébastien Calvez

    Alors, comment pour toi, la nutrition peut jouer un rôle crucial sur la prévention des maladies chroniques et des problèmes de santé courant ? Enfin, tu poses un diagnostic sur... sur ces maladies et les problèmes de santé. Comment la nutrition peut... et la vigilance autour de la nutrition peut jouer un rôle central pour diminuer,

  • Anne-Laure Meunier

    prévenir tous les maladies chroniques que tu as pu citer tout à l'heure la nutrition c'est en tout cas pour moi mais pour beaucoup de personnes c'est le point de départ d'une bonne santé parce que finalement quand on mange bien on a de l'énergie pour bouger quand on bouge bien on dort bien et Normalement, il n'y a que ces trois choses-là qu'on fait. Dans bouger, je mets le sport, je mets l'activité professionnelle, je mets l'activité sexuelle, je mets le jeu, je mets vraiment tout le bouger. Mais finalement, si on regarde, manger, bouger, dormir, on ne fait pas non plus autre chose. Et pour faire l'analogie avec une voiture, si on se trompe, si on met le mauvais carburant ou si on n'est pas carburant, évidemment, la voiture n'avance pas. Donc c'est le point de départ. de tout et donc si on mange mal bon après il faut définir ce que c'est manger bien manger mal mais...

  • Sébastien Calvez

    ça allait être ma question, c'est quoi bien manger ? parce que moi hier j'ai bien mangé, je suis pas sûr que ça soit le même critère sur la qualité et l'apport nutritionnel de mon repas, c'est quoi pour toi bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, bien manger déjà, c'est ne pas être trop focus non plus. L'équilibre alimentaire, il ne se fait pas sur un repas. Enfin, il peut, on peut très bien manger équilibré sur un repas. Mais l'équilibre physiologique, il se fait sur plusieurs repas. Il se fait, on va dire, au niveau cellulaire, il se fait sur trois semaines.

  • Sébastien Calvez

    D'accord.

  • Anne-Laure Meunier

    Donc déjà, ça veut dire que ça permet...

  • Sébastien Calvez

    Tu peux faire un excès le dimanche soir et tu as ensuite trois semaines pour te remettre au niveau, c'est ça ?

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Et quand on est plutôt bien, on va dire, cortiqué au niveau de son alimentation, finalement on arrive à faire cet équilibre tout seul, c'est-à-dire qu'on peut, je sais pas moi, se baffrer, se faire une raclette, se faire un repas très riche, et de soi-même on aura envie de légumes, on aura envie de lever le pied sur la viande, on aura envie de lever le pied sur le gras, on se dira tiens là j'ai envie d'un fruit, j'ai envie d'une salade, etc. Et du coup ça c'est un équilibre naturel. Donc en fait bien manger c'est respecter ses besoins et apporter finalement les nutriments qui vont bien. mais, et c'est ça le problème de nos sociétés aujourd'hui c'est qu'aujourd'hui il y a énormément de choses dans les aliments qui font que on ne peut plus vraiment suivre cette alimentation intuitive on est sujet à énormément de marketing énormément de choses dans les aliments qui augmentent le goût qui augmentent la texture qui augmentent plein de choses qui font qu'on est déguisé l'addiction exactement qu'on est biaisé et qu'on ne peut plus vraiment faire face de manière complètement naturelle, plus le rythme des... 3 millions d'heures qu'on devrait avoir dans une vie.

  • Sébastien Calvez

    Quand on est un simple citoyen, comme moi, comment on se renseigne ? Parce qu'effectivement, on est, comme tu le sais, abreuvé de marketing, de conseils, d'avis, et tout le monde a des avis différents parfois. Comment on se renseigne concrètement pour bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Le site par exemple de l'État, qui est le site mangezbouger.fr, c'est une très très bonne source, je trouve, en termes de littérature simple pour le grand public. Quand on veut aller plus loin, passer une étape au-dessus, évidemment le coaching diététique trouve son sens. Donc là c'est vraiment le diététicien nutritionniste qui est le seul... diplôme en France qui permet de donner des conseils alimentaires. Le médecin nutritionniste, c'est un médecin, donc il est aussi tout à fait habilité à donner des conseils alimentaires. Internet n'est pas la meilleure des sources, mais c'est une source. Après, il faut savoir faire le tri.

  • Sébastien Calvez

    Comme dans tout, je pense.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est ça. C'est pour ça que j'ai cité le site Manger Bouger,

  • Sébastien Calvez

    puisque c'est au moins un site étatique.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est une bonne source. Après, il y a beaucoup de très bons sites, il y a de belles initiatives, mais c'est vrai que... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de désinformation. Donc ça, c'est un peu compliqué. Du coup, le mieux, c'est d'aller voir un professionnel de santé aguerri, donc par exemple le diététicien.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi l'impact pour toi de la nutrition sur le milieu professionnel ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, c'est une bonne question parce que, en fait, quand on regarde le milieu professionnel, il y a, nous, par exemple... Dans les objections des RH ou des personnes qui vont mettre en place nos dispositifs de nutrition, on se dit Pourquoi est-ce que ce serait à moi de gérer ce sujet ? Parce que, par exemple, une maladie chronique ne s'arrête pas à la porte de sa maison. On la balade avec nous tout le temps. Il y a des impacts sur le travailleur, sur le salarié. Et quand on regarde par exemple des métiers qui sont sujets aux horaires décalés, il y a énormément d'impact au niveau de la santé sur le diabète, sur des troubles du comportement alimentaire, sur de l'obésité, sur des troubles du rythme circadien. et donc l'employeur devrait justement mettre en place des politiques de nutrition pour pouvoir participer à limiter l'impact des horaires décalés sur la santé en passant par la nutrition. Et ça, il y a énormément d'exemples, par exemple, tous les deux j'imagine qu'on a un métier sédentaire, donc ça veut dire que le temps qu'on passe au travail fait qu'on devrait aussi, on va dire, pas le régler, mais en tout cas c'est un risque, et du coup il faut que ce soit pris en compte au niveau de la nutrition.

  • Sébastien Calvez

    tout ce qui est... Et c'est encadré par la loi aujourd'hui, par la loi autour du travail ? Il y a des choses aujourd'hui dans la loi autour de la nutrition et son rapport au monde du travail ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, d'une certaine manière, du fait que l'employeur a une obligation au niveau de la prévention santé et des conditions de travail, on pourrait dire oui, mais est-ce que la nutrition est identifiée ? Non. Non, non, hélas. Et donc, c'est vrai que nous, c'est un des... Un des sujets, c'est vraiment de mettre ce sujet sur le haut de la pile des politiques publiques et privées par l'entreprise. Et je voulais continuer sur les impacts au niveau du travail, parce que quand il y a de la mobilité, on sait aussi que le risque, c'est d'avoir une offre alimentaire, on va dire pourrie, on va appeler un chat un chat, d'avoir des... des risques de... Enfin oui, en tout cas, de mauvaise gestion de son organisation et du coup, de mal manger parce que, évidemment, on est en mobilité et qu'on ne va pas toujours avoir un réchaud ou un frigo. Ce n'est pas possible. Donc on va faire avec ce qu'on a. Et très souvent, l'offre alimentaire n'est pas adéquate. D'autres implications, ça va être surtout ce qui est vigilance ou des métiers, par exemple, dits de force physique, des métiers des personnes qui travaillent sur des échafaudages, qui vont se... qui vont s'obliger à se retenir au niveau, par exemple, de la mixtion. Donc, nous, je sais qu'on travaille avec des personnes dans le BTP qui, en gros, se retiennent de faire pipi pour ne pas avoir à faire des allers-retours, mais qui, du coup, se déshydratent, qui, du coup, font des accidents du travail. Et donc, il y a une accidentologie qui est associée à ces problèmes. Donc, il y a un vrai impact, en fait, de la nutrition sur les risques professionnels. Et du coup, l'employeur, c'est aussi de son rôle de mettre en place des politiques pour, justement, enrayer ça.

  • Sébastien Calvez

    Alors, merci de la transition, mais quelles initiatives concrètes les entreprises peuvent mettre en place pour promouvoir une alimentation saine parmi les salariés et l'ensemble des personnes qui gravitent autour du monde de l'entreprise ? Concrètement, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Anne-Laure Meunier

    Concrètement, l'employeur... Alors il y a toujours un audit à faire, comme n'importe quoi, parce que finalement, il y a autant d'entreprises que de personnes, et que de gérants et d'employeurs. Donc c'est de regarder déjà si, dans sa propre entreprise, il y a des distributeurs avec des barres chocolatées ou des choses, on va dire, des mauvais snacks. Peut-être que ça pourrait être de le remplacer par des snacks plus sains. Il y a pas mal d'initiatives au niveau de fruits, au niveau de livraison de choses beaucoup plus saines. On peut aussi regarder par exemple l'offre alimentaire autour, j'en parlais tout à l'heure.

  • Sébastien Calvez

    On n'a pas beaucoup d'impact sur l'offre et la qualité des restaurants ou des gens qui fabriquent à manger dans le quartier, donc pas simple.

  • Anne-Laure Meunier

    Ça peut être sur du sourcing, c'est-à-dire que normalement, alors ce n'est pas vrai tout le temps, mais quand même assez souvent, il y a des initiatives où il y a des choses qui sont plutôt saines versus plutôt junk food, donc ça ne veut pas dire de ne jamais aller dans la restauration de junk food, mais ça veut dire justement d'être un peu... force de proposition pour dire bon voilà on a identifié que à chez pas moins un horizon de dix minutes autour du travail il ya tel tel tel et tel tel tel ben voilà la fréquence la france partage de bonnes adresses dans

  • Sébastien Calvez

    le quartier et qu'est ce qu'on fait quand on a un salarié qui revient tous les midis avec un burger frites

  • Anne-Laure Meunier

    tous les midis et un soda il y en a donc en fait c'est de la sensibilisation moi je suis il faut ouvrir le dialogue après c'est vrai que c'est pas évident pour tout le monde, il y a tout un tas de freins, il y a de la peur de la stigmatisation, de se dire aussi quel est mon rôle en tant qu'employeur, à quel moment est-ce que j'ai le droit d'eux, comment ça va être repris, et du coup c'est vrai qu'il y a de la sensibilisation qui peut être opérée par exemple par des ateliers, par du contenu, par des challenges, par des événements en équipe ou des événements individuels. Et tout ça, ça permet, ou par du coaching, ça permet justement de venir sensibiliser et se dire, bon, là, peut-être de passer de tous les midis à tous les deux midis, déjà, ce sera une petite victoire. Et puis, au fur et à mesure, voilà, par la méthode des petits pas, on arrive à changer des habitudes sur le long terme.

  • Sébastien Calvez

    Et comment toi, à travers Smart Diet et les entreprises, les employés que tu rencontres, que tu accompagnes ? Comment tu peux te dire, là on a une petite victoire, on a redonné un peu de cœur à l'ouvrage à cette entreprise autour de la nutrition, c'est quoi les indicateurs, ce que tu vas pouvoir mesurer et suivre pour te dire peut-être qu'il y a une politique nutrition, ou il y a une sensibilisation autour de la nutrition qui a eu un peu écho dans cette entreprise, eu égard aux interventions que j'ai pu avoir.

  • Anne-Laure Meunier

    Ben écoute, c'est une très bonne question. Tu as parlé d'indicateurs, on se repose en effet sur des indicateurs. En fait, nous on va mettre en place des dispositifs de nutrition au sein des entreprises. Donc en fonction de l'entreprise, ça peut être de la sensibilisation digitale à travers une application. Donc ça va être du contenu qui est personnalisé, il y a un système de challenge aussi sur notre app. et ça peut en rester là. C'est vraiment le premier niveau, on sensibilise, on fait des ateliers soit physiques, soit sous la forme de webinaires, et voilà, des webinaires métiers sur justement des problématiques qui ont été identifiées au préalable. et les indicateurs, ça va être le nombre de personnes déjà qui sont présentes, qui viennent, qui viennent peut-être au premier atelier, qui viennent au deuxième, qui viennent, etc., qui consultent les contenus, qui participent aux challenges, et puis si l'employeur a envie d'aller plus loin, il peut proposer du coaching individuel, donc là c'est à travers la téléconsultation, ou ça peut être aussi la consultation sur site. et il y a aussi des étapes plutôt au niveau de la RSE sur faire un challenge de manière collective autour d'initiatives sur le zéro gaspille enfin le zéro déchet éduc-fou l'anti-gaspille et à chaque fois nous on a une avec notre plateforme ça permet de mesurer justement l'usage de se dire qu'est-ce qui a été consommé qu'est-ce que les gens aiment voilà C'est ça, c'est les indicateurs qui nous permettent de savoir. Et on fait aussi des mesures d'impact social, des mesures d'efficacité. Donc ça, c'est tout le temps. On va mesurer l'avant-après pour justement voir comment est-ce qu'on a amélioré les habitudes alimentaires de chacun à travers justement notre application.

  • Sébastien Calvez

    Super. Et quels conseils tu donnerais à chaque individu qui nous écoute ? Peut-être que je me prenne en main aussi d'un point de vue nutrition. Et dans le cadre du monde professionnel, parce qu'effectivement, on est souvent un peu très pris, on n'a pas le temps. Donc, on jette un peu sur le premier sandwich qui passe. En tout cas, pas toujours la nourriture la plus adaptée. Quel conseil tu pourrais donner à chaque individu pour vraiment reprendre la main sur sa nutrition, en dehors aussi de son cadre professionnel ? Et on sait tous que... les journées sont très courtes moi j'ai deux enfants en bas âge je peux te dire que bien manger c'est pas toujours simple non plus pour eux oui mais pour moi pas toujours c'est clair quels conseils, les 2-3 conseils que tu pourrais donner aux gens qui nous écoutent

  • Anne-Laure Meunier

    2-3 alors je vais essayer d'être courte mais en fonction de soi souvent ça démarre quand même par des bases de l'équilibre Ça, c'est accessible et ça, j'ai l'impression qu'à peu près tout le monde le sait. On sait les cinq fruits et légumes, on sait déjà pas mal de choses. Une des clés indispensables, c'est l'organisation. quand on sait très bien ce qu'il faudrait manger, mais qu'au final, on rentre chez soi, qu'on ouvre le frigo et qu'il ne reste que du fromage, évidemment, on va se taper la cloche avec le fromage, on est humain et c'est normal. Du coup, si on remonte le problème, on se dit, en fait, si je m'organisais peut-être un petit peu mieux, j'aurais ce qu'il faut dans les placards, j'aurais ce qu'il faut dans le frigo, et du coup, je ne serais pas obligée de me faire des nuggets frites et de ne pas prévoir un pique-nique, par exemple, pour citer cet exemple-là. Mais du coup... identifier en fait, entre guillemets, son problème, se dire, ben voilà, si moi mon problème, c'est justement le temps et c'est l'organisation. Alors, je ne vais faire que ça et je ne vais rien lâcher tant que je n'ai pas trouvé une solution à cette organisation de ma famille parce que j'ai deux enfants bas âge qu'avec ma compagne, il faut qu'on se pose un temps et peut-être que ça va passer par faire des menus, peut-être que c'est des listes de course, peut-être que c'est de la livraison, peut-être que voilà. Si c'est des problèmes plutôt, on va dire, j'ai presque dire d'addiction, ou en tout cas de comportement de personnes qui peuvent ne jamais s'arrêter de manger ou qui grignotent de manière intempestive, de la même manière, on focalise son problème, on traite un problème à la fois, on ne fait pas tout en même temps, ce n'est pas possible. Et donc on se dit, ok, qu'est-ce que je vais mettre en place pour venir, je ne sais pas moi, distinguer mes envies de manger de ma faim, parce que moi je sais que c'est le grignotage mon problème. Et donc le fait de découper comme ça, parce que Rome ne s'est pas fait en un jour, le fait de découper, en tout cas d'identifier dans un premier temps, son sujet et de se dire je vais m'attaquer à ça, et je vais vraiment chercher tout ce qu'il faut pour pouvoir résoudre ce entre guillemets mini problème, qui souvent n'est pas mini, et d'y aller vraiment par étapes, petit à petit. ça permet de réussir à modifier ses habitudes alimentaires sur la durée.

  • Sébastien Calvez

    Comme tu le sais, il y a beaucoup de sujets aujourd'hui autour du pouvoir d'achat, etc. On dit souvent que pour bien manger, ça coûte plus cher. Est-ce que c'est ta vision des choses ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ce n'est pas ma vision des choses. Après, je partage quand même que...

  • Sébastien Calvez

    Parce que la malbouffe peut être très très chère. Exactement. Je ne vais pas donner d'exemple ici, mais aller faire un menu dans un fast-food, ce n'est pas si accessible que ça.

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Donc c'est pour ça que je ne suis pas d'accord sur le fond, parce que finalement, quand on met les chiffres, on fait un menu équilibré versus un menu avec des produits ultra transformés, le prix au kilo, puis de toute façon, c'est quelque chose de très simple à voir, une denrée brute versus une denrée transformée, le prix au kilo, il est... supérieure dans 100% des cas. Donc quoi qu'il arrive, ça coûte toujours plus cher. Maintenant, il y a tout un tas de choses derrière, la facilité, l'accessibilité, le fait qu'on puisse, qu'on puisse pas, donc c'est un... C'est une fausse chose de dire que ça coûte cher. En effet, par contre, le bio, par exemple, c'est 20% de plus cher. Donc ça, c'est aussi un fait. Si on mangeait tout bio, sur notre ticket de caisse, on aurait 20% de plus. Maintenant, si on mangeait tout bio, de denrées brutes, et qu'on comparait avec, mettons, beaucoup d'aliments ultra transformés, mais du coup en non bio, peut-être qu'on aurait pour moins cher sur son ticket de caisse, juste parce qu'on aurait mangé des denrées brutes, même si elles sont bio. Donc c'est vraiment de revenir sur une alimentation classique, de se faire à manger. Tout ça, ça coûte beaucoup moins cher que d'acheter des choses déjà toutes faites.

  • Sébastien Calvez

    Donc aujourd'hui, on dément l'expression bien manger ça ne coûte pas plus cher, c'est juste une question d'organisation, de timing, de prise de conscience et d'envie.

  • Anne-Laure Meunier

    Tout à fait, tout à fait.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu peux nous donner un dernier conseil ? Tu es plein d'enthousiasme, plein d'énergie dans tout ce que tu fais au quotidien. Qu'est-ce que tu fais le matin quand tu te lèves ? pour venir, comme ce lundi, avec la patate au boulot et nous venir partager tes convictions et tes retours d'expérience autour de la nutrition dans le podcast du cœur à l'ouvrage. C'est quoi ton petit secret de fabrique du matin ? Tes deux, trois habitudes du matin ?

  • Anne-Laure Meunier

    Mon petit secret de fabrique, c'est m'étirer. Je m'étire tous les matins. Je me lève, je fais une petite séance d'étirement de cinq minutes, je respire. et quand je peux si ma fille ne vient pas me réveiller avant ou si je ne me suis pas réveillée avant, je fais de la méditation donc c'est pas hyper long des petites méditations de 10 minutes, 7 minutes 13 minutes, 20 minutes en fonction et ça c'est vraiment quelque chose qui m'aide à tenir sur la durée, qui m'aide à prendre du recul et à prendre de la distance et tu fais ça le matin ? oui le matin préventiellement souvent ça m'arrive aussi en fait je fais ça en miroir je m'étire tous les matins, tous les soirs et j'essaye la méditation le matin et en tout cas le soir c'est sûr donc ça c'est vraiment mon... en ce moment en tout cas et quand je suis vraiment à fond je vais courir mais là en ce moment je ne vais pas courir mais du coup je maintiens la méditation et les étirements génial,

  • Sébastien Calvez

    bah écoute merci beaucoup du conseil on va essayer tous de les appliquer, on est très heureux de t'avoir reçu dans ce podcast du coeur à l'ouvrage, on a encore beaucoup beaucoup de choses à dire et je vous encourage à aller rencontrer Anne-Laure et sa merveilleuse aventure Smart Diet en tout cas tu nous as donné faim je pense qu'on va on va tous être vigilants ce midi pour aller faire un bon repas équilibré on est très heureux que tu que t'es pu venir ce matin nous partager ton expérience dans le podcast du coeur à l'ouvrage et un grand merci pour tous les conseils et cette prise de conscience et surtout ces rappels parce que je pense qu'on en a tous conscience mais malheureusement le naturel revient parfois un peu au galop et donc merci de ce rappel et d'avoir remis la nutrition en haut de la pile de tous les sujets de préoccupation qu'on peut avoir au quotidien un grand merci à toi Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Merci beaucoup Sébastien, merci en tout cas pour ton podcast pour les questions aussi et puis pour la qualité de l'écoute et des échanges. Et puis, j'ai pu écouter les autres épisodes c'était vraiment génial, j'ai appris plein de choses j'ai adoré tous les épisodes pour l'instant il n'y en a pas 36 000 non plus mais...

  • Sébastien Calvez

    mais c'est vraiment un super beau projet, j'adore ! Merci beaucoup Anne-Laure et merci de nous avoir suivi sur cet épisode du Koeur à l'ouvrage et à bientôt et bon appétit surtout. Merci d'avoir suivi cet épisode du Koeur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Kœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, bonne écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation d'Anne-Laure et de SmartDiet

    01:00

  • La nutrition centrale pour la santé

    04:44

  • L'impact de la nutrition sur le milieu professionnel

    10:19

  • Le rôle des entreprises en matière de nutrition

    13:37

  • Quelques conseils pour améliorer sa nutrition

    18:52

  • Ses conseils pour avoir du Koeur à l'ouvrage

    24:30

  • Remerciements

    25:50

  • Outro

    27:16

Description

🎙️Aujourd'hui, Sébastien Calvez reçoit au micro Anne-Laure Meunier, présidente et co-fondatrice de SmartDiet. Ensemble, ils évoquent l'importance de la nutrition au sein de l'environnement professionnel.


📻Dans cet épisode, Anne-Laure Meunier nous parle de son parcours et de SmartDiet, structure qu'elle a co-fondée pour accompagner notamment les entreprises dans leur stratégie RH de prévention par la nutrition. Elle aborde ainsi l'importance de la nutrition dans la santé de tous et les enjeux pour les entreprises afin d'accompagner au mieux ses collaborateurs. Enfin, elle nous livre ses conseils de diététicienne nutritionniste pour que chacun puisse améliorer sa nutrition et retrouve du "Koeur à l'ouvrage" !


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


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Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calves, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du Kœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Bonjour Sébastien.

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ? Très bien. On est très heureux de te voir dans le podcast du cœur à l'ouvrage aujourd'hui. Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, j'ai du cœur à l'ouvrage. Qu'est-ce que tu entends par cœur à l'ouvrage ?

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu te sens bien ? Est-ce que tu as de l'enthousiasme ? Est-ce que tu as de l'énergie ? Est-ce que tu as plein de belles choses à nous raconter en ce lendemain des législatives ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, en plus je suis hyper... Exactement, ça c'est un bon... Enfin, sans rester trop longtemps dessus, c'est un bon... Une bonne manière d'avoir du cœur à l'ouvrage et je suis hyper contente de ces résultats. Super.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu peux nous donner quelques repères sur qui tu es, sur ton parcours et commencer à nous dire un petit peu ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ok. Moi je suis diététicienne nutritionniste de métier. J'ai fait pas mal de métiers autour de la nutrition, de la pharmacie, de l'agroalimentaire, du cabinet libéral, de la formation. de l'hôpital, de la restauration collective, donc pas mal de choses autour de ça. Et j'ai créé Smart Diet, qui est une entreprise de prévention santé par la nutrition. Et je l'ai créé en 2016. Et voilà. Je pourrais te dire ce qu'on fait chez Smart Diet.

  • Sébastien Calvez

    Et avant peut-être la création de Smart Diet, ça a été quoi les étapes qui t'ont amené à l'entrepreneuriat finalement et à l'entrepreneuriat dans le secteur que tu occupes depuis ? depuis déjà de nombreuses années, et puis qui est certainement une de tes passions aussi, autour de la nutrition. C'est quoi le cheminement pour devenir entrepreneur et lancer Smart Diet ?

  • Anne-Laure Meunier

    Bonne question. On va dire que c'est parti d'un besoin déjà personnel. J'étais en libéral, et je cherchais un logiciel à l'origine. Je cherchais un logiciel pour pouvoir traiter, on va dire, tout autour des patients, un outil de gestion de patientèle. Ayant cherché de m'y en pas trouver, en tout cas j'ai trouvé beaucoup des logiciels en langue anglaise, et je me disais qu'en France il n'y avait pas grand chose, donc j'avais commencé un cahier des charges avec quelqu'un, et qui m'a dit à la fin, ben voilà, tu devrais le commercialiser. Et moi, sur l'instant, je me suis dit, ben non, c'est pour moi, en fait, que j'ai fait ce truc-là. Et puis, c'est lui qui m'a donné envie. Il m'a dit, ben, t'as un besoin, t'as un problème, tu résous quelque chose. Si t'es diète et qu'il y a d'autres personnes qui... Enfin, d'autres diètes, en tout cas, qui ont ce besoin, ben forcément, tu devrais. Et ça m'a pas quittée. En fait, ça m'a travaillée. Je me voyais pas entrepreneur. Pourtant, j'étais en auto-entreprise, mais c'était pas du tout la même envergure. Et au final, voilà, j'y suis allée, je me suis dit, allez, pourquoi pas ? Et après, ça ne m'a plus jamais quittée. Donc l'origine, c'était un outil de gestion de patientèle. Après, ça s'est transformé, parce que du coup, ça n'a pas trouvé son marché. Et c'est là aussi que j'ai vu la difficulté des diététiciens de remplir les cabinets. J'ai changé de modèle pour me dire comment faire en sorte d'amener de la patientèle au diététicien, alors que pour moi c'était quelque chose d'évident de me dire, mais avec tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre, comment ça se fait que le cabinet d'un diététicien ne soit pas plein ? Et donc je me suis plutôt attachée à ce modèle pour développer l'activité des diététiciens à travers du digital.

  • Sébastien Calvez

    Quand tu dis tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre aujourd'hui, t'as quoi ? T'as quelques chiffres à nous donner ? Qu'est-ce que tu mets en exergue pour étayer un peu ce diagnostic que tu fais ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, on va dire que le grand fléau d'aujourd'hui, sans faire peur, mais c'est quand même les maladies chroniques, qui sont dites des maladies de civilisation. Donc c'est des maladies... On meurt plus de maladies infectieuses, c'est presque terminé. Tant mieux. Oui, tant mieux. Mais on meurt de maladies liées à la malbouffe quand même, et à notre environnement. Donc c'est assez... Enfin, tant pis, quoi. Du coup, c'est quelque chose qui peut être... Qui peut être, pardon, enrayé, mais qui, aujourd'hui, est quand même quelque chose de silencieux et d'assez énorme. Il y a un Français sur deux qui est en surprend en France. Il y a 16 d'obésité. Les maladies cardiovasculaires, c'est la première cause, quand même, de mortalité chez les femmes. Le cancer chez les hommes. Et on sait que tout ça, il y a des millions de diabétiques, des millions d'hypertendus, il y a des millions d'insuffisants rénaux. faire des milliers plutôt d'insuffisants rénaux, de pancréatites, de problèmes hépatiques. Enfin, voilà. Il y a des maladies chroniques un petit peu en veux-tu en voilà. Et la nutrition, c'est un des piliers pour justement lutter contre ces maladies chroniques.

  • Sébastien Calvez

    Alors, comment pour toi, la nutrition peut jouer un rôle crucial sur la prévention des maladies chroniques et des problèmes de santé courant ? Enfin, tu poses un diagnostic sur... sur ces maladies et les problèmes de santé. Comment la nutrition peut... et la vigilance autour de la nutrition peut jouer un rôle central pour diminuer,

  • Anne-Laure Meunier

    prévenir tous les maladies chroniques que tu as pu citer tout à l'heure la nutrition c'est en tout cas pour moi mais pour beaucoup de personnes c'est le point de départ d'une bonne santé parce que finalement quand on mange bien on a de l'énergie pour bouger quand on bouge bien on dort bien et Normalement, il n'y a que ces trois choses-là qu'on fait. Dans bouger, je mets le sport, je mets l'activité professionnelle, je mets l'activité sexuelle, je mets le jeu, je mets vraiment tout le bouger. Mais finalement, si on regarde, manger, bouger, dormir, on ne fait pas non plus autre chose. Et pour faire l'analogie avec une voiture, si on se trompe, si on met le mauvais carburant ou si on n'est pas carburant, évidemment, la voiture n'avance pas. Donc c'est le point de départ. de tout et donc si on mange mal bon après il faut définir ce que c'est manger bien manger mal mais...

  • Sébastien Calvez

    ça allait être ma question, c'est quoi bien manger ? parce que moi hier j'ai bien mangé, je suis pas sûr que ça soit le même critère sur la qualité et l'apport nutritionnel de mon repas, c'est quoi pour toi bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, bien manger déjà, c'est ne pas être trop focus non plus. L'équilibre alimentaire, il ne se fait pas sur un repas. Enfin, il peut, on peut très bien manger équilibré sur un repas. Mais l'équilibre physiologique, il se fait sur plusieurs repas. Il se fait, on va dire, au niveau cellulaire, il se fait sur trois semaines.

  • Sébastien Calvez

    D'accord.

  • Anne-Laure Meunier

    Donc déjà, ça veut dire que ça permet...

  • Sébastien Calvez

    Tu peux faire un excès le dimanche soir et tu as ensuite trois semaines pour te remettre au niveau, c'est ça ?

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Et quand on est plutôt bien, on va dire, cortiqué au niveau de son alimentation, finalement on arrive à faire cet équilibre tout seul, c'est-à-dire qu'on peut, je sais pas moi, se baffrer, se faire une raclette, se faire un repas très riche, et de soi-même on aura envie de légumes, on aura envie de lever le pied sur la viande, on aura envie de lever le pied sur le gras, on se dira tiens là j'ai envie d'un fruit, j'ai envie d'une salade, etc. Et du coup ça c'est un équilibre naturel. Donc en fait bien manger c'est respecter ses besoins et apporter finalement les nutriments qui vont bien. mais, et c'est ça le problème de nos sociétés aujourd'hui c'est qu'aujourd'hui il y a énormément de choses dans les aliments qui font que on ne peut plus vraiment suivre cette alimentation intuitive on est sujet à énormément de marketing énormément de choses dans les aliments qui augmentent le goût qui augmentent la texture qui augmentent plein de choses qui font qu'on est déguisé l'addiction exactement qu'on est biaisé et qu'on ne peut plus vraiment faire face de manière complètement naturelle, plus le rythme des... 3 millions d'heures qu'on devrait avoir dans une vie.

  • Sébastien Calvez

    Quand on est un simple citoyen, comme moi, comment on se renseigne ? Parce qu'effectivement, on est, comme tu le sais, abreuvé de marketing, de conseils, d'avis, et tout le monde a des avis différents parfois. Comment on se renseigne concrètement pour bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Le site par exemple de l'État, qui est le site mangezbouger.fr, c'est une très très bonne source, je trouve, en termes de littérature simple pour le grand public. Quand on veut aller plus loin, passer une étape au-dessus, évidemment le coaching diététique trouve son sens. Donc là c'est vraiment le diététicien nutritionniste qui est le seul... diplôme en France qui permet de donner des conseils alimentaires. Le médecin nutritionniste, c'est un médecin, donc il est aussi tout à fait habilité à donner des conseils alimentaires. Internet n'est pas la meilleure des sources, mais c'est une source. Après, il faut savoir faire le tri.

  • Sébastien Calvez

    Comme dans tout, je pense.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est ça. C'est pour ça que j'ai cité le site Manger Bouger,

  • Sébastien Calvez

    puisque c'est au moins un site étatique.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est une bonne source. Après, il y a beaucoup de très bons sites, il y a de belles initiatives, mais c'est vrai que... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de désinformation. Donc ça, c'est un peu compliqué. Du coup, le mieux, c'est d'aller voir un professionnel de santé aguerri, donc par exemple le diététicien.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi l'impact pour toi de la nutrition sur le milieu professionnel ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, c'est une bonne question parce que, en fait, quand on regarde le milieu professionnel, il y a, nous, par exemple... Dans les objections des RH ou des personnes qui vont mettre en place nos dispositifs de nutrition, on se dit Pourquoi est-ce que ce serait à moi de gérer ce sujet ? Parce que, par exemple, une maladie chronique ne s'arrête pas à la porte de sa maison. On la balade avec nous tout le temps. Il y a des impacts sur le travailleur, sur le salarié. Et quand on regarde par exemple des métiers qui sont sujets aux horaires décalés, il y a énormément d'impact au niveau de la santé sur le diabète, sur des troubles du comportement alimentaire, sur de l'obésité, sur des troubles du rythme circadien. et donc l'employeur devrait justement mettre en place des politiques de nutrition pour pouvoir participer à limiter l'impact des horaires décalés sur la santé en passant par la nutrition. Et ça, il y a énormément d'exemples, par exemple, tous les deux j'imagine qu'on a un métier sédentaire, donc ça veut dire que le temps qu'on passe au travail fait qu'on devrait aussi, on va dire, pas le régler, mais en tout cas c'est un risque, et du coup il faut que ce soit pris en compte au niveau de la nutrition.

  • Sébastien Calvez

    tout ce qui est... Et c'est encadré par la loi aujourd'hui, par la loi autour du travail ? Il y a des choses aujourd'hui dans la loi autour de la nutrition et son rapport au monde du travail ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, d'une certaine manière, du fait que l'employeur a une obligation au niveau de la prévention santé et des conditions de travail, on pourrait dire oui, mais est-ce que la nutrition est identifiée ? Non. Non, non, hélas. Et donc, c'est vrai que nous, c'est un des... Un des sujets, c'est vraiment de mettre ce sujet sur le haut de la pile des politiques publiques et privées par l'entreprise. Et je voulais continuer sur les impacts au niveau du travail, parce que quand il y a de la mobilité, on sait aussi que le risque, c'est d'avoir une offre alimentaire, on va dire pourrie, on va appeler un chat un chat, d'avoir des... des risques de... Enfin oui, en tout cas, de mauvaise gestion de son organisation et du coup, de mal manger parce que, évidemment, on est en mobilité et qu'on ne va pas toujours avoir un réchaud ou un frigo. Ce n'est pas possible. Donc on va faire avec ce qu'on a. Et très souvent, l'offre alimentaire n'est pas adéquate. D'autres implications, ça va être surtout ce qui est vigilance ou des métiers, par exemple, dits de force physique, des métiers des personnes qui travaillent sur des échafaudages, qui vont se... qui vont s'obliger à se retenir au niveau, par exemple, de la mixtion. Donc, nous, je sais qu'on travaille avec des personnes dans le BTP qui, en gros, se retiennent de faire pipi pour ne pas avoir à faire des allers-retours, mais qui, du coup, se déshydratent, qui, du coup, font des accidents du travail. Et donc, il y a une accidentologie qui est associée à ces problèmes. Donc, il y a un vrai impact, en fait, de la nutrition sur les risques professionnels. Et du coup, l'employeur, c'est aussi de son rôle de mettre en place des politiques pour, justement, enrayer ça.

  • Sébastien Calvez

    Alors, merci de la transition, mais quelles initiatives concrètes les entreprises peuvent mettre en place pour promouvoir une alimentation saine parmi les salariés et l'ensemble des personnes qui gravitent autour du monde de l'entreprise ? Concrètement, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Anne-Laure Meunier

    Concrètement, l'employeur... Alors il y a toujours un audit à faire, comme n'importe quoi, parce que finalement, il y a autant d'entreprises que de personnes, et que de gérants et d'employeurs. Donc c'est de regarder déjà si, dans sa propre entreprise, il y a des distributeurs avec des barres chocolatées ou des choses, on va dire, des mauvais snacks. Peut-être que ça pourrait être de le remplacer par des snacks plus sains. Il y a pas mal d'initiatives au niveau de fruits, au niveau de livraison de choses beaucoup plus saines. On peut aussi regarder par exemple l'offre alimentaire autour, j'en parlais tout à l'heure.

  • Sébastien Calvez

    On n'a pas beaucoup d'impact sur l'offre et la qualité des restaurants ou des gens qui fabriquent à manger dans le quartier, donc pas simple.

  • Anne-Laure Meunier

    Ça peut être sur du sourcing, c'est-à-dire que normalement, alors ce n'est pas vrai tout le temps, mais quand même assez souvent, il y a des initiatives où il y a des choses qui sont plutôt saines versus plutôt junk food, donc ça ne veut pas dire de ne jamais aller dans la restauration de junk food, mais ça veut dire justement d'être un peu... force de proposition pour dire bon voilà on a identifié que à chez pas moins un horizon de dix minutes autour du travail il ya tel tel tel et tel tel tel ben voilà la fréquence la france partage de bonnes adresses dans

  • Sébastien Calvez

    le quartier et qu'est ce qu'on fait quand on a un salarié qui revient tous les midis avec un burger frites

  • Anne-Laure Meunier

    tous les midis et un soda il y en a donc en fait c'est de la sensibilisation moi je suis il faut ouvrir le dialogue après c'est vrai que c'est pas évident pour tout le monde, il y a tout un tas de freins, il y a de la peur de la stigmatisation, de se dire aussi quel est mon rôle en tant qu'employeur, à quel moment est-ce que j'ai le droit d'eux, comment ça va être repris, et du coup c'est vrai qu'il y a de la sensibilisation qui peut être opérée par exemple par des ateliers, par du contenu, par des challenges, par des événements en équipe ou des événements individuels. Et tout ça, ça permet, ou par du coaching, ça permet justement de venir sensibiliser et se dire, bon, là, peut-être de passer de tous les midis à tous les deux midis, déjà, ce sera une petite victoire. Et puis, au fur et à mesure, voilà, par la méthode des petits pas, on arrive à changer des habitudes sur le long terme.

  • Sébastien Calvez

    Et comment toi, à travers Smart Diet et les entreprises, les employés que tu rencontres, que tu accompagnes ? Comment tu peux te dire, là on a une petite victoire, on a redonné un peu de cœur à l'ouvrage à cette entreprise autour de la nutrition, c'est quoi les indicateurs, ce que tu vas pouvoir mesurer et suivre pour te dire peut-être qu'il y a une politique nutrition, ou il y a une sensibilisation autour de la nutrition qui a eu un peu écho dans cette entreprise, eu égard aux interventions que j'ai pu avoir.

  • Anne-Laure Meunier

    Ben écoute, c'est une très bonne question. Tu as parlé d'indicateurs, on se repose en effet sur des indicateurs. En fait, nous on va mettre en place des dispositifs de nutrition au sein des entreprises. Donc en fonction de l'entreprise, ça peut être de la sensibilisation digitale à travers une application. Donc ça va être du contenu qui est personnalisé, il y a un système de challenge aussi sur notre app. et ça peut en rester là. C'est vraiment le premier niveau, on sensibilise, on fait des ateliers soit physiques, soit sous la forme de webinaires, et voilà, des webinaires métiers sur justement des problématiques qui ont été identifiées au préalable. et les indicateurs, ça va être le nombre de personnes déjà qui sont présentes, qui viennent, qui viennent peut-être au premier atelier, qui viennent au deuxième, qui viennent, etc., qui consultent les contenus, qui participent aux challenges, et puis si l'employeur a envie d'aller plus loin, il peut proposer du coaching individuel, donc là c'est à travers la téléconsultation, ou ça peut être aussi la consultation sur site. et il y a aussi des étapes plutôt au niveau de la RSE sur faire un challenge de manière collective autour d'initiatives sur le zéro gaspille enfin le zéro déchet éduc-fou l'anti-gaspille et à chaque fois nous on a une avec notre plateforme ça permet de mesurer justement l'usage de se dire qu'est-ce qui a été consommé qu'est-ce que les gens aiment voilà C'est ça, c'est les indicateurs qui nous permettent de savoir. Et on fait aussi des mesures d'impact social, des mesures d'efficacité. Donc ça, c'est tout le temps. On va mesurer l'avant-après pour justement voir comment est-ce qu'on a amélioré les habitudes alimentaires de chacun à travers justement notre application.

  • Sébastien Calvez

    Super. Et quels conseils tu donnerais à chaque individu qui nous écoute ? Peut-être que je me prenne en main aussi d'un point de vue nutrition. Et dans le cadre du monde professionnel, parce qu'effectivement, on est souvent un peu très pris, on n'a pas le temps. Donc, on jette un peu sur le premier sandwich qui passe. En tout cas, pas toujours la nourriture la plus adaptée. Quel conseil tu pourrais donner à chaque individu pour vraiment reprendre la main sur sa nutrition, en dehors aussi de son cadre professionnel ? Et on sait tous que... les journées sont très courtes moi j'ai deux enfants en bas âge je peux te dire que bien manger c'est pas toujours simple non plus pour eux oui mais pour moi pas toujours c'est clair quels conseils, les 2-3 conseils que tu pourrais donner aux gens qui nous écoutent

  • Anne-Laure Meunier

    2-3 alors je vais essayer d'être courte mais en fonction de soi souvent ça démarre quand même par des bases de l'équilibre Ça, c'est accessible et ça, j'ai l'impression qu'à peu près tout le monde le sait. On sait les cinq fruits et légumes, on sait déjà pas mal de choses. Une des clés indispensables, c'est l'organisation. quand on sait très bien ce qu'il faudrait manger, mais qu'au final, on rentre chez soi, qu'on ouvre le frigo et qu'il ne reste que du fromage, évidemment, on va se taper la cloche avec le fromage, on est humain et c'est normal. Du coup, si on remonte le problème, on se dit, en fait, si je m'organisais peut-être un petit peu mieux, j'aurais ce qu'il faut dans les placards, j'aurais ce qu'il faut dans le frigo, et du coup, je ne serais pas obligée de me faire des nuggets frites et de ne pas prévoir un pique-nique, par exemple, pour citer cet exemple-là. Mais du coup... identifier en fait, entre guillemets, son problème, se dire, ben voilà, si moi mon problème, c'est justement le temps et c'est l'organisation. Alors, je ne vais faire que ça et je ne vais rien lâcher tant que je n'ai pas trouvé une solution à cette organisation de ma famille parce que j'ai deux enfants bas âge qu'avec ma compagne, il faut qu'on se pose un temps et peut-être que ça va passer par faire des menus, peut-être que c'est des listes de course, peut-être que c'est de la livraison, peut-être que voilà. Si c'est des problèmes plutôt, on va dire, j'ai presque dire d'addiction, ou en tout cas de comportement de personnes qui peuvent ne jamais s'arrêter de manger ou qui grignotent de manière intempestive, de la même manière, on focalise son problème, on traite un problème à la fois, on ne fait pas tout en même temps, ce n'est pas possible. Et donc on se dit, ok, qu'est-ce que je vais mettre en place pour venir, je ne sais pas moi, distinguer mes envies de manger de ma faim, parce que moi je sais que c'est le grignotage mon problème. Et donc le fait de découper comme ça, parce que Rome ne s'est pas fait en un jour, le fait de découper, en tout cas d'identifier dans un premier temps, son sujet et de se dire je vais m'attaquer à ça, et je vais vraiment chercher tout ce qu'il faut pour pouvoir résoudre ce entre guillemets mini problème, qui souvent n'est pas mini, et d'y aller vraiment par étapes, petit à petit. ça permet de réussir à modifier ses habitudes alimentaires sur la durée.

  • Sébastien Calvez

    Comme tu le sais, il y a beaucoup de sujets aujourd'hui autour du pouvoir d'achat, etc. On dit souvent que pour bien manger, ça coûte plus cher. Est-ce que c'est ta vision des choses ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ce n'est pas ma vision des choses. Après, je partage quand même que...

  • Sébastien Calvez

    Parce que la malbouffe peut être très très chère. Exactement. Je ne vais pas donner d'exemple ici, mais aller faire un menu dans un fast-food, ce n'est pas si accessible que ça.

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Donc c'est pour ça que je ne suis pas d'accord sur le fond, parce que finalement, quand on met les chiffres, on fait un menu équilibré versus un menu avec des produits ultra transformés, le prix au kilo, puis de toute façon, c'est quelque chose de très simple à voir, une denrée brute versus une denrée transformée, le prix au kilo, il est... supérieure dans 100% des cas. Donc quoi qu'il arrive, ça coûte toujours plus cher. Maintenant, il y a tout un tas de choses derrière, la facilité, l'accessibilité, le fait qu'on puisse, qu'on puisse pas, donc c'est un... C'est une fausse chose de dire que ça coûte cher. En effet, par contre, le bio, par exemple, c'est 20% de plus cher. Donc ça, c'est aussi un fait. Si on mangeait tout bio, sur notre ticket de caisse, on aurait 20% de plus. Maintenant, si on mangeait tout bio, de denrées brutes, et qu'on comparait avec, mettons, beaucoup d'aliments ultra transformés, mais du coup en non bio, peut-être qu'on aurait pour moins cher sur son ticket de caisse, juste parce qu'on aurait mangé des denrées brutes, même si elles sont bio. Donc c'est vraiment de revenir sur une alimentation classique, de se faire à manger. Tout ça, ça coûte beaucoup moins cher que d'acheter des choses déjà toutes faites.

  • Sébastien Calvez

    Donc aujourd'hui, on dément l'expression bien manger ça ne coûte pas plus cher, c'est juste une question d'organisation, de timing, de prise de conscience et d'envie.

  • Anne-Laure Meunier

    Tout à fait, tout à fait.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu peux nous donner un dernier conseil ? Tu es plein d'enthousiasme, plein d'énergie dans tout ce que tu fais au quotidien. Qu'est-ce que tu fais le matin quand tu te lèves ? pour venir, comme ce lundi, avec la patate au boulot et nous venir partager tes convictions et tes retours d'expérience autour de la nutrition dans le podcast du cœur à l'ouvrage. C'est quoi ton petit secret de fabrique du matin ? Tes deux, trois habitudes du matin ?

  • Anne-Laure Meunier

    Mon petit secret de fabrique, c'est m'étirer. Je m'étire tous les matins. Je me lève, je fais une petite séance d'étirement de cinq minutes, je respire. et quand je peux si ma fille ne vient pas me réveiller avant ou si je ne me suis pas réveillée avant, je fais de la méditation donc c'est pas hyper long des petites méditations de 10 minutes, 7 minutes 13 minutes, 20 minutes en fonction et ça c'est vraiment quelque chose qui m'aide à tenir sur la durée, qui m'aide à prendre du recul et à prendre de la distance et tu fais ça le matin ? oui le matin préventiellement souvent ça m'arrive aussi en fait je fais ça en miroir je m'étire tous les matins, tous les soirs et j'essaye la méditation le matin et en tout cas le soir c'est sûr donc ça c'est vraiment mon... en ce moment en tout cas et quand je suis vraiment à fond je vais courir mais là en ce moment je ne vais pas courir mais du coup je maintiens la méditation et les étirements génial,

  • Sébastien Calvez

    bah écoute merci beaucoup du conseil on va essayer tous de les appliquer, on est très heureux de t'avoir reçu dans ce podcast du coeur à l'ouvrage, on a encore beaucoup beaucoup de choses à dire et je vous encourage à aller rencontrer Anne-Laure et sa merveilleuse aventure Smart Diet en tout cas tu nous as donné faim je pense qu'on va on va tous être vigilants ce midi pour aller faire un bon repas équilibré on est très heureux que tu que t'es pu venir ce matin nous partager ton expérience dans le podcast du coeur à l'ouvrage et un grand merci pour tous les conseils et cette prise de conscience et surtout ces rappels parce que je pense qu'on en a tous conscience mais malheureusement le naturel revient parfois un peu au galop et donc merci de ce rappel et d'avoir remis la nutrition en haut de la pile de tous les sujets de préoccupation qu'on peut avoir au quotidien un grand merci à toi Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Merci beaucoup Sébastien, merci en tout cas pour ton podcast pour les questions aussi et puis pour la qualité de l'écoute et des échanges. Et puis, j'ai pu écouter les autres épisodes c'était vraiment génial, j'ai appris plein de choses j'ai adoré tous les épisodes pour l'instant il n'y en a pas 36 000 non plus mais...

  • Sébastien Calvez

    mais c'est vraiment un super beau projet, j'adore ! Merci beaucoup Anne-Laure et merci de nous avoir suivi sur cet épisode du Koeur à l'ouvrage et à bientôt et bon appétit surtout. Merci d'avoir suivi cet épisode du Koeur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Kœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, bonne écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation d'Anne-Laure et de SmartDiet

    01:00

  • La nutrition centrale pour la santé

    04:44

  • L'impact de la nutrition sur le milieu professionnel

    10:19

  • Le rôle des entreprises en matière de nutrition

    13:37

  • Quelques conseils pour améliorer sa nutrition

    18:52

  • Ses conseils pour avoir du Koeur à l'ouvrage

    24:30

  • Remerciements

    25:50

  • Outro

    27:16

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Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calves, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du Kœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Bonjour Sébastien.

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ? Très bien. On est très heureux de te voir dans le podcast du cœur à l'ouvrage aujourd'hui. Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, j'ai du cœur à l'ouvrage. Qu'est-ce que tu entends par cœur à l'ouvrage ?

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu te sens bien ? Est-ce que tu as de l'enthousiasme ? Est-ce que tu as de l'énergie ? Est-ce que tu as plein de belles choses à nous raconter en ce lendemain des législatives ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, en plus je suis hyper... Exactement, ça c'est un bon... Enfin, sans rester trop longtemps dessus, c'est un bon... Une bonne manière d'avoir du cœur à l'ouvrage et je suis hyper contente de ces résultats. Super.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu peux nous donner quelques repères sur qui tu es, sur ton parcours et commencer à nous dire un petit peu ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ok. Moi je suis diététicienne nutritionniste de métier. J'ai fait pas mal de métiers autour de la nutrition, de la pharmacie, de l'agroalimentaire, du cabinet libéral, de la formation. de l'hôpital, de la restauration collective, donc pas mal de choses autour de ça. Et j'ai créé Smart Diet, qui est une entreprise de prévention santé par la nutrition. Et je l'ai créé en 2016. Et voilà. Je pourrais te dire ce qu'on fait chez Smart Diet.

  • Sébastien Calvez

    Et avant peut-être la création de Smart Diet, ça a été quoi les étapes qui t'ont amené à l'entrepreneuriat finalement et à l'entrepreneuriat dans le secteur que tu occupes depuis ? depuis déjà de nombreuses années, et puis qui est certainement une de tes passions aussi, autour de la nutrition. C'est quoi le cheminement pour devenir entrepreneur et lancer Smart Diet ?

  • Anne-Laure Meunier

    Bonne question. On va dire que c'est parti d'un besoin déjà personnel. J'étais en libéral, et je cherchais un logiciel à l'origine. Je cherchais un logiciel pour pouvoir traiter, on va dire, tout autour des patients, un outil de gestion de patientèle. Ayant cherché de m'y en pas trouver, en tout cas j'ai trouvé beaucoup des logiciels en langue anglaise, et je me disais qu'en France il n'y avait pas grand chose, donc j'avais commencé un cahier des charges avec quelqu'un, et qui m'a dit à la fin, ben voilà, tu devrais le commercialiser. Et moi, sur l'instant, je me suis dit, ben non, c'est pour moi, en fait, que j'ai fait ce truc-là. Et puis, c'est lui qui m'a donné envie. Il m'a dit, ben, t'as un besoin, t'as un problème, tu résous quelque chose. Si t'es diète et qu'il y a d'autres personnes qui... Enfin, d'autres diètes, en tout cas, qui ont ce besoin, ben forcément, tu devrais. Et ça m'a pas quittée. En fait, ça m'a travaillée. Je me voyais pas entrepreneur. Pourtant, j'étais en auto-entreprise, mais c'était pas du tout la même envergure. Et au final, voilà, j'y suis allée, je me suis dit, allez, pourquoi pas ? Et après, ça ne m'a plus jamais quittée. Donc l'origine, c'était un outil de gestion de patientèle. Après, ça s'est transformé, parce que du coup, ça n'a pas trouvé son marché. Et c'est là aussi que j'ai vu la difficulté des diététiciens de remplir les cabinets. J'ai changé de modèle pour me dire comment faire en sorte d'amener de la patientèle au diététicien, alors que pour moi c'était quelque chose d'évident de me dire, mais avec tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre, comment ça se fait que le cabinet d'un diététicien ne soit pas plein ? Et donc je me suis plutôt attachée à ce modèle pour développer l'activité des diététiciens à travers du digital.

  • Sébastien Calvez

    Quand tu dis tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre aujourd'hui, t'as quoi ? T'as quelques chiffres à nous donner ? Qu'est-ce que tu mets en exergue pour étayer un peu ce diagnostic que tu fais ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, on va dire que le grand fléau d'aujourd'hui, sans faire peur, mais c'est quand même les maladies chroniques, qui sont dites des maladies de civilisation. Donc c'est des maladies... On meurt plus de maladies infectieuses, c'est presque terminé. Tant mieux. Oui, tant mieux. Mais on meurt de maladies liées à la malbouffe quand même, et à notre environnement. Donc c'est assez... Enfin, tant pis, quoi. Du coup, c'est quelque chose qui peut être... Qui peut être, pardon, enrayé, mais qui, aujourd'hui, est quand même quelque chose de silencieux et d'assez énorme. Il y a un Français sur deux qui est en surprend en France. Il y a 16 d'obésité. Les maladies cardiovasculaires, c'est la première cause, quand même, de mortalité chez les femmes. Le cancer chez les hommes. Et on sait que tout ça, il y a des millions de diabétiques, des millions d'hypertendus, il y a des millions d'insuffisants rénaux. faire des milliers plutôt d'insuffisants rénaux, de pancréatites, de problèmes hépatiques. Enfin, voilà. Il y a des maladies chroniques un petit peu en veux-tu en voilà. Et la nutrition, c'est un des piliers pour justement lutter contre ces maladies chroniques.

  • Sébastien Calvez

    Alors, comment pour toi, la nutrition peut jouer un rôle crucial sur la prévention des maladies chroniques et des problèmes de santé courant ? Enfin, tu poses un diagnostic sur... sur ces maladies et les problèmes de santé. Comment la nutrition peut... et la vigilance autour de la nutrition peut jouer un rôle central pour diminuer,

  • Anne-Laure Meunier

    prévenir tous les maladies chroniques que tu as pu citer tout à l'heure la nutrition c'est en tout cas pour moi mais pour beaucoup de personnes c'est le point de départ d'une bonne santé parce que finalement quand on mange bien on a de l'énergie pour bouger quand on bouge bien on dort bien et Normalement, il n'y a que ces trois choses-là qu'on fait. Dans bouger, je mets le sport, je mets l'activité professionnelle, je mets l'activité sexuelle, je mets le jeu, je mets vraiment tout le bouger. Mais finalement, si on regarde, manger, bouger, dormir, on ne fait pas non plus autre chose. Et pour faire l'analogie avec une voiture, si on se trompe, si on met le mauvais carburant ou si on n'est pas carburant, évidemment, la voiture n'avance pas. Donc c'est le point de départ. de tout et donc si on mange mal bon après il faut définir ce que c'est manger bien manger mal mais...

  • Sébastien Calvez

    ça allait être ma question, c'est quoi bien manger ? parce que moi hier j'ai bien mangé, je suis pas sûr que ça soit le même critère sur la qualité et l'apport nutritionnel de mon repas, c'est quoi pour toi bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, bien manger déjà, c'est ne pas être trop focus non plus. L'équilibre alimentaire, il ne se fait pas sur un repas. Enfin, il peut, on peut très bien manger équilibré sur un repas. Mais l'équilibre physiologique, il se fait sur plusieurs repas. Il se fait, on va dire, au niveau cellulaire, il se fait sur trois semaines.

  • Sébastien Calvez

    D'accord.

  • Anne-Laure Meunier

    Donc déjà, ça veut dire que ça permet...

  • Sébastien Calvez

    Tu peux faire un excès le dimanche soir et tu as ensuite trois semaines pour te remettre au niveau, c'est ça ?

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Et quand on est plutôt bien, on va dire, cortiqué au niveau de son alimentation, finalement on arrive à faire cet équilibre tout seul, c'est-à-dire qu'on peut, je sais pas moi, se baffrer, se faire une raclette, se faire un repas très riche, et de soi-même on aura envie de légumes, on aura envie de lever le pied sur la viande, on aura envie de lever le pied sur le gras, on se dira tiens là j'ai envie d'un fruit, j'ai envie d'une salade, etc. Et du coup ça c'est un équilibre naturel. Donc en fait bien manger c'est respecter ses besoins et apporter finalement les nutriments qui vont bien. mais, et c'est ça le problème de nos sociétés aujourd'hui c'est qu'aujourd'hui il y a énormément de choses dans les aliments qui font que on ne peut plus vraiment suivre cette alimentation intuitive on est sujet à énormément de marketing énormément de choses dans les aliments qui augmentent le goût qui augmentent la texture qui augmentent plein de choses qui font qu'on est déguisé l'addiction exactement qu'on est biaisé et qu'on ne peut plus vraiment faire face de manière complètement naturelle, plus le rythme des... 3 millions d'heures qu'on devrait avoir dans une vie.

  • Sébastien Calvez

    Quand on est un simple citoyen, comme moi, comment on se renseigne ? Parce qu'effectivement, on est, comme tu le sais, abreuvé de marketing, de conseils, d'avis, et tout le monde a des avis différents parfois. Comment on se renseigne concrètement pour bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Le site par exemple de l'État, qui est le site mangezbouger.fr, c'est une très très bonne source, je trouve, en termes de littérature simple pour le grand public. Quand on veut aller plus loin, passer une étape au-dessus, évidemment le coaching diététique trouve son sens. Donc là c'est vraiment le diététicien nutritionniste qui est le seul... diplôme en France qui permet de donner des conseils alimentaires. Le médecin nutritionniste, c'est un médecin, donc il est aussi tout à fait habilité à donner des conseils alimentaires. Internet n'est pas la meilleure des sources, mais c'est une source. Après, il faut savoir faire le tri.

  • Sébastien Calvez

    Comme dans tout, je pense.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est ça. C'est pour ça que j'ai cité le site Manger Bouger,

  • Sébastien Calvez

    puisque c'est au moins un site étatique.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est une bonne source. Après, il y a beaucoup de très bons sites, il y a de belles initiatives, mais c'est vrai que... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de désinformation. Donc ça, c'est un peu compliqué. Du coup, le mieux, c'est d'aller voir un professionnel de santé aguerri, donc par exemple le diététicien.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi l'impact pour toi de la nutrition sur le milieu professionnel ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, c'est une bonne question parce que, en fait, quand on regarde le milieu professionnel, il y a, nous, par exemple... Dans les objections des RH ou des personnes qui vont mettre en place nos dispositifs de nutrition, on se dit Pourquoi est-ce que ce serait à moi de gérer ce sujet ? Parce que, par exemple, une maladie chronique ne s'arrête pas à la porte de sa maison. On la balade avec nous tout le temps. Il y a des impacts sur le travailleur, sur le salarié. Et quand on regarde par exemple des métiers qui sont sujets aux horaires décalés, il y a énormément d'impact au niveau de la santé sur le diabète, sur des troubles du comportement alimentaire, sur de l'obésité, sur des troubles du rythme circadien. et donc l'employeur devrait justement mettre en place des politiques de nutrition pour pouvoir participer à limiter l'impact des horaires décalés sur la santé en passant par la nutrition. Et ça, il y a énormément d'exemples, par exemple, tous les deux j'imagine qu'on a un métier sédentaire, donc ça veut dire que le temps qu'on passe au travail fait qu'on devrait aussi, on va dire, pas le régler, mais en tout cas c'est un risque, et du coup il faut que ce soit pris en compte au niveau de la nutrition.

  • Sébastien Calvez

    tout ce qui est... Et c'est encadré par la loi aujourd'hui, par la loi autour du travail ? Il y a des choses aujourd'hui dans la loi autour de la nutrition et son rapport au monde du travail ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, d'une certaine manière, du fait que l'employeur a une obligation au niveau de la prévention santé et des conditions de travail, on pourrait dire oui, mais est-ce que la nutrition est identifiée ? Non. Non, non, hélas. Et donc, c'est vrai que nous, c'est un des... Un des sujets, c'est vraiment de mettre ce sujet sur le haut de la pile des politiques publiques et privées par l'entreprise. Et je voulais continuer sur les impacts au niveau du travail, parce que quand il y a de la mobilité, on sait aussi que le risque, c'est d'avoir une offre alimentaire, on va dire pourrie, on va appeler un chat un chat, d'avoir des... des risques de... Enfin oui, en tout cas, de mauvaise gestion de son organisation et du coup, de mal manger parce que, évidemment, on est en mobilité et qu'on ne va pas toujours avoir un réchaud ou un frigo. Ce n'est pas possible. Donc on va faire avec ce qu'on a. Et très souvent, l'offre alimentaire n'est pas adéquate. D'autres implications, ça va être surtout ce qui est vigilance ou des métiers, par exemple, dits de force physique, des métiers des personnes qui travaillent sur des échafaudages, qui vont se... qui vont s'obliger à se retenir au niveau, par exemple, de la mixtion. Donc, nous, je sais qu'on travaille avec des personnes dans le BTP qui, en gros, se retiennent de faire pipi pour ne pas avoir à faire des allers-retours, mais qui, du coup, se déshydratent, qui, du coup, font des accidents du travail. Et donc, il y a une accidentologie qui est associée à ces problèmes. Donc, il y a un vrai impact, en fait, de la nutrition sur les risques professionnels. Et du coup, l'employeur, c'est aussi de son rôle de mettre en place des politiques pour, justement, enrayer ça.

  • Sébastien Calvez

    Alors, merci de la transition, mais quelles initiatives concrètes les entreprises peuvent mettre en place pour promouvoir une alimentation saine parmi les salariés et l'ensemble des personnes qui gravitent autour du monde de l'entreprise ? Concrètement, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Anne-Laure Meunier

    Concrètement, l'employeur... Alors il y a toujours un audit à faire, comme n'importe quoi, parce que finalement, il y a autant d'entreprises que de personnes, et que de gérants et d'employeurs. Donc c'est de regarder déjà si, dans sa propre entreprise, il y a des distributeurs avec des barres chocolatées ou des choses, on va dire, des mauvais snacks. Peut-être que ça pourrait être de le remplacer par des snacks plus sains. Il y a pas mal d'initiatives au niveau de fruits, au niveau de livraison de choses beaucoup plus saines. On peut aussi regarder par exemple l'offre alimentaire autour, j'en parlais tout à l'heure.

  • Sébastien Calvez

    On n'a pas beaucoup d'impact sur l'offre et la qualité des restaurants ou des gens qui fabriquent à manger dans le quartier, donc pas simple.

  • Anne-Laure Meunier

    Ça peut être sur du sourcing, c'est-à-dire que normalement, alors ce n'est pas vrai tout le temps, mais quand même assez souvent, il y a des initiatives où il y a des choses qui sont plutôt saines versus plutôt junk food, donc ça ne veut pas dire de ne jamais aller dans la restauration de junk food, mais ça veut dire justement d'être un peu... force de proposition pour dire bon voilà on a identifié que à chez pas moins un horizon de dix minutes autour du travail il ya tel tel tel et tel tel tel ben voilà la fréquence la france partage de bonnes adresses dans

  • Sébastien Calvez

    le quartier et qu'est ce qu'on fait quand on a un salarié qui revient tous les midis avec un burger frites

  • Anne-Laure Meunier

    tous les midis et un soda il y en a donc en fait c'est de la sensibilisation moi je suis il faut ouvrir le dialogue après c'est vrai que c'est pas évident pour tout le monde, il y a tout un tas de freins, il y a de la peur de la stigmatisation, de se dire aussi quel est mon rôle en tant qu'employeur, à quel moment est-ce que j'ai le droit d'eux, comment ça va être repris, et du coup c'est vrai qu'il y a de la sensibilisation qui peut être opérée par exemple par des ateliers, par du contenu, par des challenges, par des événements en équipe ou des événements individuels. Et tout ça, ça permet, ou par du coaching, ça permet justement de venir sensibiliser et se dire, bon, là, peut-être de passer de tous les midis à tous les deux midis, déjà, ce sera une petite victoire. Et puis, au fur et à mesure, voilà, par la méthode des petits pas, on arrive à changer des habitudes sur le long terme.

  • Sébastien Calvez

    Et comment toi, à travers Smart Diet et les entreprises, les employés que tu rencontres, que tu accompagnes ? Comment tu peux te dire, là on a une petite victoire, on a redonné un peu de cœur à l'ouvrage à cette entreprise autour de la nutrition, c'est quoi les indicateurs, ce que tu vas pouvoir mesurer et suivre pour te dire peut-être qu'il y a une politique nutrition, ou il y a une sensibilisation autour de la nutrition qui a eu un peu écho dans cette entreprise, eu égard aux interventions que j'ai pu avoir.

  • Anne-Laure Meunier

    Ben écoute, c'est une très bonne question. Tu as parlé d'indicateurs, on se repose en effet sur des indicateurs. En fait, nous on va mettre en place des dispositifs de nutrition au sein des entreprises. Donc en fonction de l'entreprise, ça peut être de la sensibilisation digitale à travers une application. Donc ça va être du contenu qui est personnalisé, il y a un système de challenge aussi sur notre app. et ça peut en rester là. C'est vraiment le premier niveau, on sensibilise, on fait des ateliers soit physiques, soit sous la forme de webinaires, et voilà, des webinaires métiers sur justement des problématiques qui ont été identifiées au préalable. et les indicateurs, ça va être le nombre de personnes déjà qui sont présentes, qui viennent, qui viennent peut-être au premier atelier, qui viennent au deuxième, qui viennent, etc., qui consultent les contenus, qui participent aux challenges, et puis si l'employeur a envie d'aller plus loin, il peut proposer du coaching individuel, donc là c'est à travers la téléconsultation, ou ça peut être aussi la consultation sur site. et il y a aussi des étapes plutôt au niveau de la RSE sur faire un challenge de manière collective autour d'initiatives sur le zéro gaspille enfin le zéro déchet éduc-fou l'anti-gaspille et à chaque fois nous on a une avec notre plateforme ça permet de mesurer justement l'usage de se dire qu'est-ce qui a été consommé qu'est-ce que les gens aiment voilà C'est ça, c'est les indicateurs qui nous permettent de savoir. Et on fait aussi des mesures d'impact social, des mesures d'efficacité. Donc ça, c'est tout le temps. On va mesurer l'avant-après pour justement voir comment est-ce qu'on a amélioré les habitudes alimentaires de chacun à travers justement notre application.

  • Sébastien Calvez

    Super. Et quels conseils tu donnerais à chaque individu qui nous écoute ? Peut-être que je me prenne en main aussi d'un point de vue nutrition. Et dans le cadre du monde professionnel, parce qu'effectivement, on est souvent un peu très pris, on n'a pas le temps. Donc, on jette un peu sur le premier sandwich qui passe. En tout cas, pas toujours la nourriture la plus adaptée. Quel conseil tu pourrais donner à chaque individu pour vraiment reprendre la main sur sa nutrition, en dehors aussi de son cadre professionnel ? Et on sait tous que... les journées sont très courtes moi j'ai deux enfants en bas âge je peux te dire que bien manger c'est pas toujours simple non plus pour eux oui mais pour moi pas toujours c'est clair quels conseils, les 2-3 conseils que tu pourrais donner aux gens qui nous écoutent

  • Anne-Laure Meunier

    2-3 alors je vais essayer d'être courte mais en fonction de soi souvent ça démarre quand même par des bases de l'équilibre Ça, c'est accessible et ça, j'ai l'impression qu'à peu près tout le monde le sait. On sait les cinq fruits et légumes, on sait déjà pas mal de choses. Une des clés indispensables, c'est l'organisation. quand on sait très bien ce qu'il faudrait manger, mais qu'au final, on rentre chez soi, qu'on ouvre le frigo et qu'il ne reste que du fromage, évidemment, on va se taper la cloche avec le fromage, on est humain et c'est normal. Du coup, si on remonte le problème, on se dit, en fait, si je m'organisais peut-être un petit peu mieux, j'aurais ce qu'il faut dans les placards, j'aurais ce qu'il faut dans le frigo, et du coup, je ne serais pas obligée de me faire des nuggets frites et de ne pas prévoir un pique-nique, par exemple, pour citer cet exemple-là. Mais du coup... identifier en fait, entre guillemets, son problème, se dire, ben voilà, si moi mon problème, c'est justement le temps et c'est l'organisation. Alors, je ne vais faire que ça et je ne vais rien lâcher tant que je n'ai pas trouvé une solution à cette organisation de ma famille parce que j'ai deux enfants bas âge qu'avec ma compagne, il faut qu'on se pose un temps et peut-être que ça va passer par faire des menus, peut-être que c'est des listes de course, peut-être que c'est de la livraison, peut-être que voilà. Si c'est des problèmes plutôt, on va dire, j'ai presque dire d'addiction, ou en tout cas de comportement de personnes qui peuvent ne jamais s'arrêter de manger ou qui grignotent de manière intempestive, de la même manière, on focalise son problème, on traite un problème à la fois, on ne fait pas tout en même temps, ce n'est pas possible. Et donc on se dit, ok, qu'est-ce que je vais mettre en place pour venir, je ne sais pas moi, distinguer mes envies de manger de ma faim, parce que moi je sais que c'est le grignotage mon problème. Et donc le fait de découper comme ça, parce que Rome ne s'est pas fait en un jour, le fait de découper, en tout cas d'identifier dans un premier temps, son sujet et de se dire je vais m'attaquer à ça, et je vais vraiment chercher tout ce qu'il faut pour pouvoir résoudre ce entre guillemets mini problème, qui souvent n'est pas mini, et d'y aller vraiment par étapes, petit à petit. ça permet de réussir à modifier ses habitudes alimentaires sur la durée.

  • Sébastien Calvez

    Comme tu le sais, il y a beaucoup de sujets aujourd'hui autour du pouvoir d'achat, etc. On dit souvent que pour bien manger, ça coûte plus cher. Est-ce que c'est ta vision des choses ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ce n'est pas ma vision des choses. Après, je partage quand même que...

  • Sébastien Calvez

    Parce que la malbouffe peut être très très chère. Exactement. Je ne vais pas donner d'exemple ici, mais aller faire un menu dans un fast-food, ce n'est pas si accessible que ça.

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Donc c'est pour ça que je ne suis pas d'accord sur le fond, parce que finalement, quand on met les chiffres, on fait un menu équilibré versus un menu avec des produits ultra transformés, le prix au kilo, puis de toute façon, c'est quelque chose de très simple à voir, une denrée brute versus une denrée transformée, le prix au kilo, il est... supérieure dans 100% des cas. Donc quoi qu'il arrive, ça coûte toujours plus cher. Maintenant, il y a tout un tas de choses derrière, la facilité, l'accessibilité, le fait qu'on puisse, qu'on puisse pas, donc c'est un... C'est une fausse chose de dire que ça coûte cher. En effet, par contre, le bio, par exemple, c'est 20% de plus cher. Donc ça, c'est aussi un fait. Si on mangeait tout bio, sur notre ticket de caisse, on aurait 20% de plus. Maintenant, si on mangeait tout bio, de denrées brutes, et qu'on comparait avec, mettons, beaucoup d'aliments ultra transformés, mais du coup en non bio, peut-être qu'on aurait pour moins cher sur son ticket de caisse, juste parce qu'on aurait mangé des denrées brutes, même si elles sont bio. Donc c'est vraiment de revenir sur une alimentation classique, de se faire à manger. Tout ça, ça coûte beaucoup moins cher que d'acheter des choses déjà toutes faites.

  • Sébastien Calvez

    Donc aujourd'hui, on dément l'expression bien manger ça ne coûte pas plus cher, c'est juste une question d'organisation, de timing, de prise de conscience et d'envie.

  • Anne-Laure Meunier

    Tout à fait, tout à fait.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu peux nous donner un dernier conseil ? Tu es plein d'enthousiasme, plein d'énergie dans tout ce que tu fais au quotidien. Qu'est-ce que tu fais le matin quand tu te lèves ? pour venir, comme ce lundi, avec la patate au boulot et nous venir partager tes convictions et tes retours d'expérience autour de la nutrition dans le podcast du cœur à l'ouvrage. C'est quoi ton petit secret de fabrique du matin ? Tes deux, trois habitudes du matin ?

  • Anne-Laure Meunier

    Mon petit secret de fabrique, c'est m'étirer. Je m'étire tous les matins. Je me lève, je fais une petite séance d'étirement de cinq minutes, je respire. et quand je peux si ma fille ne vient pas me réveiller avant ou si je ne me suis pas réveillée avant, je fais de la méditation donc c'est pas hyper long des petites méditations de 10 minutes, 7 minutes 13 minutes, 20 minutes en fonction et ça c'est vraiment quelque chose qui m'aide à tenir sur la durée, qui m'aide à prendre du recul et à prendre de la distance et tu fais ça le matin ? oui le matin préventiellement souvent ça m'arrive aussi en fait je fais ça en miroir je m'étire tous les matins, tous les soirs et j'essaye la méditation le matin et en tout cas le soir c'est sûr donc ça c'est vraiment mon... en ce moment en tout cas et quand je suis vraiment à fond je vais courir mais là en ce moment je ne vais pas courir mais du coup je maintiens la méditation et les étirements génial,

  • Sébastien Calvez

    bah écoute merci beaucoup du conseil on va essayer tous de les appliquer, on est très heureux de t'avoir reçu dans ce podcast du coeur à l'ouvrage, on a encore beaucoup beaucoup de choses à dire et je vous encourage à aller rencontrer Anne-Laure et sa merveilleuse aventure Smart Diet en tout cas tu nous as donné faim je pense qu'on va on va tous être vigilants ce midi pour aller faire un bon repas équilibré on est très heureux que tu que t'es pu venir ce matin nous partager ton expérience dans le podcast du coeur à l'ouvrage et un grand merci pour tous les conseils et cette prise de conscience et surtout ces rappels parce que je pense qu'on en a tous conscience mais malheureusement le naturel revient parfois un peu au galop et donc merci de ce rappel et d'avoir remis la nutrition en haut de la pile de tous les sujets de préoccupation qu'on peut avoir au quotidien un grand merci à toi Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Merci beaucoup Sébastien, merci en tout cas pour ton podcast pour les questions aussi et puis pour la qualité de l'écoute et des échanges. Et puis, j'ai pu écouter les autres épisodes c'était vraiment génial, j'ai appris plein de choses j'ai adoré tous les épisodes pour l'instant il n'y en a pas 36 000 non plus mais...

  • Sébastien Calvez

    mais c'est vraiment un super beau projet, j'adore ! Merci beaucoup Anne-Laure et merci de nous avoir suivi sur cet épisode du Koeur à l'ouvrage et à bientôt et bon appétit surtout. Merci d'avoir suivi cet épisode du Koeur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Kœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, bonne écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation d'Anne-Laure et de SmartDiet

    01:00

  • La nutrition centrale pour la santé

    04:44

  • L'impact de la nutrition sur le milieu professionnel

    10:19

  • Le rôle des entreprises en matière de nutrition

    13:37

  • Quelques conseils pour améliorer sa nutrition

    18:52

  • Ses conseils pour avoir du Koeur à l'ouvrage

    24:30

  • Remerciements

    25:50

  • Outro

    27:16

Description

🎙️Aujourd'hui, Sébastien Calvez reçoit au micro Anne-Laure Meunier, présidente et co-fondatrice de SmartDiet. Ensemble, ils évoquent l'importance de la nutrition au sein de l'environnement professionnel.


📻Dans cet épisode, Anne-Laure Meunier nous parle de son parcours et de SmartDiet, structure qu'elle a co-fondée pour accompagner notamment les entreprises dans leur stratégie RH de prévention par la nutrition. Elle aborde ainsi l'importance de la nutrition dans la santé de tous et les enjeux pour les entreprises afin d'accompagner au mieux ses collaborateurs. Enfin, elle nous livre ses conseils de diététicienne nutritionniste pour que chacun puisse améliorer sa nutrition et retrouve du "Koeur à l'ouvrage" !


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


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Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calves, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du Kœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Bonjour Sébastien.

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ? Très bien. On est très heureux de te voir dans le podcast du cœur à l'ouvrage aujourd'hui. Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, j'ai du cœur à l'ouvrage. Qu'est-ce que tu entends par cœur à l'ouvrage ?

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu te sens bien ? Est-ce que tu as de l'enthousiasme ? Est-ce que tu as de l'énergie ? Est-ce que tu as plein de belles choses à nous raconter en ce lendemain des législatives ?

  • Anne-Laure Meunier

    Oui, en plus je suis hyper... Exactement, ça c'est un bon... Enfin, sans rester trop longtemps dessus, c'est un bon... Une bonne manière d'avoir du cœur à l'ouvrage et je suis hyper contente de ces résultats. Super.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu peux nous donner quelques repères sur qui tu es, sur ton parcours et commencer à nous dire un petit peu ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ok. Moi je suis diététicienne nutritionniste de métier. J'ai fait pas mal de métiers autour de la nutrition, de la pharmacie, de l'agroalimentaire, du cabinet libéral, de la formation. de l'hôpital, de la restauration collective, donc pas mal de choses autour de ça. Et j'ai créé Smart Diet, qui est une entreprise de prévention santé par la nutrition. Et je l'ai créé en 2016. Et voilà. Je pourrais te dire ce qu'on fait chez Smart Diet.

  • Sébastien Calvez

    Et avant peut-être la création de Smart Diet, ça a été quoi les étapes qui t'ont amené à l'entrepreneuriat finalement et à l'entrepreneuriat dans le secteur que tu occupes depuis ? depuis déjà de nombreuses années, et puis qui est certainement une de tes passions aussi, autour de la nutrition. C'est quoi le cheminement pour devenir entrepreneur et lancer Smart Diet ?

  • Anne-Laure Meunier

    Bonne question. On va dire que c'est parti d'un besoin déjà personnel. J'étais en libéral, et je cherchais un logiciel à l'origine. Je cherchais un logiciel pour pouvoir traiter, on va dire, tout autour des patients, un outil de gestion de patientèle. Ayant cherché de m'y en pas trouver, en tout cas j'ai trouvé beaucoup des logiciels en langue anglaise, et je me disais qu'en France il n'y avait pas grand chose, donc j'avais commencé un cahier des charges avec quelqu'un, et qui m'a dit à la fin, ben voilà, tu devrais le commercialiser. Et moi, sur l'instant, je me suis dit, ben non, c'est pour moi, en fait, que j'ai fait ce truc-là. Et puis, c'est lui qui m'a donné envie. Il m'a dit, ben, t'as un besoin, t'as un problème, tu résous quelque chose. Si t'es diète et qu'il y a d'autres personnes qui... Enfin, d'autres diètes, en tout cas, qui ont ce besoin, ben forcément, tu devrais. Et ça m'a pas quittée. En fait, ça m'a travaillée. Je me voyais pas entrepreneur. Pourtant, j'étais en auto-entreprise, mais c'était pas du tout la même envergure. Et au final, voilà, j'y suis allée, je me suis dit, allez, pourquoi pas ? Et après, ça ne m'a plus jamais quittée. Donc l'origine, c'était un outil de gestion de patientèle. Après, ça s'est transformé, parce que du coup, ça n'a pas trouvé son marché. Et c'est là aussi que j'ai vu la difficulté des diététiciens de remplir les cabinets. J'ai changé de modèle pour me dire comment faire en sorte d'amener de la patientèle au diététicien, alors que pour moi c'était quelque chose d'évident de me dire, mais avec tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre, comment ça se fait que le cabinet d'un diététicien ne soit pas plein ? Et donc je me suis plutôt attachée à ce modèle pour développer l'activité des diététiciens à travers du digital.

  • Sébastien Calvez

    Quand tu dis tous les problèmes de nutrition qu'on rencontre aujourd'hui, t'as quoi ? T'as quelques chiffres à nous donner ? Qu'est-ce que tu mets en exergue pour étayer un peu ce diagnostic que tu fais ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, on va dire que le grand fléau d'aujourd'hui, sans faire peur, mais c'est quand même les maladies chroniques, qui sont dites des maladies de civilisation. Donc c'est des maladies... On meurt plus de maladies infectieuses, c'est presque terminé. Tant mieux. Oui, tant mieux. Mais on meurt de maladies liées à la malbouffe quand même, et à notre environnement. Donc c'est assez... Enfin, tant pis, quoi. Du coup, c'est quelque chose qui peut être... Qui peut être, pardon, enrayé, mais qui, aujourd'hui, est quand même quelque chose de silencieux et d'assez énorme. Il y a un Français sur deux qui est en surprend en France. Il y a 16 d'obésité. Les maladies cardiovasculaires, c'est la première cause, quand même, de mortalité chez les femmes. Le cancer chez les hommes. Et on sait que tout ça, il y a des millions de diabétiques, des millions d'hypertendus, il y a des millions d'insuffisants rénaux. faire des milliers plutôt d'insuffisants rénaux, de pancréatites, de problèmes hépatiques. Enfin, voilà. Il y a des maladies chroniques un petit peu en veux-tu en voilà. Et la nutrition, c'est un des piliers pour justement lutter contre ces maladies chroniques.

  • Sébastien Calvez

    Alors, comment pour toi, la nutrition peut jouer un rôle crucial sur la prévention des maladies chroniques et des problèmes de santé courant ? Enfin, tu poses un diagnostic sur... sur ces maladies et les problèmes de santé. Comment la nutrition peut... et la vigilance autour de la nutrition peut jouer un rôle central pour diminuer,

  • Anne-Laure Meunier

    prévenir tous les maladies chroniques que tu as pu citer tout à l'heure la nutrition c'est en tout cas pour moi mais pour beaucoup de personnes c'est le point de départ d'une bonne santé parce que finalement quand on mange bien on a de l'énergie pour bouger quand on bouge bien on dort bien et Normalement, il n'y a que ces trois choses-là qu'on fait. Dans bouger, je mets le sport, je mets l'activité professionnelle, je mets l'activité sexuelle, je mets le jeu, je mets vraiment tout le bouger. Mais finalement, si on regarde, manger, bouger, dormir, on ne fait pas non plus autre chose. Et pour faire l'analogie avec une voiture, si on se trompe, si on met le mauvais carburant ou si on n'est pas carburant, évidemment, la voiture n'avance pas. Donc c'est le point de départ. de tout et donc si on mange mal bon après il faut définir ce que c'est manger bien manger mal mais...

  • Sébastien Calvez

    ça allait être ma question, c'est quoi bien manger ? parce que moi hier j'ai bien mangé, je suis pas sûr que ça soit le même critère sur la qualité et l'apport nutritionnel de mon repas, c'est quoi pour toi bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, bien manger déjà, c'est ne pas être trop focus non plus. L'équilibre alimentaire, il ne se fait pas sur un repas. Enfin, il peut, on peut très bien manger équilibré sur un repas. Mais l'équilibre physiologique, il se fait sur plusieurs repas. Il se fait, on va dire, au niveau cellulaire, il se fait sur trois semaines.

  • Sébastien Calvez

    D'accord.

  • Anne-Laure Meunier

    Donc déjà, ça veut dire que ça permet...

  • Sébastien Calvez

    Tu peux faire un excès le dimanche soir et tu as ensuite trois semaines pour te remettre au niveau, c'est ça ?

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Et quand on est plutôt bien, on va dire, cortiqué au niveau de son alimentation, finalement on arrive à faire cet équilibre tout seul, c'est-à-dire qu'on peut, je sais pas moi, se baffrer, se faire une raclette, se faire un repas très riche, et de soi-même on aura envie de légumes, on aura envie de lever le pied sur la viande, on aura envie de lever le pied sur le gras, on se dira tiens là j'ai envie d'un fruit, j'ai envie d'une salade, etc. Et du coup ça c'est un équilibre naturel. Donc en fait bien manger c'est respecter ses besoins et apporter finalement les nutriments qui vont bien. mais, et c'est ça le problème de nos sociétés aujourd'hui c'est qu'aujourd'hui il y a énormément de choses dans les aliments qui font que on ne peut plus vraiment suivre cette alimentation intuitive on est sujet à énormément de marketing énormément de choses dans les aliments qui augmentent le goût qui augmentent la texture qui augmentent plein de choses qui font qu'on est déguisé l'addiction exactement qu'on est biaisé et qu'on ne peut plus vraiment faire face de manière complètement naturelle, plus le rythme des... 3 millions d'heures qu'on devrait avoir dans une vie.

  • Sébastien Calvez

    Quand on est un simple citoyen, comme moi, comment on se renseigne ? Parce qu'effectivement, on est, comme tu le sais, abreuvé de marketing, de conseils, d'avis, et tout le monde a des avis différents parfois. Comment on se renseigne concrètement pour bien manger ?

  • Anne-Laure Meunier

    Le site par exemple de l'État, qui est le site mangezbouger.fr, c'est une très très bonne source, je trouve, en termes de littérature simple pour le grand public. Quand on veut aller plus loin, passer une étape au-dessus, évidemment le coaching diététique trouve son sens. Donc là c'est vraiment le diététicien nutritionniste qui est le seul... diplôme en France qui permet de donner des conseils alimentaires. Le médecin nutritionniste, c'est un médecin, donc il est aussi tout à fait habilité à donner des conseils alimentaires. Internet n'est pas la meilleure des sources, mais c'est une source. Après, il faut savoir faire le tri.

  • Sébastien Calvez

    Comme dans tout, je pense.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est ça. C'est pour ça que j'ai cité le site Manger Bouger,

  • Sébastien Calvez

    puisque c'est au moins un site étatique.

  • Anne-Laure Meunier

    C'est une bonne source. Après, il y a beaucoup de très bons sites, il y a de belles initiatives, mais c'est vrai que... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de désinformation. Donc ça, c'est un peu compliqué. Du coup, le mieux, c'est d'aller voir un professionnel de santé aguerri, donc par exemple le diététicien.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi l'impact pour toi de la nutrition sur le milieu professionnel ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, c'est une bonne question parce que, en fait, quand on regarde le milieu professionnel, il y a, nous, par exemple... Dans les objections des RH ou des personnes qui vont mettre en place nos dispositifs de nutrition, on se dit Pourquoi est-ce que ce serait à moi de gérer ce sujet ? Parce que, par exemple, une maladie chronique ne s'arrête pas à la porte de sa maison. On la balade avec nous tout le temps. Il y a des impacts sur le travailleur, sur le salarié. Et quand on regarde par exemple des métiers qui sont sujets aux horaires décalés, il y a énormément d'impact au niveau de la santé sur le diabète, sur des troubles du comportement alimentaire, sur de l'obésité, sur des troubles du rythme circadien. et donc l'employeur devrait justement mettre en place des politiques de nutrition pour pouvoir participer à limiter l'impact des horaires décalés sur la santé en passant par la nutrition. Et ça, il y a énormément d'exemples, par exemple, tous les deux j'imagine qu'on a un métier sédentaire, donc ça veut dire que le temps qu'on passe au travail fait qu'on devrait aussi, on va dire, pas le régler, mais en tout cas c'est un risque, et du coup il faut que ce soit pris en compte au niveau de la nutrition.

  • Sébastien Calvez

    tout ce qui est... Et c'est encadré par la loi aujourd'hui, par la loi autour du travail ? Il y a des choses aujourd'hui dans la loi autour de la nutrition et son rapport au monde du travail ?

  • Anne-Laure Meunier

    Alors, d'une certaine manière, du fait que l'employeur a une obligation au niveau de la prévention santé et des conditions de travail, on pourrait dire oui, mais est-ce que la nutrition est identifiée ? Non. Non, non, hélas. Et donc, c'est vrai que nous, c'est un des... Un des sujets, c'est vraiment de mettre ce sujet sur le haut de la pile des politiques publiques et privées par l'entreprise. Et je voulais continuer sur les impacts au niveau du travail, parce que quand il y a de la mobilité, on sait aussi que le risque, c'est d'avoir une offre alimentaire, on va dire pourrie, on va appeler un chat un chat, d'avoir des... des risques de... Enfin oui, en tout cas, de mauvaise gestion de son organisation et du coup, de mal manger parce que, évidemment, on est en mobilité et qu'on ne va pas toujours avoir un réchaud ou un frigo. Ce n'est pas possible. Donc on va faire avec ce qu'on a. Et très souvent, l'offre alimentaire n'est pas adéquate. D'autres implications, ça va être surtout ce qui est vigilance ou des métiers, par exemple, dits de force physique, des métiers des personnes qui travaillent sur des échafaudages, qui vont se... qui vont s'obliger à se retenir au niveau, par exemple, de la mixtion. Donc, nous, je sais qu'on travaille avec des personnes dans le BTP qui, en gros, se retiennent de faire pipi pour ne pas avoir à faire des allers-retours, mais qui, du coup, se déshydratent, qui, du coup, font des accidents du travail. Et donc, il y a une accidentologie qui est associée à ces problèmes. Donc, il y a un vrai impact, en fait, de la nutrition sur les risques professionnels. Et du coup, l'employeur, c'est aussi de son rôle de mettre en place des politiques pour, justement, enrayer ça.

  • Sébastien Calvez

    Alors, merci de la transition, mais quelles initiatives concrètes les entreprises peuvent mettre en place pour promouvoir une alimentation saine parmi les salariés et l'ensemble des personnes qui gravitent autour du monde de l'entreprise ? Concrètement, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Anne-Laure Meunier

    Concrètement, l'employeur... Alors il y a toujours un audit à faire, comme n'importe quoi, parce que finalement, il y a autant d'entreprises que de personnes, et que de gérants et d'employeurs. Donc c'est de regarder déjà si, dans sa propre entreprise, il y a des distributeurs avec des barres chocolatées ou des choses, on va dire, des mauvais snacks. Peut-être que ça pourrait être de le remplacer par des snacks plus sains. Il y a pas mal d'initiatives au niveau de fruits, au niveau de livraison de choses beaucoup plus saines. On peut aussi regarder par exemple l'offre alimentaire autour, j'en parlais tout à l'heure.

  • Sébastien Calvez

    On n'a pas beaucoup d'impact sur l'offre et la qualité des restaurants ou des gens qui fabriquent à manger dans le quartier, donc pas simple.

  • Anne-Laure Meunier

    Ça peut être sur du sourcing, c'est-à-dire que normalement, alors ce n'est pas vrai tout le temps, mais quand même assez souvent, il y a des initiatives où il y a des choses qui sont plutôt saines versus plutôt junk food, donc ça ne veut pas dire de ne jamais aller dans la restauration de junk food, mais ça veut dire justement d'être un peu... force de proposition pour dire bon voilà on a identifié que à chez pas moins un horizon de dix minutes autour du travail il ya tel tel tel et tel tel tel ben voilà la fréquence la france partage de bonnes adresses dans

  • Sébastien Calvez

    le quartier et qu'est ce qu'on fait quand on a un salarié qui revient tous les midis avec un burger frites

  • Anne-Laure Meunier

    tous les midis et un soda il y en a donc en fait c'est de la sensibilisation moi je suis il faut ouvrir le dialogue après c'est vrai que c'est pas évident pour tout le monde, il y a tout un tas de freins, il y a de la peur de la stigmatisation, de se dire aussi quel est mon rôle en tant qu'employeur, à quel moment est-ce que j'ai le droit d'eux, comment ça va être repris, et du coup c'est vrai qu'il y a de la sensibilisation qui peut être opérée par exemple par des ateliers, par du contenu, par des challenges, par des événements en équipe ou des événements individuels. Et tout ça, ça permet, ou par du coaching, ça permet justement de venir sensibiliser et se dire, bon, là, peut-être de passer de tous les midis à tous les deux midis, déjà, ce sera une petite victoire. Et puis, au fur et à mesure, voilà, par la méthode des petits pas, on arrive à changer des habitudes sur le long terme.

  • Sébastien Calvez

    Et comment toi, à travers Smart Diet et les entreprises, les employés que tu rencontres, que tu accompagnes ? Comment tu peux te dire, là on a une petite victoire, on a redonné un peu de cœur à l'ouvrage à cette entreprise autour de la nutrition, c'est quoi les indicateurs, ce que tu vas pouvoir mesurer et suivre pour te dire peut-être qu'il y a une politique nutrition, ou il y a une sensibilisation autour de la nutrition qui a eu un peu écho dans cette entreprise, eu égard aux interventions que j'ai pu avoir.

  • Anne-Laure Meunier

    Ben écoute, c'est une très bonne question. Tu as parlé d'indicateurs, on se repose en effet sur des indicateurs. En fait, nous on va mettre en place des dispositifs de nutrition au sein des entreprises. Donc en fonction de l'entreprise, ça peut être de la sensibilisation digitale à travers une application. Donc ça va être du contenu qui est personnalisé, il y a un système de challenge aussi sur notre app. et ça peut en rester là. C'est vraiment le premier niveau, on sensibilise, on fait des ateliers soit physiques, soit sous la forme de webinaires, et voilà, des webinaires métiers sur justement des problématiques qui ont été identifiées au préalable. et les indicateurs, ça va être le nombre de personnes déjà qui sont présentes, qui viennent, qui viennent peut-être au premier atelier, qui viennent au deuxième, qui viennent, etc., qui consultent les contenus, qui participent aux challenges, et puis si l'employeur a envie d'aller plus loin, il peut proposer du coaching individuel, donc là c'est à travers la téléconsultation, ou ça peut être aussi la consultation sur site. et il y a aussi des étapes plutôt au niveau de la RSE sur faire un challenge de manière collective autour d'initiatives sur le zéro gaspille enfin le zéro déchet éduc-fou l'anti-gaspille et à chaque fois nous on a une avec notre plateforme ça permet de mesurer justement l'usage de se dire qu'est-ce qui a été consommé qu'est-ce que les gens aiment voilà C'est ça, c'est les indicateurs qui nous permettent de savoir. Et on fait aussi des mesures d'impact social, des mesures d'efficacité. Donc ça, c'est tout le temps. On va mesurer l'avant-après pour justement voir comment est-ce qu'on a amélioré les habitudes alimentaires de chacun à travers justement notre application.

  • Sébastien Calvez

    Super. Et quels conseils tu donnerais à chaque individu qui nous écoute ? Peut-être que je me prenne en main aussi d'un point de vue nutrition. Et dans le cadre du monde professionnel, parce qu'effectivement, on est souvent un peu très pris, on n'a pas le temps. Donc, on jette un peu sur le premier sandwich qui passe. En tout cas, pas toujours la nourriture la plus adaptée. Quel conseil tu pourrais donner à chaque individu pour vraiment reprendre la main sur sa nutrition, en dehors aussi de son cadre professionnel ? Et on sait tous que... les journées sont très courtes moi j'ai deux enfants en bas âge je peux te dire que bien manger c'est pas toujours simple non plus pour eux oui mais pour moi pas toujours c'est clair quels conseils, les 2-3 conseils que tu pourrais donner aux gens qui nous écoutent

  • Anne-Laure Meunier

    2-3 alors je vais essayer d'être courte mais en fonction de soi souvent ça démarre quand même par des bases de l'équilibre Ça, c'est accessible et ça, j'ai l'impression qu'à peu près tout le monde le sait. On sait les cinq fruits et légumes, on sait déjà pas mal de choses. Une des clés indispensables, c'est l'organisation. quand on sait très bien ce qu'il faudrait manger, mais qu'au final, on rentre chez soi, qu'on ouvre le frigo et qu'il ne reste que du fromage, évidemment, on va se taper la cloche avec le fromage, on est humain et c'est normal. Du coup, si on remonte le problème, on se dit, en fait, si je m'organisais peut-être un petit peu mieux, j'aurais ce qu'il faut dans les placards, j'aurais ce qu'il faut dans le frigo, et du coup, je ne serais pas obligée de me faire des nuggets frites et de ne pas prévoir un pique-nique, par exemple, pour citer cet exemple-là. Mais du coup... identifier en fait, entre guillemets, son problème, se dire, ben voilà, si moi mon problème, c'est justement le temps et c'est l'organisation. Alors, je ne vais faire que ça et je ne vais rien lâcher tant que je n'ai pas trouvé une solution à cette organisation de ma famille parce que j'ai deux enfants bas âge qu'avec ma compagne, il faut qu'on se pose un temps et peut-être que ça va passer par faire des menus, peut-être que c'est des listes de course, peut-être que c'est de la livraison, peut-être que voilà. Si c'est des problèmes plutôt, on va dire, j'ai presque dire d'addiction, ou en tout cas de comportement de personnes qui peuvent ne jamais s'arrêter de manger ou qui grignotent de manière intempestive, de la même manière, on focalise son problème, on traite un problème à la fois, on ne fait pas tout en même temps, ce n'est pas possible. Et donc on se dit, ok, qu'est-ce que je vais mettre en place pour venir, je ne sais pas moi, distinguer mes envies de manger de ma faim, parce que moi je sais que c'est le grignotage mon problème. Et donc le fait de découper comme ça, parce que Rome ne s'est pas fait en un jour, le fait de découper, en tout cas d'identifier dans un premier temps, son sujet et de se dire je vais m'attaquer à ça, et je vais vraiment chercher tout ce qu'il faut pour pouvoir résoudre ce entre guillemets mini problème, qui souvent n'est pas mini, et d'y aller vraiment par étapes, petit à petit. ça permet de réussir à modifier ses habitudes alimentaires sur la durée.

  • Sébastien Calvez

    Comme tu le sais, il y a beaucoup de sujets aujourd'hui autour du pouvoir d'achat, etc. On dit souvent que pour bien manger, ça coûte plus cher. Est-ce que c'est ta vision des choses ?

  • Anne-Laure Meunier

    Ce n'est pas ma vision des choses. Après, je partage quand même que...

  • Sébastien Calvez

    Parce que la malbouffe peut être très très chère. Exactement. Je ne vais pas donner d'exemple ici, mais aller faire un menu dans un fast-food, ce n'est pas si accessible que ça.

  • Anne-Laure Meunier

    Exactement. Donc c'est pour ça que je ne suis pas d'accord sur le fond, parce que finalement, quand on met les chiffres, on fait un menu équilibré versus un menu avec des produits ultra transformés, le prix au kilo, puis de toute façon, c'est quelque chose de très simple à voir, une denrée brute versus une denrée transformée, le prix au kilo, il est... supérieure dans 100% des cas. Donc quoi qu'il arrive, ça coûte toujours plus cher. Maintenant, il y a tout un tas de choses derrière, la facilité, l'accessibilité, le fait qu'on puisse, qu'on puisse pas, donc c'est un... C'est une fausse chose de dire que ça coûte cher. En effet, par contre, le bio, par exemple, c'est 20% de plus cher. Donc ça, c'est aussi un fait. Si on mangeait tout bio, sur notre ticket de caisse, on aurait 20% de plus. Maintenant, si on mangeait tout bio, de denrées brutes, et qu'on comparait avec, mettons, beaucoup d'aliments ultra transformés, mais du coup en non bio, peut-être qu'on aurait pour moins cher sur son ticket de caisse, juste parce qu'on aurait mangé des denrées brutes, même si elles sont bio. Donc c'est vraiment de revenir sur une alimentation classique, de se faire à manger. Tout ça, ça coûte beaucoup moins cher que d'acheter des choses déjà toutes faites.

  • Sébastien Calvez

    Donc aujourd'hui, on dément l'expression bien manger ça ne coûte pas plus cher, c'est juste une question d'organisation, de timing, de prise de conscience et d'envie.

  • Anne-Laure Meunier

    Tout à fait, tout à fait.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce que tu peux nous donner un dernier conseil ? Tu es plein d'enthousiasme, plein d'énergie dans tout ce que tu fais au quotidien. Qu'est-ce que tu fais le matin quand tu te lèves ? pour venir, comme ce lundi, avec la patate au boulot et nous venir partager tes convictions et tes retours d'expérience autour de la nutrition dans le podcast du cœur à l'ouvrage. C'est quoi ton petit secret de fabrique du matin ? Tes deux, trois habitudes du matin ?

  • Anne-Laure Meunier

    Mon petit secret de fabrique, c'est m'étirer. Je m'étire tous les matins. Je me lève, je fais une petite séance d'étirement de cinq minutes, je respire. et quand je peux si ma fille ne vient pas me réveiller avant ou si je ne me suis pas réveillée avant, je fais de la méditation donc c'est pas hyper long des petites méditations de 10 minutes, 7 minutes 13 minutes, 20 minutes en fonction et ça c'est vraiment quelque chose qui m'aide à tenir sur la durée, qui m'aide à prendre du recul et à prendre de la distance et tu fais ça le matin ? oui le matin préventiellement souvent ça m'arrive aussi en fait je fais ça en miroir je m'étire tous les matins, tous les soirs et j'essaye la méditation le matin et en tout cas le soir c'est sûr donc ça c'est vraiment mon... en ce moment en tout cas et quand je suis vraiment à fond je vais courir mais là en ce moment je ne vais pas courir mais du coup je maintiens la méditation et les étirements génial,

  • Sébastien Calvez

    bah écoute merci beaucoup du conseil on va essayer tous de les appliquer, on est très heureux de t'avoir reçu dans ce podcast du coeur à l'ouvrage, on a encore beaucoup beaucoup de choses à dire et je vous encourage à aller rencontrer Anne-Laure et sa merveilleuse aventure Smart Diet en tout cas tu nous as donné faim je pense qu'on va on va tous être vigilants ce midi pour aller faire un bon repas équilibré on est très heureux que tu que t'es pu venir ce matin nous partager ton expérience dans le podcast du coeur à l'ouvrage et un grand merci pour tous les conseils et cette prise de conscience et surtout ces rappels parce que je pense qu'on en a tous conscience mais malheureusement le naturel revient parfois un peu au galop et donc merci de ce rappel et d'avoir remis la nutrition en haut de la pile de tous les sujets de préoccupation qu'on peut avoir au quotidien un grand merci à toi Anne-Laure.

  • Anne-Laure Meunier

    Merci beaucoup Sébastien, merci en tout cas pour ton podcast pour les questions aussi et puis pour la qualité de l'écoute et des échanges. Et puis, j'ai pu écouter les autres épisodes c'était vraiment génial, j'ai appris plein de choses j'ai adoré tous les épisodes pour l'instant il n'y en a pas 36 000 non plus mais...

  • Sébastien Calvez

    mais c'est vraiment un super beau projet, j'adore ! Merci beaucoup Anne-Laure et merci de nous avoir suivi sur cet épisode du Koeur à l'ouvrage et à bientôt et bon appétit surtout. Merci d'avoir suivi cet épisode du Koeur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Kœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, bonne écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation d'Anne-Laure et de SmartDiet

    01:00

  • La nutrition centrale pour la santé

    04:44

  • L'impact de la nutrition sur le milieu professionnel

    10:19

  • Le rôle des entreprises en matière de nutrition

    13:37

  • Quelques conseils pour améliorer sa nutrition

    18:52

  • Ses conseils pour avoir du Koeur à l'ouvrage

    24:30

  • Remerciements

    25:50

  • Outro

    27:16

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