Transcription

• Speaker #0

  Bonjour et bienvenue dans Histoire avec un H comme dans RH, car nous allons explorer des anecdotes historiques pour mettre en avant des concepts pas si nouveaux liés au recrutement. Aujourd'hui, nous allons voyager dans le fast et les intrigues de la Renaissance pour parler d'une famille dont les erreurs sont devenues légendaires, les Borgias. Et oui, même les grandes dynasties ont leur raté et leur leçon à nous offrir. Les Borgias, c'est un peu la série Netflix avant l'heure. Sexe, pouvoir, poison et trahison. Tout était réuni pour captiver leur époque et la nôtre. Mais derrière cette saga familiale se cache une question cruciale pour nous, professionnels des ressources humaines. Que se passe-t-il dans une organisation quand chacun joue pour soi ? Remontons un peu le fil. A la fin du XVe siècle, Rodrigo Borgia, alias le pape Alexandre VI,

• Speaker #1

  Vous savez que le pape c'est merveilleux. On l'a toujours su depuis tant, mais pas à ce point-là. Ça se vante très bien.

• Speaker #0

  est à la tête d'une dynastie qui contrôle à peu près tout ce qui compte en Italie. Les terres, les alliances et bien sûr des coffres remplis d'or. Sur le papier, c'est une réussite éclatante. Mais dans les faits, l'arrogance, les rivalités internes et la soif de pouvoir de chacun des membres de la famille ont été fatales. Prenons l'exemple de César et Borgia, le fils prodigue, souvent cité comme l'inspiration du prince de Machiavel. Il avait tout pour réussir. Une ambition démesurée, un talent stratégique indéniable et une armée redoutable. Mais son plus grand ennemi, Sa propre famille. Il se méfiait de son frère, Xuan, qu'il aurait peut-être même fait assassiner. Pas exactement une méthode recommandée pour résoudre les conflits en entreprise, n'est-ce pas ? De son côté, Lucrezia, la sœur, était une pièce maîtresse dans les jeux d'alliances patrimoniales. Mais quand elle se retrouvait coincée entre les ambitions de son père et de son frère, elle était autant un atout qu'un dommage collatéral. Résultat, une organisation éclatée, où chacun jouait une partition différente sans aucune vision commise. Alors, que nous apprennent les Borgias sur le recrutement et la gestion des talents ? Trois leçons très simples. Quand une équipe, ou une famille dans le cas des Borgias, se transforme en champ de bataille, tout le monde y paie. L'ambition personnelle est importante, mais elle doit être alignée avec une vision commune. Alors, lors des recrutements, prêtez attention aux soft skills, et surtout à la capacité à travailler en équipe. César et Borgia étaient brillants, mais ils pensaient que tout devait tourner autour de lui. Une organisation saine doit éviter de tout miser sur une seule personne, aussi talentueuse soit-elle. Chercher des profils équilibrés, capables de partager le leadership. Les bourgeois se sont brûlés les ailes en essayant de jongler avec trop d'alliances conflictuelles. Aujourd'hui, cela peut se traduire par des embauches mal animées sur la culture d'entreprise. Lorsqu'un candidat est brillant sur le papier, mais ne s'accorde pas avec les valeurs de l'équipe, le risque est trop élevé. Alors que sont devenus les bourgeois ? Leur dynastie a fini par s'effondrer, emportée par des luttes internes et l'incapacité à maintenir une stratégie cohérente. Mais leur histoire nous rappelle que même les plus grandes organisations peuvent échouer si elles négligent la gestion des talents et la collaboration. Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode d'Histoire. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, pas une de moins, et un commentaire sympa. Comme ça, les algorithmes vont croire que c'est intéressant, et moi aussi.