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Ecolo Ou Pas ?

Papier VS Numérique : Lire proprement, c’est quoi ?

Papier VS Numérique : Lire proprement, c’est quoi ?

17min |13/01/2025
Play
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Description

📚📱 Livre papier ou liseuse numérique : lequel est le plus respectueux de notre planète ?

Entre le plaisir d'une page qui se tourne et la modernité d'un écran rétroéclairé, difficile de choisir… mais quel est l’impact environnemental de nos habitudes de lecture ?

Dans cet épisode, on plonge dans une enquête passionnante et chiffrée pour départager ces deux supports.


🔍 Au programme :

  • Une rétrospective sur l’histoire du papier, des premières feuilles fabriquées en Chine au papier moderne, en passant par l'industrialisation massive.

  • L’émergence des liseuses numériques : une révolution technologique, mais à quel prix ?

  • Une comparaison environnementale entre les deux, basée sur la consommation d’eau, d’énergie, et les émissions de CO2.


🌍 Le verdict :
Peut-on concilier passion de la lecture et engagement écologique ? Spoiler : les réponses pourraient vous surprendre, et elles ne sont pas toujours noires ou blanches (ni en papier ni en pixels).


📖📲 Écoutez maintenant et découvrez quel support est le véritable champion écolo de la lecture


Les solutions pour acheter des livres reconditionnés :


Sources sur l'impact environnemental du papier :

  1. World Wildlife Fund (WWF)
    Site : wwf.panda.org

  2. Rapport de l'Environmental Paper Network (EPN)
    Site : environmentalpaper.org

  3. Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
    Site : ademe.fr


Sources sur l’impact environnemental du numérique :

  1. Rapport GreenIT.fr
    Site : greenit.fr

  2. The Shift Project
    Site : theshiftproject.org

  3. Étude iFixit sur l’obsolescence programmée des liseuses
    Site : ifixit.com


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61568900471076

Instagram : https://www.instagram.com/le_corbeau_ecolo/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast École ou pas, le podcast qui nous permet de répondre à des questions du quotidien pour savoir si telle chose est plus intéressante d'un point de vue mental par rapport à une autre. Et pour l'épisode d'aujourd'hui, je vous mets dans le contexte. Imaginez, vous avez un moment pour vous et vous décidez de lire. Et oui, la lecture. C'est un sens magique où l'on s'évade dans un bon roman, un article ou même... la notice d'un meuble Ikea. Et oui, moi personnellement, je les perds tout le temps les notices. Donc je monte mon meuble et à un moment donné vient le moment où je dois le démonter. Soit parce que je déménage, soit parce que je vends le meuble, enfin peu importe. Et là, bien sûr, impossible de remettre la main sur cette notice que pourtant je me suis juré de garder parce que c'est pratique une notice pour un meuble Ikea. Mais heureusement, on trouve la notice, mais en version numérique. Donc, je me suis posé une question. Lire proprement. Qu'est-ce que ça veut dire ? Papier ou numérique ? Qui gagne la bataille écologique ? Aujourd'hui, on plonge dans cette querelle environnementale et technologique en commençant par un petit voyage dans le temps. Bah oui, l'histoire d'un support de lecture. Installez-vous confortablement, que vous soyez plutôt Kindle ou PageJony. Et je peux même utiliser une voix un peu plus posée, pour vous détendre un peu plus. Allez, c'est parti ! Le papier, ce vieux compagnon, remonte à environ 200 ans après Jésus-Christ. Les Chinois, sous la dynastie Han, sont les premiers à transformer ces fibres végétales en un support d'écriture pratique. Alors oui, avant ça, on gribouillait sur tout ce qui passait. Des tablettes d'argile, des feuilles de palmiers et même des os. Imaginez écrire votre liste de courses sur un os de mammouth. C'est pas hyper pratique à travailler, je pense. Et puis, au XVe siècle, notre bon vieux Kutemberg démocratise le papier grâce à l'imprimerie. Résultat, des livres à gogo, des journaux et des tonnes de prospectus inutiles dans nos boîtes-lettres des siècles plus tard. Aujourd'hui, le papier est majoritairement fait à partir de bois et d'eau, mais avec un impact environnemental important. Des arbres abattus et beaucoup d'eau consommée, environ 10 litres d'eau par feuille A4, et des rejets de CO2 dans la fabrication. Bon, pour l'abattage des arbres, ça j'en avais déjà une petite idée. Mais ce qui m'a surpris, c'est la quantité d'eau nécessaire à la fabrication d'une feuille. Comment on explique qu'on a besoin de 10 litres d'eau pour la fabrication d'une feuille A4 ? Eh bien... Tout commence avec notre ami, l'arbre. Si on coupe un arbre pour faire du papier, il faut ensuite le transformer, cet arbre. Parce qu'on ne va pas directement écrire sur le tronc. Sauf si vous êtes un castor littéraire. Genre père castor. Enfin bon, bref. Et c'est cette transformation qui nécessite énormément d'eau. L'écorce et le bois sont transformés en pâte à papier. Un processus qui demande beaucoup de rinçage et de nettoyage pour éliminer les impuretés. Imaginez un arbre passant dans une grande machine à laver. mais genre XXL. Et ces machines ne font pas qu'un petit cycle rapide. C'est du linge très très sale. Ensuite, il y a la question du blanc éclatant. Bah oui, parce qu'on ne veut pas écrire sur des feuilles marron. Et d'ailleurs, c'est là où on voit la différence entre du papier qui n'est pas issu du recyclage, donc généralement qui est plutôt de couleur blanche, et du papier, lui, qui est issu du recyclage, où là, la couleur blanche est assez partie. C'est du papier un peu délavé. Le blanchiment de la pâte à papier, lui, nécessite beaucoup d'eau pour diluer les produits chimiques et éviter que le papier ne ressemble à un vieux tapis. Bon, entre nous, enfin moi je vais parler de moi, je pourrais très bien me contenter d'un papier légèrement beige. Ça serait un sacré bain d'eau économisé. Enfin, une fois que le papier est bien lavé, bien blanchi, eh bien il faut le sécher. Et là, rebelote de l'eau. est utilisé pour lisser, aplatir et renforcer les fibres du papier. Une fois le processus terminé, pour chaque tonne de papier produite, il a fallu consommer entre 15 000 et 20 000 litres d'eau. Donc divisez cela par le nombre de feuilles et vous obtenez ces fameux 10 litres par feuille. C'est une moyenne. En gros, chaque fois que vous gribouillez un to-do list, que vous n'allez jamais finir, c'est comme si vous aviez vidé 10 bouteilles d'eau. Passons maintenant au numérique, le petit jeune dans l'histoire de la lecture. Le premier e-book apparaît en 1971, ça fait loin, avec le projet Gutenberg. Eh oui, on le retrouve, lancé par Michael Arles. C'était plus une curiosité qu'un phénomène à l'époque. Et puis, les années 2000 débarquent, avec la démocratisation des e-readers, comme le Kindle d'Amazon ou le Kobo. Avec eux, la promesse d'emporter une bibliothèque entière dans son sac sans se briser le dos. L'idée est bonne, non ? Mais bon, entre nous, qui lit vraiment les 200 bouquins téléchargés sur la liseuse ? Ben, pas moi. Puis en plus, je n'ai pas de liseuse. Alors oui, comme ça, les liseuses ont l'air plus propres que le papier. Mais elles nécessitent des matériaux rares, comme le lithium pour leur batterie, et leur fabrication consomme beaucoup d'énergie. Et je ne parle même pas de l'électricité qu'elles utilisent pour fonctionner. et être rechargé. Bref, que ça soit pour le papier ou le numérique, chacun a une histoire fascinante. Mais au-delà de leurs origines, leur impact sur la planète mérite d'être exploré. Alors, papier ou liseuse, qui fait vraiment mal à la mère nature ? Ben, spoiler, aucun des deux n'est parfait. Alors, papier ou numérique ? Les deux ont fière allure dans notre société moderne. Le papier a quand même une image, je trouve, assez rétro. La liseuse, elle, a l'image du coup plutôt moderne. Mais ici, on parle d'écologie. Et croyez-moi, c'est un duel qui est serré. Dans ce coin, le papier, parfois recyclé, souvent coupable d'abattre les arbres majestueux. Et dans l'autre coin, le numérique. Uturiste, mais énergivore ! Prêt pour un combat où personne ne sort totalement indemne ? Allez, c'est parti ! Commençons avec notre bon vieux papier. Pour produire les 400 millions de tonnes de papier fabriqués chaque année dans le monde, environ 4 milliards d'arbres sont abattus. Oui, 4 milliards. C'est à peu près 80 fois la surface de la Belgique chaque année. Et ça, même si une partie provient de forêts certifiées durables. Et puisque j'aime bien faire des comparaisons, pour rappel, en 2022, on estimait la population mondiale à 8 milliards d'individus. Voilà. 8 milliards d'êtres humains sur Terre, 4 milliards d'arbres abattus chaque année. Et pour information, chaque tonne de papier non recyclé consomme environ 24 arbres. En France, environ 20% de la production de papier provient du recyclage. Donc, ce n'est pas encore suffisant. Et ironiquement, 30% du papier qu'on produit dans le monde finit dans les emballages. Donc, si vous recevez un colis Amazon avec du papier bulle et une facture papier, vous savez à quoi ça peut correspondre. Produire du papier, ce n'est pas seulement abattre des arbres. C'est aussi... Comme on l'a vu précédemment, une histoire d'eau et d'énergie. Pour un livre moyen de 300 pages, on consomme environ 10 litres d'eau, soit l'équivalent de deux grandes bouteilles d'eau minérale. Alors... Alors, je vous vois venir, vous allez me dire Oui, mais Corbeau Écolo, tu nous avais dit que pour fabriquer une feuille de papier A4 toute blanche, ça consommait environ 10 litres d'eau. Donc je ne comprends pas pourquoi, du coup, on consomme aussi 10 litres d'eau pour fabriquer un livre de 300 pages. Et vous avez raison. Les 10 litres d'eau par feuille A4 sont une estimation moyenne basée sur, du coup, l'ensemble du processus de fabrication du papier. Pour rappel, ça concerne, du coup, l'extraction et la transformation de la matière première, donc du bois. le blanchiment et le séchage, et les pertes d'eau dans le processus industriel. Mais quand on parle d'un livre de 300 pages, ce chiffre est souvent basé sur une approche différente, prenant en compte des procédés optimisés pour produire des livres en grande quantité, où l'eau, dans ce cas, est utilisée plus efficacement. Par exemple, les livres sont souvent imprimés sur du papier moins dense et moins blanchi que le papier A4 standard, ce qui réduit la consommation d'eau par page. Et les impressions en masse ? permettre de répartir les besoins en eau sur un volume plus important de pages. Et si on en revient du coup à la fabrication, à la production de papier, on consomme aussi de l'énergie. Cette énergie va émettre des gaz à effet de serre. Pour un livre de 300 pages, ça représente environ 7,5 kg de CO2, soit un trajet de 50 km en voiture. Et puis, il n'y a pas que la consommation d'eau, la consommation d'énergie, donc des émissions de gaz à effet de serre. Il y a aussi des rejets toxiques dans les cours d'eau dus aux produits chimiques qu'on va utiliser, surtout dans le blanchiment du papier. et une dépendance aux énergies fossiles pour alimenter les usines en pâte à papier. Donc non, quand vous lisez votre roman préféré, genre 50 nuances de grès, il n'a pas été fait avec amour, mais plutôt avec un bon bain de chlore. L'exemple n'est pas terrible. De l'amour dans 50 nuances de grès, je crois qu'il n'y a pas que de l'amour dans ce livre. Vous comprenez le principe. Passons maintenant au numérique. qui a l'air tout propre avec son design minimaliste. Mais, spoiler, derrière chaque liseuse se cache une montagne de problèmes environnementaux. Pourquoi ? Eh bien, à cause principalement de sa fabrication. Les batteries utilisent des métaux rares, comme le lithium, le cobalt ou l'or. Et ces métaux, c'est du lourd. Pour vous aider à visualiser, je vais vous donner quelques chiffres. La fabrication d'une liseuse émet entre 30 et 70 kg de CO2. Je vais vous donner des comparaisons. Pour les fans de tuning, parce que oui, je persiste à croire qu'il y a des fans du tuning qui écoutent mon podcast. Et j'en suis très content et vous êtes les bienvenus. Et bien, c'est comme rouler avec une voiture thermique classique sur 350 à 400 km. Cela représente par exemple un aller simple entre Paris et Nantes. Et pour les carnivores, c'est comme si on produisait 20 à 25 kilos de viande rouge selon les pratiques d'élevage. D'ailleurs, si vous aimez la viande, je vous conseille d'écouter mon épisode sur la comparaison entre viande d'élevage et viande végétale. Une liseuse, ça contient environ 40 métaux différents qui sont extraits dans des mines qui sont, elles, souvent controversées pour leurs impacts sociaux et environnementaux. Autrement dit... pour produire un appareil censé sauver des arbres, donc une liseuse, on fait un trou géant dans la terre. Donc bravo l'ironie de l'écologie. Mais ce n'est pas tout. Lire un livre numérique n'est pas aussi anodin qu'on le croit. Pour télécharger un e-book, vous utilisez des data centers qui fonctionnent 24 heures sur 24 et qui consomment énormément d'énergie. Ça, on le voit, peu, on a du mal à le visualiser. Mais c'est le cas. Et votre liseuse, elle doit être rechargée régulièrement, ce qui alourdit son empreinte carbone. Les data centers, ça consomme en moyenne 2% de l'électricité mondiale chaque année. Et rechercher une liseuse, ça génère environ 0,5 kg de CO2 par an. Ce qui semble peu, mais bon, ça s'ajoute au reste. Donc, à chaque fois que vous téléchargez le dernier best-seller, pensez à ces serveurs massifs qui tournent à plein régime. C'est pas si cloud que ça, le cloud computing. Alors, papier ou numérique ? Eh bien, on le voit, aucun des deux n'est Ausha. Le papier, lui, va consommer des arbres et de l'eau, et le numérique, des métaux rares et de l'énergie. La clé, c'est mieux répartir ce qu'on a. Mais ne partez pas tout de suite, car dans la troisième partie de cet épisode, on explore les solutions pour devenir un lecteur plus écolo. Et spoiler, il y a des astuces qui ne vous coûteront rien. sauf un peu de bon sens. Premier réflexe pour nos lecteurs sur papier, optez pour des livres imprimés sur du papier recyclé ou labellisé FSC. Ça garantit que les forêts utilisées sont gérées de façon durable. Pour vous donner quelques chiffres, produire du papier recyclé consomme 40% d'énergie en moins et 50% d'eau en moins qu'un papier classique. Cela veut dire que vous divisez presque par deux les besoins en énergie pour la fabrication du livre. et vous divisez par deux les besoins en eau que pour un livre fait avec du papier classique. Une tonne de papier recyclé, ça permet d'économiser environ 17 heures. Donc, pour vos romans préférés, vérifiez le petit logo FSC. Et si ce n'est pas le cas, et si vous avez l'énergie nécessaire, n'hésitez pas à receler l'éditeur jusqu'à ce qu'il change leur pratique. Et bien oui, ici on milite. Un autre réflexe, c'est qu'on se rend compte qu'un livre papier a une durée de vie impressionnante. Alors, Pourquoi acheter du neuf quand on peut trouver des trésors en seconde main ou dans les bibliothèques ? Il existe plusieurs solutions. Des librairies d'occasion, des brocantes, des sites comme Recyclib ou Momox. Vous pouvez retrouver les liens de ces deux sites dans la description de l'épisode si cela vous intéresse. Et puis, il y a les échanges de livres entre amis ou via des boîtes à livres en Librax. Et puis, soyons honnêtes, le charme d'un livre avec une dédicace du propriétaire précédent. Et bien, c'est imbattable, non ? Voilà, donc ça, c'était pour les livres papier. Maintenant... Quelles sont les solutions pour réduire l'impact du numérique ? Déjà, les liseuses et tablettes ont un coût écologique élevé à la fabrication. Alors, le mot d'ordre est simple, il faut les faire durer le plus longtemps possible. Utilisez une coque de protection pour éviter des accidents. Faire réparer votre appareil plutôt que de le remplacer. Ou acheter d'occasion si vous voulez changer de modèle. Et évitez les mises à jour qui transforment votre liseuse en grippe. Apple et compagnie, je vous vois venir ! Télécharger un ebook, ça paraît anodin. Mais comme on l'a vu, les serveurs consomment de l'énergie. Alors, regroupez Ausha pour éviter les multiples allers-retours au cloud. Préférez les bibliothèques numériques locales ou des fichiers stockés hors ligne. Évitez le streaming de libres audio en boucle. Téléchargez-les une fois pour toutes. Et oui, c'est comme Spotify. Ne soyez pas le lecteur impulsif qui fait chauffer les serveurs pour un roman qu'il oubliera après la troisième page. Et puis, il y a des solutions communes au-dessus-pas. Et là, je parle aux lecteurs engagés. Sortez vos plumes ou vos claviers. Écrivez aux éditeurs pour demander plus de transparence sur leurs pratiques et des choix écologiques dans la production. Imaginez une maison d'édition écolo qui fait des livres imprimés sur du papier en herbe et utilise des serveurs alimentés par énergie solaire. Eh ben, ça fait rêver, non ? Et enfin, la meilleure solution reste de ralentir un peu. Je vous dis pas d'arrêter de lire, mais de consommer plus intelligemment. Lisez ce que vous aimez vraiment, et évitez les achats compulsifs. Au final, que vous soyez team papier ou numérique, le livre le plus écolo est celui qu'on lit, qu'on partage et chérit. Pas celui qui prend la poussière sur une étagère ou dans un disque du roublier. Et je fais partie de ces gens-là, je le sais. Alors, papier ou numérique ? La réponse est... Ben ça dépend. Ce qui est sûr, c'est que lire plus proprement implique de faire attention à ce qu'on achète et à comment on consomme. L'idée, c'est de trouver le juste équilibre. Et vous, vous êtes plutôt papier ou liseuse ? Dites-le moi en commentaire. Sur ce, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Partagez-le si il vous a plu, si il vous a intéressé. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit du coup sur les différentes plateformes où vous écoutez mon podcast, ou alors rejoignez-moi sur les réseaux, sur Facebook ou Instagram. Sur ce, sortez vos gourdes et vélos. Et je vous dis à lundi prochain pour un nouvel épisode. Allez, salut !

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📚📱 Livre papier ou liseuse numérique : lequel est le plus respectueux de notre planète ?

Entre le plaisir d'une page qui se tourne et la modernité d'un écran rétroéclairé, difficile de choisir… mais quel est l’impact environnemental de nos habitudes de lecture ?

Dans cet épisode, on plonge dans une enquête passionnante et chiffrée pour départager ces deux supports.


🔍 Au programme :

  • Une rétrospective sur l’histoire du papier, des premières feuilles fabriquées en Chine au papier moderne, en passant par l'industrialisation massive.

  • L’émergence des liseuses numériques : une révolution technologique, mais à quel prix ?

  • Une comparaison environnementale entre les deux, basée sur la consommation d’eau, d’énergie, et les émissions de CO2.


🌍 Le verdict :
Peut-on concilier passion de la lecture et engagement écologique ? Spoiler : les réponses pourraient vous surprendre, et elles ne sont pas toujours noires ou blanches (ni en papier ni en pixels).


📖📲 Écoutez maintenant et découvrez quel support est le véritable champion écolo de la lecture


Les solutions pour acheter des livres reconditionnés :


Sources sur l'impact environnemental du papier :

  1. World Wildlife Fund (WWF)
    Site : wwf.panda.org

  2. Rapport de l'Environmental Paper Network (EPN)
    Site : environmentalpaper.org

  3. Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
    Site : ademe.fr


Sources sur l’impact environnemental du numérique :

  1. Rapport GreenIT.fr
    Site : greenit.fr

  2. The Shift Project
    Site : theshiftproject.org

  3. Étude iFixit sur l’obsolescence programmée des liseuses
    Site : ifixit.com


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61568900471076

Instagram : https://www.instagram.com/le_corbeau_ecolo/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast École ou pas, le podcast qui nous permet de répondre à des questions du quotidien pour savoir si telle chose est plus intéressante d'un point de vue mental par rapport à une autre. Et pour l'épisode d'aujourd'hui, je vous mets dans le contexte. Imaginez, vous avez un moment pour vous et vous décidez de lire. Et oui, la lecture. C'est un sens magique où l'on s'évade dans un bon roman, un article ou même... la notice d'un meuble Ikea. Et oui, moi personnellement, je les perds tout le temps les notices. Donc je monte mon meuble et à un moment donné vient le moment où je dois le démonter. Soit parce que je déménage, soit parce que je vends le meuble, enfin peu importe. Et là, bien sûr, impossible de remettre la main sur cette notice que pourtant je me suis juré de garder parce que c'est pratique une notice pour un meuble Ikea. Mais heureusement, on trouve la notice, mais en version numérique. Donc, je me suis posé une question. Lire proprement. Qu'est-ce que ça veut dire ? Papier ou numérique ? Qui gagne la bataille écologique ? Aujourd'hui, on plonge dans cette querelle environnementale et technologique en commençant par un petit voyage dans le temps. Bah oui, l'histoire d'un support de lecture. Installez-vous confortablement, que vous soyez plutôt Kindle ou PageJony. Et je peux même utiliser une voix un peu plus posée, pour vous détendre un peu plus. Allez, c'est parti ! Le papier, ce vieux compagnon, remonte à environ 200 ans après Jésus-Christ. Les Chinois, sous la dynastie Han, sont les premiers à transformer ces fibres végétales en un support d'écriture pratique. Alors oui, avant ça, on gribouillait sur tout ce qui passait. Des tablettes d'argile, des feuilles de palmiers et même des os. Imaginez écrire votre liste de courses sur un os de mammouth. C'est pas hyper pratique à travailler, je pense. Et puis, au XVe siècle, notre bon vieux Kutemberg démocratise le papier grâce à l'imprimerie. Résultat, des livres à gogo, des journaux et des tonnes de prospectus inutiles dans nos boîtes-lettres des siècles plus tard. Aujourd'hui, le papier est majoritairement fait à partir de bois et d'eau, mais avec un impact environnemental important. Des arbres abattus et beaucoup d'eau consommée, environ 10 litres d'eau par feuille A4, et des rejets de CO2 dans la fabrication. Bon, pour l'abattage des arbres, ça j'en avais déjà une petite idée. Mais ce qui m'a surpris, c'est la quantité d'eau nécessaire à la fabrication d'une feuille. Comment on explique qu'on a besoin de 10 litres d'eau pour la fabrication d'une feuille A4 ? Eh bien... Tout commence avec notre ami, l'arbre. Si on coupe un arbre pour faire du papier, il faut ensuite le transformer, cet arbre. Parce qu'on ne va pas directement écrire sur le tronc. Sauf si vous êtes un castor littéraire. Genre père castor. Enfin bon, bref. Et c'est cette transformation qui nécessite énormément d'eau. L'écorce et le bois sont transformés en pâte à papier. Un processus qui demande beaucoup de rinçage et de nettoyage pour éliminer les impuretés. Imaginez un arbre passant dans une grande machine à laver. mais genre XXL. Et ces machines ne font pas qu'un petit cycle rapide. C'est du linge très très sale. Ensuite, il y a la question du blanc éclatant. Bah oui, parce qu'on ne veut pas écrire sur des feuilles marron. Et d'ailleurs, c'est là où on voit la différence entre du papier qui n'est pas issu du recyclage, donc généralement qui est plutôt de couleur blanche, et du papier, lui, qui est issu du recyclage, où là, la couleur blanche est assez partie. C'est du papier un peu délavé. Le blanchiment de la pâte à papier, lui, nécessite beaucoup d'eau pour diluer les produits chimiques et éviter que le papier ne ressemble à un vieux tapis. Bon, entre nous, enfin moi je vais parler de moi, je pourrais très bien me contenter d'un papier légèrement beige. Ça serait un sacré bain d'eau économisé. Enfin, une fois que le papier est bien lavé, bien blanchi, eh bien il faut le sécher. Et là, rebelote de l'eau. est utilisé pour lisser, aplatir et renforcer les fibres du papier. Une fois le processus terminé, pour chaque tonne de papier produite, il a fallu consommer entre 15 000 et 20 000 litres d'eau. Donc divisez cela par le nombre de feuilles et vous obtenez ces fameux 10 litres par feuille. C'est une moyenne. En gros, chaque fois que vous gribouillez un to-do list, que vous n'allez jamais finir, c'est comme si vous aviez vidé 10 bouteilles d'eau. Passons maintenant au numérique, le petit jeune dans l'histoire de la lecture. Le premier e-book apparaît en 1971, ça fait loin, avec le projet Gutenberg. Eh oui, on le retrouve, lancé par Michael Arles. C'était plus une curiosité qu'un phénomène à l'époque. Et puis, les années 2000 débarquent, avec la démocratisation des e-readers, comme le Kindle d'Amazon ou le Kobo. Avec eux, la promesse d'emporter une bibliothèque entière dans son sac sans se briser le dos. L'idée est bonne, non ? Mais bon, entre nous, qui lit vraiment les 200 bouquins téléchargés sur la liseuse ? Ben, pas moi. Puis en plus, je n'ai pas de liseuse. Alors oui, comme ça, les liseuses ont l'air plus propres que le papier. Mais elles nécessitent des matériaux rares, comme le lithium pour leur batterie, et leur fabrication consomme beaucoup d'énergie. Et je ne parle même pas de l'électricité qu'elles utilisent pour fonctionner. et être rechargé. Bref, que ça soit pour le papier ou le numérique, chacun a une histoire fascinante. Mais au-delà de leurs origines, leur impact sur la planète mérite d'être exploré. Alors, papier ou liseuse, qui fait vraiment mal à la mère nature ? Ben, spoiler, aucun des deux n'est parfait. Alors, papier ou numérique ? Les deux ont fière allure dans notre société moderne. Le papier a quand même une image, je trouve, assez rétro. La liseuse, elle, a l'image du coup plutôt moderne. Mais ici, on parle d'écologie. Et croyez-moi, c'est un duel qui est serré. Dans ce coin, le papier, parfois recyclé, souvent coupable d'abattre les arbres majestueux. Et dans l'autre coin, le numérique. Uturiste, mais énergivore ! Prêt pour un combat où personne ne sort totalement indemne ? Allez, c'est parti ! Commençons avec notre bon vieux papier. Pour produire les 400 millions de tonnes de papier fabriqués chaque année dans le monde, environ 4 milliards d'arbres sont abattus. Oui, 4 milliards. C'est à peu près 80 fois la surface de la Belgique chaque année. Et ça, même si une partie provient de forêts certifiées durables. Et puisque j'aime bien faire des comparaisons, pour rappel, en 2022, on estimait la population mondiale à 8 milliards d'individus. Voilà. 8 milliards d'êtres humains sur Terre, 4 milliards d'arbres abattus chaque année. Et pour information, chaque tonne de papier non recyclé consomme environ 24 arbres. En France, environ 20% de la production de papier provient du recyclage. Donc, ce n'est pas encore suffisant. Et ironiquement, 30% du papier qu'on produit dans le monde finit dans les emballages. Donc, si vous recevez un colis Amazon avec du papier bulle et une facture papier, vous savez à quoi ça peut correspondre. Produire du papier, ce n'est pas seulement abattre des arbres. C'est aussi... Comme on l'a vu précédemment, une histoire d'eau et d'énergie. Pour un livre moyen de 300 pages, on consomme environ 10 litres d'eau, soit l'équivalent de deux grandes bouteilles d'eau minérale. Alors... Alors, je vous vois venir, vous allez me dire Oui, mais Corbeau Écolo, tu nous avais dit que pour fabriquer une feuille de papier A4 toute blanche, ça consommait environ 10 litres d'eau. Donc je ne comprends pas pourquoi, du coup, on consomme aussi 10 litres d'eau pour fabriquer un livre de 300 pages. Et vous avez raison. Les 10 litres d'eau par feuille A4 sont une estimation moyenne basée sur, du coup, l'ensemble du processus de fabrication du papier. Pour rappel, ça concerne, du coup, l'extraction et la transformation de la matière première, donc du bois. le blanchiment et le séchage, et les pertes d'eau dans le processus industriel. Mais quand on parle d'un livre de 300 pages, ce chiffre est souvent basé sur une approche différente, prenant en compte des procédés optimisés pour produire des livres en grande quantité, où l'eau, dans ce cas, est utilisée plus efficacement. Par exemple, les livres sont souvent imprimés sur du papier moins dense et moins blanchi que le papier A4 standard, ce qui réduit la consommation d'eau par page. Et les impressions en masse ? permettre de répartir les besoins en eau sur un volume plus important de pages. Et si on en revient du coup à la fabrication, à la production de papier, on consomme aussi de l'énergie. Cette énergie va émettre des gaz à effet de serre. Pour un livre de 300 pages, ça représente environ 7,5 kg de CO2, soit un trajet de 50 km en voiture. Et puis, il n'y a pas que la consommation d'eau, la consommation d'énergie, donc des émissions de gaz à effet de serre. Il y a aussi des rejets toxiques dans les cours d'eau dus aux produits chimiques qu'on va utiliser, surtout dans le blanchiment du papier. et une dépendance aux énergies fossiles pour alimenter les usines en pâte à papier. Donc non, quand vous lisez votre roman préféré, genre 50 nuances de grès, il n'a pas été fait avec amour, mais plutôt avec un bon bain de chlore. L'exemple n'est pas terrible. De l'amour dans 50 nuances de grès, je crois qu'il n'y a pas que de l'amour dans ce livre. Vous comprenez le principe. Passons maintenant au numérique. qui a l'air tout propre avec son design minimaliste. Mais, spoiler, derrière chaque liseuse se cache une montagne de problèmes environnementaux. Pourquoi ? Eh bien, à cause principalement de sa fabrication. Les batteries utilisent des métaux rares, comme le lithium, le cobalt ou l'or. Et ces métaux, c'est du lourd. Pour vous aider à visualiser, je vais vous donner quelques chiffres. La fabrication d'une liseuse émet entre 30 et 70 kg de CO2. Je vais vous donner des comparaisons. Pour les fans de tuning, parce que oui, je persiste à croire qu'il y a des fans du tuning qui écoutent mon podcast. Et j'en suis très content et vous êtes les bienvenus. Et bien, c'est comme rouler avec une voiture thermique classique sur 350 à 400 km. Cela représente par exemple un aller simple entre Paris et Nantes. Et pour les carnivores, c'est comme si on produisait 20 à 25 kilos de viande rouge selon les pratiques d'élevage. D'ailleurs, si vous aimez la viande, je vous conseille d'écouter mon épisode sur la comparaison entre viande d'élevage et viande végétale. Une liseuse, ça contient environ 40 métaux différents qui sont extraits dans des mines qui sont, elles, souvent controversées pour leurs impacts sociaux et environnementaux. Autrement dit... pour produire un appareil censé sauver des arbres, donc une liseuse, on fait un trou géant dans la terre. Donc bravo l'ironie de l'écologie. Mais ce n'est pas tout. Lire un livre numérique n'est pas aussi anodin qu'on le croit. Pour télécharger un e-book, vous utilisez des data centers qui fonctionnent 24 heures sur 24 et qui consomment énormément d'énergie. Ça, on le voit, peu, on a du mal à le visualiser. Mais c'est le cas. Et votre liseuse, elle doit être rechargée régulièrement, ce qui alourdit son empreinte carbone. Les data centers, ça consomme en moyenne 2% de l'électricité mondiale chaque année. Et rechercher une liseuse, ça génère environ 0,5 kg de CO2 par an. Ce qui semble peu, mais bon, ça s'ajoute au reste. Donc, à chaque fois que vous téléchargez le dernier best-seller, pensez à ces serveurs massifs qui tournent à plein régime. C'est pas si cloud que ça, le cloud computing. Alors, papier ou numérique ? Eh bien, on le voit, aucun des deux n'est Ausha. Le papier, lui, va consommer des arbres et de l'eau, et le numérique, des métaux rares et de l'énergie. La clé, c'est mieux répartir ce qu'on a. Mais ne partez pas tout de suite, car dans la troisième partie de cet épisode, on explore les solutions pour devenir un lecteur plus écolo. Et spoiler, il y a des astuces qui ne vous coûteront rien. sauf un peu de bon sens. Premier réflexe pour nos lecteurs sur papier, optez pour des livres imprimés sur du papier recyclé ou labellisé FSC. Ça garantit que les forêts utilisées sont gérées de façon durable. Pour vous donner quelques chiffres, produire du papier recyclé consomme 40% d'énergie en moins et 50% d'eau en moins qu'un papier classique. Cela veut dire que vous divisez presque par deux les besoins en énergie pour la fabrication du livre. et vous divisez par deux les besoins en eau que pour un livre fait avec du papier classique. Une tonne de papier recyclé, ça permet d'économiser environ 17 heures. Donc, pour vos romans préférés, vérifiez le petit logo FSC. Et si ce n'est pas le cas, et si vous avez l'énergie nécessaire, n'hésitez pas à receler l'éditeur jusqu'à ce qu'il change leur pratique. Et bien oui, ici on milite. Un autre réflexe, c'est qu'on se rend compte qu'un livre papier a une durée de vie impressionnante. Alors, Pourquoi acheter du neuf quand on peut trouver des trésors en seconde main ou dans les bibliothèques ? Il existe plusieurs solutions. Des librairies d'occasion, des brocantes, des sites comme Recyclib ou Momox. Vous pouvez retrouver les liens de ces deux sites dans la description de l'épisode si cela vous intéresse. Et puis, il y a les échanges de livres entre amis ou via des boîtes à livres en Librax. Et puis, soyons honnêtes, le charme d'un livre avec une dédicace du propriétaire précédent. Et bien, c'est imbattable, non ? Voilà, donc ça, c'était pour les livres papier. Maintenant... Quelles sont les solutions pour réduire l'impact du numérique ? Déjà, les liseuses et tablettes ont un coût écologique élevé à la fabrication. Alors, le mot d'ordre est simple, il faut les faire durer le plus longtemps possible. Utilisez une coque de protection pour éviter des accidents. Faire réparer votre appareil plutôt que de le remplacer. Ou acheter d'occasion si vous voulez changer de modèle. Et évitez les mises à jour qui transforment votre liseuse en grippe. Apple et compagnie, je vous vois venir ! Télécharger un ebook, ça paraît anodin. Mais comme on l'a vu, les serveurs consomment de l'énergie. Alors, regroupez Ausha pour éviter les multiples allers-retours au cloud. Préférez les bibliothèques numériques locales ou des fichiers stockés hors ligne. Évitez le streaming de libres audio en boucle. Téléchargez-les une fois pour toutes. Et oui, c'est comme Spotify. Ne soyez pas le lecteur impulsif qui fait chauffer les serveurs pour un roman qu'il oubliera après la troisième page. Et puis, il y a des solutions communes au-dessus-pas. Et là, je parle aux lecteurs engagés. Sortez vos plumes ou vos claviers. Écrivez aux éditeurs pour demander plus de transparence sur leurs pratiques et des choix écologiques dans la production. Imaginez une maison d'édition écolo qui fait des livres imprimés sur du papier en herbe et utilise des serveurs alimentés par énergie solaire. Eh ben, ça fait rêver, non ? Et enfin, la meilleure solution reste de ralentir un peu. Je vous dis pas d'arrêter de lire, mais de consommer plus intelligemment. Lisez ce que vous aimez vraiment, et évitez les achats compulsifs. Au final, que vous soyez team papier ou numérique, le livre le plus écolo est celui qu'on lit, qu'on partage et chérit. Pas celui qui prend la poussière sur une étagère ou dans un disque du roublier. Et je fais partie de ces gens-là, je le sais. Alors, papier ou numérique ? La réponse est... Ben ça dépend. Ce qui est sûr, c'est que lire plus proprement implique de faire attention à ce qu'on achète et à comment on consomme. L'idée, c'est de trouver le juste équilibre. Et vous, vous êtes plutôt papier ou liseuse ? Dites-le moi en commentaire. Sur ce, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Partagez-le si il vous a plu, si il vous a intéressé. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit du coup sur les différentes plateformes où vous écoutez mon podcast, ou alors rejoignez-moi sur les réseaux, sur Facebook ou Instagram. Sur ce, sortez vos gourdes et vélos. Et je vous dis à lundi prochain pour un nouvel épisode. Allez, salut !

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Description

📚📱 Livre papier ou liseuse numérique : lequel est le plus respectueux de notre planète ?

Entre le plaisir d'une page qui se tourne et la modernité d'un écran rétroéclairé, difficile de choisir… mais quel est l’impact environnemental de nos habitudes de lecture ?

Dans cet épisode, on plonge dans une enquête passionnante et chiffrée pour départager ces deux supports.


🔍 Au programme :

  • Une rétrospective sur l’histoire du papier, des premières feuilles fabriquées en Chine au papier moderne, en passant par l'industrialisation massive.

  • L’émergence des liseuses numériques : une révolution technologique, mais à quel prix ?

  • Une comparaison environnementale entre les deux, basée sur la consommation d’eau, d’énergie, et les émissions de CO2.


🌍 Le verdict :
Peut-on concilier passion de la lecture et engagement écologique ? Spoiler : les réponses pourraient vous surprendre, et elles ne sont pas toujours noires ou blanches (ni en papier ni en pixels).


📖📲 Écoutez maintenant et découvrez quel support est le véritable champion écolo de la lecture


Les solutions pour acheter des livres reconditionnés :


Sources sur l'impact environnemental du papier :

  1. World Wildlife Fund (WWF)
    Site : wwf.panda.org

  2. Rapport de l'Environmental Paper Network (EPN)
    Site : environmentalpaper.org

  3. Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
    Site : ademe.fr


Sources sur l’impact environnemental du numérique :

  1. Rapport GreenIT.fr
    Site : greenit.fr

  2. The Shift Project
    Site : theshiftproject.org

  3. Étude iFixit sur l’obsolescence programmée des liseuses
    Site : ifixit.com


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61568900471076

Instagram : https://www.instagram.com/le_corbeau_ecolo/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast École ou pas, le podcast qui nous permet de répondre à des questions du quotidien pour savoir si telle chose est plus intéressante d'un point de vue mental par rapport à une autre. Et pour l'épisode d'aujourd'hui, je vous mets dans le contexte. Imaginez, vous avez un moment pour vous et vous décidez de lire. Et oui, la lecture. C'est un sens magique où l'on s'évade dans un bon roman, un article ou même... la notice d'un meuble Ikea. Et oui, moi personnellement, je les perds tout le temps les notices. Donc je monte mon meuble et à un moment donné vient le moment où je dois le démonter. Soit parce que je déménage, soit parce que je vends le meuble, enfin peu importe. Et là, bien sûr, impossible de remettre la main sur cette notice que pourtant je me suis juré de garder parce que c'est pratique une notice pour un meuble Ikea. Mais heureusement, on trouve la notice, mais en version numérique. Donc, je me suis posé une question. Lire proprement. Qu'est-ce que ça veut dire ? Papier ou numérique ? Qui gagne la bataille écologique ? Aujourd'hui, on plonge dans cette querelle environnementale et technologique en commençant par un petit voyage dans le temps. Bah oui, l'histoire d'un support de lecture. Installez-vous confortablement, que vous soyez plutôt Kindle ou PageJony. Et je peux même utiliser une voix un peu plus posée, pour vous détendre un peu plus. Allez, c'est parti ! Le papier, ce vieux compagnon, remonte à environ 200 ans après Jésus-Christ. Les Chinois, sous la dynastie Han, sont les premiers à transformer ces fibres végétales en un support d'écriture pratique. Alors oui, avant ça, on gribouillait sur tout ce qui passait. Des tablettes d'argile, des feuilles de palmiers et même des os. Imaginez écrire votre liste de courses sur un os de mammouth. C'est pas hyper pratique à travailler, je pense. Et puis, au XVe siècle, notre bon vieux Kutemberg démocratise le papier grâce à l'imprimerie. Résultat, des livres à gogo, des journaux et des tonnes de prospectus inutiles dans nos boîtes-lettres des siècles plus tard. Aujourd'hui, le papier est majoritairement fait à partir de bois et d'eau, mais avec un impact environnemental important. Des arbres abattus et beaucoup d'eau consommée, environ 10 litres d'eau par feuille A4, et des rejets de CO2 dans la fabrication. Bon, pour l'abattage des arbres, ça j'en avais déjà une petite idée. Mais ce qui m'a surpris, c'est la quantité d'eau nécessaire à la fabrication d'une feuille. Comment on explique qu'on a besoin de 10 litres d'eau pour la fabrication d'une feuille A4 ? Eh bien... Tout commence avec notre ami, l'arbre. Si on coupe un arbre pour faire du papier, il faut ensuite le transformer, cet arbre. Parce qu'on ne va pas directement écrire sur le tronc. Sauf si vous êtes un castor littéraire. Genre père castor. Enfin bon, bref. Et c'est cette transformation qui nécessite énormément d'eau. L'écorce et le bois sont transformés en pâte à papier. Un processus qui demande beaucoup de rinçage et de nettoyage pour éliminer les impuretés. Imaginez un arbre passant dans une grande machine à laver. mais genre XXL. Et ces machines ne font pas qu'un petit cycle rapide. C'est du linge très très sale. Ensuite, il y a la question du blanc éclatant. Bah oui, parce qu'on ne veut pas écrire sur des feuilles marron. Et d'ailleurs, c'est là où on voit la différence entre du papier qui n'est pas issu du recyclage, donc généralement qui est plutôt de couleur blanche, et du papier, lui, qui est issu du recyclage, où là, la couleur blanche est assez partie. C'est du papier un peu délavé. Le blanchiment de la pâte à papier, lui, nécessite beaucoup d'eau pour diluer les produits chimiques et éviter que le papier ne ressemble à un vieux tapis. Bon, entre nous, enfin moi je vais parler de moi, je pourrais très bien me contenter d'un papier légèrement beige. Ça serait un sacré bain d'eau économisé. Enfin, une fois que le papier est bien lavé, bien blanchi, eh bien il faut le sécher. Et là, rebelote de l'eau. est utilisé pour lisser, aplatir et renforcer les fibres du papier. Une fois le processus terminé, pour chaque tonne de papier produite, il a fallu consommer entre 15 000 et 20 000 litres d'eau. Donc divisez cela par le nombre de feuilles et vous obtenez ces fameux 10 litres par feuille. C'est une moyenne. En gros, chaque fois que vous gribouillez un to-do list, que vous n'allez jamais finir, c'est comme si vous aviez vidé 10 bouteilles d'eau. Passons maintenant au numérique, le petit jeune dans l'histoire de la lecture. Le premier e-book apparaît en 1971, ça fait loin, avec le projet Gutenberg. Eh oui, on le retrouve, lancé par Michael Arles. C'était plus une curiosité qu'un phénomène à l'époque. Et puis, les années 2000 débarquent, avec la démocratisation des e-readers, comme le Kindle d'Amazon ou le Kobo. Avec eux, la promesse d'emporter une bibliothèque entière dans son sac sans se briser le dos. L'idée est bonne, non ? Mais bon, entre nous, qui lit vraiment les 200 bouquins téléchargés sur la liseuse ? Ben, pas moi. Puis en plus, je n'ai pas de liseuse. Alors oui, comme ça, les liseuses ont l'air plus propres que le papier. Mais elles nécessitent des matériaux rares, comme le lithium pour leur batterie, et leur fabrication consomme beaucoup d'énergie. Et je ne parle même pas de l'électricité qu'elles utilisent pour fonctionner. et être rechargé. Bref, que ça soit pour le papier ou le numérique, chacun a une histoire fascinante. Mais au-delà de leurs origines, leur impact sur la planète mérite d'être exploré. Alors, papier ou liseuse, qui fait vraiment mal à la mère nature ? Ben, spoiler, aucun des deux n'est parfait. Alors, papier ou numérique ? Les deux ont fière allure dans notre société moderne. Le papier a quand même une image, je trouve, assez rétro. La liseuse, elle, a l'image du coup plutôt moderne. Mais ici, on parle d'écologie. Et croyez-moi, c'est un duel qui est serré. Dans ce coin, le papier, parfois recyclé, souvent coupable d'abattre les arbres majestueux. Et dans l'autre coin, le numérique. Uturiste, mais énergivore ! Prêt pour un combat où personne ne sort totalement indemne ? Allez, c'est parti ! Commençons avec notre bon vieux papier. Pour produire les 400 millions de tonnes de papier fabriqués chaque année dans le monde, environ 4 milliards d'arbres sont abattus. Oui, 4 milliards. C'est à peu près 80 fois la surface de la Belgique chaque année. Et ça, même si une partie provient de forêts certifiées durables. Et puisque j'aime bien faire des comparaisons, pour rappel, en 2022, on estimait la population mondiale à 8 milliards d'individus. Voilà. 8 milliards d'êtres humains sur Terre, 4 milliards d'arbres abattus chaque année. Et pour information, chaque tonne de papier non recyclé consomme environ 24 arbres. En France, environ 20% de la production de papier provient du recyclage. Donc, ce n'est pas encore suffisant. Et ironiquement, 30% du papier qu'on produit dans le monde finit dans les emballages. Donc, si vous recevez un colis Amazon avec du papier bulle et une facture papier, vous savez à quoi ça peut correspondre. Produire du papier, ce n'est pas seulement abattre des arbres. C'est aussi... Comme on l'a vu précédemment, une histoire d'eau et d'énergie. Pour un livre moyen de 300 pages, on consomme environ 10 litres d'eau, soit l'équivalent de deux grandes bouteilles d'eau minérale. Alors... Alors, je vous vois venir, vous allez me dire Oui, mais Corbeau Écolo, tu nous avais dit que pour fabriquer une feuille de papier A4 toute blanche, ça consommait environ 10 litres d'eau. Donc je ne comprends pas pourquoi, du coup, on consomme aussi 10 litres d'eau pour fabriquer un livre de 300 pages. Et vous avez raison. Les 10 litres d'eau par feuille A4 sont une estimation moyenne basée sur, du coup, l'ensemble du processus de fabrication du papier. Pour rappel, ça concerne, du coup, l'extraction et la transformation de la matière première, donc du bois. le blanchiment et le séchage, et les pertes d'eau dans le processus industriel. Mais quand on parle d'un livre de 300 pages, ce chiffre est souvent basé sur une approche différente, prenant en compte des procédés optimisés pour produire des livres en grande quantité, où l'eau, dans ce cas, est utilisée plus efficacement. Par exemple, les livres sont souvent imprimés sur du papier moins dense et moins blanchi que le papier A4 standard, ce qui réduit la consommation d'eau par page. Et les impressions en masse ? permettre de répartir les besoins en eau sur un volume plus important de pages. Et si on en revient du coup à la fabrication, à la production de papier, on consomme aussi de l'énergie. Cette énergie va émettre des gaz à effet de serre. Pour un livre de 300 pages, ça représente environ 7,5 kg de CO2, soit un trajet de 50 km en voiture. Et puis, il n'y a pas que la consommation d'eau, la consommation d'énergie, donc des émissions de gaz à effet de serre. Il y a aussi des rejets toxiques dans les cours d'eau dus aux produits chimiques qu'on va utiliser, surtout dans le blanchiment du papier. et une dépendance aux énergies fossiles pour alimenter les usines en pâte à papier. Donc non, quand vous lisez votre roman préféré, genre 50 nuances de grès, il n'a pas été fait avec amour, mais plutôt avec un bon bain de chlore. L'exemple n'est pas terrible. De l'amour dans 50 nuances de grès, je crois qu'il n'y a pas que de l'amour dans ce livre. Vous comprenez le principe. Passons maintenant au numérique. qui a l'air tout propre avec son design minimaliste. Mais, spoiler, derrière chaque liseuse se cache une montagne de problèmes environnementaux. Pourquoi ? Eh bien, à cause principalement de sa fabrication. Les batteries utilisent des métaux rares, comme le lithium, le cobalt ou l'or. Et ces métaux, c'est du lourd. Pour vous aider à visualiser, je vais vous donner quelques chiffres. La fabrication d'une liseuse émet entre 30 et 70 kg de CO2. Je vais vous donner des comparaisons. Pour les fans de tuning, parce que oui, je persiste à croire qu'il y a des fans du tuning qui écoutent mon podcast. Et j'en suis très content et vous êtes les bienvenus. Et bien, c'est comme rouler avec une voiture thermique classique sur 350 à 400 km. Cela représente par exemple un aller simple entre Paris et Nantes. Et pour les carnivores, c'est comme si on produisait 20 à 25 kilos de viande rouge selon les pratiques d'élevage. D'ailleurs, si vous aimez la viande, je vous conseille d'écouter mon épisode sur la comparaison entre viande d'élevage et viande végétale. Une liseuse, ça contient environ 40 métaux différents qui sont extraits dans des mines qui sont, elles, souvent controversées pour leurs impacts sociaux et environnementaux. Autrement dit... pour produire un appareil censé sauver des arbres, donc une liseuse, on fait un trou géant dans la terre. Donc bravo l'ironie de l'écologie. Mais ce n'est pas tout. Lire un livre numérique n'est pas aussi anodin qu'on le croit. Pour télécharger un e-book, vous utilisez des data centers qui fonctionnent 24 heures sur 24 et qui consomment énormément d'énergie. Ça, on le voit, peu, on a du mal à le visualiser. Mais c'est le cas. Et votre liseuse, elle doit être rechargée régulièrement, ce qui alourdit son empreinte carbone. Les data centers, ça consomme en moyenne 2% de l'électricité mondiale chaque année. Et rechercher une liseuse, ça génère environ 0,5 kg de CO2 par an. Ce qui semble peu, mais bon, ça s'ajoute au reste. Donc, à chaque fois que vous téléchargez le dernier best-seller, pensez à ces serveurs massifs qui tournent à plein régime. C'est pas si cloud que ça, le cloud computing. Alors, papier ou numérique ? Eh bien, on le voit, aucun des deux n'est Ausha. Le papier, lui, va consommer des arbres et de l'eau, et le numérique, des métaux rares et de l'énergie. La clé, c'est mieux répartir ce qu'on a. Mais ne partez pas tout de suite, car dans la troisième partie de cet épisode, on explore les solutions pour devenir un lecteur plus écolo. Et spoiler, il y a des astuces qui ne vous coûteront rien. sauf un peu de bon sens. Premier réflexe pour nos lecteurs sur papier, optez pour des livres imprimés sur du papier recyclé ou labellisé FSC. Ça garantit que les forêts utilisées sont gérées de façon durable. Pour vous donner quelques chiffres, produire du papier recyclé consomme 40% d'énergie en moins et 50% d'eau en moins qu'un papier classique. Cela veut dire que vous divisez presque par deux les besoins en énergie pour la fabrication du livre. et vous divisez par deux les besoins en eau que pour un livre fait avec du papier classique. Une tonne de papier recyclé, ça permet d'économiser environ 17 heures. Donc, pour vos romans préférés, vérifiez le petit logo FSC. Et si ce n'est pas le cas, et si vous avez l'énergie nécessaire, n'hésitez pas à receler l'éditeur jusqu'à ce qu'il change leur pratique. Et bien oui, ici on milite. Un autre réflexe, c'est qu'on se rend compte qu'un livre papier a une durée de vie impressionnante. Alors, Pourquoi acheter du neuf quand on peut trouver des trésors en seconde main ou dans les bibliothèques ? Il existe plusieurs solutions. Des librairies d'occasion, des brocantes, des sites comme Recyclib ou Momox. Vous pouvez retrouver les liens de ces deux sites dans la description de l'épisode si cela vous intéresse. Et puis, il y a les échanges de livres entre amis ou via des boîtes à livres en Librax. Et puis, soyons honnêtes, le charme d'un livre avec une dédicace du propriétaire précédent. Et bien, c'est imbattable, non ? Voilà, donc ça, c'était pour les livres papier. Maintenant... Quelles sont les solutions pour réduire l'impact du numérique ? Déjà, les liseuses et tablettes ont un coût écologique élevé à la fabrication. Alors, le mot d'ordre est simple, il faut les faire durer le plus longtemps possible. Utilisez une coque de protection pour éviter des accidents. Faire réparer votre appareil plutôt que de le remplacer. Ou acheter d'occasion si vous voulez changer de modèle. Et évitez les mises à jour qui transforment votre liseuse en grippe. Apple et compagnie, je vous vois venir ! Télécharger un ebook, ça paraît anodin. Mais comme on l'a vu, les serveurs consomment de l'énergie. Alors, regroupez Ausha pour éviter les multiples allers-retours au cloud. Préférez les bibliothèques numériques locales ou des fichiers stockés hors ligne. Évitez le streaming de libres audio en boucle. Téléchargez-les une fois pour toutes. Et oui, c'est comme Spotify. Ne soyez pas le lecteur impulsif qui fait chauffer les serveurs pour un roman qu'il oubliera après la troisième page. Et puis, il y a des solutions communes au-dessus-pas. Et là, je parle aux lecteurs engagés. Sortez vos plumes ou vos claviers. Écrivez aux éditeurs pour demander plus de transparence sur leurs pratiques et des choix écologiques dans la production. Imaginez une maison d'édition écolo qui fait des livres imprimés sur du papier en herbe et utilise des serveurs alimentés par énergie solaire. Eh ben, ça fait rêver, non ? Et enfin, la meilleure solution reste de ralentir un peu. Je vous dis pas d'arrêter de lire, mais de consommer plus intelligemment. Lisez ce que vous aimez vraiment, et évitez les achats compulsifs. Au final, que vous soyez team papier ou numérique, le livre le plus écolo est celui qu'on lit, qu'on partage et chérit. Pas celui qui prend la poussière sur une étagère ou dans un disque du roublier. Et je fais partie de ces gens-là, je le sais. Alors, papier ou numérique ? La réponse est... Ben ça dépend. Ce qui est sûr, c'est que lire plus proprement implique de faire attention à ce qu'on achète et à comment on consomme. L'idée, c'est de trouver le juste équilibre. Et vous, vous êtes plutôt papier ou liseuse ? Dites-le moi en commentaire. Sur ce, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Partagez-le si il vous a plu, si il vous a intéressé. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit du coup sur les différentes plateformes où vous écoutez mon podcast, ou alors rejoignez-moi sur les réseaux, sur Facebook ou Instagram. Sur ce, sortez vos gourdes et vélos. Et je vous dis à lundi prochain pour un nouvel épisode. Allez, salut !

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📚📱 Livre papier ou liseuse numérique : lequel est le plus respectueux de notre planète ?

Entre le plaisir d'une page qui se tourne et la modernité d'un écran rétroéclairé, difficile de choisir… mais quel est l’impact environnemental de nos habitudes de lecture ?

Dans cet épisode, on plonge dans une enquête passionnante et chiffrée pour départager ces deux supports.


🔍 Au programme :

  • Une rétrospective sur l’histoire du papier, des premières feuilles fabriquées en Chine au papier moderne, en passant par l'industrialisation massive.

  • L’émergence des liseuses numériques : une révolution technologique, mais à quel prix ?

  • Une comparaison environnementale entre les deux, basée sur la consommation d’eau, d’énergie, et les émissions de CO2.


🌍 Le verdict :
Peut-on concilier passion de la lecture et engagement écologique ? Spoiler : les réponses pourraient vous surprendre, et elles ne sont pas toujours noires ou blanches (ni en papier ni en pixels).


📖📲 Écoutez maintenant et découvrez quel support est le véritable champion écolo de la lecture


Les solutions pour acheter des livres reconditionnés :


Sources sur l'impact environnemental du papier :

  1. World Wildlife Fund (WWF)
    Site : wwf.panda.org

  2. Rapport de l'Environmental Paper Network (EPN)
    Site : environmentalpaper.org

  3. Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
    Site : ademe.fr


Sources sur l’impact environnemental du numérique :

  1. Rapport GreenIT.fr
    Site : greenit.fr

  2. The Shift Project
    Site : theshiftproject.org

  3. Étude iFixit sur l’obsolescence programmée des liseuses
    Site : ifixit.com


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast École ou pas, le podcast qui nous permet de répondre à des questions du quotidien pour savoir si telle chose est plus intéressante d'un point de vue mental par rapport à une autre. Et pour l'épisode d'aujourd'hui, je vous mets dans le contexte. Imaginez, vous avez un moment pour vous et vous décidez de lire. Et oui, la lecture. C'est un sens magique où l'on s'évade dans un bon roman, un article ou même... la notice d'un meuble Ikea. Et oui, moi personnellement, je les perds tout le temps les notices. Donc je monte mon meuble et à un moment donné vient le moment où je dois le démonter. Soit parce que je déménage, soit parce que je vends le meuble, enfin peu importe. Et là, bien sûr, impossible de remettre la main sur cette notice que pourtant je me suis juré de garder parce que c'est pratique une notice pour un meuble Ikea. Mais heureusement, on trouve la notice, mais en version numérique. Donc, je me suis posé une question. Lire proprement. Qu'est-ce que ça veut dire ? Papier ou numérique ? Qui gagne la bataille écologique ? Aujourd'hui, on plonge dans cette querelle environnementale et technologique en commençant par un petit voyage dans le temps. Bah oui, l'histoire d'un support de lecture. Installez-vous confortablement, que vous soyez plutôt Kindle ou PageJony. Et je peux même utiliser une voix un peu plus posée, pour vous détendre un peu plus. Allez, c'est parti ! Le papier, ce vieux compagnon, remonte à environ 200 ans après Jésus-Christ. Les Chinois, sous la dynastie Han, sont les premiers à transformer ces fibres végétales en un support d'écriture pratique. Alors oui, avant ça, on gribouillait sur tout ce qui passait. Des tablettes d'argile, des feuilles de palmiers et même des os. Imaginez écrire votre liste de courses sur un os de mammouth. C'est pas hyper pratique à travailler, je pense. Et puis, au XVe siècle, notre bon vieux Kutemberg démocratise le papier grâce à l'imprimerie. Résultat, des livres à gogo, des journaux et des tonnes de prospectus inutiles dans nos boîtes-lettres des siècles plus tard. Aujourd'hui, le papier est majoritairement fait à partir de bois et d'eau, mais avec un impact environnemental important. Des arbres abattus et beaucoup d'eau consommée, environ 10 litres d'eau par feuille A4, et des rejets de CO2 dans la fabrication. Bon, pour l'abattage des arbres, ça j'en avais déjà une petite idée. Mais ce qui m'a surpris, c'est la quantité d'eau nécessaire à la fabrication d'une feuille. Comment on explique qu'on a besoin de 10 litres d'eau pour la fabrication d'une feuille A4 ? Eh bien... Tout commence avec notre ami, l'arbre. Si on coupe un arbre pour faire du papier, il faut ensuite le transformer, cet arbre. Parce qu'on ne va pas directement écrire sur le tronc. Sauf si vous êtes un castor littéraire. Genre père castor. Enfin bon, bref. Et c'est cette transformation qui nécessite énormément d'eau. L'écorce et le bois sont transformés en pâte à papier. Un processus qui demande beaucoup de rinçage et de nettoyage pour éliminer les impuretés. Imaginez un arbre passant dans une grande machine à laver. mais genre XXL. Et ces machines ne font pas qu'un petit cycle rapide. C'est du linge très très sale. Ensuite, il y a la question du blanc éclatant. Bah oui, parce qu'on ne veut pas écrire sur des feuilles marron. Et d'ailleurs, c'est là où on voit la différence entre du papier qui n'est pas issu du recyclage, donc généralement qui est plutôt de couleur blanche, et du papier, lui, qui est issu du recyclage, où là, la couleur blanche est assez partie. C'est du papier un peu délavé. Le blanchiment de la pâte à papier, lui, nécessite beaucoup d'eau pour diluer les produits chimiques et éviter que le papier ne ressemble à un vieux tapis. Bon, entre nous, enfin moi je vais parler de moi, je pourrais très bien me contenter d'un papier légèrement beige. Ça serait un sacré bain d'eau économisé. Enfin, une fois que le papier est bien lavé, bien blanchi, eh bien il faut le sécher. Et là, rebelote de l'eau. est utilisé pour lisser, aplatir et renforcer les fibres du papier. Une fois le processus terminé, pour chaque tonne de papier produite, il a fallu consommer entre 15 000 et 20 000 litres d'eau. Donc divisez cela par le nombre de feuilles et vous obtenez ces fameux 10 litres par feuille. C'est une moyenne. En gros, chaque fois que vous gribouillez un to-do list, que vous n'allez jamais finir, c'est comme si vous aviez vidé 10 bouteilles d'eau. Passons maintenant au numérique, le petit jeune dans l'histoire de la lecture. Le premier e-book apparaît en 1971, ça fait loin, avec le projet Gutenberg. Eh oui, on le retrouve, lancé par Michael Arles. C'était plus une curiosité qu'un phénomène à l'époque. Et puis, les années 2000 débarquent, avec la démocratisation des e-readers, comme le Kindle d'Amazon ou le Kobo. Avec eux, la promesse d'emporter une bibliothèque entière dans son sac sans se briser le dos. L'idée est bonne, non ? Mais bon, entre nous, qui lit vraiment les 200 bouquins téléchargés sur la liseuse ? Ben, pas moi. Puis en plus, je n'ai pas de liseuse. Alors oui, comme ça, les liseuses ont l'air plus propres que le papier. Mais elles nécessitent des matériaux rares, comme le lithium pour leur batterie, et leur fabrication consomme beaucoup d'énergie. Et je ne parle même pas de l'électricité qu'elles utilisent pour fonctionner. et être rechargé. Bref, que ça soit pour le papier ou le numérique, chacun a une histoire fascinante. Mais au-delà de leurs origines, leur impact sur la planète mérite d'être exploré. Alors, papier ou liseuse, qui fait vraiment mal à la mère nature ? Ben, spoiler, aucun des deux n'est parfait. Alors, papier ou numérique ? Les deux ont fière allure dans notre société moderne. Le papier a quand même une image, je trouve, assez rétro. La liseuse, elle, a l'image du coup plutôt moderne. Mais ici, on parle d'écologie. Et croyez-moi, c'est un duel qui est serré. Dans ce coin, le papier, parfois recyclé, souvent coupable d'abattre les arbres majestueux. Et dans l'autre coin, le numérique. Uturiste, mais énergivore ! Prêt pour un combat où personne ne sort totalement indemne ? Allez, c'est parti ! Commençons avec notre bon vieux papier. Pour produire les 400 millions de tonnes de papier fabriqués chaque année dans le monde, environ 4 milliards d'arbres sont abattus. Oui, 4 milliards. C'est à peu près 80 fois la surface de la Belgique chaque année. Et ça, même si une partie provient de forêts certifiées durables. Et puisque j'aime bien faire des comparaisons, pour rappel, en 2022, on estimait la population mondiale à 8 milliards d'individus. Voilà. 8 milliards d'êtres humains sur Terre, 4 milliards d'arbres abattus chaque année. Et pour information, chaque tonne de papier non recyclé consomme environ 24 arbres. En France, environ 20% de la production de papier provient du recyclage. Donc, ce n'est pas encore suffisant. Et ironiquement, 30% du papier qu'on produit dans le monde finit dans les emballages. Donc, si vous recevez un colis Amazon avec du papier bulle et une facture papier, vous savez à quoi ça peut correspondre. Produire du papier, ce n'est pas seulement abattre des arbres. C'est aussi... Comme on l'a vu précédemment, une histoire d'eau et d'énergie. Pour un livre moyen de 300 pages, on consomme environ 10 litres d'eau, soit l'équivalent de deux grandes bouteilles d'eau minérale. Alors... Alors, je vous vois venir, vous allez me dire Oui, mais Corbeau Écolo, tu nous avais dit que pour fabriquer une feuille de papier A4 toute blanche, ça consommait environ 10 litres d'eau. Donc je ne comprends pas pourquoi, du coup, on consomme aussi 10 litres d'eau pour fabriquer un livre de 300 pages. Et vous avez raison. Les 10 litres d'eau par feuille A4 sont une estimation moyenne basée sur, du coup, l'ensemble du processus de fabrication du papier. Pour rappel, ça concerne, du coup, l'extraction et la transformation de la matière première, donc du bois. le blanchiment et le séchage, et les pertes d'eau dans le processus industriel. Mais quand on parle d'un livre de 300 pages, ce chiffre est souvent basé sur une approche différente, prenant en compte des procédés optimisés pour produire des livres en grande quantité, où l'eau, dans ce cas, est utilisée plus efficacement. Par exemple, les livres sont souvent imprimés sur du papier moins dense et moins blanchi que le papier A4 standard, ce qui réduit la consommation d'eau par page. Et les impressions en masse ? permettre de répartir les besoins en eau sur un volume plus important de pages. Et si on en revient du coup à la fabrication, à la production de papier, on consomme aussi de l'énergie. Cette énergie va émettre des gaz à effet de serre. Pour un livre de 300 pages, ça représente environ 7,5 kg de CO2, soit un trajet de 50 km en voiture. Et puis, il n'y a pas que la consommation d'eau, la consommation d'énergie, donc des émissions de gaz à effet de serre. Il y a aussi des rejets toxiques dans les cours d'eau dus aux produits chimiques qu'on va utiliser, surtout dans le blanchiment du papier. et une dépendance aux énergies fossiles pour alimenter les usines en pâte à papier. Donc non, quand vous lisez votre roman préféré, genre 50 nuances de grès, il n'a pas été fait avec amour, mais plutôt avec un bon bain de chlore. L'exemple n'est pas terrible. De l'amour dans 50 nuances de grès, je crois qu'il n'y a pas que de l'amour dans ce livre. Vous comprenez le principe. Passons maintenant au numérique. qui a l'air tout propre avec son design minimaliste. Mais, spoiler, derrière chaque liseuse se cache une montagne de problèmes environnementaux. Pourquoi ? Eh bien, à cause principalement de sa fabrication. Les batteries utilisent des métaux rares, comme le lithium, le cobalt ou l'or. Et ces métaux, c'est du lourd. Pour vous aider à visualiser, je vais vous donner quelques chiffres. La fabrication d'une liseuse émet entre 30 et 70 kg de CO2. Je vais vous donner des comparaisons. Pour les fans de tuning, parce que oui, je persiste à croire qu'il y a des fans du tuning qui écoutent mon podcast. Et j'en suis très content et vous êtes les bienvenus. Et bien, c'est comme rouler avec une voiture thermique classique sur 350 à 400 km. Cela représente par exemple un aller simple entre Paris et Nantes. Et pour les carnivores, c'est comme si on produisait 20 à 25 kilos de viande rouge selon les pratiques d'élevage. D'ailleurs, si vous aimez la viande, je vous conseille d'écouter mon épisode sur la comparaison entre viande d'élevage et viande végétale. Une liseuse, ça contient environ 40 métaux différents qui sont extraits dans des mines qui sont, elles, souvent controversées pour leurs impacts sociaux et environnementaux. Autrement dit... pour produire un appareil censé sauver des arbres, donc une liseuse, on fait un trou géant dans la terre. Donc bravo l'ironie de l'écologie. Mais ce n'est pas tout. Lire un livre numérique n'est pas aussi anodin qu'on le croit. Pour télécharger un e-book, vous utilisez des data centers qui fonctionnent 24 heures sur 24 et qui consomment énormément d'énergie. Ça, on le voit, peu, on a du mal à le visualiser. Mais c'est le cas. Et votre liseuse, elle doit être rechargée régulièrement, ce qui alourdit son empreinte carbone. Les data centers, ça consomme en moyenne 2% de l'électricité mondiale chaque année. Et rechercher une liseuse, ça génère environ 0,5 kg de CO2 par an. Ce qui semble peu, mais bon, ça s'ajoute au reste. Donc, à chaque fois que vous téléchargez le dernier best-seller, pensez à ces serveurs massifs qui tournent à plein régime. C'est pas si cloud que ça, le cloud computing. Alors, papier ou numérique ? Eh bien, on le voit, aucun des deux n'est Ausha. Le papier, lui, va consommer des arbres et de l'eau, et le numérique, des métaux rares et de l'énergie. La clé, c'est mieux répartir ce qu'on a. Mais ne partez pas tout de suite, car dans la troisième partie de cet épisode, on explore les solutions pour devenir un lecteur plus écolo. Et spoiler, il y a des astuces qui ne vous coûteront rien. sauf un peu de bon sens. Premier réflexe pour nos lecteurs sur papier, optez pour des livres imprimés sur du papier recyclé ou labellisé FSC. Ça garantit que les forêts utilisées sont gérées de façon durable. Pour vous donner quelques chiffres, produire du papier recyclé consomme 40% d'énergie en moins et 50% d'eau en moins qu'un papier classique. Cela veut dire que vous divisez presque par deux les besoins en énergie pour la fabrication du livre. et vous divisez par deux les besoins en eau que pour un livre fait avec du papier classique. Une tonne de papier recyclé, ça permet d'économiser environ 17 heures. Donc, pour vos romans préférés, vérifiez le petit logo FSC. Et si ce n'est pas le cas, et si vous avez l'énergie nécessaire, n'hésitez pas à receler l'éditeur jusqu'à ce qu'il change leur pratique. Et bien oui, ici on milite. Un autre réflexe, c'est qu'on se rend compte qu'un livre papier a une durée de vie impressionnante. Alors, Pourquoi acheter du neuf quand on peut trouver des trésors en seconde main ou dans les bibliothèques ? Il existe plusieurs solutions. Des librairies d'occasion, des brocantes, des sites comme Recyclib ou Momox. Vous pouvez retrouver les liens de ces deux sites dans la description de l'épisode si cela vous intéresse. Et puis, il y a les échanges de livres entre amis ou via des boîtes à livres en Librax. Et puis, soyons honnêtes, le charme d'un livre avec une dédicace du propriétaire précédent. Et bien, c'est imbattable, non ? Voilà, donc ça, c'était pour les livres papier. Maintenant... Quelles sont les solutions pour réduire l'impact du numérique ? Déjà, les liseuses et tablettes ont un coût écologique élevé à la fabrication. Alors, le mot d'ordre est simple, il faut les faire durer le plus longtemps possible. Utilisez une coque de protection pour éviter des accidents. Faire réparer votre appareil plutôt que de le remplacer. Ou acheter d'occasion si vous voulez changer de modèle. Et évitez les mises à jour qui transforment votre liseuse en grippe. Apple et compagnie, je vous vois venir ! Télécharger un ebook, ça paraît anodin. Mais comme on l'a vu, les serveurs consomment de l'énergie. Alors, regroupez Ausha pour éviter les multiples allers-retours au cloud. Préférez les bibliothèques numériques locales ou des fichiers stockés hors ligne. Évitez le streaming de libres audio en boucle. Téléchargez-les une fois pour toutes. Et oui, c'est comme Spotify. Ne soyez pas le lecteur impulsif qui fait chauffer les serveurs pour un roman qu'il oubliera après la troisième page. Et puis, il y a des solutions communes au-dessus-pas. Et là, je parle aux lecteurs engagés. Sortez vos plumes ou vos claviers. Écrivez aux éditeurs pour demander plus de transparence sur leurs pratiques et des choix écologiques dans la production. Imaginez une maison d'édition écolo qui fait des livres imprimés sur du papier en herbe et utilise des serveurs alimentés par énergie solaire. Eh ben, ça fait rêver, non ? Et enfin, la meilleure solution reste de ralentir un peu. Je vous dis pas d'arrêter de lire, mais de consommer plus intelligemment. Lisez ce que vous aimez vraiment, et évitez les achats compulsifs. Au final, que vous soyez team papier ou numérique, le livre le plus écolo est celui qu'on lit, qu'on partage et chérit. Pas celui qui prend la poussière sur une étagère ou dans un disque du roublier. Et je fais partie de ces gens-là, je le sais. Alors, papier ou numérique ? La réponse est... Ben ça dépend. Ce qui est sûr, c'est que lire plus proprement implique de faire attention à ce qu'on achète et à comment on consomme. L'idée, c'est de trouver le juste équilibre. Et vous, vous êtes plutôt papier ou liseuse ? Dites-le moi en commentaire. Sur ce, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Partagez-le si il vous a plu, si il vous a intéressé. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit du coup sur les différentes plateformes où vous écoutez mon podcast, ou alors rejoignez-moi sur les réseaux, sur Facebook ou Instagram. Sur ce, sortez vos gourdes et vélos. Et je vous dis à lundi prochain pour un nouvel épisode. Allez, salut !

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