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Éclats de Voix

L'impertinente du barreau devenue thérapeute: la victoire du franc-parler, avec Maude Reisman

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28min |19/02/2025
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Description

Épisode 38: L'impertinence de Maude Reisman, fondatrice de My Body Caring Coach.

De la robe d'avocat aux pratiques holistiques, Maude incarne le courage et surtout la joie d'une reconversion professionnelle assumée et pleinement vécue.

Dans cet épisode pétillant, Maude nous démontre combien il existe en réalité un pont, voire des ponts entre le monde juridique et celui du bien-être qui semblent pourtant bien différents en apparence.

Les points clés à retenir:

  • Le défi surmonté de sa conférence devant le jeune barreau luxembourgeois,

  • Sa philosophie de communication directe et authentique,

  • Son appel inspirant à l'action pour tous ceux qui hésitent à s'exprimer, quel que soit leur domaine d'activité,

  • Son encouragement pour tous ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle.

Maude nous révèle également comment sa franchise légendaire, parfois perçue comme de l'impertinence, est devenue sa plus grande force, sa signature unique.

Voilà une invitation à oser être soi-même, à prendre la parole, et à se faire accompagner si nécessaire dans ce cheminement vers l'aisance.


Retrouver Maude Reisman: https://www.instagram.com/my_body_caring_coach?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==


Références des oeuvres entendues dans l'épisode:

-"Ose"- Yannick Noah: https://youtu.be/AW5zbbXbaN4?si=jnjJ3q1HKBDWMtl0

-Générique "Gym Tonic" avec Véronique et Davina: https://youtu.be/YPFPGUyC0wY?si=1lNk55oGgXH2EF9H

-"Chacun sa route"- KOD: https://youtu.be/oJ_x1yRyATA?si=jwKWyZDgUJigxo7D


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✨ Plus d'informations:

💻 Mon site: www.anneclairedelval.com

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Production et montage: Anne-Claire Delval, Jean-Michel Gaudron, Cyriaque Motro

Musique: Meydän

Titre:  Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta-da ! Bienvenue dans Éclats de voix, le podcast des prises de paroles engagées où les mots dansent et les idées prennent leur envol. Ici, c'est Anne-Claire, ancienne journaliste, autrice, modératrice, facilitatrice de ces prises de paroles engagées, votre complice pour transformer vos chuchotements en déclarations, vos hésitations en ovations. Mon leitmotiv pour nous tous, dire plutôt que taire. Affirmer ses projets, ses convictions, ses idées. Et quand on a trouvé sa voix à VOIE, croyez-moi, ça donne des ailes et envie de faire des vocalises. Parce que oui, votre voix mérite aussi sa place sur la grande scène de la vie. Hello beautiful souls, comme dit ma copine Christine. Préparons-nous à un épisode... absolument game changing. Aujourd'hui, on plonge dans l'histoire de transformation professionnelle, virage à 180 degrés, de Maud Reisman, une fille pétillante, vibrante, qui a osé le grand son de la robe d'avocat aux pratiques holistiques. Alors imaginez un peu, une brillante avocate en contentieux, qui décide d'écouter sa... petite voix, son appel intérieur et qui se lance comme naturopathe, coach sportif et magicienne du massage. Et ce qui rend son parcours fascinant, c'est cette audace qu'elle a à créer des ponts entre ces deux univers qui ne sont pas forcément connectés de prime abord. Ensemble, on va explorer comment elle jongle entre ce qu'on pourrait caricaturer comme une rigueur juridique et puis une approche holistique, comment est-ce qu'elle adapte, ou pas d'ailleurs, son message selon qu'elle parle à des anciens confrères ou à sa communauté de wellness ? Et alors, le moment le plus intéressant, je pense, ça va être sa conférence devant le jeune barreau de Luxembourg, qui aurait pu être super intimidante, mais qui s'est transformée en vraie victoire personnelle. Et bonus, Maud nous livre sans filtre comment sa fameuse franchise, sa franchise légendaire, parfois jugée un peu trop directe, voire peut-être perçue comme de l'impertinence, est finalement devenue une forme de signature unique, une grande force. Bref, voilà de quoi être, comme on le dit souvent aujourd'hui. inspiré. Prêt ? Partez !

  • Speaker #1

    Salut Maud, je suis extrêmement contente d'être accueillie dans ton petit cocon, dans ton petit studio. Petit que dis-je ? Dans ton merveilleux studio.

  • Speaker #2

    Merci Anne-Claire, bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci à toi, bienvenue sur le podcast. Maud, t'as fait un virage à 180 degrés, tu étais avant avocate en contentieux des affaires et puis tu es... devenus tour à tour dans l'ordre ou le désordre, naturopathe, coach sportif, tu fais des massages, qu'est-ce qui à un moment a été le déclic, est-ce qu'il y en a vraiment eu un, ou est-ce que c'est la suite d'un processus qui avait déjà commencé bien avant que tu te mettes à travailler ?

  • Speaker #2

    Écoute, c'est les deux dans ce que tu me proposes. Je pense que c'est un processus que j'avais déjà en moi, de vouloir accompagner les gens, et puis j'ai toujours été... intéressée par le domaine de la santé, du sport de manière générale. Et puis le déclic, ça a été de me faire licencier. Et donc j'ai profité de cette opportunité pour me dire que c'était le moment de se lancer, puisque j'avais quand même commencé ma formation de naturopathe un an auparavant. Et je me suis dit, quitte à y aller, c'est le moment. Donc je l'ai vu comme un signe de l'univers.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, c'est ça, la vie t'a ouvert une grande porte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. Ça a claqué un peu, mais... Alors...

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'aujourd'hui tu arrives à concilier ce qui a probablement été, alors c'est un petit peu dans l'imaginaire collectif certes, mais une forme de rigueur d'avocat, de quelqu'un que j'imagine très structuré dans son travail, avec une approche qui aujourd'hui, si on prend la naturopathie pour ne parler qu'elle, qui est beaucoup plus holistique, donc plus, j'ai l'impression quelque chose de plus vaste, alors peut-être que c'est moi qui me trompe, mais comment est-ce que tu... pu adapter ta communication professionnelle en passant de l'un à l'autre dans des champs qui sont quand même assez en apparence différents.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est une excellente question. Moi, je trouve que ça n'a pas été difficile à concilier. Ça s'est fait de manière vraiment naturelle, parce que finalement, pour exercer le métier de naturopathe, coach sportif ou même masseuse, il te faut beaucoup de rigueur. On n'a pas l'impression, mais en réalité, être naturopathe, il faut que tu connaisses bien ton terrain de jeu, et puis tu travailles sur quand même la santé des personnes que tu accompagnes. Donc, il te faut énormément de rigueur. Idem pour le coaching sportif ou les massages. Les massages, par exemple, tu sais ce que tu touches. tu sais où tu vas et la manière de le faire. Donc, il faut que tu sois très rigoureuse, justement, dans la manière d'approcher tes clients et de toucher tes clients. Donc, en fait, les deux se marient très, très bien parce que je peux vraiment l'appliquer. Ce que j'ai appris, en fait, dans mon métier d'avocat, qui était peut-être une rigueur plus à la fois de raisonnement, mais aussi peut-être sur du papier, parce que quand tu dois rédiger des contrats, des conclusions, il faut qu'il y ait un format à respecter. Mais finalement, j'arrive à le répéter de manière assez facilement. sur ce nouveau métier.

  • Speaker #1

    Oui parce que finalement on passe presque de la recette aux ingrédients.

  • Speaker #2

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand tu me le dis c'est comme ça que l'image m'est venue, à savoir comme j'imaginais bien le parcours de tes mains sur le corps et donc là on est effectivement dans quelque chose de plus vivant tandis que c'est d'une certaine manière évidemment c'est un peu caricatural mais comme tu l'as dit... En tant qu'avocat, c'est plus sur du papier, c'est plus froid, ça sent plus distant.

  • Speaker #2

    Ça sent plus distant, mais en réalité, c'est assez proche, parce que dans les deux cas, tu travailles avec des humains.

  • Speaker #1

    Alors, tu parles effectivement d'humains, et on est bien d'accord, les avocats sont vraiment des gens qui, s'ils veulent bien faire le travail, doivent s'intéresser avant tout à la personne qui est en face d'eux, mais soit. Quels ont été pour toi, eux, les plus grands défis, quand ils s'étaient... agi d'aborder ton nouveau travail avec tes anciens, donc des avocats en face de soi. Comment est-ce que là tu as pu te sentir à l'aise pour parler de cette nouvelle expérience professionnelle, de ce nouveau challenge professionnel que tu t'étais lancé ? Est-ce que tu as senti qu'il y avait quelque chose qui était stressant ou gênant ? Est-ce que tu avais l'impression que tu avais la place pour t'exprimer ?

  • Speaker #2

    Écoute, j'étais vraiment très stressée parce que cet événement-là, c'était vraiment pour moi une confrontation avec mon ancien monde professionnel. Et donc, je m'étais vraiment préparée à ça et j'avais super peur. Mais vraiment, j'avais peur d'être jugée. Je me suis dit, ils vont me prendre pour une folle. Et puis, est-ce qu'ils vont vraiment m'écouter ? Est-ce que vraiment j'ai la légitimité aussi de me présenter devant ces anciens confrères, ces anciennes consorts avec cette nouvelle casquette ? Et donc je m'en étais fait tout un monde, un monde vraiment où je m'étais imaginé le lien entre l'ancienne profession, la nouvelle. Et finalement, je me suis dit d'abord si ça me fait très peur, c'est exactement ce à quoi je dois me confronter. Dans ce parcours, tu vois, entrepreneurial, je trouve qu'on apprend vraiment à se confronter à nos plus grandes peurs et qu'à chaque fois qu'on ose s'y confronter, que ce soit peut-être... qui parle plus la prise de parole en public ou la prise de parole de manière générale, eh bien, on se sent vachement mieux après. Ça peut être raté, tout dépend de la manière dont on regarde, mais au moins, t'auras osé le faire et t'auras forcément appris quelque chose. Et si tu considères que tu t'es raté et c'est OK, eh bien alors, du coup, tu peux peut-être te dire qu'est-ce que je pourrais faire mieux la prochaine fois et est-ce que je pourrais peut-être me préparer de manière différente. Et donc, je me suis dit, voilà, cette conférence, elle me fait super peur. Donc, il faut que j'y aille, il faut que je le fasse. Et en fait, tout ce que je m'étais imaginé avant...

  • Speaker #1

    N'a pas eu lieu. N'a pas eu lieu.

  • Speaker #2

    Non, voilà. C'est-à-dire que vraiment, toutes les problématiques liées au jugement, la perception de ce qu'il pourra avoir, de me prendre au sérieux, etc. Il n'y a absolument pas eu de questions sur ces sujets. J'ai plutôt eu des personnes qui étaient attentives aux messages que je voulais leur faire passer. Au pire, tu as des personnes que ça n'intéressait peut-être pas, mais je ne le sais pas. Personne ne va venir te voir en te disant « c'était nul ce que vous avez dit, ça ne m'intéressait pas » .

  • Speaker #1

    C'est rare, effectivement.

  • Speaker #2

    C'est rare. En plus, je parlais de la santé, je parlais de la santé des avocats et de leur bien-être. Bon, ça les intéressait quand même. Et puis surtout, à ce moment-là, tu ne te positionnes pas comme étant ancienne avocate. Tu te positionnes comme étant vraiment une experte dans le domaine de compétences que tu viens présenter. Donc finalement, ce n'est pas des avocats que j'avais en face de moi, c'était des personnes, des humains. qui étaient intéressés par leur santé, leur bien-être, leur énergie et comment faire pour que, dans le cadre de leur métier, leur santé soit préservée.

  • Speaker #1

    Ce qui veut dire que là,

  • Speaker #2

    arrivé sur scène,

  • Speaker #1

    comme souvent on se rend compte qu'il n'y a pas de loup, hors d'ordre dans notre cerveau, est-ce qu'on pourrait presque dire que les rôles étaient inversés ?

  • Speaker #2

    Oui, vraiment. Et donc cette sensation que je ne pouvais absolument pas anticiper, c'était super agréable. Et puis en plus je pouvais présenter les choses à ma manière, avec qui j'étais, sans avoir un formatage justement que je pouvais... pouvais avoir avant dans les cabinets d'avocats où tu as des façons de présenter les choses qui sont très un peu figé un peu réglementé et c'est ok ça fait partie du ça fait partie de ce métier mais là j'étais libre j'ai pu mettre des couleurs dans mes présentations j'ai pu mettre des bonhommes des schémas des animations j'ai pu ne pas tout écrire ne pas faire des bullet points j'ai pu les mettre tu vois un moment debout dans l'amphithéâtre pour faire un exercice tu vois de respiration qu'on a pu faire tous ensemble Je ne me serais jamais accordé cette liberté-là dans l'ancien métier. Là, je me suis sentie vraiment libre.

  • Speaker #1

    Tu l'as répété plusieurs fois, ce sentiment de liberté. Est-ce que ça t'ouvre maintenant de nouvelles perspectives d'avoir vécu cette première expérience ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement, parce que tu ressors de cette expérience. avec plein de sentiments. D'abord, tu es fière de toi. Tu es fière de l'avoir faite. Tu as osé. Voilà. Tu as pris la parole en public. Tu as osé. Tu l'as fait. Et franchement, je pense qu'à chaque fois qu'on prend la parole au public, à chaque fois qu'on ose, franchement, on est fière de soi. C'est quand même assez génial. Et puis, tu te sens capable. C'est-à-dire, tu te dis OK, je l'ai fait. Je l'ai fait une première fois. Je peux le faire une deuxième fois. Je peux le faire. En fait, c'est possible et c'est OK. Et ça se passe bien. Enfin, je veux dire, il n'y a pas, comme tu disais tout à l'heure, il n'y a pas de loup. Les gens ne sont pas méchants, les gens ne vont pas venir te mordre. Ils viennent te poser des questions si ça les intéresse et ils viennent échanger avec toi, ils viennent chercher de l'information. Donc en fait, il n'y a zéro danger.

  • Speaker #1

    Alors, à contrario, est-ce que tu accordes et tu donnes une certaine place à ton parcours d'avocat préalable dans ton storytelling actuel ? Est-ce que tu l'utilises ou pas pour renforcer ta crédibilité ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je n'utilise pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Parce que je pense que dans la manière dont je présente mon activité aujourd'hui, finalement, mon passé d'avocat n'a pas forcément d'intérêt. Ça n'intéresse pas forcément mes clients et clientes de savoir qu'avant, j'étais avocate en contentieux des affaires pour faire ce que j'ai à faire aujourd'hui. Si on me le demande, évidemment, j'y réponds. Ceux qui veulent connaître mon histoire, je ne le cache pas, par contre. Mais je ne l'utilise pas dans mon storytelling, non.

  • Speaker #1

    Et alors, est-ce que, autre cette fameuse conférence, est-ce qu'il y a eu d'autres circonstances dans lesquelles tu t'es sentie un petit peu en difficulté, où tu t'es dit « Ah, c'est un défi d'adapter ton discours à des publics, alors qu'ils ne seraient plus maintenant des ex-collègues ou des gens du barreau, mais d'autres publics. » Est-ce que tu as eu d'autres moments où tu t'es dit « Ah, comment est-ce que je vais aborder cette… » mon travail, les questions que je veux aborder avec ces gens-là différemment ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment en fait, parce que quel que soit le public ou les personnes avec qui je parle, je vais leur parler de la même manière, même avec des enfants finalement, j'ai eu l'occasion de faire un stage art et mouvement là à la Toussaint, et donc je m'occupais des enfants sur la Shadow l'après-midi, et je parle aux enfants. Comme je parle à un adulte, j'ai le même rapport avec eux, j'ai la même attention, j'ai la même empathie. Donc quel que soit le public avec lequel je vais communiquer, je vais dégager la même chose ou m'exprimer de la même manière. La seule chose qui va différencier dans mon discours, ça va être leur centre d'intérêt. Je vais adapter mon discours au centre d'intérêt de ces personnes, que ce soit d'un point de vue professionnel ou que ce soit d'un point de vue personnel. Donc évidemment que les centres d'intérêt des enfants et des ados ne sont pas les mêmes que mes clientes qui sont des managing partners de grandes entreprises ou de cabinets d'avocats. Donc mon discours, il va changer de cette manière-là. C'est l'intérêt et l'empathie que je vais leur porter. Mais la manière de parler ou la manière de m'exprimer sera la même.

  • Speaker #1

    Alors je livrerai un petit quelque chose en préparant cet épisode juste avant. Tu me disais que quand tu étais à Paris et que tu étais encore stagiaire, tu n'hésitais pas à aller... t'adresser au partenaire justement d'une manière assez directe, ce qui a parfois choqué certaines personnes autour de toi. Est-ce que ça, c'est une force ? que tu peux identifier chez toi et qui te permet justement d'aborder cette fameuse conférence qui t'a fait peur maintenant elle ne te fera plus peur mais en tout cas d'avoir pu quand même oser y aller oui je pense tu peux effectivement avoir des personnes en face qui vont être un petit peu surpris ou un petit peu choquées

  • Speaker #2

    parce que certaines personnes vont dire elle a osé me parler de cette manière là ou elle a osé m'aborder etc mais Comme naturellement je suis assez souriante, bienveillante, voire on me dit solaire, etc. La manière dont je fais passer le message fait que le dialogue se fait assez facilement. Quel que soit le niveau d'expertise de la personne, quel que soit l'âge de la personne, même des personnes les plus fermées, j'arrive souvent, et je sais que c'est une force, j'arrive à les détendre. J'arrive à ce qu'il y ait un moment où il y a un petit sourire et un petit rectus qui se fasse. Alors des fois, c'est vrai que peut-être dans mon ancien métier, on a pu me reprendre par moments en me disant que peut-être j'étais un peu trop familière ou peut-être avec trop un peu d'insolence par moments parce que je pouvais me permettre de faire des petites remarques un peu avec ironie, un peu avec humour. Et en même temps, ça passe assez bien parce que justement, il n'y a pas d'intention. Je n'ai jamais l'intention de faire du mal à quelqu'un ou d'être malveillante ou de me moquer même de quelqu'un. Jamais, mon intention elle parle pas de là. Mon intention elle parle de nouer le lien, de créer le lien avec la personne que j'ai vraiment en face de moi, quel que soit son âge, quel que soit son histoire, quel que soit sa profession. Et en fait, quand t'es naturelle, le lien il se crée et derrière, peu importe d'où tu viens en fait, est-ce que tu fais.

  • Speaker #1

    tu le sais, je prône la communication qui vient du cœur, il me semble que c'est un petit peu ce que tu viens de définir, non ?

  • Speaker #2

    Je crois, oui. Et je pense que du coup, je me dis pour tes auditeurs et auditrices, je me dis, soyez les plus naturels possible, et les gens le prendront forcément bien, en fait. C'est-à-dire, même en étant maladroit, on peut avoir une approche parfois peut-être maladroite, ou rater une phrase, ou... ou hésiter ou ce qu'on veut, c'est pas grave. Vraiment c'est pas grave. Tant que l'intention elle est sincère, je pense vraiment ça, ça se passera forcément bien et au pire, au pire rien. Franchement, au pire rien.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Au pire rien. C'est souvent ça qu'on oublie, c'est qu'au pire rien ou au pire pas grand chose et la vie continue.

  • Speaker #2

    Oui et au pire, allez. Au pire du pire, on va peut-être se permettre de te faire une remarque en t'expliquant que dans telle situation, ce serait peut-être bien de ne pas aborder les choses de cette manière-là parce que ce n'était pas adapté, parce que ce n'était pas le bon format, etc. Bon, ok, on apprend aussi. Mais si on n'ose pas s'exprimer, ou si on n'ose pas parler, ou si on n'ose pas, on ne saura jamais.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, c'est vrai. Et quand toi, tu as envie d'aller vers... tes clients aujourd'hui ? Comment est-ce que tu articules un peu ces différentes activités, que ce soit coach, que ce soit naturopathe, que ce soit masseuse, dans ta prise de parole justement pour à la fois rester claire et puis en même temps ne pas trop diluer le message ? On parlait tout à l'heure de visions, de missions qui ne sont pas forcément évidentes. Comment est-ce que toi tu arrives à communiquer tout ce qui sous-tend ton travail aux autres de manière qui te semble la plus claire ? possible ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que c'est encore un challenge. Je suis encore en train de travailler dessus. Finalement, cette activité, je l'ai commencée il y a un an et demi. Donc, j'apprends aussi au contact de mes clientes et clients. Donc, je suis encore en train de travailler sur ce message pour qu'il soit de plus en plus clair. Je te dirai aujourd'hui que ce que je fais, c'est j'aide les femmes à ce qu'elles se sentent confiantes et épanouies, à ce qu'elles se sentent fortes, à ce qu'elles se sentent bien dans leur corps. et en bonne santé et qu'elles aient pour objectif que ce soit le cas sur le long terme. Donc on n'est pas sur du bikini body en moins de trois semaines, on n'est pas sur du six-pack d'abdos, ce ne sont pas des messages qui me parlent. Mais je pense que ça mériterait que je travaille encore un petit peu plus sur le message que je veux faire passer, et surtout ce que je voudrais essayer de faire passer, mais je n'ai pas encore trouvé les bons termes, mais c'est qu'on peut faire vraiment les choses. avec beaucoup d'humilité, de simplicité, de bonhomie, de bonne humeur, que oui on peut faire du sport et en transpirant et en étant dans l'effort, tout en étant à l'avant,

  • Speaker #3

    en se marrant quoi. Voilà. Ah ben,

  • Speaker #1

    écoute, on se rejoint. C'est compris de prendre la parole. Pour moi, c'est aussi en riant, en prenant du plaisir.

  • Speaker #2

    Il faut prendre du plaisir et que, en tout cas, dans le mouvement et dans le sport, la compétition, c'est une chose, et les athlètes, c'est une chose, mais il y a aussi qui nous sommes, nous, et on n'est pas tous obligés d'être des compétiteurs ou compétitrices. On n'est pas tous obligés d'être... des athlètes, en revanche, je pense qu'on a tous envie de se sentir en bonne santé. Et un des outils majeurs d'une bonne santé et de la longévité, c'est le mouvement. Et donc, moi j'essaye en fait de réapprendre aussi aux femmes à bouger, à bouger leur corps, à se reconnecter aussi avec leur corps, que ce soit avec le mouvement ou avec les massages surtout, pour vraiment en prendre soin, mais pas forcément en se lançant dans des compétitions qui font super peur et en rigolant.

  • Speaker #1

    La joie, c'est quand même vraiment un sacré mot de mot pour faire des choses,

  • Speaker #2

    je trouve. Et ça n'empêche pas les formes ? Non,

  • Speaker #1

    du tout, on est d'accord. Alors, en t'écoutant, je me disais, finalement, est-ce que ces notions de vision, de mission, de message, au fond... C'est quand même du vivant et ça va s'adapter. J'aime bien ce que tu as dit, c'est au fur et à mesure que j'apprends, que je le cisèle. Il n'est pas forcément déjà tout prêt, déjà tout empaqueté parce que ça va répondre aussi aux demandes. Et c'est assez pertinent aussi de peut-être dire à ceux qui nous écoutent, mais non, vous n'êtes pas obligés d'avoir déjà quelque chose de prémâché. qui sera figé et que non, il y a une évolution naturelle qui va se créer au fur et à mesure de votre pratique.

  • Speaker #2

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Je pense qu'il y a des personnes pour qui c'est clair, qui ont une vision, qui se sentent imprégnées d'une mission, et c'est hyper clair, et tant mieux, parfait. Mais il y a aussi des personnes qui ne savent pas forcément, ou qui ont une petite idée, et c'est ok. Enfin, je veux dire, le message, c'est ça, c'est de dire c'est ok, et ça n'empêche pas quand même de se lancer. et ça n'empêche pas d'avancer. Et c'est justement, je trouve, en se confrontant à l'autre, en se confrontant au client, ou en se confrontant à d'autres acteurs aussi de ton marché, que tu vas petit à petit pouvoir un petit peu affiner ta vision, ta mission. Et puis surtout, quand bien même tu aurais à un moment vraiment quelque chose de très clair, limite tu l'aurais gravé dans le marbre, tu sais, c'est pratique des fois où on fait du journaling, on écrit « ma mission c'est nanana, ma vision c'est nanana » . C'est pas parce que t'as écrit ça à un moment donné qu'à un instant T ultérieur, t'aurais pas le droit de le changer non plus. Comme tu le disais très bien, c'est du vivant, c'est de la vie. Et la vie, ça fluctue, ça évolue, et en fonction aussi de ta propre histoire, ta mission et ta vision, elles peuvent changer. Donc en tout cas, et s'affiner.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est assez cynique, mais quand je t'entendais parler du marbre... Je me disais qu'effectivement, quand c'est gravé dans le marbre, on peut s'inquiéter parce que souvent, quand c'est gravé dans le marbre, c'est un peu définitif. Et c'est souvent dans des endroits où il y a des pierres droites et d'autres qui sont horizontales. Vous voyez ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Cimetière, cimetière.

  • Speaker #2

    Ouais, au secours. Voilà, c'est ça que ça m'évoquait.

  • Speaker #1

    Effectivement, peut-être le papier, c'est plus sympa. Le journaling, on peut tourner une page, voire l'arracher.

  • Speaker #2

    Voir l'arracher, mais très bien pour ceux pour qui c'est clair. Et tant qu'ils s'éclatent et que ça leur va et c'est très clair et le message est porté, tout, super. pas forcément se laisser impressionner ou se dire moi je suis pas capable ou tant que j'ai pas cette clarté de vision ou cette clarté de chemin alors j'y vais pas, oui c'est de dire allez-y c'est en avançant justement sur ce chemin qu'à un moment il y aura peut-être des éclaircies et puis il y aura des cailloux, c'est pas grave, on va passer au-dessus en dessous, on passera sur les côtés mais au moins vous êtes, ou sinon c'est l'image du train, au moins t'es dans le train

  • Speaker #3

    Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son rêve, chacun son destin, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin.

  • Speaker #1

    Alors, tu sais, j'aime bien, même si tu viens de le faire en fait indirectement, j'aime bien que les gens qui viennent sur Éclat de Voix puissent donner une idée, un type ou quelque chose qu'ils ont vécu, qui les a aidés dans leur communication, dans leur prise de parole. Qu'est-ce que toi, tu aurais envie de partager à ce micro ? avant qu'on termine l'entretien.

  • Speaker #2

    De dire que c'est OK de ne pas oser et que c'est OK d'avoir peur de prendre la parole en public. Et en fait, de ne pas se laisser impressionner par ceux et celles qui osent et où on a ces impressions que pour ces personnes, c'est facile. Je pense que c'est vraiment des personnes qui sont aussi préparées. Et donc, je me dis qu'une clé... Si on n'ose pas prendre cette parole en public de manière plus spontanée, parce qu'il y a des profils de personnalité qui sont plus spontanés que d'autres, c'est peut-être de se faire accompagner pour se préparer. Peut-être aussi pour se dire justement face à quelqu'un qui est un professionnel de cela, qui va te dire, mais ça c'est tes forces, donc ok, ça c'est tes faiblesses, donc il faut travailler dessus, mais de te faire accompagner, parce que plus tu vas te préparer et plus tu vas te sentir en capacité le moment X. de pouvoir aussi réagir à la situation, à ce qui va se confronter à toi. Donc je pense vraiment pas se dire c'est foutu, mais se dire ok, si c'est une zone dans laquelle je suis pas à l'aise, je me sens pas très douée, il faut voir qu'il me fait super peur, mais je sais qu'il va falloir que je le fasse, parce que quand on est entrepreneur, il faut oser prendre la parole, il faut oser aller au contact. Et bien alors, fais-toi accompagner, fais-toi aider.

  • Speaker #1

    Waouh, merci. Je t'en prie. Merci beaucoup. Est-ce que tu as envie d'ajouter quelque chose de particulier ?

  • Speaker #2

    Allez, je dirais oser. Allez-y, foncez. Au pire, ce qu'on disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    il se passera.

  • Speaker #2

    Et au mieux, ça va être vraiment du kiff et on va vraiment se marrer. Donc, il faut y aller. Et il y a des superbes rencontres aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, la demande fait partie.

  • Speaker #2

    Exactement. Donc, allez-y, ça va être du kiff.

  • Speaker #1

    On va kiffer. Merci, Maud, d'avoir été là aujourd'hui avec nous.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec Maud, c'est aller droit au but, vous ne trouvez pas. Merci à elle pour ses messages forts, ses invitations à oser être soi-même, à prendre la parole sans détour, tout en étant dénuée de sentiments d'infériorité ou de supériorité, à se faire accompagner si nécessaire dans ce chemin vers plus d'aisance. Un épisode qui mélangeait parfaitement une parole vraie, des encouragements pour toutes celles et ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle ou qui l'ont déjà fait mais qui se sentent encore mal à l'aise pour le communiquer. Alors j'espère que ça vous aura donné des ailes pour libérer votre voix, faire rayonner votre message et surtout si une idée vous a particulièrement touché, ne la laissez pas s'envoler. Passez à l'action directement. Et d'ailleurs, pourquoi pas, pour continuer sur cette belle lancée, vous inscrire aux séances de méditation en ligne que je vous propose chaque jeudi matin de 8h à 8h30. Un petit moment. privilégié qui vous aidera à ancrer cette confiance en vous et en votre parole. Rendez-vous sur le site Anne-Claire Delval.com pour les infos et inscriptions. Je mets le lien dans les notes de l'épisode. Et dans les notes de l'épisode, vous trouverez aussi des liens pour retrouver Maud. Si, non, comme, évidemment, comme vous avez apprécié cet épisode, enfin voyons, eh bien faites-le briller, faites briller le podcast. Donnez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Bah... Partagez-le autour de vous, sur les réseaux sociaux, avec toutes ces personnes qui ont, comme vous, un message unique à faire entendre. Et d'ici notre prochain rendez-vous, je vous souhaite des éclats de voix sportifs, ou bien naturels, ou bien doux.

  • Speaker #1

    Choisissez votre option !

Description

Épisode 38: L'impertinence de Maude Reisman, fondatrice de My Body Caring Coach.

De la robe d'avocat aux pratiques holistiques, Maude incarne le courage et surtout la joie d'une reconversion professionnelle assumée et pleinement vécue.

Dans cet épisode pétillant, Maude nous démontre combien il existe en réalité un pont, voire des ponts entre le monde juridique et celui du bien-être qui semblent pourtant bien différents en apparence.

Les points clés à retenir:

  • Le défi surmonté de sa conférence devant le jeune barreau luxembourgeois,

  • Sa philosophie de communication directe et authentique,

  • Son appel inspirant à l'action pour tous ceux qui hésitent à s'exprimer, quel que soit leur domaine d'activité,

  • Son encouragement pour tous ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle.

Maude nous révèle également comment sa franchise légendaire, parfois perçue comme de l'impertinence, est devenue sa plus grande force, sa signature unique.

Voilà une invitation à oser être soi-même, à prendre la parole, et à se faire accompagner si nécessaire dans ce cheminement vers l'aisance.


Retrouver Maude Reisman: https://www.instagram.com/my_body_caring_coach?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==


Références des oeuvres entendues dans l'épisode:

-"Ose"- Yannick Noah: https://youtu.be/AW5zbbXbaN4?si=jnjJ3q1HKBDWMtl0

-Générique "Gym Tonic" avec Véronique et Davina: https://youtu.be/YPFPGUyC0wY?si=1lNk55oGgXH2EF9H

-"Chacun sa route"- KOD: https://youtu.be/oJ_x1yRyATA?si=jwKWyZDgUJigxo7D


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✨ Plus d'informations:

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Production et montage: Anne-Claire Delval, Jean-Michel Gaudron, Cyriaque Motro

Musique: Meydän

Titre:  Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta-da ! Bienvenue dans Éclats de voix, le podcast des prises de paroles engagées où les mots dansent et les idées prennent leur envol. Ici, c'est Anne-Claire, ancienne journaliste, autrice, modératrice, facilitatrice de ces prises de paroles engagées, votre complice pour transformer vos chuchotements en déclarations, vos hésitations en ovations. Mon leitmotiv pour nous tous, dire plutôt que taire. Affirmer ses projets, ses convictions, ses idées. Et quand on a trouvé sa voix à VOIE, croyez-moi, ça donne des ailes et envie de faire des vocalises. Parce que oui, votre voix mérite aussi sa place sur la grande scène de la vie. Hello beautiful souls, comme dit ma copine Christine. Préparons-nous à un épisode... absolument game changing. Aujourd'hui, on plonge dans l'histoire de transformation professionnelle, virage à 180 degrés, de Maud Reisman, une fille pétillante, vibrante, qui a osé le grand son de la robe d'avocat aux pratiques holistiques. Alors imaginez un peu, une brillante avocate en contentieux, qui décide d'écouter sa... petite voix, son appel intérieur et qui se lance comme naturopathe, coach sportif et magicienne du massage. Et ce qui rend son parcours fascinant, c'est cette audace qu'elle a à créer des ponts entre ces deux univers qui ne sont pas forcément connectés de prime abord. Ensemble, on va explorer comment elle jongle entre ce qu'on pourrait caricaturer comme une rigueur juridique et puis une approche holistique, comment est-ce qu'elle adapte, ou pas d'ailleurs, son message selon qu'elle parle à des anciens confrères ou à sa communauté de wellness ? Et alors, le moment le plus intéressant, je pense, ça va être sa conférence devant le jeune barreau de Luxembourg, qui aurait pu être super intimidante, mais qui s'est transformée en vraie victoire personnelle. Et bonus, Maud nous livre sans filtre comment sa fameuse franchise, sa franchise légendaire, parfois jugée un peu trop directe, voire peut-être perçue comme de l'impertinence, est finalement devenue une forme de signature unique, une grande force. Bref, voilà de quoi être, comme on le dit souvent aujourd'hui. inspiré. Prêt ? Partez !

  • Speaker #1

    Salut Maud, je suis extrêmement contente d'être accueillie dans ton petit cocon, dans ton petit studio. Petit que dis-je ? Dans ton merveilleux studio.

  • Speaker #2

    Merci Anne-Claire, bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci à toi, bienvenue sur le podcast. Maud, t'as fait un virage à 180 degrés, tu étais avant avocate en contentieux des affaires et puis tu es... devenus tour à tour dans l'ordre ou le désordre, naturopathe, coach sportif, tu fais des massages, qu'est-ce qui à un moment a été le déclic, est-ce qu'il y en a vraiment eu un, ou est-ce que c'est la suite d'un processus qui avait déjà commencé bien avant que tu te mettes à travailler ?

  • Speaker #2

    Écoute, c'est les deux dans ce que tu me proposes. Je pense que c'est un processus que j'avais déjà en moi, de vouloir accompagner les gens, et puis j'ai toujours été... intéressée par le domaine de la santé, du sport de manière générale. Et puis le déclic, ça a été de me faire licencier. Et donc j'ai profité de cette opportunité pour me dire que c'était le moment de se lancer, puisque j'avais quand même commencé ma formation de naturopathe un an auparavant. Et je me suis dit, quitte à y aller, c'est le moment. Donc je l'ai vu comme un signe de l'univers.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, c'est ça, la vie t'a ouvert une grande porte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. Ça a claqué un peu, mais... Alors...

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'aujourd'hui tu arrives à concilier ce qui a probablement été, alors c'est un petit peu dans l'imaginaire collectif certes, mais une forme de rigueur d'avocat, de quelqu'un que j'imagine très structuré dans son travail, avec une approche qui aujourd'hui, si on prend la naturopathie pour ne parler qu'elle, qui est beaucoup plus holistique, donc plus, j'ai l'impression quelque chose de plus vaste, alors peut-être que c'est moi qui me trompe, mais comment est-ce que tu... pu adapter ta communication professionnelle en passant de l'un à l'autre dans des champs qui sont quand même assez en apparence différents.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est une excellente question. Moi, je trouve que ça n'a pas été difficile à concilier. Ça s'est fait de manière vraiment naturelle, parce que finalement, pour exercer le métier de naturopathe, coach sportif ou même masseuse, il te faut beaucoup de rigueur. On n'a pas l'impression, mais en réalité, être naturopathe, il faut que tu connaisses bien ton terrain de jeu, et puis tu travailles sur quand même la santé des personnes que tu accompagnes. Donc, il te faut énormément de rigueur. Idem pour le coaching sportif ou les massages. Les massages, par exemple, tu sais ce que tu touches. tu sais où tu vas et la manière de le faire. Donc, il faut que tu sois très rigoureuse, justement, dans la manière d'approcher tes clients et de toucher tes clients. Donc, en fait, les deux se marient très, très bien parce que je peux vraiment l'appliquer. Ce que j'ai appris, en fait, dans mon métier d'avocat, qui était peut-être une rigueur plus à la fois de raisonnement, mais aussi peut-être sur du papier, parce que quand tu dois rédiger des contrats, des conclusions, il faut qu'il y ait un format à respecter. Mais finalement, j'arrive à le répéter de manière assez facilement. sur ce nouveau métier.

  • Speaker #1

    Oui parce que finalement on passe presque de la recette aux ingrédients.

  • Speaker #2

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand tu me le dis c'est comme ça que l'image m'est venue, à savoir comme j'imaginais bien le parcours de tes mains sur le corps et donc là on est effectivement dans quelque chose de plus vivant tandis que c'est d'une certaine manière évidemment c'est un peu caricatural mais comme tu l'as dit... En tant qu'avocat, c'est plus sur du papier, c'est plus froid, ça sent plus distant.

  • Speaker #2

    Ça sent plus distant, mais en réalité, c'est assez proche, parce que dans les deux cas, tu travailles avec des humains.

  • Speaker #1

    Alors, tu parles effectivement d'humains, et on est bien d'accord, les avocats sont vraiment des gens qui, s'ils veulent bien faire le travail, doivent s'intéresser avant tout à la personne qui est en face d'eux, mais soit. Quels ont été pour toi, eux, les plus grands défis, quand ils s'étaient... agi d'aborder ton nouveau travail avec tes anciens, donc des avocats en face de soi. Comment est-ce que là tu as pu te sentir à l'aise pour parler de cette nouvelle expérience professionnelle, de ce nouveau challenge professionnel que tu t'étais lancé ? Est-ce que tu as senti qu'il y avait quelque chose qui était stressant ou gênant ? Est-ce que tu avais l'impression que tu avais la place pour t'exprimer ?

  • Speaker #2

    Écoute, j'étais vraiment très stressée parce que cet événement-là, c'était vraiment pour moi une confrontation avec mon ancien monde professionnel. Et donc, je m'étais vraiment préparée à ça et j'avais super peur. Mais vraiment, j'avais peur d'être jugée. Je me suis dit, ils vont me prendre pour une folle. Et puis, est-ce qu'ils vont vraiment m'écouter ? Est-ce que vraiment j'ai la légitimité aussi de me présenter devant ces anciens confrères, ces anciennes consorts avec cette nouvelle casquette ? Et donc je m'en étais fait tout un monde, un monde vraiment où je m'étais imaginé le lien entre l'ancienne profession, la nouvelle. Et finalement, je me suis dit d'abord si ça me fait très peur, c'est exactement ce à quoi je dois me confronter. Dans ce parcours, tu vois, entrepreneurial, je trouve qu'on apprend vraiment à se confronter à nos plus grandes peurs et qu'à chaque fois qu'on ose s'y confronter, que ce soit peut-être... qui parle plus la prise de parole en public ou la prise de parole de manière générale, eh bien, on se sent vachement mieux après. Ça peut être raté, tout dépend de la manière dont on regarde, mais au moins, t'auras osé le faire et t'auras forcément appris quelque chose. Et si tu considères que tu t'es raté et c'est OK, eh bien alors, du coup, tu peux peut-être te dire qu'est-ce que je pourrais faire mieux la prochaine fois et est-ce que je pourrais peut-être me préparer de manière différente. Et donc, je me suis dit, voilà, cette conférence, elle me fait super peur. Donc, il faut que j'y aille, il faut que je le fasse. Et en fait, tout ce que je m'étais imaginé avant...

  • Speaker #1

    N'a pas eu lieu. N'a pas eu lieu.

  • Speaker #2

    Non, voilà. C'est-à-dire que vraiment, toutes les problématiques liées au jugement, la perception de ce qu'il pourra avoir, de me prendre au sérieux, etc. Il n'y a absolument pas eu de questions sur ces sujets. J'ai plutôt eu des personnes qui étaient attentives aux messages que je voulais leur faire passer. Au pire, tu as des personnes que ça n'intéressait peut-être pas, mais je ne le sais pas. Personne ne va venir te voir en te disant « c'était nul ce que vous avez dit, ça ne m'intéressait pas » .

  • Speaker #1

    C'est rare, effectivement.

  • Speaker #2

    C'est rare. En plus, je parlais de la santé, je parlais de la santé des avocats et de leur bien-être. Bon, ça les intéressait quand même. Et puis surtout, à ce moment-là, tu ne te positionnes pas comme étant ancienne avocate. Tu te positionnes comme étant vraiment une experte dans le domaine de compétences que tu viens présenter. Donc finalement, ce n'est pas des avocats que j'avais en face de moi, c'était des personnes, des humains. qui étaient intéressés par leur santé, leur bien-être, leur énergie et comment faire pour que, dans le cadre de leur métier, leur santé soit préservée.

  • Speaker #1

    Ce qui veut dire que là,

  • Speaker #2

    arrivé sur scène,

  • Speaker #1

    comme souvent on se rend compte qu'il n'y a pas de loup, hors d'ordre dans notre cerveau, est-ce qu'on pourrait presque dire que les rôles étaient inversés ?

  • Speaker #2

    Oui, vraiment. Et donc cette sensation que je ne pouvais absolument pas anticiper, c'était super agréable. Et puis en plus je pouvais présenter les choses à ma manière, avec qui j'étais, sans avoir un formatage justement que je pouvais... pouvais avoir avant dans les cabinets d'avocats où tu as des façons de présenter les choses qui sont très un peu figé un peu réglementé et c'est ok ça fait partie du ça fait partie de ce métier mais là j'étais libre j'ai pu mettre des couleurs dans mes présentations j'ai pu mettre des bonhommes des schémas des animations j'ai pu ne pas tout écrire ne pas faire des bullet points j'ai pu les mettre tu vois un moment debout dans l'amphithéâtre pour faire un exercice tu vois de respiration qu'on a pu faire tous ensemble Je ne me serais jamais accordé cette liberté-là dans l'ancien métier. Là, je me suis sentie vraiment libre.

  • Speaker #1

    Tu l'as répété plusieurs fois, ce sentiment de liberté. Est-ce que ça t'ouvre maintenant de nouvelles perspectives d'avoir vécu cette première expérience ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement, parce que tu ressors de cette expérience. avec plein de sentiments. D'abord, tu es fière de toi. Tu es fière de l'avoir faite. Tu as osé. Voilà. Tu as pris la parole en public. Tu as osé. Tu l'as fait. Et franchement, je pense qu'à chaque fois qu'on prend la parole au public, à chaque fois qu'on ose, franchement, on est fière de soi. C'est quand même assez génial. Et puis, tu te sens capable. C'est-à-dire, tu te dis OK, je l'ai fait. Je l'ai fait une première fois. Je peux le faire une deuxième fois. Je peux le faire. En fait, c'est possible et c'est OK. Et ça se passe bien. Enfin, je veux dire, il n'y a pas, comme tu disais tout à l'heure, il n'y a pas de loup. Les gens ne sont pas méchants, les gens ne vont pas venir te mordre. Ils viennent te poser des questions si ça les intéresse et ils viennent échanger avec toi, ils viennent chercher de l'information. Donc en fait, il n'y a zéro danger.

  • Speaker #1

    Alors, à contrario, est-ce que tu accordes et tu donnes une certaine place à ton parcours d'avocat préalable dans ton storytelling actuel ? Est-ce que tu l'utilises ou pas pour renforcer ta crédibilité ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je n'utilise pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Parce que je pense que dans la manière dont je présente mon activité aujourd'hui, finalement, mon passé d'avocat n'a pas forcément d'intérêt. Ça n'intéresse pas forcément mes clients et clientes de savoir qu'avant, j'étais avocate en contentieux des affaires pour faire ce que j'ai à faire aujourd'hui. Si on me le demande, évidemment, j'y réponds. Ceux qui veulent connaître mon histoire, je ne le cache pas, par contre. Mais je ne l'utilise pas dans mon storytelling, non.

  • Speaker #1

    Et alors, est-ce que, autre cette fameuse conférence, est-ce qu'il y a eu d'autres circonstances dans lesquelles tu t'es sentie un petit peu en difficulté, où tu t'es dit « Ah, c'est un défi d'adapter ton discours à des publics, alors qu'ils ne seraient plus maintenant des ex-collègues ou des gens du barreau, mais d'autres publics. » Est-ce que tu as eu d'autres moments où tu t'es dit « Ah, comment est-ce que je vais aborder cette… » mon travail, les questions que je veux aborder avec ces gens-là différemment ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment en fait, parce que quel que soit le public ou les personnes avec qui je parle, je vais leur parler de la même manière, même avec des enfants finalement, j'ai eu l'occasion de faire un stage art et mouvement là à la Toussaint, et donc je m'occupais des enfants sur la Shadow l'après-midi, et je parle aux enfants. Comme je parle à un adulte, j'ai le même rapport avec eux, j'ai la même attention, j'ai la même empathie. Donc quel que soit le public avec lequel je vais communiquer, je vais dégager la même chose ou m'exprimer de la même manière. La seule chose qui va différencier dans mon discours, ça va être leur centre d'intérêt. Je vais adapter mon discours au centre d'intérêt de ces personnes, que ce soit d'un point de vue professionnel ou que ce soit d'un point de vue personnel. Donc évidemment que les centres d'intérêt des enfants et des ados ne sont pas les mêmes que mes clientes qui sont des managing partners de grandes entreprises ou de cabinets d'avocats. Donc mon discours, il va changer de cette manière-là. C'est l'intérêt et l'empathie que je vais leur porter. Mais la manière de parler ou la manière de m'exprimer sera la même.

  • Speaker #1

    Alors je livrerai un petit quelque chose en préparant cet épisode juste avant. Tu me disais que quand tu étais à Paris et que tu étais encore stagiaire, tu n'hésitais pas à aller... t'adresser au partenaire justement d'une manière assez directe, ce qui a parfois choqué certaines personnes autour de toi. Est-ce que ça, c'est une force ? que tu peux identifier chez toi et qui te permet justement d'aborder cette fameuse conférence qui t'a fait peur maintenant elle ne te fera plus peur mais en tout cas d'avoir pu quand même oser y aller oui je pense tu peux effectivement avoir des personnes en face qui vont être un petit peu surpris ou un petit peu choquées

  • Speaker #2

    parce que certaines personnes vont dire elle a osé me parler de cette manière là ou elle a osé m'aborder etc mais Comme naturellement je suis assez souriante, bienveillante, voire on me dit solaire, etc. La manière dont je fais passer le message fait que le dialogue se fait assez facilement. Quel que soit le niveau d'expertise de la personne, quel que soit l'âge de la personne, même des personnes les plus fermées, j'arrive souvent, et je sais que c'est une force, j'arrive à les détendre. J'arrive à ce qu'il y ait un moment où il y a un petit sourire et un petit rectus qui se fasse. Alors des fois, c'est vrai que peut-être dans mon ancien métier, on a pu me reprendre par moments en me disant que peut-être j'étais un peu trop familière ou peut-être avec trop un peu d'insolence par moments parce que je pouvais me permettre de faire des petites remarques un peu avec ironie, un peu avec humour. Et en même temps, ça passe assez bien parce que justement, il n'y a pas d'intention. Je n'ai jamais l'intention de faire du mal à quelqu'un ou d'être malveillante ou de me moquer même de quelqu'un. Jamais, mon intention elle parle pas de là. Mon intention elle parle de nouer le lien, de créer le lien avec la personne que j'ai vraiment en face de moi, quel que soit son âge, quel que soit son histoire, quel que soit sa profession. Et en fait, quand t'es naturelle, le lien il se crée et derrière, peu importe d'où tu viens en fait, est-ce que tu fais.

  • Speaker #1

    tu le sais, je prône la communication qui vient du cœur, il me semble que c'est un petit peu ce que tu viens de définir, non ?

  • Speaker #2

    Je crois, oui. Et je pense que du coup, je me dis pour tes auditeurs et auditrices, je me dis, soyez les plus naturels possible, et les gens le prendront forcément bien, en fait. C'est-à-dire, même en étant maladroit, on peut avoir une approche parfois peut-être maladroite, ou rater une phrase, ou... ou hésiter ou ce qu'on veut, c'est pas grave. Vraiment c'est pas grave. Tant que l'intention elle est sincère, je pense vraiment ça, ça se passera forcément bien et au pire, au pire rien. Franchement, au pire rien.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Au pire rien. C'est souvent ça qu'on oublie, c'est qu'au pire rien ou au pire pas grand chose et la vie continue.

  • Speaker #2

    Oui et au pire, allez. Au pire du pire, on va peut-être se permettre de te faire une remarque en t'expliquant que dans telle situation, ce serait peut-être bien de ne pas aborder les choses de cette manière-là parce que ce n'était pas adapté, parce que ce n'était pas le bon format, etc. Bon, ok, on apprend aussi. Mais si on n'ose pas s'exprimer, ou si on n'ose pas parler, ou si on n'ose pas, on ne saura jamais.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, c'est vrai. Et quand toi, tu as envie d'aller vers... tes clients aujourd'hui ? Comment est-ce que tu articules un peu ces différentes activités, que ce soit coach, que ce soit naturopathe, que ce soit masseuse, dans ta prise de parole justement pour à la fois rester claire et puis en même temps ne pas trop diluer le message ? On parlait tout à l'heure de visions, de missions qui ne sont pas forcément évidentes. Comment est-ce que toi tu arrives à communiquer tout ce qui sous-tend ton travail aux autres de manière qui te semble la plus claire ? possible ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que c'est encore un challenge. Je suis encore en train de travailler dessus. Finalement, cette activité, je l'ai commencée il y a un an et demi. Donc, j'apprends aussi au contact de mes clientes et clients. Donc, je suis encore en train de travailler sur ce message pour qu'il soit de plus en plus clair. Je te dirai aujourd'hui que ce que je fais, c'est j'aide les femmes à ce qu'elles se sentent confiantes et épanouies, à ce qu'elles se sentent fortes, à ce qu'elles se sentent bien dans leur corps. et en bonne santé et qu'elles aient pour objectif que ce soit le cas sur le long terme. Donc on n'est pas sur du bikini body en moins de trois semaines, on n'est pas sur du six-pack d'abdos, ce ne sont pas des messages qui me parlent. Mais je pense que ça mériterait que je travaille encore un petit peu plus sur le message que je veux faire passer, et surtout ce que je voudrais essayer de faire passer, mais je n'ai pas encore trouvé les bons termes, mais c'est qu'on peut faire vraiment les choses. avec beaucoup d'humilité, de simplicité, de bonhomie, de bonne humeur, que oui on peut faire du sport et en transpirant et en étant dans l'effort, tout en étant à l'avant,

  • Speaker #3

    en se marrant quoi. Voilà. Ah ben,

  • Speaker #1

    écoute, on se rejoint. C'est compris de prendre la parole. Pour moi, c'est aussi en riant, en prenant du plaisir.

  • Speaker #2

    Il faut prendre du plaisir et que, en tout cas, dans le mouvement et dans le sport, la compétition, c'est une chose, et les athlètes, c'est une chose, mais il y a aussi qui nous sommes, nous, et on n'est pas tous obligés d'être des compétiteurs ou compétitrices. On n'est pas tous obligés d'être... des athlètes, en revanche, je pense qu'on a tous envie de se sentir en bonne santé. Et un des outils majeurs d'une bonne santé et de la longévité, c'est le mouvement. Et donc, moi j'essaye en fait de réapprendre aussi aux femmes à bouger, à bouger leur corps, à se reconnecter aussi avec leur corps, que ce soit avec le mouvement ou avec les massages surtout, pour vraiment en prendre soin, mais pas forcément en se lançant dans des compétitions qui font super peur et en rigolant.

  • Speaker #1

    La joie, c'est quand même vraiment un sacré mot de mot pour faire des choses,

  • Speaker #2

    je trouve. Et ça n'empêche pas les formes ? Non,

  • Speaker #1

    du tout, on est d'accord. Alors, en t'écoutant, je me disais, finalement, est-ce que ces notions de vision, de mission, de message, au fond... C'est quand même du vivant et ça va s'adapter. J'aime bien ce que tu as dit, c'est au fur et à mesure que j'apprends, que je le cisèle. Il n'est pas forcément déjà tout prêt, déjà tout empaqueté parce que ça va répondre aussi aux demandes. Et c'est assez pertinent aussi de peut-être dire à ceux qui nous écoutent, mais non, vous n'êtes pas obligés d'avoir déjà quelque chose de prémâché. qui sera figé et que non, il y a une évolution naturelle qui va se créer au fur et à mesure de votre pratique.

  • Speaker #2

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Je pense qu'il y a des personnes pour qui c'est clair, qui ont une vision, qui se sentent imprégnées d'une mission, et c'est hyper clair, et tant mieux, parfait. Mais il y a aussi des personnes qui ne savent pas forcément, ou qui ont une petite idée, et c'est ok. Enfin, je veux dire, le message, c'est ça, c'est de dire c'est ok, et ça n'empêche pas quand même de se lancer. et ça n'empêche pas d'avancer. Et c'est justement, je trouve, en se confrontant à l'autre, en se confrontant au client, ou en se confrontant à d'autres acteurs aussi de ton marché, que tu vas petit à petit pouvoir un petit peu affiner ta vision, ta mission. Et puis surtout, quand bien même tu aurais à un moment vraiment quelque chose de très clair, limite tu l'aurais gravé dans le marbre, tu sais, c'est pratique des fois où on fait du journaling, on écrit « ma mission c'est nanana, ma vision c'est nanana » . C'est pas parce que t'as écrit ça à un moment donné qu'à un instant T ultérieur, t'aurais pas le droit de le changer non plus. Comme tu le disais très bien, c'est du vivant, c'est de la vie. Et la vie, ça fluctue, ça évolue, et en fonction aussi de ta propre histoire, ta mission et ta vision, elles peuvent changer. Donc en tout cas, et s'affiner.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est assez cynique, mais quand je t'entendais parler du marbre... Je me disais qu'effectivement, quand c'est gravé dans le marbre, on peut s'inquiéter parce que souvent, quand c'est gravé dans le marbre, c'est un peu définitif. Et c'est souvent dans des endroits où il y a des pierres droites et d'autres qui sont horizontales. Vous voyez ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Cimetière, cimetière.

  • Speaker #2

    Ouais, au secours. Voilà, c'est ça que ça m'évoquait.

  • Speaker #1

    Effectivement, peut-être le papier, c'est plus sympa. Le journaling, on peut tourner une page, voire l'arracher.

  • Speaker #2

    Voir l'arracher, mais très bien pour ceux pour qui c'est clair. Et tant qu'ils s'éclatent et que ça leur va et c'est très clair et le message est porté, tout, super. pas forcément se laisser impressionner ou se dire moi je suis pas capable ou tant que j'ai pas cette clarté de vision ou cette clarté de chemin alors j'y vais pas, oui c'est de dire allez-y c'est en avançant justement sur ce chemin qu'à un moment il y aura peut-être des éclaircies et puis il y aura des cailloux, c'est pas grave, on va passer au-dessus en dessous, on passera sur les côtés mais au moins vous êtes, ou sinon c'est l'image du train, au moins t'es dans le train

  • Speaker #3

    Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son rêve, chacun son destin, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin.

  • Speaker #1

    Alors, tu sais, j'aime bien, même si tu viens de le faire en fait indirectement, j'aime bien que les gens qui viennent sur Éclat de Voix puissent donner une idée, un type ou quelque chose qu'ils ont vécu, qui les a aidés dans leur communication, dans leur prise de parole. Qu'est-ce que toi, tu aurais envie de partager à ce micro ? avant qu'on termine l'entretien.

  • Speaker #2

    De dire que c'est OK de ne pas oser et que c'est OK d'avoir peur de prendre la parole en public. Et en fait, de ne pas se laisser impressionner par ceux et celles qui osent et où on a ces impressions que pour ces personnes, c'est facile. Je pense que c'est vraiment des personnes qui sont aussi préparées. Et donc, je me dis qu'une clé... Si on n'ose pas prendre cette parole en public de manière plus spontanée, parce qu'il y a des profils de personnalité qui sont plus spontanés que d'autres, c'est peut-être de se faire accompagner pour se préparer. Peut-être aussi pour se dire justement face à quelqu'un qui est un professionnel de cela, qui va te dire, mais ça c'est tes forces, donc ok, ça c'est tes faiblesses, donc il faut travailler dessus, mais de te faire accompagner, parce que plus tu vas te préparer et plus tu vas te sentir en capacité le moment X. de pouvoir aussi réagir à la situation, à ce qui va se confronter à toi. Donc je pense vraiment pas se dire c'est foutu, mais se dire ok, si c'est une zone dans laquelle je suis pas à l'aise, je me sens pas très douée, il faut voir qu'il me fait super peur, mais je sais qu'il va falloir que je le fasse, parce que quand on est entrepreneur, il faut oser prendre la parole, il faut oser aller au contact. Et bien alors, fais-toi accompagner, fais-toi aider.

  • Speaker #1

    Waouh, merci. Je t'en prie. Merci beaucoup. Est-ce que tu as envie d'ajouter quelque chose de particulier ?

  • Speaker #2

    Allez, je dirais oser. Allez-y, foncez. Au pire, ce qu'on disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    il se passera.

  • Speaker #2

    Et au mieux, ça va être vraiment du kiff et on va vraiment se marrer. Donc, il faut y aller. Et il y a des superbes rencontres aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, la demande fait partie.

  • Speaker #2

    Exactement. Donc, allez-y, ça va être du kiff.

  • Speaker #1

    On va kiffer. Merci, Maud, d'avoir été là aujourd'hui avec nous.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec Maud, c'est aller droit au but, vous ne trouvez pas. Merci à elle pour ses messages forts, ses invitations à oser être soi-même, à prendre la parole sans détour, tout en étant dénuée de sentiments d'infériorité ou de supériorité, à se faire accompagner si nécessaire dans ce chemin vers plus d'aisance. Un épisode qui mélangeait parfaitement une parole vraie, des encouragements pour toutes celles et ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle ou qui l'ont déjà fait mais qui se sentent encore mal à l'aise pour le communiquer. Alors j'espère que ça vous aura donné des ailes pour libérer votre voix, faire rayonner votre message et surtout si une idée vous a particulièrement touché, ne la laissez pas s'envoler. Passez à l'action directement. Et d'ailleurs, pourquoi pas, pour continuer sur cette belle lancée, vous inscrire aux séances de méditation en ligne que je vous propose chaque jeudi matin de 8h à 8h30. Un petit moment. privilégié qui vous aidera à ancrer cette confiance en vous et en votre parole. Rendez-vous sur le site Anne-Claire Delval.com pour les infos et inscriptions. Je mets le lien dans les notes de l'épisode. Et dans les notes de l'épisode, vous trouverez aussi des liens pour retrouver Maud. Si, non, comme, évidemment, comme vous avez apprécié cet épisode, enfin voyons, eh bien faites-le briller, faites briller le podcast. Donnez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Bah... Partagez-le autour de vous, sur les réseaux sociaux, avec toutes ces personnes qui ont, comme vous, un message unique à faire entendre. Et d'ici notre prochain rendez-vous, je vous souhaite des éclats de voix sportifs, ou bien naturels, ou bien doux.

  • Speaker #1

    Choisissez votre option !

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Description

Épisode 38: L'impertinence de Maude Reisman, fondatrice de My Body Caring Coach.

De la robe d'avocat aux pratiques holistiques, Maude incarne le courage et surtout la joie d'une reconversion professionnelle assumée et pleinement vécue.

Dans cet épisode pétillant, Maude nous démontre combien il existe en réalité un pont, voire des ponts entre le monde juridique et celui du bien-être qui semblent pourtant bien différents en apparence.

Les points clés à retenir:

  • Le défi surmonté de sa conférence devant le jeune barreau luxembourgeois,

  • Sa philosophie de communication directe et authentique,

  • Son appel inspirant à l'action pour tous ceux qui hésitent à s'exprimer, quel que soit leur domaine d'activité,

  • Son encouragement pour tous ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle.

Maude nous révèle également comment sa franchise légendaire, parfois perçue comme de l'impertinence, est devenue sa plus grande force, sa signature unique.

Voilà une invitation à oser être soi-même, à prendre la parole, et à se faire accompagner si nécessaire dans ce cheminement vers l'aisance.


Retrouver Maude Reisman: https://www.instagram.com/my_body_caring_coach?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==


Références des oeuvres entendues dans l'épisode:

-"Ose"- Yannick Noah: https://youtu.be/AW5zbbXbaN4?si=jnjJ3q1HKBDWMtl0

-Générique "Gym Tonic" avec Véronique et Davina: https://youtu.be/YPFPGUyC0wY?si=1lNk55oGgXH2EF9H

-"Chacun sa route"- KOD: https://youtu.be/oJ_x1yRyATA?si=jwKWyZDgUJigxo7D


Merci de soutenir le podcast en lui mettant des ⭐️ et en le partageant sans modération!

✨ Plus d'informations:

💻 Mon site: www.anneclairedelval.com

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📝 Me rejoindre sur Instagram: https://www.instagram.com/anneclaire_delval/ 

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Production et montage: Anne-Claire Delval, Jean-Michel Gaudron, Cyriaque Motro

Musique: Meydän

Titre:  Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta-da ! Bienvenue dans Éclats de voix, le podcast des prises de paroles engagées où les mots dansent et les idées prennent leur envol. Ici, c'est Anne-Claire, ancienne journaliste, autrice, modératrice, facilitatrice de ces prises de paroles engagées, votre complice pour transformer vos chuchotements en déclarations, vos hésitations en ovations. Mon leitmotiv pour nous tous, dire plutôt que taire. Affirmer ses projets, ses convictions, ses idées. Et quand on a trouvé sa voix à VOIE, croyez-moi, ça donne des ailes et envie de faire des vocalises. Parce que oui, votre voix mérite aussi sa place sur la grande scène de la vie. Hello beautiful souls, comme dit ma copine Christine. Préparons-nous à un épisode... absolument game changing. Aujourd'hui, on plonge dans l'histoire de transformation professionnelle, virage à 180 degrés, de Maud Reisman, une fille pétillante, vibrante, qui a osé le grand son de la robe d'avocat aux pratiques holistiques. Alors imaginez un peu, une brillante avocate en contentieux, qui décide d'écouter sa... petite voix, son appel intérieur et qui se lance comme naturopathe, coach sportif et magicienne du massage. Et ce qui rend son parcours fascinant, c'est cette audace qu'elle a à créer des ponts entre ces deux univers qui ne sont pas forcément connectés de prime abord. Ensemble, on va explorer comment elle jongle entre ce qu'on pourrait caricaturer comme une rigueur juridique et puis une approche holistique, comment est-ce qu'elle adapte, ou pas d'ailleurs, son message selon qu'elle parle à des anciens confrères ou à sa communauté de wellness ? Et alors, le moment le plus intéressant, je pense, ça va être sa conférence devant le jeune barreau de Luxembourg, qui aurait pu être super intimidante, mais qui s'est transformée en vraie victoire personnelle. Et bonus, Maud nous livre sans filtre comment sa fameuse franchise, sa franchise légendaire, parfois jugée un peu trop directe, voire peut-être perçue comme de l'impertinence, est finalement devenue une forme de signature unique, une grande force. Bref, voilà de quoi être, comme on le dit souvent aujourd'hui. inspiré. Prêt ? Partez !

  • Speaker #1

    Salut Maud, je suis extrêmement contente d'être accueillie dans ton petit cocon, dans ton petit studio. Petit que dis-je ? Dans ton merveilleux studio.

  • Speaker #2

    Merci Anne-Claire, bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci à toi, bienvenue sur le podcast. Maud, t'as fait un virage à 180 degrés, tu étais avant avocate en contentieux des affaires et puis tu es... devenus tour à tour dans l'ordre ou le désordre, naturopathe, coach sportif, tu fais des massages, qu'est-ce qui à un moment a été le déclic, est-ce qu'il y en a vraiment eu un, ou est-ce que c'est la suite d'un processus qui avait déjà commencé bien avant que tu te mettes à travailler ?

  • Speaker #2

    Écoute, c'est les deux dans ce que tu me proposes. Je pense que c'est un processus que j'avais déjà en moi, de vouloir accompagner les gens, et puis j'ai toujours été... intéressée par le domaine de la santé, du sport de manière générale. Et puis le déclic, ça a été de me faire licencier. Et donc j'ai profité de cette opportunité pour me dire que c'était le moment de se lancer, puisque j'avais quand même commencé ma formation de naturopathe un an auparavant. Et je me suis dit, quitte à y aller, c'est le moment. Donc je l'ai vu comme un signe de l'univers.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, c'est ça, la vie t'a ouvert une grande porte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. Ça a claqué un peu, mais... Alors...

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'aujourd'hui tu arrives à concilier ce qui a probablement été, alors c'est un petit peu dans l'imaginaire collectif certes, mais une forme de rigueur d'avocat, de quelqu'un que j'imagine très structuré dans son travail, avec une approche qui aujourd'hui, si on prend la naturopathie pour ne parler qu'elle, qui est beaucoup plus holistique, donc plus, j'ai l'impression quelque chose de plus vaste, alors peut-être que c'est moi qui me trompe, mais comment est-ce que tu... pu adapter ta communication professionnelle en passant de l'un à l'autre dans des champs qui sont quand même assez en apparence différents.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est une excellente question. Moi, je trouve que ça n'a pas été difficile à concilier. Ça s'est fait de manière vraiment naturelle, parce que finalement, pour exercer le métier de naturopathe, coach sportif ou même masseuse, il te faut beaucoup de rigueur. On n'a pas l'impression, mais en réalité, être naturopathe, il faut que tu connaisses bien ton terrain de jeu, et puis tu travailles sur quand même la santé des personnes que tu accompagnes. Donc, il te faut énormément de rigueur. Idem pour le coaching sportif ou les massages. Les massages, par exemple, tu sais ce que tu touches. tu sais où tu vas et la manière de le faire. Donc, il faut que tu sois très rigoureuse, justement, dans la manière d'approcher tes clients et de toucher tes clients. Donc, en fait, les deux se marient très, très bien parce que je peux vraiment l'appliquer. Ce que j'ai appris, en fait, dans mon métier d'avocat, qui était peut-être une rigueur plus à la fois de raisonnement, mais aussi peut-être sur du papier, parce que quand tu dois rédiger des contrats, des conclusions, il faut qu'il y ait un format à respecter. Mais finalement, j'arrive à le répéter de manière assez facilement. sur ce nouveau métier.

  • Speaker #1

    Oui parce que finalement on passe presque de la recette aux ingrédients.

  • Speaker #2

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand tu me le dis c'est comme ça que l'image m'est venue, à savoir comme j'imaginais bien le parcours de tes mains sur le corps et donc là on est effectivement dans quelque chose de plus vivant tandis que c'est d'une certaine manière évidemment c'est un peu caricatural mais comme tu l'as dit... En tant qu'avocat, c'est plus sur du papier, c'est plus froid, ça sent plus distant.

  • Speaker #2

    Ça sent plus distant, mais en réalité, c'est assez proche, parce que dans les deux cas, tu travailles avec des humains.

  • Speaker #1

    Alors, tu parles effectivement d'humains, et on est bien d'accord, les avocats sont vraiment des gens qui, s'ils veulent bien faire le travail, doivent s'intéresser avant tout à la personne qui est en face d'eux, mais soit. Quels ont été pour toi, eux, les plus grands défis, quand ils s'étaient... agi d'aborder ton nouveau travail avec tes anciens, donc des avocats en face de soi. Comment est-ce que là tu as pu te sentir à l'aise pour parler de cette nouvelle expérience professionnelle, de ce nouveau challenge professionnel que tu t'étais lancé ? Est-ce que tu as senti qu'il y avait quelque chose qui était stressant ou gênant ? Est-ce que tu avais l'impression que tu avais la place pour t'exprimer ?

  • Speaker #2

    Écoute, j'étais vraiment très stressée parce que cet événement-là, c'était vraiment pour moi une confrontation avec mon ancien monde professionnel. Et donc, je m'étais vraiment préparée à ça et j'avais super peur. Mais vraiment, j'avais peur d'être jugée. Je me suis dit, ils vont me prendre pour une folle. Et puis, est-ce qu'ils vont vraiment m'écouter ? Est-ce que vraiment j'ai la légitimité aussi de me présenter devant ces anciens confrères, ces anciennes consorts avec cette nouvelle casquette ? Et donc je m'en étais fait tout un monde, un monde vraiment où je m'étais imaginé le lien entre l'ancienne profession, la nouvelle. Et finalement, je me suis dit d'abord si ça me fait très peur, c'est exactement ce à quoi je dois me confronter. Dans ce parcours, tu vois, entrepreneurial, je trouve qu'on apprend vraiment à se confronter à nos plus grandes peurs et qu'à chaque fois qu'on ose s'y confronter, que ce soit peut-être... qui parle plus la prise de parole en public ou la prise de parole de manière générale, eh bien, on se sent vachement mieux après. Ça peut être raté, tout dépend de la manière dont on regarde, mais au moins, t'auras osé le faire et t'auras forcément appris quelque chose. Et si tu considères que tu t'es raté et c'est OK, eh bien alors, du coup, tu peux peut-être te dire qu'est-ce que je pourrais faire mieux la prochaine fois et est-ce que je pourrais peut-être me préparer de manière différente. Et donc, je me suis dit, voilà, cette conférence, elle me fait super peur. Donc, il faut que j'y aille, il faut que je le fasse. Et en fait, tout ce que je m'étais imaginé avant...

  • Speaker #1

    N'a pas eu lieu. N'a pas eu lieu.

  • Speaker #2

    Non, voilà. C'est-à-dire que vraiment, toutes les problématiques liées au jugement, la perception de ce qu'il pourra avoir, de me prendre au sérieux, etc. Il n'y a absolument pas eu de questions sur ces sujets. J'ai plutôt eu des personnes qui étaient attentives aux messages que je voulais leur faire passer. Au pire, tu as des personnes que ça n'intéressait peut-être pas, mais je ne le sais pas. Personne ne va venir te voir en te disant « c'était nul ce que vous avez dit, ça ne m'intéressait pas » .

  • Speaker #1

    C'est rare, effectivement.

  • Speaker #2

    C'est rare. En plus, je parlais de la santé, je parlais de la santé des avocats et de leur bien-être. Bon, ça les intéressait quand même. Et puis surtout, à ce moment-là, tu ne te positionnes pas comme étant ancienne avocate. Tu te positionnes comme étant vraiment une experte dans le domaine de compétences que tu viens présenter. Donc finalement, ce n'est pas des avocats que j'avais en face de moi, c'était des personnes, des humains. qui étaient intéressés par leur santé, leur bien-être, leur énergie et comment faire pour que, dans le cadre de leur métier, leur santé soit préservée.

  • Speaker #1

    Ce qui veut dire que là,

  • Speaker #2

    arrivé sur scène,

  • Speaker #1

    comme souvent on se rend compte qu'il n'y a pas de loup, hors d'ordre dans notre cerveau, est-ce qu'on pourrait presque dire que les rôles étaient inversés ?

  • Speaker #2

    Oui, vraiment. Et donc cette sensation que je ne pouvais absolument pas anticiper, c'était super agréable. Et puis en plus je pouvais présenter les choses à ma manière, avec qui j'étais, sans avoir un formatage justement que je pouvais... pouvais avoir avant dans les cabinets d'avocats où tu as des façons de présenter les choses qui sont très un peu figé un peu réglementé et c'est ok ça fait partie du ça fait partie de ce métier mais là j'étais libre j'ai pu mettre des couleurs dans mes présentations j'ai pu mettre des bonhommes des schémas des animations j'ai pu ne pas tout écrire ne pas faire des bullet points j'ai pu les mettre tu vois un moment debout dans l'amphithéâtre pour faire un exercice tu vois de respiration qu'on a pu faire tous ensemble Je ne me serais jamais accordé cette liberté-là dans l'ancien métier. Là, je me suis sentie vraiment libre.

  • Speaker #1

    Tu l'as répété plusieurs fois, ce sentiment de liberté. Est-ce que ça t'ouvre maintenant de nouvelles perspectives d'avoir vécu cette première expérience ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement, parce que tu ressors de cette expérience. avec plein de sentiments. D'abord, tu es fière de toi. Tu es fière de l'avoir faite. Tu as osé. Voilà. Tu as pris la parole en public. Tu as osé. Tu l'as fait. Et franchement, je pense qu'à chaque fois qu'on prend la parole au public, à chaque fois qu'on ose, franchement, on est fière de soi. C'est quand même assez génial. Et puis, tu te sens capable. C'est-à-dire, tu te dis OK, je l'ai fait. Je l'ai fait une première fois. Je peux le faire une deuxième fois. Je peux le faire. En fait, c'est possible et c'est OK. Et ça se passe bien. Enfin, je veux dire, il n'y a pas, comme tu disais tout à l'heure, il n'y a pas de loup. Les gens ne sont pas méchants, les gens ne vont pas venir te mordre. Ils viennent te poser des questions si ça les intéresse et ils viennent échanger avec toi, ils viennent chercher de l'information. Donc en fait, il n'y a zéro danger.

  • Speaker #1

    Alors, à contrario, est-ce que tu accordes et tu donnes une certaine place à ton parcours d'avocat préalable dans ton storytelling actuel ? Est-ce que tu l'utilises ou pas pour renforcer ta crédibilité ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je n'utilise pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Parce que je pense que dans la manière dont je présente mon activité aujourd'hui, finalement, mon passé d'avocat n'a pas forcément d'intérêt. Ça n'intéresse pas forcément mes clients et clientes de savoir qu'avant, j'étais avocate en contentieux des affaires pour faire ce que j'ai à faire aujourd'hui. Si on me le demande, évidemment, j'y réponds. Ceux qui veulent connaître mon histoire, je ne le cache pas, par contre. Mais je ne l'utilise pas dans mon storytelling, non.

  • Speaker #1

    Et alors, est-ce que, autre cette fameuse conférence, est-ce qu'il y a eu d'autres circonstances dans lesquelles tu t'es sentie un petit peu en difficulté, où tu t'es dit « Ah, c'est un défi d'adapter ton discours à des publics, alors qu'ils ne seraient plus maintenant des ex-collègues ou des gens du barreau, mais d'autres publics. » Est-ce que tu as eu d'autres moments où tu t'es dit « Ah, comment est-ce que je vais aborder cette… » mon travail, les questions que je veux aborder avec ces gens-là différemment ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment en fait, parce que quel que soit le public ou les personnes avec qui je parle, je vais leur parler de la même manière, même avec des enfants finalement, j'ai eu l'occasion de faire un stage art et mouvement là à la Toussaint, et donc je m'occupais des enfants sur la Shadow l'après-midi, et je parle aux enfants. Comme je parle à un adulte, j'ai le même rapport avec eux, j'ai la même attention, j'ai la même empathie. Donc quel que soit le public avec lequel je vais communiquer, je vais dégager la même chose ou m'exprimer de la même manière. La seule chose qui va différencier dans mon discours, ça va être leur centre d'intérêt. Je vais adapter mon discours au centre d'intérêt de ces personnes, que ce soit d'un point de vue professionnel ou que ce soit d'un point de vue personnel. Donc évidemment que les centres d'intérêt des enfants et des ados ne sont pas les mêmes que mes clientes qui sont des managing partners de grandes entreprises ou de cabinets d'avocats. Donc mon discours, il va changer de cette manière-là. C'est l'intérêt et l'empathie que je vais leur porter. Mais la manière de parler ou la manière de m'exprimer sera la même.

  • Speaker #1

    Alors je livrerai un petit quelque chose en préparant cet épisode juste avant. Tu me disais que quand tu étais à Paris et que tu étais encore stagiaire, tu n'hésitais pas à aller... t'adresser au partenaire justement d'une manière assez directe, ce qui a parfois choqué certaines personnes autour de toi. Est-ce que ça, c'est une force ? que tu peux identifier chez toi et qui te permet justement d'aborder cette fameuse conférence qui t'a fait peur maintenant elle ne te fera plus peur mais en tout cas d'avoir pu quand même oser y aller oui je pense tu peux effectivement avoir des personnes en face qui vont être un petit peu surpris ou un petit peu choquées

  • Speaker #2

    parce que certaines personnes vont dire elle a osé me parler de cette manière là ou elle a osé m'aborder etc mais Comme naturellement je suis assez souriante, bienveillante, voire on me dit solaire, etc. La manière dont je fais passer le message fait que le dialogue se fait assez facilement. Quel que soit le niveau d'expertise de la personne, quel que soit l'âge de la personne, même des personnes les plus fermées, j'arrive souvent, et je sais que c'est une force, j'arrive à les détendre. J'arrive à ce qu'il y ait un moment où il y a un petit sourire et un petit rectus qui se fasse. Alors des fois, c'est vrai que peut-être dans mon ancien métier, on a pu me reprendre par moments en me disant que peut-être j'étais un peu trop familière ou peut-être avec trop un peu d'insolence par moments parce que je pouvais me permettre de faire des petites remarques un peu avec ironie, un peu avec humour. Et en même temps, ça passe assez bien parce que justement, il n'y a pas d'intention. Je n'ai jamais l'intention de faire du mal à quelqu'un ou d'être malveillante ou de me moquer même de quelqu'un. Jamais, mon intention elle parle pas de là. Mon intention elle parle de nouer le lien, de créer le lien avec la personne que j'ai vraiment en face de moi, quel que soit son âge, quel que soit son histoire, quel que soit sa profession. Et en fait, quand t'es naturelle, le lien il se crée et derrière, peu importe d'où tu viens en fait, est-ce que tu fais.

  • Speaker #1

    tu le sais, je prône la communication qui vient du cœur, il me semble que c'est un petit peu ce que tu viens de définir, non ?

  • Speaker #2

    Je crois, oui. Et je pense que du coup, je me dis pour tes auditeurs et auditrices, je me dis, soyez les plus naturels possible, et les gens le prendront forcément bien, en fait. C'est-à-dire, même en étant maladroit, on peut avoir une approche parfois peut-être maladroite, ou rater une phrase, ou... ou hésiter ou ce qu'on veut, c'est pas grave. Vraiment c'est pas grave. Tant que l'intention elle est sincère, je pense vraiment ça, ça se passera forcément bien et au pire, au pire rien. Franchement, au pire rien.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Au pire rien. C'est souvent ça qu'on oublie, c'est qu'au pire rien ou au pire pas grand chose et la vie continue.

  • Speaker #2

    Oui et au pire, allez. Au pire du pire, on va peut-être se permettre de te faire une remarque en t'expliquant que dans telle situation, ce serait peut-être bien de ne pas aborder les choses de cette manière-là parce que ce n'était pas adapté, parce que ce n'était pas le bon format, etc. Bon, ok, on apprend aussi. Mais si on n'ose pas s'exprimer, ou si on n'ose pas parler, ou si on n'ose pas, on ne saura jamais.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, c'est vrai. Et quand toi, tu as envie d'aller vers... tes clients aujourd'hui ? Comment est-ce que tu articules un peu ces différentes activités, que ce soit coach, que ce soit naturopathe, que ce soit masseuse, dans ta prise de parole justement pour à la fois rester claire et puis en même temps ne pas trop diluer le message ? On parlait tout à l'heure de visions, de missions qui ne sont pas forcément évidentes. Comment est-ce que toi tu arrives à communiquer tout ce qui sous-tend ton travail aux autres de manière qui te semble la plus claire ? possible ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que c'est encore un challenge. Je suis encore en train de travailler dessus. Finalement, cette activité, je l'ai commencée il y a un an et demi. Donc, j'apprends aussi au contact de mes clientes et clients. Donc, je suis encore en train de travailler sur ce message pour qu'il soit de plus en plus clair. Je te dirai aujourd'hui que ce que je fais, c'est j'aide les femmes à ce qu'elles se sentent confiantes et épanouies, à ce qu'elles se sentent fortes, à ce qu'elles se sentent bien dans leur corps. et en bonne santé et qu'elles aient pour objectif que ce soit le cas sur le long terme. Donc on n'est pas sur du bikini body en moins de trois semaines, on n'est pas sur du six-pack d'abdos, ce ne sont pas des messages qui me parlent. Mais je pense que ça mériterait que je travaille encore un petit peu plus sur le message que je veux faire passer, et surtout ce que je voudrais essayer de faire passer, mais je n'ai pas encore trouvé les bons termes, mais c'est qu'on peut faire vraiment les choses. avec beaucoup d'humilité, de simplicité, de bonhomie, de bonne humeur, que oui on peut faire du sport et en transpirant et en étant dans l'effort, tout en étant à l'avant,

  • Speaker #3

    en se marrant quoi. Voilà. Ah ben,

  • Speaker #1

    écoute, on se rejoint. C'est compris de prendre la parole. Pour moi, c'est aussi en riant, en prenant du plaisir.

  • Speaker #2

    Il faut prendre du plaisir et que, en tout cas, dans le mouvement et dans le sport, la compétition, c'est une chose, et les athlètes, c'est une chose, mais il y a aussi qui nous sommes, nous, et on n'est pas tous obligés d'être des compétiteurs ou compétitrices. On n'est pas tous obligés d'être... des athlètes, en revanche, je pense qu'on a tous envie de se sentir en bonne santé. Et un des outils majeurs d'une bonne santé et de la longévité, c'est le mouvement. Et donc, moi j'essaye en fait de réapprendre aussi aux femmes à bouger, à bouger leur corps, à se reconnecter aussi avec leur corps, que ce soit avec le mouvement ou avec les massages surtout, pour vraiment en prendre soin, mais pas forcément en se lançant dans des compétitions qui font super peur et en rigolant.

  • Speaker #1

    La joie, c'est quand même vraiment un sacré mot de mot pour faire des choses,

  • Speaker #2

    je trouve. Et ça n'empêche pas les formes ? Non,

  • Speaker #1

    du tout, on est d'accord. Alors, en t'écoutant, je me disais, finalement, est-ce que ces notions de vision, de mission, de message, au fond... C'est quand même du vivant et ça va s'adapter. J'aime bien ce que tu as dit, c'est au fur et à mesure que j'apprends, que je le cisèle. Il n'est pas forcément déjà tout prêt, déjà tout empaqueté parce que ça va répondre aussi aux demandes. Et c'est assez pertinent aussi de peut-être dire à ceux qui nous écoutent, mais non, vous n'êtes pas obligés d'avoir déjà quelque chose de prémâché. qui sera figé et que non, il y a une évolution naturelle qui va se créer au fur et à mesure de votre pratique.

  • Speaker #2

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Je pense qu'il y a des personnes pour qui c'est clair, qui ont une vision, qui se sentent imprégnées d'une mission, et c'est hyper clair, et tant mieux, parfait. Mais il y a aussi des personnes qui ne savent pas forcément, ou qui ont une petite idée, et c'est ok. Enfin, je veux dire, le message, c'est ça, c'est de dire c'est ok, et ça n'empêche pas quand même de se lancer. et ça n'empêche pas d'avancer. Et c'est justement, je trouve, en se confrontant à l'autre, en se confrontant au client, ou en se confrontant à d'autres acteurs aussi de ton marché, que tu vas petit à petit pouvoir un petit peu affiner ta vision, ta mission. Et puis surtout, quand bien même tu aurais à un moment vraiment quelque chose de très clair, limite tu l'aurais gravé dans le marbre, tu sais, c'est pratique des fois où on fait du journaling, on écrit « ma mission c'est nanana, ma vision c'est nanana » . C'est pas parce que t'as écrit ça à un moment donné qu'à un instant T ultérieur, t'aurais pas le droit de le changer non plus. Comme tu le disais très bien, c'est du vivant, c'est de la vie. Et la vie, ça fluctue, ça évolue, et en fonction aussi de ta propre histoire, ta mission et ta vision, elles peuvent changer. Donc en tout cas, et s'affiner.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est assez cynique, mais quand je t'entendais parler du marbre... Je me disais qu'effectivement, quand c'est gravé dans le marbre, on peut s'inquiéter parce que souvent, quand c'est gravé dans le marbre, c'est un peu définitif. Et c'est souvent dans des endroits où il y a des pierres droites et d'autres qui sont horizontales. Vous voyez ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Cimetière, cimetière.

  • Speaker #2

    Ouais, au secours. Voilà, c'est ça que ça m'évoquait.

  • Speaker #1

    Effectivement, peut-être le papier, c'est plus sympa. Le journaling, on peut tourner une page, voire l'arracher.

  • Speaker #2

    Voir l'arracher, mais très bien pour ceux pour qui c'est clair. Et tant qu'ils s'éclatent et que ça leur va et c'est très clair et le message est porté, tout, super. pas forcément se laisser impressionner ou se dire moi je suis pas capable ou tant que j'ai pas cette clarté de vision ou cette clarté de chemin alors j'y vais pas, oui c'est de dire allez-y c'est en avançant justement sur ce chemin qu'à un moment il y aura peut-être des éclaircies et puis il y aura des cailloux, c'est pas grave, on va passer au-dessus en dessous, on passera sur les côtés mais au moins vous êtes, ou sinon c'est l'image du train, au moins t'es dans le train

  • Speaker #3

    Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son rêve, chacun son destin, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin.

  • Speaker #1

    Alors, tu sais, j'aime bien, même si tu viens de le faire en fait indirectement, j'aime bien que les gens qui viennent sur Éclat de Voix puissent donner une idée, un type ou quelque chose qu'ils ont vécu, qui les a aidés dans leur communication, dans leur prise de parole. Qu'est-ce que toi, tu aurais envie de partager à ce micro ? avant qu'on termine l'entretien.

  • Speaker #2

    De dire que c'est OK de ne pas oser et que c'est OK d'avoir peur de prendre la parole en public. Et en fait, de ne pas se laisser impressionner par ceux et celles qui osent et où on a ces impressions que pour ces personnes, c'est facile. Je pense que c'est vraiment des personnes qui sont aussi préparées. Et donc, je me dis qu'une clé... Si on n'ose pas prendre cette parole en public de manière plus spontanée, parce qu'il y a des profils de personnalité qui sont plus spontanés que d'autres, c'est peut-être de se faire accompagner pour se préparer. Peut-être aussi pour se dire justement face à quelqu'un qui est un professionnel de cela, qui va te dire, mais ça c'est tes forces, donc ok, ça c'est tes faiblesses, donc il faut travailler dessus, mais de te faire accompagner, parce que plus tu vas te préparer et plus tu vas te sentir en capacité le moment X. de pouvoir aussi réagir à la situation, à ce qui va se confronter à toi. Donc je pense vraiment pas se dire c'est foutu, mais se dire ok, si c'est une zone dans laquelle je suis pas à l'aise, je me sens pas très douée, il faut voir qu'il me fait super peur, mais je sais qu'il va falloir que je le fasse, parce que quand on est entrepreneur, il faut oser prendre la parole, il faut oser aller au contact. Et bien alors, fais-toi accompagner, fais-toi aider.

  • Speaker #1

    Waouh, merci. Je t'en prie. Merci beaucoup. Est-ce que tu as envie d'ajouter quelque chose de particulier ?

  • Speaker #2

    Allez, je dirais oser. Allez-y, foncez. Au pire, ce qu'on disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    il se passera.

  • Speaker #2

    Et au mieux, ça va être vraiment du kiff et on va vraiment se marrer. Donc, il faut y aller. Et il y a des superbes rencontres aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, la demande fait partie.

  • Speaker #2

    Exactement. Donc, allez-y, ça va être du kiff.

  • Speaker #1

    On va kiffer. Merci, Maud, d'avoir été là aujourd'hui avec nous.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec Maud, c'est aller droit au but, vous ne trouvez pas. Merci à elle pour ses messages forts, ses invitations à oser être soi-même, à prendre la parole sans détour, tout en étant dénuée de sentiments d'infériorité ou de supériorité, à se faire accompagner si nécessaire dans ce chemin vers plus d'aisance. Un épisode qui mélangeait parfaitement une parole vraie, des encouragements pour toutes celles et ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle ou qui l'ont déjà fait mais qui se sentent encore mal à l'aise pour le communiquer. Alors j'espère que ça vous aura donné des ailes pour libérer votre voix, faire rayonner votre message et surtout si une idée vous a particulièrement touché, ne la laissez pas s'envoler. Passez à l'action directement. Et d'ailleurs, pourquoi pas, pour continuer sur cette belle lancée, vous inscrire aux séances de méditation en ligne que je vous propose chaque jeudi matin de 8h à 8h30. Un petit moment. privilégié qui vous aidera à ancrer cette confiance en vous et en votre parole. Rendez-vous sur le site Anne-Claire Delval.com pour les infos et inscriptions. Je mets le lien dans les notes de l'épisode. Et dans les notes de l'épisode, vous trouverez aussi des liens pour retrouver Maud. Si, non, comme, évidemment, comme vous avez apprécié cet épisode, enfin voyons, eh bien faites-le briller, faites briller le podcast. Donnez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Bah... Partagez-le autour de vous, sur les réseaux sociaux, avec toutes ces personnes qui ont, comme vous, un message unique à faire entendre. Et d'ici notre prochain rendez-vous, je vous souhaite des éclats de voix sportifs, ou bien naturels, ou bien doux.

  • Speaker #1

    Choisissez votre option !

Description

Épisode 38: L'impertinence de Maude Reisman, fondatrice de My Body Caring Coach.

De la robe d'avocat aux pratiques holistiques, Maude incarne le courage et surtout la joie d'une reconversion professionnelle assumée et pleinement vécue.

Dans cet épisode pétillant, Maude nous démontre combien il existe en réalité un pont, voire des ponts entre le monde juridique et celui du bien-être qui semblent pourtant bien différents en apparence.

Les points clés à retenir:

  • Le défi surmonté de sa conférence devant le jeune barreau luxembourgeois,

  • Sa philosophie de communication directe et authentique,

  • Son appel inspirant à l'action pour tous ceux qui hésitent à s'exprimer, quel que soit leur domaine d'activité,

  • Son encouragement pour tous ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle.

Maude nous révèle également comment sa franchise légendaire, parfois perçue comme de l'impertinence, est devenue sa plus grande force, sa signature unique.

Voilà une invitation à oser être soi-même, à prendre la parole, et à se faire accompagner si nécessaire dans ce cheminement vers l'aisance.


Retrouver Maude Reisman: https://www.instagram.com/my_body_caring_coach?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==


Références des oeuvres entendues dans l'épisode:

-"Ose"- Yannick Noah: https://youtu.be/AW5zbbXbaN4?si=jnjJ3q1HKBDWMtl0

-Générique "Gym Tonic" avec Véronique et Davina: https://youtu.be/YPFPGUyC0wY?si=1lNk55oGgXH2EF9H

-"Chacun sa route"- KOD: https://youtu.be/oJ_x1yRyATA?si=jwKWyZDgUJigxo7D


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Production et montage: Anne-Claire Delval, Jean-Michel Gaudron, Cyriaque Motro

Musique: Meydän

Titre:  Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta-da ! Bienvenue dans Éclats de voix, le podcast des prises de paroles engagées où les mots dansent et les idées prennent leur envol. Ici, c'est Anne-Claire, ancienne journaliste, autrice, modératrice, facilitatrice de ces prises de paroles engagées, votre complice pour transformer vos chuchotements en déclarations, vos hésitations en ovations. Mon leitmotiv pour nous tous, dire plutôt que taire. Affirmer ses projets, ses convictions, ses idées. Et quand on a trouvé sa voix à VOIE, croyez-moi, ça donne des ailes et envie de faire des vocalises. Parce que oui, votre voix mérite aussi sa place sur la grande scène de la vie. Hello beautiful souls, comme dit ma copine Christine. Préparons-nous à un épisode... absolument game changing. Aujourd'hui, on plonge dans l'histoire de transformation professionnelle, virage à 180 degrés, de Maud Reisman, une fille pétillante, vibrante, qui a osé le grand son de la robe d'avocat aux pratiques holistiques. Alors imaginez un peu, une brillante avocate en contentieux, qui décide d'écouter sa... petite voix, son appel intérieur et qui se lance comme naturopathe, coach sportif et magicienne du massage. Et ce qui rend son parcours fascinant, c'est cette audace qu'elle a à créer des ponts entre ces deux univers qui ne sont pas forcément connectés de prime abord. Ensemble, on va explorer comment elle jongle entre ce qu'on pourrait caricaturer comme une rigueur juridique et puis une approche holistique, comment est-ce qu'elle adapte, ou pas d'ailleurs, son message selon qu'elle parle à des anciens confrères ou à sa communauté de wellness ? Et alors, le moment le plus intéressant, je pense, ça va être sa conférence devant le jeune barreau de Luxembourg, qui aurait pu être super intimidante, mais qui s'est transformée en vraie victoire personnelle. Et bonus, Maud nous livre sans filtre comment sa fameuse franchise, sa franchise légendaire, parfois jugée un peu trop directe, voire peut-être perçue comme de l'impertinence, est finalement devenue une forme de signature unique, une grande force. Bref, voilà de quoi être, comme on le dit souvent aujourd'hui. inspiré. Prêt ? Partez !

  • Speaker #1

    Salut Maud, je suis extrêmement contente d'être accueillie dans ton petit cocon, dans ton petit studio. Petit que dis-je ? Dans ton merveilleux studio.

  • Speaker #2

    Merci Anne-Claire, bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci à toi, bienvenue sur le podcast. Maud, t'as fait un virage à 180 degrés, tu étais avant avocate en contentieux des affaires et puis tu es... devenus tour à tour dans l'ordre ou le désordre, naturopathe, coach sportif, tu fais des massages, qu'est-ce qui à un moment a été le déclic, est-ce qu'il y en a vraiment eu un, ou est-ce que c'est la suite d'un processus qui avait déjà commencé bien avant que tu te mettes à travailler ?

  • Speaker #2

    Écoute, c'est les deux dans ce que tu me proposes. Je pense que c'est un processus que j'avais déjà en moi, de vouloir accompagner les gens, et puis j'ai toujours été... intéressée par le domaine de la santé, du sport de manière générale. Et puis le déclic, ça a été de me faire licencier. Et donc j'ai profité de cette opportunité pour me dire que c'était le moment de se lancer, puisque j'avais quand même commencé ma formation de naturopathe un an auparavant. Et je me suis dit, quitte à y aller, c'est le moment. Donc je l'ai vu comme un signe de l'univers.

  • Speaker #1

    Ah mais oui, c'est ça, la vie t'a ouvert une grande porte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. Ça a claqué un peu, mais... Alors...

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'aujourd'hui tu arrives à concilier ce qui a probablement été, alors c'est un petit peu dans l'imaginaire collectif certes, mais une forme de rigueur d'avocat, de quelqu'un que j'imagine très structuré dans son travail, avec une approche qui aujourd'hui, si on prend la naturopathie pour ne parler qu'elle, qui est beaucoup plus holistique, donc plus, j'ai l'impression quelque chose de plus vaste, alors peut-être que c'est moi qui me trompe, mais comment est-ce que tu... pu adapter ta communication professionnelle en passant de l'un à l'autre dans des champs qui sont quand même assez en apparence différents.

  • Speaker #2

    Écoute, c'est une excellente question. Moi, je trouve que ça n'a pas été difficile à concilier. Ça s'est fait de manière vraiment naturelle, parce que finalement, pour exercer le métier de naturopathe, coach sportif ou même masseuse, il te faut beaucoup de rigueur. On n'a pas l'impression, mais en réalité, être naturopathe, il faut que tu connaisses bien ton terrain de jeu, et puis tu travailles sur quand même la santé des personnes que tu accompagnes. Donc, il te faut énormément de rigueur. Idem pour le coaching sportif ou les massages. Les massages, par exemple, tu sais ce que tu touches. tu sais où tu vas et la manière de le faire. Donc, il faut que tu sois très rigoureuse, justement, dans la manière d'approcher tes clients et de toucher tes clients. Donc, en fait, les deux se marient très, très bien parce que je peux vraiment l'appliquer. Ce que j'ai appris, en fait, dans mon métier d'avocat, qui était peut-être une rigueur plus à la fois de raisonnement, mais aussi peut-être sur du papier, parce que quand tu dois rédiger des contrats, des conclusions, il faut qu'il y ait un format à respecter. Mais finalement, j'arrive à le répéter de manière assez facilement. sur ce nouveau métier.

  • Speaker #1

    Oui parce que finalement on passe presque de la recette aux ingrédients.

  • Speaker #2

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Quand tu me le dis c'est comme ça que l'image m'est venue, à savoir comme j'imaginais bien le parcours de tes mains sur le corps et donc là on est effectivement dans quelque chose de plus vivant tandis que c'est d'une certaine manière évidemment c'est un peu caricatural mais comme tu l'as dit... En tant qu'avocat, c'est plus sur du papier, c'est plus froid, ça sent plus distant.

  • Speaker #2

    Ça sent plus distant, mais en réalité, c'est assez proche, parce que dans les deux cas, tu travailles avec des humains.

  • Speaker #1

    Alors, tu parles effectivement d'humains, et on est bien d'accord, les avocats sont vraiment des gens qui, s'ils veulent bien faire le travail, doivent s'intéresser avant tout à la personne qui est en face d'eux, mais soit. Quels ont été pour toi, eux, les plus grands défis, quand ils s'étaient... agi d'aborder ton nouveau travail avec tes anciens, donc des avocats en face de soi. Comment est-ce que là tu as pu te sentir à l'aise pour parler de cette nouvelle expérience professionnelle, de ce nouveau challenge professionnel que tu t'étais lancé ? Est-ce que tu as senti qu'il y avait quelque chose qui était stressant ou gênant ? Est-ce que tu avais l'impression que tu avais la place pour t'exprimer ?

  • Speaker #2

    Écoute, j'étais vraiment très stressée parce que cet événement-là, c'était vraiment pour moi une confrontation avec mon ancien monde professionnel. Et donc, je m'étais vraiment préparée à ça et j'avais super peur. Mais vraiment, j'avais peur d'être jugée. Je me suis dit, ils vont me prendre pour une folle. Et puis, est-ce qu'ils vont vraiment m'écouter ? Est-ce que vraiment j'ai la légitimité aussi de me présenter devant ces anciens confrères, ces anciennes consorts avec cette nouvelle casquette ? Et donc je m'en étais fait tout un monde, un monde vraiment où je m'étais imaginé le lien entre l'ancienne profession, la nouvelle. Et finalement, je me suis dit d'abord si ça me fait très peur, c'est exactement ce à quoi je dois me confronter. Dans ce parcours, tu vois, entrepreneurial, je trouve qu'on apprend vraiment à se confronter à nos plus grandes peurs et qu'à chaque fois qu'on ose s'y confronter, que ce soit peut-être... qui parle plus la prise de parole en public ou la prise de parole de manière générale, eh bien, on se sent vachement mieux après. Ça peut être raté, tout dépend de la manière dont on regarde, mais au moins, t'auras osé le faire et t'auras forcément appris quelque chose. Et si tu considères que tu t'es raté et c'est OK, eh bien alors, du coup, tu peux peut-être te dire qu'est-ce que je pourrais faire mieux la prochaine fois et est-ce que je pourrais peut-être me préparer de manière différente. Et donc, je me suis dit, voilà, cette conférence, elle me fait super peur. Donc, il faut que j'y aille, il faut que je le fasse. Et en fait, tout ce que je m'étais imaginé avant...

  • Speaker #1

    N'a pas eu lieu. N'a pas eu lieu.

  • Speaker #2

    Non, voilà. C'est-à-dire que vraiment, toutes les problématiques liées au jugement, la perception de ce qu'il pourra avoir, de me prendre au sérieux, etc. Il n'y a absolument pas eu de questions sur ces sujets. J'ai plutôt eu des personnes qui étaient attentives aux messages que je voulais leur faire passer. Au pire, tu as des personnes que ça n'intéressait peut-être pas, mais je ne le sais pas. Personne ne va venir te voir en te disant « c'était nul ce que vous avez dit, ça ne m'intéressait pas » .

  • Speaker #1

    C'est rare, effectivement.

  • Speaker #2

    C'est rare. En plus, je parlais de la santé, je parlais de la santé des avocats et de leur bien-être. Bon, ça les intéressait quand même. Et puis surtout, à ce moment-là, tu ne te positionnes pas comme étant ancienne avocate. Tu te positionnes comme étant vraiment une experte dans le domaine de compétences que tu viens présenter. Donc finalement, ce n'est pas des avocats que j'avais en face de moi, c'était des personnes, des humains. qui étaient intéressés par leur santé, leur bien-être, leur énergie et comment faire pour que, dans le cadre de leur métier, leur santé soit préservée.

  • Speaker #1

    Ce qui veut dire que là,

  • Speaker #2

    arrivé sur scène,

  • Speaker #1

    comme souvent on se rend compte qu'il n'y a pas de loup, hors d'ordre dans notre cerveau, est-ce qu'on pourrait presque dire que les rôles étaient inversés ?

  • Speaker #2

    Oui, vraiment. Et donc cette sensation que je ne pouvais absolument pas anticiper, c'était super agréable. Et puis en plus je pouvais présenter les choses à ma manière, avec qui j'étais, sans avoir un formatage justement que je pouvais... pouvais avoir avant dans les cabinets d'avocats où tu as des façons de présenter les choses qui sont très un peu figé un peu réglementé et c'est ok ça fait partie du ça fait partie de ce métier mais là j'étais libre j'ai pu mettre des couleurs dans mes présentations j'ai pu mettre des bonhommes des schémas des animations j'ai pu ne pas tout écrire ne pas faire des bullet points j'ai pu les mettre tu vois un moment debout dans l'amphithéâtre pour faire un exercice tu vois de respiration qu'on a pu faire tous ensemble Je ne me serais jamais accordé cette liberté-là dans l'ancien métier. Là, je me suis sentie vraiment libre.

  • Speaker #1

    Tu l'as répété plusieurs fois, ce sentiment de liberté. Est-ce que ça t'ouvre maintenant de nouvelles perspectives d'avoir vécu cette première expérience ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement, parce que tu ressors de cette expérience. avec plein de sentiments. D'abord, tu es fière de toi. Tu es fière de l'avoir faite. Tu as osé. Voilà. Tu as pris la parole en public. Tu as osé. Tu l'as fait. Et franchement, je pense qu'à chaque fois qu'on prend la parole au public, à chaque fois qu'on ose, franchement, on est fière de soi. C'est quand même assez génial. Et puis, tu te sens capable. C'est-à-dire, tu te dis OK, je l'ai fait. Je l'ai fait une première fois. Je peux le faire une deuxième fois. Je peux le faire. En fait, c'est possible et c'est OK. Et ça se passe bien. Enfin, je veux dire, il n'y a pas, comme tu disais tout à l'heure, il n'y a pas de loup. Les gens ne sont pas méchants, les gens ne vont pas venir te mordre. Ils viennent te poser des questions si ça les intéresse et ils viennent échanger avec toi, ils viennent chercher de l'information. Donc en fait, il n'y a zéro danger.

  • Speaker #1

    Alors, à contrario, est-ce que tu accordes et tu donnes une certaine place à ton parcours d'avocat préalable dans ton storytelling actuel ? Est-ce que tu l'utilises ou pas pour renforcer ta crédibilité ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je n'utilise pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Parce que je pense que dans la manière dont je présente mon activité aujourd'hui, finalement, mon passé d'avocat n'a pas forcément d'intérêt. Ça n'intéresse pas forcément mes clients et clientes de savoir qu'avant, j'étais avocate en contentieux des affaires pour faire ce que j'ai à faire aujourd'hui. Si on me le demande, évidemment, j'y réponds. Ceux qui veulent connaître mon histoire, je ne le cache pas, par contre. Mais je ne l'utilise pas dans mon storytelling, non.

  • Speaker #1

    Et alors, est-ce que, autre cette fameuse conférence, est-ce qu'il y a eu d'autres circonstances dans lesquelles tu t'es sentie un petit peu en difficulté, où tu t'es dit « Ah, c'est un défi d'adapter ton discours à des publics, alors qu'ils ne seraient plus maintenant des ex-collègues ou des gens du barreau, mais d'autres publics. » Est-ce que tu as eu d'autres moments où tu t'es dit « Ah, comment est-ce que je vais aborder cette… » mon travail, les questions que je veux aborder avec ces gens-là différemment ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment en fait, parce que quel que soit le public ou les personnes avec qui je parle, je vais leur parler de la même manière, même avec des enfants finalement, j'ai eu l'occasion de faire un stage art et mouvement là à la Toussaint, et donc je m'occupais des enfants sur la Shadow l'après-midi, et je parle aux enfants. Comme je parle à un adulte, j'ai le même rapport avec eux, j'ai la même attention, j'ai la même empathie. Donc quel que soit le public avec lequel je vais communiquer, je vais dégager la même chose ou m'exprimer de la même manière. La seule chose qui va différencier dans mon discours, ça va être leur centre d'intérêt. Je vais adapter mon discours au centre d'intérêt de ces personnes, que ce soit d'un point de vue professionnel ou que ce soit d'un point de vue personnel. Donc évidemment que les centres d'intérêt des enfants et des ados ne sont pas les mêmes que mes clientes qui sont des managing partners de grandes entreprises ou de cabinets d'avocats. Donc mon discours, il va changer de cette manière-là. C'est l'intérêt et l'empathie que je vais leur porter. Mais la manière de parler ou la manière de m'exprimer sera la même.

  • Speaker #1

    Alors je livrerai un petit quelque chose en préparant cet épisode juste avant. Tu me disais que quand tu étais à Paris et que tu étais encore stagiaire, tu n'hésitais pas à aller... t'adresser au partenaire justement d'une manière assez directe, ce qui a parfois choqué certaines personnes autour de toi. Est-ce que ça, c'est une force ? que tu peux identifier chez toi et qui te permet justement d'aborder cette fameuse conférence qui t'a fait peur maintenant elle ne te fera plus peur mais en tout cas d'avoir pu quand même oser y aller oui je pense tu peux effectivement avoir des personnes en face qui vont être un petit peu surpris ou un petit peu choquées

  • Speaker #2

    parce que certaines personnes vont dire elle a osé me parler de cette manière là ou elle a osé m'aborder etc mais Comme naturellement je suis assez souriante, bienveillante, voire on me dit solaire, etc. La manière dont je fais passer le message fait que le dialogue se fait assez facilement. Quel que soit le niveau d'expertise de la personne, quel que soit l'âge de la personne, même des personnes les plus fermées, j'arrive souvent, et je sais que c'est une force, j'arrive à les détendre. J'arrive à ce qu'il y ait un moment où il y a un petit sourire et un petit rectus qui se fasse. Alors des fois, c'est vrai que peut-être dans mon ancien métier, on a pu me reprendre par moments en me disant que peut-être j'étais un peu trop familière ou peut-être avec trop un peu d'insolence par moments parce que je pouvais me permettre de faire des petites remarques un peu avec ironie, un peu avec humour. Et en même temps, ça passe assez bien parce que justement, il n'y a pas d'intention. Je n'ai jamais l'intention de faire du mal à quelqu'un ou d'être malveillante ou de me moquer même de quelqu'un. Jamais, mon intention elle parle pas de là. Mon intention elle parle de nouer le lien, de créer le lien avec la personne que j'ai vraiment en face de moi, quel que soit son âge, quel que soit son histoire, quel que soit sa profession. Et en fait, quand t'es naturelle, le lien il se crée et derrière, peu importe d'où tu viens en fait, est-ce que tu fais.

  • Speaker #1

    tu le sais, je prône la communication qui vient du cœur, il me semble que c'est un petit peu ce que tu viens de définir, non ?

  • Speaker #2

    Je crois, oui. Et je pense que du coup, je me dis pour tes auditeurs et auditrices, je me dis, soyez les plus naturels possible, et les gens le prendront forcément bien, en fait. C'est-à-dire, même en étant maladroit, on peut avoir une approche parfois peut-être maladroite, ou rater une phrase, ou... ou hésiter ou ce qu'on veut, c'est pas grave. Vraiment c'est pas grave. Tant que l'intention elle est sincère, je pense vraiment ça, ça se passera forcément bien et au pire, au pire rien. Franchement, au pire rien.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Au pire rien. C'est souvent ça qu'on oublie, c'est qu'au pire rien ou au pire pas grand chose et la vie continue.

  • Speaker #2

    Oui et au pire, allez. Au pire du pire, on va peut-être se permettre de te faire une remarque en t'expliquant que dans telle situation, ce serait peut-être bien de ne pas aborder les choses de cette manière-là parce que ce n'était pas adapté, parce que ce n'était pas le bon format, etc. Bon, ok, on apprend aussi. Mais si on n'ose pas s'exprimer, ou si on n'ose pas parler, ou si on n'ose pas, on ne saura jamais.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, c'est vrai. Et quand toi, tu as envie d'aller vers... tes clients aujourd'hui ? Comment est-ce que tu articules un peu ces différentes activités, que ce soit coach, que ce soit naturopathe, que ce soit masseuse, dans ta prise de parole justement pour à la fois rester claire et puis en même temps ne pas trop diluer le message ? On parlait tout à l'heure de visions, de missions qui ne sont pas forcément évidentes. Comment est-ce que toi tu arrives à communiquer tout ce qui sous-tend ton travail aux autres de manière qui te semble la plus claire ? possible ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que c'est encore un challenge. Je suis encore en train de travailler dessus. Finalement, cette activité, je l'ai commencée il y a un an et demi. Donc, j'apprends aussi au contact de mes clientes et clients. Donc, je suis encore en train de travailler sur ce message pour qu'il soit de plus en plus clair. Je te dirai aujourd'hui que ce que je fais, c'est j'aide les femmes à ce qu'elles se sentent confiantes et épanouies, à ce qu'elles se sentent fortes, à ce qu'elles se sentent bien dans leur corps. et en bonne santé et qu'elles aient pour objectif que ce soit le cas sur le long terme. Donc on n'est pas sur du bikini body en moins de trois semaines, on n'est pas sur du six-pack d'abdos, ce ne sont pas des messages qui me parlent. Mais je pense que ça mériterait que je travaille encore un petit peu plus sur le message que je veux faire passer, et surtout ce que je voudrais essayer de faire passer, mais je n'ai pas encore trouvé les bons termes, mais c'est qu'on peut faire vraiment les choses. avec beaucoup d'humilité, de simplicité, de bonhomie, de bonne humeur, que oui on peut faire du sport et en transpirant et en étant dans l'effort, tout en étant à l'avant,

  • Speaker #3

    en se marrant quoi. Voilà. Ah ben,

  • Speaker #1

    écoute, on se rejoint. C'est compris de prendre la parole. Pour moi, c'est aussi en riant, en prenant du plaisir.

  • Speaker #2

    Il faut prendre du plaisir et que, en tout cas, dans le mouvement et dans le sport, la compétition, c'est une chose, et les athlètes, c'est une chose, mais il y a aussi qui nous sommes, nous, et on n'est pas tous obligés d'être des compétiteurs ou compétitrices. On n'est pas tous obligés d'être... des athlètes, en revanche, je pense qu'on a tous envie de se sentir en bonne santé. Et un des outils majeurs d'une bonne santé et de la longévité, c'est le mouvement. Et donc, moi j'essaye en fait de réapprendre aussi aux femmes à bouger, à bouger leur corps, à se reconnecter aussi avec leur corps, que ce soit avec le mouvement ou avec les massages surtout, pour vraiment en prendre soin, mais pas forcément en se lançant dans des compétitions qui font super peur et en rigolant.

  • Speaker #1

    La joie, c'est quand même vraiment un sacré mot de mot pour faire des choses,

  • Speaker #2

    je trouve. Et ça n'empêche pas les formes ? Non,

  • Speaker #1

    du tout, on est d'accord. Alors, en t'écoutant, je me disais, finalement, est-ce que ces notions de vision, de mission, de message, au fond... C'est quand même du vivant et ça va s'adapter. J'aime bien ce que tu as dit, c'est au fur et à mesure que j'apprends, que je le cisèle. Il n'est pas forcément déjà tout prêt, déjà tout empaqueté parce que ça va répondre aussi aux demandes. Et c'est assez pertinent aussi de peut-être dire à ceux qui nous écoutent, mais non, vous n'êtes pas obligés d'avoir déjà quelque chose de prémâché. qui sera figé et que non, il y a une évolution naturelle qui va se créer au fur et à mesure de votre pratique.

  • Speaker #2

    Oui, je suis complètement d'accord avec toi. Je pense qu'il y a des personnes pour qui c'est clair, qui ont une vision, qui se sentent imprégnées d'une mission, et c'est hyper clair, et tant mieux, parfait. Mais il y a aussi des personnes qui ne savent pas forcément, ou qui ont une petite idée, et c'est ok. Enfin, je veux dire, le message, c'est ça, c'est de dire c'est ok, et ça n'empêche pas quand même de se lancer. et ça n'empêche pas d'avancer. Et c'est justement, je trouve, en se confrontant à l'autre, en se confrontant au client, ou en se confrontant à d'autres acteurs aussi de ton marché, que tu vas petit à petit pouvoir un petit peu affiner ta vision, ta mission. Et puis surtout, quand bien même tu aurais à un moment vraiment quelque chose de très clair, limite tu l'aurais gravé dans le marbre, tu sais, c'est pratique des fois où on fait du journaling, on écrit « ma mission c'est nanana, ma vision c'est nanana » . C'est pas parce que t'as écrit ça à un moment donné qu'à un instant T ultérieur, t'aurais pas le droit de le changer non plus. Comme tu le disais très bien, c'est du vivant, c'est de la vie. Et la vie, ça fluctue, ça évolue, et en fonction aussi de ta propre histoire, ta mission et ta vision, elles peuvent changer. Donc en tout cas, et s'affiner.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est assez cynique, mais quand je t'entendais parler du marbre... Je me disais qu'effectivement, quand c'est gravé dans le marbre, on peut s'inquiéter parce que souvent, quand c'est gravé dans le marbre, c'est un peu définitif. Et c'est souvent dans des endroits où il y a des pierres droites et d'autres qui sont horizontales. Vous voyez ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Cimetière, cimetière.

  • Speaker #2

    Ouais, au secours. Voilà, c'est ça que ça m'évoquait.

  • Speaker #1

    Effectivement, peut-être le papier, c'est plus sympa. Le journaling, on peut tourner une page, voire l'arracher.

  • Speaker #2

    Voir l'arracher, mais très bien pour ceux pour qui c'est clair. Et tant qu'ils s'éclatent et que ça leur va et c'est très clair et le message est porté, tout, super. pas forcément se laisser impressionner ou se dire moi je suis pas capable ou tant que j'ai pas cette clarté de vision ou cette clarté de chemin alors j'y vais pas, oui c'est de dire allez-y c'est en avançant justement sur ce chemin qu'à un moment il y aura peut-être des éclaircies et puis il y aura des cailloux, c'est pas grave, on va passer au-dessus en dessous, on passera sur les côtés mais au moins vous êtes, ou sinon c'est l'image du train, au moins t'es dans le train

  • Speaker #3

    Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son rêve, chacun son destin, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin.

  • Speaker #1

    Alors, tu sais, j'aime bien, même si tu viens de le faire en fait indirectement, j'aime bien que les gens qui viennent sur Éclat de Voix puissent donner une idée, un type ou quelque chose qu'ils ont vécu, qui les a aidés dans leur communication, dans leur prise de parole. Qu'est-ce que toi, tu aurais envie de partager à ce micro ? avant qu'on termine l'entretien.

  • Speaker #2

    De dire que c'est OK de ne pas oser et que c'est OK d'avoir peur de prendre la parole en public. Et en fait, de ne pas se laisser impressionner par ceux et celles qui osent et où on a ces impressions que pour ces personnes, c'est facile. Je pense que c'est vraiment des personnes qui sont aussi préparées. Et donc, je me dis qu'une clé... Si on n'ose pas prendre cette parole en public de manière plus spontanée, parce qu'il y a des profils de personnalité qui sont plus spontanés que d'autres, c'est peut-être de se faire accompagner pour se préparer. Peut-être aussi pour se dire justement face à quelqu'un qui est un professionnel de cela, qui va te dire, mais ça c'est tes forces, donc ok, ça c'est tes faiblesses, donc il faut travailler dessus, mais de te faire accompagner, parce que plus tu vas te préparer et plus tu vas te sentir en capacité le moment X. de pouvoir aussi réagir à la situation, à ce qui va se confronter à toi. Donc je pense vraiment pas se dire c'est foutu, mais se dire ok, si c'est une zone dans laquelle je suis pas à l'aise, je me sens pas très douée, il faut voir qu'il me fait super peur, mais je sais qu'il va falloir que je le fasse, parce que quand on est entrepreneur, il faut oser prendre la parole, il faut oser aller au contact. Et bien alors, fais-toi accompagner, fais-toi aider.

  • Speaker #1

    Waouh, merci. Je t'en prie. Merci beaucoup. Est-ce que tu as envie d'ajouter quelque chose de particulier ?

  • Speaker #2

    Allez, je dirais oser. Allez-y, foncez. Au pire, ce qu'on disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    il se passera.

  • Speaker #2

    Et au mieux, ça va être vraiment du kiff et on va vraiment se marrer. Donc, il faut y aller. Et il y a des superbes rencontres aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, la demande fait partie.

  • Speaker #2

    Exactement. Donc, allez-y, ça va être du kiff.

  • Speaker #1

    On va kiffer. Merci, Maud, d'avoir été là aujourd'hui avec nous.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec Maud, c'est aller droit au but, vous ne trouvez pas. Merci à elle pour ses messages forts, ses invitations à oser être soi-même, à prendre la parole sans détour, tout en étant dénuée de sentiments d'infériorité ou de supériorité, à se faire accompagner si nécessaire dans ce chemin vers plus d'aisance. Un épisode qui mélangeait parfaitement une parole vraie, des encouragements pour toutes celles et ceux qui rêvent de réinventer leur histoire professionnelle ou qui l'ont déjà fait mais qui se sentent encore mal à l'aise pour le communiquer. Alors j'espère que ça vous aura donné des ailes pour libérer votre voix, faire rayonner votre message et surtout si une idée vous a particulièrement touché, ne la laissez pas s'envoler. Passez à l'action directement. Et d'ailleurs, pourquoi pas, pour continuer sur cette belle lancée, vous inscrire aux séances de méditation en ligne que je vous propose chaque jeudi matin de 8h à 8h30. Un petit moment. privilégié qui vous aidera à ancrer cette confiance en vous et en votre parole. Rendez-vous sur le site Anne-Claire Delval.com pour les infos et inscriptions. Je mets le lien dans les notes de l'épisode. Et dans les notes de l'épisode, vous trouverez aussi des liens pour retrouver Maud. Si, non, comme, évidemment, comme vous avez apprécié cet épisode, enfin voyons, eh bien faites-le briller, faites briller le podcast. Donnez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Bah... Partagez-le autour de vous, sur les réseaux sociaux, avec toutes ces personnes qui ont, comme vous, un message unique à faire entendre. Et d'ici notre prochain rendez-vous, je vous souhaite des éclats de voix sportifs, ou bien naturels, ou bien doux.

  • Speaker #1

    Choisissez votre option !

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