Speaker #0Bienvenue dans Élégance et Ambition, je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Ellégance et Ambition. Et aujourd'hui, je vous propose un épisode un peu particulier, puisqu'après avoir enregistré cet épisode, j'en suis venue à la conclusion, au constat qu'il était particulièrement long et dense, et pour cause, nous allons parler philosophie. et donc j'ai décidé de le découper en deux parties. Donc vous allez pouvoir aujourd'hui écouter cette première partie et vous aurez l'occasion d'écouter la seconde la semaine suivante si vous écoutez cet épisode au moment de sa publication. Une fois n'est pas coutume, j'enregistre l'introduction après avoir enregistré l'intégralité, le reste de l'épisode. Et je peux vous dire que j'ai particulièrement apprécié, préparé et enregistré cet épisode parce qu'il parle d'un sujet qui amène à réfléchir en profondeur. Donc aujourd'hui vous n'aurez pas de plan d'action, vous pouvez vous contenter d'écouter, de profiter, de savourer ces théories philosophiques que je vous propose d'explorer à travers sept points. Donc aujourd'hui je vous proposerai les quatre premiers points et la semaine suivante les trois suivants, les trois derniers. J'ai donc préparé pour vous une série de deux épisodes sur le thème général de la philosophie. Et j'ai jugé utile de consacrer un moment à cet aspect parce que c'est un outil fondamental de culture générale. Alors la culture générale, vous le savez, cela fait partie des fondations indispensables de toute ascension sociale. Alors certes, la philosophie c'est une excellente discipline pour briller en société dans les dîners mondains. Néanmoins... La philosophie, c'est aussi une manière de réfléchir à sa condition d'être humain, à son existence et à ses choix de vie. Dans cet épisode et dans cette optique, dans ce but, j'ai sélectionné un ensemble de concepts philosophiques qui m'ont paru particulièrement pertinents pour notre thématique de l'ascension de la progression sociale. Nous allons parcourir un ensemble de théories des plus connues, comme l'allégorie de la caverne de Platon ou encore le surhomme de Nietzsche. mais aussi des idées moins répandues ou parfois mal comprises, comme le matérialisme, qu'on confond trop souvent avec une obsession pour les possessions, ou encore le bateau de Thésée ou le démon de Laplace, théorie que j'ai découverte à l'occasion de mes recherches pour composer cet épisode. On va parcourir ensemble toutes ces théories, les découvrir ou les redécouvrir, et surtout les explorer à la lumière de votre progression sociale. Et bien sûr, je me suis efforcée de rendre cela... accessible quel que soit votre niveau. Mon but, c'est que ces idées vous aident à avoir des prises de conscience, à nourrir votre réflexion sur vos ambitions et à cultiver, au passage, l'élégance de l'esprit. À l'issue de cet épisode, j'espère donc que vous aurez non seulement renforcé votre culture générale, mais aussi développé un regard plus éclairé sur votre trajectoire passée et future, ainsi que sur votre condition actuelle. La première théorie philosophique que je voulais vous présenter, c'est l'allégorie de la caverne. C'est une des fables philosophiques les plus connues qui a été élaborée par Platon dans son ouvrage La République. Et pour cause, c'est une des idées les plus simples à comprendre. Dans son ouvrage, Platon raconte l'histoire suivante. Il faut imaginer des prisonniers enchaînés depuis leur naissance au fond d'une grotte. Ils ne peuvent pas bouger ni tourner la tête, de telle sorte que tout ce qu'ils voient devant eux, ce sont des ombres projetées sur le mur de la caverne par un feu qui brûle derrière eux. Pour eux, toutes ces ombres, ce sont leur seule réalité. Ils pensent que ces silhouettes plates et sombres qui sont projetées sur les murs sont le vrai monde. Or, un jour, l'un des prisonniers réussit à se libérer de la grotte et en sort pour aller explorer le monde extérieur. Au début, la lumière du soleil l'aveugle, mais il persiste et petit à petit, il commence à y voir plus clair et il découvre les vraies choses, la nature, les couleurs. la profondeur, les reliefs, ainsi que le soleil qui éclaire tout cela. Dans son enthousiasme, il aimerait retourner dans la caverne pour partager sa découverte avec ses congénères, mais Platon fait la supposition suivante, c'est que s'il retourne dans la caverne pour apporter sa connaissance à ses semblables, ils le recevront très mal. Voir, ils refuseront de le croire. Platon se questionne même sur le risque qu'il se fasse tuer par les autres individus restés dans la caverne, s'il s'aventure à aller leur partager cette connaissance. Quel est le sens de cette allégorie ? Pour commencer, elle est très simple à comprendre. Les habitants de la caverne, ce sont les masses ignorantes qui sont attachées à des illusions, en l'occurrence les ombres, et sortir de la caverne, c'est accéder à la vérité, à la connaissance et à une réalité supérieure. Mais c'est un chemin qui est difficile parce qu'il demande du courage et de la remise en question. Si l'on applique cela à l'ascension sociale, on pourrait dire que passer de la classe moyenne à la classe supérieure, c'est comme sortir d'une caverne obscure pour découvrir la lumière. Celui ou celle qui ose franchir cette étape finit par découvrir une autre réalité sociale, mais en contrepartie, il est souvent incompris, rejeté par ceux qui sont restés dans l'ombre. On l'a dit, la caverne représenterait... votre classe sociale d'origine. Les prisonniers représentent ceux qui sont restés enfermés dans les croyances, les habitudes et les codes de leur milieu, et ils vivent selon des illusions, notamment celles qui disent qu'il n'existe qu'une seule voie, que l'argent seul fait la réussite, ou que l'argent ne fait pas le bonheur Ausha, que l'avenir est déjà tracé, ou que ce n'est pas pour eux. Sortir de la caverne, c'est donc effectuer une ascension sociale. Celui qui ose sortir, c'est celui qui investit dans sa culture, dans son réseau, dans son savoir-être. Il ouvre les yeux sur une autre réalité, celle des élites, avec d'autres codes, d'autres manières de penser et d'autres manières de vivre. Et le rejet à son retour, c'est la critique sociale. Quand l'individu qui est sorti de la caverne revient pour partager ce qu'il a découvert, il est jugé par ceux qui sont restés dans l'ombre. Et effectivement, l'ascension sociale attire souvent des critiques et des moqueries du type « tu te prends pour qui ? » , « t'as bien changé » , « n'oublie pas d'où tu viens » , entre autres remarques particulièrement désobligeantes. Et quant aux ombres qui sont projetées sur le mur de la caverne, eh bien on pourrait dire que les ombres, ce sont des objets de nature éphémère que les habitants de la caverne prennent pour des substituts. et les ombres qui sont convoités par les habitants de la caverne. On pourrait dire que ce sont l'équivalent des objets de consommation qui sont convoités par les grandes masses, qui donnent l'illusion d'exister, qui donnent l'illusion d'appartenir à la classe supérieure. Par exemple, on va désirer posséder des objets de luxe, des signes extérieurs de richesse pour combler un besoin d'estime ou de reconnaissance. Et l'ombre est à l'objet ce que le désir est au besoin. C'est-à-dire que... Le désir de posséder, c'est la projection d'un besoin, de la même manière que dans la caverne, l'ombre est la projection d'un objet réel et tangible. Sauf que les prisonniers de la caverne, eux, ils ne sont intéressés que par les ombres, de la même manière que la plupart des individus ne sont intéressés que par l'idée de satisfaire leur désir à court terme. Et enfin, dernier élément, le soleil qui représente la vérité universelle. Et dans le cas, dans notre thématique bien précise, l'ascension sociale, ça ne consiste pas à courir après des biens matériels, mais à comprendre les besoins fondamentaux que l'on cherche à combler, notamment les besoins d'appartenance, d'estime, et in fine, aller combler un besoin d'accomplissement que l'on atteint par des éléments, par des actions qui sont bien plus profondes. Je prolonge également sur le risque de se faire tuer. Ce passage de l'allégorie de la caverne où Platon dit que si l'individu qui sort de la caverne revient partager ses découvertes avec ses semblables, il risque d'être mal reçu, voire de se faire tuer. Et à ce titre, ça me fait penser à une publication que j'avais vue passer sur les réseaux sociaux. C'était une courte vidéo d'un créateur de contenu en éducation financière qui expliquait que Si l'on voulait faire fructifier son argent, c'était beaucoup plus rentable de l'investir sur des supports à 8 à 10% plutôt que de le laisser dormir sur des livrets avec une faible rémunération, ou pire, sur son compte courant. Et en lisant les commentaires sous cette vidéo, je me suis aperçue que ce créateur de contenu avait reçu un tourrant de bouts de commentaires qui étaient de l'ordre... C'est n'importe quoi, c'est de l'arnaque, 8% ça n'existe pas, j'aimerais bien voir ce que c'est, c'est qu'un vendeur de rêve, les placements ça rapporte 3-4% maximum. Et on voit bien à travers cet exemple que cette personne qui était dans une démarche sincère d'éduquer financièrement son audience s'est retrouvée à être lynchée en place publique numérique. par des gens qui, visiblement, n'y connaissent rien, puisque un rendement à 8%, c'est tout à fait accessible, puisque 8%, c'est le rendement annuel de l'indice Standard & Poor's 500 qui est tout à fait accessible en achetant un ETF calé sur cet indice. Et ce que je viens de dire, ce sont des bases en termes d'éducation financière. Si vous n'avez rien compris à ce que je viens de dire, c'est normal. C'est peut-être que votre éducation financière mérite d'être consolidée. Mais pour en revenir à cet exemple, on a quelqu'un qui a tenté d'apporter la lumière et qui s'est fait lyncher par un ensemble de sceptiques qui préfèrent voir la réalité qu'ils ont toujours connue et qui refusent d'aller plus loin que leur connaissance initiale, ou plus loin que tout ce qu'ils avaient vu depuis leur naissance, tout comme les habitants de la caverne qui n'ont jamais vu la lumière du jour. La leçon à retenir de cette allégorie de la caverne, c'est que si vous voulez... progresser socialement, il va falloir vous affranchir, il va falloir passer au-delà de tout ce que vous aviez connu jusqu'ici et accepter qu'il existe une réalité externe et que c'est en prenant conscience de cette réalité que vous allez progresser. Le revers de la médaille, c'est que vous allez sans doute vous retrouver incompris par toutes les personnes que vous allez laisser dans la caverne, dans leur classe sociale d'origine. Deuxième théorie philosophique, c'est celle du surhomme et du dernier homme de Nietzsche. Alors si vous avez bien écouté vos cours de philosophie au lycée, on parle souvent du surhomme mais très peu du dernier homme. J'explique la théorie et ensuite on développe ces deux concepts. Friedrich Nietzsche, c'est un philosophe du 19e siècle qui a marqué ses contemporains en déclarant « Dieu est mort » . Quand il dit cela, ça ne veut. Il ne signifie pas qu'il est en train de célébrer la mort d'un dieu religieux, mais il constate plutôt une crise des valeurs. Le XIXe siècle, c'est le siècle qui suit le siècle des Lumières, le XVIIIe. C'est le siècle de la modernité, et c'est un siècle où les croyances religieuses ne guident plus les sociétés comme c'était le cas auparavant. Le danger, disait Nietzsche, c'est que le nihilisme prenne le pas. Le nihilisme, qu'est-ce que c'est ? C'est un monde. où rien n'a de sens, où on se laisse porter par les choses sans plus croire en rien. Et par conséquent, le risque, c'est qu'on se dise à quoi bon la vie, à quoi bon vivre, si l'existence n'a plus de sens. Pour illustrer cette dérive et pour l'éviter, Nietzsche propose deux figures symboliques. La première, c'est celle du dernier homme. Le dernier homme, il représente celui qui, face à la disparition des valeurs traditionnelles, choisit la facilité. C'est un archétype, un personnage. qui se contente de plaisir simple, de sécurité, de confort. C'est un individu qui n'a pas d'ambition particulière, qui préfère éviter les risques et se contente d'une vie moyenne, routinière, voire tiède. À l'inverse, il propose la figure du surhomme, le fameux Ubermensch. Et le surhomme, c'est celui qui refuse la médiocrité du dernier homme. Le surhomme... C'est un individu qui crée ses propres valeurs indépendamment de la morale traditionnelle ou des conventions sociales. Il vit comme il l'entend avec une liberté radicale en assumant totalement ses choix. Et Nietzsche le décrit comme un être de puissance qui est presque terrifiant parce qu'il avance sans se soucier de la vie ou du confort des autres. Alors un point pour éclairer cette pensée et le contexte dans lequel elle est née et elle a été développée. Il faut savoir que la pensée de Nietzsche a été détournée par les nazis. Au XXe siècle, l'idée de surhomme a été récupérée par le régime d'Adolf Hitler pour justifier une idéologie raciste et violente, mais Nietzsche n'a jamais défendu cela. Quand il parlait du surhomme, il parlait d'un dépassement individuel de ses limites et pas de la domination d'un peuple sur un autre. D'autres personnes ont fait une mauvaise interprétation de l'œuvre de Nietzsche. Certains de ses admirateurs l'ont lue. comme une incitation à l'égoïsme, alors qu'en réalité, son propos est beaucoup plus nuancé. La figure du surhomme, c'est un appel à la création, au dépassement de soi et à l'excellence, pas à l'écrasement des autres. Quel est le lien avec l'ascension sociale ? Eh bien, la progression sociale, cela demande un choix. Soit de rester le dernier homme, celui qui se satisfait d'une vie confortable et médiocre, soit de devenir, soit de... tendre à devenir le surhomme, celui qui crée ses propres valeurs et ose dépasser les limites imposées par la société. Pour développer un peu plus ces deux figures, le dernier homme, c'est celui qui stagne dans le contexte social, c'est celui qui reste dans sa zone de confort, qui accepte les codes de son milieu d'origine sans chercher à s'élever. C'est l'individu qui préfère la sécurité d'une routine à l'inconfort de l'évolution. A l'inverse, le surhomme, c'est celui qui ose s'élever, c'est celui qui refuse la médiocrité et qui cherche à se réinventer. Il invente ses propres standards de réussite et il accepte le regard des autres sans s'y soumettre. Dans l'ascension sociale, le surhomme c'est l'individu qui ne suit pas le modèle proposé par son entourage mais qui trace son propre chemin vers un autre idéal, quitte à être incompris ou critiqué. Quand vous vous engager dans cette démarche de progression sociale, cela veut dire que vous faites un choix. Vous refusez de vous contenter du minimum acceptable, du confort de rester dans ses habitudes, qui au final n'est pas si confortable. Je vous renvoie à l'épisode 16 du podcast « Pourquoi il est urgent de sortir de la classe moyenne ? » parce que ce n'est plus une position confortable. C'est de viser l'excellence et l'affirmation de soi à l'image du surhomme. Troisième idée philosophique, c'est une idée qui a été développée par Blaise Pascal. Alors cette théorie ne porte pas de nom, c'est un concept qui est moins connu du grand public mais qui est idéal pour compléter le point précédent sur le surhomme et le dernier homme parce qu'il renvoie à l'éternité. invisible de l'ascension c'est à dire la fuite dans le divertissement je vous donne un peu de contexte sur la théorie blesse pascal c'est un mathématicien physicien penseur et moraliste qui dans ses fameuses pensées à explorer la question du bonheur et du rapport de l'homme vis-à-vis de lui même et cette idée que je souhaite partager avec vous dans cet épisode on la retrouve dans dans sa célèbre citation Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Que nous dit Pascal quand il écrit cela ? Eh bien, il nous dit que l'homme a peur du vide, de l'ennui et de la confrontation avec lui-même. Et pour fuir cette angoisse existentielle, il se précipite dans le divertissement, les occupations futiles et les plaisirs superficiels. Mais cette fuite, elle n'apaise pas son malaise, elle ne fait que le masquer. Aujourd'hui, si on donne une application contemporaine au diagnostic de Pascal, effectivement, on vit dans une époque qui est saturée de distractions, des réseaux sociaux, des notifications, de la consommation permanente. Et c'est très pratique parce que ça nous aide quelque part à remplir le vide de nos journées par du bruit, par des images, par des achats, par des expériences rapides. et cela a été particulièrement sensible pendant la période du Covid avec les multiples confinements, en témoigne l'essor des plateformes numériques et des ventes en ligne, parce qu'à ce moment-là, les individus confinés se sont retrouvés seuls face à eux-mêmes. Mais cette agitation, au final, elle empêche de cultiver une vraie profondeur intérieure et d'avancer vers des objectifs de long terme. Quel est le lien avec l'ascension sociale ? bien. La progression sociale, cela exige de la discipline, du temps consacré à l'apprentissage, au travail sur soi et au développement de relations de qualité. Or, celui qui est sans cesse dans une fuite en avant, parce qu'il s'adonne au divertissement, c'est celui qui va rester dans son milieu d'origine. C'est, en quelque sorte, le dernier homme de Nietzsche. A l'inverse, celui qui se confronte au vide de son existence, qui accepte de rester seul et de réfléchir. Et qui, en faisant cette démarche, donne un sens à sa vie et décide par conséquent de donner une autre trajectoire à sa vie sur Terre. Eh bien, c'est celui-là qui va se mettre à lire, à travailler sur lui-même, sa culture, son savoir-être et qui par conséquent va construire les bases solides de son élégation sociale. Et celui-là, on peut l'assimiler à la figure du surhomme de Nietzsche. Un point de précision tout de même avant que les puristes de l'histoire ne me sautent à la gorge, Blaise Pascal n'est pas du tout un contemporain de Nietzsche, puisqu'il a vécu au XVIIe siècle, alors que Nietzsche a vécu au XIXe siècle. Les deux penseurs ont deux siècles d'écart. Par conséquent, Pascal n'a pas pu interpréter la pensée de Nietzsche, puisque historiquement parlant, ce n'est pas possible. En revanche, je m'octroie la liberté de faire... le parallèle entre les idées de ces deux penseurs. Pourquoi c'est important pour la progression sociale ? Eh bien parce que les cercles, les classes supérieures, elles valorisent une certaine forme d'élégance, on l'a dit, de comportement, de l'esprit, une certaine maîtrise de concepts intellectuels et une profondeur de l'esprit qui sont des qualités qui sont impossibles à développer si vous vous dispersez constamment dans des distractions superficielles et futiles. Quatrième idée, Ou plutôt quatrième courant philosophique que je tenais à vous présenter, il s'agit du stoïcisme. Alors le stoïcisme, c'est une philosophie, c'est un courant philosophique qui est né à Athènes au IIIe siècle avant Jésus-Christ et qui a été développé par des penseurs comme Épictète, Sénèque ou encore l'empereur Marc Aurel. Son principe central, c'est de distinguer ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous. Je m'explique. Ce qui dépend de nous, ce sont nos pensées, nos jugements, nos actions, alors que ce qui ne dépend pas de notre volonté, ce sont les accidents de la vie, la maladie, la mort, ou encore le regard des autres ou les réactions des autres. Et le stoïcisme, il nous enseigne que le bonheur et la sérénité viennent de la maîtrise de soi et non pas... de tentatives vaines de maîtriser ou modifier des circonstances extérieures. De nos jours, le stoïcisme connaît un certain regain d'intérêt, notamment dans les milieux du développement personnel et même de l'entreprenariat. Et à juste titre, parce que beaucoup de personnes qui tentent de développer leur leadership, ils trouvent une méthode pour garder leur calme face à l'incertitude et aux... aléas de la vie et dans un monde qui est saturé d'émotions de réseaux sociaux de comparaison le stoïcisme il s'applique il est utile pour tout le monde et il nous rappelle que l'essentiel se trouve dans la discipline intérieure l'application la plus simple consiste à utiliser le stoïcisme pour apprendre à ne pas se laisser déstabiliser par des critiques ou à rester concentré sur des objectifs malgré des obstacles imprévus et le stoïcisme est effectivement d'une grande aide aide dans... l'ascension sociale parce que progresser socialement, c'est rarement un chemin linéaire. C'est en l'occurrence un parcours qui s'accompagne de critiques de l'entourage, d'échecs, parfois d'humiliation. On peut rater des entretiens, on peut être refusé à l'entrée d'un cercle fermé, on peut commettre des maladresses en société. L'ascension sociale, c'est aussi le terrain favorable pour la comparaison. constante, la course à qui réussit le mieux, qui aura la tenue la plus élégante, qui fait ou pas déjà partie du club. Et dans cette démarche, le stoïcisme, c'est une ressource précieuse pour affronter tous ces défis. Pourquoi ? Parce que c'est une philosophie, un courant qui permet de rester digne face aux critiques, qui permet de conserver une certaine clarté d'esprit. en permettant de se concentrer sur ce que l'on contrôle, c'est-à-dire ses efforts, son attitude, son savoir-être, plutôt que ce sur quoi on n'a aucune prise, comme le regard des autres. Et cela permet de cultiver sa résilience en comprenant que les obstacles font partie du chemin sans y ajouter une dimension émotionnelle. Je vous donne quelques exemples d'applications du stoïcisme à des situations d'ascension sociale. de changement de milieu social. Premier exemple, imaginez que vous avez osé contacter une personne qui a un certain pédigré pour lui proposer un café ou un déjeuner, comme ce que je vous avais suggéré dans l'épisode précédent sur créer son réseau à partir de zéro. Je vous invite à aller l'écouter. Si la personne décline poliment, ou pire, qu'elle ne répond pas, vous avez deux cas de figure. Soit vous avez une réaction non stoïcienne, Et dans ce cas-là, vous allez vous sentir rejeté, vous allez perdre confiance, vous allez penser « je ne suis pas à ma place » , alors qu'un stoïcien vous dirait de reconnaître que la réponse ou l'absence de réponse ne dépend pas de vous. Ce qui dépend de vous, c'est de continuer à proposer à d'autres personnes, à travailler peut-être vos emails de contact et à bâtir de nouvelles opportunités. Autre exemple. Vous êtes invité dans un événement mondain et les convives citent des références culturelles ou parlent de voyages que vous ne connaissez pas ou que vous n'avez pas fait et vous avez l'impression de ne pas être au niveau. Si vous n'êtes pas stoïcien, vous allez vous taire, vous sentir ridicule et peut-être même décider de ne plus retourner à ce type d'événement. Alors que si vous appliquez le stoïcisme, vous comprenez que... le niveau culturel ou le passé de ces personnes ne dépend pas de vous et que par conséquent ça n'a pas à vous déstabiliser. Ce qui dépend de vous, c'est de rester curieux, d'écouter avec intérêt et de constituer une liste de références à explorer pour pouvoir être à l'aise au cours des prochaines occasions. Troisième et dernier exemple, pour illustrer le stoïcisme, si quelqu'un dans votre entourage vous dit, parce qu'il est resté dans la caverne, tu te prends pour quelqu'un d'autre, tu fais le bourgeois ou t'as changé depuis que tu gagnes plus d'argent. Si vous n'êtes pas stoïcien, vous pourriez commencer à vous justifier, vous mettre en colère ou même douter de votre démarche de progression sociale. Alors que si vous appliquez une réaction stoïcienne, vous allez reconnaître que cette remarque, elle reflète la perception de l'autre, mais pas la réalité. Et ce qui dépend de vous, c'est de rester en phase avec votre choix et votre désir de progression sans accorder trop d'importance au jugement extérieur. Vous ne maîtrisez pas ce que les autres pensent. Pour résumer, un stoïcien, un mentor d'obédience stoïcienne, vous dirait, si vous aspirez à l'ascension sociale, de ne pas mettre votre estime de vous-même dans le regard des autres parce que ce regard ne dépend pas de vous. Et il vous dirait également de ne pas... pas laisser les épreuves vous abattre parce que ce n'est pas l'événement en lui-même qui vous fait souffrir, mais la manière dont vous le jugez. Dans tous les cas, le stoïcisme, c'est une armure invisible. Ça ne supprime pas les difficultés, mais ça permet de garder le cap sans être balotté par les émotions ou le regard des autres. Pour cette raison que le stoïcisme connaît ce regain d'intérêt à notre époque, c'est parce que c'est une manière de penser qui permet de créer cette force tranquille qui permet d'avancer sans se laisser déstabiliser. C'est un outil qui permet de rester calme face aux critiques, de transformer les échecs en apprentissage et d'incarner cette élégance intérieure qui inspire le respect et la crédibilité. J'en viens à la fin de notre premier épisode, de notre premier voyage philosophique, que j'interromps aujourd'hui pour vous laisser avec votre réflexion. J'espère qu'avec ces premiers éléments, vous avez matière à réflexion pour analyser votre propre parcours, votre propre existence. En attendant de vous retrouver la semaine prochaine pour la suite de notre exploration philosophique, Je rappelle que tous les liens mentionnés seront dans la description et j'en profite également pour vous annoncer que j'ai mis en place une newsletter dans laquelle je vous écris, j'allais dire chaque semaine, mais c'est plutôt quand je peux, mes réflexions et mes conseils et également dans laquelle je vous fais part en exclusivité des nouveautés comme des conférences en ligne que je donne depuis peu. J'ai mis en place ce nouveau mode de diffusion de connaissances que je réserve uniquement aux inscrites et aux inscrits à la newsletter. Encore une fois, je mettrai le lien dans la description. Comme toujours, je vous invite à laisser un commentaire et une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou sur Spotify. Et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée. Et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode d'élégance et ambition. Musique