undefined cover
undefined cover
16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne cover
16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne cover
Élégance et Ambition

16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne

16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne

34min |11/08/2025
Play
undefined cover
undefined cover
16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne cover
16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne cover
Élégance et Ambition

16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne

16. Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne

34min |11/08/2025
Play

Description

Rester dans la classe moyenne en 2025, c’est prendre un risque.


Dans cet épisode d’Élégance et Ambition, je vous explique pourquoi cette position autrefois synonyme de stabilité est aujourd’hui une zone de vulnérabilité a court terme et de danger a long terme, et comment amorcer votre ascension sociale avec finesse et stratégie.


Nous allons décoder les réalités économiques et sociales de la classe moyenne, identifier les pièges invisibles qui vous maintiennent dans un plafond de verre, et vous partager des leviers concrets pour rejoindre la classe aisée : développement de compétences, diversification des revenus, réseau stratégique et changement d’état d’esprit.


💡 Phrase-clé :

Sortir de la classe moyenne ce n’est pas être arrogant.e, c’est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique.


✨ Épisodes recommandés :

Épisode 2 - 7 croyances limitantes qui vous empêchent d’accomplir vos ambitions (et comment les dépasser)

Épisode 3 - Comment bâtir son réseau avec stratégie, intention et authenticité

Épisode 15 - Intelligence relationnelle : la clé méconnue pour créer des connexions fluides


✨ Liens cités dans l’épisode :


✨ Chapitres :

00:00 - Générique

00:39 - Introduction

07:11 - 1. Qu’est-ce la moyenne ?

11:29 - 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

20:35 - 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

22:55- 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

32:03 - Conclusion


✨ Dans cet épisode on va parler de :

classe moyenne, instabilité économique, déclassement social, inflation, crise du logement, diversification des revenus, savoir-être, codes de l’élite, réseau stratégique, état d’esprit ambitieux, ascension sociale, ambition professionnelle


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'élégance et ambition, et aujourd'hui je vous propose un sujet que l'on pourrait qualifier de sujet d'opinion sur la question suivante Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne ? Alors pourquoi j'ai tenu à faire un épisode sur ce sujet ? Eh bien parce que j'en avais déjà parlé dans une publication sur Instagram l'année dernière, mais je trouve que le sujet est toujours d'actualité et qu'il méritait qu'on aille en profondeur ce que ne permet pas Instagram, mais ce que permet le podcast, puisque c'est une sorte de discussion, même si vous ne pouvez pas intervenir. Mais au moins, je peux me permettre d'expliquer le propos de manière plus structurée et plus argumentée. Alors, si vous m'écoutez depuis le début, vous savez que je ne viens pas d'un milieu favorisé. Je viens d'un milieu... pas non plus. Classe populaire ou complètement déshéritée, mon père était ouvrier, mais alors ouvrier dans la fonction publique, ce qui offre certains avantages, notamment une certaine stabilité de l'emploi, une capacité d'accession à la propriété qui était facilitée. Et ma mère a été employée toute sa vie dans des métiers qu'on pourrait qualifier de subalternes, voire précaires, rémunérés au salaire minimum. Donc je n'ai pas grandi dans le désœuvrement, on pourrait dire que j'ai grandi dans la petite classe moyenne. Néanmoins, cette situation socio-économique a fait que j'ai grandi dans un environnement où toute mon enfance, j'ai vu mes parents se priver pour mettre de côté quelques copecs pour pouvoir assurer leur avenir et finalement ne jamais profiter de leur maigre salaire, de leur maigre argent. Parce qu'il fallait toujours prévoir pour les imprévus, pour l'incertitude du lendemain. Et encore, mes parents sont de la génération qu'on appelle dans le langage populaire les boomers, puisqu'ils sont aujourd'hui à la retraite. Néanmoins, ils ont passé une grande partie de leur vie active à une époque où c'était quand même relativement confortable d'appartenir à la classe moyenne. Sachant qu'aujourd'hui avec l'inflation... et tous les phénomènes géopolitiques qui ont un impact sur notre économie en France, la situation de la classe moyenne s'est fortement dégradée. On va en parler plus largement dans cet épisode, mais commençons déjà par définir ce qu'est la classe moyenne. Souvent, on la définit par un niveau de revenu. L'Observatoire des inégalités catégorise les personnes de la classe moyenne comme étant celles qui gagnent en termes de revenus salariés entre ces précis 1683... et 3 119 euros pour une personne seule. Pour un couple sans enfant, on est entre 2 525 et 4 679 euros. Et pour un couple avec enfant, avec un enfant, la tranche, c'est entre 3 029 et 5 614. Je vous mettrai le lien en description. Vous pouvez retrouver le tableau avec toutes les tranches de revenus par composition de foyer. Pour personne seule, couple sans enfant, avec enfant, avec deux enfants. ou pour famille monoparentale. Mais la classe moyenne, ce n'est pas seulement ça. Ce n'est pas seulement un niveau de revenu. C'est un ensemble, ce qu'on pourrait appeler un faisceau d'indices qui recouvre le niveau d'études, la catégorie socio-professionnelle et également l'habitus de classe, donc les loisirs, les modes de consommation et le lieu de résidence. Et pourquoi cet épisode ? Eh bien parce que de mon histoire familiale, j'en suis venue à la conclusion et à cette conviction qu'en 2025, rester dans la classe moyenne, c'est prendre un risque. C'est un risque à la fois économique, un risque social et un risque financier et personnel. Et là, je vais parler pour la société française, mais on vit dans une société qui, depuis l'après-guerre, s'est construite sur une promesse d'ascension sociale sur deux niveaux, sur deux aspects. Le premier, c'est l'idéal méritocratique et l'égalité des chances. Concrètement ? La société nous dit en filigrane, en permanence, que si vous travaillez dur, alors cela est censé être récompensé par une élévation. sociale à titre individuel et le deuxième aspect c'est que il y a également une promesse d'ascension sociale collective qui date de l'après guerre puisqu'on a décidé de mettre en commun plein de choses que ce soit la protection sociale à travers l'assurance maladie l'assurance chômage les retraites pour que tout le monde puisse aspirer à une vie meilleure et pendant longtemps dans cette promesse d'ascension collective, on nous a vendu l'idée que la classe moyenne, c'était une forme de réussite. Mais aujourd'hui, force est de constater que cette idée, elle ne tient plus. Avant, on parlait de promesses d'ascension sociale, et quand je dis avant, c'était il y a 40-50 ans. Il y a 20 ans, on disait déjà que l'ascenseur social était en panne, et aujourd'hui, entre les crises sanitaires, les crises géopolitiques, les bouleversements technologiques, avec l'arrivée de l'intelligence artificielle notamment, et bien tous ces piliers de stabilité qui composaient la classe moyenne, ils s'effondrent un à un, à tel point qu'on parle de déclassement social. Et donc dans cet épisode, je vais vous proposer une nouvelle grille de lecture pour vous montrer ce que cache la normalité de la classe moyenne, et surtout pourquoi viser plus haut, vouloir viser plus haut, vouloir une vie plus confortable, ça n'a rien d'arrogant. Au contraire, c'est une vraie question de survie et de stratégie. Et donc dans cet épisode, on va aller un peu plus en détail sur ce que c'est véritablement la classe moyenne en 2025, pour voir si vous en faites partie à l'heure actuelle, pourquoi ce n'est plus une situation confortable ou stable, et qu'elle vous met dans une position de vulnérabilité à court terme, et voire de danger à long terme, et surtout comment amorcer une transition, et je vais vous présenter quelques pistes pour vous en sortir si c'est votre cas. Et à la fin de cet épisode, vous aurez... une grille de lecture différente sur notre société aujourd'hui, une conscience beaucoup plus aiguë des pièges invisibles qui guettent la classe moyenne ou qui vous guettent si vous en faites partie, et des pistes concrètes pour vous élever socialement sans avoir à ressentir ce sentiment de culpabilité et toujours avec cette idée de stratégie. Premier point donc, qu'est-ce qu'on entend par classe moyenne en 2025 ? Quand on parle de classe moyenne, on parle d'une position socio-économique intermédiaire qui est définie par plusieurs critères. Le premier étant le niveau de revenu. On l'a défini en introduction. Si on veut résumer les choses très rapidement, ce sont tous les ménages qui sont situés autour du revenu médian qui lui-même est situé à peu près à 2000 euros. Pour un adulte, sachant que pour un couple, le revenu médian, ce n'est pas deux fois celui d'un individu. du sol, puisque quand on vit en couple, on mutualise des charges et donc on n'a pas besoin de faire x2 sur la somme de quelqu'un qui vit tout seul. Pour définir si quelqu'un appartient ou pas à la classe moyenne, on se réfère aussi à son niveau d'études. La classe moyenne, elle est composée de personnes qui sont diplômées de l'enseignement supérieur, entre la licence et le master. On peut même aller jusqu'au bac plus 2, donc globalement entre bac plus 2 et bac plus 5, mais rarement de personnes qui sont surdiplômées ou issues des grandes écoles. En termes de position professionnelle, la classe moyenne est composée de tous ceux qui sont dans des postes aux intitulés type cadre moyen, agent de maîtrise, tous les fonctionnaires de catégorie B. On peut placer également les entrepreneurs individuels, mais qui se situent dans les niveaux de revenus précités, et toutes les professions d'encadrement intermédiaire, donc tous ceux qui ne sont pas ouvriers et tous ceux qui ne sont pas non plus membres de direction. Et enfin... la classe moyenne, elle se définit aussi et surtout par un habitus de classe. Donc là, on entre dans le registre sociologique, c'est-à-dire des modes de vie typiques de ce groupe social. Et ça, ça recouvre des habitudes de consommation. Dans sa consommation, la classe moyenne, elle a tendance à avoir un comportement réactif, c'est-à-dire que ses achats, ils sont déclenchés par des promotions, par de la publicité, ou encore des injonctions sociales. Celle de mimer le voisin ou de mimer celui qu'on estime appartenir à la classe supérieure. Et concrètement, ça va se traduire par le fait de vouloir acheter une voiture neuve, souvent à crédit, de vouloir le dernier iPhone dès qu'il sort parce que le précédent est jugé trop vieux, ou encore de suivre les tendances de consommation qui sont exposées sur les réseaux sociaux pour la plus jeune génération. La classe moyenne, c'est aussi des loisirs qui sont standardisés. Qu'est-ce qu'on entend par là ? Ce sont des vacances en club, des week-ends dans des destinations qui restent accessibles. Donc ça peut être des center parks ou encore on va avoir tendance à réserver un Airbnb de gamme classique intermédiaire. Et c'est également des loisirs qui sont socialement validés, donc le fameux Netflix, et des loisirs qui sont... plutôt tourner vers la détente et la distraction plutôt que vers le développement culturel ou personnel. Et en termes de lieux de résidence, la classe moyenne va surtout privilégier les logements qui sont situés dans les couronnes périurbaines, dans les petites villes ou dans les zones dites accessibles des grandes métropoles, donc les banlieues, avec une volonté de devenir propriétaire. mais dans des quartiers qui restent dans leur budget, c'est-à-dire des quartiers qui sont éloignés des lieux de réseau et de pouvoir. Dans le domaine des valeurs, la classe moyenne a une forte tendance à la valorisation de l'effort, du mérite, de la stabilité. C'est le fait, par exemple, de rester dix ans au même poste dans la même entreprise, de ne pas faire de vagues et d'attendre la reconnaissance sans la demander en espérant une augmentation ou une promotion. La classe moyenne, c'est aussi la culture de la sécurité et de la conformité, bien que ce soit un peu moins vrai avec la jeune génération, notamment la génération Z. Mais de manière générale, la classe moyenne, elle va privilégier des choix de carrière dits raisonnables, avec une peur de l'entrepreneuriat et du risque que cela comporte, un rejet des parcours dits atypiques, donc les changements de voies et de carrières fréquents. Et la grande idée derrière cela, c'est de garder ce qu'on a plutôt que de viser ce qu'on pourrait atteindre. Voilà pour le tableau. J'en viens à mon deuxième point qui est de vous démontrer pourquoi la classe moyenne s'est aujourd'hui devenue une situation instable et même dangereuse. Et je pèse mes mots. Autrefois, la classe moyenne, c'était le synonyme de la stabilité. Mais tout ça, ça a changé. Pendant longtemps, la promesse de stabilité et de confort de la classe moyenne, elle se résumait à cela, c'est-à-dire va à l'école, travaille bien, décroche ton diplôme, obtiens un CDI et avec ton CDI, tu pourras obtenir un prêt immobilier et fonder ta famille dans un beau petit pavillon de banlieue. Ça, c'était la norme rassurante, en quelque sorte la destination idéale de l'ascension sociale. Mais on est d'accord pour dire que c'est un modèle qui fonctionnait jusqu'à la fin du siècle dernier. Allez, soyons gentils, jusque dans les années 2000, mais aujourd'hui, cette promesse, elle ne tient plus du tout. Aujourd'hui, le diplôme, le CDI, le crédit immobilier, c'est devenu un piège qui a l'air très confortable en apparence, mais qui est d'une fragilité extrême dans ces fondations. Ces dernières années, pourquoi je dis ça ? Parce que ces dernières années, il y a eu, à cause de l'inflation, un phénomène de... paupérisation silencieuse, donc d'appauvrissement, pour le dire en termes plus simples, d'appauvrissement de la classe moyenne, et les frontières entre la classe moyenne et la classe populaire sont devenues de plus en plus poreuses. C'est-à-dire que c'est très facile de passer de la classe populaire à la classe moyenne et de faire en sorte une petite ascension sociale, mais c'est aussi très facile dans la classe moyenne de retomber dans la classe populaire au moindre accident de la vie parce que vous avez été licencié, parce que vous êtes tombé malade parce que il vous est arrivé un accident de la vie quel qu'il soit et comment ça c'est comment comment ce phénomène s'est mise en place et bien j'ai parlé d'inflation l'inflation c'est le phénomène d'augmentation des prix qui a été très sensible dans l'opinion publique ces dernières années en particulier en 2022 avec la guerre russo ukrainienne puisqu'à ce moment là les prix ont véritablement explosé alors que les salaires stagnaient et toutes les personnes qui appartiennent à la classe moyenne et à la classe populaire, l'ont bien ressenti et on l'a vu dans les médias. Le résultat, dans tous les cas, c'est qu'aujourd'hui, le salaire ne permet plus de couvrir à la fois les besoins essentiels, les loisirs, et à la fois de conserver une capacité d'épargne. En somme, c'est soit on se fait plaisir, soit on prévoit pour l'avenir, mais on ne peut plus faire les deux. Un autre phénomène qui favorise cette... Cet appauvrissement de la classe moyenne, c'est l'inflation académique. Avant, et quand je dis avant, c'était il y a 20 ans, il y a 30 ans, quand vous arriviez au niveau bac plus 5 et que vous décrochiez un master, vous faisiez effectivement partie de l'élite. Mais aujourd'hui, il y a ce qu'on appelle un phénomène d'inflation académique. Alors l'inflation tout court, c'est quand vous devez avoir toujours plus d'argent. pour vous payer la même quantité de choses, l'inflation académique, c'est quand vous devez avoir toujours plus de diplômes pour obtenir le même poste. Et donc aujourd'hui, comme tout le monde suit des études supérieures, les diplômes n'ont plus de valeur. Et même avec un master, donc un bac plus 5, on plafonne sur des postes qui sont sous-payés et sous-estimés et on se retrouve en concurrence avec des personnes qui ont un bac plus 3, voire un bac plus... Ce qui crée beaucoup de concurrence sur ces métiers et donc une stagnation, voire une baisse des salaires. Autre phénomène qui contribue à l'appauvrissement de la classe moyenne, c'est la crise du logement. Les prix de l'immobilier depuis des décennies n'ont fait qu'augmenter sans que les salaires ne suivent, à tel point qu'aujourd'hui, acheter un bien, devenir propriétaire est devenu... hors de portée. Et même le fait de louer, quand bien même il y a des dispositifs d'encadrement des loyers, ça devient insoutenable pour beaucoup de personnes qui sont obligées de s'excentrer du cœur des grandes villes. Et donc, ça force à s'éloigner des bassins d'emploi et également des lieux où l'on rézote et où l'on rencontre des personnes qui ont des responsabilités. Et non content de subir la hausse des prix, la concurrence sur des postes qui amènent ... à devoir se contenter de postes sous-payés et de ne pas pouvoir se loger convenablement, la classe moyenne, c'est aussi la zone la plus inconfortable au niveau de la fiscalité. Vous êtes trop riche pour percevoir les aides de l'État, mais trop pauvre pour pouvoir épargner et sécuriser votre avenir sur le plan financier. Et vous êtes également suffisamment riche pour que l'État considère que vous puissiez payer la grande majorité des impôts. La classe moyenne, c'est vraiment la catégorie socio-économique la plus taxée en proportion de ses revenus. Déjà parce que les cotisations sur le travail n'ont jamais été aussi élevées. Vous ajoutez à ça l'impôt sur le revenu, la TVA, qui est un impôt qui s'applique à tout le monde, souvent qualifié comme étant l'impôt le plus injuste, et également la taxe foncière pour ceux qui ont eu la chance, entre gros guillemets, de devenir propriétaire. Et dernier bouleversement, et pas des moindres... c'est l'arrivée de l'intelligence artificielle dans nos vies, avec de plus en plus de métiers intermédiaires et qualifiés qui sont automatisés ou en voie d'automatisation, y compris dans les secteurs tertiaires. Et là, on arrive vraiment à un point de bascule dans l'histoire, parce qu'auparavant, à chaque fois qu'il y avait une innovation technologique, certes, ça détruisait des emplois, mais ça en créait beaucoup plus en contrepartie. Et là, on arrive pour la première fois de notre histoire, et ça, les grands patrons de la tech et de l'IA le disent, c'est la première fois de l'histoire de l'humanité que la technologie va détruire des emplois sans en créer en face. Et ça, ça menace l'emploi. Alors pas à court terme, mais à, on va dire, moyen-long terme. Moyen-long terme étant sur une échelle de temps de 20 ans, d'une vingtaine d'années, ça menace des emplois. et en particulier ceux de la classe moyenne et presque ceux de la classe moyenne supérieure. Alors sur cet aspect, vous avez encore le temps de voir venir et de vous retourner, mais ça ne veut pas dire que les changements vont arriver dans 20 ans. Ça veut dire que pendant les 20 ans à venir, les changements vont intervenir et c'est pour ça qu'il est urgent de prendre des mesures pour se mettre en sécurité. D'ailleurs, en parlant de sécurité, je vais finir de vous convaincre, la classe moyenne, elle offre encore cette illusion de sécurité, avec notamment la dépendance aux salariats, le fameux CDI, qui est encore privilégié par une grande partie de la population et qui reste un gage de sécurité en soi, puisque quand on a besoin de se loger, qu'on soit locataire ou qu'on cherche à recourir au crédit immobilier auprès des banques, on nous demande souvent un CDI pour... pouvoir soit accéder à un contrat de bail, soit accéder à un contrat de prêt immobilier. Sauf qu'un CDI, c'est très bien, mais si jamais vous vous faites licencier, si votre entreprise dépose le bilan et que vous vous retrouvez sans emploi, si dans les accidents de la vie privée, vous tombez gravement malade, si vous divorcez ou que vous vous séparez de votre conjoint, eh bien tout cela, le salariat, le sacro-saint CDI ne vous en prémunit pas. Un des grands pièges et une des grandes illusions de sécurité de la classe moyenne, et je trouve que c'est vraiment la plus pernicieuse, c'est surtout dans les modes de consommation. Il y a une sorte de normalité à recourir au crédit, au crédit consommation notamment, à s'endetter pour pouvoir consommer et mener son style de vie comme tout le monde. Pour financer la voiture, le mariage, les vacances, sa garde-robe, en somme pour entre... pour entretenir un style de vie qu'on imagine être celui des classes aisées, pour pouvoir imiter et se donner un semblant de consistance sociale. Mais tout cela, avec le crédit, finalement, c'est fait sans assise financière solide derrière. Donc ça veut dire qu'au moindre accident de la vie, que j'ai cité juste avant, eh bien on n'a plus les moyens de faire face, on n'a plus les moyens de rembourser son crédit, on n'a plus les moyens de subvenir aux besoins de sa famille, on n'a plus les moyens de financer La voiture qui tombe en panne, de financer une machine à laver qui rend lame, et ça c'est très dangereux, parce que ça peut vite amener à une situation de précarité, notamment avec le surendattement. La classe moyenne, c'est ce qui vous donne donc une illusion de stabilité, mais au final, dans cette situation, on n'a pas les outils, on n'a pas les ressources pour encaisser les crises économiques, les crises technologiques, ou même les vicissitudes de la vie. et pour faire face aux crises de demain qui nous guettent tous. Dans la classe moyenne, et ce sera mon troisième point, il y a aussi beaucoup de plafonds invisibles qui empêchent de progresser et qui maintiennent dans cette situation malgré soi. Le premier plafond invisible, je dirais que c'est d'ignorer son champ des possibles. En somme, on fait la même chose que ce que nos parents ont fait et on ignore... les possibilités d'évolution professionnelle comme les reconversions, la promotion d'entreprises internes, ou même d'explorer d'autres voies de carrière ou encore l'entrepreneuriat par exemple. Quand on ne vient pas d'une famille où on exerce des métiers à statut élevé comme médecin, avocat, notaire, entrepreneur, on ne se dit pas forcément que ce sont des choix de carrière qui nous sont possibles et qui nous sont ouverts. Et c'est à ça que je fais référence quand je parle. d'ignorer son champ des possibles. Il y a aussi une forme dans les plafonds qui empêche une culture sociale héritée qui est liée à cet attachement à la valeur travail, au fait de travailler dur, qui incite à la modestie et qui force avoir peur de se prendre pour quelqu'un, de sortir du lot, de sortir du rang. Et tout ça, ça vient souvent d'injonctions familiales. Il y a aussi un manque d'accès aux codes. Donc codes sociaux, comme les codes du réseau, les références culturelles, les codes vestimentaires, les codes langagiers. En somme, le capital social et le capital culturel. Et à cause de tout cela, on voit souvent sa carrière professionnelle plafonnée. D'une part parce qu'on manque de ces codes pour arriver à des postes hiérarchiques plus élevés. parce qu'on valorise la stabilité et le travail. Bien fait, non pas que quand on soit dans des classes supérieures, on travaille mal, mais cela veut dire qu'on ne se donne pas cette chance d'être visible, de faire savoir qu'on fait son travail pour pouvoir accéder à des postes à responsabilité et donc mieux rémunérer. Et concrètement, ça donne des comportements qui incitent à se contenter de ce qu'on a, à hésiter à demander une augmentation, ou ne pas le faire du tout d'ailleurs. à hésiter à réseauter, à se mettre en avant et, in fine, à changer ses habitudes de vie pour aller vers le mieux et changer de situation professionnelle et sociale. Alors, si vous vous êtes reconnus dans beaucoup de ces aspects que j'ai évoqués et que vous en avez assez de cette situation au plus profond de vous et que vous savez qu'il est temps de vous en sortir... On va parler de solutions un peu plus concrètes, parce que c'est une chose de parler des dangers qui menacent, mais concrètement, abordons les stratégies pour sortir de la classe moyenne et rejoindre la classe aisée. Pour commencer, sortir de la classe moyenne, c'est changer de posture mentale, d'accord ? Sortir de la classe moyenne, ce n'est pas trahir votre famille, ce n'est pas être arrogant, c'est avant tout s'offrir une meilleure vie et se libérer d'un environnement peut-être qui vous étouffe, qui ne vous donne pas pleinement satisfaction. C'est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique, comme tous les gens qu'on croise tous les jours dans les transports, qui vivent leur vie comme des zombies, qui prennent le train le matin pour aller au travail et qui rentrent le soir en transport en commun en scrollant Instagram et TikTok pour anesthésier le confort d'une situation dont ils ont l'impression qu'ils doivent se contenter. sortir de la classe moyenne. C'est reprendre le contrôle de sa trajectoire et refuser de stagner, de refuser la stagnation comme destin irrémédiable. Et c'est dire non au fait de faire la même chose que ses parents et que ses grands-parents de génération en génération. Et donc, les leviers pour s'en sortir. Le premier levier, c'est d'investir dans votre éducation et dans vos compétences. Aujourd'hui, dans un monde du travail qui évolue constamment et rapidement, les meilleurs dans leur domaine sont ceux qui tireront leur épingle du jeu. Et plus encore que ceux qui sont les plus compétents et les plus forts, c'est ceux qui le feront savoir. Plusieurs pistes pour vous aider. La première, c'est si vous êtes dans un secteur qui est porteur, mon premier conseil serait d'affiner vos compétences dans le but de devenir un expert et surtout de mettre autant d'énergie à affiner votre... notre expertise qu'à le faire savoir. On dit souvent, il y a le savoir-faire et le faire savoir. Et pour cela, il y a un outil formidable, ça s'appelle les réseaux sociaux. C'est une formidable caisse de résonance pour faire savoir que vous êtes l'expert dans votre domaine et ce n'est pas faire preuve de mauvaise qualité que d'exposer au monde vos compétences parce que vos compétences, in fine, elles servent à aider des gens, elles servent à aider des entreprises, elles servent... à aider des clients et des consommateurs. Donc faites savoir que vous êtes bon dans votre domaine et vous en tirerez les fruits pour votre propre évolution. Vous pouvez également vous former aux compétences managériales pour passer d'un poste d'exécutant à un poste de cadre et gravir les efflons sociaux de votre entreprise. Parce que sortir de la classe moyenne, ça implique avant tout de changer de statut professionnel. Vous ne pourrez pas rester dans la classe moyenne si vous restez à un poste d'exécutant. Et enfin, vous pouvez tout simplement amorcer une reconversion pour vous former à des domaines porteurs comme l'informatique, la technologie, notamment l'intelligence artificielle, la finance, la vente. On aura toujours besoin de compétences en vente ou de compétences entrepreneuriales, tout simplement. Le deuxième levier pour vous en sortir, c'est de diversifier vos sources de revenus. Appartenir à la classe aisée, c'est aussi atteindre un niveau de revenu qui vous permette certes un certain confort de vie, mais aussi un certain niveau de sécurité et de liberté financière. Alors c'est la grande mode de parler de liberté financière, on a l'impression que c'est la baguette magique pour s'arrêter de travailler, mais concrètement ce que ça signifie c'est que si vous avez une source de revenus qui se tarie pour x ou y raison, et bien vous avez toujours d'autres. sources de revenus qui vous permettent de subvenir à vos besoins. Je le disais un peu plus tôt, la dépendance à une source unique de revenus, en l'occurrence le salaire, c'est ce qui caractérise la classe moyenne, et c'est un piège, voire un danger, parce que si cette source se tarie, votre seul moyen, votre seul et unique moyen de subsistance disparaît. Et avec quoi vous subvenez à vos besoins ? Alors vous allez me dire oui, mais il y a le chômage. Ce à quoi je peux vous répondre, oui, mais si vous avez besoin de quitter votre travail parce que vous êtes dans un environnement toxique qui nuit à votre santé mentale et que votre entreprise vous refuse une rupture conventionnelle, dans ce cas vous êtes obligé de soit vous devenez fou et vous tomber en arrêt maladie, ce qui n'est pas forcément une bonne situation parce que c'est votre santé qui risque d'en pâtir, soit vous démissionnez. Et là quand vous démissionnez, vous n'avez pas le droit au chômage, du moins dans les quatre premiers mois. Et 4 mois sans revenu, ça peut être très long. Et le fait d'avoir des sources de revenus diversifiées, c'est ça qui va vous rendre plus résilient face aux aléas de la vie. Et d'ailleurs, quand on regarde la composition des revenus des ménages les plus aisés, les sources de revenus salariés ne représentent qu'une partie de leurs revenus. Ce qu'on observe, c'est que les revenus des classes aisées, elles viennent... à la fois du salaire mais aussi de placements mobiliers, donc des revenus d'intérêt ou de dividende, et d'investissement immobilier, donc des loyers, tout simplement. Alors, comment faire concrètement ? Eh bien, vous avez plusieurs options qui s'offrent à vous. La première, c'est si vous avez un emploi salarié en CDI, vous êtes sur la voie royale, vous avez la situation idéale pour vous faire financer auprès des banques et effectuer un investissement immobilier locatif. qui va vous permettre, si vous faites bien les choses, de commencer à générer des revenus passifs grâce à des loyers. Alors ce n'est pas forcément avec un premier bien locatif que vous allez atteindre l'indépendance financière, mais c'est plutôt l'accumulation de biens qui va faire que vous allez pouvoir vous constituer une deuxième source de revenus plus solide. Vous pouvez également commencer un projet entrepreneurial en marge de votre emploi salarié. Alors si vous êtes fonctionnaire, c'est un peu plus compliqué, mais si vous travaillez dans le secteur privé, c'est tout à fait possible. D'ailleurs, dans les pays anglo-saxons, ça se fait beaucoup. En France, c'est un peu moins ancré dans la culture et dans les mentalités, mais ça commence à arriver en France. Et à terme, ce qu'on appelle dans le monde anglo-saxon un side business, ce projet vous permettra peut-être de monter une entreprise qui pourrait devenir votre activité principale. et de vous lancer dans une autre aventure que celle du salariat. Vous pouvez aussi, si vous n'avez pas l'âme entrepreneuriale, cumuler plusieurs emplois. Alors, il ne s'agit pas d'empiler les boîtes de conserve chez Lidl le lundi et d'aller empiler les boîtes de conserve chez Monoprix le mardi, mais plutôt de combiner des activités qui sont compatibles les unes pour les autres. les unes avec les autres et notamment une activité secondaire qui est compatible avec un emploi principal. Par exemple, si vous avez une expertise particulière, vous pouvez donner des cours dans un établissement d'enseignement à distance. Plutôt dans le supérieur, vous pouvez aussi donner des cours particuliers. Ou vous pouvez, et ça rejoint presque l'idée de projet entrepreneurial, mais vous pouvez lancer une activité de freelance qui constitue une sorte de deuxième emploi. Le troisième levier, c'est de commencer à développer votre réseau. On le sous-estime beaucoup, mais le réseau, c'est un levier vraiment puissant pour favoriser son ascension sociale. D'une part, parce que c'est à travers ce réseau que vous allez pouvoir accéder à des opportunités en termes d'emploi. Et d'ailleurs, un des premiers, je ne l'ai pas précisé, mais un des premiers leviers, si vous vous plaisez dans le salariat, parce que je ne dis pas qu'il faut absolument quitter son salariat, mais un des premiers leviers pour augmenter... vos revenus c'est de changer d'entreprise on obtient une augmentation de salaire beaucoup plus importante en changeant d'entreprise qu'en demandant une augmentation à son patron actuel donc le réseau levier puissant d'une part pour les opportunités et d'autre part parce que échanger avec d'autres personnes c'est ce qui vous permettra d'avoir un point de vue différent sur votre situation et si vous entend et si vous vous entourez des bonnes personnes et notamment notamment en 2. personnes que vous pourriez qualifier de mentors, ces personnes-là, elles auront le recul sur votre situation pour vous conseiller, pour vous aiguiller sur votre projet de progression sociale. Alors, pour exceller dans ce domaine, dans le domaine du réseau, il reste un indispensable, c'est d'apprendre les bases du savoir-être et également de comprendre les codes sociaux et les dynamiques des relations. interpersonnelles. J'ai d'ailleurs fait un épisode sur ce sujet la semaine dernière, c'est l'épisode 15, je vous invite à aller l'écouter si ce n'est pas déjà fait. J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais que vous reteniez trois éléments. Le premier, c'est que la classe moyenne c'était une situation très confortable il y a encore 30 ans, mais aujourd'hui, le narratif qu'on raconte sur la stabilité de la classe moyenne, il est caduque, il n'a plus lieu d'être, il est dépassé. Et rester dans la classe moyenne, c'est compromettre son avenir à court, moyen et long terme. Le deuxième élément, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de plafonds qui vous empêchent de progresser, qui vous maintiennent dans cette classe moyenne sans même que vous le sachiez. Pour autant, prendre conscience de ces plafonds, c'est ce qui va vous permettre de commencer à les dépasser. Et le troisième élément, c'est que vous avez maintenant à votre disposition... des pistes et des leviers pour commencer à vous en sortir. Et finalement, ce n'est pas une honte de vouloir sortir de la classe moyenne, c'est aujourd'hui une nécessité, puisqu'on l'a vu, au moindre soubresaut, à la moindre crise, au moindre événement international, tout cela a des répercussions sur notre économie et, in fine, sur nos emplois. Et donc rester dans la même position, c'est comme si vous naviguez la vie dans un canot de sauvetage en espérant que la mer reste toujours calme. Ce n'est pas le cas parfois, il y a la tempête et donc il faut prendre les mesures dès à présent pour assurer ses arrières et s'offrir une meilleure situation, un meilleur avenir, mais aussi un meilleur cadre de vie à l'heure actuelle. Alors d'habitude je dis j'espère que cet épisode vous a plu, mais aujourd'hui j'aimerais vous dire... J'espère que cet épisode vous a fait réfléchir. J'ai pour habitude de dire qu'il faut arrêter de vivre sa vie en pilote automatique et reprendre le contrôle de sa vie si on veut vivre une vie qui a du sens et qui nous rend heureux. Alors j'ai bon espoir qu'avec ces quelques éléments, vous aurez acquis des pistes de réflexion pour... avoir un regard nouveau sur votre propre existence, sur votre propre situation, quelle qu'elle soit, et que tout cela vous permettra de passer à l'action et de commencer à vous offrir la vie que vous méritez. Et donc, si cet épisode vous a déclenché une ou plusieurs prises de confiance, je vous invite à laisser un commentaire et une note 5 étoiles, et surtout, si vous le souhaitez, à venir m'en parler sur Instagram, c'est tout simplement Ascension Social, je me ferai un... plaisir de vous lire et d'en discuter avec vous. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:38

  • 1. Qu’est-ce la moyenne ?

    07:11

  • 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

    11:29

  • 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

    20:36

  • 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

    22:56

  • Conclusion

    32:03

Description

Rester dans la classe moyenne en 2025, c’est prendre un risque.


Dans cet épisode d’Élégance et Ambition, je vous explique pourquoi cette position autrefois synonyme de stabilité est aujourd’hui une zone de vulnérabilité a court terme et de danger a long terme, et comment amorcer votre ascension sociale avec finesse et stratégie.


Nous allons décoder les réalités économiques et sociales de la classe moyenne, identifier les pièges invisibles qui vous maintiennent dans un plafond de verre, et vous partager des leviers concrets pour rejoindre la classe aisée : développement de compétences, diversification des revenus, réseau stratégique et changement d’état d’esprit.


💡 Phrase-clé :

Sortir de la classe moyenne ce n’est pas être arrogant.e, c’est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique.


✨ Épisodes recommandés :

Épisode 2 - 7 croyances limitantes qui vous empêchent d’accomplir vos ambitions (et comment les dépasser)

Épisode 3 - Comment bâtir son réseau avec stratégie, intention et authenticité

Épisode 15 - Intelligence relationnelle : la clé méconnue pour créer des connexions fluides


✨ Liens cités dans l’épisode :


✨ Chapitres :

00:00 - Générique

00:39 - Introduction

07:11 - 1. Qu’est-ce la moyenne ?

11:29 - 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

20:35 - 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

22:55- 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

32:03 - Conclusion


✨ Dans cet épisode on va parler de :

classe moyenne, instabilité économique, déclassement social, inflation, crise du logement, diversification des revenus, savoir-être, codes de l’élite, réseau stratégique, état d’esprit ambitieux, ascension sociale, ambition professionnelle


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'élégance et ambition, et aujourd'hui je vous propose un sujet que l'on pourrait qualifier de sujet d'opinion sur la question suivante Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne ? Alors pourquoi j'ai tenu à faire un épisode sur ce sujet ? Eh bien parce que j'en avais déjà parlé dans une publication sur Instagram l'année dernière, mais je trouve que le sujet est toujours d'actualité et qu'il méritait qu'on aille en profondeur ce que ne permet pas Instagram, mais ce que permet le podcast, puisque c'est une sorte de discussion, même si vous ne pouvez pas intervenir. Mais au moins, je peux me permettre d'expliquer le propos de manière plus structurée et plus argumentée. Alors, si vous m'écoutez depuis le début, vous savez que je ne viens pas d'un milieu favorisé. Je viens d'un milieu... pas non plus. Classe populaire ou complètement déshéritée, mon père était ouvrier, mais alors ouvrier dans la fonction publique, ce qui offre certains avantages, notamment une certaine stabilité de l'emploi, une capacité d'accession à la propriété qui était facilitée. Et ma mère a été employée toute sa vie dans des métiers qu'on pourrait qualifier de subalternes, voire précaires, rémunérés au salaire minimum. Donc je n'ai pas grandi dans le désœuvrement, on pourrait dire que j'ai grandi dans la petite classe moyenne. Néanmoins, cette situation socio-économique a fait que j'ai grandi dans un environnement où toute mon enfance, j'ai vu mes parents se priver pour mettre de côté quelques copecs pour pouvoir assurer leur avenir et finalement ne jamais profiter de leur maigre salaire, de leur maigre argent. Parce qu'il fallait toujours prévoir pour les imprévus, pour l'incertitude du lendemain. Et encore, mes parents sont de la génération qu'on appelle dans le langage populaire les boomers, puisqu'ils sont aujourd'hui à la retraite. Néanmoins, ils ont passé une grande partie de leur vie active à une époque où c'était quand même relativement confortable d'appartenir à la classe moyenne. Sachant qu'aujourd'hui avec l'inflation... et tous les phénomènes géopolitiques qui ont un impact sur notre économie en France, la situation de la classe moyenne s'est fortement dégradée. On va en parler plus largement dans cet épisode, mais commençons déjà par définir ce qu'est la classe moyenne. Souvent, on la définit par un niveau de revenu. L'Observatoire des inégalités catégorise les personnes de la classe moyenne comme étant celles qui gagnent en termes de revenus salariés entre ces précis 1683... et 3 119 euros pour une personne seule. Pour un couple sans enfant, on est entre 2 525 et 4 679 euros. Et pour un couple avec enfant, avec un enfant, la tranche, c'est entre 3 029 et 5 614. Je vous mettrai le lien en description. Vous pouvez retrouver le tableau avec toutes les tranches de revenus par composition de foyer. Pour personne seule, couple sans enfant, avec enfant, avec deux enfants. ou pour famille monoparentale. Mais la classe moyenne, ce n'est pas seulement ça. Ce n'est pas seulement un niveau de revenu. C'est un ensemble, ce qu'on pourrait appeler un faisceau d'indices qui recouvre le niveau d'études, la catégorie socio-professionnelle et également l'habitus de classe, donc les loisirs, les modes de consommation et le lieu de résidence. Et pourquoi cet épisode ? Eh bien parce que de mon histoire familiale, j'en suis venue à la conclusion et à cette conviction qu'en 2025, rester dans la classe moyenne, c'est prendre un risque. C'est un risque à la fois économique, un risque social et un risque financier et personnel. Et là, je vais parler pour la société française, mais on vit dans une société qui, depuis l'après-guerre, s'est construite sur une promesse d'ascension sociale sur deux niveaux, sur deux aspects. Le premier, c'est l'idéal méritocratique et l'égalité des chances. Concrètement ? La société nous dit en filigrane, en permanence, que si vous travaillez dur, alors cela est censé être récompensé par une élévation. sociale à titre individuel et le deuxième aspect c'est que il y a également une promesse d'ascension sociale collective qui date de l'après guerre puisqu'on a décidé de mettre en commun plein de choses que ce soit la protection sociale à travers l'assurance maladie l'assurance chômage les retraites pour que tout le monde puisse aspirer à une vie meilleure et pendant longtemps dans cette promesse d'ascension collective, on nous a vendu l'idée que la classe moyenne, c'était une forme de réussite. Mais aujourd'hui, force est de constater que cette idée, elle ne tient plus. Avant, on parlait de promesses d'ascension sociale, et quand je dis avant, c'était il y a 40-50 ans. Il y a 20 ans, on disait déjà que l'ascenseur social était en panne, et aujourd'hui, entre les crises sanitaires, les crises géopolitiques, les bouleversements technologiques, avec l'arrivée de l'intelligence artificielle notamment, et bien tous ces piliers de stabilité qui composaient la classe moyenne, ils s'effondrent un à un, à tel point qu'on parle de déclassement social. Et donc dans cet épisode, je vais vous proposer une nouvelle grille de lecture pour vous montrer ce que cache la normalité de la classe moyenne, et surtout pourquoi viser plus haut, vouloir viser plus haut, vouloir une vie plus confortable, ça n'a rien d'arrogant. Au contraire, c'est une vraie question de survie et de stratégie. Et donc dans cet épisode, on va aller un peu plus en détail sur ce que c'est véritablement la classe moyenne en 2025, pour voir si vous en faites partie à l'heure actuelle, pourquoi ce n'est plus une situation confortable ou stable, et qu'elle vous met dans une position de vulnérabilité à court terme, et voire de danger à long terme, et surtout comment amorcer une transition, et je vais vous présenter quelques pistes pour vous en sortir si c'est votre cas. Et à la fin de cet épisode, vous aurez... une grille de lecture différente sur notre société aujourd'hui, une conscience beaucoup plus aiguë des pièges invisibles qui guettent la classe moyenne ou qui vous guettent si vous en faites partie, et des pistes concrètes pour vous élever socialement sans avoir à ressentir ce sentiment de culpabilité et toujours avec cette idée de stratégie. Premier point donc, qu'est-ce qu'on entend par classe moyenne en 2025 ? Quand on parle de classe moyenne, on parle d'une position socio-économique intermédiaire qui est définie par plusieurs critères. Le premier étant le niveau de revenu. On l'a défini en introduction. Si on veut résumer les choses très rapidement, ce sont tous les ménages qui sont situés autour du revenu médian qui lui-même est situé à peu près à 2000 euros. Pour un adulte, sachant que pour un couple, le revenu médian, ce n'est pas deux fois celui d'un individu. du sol, puisque quand on vit en couple, on mutualise des charges et donc on n'a pas besoin de faire x2 sur la somme de quelqu'un qui vit tout seul. Pour définir si quelqu'un appartient ou pas à la classe moyenne, on se réfère aussi à son niveau d'études. La classe moyenne, elle est composée de personnes qui sont diplômées de l'enseignement supérieur, entre la licence et le master. On peut même aller jusqu'au bac plus 2, donc globalement entre bac plus 2 et bac plus 5, mais rarement de personnes qui sont surdiplômées ou issues des grandes écoles. En termes de position professionnelle, la classe moyenne est composée de tous ceux qui sont dans des postes aux intitulés type cadre moyen, agent de maîtrise, tous les fonctionnaires de catégorie B. On peut placer également les entrepreneurs individuels, mais qui se situent dans les niveaux de revenus précités, et toutes les professions d'encadrement intermédiaire, donc tous ceux qui ne sont pas ouvriers et tous ceux qui ne sont pas non plus membres de direction. Et enfin... la classe moyenne, elle se définit aussi et surtout par un habitus de classe. Donc là, on entre dans le registre sociologique, c'est-à-dire des modes de vie typiques de ce groupe social. Et ça, ça recouvre des habitudes de consommation. Dans sa consommation, la classe moyenne, elle a tendance à avoir un comportement réactif, c'est-à-dire que ses achats, ils sont déclenchés par des promotions, par de la publicité, ou encore des injonctions sociales. Celle de mimer le voisin ou de mimer celui qu'on estime appartenir à la classe supérieure. Et concrètement, ça va se traduire par le fait de vouloir acheter une voiture neuve, souvent à crédit, de vouloir le dernier iPhone dès qu'il sort parce que le précédent est jugé trop vieux, ou encore de suivre les tendances de consommation qui sont exposées sur les réseaux sociaux pour la plus jeune génération. La classe moyenne, c'est aussi des loisirs qui sont standardisés. Qu'est-ce qu'on entend par là ? Ce sont des vacances en club, des week-ends dans des destinations qui restent accessibles. Donc ça peut être des center parks ou encore on va avoir tendance à réserver un Airbnb de gamme classique intermédiaire. Et c'est également des loisirs qui sont socialement validés, donc le fameux Netflix, et des loisirs qui sont... plutôt tourner vers la détente et la distraction plutôt que vers le développement culturel ou personnel. Et en termes de lieux de résidence, la classe moyenne va surtout privilégier les logements qui sont situés dans les couronnes périurbaines, dans les petites villes ou dans les zones dites accessibles des grandes métropoles, donc les banlieues, avec une volonté de devenir propriétaire. mais dans des quartiers qui restent dans leur budget, c'est-à-dire des quartiers qui sont éloignés des lieux de réseau et de pouvoir. Dans le domaine des valeurs, la classe moyenne a une forte tendance à la valorisation de l'effort, du mérite, de la stabilité. C'est le fait, par exemple, de rester dix ans au même poste dans la même entreprise, de ne pas faire de vagues et d'attendre la reconnaissance sans la demander en espérant une augmentation ou une promotion. La classe moyenne, c'est aussi la culture de la sécurité et de la conformité, bien que ce soit un peu moins vrai avec la jeune génération, notamment la génération Z. Mais de manière générale, la classe moyenne, elle va privilégier des choix de carrière dits raisonnables, avec une peur de l'entrepreneuriat et du risque que cela comporte, un rejet des parcours dits atypiques, donc les changements de voies et de carrières fréquents. Et la grande idée derrière cela, c'est de garder ce qu'on a plutôt que de viser ce qu'on pourrait atteindre. Voilà pour le tableau. J'en viens à mon deuxième point qui est de vous démontrer pourquoi la classe moyenne s'est aujourd'hui devenue une situation instable et même dangereuse. Et je pèse mes mots. Autrefois, la classe moyenne, c'était le synonyme de la stabilité. Mais tout ça, ça a changé. Pendant longtemps, la promesse de stabilité et de confort de la classe moyenne, elle se résumait à cela, c'est-à-dire va à l'école, travaille bien, décroche ton diplôme, obtiens un CDI et avec ton CDI, tu pourras obtenir un prêt immobilier et fonder ta famille dans un beau petit pavillon de banlieue. Ça, c'était la norme rassurante, en quelque sorte la destination idéale de l'ascension sociale. Mais on est d'accord pour dire que c'est un modèle qui fonctionnait jusqu'à la fin du siècle dernier. Allez, soyons gentils, jusque dans les années 2000, mais aujourd'hui, cette promesse, elle ne tient plus du tout. Aujourd'hui, le diplôme, le CDI, le crédit immobilier, c'est devenu un piège qui a l'air très confortable en apparence, mais qui est d'une fragilité extrême dans ces fondations. Ces dernières années, pourquoi je dis ça ? Parce que ces dernières années, il y a eu, à cause de l'inflation, un phénomène de... paupérisation silencieuse, donc d'appauvrissement, pour le dire en termes plus simples, d'appauvrissement de la classe moyenne, et les frontières entre la classe moyenne et la classe populaire sont devenues de plus en plus poreuses. C'est-à-dire que c'est très facile de passer de la classe populaire à la classe moyenne et de faire en sorte une petite ascension sociale, mais c'est aussi très facile dans la classe moyenne de retomber dans la classe populaire au moindre accident de la vie parce que vous avez été licencié, parce que vous êtes tombé malade parce que il vous est arrivé un accident de la vie quel qu'il soit et comment ça c'est comment comment ce phénomène s'est mise en place et bien j'ai parlé d'inflation l'inflation c'est le phénomène d'augmentation des prix qui a été très sensible dans l'opinion publique ces dernières années en particulier en 2022 avec la guerre russo ukrainienne puisqu'à ce moment là les prix ont véritablement explosé alors que les salaires stagnaient et toutes les personnes qui appartiennent à la classe moyenne et à la classe populaire, l'ont bien ressenti et on l'a vu dans les médias. Le résultat, dans tous les cas, c'est qu'aujourd'hui, le salaire ne permet plus de couvrir à la fois les besoins essentiels, les loisirs, et à la fois de conserver une capacité d'épargne. En somme, c'est soit on se fait plaisir, soit on prévoit pour l'avenir, mais on ne peut plus faire les deux. Un autre phénomène qui favorise cette... Cet appauvrissement de la classe moyenne, c'est l'inflation académique. Avant, et quand je dis avant, c'était il y a 20 ans, il y a 30 ans, quand vous arriviez au niveau bac plus 5 et que vous décrochiez un master, vous faisiez effectivement partie de l'élite. Mais aujourd'hui, il y a ce qu'on appelle un phénomène d'inflation académique. Alors l'inflation tout court, c'est quand vous devez avoir toujours plus d'argent. pour vous payer la même quantité de choses, l'inflation académique, c'est quand vous devez avoir toujours plus de diplômes pour obtenir le même poste. Et donc aujourd'hui, comme tout le monde suit des études supérieures, les diplômes n'ont plus de valeur. Et même avec un master, donc un bac plus 5, on plafonne sur des postes qui sont sous-payés et sous-estimés et on se retrouve en concurrence avec des personnes qui ont un bac plus 3, voire un bac plus... Ce qui crée beaucoup de concurrence sur ces métiers et donc une stagnation, voire une baisse des salaires. Autre phénomène qui contribue à l'appauvrissement de la classe moyenne, c'est la crise du logement. Les prix de l'immobilier depuis des décennies n'ont fait qu'augmenter sans que les salaires ne suivent, à tel point qu'aujourd'hui, acheter un bien, devenir propriétaire est devenu... hors de portée. Et même le fait de louer, quand bien même il y a des dispositifs d'encadrement des loyers, ça devient insoutenable pour beaucoup de personnes qui sont obligées de s'excentrer du cœur des grandes villes. Et donc, ça force à s'éloigner des bassins d'emploi et également des lieux où l'on rézote et où l'on rencontre des personnes qui ont des responsabilités. Et non content de subir la hausse des prix, la concurrence sur des postes qui amènent ... à devoir se contenter de postes sous-payés et de ne pas pouvoir se loger convenablement, la classe moyenne, c'est aussi la zone la plus inconfortable au niveau de la fiscalité. Vous êtes trop riche pour percevoir les aides de l'État, mais trop pauvre pour pouvoir épargner et sécuriser votre avenir sur le plan financier. Et vous êtes également suffisamment riche pour que l'État considère que vous puissiez payer la grande majorité des impôts. La classe moyenne, c'est vraiment la catégorie socio-économique la plus taxée en proportion de ses revenus. Déjà parce que les cotisations sur le travail n'ont jamais été aussi élevées. Vous ajoutez à ça l'impôt sur le revenu, la TVA, qui est un impôt qui s'applique à tout le monde, souvent qualifié comme étant l'impôt le plus injuste, et également la taxe foncière pour ceux qui ont eu la chance, entre gros guillemets, de devenir propriétaire. Et dernier bouleversement, et pas des moindres... c'est l'arrivée de l'intelligence artificielle dans nos vies, avec de plus en plus de métiers intermédiaires et qualifiés qui sont automatisés ou en voie d'automatisation, y compris dans les secteurs tertiaires. Et là, on arrive vraiment à un point de bascule dans l'histoire, parce qu'auparavant, à chaque fois qu'il y avait une innovation technologique, certes, ça détruisait des emplois, mais ça en créait beaucoup plus en contrepartie. Et là, on arrive pour la première fois de notre histoire, et ça, les grands patrons de la tech et de l'IA le disent, c'est la première fois de l'histoire de l'humanité que la technologie va détruire des emplois sans en créer en face. Et ça, ça menace l'emploi. Alors pas à court terme, mais à, on va dire, moyen-long terme. Moyen-long terme étant sur une échelle de temps de 20 ans, d'une vingtaine d'années, ça menace des emplois. et en particulier ceux de la classe moyenne et presque ceux de la classe moyenne supérieure. Alors sur cet aspect, vous avez encore le temps de voir venir et de vous retourner, mais ça ne veut pas dire que les changements vont arriver dans 20 ans. Ça veut dire que pendant les 20 ans à venir, les changements vont intervenir et c'est pour ça qu'il est urgent de prendre des mesures pour se mettre en sécurité. D'ailleurs, en parlant de sécurité, je vais finir de vous convaincre, la classe moyenne, elle offre encore cette illusion de sécurité, avec notamment la dépendance aux salariats, le fameux CDI, qui est encore privilégié par une grande partie de la population et qui reste un gage de sécurité en soi, puisque quand on a besoin de se loger, qu'on soit locataire ou qu'on cherche à recourir au crédit immobilier auprès des banques, on nous demande souvent un CDI pour... pouvoir soit accéder à un contrat de bail, soit accéder à un contrat de prêt immobilier. Sauf qu'un CDI, c'est très bien, mais si jamais vous vous faites licencier, si votre entreprise dépose le bilan et que vous vous retrouvez sans emploi, si dans les accidents de la vie privée, vous tombez gravement malade, si vous divorcez ou que vous vous séparez de votre conjoint, eh bien tout cela, le salariat, le sacro-saint CDI ne vous en prémunit pas. Un des grands pièges et une des grandes illusions de sécurité de la classe moyenne, et je trouve que c'est vraiment la plus pernicieuse, c'est surtout dans les modes de consommation. Il y a une sorte de normalité à recourir au crédit, au crédit consommation notamment, à s'endetter pour pouvoir consommer et mener son style de vie comme tout le monde. Pour financer la voiture, le mariage, les vacances, sa garde-robe, en somme pour entre... pour entretenir un style de vie qu'on imagine être celui des classes aisées, pour pouvoir imiter et se donner un semblant de consistance sociale. Mais tout cela, avec le crédit, finalement, c'est fait sans assise financière solide derrière. Donc ça veut dire qu'au moindre accident de la vie, que j'ai cité juste avant, eh bien on n'a plus les moyens de faire face, on n'a plus les moyens de rembourser son crédit, on n'a plus les moyens de subvenir aux besoins de sa famille, on n'a plus les moyens de financer La voiture qui tombe en panne, de financer une machine à laver qui rend lame, et ça c'est très dangereux, parce que ça peut vite amener à une situation de précarité, notamment avec le surendattement. La classe moyenne, c'est ce qui vous donne donc une illusion de stabilité, mais au final, dans cette situation, on n'a pas les outils, on n'a pas les ressources pour encaisser les crises économiques, les crises technologiques, ou même les vicissitudes de la vie. et pour faire face aux crises de demain qui nous guettent tous. Dans la classe moyenne, et ce sera mon troisième point, il y a aussi beaucoup de plafonds invisibles qui empêchent de progresser et qui maintiennent dans cette situation malgré soi. Le premier plafond invisible, je dirais que c'est d'ignorer son champ des possibles. En somme, on fait la même chose que ce que nos parents ont fait et on ignore... les possibilités d'évolution professionnelle comme les reconversions, la promotion d'entreprises internes, ou même d'explorer d'autres voies de carrière ou encore l'entrepreneuriat par exemple. Quand on ne vient pas d'une famille où on exerce des métiers à statut élevé comme médecin, avocat, notaire, entrepreneur, on ne se dit pas forcément que ce sont des choix de carrière qui nous sont possibles et qui nous sont ouverts. Et c'est à ça que je fais référence quand je parle. d'ignorer son champ des possibles. Il y a aussi une forme dans les plafonds qui empêche une culture sociale héritée qui est liée à cet attachement à la valeur travail, au fait de travailler dur, qui incite à la modestie et qui force avoir peur de se prendre pour quelqu'un, de sortir du lot, de sortir du rang. Et tout ça, ça vient souvent d'injonctions familiales. Il y a aussi un manque d'accès aux codes. Donc codes sociaux, comme les codes du réseau, les références culturelles, les codes vestimentaires, les codes langagiers. En somme, le capital social et le capital culturel. Et à cause de tout cela, on voit souvent sa carrière professionnelle plafonnée. D'une part parce qu'on manque de ces codes pour arriver à des postes hiérarchiques plus élevés. parce qu'on valorise la stabilité et le travail. Bien fait, non pas que quand on soit dans des classes supérieures, on travaille mal, mais cela veut dire qu'on ne se donne pas cette chance d'être visible, de faire savoir qu'on fait son travail pour pouvoir accéder à des postes à responsabilité et donc mieux rémunérer. Et concrètement, ça donne des comportements qui incitent à se contenter de ce qu'on a, à hésiter à demander une augmentation, ou ne pas le faire du tout d'ailleurs. à hésiter à réseauter, à se mettre en avant et, in fine, à changer ses habitudes de vie pour aller vers le mieux et changer de situation professionnelle et sociale. Alors, si vous vous êtes reconnus dans beaucoup de ces aspects que j'ai évoqués et que vous en avez assez de cette situation au plus profond de vous et que vous savez qu'il est temps de vous en sortir... On va parler de solutions un peu plus concrètes, parce que c'est une chose de parler des dangers qui menacent, mais concrètement, abordons les stratégies pour sortir de la classe moyenne et rejoindre la classe aisée. Pour commencer, sortir de la classe moyenne, c'est changer de posture mentale, d'accord ? Sortir de la classe moyenne, ce n'est pas trahir votre famille, ce n'est pas être arrogant, c'est avant tout s'offrir une meilleure vie et se libérer d'un environnement peut-être qui vous étouffe, qui ne vous donne pas pleinement satisfaction. C'est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique, comme tous les gens qu'on croise tous les jours dans les transports, qui vivent leur vie comme des zombies, qui prennent le train le matin pour aller au travail et qui rentrent le soir en transport en commun en scrollant Instagram et TikTok pour anesthésier le confort d'une situation dont ils ont l'impression qu'ils doivent se contenter. sortir de la classe moyenne. C'est reprendre le contrôle de sa trajectoire et refuser de stagner, de refuser la stagnation comme destin irrémédiable. Et c'est dire non au fait de faire la même chose que ses parents et que ses grands-parents de génération en génération. Et donc, les leviers pour s'en sortir. Le premier levier, c'est d'investir dans votre éducation et dans vos compétences. Aujourd'hui, dans un monde du travail qui évolue constamment et rapidement, les meilleurs dans leur domaine sont ceux qui tireront leur épingle du jeu. Et plus encore que ceux qui sont les plus compétents et les plus forts, c'est ceux qui le feront savoir. Plusieurs pistes pour vous aider. La première, c'est si vous êtes dans un secteur qui est porteur, mon premier conseil serait d'affiner vos compétences dans le but de devenir un expert et surtout de mettre autant d'énergie à affiner votre... notre expertise qu'à le faire savoir. On dit souvent, il y a le savoir-faire et le faire savoir. Et pour cela, il y a un outil formidable, ça s'appelle les réseaux sociaux. C'est une formidable caisse de résonance pour faire savoir que vous êtes l'expert dans votre domaine et ce n'est pas faire preuve de mauvaise qualité que d'exposer au monde vos compétences parce que vos compétences, in fine, elles servent à aider des gens, elles servent à aider des entreprises, elles servent... à aider des clients et des consommateurs. Donc faites savoir que vous êtes bon dans votre domaine et vous en tirerez les fruits pour votre propre évolution. Vous pouvez également vous former aux compétences managériales pour passer d'un poste d'exécutant à un poste de cadre et gravir les efflons sociaux de votre entreprise. Parce que sortir de la classe moyenne, ça implique avant tout de changer de statut professionnel. Vous ne pourrez pas rester dans la classe moyenne si vous restez à un poste d'exécutant. Et enfin, vous pouvez tout simplement amorcer une reconversion pour vous former à des domaines porteurs comme l'informatique, la technologie, notamment l'intelligence artificielle, la finance, la vente. On aura toujours besoin de compétences en vente ou de compétences entrepreneuriales, tout simplement. Le deuxième levier pour vous en sortir, c'est de diversifier vos sources de revenus. Appartenir à la classe aisée, c'est aussi atteindre un niveau de revenu qui vous permette certes un certain confort de vie, mais aussi un certain niveau de sécurité et de liberté financière. Alors c'est la grande mode de parler de liberté financière, on a l'impression que c'est la baguette magique pour s'arrêter de travailler, mais concrètement ce que ça signifie c'est que si vous avez une source de revenus qui se tarie pour x ou y raison, et bien vous avez toujours d'autres. sources de revenus qui vous permettent de subvenir à vos besoins. Je le disais un peu plus tôt, la dépendance à une source unique de revenus, en l'occurrence le salaire, c'est ce qui caractérise la classe moyenne, et c'est un piège, voire un danger, parce que si cette source se tarie, votre seul moyen, votre seul et unique moyen de subsistance disparaît. Et avec quoi vous subvenez à vos besoins ? Alors vous allez me dire oui, mais il y a le chômage. Ce à quoi je peux vous répondre, oui, mais si vous avez besoin de quitter votre travail parce que vous êtes dans un environnement toxique qui nuit à votre santé mentale et que votre entreprise vous refuse une rupture conventionnelle, dans ce cas vous êtes obligé de soit vous devenez fou et vous tomber en arrêt maladie, ce qui n'est pas forcément une bonne situation parce que c'est votre santé qui risque d'en pâtir, soit vous démissionnez. Et là quand vous démissionnez, vous n'avez pas le droit au chômage, du moins dans les quatre premiers mois. Et 4 mois sans revenu, ça peut être très long. Et le fait d'avoir des sources de revenus diversifiées, c'est ça qui va vous rendre plus résilient face aux aléas de la vie. Et d'ailleurs, quand on regarde la composition des revenus des ménages les plus aisés, les sources de revenus salariés ne représentent qu'une partie de leurs revenus. Ce qu'on observe, c'est que les revenus des classes aisées, elles viennent... à la fois du salaire mais aussi de placements mobiliers, donc des revenus d'intérêt ou de dividende, et d'investissement immobilier, donc des loyers, tout simplement. Alors, comment faire concrètement ? Eh bien, vous avez plusieurs options qui s'offrent à vous. La première, c'est si vous avez un emploi salarié en CDI, vous êtes sur la voie royale, vous avez la situation idéale pour vous faire financer auprès des banques et effectuer un investissement immobilier locatif. qui va vous permettre, si vous faites bien les choses, de commencer à générer des revenus passifs grâce à des loyers. Alors ce n'est pas forcément avec un premier bien locatif que vous allez atteindre l'indépendance financière, mais c'est plutôt l'accumulation de biens qui va faire que vous allez pouvoir vous constituer une deuxième source de revenus plus solide. Vous pouvez également commencer un projet entrepreneurial en marge de votre emploi salarié. Alors si vous êtes fonctionnaire, c'est un peu plus compliqué, mais si vous travaillez dans le secteur privé, c'est tout à fait possible. D'ailleurs, dans les pays anglo-saxons, ça se fait beaucoup. En France, c'est un peu moins ancré dans la culture et dans les mentalités, mais ça commence à arriver en France. Et à terme, ce qu'on appelle dans le monde anglo-saxon un side business, ce projet vous permettra peut-être de monter une entreprise qui pourrait devenir votre activité principale. et de vous lancer dans une autre aventure que celle du salariat. Vous pouvez aussi, si vous n'avez pas l'âme entrepreneuriale, cumuler plusieurs emplois. Alors, il ne s'agit pas d'empiler les boîtes de conserve chez Lidl le lundi et d'aller empiler les boîtes de conserve chez Monoprix le mardi, mais plutôt de combiner des activités qui sont compatibles les unes pour les autres. les unes avec les autres et notamment une activité secondaire qui est compatible avec un emploi principal. Par exemple, si vous avez une expertise particulière, vous pouvez donner des cours dans un établissement d'enseignement à distance. Plutôt dans le supérieur, vous pouvez aussi donner des cours particuliers. Ou vous pouvez, et ça rejoint presque l'idée de projet entrepreneurial, mais vous pouvez lancer une activité de freelance qui constitue une sorte de deuxième emploi. Le troisième levier, c'est de commencer à développer votre réseau. On le sous-estime beaucoup, mais le réseau, c'est un levier vraiment puissant pour favoriser son ascension sociale. D'une part, parce que c'est à travers ce réseau que vous allez pouvoir accéder à des opportunités en termes d'emploi. Et d'ailleurs, un des premiers, je ne l'ai pas précisé, mais un des premiers leviers, si vous vous plaisez dans le salariat, parce que je ne dis pas qu'il faut absolument quitter son salariat, mais un des premiers leviers pour augmenter... vos revenus c'est de changer d'entreprise on obtient une augmentation de salaire beaucoup plus importante en changeant d'entreprise qu'en demandant une augmentation à son patron actuel donc le réseau levier puissant d'une part pour les opportunités et d'autre part parce que échanger avec d'autres personnes c'est ce qui vous permettra d'avoir un point de vue différent sur votre situation et si vous entend et si vous vous entourez des bonnes personnes et notamment notamment en 2. personnes que vous pourriez qualifier de mentors, ces personnes-là, elles auront le recul sur votre situation pour vous conseiller, pour vous aiguiller sur votre projet de progression sociale. Alors, pour exceller dans ce domaine, dans le domaine du réseau, il reste un indispensable, c'est d'apprendre les bases du savoir-être et également de comprendre les codes sociaux et les dynamiques des relations. interpersonnelles. J'ai d'ailleurs fait un épisode sur ce sujet la semaine dernière, c'est l'épisode 15, je vous invite à aller l'écouter si ce n'est pas déjà fait. J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais que vous reteniez trois éléments. Le premier, c'est que la classe moyenne c'était une situation très confortable il y a encore 30 ans, mais aujourd'hui, le narratif qu'on raconte sur la stabilité de la classe moyenne, il est caduque, il n'a plus lieu d'être, il est dépassé. Et rester dans la classe moyenne, c'est compromettre son avenir à court, moyen et long terme. Le deuxième élément, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de plafonds qui vous empêchent de progresser, qui vous maintiennent dans cette classe moyenne sans même que vous le sachiez. Pour autant, prendre conscience de ces plafonds, c'est ce qui va vous permettre de commencer à les dépasser. Et le troisième élément, c'est que vous avez maintenant à votre disposition... des pistes et des leviers pour commencer à vous en sortir. Et finalement, ce n'est pas une honte de vouloir sortir de la classe moyenne, c'est aujourd'hui une nécessité, puisqu'on l'a vu, au moindre soubresaut, à la moindre crise, au moindre événement international, tout cela a des répercussions sur notre économie et, in fine, sur nos emplois. Et donc rester dans la même position, c'est comme si vous naviguez la vie dans un canot de sauvetage en espérant que la mer reste toujours calme. Ce n'est pas le cas parfois, il y a la tempête et donc il faut prendre les mesures dès à présent pour assurer ses arrières et s'offrir une meilleure situation, un meilleur avenir, mais aussi un meilleur cadre de vie à l'heure actuelle. Alors d'habitude je dis j'espère que cet épisode vous a plu, mais aujourd'hui j'aimerais vous dire... J'espère que cet épisode vous a fait réfléchir. J'ai pour habitude de dire qu'il faut arrêter de vivre sa vie en pilote automatique et reprendre le contrôle de sa vie si on veut vivre une vie qui a du sens et qui nous rend heureux. Alors j'ai bon espoir qu'avec ces quelques éléments, vous aurez acquis des pistes de réflexion pour... avoir un regard nouveau sur votre propre existence, sur votre propre situation, quelle qu'elle soit, et que tout cela vous permettra de passer à l'action et de commencer à vous offrir la vie que vous méritez. Et donc, si cet épisode vous a déclenché une ou plusieurs prises de confiance, je vous invite à laisser un commentaire et une note 5 étoiles, et surtout, si vous le souhaitez, à venir m'en parler sur Instagram, c'est tout simplement Ascension Social, je me ferai un... plaisir de vous lire et d'en discuter avec vous. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:38

  • 1. Qu’est-ce la moyenne ?

    07:11

  • 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

    11:29

  • 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

    20:36

  • 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

    22:56

  • Conclusion

    32:03

Share

Embed

You may also like

Description

Rester dans la classe moyenne en 2025, c’est prendre un risque.


Dans cet épisode d’Élégance et Ambition, je vous explique pourquoi cette position autrefois synonyme de stabilité est aujourd’hui une zone de vulnérabilité a court terme et de danger a long terme, et comment amorcer votre ascension sociale avec finesse et stratégie.


Nous allons décoder les réalités économiques et sociales de la classe moyenne, identifier les pièges invisibles qui vous maintiennent dans un plafond de verre, et vous partager des leviers concrets pour rejoindre la classe aisée : développement de compétences, diversification des revenus, réseau stratégique et changement d’état d’esprit.


💡 Phrase-clé :

Sortir de la classe moyenne ce n’est pas être arrogant.e, c’est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique.


✨ Épisodes recommandés :

Épisode 2 - 7 croyances limitantes qui vous empêchent d’accomplir vos ambitions (et comment les dépasser)

Épisode 3 - Comment bâtir son réseau avec stratégie, intention et authenticité

Épisode 15 - Intelligence relationnelle : la clé méconnue pour créer des connexions fluides


✨ Liens cités dans l’épisode :


✨ Chapitres :

00:00 - Générique

00:39 - Introduction

07:11 - 1. Qu’est-ce la moyenne ?

11:29 - 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

20:35 - 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

22:55- 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

32:03 - Conclusion


✨ Dans cet épisode on va parler de :

classe moyenne, instabilité économique, déclassement social, inflation, crise du logement, diversification des revenus, savoir-être, codes de l’élite, réseau stratégique, état d’esprit ambitieux, ascension sociale, ambition professionnelle


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'élégance et ambition, et aujourd'hui je vous propose un sujet que l'on pourrait qualifier de sujet d'opinion sur la question suivante Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne ? Alors pourquoi j'ai tenu à faire un épisode sur ce sujet ? Eh bien parce que j'en avais déjà parlé dans une publication sur Instagram l'année dernière, mais je trouve que le sujet est toujours d'actualité et qu'il méritait qu'on aille en profondeur ce que ne permet pas Instagram, mais ce que permet le podcast, puisque c'est une sorte de discussion, même si vous ne pouvez pas intervenir. Mais au moins, je peux me permettre d'expliquer le propos de manière plus structurée et plus argumentée. Alors, si vous m'écoutez depuis le début, vous savez que je ne viens pas d'un milieu favorisé. Je viens d'un milieu... pas non plus. Classe populaire ou complètement déshéritée, mon père était ouvrier, mais alors ouvrier dans la fonction publique, ce qui offre certains avantages, notamment une certaine stabilité de l'emploi, une capacité d'accession à la propriété qui était facilitée. Et ma mère a été employée toute sa vie dans des métiers qu'on pourrait qualifier de subalternes, voire précaires, rémunérés au salaire minimum. Donc je n'ai pas grandi dans le désœuvrement, on pourrait dire que j'ai grandi dans la petite classe moyenne. Néanmoins, cette situation socio-économique a fait que j'ai grandi dans un environnement où toute mon enfance, j'ai vu mes parents se priver pour mettre de côté quelques copecs pour pouvoir assurer leur avenir et finalement ne jamais profiter de leur maigre salaire, de leur maigre argent. Parce qu'il fallait toujours prévoir pour les imprévus, pour l'incertitude du lendemain. Et encore, mes parents sont de la génération qu'on appelle dans le langage populaire les boomers, puisqu'ils sont aujourd'hui à la retraite. Néanmoins, ils ont passé une grande partie de leur vie active à une époque où c'était quand même relativement confortable d'appartenir à la classe moyenne. Sachant qu'aujourd'hui avec l'inflation... et tous les phénomènes géopolitiques qui ont un impact sur notre économie en France, la situation de la classe moyenne s'est fortement dégradée. On va en parler plus largement dans cet épisode, mais commençons déjà par définir ce qu'est la classe moyenne. Souvent, on la définit par un niveau de revenu. L'Observatoire des inégalités catégorise les personnes de la classe moyenne comme étant celles qui gagnent en termes de revenus salariés entre ces précis 1683... et 3 119 euros pour une personne seule. Pour un couple sans enfant, on est entre 2 525 et 4 679 euros. Et pour un couple avec enfant, avec un enfant, la tranche, c'est entre 3 029 et 5 614. Je vous mettrai le lien en description. Vous pouvez retrouver le tableau avec toutes les tranches de revenus par composition de foyer. Pour personne seule, couple sans enfant, avec enfant, avec deux enfants. ou pour famille monoparentale. Mais la classe moyenne, ce n'est pas seulement ça. Ce n'est pas seulement un niveau de revenu. C'est un ensemble, ce qu'on pourrait appeler un faisceau d'indices qui recouvre le niveau d'études, la catégorie socio-professionnelle et également l'habitus de classe, donc les loisirs, les modes de consommation et le lieu de résidence. Et pourquoi cet épisode ? Eh bien parce que de mon histoire familiale, j'en suis venue à la conclusion et à cette conviction qu'en 2025, rester dans la classe moyenne, c'est prendre un risque. C'est un risque à la fois économique, un risque social et un risque financier et personnel. Et là, je vais parler pour la société française, mais on vit dans une société qui, depuis l'après-guerre, s'est construite sur une promesse d'ascension sociale sur deux niveaux, sur deux aspects. Le premier, c'est l'idéal méritocratique et l'égalité des chances. Concrètement ? La société nous dit en filigrane, en permanence, que si vous travaillez dur, alors cela est censé être récompensé par une élévation. sociale à titre individuel et le deuxième aspect c'est que il y a également une promesse d'ascension sociale collective qui date de l'après guerre puisqu'on a décidé de mettre en commun plein de choses que ce soit la protection sociale à travers l'assurance maladie l'assurance chômage les retraites pour que tout le monde puisse aspirer à une vie meilleure et pendant longtemps dans cette promesse d'ascension collective, on nous a vendu l'idée que la classe moyenne, c'était une forme de réussite. Mais aujourd'hui, force est de constater que cette idée, elle ne tient plus. Avant, on parlait de promesses d'ascension sociale, et quand je dis avant, c'était il y a 40-50 ans. Il y a 20 ans, on disait déjà que l'ascenseur social était en panne, et aujourd'hui, entre les crises sanitaires, les crises géopolitiques, les bouleversements technologiques, avec l'arrivée de l'intelligence artificielle notamment, et bien tous ces piliers de stabilité qui composaient la classe moyenne, ils s'effondrent un à un, à tel point qu'on parle de déclassement social. Et donc dans cet épisode, je vais vous proposer une nouvelle grille de lecture pour vous montrer ce que cache la normalité de la classe moyenne, et surtout pourquoi viser plus haut, vouloir viser plus haut, vouloir une vie plus confortable, ça n'a rien d'arrogant. Au contraire, c'est une vraie question de survie et de stratégie. Et donc dans cet épisode, on va aller un peu plus en détail sur ce que c'est véritablement la classe moyenne en 2025, pour voir si vous en faites partie à l'heure actuelle, pourquoi ce n'est plus une situation confortable ou stable, et qu'elle vous met dans une position de vulnérabilité à court terme, et voire de danger à long terme, et surtout comment amorcer une transition, et je vais vous présenter quelques pistes pour vous en sortir si c'est votre cas. Et à la fin de cet épisode, vous aurez... une grille de lecture différente sur notre société aujourd'hui, une conscience beaucoup plus aiguë des pièges invisibles qui guettent la classe moyenne ou qui vous guettent si vous en faites partie, et des pistes concrètes pour vous élever socialement sans avoir à ressentir ce sentiment de culpabilité et toujours avec cette idée de stratégie. Premier point donc, qu'est-ce qu'on entend par classe moyenne en 2025 ? Quand on parle de classe moyenne, on parle d'une position socio-économique intermédiaire qui est définie par plusieurs critères. Le premier étant le niveau de revenu. On l'a défini en introduction. Si on veut résumer les choses très rapidement, ce sont tous les ménages qui sont situés autour du revenu médian qui lui-même est situé à peu près à 2000 euros. Pour un adulte, sachant que pour un couple, le revenu médian, ce n'est pas deux fois celui d'un individu. du sol, puisque quand on vit en couple, on mutualise des charges et donc on n'a pas besoin de faire x2 sur la somme de quelqu'un qui vit tout seul. Pour définir si quelqu'un appartient ou pas à la classe moyenne, on se réfère aussi à son niveau d'études. La classe moyenne, elle est composée de personnes qui sont diplômées de l'enseignement supérieur, entre la licence et le master. On peut même aller jusqu'au bac plus 2, donc globalement entre bac plus 2 et bac plus 5, mais rarement de personnes qui sont surdiplômées ou issues des grandes écoles. En termes de position professionnelle, la classe moyenne est composée de tous ceux qui sont dans des postes aux intitulés type cadre moyen, agent de maîtrise, tous les fonctionnaires de catégorie B. On peut placer également les entrepreneurs individuels, mais qui se situent dans les niveaux de revenus précités, et toutes les professions d'encadrement intermédiaire, donc tous ceux qui ne sont pas ouvriers et tous ceux qui ne sont pas non plus membres de direction. Et enfin... la classe moyenne, elle se définit aussi et surtout par un habitus de classe. Donc là, on entre dans le registre sociologique, c'est-à-dire des modes de vie typiques de ce groupe social. Et ça, ça recouvre des habitudes de consommation. Dans sa consommation, la classe moyenne, elle a tendance à avoir un comportement réactif, c'est-à-dire que ses achats, ils sont déclenchés par des promotions, par de la publicité, ou encore des injonctions sociales. Celle de mimer le voisin ou de mimer celui qu'on estime appartenir à la classe supérieure. Et concrètement, ça va se traduire par le fait de vouloir acheter une voiture neuve, souvent à crédit, de vouloir le dernier iPhone dès qu'il sort parce que le précédent est jugé trop vieux, ou encore de suivre les tendances de consommation qui sont exposées sur les réseaux sociaux pour la plus jeune génération. La classe moyenne, c'est aussi des loisirs qui sont standardisés. Qu'est-ce qu'on entend par là ? Ce sont des vacances en club, des week-ends dans des destinations qui restent accessibles. Donc ça peut être des center parks ou encore on va avoir tendance à réserver un Airbnb de gamme classique intermédiaire. Et c'est également des loisirs qui sont socialement validés, donc le fameux Netflix, et des loisirs qui sont... plutôt tourner vers la détente et la distraction plutôt que vers le développement culturel ou personnel. Et en termes de lieux de résidence, la classe moyenne va surtout privilégier les logements qui sont situés dans les couronnes périurbaines, dans les petites villes ou dans les zones dites accessibles des grandes métropoles, donc les banlieues, avec une volonté de devenir propriétaire. mais dans des quartiers qui restent dans leur budget, c'est-à-dire des quartiers qui sont éloignés des lieux de réseau et de pouvoir. Dans le domaine des valeurs, la classe moyenne a une forte tendance à la valorisation de l'effort, du mérite, de la stabilité. C'est le fait, par exemple, de rester dix ans au même poste dans la même entreprise, de ne pas faire de vagues et d'attendre la reconnaissance sans la demander en espérant une augmentation ou une promotion. La classe moyenne, c'est aussi la culture de la sécurité et de la conformité, bien que ce soit un peu moins vrai avec la jeune génération, notamment la génération Z. Mais de manière générale, la classe moyenne, elle va privilégier des choix de carrière dits raisonnables, avec une peur de l'entrepreneuriat et du risque que cela comporte, un rejet des parcours dits atypiques, donc les changements de voies et de carrières fréquents. Et la grande idée derrière cela, c'est de garder ce qu'on a plutôt que de viser ce qu'on pourrait atteindre. Voilà pour le tableau. J'en viens à mon deuxième point qui est de vous démontrer pourquoi la classe moyenne s'est aujourd'hui devenue une situation instable et même dangereuse. Et je pèse mes mots. Autrefois, la classe moyenne, c'était le synonyme de la stabilité. Mais tout ça, ça a changé. Pendant longtemps, la promesse de stabilité et de confort de la classe moyenne, elle se résumait à cela, c'est-à-dire va à l'école, travaille bien, décroche ton diplôme, obtiens un CDI et avec ton CDI, tu pourras obtenir un prêt immobilier et fonder ta famille dans un beau petit pavillon de banlieue. Ça, c'était la norme rassurante, en quelque sorte la destination idéale de l'ascension sociale. Mais on est d'accord pour dire que c'est un modèle qui fonctionnait jusqu'à la fin du siècle dernier. Allez, soyons gentils, jusque dans les années 2000, mais aujourd'hui, cette promesse, elle ne tient plus du tout. Aujourd'hui, le diplôme, le CDI, le crédit immobilier, c'est devenu un piège qui a l'air très confortable en apparence, mais qui est d'une fragilité extrême dans ces fondations. Ces dernières années, pourquoi je dis ça ? Parce que ces dernières années, il y a eu, à cause de l'inflation, un phénomène de... paupérisation silencieuse, donc d'appauvrissement, pour le dire en termes plus simples, d'appauvrissement de la classe moyenne, et les frontières entre la classe moyenne et la classe populaire sont devenues de plus en plus poreuses. C'est-à-dire que c'est très facile de passer de la classe populaire à la classe moyenne et de faire en sorte une petite ascension sociale, mais c'est aussi très facile dans la classe moyenne de retomber dans la classe populaire au moindre accident de la vie parce que vous avez été licencié, parce que vous êtes tombé malade parce que il vous est arrivé un accident de la vie quel qu'il soit et comment ça c'est comment comment ce phénomène s'est mise en place et bien j'ai parlé d'inflation l'inflation c'est le phénomène d'augmentation des prix qui a été très sensible dans l'opinion publique ces dernières années en particulier en 2022 avec la guerre russo ukrainienne puisqu'à ce moment là les prix ont véritablement explosé alors que les salaires stagnaient et toutes les personnes qui appartiennent à la classe moyenne et à la classe populaire, l'ont bien ressenti et on l'a vu dans les médias. Le résultat, dans tous les cas, c'est qu'aujourd'hui, le salaire ne permet plus de couvrir à la fois les besoins essentiels, les loisirs, et à la fois de conserver une capacité d'épargne. En somme, c'est soit on se fait plaisir, soit on prévoit pour l'avenir, mais on ne peut plus faire les deux. Un autre phénomène qui favorise cette... Cet appauvrissement de la classe moyenne, c'est l'inflation académique. Avant, et quand je dis avant, c'était il y a 20 ans, il y a 30 ans, quand vous arriviez au niveau bac plus 5 et que vous décrochiez un master, vous faisiez effectivement partie de l'élite. Mais aujourd'hui, il y a ce qu'on appelle un phénomène d'inflation académique. Alors l'inflation tout court, c'est quand vous devez avoir toujours plus d'argent. pour vous payer la même quantité de choses, l'inflation académique, c'est quand vous devez avoir toujours plus de diplômes pour obtenir le même poste. Et donc aujourd'hui, comme tout le monde suit des études supérieures, les diplômes n'ont plus de valeur. Et même avec un master, donc un bac plus 5, on plafonne sur des postes qui sont sous-payés et sous-estimés et on se retrouve en concurrence avec des personnes qui ont un bac plus 3, voire un bac plus... Ce qui crée beaucoup de concurrence sur ces métiers et donc une stagnation, voire une baisse des salaires. Autre phénomène qui contribue à l'appauvrissement de la classe moyenne, c'est la crise du logement. Les prix de l'immobilier depuis des décennies n'ont fait qu'augmenter sans que les salaires ne suivent, à tel point qu'aujourd'hui, acheter un bien, devenir propriétaire est devenu... hors de portée. Et même le fait de louer, quand bien même il y a des dispositifs d'encadrement des loyers, ça devient insoutenable pour beaucoup de personnes qui sont obligées de s'excentrer du cœur des grandes villes. Et donc, ça force à s'éloigner des bassins d'emploi et également des lieux où l'on rézote et où l'on rencontre des personnes qui ont des responsabilités. Et non content de subir la hausse des prix, la concurrence sur des postes qui amènent ... à devoir se contenter de postes sous-payés et de ne pas pouvoir se loger convenablement, la classe moyenne, c'est aussi la zone la plus inconfortable au niveau de la fiscalité. Vous êtes trop riche pour percevoir les aides de l'État, mais trop pauvre pour pouvoir épargner et sécuriser votre avenir sur le plan financier. Et vous êtes également suffisamment riche pour que l'État considère que vous puissiez payer la grande majorité des impôts. La classe moyenne, c'est vraiment la catégorie socio-économique la plus taxée en proportion de ses revenus. Déjà parce que les cotisations sur le travail n'ont jamais été aussi élevées. Vous ajoutez à ça l'impôt sur le revenu, la TVA, qui est un impôt qui s'applique à tout le monde, souvent qualifié comme étant l'impôt le plus injuste, et également la taxe foncière pour ceux qui ont eu la chance, entre gros guillemets, de devenir propriétaire. Et dernier bouleversement, et pas des moindres... c'est l'arrivée de l'intelligence artificielle dans nos vies, avec de plus en plus de métiers intermédiaires et qualifiés qui sont automatisés ou en voie d'automatisation, y compris dans les secteurs tertiaires. Et là, on arrive vraiment à un point de bascule dans l'histoire, parce qu'auparavant, à chaque fois qu'il y avait une innovation technologique, certes, ça détruisait des emplois, mais ça en créait beaucoup plus en contrepartie. Et là, on arrive pour la première fois de notre histoire, et ça, les grands patrons de la tech et de l'IA le disent, c'est la première fois de l'histoire de l'humanité que la technologie va détruire des emplois sans en créer en face. Et ça, ça menace l'emploi. Alors pas à court terme, mais à, on va dire, moyen-long terme. Moyen-long terme étant sur une échelle de temps de 20 ans, d'une vingtaine d'années, ça menace des emplois. et en particulier ceux de la classe moyenne et presque ceux de la classe moyenne supérieure. Alors sur cet aspect, vous avez encore le temps de voir venir et de vous retourner, mais ça ne veut pas dire que les changements vont arriver dans 20 ans. Ça veut dire que pendant les 20 ans à venir, les changements vont intervenir et c'est pour ça qu'il est urgent de prendre des mesures pour se mettre en sécurité. D'ailleurs, en parlant de sécurité, je vais finir de vous convaincre, la classe moyenne, elle offre encore cette illusion de sécurité, avec notamment la dépendance aux salariats, le fameux CDI, qui est encore privilégié par une grande partie de la population et qui reste un gage de sécurité en soi, puisque quand on a besoin de se loger, qu'on soit locataire ou qu'on cherche à recourir au crédit immobilier auprès des banques, on nous demande souvent un CDI pour... pouvoir soit accéder à un contrat de bail, soit accéder à un contrat de prêt immobilier. Sauf qu'un CDI, c'est très bien, mais si jamais vous vous faites licencier, si votre entreprise dépose le bilan et que vous vous retrouvez sans emploi, si dans les accidents de la vie privée, vous tombez gravement malade, si vous divorcez ou que vous vous séparez de votre conjoint, eh bien tout cela, le salariat, le sacro-saint CDI ne vous en prémunit pas. Un des grands pièges et une des grandes illusions de sécurité de la classe moyenne, et je trouve que c'est vraiment la plus pernicieuse, c'est surtout dans les modes de consommation. Il y a une sorte de normalité à recourir au crédit, au crédit consommation notamment, à s'endetter pour pouvoir consommer et mener son style de vie comme tout le monde. Pour financer la voiture, le mariage, les vacances, sa garde-robe, en somme pour entre... pour entretenir un style de vie qu'on imagine être celui des classes aisées, pour pouvoir imiter et se donner un semblant de consistance sociale. Mais tout cela, avec le crédit, finalement, c'est fait sans assise financière solide derrière. Donc ça veut dire qu'au moindre accident de la vie, que j'ai cité juste avant, eh bien on n'a plus les moyens de faire face, on n'a plus les moyens de rembourser son crédit, on n'a plus les moyens de subvenir aux besoins de sa famille, on n'a plus les moyens de financer La voiture qui tombe en panne, de financer une machine à laver qui rend lame, et ça c'est très dangereux, parce que ça peut vite amener à une situation de précarité, notamment avec le surendattement. La classe moyenne, c'est ce qui vous donne donc une illusion de stabilité, mais au final, dans cette situation, on n'a pas les outils, on n'a pas les ressources pour encaisser les crises économiques, les crises technologiques, ou même les vicissitudes de la vie. et pour faire face aux crises de demain qui nous guettent tous. Dans la classe moyenne, et ce sera mon troisième point, il y a aussi beaucoup de plafonds invisibles qui empêchent de progresser et qui maintiennent dans cette situation malgré soi. Le premier plafond invisible, je dirais que c'est d'ignorer son champ des possibles. En somme, on fait la même chose que ce que nos parents ont fait et on ignore... les possibilités d'évolution professionnelle comme les reconversions, la promotion d'entreprises internes, ou même d'explorer d'autres voies de carrière ou encore l'entrepreneuriat par exemple. Quand on ne vient pas d'une famille où on exerce des métiers à statut élevé comme médecin, avocat, notaire, entrepreneur, on ne se dit pas forcément que ce sont des choix de carrière qui nous sont possibles et qui nous sont ouverts. Et c'est à ça que je fais référence quand je parle. d'ignorer son champ des possibles. Il y a aussi une forme dans les plafonds qui empêche une culture sociale héritée qui est liée à cet attachement à la valeur travail, au fait de travailler dur, qui incite à la modestie et qui force avoir peur de se prendre pour quelqu'un, de sortir du lot, de sortir du rang. Et tout ça, ça vient souvent d'injonctions familiales. Il y a aussi un manque d'accès aux codes. Donc codes sociaux, comme les codes du réseau, les références culturelles, les codes vestimentaires, les codes langagiers. En somme, le capital social et le capital culturel. Et à cause de tout cela, on voit souvent sa carrière professionnelle plafonnée. D'une part parce qu'on manque de ces codes pour arriver à des postes hiérarchiques plus élevés. parce qu'on valorise la stabilité et le travail. Bien fait, non pas que quand on soit dans des classes supérieures, on travaille mal, mais cela veut dire qu'on ne se donne pas cette chance d'être visible, de faire savoir qu'on fait son travail pour pouvoir accéder à des postes à responsabilité et donc mieux rémunérer. Et concrètement, ça donne des comportements qui incitent à se contenter de ce qu'on a, à hésiter à demander une augmentation, ou ne pas le faire du tout d'ailleurs. à hésiter à réseauter, à se mettre en avant et, in fine, à changer ses habitudes de vie pour aller vers le mieux et changer de situation professionnelle et sociale. Alors, si vous vous êtes reconnus dans beaucoup de ces aspects que j'ai évoqués et que vous en avez assez de cette situation au plus profond de vous et que vous savez qu'il est temps de vous en sortir... On va parler de solutions un peu plus concrètes, parce que c'est une chose de parler des dangers qui menacent, mais concrètement, abordons les stratégies pour sortir de la classe moyenne et rejoindre la classe aisée. Pour commencer, sortir de la classe moyenne, c'est changer de posture mentale, d'accord ? Sortir de la classe moyenne, ce n'est pas trahir votre famille, ce n'est pas être arrogant, c'est avant tout s'offrir une meilleure vie et se libérer d'un environnement peut-être qui vous étouffe, qui ne vous donne pas pleinement satisfaction. C'est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique, comme tous les gens qu'on croise tous les jours dans les transports, qui vivent leur vie comme des zombies, qui prennent le train le matin pour aller au travail et qui rentrent le soir en transport en commun en scrollant Instagram et TikTok pour anesthésier le confort d'une situation dont ils ont l'impression qu'ils doivent se contenter. sortir de la classe moyenne. C'est reprendre le contrôle de sa trajectoire et refuser de stagner, de refuser la stagnation comme destin irrémédiable. Et c'est dire non au fait de faire la même chose que ses parents et que ses grands-parents de génération en génération. Et donc, les leviers pour s'en sortir. Le premier levier, c'est d'investir dans votre éducation et dans vos compétences. Aujourd'hui, dans un monde du travail qui évolue constamment et rapidement, les meilleurs dans leur domaine sont ceux qui tireront leur épingle du jeu. Et plus encore que ceux qui sont les plus compétents et les plus forts, c'est ceux qui le feront savoir. Plusieurs pistes pour vous aider. La première, c'est si vous êtes dans un secteur qui est porteur, mon premier conseil serait d'affiner vos compétences dans le but de devenir un expert et surtout de mettre autant d'énergie à affiner votre... notre expertise qu'à le faire savoir. On dit souvent, il y a le savoir-faire et le faire savoir. Et pour cela, il y a un outil formidable, ça s'appelle les réseaux sociaux. C'est une formidable caisse de résonance pour faire savoir que vous êtes l'expert dans votre domaine et ce n'est pas faire preuve de mauvaise qualité que d'exposer au monde vos compétences parce que vos compétences, in fine, elles servent à aider des gens, elles servent à aider des entreprises, elles servent... à aider des clients et des consommateurs. Donc faites savoir que vous êtes bon dans votre domaine et vous en tirerez les fruits pour votre propre évolution. Vous pouvez également vous former aux compétences managériales pour passer d'un poste d'exécutant à un poste de cadre et gravir les efflons sociaux de votre entreprise. Parce que sortir de la classe moyenne, ça implique avant tout de changer de statut professionnel. Vous ne pourrez pas rester dans la classe moyenne si vous restez à un poste d'exécutant. Et enfin, vous pouvez tout simplement amorcer une reconversion pour vous former à des domaines porteurs comme l'informatique, la technologie, notamment l'intelligence artificielle, la finance, la vente. On aura toujours besoin de compétences en vente ou de compétences entrepreneuriales, tout simplement. Le deuxième levier pour vous en sortir, c'est de diversifier vos sources de revenus. Appartenir à la classe aisée, c'est aussi atteindre un niveau de revenu qui vous permette certes un certain confort de vie, mais aussi un certain niveau de sécurité et de liberté financière. Alors c'est la grande mode de parler de liberté financière, on a l'impression que c'est la baguette magique pour s'arrêter de travailler, mais concrètement ce que ça signifie c'est que si vous avez une source de revenus qui se tarie pour x ou y raison, et bien vous avez toujours d'autres. sources de revenus qui vous permettent de subvenir à vos besoins. Je le disais un peu plus tôt, la dépendance à une source unique de revenus, en l'occurrence le salaire, c'est ce qui caractérise la classe moyenne, et c'est un piège, voire un danger, parce que si cette source se tarie, votre seul moyen, votre seul et unique moyen de subsistance disparaît. Et avec quoi vous subvenez à vos besoins ? Alors vous allez me dire oui, mais il y a le chômage. Ce à quoi je peux vous répondre, oui, mais si vous avez besoin de quitter votre travail parce que vous êtes dans un environnement toxique qui nuit à votre santé mentale et que votre entreprise vous refuse une rupture conventionnelle, dans ce cas vous êtes obligé de soit vous devenez fou et vous tomber en arrêt maladie, ce qui n'est pas forcément une bonne situation parce que c'est votre santé qui risque d'en pâtir, soit vous démissionnez. Et là quand vous démissionnez, vous n'avez pas le droit au chômage, du moins dans les quatre premiers mois. Et 4 mois sans revenu, ça peut être très long. Et le fait d'avoir des sources de revenus diversifiées, c'est ça qui va vous rendre plus résilient face aux aléas de la vie. Et d'ailleurs, quand on regarde la composition des revenus des ménages les plus aisés, les sources de revenus salariés ne représentent qu'une partie de leurs revenus. Ce qu'on observe, c'est que les revenus des classes aisées, elles viennent... à la fois du salaire mais aussi de placements mobiliers, donc des revenus d'intérêt ou de dividende, et d'investissement immobilier, donc des loyers, tout simplement. Alors, comment faire concrètement ? Eh bien, vous avez plusieurs options qui s'offrent à vous. La première, c'est si vous avez un emploi salarié en CDI, vous êtes sur la voie royale, vous avez la situation idéale pour vous faire financer auprès des banques et effectuer un investissement immobilier locatif. qui va vous permettre, si vous faites bien les choses, de commencer à générer des revenus passifs grâce à des loyers. Alors ce n'est pas forcément avec un premier bien locatif que vous allez atteindre l'indépendance financière, mais c'est plutôt l'accumulation de biens qui va faire que vous allez pouvoir vous constituer une deuxième source de revenus plus solide. Vous pouvez également commencer un projet entrepreneurial en marge de votre emploi salarié. Alors si vous êtes fonctionnaire, c'est un peu plus compliqué, mais si vous travaillez dans le secteur privé, c'est tout à fait possible. D'ailleurs, dans les pays anglo-saxons, ça se fait beaucoup. En France, c'est un peu moins ancré dans la culture et dans les mentalités, mais ça commence à arriver en France. Et à terme, ce qu'on appelle dans le monde anglo-saxon un side business, ce projet vous permettra peut-être de monter une entreprise qui pourrait devenir votre activité principale. et de vous lancer dans une autre aventure que celle du salariat. Vous pouvez aussi, si vous n'avez pas l'âme entrepreneuriale, cumuler plusieurs emplois. Alors, il ne s'agit pas d'empiler les boîtes de conserve chez Lidl le lundi et d'aller empiler les boîtes de conserve chez Monoprix le mardi, mais plutôt de combiner des activités qui sont compatibles les unes pour les autres. les unes avec les autres et notamment une activité secondaire qui est compatible avec un emploi principal. Par exemple, si vous avez une expertise particulière, vous pouvez donner des cours dans un établissement d'enseignement à distance. Plutôt dans le supérieur, vous pouvez aussi donner des cours particuliers. Ou vous pouvez, et ça rejoint presque l'idée de projet entrepreneurial, mais vous pouvez lancer une activité de freelance qui constitue une sorte de deuxième emploi. Le troisième levier, c'est de commencer à développer votre réseau. On le sous-estime beaucoup, mais le réseau, c'est un levier vraiment puissant pour favoriser son ascension sociale. D'une part, parce que c'est à travers ce réseau que vous allez pouvoir accéder à des opportunités en termes d'emploi. Et d'ailleurs, un des premiers, je ne l'ai pas précisé, mais un des premiers leviers, si vous vous plaisez dans le salariat, parce que je ne dis pas qu'il faut absolument quitter son salariat, mais un des premiers leviers pour augmenter... vos revenus c'est de changer d'entreprise on obtient une augmentation de salaire beaucoup plus importante en changeant d'entreprise qu'en demandant une augmentation à son patron actuel donc le réseau levier puissant d'une part pour les opportunités et d'autre part parce que échanger avec d'autres personnes c'est ce qui vous permettra d'avoir un point de vue différent sur votre situation et si vous entend et si vous vous entourez des bonnes personnes et notamment notamment en 2. personnes que vous pourriez qualifier de mentors, ces personnes-là, elles auront le recul sur votre situation pour vous conseiller, pour vous aiguiller sur votre projet de progression sociale. Alors, pour exceller dans ce domaine, dans le domaine du réseau, il reste un indispensable, c'est d'apprendre les bases du savoir-être et également de comprendre les codes sociaux et les dynamiques des relations. interpersonnelles. J'ai d'ailleurs fait un épisode sur ce sujet la semaine dernière, c'est l'épisode 15, je vous invite à aller l'écouter si ce n'est pas déjà fait. J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais que vous reteniez trois éléments. Le premier, c'est que la classe moyenne c'était une situation très confortable il y a encore 30 ans, mais aujourd'hui, le narratif qu'on raconte sur la stabilité de la classe moyenne, il est caduque, il n'a plus lieu d'être, il est dépassé. Et rester dans la classe moyenne, c'est compromettre son avenir à court, moyen et long terme. Le deuxième élément, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de plafonds qui vous empêchent de progresser, qui vous maintiennent dans cette classe moyenne sans même que vous le sachiez. Pour autant, prendre conscience de ces plafonds, c'est ce qui va vous permettre de commencer à les dépasser. Et le troisième élément, c'est que vous avez maintenant à votre disposition... des pistes et des leviers pour commencer à vous en sortir. Et finalement, ce n'est pas une honte de vouloir sortir de la classe moyenne, c'est aujourd'hui une nécessité, puisqu'on l'a vu, au moindre soubresaut, à la moindre crise, au moindre événement international, tout cela a des répercussions sur notre économie et, in fine, sur nos emplois. Et donc rester dans la même position, c'est comme si vous naviguez la vie dans un canot de sauvetage en espérant que la mer reste toujours calme. Ce n'est pas le cas parfois, il y a la tempête et donc il faut prendre les mesures dès à présent pour assurer ses arrières et s'offrir une meilleure situation, un meilleur avenir, mais aussi un meilleur cadre de vie à l'heure actuelle. Alors d'habitude je dis j'espère que cet épisode vous a plu, mais aujourd'hui j'aimerais vous dire... J'espère que cet épisode vous a fait réfléchir. J'ai pour habitude de dire qu'il faut arrêter de vivre sa vie en pilote automatique et reprendre le contrôle de sa vie si on veut vivre une vie qui a du sens et qui nous rend heureux. Alors j'ai bon espoir qu'avec ces quelques éléments, vous aurez acquis des pistes de réflexion pour... avoir un regard nouveau sur votre propre existence, sur votre propre situation, quelle qu'elle soit, et que tout cela vous permettra de passer à l'action et de commencer à vous offrir la vie que vous méritez. Et donc, si cet épisode vous a déclenché une ou plusieurs prises de confiance, je vous invite à laisser un commentaire et une note 5 étoiles, et surtout, si vous le souhaitez, à venir m'en parler sur Instagram, c'est tout simplement Ascension Social, je me ferai un... plaisir de vous lire et d'en discuter avec vous. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:38

  • 1. Qu’est-ce la moyenne ?

    07:11

  • 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

    11:29

  • 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

    20:36

  • 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

    22:56

  • Conclusion

    32:03

Description

Rester dans la classe moyenne en 2025, c’est prendre un risque.


Dans cet épisode d’Élégance et Ambition, je vous explique pourquoi cette position autrefois synonyme de stabilité est aujourd’hui une zone de vulnérabilité a court terme et de danger a long terme, et comment amorcer votre ascension sociale avec finesse et stratégie.


Nous allons décoder les réalités économiques et sociales de la classe moyenne, identifier les pièges invisibles qui vous maintiennent dans un plafond de verre, et vous partager des leviers concrets pour rejoindre la classe aisée : développement de compétences, diversification des revenus, réseau stratégique et changement d’état d’esprit.


💡 Phrase-clé :

Sortir de la classe moyenne ce n’est pas être arrogant.e, c’est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique.


✨ Épisodes recommandés :

Épisode 2 - 7 croyances limitantes qui vous empêchent d’accomplir vos ambitions (et comment les dépasser)

Épisode 3 - Comment bâtir son réseau avec stratégie, intention et authenticité

Épisode 15 - Intelligence relationnelle : la clé méconnue pour créer des connexions fluides


✨ Liens cités dans l’épisode :


✨ Chapitres :

00:00 - Générique

00:39 - Introduction

07:11 - 1. Qu’est-ce la moyenne ?

11:29 - 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

20:35 - 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

22:55- 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

32:03 - Conclusion


✨ Dans cet épisode on va parler de :

classe moyenne, instabilité économique, déclassement social, inflation, crise du logement, diversification des revenus, savoir-être, codes de l’élite, réseau stratégique, état d’esprit ambitieux, ascension sociale, ambition professionnelle


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'élégance et ambition, et aujourd'hui je vous propose un sujet que l'on pourrait qualifier de sujet d'opinion sur la question suivante Pourquoi il est urgent de quitter la classe moyenne ? Alors pourquoi j'ai tenu à faire un épisode sur ce sujet ? Eh bien parce que j'en avais déjà parlé dans une publication sur Instagram l'année dernière, mais je trouve que le sujet est toujours d'actualité et qu'il méritait qu'on aille en profondeur ce que ne permet pas Instagram, mais ce que permet le podcast, puisque c'est une sorte de discussion, même si vous ne pouvez pas intervenir. Mais au moins, je peux me permettre d'expliquer le propos de manière plus structurée et plus argumentée. Alors, si vous m'écoutez depuis le début, vous savez que je ne viens pas d'un milieu favorisé. Je viens d'un milieu... pas non plus. Classe populaire ou complètement déshéritée, mon père était ouvrier, mais alors ouvrier dans la fonction publique, ce qui offre certains avantages, notamment une certaine stabilité de l'emploi, une capacité d'accession à la propriété qui était facilitée. Et ma mère a été employée toute sa vie dans des métiers qu'on pourrait qualifier de subalternes, voire précaires, rémunérés au salaire minimum. Donc je n'ai pas grandi dans le désœuvrement, on pourrait dire que j'ai grandi dans la petite classe moyenne. Néanmoins, cette situation socio-économique a fait que j'ai grandi dans un environnement où toute mon enfance, j'ai vu mes parents se priver pour mettre de côté quelques copecs pour pouvoir assurer leur avenir et finalement ne jamais profiter de leur maigre salaire, de leur maigre argent. Parce qu'il fallait toujours prévoir pour les imprévus, pour l'incertitude du lendemain. Et encore, mes parents sont de la génération qu'on appelle dans le langage populaire les boomers, puisqu'ils sont aujourd'hui à la retraite. Néanmoins, ils ont passé une grande partie de leur vie active à une époque où c'était quand même relativement confortable d'appartenir à la classe moyenne. Sachant qu'aujourd'hui avec l'inflation... et tous les phénomènes géopolitiques qui ont un impact sur notre économie en France, la situation de la classe moyenne s'est fortement dégradée. On va en parler plus largement dans cet épisode, mais commençons déjà par définir ce qu'est la classe moyenne. Souvent, on la définit par un niveau de revenu. L'Observatoire des inégalités catégorise les personnes de la classe moyenne comme étant celles qui gagnent en termes de revenus salariés entre ces précis 1683... et 3 119 euros pour une personne seule. Pour un couple sans enfant, on est entre 2 525 et 4 679 euros. Et pour un couple avec enfant, avec un enfant, la tranche, c'est entre 3 029 et 5 614. Je vous mettrai le lien en description. Vous pouvez retrouver le tableau avec toutes les tranches de revenus par composition de foyer. Pour personne seule, couple sans enfant, avec enfant, avec deux enfants. ou pour famille monoparentale. Mais la classe moyenne, ce n'est pas seulement ça. Ce n'est pas seulement un niveau de revenu. C'est un ensemble, ce qu'on pourrait appeler un faisceau d'indices qui recouvre le niveau d'études, la catégorie socio-professionnelle et également l'habitus de classe, donc les loisirs, les modes de consommation et le lieu de résidence. Et pourquoi cet épisode ? Eh bien parce que de mon histoire familiale, j'en suis venue à la conclusion et à cette conviction qu'en 2025, rester dans la classe moyenne, c'est prendre un risque. C'est un risque à la fois économique, un risque social et un risque financier et personnel. Et là, je vais parler pour la société française, mais on vit dans une société qui, depuis l'après-guerre, s'est construite sur une promesse d'ascension sociale sur deux niveaux, sur deux aspects. Le premier, c'est l'idéal méritocratique et l'égalité des chances. Concrètement ? La société nous dit en filigrane, en permanence, que si vous travaillez dur, alors cela est censé être récompensé par une élévation. sociale à titre individuel et le deuxième aspect c'est que il y a également une promesse d'ascension sociale collective qui date de l'après guerre puisqu'on a décidé de mettre en commun plein de choses que ce soit la protection sociale à travers l'assurance maladie l'assurance chômage les retraites pour que tout le monde puisse aspirer à une vie meilleure et pendant longtemps dans cette promesse d'ascension collective, on nous a vendu l'idée que la classe moyenne, c'était une forme de réussite. Mais aujourd'hui, force est de constater que cette idée, elle ne tient plus. Avant, on parlait de promesses d'ascension sociale, et quand je dis avant, c'était il y a 40-50 ans. Il y a 20 ans, on disait déjà que l'ascenseur social était en panne, et aujourd'hui, entre les crises sanitaires, les crises géopolitiques, les bouleversements technologiques, avec l'arrivée de l'intelligence artificielle notamment, et bien tous ces piliers de stabilité qui composaient la classe moyenne, ils s'effondrent un à un, à tel point qu'on parle de déclassement social. Et donc dans cet épisode, je vais vous proposer une nouvelle grille de lecture pour vous montrer ce que cache la normalité de la classe moyenne, et surtout pourquoi viser plus haut, vouloir viser plus haut, vouloir une vie plus confortable, ça n'a rien d'arrogant. Au contraire, c'est une vraie question de survie et de stratégie. Et donc dans cet épisode, on va aller un peu plus en détail sur ce que c'est véritablement la classe moyenne en 2025, pour voir si vous en faites partie à l'heure actuelle, pourquoi ce n'est plus une situation confortable ou stable, et qu'elle vous met dans une position de vulnérabilité à court terme, et voire de danger à long terme, et surtout comment amorcer une transition, et je vais vous présenter quelques pistes pour vous en sortir si c'est votre cas. Et à la fin de cet épisode, vous aurez... une grille de lecture différente sur notre société aujourd'hui, une conscience beaucoup plus aiguë des pièges invisibles qui guettent la classe moyenne ou qui vous guettent si vous en faites partie, et des pistes concrètes pour vous élever socialement sans avoir à ressentir ce sentiment de culpabilité et toujours avec cette idée de stratégie. Premier point donc, qu'est-ce qu'on entend par classe moyenne en 2025 ? Quand on parle de classe moyenne, on parle d'une position socio-économique intermédiaire qui est définie par plusieurs critères. Le premier étant le niveau de revenu. On l'a défini en introduction. Si on veut résumer les choses très rapidement, ce sont tous les ménages qui sont situés autour du revenu médian qui lui-même est situé à peu près à 2000 euros. Pour un adulte, sachant que pour un couple, le revenu médian, ce n'est pas deux fois celui d'un individu. du sol, puisque quand on vit en couple, on mutualise des charges et donc on n'a pas besoin de faire x2 sur la somme de quelqu'un qui vit tout seul. Pour définir si quelqu'un appartient ou pas à la classe moyenne, on se réfère aussi à son niveau d'études. La classe moyenne, elle est composée de personnes qui sont diplômées de l'enseignement supérieur, entre la licence et le master. On peut même aller jusqu'au bac plus 2, donc globalement entre bac plus 2 et bac plus 5, mais rarement de personnes qui sont surdiplômées ou issues des grandes écoles. En termes de position professionnelle, la classe moyenne est composée de tous ceux qui sont dans des postes aux intitulés type cadre moyen, agent de maîtrise, tous les fonctionnaires de catégorie B. On peut placer également les entrepreneurs individuels, mais qui se situent dans les niveaux de revenus précités, et toutes les professions d'encadrement intermédiaire, donc tous ceux qui ne sont pas ouvriers et tous ceux qui ne sont pas non plus membres de direction. Et enfin... la classe moyenne, elle se définit aussi et surtout par un habitus de classe. Donc là, on entre dans le registre sociologique, c'est-à-dire des modes de vie typiques de ce groupe social. Et ça, ça recouvre des habitudes de consommation. Dans sa consommation, la classe moyenne, elle a tendance à avoir un comportement réactif, c'est-à-dire que ses achats, ils sont déclenchés par des promotions, par de la publicité, ou encore des injonctions sociales. Celle de mimer le voisin ou de mimer celui qu'on estime appartenir à la classe supérieure. Et concrètement, ça va se traduire par le fait de vouloir acheter une voiture neuve, souvent à crédit, de vouloir le dernier iPhone dès qu'il sort parce que le précédent est jugé trop vieux, ou encore de suivre les tendances de consommation qui sont exposées sur les réseaux sociaux pour la plus jeune génération. La classe moyenne, c'est aussi des loisirs qui sont standardisés. Qu'est-ce qu'on entend par là ? Ce sont des vacances en club, des week-ends dans des destinations qui restent accessibles. Donc ça peut être des center parks ou encore on va avoir tendance à réserver un Airbnb de gamme classique intermédiaire. Et c'est également des loisirs qui sont socialement validés, donc le fameux Netflix, et des loisirs qui sont... plutôt tourner vers la détente et la distraction plutôt que vers le développement culturel ou personnel. Et en termes de lieux de résidence, la classe moyenne va surtout privilégier les logements qui sont situés dans les couronnes périurbaines, dans les petites villes ou dans les zones dites accessibles des grandes métropoles, donc les banlieues, avec une volonté de devenir propriétaire. mais dans des quartiers qui restent dans leur budget, c'est-à-dire des quartiers qui sont éloignés des lieux de réseau et de pouvoir. Dans le domaine des valeurs, la classe moyenne a une forte tendance à la valorisation de l'effort, du mérite, de la stabilité. C'est le fait, par exemple, de rester dix ans au même poste dans la même entreprise, de ne pas faire de vagues et d'attendre la reconnaissance sans la demander en espérant une augmentation ou une promotion. La classe moyenne, c'est aussi la culture de la sécurité et de la conformité, bien que ce soit un peu moins vrai avec la jeune génération, notamment la génération Z. Mais de manière générale, la classe moyenne, elle va privilégier des choix de carrière dits raisonnables, avec une peur de l'entrepreneuriat et du risque que cela comporte, un rejet des parcours dits atypiques, donc les changements de voies et de carrières fréquents. Et la grande idée derrière cela, c'est de garder ce qu'on a plutôt que de viser ce qu'on pourrait atteindre. Voilà pour le tableau. J'en viens à mon deuxième point qui est de vous démontrer pourquoi la classe moyenne s'est aujourd'hui devenue une situation instable et même dangereuse. Et je pèse mes mots. Autrefois, la classe moyenne, c'était le synonyme de la stabilité. Mais tout ça, ça a changé. Pendant longtemps, la promesse de stabilité et de confort de la classe moyenne, elle se résumait à cela, c'est-à-dire va à l'école, travaille bien, décroche ton diplôme, obtiens un CDI et avec ton CDI, tu pourras obtenir un prêt immobilier et fonder ta famille dans un beau petit pavillon de banlieue. Ça, c'était la norme rassurante, en quelque sorte la destination idéale de l'ascension sociale. Mais on est d'accord pour dire que c'est un modèle qui fonctionnait jusqu'à la fin du siècle dernier. Allez, soyons gentils, jusque dans les années 2000, mais aujourd'hui, cette promesse, elle ne tient plus du tout. Aujourd'hui, le diplôme, le CDI, le crédit immobilier, c'est devenu un piège qui a l'air très confortable en apparence, mais qui est d'une fragilité extrême dans ces fondations. Ces dernières années, pourquoi je dis ça ? Parce que ces dernières années, il y a eu, à cause de l'inflation, un phénomène de... paupérisation silencieuse, donc d'appauvrissement, pour le dire en termes plus simples, d'appauvrissement de la classe moyenne, et les frontières entre la classe moyenne et la classe populaire sont devenues de plus en plus poreuses. C'est-à-dire que c'est très facile de passer de la classe populaire à la classe moyenne et de faire en sorte une petite ascension sociale, mais c'est aussi très facile dans la classe moyenne de retomber dans la classe populaire au moindre accident de la vie parce que vous avez été licencié, parce que vous êtes tombé malade parce que il vous est arrivé un accident de la vie quel qu'il soit et comment ça c'est comment comment ce phénomène s'est mise en place et bien j'ai parlé d'inflation l'inflation c'est le phénomène d'augmentation des prix qui a été très sensible dans l'opinion publique ces dernières années en particulier en 2022 avec la guerre russo ukrainienne puisqu'à ce moment là les prix ont véritablement explosé alors que les salaires stagnaient et toutes les personnes qui appartiennent à la classe moyenne et à la classe populaire, l'ont bien ressenti et on l'a vu dans les médias. Le résultat, dans tous les cas, c'est qu'aujourd'hui, le salaire ne permet plus de couvrir à la fois les besoins essentiels, les loisirs, et à la fois de conserver une capacité d'épargne. En somme, c'est soit on se fait plaisir, soit on prévoit pour l'avenir, mais on ne peut plus faire les deux. Un autre phénomène qui favorise cette... Cet appauvrissement de la classe moyenne, c'est l'inflation académique. Avant, et quand je dis avant, c'était il y a 20 ans, il y a 30 ans, quand vous arriviez au niveau bac plus 5 et que vous décrochiez un master, vous faisiez effectivement partie de l'élite. Mais aujourd'hui, il y a ce qu'on appelle un phénomène d'inflation académique. Alors l'inflation tout court, c'est quand vous devez avoir toujours plus d'argent. pour vous payer la même quantité de choses, l'inflation académique, c'est quand vous devez avoir toujours plus de diplômes pour obtenir le même poste. Et donc aujourd'hui, comme tout le monde suit des études supérieures, les diplômes n'ont plus de valeur. Et même avec un master, donc un bac plus 5, on plafonne sur des postes qui sont sous-payés et sous-estimés et on se retrouve en concurrence avec des personnes qui ont un bac plus 3, voire un bac plus... Ce qui crée beaucoup de concurrence sur ces métiers et donc une stagnation, voire une baisse des salaires. Autre phénomène qui contribue à l'appauvrissement de la classe moyenne, c'est la crise du logement. Les prix de l'immobilier depuis des décennies n'ont fait qu'augmenter sans que les salaires ne suivent, à tel point qu'aujourd'hui, acheter un bien, devenir propriétaire est devenu... hors de portée. Et même le fait de louer, quand bien même il y a des dispositifs d'encadrement des loyers, ça devient insoutenable pour beaucoup de personnes qui sont obligées de s'excentrer du cœur des grandes villes. Et donc, ça force à s'éloigner des bassins d'emploi et également des lieux où l'on rézote et où l'on rencontre des personnes qui ont des responsabilités. Et non content de subir la hausse des prix, la concurrence sur des postes qui amènent ... à devoir se contenter de postes sous-payés et de ne pas pouvoir se loger convenablement, la classe moyenne, c'est aussi la zone la plus inconfortable au niveau de la fiscalité. Vous êtes trop riche pour percevoir les aides de l'État, mais trop pauvre pour pouvoir épargner et sécuriser votre avenir sur le plan financier. Et vous êtes également suffisamment riche pour que l'État considère que vous puissiez payer la grande majorité des impôts. La classe moyenne, c'est vraiment la catégorie socio-économique la plus taxée en proportion de ses revenus. Déjà parce que les cotisations sur le travail n'ont jamais été aussi élevées. Vous ajoutez à ça l'impôt sur le revenu, la TVA, qui est un impôt qui s'applique à tout le monde, souvent qualifié comme étant l'impôt le plus injuste, et également la taxe foncière pour ceux qui ont eu la chance, entre gros guillemets, de devenir propriétaire. Et dernier bouleversement, et pas des moindres... c'est l'arrivée de l'intelligence artificielle dans nos vies, avec de plus en plus de métiers intermédiaires et qualifiés qui sont automatisés ou en voie d'automatisation, y compris dans les secteurs tertiaires. Et là, on arrive vraiment à un point de bascule dans l'histoire, parce qu'auparavant, à chaque fois qu'il y avait une innovation technologique, certes, ça détruisait des emplois, mais ça en créait beaucoup plus en contrepartie. Et là, on arrive pour la première fois de notre histoire, et ça, les grands patrons de la tech et de l'IA le disent, c'est la première fois de l'histoire de l'humanité que la technologie va détruire des emplois sans en créer en face. Et ça, ça menace l'emploi. Alors pas à court terme, mais à, on va dire, moyen-long terme. Moyen-long terme étant sur une échelle de temps de 20 ans, d'une vingtaine d'années, ça menace des emplois. et en particulier ceux de la classe moyenne et presque ceux de la classe moyenne supérieure. Alors sur cet aspect, vous avez encore le temps de voir venir et de vous retourner, mais ça ne veut pas dire que les changements vont arriver dans 20 ans. Ça veut dire que pendant les 20 ans à venir, les changements vont intervenir et c'est pour ça qu'il est urgent de prendre des mesures pour se mettre en sécurité. D'ailleurs, en parlant de sécurité, je vais finir de vous convaincre, la classe moyenne, elle offre encore cette illusion de sécurité, avec notamment la dépendance aux salariats, le fameux CDI, qui est encore privilégié par une grande partie de la population et qui reste un gage de sécurité en soi, puisque quand on a besoin de se loger, qu'on soit locataire ou qu'on cherche à recourir au crédit immobilier auprès des banques, on nous demande souvent un CDI pour... pouvoir soit accéder à un contrat de bail, soit accéder à un contrat de prêt immobilier. Sauf qu'un CDI, c'est très bien, mais si jamais vous vous faites licencier, si votre entreprise dépose le bilan et que vous vous retrouvez sans emploi, si dans les accidents de la vie privée, vous tombez gravement malade, si vous divorcez ou que vous vous séparez de votre conjoint, eh bien tout cela, le salariat, le sacro-saint CDI ne vous en prémunit pas. Un des grands pièges et une des grandes illusions de sécurité de la classe moyenne, et je trouve que c'est vraiment la plus pernicieuse, c'est surtout dans les modes de consommation. Il y a une sorte de normalité à recourir au crédit, au crédit consommation notamment, à s'endetter pour pouvoir consommer et mener son style de vie comme tout le monde. Pour financer la voiture, le mariage, les vacances, sa garde-robe, en somme pour entre... pour entretenir un style de vie qu'on imagine être celui des classes aisées, pour pouvoir imiter et se donner un semblant de consistance sociale. Mais tout cela, avec le crédit, finalement, c'est fait sans assise financière solide derrière. Donc ça veut dire qu'au moindre accident de la vie, que j'ai cité juste avant, eh bien on n'a plus les moyens de faire face, on n'a plus les moyens de rembourser son crédit, on n'a plus les moyens de subvenir aux besoins de sa famille, on n'a plus les moyens de financer La voiture qui tombe en panne, de financer une machine à laver qui rend lame, et ça c'est très dangereux, parce que ça peut vite amener à une situation de précarité, notamment avec le surendattement. La classe moyenne, c'est ce qui vous donne donc une illusion de stabilité, mais au final, dans cette situation, on n'a pas les outils, on n'a pas les ressources pour encaisser les crises économiques, les crises technologiques, ou même les vicissitudes de la vie. et pour faire face aux crises de demain qui nous guettent tous. Dans la classe moyenne, et ce sera mon troisième point, il y a aussi beaucoup de plafonds invisibles qui empêchent de progresser et qui maintiennent dans cette situation malgré soi. Le premier plafond invisible, je dirais que c'est d'ignorer son champ des possibles. En somme, on fait la même chose que ce que nos parents ont fait et on ignore... les possibilités d'évolution professionnelle comme les reconversions, la promotion d'entreprises internes, ou même d'explorer d'autres voies de carrière ou encore l'entrepreneuriat par exemple. Quand on ne vient pas d'une famille où on exerce des métiers à statut élevé comme médecin, avocat, notaire, entrepreneur, on ne se dit pas forcément que ce sont des choix de carrière qui nous sont possibles et qui nous sont ouverts. Et c'est à ça que je fais référence quand je parle. d'ignorer son champ des possibles. Il y a aussi une forme dans les plafonds qui empêche une culture sociale héritée qui est liée à cet attachement à la valeur travail, au fait de travailler dur, qui incite à la modestie et qui force avoir peur de se prendre pour quelqu'un, de sortir du lot, de sortir du rang. Et tout ça, ça vient souvent d'injonctions familiales. Il y a aussi un manque d'accès aux codes. Donc codes sociaux, comme les codes du réseau, les références culturelles, les codes vestimentaires, les codes langagiers. En somme, le capital social et le capital culturel. Et à cause de tout cela, on voit souvent sa carrière professionnelle plafonnée. D'une part parce qu'on manque de ces codes pour arriver à des postes hiérarchiques plus élevés. parce qu'on valorise la stabilité et le travail. Bien fait, non pas que quand on soit dans des classes supérieures, on travaille mal, mais cela veut dire qu'on ne se donne pas cette chance d'être visible, de faire savoir qu'on fait son travail pour pouvoir accéder à des postes à responsabilité et donc mieux rémunérer. Et concrètement, ça donne des comportements qui incitent à se contenter de ce qu'on a, à hésiter à demander une augmentation, ou ne pas le faire du tout d'ailleurs. à hésiter à réseauter, à se mettre en avant et, in fine, à changer ses habitudes de vie pour aller vers le mieux et changer de situation professionnelle et sociale. Alors, si vous vous êtes reconnus dans beaucoup de ces aspects que j'ai évoqués et que vous en avez assez de cette situation au plus profond de vous et que vous savez qu'il est temps de vous en sortir... On va parler de solutions un peu plus concrètes, parce que c'est une chose de parler des dangers qui menacent, mais concrètement, abordons les stratégies pour sortir de la classe moyenne et rejoindre la classe aisée. Pour commencer, sortir de la classe moyenne, c'est changer de posture mentale, d'accord ? Sortir de la classe moyenne, ce n'est pas trahir votre famille, ce n'est pas être arrogant, c'est avant tout s'offrir une meilleure vie et se libérer d'un environnement peut-être qui vous étouffe, qui ne vous donne pas pleinement satisfaction. C'est arrêter de vivre sa vie en pilote automatique, comme tous les gens qu'on croise tous les jours dans les transports, qui vivent leur vie comme des zombies, qui prennent le train le matin pour aller au travail et qui rentrent le soir en transport en commun en scrollant Instagram et TikTok pour anesthésier le confort d'une situation dont ils ont l'impression qu'ils doivent se contenter. sortir de la classe moyenne. C'est reprendre le contrôle de sa trajectoire et refuser de stagner, de refuser la stagnation comme destin irrémédiable. Et c'est dire non au fait de faire la même chose que ses parents et que ses grands-parents de génération en génération. Et donc, les leviers pour s'en sortir. Le premier levier, c'est d'investir dans votre éducation et dans vos compétences. Aujourd'hui, dans un monde du travail qui évolue constamment et rapidement, les meilleurs dans leur domaine sont ceux qui tireront leur épingle du jeu. Et plus encore que ceux qui sont les plus compétents et les plus forts, c'est ceux qui le feront savoir. Plusieurs pistes pour vous aider. La première, c'est si vous êtes dans un secteur qui est porteur, mon premier conseil serait d'affiner vos compétences dans le but de devenir un expert et surtout de mettre autant d'énergie à affiner votre... notre expertise qu'à le faire savoir. On dit souvent, il y a le savoir-faire et le faire savoir. Et pour cela, il y a un outil formidable, ça s'appelle les réseaux sociaux. C'est une formidable caisse de résonance pour faire savoir que vous êtes l'expert dans votre domaine et ce n'est pas faire preuve de mauvaise qualité que d'exposer au monde vos compétences parce que vos compétences, in fine, elles servent à aider des gens, elles servent à aider des entreprises, elles servent... à aider des clients et des consommateurs. Donc faites savoir que vous êtes bon dans votre domaine et vous en tirerez les fruits pour votre propre évolution. Vous pouvez également vous former aux compétences managériales pour passer d'un poste d'exécutant à un poste de cadre et gravir les efflons sociaux de votre entreprise. Parce que sortir de la classe moyenne, ça implique avant tout de changer de statut professionnel. Vous ne pourrez pas rester dans la classe moyenne si vous restez à un poste d'exécutant. Et enfin, vous pouvez tout simplement amorcer une reconversion pour vous former à des domaines porteurs comme l'informatique, la technologie, notamment l'intelligence artificielle, la finance, la vente. On aura toujours besoin de compétences en vente ou de compétences entrepreneuriales, tout simplement. Le deuxième levier pour vous en sortir, c'est de diversifier vos sources de revenus. Appartenir à la classe aisée, c'est aussi atteindre un niveau de revenu qui vous permette certes un certain confort de vie, mais aussi un certain niveau de sécurité et de liberté financière. Alors c'est la grande mode de parler de liberté financière, on a l'impression que c'est la baguette magique pour s'arrêter de travailler, mais concrètement ce que ça signifie c'est que si vous avez une source de revenus qui se tarie pour x ou y raison, et bien vous avez toujours d'autres. sources de revenus qui vous permettent de subvenir à vos besoins. Je le disais un peu plus tôt, la dépendance à une source unique de revenus, en l'occurrence le salaire, c'est ce qui caractérise la classe moyenne, et c'est un piège, voire un danger, parce que si cette source se tarie, votre seul moyen, votre seul et unique moyen de subsistance disparaît. Et avec quoi vous subvenez à vos besoins ? Alors vous allez me dire oui, mais il y a le chômage. Ce à quoi je peux vous répondre, oui, mais si vous avez besoin de quitter votre travail parce que vous êtes dans un environnement toxique qui nuit à votre santé mentale et que votre entreprise vous refuse une rupture conventionnelle, dans ce cas vous êtes obligé de soit vous devenez fou et vous tomber en arrêt maladie, ce qui n'est pas forcément une bonne situation parce que c'est votre santé qui risque d'en pâtir, soit vous démissionnez. Et là quand vous démissionnez, vous n'avez pas le droit au chômage, du moins dans les quatre premiers mois. Et 4 mois sans revenu, ça peut être très long. Et le fait d'avoir des sources de revenus diversifiées, c'est ça qui va vous rendre plus résilient face aux aléas de la vie. Et d'ailleurs, quand on regarde la composition des revenus des ménages les plus aisés, les sources de revenus salariés ne représentent qu'une partie de leurs revenus. Ce qu'on observe, c'est que les revenus des classes aisées, elles viennent... à la fois du salaire mais aussi de placements mobiliers, donc des revenus d'intérêt ou de dividende, et d'investissement immobilier, donc des loyers, tout simplement. Alors, comment faire concrètement ? Eh bien, vous avez plusieurs options qui s'offrent à vous. La première, c'est si vous avez un emploi salarié en CDI, vous êtes sur la voie royale, vous avez la situation idéale pour vous faire financer auprès des banques et effectuer un investissement immobilier locatif. qui va vous permettre, si vous faites bien les choses, de commencer à générer des revenus passifs grâce à des loyers. Alors ce n'est pas forcément avec un premier bien locatif que vous allez atteindre l'indépendance financière, mais c'est plutôt l'accumulation de biens qui va faire que vous allez pouvoir vous constituer une deuxième source de revenus plus solide. Vous pouvez également commencer un projet entrepreneurial en marge de votre emploi salarié. Alors si vous êtes fonctionnaire, c'est un peu plus compliqué, mais si vous travaillez dans le secteur privé, c'est tout à fait possible. D'ailleurs, dans les pays anglo-saxons, ça se fait beaucoup. En France, c'est un peu moins ancré dans la culture et dans les mentalités, mais ça commence à arriver en France. Et à terme, ce qu'on appelle dans le monde anglo-saxon un side business, ce projet vous permettra peut-être de monter une entreprise qui pourrait devenir votre activité principale. et de vous lancer dans une autre aventure que celle du salariat. Vous pouvez aussi, si vous n'avez pas l'âme entrepreneuriale, cumuler plusieurs emplois. Alors, il ne s'agit pas d'empiler les boîtes de conserve chez Lidl le lundi et d'aller empiler les boîtes de conserve chez Monoprix le mardi, mais plutôt de combiner des activités qui sont compatibles les unes pour les autres. les unes avec les autres et notamment une activité secondaire qui est compatible avec un emploi principal. Par exemple, si vous avez une expertise particulière, vous pouvez donner des cours dans un établissement d'enseignement à distance. Plutôt dans le supérieur, vous pouvez aussi donner des cours particuliers. Ou vous pouvez, et ça rejoint presque l'idée de projet entrepreneurial, mais vous pouvez lancer une activité de freelance qui constitue une sorte de deuxième emploi. Le troisième levier, c'est de commencer à développer votre réseau. On le sous-estime beaucoup, mais le réseau, c'est un levier vraiment puissant pour favoriser son ascension sociale. D'une part, parce que c'est à travers ce réseau que vous allez pouvoir accéder à des opportunités en termes d'emploi. Et d'ailleurs, un des premiers, je ne l'ai pas précisé, mais un des premiers leviers, si vous vous plaisez dans le salariat, parce que je ne dis pas qu'il faut absolument quitter son salariat, mais un des premiers leviers pour augmenter... vos revenus c'est de changer d'entreprise on obtient une augmentation de salaire beaucoup plus importante en changeant d'entreprise qu'en demandant une augmentation à son patron actuel donc le réseau levier puissant d'une part pour les opportunités et d'autre part parce que échanger avec d'autres personnes c'est ce qui vous permettra d'avoir un point de vue différent sur votre situation et si vous entend et si vous vous entourez des bonnes personnes et notamment notamment en 2. personnes que vous pourriez qualifier de mentors, ces personnes-là, elles auront le recul sur votre situation pour vous conseiller, pour vous aiguiller sur votre projet de progression sociale. Alors, pour exceller dans ce domaine, dans le domaine du réseau, il reste un indispensable, c'est d'apprendre les bases du savoir-être et également de comprendre les codes sociaux et les dynamiques des relations. interpersonnelles. J'ai d'ailleurs fait un épisode sur ce sujet la semaine dernière, c'est l'épisode 15, je vous invite à aller l'écouter si ce n'est pas déjà fait. J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais que vous reteniez trois éléments. Le premier, c'est que la classe moyenne c'était une situation très confortable il y a encore 30 ans, mais aujourd'hui, le narratif qu'on raconte sur la stabilité de la classe moyenne, il est caduque, il n'a plus lieu d'être, il est dépassé. Et rester dans la classe moyenne, c'est compromettre son avenir à court, moyen et long terme. Le deuxième élément, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de plafonds qui vous empêchent de progresser, qui vous maintiennent dans cette classe moyenne sans même que vous le sachiez. Pour autant, prendre conscience de ces plafonds, c'est ce qui va vous permettre de commencer à les dépasser. Et le troisième élément, c'est que vous avez maintenant à votre disposition... des pistes et des leviers pour commencer à vous en sortir. Et finalement, ce n'est pas une honte de vouloir sortir de la classe moyenne, c'est aujourd'hui une nécessité, puisqu'on l'a vu, au moindre soubresaut, à la moindre crise, au moindre événement international, tout cela a des répercussions sur notre économie et, in fine, sur nos emplois. Et donc rester dans la même position, c'est comme si vous naviguez la vie dans un canot de sauvetage en espérant que la mer reste toujours calme. Ce n'est pas le cas parfois, il y a la tempête et donc il faut prendre les mesures dès à présent pour assurer ses arrières et s'offrir une meilleure situation, un meilleur avenir, mais aussi un meilleur cadre de vie à l'heure actuelle. Alors d'habitude je dis j'espère que cet épisode vous a plu, mais aujourd'hui j'aimerais vous dire... J'espère que cet épisode vous a fait réfléchir. J'ai pour habitude de dire qu'il faut arrêter de vivre sa vie en pilote automatique et reprendre le contrôle de sa vie si on veut vivre une vie qui a du sens et qui nous rend heureux. Alors j'ai bon espoir qu'avec ces quelques éléments, vous aurez acquis des pistes de réflexion pour... avoir un regard nouveau sur votre propre existence, sur votre propre situation, quelle qu'elle soit, et que tout cela vous permettra de passer à l'action et de commencer à vous offrir la vie que vous méritez. Et donc, si cet épisode vous a déclenché une ou plusieurs prises de confiance, je vous invite à laisser un commentaire et une note 5 étoiles, et surtout, si vous le souhaitez, à venir m'en parler sur Instagram, c'est tout simplement Ascension Social, je me ferai un... plaisir de vous lire et d'en discuter avec vous. Merci infiniment d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:38

  • 1. Qu’est-ce la moyenne ?

    07:11

  • 2. Pourquoi la classe moyenne est devenue une situation instable et dangereuse

    11:29

  • 3. Les plafonds invisibles qui empêchent de progresser

    20:36

  • 4. Les pistes pour passer à la classe supérieure

    22:56

  • Conclusion

    32:03

Share

Embed

You may also like