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Elle a osé - Par celles qui ONT osé, pour celles qui VONT oser !

#1 Mes deux plus grandes décisions : Oser pour transformer sa vie !

#1 Mes deux plus grandes décisions : Oser pour transformer sa vie !

45min |12/03/2025
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Description

🤩Si vous aussi vous vous demandez :

  • Comment savoir si c'est une bonne décision ?

  • Pourquoi c'est si terrifiant de changer de cap ?

  • Comment j'ai fait pour oser moi même ?

  • Comment ne plus avoir peur ?


👉Et si finalement la peur était la clé de la transformation ?


✨Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment faire le point sur votre situation actuelle

  • Comment oser prendre des décisions qui vous rapprochent de votre épanouissement personnel

  • Comment s'affranchir des peurs et gagner en confiance ?


Je vous partage ici, avec sincérité, mon parcours jusqu'à maintenant.

Un chemin parsemé de décisions difficiles à prendre, aussi courageuses qu'audacieuses, qui ont radicalement changé ma vie.

Je vous partage mes réflexions sur la prise de grandes décisions, aussi bien d'un point de vue personnel que d'un point de vue professionnel.

En bref, ces choix, bien que difficiles, sont souvent ceux qui nous rapprochent de notre véritable essence et de notre bien-être.

Dans un monde où l'incertitude règne, je vous invite à vous rappeler que les décisions difficiles peuvent être les plus libératrices.


👉Venez me retrouver sur instagram : @with.lolala ou @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter. Je serais ravie de répondre a vos questions.


💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler... de quelque chose d'assez personnel. Récemment, j'ai reçu quelques messages de femmes qui me demandent par où j'ai commencé, comment j'ai fait pour me mettre à mon compte, comment j'ai fait pour me lancer. Et j'avais envie de faire un épisode plutôt, on va dire, d'un point de vue mindset et pas tant dans le pratico-pratique du comment faire, les étapes à respecter quand on a envie de se lancer. Au-delà de ça, comment oser ? prendre cette décision de lancer son business, de se séparer. Ça, c'est des grosses décisions qui, quand on se retrouve face à ce choix, on se demande toujours comment ne pas avoir peur de se tromper. Et j'avais envie du coup de vous faire cet épisode pour peut-être vous donner plutôt des clés d'un point de vue confiance. Donc dans cet épisode, vous allez comprendre un petit peu plus comment moi j'en suis arrivée là, les clés que je peux vous donner. Et à la question comment être sûre qu'on se trompe pas, et bien comment plutôt prendre quand même la décision sans être sûre que c'est la bonne. Donc à la fin de cet épisode vous en saurez un petit peu plus évidemment sur moi, sur mon parcours. Donc on parlera de l'importance des grandes décisions, je vous parlerai de deux décisions qui ont vraiment marqué ma vie, qui ont fait que j'en serais certainement pas là aujourd'hui si je ne les avais pas prises. Déjà de 1, l'importance. qu'il y a derrière le fait de prendre des grandes décisions. Pour exemple, la séparation avec le papa de mon fils, le lancement dans l'entrepreneuriat, et puis cette notion de peur, comment surmonter ces peurs, comment prendre cette décision et au-delà de surmonter ces peurs, être ok avec ces peurs. Alors l'importance des grandes décisions, pour moi cette importance elle réside, comment savoir si c'est une grande décision ? Tout simplement... Parce qu'on sait qu'une décision qu'on a du mal à prendre, c'est certainement une décision qui va changer à jamais le cours de notre histoire, le cours de notre vie. Et du coup, se rappeler de ça, tout en étant dans l'incertitude, c'est presque ce qui est le plus difficile. C'est de se dire, ok, je vais prendre une décision qui va certainement changer toute la couleur de mon futur, mais je ne suis pas sûre que c'est la bonne chose. Voilà, donc ça c'est le point, je dirais, qui est le plus difficile à accepter quand on prend des décisions, c'est cette incertitude. Et ce que j'ai envie de vous donner pour vous rassurer, c'est de vous dire qu'aujourd'hui, vous êtes amené à prendre cette décision parce qu'il y a quelque chose forcément qui ne vous convient plus. Donc moi, le premier conseil que je peux vous donner, c'est de faire le point sur ce que vous vivez actuellement dans votre présent et ce qui ne vous convient plus. Aujourd'hui, je ne me sens pas bien dans mon travail, dans ce que je fais professionnellement, dans lequel je ne suis plus alignée du tout. Il va falloir que je prenne une décision, soit changer de travail, soit me mettre à mon compte. si c'est quelque chose qui vous parle, soit faire, je sais pas moi, un bilan de compétences, autre chose. Dans tous les cas, il va falloir prendre une décision puisque le fait est que, aujourd'hui, cette situation, elle ne vous convient plus. Que vous soyez dans l'incertitude ou pas, j'ai envie de vous dire, quoi qu'il arrive, il va falloir y aller puisque c'est pas humain de rester dans une situation qui ne vous convient plus. J'aimerais vous rappeler que l'importance des grandes décisions... C'est aussi d'être ok avec le fait que vous allez prendre une décision, mais que, ce qui vous semble vrai aujourd'hui, gardez en tête que tout est toujours extrêmement en mouvance. Ce que je veux dire par là, c'est que moi bien souvent, des fois je regarde en arrière et je me dis « Oh là là, mais comment j'ai pu penser ça ? Comment j'ai pu être sûre de ça à cet instant-là ? » Alors qu'aujourd'hui, ça me semble être complètement l'inverse ou complètement faux. Gardez vraiment en tête qu'il n'y a pas vraiment... de choses qui vont rester gravées dans le marbre et qui ne seront pas du tout modifiables de par votre pensée, de par les ajustements à faire dans le futur. Donc si ça peut vous rassurer, le troisième conseil que je peux vous donner par rapport à l'importance de prendre une décision, c'est de se dire ce qui est vrai aujourd'hui sera peut-être plus vrai demain ou après-demain. Et peut-être que j'aurais changé d'idée, cette idée de la mouvance dans notre esprit, dans notre vie. Tout ça, ça peut changer. Donc vraiment partez du principe que peut-être vous allez vous lancer dans quelque chose, peut-être que ça va plus vous convenir et ce sera pas grave. Il n'y aura pas de drame en fait à en faire dans tout ça. J'aime bien parler de cette métaphore quand on me pose la question, comment tu sais quand t'as pris x ou y décision qui n'était certainement pas les plus faciles à prendre parce que tu savais derrière que ça allait être un long chemin. Dans ce sens-là, j'aime bien utiliser cette métaphore qui est celle de qu'est-ce que tu prends, la nationale ou l'autoroute ? L'autoroute, on sait, on va payer, ça va être lisse, ça va être en général plus facile parce que c'est quelque chose qui a été déjà tracé, il y a quelqu'un qui a déblayé tous les champs, il y a quelqu'un qui a enlevé tous les cailloux sur la route, il y a des milliers de personnes qui ont travaillé pour que ce soit facile d'accès, pour que... que ce soit une route linéaire, pour que ce soit une route qui soit en général plus courte. Il y a tout qui est adapté dans l'autoroute. Vous avez des aires, il y a des panneaux de signalisation, il y a des petits messages parfois en vous disant attention, ne dépassez pas les limitations de vitesse, attention, faites des pauses quand vous avez besoin. La nationale, c'est souvent quand vous suivez le GPS, vous décidez de ne pas prendre l'autoroute. ça peut être la nationale, ça peut être des petits chemins, on connaît toutes Waze ou Maps qui nous font passer des fois par des chemins où on n'était pas prêt du tout. Il y a le choix entre prendre l'autoroute qui est une route simple et la nationale qui est un petit peu moins empruntée, mais peut-être qui va vous permettre de découvrir autre chose. Donc qu'est-ce que je choisis de prendre ? Est-ce que je choisis de prendre le chemin facile, l'autoroute, ou est-ce que je choisis de prendre... la nationale qui va me permettre de partir un petit peu plus à l'aventure, on va dire. Je ne suis pas du tout sûre de ce que je vais trouver sur la nationale. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire de l'essence. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire pipi. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter à acheter un sandwich si j'ai faim. C'est quelque chose de plus incertain, on va dire. L'autoroute va avoir cette facilité d'accès qui va vous emmener du point A au point B de manière assez facile et linéaire. La nationale va vous emmener du point A au point B. A au point B, mais peut-être vous allez passer par le point Abyss à terre et peut-être après le point B. Sur l'autoroute, on va vous guider, on ne va pas vous laisser le choix en fait. Si tu veux faire de l'essence, tu feras de l'essence dans 10 km. Sur la nationale, peut-être que je devrais attendre de trouver une station essence, mais peut-être que cette station essence, elle me fera découvrir un petit village qui est hyper charmant, qui est hyper chouette. où il y aura peut-être des gens à qui je vais pouvoir parler. Peut-être que j'arriverai moins vite à mon point B, mais je vais peut-être découvrir d'autres paysages, je vais peut-être pouvoir m'arrêter plutôt dans un parc, une aire hyper industrialisée, avec tout ce qu'il faut, mais finalement, je vais manger un sandwich décongelé de je ne sais quelle marque. Peut-être que si je prends la nationale, je vais pouvoir m'arrêter dans un petit restaurant, dans un petit village que je ne connais pas. Voilà. Je pars un petit peu plus à l'aventure en prenant la nationale. C'est quelque chose que moi me parle beaucoup. Je ne choisis pas de prendre l'autoroute cette fois-ci. Parce que j'ai envie de découvrir autre chose. Même si je sais très bien que peut-être ça va prendre plus de temps. La métaphore, elle est valable pour le fait de créer son entreprise, mais la métaphore, elle peut aussi être valable pour tout autre type de choix sur lesquels on va devoir prendre des décisions. Le dernier point dont j'aimerais vous parler sur cette première partie, sur l'importance de prendre des grandes décisions, je vous invite à vous connecter à cette confiance, cette intuition, cette confiance viscérale avec ce qui va se passer. Vous savez que vous n'êtes pas bien dans cette situation, qu'il va falloir vous en sortir, mais de vous rappeler que de toute façon, on n'a aucune certitude dans quoi que ce soit finalement. Des fois, il faut juste savoir se dire « Ok, j'ai confiance, je réfléchis, peut-être je me laisse une semaine. » J'essaie de réfléchir sans aucune distraction, c'est-à-dire que sans forcément demander l'avis d'un tel ou d'un tel. Sans forcément occuper mes journées pour surtout pas avoir à réfléchir. J'ai aucune certitude. Mais à la fin de la semaine, je vais juste écouter mon intuition. Et je saurais que peut-être, c'est là où il faut aller. Qu'est-ce qu'au fond de moi, je ressens ? Est-ce que je suis bien ? Est-ce que c'est confortable ? Sachant que peut-être la décision que vous allez prendre, elle va être inconfortable aussi. Mais vous saurez avec votre intuition si c'est ok ou si c'est pas ok. Donc pour revenir à mon expérience. sur les deux dernières grosses décisions que j'ai prises dans ma vie et je pense sincèrement que c'est ces décisions qui ont changé tout le cours de mon histoire. Aujourd'hui, ma vie, elle ne serait pas du tout celle-là si je n'avais pas pris ces deux décisions. Alors là, ce n'est pas l'idée de vous dire, ah, ça a été une bonne chose ou ah, ben finalement, je regrette. C'est vraiment comment j'ai fait, qu'est-ce qui m'a poussé vraiment à les prendre. Donc pour revenir sur la première, je pense que ça a été vraiment la séparation avec le papa de mon petit garçon. Ça va être la décision la plus difficile, je pense, à prendre de ma vie, parce que contrairement à une décision où je vous disais rien n'est immuable, tout peut changer, là pour le coup ça peut changer, effectivement je peux dans 10 ans me remettre avec le papa de mon fils. C'est pas du tout le projet, mais c'est quelque chose qui va être plus difficile que de dire demain je retourne dans le salariat si j'en ai marre de galérer avec mon entreprise. C'est une décision qui est difficile, parce que vous savez qu'elle va impacter non seulement votre histoire personnelle... mais elle va aussi impacter d'autres personnes, à savoir là pour le coup un enfant, une autre personne qui va certainement en souffrir, qui va certainement devoir se reconstruire derrière. Quand on a des enfants, on sait très bien que les dommages collatéraux, c'est des dommages collatéraux qu'il va falloir traiter dans le futur pour pas que ça devienne des gros traumatismes. Une séparation, c'est une décision qui est très difficile à prendre parce qu'on sait très bien que derrière, il va falloir travailler très très dur pour que ça vienne pas impacter le bien-être d'autrui et son bien-être à soi. Pour revenir du coup à l'importance de cette grande décision, toujours revenir, comment est-ce que je dois prendre cette décision ? Est-ce que je suis bien dans ma vie actuellement ? Ben le constat c'est que non, je vais pas rentrer dans les détails, mais le constat c'est qu'aujourd'hui tout le monde est dans un mal-être qui fait que ben on a plus envie de s'infliger ça. Aujourd'hui, ben notre fils... il est plus bien dans le foyer familial parce qu'il y a deux adultes qui n'arrivent plus à s'entendre, la situation telle qu'elle est, elle tient plus en fait. Tout le monde est dans un mal-être, tout le monde se sent mal. Alors moi j'ai du mal avec le fait de dire « Oui, mais papa et maman, ils seront plus heureux chacun de leur côté. » C'est faux. Dans la séparation, les premiers temps, il n'y a personne qui est heureux. Il n'y a personne, en tout cas c'est très rare, les personnes qui vont reconstruire leur vie 5 minutes après s'être séparées, 5 minutes après avoir changé de... D'environnement, papa et maman, clairement, ils n'ont pas été plus heureux l'instant d'après. Par contre, on s'est sortis tous d'une situation qui était très difficile, très conflictuelle, pour aller chercher peut-être quelque chose de plus serein, plus apaisé. Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé l'instant d'après. C'est quelque chose qui s'est construit petit à petit. Une séparation, c'est embarquer avec soi une blessure qui va mettre du temps à se soigner, en fait. On bouscule complètement notre ancrage. Encore une fois, là, on peut parler de cet équilibre qui est cette table qui tient avec quatre pieds, un pied étant la présence d'un Ausha, la présence de cette personne dans le couple avec qui vous êtes depuis des années et qui tout d'un coup, on met un grand coup de pied dedans et on s'est dit, allez, bon courage, maintenant, il va falloir tenir avec trois pieds. Donc le temps de reconstruire. Peut-être des pieds plus renforcés. En tout cas de se dire comment je vais faire là pour rallonger peut-être un des pieds. Peut-être le pied de l'amitié que je vais avoir avec d'autres personnes. Peut-être me focus sur mon enfant. Cette métaphore de la table, elle est intéressante dans le sens où c'est rare qu'on constate qu'il y ait quatre pieds qui tiennent et qui font que votre vie elle va bien. Votre vie c'est la table. Les quatre pieds ça peut être... Mon enfant, mon foyer familial, le deuxième pied, mes amis, ma vie sociale, le troisième pied, ça peut être mes activités personnelles, mes passions, quatrième pied, mon environnement professionnel. En fait, ce pied-là, c'est aussi votre ancrage financier. C'est rare que ces quatre pieds, ils soient tous de la même taille. Cette métaphore de la table qui ne tient plus, on enlève, on vient mettre un énorme coup de... pied dans un pied qui était l'ancrage familial, l'ancrage du couple, et on te dit, bah, bon courage. Bah non, ça fonctionne pas comme ça. Il va falloir faire pousser un autre pied, parce que il y en a un, en fait, qui vient de disparaître. Sur la séparation, du coup, moi, je me suis vraiment penchée sur je suis plus bien aujourd'hui, il va falloir que ça change. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? En ce qui me concerne, quand je me suis séparée, alors j'ai pas du tout eu envie de me remettre en couple, tout de suite. J'avais pas du tout envie de remplacer ce pied qui avait complètement été effacé. Pas du tout. Mais par contre, j'ai renforcé énormément ma vie sociale. J'ai connecté avec beaucoup de femmes qui vivaient la même chose que moi et ça m'a permis justement de faire pousser un pied un petit peu plus loin, l'entraide avec d'autres femmes, avec d'autres familles, avec d'autres familles monoparentales ou autres, mais de se dire je me raccroche à ça en fait le temps que ça aille mieux et puis ça va m'apporter d'autres choses aussi dans ma vie. Je me suis beaucoup raccrochée à mon boulot aussi, ça c'est clair. J'ai foncé tête baissée dans l'entrepreneuriat, j'ai énormément construit de choses autour de ma boîte. Voilà, c'est peut-être des choses où je n'aurais pas eu l'espace pour faire ça si j'étais restée dans ce couple qui n'allait plus parce que de toute façon, ça me bouffait 90% de mon espace mental. Se rappeler que tout ce qu'on vit, ça va venir renforcer peut-être quelque chose et peut-être que ça va permettre cette blessure, elle va être pensée peut-être par d'autres choses qui vont venir s'adoucir à côté. La séparation, si c'est ce que vous traversez, ce que vous avez eu à traverser, ce que vous vous apprêtez aussi à traverser, vous allez vous entourer, vous allez avoir confiance en ce qui se passe, mais vous allez toujours garder conscience qu'il va falloir vous laisser de temps de penser cette plaie. Cette plaie elle est énorme. J'ouvre une petite parenthèse par rapport aux gens qui partent parce qu'ils sont en danger, effectivement de partir quand on est en danger c'est vital. Là c'est pas du tout ça dont je parle, c'est vraiment une séparation qui se passe dans comme un accord, voire aussi dans des moments de doute où on a envie de récupérer ce pied, de se dire oh là là mais moi je me noie en fait sans toi. C'est vrai qu'il y a cette phase moi je trouve dans la séparation où ça déséquilibre tellement l'équilibre qu'on avait que bah on sait plus en fait qui on est. Quand on a vécu des années et des années avec quelqu'un c'est hyper dur en fait de revenir à soi et se dire mais moi qu'est-ce que je m'apporte toute seule puisque j'ai été dans ce schéma de couple où toutes nos décisions étaient interconnectées toutes nos décisions se prenaient à deux tous les projets étaient communs qui je suis en fait d'un point de vue personnel et vous rappeler d'avoir confiance j'avais écouté peut-être quelques mois après ma séparation moi je suis une très grande fan du chanteur ben mazué c'est plutôt marrant parce que pour le coup Quand il a sorti son album Paradis, qui parle juste de séparation à 100%, j'avais écouté un podcast où il disait qu'une séparation, c'était jamais facile. La séparation, quand on vit une séparation, qu'on ait des enfants ou pas, c'est jamais quelque chose qui est cool à vivre. Et il avait évoqué cette métaphore du sparadrap. Si je retrouve le lien de cet épisode de podcast, je vous le mettrai en description. Il parlait du sparadrap qu'on enlève quand on se sépare. Il disait qu'il y avait deux choses. Il y avait, quand on se sépare, on n'a pas d'enfant, on arrache le sparadrap, on coupe tout contact avec la personne avec qui on était, et on se reconstruit, et on pense sa plaie, en arrachant ce sparadrap. Vous voyez ce que ça fait comme douleur ? Il parle de cette douleur quand on arrache le sparadrap, qui est assez vive, mais qui est assez rapide finalement. Et donc il dit que quand on se sépare et qu'on a des enfants, un ou des enfants, c'est un sparadrap qu'on enlève petit à petit. Très très très lentement. Et effectivement, c'est vraiment ça moi que j'ai ressenti. C'est un sparadrap qu'on ne peut pas arracher en fait. On ne peut pas l'arracher vite, puisqu'il y a un enfant au milieu. Donc c'est vraiment une douleur qui est longue, qui est latente, qui met du temps. Ce sparadrap, au bout d'un moment il s'enlève, mais ça prend vraiment du temps parce qu'on ne peut pas couper contact avec la personne avec qui on a fait un enfant, c'est pas possible. Donc on a toujours ce contact, toujours cet aller-retour, toujours à se demander est-ce que c'est une bonne décision, est-ce que c'est pas une bonne décision, mais qu'est-ce que je fais vivre à mon enfant, cette culpabilité tout ça. Donc c'est vraiment ça que je trouve très très dur dans le fait de prendre cette décision de la séparation quand on a un enfant. Moi je vous conseille aussi d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'existeront pas. Du type, on entend souvent, on sait ce qu'on perd, jamais ce qu'on retrouve. Je pense qu'il faut vraiment se focus sur je sais ce que je quitte, je sais, je me rattache aussi à comment j'étais quand j'étais avant de prendre cette décision. Pour éviter de regretter et de se dire oulala mais j'ai pris une mauvaise décision, j'aurais jamais dû faire ça et du coup commencer à se flageller, culpabiliser. On sait ce qu'on perd, ça c'est clair, mais on sait jamais en fait. On sait jamais si... ça n'aurait pas empiré. Le fait est qu'on n'était pas bien dans cette situation, qu'on a pris cette décision, point. Maintenant, libre à nous d'écrire la suite de l'histoire. Donc en ce qui concerne cette deuxième grande décision que j'ai eu à prendre, qui est de quitter le salariat pour lancer mon entreprise, je dois avouer que c'était quelque chose, moi, qui me semblait être infaisable. Je ne me disais pas du tout que j'avais les compétences pour... être propre patronne, pour monter un business, j'y connaissais rien en comptage, j'y connaissais rien en droit, j'y connaissais rien du tout en fait. Je me disais juste que ça devait être réservé à une élite de personnes et que je ne faisais clairement pas partie de cette élite. L'idée elle a mûri petit à petit dans ma tête en fin de compte et aujourd'hui quand je regarde en arrière, je me dis... Ma posture d'entrepreneur, elle a vachement évolué entre mon petit statut d'auto-entrepreneur qui était assez simple à gérer et aujourd'hui j'y ai été vraiment step by step. Donc se rappeler qu'il y a une montagne à gravir et que c'est bien déjà de commencer par mettre ses chaussures d'alpinisme, si vous voyez ce que je veux dire. Donc vraiment d'y aller step by step. En ce qui me concerne, cette décision de quitter le salariat, elle s'est faite vraiment par opportunité. J'avais pas vocation à la base d'entreprendre, voilà, je me suis jamais dit je vais gérer une boîte, gérer un local, gérer un studio, gérer des clients. Donc pour revenir à cette décision de quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, moi il faut se remettre dans le contexte Covid. Donc forcément je fais partie de ces personnes qui post-Covid, alors moi post-accouchement aussi, se sont vues plutôt alignées avec ce qu'ils faisaient et du coup ils se sont dit ok... On saisit l'opportunité, alors pour certains du confinement, d'autres post-covid, on sait que comme moi il y a beaucoup de boîtes qui étaient un petit peu en souffrance après cette crise. Donc j'ai saisi cette opportunité tout simplement et je me suis formée dans quelque chose que je connaissais déjà puisque j'avais fait une fac de sport, mais plus particulièrement du coup dans le pilates, dans le yoga. Là contrairement à une séparation, à quelque chose qui va être très personnel, très douloureuse, qui va impacter d'autres personnes. Pour le coup, quitter le salariat, monter une entreprise, moi je me suis toujours rappelée que ça reste du matériel, c'est très important comme décision à prendre, mais ça va pas venir impacter, si vous voulez, frontalement d'autres personnes. Il y a personne qui va devoir faire une thérapie parce que vous avez monté une entreprise, si ce n'est vous-même. Là, vous allez monter une entreprise, vous vous sentez plus bien dans votre boulot, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas ? Finalement, cette décision, elle va avoir un impact assez modéré sur tout le reste de votre vie. même si en ce qui me concerne, moi je dis que ça a changé ma vie, parce que c'est venu me faire regarder aussi à l'intérieur de moi. Sur le fait de prendre cette décision, à proprement parler, comment on sait si c'est le bon moment ou pas le bon moment, toujours pareil, se poser avec soi-même, se dire est-ce que je suis bien dans ce que je fais aujourd'hui, à partir de là, la décision elle est assez vite prise, je pense que sur cette décision-là particulièrement, c'est assez facile entre guillemets à prendre, dans le sens où la seule chose que vous allez prendre comme risque, C'est que ça ne fonctionne pas en vrai. Vous ne mettez pas en péril votre santé, bien que des fois on est quand même à la limite pour certaines personnes, moi comprise. Et puis regardez qui l'on est et ce qu'on veut vraiment pour nous-mêmes. Des fois quand on se retrouve dans une entreprise où on ne se sent pas bien, peut-être que juste c'est faire le saut de changer de boulot, ce qui peut être déjà quelque chose d'hyper important pour quelqu'un. Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, c'est se dire du jour au lendemain, il faut que je m'attende aussi à ne plus avoir de collègues, à bosser pour moi, à savoir me mettre des coups de pied aux fesses quand c'est le cas. Je n'aurai personne pour me dire, tu as ça à faire, tu as ça à faire, tu as ça à faire. Il va falloir que ce soit moi-même qui me mette ces coups de pied aux fesses pour me mettre sur mon ordinateur, pour me mettre à prospecter pour ceux qui ont besoin de prospecter, pour me mettre à faire de la communication pour ceux qui ont besoin de faire de la communication. pour me mettre sur les réseaux pour ceux qui n'avaient absolument jamais touché Instagram. Enfin voilà, c'est tout ça qui vient rentrer en compte et dire est-ce que je suis prête à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à quitter l'autoroute qui est le salariat pour la nationale qui est l'entreprenariat ? Est-ce que je... Je suis prêt à découvrir autre chose. Est-ce que je suis prête à ne pas forcément avoir de station essence quand je claque des doigts ? Est-ce que je suis prête à devoir chercher ou m'arrêter pour demander de l'aide ? Parce que l'aide n'est pas rattachée à quelqu'un, comme sur l'autoroute où on a les petites bornes, où il y a marqué qu'on peut appeler quelqu'un en cas de panne. Non, là il va falloir que je cherche à qui est-ce que je peux m'adresser, comment je peux faire. Est-ce que je suis prête aujourd'hui à prendre la nationale ? Moi c'est quelque chose qui est venu je dirais petit à petit. Je suis rentrée sur la nationale, je me suis dit ok c'est chaud mais c'est quand même cool parce qu'il y a du paysage à voir et puis moi j'ai eu la chance d'être beaucoup beaucoup entourée sur cette aventure entrepreneuriale. Au début j'ai fait partie d'un collectif de femmes entrepreneurs ce qui m'a vraiment motivée et ce qui m'a mis vraiment les deux pieds dans les étriers en me disant allez vas-y ma grande tu peux y aller t'en es capable parce que clairement si j'avais été seule... dans ce lancement, je pense que je n'aurais jamais été au bout, très honnêtement. Donc sur le fait de quitter le salariat, se regarder en face, se dire est-ce que ça me convient, si ça ne me convient plus, qu'est-ce que je fais, est-ce que je sais dans quoi je veux me lancer, est-ce qu'il n'y a pas juste quelque chose à faire, peut-être changer d'entreprise, peut-être parler à mon supérieur hiérarchique peut-être d'un potentiel changement de mission. Et j'aimerais vous dire... que je me répète assez régulièrement quand j'ai des doutes par rapport à ma boîte. Je me projette, pas dans 5 ans, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans, je me projette sur mon lit de mort. C'est hyper morbide ce que je suis en train de vous dire, mais je me dis, quand je serai sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai envie de voir quand je regarde en arrière ? Est-ce que j'ai envie d'avoir ce regret-là ? Oui, non. En ce qui me concerne, je me vois sur mon lit de mort, hyper bien sapé, hyper bien maquillé, je sais que je vais mourir, qu'est-ce que j'ai fait ? et qu'on me dit est-ce que tu as des regrets dans ta vie, je veux pouvoir me regarder dans un miroir droit dans les yeux et me dire ce que j'avais à faire, je l'ai fait et je n'ai absolument aucun regret. Parce que tu ne veux pas te retrouver sur ce lit de mort et te dire j'ai pas osé faire ça, moi c'est quelque chose qui est insoutenable pour moi, je ne peux pas en fait, je ne peux pas le concevoir, je ne peux pas me dire je vais me retrouver sur mon lit de mort et ce sera ok pour moi de ne pas avoir fait ça. A ce moment là, au moment où j'ai... où j'ai eu cette opportunité de monter mon studio, d'ouvrir ce studio et de monter du coup mon entreprise au-delà d'avoir un statut d'auto-entrepreneur, je me suis dit, le jour où je suis sur mon lit de mort, c'est quelque chose que j'aurais coché, c'est quelque chose que je ne veux pas avoir comme regret. Je ne veux pas me dire, j'ai eu cette opportunité-là, je ne l'ai pas saisie parce que j'avais trop peur. Et on en vient au quatrième point qui est celui des peurs. Je fais partie de ces personnes qui ont compris tardivement l'impact et l'intérêt des émotions. Alors comprenant la peur, comprenant la joie, comprenant la tristesse, mais en tout cas il y a toute une génération aujourd'hui qu'on tente à emmener vers l'écoute de ses émotions, l'écoute de sa peur, mais de légitimiser vraiment toutes les émotions. Moi je sais que c'est quelque chose que je fais beaucoup avec mon fils parce que je pense qu'avant il y avait vraiment cette volonté de mettre une couverture. sur toutes les émotions que vous pouvez ressentir, en mode avance et ne te soucie pas de tout ce qui se passe à l'intérieur de toi. Quand on a grandi dans ce schéma-là, c'est hyper difficile de conscientiser que tout est ok et tout est légitime en fait. Toutes vos émotions, l'ensemble des émotions, avec toutes les couleurs que ça comporte, sont là pour une raison et sont complètement ok. Et toujours se rappeler qu'elles soient négatives. ou positives, qu'elles ont un rôle à jouer pour votre bien-être et que bien souvent, mettre le couvert dessus, c'est comme mettre un couvercle sur de l'eau qui bout il y a un moment donné où ça va forcément sortir par un endroit il n'y a pas d'autre solution. J'ai mis du temps à être ok avec cette notion de peur d'en jouer un petit peu en tout cas de maintenant prendre le recul sur ok j'ai peur, pourquoi j'ai peur et aller plus loin dans la réflexion J'ai peur de me lancer, j'ai peur de prendre telle ou telle décision. Pourquoi est-ce que j'ai peur ? Pour exemple, j'ai peur de me lancer dans l'entrepreneuriat parce que j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers. Pourquoi j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers ? Parce que j'ai bien un loyer à payer, il faut que je me nourrisse. Déjà d'aller au bout de cette peur. Ok, cette peur, est-ce qu'on a une solution pour rassurer, pour envelopper, pour faire un câlin à cette peur et lui dire c'est normal que tu sois là ? Il y a des choses derrière que ça va impacter. Qu'est-ce que je peux faire pour avoir moins peur ? Me rassurer, me dire je vais être ok avec le fait de peut-être vivre avec moins de... moyen pour un temps, et puis peut-être derrière, faire grossir mon business, mettre tout en oeuvre pour faire grossir mon business et avoir plus de revenus. Se dire, forcément, de manière rationnelle, forcément ça ne va pas exploser du jour au lendemain, c'est très rare que ce soit le cas, il va falloir que je travaille. Est-ce que je suis ok avec ça ? Oui, je suis ok avec ça. Alors dans ce cas-là, cette peur, je viens la rassurer, je viens lui dire, c'est ok, t'es là, c'est normal, c'est bon, protégé, mais tu vas voir. moi et moi-même, on va tout mettre en place et faire en sorte que cette peur, elle ne soit que passagère ou alors qu'elle ne vienne qu'à des moments précis et ce sera ok de l'accepter, ce sera ok de dealer avec. Pareil pour toutes les émotions en fait, d'aller vraiment plus loin, de pousser plus loin votre émotion dans cette réflexion de qu'est-ce que je vais mettre en place, est-ce que je me fais assez confiance pour me dire je ressens de la peur aujourd'hui. mais demain peut-être que ce sera mieux. J'enfonce vraiment des portes ouvertes pour les gens qui sont déjà ok avec tout ça, mais quand on apprend, quand on commence seulement à connecter avec cette notion d'émotion, je sais que c'est toujours bon de se rappeler, toutes les émotions elles sont valables, et puis que toutes les émotions sont passagères. Donc pour revenir à mes moutons, sur le fait de surmonter ses peurs, sur le fait d'avoir peur avant de prendre des grosses décisions, de toujours regarder l'état actuel des lieux. J'ai peur de me lancer, oui, mais pourquoi j'ai peur ? Parce que telle et telle raison, et de mettre vraiment des solutions à chaque objection que va vous faire votre propre peur en fait. Souvent, on a peur de la peur en elle-même. Je sais que par exemple, moi, j'ai une peur panique, une phobie de vomir. C'est ce qui se passe avant, c'est cet effet de peur qui me fait peur en elle-même. C'est l'idée de vomir qui me fait peur, c'est pas vomir en soi, si je me mets à vomir. là tout de suite. J'aurais même pas eu le temps de penser que j'aurais pu avoir peur de vomir. Je pense aussi à ma mère qui a une espèce de peur panique de louper le train. A chaque fois qu'elle vient me voir et qu'on doit prendre le train, elle me dit ok, on met combien de temps pour aller à la gare ? Alors là je lui dis, ma maman, on est vraiment juste à côté, je sais pas, on met 5 minutes pour aller à la gare, sachant que ton train il est à 14h30, si on part à 14h10, on met au max 10 minutes pour y aller, t'arrives à 20 normalement ça devrait bien se passer. Ah non non, mais on part Une demi-heure avant, sinon, sachant qu'on met 5 minutes littéralement pour aller à la gare en voiture. Et que si on est complètement rationnel, elle a 25 minutes pour aller du dépose-minute jusqu'à dans son train. Sa peur, c'est de rater le train. Est-ce que c'est vraiment utile de dépenser de l'énergie dans cette peur de rater le train, alors qu'on part une demi-heure avant ? Ça veut dire que là, tu es en train de stresser dans la voiture, de me faire stresser, de stresser tout le monde. Oh là là, j'ai peur de rater le train, non mais j'ai peur de rater le train, non mais attends, là ça ralentit, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur. En fait, tu viens dépenser ton énergie sur un truc qui n'est pas rationnel. Donc ce que je peux vous conseiller moi sur ça, c'est vraiment de toujours rationaliser les faits. Le fait est que tu as peur de lancer ton business parce que tu as peur de ne pas gagner assez d'argent. Tu ne sais pas en fait ce qui va se passer quand tu vas lancer ton business. Peut-être que ça va décoller, peut-être que tu vas gagner hyper bien ta vie au début. Peut-être que ça va être step by step, mais en tout cas tu viens dépenser de l'énergie à avoir peur d'un truc que tu n'as même pas encore enclenché. Bref, ça c'est pour vous dire que toujours se rappeler que la peur elle est là pour vous protéger, ça c'est sûr. Toujours imaginer le pire pour se protéger de la mort. Si on rationalise les choses, dans les faits, là il n'y a aucune raison d'avoir peur. Souvent aussi ce qui fait peur quand on s'apprête à prendre cette décision de lancer son entreprise, ou même dans la séparation, moi si je reprends mes deux exemples, C'est j'ai peur de ce que les gens vont dire ou penser de moi. Pourquoi on a peur ? Parce qu'on a peur de ne plus être aimé, de ne plus être un être aimable. On a peur que ça vienne entacher la valeur qu'on a aux yeux des gens. Si c'est ça le problème, en fait, ce que vont penser les autres, ça ne regarde qu'eux. Et souvent, les gens qui vont critiquer, les gens qui vont dire des choses négatives sur vous, c'est des gens qui... ne vont pas du tout vous le manifester, donc c'est quelque chose qui ne vous atteindra pas, puisqu'on sait très bien que l'humain est quand même assez conscient de ce qui peut toucher ou de ce qui peut faire mal. Et bien souvent, les gens qui vont dire des choses sur vous, ils vont rarement vous les dire droit dans les yeux. On a rarement vu des gens dire à quelqu'un « ce que tu fais c'est de la merde » . Non, ça n'arrive jamais ou très très rarement. Ou alors, il faut quand même être très mal dans sa vie ou dans sa peau pour aller dire droit dans les yeux à quelqu'un, sachant que ça n'a aucun impact positif. De dire à quelqu'un, ce que tu fais, c'est vraiment de la merde, tu devrais arrêter de faire tout ça. Non, c'est très rare qu'il y ait quelqu'un qui vienne vous dire ça droit dans les yeux. Par contre, ce qui peut arriver, c'est que les gens pensent peut-être que ce que vous faites, c'est de la merde. Mais à la limite, j'ai envie de vous dire, ça, ça ne vous regarde plus en fait. À partir du moment où vous avez donné tout ce que vous avez eu à donner, à partir du moment où vous avez fait... ce qui vous semblait être juste pour vous. Qu'on pense que c'est de la merde ou pas, à la limite ça vous regarde plus en fait, les gens font ce qu'ils veulent de votre travail, de ce que vous donnez. Donc sur le fait d'avoir peur de ce que vont penser les autres ou de ce que vont dire les autres, mettez-vous bien en tête que finalement ça ne regarde que eux et leur propre peur. C'est souvent insupportable ce qu'on va faire dans le regard des gens qui auraient été incapables de faire ce que vous faites. Peut-être que la nana qui va critiquer votre séparation, l'ami qui va vous... tourner le dos. Je dis ça, c'est vraiment random, j'ai pas du tout vécu ça. L'ami du couple qui va vous tourner le dos parce que vous vous êtes séparés, c'est peut-être quelqu'un des fois, quand on regarde un petit peu derrière, qui aurait été incapable de faire ce choix, qui a bien trop peur justement et à qui vous renvoyez du courage, à qui vous renvoyez de la confiance et à qui ça fait très mal de recevoir ça parce qu'elle, elle est incapable de prendre cette décision. Donc rappelez-vous toujours que les gens qui vont venir vous critiquer, c'est des gens à qui ça renvoie quelque chose d'inconfortable. Donc avoir peur de ce qu'on pense de vous, à la limite encore une fois, c'est quelque chose qui ne vous regarde pas. Donc rationalisez encore cette peur, puisque quoi qu'il arrive, il y aura toujours des gens pour dire que ce que vous faites c'est pas bien, que ce que vous faites c'est trop, que ce que vous faites c'est trop peu, que eux ils n'auraient pas pris cette décision. Très bien, peut-être c'est des gens qui sont incapables de prendre des décisions, qui sont incapables d'avoir le courage, la confiance pour aller travailler pour leur propre vie en fait. C'est des gens qui peut-être n'ont jamais pensé à cette métaphore du lit de mort. Peut-être c'est des gens qui vont passer par ici et qui vont se faire cette réflexion et se dire ok, moi sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai pas envie de regretter ? Pour qui ça va venir éclairer certaines choses ? J'aimerais aussi vous donner une petite phrase, un petit mantra moi, qui me parle particulièrement, qui est quand on parle des autres, on parle de soi. Je fais un gros focus là sur la peur du regard de l'autre. Mais je sais que c'est quelque chose qui va parler à beaucoup d'entre vous. Quand on parle des autres, on parle de soi. Quand on parle de ce qu'un tel a fait ou un tel a mal fait, on parle peut-être souvent de ce qu'on n'a pas fait nous ou ce qu'on a mal fait nous. En traduction, c'est vraiment de se rappeler que tout ce qu'on va faire, on le fait pour soi. Peu importe avec quel moteur, peu importe comment on en est venu à prendre cette décision. Ce que vont recevoir les gens. Ça leur appartient. Bien sûr, on est des gens polis, on est des gens bienveillants, on essaye d'être des humains sains et apaisés et apaisants. Ça c'est sûr, on a tous envie d'être comme ça, en tout cas à moins d'être complètement psychopathe. Mais toujours se rappeler qu'en général, quand il y a une critique négative, quand il y a quelque chose qui est mal reçu, c'est souvent quelque chose qui parle de lui-même en fait, qui ne parle pas de vous. Vous, si vous avez fait votre possible et que vous étiez aligné avec vos actions et vos paroles, alors c'est ok. Dernier petit point que j'aimerais aborder par rapport à la peur, vous parlez de la peur qui peut être aussi un immense moteur. Moi je sais que dans les deux grosses décisions que j'ai eu à prendre dans ma vie, qui sont aujourd'hui la séparation et le fait de lancer mon entreprise, dans la première, dans la séparation, la peur elle a été un immense moteur. Parce que la première peur qu'il y ait après une séparation, c'est de se retrouver seule. Le moteur, ça peut être de se dire par exemple, je me retrouve toute seule, c'est quoi la solitude pour moi ? Et le moteur, il est là. C'est quoi cette essence que je peux mettre justement dans mon énergie ? Comment est-ce que je peux alimenter cette peur pour la rendre utile ? C'est de me dire, la solitude, ça représente quoi pour moi ? Pourquoi je me sens seule ? Comment est-ce que je peux faire aujourd'hui dans cette solitude, dans le célibat ou dans le fait d'être mère célibataire, pour me sentir moins seule ? Et là on ouvre plein de portes différentes en fait, ça peut être prendre du temps pour moi, prendre du temps pour moi avec d'autres personnes, intégrer un collectif, intégrer des lieux, des espaces où il va y avoir du monde, où je vais me sentir moins seule, peut-être participer... à des activités qui vont être avec des personnes qui vont vivre les mêmes choses que moi, etc. Ça peut être aussi, par exemple, se retrouver seule face à sa solitude et comprendre en fait ce qu'elle représente pour soi. Pourquoi est-ce que c'est si dur de le vivre ? Ce sur quoi on peut travailler. Une troisième porte, ça peut être aussi, c'est tellement déstabilisant, c'est tellement difficile ce que je vis, la solitude, j'en ai tellement peur. Peut-être que c'est pousser la porte d'un cabinet de psy, d'autres pratiques thérapeutiques qui pourraient vous appeler, que ce soit de la sophrologie ou autre, mais en tout cas se faire aider dans le fait de traverser cette solitude. La peur dans le fait de lancer sa boîte, comme je l'ai dit, ça peut être le regard des autres. Mais ça peut être aussi encore une fois la solitude, donc qu'est-ce que je vais utiliser comme levier pour venir pallier, pour venir rassurer cette peur que j'ai en moi ? Et ça, je trouve que c'est vraiment là où la peur peut devenir un moteur, parce qu'elle n'est pas nécessairement négative cette peur. Qu'est-ce qu'aujourd'hui ça va m'amener à actionner ? Aujourd'hui j'ai peur de... je prends un exemple tout bête, on a souvent peur de la concurrence. La peur de la concurrence, et ben ça m'a fait me repositionner. Ce moteur-là, cette peur m'a apporté à me repositionner. Qui est-ce que je suis moi ? Qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Parce qu'évidemment, moi je gère un studio de pilates et de yoga, je ne suis clairement pas la seule. Et à la fois, je me suis dit, mais attendez, si tous les coiffeurs, ils se mettent à flipper de tous les coiffeurs qui vont s'installer dans leur ville, en fait, à un moment donné, ils n'avancent plus. Ils sont nourris par cette peur, ils sont paralysés par cette peur et du coup, ils font quoi ? Ils arrêtent tout parce qu'ils ont peur de la concurrence. ... Non, c'est premièrement se dire ok, s'il y a de la concurrence, ça veut dire qu'il y a un marché, ça veut dire moi, qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Comment est-ce que je peux m'améliorer pour que du coup les personnes aient envie de venir vers moi ? Comment est-ce que je peux me nourrir de cette concurrence justement pour me dire ça, j'ai pas envie de faire ça ? Ça peut me permettre aussi d'être plus alignée dans ma communication, j'ai pas envie d'avoir une communication lisse. Même si on touche au monde du bien-être, ça m'embête franchement d'avoir une communication en mode Pinterest, où tout se ressemble, où tout est pareil, où les nanas sont représentées toujours avec des leggings assortis, où les nanas sont hyper sérieuses dans leurs pratiques. Non, c'est pas ça que j'ai envie de représenter. J'ai envie qu'on se sente bien, j'ai envie que tout le monde se sente appelé par mon studio, parce que c'est un studio qui est cool, où on se prend pas la tête, où même les débutantes, elles se sentent bien, qu'elles ne se sentent pas. pas regarder, juger, c'est ça que j'ai envie de traduire dans ma communication. C'est pas une communication lisse qui ressemble à tous les autres studios de pilates et de yoga. Tout ça pour vous dire que, encore une fois, moi, cette peur de la concurrence, elle me nourrit. Parce que je me dis, il y a de la concurrence, donc il y a un marché, ce marché, de quoi est-ce qu'il se compose ? Est-ce qu'il se compose de toutes les personnes qui ont envie de pratiquer le pilates et le yoga ? Non. J'ai pas envie d'attirer tout le monde, j'ai envie d'attirer... Une clientèle qui me ressemble. Comment je peux être plus alignée en mettant en place cette action, cette action, cette action. Et voilà comment moi la peur, j'y ai trouvé un moteur dans mon business. Je prends un exemple parmi tant d'autres évidemment, il y en aurait plein d'autres à citer, mais en tout cas voilà c'est pour vous parler un petit peu plus de cette notion de peur. Donc dans le fait de surmonter ces peurs, pensez à rationaliser et pensez que ça peut être un moteur. Donc voilà, j'espère que tout ça, ça vous aura aidé à prendre confiance et à vous autoriser à faire des choix avec audace évidemment en ce que vous prenez comme décision pour vous aujourd'hui, qui est bonne pour vous aujourd'hui. Et de vous rappeler toujours que si vous prenez cette décision aujourd'hui, et bien elle n'est pas là pour rien. Et même si ça doit changer, et même si peut-être elle ne sera plus bonne demain, aujourd'hui elle est bonne pour vous. J'espère que tout cela, ça vous aura... aider à prendre confiance, à voir les choses de manière un petit peu plus douce et un petit peu plus modérée, de vous aider à prendre du recul et surtout vous autoriser à faire des choix, à prendre des grandes décisions. Si je devais revenir vraiment sur quelques points assez clés, je vous rappellerai que dans l'importance de prendre des décisions, il y aura toujours cette notion d'incertitude. Vous n'aurez jamais la main mise sur cette incertitude, de savoir si c'est la bonne décision ou pas. L'important c'est vraiment de faire le point sur ce que l'on vit actuellement et ce qui nous convient plus et ce qui nous pousse aujourd'hui à justement prendre cette décision ou pas. De vous rappeler aussi que ce qui est ok à un moment peut ne plus l'être à un autre. Toujours garder ça en tête, cette notion de mouvance. Aussi j'aimerais vous rappeler que c'est toujours important d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'ont pas existé ou qui n'existeront pas. On sait jamais ce qui aurait pu arriver si on n'avait pas pris cette décision et on ne le saura jamais. L'important c'est vraiment de lâcher prise. sur ce sur quoi, justement, on n'a pas de prise. Nous n'avons pas de prise sur le passé. Ce qui est fait est fait. Ce qui importe, c'est de savoir dans le présent, si ça a l'air d'être assez aligné pour nous, de prendre cette décision. Je vous invite à revenir toujours sur cette métaphore ultra glauque du lit de mort. Moi, je vous promets que c'est ce qui me pousse souvent à prendre des décisions qui, je sais, je ne pourrais pas regretter. Est-ce que ce serait un regret pour moi ? Oui. Dans ce cas-là, je prends cette décision. Si la réponse, c'est oui, Alors dans ce cas-là, foncez. Dans ce cas-là, vous ne posez pas de questions. Tout pourra toujours changer. Ça pourra toujours être possible de revenir en arrière. Ça pourra toujours être possible de modifier l'avenir. Par contre, de vous dire j'ai pas fait ça et je regretterais de ne pas avoir fait ça, ça pour moi, je sais que c'est insupportable mais c'est très personnel. Donc apprendre ou à laisser. Et sur cette notion de peur, j'aimerais revenir sur quelque chose. Toujours pareil, c'est ok d'avoir des peurs à condition que vos peurs ne deviennent pas paralysantes. C'est toujours se dire... Est-ce que cette peur, elle devient moteur ? Ou est-ce que cette peur, est-ce qu'elle m'empêche de faire des choix ? Est-ce qu'elle m'empêche d'avancer ? Si elle m'empêche d'avancer, peut-être que c'est sur ça qu'il faut travailler sur soi, seule ou avec l'aide de quelqu'un d'autre, pour que ça devienne plus paralysant. Et pour conclure sur moi, mes deux grosses décisions dans lesquelles j'ai beaucoup parlé aujourd'hui, je vous rassurerais peut-être en vous disant... qu'aujourd'hui, moi, il n'y a pas du tout de notion de regret, puisque je ne connais pas et je ne connaîtrai jamais les scénarios qui auraient été ceux d'une vie avec lesquels je n'aurais pas pris ces décisions. Je ne pourrai jamais savoir, on ne pourra jamais savoir. Donc aujourd'hui, je n'ai pas de regret parce que je lâche prise sur ce sur quoi je n'ai absolument pas de prise. Voilà, il est temps pour moi de vous quitter, en espérant que vous aurez passé un bon moment, que ça vous donnera envie, voilà, de... Vous de votre côté peut-être d'actionner des choses, de faire le point sur ces décisions que vous n'arrivez pas à prendre, de vous aider, de vous permettre de faire les choses avec plus de confiance et toujours de vous rassurer. Prenez cet épisode vraiment comme un câlin, tout va bien se passer du moment que ce que vous faites c'est aligné avec vous-même. On ne pourra jamais reprocher à quelqu'un d'avoir osé et là j'en viens vraiment au leitmotiv qui est d'oser. On ne peut pas critiquer quelqu'un qui ose, il a de l'audace. Elle a du courage, elle a le mérite d'avoir osé. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite ! Non, ça ne veut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:00

  • Prendre des décisions importantes dans la vie

    00:32

  • L'importance de la confiance en soi

    01:46

  • La métaphore de l'autoroute et de la nationale

    05:05

  • Réflexion sur la séparation et ses impacts

    09:59

  • Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat

    19:14

  • La peur comme moteur d'action

    36:40

  • Conclusion et encouragement à oser

    44:14

Description

🤩Si vous aussi vous vous demandez :

  • Comment savoir si c'est une bonne décision ?

  • Pourquoi c'est si terrifiant de changer de cap ?

  • Comment j'ai fait pour oser moi même ?

  • Comment ne plus avoir peur ?


👉Et si finalement la peur était la clé de la transformation ?


✨Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment faire le point sur votre situation actuelle

  • Comment oser prendre des décisions qui vous rapprochent de votre épanouissement personnel

  • Comment s'affranchir des peurs et gagner en confiance ?


Je vous partage ici, avec sincérité, mon parcours jusqu'à maintenant.

Un chemin parsemé de décisions difficiles à prendre, aussi courageuses qu'audacieuses, qui ont radicalement changé ma vie.

Je vous partage mes réflexions sur la prise de grandes décisions, aussi bien d'un point de vue personnel que d'un point de vue professionnel.

En bref, ces choix, bien que difficiles, sont souvent ceux qui nous rapprochent de notre véritable essence et de notre bien-être.

Dans un monde où l'incertitude règne, je vous invite à vous rappeler que les décisions difficiles peuvent être les plus libératrices.


👉Venez me retrouver sur instagram : @with.lolala ou @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter. Je serais ravie de répondre a vos questions.


💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler... de quelque chose d'assez personnel. Récemment, j'ai reçu quelques messages de femmes qui me demandent par où j'ai commencé, comment j'ai fait pour me mettre à mon compte, comment j'ai fait pour me lancer. Et j'avais envie de faire un épisode plutôt, on va dire, d'un point de vue mindset et pas tant dans le pratico-pratique du comment faire, les étapes à respecter quand on a envie de se lancer. Au-delà de ça, comment oser ? prendre cette décision de lancer son business, de se séparer. Ça, c'est des grosses décisions qui, quand on se retrouve face à ce choix, on se demande toujours comment ne pas avoir peur de se tromper. Et j'avais envie du coup de vous faire cet épisode pour peut-être vous donner plutôt des clés d'un point de vue confiance. Donc dans cet épisode, vous allez comprendre un petit peu plus comment moi j'en suis arrivée là, les clés que je peux vous donner. Et à la question comment être sûre qu'on se trompe pas, et bien comment plutôt prendre quand même la décision sans être sûre que c'est la bonne. Donc à la fin de cet épisode vous en saurez un petit peu plus évidemment sur moi, sur mon parcours. Donc on parlera de l'importance des grandes décisions, je vous parlerai de deux décisions qui ont vraiment marqué ma vie, qui ont fait que j'en serais certainement pas là aujourd'hui si je ne les avais pas prises. Déjà de 1, l'importance. qu'il y a derrière le fait de prendre des grandes décisions. Pour exemple, la séparation avec le papa de mon fils, le lancement dans l'entrepreneuriat, et puis cette notion de peur, comment surmonter ces peurs, comment prendre cette décision et au-delà de surmonter ces peurs, être ok avec ces peurs. Alors l'importance des grandes décisions, pour moi cette importance elle réside, comment savoir si c'est une grande décision ? Tout simplement... Parce qu'on sait qu'une décision qu'on a du mal à prendre, c'est certainement une décision qui va changer à jamais le cours de notre histoire, le cours de notre vie. Et du coup, se rappeler de ça, tout en étant dans l'incertitude, c'est presque ce qui est le plus difficile. C'est de se dire, ok, je vais prendre une décision qui va certainement changer toute la couleur de mon futur, mais je ne suis pas sûre que c'est la bonne chose. Voilà, donc ça c'est le point, je dirais, qui est le plus difficile à accepter quand on prend des décisions, c'est cette incertitude. Et ce que j'ai envie de vous donner pour vous rassurer, c'est de vous dire qu'aujourd'hui, vous êtes amené à prendre cette décision parce qu'il y a quelque chose forcément qui ne vous convient plus. Donc moi, le premier conseil que je peux vous donner, c'est de faire le point sur ce que vous vivez actuellement dans votre présent et ce qui ne vous convient plus. Aujourd'hui, je ne me sens pas bien dans mon travail, dans ce que je fais professionnellement, dans lequel je ne suis plus alignée du tout. Il va falloir que je prenne une décision, soit changer de travail, soit me mettre à mon compte. si c'est quelque chose qui vous parle, soit faire, je sais pas moi, un bilan de compétences, autre chose. Dans tous les cas, il va falloir prendre une décision puisque le fait est que, aujourd'hui, cette situation, elle ne vous convient plus. Que vous soyez dans l'incertitude ou pas, j'ai envie de vous dire, quoi qu'il arrive, il va falloir y aller puisque c'est pas humain de rester dans une situation qui ne vous convient plus. J'aimerais vous rappeler que l'importance des grandes décisions... C'est aussi d'être ok avec le fait que vous allez prendre une décision, mais que, ce qui vous semble vrai aujourd'hui, gardez en tête que tout est toujours extrêmement en mouvance. Ce que je veux dire par là, c'est que moi bien souvent, des fois je regarde en arrière et je me dis « Oh là là, mais comment j'ai pu penser ça ? Comment j'ai pu être sûre de ça à cet instant-là ? » Alors qu'aujourd'hui, ça me semble être complètement l'inverse ou complètement faux. Gardez vraiment en tête qu'il n'y a pas vraiment... de choses qui vont rester gravées dans le marbre et qui ne seront pas du tout modifiables de par votre pensée, de par les ajustements à faire dans le futur. Donc si ça peut vous rassurer, le troisième conseil que je peux vous donner par rapport à l'importance de prendre une décision, c'est de se dire ce qui est vrai aujourd'hui sera peut-être plus vrai demain ou après-demain. Et peut-être que j'aurais changé d'idée, cette idée de la mouvance dans notre esprit, dans notre vie. Tout ça, ça peut changer. Donc vraiment partez du principe que peut-être vous allez vous lancer dans quelque chose, peut-être que ça va plus vous convenir et ce sera pas grave. Il n'y aura pas de drame en fait à en faire dans tout ça. J'aime bien parler de cette métaphore quand on me pose la question, comment tu sais quand t'as pris x ou y décision qui n'était certainement pas les plus faciles à prendre parce que tu savais derrière que ça allait être un long chemin. Dans ce sens-là, j'aime bien utiliser cette métaphore qui est celle de qu'est-ce que tu prends, la nationale ou l'autoroute ? L'autoroute, on sait, on va payer, ça va être lisse, ça va être en général plus facile parce que c'est quelque chose qui a été déjà tracé, il y a quelqu'un qui a déblayé tous les champs, il y a quelqu'un qui a enlevé tous les cailloux sur la route, il y a des milliers de personnes qui ont travaillé pour que ce soit facile d'accès, pour que... que ce soit une route linéaire, pour que ce soit une route qui soit en général plus courte. Il y a tout qui est adapté dans l'autoroute. Vous avez des aires, il y a des panneaux de signalisation, il y a des petits messages parfois en vous disant attention, ne dépassez pas les limitations de vitesse, attention, faites des pauses quand vous avez besoin. La nationale, c'est souvent quand vous suivez le GPS, vous décidez de ne pas prendre l'autoroute. ça peut être la nationale, ça peut être des petits chemins, on connaît toutes Waze ou Maps qui nous font passer des fois par des chemins où on n'était pas prêt du tout. Il y a le choix entre prendre l'autoroute qui est une route simple et la nationale qui est un petit peu moins empruntée, mais peut-être qui va vous permettre de découvrir autre chose. Donc qu'est-ce que je choisis de prendre ? Est-ce que je choisis de prendre le chemin facile, l'autoroute, ou est-ce que je choisis de prendre... la nationale qui va me permettre de partir un petit peu plus à l'aventure, on va dire. Je ne suis pas du tout sûre de ce que je vais trouver sur la nationale. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire de l'essence. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire pipi. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter à acheter un sandwich si j'ai faim. C'est quelque chose de plus incertain, on va dire. L'autoroute va avoir cette facilité d'accès qui va vous emmener du point A au point B de manière assez facile et linéaire. La nationale va vous emmener du point A au point B. A au point B, mais peut-être vous allez passer par le point Abyss à terre et peut-être après le point B. Sur l'autoroute, on va vous guider, on ne va pas vous laisser le choix en fait. Si tu veux faire de l'essence, tu feras de l'essence dans 10 km. Sur la nationale, peut-être que je devrais attendre de trouver une station essence, mais peut-être que cette station essence, elle me fera découvrir un petit village qui est hyper charmant, qui est hyper chouette. où il y aura peut-être des gens à qui je vais pouvoir parler. Peut-être que j'arriverai moins vite à mon point B, mais je vais peut-être découvrir d'autres paysages, je vais peut-être pouvoir m'arrêter plutôt dans un parc, une aire hyper industrialisée, avec tout ce qu'il faut, mais finalement, je vais manger un sandwich décongelé de je ne sais quelle marque. Peut-être que si je prends la nationale, je vais pouvoir m'arrêter dans un petit restaurant, dans un petit village que je ne connais pas. Voilà. Je pars un petit peu plus à l'aventure en prenant la nationale. C'est quelque chose que moi me parle beaucoup. Je ne choisis pas de prendre l'autoroute cette fois-ci. Parce que j'ai envie de découvrir autre chose. Même si je sais très bien que peut-être ça va prendre plus de temps. La métaphore, elle est valable pour le fait de créer son entreprise, mais la métaphore, elle peut aussi être valable pour tout autre type de choix sur lesquels on va devoir prendre des décisions. Le dernier point dont j'aimerais vous parler sur cette première partie, sur l'importance de prendre des grandes décisions, je vous invite à vous connecter à cette confiance, cette intuition, cette confiance viscérale avec ce qui va se passer. Vous savez que vous n'êtes pas bien dans cette situation, qu'il va falloir vous en sortir, mais de vous rappeler que de toute façon, on n'a aucune certitude dans quoi que ce soit finalement. Des fois, il faut juste savoir se dire « Ok, j'ai confiance, je réfléchis, peut-être je me laisse une semaine. » J'essaie de réfléchir sans aucune distraction, c'est-à-dire que sans forcément demander l'avis d'un tel ou d'un tel. Sans forcément occuper mes journées pour surtout pas avoir à réfléchir. J'ai aucune certitude. Mais à la fin de la semaine, je vais juste écouter mon intuition. Et je saurais que peut-être, c'est là où il faut aller. Qu'est-ce qu'au fond de moi, je ressens ? Est-ce que je suis bien ? Est-ce que c'est confortable ? Sachant que peut-être la décision que vous allez prendre, elle va être inconfortable aussi. Mais vous saurez avec votre intuition si c'est ok ou si c'est pas ok. Donc pour revenir à mon expérience. sur les deux dernières grosses décisions que j'ai prises dans ma vie et je pense sincèrement que c'est ces décisions qui ont changé tout le cours de mon histoire. Aujourd'hui, ma vie, elle ne serait pas du tout celle-là si je n'avais pas pris ces deux décisions. Alors là, ce n'est pas l'idée de vous dire, ah, ça a été une bonne chose ou ah, ben finalement, je regrette. C'est vraiment comment j'ai fait, qu'est-ce qui m'a poussé vraiment à les prendre. Donc pour revenir sur la première, je pense que ça a été vraiment la séparation avec le papa de mon petit garçon. Ça va être la décision la plus difficile, je pense, à prendre de ma vie, parce que contrairement à une décision où je vous disais rien n'est immuable, tout peut changer, là pour le coup ça peut changer, effectivement je peux dans 10 ans me remettre avec le papa de mon fils. C'est pas du tout le projet, mais c'est quelque chose qui va être plus difficile que de dire demain je retourne dans le salariat si j'en ai marre de galérer avec mon entreprise. C'est une décision qui est difficile, parce que vous savez qu'elle va impacter non seulement votre histoire personnelle... mais elle va aussi impacter d'autres personnes, à savoir là pour le coup un enfant, une autre personne qui va certainement en souffrir, qui va certainement devoir se reconstruire derrière. Quand on a des enfants, on sait très bien que les dommages collatéraux, c'est des dommages collatéraux qu'il va falloir traiter dans le futur pour pas que ça devienne des gros traumatismes. Une séparation, c'est une décision qui est très difficile à prendre parce qu'on sait très bien que derrière, il va falloir travailler très très dur pour que ça vienne pas impacter le bien-être d'autrui et son bien-être à soi. Pour revenir du coup à l'importance de cette grande décision, toujours revenir, comment est-ce que je dois prendre cette décision ? Est-ce que je suis bien dans ma vie actuellement ? Ben le constat c'est que non, je vais pas rentrer dans les détails, mais le constat c'est qu'aujourd'hui tout le monde est dans un mal-être qui fait que ben on a plus envie de s'infliger ça. Aujourd'hui, ben notre fils... il est plus bien dans le foyer familial parce qu'il y a deux adultes qui n'arrivent plus à s'entendre, la situation telle qu'elle est, elle tient plus en fait. Tout le monde est dans un mal-être, tout le monde se sent mal. Alors moi j'ai du mal avec le fait de dire « Oui, mais papa et maman, ils seront plus heureux chacun de leur côté. » C'est faux. Dans la séparation, les premiers temps, il n'y a personne qui est heureux. Il n'y a personne, en tout cas c'est très rare, les personnes qui vont reconstruire leur vie 5 minutes après s'être séparées, 5 minutes après avoir changé de... D'environnement, papa et maman, clairement, ils n'ont pas été plus heureux l'instant d'après. Par contre, on s'est sortis tous d'une situation qui était très difficile, très conflictuelle, pour aller chercher peut-être quelque chose de plus serein, plus apaisé. Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé l'instant d'après. C'est quelque chose qui s'est construit petit à petit. Une séparation, c'est embarquer avec soi une blessure qui va mettre du temps à se soigner, en fait. On bouscule complètement notre ancrage. Encore une fois, là, on peut parler de cet équilibre qui est cette table qui tient avec quatre pieds, un pied étant la présence d'un Ausha, la présence de cette personne dans le couple avec qui vous êtes depuis des années et qui tout d'un coup, on met un grand coup de pied dedans et on s'est dit, allez, bon courage, maintenant, il va falloir tenir avec trois pieds. Donc le temps de reconstruire. Peut-être des pieds plus renforcés. En tout cas de se dire comment je vais faire là pour rallonger peut-être un des pieds. Peut-être le pied de l'amitié que je vais avoir avec d'autres personnes. Peut-être me focus sur mon enfant. Cette métaphore de la table, elle est intéressante dans le sens où c'est rare qu'on constate qu'il y ait quatre pieds qui tiennent et qui font que votre vie elle va bien. Votre vie c'est la table. Les quatre pieds ça peut être... Mon enfant, mon foyer familial, le deuxième pied, mes amis, ma vie sociale, le troisième pied, ça peut être mes activités personnelles, mes passions, quatrième pied, mon environnement professionnel. En fait, ce pied-là, c'est aussi votre ancrage financier. C'est rare que ces quatre pieds, ils soient tous de la même taille. Cette métaphore de la table qui ne tient plus, on enlève, on vient mettre un énorme coup de... pied dans un pied qui était l'ancrage familial, l'ancrage du couple, et on te dit, bah, bon courage. Bah non, ça fonctionne pas comme ça. Il va falloir faire pousser un autre pied, parce que il y en a un, en fait, qui vient de disparaître. Sur la séparation, du coup, moi, je me suis vraiment penchée sur je suis plus bien aujourd'hui, il va falloir que ça change. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? En ce qui me concerne, quand je me suis séparée, alors j'ai pas du tout eu envie de me remettre en couple, tout de suite. J'avais pas du tout envie de remplacer ce pied qui avait complètement été effacé. Pas du tout. Mais par contre, j'ai renforcé énormément ma vie sociale. J'ai connecté avec beaucoup de femmes qui vivaient la même chose que moi et ça m'a permis justement de faire pousser un pied un petit peu plus loin, l'entraide avec d'autres femmes, avec d'autres familles, avec d'autres familles monoparentales ou autres, mais de se dire je me raccroche à ça en fait le temps que ça aille mieux et puis ça va m'apporter d'autres choses aussi dans ma vie. Je me suis beaucoup raccrochée à mon boulot aussi, ça c'est clair. J'ai foncé tête baissée dans l'entrepreneuriat, j'ai énormément construit de choses autour de ma boîte. Voilà, c'est peut-être des choses où je n'aurais pas eu l'espace pour faire ça si j'étais restée dans ce couple qui n'allait plus parce que de toute façon, ça me bouffait 90% de mon espace mental. Se rappeler que tout ce qu'on vit, ça va venir renforcer peut-être quelque chose et peut-être que ça va permettre cette blessure, elle va être pensée peut-être par d'autres choses qui vont venir s'adoucir à côté. La séparation, si c'est ce que vous traversez, ce que vous avez eu à traverser, ce que vous vous apprêtez aussi à traverser, vous allez vous entourer, vous allez avoir confiance en ce qui se passe, mais vous allez toujours garder conscience qu'il va falloir vous laisser de temps de penser cette plaie. Cette plaie elle est énorme. J'ouvre une petite parenthèse par rapport aux gens qui partent parce qu'ils sont en danger, effectivement de partir quand on est en danger c'est vital. Là c'est pas du tout ça dont je parle, c'est vraiment une séparation qui se passe dans comme un accord, voire aussi dans des moments de doute où on a envie de récupérer ce pied, de se dire oh là là mais moi je me noie en fait sans toi. C'est vrai qu'il y a cette phase moi je trouve dans la séparation où ça déséquilibre tellement l'équilibre qu'on avait que bah on sait plus en fait qui on est. Quand on a vécu des années et des années avec quelqu'un c'est hyper dur en fait de revenir à soi et se dire mais moi qu'est-ce que je m'apporte toute seule puisque j'ai été dans ce schéma de couple où toutes nos décisions étaient interconnectées toutes nos décisions se prenaient à deux tous les projets étaient communs qui je suis en fait d'un point de vue personnel et vous rappeler d'avoir confiance j'avais écouté peut-être quelques mois après ma séparation moi je suis une très grande fan du chanteur ben mazué c'est plutôt marrant parce que pour le coup Quand il a sorti son album Paradis, qui parle juste de séparation à 100%, j'avais écouté un podcast où il disait qu'une séparation, c'était jamais facile. La séparation, quand on vit une séparation, qu'on ait des enfants ou pas, c'est jamais quelque chose qui est cool à vivre. Et il avait évoqué cette métaphore du sparadrap. Si je retrouve le lien de cet épisode de podcast, je vous le mettrai en description. Il parlait du sparadrap qu'on enlève quand on se sépare. Il disait qu'il y avait deux choses. Il y avait, quand on se sépare, on n'a pas d'enfant, on arrache le sparadrap, on coupe tout contact avec la personne avec qui on était, et on se reconstruit, et on pense sa plaie, en arrachant ce sparadrap. Vous voyez ce que ça fait comme douleur ? Il parle de cette douleur quand on arrache le sparadrap, qui est assez vive, mais qui est assez rapide finalement. Et donc il dit que quand on se sépare et qu'on a des enfants, un ou des enfants, c'est un sparadrap qu'on enlève petit à petit. Très très très lentement. Et effectivement, c'est vraiment ça moi que j'ai ressenti. C'est un sparadrap qu'on ne peut pas arracher en fait. On ne peut pas l'arracher vite, puisqu'il y a un enfant au milieu. Donc c'est vraiment une douleur qui est longue, qui est latente, qui met du temps. Ce sparadrap, au bout d'un moment il s'enlève, mais ça prend vraiment du temps parce qu'on ne peut pas couper contact avec la personne avec qui on a fait un enfant, c'est pas possible. Donc on a toujours ce contact, toujours cet aller-retour, toujours à se demander est-ce que c'est une bonne décision, est-ce que c'est pas une bonne décision, mais qu'est-ce que je fais vivre à mon enfant, cette culpabilité tout ça. Donc c'est vraiment ça que je trouve très très dur dans le fait de prendre cette décision de la séparation quand on a un enfant. Moi je vous conseille aussi d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'existeront pas. Du type, on entend souvent, on sait ce qu'on perd, jamais ce qu'on retrouve. Je pense qu'il faut vraiment se focus sur je sais ce que je quitte, je sais, je me rattache aussi à comment j'étais quand j'étais avant de prendre cette décision. Pour éviter de regretter et de se dire oulala mais j'ai pris une mauvaise décision, j'aurais jamais dû faire ça et du coup commencer à se flageller, culpabiliser. On sait ce qu'on perd, ça c'est clair, mais on sait jamais en fait. On sait jamais si... ça n'aurait pas empiré. Le fait est qu'on n'était pas bien dans cette situation, qu'on a pris cette décision, point. Maintenant, libre à nous d'écrire la suite de l'histoire. Donc en ce qui concerne cette deuxième grande décision que j'ai eu à prendre, qui est de quitter le salariat pour lancer mon entreprise, je dois avouer que c'était quelque chose, moi, qui me semblait être infaisable. Je ne me disais pas du tout que j'avais les compétences pour... être propre patronne, pour monter un business, j'y connaissais rien en comptage, j'y connaissais rien en droit, j'y connaissais rien du tout en fait. Je me disais juste que ça devait être réservé à une élite de personnes et que je ne faisais clairement pas partie de cette élite. L'idée elle a mûri petit à petit dans ma tête en fin de compte et aujourd'hui quand je regarde en arrière, je me dis... Ma posture d'entrepreneur, elle a vachement évolué entre mon petit statut d'auto-entrepreneur qui était assez simple à gérer et aujourd'hui j'y ai été vraiment step by step. Donc se rappeler qu'il y a une montagne à gravir et que c'est bien déjà de commencer par mettre ses chaussures d'alpinisme, si vous voyez ce que je veux dire. Donc vraiment d'y aller step by step. En ce qui me concerne, cette décision de quitter le salariat, elle s'est faite vraiment par opportunité. J'avais pas vocation à la base d'entreprendre, voilà, je me suis jamais dit je vais gérer une boîte, gérer un local, gérer un studio, gérer des clients. Donc pour revenir à cette décision de quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, moi il faut se remettre dans le contexte Covid. Donc forcément je fais partie de ces personnes qui post-Covid, alors moi post-accouchement aussi, se sont vues plutôt alignées avec ce qu'ils faisaient et du coup ils se sont dit ok... On saisit l'opportunité, alors pour certains du confinement, d'autres post-covid, on sait que comme moi il y a beaucoup de boîtes qui étaient un petit peu en souffrance après cette crise. Donc j'ai saisi cette opportunité tout simplement et je me suis formée dans quelque chose que je connaissais déjà puisque j'avais fait une fac de sport, mais plus particulièrement du coup dans le pilates, dans le yoga. Là contrairement à une séparation, à quelque chose qui va être très personnel, très douloureuse, qui va impacter d'autres personnes. Pour le coup, quitter le salariat, monter une entreprise, moi je me suis toujours rappelée que ça reste du matériel, c'est très important comme décision à prendre, mais ça va pas venir impacter, si vous voulez, frontalement d'autres personnes. Il y a personne qui va devoir faire une thérapie parce que vous avez monté une entreprise, si ce n'est vous-même. Là, vous allez monter une entreprise, vous vous sentez plus bien dans votre boulot, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas ? Finalement, cette décision, elle va avoir un impact assez modéré sur tout le reste de votre vie. même si en ce qui me concerne, moi je dis que ça a changé ma vie, parce que c'est venu me faire regarder aussi à l'intérieur de moi. Sur le fait de prendre cette décision, à proprement parler, comment on sait si c'est le bon moment ou pas le bon moment, toujours pareil, se poser avec soi-même, se dire est-ce que je suis bien dans ce que je fais aujourd'hui, à partir de là, la décision elle est assez vite prise, je pense que sur cette décision-là particulièrement, c'est assez facile entre guillemets à prendre, dans le sens où la seule chose que vous allez prendre comme risque, C'est que ça ne fonctionne pas en vrai. Vous ne mettez pas en péril votre santé, bien que des fois on est quand même à la limite pour certaines personnes, moi comprise. Et puis regardez qui l'on est et ce qu'on veut vraiment pour nous-mêmes. Des fois quand on se retrouve dans une entreprise où on ne se sent pas bien, peut-être que juste c'est faire le saut de changer de boulot, ce qui peut être déjà quelque chose d'hyper important pour quelqu'un. Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, c'est se dire du jour au lendemain, il faut que je m'attende aussi à ne plus avoir de collègues, à bosser pour moi, à savoir me mettre des coups de pied aux fesses quand c'est le cas. Je n'aurai personne pour me dire, tu as ça à faire, tu as ça à faire, tu as ça à faire. Il va falloir que ce soit moi-même qui me mette ces coups de pied aux fesses pour me mettre sur mon ordinateur, pour me mettre à prospecter pour ceux qui ont besoin de prospecter, pour me mettre à faire de la communication pour ceux qui ont besoin de faire de la communication. pour me mettre sur les réseaux pour ceux qui n'avaient absolument jamais touché Instagram. Enfin voilà, c'est tout ça qui vient rentrer en compte et dire est-ce que je suis prête à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à quitter l'autoroute qui est le salariat pour la nationale qui est l'entreprenariat ? Est-ce que je... Je suis prêt à découvrir autre chose. Est-ce que je suis prête à ne pas forcément avoir de station essence quand je claque des doigts ? Est-ce que je suis prête à devoir chercher ou m'arrêter pour demander de l'aide ? Parce que l'aide n'est pas rattachée à quelqu'un, comme sur l'autoroute où on a les petites bornes, où il y a marqué qu'on peut appeler quelqu'un en cas de panne. Non, là il va falloir que je cherche à qui est-ce que je peux m'adresser, comment je peux faire. Est-ce que je suis prête aujourd'hui à prendre la nationale ? Moi c'est quelque chose qui est venu je dirais petit à petit. Je suis rentrée sur la nationale, je me suis dit ok c'est chaud mais c'est quand même cool parce qu'il y a du paysage à voir et puis moi j'ai eu la chance d'être beaucoup beaucoup entourée sur cette aventure entrepreneuriale. Au début j'ai fait partie d'un collectif de femmes entrepreneurs ce qui m'a vraiment motivée et ce qui m'a mis vraiment les deux pieds dans les étriers en me disant allez vas-y ma grande tu peux y aller t'en es capable parce que clairement si j'avais été seule... dans ce lancement, je pense que je n'aurais jamais été au bout, très honnêtement. Donc sur le fait de quitter le salariat, se regarder en face, se dire est-ce que ça me convient, si ça ne me convient plus, qu'est-ce que je fais, est-ce que je sais dans quoi je veux me lancer, est-ce qu'il n'y a pas juste quelque chose à faire, peut-être changer d'entreprise, peut-être parler à mon supérieur hiérarchique peut-être d'un potentiel changement de mission. Et j'aimerais vous dire... que je me répète assez régulièrement quand j'ai des doutes par rapport à ma boîte. Je me projette, pas dans 5 ans, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans, je me projette sur mon lit de mort. C'est hyper morbide ce que je suis en train de vous dire, mais je me dis, quand je serai sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai envie de voir quand je regarde en arrière ? Est-ce que j'ai envie d'avoir ce regret-là ? Oui, non. En ce qui me concerne, je me vois sur mon lit de mort, hyper bien sapé, hyper bien maquillé, je sais que je vais mourir, qu'est-ce que j'ai fait ? et qu'on me dit est-ce que tu as des regrets dans ta vie, je veux pouvoir me regarder dans un miroir droit dans les yeux et me dire ce que j'avais à faire, je l'ai fait et je n'ai absolument aucun regret. Parce que tu ne veux pas te retrouver sur ce lit de mort et te dire j'ai pas osé faire ça, moi c'est quelque chose qui est insoutenable pour moi, je ne peux pas en fait, je ne peux pas le concevoir, je ne peux pas me dire je vais me retrouver sur mon lit de mort et ce sera ok pour moi de ne pas avoir fait ça. A ce moment là, au moment où j'ai... où j'ai eu cette opportunité de monter mon studio, d'ouvrir ce studio et de monter du coup mon entreprise au-delà d'avoir un statut d'auto-entrepreneur, je me suis dit, le jour où je suis sur mon lit de mort, c'est quelque chose que j'aurais coché, c'est quelque chose que je ne veux pas avoir comme regret. Je ne veux pas me dire, j'ai eu cette opportunité-là, je ne l'ai pas saisie parce que j'avais trop peur. Et on en vient au quatrième point qui est celui des peurs. Je fais partie de ces personnes qui ont compris tardivement l'impact et l'intérêt des émotions. Alors comprenant la peur, comprenant la joie, comprenant la tristesse, mais en tout cas il y a toute une génération aujourd'hui qu'on tente à emmener vers l'écoute de ses émotions, l'écoute de sa peur, mais de légitimiser vraiment toutes les émotions. Moi je sais que c'est quelque chose que je fais beaucoup avec mon fils parce que je pense qu'avant il y avait vraiment cette volonté de mettre une couverture. sur toutes les émotions que vous pouvez ressentir, en mode avance et ne te soucie pas de tout ce qui se passe à l'intérieur de toi. Quand on a grandi dans ce schéma-là, c'est hyper difficile de conscientiser que tout est ok et tout est légitime en fait. Toutes vos émotions, l'ensemble des émotions, avec toutes les couleurs que ça comporte, sont là pour une raison et sont complètement ok. Et toujours se rappeler qu'elles soient négatives. ou positives, qu'elles ont un rôle à jouer pour votre bien-être et que bien souvent, mettre le couvert dessus, c'est comme mettre un couvercle sur de l'eau qui bout il y a un moment donné où ça va forcément sortir par un endroit il n'y a pas d'autre solution. J'ai mis du temps à être ok avec cette notion de peur d'en jouer un petit peu en tout cas de maintenant prendre le recul sur ok j'ai peur, pourquoi j'ai peur et aller plus loin dans la réflexion J'ai peur de me lancer, j'ai peur de prendre telle ou telle décision. Pourquoi est-ce que j'ai peur ? Pour exemple, j'ai peur de me lancer dans l'entrepreneuriat parce que j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers. Pourquoi j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers ? Parce que j'ai bien un loyer à payer, il faut que je me nourrisse. Déjà d'aller au bout de cette peur. Ok, cette peur, est-ce qu'on a une solution pour rassurer, pour envelopper, pour faire un câlin à cette peur et lui dire c'est normal que tu sois là ? Il y a des choses derrière que ça va impacter. Qu'est-ce que je peux faire pour avoir moins peur ? Me rassurer, me dire je vais être ok avec le fait de peut-être vivre avec moins de... moyen pour un temps, et puis peut-être derrière, faire grossir mon business, mettre tout en oeuvre pour faire grossir mon business et avoir plus de revenus. Se dire, forcément, de manière rationnelle, forcément ça ne va pas exploser du jour au lendemain, c'est très rare que ce soit le cas, il va falloir que je travaille. Est-ce que je suis ok avec ça ? Oui, je suis ok avec ça. Alors dans ce cas-là, cette peur, je viens la rassurer, je viens lui dire, c'est ok, t'es là, c'est normal, c'est bon, protégé, mais tu vas voir. moi et moi-même, on va tout mettre en place et faire en sorte que cette peur, elle ne soit que passagère ou alors qu'elle ne vienne qu'à des moments précis et ce sera ok de l'accepter, ce sera ok de dealer avec. Pareil pour toutes les émotions en fait, d'aller vraiment plus loin, de pousser plus loin votre émotion dans cette réflexion de qu'est-ce que je vais mettre en place, est-ce que je me fais assez confiance pour me dire je ressens de la peur aujourd'hui. mais demain peut-être que ce sera mieux. J'enfonce vraiment des portes ouvertes pour les gens qui sont déjà ok avec tout ça, mais quand on apprend, quand on commence seulement à connecter avec cette notion d'émotion, je sais que c'est toujours bon de se rappeler, toutes les émotions elles sont valables, et puis que toutes les émotions sont passagères. Donc pour revenir à mes moutons, sur le fait de surmonter ses peurs, sur le fait d'avoir peur avant de prendre des grosses décisions, de toujours regarder l'état actuel des lieux. J'ai peur de me lancer, oui, mais pourquoi j'ai peur ? Parce que telle et telle raison, et de mettre vraiment des solutions à chaque objection que va vous faire votre propre peur en fait. Souvent, on a peur de la peur en elle-même. Je sais que par exemple, moi, j'ai une peur panique, une phobie de vomir. C'est ce qui se passe avant, c'est cet effet de peur qui me fait peur en elle-même. C'est l'idée de vomir qui me fait peur, c'est pas vomir en soi, si je me mets à vomir. là tout de suite. J'aurais même pas eu le temps de penser que j'aurais pu avoir peur de vomir. Je pense aussi à ma mère qui a une espèce de peur panique de louper le train. A chaque fois qu'elle vient me voir et qu'on doit prendre le train, elle me dit ok, on met combien de temps pour aller à la gare ? Alors là je lui dis, ma maman, on est vraiment juste à côté, je sais pas, on met 5 minutes pour aller à la gare, sachant que ton train il est à 14h30, si on part à 14h10, on met au max 10 minutes pour y aller, t'arrives à 20 normalement ça devrait bien se passer. Ah non non, mais on part Une demi-heure avant, sinon, sachant qu'on met 5 minutes littéralement pour aller à la gare en voiture. Et que si on est complètement rationnel, elle a 25 minutes pour aller du dépose-minute jusqu'à dans son train. Sa peur, c'est de rater le train. Est-ce que c'est vraiment utile de dépenser de l'énergie dans cette peur de rater le train, alors qu'on part une demi-heure avant ? Ça veut dire que là, tu es en train de stresser dans la voiture, de me faire stresser, de stresser tout le monde. Oh là là, j'ai peur de rater le train, non mais j'ai peur de rater le train, non mais attends, là ça ralentit, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur. En fait, tu viens dépenser ton énergie sur un truc qui n'est pas rationnel. Donc ce que je peux vous conseiller moi sur ça, c'est vraiment de toujours rationaliser les faits. Le fait est que tu as peur de lancer ton business parce que tu as peur de ne pas gagner assez d'argent. Tu ne sais pas en fait ce qui va se passer quand tu vas lancer ton business. Peut-être que ça va décoller, peut-être que tu vas gagner hyper bien ta vie au début. Peut-être que ça va être step by step, mais en tout cas tu viens dépenser de l'énergie à avoir peur d'un truc que tu n'as même pas encore enclenché. Bref, ça c'est pour vous dire que toujours se rappeler que la peur elle est là pour vous protéger, ça c'est sûr. Toujours imaginer le pire pour se protéger de la mort. Si on rationalise les choses, dans les faits, là il n'y a aucune raison d'avoir peur. Souvent aussi ce qui fait peur quand on s'apprête à prendre cette décision de lancer son entreprise, ou même dans la séparation, moi si je reprends mes deux exemples, C'est j'ai peur de ce que les gens vont dire ou penser de moi. Pourquoi on a peur ? Parce qu'on a peur de ne plus être aimé, de ne plus être un être aimable. On a peur que ça vienne entacher la valeur qu'on a aux yeux des gens. Si c'est ça le problème, en fait, ce que vont penser les autres, ça ne regarde qu'eux. Et souvent, les gens qui vont critiquer, les gens qui vont dire des choses négatives sur vous, c'est des gens qui... ne vont pas du tout vous le manifester, donc c'est quelque chose qui ne vous atteindra pas, puisqu'on sait très bien que l'humain est quand même assez conscient de ce qui peut toucher ou de ce qui peut faire mal. Et bien souvent, les gens qui vont dire des choses sur vous, ils vont rarement vous les dire droit dans les yeux. On a rarement vu des gens dire à quelqu'un « ce que tu fais c'est de la merde » . Non, ça n'arrive jamais ou très très rarement. Ou alors, il faut quand même être très mal dans sa vie ou dans sa peau pour aller dire droit dans les yeux à quelqu'un, sachant que ça n'a aucun impact positif. De dire à quelqu'un, ce que tu fais, c'est vraiment de la merde, tu devrais arrêter de faire tout ça. Non, c'est très rare qu'il y ait quelqu'un qui vienne vous dire ça droit dans les yeux. Par contre, ce qui peut arriver, c'est que les gens pensent peut-être que ce que vous faites, c'est de la merde. Mais à la limite, j'ai envie de vous dire, ça, ça ne vous regarde plus en fait. À partir du moment où vous avez donné tout ce que vous avez eu à donner, à partir du moment où vous avez fait... ce qui vous semblait être juste pour vous. Qu'on pense que c'est de la merde ou pas, à la limite ça vous regarde plus en fait, les gens font ce qu'ils veulent de votre travail, de ce que vous donnez. Donc sur le fait d'avoir peur de ce que vont penser les autres ou de ce que vont dire les autres, mettez-vous bien en tête que finalement ça ne regarde que eux et leur propre peur. C'est souvent insupportable ce qu'on va faire dans le regard des gens qui auraient été incapables de faire ce que vous faites. Peut-être que la nana qui va critiquer votre séparation, l'ami qui va vous... tourner le dos. Je dis ça, c'est vraiment random, j'ai pas du tout vécu ça. L'ami du couple qui va vous tourner le dos parce que vous vous êtes séparés, c'est peut-être quelqu'un des fois, quand on regarde un petit peu derrière, qui aurait été incapable de faire ce choix, qui a bien trop peur justement et à qui vous renvoyez du courage, à qui vous renvoyez de la confiance et à qui ça fait très mal de recevoir ça parce qu'elle, elle est incapable de prendre cette décision. Donc rappelez-vous toujours que les gens qui vont venir vous critiquer, c'est des gens à qui ça renvoie quelque chose d'inconfortable. Donc avoir peur de ce qu'on pense de vous, à la limite encore une fois, c'est quelque chose qui ne vous regarde pas. Donc rationalisez encore cette peur, puisque quoi qu'il arrive, il y aura toujours des gens pour dire que ce que vous faites c'est pas bien, que ce que vous faites c'est trop, que ce que vous faites c'est trop peu, que eux ils n'auraient pas pris cette décision. Très bien, peut-être c'est des gens qui sont incapables de prendre des décisions, qui sont incapables d'avoir le courage, la confiance pour aller travailler pour leur propre vie en fait. C'est des gens qui peut-être n'ont jamais pensé à cette métaphore du lit de mort. Peut-être c'est des gens qui vont passer par ici et qui vont se faire cette réflexion et se dire ok, moi sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai pas envie de regretter ? Pour qui ça va venir éclairer certaines choses ? J'aimerais aussi vous donner une petite phrase, un petit mantra moi, qui me parle particulièrement, qui est quand on parle des autres, on parle de soi. Je fais un gros focus là sur la peur du regard de l'autre. Mais je sais que c'est quelque chose qui va parler à beaucoup d'entre vous. Quand on parle des autres, on parle de soi. Quand on parle de ce qu'un tel a fait ou un tel a mal fait, on parle peut-être souvent de ce qu'on n'a pas fait nous ou ce qu'on a mal fait nous. En traduction, c'est vraiment de se rappeler que tout ce qu'on va faire, on le fait pour soi. Peu importe avec quel moteur, peu importe comment on en est venu à prendre cette décision. Ce que vont recevoir les gens. Ça leur appartient. Bien sûr, on est des gens polis, on est des gens bienveillants, on essaye d'être des humains sains et apaisés et apaisants. Ça c'est sûr, on a tous envie d'être comme ça, en tout cas à moins d'être complètement psychopathe. Mais toujours se rappeler qu'en général, quand il y a une critique négative, quand il y a quelque chose qui est mal reçu, c'est souvent quelque chose qui parle de lui-même en fait, qui ne parle pas de vous. Vous, si vous avez fait votre possible et que vous étiez aligné avec vos actions et vos paroles, alors c'est ok. Dernier petit point que j'aimerais aborder par rapport à la peur, vous parlez de la peur qui peut être aussi un immense moteur. Moi je sais que dans les deux grosses décisions que j'ai eu à prendre dans ma vie, qui sont aujourd'hui la séparation et le fait de lancer mon entreprise, dans la première, dans la séparation, la peur elle a été un immense moteur. Parce que la première peur qu'il y ait après une séparation, c'est de se retrouver seule. Le moteur, ça peut être de se dire par exemple, je me retrouve toute seule, c'est quoi la solitude pour moi ? Et le moteur, il est là. C'est quoi cette essence que je peux mettre justement dans mon énergie ? Comment est-ce que je peux alimenter cette peur pour la rendre utile ? C'est de me dire, la solitude, ça représente quoi pour moi ? Pourquoi je me sens seule ? Comment est-ce que je peux faire aujourd'hui dans cette solitude, dans le célibat ou dans le fait d'être mère célibataire, pour me sentir moins seule ? Et là on ouvre plein de portes différentes en fait, ça peut être prendre du temps pour moi, prendre du temps pour moi avec d'autres personnes, intégrer un collectif, intégrer des lieux, des espaces où il va y avoir du monde, où je vais me sentir moins seule, peut-être participer... à des activités qui vont être avec des personnes qui vont vivre les mêmes choses que moi, etc. Ça peut être aussi, par exemple, se retrouver seule face à sa solitude et comprendre en fait ce qu'elle représente pour soi. Pourquoi est-ce que c'est si dur de le vivre ? Ce sur quoi on peut travailler. Une troisième porte, ça peut être aussi, c'est tellement déstabilisant, c'est tellement difficile ce que je vis, la solitude, j'en ai tellement peur. Peut-être que c'est pousser la porte d'un cabinet de psy, d'autres pratiques thérapeutiques qui pourraient vous appeler, que ce soit de la sophrologie ou autre, mais en tout cas se faire aider dans le fait de traverser cette solitude. La peur dans le fait de lancer sa boîte, comme je l'ai dit, ça peut être le regard des autres. Mais ça peut être aussi encore une fois la solitude, donc qu'est-ce que je vais utiliser comme levier pour venir pallier, pour venir rassurer cette peur que j'ai en moi ? Et ça, je trouve que c'est vraiment là où la peur peut devenir un moteur, parce qu'elle n'est pas nécessairement négative cette peur. Qu'est-ce qu'aujourd'hui ça va m'amener à actionner ? Aujourd'hui j'ai peur de... je prends un exemple tout bête, on a souvent peur de la concurrence. La peur de la concurrence, et ben ça m'a fait me repositionner. Ce moteur-là, cette peur m'a apporté à me repositionner. Qui est-ce que je suis moi ? Qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Parce qu'évidemment, moi je gère un studio de pilates et de yoga, je ne suis clairement pas la seule. Et à la fois, je me suis dit, mais attendez, si tous les coiffeurs, ils se mettent à flipper de tous les coiffeurs qui vont s'installer dans leur ville, en fait, à un moment donné, ils n'avancent plus. Ils sont nourris par cette peur, ils sont paralysés par cette peur et du coup, ils font quoi ? Ils arrêtent tout parce qu'ils ont peur de la concurrence. ... Non, c'est premièrement se dire ok, s'il y a de la concurrence, ça veut dire qu'il y a un marché, ça veut dire moi, qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Comment est-ce que je peux m'améliorer pour que du coup les personnes aient envie de venir vers moi ? Comment est-ce que je peux me nourrir de cette concurrence justement pour me dire ça, j'ai pas envie de faire ça ? Ça peut me permettre aussi d'être plus alignée dans ma communication, j'ai pas envie d'avoir une communication lisse. Même si on touche au monde du bien-être, ça m'embête franchement d'avoir une communication en mode Pinterest, où tout se ressemble, où tout est pareil, où les nanas sont représentées toujours avec des leggings assortis, où les nanas sont hyper sérieuses dans leurs pratiques. Non, c'est pas ça que j'ai envie de représenter. J'ai envie qu'on se sente bien, j'ai envie que tout le monde se sente appelé par mon studio, parce que c'est un studio qui est cool, où on se prend pas la tête, où même les débutantes, elles se sentent bien, qu'elles ne se sentent pas. pas regarder, juger, c'est ça que j'ai envie de traduire dans ma communication. C'est pas une communication lisse qui ressemble à tous les autres studios de pilates et de yoga. Tout ça pour vous dire que, encore une fois, moi, cette peur de la concurrence, elle me nourrit. Parce que je me dis, il y a de la concurrence, donc il y a un marché, ce marché, de quoi est-ce qu'il se compose ? Est-ce qu'il se compose de toutes les personnes qui ont envie de pratiquer le pilates et le yoga ? Non. J'ai pas envie d'attirer tout le monde, j'ai envie d'attirer... Une clientèle qui me ressemble. Comment je peux être plus alignée en mettant en place cette action, cette action, cette action. Et voilà comment moi la peur, j'y ai trouvé un moteur dans mon business. Je prends un exemple parmi tant d'autres évidemment, il y en aurait plein d'autres à citer, mais en tout cas voilà c'est pour vous parler un petit peu plus de cette notion de peur. Donc dans le fait de surmonter ces peurs, pensez à rationaliser et pensez que ça peut être un moteur. Donc voilà, j'espère que tout ça, ça vous aura aidé à prendre confiance et à vous autoriser à faire des choix avec audace évidemment en ce que vous prenez comme décision pour vous aujourd'hui, qui est bonne pour vous aujourd'hui. Et de vous rappeler toujours que si vous prenez cette décision aujourd'hui, et bien elle n'est pas là pour rien. Et même si ça doit changer, et même si peut-être elle ne sera plus bonne demain, aujourd'hui elle est bonne pour vous. J'espère que tout cela, ça vous aura... aider à prendre confiance, à voir les choses de manière un petit peu plus douce et un petit peu plus modérée, de vous aider à prendre du recul et surtout vous autoriser à faire des choix, à prendre des grandes décisions. Si je devais revenir vraiment sur quelques points assez clés, je vous rappellerai que dans l'importance de prendre des décisions, il y aura toujours cette notion d'incertitude. Vous n'aurez jamais la main mise sur cette incertitude, de savoir si c'est la bonne décision ou pas. L'important c'est vraiment de faire le point sur ce que l'on vit actuellement et ce qui nous convient plus et ce qui nous pousse aujourd'hui à justement prendre cette décision ou pas. De vous rappeler aussi que ce qui est ok à un moment peut ne plus l'être à un autre. Toujours garder ça en tête, cette notion de mouvance. Aussi j'aimerais vous rappeler que c'est toujours important d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'ont pas existé ou qui n'existeront pas. On sait jamais ce qui aurait pu arriver si on n'avait pas pris cette décision et on ne le saura jamais. L'important c'est vraiment de lâcher prise. sur ce sur quoi, justement, on n'a pas de prise. Nous n'avons pas de prise sur le passé. Ce qui est fait est fait. Ce qui importe, c'est de savoir dans le présent, si ça a l'air d'être assez aligné pour nous, de prendre cette décision. Je vous invite à revenir toujours sur cette métaphore ultra glauque du lit de mort. Moi, je vous promets que c'est ce qui me pousse souvent à prendre des décisions qui, je sais, je ne pourrais pas regretter. Est-ce que ce serait un regret pour moi ? Oui. Dans ce cas-là, je prends cette décision. Si la réponse, c'est oui, Alors dans ce cas-là, foncez. Dans ce cas-là, vous ne posez pas de questions. Tout pourra toujours changer. Ça pourra toujours être possible de revenir en arrière. Ça pourra toujours être possible de modifier l'avenir. Par contre, de vous dire j'ai pas fait ça et je regretterais de ne pas avoir fait ça, ça pour moi, je sais que c'est insupportable mais c'est très personnel. Donc apprendre ou à laisser. Et sur cette notion de peur, j'aimerais revenir sur quelque chose. Toujours pareil, c'est ok d'avoir des peurs à condition que vos peurs ne deviennent pas paralysantes. C'est toujours se dire... Est-ce que cette peur, elle devient moteur ? Ou est-ce que cette peur, est-ce qu'elle m'empêche de faire des choix ? Est-ce qu'elle m'empêche d'avancer ? Si elle m'empêche d'avancer, peut-être que c'est sur ça qu'il faut travailler sur soi, seule ou avec l'aide de quelqu'un d'autre, pour que ça devienne plus paralysant. Et pour conclure sur moi, mes deux grosses décisions dans lesquelles j'ai beaucoup parlé aujourd'hui, je vous rassurerais peut-être en vous disant... qu'aujourd'hui, moi, il n'y a pas du tout de notion de regret, puisque je ne connais pas et je ne connaîtrai jamais les scénarios qui auraient été ceux d'une vie avec lesquels je n'aurais pas pris ces décisions. Je ne pourrai jamais savoir, on ne pourra jamais savoir. Donc aujourd'hui, je n'ai pas de regret parce que je lâche prise sur ce sur quoi je n'ai absolument pas de prise. Voilà, il est temps pour moi de vous quitter, en espérant que vous aurez passé un bon moment, que ça vous donnera envie, voilà, de... Vous de votre côté peut-être d'actionner des choses, de faire le point sur ces décisions que vous n'arrivez pas à prendre, de vous aider, de vous permettre de faire les choses avec plus de confiance et toujours de vous rassurer. Prenez cet épisode vraiment comme un câlin, tout va bien se passer du moment que ce que vous faites c'est aligné avec vous-même. On ne pourra jamais reprocher à quelqu'un d'avoir osé et là j'en viens vraiment au leitmotiv qui est d'oser. On ne peut pas critiquer quelqu'un qui ose, il a de l'audace. Elle a du courage, elle a le mérite d'avoir osé. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite ! Non, ça ne veut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:00

  • Prendre des décisions importantes dans la vie

    00:32

  • L'importance de la confiance en soi

    01:46

  • La métaphore de l'autoroute et de la nationale

    05:05

  • Réflexion sur la séparation et ses impacts

    09:59

  • Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat

    19:14

  • La peur comme moteur d'action

    36:40

  • Conclusion et encouragement à oser

    44:14

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Description

🤩Si vous aussi vous vous demandez :

  • Comment savoir si c'est une bonne décision ?

  • Pourquoi c'est si terrifiant de changer de cap ?

  • Comment j'ai fait pour oser moi même ?

  • Comment ne plus avoir peur ?


👉Et si finalement la peur était la clé de la transformation ?


✨Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment faire le point sur votre situation actuelle

  • Comment oser prendre des décisions qui vous rapprochent de votre épanouissement personnel

  • Comment s'affranchir des peurs et gagner en confiance ?


Je vous partage ici, avec sincérité, mon parcours jusqu'à maintenant.

Un chemin parsemé de décisions difficiles à prendre, aussi courageuses qu'audacieuses, qui ont radicalement changé ma vie.

Je vous partage mes réflexions sur la prise de grandes décisions, aussi bien d'un point de vue personnel que d'un point de vue professionnel.

En bref, ces choix, bien que difficiles, sont souvent ceux qui nous rapprochent de notre véritable essence et de notre bien-être.

Dans un monde où l'incertitude règne, je vous invite à vous rappeler que les décisions difficiles peuvent être les plus libératrices.


👉Venez me retrouver sur instagram : @with.lolala ou @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter. Je serais ravie de répondre a vos questions.


💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler... de quelque chose d'assez personnel. Récemment, j'ai reçu quelques messages de femmes qui me demandent par où j'ai commencé, comment j'ai fait pour me mettre à mon compte, comment j'ai fait pour me lancer. Et j'avais envie de faire un épisode plutôt, on va dire, d'un point de vue mindset et pas tant dans le pratico-pratique du comment faire, les étapes à respecter quand on a envie de se lancer. Au-delà de ça, comment oser ? prendre cette décision de lancer son business, de se séparer. Ça, c'est des grosses décisions qui, quand on se retrouve face à ce choix, on se demande toujours comment ne pas avoir peur de se tromper. Et j'avais envie du coup de vous faire cet épisode pour peut-être vous donner plutôt des clés d'un point de vue confiance. Donc dans cet épisode, vous allez comprendre un petit peu plus comment moi j'en suis arrivée là, les clés que je peux vous donner. Et à la question comment être sûre qu'on se trompe pas, et bien comment plutôt prendre quand même la décision sans être sûre que c'est la bonne. Donc à la fin de cet épisode vous en saurez un petit peu plus évidemment sur moi, sur mon parcours. Donc on parlera de l'importance des grandes décisions, je vous parlerai de deux décisions qui ont vraiment marqué ma vie, qui ont fait que j'en serais certainement pas là aujourd'hui si je ne les avais pas prises. Déjà de 1, l'importance. qu'il y a derrière le fait de prendre des grandes décisions. Pour exemple, la séparation avec le papa de mon fils, le lancement dans l'entrepreneuriat, et puis cette notion de peur, comment surmonter ces peurs, comment prendre cette décision et au-delà de surmonter ces peurs, être ok avec ces peurs. Alors l'importance des grandes décisions, pour moi cette importance elle réside, comment savoir si c'est une grande décision ? Tout simplement... Parce qu'on sait qu'une décision qu'on a du mal à prendre, c'est certainement une décision qui va changer à jamais le cours de notre histoire, le cours de notre vie. Et du coup, se rappeler de ça, tout en étant dans l'incertitude, c'est presque ce qui est le plus difficile. C'est de se dire, ok, je vais prendre une décision qui va certainement changer toute la couleur de mon futur, mais je ne suis pas sûre que c'est la bonne chose. Voilà, donc ça c'est le point, je dirais, qui est le plus difficile à accepter quand on prend des décisions, c'est cette incertitude. Et ce que j'ai envie de vous donner pour vous rassurer, c'est de vous dire qu'aujourd'hui, vous êtes amené à prendre cette décision parce qu'il y a quelque chose forcément qui ne vous convient plus. Donc moi, le premier conseil que je peux vous donner, c'est de faire le point sur ce que vous vivez actuellement dans votre présent et ce qui ne vous convient plus. Aujourd'hui, je ne me sens pas bien dans mon travail, dans ce que je fais professionnellement, dans lequel je ne suis plus alignée du tout. Il va falloir que je prenne une décision, soit changer de travail, soit me mettre à mon compte. si c'est quelque chose qui vous parle, soit faire, je sais pas moi, un bilan de compétences, autre chose. Dans tous les cas, il va falloir prendre une décision puisque le fait est que, aujourd'hui, cette situation, elle ne vous convient plus. Que vous soyez dans l'incertitude ou pas, j'ai envie de vous dire, quoi qu'il arrive, il va falloir y aller puisque c'est pas humain de rester dans une situation qui ne vous convient plus. J'aimerais vous rappeler que l'importance des grandes décisions... C'est aussi d'être ok avec le fait que vous allez prendre une décision, mais que, ce qui vous semble vrai aujourd'hui, gardez en tête que tout est toujours extrêmement en mouvance. Ce que je veux dire par là, c'est que moi bien souvent, des fois je regarde en arrière et je me dis « Oh là là, mais comment j'ai pu penser ça ? Comment j'ai pu être sûre de ça à cet instant-là ? » Alors qu'aujourd'hui, ça me semble être complètement l'inverse ou complètement faux. Gardez vraiment en tête qu'il n'y a pas vraiment... de choses qui vont rester gravées dans le marbre et qui ne seront pas du tout modifiables de par votre pensée, de par les ajustements à faire dans le futur. Donc si ça peut vous rassurer, le troisième conseil que je peux vous donner par rapport à l'importance de prendre une décision, c'est de se dire ce qui est vrai aujourd'hui sera peut-être plus vrai demain ou après-demain. Et peut-être que j'aurais changé d'idée, cette idée de la mouvance dans notre esprit, dans notre vie. Tout ça, ça peut changer. Donc vraiment partez du principe que peut-être vous allez vous lancer dans quelque chose, peut-être que ça va plus vous convenir et ce sera pas grave. Il n'y aura pas de drame en fait à en faire dans tout ça. J'aime bien parler de cette métaphore quand on me pose la question, comment tu sais quand t'as pris x ou y décision qui n'était certainement pas les plus faciles à prendre parce que tu savais derrière que ça allait être un long chemin. Dans ce sens-là, j'aime bien utiliser cette métaphore qui est celle de qu'est-ce que tu prends, la nationale ou l'autoroute ? L'autoroute, on sait, on va payer, ça va être lisse, ça va être en général plus facile parce que c'est quelque chose qui a été déjà tracé, il y a quelqu'un qui a déblayé tous les champs, il y a quelqu'un qui a enlevé tous les cailloux sur la route, il y a des milliers de personnes qui ont travaillé pour que ce soit facile d'accès, pour que... que ce soit une route linéaire, pour que ce soit une route qui soit en général plus courte. Il y a tout qui est adapté dans l'autoroute. Vous avez des aires, il y a des panneaux de signalisation, il y a des petits messages parfois en vous disant attention, ne dépassez pas les limitations de vitesse, attention, faites des pauses quand vous avez besoin. La nationale, c'est souvent quand vous suivez le GPS, vous décidez de ne pas prendre l'autoroute. ça peut être la nationale, ça peut être des petits chemins, on connaît toutes Waze ou Maps qui nous font passer des fois par des chemins où on n'était pas prêt du tout. Il y a le choix entre prendre l'autoroute qui est une route simple et la nationale qui est un petit peu moins empruntée, mais peut-être qui va vous permettre de découvrir autre chose. Donc qu'est-ce que je choisis de prendre ? Est-ce que je choisis de prendre le chemin facile, l'autoroute, ou est-ce que je choisis de prendre... la nationale qui va me permettre de partir un petit peu plus à l'aventure, on va dire. Je ne suis pas du tout sûre de ce que je vais trouver sur la nationale. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire de l'essence. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire pipi. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter à acheter un sandwich si j'ai faim. C'est quelque chose de plus incertain, on va dire. L'autoroute va avoir cette facilité d'accès qui va vous emmener du point A au point B de manière assez facile et linéaire. La nationale va vous emmener du point A au point B. A au point B, mais peut-être vous allez passer par le point Abyss à terre et peut-être après le point B. Sur l'autoroute, on va vous guider, on ne va pas vous laisser le choix en fait. Si tu veux faire de l'essence, tu feras de l'essence dans 10 km. Sur la nationale, peut-être que je devrais attendre de trouver une station essence, mais peut-être que cette station essence, elle me fera découvrir un petit village qui est hyper charmant, qui est hyper chouette. où il y aura peut-être des gens à qui je vais pouvoir parler. Peut-être que j'arriverai moins vite à mon point B, mais je vais peut-être découvrir d'autres paysages, je vais peut-être pouvoir m'arrêter plutôt dans un parc, une aire hyper industrialisée, avec tout ce qu'il faut, mais finalement, je vais manger un sandwich décongelé de je ne sais quelle marque. Peut-être que si je prends la nationale, je vais pouvoir m'arrêter dans un petit restaurant, dans un petit village que je ne connais pas. Voilà. Je pars un petit peu plus à l'aventure en prenant la nationale. C'est quelque chose que moi me parle beaucoup. Je ne choisis pas de prendre l'autoroute cette fois-ci. Parce que j'ai envie de découvrir autre chose. Même si je sais très bien que peut-être ça va prendre plus de temps. La métaphore, elle est valable pour le fait de créer son entreprise, mais la métaphore, elle peut aussi être valable pour tout autre type de choix sur lesquels on va devoir prendre des décisions. Le dernier point dont j'aimerais vous parler sur cette première partie, sur l'importance de prendre des grandes décisions, je vous invite à vous connecter à cette confiance, cette intuition, cette confiance viscérale avec ce qui va se passer. Vous savez que vous n'êtes pas bien dans cette situation, qu'il va falloir vous en sortir, mais de vous rappeler que de toute façon, on n'a aucune certitude dans quoi que ce soit finalement. Des fois, il faut juste savoir se dire « Ok, j'ai confiance, je réfléchis, peut-être je me laisse une semaine. » J'essaie de réfléchir sans aucune distraction, c'est-à-dire que sans forcément demander l'avis d'un tel ou d'un tel. Sans forcément occuper mes journées pour surtout pas avoir à réfléchir. J'ai aucune certitude. Mais à la fin de la semaine, je vais juste écouter mon intuition. Et je saurais que peut-être, c'est là où il faut aller. Qu'est-ce qu'au fond de moi, je ressens ? Est-ce que je suis bien ? Est-ce que c'est confortable ? Sachant que peut-être la décision que vous allez prendre, elle va être inconfortable aussi. Mais vous saurez avec votre intuition si c'est ok ou si c'est pas ok. Donc pour revenir à mon expérience. sur les deux dernières grosses décisions que j'ai prises dans ma vie et je pense sincèrement que c'est ces décisions qui ont changé tout le cours de mon histoire. Aujourd'hui, ma vie, elle ne serait pas du tout celle-là si je n'avais pas pris ces deux décisions. Alors là, ce n'est pas l'idée de vous dire, ah, ça a été une bonne chose ou ah, ben finalement, je regrette. C'est vraiment comment j'ai fait, qu'est-ce qui m'a poussé vraiment à les prendre. Donc pour revenir sur la première, je pense que ça a été vraiment la séparation avec le papa de mon petit garçon. Ça va être la décision la plus difficile, je pense, à prendre de ma vie, parce que contrairement à une décision où je vous disais rien n'est immuable, tout peut changer, là pour le coup ça peut changer, effectivement je peux dans 10 ans me remettre avec le papa de mon fils. C'est pas du tout le projet, mais c'est quelque chose qui va être plus difficile que de dire demain je retourne dans le salariat si j'en ai marre de galérer avec mon entreprise. C'est une décision qui est difficile, parce que vous savez qu'elle va impacter non seulement votre histoire personnelle... mais elle va aussi impacter d'autres personnes, à savoir là pour le coup un enfant, une autre personne qui va certainement en souffrir, qui va certainement devoir se reconstruire derrière. Quand on a des enfants, on sait très bien que les dommages collatéraux, c'est des dommages collatéraux qu'il va falloir traiter dans le futur pour pas que ça devienne des gros traumatismes. Une séparation, c'est une décision qui est très difficile à prendre parce qu'on sait très bien que derrière, il va falloir travailler très très dur pour que ça vienne pas impacter le bien-être d'autrui et son bien-être à soi. Pour revenir du coup à l'importance de cette grande décision, toujours revenir, comment est-ce que je dois prendre cette décision ? Est-ce que je suis bien dans ma vie actuellement ? Ben le constat c'est que non, je vais pas rentrer dans les détails, mais le constat c'est qu'aujourd'hui tout le monde est dans un mal-être qui fait que ben on a plus envie de s'infliger ça. Aujourd'hui, ben notre fils... il est plus bien dans le foyer familial parce qu'il y a deux adultes qui n'arrivent plus à s'entendre, la situation telle qu'elle est, elle tient plus en fait. Tout le monde est dans un mal-être, tout le monde se sent mal. Alors moi j'ai du mal avec le fait de dire « Oui, mais papa et maman, ils seront plus heureux chacun de leur côté. » C'est faux. Dans la séparation, les premiers temps, il n'y a personne qui est heureux. Il n'y a personne, en tout cas c'est très rare, les personnes qui vont reconstruire leur vie 5 minutes après s'être séparées, 5 minutes après avoir changé de... D'environnement, papa et maman, clairement, ils n'ont pas été plus heureux l'instant d'après. Par contre, on s'est sortis tous d'une situation qui était très difficile, très conflictuelle, pour aller chercher peut-être quelque chose de plus serein, plus apaisé. Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé l'instant d'après. C'est quelque chose qui s'est construit petit à petit. Une séparation, c'est embarquer avec soi une blessure qui va mettre du temps à se soigner, en fait. On bouscule complètement notre ancrage. Encore une fois, là, on peut parler de cet équilibre qui est cette table qui tient avec quatre pieds, un pied étant la présence d'un Ausha, la présence de cette personne dans le couple avec qui vous êtes depuis des années et qui tout d'un coup, on met un grand coup de pied dedans et on s'est dit, allez, bon courage, maintenant, il va falloir tenir avec trois pieds. Donc le temps de reconstruire. Peut-être des pieds plus renforcés. En tout cas de se dire comment je vais faire là pour rallonger peut-être un des pieds. Peut-être le pied de l'amitié que je vais avoir avec d'autres personnes. Peut-être me focus sur mon enfant. Cette métaphore de la table, elle est intéressante dans le sens où c'est rare qu'on constate qu'il y ait quatre pieds qui tiennent et qui font que votre vie elle va bien. Votre vie c'est la table. Les quatre pieds ça peut être... Mon enfant, mon foyer familial, le deuxième pied, mes amis, ma vie sociale, le troisième pied, ça peut être mes activités personnelles, mes passions, quatrième pied, mon environnement professionnel. En fait, ce pied-là, c'est aussi votre ancrage financier. C'est rare que ces quatre pieds, ils soient tous de la même taille. Cette métaphore de la table qui ne tient plus, on enlève, on vient mettre un énorme coup de... pied dans un pied qui était l'ancrage familial, l'ancrage du couple, et on te dit, bah, bon courage. Bah non, ça fonctionne pas comme ça. Il va falloir faire pousser un autre pied, parce que il y en a un, en fait, qui vient de disparaître. Sur la séparation, du coup, moi, je me suis vraiment penchée sur je suis plus bien aujourd'hui, il va falloir que ça change. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? En ce qui me concerne, quand je me suis séparée, alors j'ai pas du tout eu envie de me remettre en couple, tout de suite. J'avais pas du tout envie de remplacer ce pied qui avait complètement été effacé. Pas du tout. Mais par contre, j'ai renforcé énormément ma vie sociale. J'ai connecté avec beaucoup de femmes qui vivaient la même chose que moi et ça m'a permis justement de faire pousser un pied un petit peu plus loin, l'entraide avec d'autres femmes, avec d'autres familles, avec d'autres familles monoparentales ou autres, mais de se dire je me raccroche à ça en fait le temps que ça aille mieux et puis ça va m'apporter d'autres choses aussi dans ma vie. Je me suis beaucoup raccrochée à mon boulot aussi, ça c'est clair. J'ai foncé tête baissée dans l'entrepreneuriat, j'ai énormément construit de choses autour de ma boîte. Voilà, c'est peut-être des choses où je n'aurais pas eu l'espace pour faire ça si j'étais restée dans ce couple qui n'allait plus parce que de toute façon, ça me bouffait 90% de mon espace mental. Se rappeler que tout ce qu'on vit, ça va venir renforcer peut-être quelque chose et peut-être que ça va permettre cette blessure, elle va être pensée peut-être par d'autres choses qui vont venir s'adoucir à côté. La séparation, si c'est ce que vous traversez, ce que vous avez eu à traverser, ce que vous vous apprêtez aussi à traverser, vous allez vous entourer, vous allez avoir confiance en ce qui se passe, mais vous allez toujours garder conscience qu'il va falloir vous laisser de temps de penser cette plaie. Cette plaie elle est énorme. J'ouvre une petite parenthèse par rapport aux gens qui partent parce qu'ils sont en danger, effectivement de partir quand on est en danger c'est vital. Là c'est pas du tout ça dont je parle, c'est vraiment une séparation qui se passe dans comme un accord, voire aussi dans des moments de doute où on a envie de récupérer ce pied, de se dire oh là là mais moi je me noie en fait sans toi. C'est vrai qu'il y a cette phase moi je trouve dans la séparation où ça déséquilibre tellement l'équilibre qu'on avait que bah on sait plus en fait qui on est. Quand on a vécu des années et des années avec quelqu'un c'est hyper dur en fait de revenir à soi et se dire mais moi qu'est-ce que je m'apporte toute seule puisque j'ai été dans ce schéma de couple où toutes nos décisions étaient interconnectées toutes nos décisions se prenaient à deux tous les projets étaient communs qui je suis en fait d'un point de vue personnel et vous rappeler d'avoir confiance j'avais écouté peut-être quelques mois après ma séparation moi je suis une très grande fan du chanteur ben mazué c'est plutôt marrant parce que pour le coup Quand il a sorti son album Paradis, qui parle juste de séparation à 100%, j'avais écouté un podcast où il disait qu'une séparation, c'était jamais facile. La séparation, quand on vit une séparation, qu'on ait des enfants ou pas, c'est jamais quelque chose qui est cool à vivre. Et il avait évoqué cette métaphore du sparadrap. Si je retrouve le lien de cet épisode de podcast, je vous le mettrai en description. Il parlait du sparadrap qu'on enlève quand on se sépare. Il disait qu'il y avait deux choses. Il y avait, quand on se sépare, on n'a pas d'enfant, on arrache le sparadrap, on coupe tout contact avec la personne avec qui on était, et on se reconstruit, et on pense sa plaie, en arrachant ce sparadrap. Vous voyez ce que ça fait comme douleur ? Il parle de cette douleur quand on arrache le sparadrap, qui est assez vive, mais qui est assez rapide finalement. Et donc il dit que quand on se sépare et qu'on a des enfants, un ou des enfants, c'est un sparadrap qu'on enlève petit à petit. Très très très lentement. Et effectivement, c'est vraiment ça moi que j'ai ressenti. C'est un sparadrap qu'on ne peut pas arracher en fait. On ne peut pas l'arracher vite, puisqu'il y a un enfant au milieu. Donc c'est vraiment une douleur qui est longue, qui est latente, qui met du temps. Ce sparadrap, au bout d'un moment il s'enlève, mais ça prend vraiment du temps parce qu'on ne peut pas couper contact avec la personne avec qui on a fait un enfant, c'est pas possible. Donc on a toujours ce contact, toujours cet aller-retour, toujours à se demander est-ce que c'est une bonne décision, est-ce que c'est pas une bonne décision, mais qu'est-ce que je fais vivre à mon enfant, cette culpabilité tout ça. Donc c'est vraiment ça que je trouve très très dur dans le fait de prendre cette décision de la séparation quand on a un enfant. Moi je vous conseille aussi d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'existeront pas. Du type, on entend souvent, on sait ce qu'on perd, jamais ce qu'on retrouve. Je pense qu'il faut vraiment se focus sur je sais ce que je quitte, je sais, je me rattache aussi à comment j'étais quand j'étais avant de prendre cette décision. Pour éviter de regretter et de se dire oulala mais j'ai pris une mauvaise décision, j'aurais jamais dû faire ça et du coup commencer à se flageller, culpabiliser. On sait ce qu'on perd, ça c'est clair, mais on sait jamais en fait. On sait jamais si... ça n'aurait pas empiré. Le fait est qu'on n'était pas bien dans cette situation, qu'on a pris cette décision, point. Maintenant, libre à nous d'écrire la suite de l'histoire. Donc en ce qui concerne cette deuxième grande décision que j'ai eu à prendre, qui est de quitter le salariat pour lancer mon entreprise, je dois avouer que c'était quelque chose, moi, qui me semblait être infaisable. Je ne me disais pas du tout que j'avais les compétences pour... être propre patronne, pour monter un business, j'y connaissais rien en comptage, j'y connaissais rien en droit, j'y connaissais rien du tout en fait. Je me disais juste que ça devait être réservé à une élite de personnes et que je ne faisais clairement pas partie de cette élite. L'idée elle a mûri petit à petit dans ma tête en fin de compte et aujourd'hui quand je regarde en arrière, je me dis... Ma posture d'entrepreneur, elle a vachement évolué entre mon petit statut d'auto-entrepreneur qui était assez simple à gérer et aujourd'hui j'y ai été vraiment step by step. Donc se rappeler qu'il y a une montagne à gravir et que c'est bien déjà de commencer par mettre ses chaussures d'alpinisme, si vous voyez ce que je veux dire. Donc vraiment d'y aller step by step. En ce qui me concerne, cette décision de quitter le salariat, elle s'est faite vraiment par opportunité. J'avais pas vocation à la base d'entreprendre, voilà, je me suis jamais dit je vais gérer une boîte, gérer un local, gérer un studio, gérer des clients. Donc pour revenir à cette décision de quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, moi il faut se remettre dans le contexte Covid. Donc forcément je fais partie de ces personnes qui post-Covid, alors moi post-accouchement aussi, se sont vues plutôt alignées avec ce qu'ils faisaient et du coup ils se sont dit ok... On saisit l'opportunité, alors pour certains du confinement, d'autres post-covid, on sait que comme moi il y a beaucoup de boîtes qui étaient un petit peu en souffrance après cette crise. Donc j'ai saisi cette opportunité tout simplement et je me suis formée dans quelque chose que je connaissais déjà puisque j'avais fait une fac de sport, mais plus particulièrement du coup dans le pilates, dans le yoga. Là contrairement à une séparation, à quelque chose qui va être très personnel, très douloureuse, qui va impacter d'autres personnes. Pour le coup, quitter le salariat, monter une entreprise, moi je me suis toujours rappelée que ça reste du matériel, c'est très important comme décision à prendre, mais ça va pas venir impacter, si vous voulez, frontalement d'autres personnes. Il y a personne qui va devoir faire une thérapie parce que vous avez monté une entreprise, si ce n'est vous-même. Là, vous allez monter une entreprise, vous vous sentez plus bien dans votre boulot, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas ? Finalement, cette décision, elle va avoir un impact assez modéré sur tout le reste de votre vie. même si en ce qui me concerne, moi je dis que ça a changé ma vie, parce que c'est venu me faire regarder aussi à l'intérieur de moi. Sur le fait de prendre cette décision, à proprement parler, comment on sait si c'est le bon moment ou pas le bon moment, toujours pareil, se poser avec soi-même, se dire est-ce que je suis bien dans ce que je fais aujourd'hui, à partir de là, la décision elle est assez vite prise, je pense que sur cette décision-là particulièrement, c'est assez facile entre guillemets à prendre, dans le sens où la seule chose que vous allez prendre comme risque, C'est que ça ne fonctionne pas en vrai. Vous ne mettez pas en péril votre santé, bien que des fois on est quand même à la limite pour certaines personnes, moi comprise. Et puis regardez qui l'on est et ce qu'on veut vraiment pour nous-mêmes. Des fois quand on se retrouve dans une entreprise où on ne se sent pas bien, peut-être que juste c'est faire le saut de changer de boulot, ce qui peut être déjà quelque chose d'hyper important pour quelqu'un. Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, c'est se dire du jour au lendemain, il faut que je m'attende aussi à ne plus avoir de collègues, à bosser pour moi, à savoir me mettre des coups de pied aux fesses quand c'est le cas. Je n'aurai personne pour me dire, tu as ça à faire, tu as ça à faire, tu as ça à faire. Il va falloir que ce soit moi-même qui me mette ces coups de pied aux fesses pour me mettre sur mon ordinateur, pour me mettre à prospecter pour ceux qui ont besoin de prospecter, pour me mettre à faire de la communication pour ceux qui ont besoin de faire de la communication. pour me mettre sur les réseaux pour ceux qui n'avaient absolument jamais touché Instagram. Enfin voilà, c'est tout ça qui vient rentrer en compte et dire est-ce que je suis prête à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à quitter l'autoroute qui est le salariat pour la nationale qui est l'entreprenariat ? Est-ce que je... Je suis prêt à découvrir autre chose. Est-ce que je suis prête à ne pas forcément avoir de station essence quand je claque des doigts ? Est-ce que je suis prête à devoir chercher ou m'arrêter pour demander de l'aide ? Parce que l'aide n'est pas rattachée à quelqu'un, comme sur l'autoroute où on a les petites bornes, où il y a marqué qu'on peut appeler quelqu'un en cas de panne. Non, là il va falloir que je cherche à qui est-ce que je peux m'adresser, comment je peux faire. Est-ce que je suis prête aujourd'hui à prendre la nationale ? Moi c'est quelque chose qui est venu je dirais petit à petit. Je suis rentrée sur la nationale, je me suis dit ok c'est chaud mais c'est quand même cool parce qu'il y a du paysage à voir et puis moi j'ai eu la chance d'être beaucoup beaucoup entourée sur cette aventure entrepreneuriale. Au début j'ai fait partie d'un collectif de femmes entrepreneurs ce qui m'a vraiment motivée et ce qui m'a mis vraiment les deux pieds dans les étriers en me disant allez vas-y ma grande tu peux y aller t'en es capable parce que clairement si j'avais été seule... dans ce lancement, je pense que je n'aurais jamais été au bout, très honnêtement. Donc sur le fait de quitter le salariat, se regarder en face, se dire est-ce que ça me convient, si ça ne me convient plus, qu'est-ce que je fais, est-ce que je sais dans quoi je veux me lancer, est-ce qu'il n'y a pas juste quelque chose à faire, peut-être changer d'entreprise, peut-être parler à mon supérieur hiérarchique peut-être d'un potentiel changement de mission. Et j'aimerais vous dire... que je me répète assez régulièrement quand j'ai des doutes par rapport à ma boîte. Je me projette, pas dans 5 ans, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans, je me projette sur mon lit de mort. C'est hyper morbide ce que je suis en train de vous dire, mais je me dis, quand je serai sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai envie de voir quand je regarde en arrière ? Est-ce que j'ai envie d'avoir ce regret-là ? Oui, non. En ce qui me concerne, je me vois sur mon lit de mort, hyper bien sapé, hyper bien maquillé, je sais que je vais mourir, qu'est-ce que j'ai fait ? et qu'on me dit est-ce que tu as des regrets dans ta vie, je veux pouvoir me regarder dans un miroir droit dans les yeux et me dire ce que j'avais à faire, je l'ai fait et je n'ai absolument aucun regret. Parce que tu ne veux pas te retrouver sur ce lit de mort et te dire j'ai pas osé faire ça, moi c'est quelque chose qui est insoutenable pour moi, je ne peux pas en fait, je ne peux pas le concevoir, je ne peux pas me dire je vais me retrouver sur mon lit de mort et ce sera ok pour moi de ne pas avoir fait ça. A ce moment là, au moment où j'ai... où j'ai eu cette opportunité de monter mon studio, d'ouvrir ce studio et de monter du coup mon entreprise au-delà d'avoir un statut d'auto-entrepreneur, je me suis dit, le jour où je suis sur mon lit de mort, c'est quelque chose que j'aurais coché, c'est quelque chose que je ne veux pas avoir comme regret. Je ne veux pas me dire, j'ai eu cette opportunité-là, je ne l'ai pas saisie parce que j'avais trop peur. Et on en vient au quatrième point qui est celui des peurs. Je fais partie de ces personnes qui ont compris tardivement l'impact et l'intérêt des émotions. Alors comprenant la peur, comprenant la joie, comprenant la tristesse, mais en tout cas il y a toute une génération aujourd'hui qu'on tente à emmener vers l'écoute de ses émotions, l'écoute de sa peur, mais de légitimiser vraiment toutes les émotions. Moi je sais que c'est quelque chose que je fais beaucoup avec mon fils parce que je pense qu'avant il y avait vraiment cette volonté de mettre une couverture. sur toutes les émotions que vous pouvez ressentir, en mode avance et ne te soucie pas de tout ce qui se passe à l'intérieur de toi. Quand on a grandi dans ce schéma-là, c'est hyper difficile de conscientiser que tout est ok et tout est légitime en fait. Toutes vos émotions, l'ensemble des émotions, avec toutes les couleurs que ça comporte, sont là pour une raison et sont complètement ok. Et toujours se rappeler qu'elles soient négatives. ou positives, qu'elles ont un rôle à jouer pour votre bien-être et que bien souvent, mettre le couvert dessus, c'est comme mettre un couvercle sur de l'eau qui bout il y a un moment donné où ça va forcément sortir par un endroit il n'y a pas d'autre solution. J'ai mis du temps à être ok avec cette notion de peur d'en jouer un petit peu en tout cas de maintenant prendre le recul sur ok j'ai peur, pourquoi j'ai peur et aller plus loin dans la réflexion J'ai peur de me lancer, j'ai peur de prendre telle ou telle décision. Pourquoi est-ce que j'ai peur ? Pour exemple, j'ai peur de me lancer dans l'entrepreneuriat parce que j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers. Pourquoi j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers ? Parce que j'ai bien un loyer à payer, il faut que je me nourrisse. Déjà d'aller au bout de cette peur. Ok, cette peur, est-ce qu'on a une solution pour rassurer, pour envelopper, pour faire un câlin à cette peur et lui dire c'est normal que tu sois là ? Il y a des choses derrière que ça va impacter. Qu'est-ce que je peux faire pour avoir moins peur ? Me rassurer, me dire je vais être ok avec le fait de peut-être vivre avec moins de... moyen pour un temps, et puis peut-être derrière, faire grossir mon business, mettre tout en oeuvre pour faire grossir mon business et avoir plus de revenus. Se dire, forcément, de manière rationnelle, forcément ça ne va pas exploser du jour au lendemain, c'est très rare que ce soit le cas, il va falloir que je travaille. Est-ce que je suis ok avec ça ? Oui, je suis ok avec ça. Alors dans ce cas-là, cette peur, je viens la rassurer, je viens lui dire, c'est ok, t'es là, c'est normal, c'est bon, protégé, mais tu vas voir. moi et moi-même, on va tout mettre en place et faire en sorte que cette peur, elle ne soit que passagère ou alors qu'elle ne vienne qu'à des moments précis et ce sera ok de l'accepter, ce sera ok de dealer avec. Pareil pour toutes les émotions en fait, d'aller vraiment plus loin, de pousser plus loin votre émotion dans cette réflexion de qu'est-ce que je vais mettre en place, est-ce que je me fais assez confiance pour me dire je ressens de la peur aujourd'hui. mais demain peut-être que ce sera mieux. J'enfonce vraiment des portes ouvertes pour les gens qui sont déjà ok avec tout ça, mais quand on apprend, quand on commence seulement à connecter avec cette notion d'émotion, je sais que c'est toujours bon de se rappeler, toutes les émotions elles sont valables, et puis que toutes les émotions sont passagères. Donc pour revenir à mes moutons, sur le fait de surmonter ses peurs, sur le fait d'avoir peur avant de prendre des grosses décisions, de toujours regarder l'état actuel des lieux. J'ai peur de me lancer, oui, mais pourquoi j'ai peur ? Parce que telle et telle raison, et de mettre vraiment des solutions à chaque objection que va vous faire votre propre peur en fait. Souvent, on a peur de la peur en elle-même. Je sais que par exemple, moi, j'ai une peur panique, une phobie de vomir. C'est ce qui se passe avant, c'est cet effet de peur qui me fait peur en elle-même. C'est l'idée de vomir qui me fait peur, c'est pas vomir en soi, si je me mets à vomir. là tout de suite. J'aurais même pas eu le temps de penser que j'aurais pu avoir peur de vomir. Je pense aussi à ma mère qui a une espèce de peur panique de louper le train. A chaque fois qu'elle vient me voir et qu'on doit prendre le train, elle me dit ok, on met combien de temps pour aller à la gare ? Alors là je lui dis, ma maman, on est vraiment juste à côté, je sais pas, on met 5 minutes pour aller à la gare, sachant que ton train il est à 14h30, si on part à 14h10, on met au max 10 minutes pour y aller, t'arrives à 20 normalement ça devrait bien se passer. Ah non non, mais on part Une demi-heure avant, sinon, sachant qu'on met 5 minutes littéralement pour aller à la gare en voiture. Et que si on est complètement rationnel, elle a 25 minutes pour aller du dépose-minute jusqu'à dans son train. Sa peur, c'est de rater le train. Est-ce que c'est vraiment utile de dépenser de l'énergie dans cette peur de rater le train, alors qu'on part une demi-heure avant ? Ça veut dire que là, tu es en train de stresser dans la voiture, de me faire stresser, de stresser tout le monde. Oh là là, j'ai peur de rater le train, non mais j'ai peur de rater le train, non mais attends, là ça ralentit, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur. En fait, tu viens dépenser ton énergie sur un truc qui n'est pas rationnel. Donc ce que je peux vous conseiller moi sur ça, c'est vraiment de toujours rationaliser les faits. Le fait est que tu as peur de lancer ton business parce que tu as peur de ne pas gagner assez d'argent. Tu ne sais pas en fait ce qui va se passer quand tu vas lancer ton business. Peut-être que ça va décoller, peut-être que tu vas gagner hyper bien ta vie au début. Peut-être que ça va être step by step, mais en tout cas tu viens dépenser de l'énergie à avoir peur d'un truc que tu n'as même pas encore enclenché. Bref, ça c'est pour vous dire que toujours se rappeler que la peur elle est là pour vous protéger, ça c'est sûr. Toujours imaginer le pire pour se protéger de la mort. Si on rationalise les choses, dans les faits, là il n'y a aucune raison d'avoir peur. Souvent aussi ce qui fait peur quand on s'apprête à prendre cette décision de lancer son entreprise, ou même dans la séparation, moi si je reprends mes deux exemples, C'est j'ai peur de ce que les gens vont dire ou penser de moi. Pourquoi on a peur ? Parce qu'on a peur de ne plus être aimé, de ne plus être un être aimable. On a peur que ça vienne entacher la valeur qu'on a aux yeux des gens. Si c'est ça le problème, en fait, ce que vont penser les autres, ça ne regarde qu'eux. Et souvent, les gens qui vont critiquer, les gens qui vont dire des choses négatives sur vous, c'est des gens qui... ne vont pas du tout vous le manifester, donc c'est quelque chose qui ne vous atteindra pas, puisqu'on sait très bien que l'humain est quand même assez conscient de ce qui peut toucher ou de ce qui peut faire mal. Et bien souvent, les gens qui vont dire des choses sur vous, ils vont rarement vous les dire droit dans les yeux. On a rarement vu des gens dire à quelqu'un « ce que tu fais c'est de la merde » . Non, ça n'arrive jamais ou très très rarement. Ou alors, il faut quand même être très mal dans sa vie ou dans sa peau pour aller dire droit dans les yeux à quelqu'un, sachant que ça n'a aucun impact positif. De dire à quelqu'un, ce que tu fais, c'est vraiment de la merde, tu devrais arrêter de faire tout ça. Non, c'est très rare qu'il y ait quelqu'un qui vienne vous dire ça droit dans les yeux. Par contre, ce qui peut arriver, c'est que les gens pensent peut-être que ce que vous faites, c'est de la merde. Mais à la limite, j'ai envie de vous dire, ça, ça ne vous regarde plus en fait. À partir du moment où vous avez donné tout ce que vous avez eu à donner, à partir du moment où vous avez fait... ce qui vous semblait être juste pour vous. Qu'on pense que c'est de la merde ou pas, à la limite ça vous regarde plus en fait, les gens font ce qu'ils veulent de votre travail, de ce que vous donnez. Donc sur le fait d'avoir peur de ce que vont penser les autres ou de ce que vont dire les autres, mettez-vous bien en tête que finalement ça ne regarde que eux et leur propre peur. C'est souvent insupportable ce qu'on va faire dans le regard des gens qui auraient été incapables de faire ce que vous faites. Peut-être que la nana qui va critiquer votre séparation, l'ami qui va vous... tourner le dos. Je dis ça, c'est vraiment random, j'ai pas du tout vécu ça. L'ami du couple qui va vous tourner le dos parce que vous vous êtes séparés, c'est peut-être quelqu'un des fois, quand on regarde un petit peu derrière, qui aurait été incapable de faire ce choix, qui a bien trop peur justement et à qui vous renvoyez du courage, à qui vous renvoyez de la confiance et à qui ça fait très mal de recevoir ça parce qu'elle, elle est incapable de prendre cette décision. Donc rappelez-vous toujours que les gens qui vont venir vous critiquer, c'est des gens à qui ça renvoie quelque chose d'inconfortable. Donc avoir peur de ce qu'on pense de vous, à la limite encore une fois, c'est quelque chose qui ne vous regarde pas. Donc rationalisez encore cette peur, puisque quoi qu'il arrive, il y aura toujours des gens pour dire que ce que vous faites c'est pas bien, que ce que vous faites c'est trop, que ce que vous faites c'est trop peu, que eux ils n'auraient pas pris cette décision. Très bien, peut-être c'est des gens qui sont incapables de prendre des décisions, qui sont incapables d'avoir le courage, la confiance pour aller travailler pour leur propre vie en fait. C'est des gens qui peut-être n'ont jamais pensé à cette métaphore du lit de mort. Peut-être c'est des gens qui vont passer par ici et qui vont se faire cette réflexion et se dire ok, moi sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai pas envie de regretter ? Pour qui ça va venir éclairer certaines choses ? J'aimerais aussi vous donner une petite phrase, un petit mantra moi, qui me parle particulièrement, qui est quand on parle des autres, on parle de soi. Je fais un gros focus là sur la peur du regard de l'autre. Mais je sais que c'est quelque chose qui va parler à beaucoup d'entre vous. Quand on parle des autres, on parle de soi. Quand on parle de ce qu'un tel a fait ou un tel a mal fait, on parle peut-être souvent de ce qu'on n'a pas fait nous ou ce qu'on a mal fait nous. En traduction, c'est vraiment de se rappeler que tout ce qu'on va faire, on le fait pour soi. Peu importe avec quel moteur, peu importe comment on en est venu à prendre cette décision. Ce que vont recevoir les gens. Ça leur appartient. Bien sûr, on est des gens polis, on est des gens bienveillants, on essaye d'être des humains sains et apaisés et apaisants. Ça c'est sûr, on a tous envie d'être comme ça, en tout cas à moins d'être complètement psychopathe. Mais toujours se rappeler qu'en général, quand il y a une critique négative, quand il y a quelque chose qui est mal reçu, c'est souvent quelque chose qui parle de lui-même en fait, qui ne parle pas de vous. Vous, si vous avez fait votre possible et que vous étiez aligné avec vos actions et vos paroles, alors c'est ok. Dernier petit point que j'aimerais aborder par rapport à la peur, vous parlez de la peur qui peut être aussi un immense moteur. Moi je sais que dans les deux grosses décisions que j'ai eu à prendre dans ma vie, qui sont aujourd'hui la séparation et le fait de lancer mon entreprise, dans la première, dans la séparation, la peur elle a été un immense moteur. Parce que la première peur qu'il y ait après une séparation, c'est de se retrouver seule. Le moteur, ça peut être de se dire par exemple, je me retrouve toute seule, c'est quoi la solitude pour moi ? Et le moteur, il est là. C'est quoi cette essence que je peux mettre justement dans mon énergie ? Comment est-ce que je peux alimenter cette peur pour la rendre utile ? C'est de me dire, la solitude, ça représente quoi pour moi ? Pourquoi je me sens seule ? Comment est-ce que je peux faire aujourd'hui dans cette solitude, dans le célibat ou dans le fait d'être mère célibataire, pour me sentir moins seule ? Et là on ouvre plein de portes différentes en fait, ça peut être prendre du temps pour moi, prendre du temps pour moi avec d'autres personnes, intégrer un collectif, intégrer des lieux, des espaces où il va y avoir du monde, où je vais me sentir moins seule, peut-être participer... à des activités qui vont être avec des personnes qui vont vivre les mêmes choses que moi, etc. Ça peut être aussi, par exemple, se retrouver seule face à sa solitude et comprendre en fait ce qu'elle représente pour soi. Pourquoi est-ce que c'est si dur de le vivre ? Ce sur quoi on peut travailler. Une troisième porte, ça peut être aussi, c'est tellement déstabilisant, c'est tellement difficile ce que je vis, la solitude, j'en ai tellement peur. Peut-être que c'est pousser la porte d'un cabinet de psy, d'autres pratiques thérapeutiques qui pourraient vous appeler, que ce soit de la sophrologie ou autre, mais en tout cas se faire aider dans le fait de traverser cette solitude. La peur dans le fait de lancer sa boîte, comme je l'ai dit, ça peut être le regard des autres. Mais ça peut être aussi encore une fois la solitude, donc qu'est-ce que je vais utiliser comme levier pour venir pallier, pour venir rassurer cette peur que j'ai en moi ? Et ça, je trouve que c'est vraiment là où la peur peut devenir un moteur, parce qu'elle n'est pas nécessairement négative cette peur. Qu'est-ce qu'aujourd'hui ça va m'amener à actionner ? Aujourd'hui j'ai peur de... je prends un exemple tout bête, on a souvent peur de la concurrence. La peur de la concurrence, et ben ça m'a fait me repositionner. Ce moteur-là, cette peur m'a apporté à me repositionner. Qui est-ce que je suis moi ? Qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Parce qu'évidemment, moi je gère un studio de pilates et de yoga, je ne suis clairement pas la seule. Et à la fois, je me suis dit, mais attendez, si tous les coiffeurs, ils se mettent à flipper de tous les coiffeurs qui vont s'installer dans leur ville, en fait, à un moment donné, ils n'avancent plus. Ils sont nourris par cette peur, ils sont paralysés par cette peur et du coup, ils font quoi ? Ils arrêtent tout parce qu'ils ont peur de la concurrence. ... Non, c'est premièrement se dire ok, s'il y a de la concurrence, ça veut dire qu'il y a un marché, ça veut dire moi, qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Comment est-ce que je peux m'améliorer pour que du coup les personnes aient envie de venir vers moi ? Comment est-ce que je peux me nourrir de cette concurrence justement pour me dire ça, j'ai pas envie de faire ça ? Ça peut me permettre aussi d'être plus alignée dans ma communication, j'ai pas envie d'avoir une communication lisse. Même si on touche au monde du bien-être, ça m'embête franchement d'avoir une communication en mode Pinterest, où tout se ressemble, où tout est pareil, où les nanas sont représentées toujours avec des leggings assortis, où les nanas sont hyper sérieuses dans leurs pratiques. Non, c'est pas ça que j'ai envie de représenter. J'ai envie qu'on se sente bien, j'ai envie que tout le monde se sente appelé par mon studio, parce que c'est un studio qui est cool, où on se prend pas la tête, où même les débutantes, elles se sentent bien, qu'elles ne se sentent pas. pas regarder, juger, c'est ça que j'ai envie de traduire dans ma communication. C'est pas une communication lisse qui ressemble à tous les autres studios de pilates et de yoga. Tout ça pour vous dire que, encore une fois, moi, cette peur de la concurrence, elle me nourrit. Parce que je me dis, il y a de la concurrence, donc il y a un marché, ce marché, de quoi est-ce qu'il se compose ? Est-ce qu'il se compose de toutes les personnes qui ont envie de pratiquer le pilates et le yoga ? Non. J'ai pas envie d'attirer tout le monde, j'ai envie d'attirer... Une clientèle qui me ressemble. Comment je peux être plus alignée en mettant en place cette action, cette action, cette action. Et voilà comment moi la peur, j'y ai trouvé un moteur dans mon business. Je prends un exemple parmi tant d'autres évidemment, il y en aurait plein d'autres à citer, mais en tout cas voilà c'est pour vous parler un petit peu plus de cette notion de peur. Donc dans le fait de surmonter ces peurs, pensez à rationaliser et pensez que ça peut être un moteur. Donc voilà, j'espère que tout ça, ça vous aura aidé à prendre confiance et à vous autoriser à faire des choix avec audace évidemment en ce que vous prenez comme décision pour vous aujourd'hui, qui est bonne pour vous aujourd'hui. Et de vous rappeler toujours que si vous prenez cette décision aujourd'hui, et bien elle n'est pas là pour rien. Et même si ça doit changer, et même si peut-être elle ne sera plus bonne demain, aujourd'hui elle est bonne pour vous. J'espère que tout cela, ça vous aura... aider à prendre confiance, à voir les choses de manière un petit peu plus douce et un petit peu plus modérée, de vous aider à prendre du recul et surtout vous autoriser à faire des choix, à prendre des grandes décisions. Si je devais revenir vraiment sur quelques points assez clés, je vous rappellerai que dans l'importance de prendre des décisions, il y aura toujours cette notion d'incertitude. Vous n'aurez jamais la main mise sur cette incertitude, de savoir si c'est la bonne décision ou pas. L'important c'est vraiment de faire le point sur ce que l'on vit actuellement et ce qui nous convient plus et ce qui nous pousse aujourd'hui à justement prendre cette décision ou pas. De vous rappeler aussi que ce qui est ok à un moment peut ne plus l'être à un autre. Toujours garder ça en tête, cette notion de mouvance. Aussi j'aimerais vous rappeler que c'est toujours important d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'ont pas existé ou qui n'existeront pas. On sait jamais ce qui aurait pu arriver si on n'avait pas pris cette décision et on ne le saura jamais. L'important c'est vraiment de lâcher prise. sur ce sur quoi, justement, on n'a pas de prise. Nous n'avons pas de prise sur le passé. Ce qui est fait est fait. Ce qui importe, c'est de savoir dans le présent, si ça a l'air d'être assez aligné pour nous, de prendre cette décision. Je vous invite à revenir toujours sur cette métaphore ultra glauque du lit de mort. Moi, je vous promets que c'est ce qui me pousse souvent à prendre des décisions qui, je sais, je ne pourrais pas regretter. Est-ce que ce serait un regret pour moi ? Oui. Dans ce cas-là, je prends cette décision. Si la réponse, c'est oui, Alors dans ce cas-là, foncez. Dans ce cas-là, vous ne posez pas de questions. Tout pourra toujours changer. Ça pourra toujours être possible de revenir en arrière. Ça pourra toujours être possible de modifier l'avenir. Par contre, de vous dire j'ai pas fait ça et je regretterais de ne pas avoir fait ça, ça pour moi, je sais que c'est insupportable mais c'est très personnel. Donc apprendre ou à laisser. Et sur cette notion de peur, j'aimerais revenir sur quelque chose. Toujours pareil, c'est ok d'avoir des peurs à condition que vos peurs ne deviennent pas paralysantes. C'est toujours se dire... Est-ce que cette peur, elle devient moteur ? Ou est-ce que cette peur, est-ce qu'elle m'empêche de faire des choix ? Est-ce qu'elle m'empêche d'avancer ? Si elle m'empêche d'avancer, peut-être que c'est sur ça qu'il faut travailler sur soi, seule ou avec l'aide de quelqu'un d'autre, pour que ça devienne plus paralysant. Et pour conclure sur moi, mes deux grosses décisions dans lesquelles j'ai beaucoup parlé aujourd'hui, je vous rassurerais peut-être en vous disant... qu'aujourd'hui, moi, il n'y a pas du tout de notion de regret, puisque je ne connais pas et je ne connaîtrai jamais les scénarios qui auraient été ceux d'une vie avec lesquels je n'aurais pas pris ces décisions. Je ne pourrai jamais savoir, on ne pourra jamais savoir. Donc aujourd'hui, je n'ai pas de regret parce que je lâche prise sur ce sur quoi je n'ai absolument pas de prise. Voilà, il est temps pour moi de vous quitter, en espérant que vous aurez passé un bon moment, que ça vous donnera envie, voilà, de... Vous de votre côté peut-être d'actionner des choses, de faire le point sur ces décisions que vous n'arrivez pas à prendre, de vous aider, de vous permettre de faire les choses avec plus de confiance et toujours de vous rassurer. Prenez cet épisode vraiment comme un câlin, tout va bien se passer du moment que ce que vous faites c'est aligné avec vous-même. On ne pourra jamais reprocher à quelqu'un d'avoir osé et là j'en viens vraiment au leitmotiv qui est d'oser. On ne peut pas critiquer quelqu'un qui ose, il a de l'audace. Elle a du courage, elle a le mérite d'avoir osé. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite ! Non, ça ne veut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:00

  • Prendre des décisions importantes dans la vie

    00:32

  • L'importance de la confiance en soi

    01:46

  • La métaphore de l'autoroute et de la nationale

    05:05

  • Réflexion sur la séparation et ses impacts

    09:59

  • Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat

    19:14

  • La peur comme moteur d'action

    36:40

  • Conclusion et encouragement à oser

    44:14

Description

🤩Si vous aussi vous vous demandez :

  • Comment savoir si c'est une bonne décision ?

  • Pourquoi c'est si terrifiant de changer de cap ?

  • Comment j'ai fait pour oser moi même ?

  • Comment ne plus avoir peur ?


👉Et si finalement la peur était la clé de la transformation ?


✨Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Comment faire le point sur votre situation actuelle

  • Comment oser prendre des décisions qui vous rapprochent de votre épanouissement personnel

  • Comment s'affranchir des peurs et gagner en confiance ?


Je vous partage ici, avec sincérité, mon parcours jusqu'à maintenant.

Un chemin parsemé de décisions difficiles à prendre, aussi courageuses qu'audacieuses, qui ont radicalement changé ma vie.

Je vous partage mes réflexions sur la prise de grandes décisions, aussi bien d'un point de vue personnel que d'un point de vue professionnel.

En bref, ces choix, bien que difficiles, sont souvent ceux qui nous rapprochent de notre véritable essence et de notre bien-être.

Dans un monde où l'incertitude règne, je vous invite à vous rappeler que les décisions difficiles peuvent être les plus libératrices.


👉Venez me retrouver sur instagram : @with.lolala ou @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter. Je serais ravie de répondre a vos questions.


💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler... de quelque chose d'assez personnel. Récemment, j'ai reçu quelques messages de femmes qui me demandent par où j'ai commencé, comment j'ai fait pour me mettre à mon compte, comment j'ai fait pour me lancer. Et j'avais envie de faire un épisode plutôt, on va dire, d'un point de vue mindset et pas tant dans le pratico-pratique du comment faire, les étapes à respecter quand on a envie de se lancer. Au-delà de ça, comment oser ? prendre cette décision de lancer son business, de se séparer. Ça, c'est des grosses décisions qui, quand on se retrouve face à ce choix, on se demande toujours comment ne pas avoir peur de se tromper. Et j'avais envie du coup de vous faire cet épisode pour peut-être vous donner plutôt des clés d'un point de vue confiance. Donc dans cet épisode, vous allez comprendre un petit peu plus comment moi j'en suis arrivée là, les clés que je peux vous donner. Et à la question comment être sûre qu'on se trompe pas, et bien comment plutôt prendre quand même la décision sans être sûre que c'est la bonne. Donc à la fin de cet épisode vous en saurez un petit peu plus évidemment sur moi, sur mon parcours. Donc on parlera de l'importance des grandes décisions, je vous parlerai de deux décisions qui ont vraiment marqué ma vie, qui ont fait que j'en serais certainement pas là aujourd'hui si je ne les avais pas prises. Déjà de 1, l'importance. qu'il y a derrière le fait de prendre des grandes décisions. Pour exemple, la séparation avec le papa de mon fils, le lancement dans l'entrepreneuriat, et puis cette notion de peur, comment surmonter ces peurs, comment prendre cette décision et au-delà de surmonter ces peurs, être ok avec ces peurs. Alors l'importance des grandes décisions, pour moi cette importance elle réside, comment savoir si c'est une grande décision ? Tout simplement... Parce qu'on sait qu'une décision qu'on a du mal à prendre, c'est certainement une décision qui va changer à jamais le cours de notre histoire, le cours de notre vie. Et du coup, se rappeler de ça, tout en étant dans l'incertitude, c'est presque ce qui est le plus difficile. C'est de se dire, ok, je vais prendre une décision qui va certainement changer toute la couleur de mon futur, mais je ne suis pas sûre que c'est la bonne chose. Voilà, donc ça c'est le point, je dirais, qui est le plus difficile à accepter quand on prend des décisions, c'est cette incertitude. Et ce que j'ai envie de vous donner pour vous rassurer, c'est de vous dire qu'aujourd'hui, vous êtes amené à prendre cette décision parce qu'il y a quelque chose forcément qui ne vous convient plus. Donc moi, le premier conseil que je peux vous donner, c'est de faire le point sur ce que vous vivez actuellement dans votre présent et ce qui ne vous convient plus. Aujourd'hui, je ne me sens pas bien dans mon travail, dans ce que je fais professionnellement, dans lequel je ne suis plus alignée du tout. Il va falloir que je prenne une décision, soit changer de travail, soit me mettre à mon compte. si c'est quelque chose qui vous parle, soit faire, je sais pas moi, un bilan de compétences, autre chose. Dans tous les cas, il va falloir prendre une décision puisque le fait est que, aujourd'hui, cette situation, elle ne vous convient plus. Que vous soyez dans l'incertitude ou pas, j'ai envie de vous dire, quoi qu'il arrive, il va falloir y aller puisque c'est pas humain de rester dans une situation qui ne vous convient plus. J'aimerais vous rappeler que l'importance des grandes décisions... C'est aussi d'être ok avec le fait que vous allez prendre une décision, mais que, ce qui vous semble vrai aujourd'hui, gardez en tête que tout est toujours extrêmement en mouvance. Ce que je veux dire par là, c'est que moi bien souvent, des fois je regarde en arrière et je me dis « Oh là là, mais comment j'ai pu penser ça ? Comment j'ai pu être sûre de ça à cet instant-là ? » Alors qu'aujourd'hui, ça me semble être complètement l'inverse ou complètement faux. Gardez vraiment en tête qu'il n'y a pas vraiment... de choses qui vont rester gravées dans le marbre et qui ne seront pas du tout modifiables de par votre pensée, de par les ajustements à faire dans le futur. Donc si ça peut vous rassurer, le troisième conseil que je peux vous donner par rapport à l'importance de prendre une décision, c'est de se dire ce qui est vrai aujourd'hui sera peut-être plus vrai demain ou après-demain. Et peut-être que j'aurais changé d'idée, cette idée de la mouvance dans notre esprit, dans notre vie. Tout ça, ça peut changer. Donc vraiment partez du principe que peut-être vous allez vous lancer dans quelque chose, peut-être que ça va plus vous convenir et ce sera pas grave. Il n'y aura pas de drame en fait à en faire dans tout ça. J'aime bien parler de cette métaphore quand on me pose la question, comment tu sais quand t'as pris x ou y décision qui n'était certainement pas les plus faciles à prendre parce que tu savais derrière que ça allait être un long chemin. Dans ce sens-là, j'aime bien utiliser cette métaphore qui est celle de qu'est-ce que tu prends, la nationale ou l'autoroute ? L'autoroute, on sait, on va payer, ça va être lisse, ça va être en général plus facile parce que c'est quelque chose qui a été déjà tracé, il y a quelqu'un qui a déblayé tous les champs, il y a quelqu'un qui a enlevé tous les cailloux sur la route, il y a des milliers de personnes qui ont travaillé pour que ce soit facile d'accès, pour que... que ce soit une route linéaire, pour que ce soit une route qui soit en général plus courte. Il y a tout qui est adapté dans l'autoroute. Vous avez des aires, il y a des panneaux de signalisation, il y a des petits messages parfois en vous disant attention, ne dépassez pas les limitations de vitesse, attention, faites des pauses quand vous avez besoin. La nationale, c'est souvent quand vous suivez le GPS, vous décidez de ne pas prendre l'autoroute. ça peut être la nationale, ça peut être des petits chemins, on connaît toutes Waze ou Maps qui nous font passer des fois par des chemins où on n'était pas prêt du tout. Il y a le choix entre prendre l'autoroute qui est une route simple et la nationale qui est un petit peu moins empruntée, mais peut-être qui va vous permettre de découvrir autre chose. Donc qu'est-ce que je choisis de prendre ? Est-ce que je choisis de prendre le chemin facile, l'autoroute, ou est-ce que je choisis de prendre... la nationale qui va me permettre de partir un petit peu plus à l'aventure, on va dire. Je ne suis pas du tout sûre de ce que je vais trouver sur la nationale. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire de l'essence. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter pour faire pipi. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'arrêter à acheter un sandwich si j'ai faim. C'est quelque chose de plus incertain, on va dire. L'autoroute va avoir cette facilité d'accès qui va vous emmener du point A au point B de manière assez facile et linéaire. La nationale va vous emmener du point A au point B. A au point B, mais peut-être vous allez passer par le point Abyss à terre et peut-être après le point B. Sur l'autoroute, on va vous guider, on ne va pas vous laisser le choix en fait. Si tu veux faire de l'essence, tu feras de l'essence dans 10 km. Sur la nationale, peut-être que je devrais attendre de trouver une station essence, mais peut-être que cette station essence, elle me fera découvrir un petit village qui est hyper charmant, qui est hyper chouette. où il y aura peut-être des gens à qui je vais pouvoir parler. Peut-être que j'arriverai moins vite à mon point B, mais je vais peut-être découvrir d'autres paysages, je vais peut-être pouvoir m'arrêter plutôt dans un parc, une aire hyper industrialisée, avec tout ce qu'il faut, mais finalement, je vais manger un sandwich décongelé de je ne sais quelle marque. Peut-être que si je prends la nationale, je vais pouvoir m'arrêter dans un petit restaurant, dans un petit village que je ne connais pas. Voilà. Je pars un petit peu plus à l'aventure en prenant la nationale. C'est quelque chose que moi me parle beaucoup. Je ne choisis pas de prendre l'autoroute cette fois-ci. Parce que j'ai envie de découvrir autre chose. Même si je sais très bien que peut-être ça va prendre plus de temps. La métaphore, elle est valable pour le fait de créer son entreprise, mais la métaphore, elle peut aussi être valable pour tout autre type de choix sur lesquels on va devoir prendre des décisions. Le dernier point dont j'aimerais vous parler sur cette première partie, sur l'importance de prendre des grandes décisions, je vous invite à vous connecter à cette confiance, cette intuition, cette confiance viscérale avec ce qui va se passer. Vous savez que vous n'êtes pas bien dans cette situation, qu'il va falloir vous en sortir, mais de vous rappeler que de toute façon, on n'a aucune certitude dans quoi que ce soit finalement. Des fois, il faut juste savoir se dire « Ok, j'ai confiance, je réfléchis, peut-être je me laisse une semaine. » J'essaie de réfléchir sans aucune distraction, c'est-à-dire que sans forcément demander l'avis d'un tel ou d'un tel. Sans forcément occuper mes journées pour surtout pas avoir à réfléchir. J'ai aucune certitude. Mais à la fin de la semaine, je vais juste écouter mon intuition. Et je saurais que peut-être, c'est là où il faut aller. Qu'est-ce qu'au fond de moi, je ressens ? Est-ce que je suis bien ? Est-ce que c'est confortable ? Sachant que peut-être la décision que vous allez prendre, elle va être inconfortable aussi. Mais vous saurez avec votre intuition si c'est ok ou si c'est pas ok. Donc pour revenir à mon expérience. sur les deux dernières grosses décisions que j'ai prises dans ma vie et je pense sincèrement que c'est ces décisions qui ont changé tout le cours de mon histoire. Aujourd'hui, ma vie, elle ne serait pas du tout celle-là si je n'avais pas pris ces deux décisions. Alors là, ce n'est pas l'idée de vous dire, ah, ça a été une bonne chose ou ah, ben finalement, je regrette. C'est vraiment comment j'ai fait, qu'est-ce qui m'a poussé vraiment à les prendre. Donc pour revenir sur la première, je pense que ça a été vraiment la séparation avec le papa de mon petit garçon. Ça va être la décision la plus difficile, je pense, à prendre de ma vie, parce que contrairement à une décision où je vous disais rien n'est immuable, tout peut changer, là pour le coup ça peut changer, effectivement je peux dans 10 ans me remettre avec le papa de mon fils. C'est pas du tout le projet, mais c'est quelque chose qui va être plus difficile que de dire demain je retourne dans le salariat si j'en ai marre de galérer avec mon entreprise. C'est une décision qui est difficile, parce que vous savez qu'elle va impacter non seulement votre histoire personnelle... mais elle va aussi impacter d'autres personnes, à savoir là pour le coup un enfant, une autre personne qui va certainement en souffrir, qui va certainement devoir se reconstruire derrière. Quand on a des enfants, on sait très bien que les dommages collatéraux, c'est des dommages collatéraux qu'il va falloir traiter dans le futur pour pas que ça devienne des gros traumatismes. Une séparation, c'est une décision qui est très difficile à prendre parce qu'on sait très bien que derrière, il va falloir travailler très très dur pour que ça vienne pas impacter le bien-être d'autrui et son bien-être à soi. Pour revenir du coup à l'importance de cette grande décision, toujours revenir, comment est-ce que je dois prendre cette décision ? Est-ce que je suis bien dans ma vie actuellement ? Ben le constat c'est que non, je vais pas rentrer dans les détails, mais le constat c'est qu'aujourd'hui tout le monde est dans un mal-être qui fait que ben on a plus envie de s'infliger ça. Aujourd'hui, ben notre fils... il est plus bien dans le foyer familial parce qu'il y a deux adultes qui n'arrivent plus à s'entendre, la situation telle qu'elle est, elle tient plus en fait. Tout le monde est dans un mal-être, tout le monde se sent mal. Alors moi j'ai du mal avec le fait de dire « Oui, mais papa et maman, ils seront plus heureux chacun de leur côté. » C'est faux. Dans la séparation, les premiers temps, il n'y a personne qui est heureux. Il n'y a personne, en tout cas c'est très rare, les personnes qui vont reconstruire leur vie 5 minutes après s'être séparées, 5 minutes après avoir changé de... D'environnement, papa et maman, clairement, ils n'ont pas été plus heureux l'instant d'après. Par contre, on s'est sortis tous d'une situation qui était très difficile, très conflictuelle, pour aller chercher peut-être quelque chose de plus serein, plus apaisé. Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé l'instant d'après. C'est quelque chose qui s'est construit petit à petit. Une séparation, c'est embarquer avec soi une blessure qui va mettre du temps à se soigner, en fait. On bouscule complètement notre ancrage. Encore une fois, là, on peut parler de cet équilibre qui est cette table qui tient avec quatre pieds, un pied étant la présence d'un Ausha, la présence de cette personne dans le couple avec qui vous êtes depuis des années et qui tout d'un coup, on met un grand coup de pied dedans et on s'est dit, allez, bon courage, maintenant, il va falloir tenir avec trois pieds. Donc le temps de reconstruire. Peut-être des pieds plus renforcés. En tout cas de se dire comment je vais faire là pour rallonger peut-être un des pieds. Peut-être le pied de l'amitié que je vais avoir avec d'autres personnes. Peut-être me focus sur mon enfant. Cette métaphore de la table, elle est intéressante dans le sens où c'est rare qu'on constate qu'il y ait quatre pieds qui tiennent et qui font que votre vie elle va bien. Votre vie c'est la table. Les quatre pieds ça peut être... Mon enfant, mon foyer familial, le deuxième pied, mes amis, ma vie sociale, le troisième pied, ça peut être mes activités personnelles, mes passions, quatrième pied, mon environnement professionnel. En fait, ce pied-là, c'est aussi votre ancrage financier. C'est rare que ces quatre pieds, ils soient tous de la même taille. Cette métaphore de la table qui ne tient plus, on enlève, on vient mettre un énorme coup de... pied dans un pied qui était l'ancrage familial, l'ancrage du couple, et on te dit, bah, bon courage. Bah non, ça fonctionne pas comme ça. Il va falloir faire pousser un autre pied, parce que il y en a un, en fait, qui vient de disparaître. Sur la séparation, du coup, moi, je me suis vraiment penchée sur je suis plus bien aujourd'hui, il va falloir que ça change. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? En ce qui me concerne, quand je me suis séparée, alors j'ai pas du tout eu envie de me remettre en couple, tout de suite. J'avais pas du tout envie de remplacer ce pied qui avait complètement été effacé. Pas du tout. Mais par contre, j'ai renforcé énormément ma vie sociale. J'ai connecté avec beaucoup de femmes qui vivaient la même chose que moi et ça m'a permis justement de faire pousser un pied un petit peu plus loin, l'entraide avec d'autres femmes, avec d'autres familles, avec d'autres familles monoparentales ou autres, mais de se dire je me raccroche à ça en fait le temps que ça aille mieux et puis ça va m'apporter d'autres choses aussi dans ma vie. Je me suis beaucoup raccrochée à mon boulot aussi, ça c'est clair. J'ai foncé tête baissée dans l'entrepreneuriat, j'ai énormément construit de choses autour de ma boîte. Voilà, c'est peut-être des choses où je n'aurais pas eu l'espace pour faire ça si j'étais restée dans ce couple qui n'allait plus parce que de toute façon, ça me bouffait 90% de mon espace mental. Se rappeler que tout ce qu'on vit, ça va venir renforcer peut-être quelque chose et peut-être que ça va permettre cette blessure, elle va être pensée peut-être par d'autres choses qui vont venir s'adoucir à côté. La séparation, si c'est ce que vous traversez, ce que vous avez eu à traverser, ce que vous vous apprêtez aussi à traverser, vous allez vous entourer, vous allez avoir confiance en ce qui se passe, mais vous allez toujours garder conscience qu'il va falloir vous laisser de temps de penser cette plaie. Cette plaie elle est énorme. J'ouvre une petite parenthèse par rapport aux gens qui partent parce qu'ils sont en danger, effectivement de partir quand on est en danger c'est vital. Là c'est pas du tout ça dont je parle, c'est vraiment une séparation qui se passe dans comme un accord, voire aussi dans des moments de doute où on a envie de récupérer ce pied, de se dire oh là là mais moi je me noie en fait sans toi. C'est vrai qu'il y a cette phase moi je trouve dans la séparation où ça déséquilibre tellement l'équilibre qu'on avait que bah on sait plus en fait qui on est. Quand on a vécu des années et des années avec quelqu'un c'est hyper dur en fait de revenir à soi et se dire mais moi qu'est-ce que je m'apporte toute seule puisque j'ai été dans ce schéma de couple où toutes nos décisions étaient interconnectées toutes nos décisions se prenaient à deux tous les projets étaient communs qui je suis en fait d'un point de vue personnel et vous rappeler d'avoir confiance j'avais écouté peut-être quelques mois après ma séparation moi je suis une très grande fan du chanteur ben mazué c'est plutôt marrant parce que pour le coup Quand il a sorti son album Paradis, qui parle juste de séparation à 100%, j'avais écouté un podcast où il disait qu'une séparation, c'était jamais facile. La séparation, quand on vit une séparation, qu'on ait des enfants ou pas, c'est jamais quelque chose qui est cool à vivre. Et il avait évoqué cette métaphore du sparadrap. Si je retrouve le lien de cet épisode de podcast, je vous le mettrai en description. Il parlait du sparadrap qu'on enlève quand on se sépare. Il disait qu'il y avait deux choses. Il y avait, quand on se sépare, on n'a pas d'enfant, on arrache le sparadrap, on coupe tout contact avec la personne avec qui on était, et on se reconstruit, et on pense sa plaie, en arrachant ce sparadrap. Vous voyez ce que ça fait comme douleur ? Il parle de cette douleur quand on arrache le sparadrap, qui est assez vive, mais qui est assez rapide finalement. Et donc il dit que quand on se sépare et qu'on a des enfants, un ou des enfants, c'est un sparadrap qu'on enlève petit à petit. Très très très lentement. Et effectivement, c'est vraiment ça moi que j'ai ressenti. C'est un sparadrap qu'on ne peut pas arracher en fait. On ne peut pas l'arracher vite, puisqu'il y a un enfant au milieu. Donc c'est vraiment une douleur qui est longue, qui est latente, qui met du temps. Ce sparadrap, au bout d'un moment il s'enlève, mais ça prend vraiment du temps parce qu'on ne peut pas couper contact avec la personne avec qui on a fait un enfant, c'est pas possible. Donc on a toujours ce contact, toujours cet aller-retour, toujours à se demander est-ce que c'est une bonne décision, est-ce que c'est pas une bonne décision, mais qu'est-ce que je fais vivre à mon enfant, cette culpabilité tout ça. Donc c'est vraiment ça que je trouve très très dur dans le fait de prendre cette décision de la séparation quand on a un enfant. Moi je vous conseille aussi d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'existeront pas. Du type, on entend souvent, on sait ce qu'on perd, jamais ce qu'on retrouve. Je pense qu'il faut vraiment se focus sur je sais ce que je quitte, je sais, je me rattache aussi à comment j'étais quand j'étais avant de prendre cette décision. Pour éviter de regretter et de se dire oulala mais j'ai pris une mauvaise décision, j'aurais jamais dû faire ça et du coup commencer à se flageller, culpabiliser. On sait ce qu'on perd, ça c'est clair, mais on sait jamais en fait. On sait jamais si... ça n'aurait pas empiré. Le fait est qu'on n'était pas bien dans cette situation, qu'on a pris cette décision, point. Maintenant, libre à nous d'écrire la suite de l'histoire. Donc en ce qui concerne cette deuxième grande décision que j'ai eu à prendre, qui est de quitter le salariat pour lancer mon entreprise, je dois avouer que c'était quelque chose, moi, qui me semblait être infaisable. Je ne me disais pas du tout que j'avais les compétences pour... être propre patronne, pour monter un business, j'y connaissais rien en comptage, j'y connaissais rien en droit, j'y connaissais rien du tout en fait. Je me disais juste que ça devait être réservé à une élite de personnes et que je ne faisais clairement pas partie de cette élite. L'idée elle a mûri petit à petit dans ma tête en fin de compte et aujourd'hui quand je regarde en arrière, je me dis... Ma posture d'entrepreneur, elle a vachement évolué entre mon petit statut d'auto-entrepreneur qui était assez simple à gérer et aujourd'hui j'y ai été vraiment step by step. Donc se rappeler qu'il y a une montagne à gravir et que c'est bien déjà de commencer par mettre ses chaussures d'alpinisme, si vous voyez ce que je veux dire. Donc vraiment d'y aller step by step. En ce qui me concerne, cette décision de quitter le salariat, elle s'est faite vraiment par opportunité. J'avais pas vocation à la base d'entreprendre, voilà, je me suis jamais dit je vais gérer une boîte, gérer un local, gérer un studio, gérer des clients. Donc pour revenir à cette décision de quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, moi il faut se remettre dans le contexte Covid. Donc forcément je fais partie de ces personnes qui post-Covid, alors moi post-accouchement aussi, se sont vues plutôt alignées avec ce qu'ils faisaient et du coup ils se sont dit ok... On saisit l'opportunité, alors pour certains du confinement, d'autres post-covid, on sait que comme moi il y a beaucoup de boîtes qui étaient un petit peu en souffrance après cette crise. Donc j'ai saisi cette opportunité tout simplement et je me suis formée dans quelque chose que je connaissais déjà puisque j'avais fait une fac de sport, mais plus particulièrement du coup dans le pilates, dans le yoga. Là contrairement à une séparation, à quelque chose qui va être très personnel, très douloureuse, qui va impacter d'autres personnes. Pour le coup, quitter le salariat, monter une entreprise, moi je me suis toujours rappelée que ça reste du matériel, c'est très important comme décision à prendre, mais ça va pas venir impacter, si vous voulez, frontalement d'autres personnes. Il y a personne qui va devoir faire une thérapie parce que vous avez monté une entreprise, si ce n'est vous-même. Là, vous allez monter une entreprise, vous vous sentez plus bien dans votre boulot, est-ce que ça marche, est-ce que ça marche pas ? Finalement, cette décision, elle va avoir un impact assez modéré sur tout le reste de votre vie. même si en ce qui me concerne, moi je dis que ça a changé ma vie, parce que c'est venu me faire regarder aussi à l'intérieur de moi. Sur le fait de prendre cette décision, à proprement parler, comment on sait si c'est le bon moment ou pas le bon moment, toujours pareil, se poser avec soi-même, se dire est-ce que je suis bien dans ce que je fais aujourd'hui, à partir de là, la décision elle est assez vite prise, je pense que sur cette décision-là particulièrement, c'est assez facile entre guillemets à prendre, dans le sens où la seule chose que vous allez prendre comme risque, C'est que ça ne fonctionne pas en vrai. Vous ne mettez pas en péril votre santé, bien que des fois on est quand même à la limite pour certaines personnes, moi comprise. Et puis regardez qui l'on est et ce qu'on veut vraiment pour nous-mêmes. Des fois quand on se retrouve dans une entreprise où on ne se sent pas bien, peut-être que juste c'est faire le saut de changer de boulot, ce qui peut être déjà quelque chose d'hyper important pour quelqu'un. Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat, c'est se dire du jour au lendemain, il faut que je m'attende aussi à ne plus avoir de collègues, à bosser pour moi, à savoir me mettre des coups de pied aux fesses quand c'est le cas. Je n'aurai personne pour me dire, tu as ça à faire, tu as ça à faire, tu as ça à faire. Il va falloir que ce soit moi-même qui me mette ces coups de pied aux fesses pour me mettre sur mon ordinateur, pour me mettre à prospecter pour ceux qui ont besoin de prospecter, pour me mettre à faire de la communication pour ceux qui ont besoin de faire de la communication. pour me mettre sur les réseaux pour ceux qui n'avaient absolument jamais touché Instagram. Enfin voilà, c'est tout ça qui vient rentrer en compte et dire est-ce que je suis prête à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à faire ça ? Est-ce que je suis prêt à quitter l'autoroute qui est le salariat pour la nationale qui est l'entreprenariat ? Est-ce que je... Je suis prêt à découvrir autre chose. Est-ce que je suis prête à ne pas forcément avoir de station essence quand je claque des doigts ? Est-ce que je suis prête à devoir chercher ou m'arrêter pour demander de l'aide ? Parce que l'aide n'est pas rattachée à quelqu'un, comme sur l'autoroute où on a les petites bornes, où il y a marqué qu'on peut appeler quelqu'un en cas de panne. Non, là il va falloir que je cherche à qui est-ce que je peux m'adresser, comment je peux faire. Est-ce que je suis prête aujourd'hui à prendre la nationale ? Moi c'est quelque chose qui est venu je dirais petit à petit. Je suis rentrée sur la nationale, je me suis dit ok c'est chaud mais c'est quand même cool parce qu'il y a du paysage à voir et puis moi j'ai eu la chance d'être beaucoup beaucoup entourée sur cette aventure entrepreneuriale. Au début j'ai fait partie d'un collectif de femmes entrepreneurs ce qui m'a vraiment motivée et ce qui m'a mis vraiment les deux pieds dans les étriers en me disant allez vas-y ma grande tu peux y aller t'en es capable parce que clairement si j'avais été seule... dans ce lancement, je pense que je n'aurais jamais été au bout, très honnêtement. Donc sur le fait de quitter le salariat, se regarder en face, se dire est-ce que ça me convient, si ça ne me convient plus, qu'est-ce que je fais, est-ce que je sais dans quoi je veux me lancer, est-ce qu'il n'y a pas juste quelque chose à faire, peut-être changer d'entreprise, peut-être parler à mon supérieur hiérarchique peut-être d'un potentiel changement de mission. Et j'aimerais vous dire... que je me répète assez régulièrement quand j'ai des doutes par rapport à ma boîte. Je me projette, pas dans 5 ans, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans, je me projette sur mon lit de mort. C'est hyper morbide ce que je suis en train de vous dire, mais je me dis, quand je serai sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai envie de voir quand je regarde en arrière ? Est-ce que j'ai envie d'avoir ce regret-là ? Oui, non. En ce qui me concerne, je me vois sur mon lit de mort, hyper bien sapé, hyper bien maquillé, je sais que je vais mourir, qu'est-ce que j'ai fait ? et qu'on me dit est-ce que tu as des regrets dans ta vie, je veux pouvoir me regarder dans un miroir droit dans les yeux et me dire ce que j'avais à faire, je l'ai fait et je n'ai absolument aucun regret. Parce que tu ne veux pas te retrouver sur ce lit de mort et te dire j'ai pas osé faire ça, moi c'est quelque chose qui est insoutenable pour moi, je ne peux pas en fait, je ne peux pas le concevoir, je ne peux pas me dire je vais me retrouver sur mon lit de mort et ce sera ok pour moi de ne pas avoir fait ça. A ce moment là, au moment où j'ai... où j'ai eu cette opportunité de monter mon studio, d'ouvrir ce studio et de monter du coup mon entreprise au-delà d'avoir un statut d'auto-entrepreneur, je me suis dit, le jour où je suis sur mon lit de mort, c'est quelque chose que j'aurais coché, c'est quelque chose que je ne veux pas avoir comme regret. Je ne veux pas me dire, j'ai eu cette opportunité-là, je ne l'ai pas saisie parce que j'avais trop peur. Et on en vient au quatrième point qui est celui des peurs. Je fais partie de ces personnes qui ont compris tardivement l'impact et l'intérêt des émotions. Alors comprenant la peur, comprenant la joie, comprenant la tristesse, mais en tout cas il y a toute une génération aujourd'hui qu'on tente à emmener vers l'écoute de ses émotions, l'écoute de sa peur, mais de légitimiser vraiment toutes les émotions. Moi je sais que c'est quelque chose que je fais beaucoup avec mon fils parce que je pense qu'avant il y avait vraiment cette volonté de mettre une couverture. sur toutes les émotions que vous pouvez ressentir, en mode avance et ne te soucie pas de tout ce qui se passe à l'intérieur de toi. Quand on a grandi dans ce schéma-là, c'est hyper difficile de conscientiser que tout est ok et tout est légitime en fait. Toutes vos émotions, l'ensemble des émotions, avec toutes les couleurs que ça comporte, sont là pour une raison et sont complètement ok. Et toujours se rappeler qu'elles soient négatives. ou positives, qu'elles ont un rôle à jouer pour votre bien-être et que bien souvent, mettre le couvert dessus, c'est comme mettre un couvercle sur de l'eau qui bout il y a un moment donné où ça va forcément sortir par un endroit il n'y a pas d'autre solution. J'ai mis du temps à être ok avec cette notion de peur d'en jouer un petit peu en tout cas de maintenant prendre le recul sur ok j'ai peur, pourquoi j'ai peur et aller plus loin dans la réflexion J'ai peur de me lancer, j'ai peur de prendre telle ou telle décision. Pourquoi est-ce que j'ai peur ? Pour exemple, j'ai peur de me lancer dans l'entrepreneuriat parce que j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers. Pourquoi j'ai peur d'avoir moins de revenus financiers ? Parce que j'ai bien un loyer à payer, il faut que je me nourrisse. Déjà d'aller au bout de cette peur. Ok, cette peur, est-ce qu'on a une solution pour rassurer, pour envelopper, pour faire un câlin à cette peur et lui dire c'est normal que tu sois là ? Il y a des choses derrière que ça va impacter. Qu'est-ce que je peux faire pour avoir moins peur ? Me rassurer, me dire je vais être ok avec le fait de peut-être vivre avec moins de... moyen pour un temps, et puis peut-être derrière, faire grossir mon business, mettre tout en oeuvre pour faire grossir mon business et avoir plus de revenus. Se dire, forcément, de manière rationnelle, forcément ça ne va pas exploser du jour au lendemain, c'est très rare que ce soit le cas, il va falloir que je travaille. Est-ce que je suis ok avec ça ? Oui, je suis ok avec ça. Alors dans ce cas-là, cette peur, je viens la rassurer, je viens lui dire, c'est ok, t'es là, c'est normal, c'est bon, protégé, mais tu vas voir. moi et moi-même, on va tout mettre en place et faire en sorte que cette peur, elle ne soit que passagère ou alors qu'elle ne vienne qu'à des moments précis et ce sera ok de l'accepter, ce sera ok de dealer avec. Pareil pour toutes les émotions en fait, d'aller vraiment plus loin, de pousser plus loin votre émotion dans cette réflexion de qu'est-ce que je vais mettre en place, est-ce que je me fais assez confiance pour me dire je ressens de la peur aujourd'hui. mais demain peut-être que ce sera mieux. J'enfonce vraiment des portes ouvertes pour les gens qui sont déjà ok avec tout ça, mais quand on apprend, quand on commence seulement à connecter avec cette notion d'émotion, je sais que c'est toujours bon de se rappeler, toutes les émotions elles sont valables, et puis que toutes les émotions sont passagères. Donc pour revenir à mes moutons, sur le fait de surmonter ses peurs, sur le fait d'avoir peur avant de prendre des grosses décisions, de toujours regarder l'état actuel des lieux. J'ai peur de me lancer, oui, mais pourquoi j'ai peur ? Parce que telle et telle raison, et de mettre vraiment des solutions à chaque objection que va vous faire votre propre peur en fait. Souvent, on a peur de la peur en elle-même. Je sais que par exemple, moi, j'ai une peur panique, une phobie de vomir. C'est ce qui se passe avant, c'est cet effet de peur qui me fait peur en elle-même. C'est l'idée de vomir qui me fait peur, c'est pas vomir en soi, si je me mets à vomir. là tout de suite. J'aurais même pas eu le temps de penser que j'aurais pu avoir peur de vomir. Je pense aussi à ma mère qui a une espèce de peur panique de louper le train. A chaque fois qu'elle vient me voir et qu'on doit prendre le train, elle me dit ok, on met combien de temps pour aller à la gare ? Alors là je lui dis, ma maman, on est vraiment juste à côté, je sais pas, on met 5 minutes pour aller à la gare, sachant que ton train il est à 14h30, si on part à 14h10, on met au max 10 minutes pour y aller, t'arrives à 20 normalement ça devrait bien se passer. Ah non non, mais on part Une demi-heure avant, sinon, sachant qu'on met 5 minutes littéralement pour aller à la gare en voiture. Et que si on est complètement rationnel, elle a 25 minutes pour aller du dépose-minute jusqu'à dans son train. Sa peur, c'est de rater le train. Est-ce que c'est vraiment utile de dépenser de l'énergie dans cette peur de rater le train, alors qu'on part une demi-heure avant ? Ça veut dire que là, tu es en train de stresser dans la voiture, de me faire stresser, de stresser tout le monde. Oh là là, j'ai peur de rater le train, non mais j'ai peur de rater le train, non mais attends, là ça ralentit, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur. En fait, tu viens dépenser ton énergie sur un truc qui n'est pas rationnel. Donc ce que je peux vous conseiller moi sur ça, c'est vraiment de toujours rationaliser les faits. Le fait est que tu as peur de lancer ton business parce que tu as peur de ne pas gagner assez d'argent. Tu ne sais pas en fait ce qui va se passer quand tu vas lancer ton business. Peut-être que ça va décoller, peut-être que tu vas gagner hyper bien ta vie au début. Peut-être que ça va être step by step, mais en tout cas tu viens dépenser de l'énergie à avoir peur d'un truc que tu n'as même pas encore enclenché. Bref, ça c'est pour vous dire que toujours se rappeler que la peur elle est là pour vous protéger, ça c'est sûr. Toujours imaginer le pire pour se protéger de la mort. Si on rationalise les choses, dans les faits, là il n'y a aucune raison d'avoir peur. Souvent aussi ce qui fait peur quand on s'apprête à prendre cette décision de lancer son entreprise, ou même dans la séparation, moi si je reprends mes deux exemples, C'est j'ai peur de ce que les gens vont dire ou penser de moi. Pourquoi on a peur ? Parce qu'on a peur de ne plus être aimé, de ne plus être un être aimable. On a peur que ça vienne entacher la valeur qu'on a aux yeux des gens. Si c'est ça le problème, en fait, ce que vont penser les autres, ça ne regarde qu'eux. Et souvent, les gens qui vont critiquer, les gens qui vont dire des choses négatives sur vous, c'est des gens qui... ne vont pas du tout vous le manifester, donc c'est quelque chose qui ne vous atteindra pas, puisqu'on sait très bien que l'humain est quand même assez conscient de ce qui peut toucher ou de ce qui peut faire mal. Et bien souvent, les gens qui vont dire des choses sur vous, ils vont rarement vous les dire droit dans les yeux. On a rarement vu des gens dire à quelqu'un « ce que tu fais c'est de la merde » . Non, ça n'arrive jamais ou très très rarement. Ou alors, il faut quand même être très mal dans sa vie ou dans sa peau pour aller dire droit dans les yeux à quelqu'un, sachant que ça n'a aucun impact positif. De dire à quelqu'un, ce que tu fais, c'est vraiment de la merde, tu devrais arrêter de faire tout ça. Non, c'est très rare qu'il y ait quelqu'un qui vienne vous dire ça droit dans les yeux. Par contre, ce qui peut arriver, c'est que les gens pensent peut-être que ce que vous faites, c'est de la merde. Mais à la limite, j'ai envie de vous dire, ça, ça ne vous regarde plus en fait. À partir du moment où vous avez donné tout ce que vous avez eu à donner, à partir du moment où vous avez fait... ce qui vous semblait être juste pour vous. Qu'on pense que c'est de la merde ou pas, à la limite ça vous regarde plus en fait, les gens font ce qu'ils veulent de votre travail, de ce que vous donnez. Donc sur le fait d'avoir peur de ce que vont penser les autres ou de ce que vont dire les autres, mettez-vous bien en tête que finalement ça ne regarde que eux et leur propre peur. C'est souvent insupportable ce qu'on va faire dans le regard des gens qui auraient été incapables de faire ce que vous faites. Peut-être que la nana qui va critiquer votre séparation, l'ami qui va vous... tourner le dos. Je dis ça, c'est vraiment random, j'ai pas du tout vécu ça. L'ami du couple qui va vous tourner le dos parce que vous vous êtes séparés, c'est peut-être quelqu'un des fois, quand on regarde un petit peu derrière, qui aurait été incapable de faire ce choix, qui a bien trop peur justement et à qui vous renvoyez du courage, à qui vous renvoyez de la confiance et à qui ça fait très mal de recevoir ça parce qu'elle, elle est incapable de prendre cette décision. Donc rappelez-vous toujours que les gens qui vont venir vous critiquer, c'est des gens à qui ça renvoie quelque chose d'inconfortable. Donc avoir peur de ce qu'on pense de vous, à la limite encore une fois, c'est quelque chose qui ne vous regarde pas. Donc rationalisez encore cette peur, puisque quoi qu'il arrive, il y aura toujours des gens pour dire que ce que vous faites c'est pas bien, que ce que vous faites c'est trop, que ce que vous faites c'est trop peu, que eux ils n'auraient pas pris cette décision. Très bien, peut-être c'est des gens qui sont incapables de prendre des décisions, qui sont incapables d'avoir le courage, la confiance pour aller travailler pour leur propre vie en fait. C'est des gens qui peut-être n'ont jamais pensé à cette métaphore du lit de mort. Peut-être c'est des gens qui vont passer par ici et qui vont se faire cette réflexion et se dire ok, moi sur mon lit de mort, qu'est-ce que j'ai pas envie de regretter ? Pour qui ça va venir éclairer certaines choses ? J'aimerais aussi vous donner une petite phrase, un petit mantra moi, qui me parle particulièrement, qui est quand on parle des autres, on parle de soi. Je fais un gros focus là sur la peur du regard de l'autre. Mais je sais que c'est quelque chose qui va parler à beaucoup d'entre vous. Quand on parle des autres, on parle de soi. Quand on parle de ce qu'un tel a fait ou un tel a mal fait, on parle peut-être souvent de ce qu'on n'a pas fait nous ou ce qu'on a mal fait nous. En traduction, c'est vraiment de se rappeler que tout ce qu'on va faire, on le fait pour soi. Peu importe avec quel moteur, peu importe comment on en est venu à prendre cette décision. Ce que vont recevoir les gens. Ça leur appartient. Bien sûr, on est des gens polis, on est des gens bienveillants, on essaye d'être des humains sains et apaisés et apaisants. Ça c'est sûr, on a tous envie d'être comme ça, en tout cas à moins d'être complètement psychopathe. Mais toujours se rappeler qu'en général, quand il y a une critique négative, quand il y a quelque chose qui est mal reçu, c'est souvent quelque chose qui parle de lui-même en fait, qui ne parle pas de vous. Vous, si vous avez fait votre possible et que vous étiez aligné avec vos actions et vos paroles, alors c'est ok. Dernier petit point que j'aimerais aborder par rapport à la peur, vous parlez de la peur qui peut être aussi un immense moteur. Moi je sais que dans les deux grosses décisions que j'ai eu à prendre dans ma vie, qui sont aujourd'hui la séparation et le fait de lancer mon entreprise, dans la première, dans la séparation, la peur elle a été un immense moteur. Parce que la première peur qu'il y ait après une séparation, c'est de se retrouver seule. Le moteur, ça peut être de se dire par exemple, je me retrouve toute seule, c'est quoi la solitude pour moi ? Et le moteur, il est là. C'est quoi cette essence que je peux mettre justement dans mon énergie ? Comment est-ce que je peux alimenter cette peur pour la rendre utile ? C'est de me dire, la solitude, ça représente quoi pour moi ? Pourquoi je me sens seule ? Comment est-ce que je peux faire aujourd'hui dans cette solitude, dans le célibat ou dans le fait d'être mère célibataire, pour me sentir moins seule ? Et là on ouvre plein de portes différentes en fait, ça peut être prendre du temps pour moi, prendre du temps pour moi avec d'autres personnes, intégrer un collectif, intégrer des lieux, des espaces où il va y avoir du monde, où je vais me sentir moins seule, peut-être participer... à des activités qui vont être avec des personnes qui vont vivre les mêmes choses que moi, etc. Ça peut être aussi, par exemple, se retrouver seule face à sa solitude et comprendre en fait ce qu'elle représente pour soi. Pourquoi est-ce que c'est si dur de le vivre ? Ce sur quoi on peut travailler. Une troisième porte, ça peut être aussi, c'est tellement déstabilisant, c'est tellement difficile ce que je vis, la solitude, j'en ai tellement peur. Peut-être que c'est pousser la porte d'un cabinet de psy, d'autres pratiques thérapeutiques qui pourraient vous appeler, que ce soit de la sophrologie ou autre, mais en tout cas se faire aider dans le fait de traverser cette solitude. La peur dans le fait de lancer sa boîte, comme je l'ai dit, ça peut être le regard des autres. Mais ça peut être aussi encore une fois la solitude, donc qu'est-ce que je vais utiliser comme levier pour venir pallier, pour venir rassurer cette peur que j'ai en moi ? Et ça, je trouve que c'est vraiment là où la peur peut devenir un moteur, parce qu'elle n'est pas nécessairement négative cette peur. Qu'est-ce qu'aujourd'hui ça va m'amener à actionner ? Aujourd'hui j'ai peur de... je prends un exemple tout bête, on a souvent peur de la concurrence. La peur de la concurrence, et ben ça m'a fait me repositionner. Ce moteur-là, cette peur m'a apporté à me repositionner. Qui est-ce que je suis moi ? Qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Parce qu'évidemment, moi je gère un studio de pilates et de yoga, je ne suis clairement pas la seule. Et à la fois, je me suis dit, mais attendez, si tous les coiffeurs, ils se mettent à flipper de tous les coiffeurs qui vont s'installer dans leur ville, en fait, à un moment donné, ils n'avancent plus. Ils sont nourris par cette peur, ils sont paralysés par cette peur et du coup, ils font quoi ? Ils arrêtent tout parce qu'ils ont peur de la concurrence. ... Non, c'est premièrement se dire ok, s'il y a de la concurrence, ça veut dire qu'il y a un marché, ça veut dire moi, qu'est-ce que j'apporte comme plus-value aux gens ? Comment est-ce que je peux m'améliorer pour que du coup les personnes aient envie de venir vers moi ? Comment est-ce que je peux me nourrir de cette concurrence justement pour me dire ça, j'ai pas envie de faire ça ? Ça peut me permettre aussi d'être plus alignée dans ma communication, j'ai pas envie d'avoir une communication lisse. Même si on touche au monde du bien-être, ça m'embête franchement d'avoir une communication en mode Pinterest, où tout se ressemble, où tout est pareil, où les nanas sont représentées toujours avec des leggings assortis, où les nanas sont hyper sérieuses dans leurs pratiques. Non, c'est pas ça que j'ai envie de représenter. J'ai envie qu'on se sente bien, j'ai envie que tout le monde se sente appelé par mon studio, parce que c'est un studio qui est cool, où on se prend pas la tête, où même les débutantes, elles se sentent bien, qu'elles ne se sentent pas. pas regarder, juger, c'est ça que j'ai envie de traduire dans ma communication. C'est pas une communication lisse qui ressemble à tous les autres studios de pilates et de yoga. Tout ça pour vous dire que, encore une fois, moi, cette peur de la concurrence, elle me nourrit. Parce que je me dis, il y a de la concurrence, donc il y a un marché, ce marché, de quoi est-ce qu'il se compose ? Est-ce qu'il se compose de toutes les personnes qui ont envie de pratiquer le pilates et le yoga ? Non. J'ai pas envie d'attirer tout le monde, j'ai envie d'attirer... Une clientèle qui me ressemble. Comment je peux être plus alignée en mettant en place cette action, cette action, cette action. Et voilà comment moi la peur, j'y ai trouvé un moteur dans mon business. Je prends un exemple parmi tant d'autres évidemment, il y en aurait plein d'autres à citer, mais en tout cas voilà c'est pour vous parler un petit peu plus de cette notion de peur. Donc dans le fait de surmonter ces peurs, pensez à rationaliser et pensez que ça peut être un moteur. Donc voilà, j'espère que tout ça, ça vous aura aidé à prendre confiance et à vous autoriser à faire des choix avec audace évidemment en ce que vous prenez comme décision pour vous aujourd'hui, qui est bonne pour vous aujourd'hui. Et de vous rappeler toujours que si vous prenez cette décision aujourd'hui, et bien elle n'est pas là pour rien. Et même si ça doit changer, et même si peut-être elle ne sera plus bonne demain, aujourd'hui elle est bonne pour vous. J'espère que tout cela, ça vous aura... aider à prendre confiance, à voir les choses de manière un petit peu plus douce et un petit peu plus modérée, de vous aider à prendre du recul et surtout vous autoriser à faire des choix, à prendre des grandes décisions. Si je devais revenir vraiment sur quelques points assez clés, je vous rappellerai que dans l'importance de prendre des décisions, il y aura toujours cette notion d'incertitude. Vous n'aurez jamais la main mise sur cette incertitude, de savoir si c'est la bonne décision ou pas. L'important c'est vraiment de faire le point sur ce que l'on vit actuellement et ce qui nous convient plus et ce qui nous pousse aujourd'hui à justement prendre cette décision ou pas. De vous rappeler aussi que ce qui est ok à un moment peut ne plus l'être à un autre. Toujours garder ça en tête, cette notion de mouvance. Aussi j'aimerais vous rappeler que c'est toujours important d'éviter de revenir sur les scénarios qui n'ont pas existé ou qui n'existeront pas. On sait jamais ce qui aurait pu arriver si on n'avait pas pris cette décision et on ne le saura jamais. L'important c'est vraiment de lâcher prise. sur ce sur quoi, justement, on n'a pas de prise. Nous n'avons pas de prise sur le passé. Ce qui est fait est fait. Ce qui importe, c'est de savoir dans le présent, si ça a l'air d'être assez aligné pour nous, de prendre cette décision. Je vous invite à revenir toujours sur cette métaphore ultra glauque du lit de mort. Moi, je vous promets que c'est ce qui me pousse souvent à prendre des décisions qui, je sais, je ne pourrais pas regretter. Est-ce que ce serait un regret pour moi ? Oui. Dans ce cas-là, je prends cette décision. Si la réponse, c'est oui, Alors dans ce cas-là, foncez. Dans ce cas-là, vous ne posez pas de questions. Tout pourra toujours changer. Ça pourra toujours être possible de revenir en arrière. Ça pourra toujours être possible de modifier l'avenir. Par contre, de vous dire j'ai pas fait ça et je regretterais de ne pas avoir fait ça, ça pour moi, je sais que c'est insupportable mais c'est très personnel. Donc apprendre ou à laisser. Et sur cette notion de peur, j'aimerais revenir sur quelque chose. Toujours pareil, c'est ok d'avoir des peurs à condition que vos peurs ne deviennent pas paralysantes. C'est toujours se dire... Est-ce que cette peur, elle devient moteur ? Ou est-ce que cette peur, est-ce qu'elle m'empêche de faire des choix ? Est-ce qu'elle m'empêche d'avancer ? Si elle m'empêche d'avancer, peut-être que c'est sur ça qu'il faut travailler sur soi, seule ou avec l'aide de quelqu'un d'autre, pour que ça devienne plus paralysant. Et pour conclure sur moi, mes deux grosses décisions dans lesquelles j'ai beaucoup parlé aujourd'hui, je vous rassurerais peut-être en vous disant... qu'aujourd'hui, moi, il n'y a pas du tout de notion de regret, puisque je ne connais pas et je ne connaîtrai jamais les scénarios qui auraient été ceux d'une vie avec lesquels je n'aurais pas pris ces décisions. Je ne pourrai jamais savoir, on ne pourra jamais savoir. Donc aujourd'hui, je n'ai pas de regret parce que je lâche prise sur ce sur quoi je n'ai absolument pas de prise. Voilà, il est temps pour moi de vous quitter, en espérant que vous aurez passé un bon moment, que ça vous donnera envie, voilà, de... Vous de votre côté peut-être d'actionner des choses, de faire le point sur ces décisions que vous n'arrivez pas à prendre, de vous aider, de vous permettre de faire les choses avec plus de confiance et toujours de vous rassurer. Prenez cet épisode vraiment comme un câlin, tout va bien se passer du moment que ce que vous faites c'est aligné avec vous-même. On ne pourra jamais reprocher à quelqu'un d'avoir osé et là j'en viens vraiment au leitmotiv qui est d'oser. On ne peut pas critiquer quelqu'un qui ose, il a de l'audace. Elle a du courage, elle a le mérite d'avoir osé. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite ! Non, ça ne veut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:00

  • Prendre des décisions importantes dans la vie

    00:32

  • L'importance de la confiance en soi

    01:46

  • La métaphore de l'autoroute et de la nationale

    05:05

  • Réflexion sur la séparation et ses impacts

    09:59

  • Quitter le salariat pour l'entrepreneuriat

    19:14

  • La peur comme moteur d'action

    36:40

  • Conclusion et encouragement à oser

    44:14

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