Speaker #0Salutations et bienvenue dans Elan de Vie, le podcast qui t'accompagne dans ta quête de sens, de résilience, de force intérieure et de patience. Je suis Fanta Dianou, consultante en projet de vie pour femmes actives et réflexionnelles. Et ici, je partage mes prises de conscience face aux épreuves de la vie, aux transitions, aux réflexions, et donne la parole à celles et ceux que la vie me met sur mon chemin. et qui m'inspirent par leur parcours de transformation, par leur patience, par leur force intérieure. Et oui, chaque filet d'eau a son chemin. Donc si tu cherches à trouver de l'énergie dans les moments difficiles et à grandir, à t'élever à travers tes expériences, tes vécus, alors tu es au bon endroit. Salutations ! Aujourd'hui, est-ce que tu t'es déjà dit « je porte tout sur mes épaules » ? Ou j'en ai plein le dos ? Oui, j'en ai plein le dos. Est-ce que ces mots résonnent en toi ? Si c'est oui, alors cet épisode est pour toi. Parce que la charge mentale, que ce soit pour les femmes ou les hommes, reste largement invisible et incomprise auprès de la société. Parce que si gérer ne veut pas forcément dire tout porter toute seule, et parce que cette fatigue que tu as, tu n'arrives pas forcément à le nommer et n'as pas forcément de nom. Parce que c'est ton ressenti. Et donc dans cet épisode, tu vas comprendre ce que c'est cette charge mentale, comment tu peux identifier les petites choses ou les grosses choses que tu portes et surtout découvrir comment alléger cette charge sans tout bâcler. Et à la fin de l'épisode, tu sauras comment nommer cet épuisement, mais aussi tu auras des méthodologies concrètes pour redistribuer les tâches et t'autoriser à demander de l'aide sans culpabilité. Et ça, c'est super important, j'insiste. Parce que, généralement, on est dans la culpabilité et on n'ose pas demander. Et derrière, on se plaint. Alors qu'en fait, lorsqu'on demande, on se retrouve qu'il y a forcément des surprises. Voilà. Mais avant cela, on va faire un petit rituel où je te demande juste de te poser là, ici, maintenant, à l'instant, et que tu te connectes à ce corps. Tu es bien assis ou debout. Je veux juste que tu fermes les yeux et que tu ressors le poids. de tout ce que tu portes en silence en toi, même si tu n'arrives pas à les nommer. Reconnais cette charge, tout simplement. Oui, elle est bien réelle. Mais tu es là, et ce que je veux te dire, c'est que tu n'as pas à tout porter toute seule. Alors prends trois grosses respirations et lâche. Voilà. Quelle est la différence entre les tâches visibles et la charge mentale invisible ? Les tâches visibles sont tout ce que tu mets en place. Donc, que ce soit au niveau de la planification, de l'organisation, de l'anticipation, ou tout ce que tu portes. C'est toutes les tâches que tu es en train de faire, que ce soit dans ton propre quotidien, si tu as une famille, dans ta famille, les enfants, le conjoint, conjointe, tout ce que tu fais qui fait que tes yeux... du monde, on voit les actions que tu es en train de faire. Alors que la charge mentale invisible, c'est la conséquence de toute cette charge ou toutes ces tâches visibles que tu es en train de faire et qu'est la conséquence que ça au fond de toi. Tu n'en mesures pas forcément les conséquences, mais tu le perçois, tu le ressens. Parce qu'au bout d'un moment, tu te dis je suis fatigué, je suis épuisé, j'en peux plus. Je porte tout toute seule, je fais tout, il n'y a personne qui m'aide, les enfants ne m'aident pas, mon conjoint ne m'aide pas. Et quand tu es tout seul, je suis en train de tout faire tout seul, je n'arrive plus. Je veux de l'aide, mais je n'ose pas. Et je pense que c'est important de savoir se connecter à ce côté invisible quand tu es en train de la vivre, en te disant, ben, ce n'est pas normal. Qu'est-ce que la normalité ? Aujourd'hui, on s'accompte des tâches qui ne sont pas forcément celles qu'on devrait faire. On se surcharge, on veut montrer au monde qu'on est fort. Moi j'appelle ça les mamans courage, pour celles qui sont mères. Ou les tatas courage pour celles qui sont tatas ou tantons. Et pourquoi je dis ça ? Parce qu'en fait cette charge qu'on est en train d'avoir nous épuise, je dirais pas que physiquement mais aussi psychologiquement. Et du coup ça a toujours un impact au niveau de la tête, au niveau neurologique. On est toujours sur tension, le cœur qui palpite, on est toujours dans le jus. Parfois, on n'arrive pas à dormir, on a des crises de nerfs, on a des crises d'angoisse et parfois, on perd le contrôle de ses gestes ou de ses mots. Et donc, tout ça, ça a des conséquences. Et je dirais, d'avoir toute cette charge, on peut penser que c'est normal. Mais qu'est-ce que la normalité ? Moi, je dirais... Ce n'est pas d'être comme tout le monde. Cette normalité, c'est de se dire tout ce que je suis en train de faire, dans quel état c'est en train de me mettre. Et donc, lorsqu'on se pose ces questions-là, là commence la résolution du problème. On n'a pas à porter tout ça tout seul. On n'a pas à être là, à tout gérer comme un chef d'orchestre. Parce qu'au bout d'un moment, on peut perdre le fil. Et en gros, c'est je porte énormément de responsabilités. Et du coup, quand je regarde tout ça, qu'est-ce que ça fait ? Au fond de moi, ça consomme de l'énergie comme une batterie qui est en train de se vider. Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que le corps est comme ça. Donc, on a une sauge à la naissance. Et au fur et à mesure, ça descend. Et donc après... Quand c'est en train de descendre, c'est là qu'on doit réagir. Et comme on réagit, on demande l'aide, ou en prenant des plantes, en allant faire du sport, en parlant à quelqu'un d'autre, en allant voir un professionnel, peu importe. À partir du moment où on sait que le corps est en train de nous envoyer des informations, et c'est lorsque le sommeil commence à être perturbé, l'alimentation, le corps et surtout l'état d'esprit. Et donc, lorsque tout ça commence à nous donner un signal d'alerte, c'est-à-dire qu'on est en train d'accéder à la zone rouge de la surcharge mentale. Et donc, pourquoi je dis ça ? Parce qu'à longueur de journée, on est en train de penser aux courses, aux rendez-vous qu'on a, que ce soit médicaux ou non médicaux, pour les gens qui ont des enfants, les anniversaires, les vêtements, mais sinon, c'est aussi la cuisine. Ah, les courses, comment manger équilibré. Et aussi, les solutions quand on travaille. Ah, les problèmes d'un client. Où est-ce que je dois aller ? Ah, les billets de train et compagnie. Donc, toute la journée, le cerveau est toujours en train de penser à mille choses. Oui, il y a des personnes qui me disent, ah mais moi je suis comme ça, je suis obligée de penser, je pense à des trucs à la seconde, j'arrive pas, mon cerveau ne sait pas se mettre en mode repos. Oui, il ne sait pas se mettre en mode repos parce que toi-même, tu n'autorises pas ton cerveau à se mettre en mode repos. Et en fait, est-ce que quand tu étais bébé, ton cerveau était à mille à l'heure ? Non. Donc, il faut juste revenir aux bases et à l'essentiel en se disant, oui, là, ce que je suis en train de vivre, ce n'est pas normal. Ce n'est pas ce que demande mon corps, mais aussi, ce n'est pas ce que je veux vraiment. Et apprendre à s'écouter. Je sais que c'est difficile parce qu'on ne l'a pas appris. Mais pour ça, je vais vous donner un exercice. L'exercice que je te demande, c'est de faire juste une liste de tout ce que tu fais comme tâche toute la journée, de ton réveil à ton coucher. Et ça, si tu le fais sur une semaine, après, tu l'analyses au bout d'une semaine. Pourquoi je ne te demande pas de le faire au jour le jour ? Parce que chaque jour est différent. Donc si tu le fais sur une semaine, tu verras qu'il y a des tâches qui se répètent. Et tu regarderas à partir de là, tout ce que tu es en train de faire. Et ça va donner une prise de conscience. Et ça, chacun peut le faire aussi dans une famille. Et ça permet après de le confronter pour regarder ce qui se passe. Et j'aimerais faire cette parenthèse spécialement pour les femmes, puisqu'on sait qu'elles sont naturellement douées pour organiser. Il y a toujours ce mythe de la femme forte qui sait tout faire, qui prouve à tout, qui est la référente par défaut. Et je pense que c'est important de savoir la différence entre aider et savoir partager les responsabilités et les tâches. Et ça, on n'arrive pas à faire la différence. Et donc, quand je parlais des mamans courage ou des papas courage, c'est ça, c'est qu'elles ont tellement de responsabilités qu'au bout d'un moment, il y a un tremplin. Et ce tremplin finit par faire des douleurs au niveau du corps. Donc, j'ai mal au dos, d'où j'en ai plein le dos, et des douleurs à la tête. Donc, du coup, je dors mal, j'ai toujours mal à la tête. Et derrière, il y a au niveau du corps, je suis toujours fatiguée, j'ai besoin de me reposer, j'ai besoin de m'allonger, j'ai besoin de m'arrêter. Mais derrière, je me plains, je me plains. Et non. En fait, lorsque ça, c'est en train de se passer, c'est que le corps nous a envoyé le signal en nous disant, il est peut-être temps de demander de l'aide et d'arrêter de devenir la chef d'orchestre de la famille qu'on est. Alors, même si on ne nous l'a pas demandé, on s'approprie automatiquement la tâche parce que c'est notre instinct. Mais je pense aussi que cet instinct est là aussi pour nous donner des informations, comme l'intuition. lorsqu'on l'écoute. il ne nous trompe pas. Donc, c'est important de se dire, je m'autorise à demander de l'aide, je m'autorise à demander qu'on partage les responsabilités, et pas forcément que de l'aide simple, mais aussi, ne pas essayer de penser à la place de l'autre, ne pas penser dans sa tête, en se disant il va faire ci, elle va faire ci, la responsabilité c'est comme ci. Non, parce qu'on n'a pas tous la même... Logique, on n'a pas tous les mêmes niveaux de conscience et on n'a pas tous la même façon de penser. Et ça, c'est important de se dire, je ne peux pas penser à la place de l'autre parce que la télépathie n'existe pas. Ou même si ça existe, c'est de façon très subtile. Et donc, pourquoi c'est toujours les mêmes qui font les tâches ? Eh bien, ça, c'est savoir à un moment dire stop. Et ça, c'est très difficile. Et donc, tout ça, c'est difficile aussi pour notre charge mentale. Et je dis que c'est très difficile parce que peut-être qu'on se donne aussi un rôle et derrière, on en subit les conséquences. Alors, je dirais que c'est important d'apprendre à déléguer vraiment au niveau des tâches, de faire une liste de tâches famille. Donc, comme ça a été le cas avec une cliente, avec ses enfants et son mari, de lister chacun les tâches que chacun va faire. comme un petit contrat, et se dire, on va le respecter, on va essayer sur une semaine, deux semaines, un mois, et on regarde ce qui se passe. Et après, si ça ne fonctionne pas, apporter des ajustements. Et on regarde comment chacun se sent avec ça. Mais c'est aussi d'apprendre à lâcher prise sur le comment. Ah oui, ça c'est comment. Et on garde le quoi faire. Et je pense que... Lorsqu'on met ce genre de tâches en place, le système familial fonctionne différemment. Qu'on soit célibataire ou en couple, c'est important de savoir planifier en apprenant à s'écouter. Et donc, ce n'est pas toujours les mêmes personnes qui doivent faire toujours la même chose, mais c'est d'apprendre aussi à déléguer. Vous voyez ? Il y a une observation que j'ai faite autour, c'est que toujours les mêmes personnes qu'on appelle lorsqu'un enfant est malade, c'est toujours les mêmes personnes qui courent pour leur enfant, mais c'est toujours les mêmes personnes qui sont là à se plaindre. Alors peut-être qu'à un moment, il faut se demander, qu'est-ce qui fait que l'autre ne prend pas, ne veut pas prendre sa responsabilité ? Est-ce qu'il est bloqué ? Non. J'ai parlé du principe que quand on veut, on peut. Parce que quand on parle par exemple d'un enfant, On se l'approprie en faisant comme si c'était le nôtre. C'est le mien. En fait, qu'est-ce qui nous appartient ? Si on regarde au niveau de la vie, qu'est-ce qui nous appartient ? Même ce corps ne nous appartient pas, puisque au bout d'un moment, il se désintègre, il part. Donc l'enfant, pour moi, cet enfant nous a été confié. Il nous a été confié, non pas pour être dans un total contrôle de « c'est le mien, c'est le mien, il m'appartient » Et donc... S'il lui arrive un malheur, on n'en peut plus, on n'arrivera pas à se détacher. Alors que quand on est dans le contrôle total de l'enfant, en fait, on veut que tout soit fait comme nous, on veut. Donc, au niveau de ses tâches, de sa façon de penser, de faire, par rapport aux études, par rapport au sport. Mais est-ce qu'à un moment, on s'est posé la question, qu'est-ce qui est bien pour cet enfant ? Parce qu'on pense à la place de l'enfant, oui, il a mal, oui, il n'est pas bien, oui, oui, oui, oui, mais non. En fait, l'enfant... Il sait très bien s'exprimer. Et lorsqu'on l'écoute, ou lorsqu'on le regarde, il vit son enfance. Et ça, c'est important, l'expression qu'il crie. Et je vois autour de moi des personnes qui n'aiment pas quand les enfants parlent un peu fort, qui crient, ou qui sont là juste en train de jouer, parce que c'est leur âge. Non, il faut les brider. Oui, il faut qu'ils soient comme ça, il faut qu'ils se posent comme ça, il faut qu'ils parlent comme ça. Non ! Ça crée une frustration, une charge mentale. Et derrière, ça crée aussi une charge mentale pour la mère, qui est là. en train de toujours crier. En fin de compte, si on se demande est-ce que ce cri que je suis en train de faire est confortable pour moi ? Donc si tu te poses la question, si c'est confortable pour toi... Ça veut dire que ça sera confortable pour l'enfant. Mais si tu vois que l'enfant réagit différemment, c'est que ce n'est pas confortable. Et là, c'est une autre charge. Alors, c'est d'apprendre aussi à savoir communiquer avec son enfant. Et ça, c'est valable aussi par rapport à l'entourage. Et je pense que si on se pose ces questions-là, on arrivera à un certain consensus qui fait que tout le monde trouvera cette paix qu'on cherche en chacun de nous. Donc voilà. Donc l'objectif de tout ça, c'est de vous dire que... Il faut savoir redistribuer votre charge mentale et la répartir pour que ce soit de façon équitable pour chaque personne. Donc, pour ça, tout à l'heure, j'ai parlé de la répartition des tâches. Et c'est important de le faire. Et quand on est tout seul, pour les enfants, on leur donne des tâches qui vont avec leur âge. On ne va pas leur donner des tâches qui sont faites pour les adultes. Et vous verrez que les enfants se participent beaucoup. Et pour nous, les adultes, se dire à un moment, si j'ai besoin d'aide, je vais chercher de l'aide, mais je ne peux pas tout assumer. Puisqu'au bout d'un moment, il faut aussi savoir écouter son corps. Est-ce que ce que je suis en train de faire fait du bien à mon corps ? Est-ce que ça ne perturbe pas mon sommeil ? Et là, il faut toujours mesurer la conséquence de ces décisions. Et que chaque chose qui se passe, il y a toujours une conséquence. Et qu'on ne peut pas penser à la place de l'autre. Et qu'on ne doit pas penser à la place d'autre parce que ça ne sera jamais ça. Ça sera biaisé. Et donc, la responsabilité d'une personne lui appartient, mais aussi le comportement d'une personne. En fait, ces émotions aussi ne nous appartiennent pas. Et ça, j'aimerais que vous le gardiez en tête. Voilà. Et apprendre à confier, à déléguer, c'est aussi poser cette charge qu'on a en nous. Et donc derrière, chaque personne... aura une zone qu'on va définir qui fait que chacun sera bien. Voilà, j'arrive à la fin de cet épisode. J'espère que ça vous aura appris des choses. Et s'il y a des points à retenir, c'est que tu n'es pas forcément le chef d'orchestre de la famille ou de l'Assemblée, mais que... Tout ce que tu gardes en toi, cette charge qui est dans ta tête, ça prend beaucoup de place. Même si ça ne se voit pas et que ça crée des tensions au niveau de ton corps. Et n'oublie pas, notre corps c'est comme, moi je dirais une pile qui se décharge. Si on l'utilise beaucoup, la batterie se vide très vite. Alors que si on l'utilise à bon escient, elle se déchargera très lentement. d'apprendre aussi à déléguer par rapport à la réflexion et par rapport à l'action qu'on est en train de faire. Et que tout soit juste et équitable pour chaque personne. Donc voilà, dis-moi en commentaire quelle est la chose que tu aimerais sortir de ta tête ou quel est le sujet que tu aimerais aborder. Je me ferais une joie de faire un épisode dessus. Et si tu connais quelqu'un qui jongle avec ses 10 000 pensées par jour, partage-lui l'épisode. et ça sera avec joie d'échanger aussi avec elle. Je te souhaite une belle journée et je te dis à bientôt. Voilà, cet épisode touche à sa fin et je te remercie de l'avoir écouté jusqu'au bout. Si tu ressens le besoin d'être accompagné dans ton parcours, je serai ravie de te guider dans ton chemin, quitter dans la résilience, dans ta clé de naissance ou simplement te soutenir pour traverser les épreuves ou tes expériences. avec plus de sérénité. Pour cela, tu peux consulter mon site internet fantadian.fr ou mon compte Instagram fanta__diane ou en m'envoyant un message ou simplement prendre rendez-vous en ligne. Pour moi, chaque filet d'eau a son chemin. Rendez-vous dans deux semaines pour le prochain épisode. Et si ce n'est pas déjà fait, abonne-toi. Salutations, c'était Fantagène.