- Speaker #0
Salut tout le monde et bienvenue dans Éclats de voix, le podcast des prises de paroles engagées qui réveille votre envie de vous exprimer rien qu'en l'écoutant. Je suis Anne-Claire Delval, ancienne journaliste, rédactrice, modératrice et facilitatrice de ces prises de paroles engagées, votre complice pour transformer vos hésitations en déclarations. Et mon leitmotiv, dire plutôt que taire, parce que rappelez-vous, votre voix compte autant. que celle de mes invités. Et puisque ce podcast vous inspire,
- Speaker #1
eh bien,
- Speaker #0
dites-le, célébrez-le, mettez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée, partagez-le, et ainsi, à votre tour, eh bien oui, prenez la parole, parce que c'est grâce à vous, à cette parole diffusée, qu'Eclat de Voix résonne de plus en plus fort. Hey, hey, surpris par ce nouveau jingle ? Eh bien non ! C'est pas un nouveau jingle ? Je l'ai emprunté à mes habités du jour. Et me voilà replongeant dans mes racines journalistiques. Oui, parce qu'après avoir été l'intervieweuse interviewée il y a quelques mois à leur micro, à mon tour de recevoir Patrice, Antoine et Naïm de l'agence e-connect au Luxembourg, les créateurs du formidable podcast Café Clatch. Un podcast qui... qui explore le monde fascinant du marketing digital, mais plus encore qui anime une communauté de curieux, d'experts et de praticiens qui croient en la puissance de l'échange d'idées pour transformer les affaires et la société. Tiens, tiens, ça me ressemble un petit peu tout ça et j'ai adoré, évidemment. Alors ces trois-là, vraiment, ils incarnent quelque chose que je trouve vraiment précieux. C'est qu'ils transforment leur expertise technique en une véritable mission. Ils accompagnent des projets, dont certains qui sont à impact, et ils essayent de donner, en tous les cas, une voix vraiment authentique à leurs clients, aux entrepreneurs qui veulent changer la donne ou se faire connaître. Mais alors la question, c'est comment est-ce qu'on vit l'engagement, justement, quand on est dans les coulisses d'une agence de communication, quand en fait on amplifie la... parole des autres et non la sienne directement, même si forcément il y a des échos et des rebonds naturels vis-à-vis de sa propre agence. Donc quand on conseille qu'on accompagne ses clients en matière de communication, comment est-ce que ça se passe ? Comment est-ce qu'on ressent ça ? Eh bien nous allons explorer ensemble ce qui est aussi de l'ordre de la responsabilité qui est à la fois magnifique et fascinante d'être créateur de contenus, d'images, de messages qui ne sont pas les siens propres, mais auxquels évidemment pour que la magie opère, on doit adhérer à un minimum. Comment est-ce que ça vibre à l'intérieur, quand on est à l'ombre des projecteurs ou dans un studio de podcast, le leur, dans lequel je me suis réjouie de les retrouver, parce que l'ambiance est assez sympathique, décontractée, mais à la fois super sérieuse. Un combo gagnant que j'adore, vous le savez bien. Allons-y !
- Speaker #1
Bon,
- Speaker #0
ça ne s'entend pas,
- Speaker #1
mais Naïm vient de clapper. Je suis de retour dans le studio de Café Clash, les amis, avec Naïm, qui sait très bien clapper.
- Speaker #2
Salut !
- Speaker #1
Antoine.
- Speaker #3
Bonjour.
- Speaker #1
Et Patrice.
- Speaker #4
Salut Anne-Claire.
- Speaker #1
La joyeuse bande de Café Clash.
- Speaker #3
Yes !
- Speaker #1
Ravie de vous recevoir cette fois-ci au micro des Clats de Voix.
- Speaker #3
Oui, merci de nous accueillir.
- Speaker #1
Avec plaisir, échange de bons procédés.
- Speaker #3
Oui.
- Speaker #1
Alors, la dernière fois, vous m'avez un peu trituré sur... Tout ce qui était...
- Speaker #4
Intelligence artificielle,
- Speaker #3
marketing digital, SOP, PST. Les acronymes.
- Speaker #1
C'était mal au droit,
- Speaker #3
c'est difficile.
- Speaker #1
Mais là, moi aujourd'hui, je viens vous challenger sur votre engagement.
- Speaker #3
Allez.
- Speaker #1
La thématique des clés de voix, votre parole engagée. Alors, j'avais envie de vous demander pour commencer, mais qu'est-ce qui vous pousse à vous lever le matin pour faire ce que vous faites ? Et est-ce que dans... Vous êtes une agence... de communication, dans votre dimension d'accompagnement, vous accompagner des projets à impact plus ou moins chez vous. Est-ce que tout ça, ça vous donne particulièrement envie de mettre votre expertise au service de causes spécifiques qui vous dépassent ? Ou est-ce que c'est du travail pour tout le monde, un peu un engagement systématique ou similaire ?
- Speaker #4
Quel plus gros sourire quand il arrive le matin !
- Speaker #1
Il faut que je revienne pour faire des photos.
- Speaker #3
Moi je suis relativement content, ce qui me pousse à faire ce travail concrètement, c'est que je ne le considère pas comme un travail. C'est un hobby, j'ai commencé, je suis tombé dedans très très jeune pour moi-même. Et en fait, je le ferai même si ce n'était pas mon boulot. Je bosserai quand même sur mes sites, etc. Tu rappelles peut-être ton poste pour ce sujet ? Alors je suis Head of Digital Marketing. et concrètement je m'occupe de tous les projets d'acquisition de trafic, de webmarketing. Et donc j'accompagne les marques à trouver et à toucher leur audience sur Internet via différentes méthodes. Pour moi, j'aurais tendance à dire que peu importe le client, que ce soit un vendeur pur et dur ou que ce soit une SBL avec un truc ultra humanitaire, etc. Dans un sens, j'accompagne toujours ces gens-là de la même façon. C'est que moi je sais que j'ai une expertise, un savoir-faire qui leur manque et qui va leur permettre de se développer. Et concrètement j'ai une vision très similaire de tout ça, c'est qu'au final, quand j'aide une ASBL à trouver son audience pour déclencher des dons et pouvoir financer son activité, je ne le vois pas si différemment que quand j'aide une entreprise à trouver des clients. Parce que derrière ça, cette entreprise, elle va pouvoir croître, elle va pouvoir emballer. Elle va avoir des valeurs aussi ? Ouais, elle va avoir des valeurs. Et puis elle va croître, elle va embaucher, elle va pouvoir payer des salaires. Ses salaires, ils vont pouvoir payer des jouets à Noël aux enfants de tels employés, etc. Donc en fait, je dirais que mon engagement reste le même, c'est apporter mon savoir-faire aux entreprises ou aux ASBL de la même façon, accompagner les gens. Et puis, ce qui me plaît le plus au final, c'est quand les projets marchent. Quand tu vois qu'une entreprise commence à trouver des clients, à se développer, qu'une ASBL peut mettre en place tel projet.
- Speaker #4
On a réussi à répondre aux objectifs.
- Speaker #3
Voilà, c'est ça.
- Speaker #4
C'était fixé.
- Speaker #1
C'est intéressant de t'entendre dire que l'engagement se niche finalement un peu partout. On n'a pas besoin d'afficher systématiquement quelque chose de social ou d'impact, même si ça a une importance. Et parfois, les petites choses font les grandes.
- Speaker #4
Oui, il est important de contribuer à des choses qui changent un peu la donne, même à petite échelle, parce qu'effectivement, on ne travaille pas forcément toujours pour des grandes entreprises ou des grandes associations. Moi, j'aime bien l'idée que mon travail a un impact réel, concret, même au niveau de l'humain. Donc moi, au sein de l'agence... C'est Patrice qui parle. Oui, c'est Patrice qui parle. Bonjour à tous.
- Speaker #3
On n'a pas l'habitude d'être invité.
- Speaker #4
C'est vrai, en plus, c'est d'habitude plus animateur. Ne prendre le recul. Moi, je travaille essentiellement sur le support client. Donc, apporter une véritable aide au quotidien. Voir que notre rôle en tant que marketeur principal, ça aide à amplifier les initiatives que les entrepreneurs ont. Moi, ça me motive le matin. pas de boule dans le ventre, je sais que mon travail va être novateur et il va avoir un impact réel parce qu'on va résoudre des problèmes ensemble et bien sûr c'est pour des gens qui ont des valeurs qu'on partage en tout cas
- Speaker #1
Et toi Naïm, je préfère dire ton prénom avant parce que j'ai l'impression
- Speaker #2
Alors bonjour, je m'appelle Naïm
- Speaker #4
Bonjour Naïm Bonjour Naïm
- Speaker #2
Donc moi je suis développeur team lead et donc évidemment je programme, j'aime la programmation, j'aime le défi intellectuel aussi qu'il y a derrière mais surtout moi ce que je préfère dans mon travail c'est le côté projet, faire avancer des projets, comprendre un besoin client, le transformer en quelque chose de concret, c'est ça que j'aime vraiment.
- Speaker #1
Et tu as un petit peu répondu tout à l'heure Antoine mais finalement vous travaillez donc vous l'avez dit avec des structures engagées, est-ce que ça change votre rapport ? dans le travail ? Est-ce qu'il y a quelque chose de différent par rapport à des missions un peu plus classiques ? Est-ce que, je ne sais pas, la vibration est différente ? Est-ce que les...
- Speaker #4
Ça donne un autre sens à ce qu'on fait. C'est-à-dire qu'on n'est pas toujours là que pour vendre ou faire du cher. Donc on essaye aussi à un moment donné d'avoir un certain alignement entre les valeurs personnelles qu'on a ou qu'on partage avec la société dans laquelle on travaille, mais aussi les clients pour qui on travaille.
- Speaker #3
Ça va apporter un peu. Plus, effectivement, je vais peut-être être parfois plus impliqué ou plus motivé parce que le projet humanitaire me parle beaucoup, etc. Mais dans un sens, ça reste quand même... On est là pour résoudre des problèmes, mais je trouve que le vrai intérêt, c'est ça. C'est que ce soit pour une SBL, que ce soit pour une entreprise. Et d'ailleurs, c'est pour ça que je trouve qu'on s'éloigne, nous, de plus en plus. On nous appelle encore des agences de marketing digital. Au final, on fait aussi énormément de ce qu'on pourrait plutôt appeler de la transformation digitale, de la transformation numérique. Il y a plein de choses qu'on va mettre en place et qui sont, moi, ma partie préférée du métier, qui au final n'ont pas toujours intérêt à vendre. On va mettre en place, je te donne un exemple, c'était par exemple pour la SACEM, qui gère les droits musicaux au Luxembourg pour les artistes, des systèmes qui permettent de gérer automatiquement les dépôts de dossiers, les envois de mails, etc. Et ça, en fait, c'est un projet. On va travailler uniquement avec les employés et les employés nous disent, j'ai ce truc là, c'est un enfer, j'arrive pas à le gérer à la main, ça me prend des heures, machin. Et donc nous, on va proposer une solution à ce problème.
- Speaker #4
On va contribuer à leur confort de travail.
- Speaker #3
Et augmenter le confort de travail et la qualité. de vie au travail même via les outils qu'on va créer il s'agit pas tu vois de vendre une énième paire de chaussures pour nike donc c'est moi je trouve que ça c'est vachement gratifiant quand tu arrives à faire en sorte que le mec te remercie en disant bah voilà maintenant j'ai le temps de faire des trucs plus intéressants au boulot grâce aux outils que vous avez pu mettre à disposition pour nous.
- Speaker #1
Ça fait plaisir de vous entendre. Dans votre voix, ça se sent.
- Speaker #2
Moi, j'ai envie de dire, et toi, Anne-Claire ?
- Speaker #1
Ne reverse pas la vapeur, c'est toi. Ça a déjà été fait.
- Speaker #4
C'est pas chez Café Clatch.
- Speaker #3
Lâche le micro d'Anne-Claire.
- Speaker #1
Merci de m'avoir tendu la perche,
- Speaker #0
Naïm.
- Speaker #1
Chez Café Clatch, vous donnez aussi la parole parfois à des entrepreneurs qui sont engagés. Alors évidemment, votre angle, c'est celui du marketing digital. Mais comment est-ce que vous voyez le rôle de la parole dans tout cet environnement qui est le vôtre et dans cet engagement que vous essayez d'avoir au quotidien ? Est-ce que prendre la parole, pour vous, c'est déjà un acte militant, purement de simplement s'exprimer ? Alors, ça peut prendre mille et une formes. On n'est pas là à parler uniquement de la prise de parole en public.
- Speaker #4
sur une scène et tatata mais juste de pouvoir exprimer quelque chose je crois que chaque prise de parole de toute façon elle elle compte même si même si tu as une audience si petite soit elle ta parole elle va quand même avoir un certain poids quelle que soit la communauté que tu vas tu vas toucher tu va influencer ou en tout cas tu vas partager ton expérience de tes connaissances avec une audience qui a la même philosophie de vie, quelque part. Donc oui, pour moi, parler déjà à Propendis, c'est déjà s'engager.
- Speaker #1
Bon, Naïm, je te retends la perche, parce que j'ai bien compris tout à l'heure que tu essayais de me la...
- Speaker #2
Ben oui, forcément, je rejoins Patrice sur ce qu'il dit, et puis aussi, alors militantisme, c'est un grand mot, mais peut-être vulgariser le marketing qui est souvent mal compris et mal aimé aussi, ça se rapproche d'une forme de militantisme, effectivement.
- Speaker #3
On va laisser aussi, moi, je sais que c'est un des trucs qui m'a un peu motivé au début, on a eu pas mal de discussions, notamment en préparation des podcasts. Aujourd'hui, par exemple, quand on fait des épisodes de Café Clutch, on va ensuite les distribuer sous forme de petites vidéos teaser sur des plateformes comme TikTok ou autres. Et je me suis rendu compte en allant un peu regarder ce qui se faisait avant qu'on commence Café Clutch, qu'il y avait aussi beaucoup de bêtises,
- Speaker #4
beaucoup de vendeurs de tapis.
- Speaker #3
Et moi je me suis dit en fait dans un sens J'ai pas envie que des jeunes Qui pourraient peut-être plus tard ou qui ont peut-être envie de se destiner Au marketing digital Tu as des exemples en tête Sois exposé tu vois à ce genre de vidéo Tu veux faire du marketing digital Achète ma formation Tu gagneras 5 000 euros par mois J'arrive à travailler J'ai 13 ans Moi ça m'a dérangé de voir ça Et ça m'a dérangé de voir les jeunes répliquer ces schémas Dans le sens où je me suis dit c'est quand même mon métier Moi je le fais tous les jours je sais ce que c'est vrai Vraiment, je sais que ça peut être cool, mais je sais que ce n'est pas ça. que là ils racontent de la merde en fait et que j'ai aussi un peu envie d'occuper l'espace pour dire la vérité et pour apporter du contenu peut-être un peu plus utile et ouais comme tu dis Patou, relever le niveau voilà avec ce qu'on peut faire.
- Speaker #4
Le danger c'est que là tu fais oui tu fais écho à la plupart des genres de vidéos qu'on voit où effectivement c'est souvent des ados ou vraiment des très jeunes adultes qui ont un discours qui colle pas du tout avec ce qu'on... Avec la réalité du marché, du métier, de la vie. Donc, le plus gros danger pour moi, en tout cas, c'est qu'on essaye de défendre les gens qui ont des convictions, qui ont un certain fond, qui ont des envies. Ces personnes-là, elles en ont aussi des convictions, sauf que ce sont de mauvaises convictions. Et c'est là où, en fait, l'effort supplémentaire qu'on doit fournir, il est important et on doit vraiment garder le cap en essayant de comprendre quelle est la réelle conviction que la personne a en fait.
- Speaker #1
de nous et est-ce qu'on va pouvoir véritablement l'aider quoi c'est important donc prendre la parole pour vulgariser ce qui ne veut pas dire bétifié ça veut juste dire vulgariser mais aussi ouvrir un espace de réflexion et se dire ben là la réalité du terrain c'est ça on peut vous y amener mais pas à coup de...
- Speaker #4
Les gens qui vendent du rêve sur les réseaux sociaux, il faut clairement s'en méfier.
- Speaker #1
Donc ça aussi, c'est une forme d'engagement par rapport à votre propre éthique ?
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #4
clairement.
- Speaker #3
Moi, c'est un truc qui me dérangeait. Et même parce que je fais souvent des formations et j'étais intervenu dans quelques écoles à Luxembourg aussi. Et effectivement, quand je voyais, j'ai des sites d'affiliation, des trucs que je fais perso. donc c'est des sites qui rapportent un peu d'argent via des systèmes d'affiliés avec Amazon etc et quand je présentais le marketing digital aux jeunes dans les écoles en vrai ils écoutaient d'une oreille et au seul moment où je commence à montrer un peu les trucs qui peuvent te rapporter quelques euros machin comme ça ouais là bizarrement c'est comme les e-books machin c'est pas plus c'est 1% du métier c'est pas le truc le plus intéressant ... Et du coup, remettre un peu l'église au milieu du village en disant ce qui est passionnant là-dedans, c'est d'accompagner des entreprises, d'accompagner des projets, de rencontrer plein d'entre eux. Regarde toutes les rencontres qu'on a fait avec Café Clutch, tu vois, si les gens ne les auraient pas croisées. Il y en a certains, c'est que j'ai mis des potes, etc. Donc franchement, c'est effectivement une forme d'engagement que d'avoir fait ça.
- Speaker #1
Je vais bientôt rentrer dans la casse potes de Café Clutch.
- Speaker #3
Bah ouais.
- Speaker #1
Alors, tu parlais d'accompagner vos clients. Vous le faites sur le volet communication. Comment est-ce que vous les aidez à avoir une voix qui leur soit propre, voix VOIX, et à ne pas sombrer, parce qu'on en parlait juste avant, dans des discours qui sont un peu convenus, dans des standards marketing, qui sont un peu pour tout le monde pareils. Aujourd'hui, on a aussi l'intelligence, entre guillemets, artificielle, qui parfois a tendance à lisser des discours. Il y a des choses qu'on voit, qu'on entend. Il n'y a pas longtemps, il y a... Des gens qui se sont rendus compte qu'une grande partie de certains magazines avait été rédigé à Cléa. C'est vraiment triste parce que, pour moi en tout cas, ça veut dire qu'on perd l'humanité qui est derrière. Alors, comment est-ce que vous continuez à la nourrir et à la rendre diverse ?
- Speaker #3
Alors, on reste quand même tributaire des marques avec qui on travaille, qui en général ont déjà ce qu'on appelle un tone of voice ou une identité de marque déjà définie. Nous, on peut proposer souvent différentes accroches. différentes. Ça peut être dans le ton, ça peut être aussi dans les arguments qu'on va utiliser. Mais concrètement, nous, on propose des trucs, on essaye d'être créatif, d'être marrant, en respectant un peu les bornes que les entreprises nous mettent. Et pour être parfaitement honnête, il y a beaucoup d'entreprises aussi qui ont un petit peu peur, et on en a déjà parlé dans quelques podcasts, qui ont peur justement d'être unique et de se dire attention, on ne peut pas tester ça, notre image de marque.
- Speaker #4
et du coup...
- Speaker #3
des fois c'est compliqué de les convaincre de trouver un peu leur propre voix parce que je pense que tous les gens qui travaillent là dedans peuvent être créatifs ou quoi mais ils ont très peur de faire de leur marque un truc trop différent qui va faire fuir les gens je crois qu'il faut arrêter de chercher à plaire à tout le monde donc ta
- Speaker #4
vraie voix c'est forcément celle qui va faire fuir une partie des personnes donc ça il faut l'accepter à un moment donné Je crois que dans le fond, ce que tu dis, c'est que quand il y a un client qui vient nous parler de son projet, avant même qu'on travaille ensemble, on commence toujours par l'écouter. Donc avant même de parler de stratégie ou de contenu, on essaie quand même de comprendre ce qu'ils sont vraiment, ce qu'ils défendent à tout prix. Et c'est là où effectivement, une fois qu'on a un peu mieux cerné... l'environnement dans lequel la personne a envie de travailler ou envie de défendre certaines certaines valeurs on va quand même essayer de les rassurer en disant c'est bien d'être unique et c'est il faut arrêter de tenter de trop copier ce qui marche ailleurs on l'a fait pour café catch on s'est rendu compte au tout début quand on s'est lancé en tout cas moi c'était mon ressenti on s'est forcément inspiré énormément d'autres d'autres podcasts des vidéos qu'on voyait on dit ça c'est trop bien ça ça va marcher donc on va faire la même chose Et on s'est senti au début, c'est pas nous en fait, on s'est pas vraiment reconnu, donc c'est pour ça qu'on a vite changé de cap et assumé notre propre personnalité et c'est là où on se reconnaît beaucoup mieux dans ce qu'on fait maintenant.
- Speaker #3
C'est ça qui aide énormément et en tout cas à trouver, à être meilleur dans sa communication, c'est de recentrer ça sur les humains qu'il y a derrière l'entreprise. Nous, les entreprises qui acceptent justement ce conseil de dire Allez, n'ayez pas peur, mettez-vous un peu en avant, parlez avec votre voix signée, avec votre prénom dans les emails, etc. C'est ceux qui ont les meilleurs résultats parce que c'est avec eux, en tout cas c'est avec ces marques-là, que tu vas créer le plus du ressenti, de l'attachement. Et tu ne vas plus te dire, ça c'est telle entreprise qui m'envoie un mail. Non, c'est un mail de Patrice, Naïm et Antoine. Et j'ai l'habitude de les écouter, je les connais un petit peu, je les ai déjà vus en photo dans les thumbnails sur YouTube, etc. Et donc là, tu passes de la marque à de l'humain. Et en général, tu achètes ou tu consommes chez des gens que tu aimes bien ou au moins avec qui tu ressens une certaine attache. Et ce qui ne peut pas être le cas quand ton entreprise est une sorte de mur de briques. Oui,
- Speaker #4
parce qu'on est trop artificiel, pour le coup.
- Speaker #1
Ouais, trop artificiel ou trop copié-collé finalement. Et toi Naïm, j'imagine que comme dans ton activité spécifique, l'écoute, ça doit être plus, plus, plus.
- Speaker #2
C'est un peu différent de ce qu'Antoine et Patrice peuvent vivre. Moi, je suis souvent face à des personnes qui ne savent pas mettre des mots sur ce qu'ils veulent parce que c'est assez technique. Et moi, mon rôle, c'est de comprendre la problématique et d'interpréter une solution à cette problématique.
- Speaker #1
Voilà. Mais c'est un rôle clé.
- Speaker #2
Les trois rôles sont clés.
- Speaker #3
Ciel diplomatique.
- Speaker #4
Aujourd'hui, je ne vais servir à rien dans l'équipe. J'ai écouté le dernier Réunion Zod, où je n'étais pas là. J'ai bien compris que ma présence n'était pas là.
- Speaker #3
Tu ne dis pas ça quand il n'est pas là.
- Speaker #2
Moi, je suis un grand amoureux de Patrice. C'est la pierre angulaire de ma vie.
- Speaker #1
En disant ça, c'est que pour moi, Tout à l'heure, on en parlait juste avant, dans la communication, c'est ma façon de l'exprimer, un côté software et un côté hardware. Et quelque part, toi tu t'occupes de ce que je considère comme étant du hardware, mais sans ça, sans cette espèce de trame derrière, de réalisation technique, on va dire, le reste ne peut pas exister.
- Speaker #4
Naïm, c'est le ciment de l'écho. Je vais chercher là-dedans.
- Speaker #1
Je trouve que c'est noble comme job de se dire, je vais traduire dans un autre langage ce que quelqu'un est en train de me dire. pour l'avoir fait en tant que journaliste et avoir vulgarisé des informations parfois complexes toi c'est l'effet inverse mais je sais et donc je respecte en plus tu pratiques l'exercice dans les deux sens c'est à dire qu'une fois que tu as traduit donc essaye de comprendre la problématique de
- Speaker #4
la personne tu te le traduis tout seul dans ton jargon, dans ton langage de geek puant mais derrière quand tu rencontres des problèmes ou quand tu te rends compte que tu as une intervention qui est beaucoup plus longue que prévue, c'est un vrai challenge aussi de retranscrire dans l'autre sens, de faire comprendre à la personne que ce que vous m'avez demandé, c'est quand même beaucoup plus compliqué. Il n'y a pas un bouton magique sur le clavier qui fait directement ce que vous demandez. Et même quand tout marche,
- Speaker #2
quand on développe quelque chose, il faut après le réexpliquer au client.
- Speaker #4
C'est ça.
- Speaker #2
Bien sûr.
- Speaker #1
Tu fais l'aller-retour. Bravo.
- Speaker #3
bravo je suis impressionnée il est très très bon en meeting on l'entend dans l'open space moi j'ai arrêté de faire les formations il les reprend trop de fleurs je vais attraper les grosses chevilles vous
- Speaker #1
avez créé un espace de parole avec Café Clatch qu'est-ce que vous faites ? parce que tu en as parlé un peu Antoine précédemment sur ne pas diffuser n'importe quoi n'importe comment et de... répéter des choses à l'envie, comment est-ce que vous sortez des sentiers battus, que vous n'êtes pas dans des choses qui sont déjà bien ficelées ou des recettes toutes faites ?
- Speaker #3
Beaucoup de brainstorm au début, et même du test. En vrai, on a essayé plein de trucs. Si tu écoutes aujourd'hui le premier épisode de la saison 1, ça n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'on fait aujourd'hui avec la saison 3.
- Speaker #4
Mais je crois qu'au tout début, on avait peut-être trop tendance à essayer de sortir le pitch parfait pour montrer tous les beaux côtés. Et on s'est rendu compte que derrière, c'est beaucoup plus intéressant de montrer les...
- Speaker #0
les vraies histoires qui se passent derrière les projets. Donc, on n'est pas là pour faire... Je parle des invités, mais je parle de nous aussi. On n'est pas là forcément pour faire briller les gens, mais par contre, de montrer aussi les moments de galère, parce que ça fait partie de la vie, tant sur un point de vue personnel que professionnel. Et c'est là où je pense que le message qu'on fait passer rend beaucoup mieux. Il y a un côté plus authentique. Et c'est pour ça que... On a cherché au début et on s'est trompé à ce niveau-là.
- Speaker #1
Je crois aussi que quand on lance un projet, que ce soit dans le podcast, mais même dans le sport ou intellectuel, quand on commence la littérature, on va forcément commencer par s'intéresser au classique, à ce qui se fait déjà. Peut-être essayer de le reproduire. Et puis c'est après qu'on va petit à petit, je suppose, découvrir son style, ce qu'on a vraiment envie de faire.
- Speaker #0
On voulait peut-être un truc trop parfait aussi. Peut-être aussi. Donc il y a ça qui...
- Speaker #1
Moi je... je crois que c'était une bonne étape, même si maintenant, ça nous représente moins. Je crois que c'était une bonne étape, on a appris plein de choses et je crois qu'on s'est forgé une direction artistique d'une certaine manière.
- Speaker #2
Oui, c'est ça. Justement, dans votre travail, vous devez faire des choix éditoriaux de toute façon. Donc, comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à certains discours qui sont un peu type greenwashing ou toujours répétitifs ? Est-ce que vous avez aussi pu oser Merci. dire non à certains projets ou certains clients ou certains invités ?
- Speaker #3
Ça nous est déjà arrivé. Alors des projets, je crois, oui.
- Speaker #0
Des gens qui nous contactent pour nous expliquer leurs projets, dont on n'a pas les mêmes valeurs. Je crois que ça s'est déjà fait. On n'a jamais collaboré avec des gens qui étaient trop centrés sur la religion, par exemple, l'ésotérisme, tout ce qui est... politique, je ne crois pas qu'on ait fait non plus. Tout ce qui est jeux d'argent, paris sportifs, on essaie de garder quand même une forme d'éthique, mais après c'est le choix de la maison. On est assez attentifs par rapport à ça. Donc c'est plus... Là, ce n'est pas nous directement qui avons fait la sélection, c'est tout de suite la partie commerciale qui a ce message-là.
- Speaker #1
Quand on a cette chance de pouvoir choisir ses clients, c'est déjà quelque chose de vraiment bien. Je crois que c'était Laurent qui avait expliqué, justement, dans la première saison, je crois, que lui, il avait refusé un producteur de tabac ou quelque chose comme ça.
- Speaker #3
Et tabac, il y avait Eric aussi qui avait refusé des trucs dans tout ce qui était X. Ah oui,
- Speaker #1
oui, je sais. Oui, bien sûr.
- Speaker #3
Et qui n'avait pas voulu bosser avec ça.
- Speaker #2
Alors, au moment où vous voulez rencontrer ces entrepreneurs, ces clients, ces ASBL, Qu'est-ce qui fait, pour vous, la substantifique moelle d'une forme d'engagement ? Qu'est-ce qui fait que ça vous semble sincère ou pas ?
- Speaker #3
Le feeling, quand on discute avec les gens. Parce qu'en général, on est très souvent contacté par mail ou par téléphone. Oui,
- Speaker #0
en visioconférence, on entend assez rapidement s'il y a une cohérence entre les valeurs, le discours et véritablement les actions. Donc on va de toute façon étudier comment le site a été fait.
- Speaker #3
Et puis la façon de traiter les gens aussi. Moi, j'ai quelques souvenirs de meetings de vente ou de pré-vente où, si tu veux, à la fin du meeting de pré-vente, au bout de 30 minutes avec cette personne, on savait qu'on ne voulait pas travailler avec cette personne. Peu importe, même si elle avait posé 10 millions d'euros sur la table.
- Speaker #0
Oui, les gens qui sont dans le paraître.
- Speaker #3
Oui. Ça peut être plein de trucs, mais pour le coup, c'est vraiment au feeling. Je pense qu'on pourrait tomber sur des entreprises qui sont peut-être de l'extérieur, qui sont mal vues, qui ont une mauvaise réputation ou autre. Si les mecs en face sont cool et qu'on comprend un peu d'où ils viennent, où est-ce qu'ils veulent aller, on pourrait bosser avec. On fonctionne quand même beaucoup.
- Speaker #0
Moi, j'ai le sentiment qu'on travaille qu'avec des clients qui parlent de leur projet avec passion dans les grandes lignes.
- Speaker #3
ce que Lily disait chez nous et qui est assez vrai je ne sais pas si c'était d'elle mais c'était le truc de à partir de maintenant on ne veut plus que des clients avec qui on aimerait aller bouffer entre midi c'était ça on
- Speaker #0
part en vacances avec la sociale la semaine prochaine je ne t'ai pas dit
- Speaker #2
Naïm tu valides ?
- Speaker #1
je valide, moi je m'entends très bien avec mes clients j'ai beaucoup de chance de les avoir donc si vous m'entendez gros bisous excellent j'adore
- Speaker #2
Et alors, comment est-ce que vous, vous vivez aussi quelque part cette responsabilité qui vous incombe d'être le créateur de contenu pour ces entreprises ? En quelque sorte, vous amplifiez leur message. Alors, tout à l'heure, tu l'as dit Antoine, mais je me dis, en t'écoutant, il y a des marques qui sont peut-être un peu frileuses pour changer de direction. En tout cas, à un premier temps, mais ça peut probablement arriver. Donc, à partir du moment où elles valident ou elles ne valident pas, enfin, peu importe. Comment vous ressentez votre intervention auprès d'eux ?
- Speaker #3
Comme si on était un membre supplémentaire dans leur équipe. Oui,
- Speaker #0
je pense, oui. On peut nous considérer comme un asset supplémentaire dans l'équipe.
- Speaker #3
Et moi, je me sens quand même vachement responsable quand je fais ce genre de choses, parce qu'on n'est pas une grosse agence. On est 12, 13. Et le truc, c'est qu'on voit nos clients. Moi, je vois mes clients quasiment une fois par mois. vrai, en live, en visio, je leur parle, je les connais enfin on est très proche de nos clients et du coup je me sens quand même vachement responsable si je leur ai fait dépenser de l'argent et qu'ils en ont pas gagné et que j'ai fait de la merde donc moi c'est un truc qui moi je me sens quand même une responsabilité de bien faire assez importante vis-à-vis de je sais pas trop mettre des mots c'est une vraie responsabilité,
- Speaker #0
après si je fais le parallèle avec Café Clatch aussi parce que là on parle beaucoup de l'agence mais mais
- Speaker #3
C'est la même chose quand on invite quelqu'un.
- Speaker #0
On choisit qui on invite. Donc forcément, directement, ça oriente les récits qu'on diffuse. C'est pour ça qu'on a conscience de cette responsabilité-là. Comment on va présenter les invités, ce qu'on souhaite mettre en avant.
- Speaker #3
On le disait souvent, parce que c'est arrivé qu'il y ait des invités qui se demandent un peu si ça risquait d'avoir des petites questions pièges ou des trucs comme ça, qu'ils nous demandaient avant. Et nous, ce n'était vraiment pas l'idée. C'était au contraire de se dire... On met à disposition d'entrepreneurs ou de marques ou de personnes un média dans lequel ils peuvent venir s'exprimer. Et on a la responsabilité si on a fait, entre guillemets, perdre une après-midi à quelqu'un en lui disant « Vas-y, viens enregistrer chez nous, il faut que ce truc-là soit quali, il faut que ce soit bien préparé. » On bossait quand même beaucoup en amont. Et ça, c'est aussi une responsabilité.
- Speaker #0
Et toutes les personnes qui viennent, de toute façon, forcément, on discute avec elles en amont. on ne la prend pas en otage, c'est-à-dire qu'on dit, si vous avez écouté le podcast, on parle d'authenticité, donc on parle de réussite comme on parle d'échec aussi. Et si on parle d'échec, si on insiste sur les échecs, ce n'est pas pour enfoncer le clou, c'est plutôt pour être peut-être compréhendu. Non, mais c'est vrai, parce que ça nous apporte aussi une expérience supplémentaire sur la compréhension du problème et pourquoi en fait il n'y a pas eu de solution. Et d'un autre côté, encore une fois, on n'a pas envie d'être dans le paraître pour dire tout le monde réussit, ce n'est pas vrai.
- Speaker #3
Pour l'auditeur, c'est 100 fois plus intéressant d'avoir l'histoire de quelqu'un qui a fait un truc, qui s'est vautré, et comment il est retombé sur ses pattes. Parce que c'est ça. Sinon, c'est oui, j'ai lancé mon entreprise, je suis devenu millionnaire, et maintenant je suis à la retraite.
- Speaker #2
Et donc maintenant, tu fais une vidéo TikTok.
- Speaker #3
Voilà, fine. Et c'est vrai qu'au final, tu n'en retires rien de concret, rien d'intéressant.
- Speaker #1
L'important, c'est les erreurs, comment on peut les éviter. Mais après, c'est vrai que Café Clash, ça se positionne, ce n'est pas un podcast politique. c'est à dire que quand on invite quelqu'un c'est pour que ce soit vertueux c'est pour pas forcément le mettre en avant en tout cas mettre en avant ce qu'il a fait ou ce qu'il est en train de faire donc et c'est là où nos lits éditoriales se rejoignent c'est vrai je me dis quelle chance avoir été invité dans ce magnifique quel
- Speaker #2
chance vous avez d'être invité dans un éclat de voix alors est-ce qu'il ya des rencontres ou des choses qui vous ont particulièrement marqué qu'est ce qui vous ou qui vous ont particulièrement inspiré vous êtes dit, waouh, ça je le prends pour moi, aussi bien sur Café Clatch que dans notre activité d'agence des vins des autres.
- Speaker #0
Moi, j'aime bien ceux qui restent fidèles à leur vision, même si c'est pas la plus... comment on va dire ?
- Speaker #3
La plus partagée ? La plus simple,
- Speaker #0
ouais, la plus simple. J'ai un exemple qui me vient directement en tête, qui m'a marqué, parce que c'est un...
- Speaker #3
Je pense qu'on va tous le même. Je sais pas,
- Speaker #0
mais moi, en tout cas, vas-y, dis-moi si c'est la même. Non, non, vas-y, je te laisse. Moi je pense par exemple à Carlo Cravat.
- Speaker #3
Oui, oui, oui, exact. Voilà,
- Speaker #0
donc du Grand Hôtel Cravat, pour ceux qui ne connaissent pas. C'est un personnage en or, moi j'adore cette personne. Si elle écoute d'ailleurs, je lui déclare presque ma flappe. Mais en fait c'est quelqu'un qui a su inventer ses propres règles du jeu. Parce qu'en fait, quand elle nous a raconté comment elle a construit son hôtel...
- Speaker #1
Pourquoi tu dis elle, j'ai loupé une informatique ? La personne. Ah, la personne, ok.
- Speaker #0
J'allais dire j'ai loupé une informatique. Carlo, c'est quelqu'un qui n'a pas cherché à rentrer à tout prix dans les cases. C'est-à-dire qu'on a fait un épisode dédié à ça, parce qu'il a un hôtel très traditionnel et complètement assumé. Pas de climatisation.
- Speaker #3
Ouais, vintage.
- Speaker #0
Des choses vraiment très à l'ancienne et c'est complètement assumé. Donc il va à l'encontre des standards actuels, donc ce que tout le monde cherche en termes de... confort de modernité dans les hôtels etc lui a pris le virage à 180 degrés c'est complètement assumé c'est une réussite franchement en plus très grande pour pour lui et on a essayé de chercher à comprendre et Sur le papier, on est complètement à l'opposé de
- Speaker #3
Bertrand.
- Speaker #0
On est complètement à l'opposé de ce que lui défend. On cherche justement à travailler son marketing digital, sa présence en ligne, les réseaux sociaux, Internet, bref tout ça. Et c'est une personne qui, sans dénigrer le travail qu'on a avec elle, elle a une vision complètement différente. Mais ça fait des années qu'on travaille ensemble. où les échanges sont très cordiaux, on avance énormément bien dans son projet. C'est une collaboration réussite avec des visions complètement opposées. Je trouve ça incroyable.
- Speaker #3
Une autre chose que j'ai aimée et qu'on a pu faire, c'est mettre en avant, parce que c'est un truc qui manque énormément, je trouve, encore aujourd'hui, c'est tout ce qui concerne la place des femmes dans le marketing digital, encore plus dans le dev. On a eu l'occasion de donner la parole à Marie, par exemple, qui est une développeuse, une experte Shopify, qui s'est auto-formée, que moi je connaissais déjà d'avant, et qui au final aujourd'hui est l'exemple typique de quelqu'un qui avait un boulot qu'elle n'aimait pas trop, qui s'est dit, vas-y, je me prends en main, je deviens dev, je me forme. Maintenant, elle a sa propre boîte, elle est sa propre marque.
- Speaker #0
Elle s'est mis de belles places.
- Speaker #1
Et Marie, elle est aussi très courageuse parce qu'elle voyage seule avec son activité de freelance. C'est le rêve de beaucoup de gens. Il n'y a pas beaucoup de gens qui ont le courage de le faire.
- Speaker #3
Et on a reçu aussi Marine de Régis.lu. Et Marine, moi, la première fois que je l'ai rencontrée, en fait, on s'est rencontré dans le resto d'un ami. Et on commence à parler, à se demander ce qu'on fait dans la vie. Et du coup, moi, je lui ai dit, écoute, ça ne va pas te parler du tout. Moi, je suis traffic manager, je fais du SEO. Elle me répond, je fais exactement la même chose. mais par contre tu vois au moment d'en parler Je me suis rendu compte que Marine, en fait, elle se mettait presque directement en dessous de... Un peu, je pense, parce que c'est une fille. Et qu'elle disait, oui, non, mais on fait la même chose. Mais bon, moi, je le fais à un niveau plus bas que toi, Antoine, machin et tout. Et je disais, mais non, meuf, tu as juste d'autres, un skill set un peu différent, etc. Et moi, j'ai beaucoup aimé, tu vois, le fait...
- Speaker #0
Une forme de modestie.
- Speaker #3
Bah, ouais, mais c'est pas de la bonne modestie.
- Speaker #0
C'est pas de la bonne modestie, ouais.
- Speaker #3
Et du coup, le fait de pouvoir inviter des filles comme ça, de les mettre devant le micro, de les mettre sur le haut de la scène. Pour que peut-être d'autres filles écoutent ça après et elles se disent, ouais, en fait, je peux le faire. Tu vois, si j'ai envie d'aller voyager un peu partout et d'être nomade digital, je peux. Au final, je peux passer trois heures à une table avec des mecs qui font du marketing digital et défendre aussi bien mes idées et mes connaissances et mon expertise que eux. Moi, c'est un truc, ça, ça m'a pas mal plu.
- Speaker #2
Moi, ça me plaît que t'en parles. Naïm ?
- Speaker #1
Moi, je suis... En fait, j'ai rien à ajouter.
- Speaker #3
Je suis en train de peuler dans le coin.
- Speaker #0
Lâche cet ordinateur, s'il te plaît.
- Speaker #1
Mais vraiment, moi, j'avais deux personnes en tête quand tu as posé la question. C'était à la fois Carlo Cravate pour son côté vraiment personnalité atypique et le côté aussi polarisé, c'est-à-dire qu'on invite des gens qui sont très actuels, très dans le web, etc. Carlo était un peu à l'opposé de ça. Donc, c'était intéressant d'avoir un débat avec lui. Et Marie pour le côté, oui, Dave, donc forcément, ça me parle un peu plus, mais le côté aussi... Voilà, je suis freelance, je voyage, je me suis fait un nom. C'est une femme très inspirante.
- Speaker #2
Je suis en train de le filmer, c'est pour ça qu'il s'est arrêté.
- Speaker #0
Pourtant, tu as l'habitude maintenant qu'on te filme.
- Speaker #1
Je commence à devenir une star.
- Speaker #2
C'est toi, waouh.
- Speaker #0
Non, c'est Antoine, la vraie star.
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #2
forcément. Tu as parlé de ces femmes qui n'osent pas forcément, si vous deviez justement... pour encourager quelqu'un qui hésite à s'engager, à prendre la parole sur un sujet qui lui tient à cœur. Qu'est-ce que vous auriez envie de lui dire ou qu'est-ce que vous pourriez lui proposer ?
- Speaker #1
Je crois que la première question, déjà, c'est qu'est-ce que tu risques au final ? Parce que je crois que moi aussi, le premier avant de commencer le podcast, on se met des barrières qui n'existent pas. Et en fait, la vraie question, c'est qu'est-ce que tu risques ? Au final, rien, si ce n'est d'apporter de la valeur à des gens qui vont t'écouter.
- Speaker #0
Surtout si tu parles avec sincérité.
- Speaker #1
Surtout quand on parle avec sincérité, évidemment.
- Speaker #3
et surtout pour rejoindre ça Non seulement tu risques rien, de plus ça n'a jamais été aussi accessible. C'est vrai. Parce qu'on disait qu'il y avait beaucoup de bêtises sur TikTok, machin, etc. qui sont tout ce qui touche au marketing digital. D'un autre côté, il n'y a aussi jamais eu autant une offre de formation et on va dire de découverte du marketing digital ou du dev qu'il y a aujourd'hui. En France, je sais que, par exemple, je ne sais pas si je dis peut-être une bêtise, mais ça a été le cas pendant longtemps. Quand tu étais au chômage, par exemple, tu avais Open Classroom qui était un appareil offert. Donc en fait, tu pouvais aller sur Open Classroom qui est un site de formation en ligne. Tu pouvais très bien apprendre le HTML et le CSS au moins tout seul.
- Speaker #1
Qui est très bien fait. Je conseille à tout le monde d'aller y faire un tour si vous voulez vous reconvertir.
- Speaker #3
Même chose pour le marketing digital. Aujourd'hui, en plus, il y a des façons de l'étudier. Moi, ce n'était pas le cas à l'époque. Je crois qu'il y avait juste une licence en France pour le SEO. C'était un truc complètement perdu. Alors qu'aujourd'hui, tu as les ateliers digitales de Google en ligne gratis. Tu as Meta Blueprint qui est la plateforme de formation de Meta. À Luxembourg, il y a tout ce qui touche à la House of Training, etc. Donc moi, je dirais lance-toi. Et au début,
- Speaker #0
il faut arrêter d'avoir peur d'être jugé.
- Speaker #3
Après, il faut accepter de prendre le temps parce qu'en général, tu as un boulot à côté. Il faut te dire, je dédie peut-être un week-end sur deux à ça pour me former. Je commence à monter un petit projet sur le côté pour avoir un...
- Speaker #0
un truc à présenter en entretien mais j'ai le sentiment qu'il y a encore de la place pour les juniors Il y a de la place pour tout le monde si on revient sur la prise de parole le côté légitimité moi je sais que j'avais beaucoup de moins en moins le syndrome de l'imposteur je me sentais pas forcément suffisamment expert pour prendre la parole donc je me disais toujours en quoi ma parole va avoir plus de valeur que quelqu'un qui a beaucoup plus de connaissances ou de compétences techniques sur le sujet qu'on va aborder. Mais par contre, en prenant du recul, tout le ressenti que j'ai eu de ma vie personnelle ou professionnelle, le vécu, ma vision des choses, le regard, ça apporte quand même une valeur. Donc ça mérite forcément d'être dit. Et puis même si ça ne fait pas écho autour d'une grande communauté, ça va forcément résonner chez quelqu'un. même si Il y a une personne qui aura écouté ce que j'ai dit, qui va partager ça, ou qui va se reconnaître dans ce que j'ai dit. Je trouve que la mission, elle est remplie. Pour moi, c'est ça le plus important.
- Speaker #1
C'est exactement ça. Et puis, on n'a pas le syndrome de l'aposteur pour rien. Je crois qu'il y a toujours un fond de vérité. Mais à partir du moment où on est honnête sur nos capacités, qu'on ne se prétend pas expert dans les domaines où on ne l'est pas, pour moi, après, ça s'efface très vite. En tout cas, moi, il s'est effacé très vite ce sentiment après la saison 1.
- Speaker #2
Mais est-ce que le syndrome de l'imposteur, là, ce ne serait pas à l'inverse, contrairement à ce que tu dis, Naïm ? Excuse-moi de m'opposer à ta vision.
- Speaker #1
Oppose-toi. C'est ça qui est intéressant.
- Speaker #2
C'est que moi, j'ai l'impression que les gens qui souffrent du syndrome de l'imposteur, c'est des gens qui ont de la valeur. Celui qui n'en a pas et qui y va, c'est celui-là qui va te vendre sa formation. à 2000 euros et en 5 secondes il y a ceux qui savent se vendre et ceux qui savent travailler et que quelque part au fond c'est juste un temps d'exposition qui au début fait un peu peur comme on a peur de jeter dans l'eau quand elle est un peu froide une fois qu'on est dedans on est content finalement c'est parce que votre voix a de la valeur et ce que vous dites a de la valeur parce que Patrice tu dis ça mais alors qui n'a pas plus de compétences, on a toujours quelqu'un au dessus le dessus du dessous d'ailleurs hein Mais finalement, je trouve que ce que vous partagez est généreux, est ouvert, est accessible, est disponible et pédagogique. Donc, votre voix à tous les trois, elles ont de la valeur. Votre voix, je vois chacun de vous et votre voix collective.
- Speaker #1
Je parlais plutôt d'une peur. Alors, peut-être que je me suis certainement mal exprimé, mais on avait une peur au début. C'était que Patrice et moi, on n'est pas dans le marketing. On n'est pas des head of marketing. On ne gère pas de campagne publicitaire. mais en fait On avait peur de se positionner comme expert marketing. Expert, pour moi, en tout cas,
- Speaker #0
c'est un grand mot. Le mot expert.
- Speaker #1
Et que les arnaqueurs, ou en tout cas les gens qui disent un peu n'importe quoi, utilisent beaucoup. Et donc, je crois que le syndrome de l'imposteur, il vient de là. C'est qu'on a peur d'être comparé à ces gens-là.
- Speaker #3
Après, je te rassure, le syndrome de l'imposteur, je l'ai aussi. Alors que je fais du marketing depuis 15 ans.
- Speaker #2
Eh bien, ça m'amène à la question suivante. OK, on est à un certain niveau. Et comment est-ce qu'on peut faire pour rester... entre guillemets alignés, pour employer un mot très à la mode, quand ça grandit, quand le podcast prend plus de place, quand l'entreprise évolue, entre d'un côté, on a les impératifs business malgré tout, et puis nos convictions profondes. Comment est-ce que vous arrivez vous à naviguer entre tout ça ?
- Speaker #3
Je pense qu'on n'a pas trop eu à se poser la question parce qu'au final, on a été... Je ne pense pas qu'on continuerait à le faire si on ne pouvait pas rester authentique et faire ce qu'on veut.
- Speaker #0
Non, mais on sait pertinemment qu'on va avoir peut-être des lignes rouges à ne pas dépasser. On peut rigoler par l'humour. On essaye d'apporter une certaine dose d'humour dans les podcasts. C'est mesuré, mais on sait pertinemment que chaque personne a son propre humour. Et on décide aussi, à un moment donné, d'orienter nos blagues. notre façon d'animer le podcast sans blesser la moindre personne, parce que quelque chose qui va te faire rire, toi, ne me fera pas forcément rire, ou inversement. Donc ça, ça s'est fait peut-être inconsciemment dès le départ. Sinon, le podcast, on l'aurait vite abandonné. C'est qu'on a globalement la même vision de ce qu'on a envie d'apporter dans le podcast. Et c'est pour ça qu'on n'a jamais eu l'occasion, enfin, on n'a jamais rencontré... une situation où on allait devoir transiger. On allait dépister.
- Speaker #1
Malgré tout, je n'ai pas eu la sensation, ni dans Café Clash, ni dans mon travail pour le moment, d'avoir eu un dilemme éthique une fois.
- Speaker #0
Je ne sais pas. Alors, ici, au podcast et à l'agence, ici, non, jamais. Plus avant dans ma carrière, pas mal de fois, mais ici, non.
- Speaker #1
D'une manière un peu plus générale, si on sort uniquement, enfin, avec votre vision à vous, certes, mais de votre cadre uniquement professionnel, est-ce que vous avez l'impression que... Il y a une forme d'engagement qui se modifie chez les entrepreneurs. Est-ce que vous croyez ou vous observez que les générations qui arrivent ont une approche différente ?
- Speaker #2
Elles sont moins tolérantes au bullshit. Je ne sais pas.
- Speaker #0
Je pensais que tu allais dire tolérant. J'ai réagi un peu trop vite.
- Speaker #2
En tout cas, c'est ce que je trouve en général.
- Speaker #0
Plus conscient aussi des problèmes, un petit peu, tout ce qui touche à l'écologie, qui, mine de rien, est quand même très lié à tout ce qu'on fait. Les LLM, les hébergements, toutes les plateformes et tout, ça bouffe des ressources absolument monstrueuses. Et du coup, tu as un peu des mouvements comme le low-tech, par exemple, où les jeunes vont peut-être plutôt se diriger vers ça. Après, ouais, moi, j'ai l'impression que moi...
- Speaker #2
Tu es le plus vieux de l'équipe, donc je vais peut-être... Tu peux voir mon âge.
- Speaker #3
C'est l'âge de la sagesse. Moi, je remarque une vraie différence entre les clients qui sont plus jeunes et les clients qui sont plus âgés, oui, bien sûr, dans la manière de voir les projets, de découper les projets, etc. Peut-être parce que la personne qui travaille dans la communication et qui est en fin de carrière n'a pas appris les mêmes choses et les mêmes codes à l'école que la personne qui vient de sortir de l'école.
- Speaker #0
C'est un peu l'histoire de l'ancien monde versus le nouveau. Exactement.
- Speaker #1
Il y a quand même des passerelles entre les deux.
- Speaker #3
Bien sûr, mais ce n'est pas une critique des personnes plus âgées.
- Speaker #1
C'est une question que je te repose. Est-ce que tu t'observes qu'il y a bien des passerelles entre les deux ? Parce que je fais partie de ces gens qui considèrent que l'intergénérationnel, c'est la clé.
- Speaker #3
Oui, clairement. Bien sûr.
- Speaker #1
En tout cas, de notre évolution et du fait qu'on soit des humains. Et c'est important que, comme tu parlais de sagesse, il y a des plus jeunes qui vont nous envoyer un peu plus d'énergie à nous. C'est ça, Patrice, qui avons dépassé un certain prix.
- Speaker #2
C'est ça. Non, mais on ne va pas le dire ici.
- Speaker #3
Bon, allez, Patrice a 27 ans, je le dis.
- Speaker #0
C'est quasiment la fin de carrière en marketing digital.
- Speaker #1
Alors Antoine, tu as soulevé cette question écologique, parce qu'effectivement, en parlant aussi d'intelligence artificielle, on ne voit pas ce que ça consomme derrière. Mais en dehors de ces sources de crainte, est-ce qu'à l'inverse, il y a quelque chose qui vous donne vraiment un espoir, un message que vous auriez envie, dans votre secteur ou ailleurs, pour l'échange, la communication, l'engagement ?
- Speaker #0
C'est plutôt général pour moi, mais j'ai le sentiment qu'avec, si tu veux, l'écosystème dans lequel on vit aujourd'hui, pro ou perso, tu es quand même extrêmement sujet à des algos qui vont plus ou moins décider à quoi tu es exposé. Derrière ces algos, il y a des plateformes, il y a des sites, il y a des journaux, ce que tu veux, des chaînes de télé, qui survivent via un modèle de... publicité, et là je parle vraiment de publicité pure et dure, je l'éloigne un peu du marketing que nous on met par exemple et ces trucs là en fait ils ont comme corollaire de devoir capter ton attention et la retenir le plus possible pour qu'ils puissent vendre le plus de pubs et les produits ou on va dire les contenus qui attirent le plus ton temps ou qui attirent le plus l'attention c'est en général des contenus qui vont être choquants, des contenus qui vont te faire réagir, des contenus on va dire
- Speaker #3
C'est vrai qu'il déclenche des émotions.
- Speaker #0
Ouais, mais du négatif.
- Speaker #3
Le négatif est plus cliqué que le positif.
- Speaker #0
Et moi, je reste quand même d'avis. Je n'ai plus en tête, mais je suis abonné à quelques newsletters qui s'appellent en fait les bonnes nouvelles, tu vois. Et je recommande énormément aux gens d'inscrivez-vous, suivez ce genre de trucs. Tous les jours, il y a des trucs trop cool. Oui,
- Speaker #2
on te met des choses assez rafraîchissantes.
- Speaker #0
Là, encore hier, j'ai vu qu'il y avait un chercheur français qui a trouvé une façon probables de cibler les métastases qui ouvrent la porte à peut-être une guérison des cancers, etc. Donc tu vois, il y a plein de trucs tous les jours super cool qui se passent. Et si tu restes, on va dire passif face aux algos, tu risques en fait de t'enfermer dans une case, de subir de plus en plus les contenus qu'on t'inflige. Et pour moi, ce serait la clé ou un truc que je recommande aujourd'hui, c'est d'éclater un peu ces... Ces murs-là, cette bulle-là, et puis...
- Speaker #2
Pour ceux qui nous écoutent, ils ne savent peut-être pas forcément comment fonctionne un algorithme d'un réseau social, mais en gros... Dans un fil d'actualité, plus tu vas regarder des choses qui vont déclencher chez toi des émotions plutôt négatives, de la colère, des choses comme ça, plus tu vas l'en chercher et plus l'algorithme va t'en donner, il va t'en proposer. Donc le danger, c'est vraiment de consommer de plus en plus des choses négatives. Et c'est là où effectivement...
- Speaker #0
Négatives ou autocentrées même. Les gens sont de moins en moins capables, si tu veux, à cause de ces algos, d'écouter ou de couper. comprendre le point de vue d'un autre. Toi, t'es de droite, donc en fait, tu lis et t'as parfaitement le droit de lire Le Figaro, par exemple. Mais du coup, le fait que tu consommes Le Figaro, l'algo va faire en sorte de te recommander que des autres trucs de droite, que des autres journaux de droite. Et tu vas lire Le Figaro, rien de machin, etc. Et en fait, tu pourras plus comprendre qu'il y a des gens qui lisent Libé et que c'est pas tes ennemis et que normalement, tu pourrais discuter avec eux. Et ça, c'est un truc genre... Aussi, tu vois, reprendre un peu le contrôle, des fois se forcer. Moi, je sais qu'il y a... Enfin, je sais pas, j'écoute France Culture, tu vois, par exemple. Alain Filcon-Croate, je peux pas encadrer en peinture. Je n'aime pas ce mec, on n'a pas du tout les mêmes valeurs. Eh ben, le samedi matin, une fois de temps en temps, je m'inflige son émission. Et je l'écoute, tu vois. Et je suis pas content, et je grogne, et je grommelle, là, en prenant mon petit déjeuner.
- Speaker #2
J'ai des poils le samedi.
- Speaker #0
Voilà, mais tu vois, je me force à écouter le point de vue de quelqu'un d'autre parce que sinon, tu te fais... embarqué dans ta petite bulle et tu deviens au final peut-être un peu plus intolérant.
- Speaker #3
C'est aussi pour ça que le podcast c'est cool quand on peut inviter des gens, surtout des gens qui osent dire quand ils sont pas d'accord. On parlait de Carlo Kravat notamment tout à l'heure.
- Speaker #2
Ou qui osent dire qu'ils savent pas. Encore une fois le côté authentique moi c'est là dessus.
- Speaker #3
Et c'est ça qui rend la chose intéressante.
- Speaker #1
C'est vrai que le média est encore pour l'instant assez libre, c'est une idée là, qu'on peut en profiter.
- Speaker #2
Profiter on verra.
- Speaker #1
Justement nourrir quelque chose de différent dans la... collectivement dans la tête de chacun et de réflexion d'ouverture parce que oui ce que tu as dit est exact maintenant alors ça c'est très personnel aussi mais il ya un cordon sanitaire médiatique en ce qui me concerne et aussi des gens même s'ils sont ils ont ils ont droit d'avoir Au chapitre sur E-Ped,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Mais tu as parfaitement raison. Et d'en avoir conscience, c'est important parce que parfois, on se laisse embarquer aussi dans tout ça. Et juste avant qu'on commence à enregistrer, on parlait de violences quotidiennes qui se banalisent. Mais je pense que ça, ça y contribue, le fait d'être de plus en plus anxieux parce qu'on se rend compte qu'il y a quelque chose qui nous fait peur, que tous les cinq minutes, on lit un drame. Avant, on en lisait dans les journaux,
- Speaker #2
mais maintenant... Les réseaux sociaux vivent de ça, quelque part. Un algorithme s'est fait pour que ça reste...
- Speaker #1
On n'a fait qu'amplifier le phénomène. Oui,
- Speaker #2
complètement.
- Speaker #3
Pour peut-être terminer ce sujet sur une petite note positive, on parlait d'IA et d'intelligence artificielle, de la pollution que ça engendrait. Je suis peut-être un grand optimiste, mais j'ai vraiment l'espoir, au fond de moi, que ça puisse faire avancer la science, la recherche, l'écologie, toutes les personnes qui travaillent dessus, parce que nous, on le voit en tant que... personne individuelle ou dans notre travail de marketing. Alors évidemment, là, dans ce cas-là, ça pollue, ça n'a pas forcément de plus-value sur l'écologie. Mais est-ce qu'il n'y a pas des chercheurs qui pourraient faire vraiment avancer la science et l'écologie grâce à toutes ces technologies ? Et est-ce qu'au final, ce n'est pas plutôt un investissement, la pollution qui est faite maintenant, pour ne plus la faire plus tard, dans 10 ans, dans 20 ans ?
- Speaker #0
Ça dépend vraiment de ta vision de l'écologie. Il y a des visions qui s'opposent à mort sur ça. Est-ce que l'innovation finira par te sauver ? Ou est-ce que de toute façon... Ou est-ce que l'innovation, ce n'est pas le problème et qu'il faut revenir en arrière et que plus tu innoves, plus tu pollues, plus tu consommes alors que les ressources sont finies, etc. Ça, c'est vraiment des courants de pensée. Et ça, on verra à la vente.
- Speaker #1
Je pense qu'il faudra le vivre pour le savoir. Chaque matin, j'avais une discussion avec quelqu'un sur l'intelligence artificielle, un spécialiste, et qui disait que lui, sa vision des choses, c'était qu'à un moment donné, c'était un peu comme le clonage. On va dire stop, parce qu'on va savoir qu'on risque sinon de franchir une barrière très dangereuse, comme on l'a fait pour la bombe atomique. Et qu'à un moment, on sait que là, on est en péril. Alors, on n'est pas encore là pour le savoir et pour le prédire. Mais en tout cas, merci Naïm d'avoir mis cette note d'espoir, parce que c'était ce que je vous demandais dans cette question. Tu as parfaitement raison. Aujourd'hui, on n'a pas de recul nécessaire.
- Speaker #2
Moi, j'espère qu'il y a cette prise de conscience qui va se faire rapidement. Moi, par exemple, je suis typiquement fan de théâtre. J'ai fait un peu de comédie, mais vraiment en bas niveau. Je ne suis pas là pour faire la promotion. Attention. Oui, vous avez raison. J'ai beaucoup de succès.
- Speaker #3
C'est la meilleure pièce que j'ai vue de ma vie.
- Speaker #2
Je pense qu'on réécoutera ce podcast dans 15-20 ans. Je pense ou j'aimerais que s'il y a une prise de conscience comme ça, tous les spectacles le spectacle de rue, tout ce qui est lié vraiment à l'humain va redevenir très important sur l'avant de la scène. On sait pertinemment où va aller l'IA, là, sur les six prochains mois ou dans les deux ans. On sait que la technologie, elle ne va pas arrêter de s'améliorer. On le voit dans les vidéos, par exemple. Alors effectivement, on l'a dit, l'aspect négatif, c'est qu'il y a des gens qui vont l'exploiter à mauvais escient, avec de mauvaises intentions. Mais la partie divertissement, les catalogues de type Netflix, est-ce que ça va exister encore ? D'un simple prompt, on pourra se générer peut-être son propre film. Je pense qu'à un moment donné, il y aura un ras-le-bol de la technologie. Je pense que vraiment, on est tous fait du même sang. À un moment donné, on a besoin du rapport humain. Et ça, j'espère qu'il y aura une prise de conscience assez rapide et qu'on tournera voir des spectacles avec des humains. On échangera beaucoup plus ensemble. Faire vraiment la différence avec le monde virtuel tel qu'il est en train d'évoluer.
- Speaker #1
Hier, j'assistais à une conférence sur l'importance d'être dans la nature. Alors comme si la personne disait la nature n'est pas un décor, c'est un acteur. Et j'ai vraiment aimé ça parce que c'est vrai qu'on en fait partie. Et ce qu'il expliquait, c'est que quand on marche à plusieurs dans la nature, enfin donc dans un environnement qui vibre autrement qu'une ville. on ne s'en rend pas compte, mais énergétiquement, nos cerveaux se synchronisent. Et il avait fait l'expérience que, quand on est dans une équipe qu'on fait du brainstorming, par exemple, aller le faire en forêt est bien plus puissant que si on se met autour d'une table et qu'on ne marche pas. Et c'est là où je te rejoins, on a besoin de l'être humain, on a besoin du vivant autour de nous. Et tant que... Enfin, l'IA, elle ne fonctionne que grâce à nous et à nos cerveaux pour l'instant. Donc, on peut espérer que nos cerveaux sauront aussi lui mettre la limite au moment où... Ils se sentiront trop mis en danger ?
- Speaker #2
Non mais je pense que c'est quelque chose qu'on est obligé d'accepter qui va arriver. C'est comme les gens, quand Internet est arrivé, il y a des gens qui ont dit « non, moi je serai contre Internet » . C'est une grande vague, c'est un tsunami qui nous arrive. D'accord ou pas d'accord, il va falloir accepter de vivre avec ça au quotidien et probablement de plus en plus. Là où il faut commencer à faire l'exercice maintenant, c'est effectivement de savoir faire la part des choses et d'équilibrer sa consommation par rapport à ça, où là effectivement les rencontres humaines... Le partage, partager une bonne bouteille de vin quand on l'a fait la dernière fois, par exemple. Voilà, ce genre de choses. Moi, je n'ai pas envie de dire quelque chose. Bon, il y a un petit apéro après. Oui,
- Speaker #1
je suis d'accord avec toi. Et là, après, je vais rencontrer quelqu'un qui me proposait d'enregistrer son livre parce qu'elle appréciait ma voix et j'adore son bouquin. Et on se trouve confronté à une situation. qui est que d'un côté, les offres classiques sont excessivement chères pour elle. Donc, on s'est dit, moi, je peux probablement lui proposer quelque chose de moins onéreux. Et de l'autre côté, elle vient d'avoir une proposition à laquelle je ne peux pas faire face.
- Speaker #2
Je ne peux pas lutter.
- Speaker #1
Qui est, vous lisez trois chapitres de votre bouquin.
- Speaker #0
Et puis, la voie est reconstruite.
- Speaker #2
La voie est reconstruite.
- Speaker #1
Voilà. Et là, effectivement, Patrice, je te rejoins sur... Ben, ça ne vibrera jamais humainement de la même manière. Et d'ailleurs, j'ai cité un théologien qui est aussi anthropologue et qui travaille sur ces notions entre la technique et l'humain. Et il disait qu'on ne parle pas à une machine. Et que quand une machine nous parle, comme elle est vide d'émotions, d'énergie, de ressenti, en fait, notre cerveau, il ne sait pas très bien où est-ce qu'il doit mettre cette information. Il perçoit qu'il y a quelque chose de bizarre. Mais ils se séparent et ça crée des problématiques. Alors pas trop chez nous parce qu'on est déjà construit, etc. Mais chez les enfants. Donc c'est important aussi de se rappeler que nous sommes tous des humains et je suis super content de vous avoir reçu en tant qu'humain autour de ces micros. Une dernière question, comment vous imaginez votre rôle à chacun dans les prochaines années ? Est-ce que vous avez l'impression aussi que vous allez pouvoir contribuer à un mouvement ? un peu plus large justement de prise de conscience ou autre chose, où c'est plus humble, je ne sais pas.
- Speaker #2
On ne veut juste pas être un effet de mode. Moi, j'ai plutôt envie de m'inscrire dans le temps. Donc, assumer qu'on n'a pas toutes les réponses qu'on apprend tous les jours et surtout qu'on avance toujours avec sincérité. Donc, avec nos imperfections, j'aime dire qu'il y a des choses qu'on ne sait pas, sur lesquelles on se trompe, parce que ça peut... ça peut éveiller des personnes, ça peut ouvrir des portes, donner des envies à d'autres. Moi, c'est comme ça que je vois, c'est comme ça que je me sens à ma place en tout cas.
- Speaker #3
Pour la partie avenir, c'est un peu marrant parce que c'est un débat qu'on a beaucoup avec Patrice pendant les temps de midi. Parce qu'évidemment, avec l'avènement de l'IA et son évolution exponentielle, il y a des nouvelles choses qui sortent presque tous les jours. Et c'est un débat qu'on a souvent, c'est que... qu'est-ce qu'on va faire dans un an, dans deux ans, à quel point notre métier va changer ? Ce sont des questions qui sont pour l'instant sans réponse, parce qu'au final, dans une semaine, il y a peut-être une technologie qui va sortir, qui va tout révolutionner, qui va complètement changer la manière dont on pensait.
- Speaker #2
Oui, c'est vrai que... Pardon, excuse-moi, je t'ai coupé. Non, mais vas-y, je me fie. C'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, quand on enregistre ce podcast, on découvre, mais vraiment, quasiment tous les jours, quelque chose de nouveau.
- Speaker #3
Pratiquement tout le temps. Tous les jours,
- Speaker #2
quelqu'un qui vient, et pourtant, on est une petite agence, une dizaine de personnes. Tous les jours, il y a quelqu'un qui vient nous montrer, cinq minutes, une demi-heure, quelque chose qu'il vient de découvrir. Donc ça, ça peut être inquiétant. En fait, c'est très enrichissant parce qu'on a l'impression d'apprendre. Et c'est effectivement, c'est inquiétant. On se dit mais ça, ça va faire mon travail beaucoup plus vite. Qu'est-ce que je vais devenir ? Mais en même temps, quelque part, c'est effectivement enrichissant parce que ça nous challenge à se dire comment on va se servir de cette vague-là pour avancer encore plus vite et avancer mieux en tout cas.
- Speaker #0
Bon, hop, folie. futur au final j'ai de plus en plus enfin moi ça fait quand même beaucoup de temps maintenant que je fais ça et pendant les cinq ou les dix premières années ce qui me motivait c'était vraiment tout le temps d'être le meilleur de découvrir des trucs d'apprendre enfin voilà de me tenir tout le temps au courant pour pour être le meilleur et pour avoir les meilleurs résultats possibles et depuis quelques années en fait je me rends compte que je prends de plus en plus de plaisir à transmettre Tu vis. Ouais, mais c'est ça. Tu vois, faire les workshops à la House of Training, animer Café Clatch, qui au final est aussi un vecteur de transmission. Exactement. Je me retrouve de plus en plus là-dedans. Donc voilà. D'un côté, moi, ce qui me fait peur, c'est que j'ai peur de ne plus être aussi bon qu'avant, de me transformer en prof qui n'est plus à jour parce que je passe trop de temps à transmettre et plus assez de temps à... à beauté sur mon craft j'ai pas envie moi j'ai quand même envie de continuer à en faire et donc en fait là pour les années qui viennent justement moi la problématique qui me trotte en ce moment c'est justement comment je vais diviser mon temps entre l'apprentissage que je fais pour moi même parce que j'ai toujours envie de rester le meilleur dans ce que je fais l'application de ce truc là pour les clients, pour les projets et encore après la transmission est-ce que tu vois j'aurai toujours le temps de faire les trois est-ce que comment je vais me débrouiller L'IA va aussi pas mal m'aider, je ne vais pas mentir, préparer des workshops et des supports de formation. C'était long avant. En ce moment, c'est un peu plus court.
- Speaker #1
Alors, vous aviez dit qu'il n'y aurait pas de questions pièges. Il n'y en a pas. Mais moi, je vais vous en faire une petite quand même pour finir.
- Speaker #3
C'est comme le « je ne suis pas raciste, mais » . Il n'y a pas de questions pièges, mais.
- Speaker #1
Pour terminer cet épisode, j'avais envie de vous demander à chacun de vous trois si vous aviez un... un petit éclat de voix à nous partager. Ça peut être lié à ce qu'on vient de dire ou quelque chose de différent. Il donne une impulsion aux auditeurs qui leur donnent un petit peu envie de se mettre aussi en mouvement.
- Speaker #2
C'est une promotion de quelqu'un, d'une personne ?
- Speaker #1
Ça peut être quelque chose qui vous anime. Ça peut être une phrase. Ça peut être n'importe quoi.
- Speaker #2
Moi, je veux bien commencer à répondre. Moi, je suis papa depuis pas très longtemps. Enfin, depuis pas très longtemps. Trois ans déjà. Mais bon, c'était rien sur une échelle d'une fille. C'est rien sur une échelle de vie. Donc, ça fait pas très longtemps. Mais effectivement, ça passe vite. Je trouve que la paternité, moi, ça a changé pas mal ma vision des choses. Et dans la parole, parce que je vois avec mon fils qui grandit, maintenant qu'il commence à s'affirmer. le caractère qui... Non, non, mais trêve de plaisanterie. Je vois comment lui va découvrir le monde. Lui va découvrir le monde avec l'intelligence artificielle, il va grandir dans un monde dans lequel moi je n'ai pas grandi. Donc moi, je mets en avant la voix de mon fils, parce que je sais que lui va grandir dans un monde dans lequel il va avoir quand même besoin de valeur. Donc c'est là où moi, j'essaie de lui transmettre certaines valeurs. Et tous les jours, quand je commence à comprendre Toutes les questions qui me posent, ça m'aide profondément à voir comment les générations futures arriveront à devoir reprendre le contrôle de notre planète, de la société comme elle vient. On a parlé de violence tout à l'heure, les gens sont de plus en plus nerveux, anxieux, effectivement il y a beaucoup d'informations anxiogènes et tout. Moi ça me fait un peu peur en fait de voir comment mon fils va pouvoir grandir. là dedans mais je garde une note positive en essayant de lui transmettre ces valeurs là donc quand j'entends tous les côtés positifs qui voient de la vie moi ça me donne de la force donc pour écouter les enfants faut de moi la transmettre ces informations là ces valeurs là et et eux vont bâtir un monde encore meilleur que ce qu'il est aujourd'hui quoi
- Speaker #0
Alors moi, ce serait juste une... J'enverrais les gens vers mon poème préféré, que je ne vais pas vous faire l'affront de citer. Si, si, en plus, je ne le connais pas par cœur. Mais c'est « Aucun homme n'est une île » de John Donne, qui est un poème en prose. Et puis, allez le lire.
- Speaker #1
À la référence de l'épisode.
- Speaker #0
Et comme ça, vous pourrez aller voir ça.
- Speaker #3
Chouette. Et moi, j'avais plutôt envie de dire, ce serait un mot, ce serait juste « oser » , donc O-S-E-Z. Il faut le faire, comme on discutait tout à l'heure. Il ne faut pas rester bloqué sur des barrières. Il faut oser faire les choses. Et je crois que c'est comme ça qu'on apporte un peu de renouveau, qu'on arrive à se découvrir. Donc, oser.
- Speaker #1
Merci Naïm. Merci Patrice.
- Speaker #2
Merci beaucoup.
- Speaker #1
Ta magnifique expérience, enfin expérimentation, explication.
- Speaker #2
Je suis imparfait aussi, je suis un peu le père.
- Speaker #1
De ta paternité toute fraîche, c'est un long chemin. Merci à tous les trois d'être venus et nous avoir éclairés d'avoir été aussi joyeux en piastre et pédagogue pour tous les auditeurs en tout cas grande et longue vie à Café Clatch et à
- Speaker #2
très vite sur les ondes ou ailleurs à très bientôt salut t'aimes bien toujours clapper à la fin waouh
- Speaker #1
un super voyage au cœur de Café Clat, d'e-connect et de la communication en général avec tous ces axes. Et Patrice, Antoine, Naïm nous ont offert bien plus qu'une simple réflexion sur l'engagement professionnel. Ils nous ont vraiment montré que l'authenticité, ce n'est pas un slogan marketing, mais c'est vraiment une boussole intérieure et que vulgariser, s'embêtifier, c'est un art, que donner la parole aux autres, c'est... aussi porter cette fameuse responsabilité qui est belle et qui est immense malgré tout. Alors je suis certaine que ce message qui résonne particulièrement avec ce que moi aussi je porte, oser prendre la parole en étant aligné, transmettre avec sincérité, je suis donc certaine que cette conversation et ce qu'ils ont transmis vous ont aussi donné envie d'explorer votre propre voix. Alors j'ai un petit quelque chose de spécial à vous proposer. Puisque du 31 août au 6 septembre, en Drôme Provençal, à la Ferme Salam, j'organise ce stage La Voix du Corps, l'écho des mots, 6 jours pour libérer votre expression créative, à la fois en réharmonisant le corps, l'esprit, en utilisant des ateliers d'écriture, de créativité, en marchant, en retrouvant la nature, de manière à révéler votre style unique et avec. le nec plus extra, la possibilité d'enregistrer votre propre épisode avec moi d'éclat de voix. Parce que, comme le dit si bien Naïm, il faut oser. Votre voix compte, vos idées méritent évidemment d'être entendues. Alors vous retrouvez toutes les informations en description ou bien sur mon site www.anne-claire-delval.com et n'oubliez pas... Remettez encore et encore des étoiles, partagez massivement, commentez pour que toute cette belle énergie se propage. Encore merci Patrice, Antoine et Naïm pour cette merveilleuse leçon d'engagement. Et d'ici notre prochain rendez-vous, je vous souhaite des éclats de voix e-connectés. Ben oui, e-connectés pour leur agence. Ah, ou alors des éclats de voix clatchés. Ça, c'est pas évident de dire clatcher. Pas facile les gars. Allez, bye.