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Du Kœur à l'ouvrage

Episode 9 - Coacher les entreprises et leurs salariés - avec Elodie BANCELIN

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24min |28/11/2024|

34

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Description

Dans cet épisode du podcast "Du Kœur à l'Ouvrage", Sébastien Calvez accueille Élodie Bancelin, experte en coaching, pour une discussion approfondie sur les différentes facettes du coaching en entreprise et son impact sur le bien-être et la performance au travail.


🎙️ Ensemble, nous abordons trois thèmes majeurs :

  • Les distinctions essentielles entre le coaching, le mentorat et la formation, et la manière dont le coaching individuel peut dynamiser les performances d'une équipe en entreprise. Élodie partage des exemples concrets pour illustrer la valeur ajoutée d’un accompagnement personnalisé ;

  • Les indicateurs clés d'épanouissement professionnel visés par le coaching, ainsi que le processus qui permet aux collaborateurs de surmonter des défis personnels et professionnels pour retrouver un sens au travail ;

  • Le concept du codéveloppement, une approche collective qui diffère du coaching individuel traditionnel. Élodie explique ce qui rend cette méthode unique et quels avantages concrets elle peut apporter aux entreprises en termes de performance et de satisfaction des équipes.


📻 Tout au long de cet épisode, Élodie délivre des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti du coaching, et montre comment une approche humaine et bienveillante peut transformer l’expérience professionnelle des collaborateurs. Un épisode inspirant pour ceux qui cherchent à renforcer la dynamique collective et à encourager le développement personnel au sein des organisations.


Rejoignez-nous pour ce nouvel épisode instructif et découvrez comment le coaching peut devenir un levier de réussite et d'épanouissement dans votre environnement professionnel.


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


🌟 Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur iTunes. Votre soutien est précieux pour nous permettre de continuer à offrir des contenus de qualité ! 🚀


#Podcast #Coaching #ÉpanouissementProfessionnel #Codéveloppement #Leadership #BienÊtreAuTravail #Performance #Entreprise


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calvez, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du cœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Elodie !

  • Elodie Bancelin

    Bonjour Sébastien !

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ?

  • Elodie Bancelin

    Très bien !

  • Sébastien Calvez

    Pleine forme ?

  • Elodie Bancelin

    En pleine forme, on peut dire.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Elodie Bancelin

    Comme toujours.

  • Sébastien Calvez

    Et pourquoi comme toujours ?

  • Elodie Bancelin

    Parce que je fais un métier que j'adore, donc je suis vraiment dans le thème.

  • Sébastien Calvez

    Tu vas nous raconter tout ça ? Et est-ce que tu veux commencer par nous dresser un peu tout ton parcours, ta vie, qu'est-ce qui a pu t'éclairer dans les différentes rencontres et les différentes expériences que tu as pu avoir pour aujourd'hui ? Atterrir entre guillemets dans tout ce que tu fais de beau aujourd'hui.

  • Elodie Bancelin

    Avec plaisir. Alors, par quoi commencer ? Disons qu'aujourd'hui, maintenant, je suis coach professionnel. On va me dire en quoi. Donc j'accompagne.

  • Sébastien Calvez

    Ce sera la deuxième partie. Comment t'es arrivée là déjà ?

  • Elodie Bancelin

    Comment je suis arrivée là ? Je suis arrivée à faire du coaching par mon ancien métier en fait. J'ai commencé dans la publicité. J'ai fait des études de com, une publicité, je suis arrivée en entreprise. Et j'étais très passionnée d'ailleurs par ce que je faisais à l'époque. Et puis après, on monte en compétences, on monte en grades, et puis je suis devenue manager. Et puis après, manager de manager, et en fait, je suis arrivée à un stade où...

  • Sébastien Calvez

    T'es dans une structure assez pyramidale.

  • Elodie Bancelin

    J'ai commencé par une très grosse structure, tout le monde connaît, des grosses agences de pub. J'en rêvais, je suis rentrée. Mais par contre, j'ai pas fait long feu parce que c'était pas du tout mon état d'esprit. Et je suis rentrée dans une toute petite, mais qui est devenue très grosse. Et quand en fait, je suis arrivée à un stade où j'ai vraiment accompagné les collaborateurs, on a développé l'entreprise. Si vous voulez, j'étais la 18e salariée et on est passé à 150 jusqu'à 300. Et je suis arrivée un peu à saturation à la fin. Donc, j'ai basculé que dans l'accompagnement. Ce que je faisais en fait en interne sans le savoir.

  • Sébastien Calvez

    D'accord. Voilà. Et tu as décidé de créer une structure ? Quel est le cheminement ?

  • Elodie Bancelin

    Le cheminement, il est...

  • Sébastien Calvez

    Le fait d'entreprendre, le fait de créer quelque chose, de te mettre un peu à ton compte aussi.

  • Elodie Bancelin

    C'était un vrai challenge, en fait. Je me suis mis à mon compte parce que je n'avais pas vraiment le choix, en fait. Et surtout, je pensais que je n'avais pas les capacités. Et c'est là où, en fin de compte, le coaching rentre en jeu. Parce que moi, je me suis fait...

  • Sébastien Calvez

    Tu t'es fait coacher.

  • Elodie Bancelin

    Exactement, je me suis fait coacher. Et en me faisant coacher par une personne qui était justement dans un métier de la com avant, comme ça arrive beaucoup. m'a plutôt guidée en fait, m'a montré que j'avais les compétences pour accompagner et que je le faisais un petit peu quotidiennement sur les dernières années de ma carrière de pub. Et sur ce point de vue-là, j'ai réussi à me détacher, si on veut, du côté peur de l'entreprise dans le sens où moi je me voyais comme un bon soldat, je savais que je travaillais, on me donnait des missions, je les réalisais, il n'y avait aucun problème, on pouvait me faire confiance là-dessus, mais je ne m'étais jamais imaginée monter ma structure. Et d'ailleurs en même temps aujourd'hui j'en ai deux. Et c'est vrai que par exemple quand j'ai monté Merci Mon Coach, c'est un peu devenu comme une obligation parce qu'on ne peut pas être coach en fait en entreprise. En tout cas ce n'est pas la vraie philosophie qu'on a du coaching, c'est qu'il faut être extérieur. Et en fait ça s'est venu à moi comme ça. Et puis je me suis dit de toute façon le métier me plaît donc je vais le faire.

  • Sébastien Calvez

    Génial. Alors, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur Merci Mon Coach, du coup ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu proposes comme service aux individus, aux entreprises et à toutes les personnes que tu rencontres dans cette merveilleuse aventure ?

  • Elodie Bancelin

    Alors, Merci Mon Coach, au début, c'est parti juste du coaching, du coaching professionnel, vraiment là pour aider les salariés à monter en compétence, prendre de la hauteur sur leur poste ou même les accompagner quand ils étaient plutôt en phase de burn-out. Ça arrive un petit peu tard, malheureusement, mais j'ai fait ça. Et puis après, en fait, je me suis rendu compte que le groupe me manquait. Parce que quand on travaille en agence aussi, on travaille beaucoup avec le collectif. Donc travailler toute seule, ça m'allait bien, mais pas que. Donc je me suis guidée vers le coaching d'équipe. Sur le coaching d'équipe, je me suis rendu compte que, en fin de compte, ça allait aussi sur la formation. Et la formation a des workshops, a des ateliers. Et en fait, quand on a le pied dans l'entreprenariat, on se rend compte qu'on peut faire plein de choses. Et donc on se prive de plus rien. Et on tente.

  • Sébastien Calvez

    Et aujourd'hui, merci mon coach, c'est combien de personnes qui travaillent dans la structure ? J'ai beaucoup de partenaires,

  • Elodie Bancelin

    j'ai plus de partenaires, j'ai des personnes qui sont des indépendants et qui sont à leur compte en tant qu'organistes de formation aussi. Donc on peut être organisé de formation en étant tout petit, parce qu'en fait Calliope a quand même fait une bonne restriction de tous les organismes qu'on a connus. Et donc aujourd'hui, moi je travaille toute seule, mais avec des partenaires. Donc je peux avoir des partenaires pour tout ce qui va être, comme j'ai fait dernièrement, des team building. Où là, on est 50, on peut être jusqu'à 100. Et donc là, je travaille avec des personnes qui sont vraiment très compétentes dans leur domaine. Donc ça peut être des dizaines de personnes. Et après, je travaille avec des indépendants qui peuvent m'accompagner sur des expertises qui ne sont pas les miennes. C'est-à-dire que quand je quitte le côté coaching ou formation, tout ce qui va être le développement, si vous voulez, du savoir-être, quand ça va être plus pointu, là je vais faire appel à des experts. Et donc, j'en ai dans mon palais une dizaine autour de moi.

  • Sébastien Calvez

    Alors, une question, je pense, qui taraude beaucoup de personnes. Comment tu peux donner une définition simple du coaching ? Parce que beaucoup de gens, c'est team coach c'est un mot qui est encore et qui est encore très à la mode aujourd'hui. Est-ce que tu peux essayer de nous donner une définition simple du coaching ?

  • Elodie Bancelin

    C'est un beau challenge, ça, quand même. C'est un beau challenge.

  • Sébastien Calvez

    Tu veux que je te coach ?

  • Elodie Bancelin

    C'est vrai qu'on a tendance à confondre aussi.

  • Sébastien Calvez

    Essayez de nous donner quelques informations sur les différences qu'il peut y avoir entre le coaching et d'autres formes de développement personnel.

  • Elodie Bancelin

    Parce qu'en fait, c'est justement la formation.

  • Sébastien Calvez

    Donc, c'est quoi le coaching en fait ?

  • Elodie Bancelin

    Le coaching, si on veut faire simple, c'est plutôt accompagner un individu à identifier son potentiel. arriver à ce qu'il définisse un objectif qui soit suffisamment challengeant et qu'il a envie de l'atteindre. Donc nous, on va l'accompagner surtout dans le présent et le futur pour qu'il y arrive. Ce qui va faire la différence aussi avec les autres méthodes qu'on peut rencontrer. Par exemple, si on fait du mentorat, le mentorat, ce n'est pas la même chose que le coaching, parce qu'en fait, le mentor, déjà, ça veut dire qu'on a quelqu'un qui est plus ou moins inspirant, qui déjà a une certaine expertise et on va chercher cette expertise chez le mentor. Donc le mentor, il l'accompagne, il soutient, il aide et il montre ainsi par ses expériences comment y arriver au sein du même métier généralement. Après, on peut avoir par exemple la thérapie, parce que je sais que souvent il y en a beaucoup qui confondent et qui disent Ah mais le coaching, tu fais un peu de la thérapie Oui, il y a un point commun, c'est sûr, c'est l'écoute. On est dans de l'écoute active. Maintenant, on n'est pas du tout dans le passé, on ne va pas aller chercher les causes psychologiques. Ce n'est pas notre domaine déjà, en fait, il faut rester aussi à sa place. On n'a pas ces compétences-là. Nous, c'est vraiment d'aller chercher. Ce qui fait que la personne, en fait, elle va exceller dans son domaine. Et surtout, elle va retrouver l'épanouissement, du plaisir au travail. Moi, je suis vraiment centrée sur le travail. Donc, j'interviens en entreprise, pas forcément sur le domaine personnel. D'accord.

  • Sébastien Calvez

    Et quelle qualité il faut pour être ou devenir coach ? Parce que tout le monde s'estime, pas tous, mais en tout cas, tout le monde s'estime à l'écoute des autres, en capacité de donner des bons conseils.

  • Elodie Bancelin

    Oui, déjà, on n'est pas en train de conseiller normalement. On n'est pas en train de conseiller. Donc,

  • Sébastien Calvez

    c'est quoi les qualités ?

  • Elodie Bancelin

    C'est assez complexe parce que même moi, déjà, on est supervisé quand on est coach. En tout cas, moi, je le suis. Et c'est vrai que c'est important parce qu'en fait, on n'est que dans le questionnement. Et c'est le questionnement qui permet, en fin de compte, à la personne en face de nous de faire des prises de conscience. Donc, c'est tout. C'est là la subtilité, c'est de poser les bonnes questions, de bien écouter. Donc, les compétences, c'est clair, c'est une bonne écoute. Après, là, c'est peut-être aussi avoir... Une rapidité d'esprit pour comprendre tout de suite que quand la personne nous dit ça, peut-être rebondir sur ce mot-là et ne pas lâcher le fil parce qu'on sent que c'est là-dessus qu'il va y avoir toute une histoire à dérouler. Après, j'ai envie de dire, c'est surtout pour moi un côté très empathique, comprendre l'autre et avoir surtout, j'ai envie de dire, beaucoup de souplesse. Et je pense que le jugement, il est vraiment à mettre de côté quand on fait du coaching parce qu'on peut vraiment voir de tout.

  • Sébastien Calvez

    T'es formée, t'as des diplômes, il y a...

  • Elodie Bancelin

    Il y en est formé, alors après il y a plein d'écoles aujourd'hui. Moi c'était il y a 9 ans, j'ai vu énormément d'écoles s'ouvrir. Moi j'ai été formée chez MF Coach. Et donc c'était bien parce que j'ai beaucoup pratiqué, donc effectivement j'ai le diplôme, je suis certifiée, je suis supervisée comme je le disais. Et j'ai appris par exemple la PNL, j'ai appris les différents inventaires de personnalités.

  • Sébastien Calvez

    Tu en dis un mot sur ce sujet-là ?

  • Elodie Bancelin

    ça j'adore, c'est vraiment quelque chose que j'affectionne particulièrement c'est de deviner un petit peu les personnalités qui sont autour de moi, sans vraiment les deviner puisque maintenant on est un petit peu formaté quand on commence donc tu te mets dans des cases ? non, je ne mets pas les gens dans des cases j'essaye juste en fin de compte de savoir qu'est-ce qui leur plaît quel est leur terrain de prédilection leur préférence tout simplement donc c'est assez facile en fait j'ai fait un process com,

  • Sébastien Calvez

    on avait eu l'occasion de faire une formation process com toujours très intéressant

  • Elodie Bancelin

    Donc ça, j'adore. Et effectivement, ça aide beaucoup. En fait, pour moi, c'est un peu le démarrage. Ça aide beaucoup pour que la personne soit aussi en confiance, parce qu'on crée une alliance avec le coaché. Et quand la personne arrive à bien s'identifier et qu'elle est au clair là-dessus, qu'elle reconnaît là où elle est bonne et là où c'est difficile, ou même là où il y a des limites, parce que de toute façon, on n'est pas des êtres parfaits. Il y a des choses sur lesquelles on est bon et d'autres moins bon. Eh bien, ça permet d'avoir un bon démarrage. Et de là, on peut aller après un peu plus dans le dur et comprendre pourquoi. La personne en est là, sur quoi elle doute, et travailler surtout sur la confiance en soi. et le reste des compétences.

  • Sébastien Calvez

    Et pour toi, comment le coaching individuel peut améliorer la performance globale d'une équipe au sein d'une entreprise ? Est-ce que tu as quelques exemples concrets à nous partager ? Et deuxième partie de ma question, à quel moment on se dit Ah là, je vais avoir besoin d'un coup d'œil externe, je vais avoir besoin d'un coach En tant qu'individu, en tant qu'entreprise, en tant que patron d'une direction, c'est quoi les faisceaux d'indices et concordants qui te font dire qu'il faut qu'on se fasse aider ?

  • Elodie Bancelin

    Alors là, il y a plusieurs questions quand même. Donc si je prends juste la dernière, je dirais. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se dit qu'on a envie d'être coaché ou qu'en tout cas, peut-être la direction estime qu'un salarié doit être coaché ou un manager. Ça peut venir de sa part, c'est-à-dire qu'il se dit, je vois qu'en fait, j'ai des blocages. Par exemple, je n'arrive pas à avoir assez de leadership vis-à-vis de mes équipes. Je sens que quand je prends la parole, j'ai le contenu, mais je n'arrive pas à être là, à être suffisamment concis, à percuter, à créer de la motivation autour de moi. Donc là, nous, on peut l'aider à voir ce qu'il a, en fait, à aller chercher en lui pour qu'en fin de compte, ça parle aux autres. Parce que le leadership, ça s'exprime de plein de façons différentes. Et ça, c'est aussi en fonction des personnalités. Il peut y avoir aussi la demande de la direction. Par exemple, on va avoir un très bon élément qui arrive sur un nouveau domaine, c'est-à-dire qu'il a une grande expertise, même pointue, j'ai envie de dire, et il n'est pas forcément dans le partage. Il est dans son expertise et on va le mettre à un poste avec des responsabilités et surtout beaucoup d'interlocuteurs. Et le fait qu'il y ait ces interlocuteurs en face, ça peut aussi le mettre en situation de stress, de fragilité. Et donc, nous, on va l'accompagner à ce qu'il reste toujours très bon dans son domaine et qu'il développe d'autres compétences. Généralement, on tourne toujours sur le relationnel et comportemental.

  • Sébastien Calvez

    Là, on est quand même sur tes exemples plutôt dans du curatif, si je peux me permettre.

  • Elodie Bancelin

    Après, il peut y avoir performance. Par exemple, moi, quand je travaille avec des commerciaux, alors c'est moi mon domaine, je le dis clairement, parce que moi-même déjà, quand j'étais en agence de pub, j'étais beaucoup sur la fidélité. J'ai gardé énormément de clients pendant longtemps, donc je pense que ça, c'est un peu ma patte. C'est faire que les gens soient bien dans leur entreprise et ils y restent. Moi, je suis plutôt sur la rétention. En revanche, quand par exemple, il y a de la performance, un commercial qui arrive et qui me dit bon bah voilà, moi je me sens pas très bien à mon poste, j'ai une super promotion ça, ça arrive souvent dans ce cas-là je passe directeur commercial mais moi ce que j'aime c'est être sur le terrain là je sais que je peux pas refuser ça parce que c'est une promotion, parce qu'aussi ça me permet de me challenger mais je suis pas trop dans les mains, j'ai pas trop envie de m'occuper des petits jeunes, j'ai pas trop envie de faire les timesheets j'ai pas trop envie de m'occuper des congés d'un tel ou d'un tel comment je peux faire pour prendre plaisir à tout ça... et mieux m'organiser. Alors, ça peut être sur la planification de l'organisation. Donc là aussi, on peut l'aider à se structurer.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi les indicateurs d'épanouissement qu'un coach va chercher à améliorer ?

  • Elodie Bancelin

    Il y en a plein.

  • Sébastien Calvez

    Si tu mesures l'avant, l'après, qu'est-ce que tu vas mesurer ?

  • Elodie Bancelin

    Des DRH qui nous donnaient un rendez-vous en disant Bon, alors c'est quoi votre niveau ?

  • Sébastien Calvez

    L'épanouissement.

  • Elodie Bancelin

    Alors moi je dis, il y a des choses qui peuvent se mesurer quand même. On fait des enquêtes, il y a des choses sur lesquelles c'est assez facile. Par exemple, la satisfaction au travail. On peut faire des enquêtes pour savoir si les personnes sont bien dans leurs tâches, leurs responsabilités, même dans leur environnement de travail. On peut aussi tout à fait évaluer la motivation, l'engagement. Ça c'est quelque chose, taux de participation par exemple, je ne sais pas, aux réunions, aux projets. On le sent ça, si la personne tout d'un coup, elle a un meilleur état d'esprit. et qu'elle a envie d'entreprendre dans son entreprise. Donc ça, ça se reconnaît assez facilement après un coaching. On peut aussi travailler la performance. Tout ce qui est les chiffres. Les chiffres, là, ça ne ment pas. Donc ça, ce n'est pas exactement le même travail. C'est souvent parce que la personne elle-même a eu des déclics et elle fait pratiquement... Après,

  • Sébastien Calvez

    la relation entre être bien dans son travail et être performant, je pense qu'on l'a déjà vu plein de fois à travers des thèmes différents dans le podcast, mais il y a une vraie corrélation dans tous les cas.

  • Elodie Bancelin

    De toute façon, quand on est bien... qu'on ait bien son travail, qu'on occupe le poste qui nous correspond, qu'on arrive à élargir sa zone de confort. Parce que moi, j'entends beaucoup de choses où on dit on va dans sa zone de génie, il faut absolument en sortir, sa zone de confort En fait, si on appelle ça une zone de confort, c'est qu'elle est confortable, c'est pas qu'elle est inconfortable. Elle devient inconfortable au bout d'un moment, c'est quand on a peur de la grandir, d'explorer. Donc l'idée du coaching, c'est ça, c'est de se dire comment j'étends un petit peu mon périmètre, comment j'ose un peu prendre des responsabilités que mon manager me donne. Comment je délègue aussi, je fais confiance aux autres.

  • Sébastien Calvez

    C'est quoi un cursus un peu type que tu peux proposer à un individu ? Alors tu me diras, il n'y a pas de cursus type,

  • Elodie Bancelin

    mais… Oui, c'est difficile parce que généralement, même quand on établit un contrat de coaching…

  • Sébastien Calvez

    Tu le fais sur trois mois, sur six mois, sur…

  • Elodie Bancelin

    Alors moi, je les apprends sur six mois. Sur six mois parce que déjà, il y a une phase aussi, on se voit assez régulièrement tous les 15 jours pendant, disons, un mois, un mois et demi. Et puis après, il y a l'accomplissement, c'est-à-dire des... C'est-à-dire que la personne va s'engager. Il y aura des exercices, il y aura des challenges à se donner. Et donc ça, ça ne se trouve pas en 15 jours. Donc la personne, là, elle va explorer, voir si elle a envie d'y aller, comment ça s'est passé, me faire un retour, voir qu'est-ce qui a été bloquant, qu'est-ce qui lui a fait peur, est-ce qu'il reste encore des peurs ? Est-ce qu'au contraire, elle s'est épatée, elle arrive et elle se dit Ah génial, ça me donne encore envie d'explorer plein d'autres choses Et donc on va y aller. Nous, on est le tuteur pendant un moment, comme sur une plante. Et puis quand c'est suffisamment solide, on ne sert plus à rien.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce qu'on a des échecs dans le coaching ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, ça arrive. J'en ai payé beaucoup, je suis contente pour moi.

  • Sébastien Calvez

    Tu as eu des déceptions, des regrets ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, il y en a où c'est trop fragile et il faut aller à leur rythme. Moi, je suis assez nature dynamique.

  • Sébastien Calvez

    On ne l'entend pas du tout là.

  • Elodie Bancelin

    C'est ça. Et c'est pour ça qu'il faut que des fois je ralentisse. C'est vraiment un des sujets sur lesquels je travaille, c'est aller au rythme de l'autre. Et c'est vrai qu'on a...

  • Sébastien Calvez

    Tu fais coacher alors ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, en supervision. pour ralentir et pour me mettre au rythme du client. Et c'est vrai que, par exemple, je sais que des fois, j'ai eu, en tout cas, surtout, je pense à mes débuts, parce que c'est vrai que ça a du bon, la maturité. On ne prend pas que des rides. On prend beaucoup de choses aussi très bien. Et c'est vrai que ça m'a fait prendre du recul sur... Accepter que l'autre fasse des petits pas qui sont pour moi peut-être des petits pas de fourmi. Et je pensais que c'était invisible, alors que d'autres, en fait, considèrent que c'est des pas de géant. Et donc ça, voilà. Donc ça, c'est des petites erreurs de parcours. Ou alors, par exemple, on peut avoir des gens qui sont vraiment très fragilisés et qui font amener plutôt voir un spécialiste, un psychologue. Et là, ce n'est pas un échec, mais c'est se dire qu'on est arrivé un peu trop tard.

  • Sébastien Calvez

    Oui, il y a... Camille disait dans le premier épisode qu'il voyait un psychologue alors que tout va bien aujourd'hui parce que...

  • Elodie Bancelin

    Il a raison.

  • Sébastien Calvez

    Une fois que c'est trop tard...

  • Elodie Bancelin

    Je l'ai écouté.

  • Sébastien Calvez

    Malheureusement, c'est du rustinage et ce n'est pas de l'écoute active.

  • Elodie Bancelin

    C'est pour ça que c'est important la supervision. Parce que les superviseurs, ils nous remettent en question. Donc, c'est exactement comme aller voir un psy. Moi, je m'oblige, en tout cas, si je ne fais pas de thérapie, mais au moins, à le faire tous les deux ans et repartir, en fin de compte, sur une session de plusieurs mois. Et c'est toujours bénéfique.

  • Sébastien Calvez

    Ok. Tu parles beaucoup aussi de co-développement à travers ta structure. Merci, mon coach. Qu'est-ce que c'est le co-développement et en quoi ça diffère du coaching individuel classique ? Tu peux nous en donner une définition ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, le co-développement, alors le vrai co-développement déjà, c'est né au Québec par Adrien Payette et Madame Champagne, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Sébastien Calvez

    Champagne, Payette.

  • Elodie Bancelin

    Sympa, non ? Québécois. Et donc, ça, c'est un protocole qui permet en fin de compte de développer l'intelligence collective. Et cette intelligence collective, elle naît en fait entre pairs, c'est-à-dire que vous êtes dans une entreprise et puis vous prenez par exemple une demi-journée et vous allez travailler ensemble. Il y aura quelqu'un qui va se définir comme un client. et les autres vont être des consultants. Donc, ils vont définir une casquette. Et le client va, à ce moment-là, raconter sa problématique. Les autres vont poser des questions. L'idée, c'est qu'il n'y ait pas de jugement. En fait, on met de côté certaines questions qui sont peut-être déjà ciblées. Et le client va redéfinir réellement son besoin pour qu'en fin de compte, les consultants lui trouvent une solution. Tout ça, c'est chronométré, c'est tenu. Il y a un protocole à suivre. Et c'est bien l'intérêt, justement, qu'il y ait un facilitateur ou un coach qui connaisse la démarche parce qu'il ne faut pas qu'il y ait de débordement. justement, pour pas que les gens commencent en fait à dire ah mais ça je l'ai déjà fait, je veux pas le faire en fait il n'y a pas de débat, on est là pour lister toutes les solutions et ça fait naître en tout cas pas mal de cohésion au final d'entraide, de soutien parce que je prouve que les managers sont quand même très seuls moi pour avoir été manager je me suis sentie des fois très seule et je trouve que c'est dommage qu'on n'utilise pas assez le savoir de chacun dans son en fait des retours d'équipe en fait

  • Sébastien Calvez

    Et les avantages que t'as pu voir dans les entreprises là qu'on cooptait ou on cooptait qu'on a mis en place du co-développement ?

  • Elodie Bancelin

    Moi, j'avais commencé avec la SNCF pour les équipes de direction. J'avais trouvé que c'était bien parce que ça devenait comme un réflexe. Au début, je suis là, je suis quand même présente pendant les 3-4 sessions, les premières. Et après, il y a quelqu'un qui prend le relais, à qui j'apprends le protocole et qui va le suivre. Voilà, exactement en interne, pour que ça devienne un réflexe. Et l'idée, c'est de le maintenir, comme tout. il faut de la discipline si on veut que ça marche il faut le faire au moins une fois par mois ou une fois tous les 15 jours et à chaque fois ça tourne et le retour d'expérience aussi est important parce que quand quelqu'un s'est engagé en fait dans une problématique d'un collaborateur c'est le minimum c'est déjà de lui dire merci à la fin de la séance mais c'est de lui faire un retour de ce qui a fonctionné ou pas 15 jours ou un mois après je

  • Sébastien Calvez

    pense que l'Assemblée Nationale pourrait avoir des besoins sur le co-développement tu Tu as d'autres cordes à ton arc qui font que tous les jours, tu mets du cœur à l'ouvrage. Tu nous en dis quelques mots ou pas ?

  • Elodie Bancelin

    Qu'est-ce que je peux dire ?

  • Sébastien Calvez

    On a compris le coaching, le co-développement, tout ce que ça peut apporter à l'individu, aux entreprises. Et cet apport extérieur qu'on cautionne énormément et qui peut apporter à chacun. Tu as d'autres recettes ? Tu as d'autres petites recettes ?

  • Elodie Bancelin

    Après, il y a des recettes qui sont plus ou moins conventionnelles. En tout cas, quand on est dans le coaching, on est dans l'humain. Donc déjà, on aime ça. On aime trouver des moyens de s'enrichir et de trouver des méthodes qui vont aider les uns et les autres. Parce que le coaching, c'est bien, mais parfois, ça ne répond pas à tout. Donc moi, je me suis aussi beaucoup ouverte à plein de méthodes qui sont... Par exemple, il peut y avoir la systémique, qui est beaucoup plus conventionnelle. Mais il peut y avoir aussi tout ce qui va être médecine parallèle. Donc le magnétisme, il peut y avoir la kinésiologie, il peut y avoir plein de manières de s'ouvrir au développement personnel.

  • Sébastien Calvez

    Et les gens aujourd'hui en France sont ouverts à ces médecines un peu...

  • Elodie Bancelin

    Je pense beaucoup plus que ce qu'on croit, pardon. Oui, parce que quand on ouvre une porte, on se rend compte que les gens disent Ah oui, moi j'ai déjà vu, ah oui, moi je suis déjà allé voir un tel, ah moi je fais ça, moi je fais ça. Donc oui. Après, moi, c'est vrai que je suis assez passionnée de ça depuis toute petite. Donc, le Reiki, le magnétisme, tout ce qui va être, l'astrologie. Pour moi, c'est un vrai complément à la connaissance de soi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, Elodie, on est hyper heureux de t'avoir reçue, d'avoir pu échanger avec ton approche du coaching. Et je pense que c'est hyper intéressant. On peut souvent avoir une image un peu galvaudée ou un peu mauvaise parfois, la notion de coach, où beaucoup se réclament coach et on fait peu la différence entre du coaching ou d'autres formes, parfois d'écoute ou d'assistanat. Donc un grand merci pour ça. Tu es quelqu'un qui a la pêche, qui est pleine de dynamisme. C'est quoi tes petits secrets et ta petite recette du matin pour arriver comme ça à 16h à Paris, après 4h de train, 5h de train avec autant d'énergie là ? C'est quoi les 2-3 conseils que tu nous donnes ?

  • Elodie Bancelin

    Alors déjà, je ne sais pas, ça doit être quand même dans ma nature. Je sais que je vois quand même le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Après, je pense qu'une bonne hygiène de vie. Je reviens au podcast que j'ai entendu ce matin justement sur Anne-Laure.

  • Sébastien Calvez

    Dans la nutrition ?

  • Elodie Bancelin

    Exactement, parce que ça, je pense que c'est vrai. Ça a vraiment sa contribu, déjà, quand on est bien dans son corps, bien dans sa tête. Avoir une bonne santé, en fait, physique et mentale, c'est hyper important. Après, je pense qu'il faut bien s'entourer. Quand on fait du coaching, on se rend compte qu'il y a des moments, il y a des choix à faire, il y a du tri. Il y a des personnes qui peuvent nous polluer. Il faut aussi accepter. Il faut accepter de refuser certaines relations et puis il faut apprendre à dire non. En termes d'hygiène, je pense vraiment ce qu'il faut retenir, c'est franchement faire quelque chose qu'on aime. Parce qu'on ne voit pas le temps passer. Moi, je suis curieuse. Et je crois que je le suis encore plus depuis que je fais ce métier-là.

  • Sébastien Calvez

    Et donc, couvez un coach pour savoir ce qu'on aime.

  • Elodie Bancelin

    Ouais, peut-être. Pourquoi pas ? Rappelez-moi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, merci beaucoup. Merci pour ces conseils qu'on va tous essayer d'adopter. Et puis, un grand merci d'être venue à nouveau.

  • Elodie Bancelin

    Merci à vous.

  • Sébastien Calvez

    Et merci à tous pour votre écoute. Et à très bientôt. Merci d'avoir suivi cet épisode du Cœur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Cœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, belle écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de son parcours

    01:06

  • Son entreprise Merci mon coach

    04:14

  • Le coaching, qu'est-ce que c'est ?

    06:02

  • Le coaching et son impact sur la performance

    10:42

  • Quel accompagnement ?

    15:23

  • Le co-développement : explications

    18:03

  • Ses autres passions

    20:37

  • Ce qui lui donne du coeur à l'ouvrage

    22:51

  • Conclusion et remerciements

    23:50

  • Outro

    24:21

Description

Dans cet épisode du podcast "Du Kœur à l'Ouvrage", Sébastien Calvez accueille Élodie Bancelin, experte en coaching, pour une discussion approfondie sur les différentes facettes du coaching en entreprise et son impact sur le bien-être et la performance au travail.


🎙️ Ensemble, nous abordons trois thèmes majeurs :

  • Les distinctions essentielles entre le coaching, le mentorat et la formation, et la manière dont le coaching individuel peut dynamiser les performances d'une équipe en entreprise. Élodie partage des exemples concrets pour illustrer la valeur ajoutée d’un accompagnement personnalisé ;

  • Les indicateurs clés d'épanouissement professionnel visés par le coaching, ainsi que le processus qui permet aux collaborateurs de surmonter des défis personnels et professionnels pour retrouver un sens au travail ;

  • Le concept du codéveloppement, une approche collective qui diffère du coaching individuel traditionnel. Élodie explique ce qui rend cette méthode unique et quels avantages concrets elle peut apporter aux entreprises en termes de performance et de satisfaction des équipes.


📻 Tout au long de cet épisode, Élodie délivre des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti du coaching, et montre comment une approche humaine et bienveillante peut transformer l’expérience professionnelle des collaborateurs. Un épisode inspirant pour ceux qui cherchent à renforcer la dynamique collective et à encourager le développement personnel au sein des organisations.


Rejoignez-nous pour ce nouvel épisode instructif et découvrez comment le coaching peut devenir un levier de réussite et d'épanouissement dans votre environnement professionnel.


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


🌟 Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur iTunes. Votre soutien est précieux pour nous permettre de continuer à offrir des contenus de qualité ! 🚀


#Podcast #Coaching #ÉpanouissementProfessionnel #Codéveloppement #Leadership #BienÊtreAuTravail #Performance #Entreprise


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calvez, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du cœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Elodie !

  • Elodie Bancelin

    Bonjour Sébastien !

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ?

  • Elodie Bancelin

    Très bien !

  • Sébastien Calvez

    Pleine forme ?

  • Elodie Bancelin

    En pleine forme, on peut dire.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Elodie Bancelin

    Comme toujours.

  • Sébastien Calvez

    Et pourquoi comme toujours ?

  • Elodie Bancelin

    Parce que je fais un métier que j'adore, donc je suis vraiment dans le thème.

  • Sébastien Calvez

    Tu vas nous raconter tout ça ? Et est-ce que tu veux commencer par nous dresser un peu tout ton parcours, ta vie, qu'est-ce qui a pu t'éclairer dans les différentes rencontres et les différentes expériences que tu as pu avoir pour aujourd'hui ? Atterrir entre guillemets dans tout ce que tu fais de beau aujourd'hui.

  • Elodie Bancelin

    Avec plaisir. Alors, par quoi commencer ? Disons qu'aujourd'hui, maintenant, je suis coach professionnel. On va me dire en quoi. Donc j'accompagne.

  • Sébastien Calvez

    Ce sera la deuxième partie. Comment t'es arrivée là déjà ?

  • Elodie Bancelin

    Comment je suis arrivée là ? Je suis arrivée à faire du coaching par mon ancien métier en fait. J'ai commencé dans la publicité. J'ai fait des études de com, une publicité, je suis arrivée en entreprise. Et j'étais très passionnée d'ailleurs par ce que je faisais à l'époque. Et puis après, on monte en compétences, on monte en grades, et puis je suis devenue manager. Et puis après, manager de manager, et en fait, je suis arrivée à un stade où...

  • Sébastien Calvez

    T'es dans une structure assez pyramidale.

  • Elodie Bancelin

    J'ai commencé par une très grosse structure, tout le monde connaît, des grosses agences de pub. J'en rêvais, je suis rentrée. Mais par contre, j'ai pas fait long feu parce que c'était pas du tout mon état d'esprit. Et je suis rentrée dans une toute petite, mais qui est devenue très grosse. Et quand en fait, je suis arrivée à un stade où j'ai vraiment accompagné les collaborateurs, on a développé l'entreprise. Si vous voulez, j'étais la 18e salariée et on est passé à 150 jusqu'à 300. Et je suis arrivée un peu à saturation à la fin. Donc, j'ai basculé que dans l'accompagnement. Ce que je faisais en fait en interne sans le savoir.

  • Sébastien Calvez

    D'accord. Voilà. Et tu as décidé de créer une structure ? Quel est le cheminement ?

  • Elodie Bancelin

    Le cheminement, il est...

  • Sébastien Calvez

    Le fait d'entreprendre, le fait de créer quelque chose, de te mettre un peu à ton compte aussi.

  • Elodie Bancelin

    C'était un vrai challenge, en fait. Je me suis mis à mon compte parce que je n'avais pas vraiment le choix, en fait. Et surtout, je pensais que je n'avais pas les capacités. Et c'est là où, en fin de compte, le coaching rentre en jeu. Parce que moi, je me suis fait...

  • Sébastien Calvez

    Tu t'es fait coacher.

  • Elodie Bancelin

    Exactement, je me suis fait coacher. Et en me faisant coacher par une personne qui était justement dans un métier de la com avant, comme ça arrive beaucoup. m'a plutôt guidée en fait, m'a montré que j'avais les compétences pour accompagner et que je le faisais un petit peu quotidiennement sur les dernières années de ma carrière de pub. Et sur ce point de vue-là, j'ai réussi à me détacher, si on veut, du côté peur de l'entreprise dans le sens où moi je me voyais comme un bon soldat, je savais que je travaillais, on me donnait des missions, je les réalisais, il n'y avait aucun problème, on pouvait me faire confiance là-dessus, mais je ne m'étais jamais imaginée monter ma structure. Et d'ailleurs en même temps aujourd'hui j'en ai deux. Et c'est vrai que par exemple quand j'ai monté Merci Mon Coach, c'est un peu devenu comme une obligation parce qu'on ne peut pas être coach en fait en entreprise. En tout cas ce n'est pas la vraie philosophie qu'on a du coaching, c'est qu'il faut être extérieur. Et en fait ça s'est venu à moi comme ça. Et puis je me suis dit de toute façon le métier me plaît donc je vais le faire.

  • Sébastien Calvez

    Génial. Alors, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur Merci Mon Coach, du coup ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu proposes comme service aux individus, aux entreprises et à toutes les personnes que tu rencontres dans cette merveilleuse aventure ?

  • Elodie Bancelin

    Alors, Merci Mon Coach, au début, c'est parti juste du coaching, du coaching professionnel, vraiment là pour aider les salariés à monter en compétence, prendre de la hauteur sur leur poste ou même les accompagner quand ils étaient plutôt en phase de burn-out. Ça arrive un petit peu tard, malheureusement, mais j'ai fait ça. Et puis après, en fait, je me suis rendu compte que le groupe me manquait. Parce que quand on travaille en agence aussi, on travaille beaucoup avec le collectif. Donc travailler toute seule, ça m'allait bien, mais pas que. Donc je me suis guidée vers le coaching d'équipe. Sur le coaching d'équipe, je me suis rendu compte que, en fin de compte, ça allait aussi sur la formation. Et la formation a des workshops, a des ateliers. Et en fait, quand on a le pied dans l'entreprenariat, on se rend compte qu'on peut faire plein de choses. Et donc on se prive de plus rien. Et on tente.

  • Sébastien Calvez

    Et aujourd'hui, merci mon coach, c'est combien de personnes qui travaillent dans la structure ? J'ai beaucoup de partenaires,

  • Elodie Bancelin

    j'ai plus de partenaires, j'ai des personnes qui sont des indépendants et qui sont à leur compte en tant qu'organistes de formation aussi. Donc on peut être organisé de formation en étant tout petit, parce qu'en fait Calliope a quand même fait une bonne restriction de tous les organismes qu'on a connus. Et donc aujourd'hui, moi je travaille toute seule, mais avec des partenaires. Donc je peux avoir des partenaires pour tout ce qui va être, comme j'ai fait dernièrement, des team building. Où là, on est 50, on peut être jusqu'à 100. Et donc là, je travaille avec des personnes qui sont vraiment très compétentes dans leur domaine. Donc ça peut être des dizaines de personnes. Et après, je travaille avec des indépendants qui peuvent m'accompagner sur des expertises qui ne sont pas les miennes. C'est-à-dire que quand je quitte le côté coaching ou formation, tout ce qui va être le développement, si vous voulez, du savoir-être, quand ça va être plus pointu, là je vais faire appel à des experts. Et donc, j'en ai dans mon palais une dizaine autour de moi.

  • Sébastien Calvez

    Alors, une question, je pense, qui taraude beaucoup de personnes. Comment tu peux donner une définition simple du coaching ? Parce que beaucoup de gens, c'est team coach c'est un mot qui est encore et qui est encore très à la mode aujourd'hui. Est-ce que tu peux essayer de nous donner une définition simple du coaching ?

  • Elodie Bancelin

    C'est un beau challenge, ça, quand même. C'est un beau challenge.

  • Sébastien Calvez

    Tu veux que je te coach ?

  • Elodie Bancelin

    C'est vrai qu'on a tendance à confondre aussi.

  • Sébastien Calvez

    Essayez de nous donner quelques informations sur les différences qu'il peut y avoir entre le coaching et d'autres formes de développement personnel.

  • Elodie Bancelin

    Parce qu'en fait, c'est justement la formation.

  • Sébastien Calvez

    Donc, c'est quoi le coaching en fait ?

  • Elodie Bancelin

    Le coaching, si on veut faire simple, c'est plutôt accompagner un individu à identifier son potentiel. arriver à ce qu'il définisse un objectif qui soit suffisamment challengeant et qu'il a envie de l'atteindre. Donc nous, on va l'accompagner surtout dans le présent et le futur pour qu'il y arrive. Ce qui va faire la différence aussi avec les autres méthodes qu'on peut rencontrer. Par exemple, si on fait du mentorat, le mentorat, ce n'est pas la même chose que le coaching, parce qu'en fait, le mentor, déjà, ça veut dire qu'on a quelqu'un qui est plus ou moins inspirant, qui déjà a une certaine expertise et on va chercher cette expertise chez le mentor. Donc le mentor, il l'accompagne, il soutient, il aide et il montre ainsi par ses expériences comment y arriver au sein du même métier généralement. Après, on peut avoir par exemple la thérapie, parce que je sais que souvent il y en a beaucoup qui confondent et qui disent Ah mais le coaching, tu fais un peu de la thérapie Oui, il y a un point commun, c'est sûr, c'est l'écoute. On est dans de l'écoute active. Maintenant, on n'est pas du tout dans le passé, on ne va pas aller chercher les causes psychologiques. Ce n'est pas notre domaine déjà, en fait, il faut rester aussi à sa place. On n'a pas ces compétences-là. Nous, c'est vraiment d'aller chercher. Ce qui fait que la personne, en fait, elle va exceller dans son domaine. Et surtout, elle va retrouver l'épanouissement, du plaisir au travail. Moi, je suis vraiment centrée sur le travail. Donc, j'interviens en entreprise, pas forcément sur le domaine personnel. D'accord.

  • Sébastien Calvez

    Et quelle qualité il faut pour être ou devenir coach ? Parce que tout le monde s'estime, pas tous, mais en tout cas, tout le monde s'estime à l'écoute des autres, en capacité de donner des bons conseils.

  • Elodie Bancelin

    Oui, déjà, on n'est pas en train de conseiller normalement. On n'est pas en train de conseiller. Donc,

  • Sébastien Calvez

    c'est quoi les qualités ?

  • Elodie Bancelin

    C'est assez complexe parce que même moi, déjà, on est supervisé quand on est coach. En tout cas, moi, je le suis. Et c'est vrai que c'est important parce qu'en fait, on n'est que dans le questionnement. Et c'est le questionnement qui permet, en fin de compte, à la personne en face de nous de faire des prises de conscience. Donc, c'est tout. C'est là la subtilité, c'est de poser les bonnes questions, de bien écouter. Donc, les compétences, c'est clair, c'est une bonne écoute. Après, là, c'est peut-être aussi avoir... Une rapidité d'esprit pour comprendre tout de suite que quand la personne nous dit ça, peut-être rebondir sur ce mot-là et ne pas lâcher le fil parce qu'on sent que c'est là-dessus qu'il va y avoir toute une histoire à dérouler. Après, j'ai envie de dire, c'est surtout pour moi un côté très empathique, comprendre l'autre et avoir surtout, j'ai envie de dire, beaucoup de souplesse. Et je pense que le jugement, il est vraiment à mettre de côté quand on fait du coaching parce qu'on peut vraiment voir de tout.

  • Sébastien Calvez

    T'es formée, t'as des diplômes, il y a...

  • Elodie Bancelin

    Il y en est formé, alors après il y a plein d'écoles aujourd'hui. Moi c'était il y a 9 ans, j'ai vu énormément d'écoles s'ouvrir. Moi j'ai été formée chez MF Coach. Et donc c'était bien parce que j'ai beaucoup pratiqué, donc effectivement j'ai le diplôme, je suis certifiée, je suis supervisée comme je le disais. Et j'ai appris par exemple la PNL, j'ai appris les différents inventaires de personnalités.

  • Sébastien Calvez

    Tu en dis un mot sur ce sujet-là ?

  • Elodie Bancelin

    ça j'adore, c'est vraiment quelque chose que j'affectionne particulièrement c'est de deviner un petit peu les personnalités qui sont autour de moi, sans vraiment les deviner puisque maintenant on est un petit peu formaté quand on commence donc tu te mets dans des cases ? non, je ne mets pas les gens dans des cases j'essaye juste en fin de compte de savoir qu'est-ce qui leur plaît quel est leur terrain de prédilection leur préférence tout simplement donc c'est assez facile en fait j'ai fait un process com,

  • Sébastien Calvez

    on avait eu l'occasion de faire une formation process com toujours très intéressant

  • Elodie Bancelin

    Donc ça, j'adore. Et effectivement, ça aide beaucoup. En fait, pour moi, c'est un peu le démarrage. Ça aide beaucoup pour que la personne soit aussi en confiance, parce qu'on crée une alliance avec le coaché. Et quand la personne arrive à bien s'identifier et qu'elle est au clair là-dessus, qu'elle reconnaît là où elle est bonne et là où c'est difficile, ou même là où il y a des limites, parce que de toute façon, on n'est pas des êtres parfaits. Il y a des choses sur lesquelles on est bon et d'autres moins bon. Eh bien, ça permet d'avoir un bon démarrage. Et de là, on peut aller après un peu plus dans le dur et comprendre pourquoi. La personne en est là, sur quoi elle doute, et travailler surtout sur la confiance en soi. et le reste des compétences.

  • Sébastien Calvez

    Et pour toi, comment le coaching individuel peut améliorer la performance globale d'une équipe au sein d'une entreprise ? Est-ce que tu as quelques exemples concrets à nous partager ? Et deuxième partie de ma question, à quel moment on se dit Ah là, je vais avoir besoin d'un coup d'œil externe, je vais avoir besoin d'un coach En tant qu'individu, en tant qu'entreprise, en tant que patron d'une direction, c'est quoi les faisceaux d'indices et concordants qui te font dire qu'il faut qu'on se fasse aider ?

  • Elodie Bancelin

    Alors là, il y a plusieurs questions quand même. Donc si je prends juste la dernière, je dirais. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se dit qu'on a envie d'être coaché ou qu'en tout cas, peut-être la direction estime qu'un salarié doit être coaché ou un manager. Ça peut venir de sa part, c'est-à-dire qu'il se dit, je vois qu'en fait, j'ai des blocages. Par exemple, je n'arrive pas à avoir assez de leadership vis-à-vis de mes équipes. Je sens que quand je prends la parole, j'ai le contenu, mais je n'arrive pas à être là, à être suffisamment concis, à percuter, à créer de la motivation autour de moi. Donc là, nous, on peut l'aider à voir ce qu'il a, en fait, à aller chercher en lui pour qu'en fin de compte, ça parle aux autres. Parce que le leadership, ça s'exprime de plein de façons différentes. Et ça, c'est aussi en fonction des personnalités. Il peut y avoir aussi la demande de la direction. Par exemple, on va avoir un très bon élément qui arrive sur un nouveau domaine, c'est-à-dire qu'il a une grande expertise, même pointue, j'ai envie de dire, et il n'est pas forcément dans le partage. Il est dans son expertise et on va le mettre à un poste avec des responsabilités et surtout beaucoup d'interlocuteurs. Et le fait qu'il y ait ces interlocuteurs en face, ça peut aussi le mettre en situation de stress, de fragilité. Et donc, nous, on va l'accompagner à ce qu'il reste toujours très bon dans son domaine et qu'il développe d'autres compétences. Généralement, on tourne toujours sur le relationnel et comportemental.

  • Sébastien Calvez

    Là, on est quand même sur tes exemples plutôt dans du curatif, si je peux me permettre.

  • Elodie Bancelin

    Après, il peut y avoir performance. Par exemple, moi, quand je travaille avec des commerciaux, alors c'est moi mon domaine, je le dis clairement, parce que moi-même déjà, quand j'étais en agence de pub, j'étais beaucoup sur la fidélité. J'ai gardé énormément de clients pendant longtemps, donc je pense que ça, c'est un peu ma patte. C'est faire que les gens soient bien dans leur entreprise et ils y restent. Moi, je suis plutôt sur la rétention. En revanche, quand par exemple, il y a de la performance, un commercial qui arrive et qui me dit bon bah voilà, moi je me sens pas très bien à mon poste, j'ai une super promotion ça, ça arrive souvent dans ce cas-là je passe directeur commercial mais moi ce que j'aime c'est être sur le terrain là je sais que je peux pas refuser ça parce que c'est une promotion, parce qu'aussi ça me permet de me challenger mais je suis pas trop dans les mains, j'ai pas trop envie de m'occuper des petits jeunes, j'ai pas trop envie de faire les timesheets j'ai pas trop envie de m'occuper des congés d'un tel ou d'un tel comment je peux faire pour prendre plaisir à tout ça... et mieux m'organiser. Alors, ça peut être sur la planification de l'organisation. Donc là aussi, on peut l'aider à se structurer.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi les indicateurs d'épanouissement qu'un coach va chercher à améliorer ?

  • Elodie Bancelin

    Il y en a plein.

  • Sébastien Calvez

    Si tu mesures l'avant, l'après, qu'est-ce que tu vas mesurer ?

  • Elodie Bancelin

    Des DRH qui nous donnaient un rendez-vous en disant Bon, alors c'est quoi votre niveau ?

  • Sébastien Calvez

    L'épanouissement.

  • Elodie Bancelin

    Alors moi je dis, il y a des choses qui peuvent se mesurer quand même. On fait des enquêtes, il y a des choses sur lesquelles c'est assez facile. Par exemple, la satisfaction au travail. On peut faire des enquêtes pour savoir si les personnes sont bien dans leurs tâches, leurs responsabilités, même dans leur environnement de travail. On peut aussi tout à fait évaluer la motivation, l'engagement. Ça c'est quelque chose, taux de participation par exemple, je ne sais pas, aux réunions, aux projets. On le sent ça, si la personne tout d'un coup, elle a un meilleur état d'esprit. et qu'elle a envie d'entreprendre dans son entreprise. Donc ça, ça se reconnaît assez facilement après un coaching. On peut aussi travailler la performance. Tout ce qui est les chiffres. Les chiffres, là, ça ne ment pas. Donc ça, ce n'est pas exactement le même travail. C'est souvent parce que la personne elle-même a eu des déclics et elle fait pratiquement... Après,

  • Sébastien Calvez

    la relation entre être bien dans son travail et être performant, je pense qu'on l'a déjà vu plein de fois à travers des thèmes différents dans le podcast, mais il y a une vraie corrélation dans tous les cas.

  • Elodie Bancelin

    De toute façon, quand on est bien... qu'on ait bien son travail, qu'on occupe le poste qui nous correspond, qu'on arrive à élargir sa zone de confort. Parce que moi, j'entends beaucoup de choses où on dit on va dans sa zone de génie, il faut absolument en sortir, sa zone de confort En fait, si on appelle ça une zone de confort, c'est qu'elle est confortable, c'est pas qu'elle est inconfortable. Elle devient inconfortable au bout d'un moment, c'est quand on a peur de la grandir, d'explorer. Donc l'idée du coaching, c'est ça, c'est de se dire comment j'étends un petit peu mon périmètre, comment j'ose un peu prendre des responsabilités que mon manager me donne. Comment je délègue aussi, je fais confiance aux autres.

  • Sébastien Calvez

    C'est quoi un cursus un peu type que tu peux proposer à un individu ? Alors tu me diras, il n'y a pas de cursus type,

  • Elodie Bancelin

    mais… Oui, c'est difficile parce que généralement, même quand on établit un contrat de coaching…

  • Sébastien Calvez

    Tu le fais sur trois mois, sur six mois, sur…

  • Elodie Bancelin

    Alors moi, je les apprends sur six mois. Sur six mois parce que déjà, il y a une phase aussi, on se voit assez régulièrement tous les 15 jours pendant, disons, un mois, un mois et demi. Et puis après, il y a l'accomplissement, c'est-à-dire des... C'est-à-dire que la personne va s'engager. Il y aura des exercices, il y aura des challenges à se donner. Et donc ça, ça ne se trouve pas en 15 jours. Donc la personne, là, elle va explorer, voir si elle a envie d'y aller, comment ça s'est passé, me faire un retour, voir qu'est-ce qui a été bloquant, qu'est-ce qui lui a fait peur, est-ce qu'il reste encore des peurs ? Est-ce qu'au contraire, elle s'est épatée, elle arrive et elle se dit Ah génial, ça me donne encore envie d'explorer plein d'autres choses Et donc on va y aller. Nous, on est le tuteur pendant un moment, comme sur une plante. Et puis quand c'est suffisamment solide, on ne sert plus à rien.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce qu'on a des échecs dans le coaching ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, ça arrive. J'en ai payé beaucoup, je suis contente pour moi.

  • Sébastien Calvez

    Tu as eu des déceptions, des regrets ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, il y en a où c'est trop fragile et il faut aller à leur rythme. Moi, je suis assez nature dynamique.

  • Sébastien Calvez

    On ne l'entend pas du tout là.

  • Elodie Bancelin

    C'est ça. Et c'est pour ça qu'il faut que des fois je ralentisse. C'est vraiment un des sujets sur lesquels je travaille, c'est aller au rythme de l'autre. Et c'est vrai qu'on a...

  • Sébastien Calvez

    Tu fais coacher alors ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, en supervision. pour ralentir et pour me mettre au rythme du client. Et c'est vrai que, par exemple, je sais que des fois, j'ai eu, en tout cas, surtout, je pense à mes débuts, parce que c'est vrai que ça a du bon, la maturité. On ne prend pas que des rides. On prend beaucoup de choses aussi très bien. Et c'est vrai que ça m'a fait prendre du recul sur... Accepter que l'autre fasse des petits pas qui sont pour moi peut-être des petits pas de fourmi. Et je pensais que c'était invisible, alors que d'autres, en fait, considèrent que c'est des pas de géant. Et donc ça, voilà. Donc ça, c'est des petites erreurs de parcours. Ou alors, par exemple, on peut avoir des gens qui sont vraiment très fragilisés et qui font amener plutôt voir un spécialiste, un psychologue. Et là, ce n'est pas un échec, mais c'est se dire qu'on est arrivé un peu trop tard.

  • Sébastien Calvez

    Oui, il y a... Camille disait dans le premier épisode qu'il voyait un psychologue alors que tout va bien aujourd'hui parce que...

  • Elodie Bancelin

    Il a raison.

  • Sébastien Calvez

    Une fois que c'est trop tard...

  • Elodie Bancelin

    Je l'ai écouté.

  • Sébastien Calvez

    Malheureusement, c'est du rustinage et ce n'est pas de l'écoute active.

  • Elodie Bancelin

    C'est pour ça que c'est important la supervision. Parce que les superviseurs, ils nous remettent en question. Donc, c'est exactement comme aller voir un psy. Moi, je m'oblige, en tout cas, si je ne fais pas de thérapie, mais au moins, à le faire tous les deux ans et repartir, en fin de compte, sur une session de plusieurs mois. Et c'est toujours bénéfique.

  • Sébastien Calvez

    Ok. Tu parles beaucoup aussi de co-développement à travers ta structure. Merci, mon coach. Qu'est-ce que c'est le co-développement et en quoi ça diffère du coaching individuel classique ? Tu peux nous en donner une définition ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, le co-développement, alors le vrai co-développement déjà, c'est né au Québec par Adrien Payette et Madame Champagne, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Sébastien Calvez

    Champagne, Payette.

  • Elodie Bancelin

    Sympa, non ? Québécois. Et donc, ça, c'est un protocole qui permet en fin de compte de développer l'intelligence collective. Et cette intelligence collective, elle naît en fait entre pairs, c'est-à-dire que vous êtes dans une entreprise et puis vous prenez par exemple une demi-journée et vous allez travailler ensemble. Il y aura quelqu'un qui va se définir comme un client. et les autres vont être des consultants. Donc, ils vont définir une casquette. Et le client va, à ce moment-là, raconter sa problématique. Les autres vont poser des questions. L'idée, c'est qu'il n'y ait pas de jugement. En fait, on met de côté certaines questions qui sont peut-être déjà ciblées. Et le client va redéfinir réellement son besoin pour qu'en fin de compte, les consultants lui trouvent une solution. Tout ça, c'est chronométré, c'est tenu. Il y a un protocole à suivre. Et c'est bien l'intérêt, justement, qu'il y ait un facilitateur ou un coach qui connaisse la démarche parce qu'il ne faut pas qu'il y ait de débordement. justement, pour pas que les gens commencent en fait à dire ah mais ça je l'ai déjà fait, je veux pas le faire en fait il n'y a pas de débat, on est là pour lister toutes les solutions et ça fait naître en tout cas pas mal de cohésion au final d'entraide, de soutien parce que je prouve que les managers sont quand même très seuls moi pour avoir été manager je me suis sentie des fois très seule et je trouve que c'est dommage qu'on n'utilise pas assez le savoir de chacun dans son en fait des retours d'équipe en fait

  • Sébastien Calvez

    Et les avantages que t'as pu voir dans les entreprises là qu'on cooptait ou on cooptait qu'on a mis en place du co-développement ?

  • Elodie Bancelin

    Moi, j'avais commencé avec la SNCF pour les équipes de direction. J'avais trouvé que c'était bien parce que ça devenait comme un réflexe. Au début, je suis là, je suis quand même présente pendant les 3-4 sessions, les premières. Et après, il y a quelqu'un qui prend le relais, à qui j'apprends le protocole et qui va le suivre. Voilà, exactement en interne, pour que ça devienne un réflexe. Et l'idée, c'est de le maintenir, comme tout. il faut de la discipline si on veut que ça marche il faut le faire au moins une fois par mois ou une fois tous les 15 jours et à chaque fois ça tourne et le retour d'expérience aussi est important parce que quand quelqu'un s'est engagé en fait dans une problématique d'un collaborateur c'est le minimum c'est déjà de lui dire merci à la fin de la séance mais c'est de lui faire un retour de ce qui a fonctionné ou pas 15 jours ou un mois après je

  • Sébastien Calvez

    pense que l'Assemblée Nationale pourrait avoir des besoins sur le co-développement tu Tu as d'autres cordes à ton arc qui font que tous les jours, tu mets du cœur à l'ouvrage. Tu nous en dis quelques mots ou pas ?

  • Elodie Bancelin

    Qu'est-ce que je peux dire ?

  • Sébastien Calvez

    On a compris le coaching, le co-développement, tout ce que ça peut apporter à l'individu, aux entreprises. Et cet apport extérieur qu'on cautionne énormément et qui peut apporter à chacun. Tu as d'autres recettes ? Tu as d'autres petites recettes ?

  • Elodie Bancelin

    Après, il y a des recettes qui sont plus ou moins conventionnelles. En tout cas, quand on est dans le coaching, on est dans l'humain. Donc déjà, on aime ça. On aime trouver des moyens de s'enrichir et de trouver des méthodes qui vont aider les uns et les autres. Parce que le coaching, c'est bien, mais parfois, ça ne répond pas à tout. Donc moi, je me suis aussi beaucoup ouverte à plein de méthodes qui sont... Par exemple, il peut y avoir la systémique, qui est beaucoup plus conventionnelle. Mais il peut y avoir aussi tout ce qui va être médecine parallèle. Donc le magnétisme, il peut y avoir la kinésiologie, il peut y avoir plein de manières de s'ouvrir au développement personnel.

  • Sébastien Calvez

    Et les gens aujourd'hui en France sont ouverts à ces médecines un peu...

  • Elodie Bancelin

    Je pense beaucoup plus que ce qu'on croit, pardon. Oui, parce que quand on ouvre une porte, on se rend compte que les gens disent Ah oui, moi j'ai déjà vu, ah oui, moi je suis déjà allé voir un tel, ah moi je fais ça, moi je fais ça. Donc oui. Après, moi, c'est vrai que je suis assez passionnée de ça depuis toute petite. Donc, le Reiki, le magnétisme, tout ce qui va être, l'astrologie. Pour moi, c'est un vrai complément à la connaissance de soi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, Elodie, on est hyper heureux de t'avoir reçue, d'avoir pu échanger avec ton approche du coaching. Et je pense que c'est hyper intéressant. On peut souvent avoir une image un peu galvaudée ou un peu mauvaise parfois, la notion de coach, où beaucoup se réclament coach et on fait peu la différence entre du coaching ou d'autres formes, parfois d'écoute ou d'assistanat. Donc un grand merci pour ça. Tu es quelqu'un qui a la pêche, qui est pleine de dynamisme. C'est quoi tes petits secrets et ta petite recette du matin pour arriver comme ça à 16h à Paris, après 4h de train, 5h de train avec autant d'énergie là ? C'est quoi les 2-3 conseils que tu nous donnes ?

  • Elodie Bancelin

    Alors déjà, je ne sais pas, ça doit être quand même dans ma nature. Je sais que je vois quand même le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Après, je pense qu'une bonne hygiène de vie. Je reviens au podcast que j'ai entendu ce matin justement sur Anne-Laure.

  • Sébastien Calvez

    Dans la nutrition ?

  • Elodie Bancelin

    Exactement, parce que ça, je pense que c'est vrai. Ça a vraiment sa contribu, déjà, quand on est bien dans son corps, bien dans sa tête. Avoir une bonne santé, en fait, physique et mentale, c'est hyper important. Après, je pense qu'il faut bien s'entourer. Quand on fait du coaching, on se rend compte qu'il y a des moments, il y a des choix à faire, il y a du tri. Il y a des personnes qui peuvent nous polluer. Il faut aussi accepter. Il faut accepter de refuser certaines relations et puis il faut apprendre à dire non. En termes d'hygiène, je pense vraiment ce qu'il faut retenir, c'est franchement faire quelque chose qu'on aime. Parce qu'on ne voit pas le temps passer. Moi, je suis curieuse. Et je crois que je le suis encore plus depuis que je fais ce métier-là.

  • Sébastien Calvez

    Et donc, couvez un coach pour savoir ce qu'on aime.

  • Elodie Bancelin

    Ouais, peut-être. Pourquoi pas ? Rappelez-moi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, merci beaucoup. Merci pour ces conseils qu'on va tous essayer d'adopter. Et puis, un grand merci d'être venue à nouveau.

  • Elodie Bancelin

    Merci à vous.

  • Sébastien Calvez

    Et merci à tous pour votre écoute. Et à très bientôt. Merci d'avoir suivi cet épisode du Cœur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Cœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, belle écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de son parcours

    01:06

  • Son entreprise Merci mon coach

    04:14

  • Le coaching, qu'est-ce que c'est ?

    06:02

  • Le coaching et son impact sur la performance

    10:42

  • Quel accompagnement ?

    15:23

  • Le co-développement : explications

    18:03

  • Ses autres passions

    20:37

  • Ce qui lui donne du coeur à l'ouvrage

    22:51

  • Conclusion et remerciements

    23:50

  • Outro

    24:21

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Description

Dans cet épisode du podcast "Du Kœur à l'Ouvrage", Sébastien Calvez accueille Élodie Bancelin, experte en coaching, pour une discussion approfondie sur les différentes facettes du coaching en entreprise et son impact sur le bien-être et la performance au travail.


🎙️ Ensemble, nous abordons trois thèmes majeurs :

  • Les distinctions essentielles entre le coaching, le mentorat et la formation, et la manière dont le coaching individuel peut dynamiser les performances d'une équipe en entreprise. Élodie partage des exemples concrets pour illustrer la valeur ajoutée d’un accompagnement personnalisé ;

  • Les indicateurs clés d'épanouissement professionnel visés par le coaching, ainsi que le processus qui permet aux collaborateurs de surmonter des défis personnels et professionnels pour retrouver un sens au travail ;

  • Le concept du codéveloppement, une approche collective qui diffère du coaching individuel traditionnel. Élodie explique ce qui rend cette méthode unique et quels avantages concrets elle peut apporter aux entreprises en termes de performance et de satisfaction des équipes.


📻 Tout au long de cet épisode, Élodie délivre des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti du coaching, et montre comment une approche humaine et bienveillante peut transformer l’expérience professionnelle des collaborateurs. Un épisode inspirant pour ceux qui cherchent à renforcer la dynamique collective et à encourager le développement personnel au sein des organisations.


Rejoignez-nous pour ce nouvel épisode instructif et découvrez comment le coaching peut devenir un levier de réussite et d'épanouissement dans votre environnement professionnel.


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


🌟 Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur iTunes. Votre soutien est précieux pour nous permettre de continuer à offrir des contenus de qualité ! 🚀


#Podcast #Coaching #ÉpanouissementProfessionnel #Codéveloppement #Leadership #BienÊtreAuTravail #Performance #Entreprise


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calvez, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du cœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Elodie !

  • Elodie Bancelin

    Bonjour Sébastien !

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ?

  • Elodie Bancelin

    Très bien !

  • Sébastien Calvez

    Pleine forme ?

  • Elodie Bancelin

    En pleine forme, on peut dire.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Elodie Bancelin

    Comme toujours.

  • Sébastien Calvez

    Et pourquoi comme toujours ?

  • Elodie Bancelin

    Parce que je fais un métier que j'adore, donc je suis vraiment dans le thème.

  • Sébastien Calvez

    Tu vas nous raconter tout ça ? Et est-ce que tu veux commencer par nous dresser un peu tout ton parcours, ta vie, qu'est-ce qui a pu t'éclairer dans les différentes rencontres et les différentes expériences que tu as pu avoir pour aujourd'hui ? Atterrir entre guillemets dans tout ce que tu fais de beau aujourd'hui.

  • Elodie Bancelin

    Avec plaisir. Alors, par quoi commencer ? Disons qu'aujourd'hui, maintenant, je suis coach professionnel. On va me dire en quoi. Donc j'accompagne.

  • Sébastien Calvez

    Ce sera la deuxième partie. Comment t'es arrivée là déjà ?

  • Elodie Bancelin

    Comment je suis arrivée là ? Je suis arrivée à faire du coaching par mon ancien métier en fait. J'ai commencé dans la publicité. J'ai fait des études de com, une publicité, je suis arrivée en entreprise. Et j'étais très passionnée d'ailleurs par ce que je faisais à l'époque. Et puis après, on monte en compétences, on monte en grades, et puis je suis devenue manager. Et puis après, manager de manager, et en fait, je suis arrivée à un stade où...

  • Sébastien Calvez

    T'es dans une structure assez pyramidale.

  • Elodie Bancelin

    J'ai commencé par une très grosse structure, tout le monde connaît, des grosses agences de pub. J'en rêvais, je suis rentrée. Mais par contre, j'ai pas fait long feu parce que c'était pas du tout mon état d'esprit. Et je suis rentrée dans une toute petite, mais qui est devenue très grosse. Et quand en fait, je suis arrivée à un stade où j'ai vraiment accompagné les collaborateurs, on a développé l'entreprise. Si vous voulez, j'étais la 18e salariée et on est passé à 150 jusqu'à 300. Et je suis arrivée un peu à saturation à la fin. Donc, j'ai basculé que dans l'accompagnement. Ce que je faisais en fait en interne sans le savoir.

  • Sébastien Calvez

    D'accord. Voilà. Et tu as décidé de créer une structure ? Quel est le cheminement ?

  • Elodie Bancelin

    Le cheminement, il est...

  • Sébastien Calvez

    Le fait d'entreprendre, le fait de créer quelque chose, de te mettre un peu à ton compte aussi.

  • Elodie Bancelin

    C'était un vrai challenge, en fait. Je me suis mis à mon compte parce que je n'avais pas vraiment le choix, en fait. Et surtout, je pensais que je n'avais pas les capacités. Et c'est là où, en fin de compte, le coaching rentre en jeu. Parce que moi, je me suis fait...

  • Sébastien Calvez

    Tu t'es fait coacher.

  • Elodie Bancelin

    Exactement, je me suis fait coacher. Et en me faisant coacher par une personne qui était justement dans un métier de la com avant, comme ça arrive beaucoup. m'a plutôt guidée en fait, m'a montré que j'avais les compétences pour accompagner et que je le faisais un petit peu quotidiennement sur les dernières années de ma carrière de pub. Et sur ce point de vue-là, j'ai réussi à me détacher, si on veut, du côté peur de l'entreprise dans le sens où moi je me voyais comme un bon soldat, je savais que je travaillais, on me donnait des missions, je les réalisais, il n'y avait aucun problème, on pouvait me faire confiance là-dessus, mais je ne m'étais jamais imaginée monter ma structure. Et d'ailleurs en même temps aujourd'hui j'en ai deux. Et c'est vrai que par exemple quand j'ai monté Merci Mon Coach, c'est un peu devenu comme une obligation parce qu'on ne peut pas être coach en fait en entreprise. En tout cas ce n'est pas la vraie philosophie qu'on a du coaching, c'est qu'il faut être extérieur. Et en fait ça s'est venu à moi comme ça. Et puis je me suis dit de toute façon le métier me plaît donc je vais le faire.

  • Sébastien Calvez

    Génial. Alors, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur Merci Mon Coach, du coup ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu proposes comme service aux individus, aux entreprises et à toutes les personnes que tu rencontres dans cette merveilleuse aventure ?

  • Elodie Bancelin

    Alors, Merci Mon Coach, au début, c'est parti juste du coaching, du coaching professionnel, vraiment là pour aider les salariés à monter en compétence, prendre de la hauteur sur leur poste ou même les accompagner quand ils étaient plutôt en phase de burn-out. Ça arrive un petit peu tard, malheureusement, mais j'ai fait ça. Et puis après, en fait, je me suis rendu compte que le groupe me manquait. Parce que quand on travaille en agence aussi, on travaille beaucoup avec le collectif. Donc travailler toute seule, ça m'allait bien, mais pas que. Donc je me suis guidée vers le coaching d'équipe. Sur le coaching d'équipe, je me suis rendu compte que, en fin de compte, ça allait aussi sur la formation. Et la formation a des workshops, a des ateliers. Et en fait, quand on a le pied dans l'entreprenariat, on se rend compte qu'on peut faire plein de choses. Et donc on se prive de plus rien. Et on tente.

  • Sébastien Calvez

    Et aujourd'hui, merci mon coach, c'est combien de personnes qui travaillent dans la structure ? J'ai beaucoup de partenaires,

  • Elodie Bancelin

    j'ai plus de partenaires, j'ai des personnes qui sont des indépendants et qui sont à leur compte en tant qu'organistes de formation aussi. Donc on peut être organisé de formation en étant tout petit, parce qu'en fait Calliope a quand même fait une bonne restriction de tous les organismes qu'on a connus. Et donc aujourd'hui, moi je travaille toute seule, mais avec des partenaires. Donc je peux avoir des partenaires pour tout ce qui va être, comme j'ai fait dernièrement, des team building. Où là, on est 50, on peut être jusqu'à 100. Et donc là, je travaille avec des personnes qui sont vraiment très compétentes dans leur domaine. Donc ça peut être des dizaines de personnes. Et après, je travaille avec des indépendants qui peuvent m'accompagner sur des expertises qui ne sont pas les miennes. C'est-à-dire que quand je quitte le côté coaching ou formation, tout ce qui va être le développement, si vous voulez, du savoir-être, quand ça va être plus pointu, là je vais faire appel à des experts. Et donc, j'en ai dans mon palais une dizaine autour de moi.

  • Sébastien Calvez

    Alors, une question, je pense, qui taraude beaucoup de personnes. Comment tu peux donner une définition simple du coaching ? Parce que beaucoup de gens, c'est team coach c'est un mot qui est encore et qui est encore très à la mode aujourd'hui. Est-ce que tu peux essayer de nous donner une définition simple du coaching ?

  • Elodie Bancelin

    C'est un beau challenge, ça, quand même. C'est un beau challenge.

  • Sébastien Calvez

    Tu veux que je te coach ?

  • Elodie Bancelin

    C'est vrai qu'on a tendance à confondre aussi.

  • Sébastien Calvez

    Essayez de nous donner quelques informations sur les différences qu'il peut y avoir entre le coaching et d'autres formes de développement personnel.

  • Elodie Bancelin

    Parce qu'en fait, c'est justement la formation.

  • Sébastien Calvez

    Donc, c'est quoi le coaching en fait ?

  • Elodie Bancelin

    Le coaching, si on veut faire simple, c'est plutôt accompagner un individu à identifier son potentiel. arriver à ce qu'il définisse un objectif qui soit suffisamment challengeant et qu'il a envie de l'atteindre. Donc nous, on va l'accompagner surtout dans le présent et le futur pour qu'il y arrive. Ce qui va faire la différence aussi avec les autres méthodes qu'on peut rencontrer. Par exemple, si on fait du mentorat, le mentorat, ce n'est pas la même chose que le coaching, parce qu'en fait, le mentor, déjà, ça veut dire qu'on a quelqu'un qui est plus ou moins inspirant, qui déjà a une certaine expertise et on va chercher cette expertise chez le mentor. Donc le mentor, il l'accompagne, il soutient, il aide et il montre ainsi par ses expériences comment y arriver au sein du même métier généralement. Après, on peut avoir par exemple la thérapie, parce que je sais que souvent il y en a beaucoup qui confondent et qui disent Ah mais le coaching, tu fais un peu de la thérapie Oui, il y a un point commun, c'est sûr, c'est l'écoute. On est dans de l'écoute active. Maintenant, on n'est pas du tout dans le passé, on ne va pas aller chercher les causes psychologiques. Ce n'est pas notre domaine déjà, en fait, il faut rester aussi à sa place. On n'a pas ces compétences-là. Nous, c'est vraiment d'aller chercher. Ce qui fait que la personne, en fait, elle va exceller dans son domaine. Et surtout, elle va retrouver l'épanouissement, du plaisir au travail. Moi, je suis vraiment centrée sur le travail. Donc, j'interviens en entreprise, pas forcément sur le domaine personnel. D'accord.

  • Sébastien Calvez

    Et quelle qualité il faut pour être ou devenir coach ? Parce que tout le monde s'estime, pas tous, mais en tout cas, tout le monde s'estime à l'écoute des autres, en capacité de donner des bons conseils.

  • Elodie Bancelin

    Oui, déjà, on n'est pas en train de conseiller normalement. On n'est pas en train de conseiller. Donc,

  • Sébastien Calvez

    c'est quoi les qualités ?

  • Elodie Bancelin

    C'est assez complexe parce que même moi, déjà, on est supervisé quand on est coach. En tout cas, moi, je le suis. Et c'est vrai que c'est important parce qu'en fait, on n'est que dans le questionnement. Et c'est le questionnement qui permet, en fin de compte, à la personne en face de nous de faire des prises de conscience. Donc, c'est tout. C'est là la subtilité, c'est de poser les bonnes questions, de bien écouter. Donc, les compétences, c'est clair, c'est une bonne écoute. Après, là, c'est peut-être aussi avoir... Une rapidité d'esprit pour comprendre tout de suite que quand la personne nous dit ça, peut-être rebondir sur ce mot-là et ne pas lâcher le fil parce qu'on sent que c'est là-dessus qu'il va y avoir toute une histoire à dérouler. Après, j'ai envie de dire, c'est surtout pour moi un côté très empathique, comprendre l'autre et avoir surtout, j'ai envie de dire, beaucoup de souplesse. Et je pense que le jugement, il est vraiment à mettre de côté quand on fait du coaching parce qu'on peut vraiment voir de tout.

  • Sébastien Calvez

    T'es formée, t'as des diplômes, il y a...

  • Elodie Bancelin

    Il y en est formé, alors après il y a plein d'écoles aujourd'hui. Moi c'était il y a 9 ans, j'ai vu énormément d'écoles s'ouvrir. Moi j'ai été formée chez MF Coach. Et donc c'était bien parce que j'ai beaucoup pratiqué, donc effectivement j'ai le diplôme, je suis certifiée, je suis supervisée comme je le disais. Et j'ai appris par exemple la PNL, j'ai appris les différents inventaires de personnalités.

  • Sébastien Calvez

    Tu en dis un mot sur ce sujet-là ?

  • Elodie Bancelin

    ça j'adore, c'est vraiment quelque chose que j'affectionne particulièrement c'est de deviner un petit peu les personnalités qui sont autour de moi, sans vraiment les deviner puisque maintenant on est un petit peu formaté quand on commence donc tu te mets dans des cases ? non, je ne mets pas les gens dans des cases j'essaye juste en fin de compte de savoir qu'est-ce qui leur plaît quel est leur terrain de prédilection leur préférence tout simplement donc c'est assez facile en fait j'ai fait un process com,

  • Sébastien Calvez

    on avait eu l'occasion de faire une formation process com toujours très intéressant

  • Elodie Bancelin

    Donc ça, j'adore. Et effectivement, ça aide beaucoup. En fait, pour moi, c'est un peu le démarrage. Ça aide beaucoup pour que la personne soit aussi en confiance, parce qu'on crée une alliance avec le coaché. Et quand la personne arrive à bien s'identifier et qu'elle est au clair là-dessus, qu'elle reconnaît là où elle est bonne et là où c'est difficile, ou même là où il y a des limites, parce que de toute façon, on n'est pas des êtres parfaits. Il y a des choses sur lesquelles on est bon et d'autres moins bon. Eh bien, ça permet d'avoir un bon démarrage. Et de là, on peut aller après un peu plus dans le dur et comprendre pourquoi. La personne en est là, sur quoi elle doute, et travailler surtout sur la confiance en soi. et le reste des compétences.

  • Sébastien Calvez

    Et pour toi, comment le coaching individuel peut améliorer la performance globale d'une équipe au sein d'une entreprise ? Est-ce que tu as quelques exemples concrets à nous partager ? Et deuxième partie de ma question, à quel moment on se dit Ah là, je vais avoir besoin d'un coup d'œil externe, je vais avoir besoin d'un coach En tant qu'individu, en tant qu'entreprise, en tant que patron d'une direction, c'est quoi les faisceaux d'indices et concordants qui te font dire qu'il faut qu'on se fasse aider ?

  • Elodie Bancelin

    Alors là, il y a plusieurs questions quand même. Donc si je prends juste la dernière, je dirais. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se dit qu'on a envie d'être coaché ou qu'en tout cas, peut-être la direction estime qu'un salarié doit être coaché ou un manager. Ça peut venir de sa part, c'est-à-dire qu'il se dit, je vois qu'en fait, j'ai des blocages. Par exemple, je n'arrive pas à avoir assez de leadership vis-à-vis de mes équipes. Je sens que quand je prends la parole, j'ai le contenu, mais je n'arrive pas à être là, à être suffisamment concis, à percuter, à créer de la motivation autour de moi. Donc là, nous, on peut l'aider à voir ce qu'il a, en fait, à aller chercher en lui pour qu'en fin de compte, ça parle aux autres. Parce que le leadership, ça s'exprime de plein de façons différentes. Et ça, c'est aussi en fonction des personnalités. Il peut y avoir aussi la demande de la direction. Par exemple, on va avoir un très bon élément qui arrive sur un nouveau domaine, c'est-à-dire qu'il a une grande expertise, même pointue, j'ai envie de dire, et il n'est pas forcément dans le partage. Il est dans son expertise et on va le mettre à un poste avec des responsabilités et surtout beaucoup d'interlocuteurs. Et le fait qu'il y ait ces interlocuteurs en face, ça peut aussi le mettre en situation de stress, de fragilité. Et donc, nous, on va l'accompagner à ce qu'il reste toujours très bon dans son domaine et qu'il développe d'autres compétences. Généralement, on tourne toujours sur le relationnel et comportemental.

  • Sébastien Calvez

    Là, on est quand même sur tes exemples plutôt dans du curatif, si je peux me permettre.

  • Elodie Bancelin

    Après, il peut y avoir performance. Par exemple, moi, quand je travaille avec des commerciaux, alors c'est moi mon domaine, je le dis clairement, parce que moi-même déjà, quand j'étais en agence de pub, j'étais beaucoup sur la fidélité. J'ai gardé énormément de clients pendant longtemps, donc je pense que ça, c'est un peu ma patte. C'est faire que les gens soient bien dans leur entreprise et ils y restent. Moi, je suis plutôt sur la rétention. En revanche, quand par exemple, il y a de la performance, un commercial qui arrive et qui me dit bon bah voilà, moi je me sens pas très bien à mon poste, j'ai une super promotion ça, ça arrive souvent dans ce cas-là je passe directeur commercial mais moi ce que j'aime c'est être sur le terrain là je sais que je peux pas refuser ça parce que c'est une promotion, parce qu'aussi ça me permet de me challenger mais je suis pas trop dans les mains, j'ai pas trop envie de m'occuper des petits jeunes, j'ai pas trop envie de faire les timesheets j'ai pas trop envie de m'occuper des congés d'un tel ou d'un tel comment je peux faire pour prendre plaisir à tout ça... et mieux m'organiser. Alors, ça peut être sur la planification de l'organisation. Donc là aussi, on peut l'aider à se structurer.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi les indicateurs d'épanouissement qu'un coach va chercher à améliorer ?

  • Elodie Bancelin

    Il y en a plein.

  • Sébastien Calvez

    Si tu mesures l'avant, l'après, qu'est-ce que tu vas mesurer ?

  • Elodie Bancelin

    Des DRH qui nous donnaient un rendez-vous en disant Bon, alors c'est quoi votre niveau ?

  • Sébastien Calvez

    L'épanouissement.

  • Elodie Bancelin

    Alors moi je dis, il y a des choses qui peuvent se mesurer quand même. On fait des enquêtes, il y a des choses sur lesquelles c'est assez facile. Par exemple, la satisfaction au travail. On peut faire des enquêtes pour savoir si les personnes sont bien dans leurs tâches, leurs responsabilités, même dans leur environnement de travail. On peut aussi tout à fait évaluer la motivation, l'engagement. Ça c'est quelque chose, taux de participation par exemple, je ne sais pas, aux réunions, aux projets. On le sent ça, si la personne tout d'un coup, elle a un meilleur état d'esprit. et qu'elle a envie d'entreprendre dans son entreprise. Donc ça, ça se reconnaît assez facilement après un coaching. On peut aussi travailler la performance. Tout ce qui est les chiffres. Les chiffres, là, ça ne ment pas. Donc ça, ce n'est pas exactement le même travail. C'est souvent parce que la personne elle-même a eu des déclics et elle fait pratiquement... Après,

  • Sébastien Calvez

    la relation entre être bien dans son travail et être performant, je pense qu'on l'a déjà vu plein de fois à travers des thèmes différents dans le podcast, mais il y a une vraie corrélation dans tous les cas.

  • Elodie Bancelin

    De toute façon, quand on est bien... qu'on ait bien son travail, qu'on occupe le poste qui nous correspond, qu'on arrive à élargir sa zone de confort. Parce que moi, j'entends beaucoup de choses où on dit on va dans sa zone de génie, il faut absolument en sortir, sa zone de confort En fait, si on appelle ça une zone de confort, c'est qu'elle est confortable, c'est pas qu'elle est inconfortable. Elle devient inconfortable au bout d'un moment, c'est quand on a peur de la grandir, d'explorer. Donc l'idée du coaching, c'est ça, c'est de se dire comment j'étends un petit peu mon périmètre, comment j'ose un peu prendre des responsabilités que mon manager me donne. Comment je délègue aussi, je fais confiance aux autres.

  • Sébastien Calvez

    C'est quoi un cursus un peu type que tu peux proposer à un individu ? Alors tu me diras, il n'y a pas de cursus type,

  • Elodie Bancelin

    mais… Oui, c'est difficile parce que généralement, même quand on établit un contrat de coaching…

  • Sébastien Calvez

    Tu le fais sur trois mois, sur six mois, sur…

  • Elodie Bancelin

    Alors moi, je les apprends sur six mois. Sur six mois parce que déjà, il y a une phase aussi, on se voit assez régulièrement tous les 15 jours pendant, disons, un mois, un mois et demi. Et puis après, il y a l'accomplissement, c'est-à-dire des... C'est-à-dire que la personne va s'engager. Il y aura des exercices, il y aura des challenges à se donner. Et donc ça, ça ne se trouve pas en 15 jours. Donc la personne, là, elle va explorer, voir si elle a envie d'y aller, comment ça s'est passé, me faire un retour, voir qu'est-ce qui a été bloquant, qu'est-ce qui lui a fait peur, est-ce qu'il reste encore des peurs ? Est-ce qu'au contraire, elle s'est épatée, elle arrive et elle se dit Ah génial, ça me donne encore envie d'explorer plein d'autres choses Et donc on va y aller. Nous, on est le tuteur pendant un moment, comme sur une plante. Et puis quand c'est suffisamment solide, on ne sert plus à rien.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce qu'on a des échecs dans le coaching ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, ça arrive. J'en ai payé beaucoup, je suis contente pour moi.

  • Sébastien Calvez

    Tu as eu des déceptions, des regrets ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, il y en a où c'est trop fragile et il faut aller à leur rythme. Moi, je suis assez nature dynamique.

  • Sébastien Calvez

    On ne l'entend pas du tout là.

  • Elodie Bancelin

    C'est ça. Et c'est pour ça qu'il faut que des fois je ralentisse. C'est vraiment un des sujets sur lesquels je travaille, c'est aller au rythme de l'autre. Et c'est vrai qu'on a...

  • Sébastien Calvez

    Tu fais coacher alors ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, en supervision. pour ralentir et pour me mettre au rythme du client. Et c'est vrai que, par exemple, je sais que des fois, j'ai eu, en tout cas, surtout, je pense à mes débuts, parce que c'est vrai que ça a du bon, la maturité. On ne prend pas que des rides. On prend beaucoup de choses aussi très bien. Et c'est vrai que ça m'a fait prendre du recul sur... Accepter que l'autre fasse des petits pas qui sont pour moi peut-être des petits pas de fourmi. Et je pensais que c'était invisible, alors que d'autres, en fait, considèrent que c'est des pas de géant. Et donc ça, voilà. Donc ça, c'est des petites erreurs de parcours. Ou alors, par exemple, on peut avoir des gens qui sont vraiment très fragilisés et qui font amener plutôt voir un spécialiste, un psychologue. Et là, ce n'est pas un échec, mais c'est se dire qu'on est arrivé un peu trop tard.

  • Sébastien Calvez

    Oui, il y a... Camille disait dans le premier épisode qu'il voyait un psychologue alors que tout va bien aujourd'hui parce que...

  • Elodie Bancelin

    Il a raison.

  • Sébastien Calvez

    Une fois que c'est trop tard...

  • Elodie Bancelin

    Je l'ai écouté.

  • Sébastien Calvez

    Malheureusement, c'est du rustinage et ce n'est pas de l'écoute active.

  • Elodie Bancelin

    C'est pour ça que c'est important la supervision. Parce que les superviseurs, ils nous remettent en question. Donc, c'est exactement comme aller voir un psy. Moi, je m'oblige, en tout cas, si je ne fais pas de thérapie, mais au moins, à le faire tous les deux ans et repartir, en fin de compte, sur une session de plusieurs mois. Et c'est toujours bénéfique.

  • Sébastien Calvez

    Ok. Tu parles beaucoup aussi de co-développement à travers ta structure. Merci, mon coach. Qu'est-ce que c'est le co-développement et en quoi ça diffère du coaching individuel classique ? Tu peux nous en donner une définition ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, le co-développement, alors le vrai co-développement déjà, c'est né au Québec par Adrien Payette et Madame Champagne, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Sébastien Calvez

    Champagne, Payette.

  • Elodie Bancelin

    Sympa, non ? Québécois. Et donc, ça, c'est un protocole qui permet en fin de compte de développer l'intelligence collective. Et cette intelligence collective, elle naît en fait entre pairs, c'est-à-dire que vous êtes dans une entreprise et puis vous prenez par exemple une demi-journée et vous allez travailler ensemble. Il y aura quelqu'un qui va se définir comme un client. et les autres vont être des consultants. Donc, ils vont définir une casquette. Et le client va, à ce moment-là, raconter sa problématique. Les autres vont poser des questions. L'idée, c'est qu'il n'y ait pas de jugement. En fait, on met de côté certaines questions qui sont peut-être déjà ciblées. Et le client va redéfinir réellement son besoin pour qu'en fin de compte, les consultants lui trouvent une solution. Tout ça, c'est chronométré, c'est tenu. Il y a un protocole à suivre. Et c'est bien l'intérêt, justement, qu'il y ait un facilitateur ou un coach qui connaisse la démarche parce qu'il ne faut pas qu'il y ait de débordement. justement, pour pas que les gens commencent en fait à dire ah mais ça je l'ai déjà fait, je veux pas le faire en fait il n'y a pas de débat, on est là pour lister toutes les solutions et ça fait naître en tout cas pas mal de cohésion au final d'entraide, de soutien parce que je prouve que les managers sont quand même très seuls moi pour avoir été manager je me suis sentie des fois très seule et je trouve que c'est dommage qu'on n'utilise pas assez le savoir de chacun dans son en fait des retours d'équipe en fait

  • Sébastien Calvez

    Et les avantages que t'as pu voir dans les entreprises là qu'on cooptait ou on cooptait qu'on a mis en place du co-développement ?

  • Elodie Bancelin

    Moi, j'avais commencé avec la SNCF pour les équipes de direction. J'avais trouvé que c'était bien parce que ça devenait comme un réflexe. Au début, je suis là, je suis quand même présente pendant les 3-4 sessions, les premières. Et après, il y a quelqu'un qui prend le relais, à qui j'apprends le protocole et qui va le suivre. Voilà, exactement en interne, pour que ça devienne un réflexe. Et l'idée, c'est de le maintenir, comme tout. il faut de la discipline si on veut que ça marche il faut le faire au moins une fois par mois ou une fois tous les 15 jours et à chaque fois ça tourne et le retour d'expérience aussi est important parce que quand quelqu'un s'est engagé en fait dans une problématique d'un collaborateur c'est le minimum c'est déjà de lui dire merci à la fin de la séance mais c'est de lui faire un retour de ce qui a fonctionné ou pas 15 jours ou un mois après je

  • Sébastien Calvez

    pense que l'Assemblée Nationale pourrait avoir des besoins sur le co-développement tu Tu as d'autres cordes à ton arc qui font que tous les jours, tu mets du cœur à l'ouvrage. Tu nous en dis quelques mots ou pas ?

  • Elodie Bancelin

    Qu'est-ce que je peux dire ?

  • Sébastien Calvez

    On a compris le coaching, le co-développement, tout ce que ça peut apporter à l'individu, aux entreprises. Et cet apport extérieur qu'on cautionne énormément et qui peut apporter à chacun. Tu as d'autres recettes ? Tu as d'autres petites recettes ?

  • Elodie Bancelin

    Après, il y a des recettes qui sont plus ou moins conventionnelles. En tout cas, quand on est dans le coaching, on est dans l'humain. Donc déjà, on aime ça. On aime trouver des moyens de s'enrichir et de trouver des méthodes qui vont aider les uns et les autres. Parce que le coaching, c'est bien, mais parfois, ça ne répond pas à tout. Donc moi, je me suis aussi beaucoup ouverte à plein de méthodes qui sont... Par exemple, il peut y avoir la systémique, qui est beaucoup plus conventionnelle. Mais il peut y avoir aussi tout ce qui va être médecine parallèle. Donc le magnétisme, il peut y avoir la kinésiologie, il peut y avoir plein de manières de s'ouvrir au développement personnel.

  • Sébastien Calvez

    Et les gens aujourd'hui en France sont ouverts à ces médecines un peu...

  • Elodie Bancelin

    Je pense beaucoup plus que ce qu'on croit, pardon. Oui, parce que quand on ouvre une porte, on se rend compte que les gens disent Ah oui, moi j'ai déjà vu, ah oui, moi je suis déjà allé voir un tel, ah moi je fais ça, moi je fais ça. Donc oui. Après, moi, c'est vrai que je suis assez passionnée de ça depuis toute petite. Donc, le Reiki, le magnétisme, tout ce qui va être, l'astrologie. Pour moi, c'est un vrai complément à la connaissance de soi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, Elodie, on est hyper heureux de t'avoir reçue, d'avoir pu échanger avec ton approche du coaching. Et je pense que c'est hyper intéressant. On peut souvent avoir une image un peu galvaudée ou un peu mauvaise parfois, la notion de coach, où beaucoup se réclament coach et on fait peu la différence entre du coaching ou d'autres formes, parfois d'écoute ou d'assistanat. Donc un grand merci pour ça. Tu es quelqu'un qui a la pêche, qui est pleine de dynamisme. C'est quoi tes petits secrets et ta petite recette du matin pour arriver comme ça à 16h à Paris, après 4h de train, 5h de train avec autant d'énergie là ? C'est quoi les 2-3 conseils que tu nous donnes ?

  • Elodie Bancelin

    Alors déjà, je ne sais pas, ça doit être quand même dans ma nature. Je sais que je vois quand même le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Après, je pense qu'une bonne hygiène de vie. Je reviens au podcast que j'ai entendu ce matin justement sur Anne-Laure.

  • Sébastien Calvez

    Dans la nutrition ?

  • Elodie Bancelin

    Exactement, parce que ça, je pense que c'est vrai. Ça a vraiment sa contribu, déjà, quand on est bien dans son corps, bien dans sa tête. Avoir une bonne santé, en fait, physique et mentale, c'est hyper important. Après, je pense qu'il faut bien s'entourer. Quand on fait du coaching, on se rend compte qu'il y a des moments, il y a des choix à faire, il y a du tri. Il y a des personnes qui peuvent nous polluer. Il faut aussi accepter. Il faut accepter de refuser certaines relations et puis il faut apprendre à dire non. En termes d'hygiène, je pense vraiment ce qu'il faut retenir, c'est franchement faire quelque chose qu'on aime. Parce qu'on ne voit pas le temps passer. Moi, je suis curieuse. Et je crois que je le suis encore plus depuis que je fais ce métier-là.

  • Sébastien Calvez

    Et donc, couvez un coach pour savoir ce qu'on aime.

  • Elodie Bancelin

    Ouais, peut-être. Pourquoi pas ? Rappelez-moi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, merci beaucoup. Merci pour ces conseils qu'on va tous essayer d'adopter. Et puis, un grand merci d'être venue à nouveau.

  • Elodie Bancelin

    Merci à vous.

  • Sébastien Calvez

    Et merci à tous pour votre écoute. Et à très bientôt. Merci d'avoir suivi cet épisode du Cœur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Cœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, belle écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de son parcours

    01:06

  • Son entreprise Merci mon coach

    04:14

  • Le coaching, qu'est-ce que c'est ?

    06:02

  • Le coaching et son impact sur la performance

    10:42

  • Quel accompagnement ?

    15:23

  • Le co-développement : explications

    18:03

  • Ses autres passions

    20:37

  • Ce qui lui donne du coeur à l'ouvrage

    22:51

  • Conclusion et remerciements

    23:50

  • Outro

    24:21

Description

Dans cet épisode du podcast "Du Kœur à l'Ouvrage", Sébastien Calvez accueille Élodie Bancelin, experte en coaching, pour une discussion approfondie sur les différentes facettes du coaching en entreprise et son impact sur le bien-être et la performance au travail.


🎙️ Ensemble, nous abordons trois thèmes majeurs :

  • Les distinctions essentielles entre le coaching, le mentorat et la formation, et la manière dont le coaching individuel peut dynamiser les performances d'une équipe en entreprise. Élodie partage des exemples concrets pour illustrer la valeur ajoutée d’un accompagnement personnalisé ;

  • Les indicateurs clés d'épanouissement professionnel visés par le coaching, ainsi que le processus qui permet aux collaborateurs de surmonter des défis personnels et professionnels pour retrouver un sens au travail ;

  • Le concept du codéveloppement, une approche collective qui diffère du coaching individuel traditionnel. Élodie explique ce qui rend cette méthode unique et quels avantages concrets elle peut apporter aux entreprises en termes de performance et de satisfaction des équipes.


📻 Tout au long de cet épisode, Élodie délivre des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti du coaching, et montre comment une approche humaine et bienveillante peut transformer l’expérience professionnelle des collaborateurs. Un épisode inspirant pour ceux qui cherchent à renforcer la dynamique collective et à encourager le développement personnel au sein des organisations.


Rejoignez-nous pour ce nouvel épisode instructif et découvrez comment le coaching peut devenir un levier de réussite et d'épanouissement dans votre environnement professionnel.


Animation : Sébastien Calvez

Réalisation : Baptiste Marécaille & Nadine Makary

Production : Angelica Alarcon


🌟 Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur iTunes. Votre soutien est précieux pour nous permettre de continuer à offrir des contenus de qualité ! 🚀


#Podcast #Coaching #ÉpanouissementProfessionnel #Codéveloppement #Leadership #BienÊtreAuTravail #Performance #Entreprise


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Sébastien Calvez

    Bonjour à toutes et à tous, je suis Sébastien Calvez, fondateur de Kaora Partners, un cabinet de conseil qui dépoussière le métier du consulting. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, où le travail prend une place centrale dans nos vies, se sentir bien au sein de son environnement professionnel est essentiel. Du cœur à l'ouvrage est un podcast dédié à explorer les secrets d'un travail heureux en entreprise. Plus qu'un simple podcast, c'est une communauté pour toutes celles et ceux qui souhaitent avoir par leur travail un impact positif dans leur quotidien. Ensemble, nous allons discuter des tendances actuelles, des défis à relever, des solutions innovantes pour créer des environnements de travail où chacun peut trouver sa place et s'épanouir. Alors rejoignez-nous pour découvrir quels moyens utilisent nos intervenants pour rendre leur travail motivant, épanouissant et le succès partagé. Bonne écoute à tous ! Bonjour Elodie !

  • Elodie Bancelin

    Bonjour Sébastien !

  • Sébastien Calvez

    Comment vas-tu ?

  • Elodie Bancelin

    Très bien !

  • Sébastien Calvez

    Pleine forme ?

  • Elodie Bancelin

    En pleine forme, on peut dire.

  • Sébastien Calvez

    Alors est-ce que tu as du cœur à l'ouvrage aujourd'hui ?

  • Elodie Bancelin

    Comme toujours.

  • Sébastien Calvez

    Et pourquoi comme toujours ?

  • Elodie Bancelin

    Parce que je fais un métier que j'adore, donc je suis vraiment dans le thème.

  • Sébastien Calvez

    Tu vas nous raconter tout ça ? Et est-ce que tu veux commencer par nous dresser un peu tout ton parcours, ta vie, qu'est-ce qui a pu t'éclairer dans les différentes rencontres et les différentes expériences que tu as pu avoir pour aujourd'hui ? Atterrir entre guillemets dans tout ce que tu fais de beau aujourd'hui.

  • Elodie Bancelin

    Avec plaisir. Alors, par quoi commencer ? Disons qu'aujourd'hui, maintenant, je suis coach professionnel. On va me dire en quoi. Donc j'accompagne.

  • Sébastien Calvez

    Ce sera la deuxième partie. Comment t'es arrivée là déjà ?

  • Elodie Bancelin

    Comment je suis arrivée là ? Je suis arrivée à faire du coaching par mon ancien métier en fait. J'ai commencé dans la publicité. J'ai fait des études de com, une publicité, je suis arrivée en entreprise. Et j'étais très passionnée d'ailleurs par ce que je faisais à l'époque. Et puis après, on monte en compétences, on monte en grades, et puis je suis devenue manager. Et puis après, manager de manager, et en fait, je suis arrivée à un stade où...

  • Sébastien Calvez

    T'es dans une structure assez pyramidale.

  • Elodie Bancelin

    J'ai commencé par une très grosse structure, tout le monde connaît, des grosses agences de pub. J'en rêvais, je suis rentrée. Mais par contre, j'ai pas fait long feu parce que c'était pas du tout mon état d'esprit. Et je suis rentrée dans une toute petite, mais qui est devenue très grosse. Et quand en fait, je suis arrivée à un stade où j'ai vraiment accompagné les collaborateurs, on a développé l'entreprise. Si vous voulez, j'étais la 18e salariée et on est passé à 150 jusqu'à 300. Et je suis arrivée un peu à saturation à la fin. Donc, j'ai basculé que dans l'accompagnement. Ce que je faisais en fait en interne sans le savoir.

  • Sébastien Calvez

    D'accord. Voilà. Et tu as décidé de créer une structure ? Quel est le cheminement ?

  • Elodie Bancelin

    Le cheminement, il est...

  • Sébastien Calvez

    Le fait d'entreprendre, le fait de créer quelque chose, de te mettre un peu à ton compte aussi.

  • Elodie Bancelin

    C'était un vrai challenge, en fait. Je me suis mis à mon compte parce que je n'avais pas vraiment le choix, en fait. Et surtout, je pensais que je n'avais pas les capacités. Et c'est là où, en fin de compte, le coaching rentre en jeu. Parce que moi, je me suis fait...

  • Sébastien Calvez

    Tu t'es fait coacher.

  • Elodie Bancelin

    Exactement, je me suis fait coacher. Et en me faisant coacher par une personne qui était justement dans un métier de la com avant, comme ça arrive beaucoup. m'a plutôt guidée en fait, m'a montré que j'avais les compétences pour accompagner et que je le faisais un petit peu quotidiennement sur les dernières années de ma carrière de pub. Et sur ce point de vue-là, j'ai réussi à me détacher, si on veut, du côté peur de l'entreprise dans le sens où moi je me voyais comme un bon soldat, je savais que je travaillais, on me donnait des missions, je les réalisais, il n'y avait aucun problème, on pouvait me faire confiance là-dessus, mais je ne m'étais jamais imaginée monter ma structure. Et d'ailleurs en même temps aujourd'hui j'en ai deux. Et c'est vrai que par exemple quand j'ai monté Merci Mon Coach, c'est un peu devenu comme une obligation parce qu'on ne peut pas être coach en fait en entreprise. En tout cas ce n'est pas la vraie philosophie qu'on a du coaching, c'est qu'il faut être extérieur. Et en fait ça s'est venu à moi comme ça. Et puis je me suis dit de toute façon le métier me plaît donc je vais le faire.

  • Sébastien Calvez

    Génial. Alors, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur Merci Mon Coach, du coup ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu proposes comme service aux individus, aux entreprises et à toutes les personnes que tu rencontres dans cette merveilleuse aventure ?

  • Elodie Bancelin

    Alors, Merci Mon Coach, au début, c'est parti juste du coaching, du coaching professionnel, vraiment là pour aider les salariés à monter en compétence, prendre de la hauteur sur leur poste ou même les accompagner quand ils étaient plutôt en phase de burn-out. Ça arrive un petit peu tard, malheureusement, mais j'ai fait ça. Et puis après, en fait, je me suis rendu compte que le groupe me manquait. Parce que quand on travaille en agence aussi, on travaille beaucoup avec le collectif. Donc travailler toute seule, ça m'allait bien, mais pas que. Donc je me suis guidée vers le coaching d'équipe. Sur le coaching d'équipe, je me suis rendu compte que, en fin de compte, ça allait aussi sur la formation. Et la formation a des workshops, a des ateliers. Et en fait, quand on a le pied dans l'entreprenariat, on se rend compte qu'on peut faire plein de choses. Et donc on se prive de plus rien. Et on tente.

  • Sébastien Calvez

    Et aujourd'hui, merci mon coach, c'est combien de personnes qui travaillent dans la structure ? J'ai beaucoup de partenaires,

  • Elodie Bancelin

    j'ai plus de partenaires, j'ai des personnes qui sont des indépendants et qui sont à leur compte en tant qu'organistes de formation aussi. Donc on peut être organisé de formation en étant tout petit, parce qu'en fait Calliope a quand même fait une bonne restriction de tous les organismes qu'on a connus. Et donc aujourd'hui, moi je travaille toute seule, mais avec des partenaires. Donc je peux avoir des partenaires pour tout ce qui va être, comme j'ai fait dernièrement, des team building. Où là, on est 50, on peut être jusqu'à 100. Et donc là, je travaille avec des personnes qui sont vraiment très compétentes dans leur domaine. Donc ça peut être des dizaines de personnes. Et après, je travaille avec des indépendants qui peuvent m'accompagner sur des expertises qui ne sont pas les miennes. C'est-à-dire que quand je quitte le côté coaching ou formation, tout ce qui va être le développement, si vous voulez, du savoir-être, quand ça va être plus pointu, là je vais faire appel à des experts. Et donc, j'en ai dans mon palais une dizaine autour de moi.

  • Sébastien Calvez

    Alors, une question, je pense, qui taraude beaucoup de personnes. Comment tu peux donner une définition simple du coaching ? Parce que beaucoup de gens, c'est team coach c'est un mot qui est encore et qui est encore très à la mode aujourd'hui. Est-ce que tu peux essayer de nous donner une définition simple du coaching ?

  • Elodie Bancelin

    C'est un beau challenge, ça, quand même. C'est un beau challenge.

  • Sébastien Calvez

    Tu veux que je te coach ?

  • Elodie Bancelin

    C'est vrai qu'on a tendance à confondre aussi.

  • Sébastien Calvez

    Essayez de nous donner quelques informations sur les différences qu'il peut y avoir entre le coaching et d'autres formes de développement personnel.

  • Elodie Bancelin

    Parce qu'en fait, c'est justement la formation.

  • Sébastien Calvez

    Donc, c'est quoi le coaching en fait ?

  • Elodie Bancelin

    Le coaching, si on veut faire simple, c'est plutôt accompagner un individu à identifier son potentiel. arriver à ce qu'il définisse un objectif qui soit suffisamment challengeant et qu'il a envie de l'atteindre. Donc nous, on va l'accompagner surtout dans le présent et le futur pour qu'il y arrive. Ce qui va faire la différence aussi avec les autres méthodes qu'on peut rencontrer. Par exemple, si on fait du mentorat, le mentorat, ce n'est pas la même chose que le coaching, parce qu'en fait, le mentor, déjà, ça veut dire qu'on a quelqu'un qui est plus ou moins inspirant, qui déjà a une certaine expertise et on va chercher cette expertise chez le mentor. Donc le mentor, il l'accompagne, il soutient, il aide et il montre ainsi par ses expériences comment y arriver au sein du même métier généralement. Après, on peut avoir par exemple la thérapie, parce que je sais que souvent il y en a beaucoup qui confondent et qui disent Ah mais le coaching, tu fais un peu de la thérapie Oui, il y a un point commun, c'est sûr, c'est l'écoute. On est dans de l'écoute active. Maintenant, on n'est pas du tout dans le passé, on ne va pas aller chercher les causes psychologiques. Ce n'est pas notre domaine déjà, en fait, il faut rester aussi à sa place. On n'a pas ces compétences-là. Nous, c'est vraiment d'aller chercher. Ce qui fait que la personne, en fait, elle va exceller dans son domaine. Et surtout, elle va retrouver l'épanouissement, du plaisir au travail. Moi, je suis vraiment centrée sur le travail. Donc, j'interviens en entreprise, pas forcément sur le domaine personnel. D'accord.

  • Sébastien Calvez

    Et quelle qualité il faut pour être ou devenir coach ? Parce que tout le monde s'estime, pas tous, mais en tout cas, tout le monde s'estime à l'écoute des autres, en capacité de donner des bons conseils.

  • Elodie Bancelin

    Oui, déjà, on n'est pas en train de conseiller normalement. On n'est pas en train de conseiller. Donc,

  • Sébastien Calvez

    c'est quoi les qualités ?

  • Elodie Bancelin

    C'est assez complexe parce que même moi, déjà, on est supervisé quand on est coach. En tout cas, moi, je le suis. Et c'est vrai que c'est important parce qu'en fait, on n'est que dans le questionnement. Et c'est le questionnement qui permet, en fin de compte, à la personne en face de nous de faire des prises de conscience. Donc, c'est tout. C'est là la subtilité, c'est de poser les bonnes questions, de bien écouter. Donc, les compétences, c'est clair, c'est une bonne écoute. Après, là, c'est peut-être aussi avoir... Une rapidité d'esprit pour comprendre tout de suite que quand la personne nous dit ça, peut-être rebondir sur ce mot-là et ne pas lâcher le fil parce qu'on sent que c'est là-dessus qu'il va y avoir toute une histoire à dérouler. Après, j'ai envie de dire, c'est surtout pour moi un côté très empathique, comprendre l'autre et avoir surtout, j'ai envie de dire, beaucoup de souplesse. Et je pense que le jugement, il est vraiment à mettre de côté quand on fait du coaching parce qu'on peut vraiment voir de tout.

  • Sébastien Calvez

    T'es formée, t'as des diplômes, il y a...

  • Elodie Bancelin

    Il y en est formé, alors après il y a plein d'écoles aujourd'hui. Moi c'était il y a 9 ans, j'ai vu énormément d'écoles s'ouvrir. Moi j'ai été formée chez MF Coach. Et donc c'était bien parce que j'ai beaucoup pratiqué, donc effectivement j'ai le diplôme, je suis certifiée, je suis supervisée comme je le disais. Et j'ai appris par exemple la PNL, j'ai appris les différents inventaires de personnalités.

  • Sébastien Calvez

    Tu en dis un mot sur ce sujet-là ?

  • Elodie Bancelin

    ça j'adore, c'est vraiment quelque chose que j'affectionne particulièrement c'est de deviner un petit peu les personnalités qui sont autour de moi, sans vraiment les deviner puisque maintenant on est un petit peu formaté quand on commence donc tu te mets dans des cases ? non, je ne mets pas les gens dans des cases j'essaye juste en fin de compte de savoir qu'est-ce qui leur plaît quel est leur terrain de prédilection leur préférence tout simplement donc c'est assez facile en fait j'ai fait un process com,

  • Sébastien Calvez

    on avait eu l'occasion de faire une formation process com toujours très intéressant

  • Elodie Bancelin

    Donc ça, j'adore. Et effectivement, ça aide beaucoup. En fait, pour moi, c'est un peu le démarrage. Ça aide beaucoup pour que la personne soit aussi en confiance, parce qu'on crée une alliance avec le coaché. Et quand la personne arrive à bien s'identifier et qu'elle est au clair là-dessus, qu'elle reconnaît là où elle est bonne et là où c'est difficile, ou même là où il y a des limites, parce que de toute façon, on n'est pas des êtres parfaits. Il y a des choses sur lesquelles on est bon et d'autres moins bon. Eh bien, ça permet d'avoir un bon démarrage. Et de là, on peut aller après un peu plus dans le dur et comprendre pourquoi. La personne en est là, sur quoi elle doute, et travailler surtout sur la confiance en soi. et le reste des compétences.

  • Sébastien Calvez

    Et pour toi, comment le coaching individuel peut améliorer la performance globale d'une équipe au sein d'une entreprise ? Est-ce que tu as quelques exemples concrets à nous partager ? Et deuxième partie de ma question, à quel moment on se dit Ah là, je vais avoir besoin d'un coup d'œil externe, je vais avoir besoin d'un coach En tant qu'individu, en tant qu'entreprise, en tant que patron d'une direction, c'est quoi les faisceaux d'indices et concordants qui te font dire qu'il faut qu'on se fasse aider ?

  • Elodie Bancelin

    Alors là, il y a plusieurs questions quand même. Donc si je prends juste la dernière, je dirais. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se dit qu'on a envie d'être coaché ou qu'en tout cas, peut-être la direction estime qu'un salarié doit être coaché ou un manager. Ça peut venir de sa part, c'est-à-dire qu'il se dit, je vois qu'en fait, j'ai des blocages. Par exemple, je n'arrive pas à avoir assez de leadership vis-à-vis de mes équipes. Je sens que quand je prends la parole, j'ai le contenu, mais je n'arrive pas à être là, à être suffisamment concis, à percuter, à créer de la motivation autour de moi. Donc là, nous, on peut l'aider à voir ce qu'il a, en fait, à aller chercher en lui pour qu'en fin de compte, ça parle aux autres. Parce que le leadership, ça s'exprime de plein de façons différentes. Et ça, c'est aussi en fonction des personnalités. Il peut y avoir aussi la demande de la direction. Par exemple, on va avoir un très bon élément qui arrive sur un nouveau domaine, c'est-à-dire qu'il a une grande expertise, même pointue, j'ai envie de dire, et il n'est pas forcément dans le partage. Il est dans son expertise et on va le mettre à un poste avec des responsabilités et surtout beaucoup d'interlocuteurs. Et le fait qu'il y ait ces interlocuteurs en face, ça peut aussi le mettre en situation de stress, de fragilité. Et donc, nous, on va l'accompagner à ce qu'il reste toujours très bon dans son domaine et qu'il développe d'autres compétences. Généralement, on tourne toujours sur le relationnel et comportemental.

  • Sébastien Calvez

    Là, on est quand même sur tes exemples plutôt dans du curatif, si je peux me permettre.

  • Elodie Bancelin

    Après, il peut y avoir performance. Par exemple, moi, quand je travaille avec des commerciaux, alors c'est moi mon domaine, je le dis clairement, parce que moi-même déjà, quand j'étais en agence de pub, j'étais beaucoup sur la fidélité. J'ai gardé énormément de clients pendant longtemps, donc je pense que ça, c'est un peu ma patte. C'est faire que les gens soient bien dans leur entreprise et ils y restent. Moi, je suis plutôt sur la rétention. En revanche, quand par exemple, il y a de la performance, un commercial qui arrive et qui me dit bon bah voilà, moi je me sens pas très bien à mon poste, j'ai une super promotion ça, ça arrive souvent dans ce cas-là je passe directeur commercial mais moi ce que j'aime c'est être sur le terrain là je sais que je peux pas refuser ça parce que c'est une promotion, parce qu'aussi ça me permet de me challenger mais je suis pas trop dans les mains, j'ai pas trop envie de m'occuper des petits jeunes, j'ai pas trop envie de faire les timesheets j'ai pas trop envie de m'occuper des congés d'un tel ou d'un tel comment je peux faire pour prendre plaisir à tout ça... et mieux m'organiser. Alors, ça peut être sur la planification de l'organisation. Donc là aussi, on peut l'aider à se structurer.

  • Sébastien Calvez

    Et c'est quoi les indicateurs d'épanouissement qu'un coach va chercher à améliorer ?

  • Elodie Bancelin

    Il y en a plein.

  • Sébastien Calvez

    Si tu mesures l'avant, l'après, qu'est-ce que tu vas mesurer ?

  • Elodie Bancelin

    Des DRH qui nous donnaient un rendez-vous en disant Bon, alors c'est quoi votre niveau ?

  • Sébastien Calvez

    L'épanouissement.

  • Elodie Bancelin

    Alors moi je dis, il y a des choses qui peuvent se mesurer quand même. On fait des enquêtes, il y a des choses sur lesquelles c'est assez facile. Par exemple, la satisfaction au travail. On peut faire des enquêtes pour savoir si les personnes sont bien dans leurs tâches, leurs responsabilités, même dans leur environnement de travail. On peut aussi tout à fait évaluer la motivation, l'engagement. Ça c'est quelque chose, taux de participation par exemple, je ne sais pas, aux réunions, aux projets. On le sent ça, si la personne tout d'un coup, elle a un meilleur état d'esprit. et qu'elle a envie d'entreprendre dans son entreprise. Donc ça, ça se reconnaît assez facilement après un coaching. On peut aussi travailler la performance. Tout ce qui est les chiffres. Les chiffres, là, ça ne ment pas. Donc ça, ce n'est pas exactement le même travail. C'est souvent parce que la personne elle-même a eu des déclics et elle fait pratiquement... Après,

  • Sébastien Calvez

    la relation entre être bien dans son travail et être performant, je pense qu'on l'a déjà vu plein de fois à travers des thèmes différents dans le podcast, mais il y a une vraie corrélation dans tous les cas.

  • Elodie Bancelin

    De toute façon, quand on est bien... qu'on ait bien son travail, qu'on occupe le poste qui nous correspond, qu'on arrive à élargir sa zone de confort. Parce que moi, j'entends beaucoup de choses où on dit on va dans sa zone de génie, il faut absolument en sortir, sa zone de confort En fait, si on appelle ça une zone de confort, c'est qu'elle est confortable, c'est pas qu'elle est inconfortable. Elle devient inconfortable au bout d'un moment, c'est quand on a peur de la grandir, d'explorer. Donc l'idée du coaching, c'est ça, c'est de se dire comment j'étends un petit peu mon périmètre, comment j'ose un peu prendre des responsabilités que mon manager me donne. Comment je délègue aussi, je fais confiance aux autres.

  • Sébastien Calvez

    C'est quoi un cursus un peu type que tu peux proposer à un individu ? Alors tu me diras, il n'y a pas de cursus type,

  • Elodie Bancelin

    mais… Oui, c'est difficile parce que généralement, même quand on établit un contrat de coaching…

  • Sébastien Calvez

    Tu le fais sur trois mois, sur six mois, sur…

  • Elodie Bancelin

    Alors moi, je les apprends sur six mois. Sur six mois parce que déjà, il y a une phase aussi, on se voit assez régulièrement tous les 15 jours pendant, disons, un mois, un mois et demi. Et puis après, il y a l'accomplissement, c'est-à-dire des... C'est-à-dire que la personne va s'engager. Il y aura des exercices, il y aura des challenges à se donner. Et donc ça, ça ne se trouve pas en 15 jours. Donc la personne, là, elle va explorer, voir si elle a envie d'y aller, comment ça s'est passé, me faire un retour, voir qu'est-ce qui a été bloquant, qu'est-ce qui lui a fait peur, est-ce qu'il reste encore des peurs ? Est-ce qu'au contraire, elle s'est épatée, elle arrive et elle se dit Ah génial, ça me donne encore envie d'explorer plein d'autres choses Et donc on va y aller. Nous, on est le tuteur pendant un moment, comme sur une plante. Et puis quand c'est suffisamment solide, on ne sert plus à rien.

  • Sébastien Calvez

    Est-ce qu'on a des échecs dans le coaching ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, ça arrive. J'en ai payé beaucoup, je suis contente pour moi.

  • Sébastien Calvez

    Tu as eu des déceptions, des regrets ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, il y en a où c'est trop fragile et il faut aller à leur rythme. Moi, je suis assez nature dynamique.

  • Sébastien Calvez

    On ne l'entend pas du tout là.

  • Elodie Bancelin

    C'est ça. Et c'est pour ça qu'il faut que des fois je ralentisse. C'est vraiment un des sujets sur lesquels je travaille, c'est aller au rythme de l'autre. Et c'est vrai qu'on a...

  • Sébastien Calvez

    Tu fais coacher alors ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, en supervision. pour ralentir et pour me mettre au rythme du client. Et c'est vrai que, par exemple, je sais que des fois, j'ai eu, en tout cas, surtout, je pense à mes débuts, parce que c'est vrai que ça a du bon, la maturité. On ne prend pas que des rides. On prend beaucoup de choses aussi très bien. Et c'est vrai que ça m'a fait prendre du recul sur... Accepter que l'autre fasse des petits pas qui sont pour moi peut-être des petits pas de fourmi. Et je pensais que c'était invisible, alors que d'autres, en fait, considèrent que c'est des pas de géant. Et donc ça, voilà. Donc ça, c'est des petites erreurs de parcours. Ou alors, par exemple, on peut avoir des gens qui sont vraiment très fragilisés et qui font amener plutôt voir un spécialiste, un psychologue. Et là, ce n'est pas un échec, mais c'est se dire qu'on est arrivé un peu trop tard.

  • Sébastien Calvez

    Oui, il y a... Camille disait dans le premier épisode qu'il voyait un psychologue alors que tout va bien aujourd'hui parce que...

  • Elodie Bancelin

    Il a raison.

  • Sébastien Calvez

    Une fois que c'est trop tard...

  • Elodie Bancelin

    Je l'ai écouté.

  • Sébastien Calvez

    Malheureusement, c'est du rustinage et ce n'est pas de l'écoute active.

  • Elodie Bancelin

    C'est pour ça que c'est important la supervision. Parce que les superviseurs, ils nous remettent en question. Donc, c'est exactement comme aller voir un psy. Moi, je m'oblige, en tout cas, si je ne fais pas de thérapie, mais au moins, à le faire tous les deux ans et repartir, en fin de compte, sur une session de plusieurs mois. Et c'est toujours bénéfique.

  • Sébastien Calvez

    Ok. Tu parles beaucoup aussi de co-développement à travers ta structure. Merci, mon coach. Qu'est-ce que c'est le co-développement et en quoi ça diffère du coaching individuel classique ? Tu peux nous en donner une définition ?

  • Elodie Bancelin

    Oui, le co-développement, alors le vrai co-développement déjà, c'est né au Québec par Adrien Payette et Madame Champagne, je ne me rappelle plus de son prénom.

  • Sébastien Calvez

    Champagne, Payette.

  • Elodie Bancelin

    Sympa, non ? Québécois. Et donc, ça, c'est un protocole qui permet en fin de compte de développer l'intelligence collective. Et cette intelligence collective, elle naît en fait entre pairs, c'est-à-dire que vous êtes dans une entreprise et puis vous prenez par exemple une demi-journée et vous allez travailler ensemble. Il y aura quelqu'un qui va se définir comme un client. et les autres vont être des consultants. Donc, ils vont définir une casquette. Et le client va, à ce moment-là, raconter sa problématique. Les autres vont poser des questions. L'idée, c'est qu'il n'y ait pas de jugement. En fait, on met de côté certaines questions qui sont peut-être déjà ciblées. Et le client va redéfinir réellement son besoin pour qu'en fin de compte, les consultants lui trouvent une solution. Tout ça, c'est chronométré, c'est tenu. Il y a un protocole à suivre. Et c'est bien l'intérêt, justement, qu'il y ait un facilitateur ou un coach qui connaisse la démarche parce qu'il ne faut pas qu'il y ait de débordement. justement, pour pas que les gens commencent en fait à dire ah mais ça je l'ai déjà fait, je veux pas le faire en fait il n'y a pas de débat, on est là pour lister toutes les solutions et ça fait naître en tout cas pas mal de cohésion au final d'entraide, de soutien parce que je prouve que les managers sont quand même très seuls moi pour avoir été manager je me suis sentie des fois très seule et je trouve que c'est dommage qu'on n'utilise pas assez le savoir de chacun dans son en fait des retours d'équipe en fait

  • Sébastien Calvez

    Et les avantages que t'as pu voir dans les entreprises là qu'on cooptait ou on cooptait qu'on a mis en place du co-développement ?

  • Elodie Bancelin

    Moi, j'avais commencé avec la SNCF pour les équipes de direction. J'avais trouvé que c'était bien parce que ça devenait comme un réflexe. Au début, je suis là, je suis quand même présente pendant les 3-4 sessions, les premières. Et après, il y a quelqu'un qui prend le relais, à qui j'apprends le protocole et qui va le suivre. Voilà, exactement en interne, pour que ça devienne un réflexe. Et l'idée, c'est de le maintenir, comme tout. il faut de la discipline si on veut que ça marche il faut le faire au moins une fois par mois ou une fois tous les 15 jours et à chaque fois ça tourne et le retour d'expérience aussi est important parce que quand quelqu'un s'est engagé en fait dans une problématique d'un collaborateur c'est le minimum c'est déjà de lui dire merci à la fin de la séance mais c'est de lui faire un retour de ce qui a fonctionné ou pas 15 jours ou un mois après je

  • Sébastien Calvez

    pense que l'Assemblée Nationale pourrait avoir des besoins sur le co-développement tu Tu as d'autres cordes à ton arc qui font que tous les jours, tu mets du cœur à l'ouvrage. Tu nous en dis quelques mots ou pas ?

  • Elodie Bancelin

    Qu'est-ce que je peux dire ?

  • Sébastien Calvez

    On a compris le coaching, le co-développement, tout ce que ça peut apporter à l'individu, aux entreprises. Et cet apport extérieur qu'on cautionne énormément et qui peut apporter à chacun. Tu as d'autres recettes ? Tu as d'autres petites recettes ?

  • Elodie Bancelin

    Après, il y a des recettes qui sont plus ou moins conventionnelles. En tout cas, quand on est dans le coaching, on est dans l'humain. Donc déjà, on aime ça. On aime trouver des moyens de s'enrichir et de trouver des méthodes qui vont aider les uns et les autres. Parce que le coaching, c'est bien, mais parfois, ça ne répond pas à tout. Donc moi, je me suis aussi beaucoup ouverte à plein de méthodes qui sont... Par exemple, il peut y avoir la systémique, qui est beaucoup plus conventionnelle. Mais il peut y avoir aussi tout ce qui va être médecine parallèle. Donc le magnétisme, il peut y avoir la kinésiologie, il peut y avoir plein de manières de s'ouvrir au développement personnel.

  • Sébastien Calvez

    Et les gens aujourd'hui en France sont ouverts à ces médecines un peu...

  • Elodie Bancelin

    Je pense beaucoup plus que ce qu'on croit, pardon. Oui, parce que quand on ouvre une porte, on se rend compte que les gens disent Ah oui, moi j'ai déjà vu, ah oui, moi je suis déjà allé voir un tel, ah moi je fais ça, moi je fais ça. Donc oui. Après, moi, c'est vrai que je suis assez passionnée de ça depuis toute petite. Donc, le Reiki, le magnétisme, tout ce qui va être, l'astrologie. Pour moi, c'est un vrai complément à la connaissance de soi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, Elodie, on est hyper heureux de t'avoir reçue, d'avoir pu échanger avec ton approche du coaching. Et je pense que c'est hyper intéressant. On peut souvent avoir une image un peu galvaudée ou un peu mauvaise parfois, la notion de coach, où beaucoup se réclament coach et on fait peu la différence entre du coaching ou d'autres formes, parfois d'écoute ou d'assistanat. Donc un grand merci pour ça. Tu es quelqu'un qui a la pêche, qui est pleine de dynamisme. C'est quoi tes petits secrets et ta petite recette du matin pour arriver comme ça à 16h à Paris, après 4h de train, 5h de train avec autant d'énergie là ? C'est quoi les 2-3 conseils que tu nous donnes ?

  • Elodie Bancelin

    Alors déjà, je ne sais pas, ça doit être quand même dans ma nature. Je sais que je vois quand même le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Après, je pense qu'une bonne hygiène de vie. Je reviens au podcast que j'ai entendu ce matin justement sur Anne-Laure.

  • Sébastien Calvez

    Dans la nutrition ?

  • Elodie Bancelin

    Exactement, parce que ça, je pense que c'est vrai. Ça a vraiment sa contribu, déjà, quand on est bien dans son corps, bien dans sa tête. Avoir une bonne santé, en fait, physique et mentale, c'est hyper important. Après, je pense qu'il faut bien s'entourer. Quand on fait du coaching, on se rend compte qu'il y a des moments, il y a des choix à faire, il y a du tri. Il y a des personnes qui peuvent nous polluer. Il faut aussi accepter. Il faut accepter de refuser certaines relations et puis il faut apprendre à dire non. En termes d'hygiène, je pense vraiment ce qu'il faut retenir, c'est franchement faire quelque chose qu'on aime. Parce qu'on ne voit pas le temps passer. Moi, je suis curieuse. Et je crois que je le suis encore plus depuis que je fais ce métier-là.

  • Sébastien Calvez

    Et donc, couvez un coach pour savoir ce qu'on aime.

  • Elodie Bancelin

    Ouais, peut-être. Pourquoi pas ? Rappelez-moi.

  • Sébastien Calvez

    Bon, écoute, merci beaucoup. Merci pour ces conseils qu'on va tous essayer d'adopter. Et puis, un grand merci d'être venue à nouveau.

  • Elodie Bancelin

    Merci à vous.

  • Sébastien Calvez

    Et merci à tous pour votre écoute. Et à très bientôt. Merci d'avoir suivi cet épisode du Cœur à l'ouvrage. Nous espérons que cet échange vous a apporté quelques clés précieuses pour allier épanouissement et travail. Rejoignez notre communauté et poursuivons ensemble cette exploration des secrets d'un travail heureux en entreprise. Car ensemble, nous avons le pouvoir de changer l'état d'esprit autour du travail et où chacun peut s'y épanouir pleinement. Merci de faire partie de cette aventure enrichissante. A très bientôt pour de nouveaux épisodes du Cœur à l'ouvrage. Bonne continuation et surtout, belle écoute !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Présentation de son parcours

    01:06

  • Son entreprise Merci mon coach

    04:14

  • Le coaching, qu'est-ce que c'est ?

    06:02

  • Le coaching et son impact sur la performance

    10:42

  • Quel accompagnement ?

    15:23

  • Le co-développement : explications

    18:03

  • Ses autres passions

    20:37

  • Ce qui lui donne du coeur à l'ouvrage

    22:51

  • Conclusion et remerciements

    23:50

  • Outro

    24:21

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