Speaker #0Bonjour à tous, c'est avec beaucoup d'émotion que je commence cet épisode, parce que c'est le dernier épisode de Evidemment, en tout cas pour l'instant. Pour une durée indéterminée, je vais arrêter de tourner des épisodes, je vais arrêter d'en diffuser, parce que ces deux dernières années m'ont appris beaucoup de choses. mais ça a été aussi des années qui ont été dures professionnellement. Du fait de l'entrepreneuriat, l'entrepreneuriat ce n'est pas du tout quelque chose de facile. Il y a un mindset à trouver. En tout cas, de ma part, ça a été beaucoup d'angoisse, notamment financière. J'ai eu aussi beaucoup de personnes qui m'ont mal conseillé. dont des professionnels, comptables, experts comptables, etc. Et donc, j'ai dépensé beaucoup d'argent pour certaines choses qui, en fait, n'ont servi à rien dans le sens où j'aurais pu avoir exactement le même parcours sur ces deux dernières années en dépensant beaucoup moins. Et toute cette charge financière, cette charge mentale financière a eu raison de mon entrepreneuriat. J'étais trop fatiguée pour continuer et en plus de ça, aujourd'hui avec ce qui se passe dans le monde, les différentes guerres, Trump, les entreprises sont plus... Et avec ce qui se passe dans le monde, avec Trump de l'autre côté de l'Atlantique, les différentes guerres, je me suis aperçue que ce que moi je vendais, je ne trouvais pas de personne en face. Je me suis remise beaucoup en question, j'ai essayé différents chemins, j'ai continué à fond. J'ai essayé de trouver des entreprises pour financer mon podcast, j'ai essayé de trouver des... des entreprises, des personnes pour pouvoir faire mes coachings, pour pouvoir vivre à travers le coaching, pour pouvoir financer mon podcast. Enfin voilà, j'ai essayé vraiment plein plein de choses durant ces deux années. Et j'ai eu un enfant aussi qui prend beaucoup de temps et qui en plus de ça nous apprend à être parents. Et là, au bout d'un peu plus de deux ans, j'en ai marre. J'en ai marre de tourner des podcasts, j'en ai marre de chercher des gens, j'en ai marre de faire du montage, j'en ai marre de faire de la com. Bon ça, je pense que vous l'avez vu depuis un petit moment, depuis le début 2025, faire de la com, c'est très compliqué pour moi, dans le sens où je ne me suis jamais vraiment amusée à faire de la com, mais là, c'était vraiment un calvaire, je n'en avais aucune envie. Et puis au fur et à mesure, ça a été de plus en plus le montage où j'avais aucune envie. Puis ensuite, ça a été de trouver des gens. Ça n'est jamais arrivé sur le moment d'interviewer parce qu'à chaque fois, je rencontre des personnes formidables. Et ça, c'est vraiment incroyable. Et je ne regrette absolument pas d'avoir lancé mon podcast parce que ça m'a permis de m'ouvrir des portes, d'avoir des retours d'expérience, d'apprendre sur les gens, sur moi. Même l'entrepreneuriat en soi, sans passer par le podcast, c'est incroyable comme aventure. Ça a été vraiment une aventure incroyable. Ça m'a appris plein de choses sur certains aspects. J'ai beaucoup plus confiance en moi. Sur d'autres, je me suis découverte. Et vraiment, je pense que j'ai gagné énormément de temps aussi dans l'entrepreneuriat pour savoir ce que j'aime, ce que je n'aime pas, ce que j'ai envie de faire, ce que je n'ai pas envie de faire. Et donc... J'ai pris la décision de revenir vers un emploi salarié. Donc je commence mardi de la semaine prochaine, donc le 15 juillet. Voilà, je suis de retour dans le salariat, dans une entreprise, dans une petite entreprise, et qui a su conquérir mon cœur par rapport à des valeurs qu'on a en commun. qui sont la justice sociale via une application qui est là pour tout ce qui est horaire de délégation dans les entreprises qui ont un CSE. L'application s'appelle Délégatio, si jamais vous avez envie d'en savoir un peu plus. Mais en tout cas, oui, j'ai rencontré des personnes qui m'ont donné envie de retourner dans le salariat et notamment dans cette entreprise. par leur humanité, par des valeurs que je recherchais, par aussi du télétravail, le fait qu'on peut aussi faire de l'intrapreneuriat à l'intérieur de cette entreprise et toutes ces choses-là, ont fait que cette entreprise m'a appelée et j'ai dit oui, malgré un sacrifice surtout, c'est que je vais devoir aller sur Paris deux jours par semaine, et donc notamment ne moins voir mon petit garçon pendant ces deux jours-là. Mais en tout cas, j'ai envie de tenter cette expérience avec cette entreprise et je dois faire des choix. Et les choix font que je ne peux pas continuer le podcast. Alors déjà, de un, je commençais réellement à en avoir marre du podcast. Depuis quelques semaines, c'est devenu, vous avez dû le voir, j'étais beaucoup moins, je ne publiais pas forcément tous les mardis. j'étais moins carrée dans mon organisation et c'est parce qu'en fait j'en avais marre vraiment j'ai pas autre chose à dire j'en avais marre, j'étais pas joyeuse à faire ça je trouvais pas ça fun, j'avais envie de faire autre chose j'avais envie de voir autre chose et en fait je suis allée jusqu'au bout pour les personnes que j'ai interviewées par respect parce que je me suis engagée avec elles parce qu'elles ont pris du temps pour moi lors de l'interview et donc je me devais de sortir leur épisode et de faire quelque chose de propre quand je sortais leur épisode. Et donc, par rapport à la qualité que je voulais y mettre et l'envie que j'avais, forcément, ça m'a pris un peu plus de temps que ce que je faisais auparavant. Mais si vous avez envie de vous lancer dans l'entrepreneuriat ou dans le monde du podcast, allez-y, c'est incroyable. vous pouvez aussi venir toquer à ma porte si vous avez envie que je vous donne deux trois astuces c'est avec grand grand grand plaisir et le monde du podcast je le ferme pas je vais juste réfléchir à autre chose est-ce que je vais le faire est-ce que je referai la même chose est-ce que je ferai complètement autre chose est-ce que je récupérerai évidemment ou non est-ce que ce sera dans 6 mois 1 an 5 ans je n'en sais rien je sais que Merci. Le monde du podcast, je l'ai adoré et je vais y retourner parce que j'ai appris plein de choses. Je sais les erreurs que j'ai faites, les erreurs que je n'ai plus envie de commettre. J'ai aussi envie d'atteindre un certain niveau. Et aujourd'hui, je n'avais plus la possibilité de l'atteindre parce que financièrement, pour pouvoir atteindre certains objectifs comme on peut voir sur la matricence de Clémentine, du... de Nouvel Oeil, de Bliss, de tout Do It Yourself, tout ce que vous pouvez voir sur les podcasts comme La Matressence, Do It Yourself, Bliss. etc. En fait, ils ont des moyens derrière, ils sont pas tout seuls, ils font des interviews, mais ils ont des monteurs, ils ont des communicants et en fait, tout ça, c'est des choses que moi je pouvais pas me permettre d'avoir, je pouvais pas me permettre de payer, j'étais obligée de tout faire toute seule de A à Z et donc ce qui est très fatigant parce qu'on doit être H24 sur son podcast, ça prend beaucoup de temps. de temps. Là, ces dernières semaines, forcément, ça m'avait pris moins de temps parce que je faisais beaucoup moins de communication. Mais moins de communication, ça veut dire qu'on a aussi moins d'écoute. Donc, notre podcast, il y a de moins en moins de personnes qui l'écoutent, à part les gens qui sont déjà abonnés et qui ont envie d'y aller. Et ça, ça fait toujours plaisir parce que même si par rapport à des chiffres que j'avais au tout début quand je communiquais, j'en avais beaucoup moins. Je sais que les gens qui écoutent aujourd'hui, c'est des gens qui apprécient mon travail. Et ça, je les remercie grandement parce que ça fait du bien mais voilà j'avais pas énormément j'avais de moins en moins d'écoute et en fait à un moment on se pose aussi la question est-ce que ça vaut le coup de continuer un podcast qui nous prend 20 heures par semaine si je fais tout de A à Z ? Ou est-ce que pour si peu d'écoute, j'ai vraiment envie de continuer en sachant que je ne gagne pas ma vie, je ne reçois aucun argent ? En sachant que je ne reçois aucun argent pour travailler pendant ces 20 heures, que je n'ai plus les droits chômage, que j'ai un loyer à payer, que j'ai un prêt à payer, que j'ai un enfant à nourrir, etc. Et en fait... tout ça mis bout à bout, en fait, j'étais trop fatiguée. Donc, j'ai pris cette décision il y a à peine un mois. Pour tout vous dire, quand j'ai postulé, quand on s'est rencontrés avec Délégatio, moi, je leur ai dit que j'avais envie de continuer le podcast. Donc, ça s'est fait après coup. Après coup, j'ai vraiment réfléchi, je me suis dit est-ce que tu as vraiment les capacités en termes d'organisation, mais aussi d'envie ? de continuer le podcast. Et en fait, la réponse, elle a été rapidement trouvée. Non, je n'ai pas envie. Et je reste que d'une chose, depuis que j'ai pris cette décision, c'est que le podcast s'arrête et qu'on n'en parle plus et que je ne sois pas sous pression en me disant « Oh là là, je n'ai pas fini le montage. Oh là là, je n'ai pas fait ci. Oh là là, je n'ai pas fait ça. » En plus, j'ai fait une interview de ma grand-mère paternelle pour ses 95 ans, que je n'ai toujours pas monté. que je n'ai toujours pas envoyé aux personnes alors que c'était en février. Et donc en fait, voilà, j'ai envie de poser ça, de l'arrêter, d'arrêter de mettre de la pression. Et si je dois revenir, je reviendrai avec un plan beaucoup plus carré, que ce soit dans l'entrepreneuriat ou dans le monde du podcast, ça va être vraiment... Quand je reviendrai, ce sera vraiment carré. Je saurai où je vais. Ma communication, elle sera prête sur plusieurs semaines pour ne pas avoir de pression. Ce sera pareil pour le montage, ce sera pareil pour les épisodes. Vraiment, j'aurai une équipe derrière moi. Ce sera vraiment le but. Si je reviens dans le monde du podcast, je ne reviendrai pas toute seule. Et donc pour ça, il faudra avoir de la finance. Et donc je rechercherai aussi des entreprises avant de me lancer. Et c'est vraiment l'idée. Si je reviens dans le monde du podcast, cette fois c'est pour vraiment tout bousculer et de devenir un podcast que tout le monde écoute, ou en tout cas beaucoup de monde écoute, et ça ce serait vraiment le but. Je sais pas quand, je sais pas comment, je sais pas si je prendrais le même sujet ou un autre, mais voilà, je ne veux pas lâcher le monde du podcast, mon enregistreur il va être rangé dans un placard, mais je sais qu'il va ressortir. Mais voilà, vous devez prendre la parole et vous expliquer ce qu'il en était. Je continue le coaching mais de manière bénévole dans des associations. Parce que c'est une association qui me tenait à cœur et qui m'a demandé si je voulais être coach. Et j'ai dit avec grand plaisir. Et en plus, ça me prend vraiment très peu de temps par semaine. Donc voilà, je pouvais le faire, je pouvais dire oui. Je prends plus soin de moi aussi. À travers ces deux dernières années, ce que j'ai pu apprendre, c'est que l'écologie extérieure est extrêmement liée à l'écologie intérieure. Je le savais déjà. en commençant ce podcast, où en tout cas, cette idée ne m'était pas inconnue. Mais le fait de lancer le podcast, de rencontrer toutes ces personnes qui me parlent très régulièrement de prendre soin de soi, ainsi que l'arrivée d'Elio, ça m'a vraiment permis de constater que oui, j'ai besoin maintenant que ça vibre à l'intérieur pour pouvoir me lancer. J'ai toujours été une personne qui est ouverte aux opportunités. Parfois, c'est dur aussi pour moi de lâcher certaines choses. Ça m'est déjà arrivé dans les entreprises avec lesquelles j'ai pu travailler, où à un moment, ça ne m'allait plus, mais j'avais du mal à lâcher. Et j'avais tendance à lâcher au moment où mon corps lâchait. Et là, je n'ai pas envie d'en arriver là. Donc, j'ai envie d'arrêter parce que je l'ai décidé. Parce que je suis alignée avec cette décision. Et parce que je ressens dans mon corps que j'ai besoin d'arrêter. Et le fait de décider d'arrêter pour les raisons, pour mes raisons, j'ai vraiment la sensation de me respecter et que... Et que ce ne soit pas un échec. C'est-à-dire que moi, au moment où je lance mon podcast, j'ai vraiment envie que ça devienne un podcast de référence. Et ce n'est pas devenu un podcast de référence. Est-ce que c'est un échec pour autant ? Je ne crois pas. J'en suis même sûre que ce n'est pas un échec. Parce que ça m'a appris plein de choses. J'ai appris plein de choses sur le monde du podcast. Mais c'est surtout que là, je ne vais pas en arriver à un échec. Parce que c'est moi qui décide. Je décide de tout, j'ai le choix. Et c'est un peu notre mot d'ordre avec mon conjoint. Cette année, on a le choix. Pendant deux ans, on s'est retrouvés très souvent la tête sous l'eau et très rarement à la surface. Donc on a des très bons apnéistes maintenant. Mais voilà, ce qu'on a pu apprendre, c'est que lorsqu'on a le choix, on n'a pas besoin de subir. Et donc, je ne veux plus subir. Et là, je suis en train de subir mon podcast. Et ça, j'en ai plus envie. Pour ce dernier épisode, déjà, j'avais envie de remercier tous les gens qui m'ont fait confiance. Toutes les personnes qui ont accepté que je les interview, que je montre une petite part d'elles. Et je remercie aussi mes amis et ma famille qui ont pu me supporter, soit au début, soit au milieu, soit à la fin, soit tout le temps. Ça va vraiment dépendre des gens, mais en tout cas, je les remercie pour leur bienveillance, pour leur retour parfois. Enfin, voilà, ça m'a beaucoup aidée. Ça m'a permis aussi de voir qui était vraiment là pour moi et qui ne l'était pas. J'ai envie de remercier aussi tous ceux qui m'ont écoutée, qui ont partagé mes épisodes. Parce que sans eux, en fait, le podcast n'existerait pas. Donc ça, mille merci. Et j'avais envie de... de finir sur le fait que... Et j'avais envie de vous dire que moi, je garde espoir. Quand je vois où on en est dans le monde aujourd'hui, quand j'entends certains discours, parfois même de mes proches, je pourrais avoir tendance à me dire « bon, maintenant c'est foutu » . Pourquoi m'emmerder à continuer ce combat de l'écologie ? Et en fait, non. Parce que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Parce que pour moi, l'amour triomphe toujours. Et qu'on passe souvent par des périodes noires pour retrouver enfin la lumière. J'espère que cette période noire, elle ne sera pas trop noire, qu'elle ne durera pas trop longtemps. Mais je sais qu'au fond, il y a la lumière. Et que cette lumière, elle va être incroyablement belle une fois qu'on l'atteindra. Que cette lumière, quand vous la cherchez à l'extérieur et que vous ne la trouvez pas, vous pouvez aller la trouver à l'intérieur de vous. Parce qu'elle est tout le temps là, la lumière, à l'intérieur de vous. Elle est tout le temps là, cette sagesse, ce silence, ce besoin de se retrouver. Lorsqu'on fait des exercices de yoga et qu'on re-rentre à l'intérieur de soi, on va vraiment retrouver ce calme. Cette respiration profonde qui nous permet... d'être connecté, ancré à soi, aux autres, au monde, à l'univers. Et lorsque l'on sait écouter son corps, on arrive encore plus à écouter les autres et encore plus à écouter le monde. Et plus on sera chacun connecté à soi, et plus on sera connecté aux autres, mais cette fois la vraie connexion. Pas la connexion via internet, mais vraiment la connexion de cœur à cœur. J'ai décidé que, en tout cas pour ces prochains mois et peut-être années, parler d'écologie, je le ferai autour de moi. Je ne le ferai plus sur les réseaux, parce que ça me bouffe beaucoup trop d'énergie, les réseaux, et je n'ai pas la sensation d'avoir une grosse valeur ajoutée. Je vois plus ma valeur ajoutée dans ce que je peux faire au quotidien et montrer à mes proches que c'est incroyable de faire de l'écologie et de faire attention à soi et aux autres. et à la planète, qu'il y a plein d'écologies différentes. Mais voilà. Moi, les réseaux, c'est pas pour moi. Ça me mange le cerveau et j'ai pas du tout envie d'avoir le cerveau mangé. Et donc voilà, c'est quelque chose que j'arrête complètement. Aussi. Et ça me soulage ! De fou ! Faites des choses qui vous soulègent, même si vous êtes un peu en dehors de la société. Faites des choses qui vous font du bien. Kiffez le moment. Vivez dans le présent. Ça, c'est aussi une chose que j'ai beaucoup appris. Pour lâcher prise. Pour accepter. Et que lorsqu'on lâche prise et qu'on accepte, il y a beaucoup plus de choix qui arrivent à nous parce qu'on n'est plus... dans notre mental, mais on est dans notre cœur. Et c'est le fait d'être dans notre cœur qui nous permet d'avoir... C'est ça qui nous permet d'avoir le choix. Quand on est dans notre cœur, c'est ce qui nous permet d'avoir le choix. Alors que le mental nous fabrique des faux choix. Et c'est rigolo parce que je vous dis ça alors que je suis très stressée aujourd'hui par la nouvelle aventure qui arrive. Parce que ça va chambouler mon quotidien et comme n'importe quelle personne, le changement ça fait peur. Mais je sais que je vais y arriver, que je suis sur la bonne voie. Parce que la manière dont on s'est connecté avec des légatios, c'est tellement improbable que je sais que c'est l'univers d'une certaine manière qui me l'a envoyé. En tout cas, voilà. Si je devais résumer, c'est reconnectez-vous à vous-même, croyez en vous, écoutez votre corps et votre esprit, gardez espoir. L'amour triomphe toujours. Restez dans le moment présent pour lâcher prise et accepter ce qui se passe. Ayez le choix. Et surtout... Aimez la vie et qui vous êtes. Je vous dis au revoir. Et j'espère. Je vous dis au revoir. Je dis au revoir à Evidemment. Et je vous envoie beaucoup d'amour.