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Élégance et Ambition

17. Les 5 plafonds invisibles qui vous empêchent de progresser socialement

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37min |18/08/2025
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Description

Et si des plafonds invisibles vous empêchaient d’accéder à la vie dont vous rêvez ?


Dans cet épisode, je vous révèle les 5 plafonds invisibles qui freinent l’ascension sociale de nombreuses personnes ambitieuses issues de la classe moyenne. Ces barrières silencieuses — liées aux croyances, à l’environnement, à l’argent, aux codes sociaux et aux peurs — façonnent vos choix et limitent vos perspectives sans que vous en ayez conscience.


À travers des exemples concrets, des données issues de la sociologie et des statistiques actuelles, vous découvrirez comment les mécanismes de reproduction sociale s’installent… et surtout comment les dépasser pour ouvrir votre champ des possibles.

Si vous aspirez à développer votre élégance, renforcer votre mindset et intégrer des cercles plus influents, cet épisode est une étape clé sur le chemin de votre ascension sociale.


Pour davantage d'inspiration, retrouvez-moi sur Instagram.


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Liens cités dans l’épisode :


Chapitres :
00:39 - Introduction

04:14 - 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

08:50 - 2. La conformité sociale et professionnelle

14:48 - 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

24:13 - 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

28:22 - 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

34:58 - Conclusion


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe Césée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans le 17ème épisode d'Elégance et Ambition et aujourd'hui j'aimerais commencer cet épisode par une anecdote. Quand j'étais petite, quand j'étais à l'école primaire, j'ai eu une lubie pendant quelques mois, celle de faire un élevage de coccinelles. Ça a commencé par une coccinelle que j'ai trouvée en jouant dans l'herbe, je l'ai ramenée chez moi et comme j'ai voulu la garder je l'ai mise dans un Tupperware, une boîte en plastique, et puis... J'ai pensé que cette coccinelle allait s'ennuyer, donc je lui ai trouvé une camarade, une autre coccinelle que j'ai aussi mis dans cette boîte. Et puis à un moment, je me suis dit que ces pauvres coccinelles, c'était un peu austère de les garder dans une simple boîte en plastique. Donc je ne les ai pas libérées, mais je leur ai apporté, je leur ai créé un nouvel environnement en mettant des feuilles, des brins d'herbe, des petites branches, des cailloux et un peu d'eau. pour qu'elles aient un environnement qui ressemble à un environnement naturel. Entre temps, j'avais trouvé d'autres coccinelles que j'avais aussi enfermées dans ma boîte. Et puis un jour, en voyant mes petites coccinelles déambuler dans leur petite cage transparente, je me suis demandé si elles avaient conscience d'être enfermées. Parce qu'elles pouvaient se déplacer, manger, vivre. Mais est-ce qu'elles savaient, est-ce qu'elles avaient conscience qu'au-delà de cette boîte, il y avait un monde beaucoup plus vaste ? Alors je vous rassure, j'ai fini par libérer mes coccinelles parce que ça devenait un peu ennuyeux pour moi comme pour elle, j'imagine. Et alors pourquoi je vous raconte cette anecdote ? Eh bien parce que j'aimerais vous faire réfléchir sur votre propre condition et sur votre propre existence. Et je vous invite à vous poser cette question. Est-ce que vous ne seriez pas, vous aussi, enfermée dans une boîte en plastique, dans une boîte transparente comme ces petites coccinelles que j'avais gardées auprès de moi pendant quelques mois ? Alors bien évidemment pour vous ce n'est pas du plastique. Est-ce que vous ne seriez pas enfermé par des barrières mentales, par des barrières intellectuelles, sociales, que vous ne voyez pas, mais qui vous maintiennent dans un environnement fermé, alors qu'au-delà de ces barrières il existe un autre monde et une autre existence que vous pourriez vivre ? C'est ce qu'on appelle dans le langage courant le plafond de verre. Il y a une barrière qui existe au-dessus ou autour de nous, On voit un autre monde de l'autre côté, mais pour une raison qui nous échappe, on ne parvient pas à franchir cette barrière ou ces barrières. Et c'est précisément ce que j'aimerais mettre en évidence dans cet épisode, à savoir 5 plafonds invisibles qu'il m'a semblé utile de vous décrire et de décortiquer. Ces plafonds, ce sont des habitudes, des croyances, notre environnement qui maintiennent la plupart des personnes dans la classe moyenne ou dans la classe populaire, en tout cas dans leur classe sociale d'origine. Et le but de cet épisode, c'est donc de vous les mettre en évidence, puisqu'une fois que vous les verrez, vous pourrez enfin commencer à les briser et à découvrir ce monde plus vaste qui vous attend. Dans cet épisode, vous allez donc comprendre quels sont les plafonds invisibles qui vous maintiennent dans votre situation actuelle. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une conscience beaucoup plus accrue des mécanismes de repos. social puisque c'est ça dont on parle ces plafonds invisibles sont la cause de ce phénomène de reproduction sociale et vous saurez ce qui vous bloque dans votre progression sociale et vous aurez des outils pour commencer à briser ce fameux plafond de verre le premier plafond c'est l'absence de vision long terme et l'absence d'objectifs ambitieux ce que j'observe le plus souvent c'est chez les personnes qui stagnent c'est le fait de mener ou plutôt de vivre une vie en pilote automatique qui n'a pas de direction claire. On vit sa vie sans se poser de questions, sans avoir d'objectif, et c'est le schéma que vivent la plupart des gens, j'oserais dire 80-90% des personnes, c'est-à-dire suivre le schéma de vie suivant, aller à l'école, décrocher son diplôme, décrocher un CDI, acheter sa maison avec un crédit immobilier, travailler pour... payer les traites du crédit et les charges de la vie courante. Continuer comme ça pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies et se réveiller en général à l'âge de la quarantaine et ce n'est pas pour rien qu'on parle de crise de la quarantaine en se rendant compte qu'on n'a rien fait de sa vie et c'est là qu'on se met à faire tout un tas de nouvelles choses à voir un tout un tas de nouveaux loisirs à vouloir se mettre au triathlon marathon parce qu'on sent un vide dans son existence mais tout cela c'est le résultat de plusieurs années où on n'a pas pris le temps de fixer des objectifs et d'avoir une vision long terme pour sa vie, pour savoir ce que l'on veut, et qui nous maintient dans le fameux métro-boulot-dodo, dans la route du hamster, parce qu'on se dit que notre existence, finalement, elle est pas trop mal. Mais justement parce qu'on ne se fixe pas d'objectif, on n'a aucune possibilité d'évolution. Si vous ne vous dites pas à un moment dans votre existence « J'aimerais avoir plus » , Faire davantage que ce que je fais à l'heure actuelle, gagner mieux ma vie, prendre un poste avec plus de responsabilités et donc mieux rémunérer, habiter dans un environnement différent que celui que j'ai toujours connu. Si vous ne vous dites pas que vous voulez quelque chose de différent, vous allez rester dans cette vie en pilote automatique et ne jamais progresser socialement. Et malheureusement, le monde du travail encourage ou du moins perpétue cette tendance au maintien dans sa classe sociale, puisque les salaires plafonnent et n'évoluent que très peu. Selon une statistique de l'INSEE, entre 1996 et 2023, le salaire net des salariés du secteur privé a augmenté de 13% en euros constants, c'est-à-dire corrigé de l'inflation. Cela revient à 0,5%. d'augmentation par an en moyenne. 0,5% par an en moyenne. C'est ridicule. Pour vous donner une idée, si on prend le salaire médian en France, qui est de 2000 euros par mois, 0,5% d'augmentation par an, ça donne 10 euros d'augmentation annuelle. Autant vous dire qu'on ne va pas aller très loin avec tout ça. Dans la fonction publique, c'est encore... pire, les salaires ont augmenté de 0,1% par an en moyenne. Quand on sait qu'aujourd'hui la grande majorité des salaires, donc ceux de la classe populaire et de la classe moyenne, sont à peine suffisants pour vivre et encore moins suffisants pour épargner, vous comprenez que si vous ne vous fixez pas un objectif d'augmentation de revenus, vous risquez d'être bloqué très longtemps dans votre classe sociale. Parce que tout cela vous enferme dans une logique de survie, c'est-à-dire qu'on se concentre sur la survie immédiate, sur ce qu'on va manger, sur ce qu'on va faire dans l'immédiat, dans le mois, plutôt que sur ce qu'on pourrait bâtir à plus long terme. Le message que je veux vous faire passer ici, c'est que si vous ne vous fixez pas de cap clair et ambitieux, il vous sera... impossible de changer votre paradigme, de changer votre modèle de pensée et de gravir les échelons sociaux. Si vous ne vous dites pas que vous voulez plus ou mieux, ça ne peut pas arriver et vous allez rester dans votre situation actuelle. La clé, c'est de commencer à vous fixer des objectifs qui soient en dehors de votre train-train quotidien et de préférence qui soient un peu inconfortables. Et un objectif, ce n'est pas forcément en termes de revenus, ça peut être en termes de type de logement, de lieu d'habitation, de quartier, de ville, d'environnement. Ça peut être en termes de responsabilité professionnelle. Ça peut être tout et n'importe quoi à partir du moment où ça vous sort de votre routine habituelle et de vos habitudes. Le deuxième plafond qui freine votre progression sociale, c'est la conformité sociale et professionnelle. Autrement dit, votre environnement. L'être humain fonctionne par mimétisme. Et donc dans la vie d'un individu, quelle que soit sa classe sociale, qu'il soit issu de la classe ouvrière, qu'il soit issu de la classe moyenne ou de la classe aisée, nous allons, tout un chacun, avoir tendance à reproduire les habitudes de vie et les choix de carrière de nos parents et des personnes qui nous entourent, donc dans l'enfance de nos camarades d'école, de nos camarades d'études et puis de nos collègues. Quelle que soit notre classe sociale, on va avoir tendance à faire les mêmes écoles. les mêmes carrières et avoir les mêmes salaires que nos parents, voire de nos grands-parents, si le schéma se reproduit depuis plusieurs générations. C'est le phénomène de reproduction sociale qui a été décrit par la sociologie, notamment par le sociologue Pierre Bourdieu, et c'est également ce que décrit l'écrivain Édouard Louis dans son ouvrage En finir avec Edi Bellegueule. Édouard Louis, c'est un écrivain qui est aujourd'hui mondialement connu, mais qui à l'origine vient d'un milieu... populaire ouvrier dans un petit village de la C... Et il raconte dans un de ses ouvrages que le schéma de vie habituel dans le village duquel il est originaire, c'est que les enfants vont à l'école comme tous les enfants, et ils arrêtent d'aller à l'école après la troisième pour commencer à travailler à l'usine. Ils rencontrent leur partenaire de vie dans leur village, se marient, font des enfants, ces mêmes enfants vont à l'école jusqu'en troisième, puis ils arrêtent pour aller travailler à l'usine, etc. Et en l'occurrence, il était le seul dans son village à avoir cassé ce cycle pour lui-même, c'est-à-dire qu'il a décidé de fuir ce destin en continuant ses études, notamment en allant poursuivre des études dans la ville la plus proche qui était Amiens. Mais dans les autres classes sociales, c'est pareil. Les enfants de classe favorisée vont avoir tendance à faire la même chose que leurs parents, c'est-à-dire aller à l'école, faire des études supérieures plutôt dans des grandes écoles, prendre des postes dans des grandes entreprises ou ou en tout cas des postes bien rémunérés, ou bien occuper des positions statutaires élevées, notamment médecin, avocat, notaire, commissaire priseur, j'en passe, mais il en existe plein. Et dans la classe moyenne, on pourrait décrire le même schéma avec, pour aboutissement, des professions intermédiaires. Et comme il y a un cloisonnement des classes sociales de plus en plus fort, chacun dans sa classe sociale n'a pas accès à des modèles, des mentors. Et comme la classe moyenne et la classe populaire d'une part et la classe favorisée sont de plus en plus cloisonnées, notamment du fait de l'existence d'un système d'école privée et d'école publique, cela fait que les enfants de classe moyenne et de classe populaire n'ont pas accès à des mentors ou des modèles qui pourraient les inspirer à faire des carrières autres que celles de leurs parents. Puisqu'un enfant, les modèles qu'il a, ce sont ses parents, les amis de ses parents et les parents de ses amis. Et comme la mixité sociale n'existe pratiquement plus en France, les enfants de classe populaire auront pour modèle des personnes de la classe populaire, les enfants de la classe moyenne auront pour modèle des enfants de la classe moyenne, et les enfants de classe favorisée auront pour modèle des personnes qui occupent des métiers favorisés. Ce que je veux vous dire par là, c'est que votre environnement, il a influencé vos perspectives, vos choix de carrière jusqu'à l'heure actuelle. et que votre environnement actuel, c'est-à-dire vos amis, vos collègues de travail, qui sont au même grade ou à la même position hiérarchique que vous, toutes ces personnes, elles continuent à influencer vos perspectives, souvent sans que vous ne le sachiez. Et donc la clé pour sortir de cela, c'est tout simplement de sortir de votre cercle social habituel et d'aller à la rencontre de personnes qui sont d'un niveau social plus élevé. Et vous allez me dire, mais comment on fait, puisque toutes les personnes qui m'entourent sont dans mon milieu social ? Eh bien, si vous êtes en situation d'emploi, vous avez dans votre entreprise des personnes qui sont dans des positions plus élevées. Vous avez sûrement un N plus 1, un N plus 2, peut-être un N plus 3. Eh bien, à ces personnes, vous pouvez les solliciter et aller demander un entretien. Et je vous vois déjà venir, vous allez me dire, oh non, non, non, je vais les déranger, ils vont me claquer la porte au nez, ils vont me prendre pour quelqu'un de bizarre, ils vont me prendre pour un faillot, une faillote. Sachez qu'il y a très peu de chances que vous preniez une fin de non-recevoir, parce que les personnes, déjà c'est une démarche assez inhabituelle. Donc vous allez sortir du lot, et en plus, les personnes ont toujours envie d'aider, et je suis prête à parier que si vous sollicitez un café avec votre N plus 2 ou votre N plus 3, la personne sera ravie de vous aider. C'est quelque chose que j'ai fait moi-même à un moment dans ma carrière professionnelle, quand j'ai pris mon premier poste en ambassade. À ce moment-là, je voulais rentrer comme officier de l'armée de l'air et je travaillais en mission de défense dans la partie ministère des armées. Et j'ai sollicité un entretien avec un des attachés de défense adjoint, qui était un colonel de l'armée de l'air. Et cette personne, et je l'en remercie encore à l'heure actuelle, m'a accordé du temps, non seulement pour me parler du recrutement, de la carrière d'un officier. Et en plus, il m'a aidé à m'entraîner aux entretiens. C'est-à-dire qu'il a pris une heure. où il m'a donné un sujet que j'ai préparé, et ensuite on a travaillé mon entretien en conditions réelles. N'ayez pas peur de déranger, les gens sont toujours ravis d'aider. Et d'ailleurs, moi-même, quand j'ai réussi le concours, que je suis devenue officier, quand des personnes sont venues me solliciter, soit parce qu'elles étaient moins gradées, soit parce qu'elles voulaient rentrer dans l'armée, j'ai toujours pris le temps pour leur transmettre tout ce que je savais, pour les aider à progresser et à atteindre leurs objectifs dans ce domaine. Donc n'ayez pas peur de déranger les gens. adore aider. Troisième plafond invisible, c'est une perception biaisée, voire limitée de l'argent. C'est un élément qui m'a marquée récemment à l'occasion de l'écoute d'un podcast, alors je ne me rappelle plus lequel, ni même le... Je me rappelle juste de ce moment où la personne qui intervenait dans le podcast disait « J'ai décroché un CDI avec un bon salaire. » Et dans ma tête, je me suis dit « Ah, c'est chouette pour elle, elle a dû décrocher une rémunération de l'ordre de 4000 euros. » Et là, la personne poursuit son discours et elle dit « J'étais payée 1800 euros par mois. » Et je suis tombée née nue en me disant « Mais 1800 euros par mois, ce n'est pas une bonne rémunération. » Et c'est là que je me suis rendue compte qu'on a chacun notre perception de ce qu'est une bonne rémunération. Et d'ailleurs, moi-même, quelques années auparavant, j'avais aussi cette perception que 1800 euros, c'était une bonne rémunération, puisque ma première solde en tant qu'officier, c'était de 1600 euros par mois. Et j'étais contente comme un enfant le jour de Noël, le jour où c'est tombé. En l'occurrence, dans l'armée, on est logé, nourri, blanchi. Donc cette somme-là, c'était du pur argent de poche. surtout que les premiers mois on ne peut même pas sortir de la base, donc on n'a pas de quoi les dépenser. Mais chacun a sa perception de ce que c'est une bonne rémunération, et elle change en fonction de votre classe sociale. Il y a une enquête Ipsos qui a mis en évidence que la bonne rémunération perçue par la majorité des Français se situe autour de 2500 euros net par mois. Mais la majorité des Français, ce n'est pas tous les Français. Et si vous êtes dans la classe populaire ou dans la classe moyenne, Il y a fort à parier que 2500 euros net, vous perceviez ça comme une bonne rémunération. Mais ça, c'est une question de référentiel. Vous pensez peut-être que 2500 euros par mois, c'est une bonne rémunération, parce que peut-être qu'autour de vous, les gens gagnent moins que cette somme. Mais dans les milieux favorisés, laissez-moi vous dire que ce n'est pas une bonne rémunération. Et puis, quid de ce qu'est une bonne rémunération en fonction de votre âge ? Si on reprend cette somme de 2500 euros net, par mois, c'est très bien pour quelqu'un qui sort d'études, qui a 24 ans et dont c'est le premier poste, parce que cette personne aura un potentiel d'évolution conséquent. Et on peut parier que si vous commencez à 2500 euros net par mois en sortie d'études, votre salaire pourrait doubler, voire tripler en fin de carrière. Mais 2500 euros net par mois pour quelqu'un qui a la soixantaine et qui est à l'aube de la retraite, ce n'est pas une bonne rémunération. Tout ça pour vous dire que votre classe sociale elle a eu un elle a un impact sur votre perception de l'argent et que ce que vous pensez être une bonne rémunération, au final, c'est bien loin de ce que vous aurez besoin pour votre progression sociale et pour pouvoir intégrer certains milieux. Il y a d'autres croyances sur l'argent qui vous freinent dans votre progression sociale. Il y a aussi des pratiques sur l'argent qui sont différentes en fonction des milieux sociaux, et notamment dans la classe moyenne. c'est très courant d'user du crédit consommation ou du découvert comme mode de financement pour des biens de consommation, pour du mobilier, pour une voiture, pour des vêtements, pour des voyages, alors même que le fait d'user du crédit, c'est ce qui empêche d'épargner, c'est ce qui freine la capacité d'emprunt pour de l'investissement, par exemple, et donc c'est ce qui maintient... dans la situation économique actuelle puisqu'on se dit, puisque j'ai des crédits à payer, il va falloir que je continue à travailler, je ne peux pas quitter mon travail, je ne peux pas changer de travail, je ne peux pas prendre le risque de changer de travail puisque j'ai des crédits sur le dos. Alors que dans les milieux favorisés, on sait très bien que le crédit consommation, c'est quelque chose de nocif pour sa progression et pour ses finances personnelles de manière générale. Il y a aussi... une perception biaisée dans la manière de dépenser pour certaines choses ou pour certains services. J'entends beaucoup de personnes de la classe moyenne dire recruter une femme de ménage, c'est trop cher. Alors même que déjà, il y a un crédit d'impôt sur les services à domicile, rendez-vous compte, l'État vous finance la moitié du service. Ce serait vraiment trop bête de ne pas en profiter. Sauf que quand vous dites que recruter une femme de ménage, c'est trop cher, vous voyez juste l'argent qui part et pas la valeur que ça va vous apporter parce que la femme de ménage certes vous allez la payer, c'est bien normal mais en contrepartie elle vous fait gagner du temps parce qu'en plus comme c'est son métier elle travaille deux fois plus vite que vous donc quand vous la faites venir pour trois heures de travail en général c'est six heures qu'elle vous fait gagner elle vous fait gagner un appartement propre moins de charges mentales un environnement plaisant à vivre et de ce que vous avez dégagé pour vous même de cette sérénité que vous vous êtes offerts certes ça vous coûte de l'argent mais vous êtes gagnant derrière et en vous libérant de cette tâche vous gagnez du temps pour faire autre chose peut-être pour travailler sur un autre projet qui vous permettra de gagner plus d'argent alors que si vous refusez de faire cette dépense et bien Vous continuez à perdre votre temps à faire une tâche dans laquelle vous n'avez pas ou peu de valeur ajoutée et vous vous maintenez dans votre position sociale. Autre sujet sur l'argent sur lequel vous avez peut-être une perception biaisée, c'est sur la manière d'épargner et d'investir. Dans les classes moyennes et populaires, quand on est en mesure d'épargner, il y a cette culture de garder son épargne en sécurité et d'éviter les placements en bourse parce que... Je cite « la bourse c'est trop risqué, la bourse ça fait perdre de l'argent » . Moi j'ai entendu ça toute mon enfance de la part de mon père. Alors que dans les milieux économiquement favorisés, on transmet cette connaissance sur la manière d'investir et l'importance d'investir dans des supports à haut rendement, notamment en bourse. Et c'est ainsi que dans ma vie de jeune adulte, j'ai perdu des années à mettre l'argent que j'avais épargné dans des supports qui ne me rapportaient rien. donc en l'occurrence des fonds en euros d'assurance vie, des PEL avec des rémunérations à 0,5%. Alors qu'on s'entende, votre épargne de précaution, oui, il faut la mettre sur un support sécurisé. Mais une fois que vous avez dépassé ce stade et que vous avez un surplus d'épargne que vous pouvez investir, eh bien la mettre dans un support sécurisé, certes, mais qui ne rapporte rien, ça ne fait pas croître votre capital. Pire, ça le grignote puisqu'il y a l'inflation qui lui fait perdre de sa valeur. Alors... que dans les milieux favorisés, on transmettrait tout aux enfants l'importance d'investir son capital pour le faire croître, battre l'inflation et augmenter son capital. Et puis, dernière perception de l'argent biaisé, c'est sur la manière de gagner son argent. Dans la classe populaire et dans la classe moyenne, on a des œillères dans le sens où la seule manière de gagner de l'argent, c'est le salariat. C'est de trouver un emploi, un CDI, ou de rentrer dans la fonction publique. Et c'est pour cette raison que je suis rentrée dans la fonction publique. à la vingtaine et je pense que c'était presque inconscient, alors qu'il existe plein d'autres manières de gagner de l'argent, les revenus des capitaux mobiliers, donc des intérêts, des dividendes, l'investissement immobilier, locatif, la prestation de services en faisant du freelancing en marge de son travail, ou en lieu et place, ou encore l'entreprenariat. Pour ma part, j'ai grandi dans un environnement avec un père qui était dans la fonction publique, une mère qui a travaillé dans le secteur privé la plupart du temps en intérim, dans des postes au salaire minimum. Mes parents n'ont jamais investi en bourse, n'ont jamais investi dans l'immobilier, et donc ils ne m'étaient jamais venus à l'idée que je pouvais gagner de l'argent autrement qu'en rentrant dans la fonction publique ou en faisant un peu d'intérim, ce que j'ai fait pendant mes études pour financer mes études. Et en plus de cela, dans le salariat, comme en référence on a le salaire de ses parents en général, et bien quand on est amené à négocier son salaire dans le secteur privé notamment, et bien on a comme référentiel le salaire de ses parents, et donc on a tendance à négocier la même chose si on a l'idée, voire l'audace de négocier, voire à ne pas. pas négocier du tout, puisque dans les métiers peu qualifiés, rémunérés au salaire minimum ou proche du salaire minimum, il y a tellement de concurrence que c'est presque impossible de négocier. Le message clé dans tout cela, c'est que pour briser ce plafond, cette barrière sociale, il faut absolument que vous changiez votre rapport à l'argent et que vous osiez viser des opportunités plus élevées en termes de salaire, de position hiérarchique, pour pouvoir vous élever socialement. La clé derrière tout ça, c'est, et j'aimerais que vous le fassiez maintenant, c'est de remettre en question tout ce que vous avez appris sur l'argent, sur comment gagner sa vie, sur ce qui est cher ou sur ce qui n'est pas cher, et de prendre le contre-pied de ce qu'on vous a toujours dit en matière de finances. Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que vous avez entendu pendant votre enfance sur la bourse, sur l'assurance-vie, sur les PEL. Et par exemple, quand j'ai commencé à gagner ma vie, je n'avais jamais entendu parler... du PEA, alors que c'est un des supports les plus avantageux fiscalement parlant. Je n'avais jamais entendu parler de compte-titres ordinaires, par exemple. Quatrième plafond qui vous empêche de progresser socialement, c'est le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Il faut savoir que dans les milieux favorisés, les enfants apprennent les codes de la sociabilité et du savoir-être dès l'enfance. Ils acquièrent des notions d'intelligence interpersonnelle, donc Cette capacité à interagir avec les personnes et à créer des relations fluides et harmonieuses. Ils apprennent les codes du réseau quand ils sont en âge suffisamment avancé pour que leurs parents leur expliquent comment se comporter en entretien, comment décrocher un emploi. Et ces codes-là, ils sont appris dès l'enfance dans les foyers aisés, dans la sphère intime. Et ça, c'est imbattable, c'est très pernicieux, parce que ce sont des choses qui ne sont pas transmises à l'école. C'est transmis à la table du dîner, à la table du déjeuner. Et d'ailleurs, si je dis ça, ce n'est pas pour rien, puisque à ces enfants-là, on ne leur apprend même pas explicitement. Ces enfants, ils sont habitués, dès le plus jeune âge, à voir des invités à la maison, des invités de leurs parents. Ils voient leurs parents interagir. Et comme les enfants sont des véritables éponges et qu'ils apprennent par observation et par mimétisme, ils apprennent en regardant leurs parents faire et interagir. Et c'est vers l'âge de 16 ans qu'ils peuvent commencer à participer, à s'asseoir à la table du dîner ou du déjeuner avec des invités, et qu'ils acquièrent ces codes de la conversation, du savoir-être, de la culture générale. Et c'est de cette manière qu'ils acquièrent naturellement ces codes culturels et sociaux qui leur permettent de s'intégrer plus tard dans les milieux favorisés dont ils étaient issus de toute façon. Et donc si vous n'avez pas grandi dans un milieu favorisé, il y a fort à parier que que vous n'ayez pas ces codes de la conversation, ces codes de sociabilité, cet habitus de classe, et que vous ayez l'habitus de votre propre classe qui vous maintienne dans votre classe sociale actuelle. Si vous êtes issu de la classe moyenne et populaire, vous avez peut-être aussi un manque de culture générale qui vous permettrait de connecter avec d'autres personnes et d'avoir des conversations stimulantes et qui permettent de créer du lien. Vous savez ces fameuses... ce fameux small talk, ces conversations de machine à café qui sont qui ont l'air banales et anodines mais qui sont vraiment déterminantes parce que par exemple si vous avez les mêmes références culturelles que votre n plus 1 que votre n plus 2, votre n plus 3 les fameux avec qui je vous ai encouragé à prendre un café, vous aurez peut-être un peu plus de mal à connecter. Alors ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aller leur parler justement c'est en allant interagir que vous allez commencer à comprendre quelles sont les références à acquérir, quelles sont les références culturelles, quels sont les codes linguistiques. D'ailleurs, il y a une étude américaine de 1995 de Arten Riesle, je ne sais pas comment ça se prononce, qui a mis en évidence que dans les familles de cadres supérieurs, les enfants entendent en moyenne trois fois plus de mots différents que dans les familles ouvrières. C'est ce capital linguistique qui facilite précisément l'intégration dans certains milieux, et notamment les milieux les plus favorisés. En conséquence, quand vous êtes issu de la classe moyenne ou populaire, vous avez peut-être, sans le savoir, une présence, une manière d'être et une image personnelle qui ne sont pas alignées avec vos ambitions, parce que vous ne maîtrisez peut-être pas certains codes de culture générale, certains codes linguistiques, certains codes en termes de langage corporel. qui vous permettraient de progresser socialement. La clé derrière tout ça, c'est que si vous voulez intégrer des cercles plus aisés, les cercles de la classe supérieure, il faut comprendre que tous ces cercles, tous ces milieux, ils fonctionnent avec des codes subtils qu'il faut apprendre et qu'il faut maîtriser. Et donc, la clé derrière tout ça, c'est la solution pour progresser, c'est d'une part de développer votre culture générale, et de multiplier vos discussions avec des personnes de cercles sociaux plus favorisés afin que vous commenciez à assimiler ces codes en termes de langage, en termes de manière d'être, en termes de manière de penser, de réfléchir et d'agir. Et cinquième et dernier plafond invisible qui vous empêche de progresser socialement, ce sont les barrières intérieures, les peurs, les doutes et l'autocensure. La barrière, à mon sens, c'est le plafond invisible le plus fort, parce qu'il est à l'intérieur de nous-mêmes. Ce sont toutes les croyances limitantes, et d'ailleurs j'ai fait un épisode sur ce sujet, c'est l'épisode 2 du podcast sur les 7 croyances limitantes qui vous empêchent de progresser socialement, mais ce qui freine le plus la progression sociale, ce sont toutes les croyances limitantes que vous pouvez avoir vis-à-vis de vous-même. Ça peut être des croyances sur votre légitimité. qui se traduisent par des pensées comme « je ne suis pas prête à prendre ce poste » , « je ne suis pas prête pour cette promotion » , « ce n'est pas pour moi » . Et tout cela s'induit de l'autocensure. L'autocensure, ça se matérialise, ça se concrétise par le fait de ne pas oser candidater à un poste, à ne pas oser demander une promotion parce qu'on se dit « je ne suis pas légitime » . Ça se traduit par le fait de ne pas oser toquer à la porte de certains réseaux, parce que vous vous dites, ce n'est pas pour moi, c'est réservé à des personnes qui sont intelligentes ou qui sont bien nées. À ce sujet d'ailleurs, je me souviens qu'au lycée, quand j'étais en train de préparer le concours de Sciences Po, j'avais une amie qui aurait aimé faire ses études à Sciences Po, et quand je lui ai demandé si elle préparait le concours, elle m'a dit non, parce que c'est réservé à des personnes, c'est réservé à des têtes, c'est réservé à des personnes super intelligentes. Et à quoi bon le passé ? Est-ce que je vais le rater ? Et à ce moment-là, je lui ai dit, mais comment tu sais que tu vas le rater si tu ne te donnes même pas la chance d'essayer de passer le concours ? Et ça, ce mécanisme de se dire, de toute façon, je vais le rater, de toute façon, je ne vais pas réussir, c'est réservé, ceux qui vont le réussir, ce sont des personnes qui ont plus de capacités que moi, ça s'appelle l'autocensure, et c'est ce qui vous maintient dans votre situation actuelle, parce que vous ne vous donnez même pas l'autorisation d'essayer. Parce que qu'est-ce qui aurait pu arriver de pire à cette amie ? En question, elle se serait inscrite au concours, elle aurait passé les épreuves, et au pire quoi, elle l'aurait ratée. Et dans le meilleur des cas, elle l'aurait réussie. Et ça, c'est un schéma qui est récurrent, que j'ai déjà vu chez plein d'autres personnes. J'en avais parlé justement en ouverture de l'épisode 2, un jeune homme qui n'avait pas voulu passer le concours de polytechnique parce qu'il disait que c'était réservé aux têtes. Et donc, si vous avez déjà eu ce type de raisonnement, je ne postule pas. je ne tente pas, je ne prends pas ma chance. Je vous invite, là tout de suite, à réfléchir à tous les moments de votre existence où vous avez raisonné comme cela et à vous demander quels skills se seraient passés si vous aviez essayé. D'ailleurs, c'est vérifié par une... Ce n'est pas que mon expérience personnelle, c'est vérifié par une étude qui a été menée par l'entreprise Juliette Packard, l'entreprise d'ordinateurs, et qui a été reprise dans la prestigieuse Harvard Business Review. Cette étude, elle a montré que les femmes ne postulent que lorsqu'elles remplissent 100% des critères d'une offre, alors que les hommes postulent quand ils voient qu'ils remplissent seulement 60% des critères d'une offre. Première chose à comprendre, c'est que cette autocensure, elle touche en particulier les femmes. Elle peut toucher les hommes, mais elle touche majoritairement les femmes. Et d'ailleurs, ça n'empêche pas ces fameux hommes de décrocher le poste, même s'ils ne remplissent que 60% des compétences. D'ailleurs... Pour votre gouverne, vous n'avez pas besoin de remplir 100% des critères d'une offre pour postuler. Si vous remplissez 100% des critères d'une offre, c'est que vous êtes surqualifié sur ce poste, puisque quel est l'intérêt de prendre un poste si vous savez déjà tout faire ? Si vous occupez ce poste, vous allez vous ennuyer. L'intérêt de prendre un poste, c'est aussi d'apprendre et d'évoluer. Donc si vous êtes une femme, peu importe votre genre, et que vous êtes en recherche d'emploi ou en transition professionnelle, et que vous cherchez un autre poste, osez candidater à des postes. où vous ne maîtrisez pas tous les critères. Parmi les autres barrières intérieures croyantes limitantes, il y a la peur du jugement. Ça peut être la peur du jugement de ses pairs, P-A-I-R-S, donc des personnes qui nous entourent, peur qui revient à la peur d'être rejetée par le groupe, si on commence à sortir du lot, à faire autre chose que ce que les gens autour de nous font, on a peur d'être jugé et donc que les gens ne nous aiment plus. Et puis il y a cette peur du jugement dans le sens où on a peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce poste plus qualifié. J'ai peur de ne pas être à la hauteur si je me lance dans une nouvelle carrière professionnelle. Ça ce sont des barrières qui n'existent que dans votre tête finalement. L'idée derrière tout cela c'est que la plus grande barrière elle est souvent à l'intérieur de nous. On dit souvent qu'on est notre pire ennemi. Mais surmonter tout cela... c'est vraiment fondamental dans votre progression sociale. Et si je devais vous donner un conseil pour passer au-delà de vos peurs, de vos propres freins internes, ce serait de commencer par identifier vos propres pensées limitantes, quitte à les coucher sur papier, vous prenez un carnet et vous écrivez. D'ailleurs, au passage, le fait d'écrire dans un journal, c'est quelque chose de très libérateur et ça permet de prendre conscience de ses pensées et de faire en sorte qu'elles arrêtent de tourner en boucle dans votre tête. Donc... Donc écrivez toutes ces pensées limitantes que vous avez. Je ne suis pas légitime, je ne suis pas prête, je ne suis pas compétente. Qu'est-ce qu'il risque de se passer si je ne suis pas capable d'assumer ? J'ai peur de ne pas pouvoir assumer ces responsabilités. Prenez du recul sur ces pensées et demandez-vous qu'est-ce qu'il peut se passer de pire si vous essayez ? Quel est le pire scénario qui puisse advenir si vous tentez votre chance ? Dites-vous également que si vous avez peur ou que vous ne vous sentez pas légitime, Souvent, c'est le signal qu'il faut y aller. C'est normal d'avoir des peurs, tout le monde en a, même les personnes qui ont en apparence une forte confiance en elles, elles ont toutes des peurs et des doutes. La seule différence, c'est qu'elles passent au-delà de leurs peurs et de leurs doutes. Et rappelez-vous que votre progression sociale et la vie meilleure à laquelle vous aspirez, elle se trouve derrière ces peurs et ces doutes. Et ayez le réflexe à partir de maintenant de vous dire, au lieu de vous dire j'ai peur donc je reste à ma place, dites-vous Remplacez cette pensée par « j'ai peur donc j'y vais, donc je change de place » . J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais vous dire, pour résumer ce qu'on a dit, que les plafonds invisibles, vous ne les voyez pas, mais ils existent bel et bien et ce sont eux qui vous maintiennent dans votre situation actuelle et ils ne disparaîtront pas tout seuls. Mais le plus important, c'est d'en prendre conscience et c'est comme cela que vous parviendrez à les traverser. Je vous rappelle chacun de ces plafonds. Le premier, c'est l'absence de vision long terme et d'objectifs ambitieux et clairs. Le deuxième, c'est la conformité à votre environnement, social ou professionnel. La troisième, c'est une perception biaisée de l'argent. Le quatrième, c'est un manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Et le cinquième, ce sont vos peurs, vos doutes et de manière générale, vos barrières intérieures. Et donc, rappelez-vous que chaque fois que vous arrêtez de vivre votre vie en pilote automatique et que vous vous fixez des objectifs ambitieux, que vous élargissez vos champs des possibles en termes professionnels, que vous remettez en question votre rapport à l'argent, que vous vous appropriez les codes culturels et sociaux de la classe supérieure et que vous osez dépasser vos peurs et passer à l'action malgré vos doutes, c'est comme cela que vous fragilisez ce plafond de verre et que vous pouvez commencer à le briser. Votre ascension, votre progression sociale, elle ne dépend pas seulement de votre talent ou de vos aptitudes, mais de votre capacité à penser différemment et à voir grand et à agir en conséquence. J'espère que cet épisode vous a plu et vous a inspiré. Merci infiniment de l'avoir écouté jusqu'au bout. Avant de vous laisser, je vous serai infiniment reconnaissante de laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, sur Apple Podcast ou sur Spotify. Et quant à moi... Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

    04:14

  • 2. La conformité sociale et professionnelle

    08:50

  • 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

    14:48

  • 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

    24:13

  • 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

    28:22

  • Conclusion

    34:58

Description

Et si des plafonds invisibles vous empêchaient d’accéder à la vie dont vous rêvez ?


Dans cet épisode, je vous révèle les 5 plafonds invisibles qui freinent l’ascension sociale de nombreuses personnes ambitieuses issues de la classe moyenne. Ces barrières silencieuses — liées aux croyances, à l’environnement, à l’argent, aux codes sociaux et aux peurs — façonnent vos choix et limitent vos perspectives sans que vous en ayez conscience.


À travers des exemples concrets, des données issues de la sociologie et des statistiques actuelles, vous découvrirez comment les mécanismes de reproduction sociale s’installent… et surtout comment les dépasser pour ouvrir votre champ des possibles.

Si vous aspirez à développer votre élégance, renforcer votre mindset et intégrer des cercles plus influents, cet épisode est une étape clé sur le chemin de votre ascension sociale.


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Liens cités dans l’épisode :


Chapitres :
00:39 - Introduction

04:14 - 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

08:50 - 2. La conformité sociale et professionnelle

14:48 - 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

24:13 - 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

28:22 - 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

34:58 - Conclusion


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe Césée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans le 17ème épisode d'Elégance et Ambition et aujourd'hui j'aimerais commencer cet épisode par une anecdote. Quand j'étais petite, quand j'étais à l'école primaire, j'ai eu une lubie pendant quelques mois, celle de faire un élevage de coccinelles. Ça a commencé par une coccinelle que j'ai trouvée en jouant dans l'herbe, je l'ai ramenée chez moi et comme j'ai voulu la garder je l'ai mise dans un Tupperware, une boîte en plastique, et puis... J'ai pensé que cette coccinelle allait s'ennuyer, donc je lui ai trouvé une camarade, une autre coccinelle que j'ai aussi mis dans cette boîte. Et puis à un moment, je me suis dit que ces pauvres coccinelles, c'était un peu austère de les garder dans une simple boîte en plastique. Donc je ne les ai pas libérées, mais je leur ai apporté, je leur ai créé un nouvel environnement en mettant des feuilles, des brins d'herbe, des petites branches, des cailloux et un peu d'eau. pour qu'elles aient un environnement qui ressemble à un environnement naturel. Entre temps, j'avais trouvé d'autres coccinelles que j'avais aussi enfermées dans ma boîte. Et puis un jour, en voyant mes petites coccinelles déambuler dans leur petite cage transparente, je me suis demandé si elles avaient conscience d'être enfermées. Parce qu'elles pouvaient se déplacer, manger, vivre. Mais est-ce qu'elles savaient, est-ce qu'elles avaient conscience qu'au-delà de cette boîte, il y avait un monde beaucoup plus vaste ? Alors je vous rassure, j'ai fini par libérer mes coccinelles parce que ça devenait un peu ennuyeux pour moi comme pour elle, j'imagine. Et alors pourquoi je vous raconte cette anecdote ? Eh bien parce que j'aimerais vous faire réfléchir sur votre propre condition et sur votre propre existence. Et je vous invite à vous poser cette question. Est-ce que vous ne seriez pas, vous aussi, enfermée dans une boîte en plastique, dans une boîte transparente comme ces petites coccinelles que j'avais gardées auprès de moi pendant quelques mois ? Alors bien évidemment pour vous ce n'est pas du plastique. Est-ce que vous ne seriez pas enfermé par des barrières mentales, par des barrières intellectuelles, sociales, que vous ne voyez pas, mais qui vous maintiennent dans un environnement fermé, alors qu'au-delà de ces barrières il existe un autre monde et une autre existence que vous pourriez vivre ? C'est ce qu'on appelle dans le langage courant le plafond de verre. Il y a une barrière qui existe au-dessus ou autour de nous, On voit un autre monde de l'autre côté, mais pour une raison qui nous échappe, on ne parvient pas à franchir cette barrière ou ces barrières. Et c'est précisément ce que j'aimerais mettre en évidence dans cet épisode, à savoir 5 plafonds invisibles qu'il m'a semblé utile de vous décrire et de décortiquer. Ces plafonds, ce sont des habitudes, des croyances, notre environnement qui maintiennent la plupart des personnes dans la classe moyenne ou dans la classe populaire, en tout cas dans leur classe sociale d'origine. Et le but de cet épisode, c'est donc de vous les mettre en évidence, puisqu'une fois que vous les verrez, vous pourrez enfin commencer à les briser et à découvrir ce monde plus vaste qui vous attend. Dans cet épisode, vous allez donc comprendre quels sont les plafonds invisibles qui vous maintiennent dans votre situation actuelle. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une conscience beaucoup plus accrue des mécanismes de repos. social puisque c'est ça dont on parle ces plafonds invisibles sont la cause de ce phénomène de reproduction sociale et vous saurez ce qui vous bloque dans votre progression sociale et vous aurez des outils pour commencer à briser ce fameux plafond de verre le premier plafond c'est l'absence de vision long terme et l'absence d'objectifs ambitieux ce que j'observe le plus souvent c'est chez les personnes qui stagnent c'est le fait de mener ou plutôt de vivre une vie en pilote automatique qui n'a pas de direction claire. On vit sa vie sans se poser de questions, sans avoir d'objectif, et c'est le schéma que vivent la plupart des gens, j'oserais dire 80-90% des personnes, c'est-à-dire suivre le schéma de vie suivant, aller à l'école, décrocher son diplôme, décrocher un CDI, acheter sa maison avec un crédit immobilier, travailler pour... payer les traites du crédit et les charges de la vie courante. Continuer comme ça pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies et se réveiller en général à l'âge de la quarantaine et ce n'est pas pour rien qu'on parle de crise de la quarantaine en se rendant compte qu'on n'a rien fait de sa vie et c'est là qu'on se met à faire tout un tas de nouvelles choses à voir un tout un tas de nouveaux loisirs à vouloir se mettre au triathlon marathon parce qu'on sent un vide dans son existence mais tout cela c'est le résultat de plusieurs années où on n'a pas pris le temps de fixer des objectifs et d'avoir une vision long terme pour sa vie, pour savoir ce que l'on veut, et qui nous maintient dans le fameux métro-boulot-dodo, dans la route du hamster, parce qu'on se dit que notre existence, finalement, elle est pas trop mal. Mais justement parce qu'on ne se fixe pas d'objectif, on n'a aucune possibilité d'évolution. Si vous ne vous dites pas à un moment dans votre existence « J'aimerais avoir plus » , Faire davantage que ce que je fais à l'heure actuelle, gagner mieux ma vie, prendre un poste avec plus de responsabilités et donc mieux rémunérer, habiter dans un environnement différent que celui que j'ai toujours connu. Si vous ne vous dites pas que vous voulez quelque chose de différent, vous allez rester dans cette vie en pilote automatique et ne jamais progresser socialement. Et malheureusement, le monde du travail encourage ou du moins perpétue cette tendance au maintien dans sa classe sociale, puisque les salaires plafonnent et n'évoluent que très peu. Selon une statistique de l'INSEE, entre 1996 et 2023, le salaire net des salariés du secteur privé a augmenté de 13% en euros constants, c'est-à-dire corrigé de l'inflation. Cela revient à 0,5%. d'augmentation par an en moyenne. 0,5% par an en moyenne. C'est ridicule. Pour vous donner une idée, si on prend le salaire médian en France, qui est de 2000 euros par mois, 0,5% d'augmentation par an, ça donne 10 euros d'augmentation annuelle. Autant vous dire qu'on ne va pas aller très loin avec tout ça. Dans la fonction publique, c'est encore... pire, les salaires ont augmenté de 0,1% par an en moyenne. Quand on sait qu'aujourd'hui la grande majorité des salaires, donc ceux de la classe populaire et de la classe moyenne, sont à peine suffisants pour vivre et encore moins suffisants pour épargner, vous comprenez que si vous ne vous fixez pas un objectif d'augmentation de revenus, vous risquez d'être bloqué très longtemps dans votre classe sociale. Parce que tout cela vous enferme dans une logique de survie, c'est-à-dire qu'on se concentre sur la survie immédiate, sur ce qu'on va manger, sur ce qu'on va faire dans l'immédiat, dans le mois, plutôt que sur ce qu'on pourrait bâtir à plus long terme. Le message que je veux vous faire passer ici, c'est que si vous ne vous fixez pas de cap clair et ambitieux, il vous sera... impossible de changer votre paradigme, de changer votre modèle de pensée et de gravir les échelons sociaux. Si vous ne vous dites pas que vous voulez plus ou mieux, ça ne peut pas arriver et vous allez rester dans votre situation actuelle. La clé, c'est de commencer à vous fixer des objectifs qui soient en dehors de votre train-train quotidien et de préférence qui soient un peu inconfortables. Et un objectif, ce n'est pas forcément en termes de revenus, ça peut être en termes de type de logement, de lieu d'habitation, de quartier, de ville, d'environnement. Ça peut être en termes de responsabilité professionnelle. Ça peut être tout et n'importe quoi à partir du moment où ça vous sort de votre routine habituelle et de vos habitudes. Le deuxième plafond qui freine votre progression sociale, c'est la conformité sociale et professionnelle. Autrement dit, votre environnement. L'être humain fonctionne par mimétisme. Et donc dans la vie d'un individu, quelle que soit sa classe sociale, qu'il soit issu de la classe ouvrière, qu'il soit issu de la classe moyenne ou de la classe aisée, nous allons, tout un chacun, avoir tendance à reproduire les habitudes de vie et les choix de carrière de nos parents et des personnes qui nous entourent, donc dans l'enfance de nos camarades d'école, de nos camarades d'études et puis de nos collègues. Quelle que soit notre classe sociale, on va avoir tendance à faire les mêmes écoles. les mêmes carrières et avoir les mêmes salaires que nos parents, voire de nos grands-parents, si le schéma se reproduit depuis plusieurs générations. C'est le phénomène de reproduction sociale qui a été décrit par la sociologie, notamment par le sociologue Pierre Bourdieu, et c'est également ce que décrit l'écrivain Édouard Louis dans son ouvrage En finir avec Edi Bellegueule. Édouard Louis, c'est un écrivain qui est aujourd'hui mondialement connu, mais qui à l'origine vient d'un milieu... populaire ouvrier dans un petit village de la C... Et il raconte dans un de ses ouvrages que le schéma de vie habituel dans le village duquel il est originaire, c'est que les enfants vont à l'école comme tous les enfants, et ils arrêtent d'aller à l'école après la troisième pour commencer à travailler à l'usine. Ils rencontrent leur partenaire de vie dans leur village, se marient, font des enfants, ces mêmes enfants vont à l'école jusqu'en troisième, puis ils arrêtent pour aller travailler à l'usine, etc. Et en l'occurrence, il était le seul dans son village à avoir cassé ce cycle pour lui-même, c'est-à-dire qu'il a décidé de fuir ce destin en continuant ses études, notamment en allant poursuivre des études dans la ville la plus proche qui était Amiens. Mais dans les autres classes sociales, c'est pareil. Les enfants de classe favorisée vont avoir tendance à faire la même chose que leurs parents, c'est-à-dire aller à l'école, faire des études supérieures plutôt dans des grandes écoles, prendre des postes dans des grandes entreprises ou ou en tout cas des postes bien rémunérés, ou bien occuper des positions statutaires élevées, notamment médecin, avocat, notaire, commissaire priseur, j'en passe, mais il en existe plein. Et dans la classe moyenne, on pourrait décrire le même schéma avec, pour aboutissement, des professions intermédiaires. Et comme il y a un cloisonnement des classes sociales de plus en plus fort, chacun dans sa classe sociale n'a pas accès à des modèles, des mentors. Et comme la classe moyenne et la classe populaire d'une part et la classe favorisée sont de plus en plus cloisonnées, notamment du fait de l'existence d'un système d'école privée et d'école publique, cela fait que les enfants de classe moyenne et de classe populaire n'ont pas accès à des mentors ou des modèles qui pourraient les inspirer à faire des carrières autres que celles de leurs parents. Puisqu'un enfant, les modèles qu'il a, ce sont ses parents, les amis de ses parents et les parents de ses amis. Et comme la mixité sociale n'existe pratiquement plus en France, les enfants de classe populaire auront pour modèle des personnes de la classe populaire, les enfants de la classe moyenne auront pour modèle des enfants de la classe moyenne, et les enfants de classe favorisée auront pour modèle des personnes qui occupent des métiers favorisés. Ce que je veux vous dire par là, c'est que votre environnement, il a influencé vos perspectives, vos choix de carrière jusqu'à l'heure actuelle. et que votre environnement actuel, c'est-à-dire vos amis, vos collègues de travail, qui sont au même grade ou à la même position hiérarchique que vous, toutes ces personnes, elles continuent à influencer vos perspectives, souvent sans que vous ne le sachiez. Et donc la clé pour sortir de cela, c'est tout simplement de sortir de votre cercle social habituel et d'aller à la rencontre de personnes qui sont d'un niveau social plus élevé. Et vous allez me dire, mais comment on fait, puisque toutes les personnes qui m'entourent sont dans mon milieu social ? Eh bien, si vous êtes en situation d'emploi, vous avez dans votre entreprise des personnes qui sont dans des positions plus élevées. Vous avez sûrement un N plus 1, un N plus 2, peut-être un N plus 3. Eh bien, à ces personnes, vous pouvez les solliciter et aller demander un entretien. Et je vous vois déjà venir, vous allez me dire, oh non, non, non, je vais les déranger, ils vont me claquer la porte au nez, ils vont me prendre pour quelqu'un de bizarre, ils vont me prendre pour un faillot, une faillote. Sachez qu'il y a très peu de chances que vous preniez une fin de non-recevoir, parce que les personnes, déjà c'est une démarche assez inhabituelle. Donc vous allez sortir du lot, et en plus, les personnes ont toujours envie d'aider, et je suis prête à parier que si vous sollicitez un café avec votre N plus 2 ou votre N plus 3, la personne sera ravie de vous aider. C'est quelque chose que j'ai fait moi-même à un moment dans ma carrière professionnelle, quand j'ai pris mon premier poste en ambassade. À ce moment-là, je voulais rentrer comme officier de l'armée de l'air et je travaillais en mission de défense dans la partie ministère des armées. Et j'ai sollicité un entretien avec un des attachés de défense adjoint, qui était un colonel de l'armée de l'air. Et cette personne, et je l'en remercie encore à l'heure actuelle, m'a accordé du temps, non seulement pour me parler du recrutement, de la carrière d'un officier. Et en plus, il m'a aidé à m'entraîner aux entretiens. C'est-à-dire qu'il a pris une heure. où il m'a donné un sujet que j'ai préparé, et ensuite on a travaillé mon entretien en conditions réelles. N'ayez pas peur de déranger, les gens sont toujours ravis d'aider. Et d'ailleurs, moi-même, quand j'ai réussi le concours, que je suis devenue officier, quand des personnes sont venues me solliciter, soit parce qu'elles étaient moins gradées, soit parce qu'elles voulaient rentrer dans l'armée, j'ai toujours pris le temps pour leur transmettre tout ce que je savais, pour les aider à progresser et à atteindre leurs objectifs dans ce domaine. Donc n'ayez pas peur de déranger les gens. adore aider. Troisième plafond invisible, c'est une perception biaisée, voire limitée de l'argent. C'est un élément qui m'a marquée récemment à l'occasion de l'écoute d'un podcast, alors je ne me rappelle plus lequel, ni même le... Je me rappelle juste de ce moment où la personne qui intervenait dans le podcast disait « J'ai décroché un CDI avec un bon salaire. » Et dans ma tête, je me suis dit « Ah, c'est chouette pour elle, elle a dû décrocher une rémunération de l'ordre de 4000 euros. » Et là, la personne poursuit son discours et elle dit « J'étais payée 1800 euros par mois. » Et je suis tombée née nue en me disant « Mais 1800 euros par mois, ce n'est pas une bonne rémunération. » Et c'est là que je me suis rendue compte qu'on a chacun notre perception de ce qu'est une bonne rémunération. Et d'ailleurs, moi-même, quelques années auparavant, j'avais aussi cette perception que 1800 euros, c'était une bonne rémunération, puisque ma première solde en tant qu'officier, c'était de 1600 euros par mois. Et j'étais contente comme un enfant le jour de Noël, le jour où c'est tombé. En l'occurrence, dans l'armée, on est logé, nourri, blanchi. Donc cette somme-là, c'était du pur argent de poche. surtout que les premiers mois on ne peut même pas sortir de la base, donc on n'a pas de quoi les dépenser. Mais chacun a sa perception de ce que c'est une bonne rémunération, et elle change en fonction de votre classe sociale. Il y a une enquête Ipsos qui a mis en évidence que la bonne rémunération perçue par la majorité des Français se situe autour de 2500 euros net par mois. Mais la majorité des Français, ce n'est pas tous les Français. Et si vous êtes dans la classe populaire ou dans la classe moyenne, Il y a fort à parier que 2500 euros net, vous perceviez ça comme une bonne rémunération. Mais ça, c'est une question de référentiel. Vous pensez peut-être que 2500 euros par mois, c'est une bonne rémunération, parce que peut-être qu'autour de vous, les gens gagnent moins que cette somme. Mais dans les milieux favorisés, laissez-moi vous dire que ce n'est pas une bonne rémunération. Et puis, quid de ce qu'est une bonne rémunération en fonction de votre âge ? Si on reprend cette somme de 2500 euros net, par mois, c'est très bien pour quelqu'un qui sort d'études, qui a 24 ans et dont c'est le premier poste, parce que cette personne aura un potentiel d'évolution conséquent. Et on peut parier que si vous commencez à 2500 euros net par mois en sortie d'études, votre salaire pourrait doubler, voire tripler en fin de carrière. Mais 2500 euros net par mois pour quelqu'un qui a la soixantaine et qui est à l'aube de la retraite, ce n'est pas une bonne rémunération. Tout ça pour vous dire que votre classe sociale elle a eu un elle a un impact sur votre perception de l'argent et que ce que vous pensez être une bonne rémunération, au final, c'est bien loin de ce que vous aurez besoin pour votre progression sociale et pour pouvoir intégrer certains milieux. Il y a d'autres croyances sur l'argent qui vous freinent dans votre progression sociale. Il y a aussi des pratiques sur l'argent qui sont différentes en fonction des milieux sociaux, et notamment dans la classe moyenne. c'est très courant d'user du crédit consommation ou du découvert comme mode de financement pour des biens de consommation, pour du mobilier, pour une voiture, pour des vêtements, pour des voyages, alors même que le fait d'user du crédit, c'est ce qui empêche d'épargner, c'est ce qui freine la capacité d'emprunt pour de l'investissement, par exemple, et donc c'est ce qui maintient... dans la situation économique actuelle puisqu'on se dit, puisque j'ai des crédits à payer, il va falloir que je continue à travailler, je ne peux pas quitter mon travail, je ne peux pas changer de travail, je ne peux pas prendre le risque de changer de travail puisque j'ai des crédits sur le dos. Alors que dans les milieux favorisés, on sait très bien que le crédit consommation, c'est quelque chose de nocif pour sa progression et pour ses finances personnelles de manière générale. Il y a aussi... une perception biaisée dans la manière de dépenser pour certaines choses ou pour certains services. J'entends beaucoup de personnes de la classe moyenne dire recruter une femme de ménage, c'est trop cher. Alors même que déjà, il y a un crédit d'impôt sur les services à domicile, rendez-vous compte, l'État vous finance la moitié du service. Ce serait vraiment trop bête de ne pas en profiter. Sauf que quand vous dites que recruter une femme de ménage, c'est trop cher, vous voyez juste l'argent qui part et pas la valeur que ça va vous apporter parce que la femme de ménage certes vous allez la payer, c'est bien normal mais en contrepartie elle vous fait gagner du temps parce qu'en plus comme c'est son métier elle travaille deux fois plus vite que vous donc quand vous la faites venir pour trois heures de travail en général c'est six heures qu'elle vous fait gagner elle vous fait gagner un appartement propre moins de charges mentales un environnement plaisant à vivre et de ce que vous avez dégagé pour vous même de cette sérénité que vous vous êtes offerts certes ça vous coûte de l'argent mais vous êtes gagnant derrière et en vous libérant de cette tâche vous gagnez du temps pour faire autre chose peut-être pour travailler sur un autre projet qui vous permettra de gagner plus d'argent alors que si vous refusez de faire cette dépense et bien Vous continuez à perdre votre temps à faire une tâche dans laquelle vous n'avez pas ou peu de valeur ajoutée et vous vous maintenez dans votre position sociale. Autre sujet sur l'argent sur lequel vous avez peut-être une perception biaisée, c'est sur la manière d'épargner et d'investir. Dans les classes moyennes et populaires, quand on est en mesure d'épargner, il y a cette culture de garder son épargne en sécurité et d'éviter les placements en bourse parce que... Je cite « la bourse c'est trop risqué, la bourse ça fait perdre de l'argent » . Moi j'ai entendu ça toute mon enfance de la part de mon père. Alors que dans les milieux économiquement favorisés, on transmet cette connaissance sur la manière d'investir et l'importance d'investir dans des supports à haut rendement, notamment en bourse. Et c'est ainsi que dans ma vie de jeune adulte, j'ai perdu des années à mettre l'argent que j'avais épargné dans des supports qui ne me rapportaient rien. donc en l'occurrence des fonds en euros d'assurance vie, des PEL avec des rémunérations à 0,5%. Alors qu'on s'entende, votre épargne de précaution, oui, il faut la mettre sur un support sécurisé. Mais une fois que vous avez dépassé ce stade et que vous avez un surplus d'épargne que vous pouvez investir, eh bien la mettre dans un support sécurisé, certes, mais qui ne rapporte rien, ça ne fait pas croître votre capital. Pire, ça le grignote puisqu'il y a l'inflation qui lui fait perdre de sa valeur. Alors... que dans les milieux favorisés, on transmettrait tout aux enfants l'importance d'investir son capital pour le faire croître, battre l'inflation et augmenter son capital. Et puis, dernière perception de l'argent biaisé, c'est sur la manière de gagner son argent. Dans la classe populaire et dans la classe moyenne, on a des œillères dans le sens où la seule manière de gagner de l'argent, c'est le salariat. C'est de trouver un emploi, un CDI, ou de rentrer dans la fonction publique. Et c'est pour cette raison que je suis rentrée dans la fonction publique. à la vingtaine et je pense que c'était presque inconscient, alors qu'il existe plein d'autres manières de gagner de l'argent, les revenus des capitaux mobiliers, donc des intérêts, des dividendes, l'investissement immobilier, locatif, la prestation de services en faisant du freelancing en marge de son travail, ou en lieu et place, ou encore l'entreprenariat. Pour ma part, j'ai grandi dans un environnement avec un père qui était dans la fonction publique, une mère qui a travaillé dans le secteur privé la plupart du temps en intérim, dans des postes au salaire minimum. Mes parents n'ont jamais investi en bourse, n'ont jamais investi dans l'immobilier, et donc ils ne m'étaient jamais venus à l'idée que je pouvais gagner de l'argent autrement qu'en rentrant dans la fonction publique ou en faisant un peu d'intérim, ce que j'ai fait pendant mes études pour financer mes études. Et en plus de cela, dans le salariat, comme en référence on a le salaire de ses parents en général, et bien quand on est amené à négocier son salaire dans le secteur privé notamment, et bien on a comme référentiel le salaire de ses parents, et donc on a tendance à négocier la même chose si on a l'idée, voire l'audace de négocier, voire à ne pas. pas négocier du tout, puisque dans les métiers peu qualifiés, rémunérés au salaire minimum ou proche du salaire minimum, il y a tellement de concurrence que c'est presque impossible de négocier. Le message clé dans tout cela, c'est que pour briser ce plafond, cette barrière sociale, il faut absolument que vous changiez votre rapport à l'argent et que vous osiez viser des opportunités plus élevées en termes de salaire, de position hiérarchique, pour pouvoir vous élever socialement. La clé derrière tout ça, c'est, et j'aimerais que vous le fassiez maintenant, c'est de remettre en question tout ce que vous avez appris sur l'argent, sur comment gagner sa vie, sur ce qui est cher ou sur ce qui n'est pas cher, et de prendre le contre-pied de ce qu'on vous a toujours dit en matière de finances. Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que vous avez entendu pendant votre enfance sur la bourse, sur l'assurance-vie, sur les PEL. Et par exemple, quand j'ai commencé à gagner ma vie, je n'avais jamais entendu parler... du PEA, alors que c'est un des supports les plus avantageux fiscalement parlant. Je n'avais jamais entendu parler de compte-titres ordinaires, par exemple. Quatrième plafond qui vous empêche de progresser socialement, c'est le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Il faut savoir que dans les milieux favorisés, les enfants apprennent les codes de la sociabilité et du savoir-être dès l'enfance. Ils acquièrent des notions d'intelligence interpersonnelle, donc Cette capacité à interagir avec les personnes et à créer des relations fluides et harmonieuses. Ils apprennent les codes du réseau quand ils sont en âge suffisamment avancé pour que leurs parents leur expliquent comment se comporter en entretien, comment décrocher un emploi. Et ces codes-là, ils sont appris dès l'enfance dans les foyers aisés, dans la sphère intime. Et ça, c'est imbattable, c'est très pernicieux, parce que ce sont des choses qui ne sont pas transmises à l'école. C'est transmis à la table du dîner, à la table du déjeuner. Et d'ailleurs, si je dis ça, ce n'est pas pour rien, puisque à ces enfants-là, on ne leur apprend même pas explicitement. Ces enfants, ils sont habitués, dès le plus jeune âge, à voir des invités à la maison, des invités de leurs parents. Ils voient leurs parents interagir. Et comme les enfants sont des véritables éponges et qu'ils apprennent par observation et par mimétisme, ils apprennent en regardant leurs parents faire et interagir. Et c'est vers l'âge de 16 ans qu'ils peuvent commencer à participer, à s'asseoir à la table du dîner ou du déjeuner avec des invités, et qu'ils acquièrent ces codes de la conversation, du savoir-être, de la culture générale. Et c'est de cette manière qu'ils acquièrent naturellement ces codes culturels et sociaux qui leur permettent de s'intégrer plus tard dans les milieux favorisés dont ils étaient issus de toute façon. Et donc si vous n'avez pas grandi dans un milieu favorisé, il y a fort à parier que que vous n'ayez pas ces codes de la conversation, ces codes de sociabilité, cet habitus de classe, et que vous ayez l'habitus de votre propre classe qui vous maintienne dans votre classe sociale actuelle. Si vous êtes issu de la classe moyenne et populaire, vous avez peut-être aussi un manque de culture générale qui vous permettrait de connecter avec d'autres personnes et d'avoir des conversations stimulantes et qui permettent de créer du lien. Vous savez ces fameuses... ce fameux small talk, ces conversations de machine à café qui sont qui ont l'air banales et anodines mais qui sont vraiment déterminantes parce que par exemple si vous avez les mêmes références culturelles que votre n plus 1 que votre n plus 2, votre n plus 3 les fameux avec qui je vous ai encouragé à prendre un café, vous aurez peut-être un peu plus de mal à connecter. Alors ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aller leur parler justement c'est en allant interagir que vous allez commencer à comprendre quelles sont les références à acquérir, quelles sont les références culturelles, quels sont les codes linguistiques. D'ailleurs, il y a une étude américaine de 1995 de Arten Riesle, je ne sais pas comment ça se prononce, qui a mis en évidence que dans les familles de cadres supérieurs, les enfants entendent en moyenne trois fois plus de mots différents que dans les familles ouvrières. C'est ce capital linguistique qui facilite précisément l'intégration dans certains milieux, et notamment les milieux les plus favorisés. En conséquence, quand vous êtes issu de la classe moyenne ou populaire, vous avez peut-être, sans le savoir, une présence, une manière d'être et une image personnelle qui ne sont pas alignées avec vos ambitions, parce que vous ne maîtrisez peut-être pas certains codes de culture générale, certains codes linguistiques, certains codes en termes de langage corporel. qui vous permettraient de progresser socialement. La clé derrière tout ça, c'est que si vous voulez intégrer des cercles plus aisés, les cercles de la classe supérieure, il faut comprendre que tous ces cercles, tous ces milieux, ils fonctionnent avec des codes subtils qu'il faut apprendre et qu'il faut maîtriser. Et donc, la clé derrière tout ça, c'est la solution pour progresser, c'est d'une part de développer votre culture générale, et de multiplier vos discussions avec des personnes de cercles sociaux plus favorisés afin que vous commenciez à assimiler ces codes en termes de langage, en termes de manière d'être, en termes de manière de penser, de réfléchir et d'agir. Et cinquième et dernier plafond invisible qui vous empêche de progresser socialement, ce sont les barrières intérieures, les peurs, les doutes et l'autocensure. La barrière, à mon sens, c'est le plafond invisible le plus fort, parce qu'il est à l'intérieur de nous-mêmes. Ce sont toutes les croyances limitantes, et d'ailleurs j'ai fait un épisode sur ce sujet, c'est l'épisode 2 du podcast sur les 7 croyances limitantes qui vous empêchent de progresser socialement, mais ce qui freine le plus la progression sociale, ce sont toutes les croyances limitantes que vous pouvez avoir vis-à-vis de vous-même. Ça peut être des croyances sur votre légitimité. qui se traduisent par des pensées comme « je ne suis pas prête à prendre ce poste » , « je ne suis pas prête pour cette promotion » , « ce n'est pas pour moi » . Et tout cela s'induit de l'autocensure. L'autocensure, ça se matérialise, ça se concrétise par le fait de ne pas oser candidater à un poste, à ne pas oser demander une promotion parce qu'on se dit « je ne suis pas légitime » . Ça se traduit par le fait de ne pas oser toquer à la porte de certains réseaux, parce que vous vous dites, ce n'est pas pour moi, c'est réservé à des personnes qui sont intelligentes ou qui sont bien nées. À ce sujet d'ailleurs, je me souviens qu'au lycée, quand j'étais en train de préparer le concours de Sciences Po, j'avais une amie qui aurait aimé faire ses études à Sciences Po, et quand je lui ai demandé si elle préparait le concours, elle m'a dit non, parce que c'est réservé à des personnes, c'est réservé à des têtes, c'est réservé à des personnes super intelligentes. Et à quoi bon le passé ? Est-ce que je vais le rater ? Et à ce moment-là, je lui ai dit, mais comment tu sais que tu vas le rater si tu ne te donnes même pas la chance d'essayer de passer le concours ? Et ça, ce mécanisme de se dire, de toute façon, je vais le rater, de toute façon, je ne vais pas réussir, c'est réservé, ceux qui vont le réussir, ce sont des personnes qui ont plus de capacités que moi, ça s'appelle l'autocensure, et c'est ce qui vous maintient dans votre situation actuelle, parce que vous ne vous donnez même pas l'autorisation d'essayer. Parce que qu'est-ce qui aurait pu arriver de pire à cette amie ? En question, elle se serait inscrite au concours, elle aurait passé les épreuves, et au pire quoi, elle l'aurait ratée. Et dans le meilleur des cas, elle l'aurait réussie. Et ça, c'est un schéma qui est récurrent, que j'ai déjà vu chez plein d'autres personnes. J'en avais parlé justement en ouverture de l'épisode 2, un jeune homme qui n'avait pas voulu passer le concours de polytechnique parce qu'il disait que c'était réservé aux têtes. Et donc, si vous avez déjà eu ce type de raisonnement, je ne postule pas. je ne tente pas, je ne prends pas ma chance. Je vous invite, là tout de suite, à réfléchir à tous les moments de votre existence où vous avez raisonné comme cela et à vous demander quels skills se seraient passés si vous aviez essayé. D'ailleurs, c'est vérifié par une... Ce n'est pas que mon expérience personnelle, c'est vérifié par une étude qui a été menée par l'entreprise Juliette Packard, l'entreprise d'ordinateurs, et qui a été reprise dans la prestigieuse Harvard Business Review. Cette étude, elle a montré que les femmes ne postulent que lorsqu'elles remplissent 100% des critères d'une offre, alors que les hommes postulent quand ils voient qu'ils remplissent seulement 60% des critères d'une offre. Première chose à comprendre, c'est que cette autocensure, elle touche en particulier les femmes. Elle peut toucher les hommes, mais elle touche majoritairement les femmes. Et d'ailleurs, ça n'empêche pas ces fameux hommes de décrocher le poste, même s'ils ne remplissent que 60% des compétences. D'ailleurs... Pour votre gouverne, vous n'avez pas besoin de remplir 100% des critères d'une offre pour postuler. Si vous remplissez 100% des critères d'une offre, c'est que vous êtes surqualifié sur ce poste, puisque quel est l'intérêt de prendre un poste si vous savez déjà tout faire ? Si vous occupez ce poste, vous allez vous ennuyer. L'intérêt de prendre un poste, c'est aussi d'apprendre et d'évoluer. Donc si vous êtes une femme, peu importe votre genre, et que vous êtes en recherche d'emploi ou en transition professionnelle, et que vous cherchez un autre poste, osez candidater à des postes. où vous ne maîtrisez pas tous les critères. Parmi les autres barrières intérieures croyantes limitantes, il y a la peur du jugement. Ça peut être la peur du jugement de ses pairs, P-A-I-R-S, donc des personnes qui nous entourent, peur qui revient à la peur d'être rejetée par le groupe, si on commence à sortir du lot, à faire autre chose que ce que les gens autour de nous font, on a peur d'être jugé et donc que les gens ne nous aiment plus. Et puis il y a cette peur du jugement dans le sens où on a peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce poste plus qualifié. J'ai peur de ne pas être à la hauteur si je me lance dans une nouvelle carrière professionnelle. Ça ce sont des barrières qui n'existent que dans votre tête finalement. L'idée derrière tout cela c'est que la plus grande barrière elle est souvent à l'intérieur de nous. On dit souvent qu'on est notre pire ennemi. Mais surmonter tout cela... c'est vraiment fondamental dans votre progression sociale. Et si je devais vous donner un conseil pour passer au-delà de vos peurs, de vos propres freins internes, ce serait de commencer par identifier vos propres pensées limitantes, quitte à les coucher sur papier, vous prenez un carnet et vous écrivez. D'ailleurs, au passage, le fait d'écrire dans un journal, c'est quelque chose de très libérateur et ça permet de prendre conscience de ses pensées et de faire en sorte qu'elles arrêtent de tourner en boucle dans votre tête. Donc... Donc écrivez toutes ces pensées limitantes que vous avez. Je ne suis pas légitime, je ne suis pas prête, je ne suis pas compétente. Qu'est-ce qu'il risque de se passer si je ne suis pas capable d'assumer ? J'ai peur de ne pas pouvoir assumer ces responsabilités. Prenez du recul sur ces pensées et demandez-vous qu'est-ce qu'il peut se passer de pire si vous essayez ? Quel est le pire scénario qui puisse advenir si vous tentez votre chance ? Dites-vous également que si vous avez peur ou que vous ne vous sentez pas légitime, Souvent, c'est le signal qu'il faut y aller. C'est normal d'avoir des peurs, tout le monde en a, même les personnes qui ont en apparence une forte confiance en elles, elles ont toutes des peurs et des doutes. La seule différence, c'est qu'elles passent au-delà de leurs peurs et de leurs doutes. Et rappelez-vous que votre progression sociale et la vie meilleure à laquelle vous aspirez, elle se trouve derrière ces peurs et ces doutes. Et ayez le réflexe à partir de maintenant de vous dire, au lieu de vous dire j'ai peur donc je reste à ma place, dites-vous Remplacez cette pensée par « j'ai peur donc j'y vais, donc je change de place » . J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais vous dire, pour résumer ce qu'on a dit, que les plafonds invisibles, vous ne les voyez pas, mais ils existent bel et bien et ce sont eux qui vous maintiennent dans votre situation actuelle et ils ne disparaîtront pas tout seuls. Mais le plus important, c'est d'en prendre conscience et c'est comme cela que vous parviendrez à les traverser. Je vous rappelle chacun de ces plafonds. Le premier, c'est l'absence de vision long terme et d'objectifs ambitieux et clairs. Le deuxième, c'est la conformité à votre environnement, social ou professionnel. La troisième, c'est une perception biaisée de l'argent. Le quatrième, c'est un manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Et le cinquième, ce sont vos peurs, vos doutes et de manière générale, vos barrières intérieures. Et donc, rappelez-vous que chaque fois que vous arrêtez de vivre votre vie en pilote automatique et que vous vous fixez des objectifs ambitieux, que vous élargissez vos champs des possibles en termes professionnels, que vous remettez en question votre rapport à l'argent, que vous vous appropriez les codes culturels et sociaux de la classe supérieure et que vous osez dépasser vos peurs et passer à l'action malgré vos doutes, c'est comme cela que vous fragilisez ce plafond de verre et que vous pouvez commencer à le briser. Votre ascension, votre progression sociale, elle ne dépend pas seulement de votre talent ou de vos aptitudes, mais de votre capacité à penser différemment et à voir grand et à agir en conséquence. J'espère que cet épisode vous a plu et vous a inspiré. Merci infiniment de l'avoir écouté jusqu'au bout. Avant de vous laisser, je vous serai infiniment reconnaissante de laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, sur Apple Podcast ou sur Spotify. Et quant à moi... Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

    04:14

  • 2. La conformité sociale et professionnelle

    08:50

  • 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

    14:48

  • 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

    24:13

  • 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

    28:22

  • Conclusion

    34:58

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Description

Et si des plafonds invisibles vous empêchaient d’accéder à la vie dont vous rêvez ?


Dans cet épisode, je vous révèle les 5 plafonds invisibles qui freinent l’ascension sociale de nombreuses personnes ambitieuses issues de la classe moyenne. Ces barrières silencieuses — liées aux croyances, à l’environnement, à l’argent, aux codes sociaux et aux peurs — façonnent vos choix et limitent vos perspectives sans que vous en ayez conscience.


À travers des exemples concrets, des données issues de la sociologie et des statistiques actuelles, vous découvrirez comment les mécanismes de reproduction sociale s’installent… et surtout comment les dépasser pour ouvrir votre champ des possibles.

Si vous aspirez à développer votre élégance, renforcer votre mindset et intégrer des cercles plus influents, cet épisode est une étape clé sur le chemin de votre ascension sociale.


Pour davantage d'inspiration, retrouvez-moi sur Instagram.


Épisodes recommandés :


Liens cités dans l’épisode :


Chapitres :
00:39 - Introduction

04:14 - 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

08:50 - 2. La conformité sociale et professionnelle

14:48 - 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

24:13 - 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

28:22 - 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

34:58 - Conclusion


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe Césée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans le 17ème épisode d'Elégance et Ambition et aujourd'hui j'aimerais commencer cet épisode par une anecdote. Quand j'étais petite, quand j'étais à l'école primaire, j'ai eu une lubie pendant quelques mois, celle de faire un élevage de coccinelles. Ça a commencé par une coccinelle que j'ai trouvée en jouant dans l'herbe, je l'ai ramenée chez moi et comme j'ai voulu la garder je l'ai mise dans un Tupperware, une boîte en plastique, et puis... J'ai pensé que cette coccinelle allait s'ennuyer, donc je lui ai trouvé une camarade, une autre coccinelle que j'ai aussi mis dans cette boîte. Et puis à un moment, je me suis dit que ces pauvres coccinelles, c'était un peu austère de les garder dans une simple boîte en plastique. Donc je ne les ai pas libérées, mais je leur ai apporté, je leur ai créé un nouvel environnement en mettant des feuilles, des brins d'herbe, des petites branches, des cailloux et un peu d'eau. pour qu'elles aient un environnement qui ressemble à un environnement naturel. Entre temps, j'avais trouvé d'autres coccinelles que j'avais aussi enfermées dans ma boîte. Et puis un jour, en voyant mes petites coccinelles déambuler dans leur petite cage transparente, je me suis demandé si elles avaient conscience d'être enfermées. Parce qu'elles pouvaient se déplacer, manger, vivre. Mais est-ce qu'elles savaient, est-ce qu'elles avaient conscience qu'au-delà de cette boîte, il y avait un monde beaucoup plus vaste ? Alors je vous rassure, j'ai fini par libérer mes coccinelles parce que ça devenait un peu ennuyeux pour moi comme pour elle, j'imagine. Et alors pourquoi je vous raconte cette anecdote ? Eh bien parce que j'aimerais vous faire réfléchir sur votre propre condition et sur votre propre existence. Et je vous invite à vous poser cette question. Est-ce que vous ne seriez pas, vous aussi, enfermée dans une boîte en plastique, dans une boîte transparente comme ces petites coccinelles que j'avais gardées auprès de moi pendant quelques mois ? Alors bien évidemment pour vous ce n'est pas du plastique. Est-ce que vous ne seriez pas enfermé par des barrières mentales, par des barrières intellectuelles, sociales, que vous ne voyez pas, mais qui vous maintiennent dans un environnement fermé, alors qu'au-delà de ces barrières il existe un autre monde et une autre existence que vous pourriez vivre ? C'est ce qu'on appelle dans le langage courant le plafond de verre. Il y a une barrière qui existe au-dessus ou autour de nous, On voit un autre monde de l'autre côté, mais pour une raison qui nous échappe, on ne parvient pas à franchir cette barrière ou ces barrières. Et c'est précisément ce que j'aimerais mettre en évidence dans cet épisode, à savoir 5 plafonds invisibles qu'il m'a semblé utile de vous décrire et de décortiquer. Ces plafonds, ce sont des habitudes, des croyances, notre environnement qui maintiennent la plupart des personnes dans la classe moyenne ou dans la classe populaire, en tout cas dans leur classe sociale d'origine. Et le but de cet épisode, c'est donc de vous les mettre en évidence, puisqu'une fois que vous les verrez, vous pourrez enfin commencer à les briser et à découvrir ce monde plus vaste qui vous attend. Dans cet épisode, vous allez donc comprendre quels sont les plafonds invisibles qui vous maintiennent dans votre situation actuelle. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une conscience beaucoup plus accrue des mécanismes de repos. social puisque c'est ça dont on parle ces plafonds invisibles sont la cause de ce phénomène de reproduction sociale et vous saurez ce qui vous bloque dans votre progression sociale et vous aurez des outils pour commencer à briser ce fameux plafond de verre le premier plafond c'est l'absence de vision long terme et l'absence d'objectifs ambitieux ce que j'observe le plus souvent c'est chez les personnes qui stagnent c'est le fait de mener ou plutôt de vivre une vie en pilote automatique qui n'a pas de direction claire. On vit sa vie sans se poser de questions, sans avoir d'objectif, et c'est le schéma que vivent la plupart des gens, j'oserais dire 80-90% des personnes, c'est-à-dire suivre le schéma de vie suivant, aller à l'école, décrocher son diplôme, décrocher un CDI, acheter sa maison avec un crédit immobilier, travailler pour... payer les traites du crédit et les charges de la vie courante. Continuer comme ça pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies et se réveiller en général à l'âge de la quarantaine et ce n'est pas pour rien qu'on parle de crise de la quarantaine en se rendant compte qu'on n'a rien fait de sa vie et c'est là qu'on se met à faire tout un tas de nouvelles choses à voir un tout un tas de nouveaux loisirs à vouloir se mettre au triathlon marathon parce qu'on sent un vide dans son existence mais tout cela c'est le résultat de plusieurs années où on n'a pas pris le temps de fixer des objectifs et d'avoir une vision long terme pour sa vie, pour savoir ce que l'on veut, et qui nous maintient dans le fameux métro-boulot-dodo, dans la route du hamster, parce qu'on se dit que notre existence, finalement, elle est pas trop mal. Mais justement parce qu'on ne se fixe pas d'objectif, on n'a aucune possibilité d'évolution. Si vous ne vous dites pas à un moment dans votre existence « J'aimerais avoir plus » , Faire davantage que ce que je fais à l'heure actuelle, gagner mieux ma vie, prendre un poste avec plus de responsabilités et donc mieux rémunérer, habiter dans un environnement différent que celui que j'ai toujours connu. Si vous ne vous dites pas que vous voulez quelque chose de différent, vous allez rester dans cette vie en pilote automatique et ne jamais progresser socialement. Et malheureusement, le monde du travail encourage ou du moins perpétue cette tendance au maintien dans sa classe sociale, puisque les salaires plafonnent et n'évoluent que très peu. Selon une statistique de l'INSEE, entre 1996 et 2023, le salaire net des salariés du secteur privé a augmenté de 13% en euros constants, c'est-à-dire corrigé de l'inflation. Cela revient à 0,5%. d'augmentation par an en moyenne. 0,5% par an en moyenne. C'est ridicule. Pour vous donner une idée, si on prend le salaire médian en France, qui est de 2000 euros par mois, 0,5% d'augmentation par an, ça donne 10 euros d'augmentation annuelle. Autant vous dire qu'on ne va pas aller très loin avec tout ça. Dans la fonction publique, c'est encore... pire, les salaires ont augmenté de 0,1% par an en moyenne. Quand on sait qu'aujourd'hui la grande majorité des salaires, donc ceux de la classe populaire et de la classe moyenne, sont à peine suffisants pour vivre et encore moins suffisants pour épargner, vous comprenez que si vous ne vous fixez pas un objectif d'augmentation de revenus, vous risquez d'être bloqué très longtemps dans votre classe sociale. Parce que tout cela vous enferme dans une logique de survie, c'est-à-dire qu'on se concentre sur la survie immédiate, sur ce qu'on va manger, sur ce qu'on va faire dans l'immédiat, dans le mois, plutôt que sur ce qu'on pourrait bâtir à plus long terme. Le message que je veux vous faire passer ici, c'est que si vous ne vous fixez pas de cap clair et ambitieux, il vous sera... impossible de changer votre paradigme, de changer votre modèle de pensée et de gravir les échelons sociaux. Si vous ne vous dites pas que vous voulez plus ou mieux, ça ne peut pas arriver et vous allez rester dans votre situation actuelle. La clé, c'est de commencer à vous fixer des objectifs qui soient en dehors de votre train-train quotidien et de préférence qui soient un peu inconfortables. Et un objectif, ce n'est pas forcément en termes de revenus, ça peut être en termes de type de logement, de lieu d'habitation, de quartier, de ville, d'environnement. Ça peut être en termes de responsabilité professionnelle. Ça peut être tout et n'importe quoi à partir du moment où ça vous sort de votre routine habituelle et de vos habitudes. Le deuxième plafond qui freine votre progression sociale, c'est la conformité sociale et professionnelle. Autrement dit, votre environnement. L'être humain fonctionne par mimétisme. Et donc dans la vie d'un individu, quelle que soit sa classe sociale, qu'il soit issu de la classe ouvrière, qu'il soit issu de la classe moyenne ou de la classe aisée, nous allons, tout un chacun, avoir tendance à reproduire les habitudes de vie et les choix de carrière de nos parents et des personnes qui nous entourent, donc dans l'enfance de nos camarades d'école, de nos camarades d'études et puis de nos collègues. Quelle que soit notre classe sociale, on va avoir tendance à faire les mêmes écoles. les mêmes carrières et avoir les mêmes salaires que nos parents, voire de nos grands-parents, si le schéma se reproduit depuis plusieurs générations. C'est le phénomène de reproduction sociale qui a été décrit par la sociologie, notamment par le sociologue Pierre Bourdieu, et c'est également ce que décrit l'écrivain Édouard Louis dans son ouvrage En finir avec Edi Bellegueule. Édouard Louis, c'est un écrivain qui est aujourd'hui mondialement connu, mais qui à l'origine vient d'un milieu... populaire ouvrier dans un petit village de la C... Et il raconte dans un de ses ouvrages que le schéma de vie habituel dans le village duquel il est originaire, c'est que les enfants vont à l'école comme tous les enfants, et ils arrêtent d'aller à l'école après la troisième pour commencer à travailler à l'usine. Ils rencontrent leur partenaire de vie dans leur village, se marient, font des enfants, ces mêmes enfants vont à l'école jusqu'en troisième, puis ils arrêtent pour aller travailler à l'usine, etc. Et en l'occurrence, il était le seul dans son village à avoir cassé ce cycle pour lui-même, c'est-à-dire qu'il a décidé de fuir ce destin en continuant ses études, notamment en allant poursuivre des études dans la ville la plus proche qui était Amiens. Mais dans les autres classes sociales, c'est pareil. Les enfants de classe favorisée vont avoir tendance à faire la même chose que leurs parents, c'est-à-dire aller à l'école, faire des études supérieures plutôt dans des grandes écoles, prendre des postes dans des grandes entreprises ou ou en tout cas des postes bien rémunérés, ou bien occuper des positions statutaires élevées, notamment médecin, avocat, notaire, commissaire priseur, j'en passe, mais il en existe plein. Et dans la classe moyenne, on pourrait décrire le même schéma avec, pour aboutissement, des professions intermédiaires. Et comme il y a un cloisonnement des classes sociales de plus en plus fort, chacun dans sa classe sociale n'a pas accès à des modèles, des mentors. Et comme la classe moyenne et la classe populaire d'une part et la classe favorisée sont de plus en plus cloisonnées, notamment du fait de l'existence d'un système d'école privée et d'école publique, cela fait que les enfants de classe moyenne et de classe populaire n'ont pas accès à des mentors ou des modèles qui pourraient les inspirer à faire des carrières autres que celles de leurs parents. Puisqu'un enfant, les modèles qu'il a, ce sont ses parents, les amis de ses parents et les parents de ses amis. Et comme la mixité sociale n'existe pratiquement plus en France, les enfants de classe populaire auront pour modèle des personnes de la classe populaire, les enfants de la classe moyenne auront pour modèle des enfants de la classe moyenne, et les enfants de classe favorisée auront pour modèle des personnes qui occupent des métiers favorisés. Ce que je veux vous dire par là, c'est que votre environnement, il a influencé vos perspectives, vos choix de carrière jusqu'à l'heure actuelle. et que votre environnement actuel, c'est-à-dire vos amis, vos collègues de travail, qui sont au même grade ou à la même position hiérarchique que vous, toutes ces personnes, elles continuent à influencer vos perspectives, souvent sans que vous ne le sachiez. Et donc la clé pour sortir de cela, c'est tout simplement de sortir de votre cercle social habituel et d'aller à la rencontre de personnes qui sont d'un niveau social plus élevé. Et vous allez me dire, mais comment on fait, puisque toutes les personnes qui m'entourent sont dans mon milieu social ? Eh bien, si vous êtes en situation d'emploi, vous avez dans votre entreprise des personnes qui sont dans des positions plus élevées. Vous avez sûrement un N plus 1, un N plus 2, peut-être un N plus 3. Eh bien, à ces personnes, vous pouvez les solliciter et aller demander un entretien. Et je vous vois déjà venir, vous allez me dire, oh non, non, non, je vais les déranger, ils vont me claquer la porte au nez, ils vont me prendre pour quelqu'un de bizarre, ils vont me prendre pour un faillot, une faillote. Sachez qu'il y a très peu de chances que vous preniez une fin de non-recevoir, parce que les personnes, déjà c'est une démarche assez inhabituelle. Donc vous allez sortir du lot, et en plus, les personnes ont toujours envie d'aider, et je suis prête à parier que si vous sollicitez un café avec votre N plus 2 ou votre N plus 3, la personne sera ravie de vous aider. C'est quelque chose que j'ai fait moi-même à un moment dans ma carrière professionnelle, quand j'ai pris mon premier poste en ambassade. À ce moment-là, je voulais rentrer comme officier de l'armée de l'air et je travaillais en mission de défense dans la partie ministère des armées. Et j'ai sollicité un entretien avec un des attachés de défense adjoint, qui était un colonel de l'armée de l'air. Et cette personne, et je l'en remercie encore à l'heure actuelle, m'a accordé du temps, non seulement pour me parler du recrutement, de la carrière d'un officier. Et en plus, il m'a aidé à m'entraîner aux entretiens. C'est-à-dire qu'il a pris une heure. où il m'a donné un sujet que j'ai préparé, et ensuite on a travaillé mon entretien en conditions réelles. N'ayez pas peur de déranger, les gens sont toujours ravis d'aider. Et d'ailleurs, moi-même, quand j'ai réussi le concours, que je suis devenue officier, quand des personnes sont venues me solliciter, soit parce qu'elles étaient moins gradées, soit parce qu'elles voulaient rentrer dans l'armée, j'ai toujours pris le temps pour leur transmettre tout ce que je savais, pour les aider à progresser et à atteindre leurs objectifs dans ce domaine. Donc n'ayez pas peur de déranger les gens. adore aider. Troisième plafond invisible, c'est une perception biaisée, voire limitée de l'argent. C'est un élément qui m'a marquée récemment à l'occasion de l'écoute d'un podcast, alors je ne me rappelle plus lequel, ni même le... Je me rappelle juste de ce moment où la personne qui intervenait dans le podcast disait « J'ai décroché un CDI avec un bon salaire. » Et dans ma tête, je me suis dit « Ah, c'est chouette pour elle, elle a dû décrocher une rémunération de l'ordre de 4000 euros. » Et là, la personne poursuit son discours et elle dit « J'étais payée 1800 euros par mois. » Et je suis tombée née nue en me disant « Mais 1800 euros par mois, ce n'est pas une bonne rémunération. » Et c'est là que je me suis rendue compte qu'on a chacun notre perception de ce qu'est une bonne rémunération. Et d'ailleurs, moi-même, quelques années auparavant, j'avais aussi cette perception que 1800 euros, c'était une bonne rémunération, puisque ma première solde en tant qu'officier, c'était de 1600 euros par mois. Et j'étais contente comme un enfant le jour de Noël, le jour où c'est tombé. En l'occurrence, dans l'armée, on est logé, nourri, blanchi. Donc cette somme-là, c'était du pur argent de poche. surtout que les premiers mois on ne peut même pas sortir de la base, donc on n'a pas de quoi les dépenser. Mais chacun a sa perception de ce que c'est une bonne rémunération, et elle change en fonction de votre classe sociale. Il y a une enquête Ipsos qui a mis en évidence que la bonne rémunération perçue par la majorité des Français se situe autour de 2500 euros net par mois. Mais la majorité des Français, ce n'est pas tous les Français. Et si vous êtes dans la classe populaire ou dans la classe moyenne, Il y a fort à parier que 2500 euros net, vous perceviez ça comme une bonne rémunération. Mais ça, c'est une question de référentiel. Vous pensez peut-être que 2500 euros par mois, c'est une bonne rémunération, parce que peut-être qu'autour de vous, les gens gagnent moins que cette somme. Mais dans les milieux favorisés, laissez-moi vous dire que ce n'est pas une bonne rémunération. Et puis, quid de ce qu'est une bonne rémunération en fonction de votre âge ? Si on reprend cette somme de 2500 euros net, par mois, c'est très bien pour quelqu'un qui sort d'études, qui a 24 ans et dont c'est le premier poste, parce que cette personne aura un potentiel d'évolution conséquent. Et on peut parier que si vous commencez à 2500 euros net par mois en sortie d'études, votre salaire pourrait doubler, voire tripler en fin de carrière. Mais 2500 euros net par mois pour quelqu'un qui a la soixantaine et qui est à l'aube de la retraite, ce n'est pas une bonne rémunération. Tout ça pour vous dire que votre classe sociale elle a eu un elle a un impact sur votre perception de l'argent et que ce que vous pensez être une bonne rémunération, au final, c'est bien loin de ce que vous aurez besoin pour votre progression sociale et pour pouvoir intégrer certains milieux. Il y a d'autres croyances sur l'argent qui vous freinent dans votre progression sociale. Il y a aussi des pratiques sur l'argent qui sont différentes en fonction des milieux sociaux, et notamment dans la classe moyenne. c'est très courant d'user du crédit consommation ou du découvert comme mode de financement pour des biens de consommation, pour du mobilier, pour une voiture, pour des vêtements, pour des voyages, alors même que le fait d'user du crédit, c'est ce qui empêche d'épargner, c'est ce qui freine la capacité d'emprunt pour de l'investissement, par exemple, et donc c'est ce qui maintient... dans la situation économique actuelle puisqu'on se dit, puisque j'ai des crédits à payer, il va falloir que je continue à travailler, je ne peux pas quitter mon travail, je ne peux pas changer de travail, je ne peux pas prendre le risque de changer de travail puisque j'ai des crédits sur le dos. Alors que dans les milieux favorisés, on sait très bien que le crédit consommation, c'est quelque chose de nocif pour sa progression et pour ses finances personnelles de manière générale. Il y a aussi... une perception biaisée dans la manière de dépenser pour certaines choses ou pour certains services. J'entends beaucoup de personnes de la classe moyenne dire recruter une femme de ménage, c'est trop cher. Alors même que déjà, il y a un crédit d'impôt sur les services à domicile, rendez-vous compte, l'État vous finance la moitié du service. Ce serait vraiment trop bête de ne pas en profiter. Sauf que quand vous dites que recruter une femme de ménage, c'est trop cher, vous voyez juste l'argent qui part et pas la valeur que ça va vous apporter parce que la femme de ménage certes vous allez la payer, c'est bien normal mais en contrepartie elle vous fait gagner du temps parce qu'en plus comme c'est son métier elle travaille deux fois plus vite que vous donc quand vous la faites venir pour trois heures de travail en général c'est six heures qu'elle vous fait gagner elle vous fait gagner un appartement propre moins de charges mentales un environnement plaisant à vivre et de ce que vous avez dégagé pour vous même de cette sérénité que vous vous êtes offerts certes ça vous coûte de l'argent mais vous êtes gagnant derrière et en vous libérant de cette tâche vous gagnez du temps pour faire autre chose peut-être pour travailler sur un autre projet qui vous permettra de gagner plus d'argent alors que si vous refusez de faire cette dépense et bien Vous continuez à perdre votre temps à faire une tâche dans laquelle vous n'avez pas ou peu de valeur ajoutée et vous vous maintenez dans votre position sociale. Autre sujet sur l'argent sur lequel vous avez peut-être une perception biaisée, c'est sur la manière d'épargner et d'investir. Dans les classes moyennes et populaires, quand on est en mesure d'épargner, il y a cette culture de garder son épargne en sécurité et d'éviter les placements en bourse parce que... Je cite « la bourse c'est trop risqué, la bourse ça fait perdre de l'argent » . Moi j'ai entendu ça toute mon enfance de la part de mon père. Alors que dans les milieux économiquement favorisés, on transmet cette connaissance sur la manière d'investir et l'importance d'investir dans des supports à haut rendement, notamment en bourse. Et c'est ainsi que dans ma vie de jeune adulte, j'ai perdu des années à mettre l'argent que j'avais épargné dans des supports qui ne me rapportaient rien. donc en l'occurrence des fonds en euros d'assurance vie, des PEL avec des rémunérations à 0,5%. Alors qu'on s'entende, votre épargne de précaution, oui, il faut la mettre sur un support sécurisé. Mais une fois que vous avez dépassé ce stade et que vous avez un surplus d'épargne que vous pouvez investir, eh bien la mettre dans un support sécurisé, certes, mais qui ne rapporte rien, ça ne fait pas croître votre capital. Pire, ça le grignote puisqu'il y a l'inflation qui lui fait perdre de sa valeur. Alors... que dans les milieux favorisés, on transmettrait tout aux enfants l'importance d'investir son capital pour le faire croître, battre l'inflation et augmenter son capital. Et puis, dernière perception de l'argent biaisé, c'est sur la manière de gagner son argent. Dans la classe populaire et dans la classe moyenne, on a des œillères dans le sens où la seule manière de gagner de l'argent, c'est le salariat. C'est de trouver un emploi, un CDI, ou de rentrer dans la fonction publique. Et c'est pour cette raison que je suis rentrée dans la fonction publique. à la vingtaine et je pense que c'était presque inconscient, alors qu'il existe plein d'autres manières de gagner de l'argent, les revenus des capitaux mobiliers, donc des intérêts, des dividendes, l'investissement immobilier, locatif, la prestation de services en faisant du freelancing en marge de son travail, ou en lieu et place, ou encore l'entreprenariat. Pour ma part, j'ai grandi dans un environnement avec un père qui était dans la fonction publique, une mère qui a travaillé dans le secteur privé la plupart du temps en intérim, dans des postes au salaire minimum. Mes parents n'ont jamais investi en bourse, n'ont jamais investi dans l'immobilier, et donc ils ne m'étaient jamais venus à l'idée que je pouvais gagner de l'argent autrement qu'en rentrant dans la fonction publique ou en faisant un peu d'intérim, ce que j'ai fait pendant mes études pour financer mes études. Et en plus de cela, dans le salariat, comme en référence on a le salaire de ses parents en général, et bien quand on est amené à négocier son salaire dans le secteur privé notamment, et bien on a comme référentiel le salaire de ses parents, et donc on a tendance à négocier la même chose si on a l'idée, voire l'audace de négocier, voire à ne pas. pas négocier du tout, puisque dans les métiers peu qualifiés, rémunérés au salaire minimum ou proche du salaire minimum, il y a tellement de concurrence que c'est presque impossible de négocier. Le message clé dans tout cela, c'est que pour briser ce plafond, cette barrière sociale, il faut absolument que vous changiez votre rapport à l'argent et que vous osiez viser des opportunités plus élevées en termes de salaire, de position hiérarchique, pour pouvoir vous élever socialement. La clé derrière tout ça, c'est, et j'aimerais que vous le fassiez maintenant, c'est de remettre en question tout ce que vous avez appris sur l'argent, sur comment gagner sa vie, sur ce qui est cher ou sur ce qui n'est pas cher, et de prendre le contre-pied de ce qu'on vous a toujours dit en matière de finances. Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que vous avez entendu pendant votre enfance sur la bourse, sur l'assurance-vie, sur les PEL. Et par exemple, quand j'ai commencé à gagner ma vie, je n'avais jamais entendu parler... du PEA, alors que c'est un des supports les plus avantageux fiscalement parlant. Je n'avais jamais entendu parler de compte-titres ordinaires, par exemple. Quatrième plafond qui vous empêche de progresser socialement, c'est le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Il faut savoir que dans les milieux favorisés, les enfants apprennent les codes de la sociabilité et du savoir-être dès l'enfance. Ils acquièrent des notions d'intelligence interpersonnelle, donc Cette capacité à interagir avec les personnes et à créer des relations fluides et harmonieuses. Ils apprennent les codes du réseau quand ils sont en âge suffisamment avancé pour que leurs parents leur expliquent comment se comporter en entretien, comment décrocher un emploi. Et ces codes-là, ils sont appris dès l'enfance dans les foyers aisés, dans la sphère intime. Et ça, c'est imbattable, c'est très pernicieux, parce que ce sont des choses qui ne sont pas transmises à l'école. C'est transmis à la table du dîner, à la table du déjeuner. Et d'ailleurs, si je dis ça, ce n'est pas pour rien, puisque à ces enfants-là, on ne leur apprend même pas explicitement. Ces enfants, ils sont habitués, dès le plus jeune âge, à voir des invités à la maison, des invités de leurs parents. Ils voient leurs parents interagir. Et comme les enfants sont des véritables éponges et qu'ils apprennent par observation et par mimétisme, ils apprennent en regardant leurs parents faire et interagir. Et c'est vers l'âge de 16 ans qu'ils peuvent commencer à participer, à s'asseoir à la table du dîner ou du déjeuner avec des invités, et qu'ils acquièrent ces codes de la conversation, du savoir-être, de la culture générale. Et c'est de cette manière qu'ils acquièrent naturellement ces codes culturels et sociaux qui leur permettent de s'intégrer plus tard dans les milieux favorisés dont ils étaient issus de toute façon. Et donc si vous n'avez pas grandi dans un milieu favorisé, il y a fort à parier que que vous n'ayez pas ces codes de la conversation, ces codes de sociabilité, cet habitus de classe, et que vous ayez l'habitus de votre propre classe qui vous maintienne dans votre classe sociale actuelle. Si vous êtes issu de la classe moyenne et populaire, vous avez peut-être aussi un manque de culture générale qui vous permettrait de connecter avec d'autres personnes et d'avoir des conversations stimulantes et qui permettent de créer du lien. Vous savez ces fameuses... ce fameux small talk, ces conversations de machine à café qui sont qui ont l'air banales et anodines mais qui sont vraiment déterminantes parce que par exemple si vous avez les mêmes références culturelles que votre n plus 1 que votre n plus 2, votre n plus 3 les fameux avec qui je vous ai encouragé à prendre un café, vous aurez peut-être un peu plus de mal à connecter. Alors ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aller leur parler justement c'est en allant interagir que vous allez commencer à comprendre quelles sont les références à acquérir, quelles sont les références culturelles, quels sont les codes linguistiques. D'ailleurs, il y a une étude américaine de 1995 de Arten Riesle, je ne sais pas comment ça se prononce, qui a mis en évidence que dans les familles de cadres supérieurs, les enfants entendent en moyenne trois fois plus de mots différents que dans les familles ouvrières. C'est ce capital linguistique qui facilite précisément l'intégration dans certains milieux, et notamment les milieux les plus favorisés. En conséquence, quand vous êtes issu de la classe moyenne ou populaire, vous avez peut-être, sans le savoir, une présence, une manière d'être et une image personnelle qui ne sont pas alignées avec vos ambitions, parce que vous ne maîtrisez peut-être pas certains codes de culture générale, certains codes linguistiques, certains codes en termes de langage corporel. qui vous permettraient de progresser socialement. La clé derrière tout ça, c'est que si vous voulez intégrer des cercles plus aisés, les cercles de la classe supérieure, il faut comprendre que tous ces cercles, tous ces milieux, ils fonctionnent avec des codes subtils qu'il faut apprendre et qu'il faut maîtriser. Et donc, la clé derrière tout ça, c'est la solution pour progresser, c'est d'une part de développer votre culture générale, et de multiplier vos discussions avec des personnes de cercles sociaux plus favorisés afin que vous commenciez à assimiler ces codes en termes de langage, en termes de manière d'être, en termes de manière de penser, de réfléchir et d'agir. Et cinquième et dernier plafond invisible qui vous empêche de progresser socialement, ce sont les barrières intérieures, les peurs, les doutes et l'autocensure. La barrière, à mon sens, c'est le plafond invisible le plus fort, parce qu'il est à l'intérieur de nous-mêmes. Ce sont toutes les croyances limitantes, et d'ailleurs j'ai fait un épisode sur ce sujet, c'est l'épisode 2 du podcast sur les 7 croyances limitantes qui vous empêchent de progresser socialement, mais ce qui freine le plus la progression sociale, ce sont toutes les croyances limitantes que vous pouvez avoir vis-à-vis de vous-même. Ça peut être des croyances sur votre légitimité. qui se traduisent par des pensées comme « je ne suis pas prête à prendre ce poste » , « je ne suis pas prête pour cette promotion » , « ce n'est pas pour moi » . Et tout cela s'induit de l'autocensure. L'autocensure, ça se matérialise, ça se concrétise par le fait de ne pas oser candidater à un poste, à ne pas oser demander une promotion parce qu'on se dit « je ne suis pas légitime » . Ça se traduit par le fait de ne pas oser toquer à la porte de certains réseaux, parce que vous vous dites, ce n'est pas pour moi, c'est réservé à des personnes qui sont intelligentes ou qui sont bien nées. À ce sujet d'ailleurs, je me souviens qu'au lycée, quand j'étais en train de préparer le concours de Sciences Po, j'avais une amie qui aurait aimé faire ses études à Sciences Po, et quand je lui ai demandé si elle préparait le concours, elle m'a dit non, parce que c'est réservé à des personnes, c'est réservé à des têtes, c'est réservé à des personnes super intelligentes. Et à quoi bon le passé ? Est-ce que je vais le rater ? Et à ce moment-là, je lui ai dit, mais comment tu sais que tu vas le rater si tu ne te donnes même pas la chance d'essayer de passer le concours ? Et ça, ce mécanisme de se dire, de toute façon, je vais le rater, de toute façon, je ne vais pas réussir, c'est réservé, ceux qui vont le réussir, ce sont des personnes qui ont plus de capacités que moi, ça s'appelle l'autocensure, et c'est ce qui vous maintient dans votre situation actuelle, parce que vous ne vous donnez même pas l'autorisation d'essayer. Parce que qu'est-ce qui aurait pu arriver de pire à cette amie ? En question, elle se serait inscrite au concours, elle aurait passé les épreuves, et au pire quoi, elle l'aurait ratée. Et dans le meilleur des cas, elle l'aurait réussie. Et ça, c'est un schéma qui est récurrent, que j'ai déjà vu chez plein d'autres personnes. J'en avais parlé justement en ouverture de l'épisode 2, un jeune homme qui n'avait pas voulu passer le concours de polytechnique parce qu'il disait que c'était réservé aux têtes. Et donc, si vous avez déjà eu ce type de raisonnement, je ne postule pas. je ne tente pas, je ne prends pas ma chance. Je vous invite, là tout de suite, à réfléchir à tous les moments de votre existence où vous avez raisonné comme cela et à vous demander quels skills se seraient passés si vous aviez essayé. D'ailleurs, c'est vérifié par une... Ce n'est pas que mon expérience personnelle, c'est vérifié par une étude qui a été menée par l'entreprise Juliette Packard, l'entreprise d'ordinateurs, et qui a été reprise dans la prestigieuse Harvard Business Review. Cette étude, elle a montré que les femmes ne postulent que lorsqu'elles remplissent 100% des critères d'une offre, alors que les hommes postulent quand ils voient qu'ils remplissent seulement 60% des critères d'une offre. Première chose à comprendre, c'est que cette autocensure, elle touche en particulier les femmes. Elle peut toucher les hommes, mais elle touche majoritairement les femmes. Et d'ailleurs, ça n'empêche pas ces fameux hommes de décrocher le poste, même s'ils ne remplissent que 60% des compétences. D'ailleurs... Pour votre gouverne, vous n'avez pas besoin de remplir 100% des critères d'une offre pour postuler. Si vous remplissez 100% des critères d'une offre, c'est que vous êtes surqualifié sur ce poste, puisque quel est l'intérêt de prendre un poste si vous savez déjà tout faire ? Si vous occupez ce poste, vous allez vous ennuyer. L'intérêt de prendre un poste, c'est aussi d'apprendre et d'évoluer. Donc si vous êtes une femme, peu importe votre genre, et que vous êtes en recherche d'emploi ou en transition professionnelle, et que vous cherchez un autre poste, osez candidater à des postes. où vous ne maîtrisez pas tous les critères. Parmi les autres barrières intérieures croyantes limitantes, il y a la peur du jugement. Ça peut être la peur du jugement de ses pairs, P-A-I-R-S, donc des personnes qui nous entourent, peur qui revient à la peur d'être rejetée par le groupe, si on commence à sortir du lot, à faire autre chose que ce que les gens autour de nous font, on a peur d'être jugé et donc que les gens ne nous aiment plus. Et puis il y a cette peur du jugement dans le sens où on a peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce poste plus qualifié. J'ai peur de ne pas être à la hauteur si je me lance dans une nouvelle carrière professionnelle. Ça ce sont des barrières qui n'existent que dans votre tête finalement. L'idée derrière tout cela c'est que la plus grande barrière elle est souvent à l'intérieur de nous. On dit souvent qu'on est notre pire ennemi. Mais surmonter tout cela... c'est vraiment fondamental dans votre progression sociale. Et si je devais vous donner un conseil pour passer au-delà de vos peurs, de vos propres freins internes, ce serait de commencer par identifier vos propres pensées limitantes, quitte à les coucher sur papier, vous prenez un carnet et vous écrivez. D'ailleurs, au passage, le fait d'écrire dans un journal, c'est quelque chose de très libérateur et ça permet de prendre conscience de ses pensées et de faire en sorte qu'elles arrêtent de tourner en boucle dans votre tête. Donc... Donc écrivez toutes ces pensées limitantes que vous avez. Je ne suis pas légitime, je ne suis pas prête, je ne suis pas compétente. Qu'est-ce qu'il risque de se passer si je ne suis pas capable d'assumer ? J'ai peur de ne pas pouvoir assumer ces responsabilités. Prenez du recul sur ces pensées et demandez-vous qu'est-ce qu'il peut se passer de pire si vous essayez ? Quel est le pire scénario qui puisse advenir si vous tentez votre chance ? Dites-vous également que si vous avez peur ou que vous ne vous sentez pas légitime, Souvent, c'est le signal qu'il faut y aller. C'est normal d'avoir des peurs, tout le monde en a, même les personnes qui ont en apparence une forte confiance en elles, elles ont toutes des peurs et des doutes. La seule différence, c'est qu'elles passent au-delà de leurs peurs et de leurs doutes. Et rappelez-vous que votre progression sociale et la vie meilleure à laquelle vous aspirez, elle se trouve derrière ces peurs et ces doutes. Et ayez le réflexe à partir de maintenant de vous dire, au lieu de vous dire j'ai peur donc je reste à ma place, dites-vous Remplacez cette pensée par « j'ai peur donc j'y vais, donc je change de place » . J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais vous dire, pour résumer ce qu'on a dit, que les plafonds invisibles, vous ne les voyez pas, mais ils existent bel et bien et ce sont eux qui vous maintiennent dans votre situation actuelle et ils ne disparaîtront pas tout seuls. Mais le plus important, c'est d'en prendre conscience et c'est comme cela que vous parviendrez à les traverser. Je vous rappelle chacun de ces plafonds. Le premier, c'est l'absence de vision long terme et d'objectifs ambitieux et clairs. Le deuxième, c'est la conformité à votre environnement, social ou professionnel. La troisième, c'est une perception biaisée de l'argent. Le quatrième, c'est un manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Et le cinquième, ce sont vos peurs, vos doutes et de manière générale, vos barrières intérieures. Et donc, rappelez-vous que chaque fois que vous arrêtez de vivre votre vie en pilote automatique et que vous vous fixez des objectifs ambitieux, que vous élargissez vos champs des possibles en termes professionnels, que vous remettez en question votre rapport à l'argent, que vous vous appropriez les codes culturels et sociaux de la classe supérieure et que vous osez dépasser vos peurs et passer à l'action malgré vos doutes, c'est comme cela que vous fragilisez ce plafond de verre et que vous pouvez commencer à le briser. Votre ascension, votre progression sociale, elle ne dépend pas seulement de votre talent ou de vos aptitudes, mais de votre capacité à penser différemment et à voir grand et à agir en conséquence. J'espère que cet épisode vous a plu et vous a inspiré. Merci infiniment de l'avoir écouté jusqu'au bout. Avant de vous laisser, je vous serai infiniment reconnaissante de laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, sur Apple Podcast ou sur Spotify. Et quant à moi... Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

    04:14

  • 2. La conformité sociale et professionnelle

    08:50

  • 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

    14:48

  • 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

    24:13

  • 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

    28:22

  • Conclusion

    34:58

Description

Et si des plafonds invisibles vous empêchaient d’accéder à la vie dont vous rêvez ?


Dans cet épisode, je vous révèle les 5 plafonds invisibles qui freinent l’ascension sociale de nombreuses personnes ambitieuses issues de la classe moyenne. Ces barrières silencieuses — liées aux croyances, à l’environnement, à l’argent, aux codes sociaux et aux peurs — façonnent vos choix et limitent vos perspectives sans que vous en ayez conscience.


À travers des exemples concrets, des données issues de la sociologie et des statistiques actuelles, vous découvrirez comment les mécanismes de reproduction sociale s’installent… et surtout comment les dépasser pour ouvrir votre champ des possibles.

Si vous aspirez à développer votre élégance, renforcer votre mindset et intégrer des cercles plus influents, cet épisode est une étape clé sur le chemin de votre ascension sociale.


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Liens cités dans l’épisode :


Chapitres :
00:39 - Introduction

04:14 - 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

08:50 - 2. La conformité sociale et professionnelle

14:48 - 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

24:13 - 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

28:22 - 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

34:58 - Conclusion


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans « Élégance et ambition » . Je m'appelle Thalia, et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe Césée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici, on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans le 17ème épisode d'Elégance et Ambition et aujourd'hui j'aimerais commencer cet épisode par une anecdote. Quand j'étais petite, quand j'étais à l'école primaire, j'ai eu une lubie pendant quelques mois, celle de faire un élevage de coccinelles. Ça a commencé par une coccinelle que j'ai trouvée en jouant dans l'herbe, je l'ai ramenée chez moi et comme j'ai voulu la garder je l'ai mise dans un Tupperware, une boîte en plastique, et puis... J'ai pensé que cette coccinelle allait s'ennuyer, donc je lui ai trouvé une camarade, une autre coccinelle que j'ai aussi mis dans cette boîte. Et puis à un moment, je me suis dit que ces pauvres coccinelles, c'était un peu austère de les garder dans une simple boîte en plastique. Donc je ne les ai pas libérées, mais je leur ai apporté, je leur ai créé un nouvel environnement en mettant des feuilles, des brins d'herbe, des petites branches, des cailloux et un peu d'eau. pour qu'elles aient un environnement qui ressemble à un environnement naturel. Entre temps, j'avais trouvé d'autres coccinelles que j'avais aussi enfermées dans ma boîte. Et puis un jour, en voyant mes petites coccinelles déambuler dans leur petite cage transparente, je me suis demandé si elles avaient conscience d'être enfermées. Parce qu'elles pouvaient se déplacer, manger, vivre. Mais est-ce qu'elles savaient, est-ce qu'elles avaient conscience qu'au-delà de cette boîte, il y avait un monde beaucoup plus vaste ? Alors je vous rassure, j'ai fini par libérer mes coccinelles parce que ça devenait un peu ennuyeux pour moi comme pour elle, j'imagine. Et alors pourquoi je vous raconte cette anecdote ? Eh bien parce que j'aimerais vous faire réfléchir sur votre propre condition et sur votre propre existence. Et je vous invite à vous poser cette question. Est-ce que vous ne seriez pas, vous aussi, enfermée dans une boîte en plastique, dans une boîte transparente comme ces petites coccinelles que j'avais gardées auprès de moi pendant quelques mois ? Alors bien évidemment pour vous ce n'est pas du plastique. Est-ce que vous ne seriez pas enfermé par des barrières mentales, par des barrières intellectuelles, sociales, que vous ne voyez pas, mais qui vous maintiennent dans un environnement fermé, alors qu'au-delà de ces barrières il existe un autre monde et une autre existence que vous pourriez vivre ? C'est ce qu'on appelle dans le langage courant le plafond de verre. Il y a une barrière qui existe au-dessus ou autour de nous, On voit un autre monde de l'autre côté, mais pour une raison qui nous échappe, on ne parvient pas à franchir cette barrière ou ces barrières. Et c'est précisément ce que j'aimerais mettre en évidence dans cet épisode, à savoir 5 plafonds invisibles qu'il m'a semblé utile de vous décrire et de décortiquer. Ces plafonds, ce sont des habitudes, des croyances, notre environnement qui maintiennent la plupart des personnes dans la classe moyenne ou dans la classe populaire, en tout cas dans leur classe sociale d'origine. Et le but de cet épisode, c'est donc de vous les mettre en évidence, puisqu'une fois que vous les verrez, vous pourrez enfin commencer à les briser et à découvrir ce monde plus vaste qui vous attend. Dans cet épisode, vous allez donc comprendre quels sont les plafonds invisibles qui vous maintiennent dans votre situation actuelle. Et à l'issue de cet épisode, vous aurez une conscience beaucoup plus accrue des mécanismes de repos. social puisque c'est ça dont on parle ces plafonds invisibles sont la cause de ce phénomène de reproduction sociale et vous saurez ce qui vous bloque dans votre progression sociale et vous aurez des outils pour commencer à briser ce fameux plafond de verre le premier plafond c'est l'absence de vision long terme et l'absence d'objectifs ambitieux ce que j'observe le plus souvent c'est chez les personnes qui stagnent c'est le fait de mener ou plutôt de vivre une vie en pilote automatique qui n'a pas de direction claire. On vit sa vie sans se poser de questions, sans avoir d'objectif, et c'est le schéma que vivent la plupart des gens, j'oserais dire 80-90% des personnes, c'est-à-dire suivre le schéma de vie suivant, aller à l'école, décrocher son diplôme, décrocher un CDI, acheter sa maison avec un crédit immobilier, travailler pour... payer les traites du crédit et les charges de la vie courante. Continuer comme ça pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies et se réveiller en général à l'âge de la quarantaine et ce n'est pas pour rien qu'on parle de crise de la quarantaine en se rendant compte qu'on n'a rien fait de sa vie et c'est là qu'on se met à faire tout un tas de nouvelles choses à voir un tout un tas de nouveaux loisirs à vouloir se mettre au triathlon marathon parce qu'on sent un vide dans son existence mais tout cela c'est le résultat de plusieurs années où on n'a pas pris le temps de fixer des objectifs et d'avoir une vision long terme pour sa vie, pour savoir ce que l'on veut, et qui nous maintient dans le fameux métro-boulot-dodo, dans la route du hamster, parce qu'on se dit que notre existence, finalement, elle est pas trop mal. Mais justement parce qu'on ne se fixe pas d'objectif, on n'a aucune possibilité d'évolution. Si vous ne vous dites pas à un moment dans votre existence « J'aimerais avoir plus » , Faire davantage que ce que je fais à l'heure actuelle, gagner mieux ma vie, prendre un poste avec plus de responsabilités et donc mieux rémunérer, habiter dans un environnement différent que celui que j'ai toujours connu. Si vous ne vous dites pas que vous voulez quelque chose de différent, vous allez rester dans cette vie en pilote automatique et ne jamais progresser socialement. Et malheureusement, le monde du travail encourage ou du moins perpétue cette tendance au maintien dans sa classe sociale, puisque les salaires plafonnent et n'évoluent que très peu. Selon une statistique de l'INSEE, entre 1996 et 2023, le salaire net des salariés du secteur privé a augmenté de 13% en euros constants, c'est-à-dire corrigé de l'inflation. Cela revient à 0,5%. d'augmentation par an en moyenne. 0,5% par an en moyenne. C'est ridicule. Pour vous donner une idée, si on prend le salaire médian en France, qui est de 2000 euros par mois, 0,5% d'augmentation par an, ça donne 10 euros d'augmentation annuelle. Autant vous dire qu'on ne va pas aller très loin avec tout ça. Dans la fonction publique, c'est encore... pire, les salaires ont augmenté de 0,1% par an en moyenne. Quand on sait qu'aujourd'hui la grande majorité des salaires, donc ceux de la classe populaire et de la classe moyenne, sont à peine suffisants pour vivre et encore moins suffisants pour épargner, vous comprenez que si vous ne vous fixez pas un objectif d'augmentation de revenus, vous risquez d'être bloqué très longtemps dans votre classe sociale. Parce que tout cela vous enferme dans une logique de survie, c'est-à-dire qu'on se concentre sur la survie immédiate, sur ce qu'on va manger, sur ce qu'on va faire dans l'immédiat, dans le mois, plutôt que sur ce qu'on pourrait bâtir à plus long terme. Le message que je veux vous faire passer ici, c'est que si vous ne vous fixez pas de cap clair et ambitieux, il vous sera... impossible de changer votre paradigme, de changer votre modèle de pensée et de gravir les échelons sociaux. Si vous ne vous dites pas que vous voulez plus ou mieux, ça ne peut pas arriver et vous allez rester dans votre situation actuelle. La clé, c'est de commencer à vous fixer des objectifs qui soient en dehors de votre train-train quotidien et de préférence qui soient un peu inconfortables. Et un objectif, ce n'est pas forcément en termes de revenus, ça peut être en termes de type de logement, de lieu d'habitation, de quartier, de ville, d'environnement. Ça peut être en termes de responsabilité professionnelle. Ça peut être tout et n'importe quoi à partir du moment où ça vous sort de votre routine habituelle et de vos habitudes. Le deuxième plafond qui freine votre progression sociale, c'est la conformité sociale et professionnelle. Autrement dit, votre environnement. L'être humain fonctionne par mimétisme. Et donc dans la vie d'un individu, quelle que soit sa classe sociale, qu'il soit issu de la classe ouvrière, qu'il soit issu de la classe moyenne ou de la classe aisée, nous allons, tout un chacun, avoir tendance à reproduire les habitudes de vie et les choix de carrière de nos parents et des personnes qui nous entourent, donc dans l'enfance de nos camarades d'école, de nos camarades d'études et puis de nos collègues. Quelle que soit notre classe sociale, on va avoir tendance à faire les mêmes écoles. les mêmes carrières et avoir les mêmes salaires que nos parents, voire de nos grands-parents, si le schéma se reproduit depuis plusieurs générations. C'est le phénomène de reproduction sociale qui a été décrit par la sociologie, notamment par le sociologue Pierre Bourdieu, et c'est également ce que décrit l'écrivain Édouard Louis dans son ouvrage En finir avec Edi Bellegueule. Édouard Louis, c'est un écrivain qui est aujourd'hui mondialement connu, mais qui à l'origine vient d'un milieu... populaire ouvrier dans un petit village de la C... Et il raconte dans un de ses ouvrages que le schéma de vie habituel dans le village duquel il est originaire, c'est que les enfants vont à l'école comme tous les enfants, et ils arrêtent d'aller à l'école après la troisième pour commencer à travailler à l'usine. Ils rencontrent leur partenaire de vie dans leur village, se marient, font des enfants, ces mêmes enfants vont à l'école jusqu'en troisième, puis ils arrêtent pour aller travailler à l'usine, etc. Et en l'occurrence, il était le seul dans son village à avoir cassé ce cycle pour lui-même, c'est-à-dire qu'il a décidé de fuir ce destin en continuant ses études, notamment en allant poursuivre des études dans la ville la plus proche qui était Amiens. Mais dans les autres classes sociales, c'est pareil. Les enfants de classe favorisée vont avoir tendance à faire la même chose que leurs parents, c'est-à-dire aller à l'école, faire des études supérieures plutôt dans des grandes écoles, prendre des postes dans des grandes entreprises ou ou en tout cas des postes bien rémunérés, ou bien occuper des positions statutaires élevées, notamment médecin, avocat, notaire, commissaire priseur, j'en passe, mais il en existe plein. Et dans la classe moyenne, on pourrait décrire le même schéma avec, pour aboutissement, des professions intermédiaires. Et comme il y a un cloisonnement des classes sociales de plus en plus fort, chacun dans sa classe sociale n'a pas accès à des modèles, des mentors. Et comme la classe moyenne et la classe populaire d'une part et la classe favorisée sont de plus en plus cloisonnées, notamment du fait de l'existence d'un système d'école privée et d'école publique, cela fait que les enfants de classe moyenne et de classe populaire n'ont pas accès à des mentors ou des modèles qui pourraient les inspirer à faire des carrières autres que celles de leurs parents. Puisqu'un enfant, les modèles qu'il a, ce sont ses parents, les amis de ses parents et les parents de ses amis. Et comme la mixité sociale n'existe pratiquement plus en France, les enfants de classe populaire auront pour modèle des personnes de la classe populaire, les enfants de la classe moyenne auront pour modèle des enfants de la classe moyenne, et les enfants de classe favorisée auront pour modèle des personnes qui occupent des métiers favorisés. Ce que je veux vous dire par là, c'est que votre environnement, il a influencé vos perspectives, vos choix de carrière jusqu'à l'heure actuelle. et que votre environnement actuel, c'est-à-dire vos amis, vos collègues de travail, qui sont au même grade ou à la même position hiérarchique que vous, toutes ces personnes, elles continuent à influencer vos perspectives, souvent sans que vous ne le sachiez. Et donc la clé pour sortir de cela, c'est tout simplement de sortir de votre cercle social habituel et d'aller à la rencontre de personnes qui sont d'un niveau social plus élevé. Et vous allez me dire, mais comment on fait, puisque toutes les personnes qui m'entourent sont dans mon milieu social ? Eh bien, si vous êtes en situation d'emploi, vous avez dans votre entreprise des personnes qui sont dans des positions plus élevées. Vous avez sûrement un N plus 1, un N plus 2, peut-être un N plus 3. Eh bien, à ces personnes, vous pouvez les solliciter et aller demander un entretien. Et je vous vois déjà venir, vous allez me dire, oh non, non, non, je vais les déranger, ils vont me claquer la porte au nez, ils vont me prendre pour quelqu'un de bizarre, ils vont me prendre pour un faillot, une faillote. Sachez qu'il y a très peu de chances que vous preniez une fin de non-recevoir, parce que les personnes, déjà c'est une démarche assez inhabituelle. Donc vous allez sortir du lot, et en plus, les personnes ont toujours envie d'aider, et je suis prête à parier que si vous sollicitez un café avec votre N plus 2 ou votre N plus 3, la personne sera ravie de vous aider. C'est quelque chose que j'ai fait moi-même à un moment dans ma carrière professionnelle, quand j'ai pris mon premier poste en ambassade. À ce moment-là, je voulais rentrer comme officier de l'armée de l'air et je travaillais en mission de défense dans la partie ministère des armées. Et j'ai sollicité un entretien avec un des attachés de défense adjoint, qui était un colonel de l'armée de l'air. Et cette personne, et je l'en remercie encore à l'heure actuelle, m'a accordé du temps, non seulement pour me parler du recrutement, de la carrière d'un officier. Et en plus, il m'a aidé à m'entraîner aux entretiens. C'est-à-dire qu'il a pris une heure. où il m'a donné un sujet que j'ai préparé, et ensuite on a travaillé mon entretien en conditions réelles. N'ayez pas peur de déranger, les gens sont toujours ravis d'aider. Et d'ailleurs, moi-même, quand j'ai réussi le concours, que je suis devenue officier, quand des personnes sont venues me solliciter, soit parce qu'elles étaient moins gradées, soit parce qu'elles voulaient rentrer dans l'armée, j'ai toujours pris le temps pour leur transmettre tout ce que je savais, pour les aider à progresser et à atteindre leurs objectifs dans ce domaine. Donc n'ayez pas peur de déranger les gens. adore aider. Troisième plafond invisible, c'est une perception biaisée, voire limitée de l'argent. C'est un élément qui m'a marquée récemment à l'occasion de l'écoute d'un podcast, alors je ne me rappelle plus lequel, ni même le... Je me rappelle juste de ce moment où la personne qui intervenait dans le podcast disait « J'ai décroché un CDI avec un bon salaire. » Et dans ma tête, je me suis dit « Ah, c'est chouette pour elle, elle a dû décrocher une rémunération de l'ordre de 4000 euros. » Et là, la personne poursuit son discours et elle dit « J'étais payée 1800 euros par mois. » Et je suis tombée née nue en me disant « Mais 1800 euros par mois, ce n'est pas une bonne rémunération. » Et c'est là que je me suis rendue compte qu'on a chacun notre perception de ce qu'est une bonne rémunération. Et d'ailleurs, moi-même, quelques années auparavant, j'avais aussi cette perception que 1800 euros, c'était une bonne rémunération, puisque ma première solde en tant qu'officier, c'était de 1600 euros par mois. Et j'étais contente comme un enfant le jour de Noël, le jour où c'est tombé. En l'occurrence, dans l'armée, on est logé, nourri, blanchi. Donc cette somme-là, c'était du pur argent de poche. surtout que les premiers mois on ne peut même pas sortir de la base, donc on n'a pas de quoi les dépenser. Mais chacun a sa perception de ce que c'est une bonne rémunération, et elle change en fonction de votre classe sociale. Il y a une enquête Ipsos qui a mis en évidence que la bonne rémunération perçue par la majorité des Français se situe autour de 2500 euros net par mois. Mais la majorité des Français, ce n'est pas tous les Français. Et si vous êtes dans la classe populaire ou dans la classe moyenne, Il y a fort à parier que 2500 euros net, vous perceviez ça comme une bonne rémunération. Mais ça, c'est une question de référentiel. Vous pensez peut-être que 2500 euros par mois, c'est une bonne rémunération, parce que peut-être qu'autour de vous, les gens gagnent moins que cette somme. Mais dans les milieux favorisés, laissez-moi vous dire que ce n'est pas une bonne rémunération. Et puis, quid de ce qu'est une bonne rémunération en fonction de votre âge ? Si on reprend cette somme de 2500 euros net, par mois, c'est très bien pour quelqu'un qui sort d'études, qui a 24 ans et dont c'est le premier poste, parce que cette personne aura un potentiel d'évolution conséquent. Et on peut parier que si vous commencez à 2500 euros net par mois en sortie d'études, votre salaire pourrait doubler, voire tripler en fin de carrière. Mais 2500 euros net par mois pour quelqu'un qui a la soixantaine et qui est à l'aube de la retraite, ce n'est pas une bonne rémunération. Tout ça pour vous dire que votre classe sociale elle a eu un elle a un impact sur votre perception de l'argent et que ce que vous pensez être une bonne rémunération, au final, c'est bien loin de ce que vous aurez besoin pour votre progression sociale et pour pouvoir intégrer certains milieux. Il y a d'autres croyances sur l'argent qui vous freinent dans votre progression sociale. Il y a aussi des pratiques sur l'argent qui sont différentes en fonction des milieux sociaux, et notamment dans la classe moyenne. c'est très courant d'user du crédit consommation ou du découvert comme mode de financement pour des biens de consommation, pour du mobilier, pour une voiture, pour des vêtements, pour des voyages, alors même que le fait d'user du crédit, c'est ce qui empêche d'épargner, c'est ce qui freine la capacité d'emprunt pour de l'investissement, par exemple, et donc c'est ce qui maintient... dans la situation économique actuelle puisqu'on se dit, puisque j'ai des crédits à payer, il va falloir que je continue à travailler, je ne peux pas quitter mon travail, je ne peux pas changer de travail, je ne peux pas prendre le risque de changer de travail puisque j'ai des crédits sur le dos. Alors que dans les milieux favorisés, on sait très bien que le crédit consommation, c'est quelque chose de nocif pour sa progression et pour ses finances personnelles de manière générale. Il y a aussi... une perception biaisée dans la manière de dépenser pour certaines choses ou pour certains services. J'entends beaucoup de personnes de la classe moyenne dire recruter une femme de ménage, c'est trop cher. Alors même que déjà, il y a un crédit d'impôt sur les services à domicile, rendez-vous compte, l'État vous finance la moitié du service. Ce serait vraiment trop bête de ne pas en profiter. Sauf que quand vous dites que recruter une femme de ménage, c'est trop cher, vous voyez juste l'argent qui part et pas la valeur que ça va vous apporter parce que la femme de ménage certes vous allez la payer, c'est bien normal mais en contrepartie elle vous fait gagner du temps parce qu'en plus comme c'est son métier elle travaille deux fois plus vite que vous donc quand vous la faites venir pour trois heures de travail en général c'est six heures qu'elle vous fait gagner elle vous fait gagner un appartement propre moins de charges mentales un environnement plaisant à vivre et de ce que vous avez dégagé pour vous même de cette sérénité que vous vous êtes offerts certes ça vous coûte de l'argent mais vous êtes gagnant derrière et en vous libérant de cette tâche vous gagnez du temps pour faire autre chose peut-être pour travailler sur un autre projet qui vous permettra de gagner plus d'argent alors que si vous refusez de faire cette dépense et bien Vous continuez à perdre votre temps à faire une tâche dans laquelle vous n'avez pas ou peu de valeur ajoutée et vous vous maintenez dans votre position sociale. Autre sujet sur l'argent sur lequel vous avez peut-être une perception biaisée, c'est sur la manière d'épargner et d'investir. Dans les classes moyennes et populaires, quand on est en mesure d'épargner, il y a cette culture de garder son épargne en sécurité et d'éviter les placements en bourse parce que... Je cite « la bourse c'est trop risqué, la bourse ça fait perdre de l'argent » . Moi j'ai entendu ça toute mon enfance de la part de mon père. Alors que dans les milieux économiquement favorisés, on transmet cette connaissance sur la manière d'investir et l'importance d'investir dans des supports à haut rendement, notamment en bourse. Et c'est ainsi que dans ma vie de jeune adulte, j'ai perdu des années à mettre l'argent que j'avais épargné dans des supports qui ne me rapportaient rien. donc en l'occurrence des fonds en euros d'assurance vie, des PEL avec des rémunérations à 0,5%. Alors qu'on s'entende, votre épargne de précaution, oui, il faut la mettre sur un support sécurisé. Mais une fois que vous avez dépassé ce stade et que vous avez un surplus d'épargne que vous pouvez investir, eh bien la mettre dans un support sécurisé, certes, mais qui ne rapporte rien, ça ne fait pas croître votre capital. Pire, ça le grignote puisqu'il y a l'inflation qui lui fait perdre de sa valeur. Alors... que dans les milieux favorisés, on transmettrait tout aux enfants l'importance d'investir son capital pour le faire croître, battre l'inflation et augmenter son capital. Et puis, dernière perception de l'argent biaisé, c'est sur la manière de gagner son argent. Dans la classe populaire et dans la classe moyenne, on a des œillères dans le sens où la seule manière de gagner de l'argent, c'est le salariat. C'est de trouver un emploi, un CDI, ou de rentrer dans la fonction publique. Et c'est pour cette raison que je suis rentrée dans la fonction publique. à la vingtaine et je pense que c'était presque inconscient, alors qu'il existe plein d'autres manières de gagner de l'argent, les revenus des capitaux mobiliers, donc des intérêts, des dividendes, l'investissement immobilier, locatif, la prestation de services en faisant du freelancing en marge de son travail, ou en lieu et place, ou encore l'entreprenariat. Pour ma part, j'ai grandi dans un environnement avec un père qui était dans la fonction publique, une mère qui a travaillé dans le secteur privé la plupart du temps en intérim, dans des postes au salaire minimum. Mes parents n'ont jamais investi en bourse, n'ont jamais investi dans l'immobilier, et donc ils ne m'étaient jamais venus à l'idée que je pouvais gagner de l'argent autrement qu'en rentrant dans la fonction publique ou en faisant un peu d'intérim, ce que j'ai fait pendant mes études pour financer mes études. Et en plus de cela, dans le salariat, comme en référence on a le salaire de ses parents en général, et bien quand on est amené à négocier son salaire dans le secteur privé notamment, et bien on a comme référentiel le salaire de ses parents, et donc on a tendance à négocier la même chose si on a l'idée, voire l'audace de négocier, voire à ne pas. pas négocier du tout, puisque dans les métiers peu qualifiés, rémunérés au salaire minimum ou proche du salaire minimum, il y a tellement de concurrence que c'est presque impossible de négocier. Le message clé dans tout cela, c'est que pour briser ce plafond, cette barrière sociale, il faut absolument que vous changiez votre rapport à l'argent et que vous osiez viser des opportunités plus élevées en termes de salaire, de position hiérarchique, pour pouvoir vous élever socialement. La clé derrière tout ça, c'est, et j'aimerais que vous le fassiez maintenant, c'est de remettre en question tout ce que vous avez appris sur l'argent, sur comment gagner sa vie, sur ce qui est cher ou sur ce qui n'est pas cher, et de prendre le contre-pied de ce qu'on vous a toujours dit en matière de finances. Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que vous avez entendu pendant votre enfance sur la bourse, sur l'assurance-vie, sur les PEL. Et par exemple, quand j'ai commencé à gagner ma vie, je n'avais jamais entendu parler... du PEA, alors que c'est un des supports les plus avantageux fiscalement parlant. Je n'avais jamais entendu parler de compte-titres ordinaires, par exemple. Quatrième plafond qui vous empêche de progresser socialement, c'est le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Il faut savoir que dans les milieux favorisés, les enfants apprennent les codes de la sociabilité et du savoir-être dès l'enfance. Ils acquièrent des notions d'intelligence interpersonnelle, donc Cette capacité à interagir avec les personnes et à créer des relations fluides et harmonieuses. Ils apprennent les codes du réseau quand ils sont en âge suffisamment avancé pour que leurs parents leur expliquent comment se comporter en entretien, comment décrocher un emploi. Et ces codes-là, ils sont appris dès l'enfance dans les foyers aisés, dans la sphère intime. Et ça, c'est imbattable, c'est très pernicieux, parce que ce sont des choses qui ne sont pas transmises à l'école. C'est transmis à la table du dîner, à la table du déjeuner. Et d'ailleurs, si je dis ça, ce n'est pas pour rien, puisque à ces enfants-là, on ne leur apprend même pas explicitement. Ces enfants, ils sont habitués, dès le plus jeune âge, à voir des invités à la maison, des invités de leurs parents. Ils voient leurs parents interagir. Et comme les enfants sont des véritables éponges et qu'ils apprennent par observation et par mimétisme, ils apprennent en regardant leurs parents faire et interagir. Et c'est vers l'âge de 16 ans qu'ils peuvent commencer à participer, à s'asseoir à la table du dîner ou du déjeuner avec des invités, et qu'ils acquièrent ces codes de la conversation, du savoir-être, de la culture générale. Et c'est de cette manière qu'ils acquièrent naturellement ces codes culturels et sociaux qui leur permettent de s'intégrer plus tard dans les milieux favorisés dont ils étaient issus de toute façon. Et donc si vous n'avez pas grandi dans un milieu favorisé, il y a fort à parier que que vous n'ayez pas ces codes de la conversation, ces codes de sociabilité, cet habitus de classe, et que vous ayez l'habitus de votre propre classe qui vous maintienne dans votre classe sociale actuelle. Si vous êtes issu de la classe moyenne et populaire, vous avez peut-être aussi un manque de culture générale qui vous permettrait de connecter avec d'autres personnes et d'avoir des conversations stimulantes et qui permettent de créer du lien. Vous savez ces fameuses... ce fameux small talk, ces conversations de machine à café qui sont qui ont l'air banales et anodines mais qui sont vraiment déterminantes parce que par exemple si vous avez les mêmes références culturelles que votre n plus 1 que votre n plus 2, votre n plus 3 les fameux avec qui je vous ai encouragé à prendre un café, vous aurez peut-être un peu plus de mal à connecter. Alors ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas aller leur parler justement c'est en allant interagir que vous allez commencer à comprendre quelles sont les références à acquérir, quelles sont les références culturelles, quels sont les codes linguistiques. D'ailleurs, il y a une étude américaine de 1995 de Arten Riesle, je ne sais pas comment ça se prononce, qui a mis en évidence que dans les familles de cadres supérieurs, les enfants entendent en moyenne trois fois plus de mots différents que dans les familles ouvrières. C'est ce capital linguistique qui facilite précisément l'intégration dans certains milieux, et notamment les milieux les plus favorisés. En conséquence, quand vous êtes issu de la classe moyenne ou populaire, vous avez peut-être, sans le savoir, une présence, une manière d'être et une image personnelle qui ne sont pas alignées avec vos ambitions, parce que vous ne maîtrisez peut-être pas certains codes de culture générale, certains codes linguistiques, certains codes en termes de langage corporel. qui vous permettraient de progresser socialement. La clé derrière tout ça, c'est que si vous voulez intégrer des cercles plus aisés, les cercles de la classe supérieure, il faut comprendre que tous ces cercles, tous ces milieux, ils fonctionnent avec des codes subtils qu'il faut apprendre et qu'il faut maîtriser. Et donc, la clé derrière tout ça, c'est la solution pour progresser, c'est d'une part de développer votre culture générale, et de multiplier vos discussions avec des personnes de cercles sociaux plus favorisés afin que vous commenciez à assimiler ces codes en termes de langage, en termes de manière d'être, en termes de manière de penser, de réfléchir et d'agir. Et cinquième et dernier plafond invisible qui vous empêche de progresser socialement, ce sont les barrières intérieures, les peurs, les doutes et l'autocensure. La barrière, à mon sens, c'est le plafond invisible le plus fort, parce qu'il est à l'intérieur de nous-mêmes. Ce sont toutes les croyances limitantes, et d'ailleurs j'ai fait un épisode sur ce sujet, c'est l'épisode 2 du podcast sur les 7 croyances limitantes qui vous empêchent de progresser socialement, mais ce qui freine le plus la progression sociale, ce sont toutes les croyances limitantes que vous pouvez avoir vis-à-vis de vous-même. Ça peut être des croyances sur votre légitimité. qui se traduisent par des pensées comme « je ne suis pas prête à prendre ce poste » , « je ne suis pas prête pour cette promotion » , « ce n'est pas pour moi » . Et tout cela s'induit de l'autocensure. L'autocensure, ça se matérialise, ça se concrétise par le fait de ne pas oser candidater à un poste, à ne pas oser demander une promotion parce qu'on se dit « je ne suis pas légitime » . Ça se traduit par le fait de ne pas oser toquer à la porte de certains réseaux, parce que vous vous dites, ce n'est pas pour moi, c'est réservé à des personnes qui sont intelligentes ou qui sont bien nées. À ce sujet d'ailleurs, je me souviens qu'au lycée, quand j'étais en train de préparer le concours de Sciences Po, j'avais une amie qui aurait aimé faire ses études à Sciences Po, et quand je lui ai demandé si elle préparait le concours, elle m'a dit non, parce que c'est réservé à des personnes, c'est réservé à des têtes, c'est réservé à des personnes super intelligentes. Et à quoi bon le passé ? Est-ce que je vais le rater ? Et à ce moment-là, je lui ai dit, mais comment tu sais que tu vas le rater si tu ne te donnes même pas la chance d'essayer de passer le concours ? Et ça, ce mécanisme de se dire, de toute façon, je vais le rater, de toute façon, je ne vais pas réussir, c'est réservé, ceux qui vont le réussir, ce sont des personnes qui ont plus de capacités que moi, ça s'appelle l'autocensure, et c'est ce qui vous maintient dans votre situation actuelle, parce que vous ne vous donnez même pas l'autorisation d'essayer. Parce que qu'est-ce qui aurait pu arriver de pire à cette amie ? En question, elle se serait inscrite au concours, elle aurait passé les épreuves, et au pire quoi, elle l'aurait ratée. Et dans le meilleur des cas, elle l'aurait réussie. Et ça, c'est un schéma qui est récurrent, que j'ai déjà vu chez plein d'autres personnes. J'en avais parlé justement en ouverture de l'épisode 2, un jeune homme qui n'avait pas voulu passer le concours de polytechnique parce qu'il disait que c'était réservé aux têtes. Et donc, si vous avez déjà eu ce type de raisonnement, je ne postule pas. je ne tente pas, je ne prends pas ma chance. Je vous invite, là tout de suite, à réfléchir à tous les moments de votre existence où vous avez raisonné comme cela et à vous demander quels skills se seraient passés si vous aviez essayé. D'ailleurs, c'est vérifié par une... Ce n'est pas que mon expérience personnelle, c'est vérifié par une étude qui a été menée par l'entreprise Juliette Packard, l'entreprise d'ordinateurs, et qui a été reprise dans la prestigieuse Harvard Business Review. Cette étude, elle a montré que les femmes ne postulent que lorsqu'elles remplissent 100% des critères d'une offre, alors que les hommes postulent quand ils voient qu'ils remplissent seulement 60% des critères d'une offre. Première chose à comprendre, c'est que cette autocensure, elle touche en particulier les femmes. Elle peut toucher les hommes, mais elle touche majoritairement les femmes. Et d'ailleurs, ça n'empêche pas ces fameux hommes de décrocher le poste, même s'ils ne remplissent que 60% des compétences. D'ailleurs... Pour votre gouverne, vous n'avez pas besoin de remplir 100% des critères d'une offre pour postuler. Si vous remplissez 100% des critères d'une offre, c'est que vous êtes surqualifié sur ce poste, puisque quel est l'intérêt de prendre un poste si vous savez déjà tout faire ? Si vous occupez ce poste, vous allez vous ennuyer. L'intérêt de prendre un poste, c'est aussi d'apprendre et d'évoluer. Donc si vous êtes une femme, peu importe votre genre, et que vous êtes en recherche d'emploi ou en transition professionnelle, et que vous cherchez un autre poste, osez candidater à des postes. où vous ne maîtrisez pas tous les critères. Parmi les autres barrières intérieures croyantes limitantes, il y a la peur du jugement. Ça peut être la peur du jugement de ses pairs, P-A-I-R-S, donc des personnes qui nous entourent, peur qui revient à la peur d'être rejetée par le groupe, si on commence à sortir du lot, à faire autre chose que ce que les gens autour de nous font, on a peur d'être jugé et donc que les gens ne nous aiment plus. Et puis il y a cette peur du jugement dans le sens où on a peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce poste plus qualifié. J'ai peur de ne pas être à la hauteur si je me lance dans une nouvelle carrière professionnelle. Ça ce sont des barrières qui n'existent que dans votre tête finalement. L'idée derrière tout cela c'est que la plus grande barrière elle est souvent à l'intérieur de nous. On dit souvent qu'on est notre pire ennemi. Mais surmonter tout cela... c'est vraiment fondamental dans votre progression sociale. Et si je devais vous donner un conseil pour passer au-delà de vos peurs, de vos propres freins internes, ce serait de commencer par identifier vos propres pensées limitantes, quitte à les coucher sur papier, vous prenez un carnet et vous écrivez. D'ailleurs, au passage, le fait d'écrire dans un journal, c'est quelque chose de très libérateur et ça permet de prendre conscience de ses pensées et de faire en sorte qu'elles arrêtent de tourner en boucle dans votre tête. Donc... Donc écrivez toutes ces pensées limitantes que vous avez. Je ne suis pas légitime, je ne suis pas prête, je ne suis pas compétente. Qu'est-ce qu'il risque de se passer si je ne suis pas capable d'assumer ? J'ai peur de ne pas pouvoir assumer ces responsabilités. Prenez du recul sur ces pensées et demandez-vous qu'est-ce qu'il peut se passer de pire si vous essayez ? Quel est le pire scénario qui puisse advenir si vous tentez votre chance ? Dites-vous également que si vous avez peur ou que vous ne vous sentez pas légitime, Souvent, c'est le signal qu'il faut y aller. C'est normal d'avoir des peurs, tout le monde en a, même les personnes qui ont en apparence une forte confiance en elles, elles ont toutes des peurs et des doutes. La seule différence, c'est qu'elles passent au-delà de leurs peurs et de leurs doutes. Et rappelez-vous que votre progression sociale et la vie meilleure à laquelle vous aspirez, elle se trouve derrière ces peurs et ces doutes. Et ayez le réflexe à partir de maintenant de vous dire, au lieu de vous dire j'ai peur donc je reste à ma place, dites-vous Remplacez cette pensée par « j'ai peur donc j'y vais, donc je change de place » . J'en viens à la conclusion de cet épisode et j'aimerais vous dire, pour résumer ce qu'on a dit, que les plafonds invisibles, vous ne les voyez pas, mais ils existent bel et bien et ce sont eux qui vous maintiennent dans votre situation actuelle et ils ne disparaîtront pas tout seuls. Mais le plus important, c'est d'en prendre conscience et c'est comme cela que vous parviendrez à les traverser. Je vous rappelle chacun de ces plafonds. Le premier, c'est l'absence de vision long terme et d'objectifs ambitieux et clairs. Le deuxième, c'est la conformité à votre environnement, social ou professionnel. La troisième, c'est une perception biaisée de l'argent. Le quatrième, c'est un manque de maîtrise des codes culturels et sociaux. Et le cinquième, ce sont vos peurs, vos doutes et de manière générale, vos barrières intérieures. Et donc, rappelez-vous que chaque fois que vous arrêtez de vivre votre vie en pilote automatique et que vous vous fixez des objectifs ambitieux, que vous élargissez vos champs des possibles en termes professionnels, que vous remettez en question votre rapport à l'argent, que vous vous appropriez les codes culturels et sociaux de la classe supérieure et que vous osez dépasser vos peurs et passer à l'action malgré vos doutes, c'est comme cela que vous fragilisez ce plafond de verre et que vous pouvez commencer à le briser. Votre ascension, votre progression sociale, elle ne dépend pas seulement de votre talent ou de vos aptitudes, mais de votre capacité à penser différemment et à voir grand et à agir en conséquence. J'espère que cet épisode vous a plu et vous a inspiré. Merci infiniment de l'avoir écouté jusqu'au bout. Avant de vous laisser, je vous serai infiniment reconnaissante de laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, sur Apple Podcast ou sur Spotify. Et quant à moi... Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode d'élégance et ambition.

Chapters

  • Introduction

    00:39

  • 1. L’absence de vision long terme et d’objectifs ambitieux

    04:14

  • 2. La conformité sociale et professionnelle

    08:50

  • 3. Une perception limitée de l’argent et des opportunités professionnelles

    14:48

  • 4. Le manque de maîtrise des codes culturels et sociaux

    24:13

  • 5. Les barrières intérieures : peurs, doutes et auto-censure

    28:22

  • Conclusion

    34:58

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