- Speaker #0
Bonjour, je m'appelle Amélie et je te propose d'écouter évidemment le podcast qui te relie aux mille et une facettes de tes écologies. Pour cela, évidemment, je te partage des témoignages de personnes qui ont mis de l'écologie dans leur vie, ainsi que des experts en écologie intérieure et extérieure. Sans oublier mes tips de coach qui vont te permettre d'appréhender ton éco-anxiété ou te donner envie ou la force de créer un projet à impact. Je te partagerai aussi mes propres expériences, angoisses, prises de recul, joies, bonnes nouvelles, questionnements liés à mes écologies. Pour cela, je te donne rendez-vous, sur Évidemment, tous les mardis pour des tonnes de minutes de partage. Belle écoute ! Bonjour Antoine !
- Speaker #1
Bonjour Amélie.
- Speaker #0
Je suis ravie de t'avoir aujourd'hui. On se connaît déjà un petit peu grâce à Gaia Connect. C'est comme ça qu'on a été connectés, c'est le cas de le dire. Et depuis, on s'envoie des petites nouvelles de temps en temps et j'avais envie de t'avoir sur mon podcast parce que je sais que t'as vraiment un concept, dont on parlera après, qui est vraiment cool, sur tout ce qui est écologie. Mais en attendant, je vais te poser la première question. Comment vas-tu ? Mais si je te parle d'écologie.
- Speaker #1
Écoute, ça va très bien. Je pense que je suis apte à répondre à toutes tes questions concernant l'écologie. En tout cas, à mon niveau, je ne suis pas un expert, je ne suis pas un scientifique du GIEC, mais j'ai quelques connaissances et puis j'ai quelques envies pour m'impliquer dans le paysage de l'écologie. Alors ce mot est un peu bizarre parce qu'on y reviendra plus tard, mais... C'est vrai que dans mon média, le mot écologie est banni.
- Speaker #0
Ah ok, ça c'est intéressant.
- Speaker #1
Petit teasing.
- Speaker #0
On ira creuser pourquoi. Comment tu te présenterais, toi, sous le prisme de l'écologie ? Quel a été ton chemin ? Comment t'es arrivé à ce sujet-là ?
- Speaker #1
Alors, c'est une très bonne question. Mon premier, je pense que mon premier rapport à, comment dire, ce qui m'a permis de me sensibiliser plutôt très jeune. À ça, j'imagine que c'est le cas de pas mal de gens de ma génération, c'était Nicolas Hulot dans ses émissions Ushuaïa sur TF1. C'était vraiment quelque chose qui me passionnait. Et quand j'avais à peu près, on va dire, 10-12 ans, j'étais déjà sensibilisé au fait qu'il y avait la déforestation en forêt amazonienne et qu'il fallait essayer de préserver les paysages que Nicolas Hulot présentait dans ses reportages. Après, c'est une question qui est passée au second plan, enfin, une espèce de lubie en chassant une autre. J'ai passé par plusieurs phases dans mon évolution. J'ai eu plusieurs passions dévorantes, notamment pour le surf, etc. Quand même, via le surf, j'ai été adhérent de Surfrider Foundation, qui est une fondation pour la préservation des océans qui existe depuis un moment. Et par la suite, ma vie professionnelle... J'ai essayé de trouver un équilibre entre ma vie pro, ma vie perso, etc. Et c'est vrai que l'écologie n'était pas au centre de mes préoccupations, ce n'était pas quelque chose qui était présent dans mon esprit. C'est quand j'ai créé ma marque de vêtements qui s'appelle Bad Obsession, que je cherchais déjà des alternatives au cuir animal. Il commençait à y avoir des innovations dans ce domaine, d'innovations techniques, technologiques, qui arrivaient et qui étaient assez intéressantes. pour un geek du textile comme moi. Et j'ai reconnecté avec une amie avec qui j'avais perdu contact et qui était militante pour la cause animale. Et ensemble, on s'est dit, tiens, si on créait un concept store et on s'est dit que ce serait pas mal que ce soit et vegan et éco-responsable parce que c'est pas toujours, ça va pas toujours main dans la main. Et à partir de là, il y a eu toute une réflexion qui m'a mené à ensuite faire ce que j'ai fait avec Sloanation.
- Speaker #0
Non. Qu'est-ce que Slow Nation ?
- Speaker #1
Je me suis dit que j'allais commencer avec des pop-up. Donc j'appelais ça des concept stores éphémères. Et le premier, je l'ai organisé sur une journée, un dimanche, dans un lieu un peu atypique qui était très loin du quartier de République à Paris. Ça s'appelle le WAB, We Are Brewers. Et il se trouve que c'est comme une sorte de loft new-yorkais, très haut de plafond, en un seul volume, avec toutes les cuves en inox pour brasser la bière. qui s'entassent jusqu'au plafond et que c'était assez sympa comme lieu, assez atypique. Et j'ai organisé ça avec une dizaine de créateurs sur une journée, donc en novembre 2021. Et puis en février 2022, j'ai créé ma société pour me permettre de lancer Slow Nation dans les meilleures conditions. Donc Slow Nation au départ sont des événements pour essayer de donner de la visibilité à des jeunes créateurs de mode engagé, qui se creusent la tête pour créer des produits. qui vont avoir le moins d'impact possible sur l'environnement dès leur conception, donc éco-conception, et jusqu'au bout de la chaîne. Donc beaucoup faisaient de l'upcycling, de deux manières différentes, donc de l'upcycling de pièces, de vêtements, de seconde main customisés, retravaillés, parfois complètement décousus et recousus sous une autre forme pour créer un autre vêtement, et de la revalorisation de tissus. qui était destiné à la benne, pour créer en toute petite série, avec des fins de rouleaux de tissus qui trouvaient du coup une seconde vie, pour faire des collections avec des tissus neufs, mais qui étaient destinés à être détruits. Des concepts assez innovants, des accessoires créés à partir de produits de vieux pins trouvés dans des brocantes et des choses comme ça. des chaussures revalorisées, retravaillées en patchwork. Il y avait vraiment des choses intéressantes. Du coup, je me suis dit, allez, let's go. On va faire ça en plus grand, sur plus longtemps, sur un week-end entier, dans des lieux tout aussi intéressants, tout aussi peu atypiques. On a fait plusieurs événements jusqu'en mai de l'année dernière.
- Speaker #0
Et là, maintenant, tu as un nouveau concept.
- Speaker #1
Aujourd'hui, Slow Nation a pris un virage vers le média.
- Speaker #0
passer de cette idée de concept store où tu vas dans des lieux un peu atypiques, si j'ai bien compris, pour mettre en avant des marques engagées, et notamment dans tout ce qui est vêtements, etc., parce que c'était vraiment le truc que t'aimais bien par rapport à ta marque aussi, à tout d'un coup en média.
- Speaker #1
Alors, ça s'est fait en plusieurs étapes. En fait, on communiquait forcément sur les réseaux sociaux pour faire connaître nos événements. Donc, on était déjà, quelque part, un peu un méthode. les marques qui essayent de se médiatiser et de se faire connaître. Ensuite, on a voulu tester le concept d'émissions live sur Twitch, sur la plateforme Twitch, sous forme de talk show. Moi, je commençais à connaître un peu Twitch, à me familiariser, à suivre quelques streamers, et je me disais que ça pourrait être intéressant d'amener l'écologie sur Twitch, mais de trouver un ton qui ne soit pas rébarbatif, qui soit un peu fun. qui ne soient pas culpabilisants, ni anxiogènes, etc. Donc on s'est dit qu'on allait inviter des personnes qui portent un petit peu une sorte de changement dans ce domaine-là et leur donner la parole. On a reçu dans cette émission Benjamin Martini, qui est influenceur Voyage Bacarbonne, qui a depuis créé Oureil, la plateforme pour se déplacer en train un peu partout en Europe. On avait aussi une représentante de Télécoop, l'opérateur téléphonique éthique. Et puis une créatrice de mode cycling, justement, qui créait des vêtements en chaussettes. Donc elle découpait des chaussettes qu'elle recousait ensemble pour en faire des tops, des jupes, des robes. Hyper cool, c'était la marque qui s'appelle Mao. Et c'était une super émission. Le seul souci, c'est qu'elle n'a pas été enregistrée. Et il y a eu un bug et du coup, elle n'existe qu'en story à la une sur l'Instagram de Slow Nation. Mais sinon, il n'y a pas de... Il n'y a pas de trace de l'émission. J'étais un petit peu décontenancé quand j'ai appris la nouvelle. Donc, j'ai dû faire le deuil de la trace de cette première émission. Et je me suis remotivé pour en faire une un mois plus tard. Et celle-ci, on a la trace. Elle est sur notre chaîne YouTube Slow Nation Media. Et celle-ci était très cool. En fait, on était en contact avec le Studio 5.5, qui est un studio de design. On était en contact avec eux parce qu'ils ont une galerie, la Galerie 5.5, et on souhaitait organiser un événement, un pop-up Slow Nation là-bas. Et en voyant, en visitant le lieu, j'ai eu un déclic et je me suis dit mais ce serait trop bien d'organiser une émission Twitch là-bas. Ça a beaucoup de gueule comme lieu. Donc fin octobre 2022, on avait donc Amélie Deloche, cofondatrice de Paye ton influence. le collectif qui dénonce les pratiques écocide, écocidaires des influenceurs et qui essaye de donner des pistes sur comment créer une influence responsable, donc qui a accepté de présenter l'émission. d'interviewer trois invités qui étaient Lou Deb, une influenceuse seconde main, mode de seconde main et mode upcycling, sur YouTube et sur Instagram. Et on avait le cofondateur de Losange qui était présent. Et puis on avait Jean-Sébastien, cofondateur du Studio 5.5, qui nous a raconté un petit peu comment lui... Du coup, nos deux premiers invités étaient vraiment orientés très mode. Et je trouvais ça intéressant d'avoir aussi... un invité qui parle d'autre chose. Et là, du coup, c'était vraiment l'éco-conception, l'architecture, le design. Donc très intéressant. Et à partir de là, on a dû se reconcentrer sur les événements et j'ai fait une très longue pause sur la partie médias de Slow Nation. On a fait trois événements, donc en novembre, en mars 2023 et en mai 2023. Les deux derniers événements, c'était une grosse organisation, c'était une grosse ambiance. pas mal de gens, il y a à peu près 500 et 600 personnes qui sont passées sur les deux jours. En plus, les créateurs pouvaient se parler entre eux et échanger des tips sur leur vie d'entrepreneur en tant que créateur de mode, l'éco-responsable. Il y avait une très bonne ambiance, on avait fait une soirée avec une DJ, etc. On s'est bien amusés, mais il se trouve que le bilan de ce business model n'était pas rentable. Et qu'à bout d'un moment, il faut essayer de gagner de la revente, sinon on arrête tout. On prend un job de salarié. Donc à partir de là, j'ai décidé de mettre les événements en stand-by et de réfléchir sérieusement à prendre un tournant définitif vers Slow Nation, le média. Et j'ai mis un peu de temps pour penser ce passage de l'événementiel au média. Je me suis dit, recrutons des alternants pour la rentrée 2023. Recrutons les bons profils pour avoir des personnes qui vont pouvoir aider. pour la configuration de Slow Nation en version média. Et travaillons à faire émerger quelque chose qui tient la route. L'émission s'appelle Alt, parce qu'elle présente des alternatives à tout ce qu'on surconsomme et à tout ce qui pollue. Donc vraiment des émissions hyper... qui présentent des solutions qui sont très concrètes. Et c'est vraiment pour aider les gens à faire les bons choix quand ils font leur shopping. Déjà consommer moins, mais surtout consommer mieux. Et on a fait Alte 02, donc le 9 janvier dernier. Et puis, on a organisé ce talk show avec Leslie Coutran à la présentation. J'ai eu les deux cofondatrices de Molo, la plateforme de voyage bas carbone qui privilégie le train. On a eu G-News, c'est un média satirique qui reprend du coup C-News, mais version Marie Saint-Filtre avec des interviews dans la rue, soit de gens qui sont complètement déconnectés de tout ce qui est urgence climatique et écologie. Et... aussi parfois et souvent même des militants pour se moquer d'eux gentiment, mais tout en mettant en avant tout ce qui est leur bienveillance, etc. Sur ce qui est sujet de santé mentale, parce qu'on pense que c'est intimement lié à notre approche de l'écologie et de l'urgence écologique. Alors, bon, il y a l'éco-anxiété, bien sûr, l'éco-lucidité. qui est un sujet central dans l'écologie, mais au-delà de l'écologie, puisque avec la chaîne Slow Nation et avec des émissions comme Alt, on veut vraiment s'adresser à des gens qui ne sont pas forcément au fait de l'urgence climatique et de la biodiversité, des gens qui, dans leur quotidien, ne se préoccupent pas forcément de ces questions-là, ne cherchent pas à se documenter sur ces sujets-là. Et D, c'est de parler vraiment de manière assez générale pour que tout le monde se sente concerné. Et là, on était sur la dépression. Donc, on avait Léa Marc qui a lancé le podcast Flow, qui est un podcast qui a pour particularité d'interviewer des gens qui sont en dépression et pas des gens qui sont sortis de la dépression et qui en parlent au passé, et de les rencontrer plusieurs fois pour faire un peu des points d'étape dans leur maladie. Et donc, on avait Sam qui tient une chaîne Twitch. Et l'idée de cette rubrique, c'était de... voir comment on pouvait toucher du doigt le bonheur tout en étant dans un état dépressif, tout en souffrant de dépression. Et Sam, du coup, qui est hyper engagé sur différentes causes, la cause écologique, la cause LGBT, et puis de voir qu'au final, on a pu un peu apporter des éléments de réponse sur le fait que pour être heureux tout en étant dans une phase de dépression, ce qu'on peut faire, c'est se mettre au service d'une cause qui nous dépasse et rencontrer des gens qui sont passionnés et engagés sur cette cause-là. Et puis la dernière rubrique de l'émission, c'était avec Claire Pétraud des Pépites Vertes. Donc les Pépites Vertes, ce sont des promos de personnes engagées qui, les unes après les autres, sont formées aux questions à l'urgence écologique, etc. et aux questions de comment faire changer son entreprise de l'intérieur en essayant de la rendre... plus éco-responsable. Et puis, on avait Antoine Bessnier, qui est coach en crowdfunding et qui nous parlait de différents crowdfundings à impact, des campagnes qui étaient en cours au moment de l'émission.
- Speaker #0
Malgré certains échecs, en fin de compte, tu continues à avancer et à essayer de trouver ta voie dans l'écologie, le rôle que tu pourrais avoir et comment tu pourrais amener tout ça. Je trouve ça vraiment ultra intéressant de voir qu'on peut avoir plein de rebonds dans la vie et quelques échecs aussi, et pourtant, on continue d'avancer.
- Speaker #1
Tu as parlé d'échecs et moi, je ne vois pas du tout ça comme des échecs. Je suis vraiment dans l'état d'esprit de tirer des leçons de toutes les expériences de la vie. Donc ça, il n'y a pas de souci. Je voulais quand même remercier l'État français, feu le pôle emploi, devenu France Travail apparemment. Il m'a permis justement de subsister sans avoir à me poser trop de questions et ça m'a permis de me focus sur le business à impact que j'essayais de développer.
- Speaker #0
Et comment tu as réussi ? Hop ! à faire ce changement pour aller toucher des personnes qui ne sont plus dans ton premier réseau au départ.
- Speaker #1
Depuis le tout premier événement que je fais une veille quotidienne de toutes les marques, aujourd'hui j'ai des bases de données dans tous les domaines de l'économie circulaire qui sont assez importantes. J'ai des bases de données qui sont classées par secteur, mais aussi les influenceurs, tous les projets à l'impact. les associations, tous les médias à impact, etc. Donc j'ai vraiment fait une cartographie très détaillée de tout l'écosystème. Et ça, du coup, c'est assez pratique pour ensuite aller trouver des invités pour les émissions. Et ensuite, en fait, Instagram est vraiment central, que ce soit dans ma stratégie de veille ou pour contacter des marques, souvent en DM ou même sur leur profil dans leur bio, il peut y avoir leur mail. Et c'est vrai que ça permet de tout centraliser dans un même endroit. Plutôt que d'aller sur le site de chaque marque, sur Instagram, il y a toutes les marques, en fait, et il y a moyen de les contacter. Donc, on parle avec Slow Nation, le média, aussi bien de mode, de cosmétique, de maison. Donc, maison, ça peut comprendre des produits ménagers, du design de mobilier, tout ce qui est nourriture, tout ce qui est voyage, mobilité, même investissement à impact. que ce soit une banque ou des assurances vie, etc. Genre vraiment, on recouvre pratiquement tous les aspects de la vie quotidienne en donnant des alternatives pour tout ce que les gens consomment, pour pouvoir consommer mieux.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, dans la dernière émission dont tu as parlé, tu parlais de dépression et notamment chercher la joie dans tout ça. Donc ça ressemble un peu à ce que moi j'essaye de faire avec évidemment, c'est de retrouver la joie dans l'écologie. Toi, tu disais que tu as... En tout cas, c'est comme ça que je l'ai compris. que tu n'avais jamais eu de période vraiment de dépression, mais peut-être que tu as eu des moments un peu d'éco-anxiété, je n'en sais rien. Est-ce que là maintenant, dans tout ce que tu fais, dans cette entrée en action, tu arrives à toucher au bonheur et à la joie d'être aligné avec tes valeurs écologiques à travers ce nouveau concept ?
- Speaker #1
Alors, je n'ai pas eu d'épisode dépressif majeur, mais j'ai clairement des moments de doute. Et je sens qu'à certains moments, le burn-out n'est pas loin. Donc, surtout quand on se lance seul et qu'on n'a pas d'associés ou de personnes avec qui échanger, etc. Alors bon, heureusement, j'ai une famille qui est présente, etc. Des proches qui sont cools et qui ont une bonne écoute. Mais clairement, il y a des gros moments de remise en question. Il y a des gros moments de doute. C'est clair que ce n'est pas rose tous les jours, mais il y a aussi cette envie de... de vraiment, en fait, c'est quand j'écoute ces entrepreneurs qui essayent de changer les pratiques de l'adopteur, c'est assez émouvant. C'est assez émouvant de voir qu'il n'y a pas que des gens qui n'ont rien à foutre. Il y a des gens qui prennent à bras le corps et pourtant, c'est clairement pas la solution de facilité. Ils pourraient très bien faire du fric en faisant de la merde. Ils ne le font pas et ils choisissent de s'embêter, de vraiment se... se faire chier, entre guillemets, vraiment beaucoup plus que s'ils faisaient les choses de manière conventionnelle. Et ça, sachant moi-même à quel point c'est complexe, c'est vraiment extrêmement touchant de voir toute cette communauté, tout cet écosystème qui essaie de se bouger pour un peu tirer la sonnette d'alarme et montrer qu'il existe des alternatives. Ce que tu disais aussi tout à l'heure, c'est que les gens quand ils parlent de mode, ils ne savent pas qu'il existe plein d'alternatives à tout ce qui est fast fashion, ultra fast fashion, qui est vraiment délétère pour la planète et pour les gens qui sont exploités tels des esclaves pour produire tous ces biens de consommation jetables. pratiquement à l'infini. En fait, c'est parce que ces marques ont des budgets de communication gigantesques. C'est des milliards. Et du coup, c'est compliqué pour les marques qui font les choses bien d'avoir une visibilité qui soit ne serait-ce qu'un dixième de ces marques-là. Donc les gens, à partir du moment où les grosses marques polluantes ont possibilité de se mettre au premier plan devant les yeux des gens un peu partout, les abribus, la télé, Internet, etc. C'est difficile d'émerger derrière ces énormes panneaux publicitaires virtuels ou réels, mais la démarche de Slow Nation, c'est d'essayer de leur donner de la visibilité et puis aussi de répondre à cette demande du public qui dit Ah oui, d'accord, mais bon, consommer mieux, ça demande de faire des recherches pendant des heures sur Internet, à savoir pour tel domaine, quelles sont les marques, pour changer de savon ou de détergent. je ne sais pas où chercher, etc. Donc, l'idée, c'est vraiment de leur apporter des alternatives sur un plateau et de leur, vraiment, quand ils regardent une émission, en repartir avec des noms concrets de marques qui peuvent acheter à la place d'autres marques.
- Speaker #0
Et là, aujourd'hui, tu as décidé d'utiliser Twitch. Est-ce que tu as l'idée de le faire aussi sur d'autres plateformes pour ouvrir encore plus, plus largement le public qui pourrait regarder ?
- Speaker #1
Très bonne question. Twitch, c'est vrai qu'on l'a choisi parce que ça permet de faire de la télévision pour pas cher. Parce que clairement, avoir une fréquence sur la TNT, c'est déjà un peu plus complexe. Il y a des médias de YouTube qui ont réussi à le faire, comme un média qui s'appelle Le Média, qui a réussi à passer à la TNT, mais bon, ils ont une audience énorme, ils ont demandé, ils ont fait des levées de fonds auprès de leur audience, etc. C'est vraiment une autre catégorie, ça on n'y pense même pas. On est sur d'autres médias, puisque tous les replays, tous les VOD de nos émissions sont sur YouTube. Et souvent, ils sont sur YouTube, donc YouTube, c'est quand même suffisamment... Ça brasse suffisamment de gens, quand même, pour pouvoir avoir des gens qui ne sont pas forcément familiers avec Twitch, qui peuvent se rabattre sur YouTube. On est sur les réseaux sociaux, bien sûr, donc il y a les liens vers Twitch et YouTube. Il faut savoir que Twitch, il n'y a pas besoin de créer un compte pour regarder un live. Il suffit de cliquer sur le lien que je mitraille en story Instagram. pendant les 24 heures qui précèdent l'émission pour regarder l'émission. Mais c'est vrai que ça s'inscrit dans des nouvelles habitudes de consommation de contenu. Donc, ce que tu dis, c'est tout à fait vrai.
- Speaker #0
Il y a quand même beaucoup de personnes aujourd'hui, quand ils sont concernés par l'écologie et qu'ils regardent ce type d'émission, c'est qu'ils sont déjà concernés par le sujet. Quelle est l'idée stratégique pour aller chercher les personnes qui, pour l'instant, s'en fichent plus ou moins de l'écologie ?
- Speaker #1
Alors, ça, c'est une vaste question. C'est une question en plus qui me dessert puisque je ne me présente pas d'entrée de jeu comme un média écolo et donc je n'ai pas directement les gens qui suivent tous les autres médias écolos qui viennent suivre Slow Nation. C'est une stratégie à plus long terme et c'est aussi une volonté de ne pas juste m'attaquer à une part de marché, etc. Enfin, à un marché et prendre ma part sur ce marché. Je me sens plus investi d'une mission essayer d'aller alerte. en sensibilisant via l'entertainment, le côté créer des émissions qui soient divertissantes, essayer d'adopter les codes de ce que les gens consomment le plus sur ces plateformes Twitch et YouTube, récupérer ces codes et en fait m'appuyer sur quelque chose qui me passionne qui sont les sciences cognitives, les remettre à comprendre quels sont les biais cognitifs qui s'activent lorsque les gens reçoivent des messages. et notamment des messages informatifs sur l'écologie, alors que ça ne les intéresse pas forcément, les gens vont avoir tendance à vraiment uniquement piocher ce qui les intéresse et ce qui confirme ce qu'ils pensent déjà, et rejeter en fonction de ce qu'ils pensent déjà. Du coup, parfois, ils rejettent tout en bloc, quitte à décider que ce qu'ils ont entendu, c'est des fake news. Ce que je te disais en tout début d'émission, comme quoi le mot écologie est banni de la chaîne, c'est un mot qui peut vraiment... activer un mécanisme de défense chez certaines personnes qui ont une idée fausse de ce qu'est l'écologie, qui peuvent penser que c'est juste un parti politique par exemple, un parti dont ils ne partagent pas les valeurs, etc. Et du coup, ils vont rejeter en bloc toute l'écologie, alors que c'est beaucoup plus qu'un parti politique, on est d'accord. Donc écolo, écologie, c'est devenu des termes un peu négatifs dans l'imaginaire collectif des gens qui ne sont pas sensibilisés à ces questions-là. On demande à nos invités et aux animateurs invités, comme on a eu sur notre dernière émission, d'éviter de prononcer certains mots. vont nous couper de toute une audience qu'on cherche justement à sensibiliser et de les remplacer, on leur donne quand même des alternatives, de remplacer vegan par végétal, de remplacer écolo par tout ce qui est impact, climatique, biodiversité, utiliser des mots un peu plus précis qui vont recouvrir à peu près le même champ lexical mais différemment et des mots qui n'ont pas été cancel par... par certaines personnes qui peuvent faire la promotion du climato-scepticisme dans les médias mainstream ou sur YouTube, etc.
- Speaker #0
Je trouve ça super intéressant parce que j'ai un pote, donc s'il écoute, il se reconnaîtra, qui, lui, arrête pas de me dire, enlève absolument son mot écolou parce que je suis sûre qu'il y a plein de gens qui ne veulent pas. Et en fait, c'est vraiment un gros débat à chaque fois avec lui. Et moi, c'est l'inverse de toi. Et je trouve ça super cool parce que je vois que comme ça, on a... Il y a plusieurs stratégies. Et moi, au contraire, je ne veux absolument pas l'enlever, ce mot, pour lui redonner sa vraie définition. Mais j'en ai eu une autre il n'y a pas longtemps. Elle utilise tout le temps transition écologique Elle n'utilise jamais écologie tout seule. Pour exactement un peu la même chose, elle s'est rendue compte que quand elle utilisait transition avant, elle avait moins de haters sur ses posts. Et donc, en fait, c'est super intéressant de voir qu'en fonction du vocabulaire que tu choisis derrière, tu ne vas pas forcément toucher les mêmes personnes ou alors tu ne vas pas forcément avoir les mêmes réactions.
- Speaker #1
Oui, l'idée, c'est vraiment de se positionner. Alors, on a besoin de tout type de médias qui peuvent sensibiliser, informer, permettre aux gens déjà sensibilisés de creuser et de compléter leurs connaissances. Nous, on a décidé, enfin moi du coup... J'ai décidé de me mettre un peu en première ligne pour essayer d'aller recruter des nouvelles personnes et les faire rentrer dans l'écosystème pour qu'elles consomment des marques éco-responsables, pour qu'elles consomment aussi du contenu de créateurs de contenu comme toi, tout un tas d'autres médias qui annoncent directement la couleur en disant qu'ils sont écolos. Et l'idée, c'est vraiment d'aller nourrir cet écosystème en allant recruter des nouvelles personnes. Et voilà, on réfléchit à tout un tas de stratégies différentes pour sensibiliser tout en étant... ludique, fun et distrayant.
- Speaker #0
Elles durent combien de temps, tes émissions ?
- Speaker #1
Alors là, les deux dernières, donc Alt et puis Good Business, qui est une émission plus sur le business, une heure et demie, qu'on peut découper ensuite. Généralement, c'est ce qu'on fait quand on les met en ligne sur YouTube. On met d'abord l'émission en entier et puis après, on poste des séquences de l'émission. Et là, la dernière qui est Good Business, dans laquelle il n'y a pas... Une présentatrice ou un présentateur met trois rubriques de 30 minutes avec à chaque fois une personne qui présente et qui reçoit deux invités. Donc il y a trois personnes autour de la table, multipliées par trois rubriques, donc ça dure une heure et demie. Et c'est un format un peu différent où des personnes qui sont responsables d'une marque, d'une entreprise à impact, vont interviewer des entrepreneurs, des gens comme ça. Et je trouve ça intéressant de faire une espèce de BFM Business version Impact.
- Speaker #0
Je trouve ça vraiment intéressant de voir cette partie business, et notamment à Impact, avec des personnes qui n'auront pas ce discours-là capitaliste qu'aujourd'hui on n'arrive pas à écouter. Je trouve ça super cool en fait. Moi j'aime bien aussi toute la partie entraide, et c'est une sorte d'entraide aussi d'avoir ce genre d'émission entre personnes qui essayent de créer un business dans l'impact écologique.
- Speaker #1
Oui, c'est l'idée, tu as tout résumé. que tu as bien senti qu'on était dans cette démarche-là.
- Speaker #0
Et je le trouve très, très cool. Est-ce que tu as d'autres concepts comme ça ?
- Speaker #1
On a plein de concepts. Tout ce qui nous manque, c'est le pognon. En fait, Alt, l'émission Alt, c'est le talk show généraliste. C'est un peu une émission qui est destinée à être notre vitrine où on va aussi tester des concepts à l'intérieur de rubriques. Et du coup, certaines rubriques de Alt vont certainement être amenées à devenir des émissions à part entière. Eh bien, quand on a une chaîne,
- Speaker #0
C'est qu'on peut, du coup, y développer plusieurs programmes, comme une chaîne de télévision, où il y a plusieurs programmes en fonction des horaires de la journée. Et après, c'est uniquement la partie financière, je dis uniquement entre guillemets, qui va empêcher de laisser libre cours à notre créativité. Mais on a plein d'idées de programmes où on va se focus sur, par exemple, la mode et la beauté, par exemple, sur le design. et tout ce qui est tiny house, aménagement d'intérieur à faible impact écologique, etc. On a envie d'aller dans les ateliers de plein de créateurs de mode pour faire des reportages et les inviter sur les plateaux pour qu'ils puissent débriefer en live du reportage et de leur quotidien, notamment aussi sur la santé mentale, etc. Sur les plus cognitifs et la manière dont certains publicitaires ou certains médias, etc. les utilise pour nous manipuler et donc débunker ça et expliquer aux gens comment reconnaître ces tentatives de manipulation, notamment le greenwashing et ces choses-là. On a plein plein d'idées. Après, on essaye de focus un minimum et de monétiser la chaîne pour pouvoir vivre en fait et continuer le média. Donc on est sur pas mal de pistes. C'est vraiment extrêmement excitant parce que tout est en train de se créer maintenant et il y a tout à faire.
- Speaker #1
pour que vous puissiez monétiser ? Est-ce qu'il y a des manières, nous, en tant qu'individus, quand on aime bien Slow Nation, pour vous aider à financer ce que vous êtes en train de faire ?
- Speaker #0
Alors déjà, le premier pas pour nous aider et qui est gratuit, c'est de s'abonner à notre Instagram, à notre chaîne YouTube et à Twitch. Déjà, si on a des abonnés, c'est trop cool. Si vous suivez les émissions, c'est encore mieux. Ensuite, on a une idée de créer un... un club Slow Nation. C'est vraiment, ça en est assez balbutiement, mais l'idée, ce serait de vraiment fédérer une communauté, leur proposer des contenus exclusifs, leur proposer différentes contreparties, un peu comme dans un crowdfunding. Et puis, on va aller chercher des annonceurs à impact, donc uniquement des entreprises engagées. Je fais partie d'un mouvement qui s'appelle le Mouvement Impact France, qui est une entreprise d'antimédèves, réunion de patrons qui ont pris conscience de l'urgence, de l'urgence écologique et biodiversité. et climatique. Donc, à l'intérieur de ce groupement de patrons, il y a pas mal d'entreprises et notamment des entreprises assez développées qui sont connues comme Back Market, comme Green Got. Donc, j'ai en plus dans mes bases de données des centaines et des centaines de marques qui sont responsables et qu'on aimerait avoir comme annonceurs pour pouvoir financer les émissions. Donc, l'idée, ce n'est pas juste de faire appel au public pour nous financer parce que je pense que déjà, il y a beaucoup de médias qui... qui se financent grâce à leur public. L'idée, c'est que le public puisse nous soutenir en s'abonnant et en regardant nos contenus. S'ils veulent faire partie du club, c'est cool. L'idée aussi, ce serait d'organiser des événements physiques dans des bars, etc., pour rencontrer les membres du club. Le reste, ça va être de trouver des marques qui veulent soutenir le média. Puis nous, on sera en toute transparence sur le fait que, bien sûr, c'est grâce à telle marque que l'émission peut se faire, etc. Tout le monde peut me... me contacter directement avec le mail contact.slonation.fr ou en DM sur Instagram, on répond également.
- Speaker #1
Aujourd'hui, avec tout ce que tu as fait déjà dans ta vie, ce serait quoi ta plus grande fierté ?
- Speaker #0
Je pense que ma plus grande fierté, c'est de ne pas encore avoir lâché et de continuer à avoir envie d'avoir un impact le plus large possible. On va voir avec le temps, parce qu'il faut bien sûr que ça ne se fait pas du jour au lendemain. Mais essayer de sensibiliser le plus de monde possible. Et c'est vrai que quand il y a des gens qui me disent Mais c'est génial, tu m'as permis de découvrir telle mascara, telle marque de vêtements. Et je me sens beaucoup plus aligné avec mes valeurs en consommant quelque chose de responsable que ce que j'utilisais avant, qui en plus m'empoisonnait. Mais voilà, l'idée, c'est vraiment que les gens soient heureux de mieux consommer, de moins consommer et qu'ils ne soient pas dans une course permanente. Comment dire ? À la surconsommation, en fait. À la surconsommation qui est dans l'intérêt des grosses multinationales pour croître à l'infini et qui, malheureusement, au passage, détruisent un peu tout.
- Speaker #1
Oui, et surtout, ce que je comprends de ce que tu veux partager, c'est aussi que, même si écolo est banni de ton côté, je vais quand même l'utiliser, mais que si on devient écolo, ça ne veut pas dire qu'on retourne en arrière et qu'on retourne à l'âge de pierre. Au contraire, c'est juste une autre manière de consommer. et qu'il y a des choses qu'on peut consommer et continuer à vivre, on va dire plus ou moins comme maintenant, mais avec plus de conscience. Et en fait, c'est la sensation que j'ai quand je t'écoute, c'est vraiment montrer que non, tu ne vas pas arrêter de t'habiller. À la mode, tu ne vas pas t'arrêter de mettre du mascara, etc. Non, c'est avec conscience, qu'est-ce que je peux utiliser pour que ça soit le plus respectueux possible de la planète et donc directement de l'humain. Parce qu'en soi, c'est ce qu'on est en train de détruire.
- Speaker #0
Exactement. Les conditions d'habitabilité de la planète par les humains. C'est exactement ça. Tu as tout résumé. C'est vraiment le mantra consommer moins, consommer mieux Donc voilà, ce n'est pas la... C'est pas la surconsommation, c'est pas aller s'acheter un truc par jour en ligne qui va nous rendre heureux. Au contraire, c'est une addiction qui va nous ronger de l'intérieur et montrer qu'il y a toute une nation qui a décidé de ralentir, qui est joyeuse, qui est épanouie, qui est heureuse d'être alignée avec ses valeurs, dans sa manière de se comporter au quotidien et dans la manière dont elle va utiliser. son pouvoir d'achat pour décider de soutenir des gens qui essayent de vraiment... qui se mobilisent pour faire des choses mieux.
- Speaker #2
Donc, on va passer sur la dernière question,
- Speaker #1
un petit peu philo, avec un mot qui est banni de ton média, mais la fameuse question, c'est qu'est-ce que l'écologie pour toi ?
- Speaker #0
Qu'est-ce que l'écologie pour moi ? C'est ce que tu disais à l'instant, en fait, c'est prendre conscience. C'est vraiment... ralentir, se poser. Il y a pas mal de gens qui ont fait cet exercice pendant les confinements du Covid. C'est vraiment essayer d'arrêter d'être dans nos routines sans réfléchir et de faire des choses qui nous rassurent parce qu'on les a toujours faites de la même manière et prendre du recul pour prendre conscience de ce qu'on fait réellement et de l'impact qu'on a individuellement et ensemble. Les entreprises, clairement, et les pouvoirs politiques qui peuvent parfois les soutenir sont responsables de la majeure partie de l'impact qu'ont les humains sur la planète. Mais les humains en question sont un peu les vaches à l'aide de ces entreprises. Et si on coupe le retenait financier, clairement, ces entreprises se cassent la gueule. Donc, prendre conscience, prendre le temps de réfléchir à pourquoi on va acheter tel produit plutôt que tel autre, pourquoi est-ce qu'on va aller faire ses courses à tel endroit plutôt qu'à tel autre endroit. Pourquoi est-ce qu'on va décider de donner notre argent à telle société plutôt que telle autre ? Ça déjà, ça a un impact énorme. C'est vraiment énorme. C'est-à-dire que ça peut faire fermer Amazon ou Apple ou Google du jour au lendemain. Enfin, du jour au lendemain, peut-être pas. Mais clairement, si l'ensemble de l'humanité décide de prendre conscience de pourquoi elle paye telle chose à tel acteur économique et qu'elle a envie de choisir une alternative plutôt que d'aller sur ce... sur ce produit-là, elle peut changer beaucoup de choses, elle peut faire la différence. Donc plus on sera nombreux à prendre conscience de l'impact de nos modes de vie, plus on coupera le robinet financier des entreprises qui, in fine, détruisent les conditions d'habitabilité de la planète pour l'humain.
- Speaker #1
Est-ce que tu veux rajouter quelque chose ?
- Speaker #0
On a parlé, tu posais la question de comment me soutenir. Voilà, le compte Instagram Slow Nation, la chaîne YouTube Slow Nation Media et la chaîne Twitch Slow Nation Media.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté cet épisode. Si le cœur t'en dit, n'hésite pas à t'abonner, à me laisser un commentaire sur Spotify et iTunes ou encore à me contacter sur les réseaux sociaux. Évidemment, tu peux aussi participer financièrement à l'évolution de ce podcast en me retrouvant sur Tipeee. En attendant mardi prochain, je te souhaite évidemment... de prendre soin de tes écologies.