Speaker #0Hello c'est Lola, bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé, pour celles qui vont oser. Ici on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Allez, c'est parti pour le troisième épisode ! Pour cet épisode en solo, j'avais envie de vous parler d'échecs. C'est pas très joyeux comme sujet, et en revanche, je pense que ça peut vraiment pousser des personnes à passer le pas en ayant conscience que échouer, ça nous arrive à toutes et à tous. et qu'on s'en relève souvent beaucoup plus fortes et différentes. Un petit peu comme si échouer, c'était une façon de step up d'un point de vue mindset, et que c'est quelque chose que l'on diabolise énormément, et finalement, plus moi je prends du recul sur les échecs, et bien en fait, plus je me rends compte que ces échecs-là, ils ont fait déjà de moi ce que je suis aujourd'hui, et m'ont permis en fait de vraiment retrouver une force intérieure. que je n'aurais peut-être pas soupçonné si je n'avais pas échoué justement. Donc dans cet épisode, je vais aborder les 5 plus gros échecs, moi, mémorables de ma vie. Franchement, j'ai l'impression que je fais une thérapie en écrivant des fois les lignes de ce podcast quand je m'écris un petit peu ma trame sur mon petit carnet. Et à la fois, je me dis, pourquoi pas, si c'est salvateur pour moi, fine, c'est très bien, c'est déjà ça de pris. Donc ça va être des échecs... que peut-être certaines personnes considèrent comme juste des choses normales, juste le process habituel. Et pour autant, moi, c'est des choses qui m'ont vraiment marquée dans ma vie. Mais je ne vais pas juste vous donner, vous lister les cinq plus gros échecs de ma vie. Je vais aussi vous partager avec du recul des années, des mois de réflexion à propos de ces échecs. Qu'est-ce que chacun, individuellement, ont pu m'apporter finalement avec le temps ? Et qu'est-ce qui a été pour moi salvateur finalement dans ces expériences de vie que je vais vous partager là ? Alors, je ne suis personne pour dire ce qui est bien ou pas bien. Je fais vraiment un gros focus là-dessus. Ma parole, ce n'est pas la parole de la vérité. Je ne suis en tout cas pas encore un être éveillé. Tout ce que moi je conçois comme échec, c'est peut-être pas le cas pour certaines personnes. Si vous vivez ou avez à vivre quelque chose qui est similaire à moi, ou que vous avez vécu quelque chose qui est similaire, ça veut pas dire que pour vous c'est un échec, ça veut pas dire que pour vous c'est négatif. D'ailleurs je pense pas que ce soit forcément négatif, mais je pense que c'est ce que moi j'ai considéré à l'instant T en tout cas comme un échec. Je vais essayer d'être assez concise et surtout... Vous énumérez les choses de façon chronologique. Parfois quand on parle de quelque chose, on pense que tout le monde est au courant de l'environnement qu'il y avait autour. Or, je sais que là, je suis bien la seule à connaître cet environnement et que tout ce que je dis, c'est sans la vision du reste, sans la vision des autres qui sont parfois mêlés à ces échecs, sans la vision de ce que je vivais à cette époque-là. Bref, tout ça, c'est à prendre avec beaucoup de recul. Je partage quelque chose assez à... à cœur ouvert, comme j'aime à le faire sur ce podcast. C'est juste une façon de vous dire, vous n'êtes pas seul, moi aussi j'ai vécu des choses, et ça ne veut pas dire que je suis une ratée, et qu'aujourd'hui, je ne suis pas du tout fière de la personne que je suis devenue. J'ai vécu ça, ça m'a permis d'aller faire ça, et aujourd'hui, je regarde les choses avec la position méta, la position du témoin, et je me dis, finalement, qu'est-ce que ça m'a apporté ? C'est vraiment ça l'idée. Donc je vais remonter un petit peu plus loin dans ma vie, je vais remonter à mon enfance. Le premier échec que j'ai et que je garde vraiment et qui aujourd'hui vient souvent brouiller la légitimité que je vais avoir en tant que prof de pratique sportive, parce qu'on aura beau dire que le pilates, le yoga, ça reste des pratiques douces, ça reste tout de même du mouvement, donc on peut classer ces pratiques dans le sport. Moi, il faut savoir que je n'ai pas été du tout une enfant sportive. Avant de revenir à mon enfance, juste pour situer dans le contexte actuel, actuellement je suis prof de pilates, de yoga, de réformer et j'ai un titre d'éducateur sportif. Déjà j'ai eu des parents pas du tout dans le sport, mais vraiment pas du tout, autant c'est des gros intellectuels, autant ça n'a jamais été des parents qui m'ont poussé. En fait je mens parce que ça a été des parents... notamment ma mère, m'a franchement pas mal poussée à faire du sport. Mais j'ai très vite associé le sport à une punition, dans le sens où moi, j'étais une enfant, je n'ai pas envie de dire grosse, mais j'ai été une enfant bien portante, on va dire. À partir de la séparation de mes parents, j'ai commencé à prendre du poids et j'ai pris du poids comme n'importe quel enfant, je pense, qui vient combler un manque ou quoi que ce soit. Mais ce qu'il y a surtout, c'est que moi, j'étais... petite et j'ai été petite très très tard. J'ai eu une croissance extrêmement tardive, donc j'ai eu une puberté extrêmement tardive, j'ai eu mes règles à 15 ans et quelques et donc du coup, ce qui fait que ma croissance osseuse s'est faite bien plus tardivement, si vous voulez, que le poids que j'ai pris parce que x ou y traumatisme dû à la séparation de mes parents, etc. Je ne rentrerai pas dans le détail, déjà pour les protéger eux et parce que ça reste assez intime. J'ai pris beaucoup de poids étant petite, entre mes 7 et mes 10 ans, et je n'ai pas du tout grandi. J'étais rondouillarde, on va dire. Je n'étais pas obèse, je n'étais pas dans un surpoids catastrophique, mais j'étais une petite fille ronde, un peu serrée dans les t-shirts. et qui voulaient toujours mettre des vêtements comme les copines, sauf que les copines, c'était des petites filles filiformes, et moi, ça ne m'allait pas du tout. Bref, ma mère m'a souvent poussée à pratiquer une activité sportive, mais j'ai très vite associé ça à l'enfance, à l'adolescence, à quelque chose de punitif, parce que j'étais une enfant grosse. Je vous résume en très court et très très bref. Pour moi, je parle d'échec dans le sport parce que... J'en parlais encore avec ma mère il y a une semaine de ça et elle me disait c'est dingue parce qu'aujourd'hui j'ai des problèmes au niveau du genou. J'ai dit à ma mère, là je me suis inscrite à telle compétition et elle me dit mais c'est flou comme t'es devenue hyper sportive alors que t'as jamais été comme ça étant petite. Et fais attention parce que ton corps il n'a pas été habitué à ça et du coup vas-y doucement quoi. Ma mère me disait, j'ai l'impression que ça fait une dizaine d'années que tu es vraiment devenue sportive et que tu t'es mis vraiment à fond dans le sport et que tu prends du plaisir. Et c'est vrai, elle a raison. Jusqu'à, je pense, il y a une dizaine d'années, effectivement, pour moi, le sport, c'était une punition. C'était pour maigrir. Ce n'était pas du tout quelque chose de plaisant pour moi. C'était vraiment parce qu'il fallait faire du sport et entretenir un physique acceptable que, voilà, on faisait du sport. Pas du tout parce qu'il y avait cette envie. de partager un moment avec d'autres personnes, en équipe, où je n'avais pas du tout connecté avec le bien que ça faisait à mon mental. Donc pour moi, ça reste un échec aujourd'hui parce que je me rends compte que ça me fait défaut, notamment, comme je vous disais, d'un point de vue corporel, parce que mon corps a très tardivement été habitué à la sollicitation, que ce soit articulaire, même au niveau du cardio. Moi, je ne fais pas du tout partie des gens qui ont des facilités au niveau du cardio. Je n'ai jamais été habituée à ça. J'étais plutôt du style en EPS, à aller me cacher sous la table de ping-pong ou à m'arrêter de courir quand il fallait faire des tours de terrain et que le prof avait le dos tourné. Ça, pour moi, c'est un énorme regret de ne pas avoir connecté avec cette notion de plaisir au niveau du sport. Et ça, ça me poursuit un petit peu parce que, comme je vous disais, j'ai ces problèmes de santé-là. qui sont anecdotiques, ce n'est pas très grave, mais aujourd'hui, je dois quand même vraiment me ménager au niveau de la course à pied parce que je sais qu'à tout moment, je peux me faire très mal. Effectivement, au niveau du cardio, je suis une quiche. Si j'arrête de courir pendant deux heures, en fait, finalement, j'ai perdu tout le cardio que j'avais accumulé, en tout cas toutes les ans que j'avais pu obtenir pendant X mois d'entraînement intensif. Bref, je ne suis pas bien lotie à ce niveau-là et je pense que ça vient vraiment, je n'ai pas de preuves scientifiques, je n'ai pas vraiment fait de recherches poussées à ce niveau-là, mais je pense que c'est notamment parce que je n'ai pas du tout eu de conditions physiques avant mes 20-22 ans. Donc voilà, ça c'est pour le premier échec. Et ce que j'ai envie de partager avec vous, c'est vraiment qu'aujourd'hui, ça m'a souvent biaisé justement dans ma légitimité à enseigner quelque chose de l'ordre du sport. Parce que je me suis toujours dit mais de quel droit en fait tu peux aller enseigner le sport aux gens alors que toi t'as jamais été sportive ? Ce qui est complètement faux, ce qui est complètement biaisé par justement cette... petite fille qui pense qu'elle n'est pas sportive et qu'elle n'est capable de rien parce qu'elle est grosse, clairement, ça remonte vraiment de l'enfance et aujourd'hui, moi, j'ai aucun problème à dire que je suis en thérapie par rapport à ça, par rapport à ces blessures-là qui font que je m'illégitime beaucoup à ce niveau. Je ne sais pas si ça se dit, mais je la tente quand même parce qu'aujourd'hui, je considère que je n'ai rien à prouver à ce niveau-là, que j'ai le corps que j'ai, que... J'ai absolument aucun problème de santé, je touche du bois de ma table qui a l'air de bois mais qui n'en est pas du tout. J'ai plutôt une bonne énergie, une bonne forme, je vais bien, je suis très rarement malade. Mais c'est vrai que bien souvent je me dis mais purée si on m'avait dit qu'à 32 ans je serais en train d'enseigner une pratique sportive, si on avait dit ça à la petite fille rondelette qui se faisait... complètement exclueur de jeux collectifs dans la cour du collège. Moi, je m'en souviens, j'étais la personne que personne ne voulait avoir dans son équipe. Je vous promets, que ce soit au volley, que ce soit au handball, que ce soit au rugby, que ce soit au foot, personne ne me voulait dans son équipe. Je ne savais pas courir, je faisais n'importe quoi avec les ballons. Si on avait dit à la petite fille de 10 ans, cachée sous la table de ping-pong, qu'elle allait enseigner une pratique sportive plus tard, et que même pire ou mieux, ça serait son métier. Je pense que je n'y aurais pas cru. Et surtout, ce que je veux dire par rapport à cette notion d'échec au niveau du sport, c'est que ça me pousse aujourd'hui, bien malgré moi, à tout le temps venir prouver quelque chose. C'est bien et pas bien. Je ne sais pas si c'est bien dans le sens où j'ai encore envie de prouver à la petite fille dont on s'est moqué dans la cour de récré, qu'elle en est capable finalement. Ça me pousse à être toujours meilleure, à faire toujours plus d'efforts, à me documenter, à m'éduquer, à me former à ce sujet. Mais ça me met aussi pas mal de bâtons dans les roues aujourd'hui parce que je me dis, si j'avais eu une éducation sportive, pas en mode, il faut faire du sport pour être en meilleure forme physique, mais plus pour être bien dans sa tête. Si j'avais vu des parents très sportifs, on dit tout le temps que les enfants, ils reproduisent ce qu'ils voient, ils ne font pas ce qu'on leur dit de faire. Ils reproduisent vraiment ce qu'ils voient de leurs propres parents. Si j'avais vu peut-être des parents un peu plus sportifs, et aujourd'hui, je suis là en train de casser la tête à ma mère, en train de lui dire, mais maman, fais du sport, bouge-toi, fais quelque chose, il faut faire circuler l'énergie, eh bien, j'en serais peut-être pas là aujourd'hui. Voilà, pour le premier échec. En ce qui concerne le deuxième échec, le deuxième échec, pour moi, ça a été, j'ai envie de dire, échec scolaire. Mais je n'ai pas du tout été en échec scolaire, ce n'est pas vrai si je dis ça. C'est plutôt de ne pas avoir réussi mais il y a la fois je me pardonne de pas trouver ma voie entre guillemets et d'avoir perdu du temps en fait plus je trouve, plus on prend de l'âge plus on vieillit, j'ai l'impression que j'ai 75 ans quand je dis ça, je trouve que plus on prend de l'âge plus on se rend compte vraiment de l'importance et de la préciosité du temps de ça n'a pas de prix en fait c'est quand on a 20 ans on a la vie devant soi on se dit pas que on est en train de perdre du temps à faire x ou y que expérimentation, expériences diverses et variées. Et bien moi quand j'avais 20 ans, entre mon bac, entre mes 19 ans et mes 24 ans, je me dis que si j'avais fait quelque chose vraiment sans lâcher, vraiment en me disant, peu importe où ça me mènera, je le fais jusqu'au bout, et bien aujourd'hui j'aurais peut-être plus cette facilité, si vous voulez, à rien lâcher. Ça se manque un peu de persévérance dans les choses. La seule chose dans laquelle je persévère, j'ai l'impression, c'est dans la pérennisation de ma société. Je me dis que cet échec au niveau de mes études supérieures, eh bien en fait, si j'avais été vraiment au bout, peut-être que ça m'aurait permis aujourd'hui de rien lâcher, d'avoir vraiment cette méthodologie de travail dont je trouve que je manque aujourd'hui beaucoup. Je suis certaine que j'aurais eu les capacités pour faire des grandes études. Et que j'avais tellement la flemme de me mettre au boulot que je ne l'ai jamais fait. Et ça ne veut pas dire que je serais plus heureuse en étant avocate ou médecin. Je n'étais pas du tout dans cette vibe de faire des longues études. Et aujourd'hui, je trouve que c'est tellement beau d'avoir été au bout de ces études. Et à la fois, une partie de moi se dit, en fait, si je n'ai pas fait ça, c'est parce qu'à ce moment-là, je n'en avais pas envie. C'était peut-être un message pour plus tard. Peut-être que j'aurais fait 10 ans de médecine et au final, j'aurais complètement lâché l'affaire. J'aurais pété une pile parce qu'en fait, ça me rendait ouf de faire ce métier-là. Il y en a beaucoup qui ont été dans ce cadre-là. Moi, quand j'étais au lycée, j'avais à un moment donné très envie d'être sage-femme. Le problème, c'est que moi, j'étais très nulle en maths. très nulle en sciences, ça ne m'intéressait pas du tout. Et ma mère me disait, bah ouais, mais pour faire des études scientifiques, il faut faire une première année de médecine, dans tous les cas. Et j'étais là paralysée par ce truc de, bah ouais, mais en fait, j'en suis, même si je le voulais, j'en suis incapable. Donc pareil sur ça, pour moi, c'est un peu un échec scolaire, entre guillemets, parce que je me suis mis des freins, je me suis empêchée de rêver à des choses, parce que j'avais telle ou telle lacune que je pensais impossible à... à pallier si vous voulez. Et je pense que ça, c'est une vision très immature certainement de la vie parce que finalement, quand on regarde bien, dans le fait de gérer une entreprise, il y a aussi beaucoup de maths, de logistique, il y a beaucoup de choses qui font que c'est des choses que j'ai apprises sur le tas. Donc en fait, j'aurais très bien pu me sortir les doigts, me dire la première année de médecine, je vais la faire quoi qu'il arrive, mais je n'avais pas cette maturité-là. Et mon petit regret, mon petit échec à ce niveau-là, c'est de ne pas m'être permise de rêver à ce moment-là de ma vie. J'ai toujours aujourd'hui ce regret de ne pas avoir été sage-femme. Aujourd'hui, je n'ai pas du tout envie de reprendre des études de médecine. Je n'ai pas du tout dans la conjoncture actuelle des métiers médicaux allé faire ça. Mais je me dis quand même, quand j'ai accouché, mais quel merveilleux métier, mais c'est tellement beau. Sur le plan de l'échec scolaire, sur la même chronologie, mais un échec qui m'a permis de me responsabiliser beaucoup. J'ai loupé l'année de mon bac. Je n'ai pas seulement loupé mon bac, j'ai loupé aussi mon permis. J'ai fait deux en un. Donc l'année de mon bac, ma mère m'a proposé de me payer le permis. Donc je n'avais rien à payer. C'était un héritage de mon grand-père qu'elle avait mis de côté vraiment de manière hyper bienveillante et avec tout son amour maternel pour que je puisse... Passer le permis sans me prendre la tête, sans avoir à faire un petit boulot, tout était déjà payé en fait. Et en fait, j'ai cramé complètement mon permis, je l'ai littéralement fumé. J'ai fumé mon permis et j'ai fumé mon bac la même année pour la simple et unique raison que j'ai fumé. C'est très chelou de me dire que je suis en train de dire potentiellement à des élèves qui vont m'écouter, à qui j'enseigne le yoga et le pilates. que j'ai fumé des gros whanges pendant genre bien 5-6 ans de ma vie. C'est très bizarre de dire ça, mais voilà, je ne vous cache rien, c'est à cœur ouvert comme je le disais. Pendant cette année de terminale, j'ai découvert des substances très intéressantes, mais peu intéressantes si vous voulez, pour les ��tudes et pour l'obtention du permis de conduire. Donc, ça m'a beaucoup permis par contre à réaliser une très jolie œuvre. C'est très drôle comme anecdote quand même de raconter ça. J'ai... Je fais une parenthèse, j'ai passé un bac SPAR et du coup on devait faire une présentation d'une œuvre d'art qu'on avait créée sur une thématique particulière. Et donc moi à ce moment-là, j'étais fascinée par justement toute l'œuvre de Henri Michaud, réputée pour avoir créé beaucoup sous mes scalines, Baudelaire avec le hachiche, autoportrait sous hachiche si vous avez les rêves, bref. Et donc ça m'a permis d'avoir quand même un 18 en art plastique. et qu'au F8, ce n'est pas négligeable, surtout quand tout le reste est à moins de la moyenne. Mais ça ne m'a pas, si vous voulez, permis d'avoir mon permis de conduire et ni mon bac au final, puisque je l'ai eu au rattrapage. Tout ça pour dire que cet échec scolaire que je mets dans la case, un petit peu de l'échec scolaire, mais qui fait partie des expériences de l'enfance et de l'adolescence, finalement, j'ai pas mal regretté. Puis ma mère me l'a fait quand même remarquer plusieurs fois, oui. Je t'avais tout payé ton permis et toi t'as tout fumé. Mais au final, j'ai passé mon permis assez tardivement finalement puisque j'avais déjà déménagé à Lyon pour mes études. Et en fait, là, je me suis dit, Lola, si tu veux te payer le permis, il n'y aura pas de cartouche. Il va falloir que tu te le payes. Donc ça m'a permis aussi de me dire, si tu veux quelque chose, il va falloir que tu fasses en sorte de pouvoir l'obtenir. Donc ça m'a vachement responsabilisé finalement ces deux échecs courants terminales, parce que là je me suis mise à bosser, alors j'ai du coup complètement lâché les études, mais je me suis mise à bosser et à me dire, cette année 2012, tu la consacres à ton permis et pas à autre chose. Donc j'ai bossé dans un resto... pour me payer des heures de code, des heures de conduite. Et au final, j'ai consacré vraiment cette année à mon permis. Donc ça m'a vachement responsabilisée. Je me dis que c'est un échec, mais au final, j'ai aussi appris la valeur de l'argent. Donc c'est aussi une belle fierté. Ça reste un échec, ça reste une fierté. Et sur le bac, je l'ai loupé, mais finalement, je l'ai eu au rattrapage. Et ça m'a appris. Je vous promets que j'ai connecté pour la première fois de ma vie avec la notion de travail dans l'urgence. C'est-à-dire que je n'avais pas le choix que de prendre les deux matières et de faire... où j'avais eu les pires notes, à savoir l'anglais, j'avais eu 4, et l'espagnol, j'avais eu 5. Si je voulais vraiment rattraper mes points, en fait, je n'avais pas d'autre choix que de prendre ces deux matières où j'avais été vraiment, mais la plus claquée au sol du monde. Il me semble qu'on avait deux ou trois jours pour préparer les oraux des matières qu'on avait à rattraper. Ça m'a forcé à bosser vraiment comme une acharnée pendant trois jours. Et au final, ça m'a montré aussi que, eh bien... J'avais pas réussi alors que j'avais eu quand même une belle année pour préparer ce bac et finalement en trois jours j'avais eu une quarantaine de points rattrapés et au final il me semble que j'en ai rattrapé presque 90. Les profs qui te jugent du coup pour la partie orale du bac qui m'avaient dit Bah franchement, on comprend pas pourquoi vous avez eu une aussi mauvaise note à l'écrit, parce qu'à l'oral, on vous met pas 20 pour pas vous mettre 20, mais là vous avez vos points à rattraper, vous en avez combien ? J'avais dit bah j'en ai une quarantaine, ok bah pas de soucis, en fait j'avais travaillé comme une malade, mais genre j'étais devenue bilingue, trilingue, en 48 heures. Et en fait je me suis dit bah en fait voilà, quand tu veux vraiment quelque chose, il était hors de question que je refasse une terminale, et il était hors de question pour mes parents. que je n'ai pas le bac, quand tu veux quelque chose finalement, tu l'obtiens et clairement, visiblement, tu es vachement meilleur dans l'urgence. Ça, c'est pour la partie échec scolaire et je m'arrêterai sur ce sujet-là. Le quatrième échec dont j'ai envie de vous parler, je l'ai déjà un petit peu abordé dans les épisodes solos précédents, mais j'ai envie de parler quand même de cet échec familial. Moi qui suis issue d'une famille de parents séparés, qui ai très très mal vécu la séparation de mes parents, parce que je pense qu'elle était très surprenante. En fait, mes parents, je n'ai aucun souvenir de mes parents qui s'engueulent. Ça a été très, très brutal pour moi. Et effectivement, du coup, j'ai toujours visualisé, mais parce que je pense que j'ai aussi la conscience des petites filles éduquées au Disney, aux Princesse et au Prince Charmant, j'avais cette envie de reproduire, de produire pour le coup, ce que je n'avais pas eu. et de ne surtout pas reproduire le schéma familial de séparation. Je trouve que la vie n'est pas aussi simple que ça et finalement ça a été quelque chose de très très difficile pour moi d'accepter que mon fils ne vivait pas ce que moi j'ai vécu en étant enfant. Parce que ça me faisait beaucoup culpabiliser quand je me suis séparée du papa de mon fils de me dire mais je suis en train de faire revivre à mon fils et ce que je ne projetais pas du tout. pour mon propre enfant. Et pour le coup, le travail thérapeutique a été très intéressant parce que ma psy, pour le coup, elle a vachement mis en lumière le fait que j'ai transposé la blessure que j'avais d'enfance comme si mon fils la vivait aussi. Sauf qu'en fait, les choses ne se sont pas du tout passées de la même façon. Moi, j'ai été séparée de ma mère pendant très longtemps. Mon fils, on n'a jamais été séparés. Il n'y a pas plus de trois jours sans que je le voie. On habite aujourd'hui à littéralement 20 mètres l'un de l'autre. C'est pas du tout comparable, mais j'ai longtemps vécu ça comme un énorme échec parce que je reproduisais quelque chose que je n'avais absolument pas projeté pour ma vie. Mais pour moi, ça a été quand même un sacré échec sur les cinq dernières années, là, je pense, qui est peut-être le plus gros et le plus... difficile à guérir. En termes d'échecs au niveau personnel, j'ai envie aussi de parler de mes échecs amoureux. Mais j'ai eu l'impression jusqu'à il y a un an à peu près que je n'allais jamais réussir à être amoureuse de nouveau. C'est bizarre, ça me fait beaucoup d'émotion quand je dis ça. Je ne m'attendais pas à ça. Je vous dis, c'est une énorme thérapie pour moi ce podcast. Ne l'écoutez pas en fait, il n'y a pas besoin. C'est juste pour moi. Ça me fait beaucoup d'émotion parce que jusqu'à il y a un an, j'étais persuadée que j'allais jamais pouvoir aimer de nouveau quelqu'un. Suite à cet échec amoureux, en fait, c'était plus possible d'aimer à nouveau comme avant. Et ça sera plus le cas, soyons honnêtes, c'est pas la même personne, donc c'est pas la même relation, donc c'est pas du tout la même construction de vie. Sachant qu'aujourd'hui, en plus, il y a un enfant au milieu, donc ça n'a rien à voir. Je l'ai vécu souvent pendant deux ans, je dirais, bien comme un échec et comme une blessure très profonde d'échouer à chaque fois que j'avais une relation avec un... avec un autre gars que le père de mon fils, ça marchait pas quoi, ça marchait pas, je me sentais pas amoureuse et en fait je pense que tout simplement j'étais pas prête, j'avais pas assez guéri, j'avais pas assez refermé cette blessure et en fait je m'autorisais pas du tout à aimer en fait, tout simplement, ni d'aimer ni d'être aimée d'ailleurs. Comme si je me punissais un petit peu d'avoir échoué d'un point de vue familial. Si c'est comme ça, tu n'aimeras plus de nouveau et tu ne seras plus heureuse en amour de nouveau. Alors j'ai été très heureuse sur plein d'autres... point de ma vie, mais sur ce point-là, c'est vrai que ça a longtemps été un truc hyper douloureux pour moi. Et puis finalement, pour la petite happy end, j'ai commencé à me dire que c'était envisageable. Je ne pense pas que ça soit vraiment forcément en partie grâce à cette personne avec qui je suis actuellement. Je pense que c'est surtout au fond de moi qu'il y avait quelque chose qui n'avait pas été déloqué. Et je vais vous raconter une anecdote. Et là, je parle à toutes les mamans qui sont séparées et qui ne s'autorisent peut-être pas à reconstruire quelque chose avec quelqu'un. Je n'aime pas le terme de refaire sa vie, de reconstruire quelque chose avec quelqu'un d'autre que le père de son ou de ses enfants. Moi, il y a quelque chose qui a déloqué, qui a un verrou qui a pété quand mon ex m'a annoncé qu'il s'installait avec sa nouvelle compagne. Ça a été hyper douloureux pour moi. Je sais qu'il ne m'écoutera jamais, donc je n'ai aucun problème d'en parler. Ça a été hyper douloureux parce que pour moi, ça signait vraiment la fin, pas de notre histoire d'amour parce que je pense qu'elle avait pris fin longtemps avant, mais la fin de ce schéma familial qu'on avait construit, lui et moi. Et en fait, il me l'a annoncé, moi j'étais en Inde, et je me suis effondrée, je me suis écroulée au sol, vraiment littéralement. Et quand je suis rentrée, il allait déménager, et quelques semaines après que je sois rentrée d'Inde, il m'a demandé de lui poser un papier pour l'école, pour le petit, dans sa boîte aux lettres. Et il se trouve qu'il a déménagé à quelques mètres du premier appart qu'on avait eu tous les deux. Et donc du coup, je lui pose le papier dans la boîte aux lettres. Donc c'est vrai que le moment où tu vois le nom de ton ex, de ton fils et de sa nouvelle chérie sur la boîte aux lettres, déjà tu te dis bon, il y a quand même une étape. Voilà, ça y est, c'est fait. Et en fait, en repartant de son appartement, donc j'ai juste posé le papier, je suis partie. Et sous la pluie battante, j'étais en voiture et je suis passée devant l'immeuble où on avait eu notre premier appart. Je suis descendue de la voiture, mais lunaire cette scène. Mais comme si j'étais guidée par quelque chose d'automatique. Je suis descendue de la voiture et j'ai été devant notre ancienne entrée, ancienne boîte aux lettres. On avait vécu il y a huit ans de ça. Et là, j'ai senti un espèce de... Donc j'ai pleuré, j'ai pleuré, j'ai beaucoup pleuré. Je pense que c'est pour ça que ça me remue. C'est parce que je me souviens vraiment dans quel état j'étais. Et puis je suis remontée dans ma voiture. Et je me suis dit, ben ça y est en fait, c'est fini. Voilà, ça a été vraiment salvateur, je pense. Ça y est, on tourne la page, quoi. On va de l'avant. Et c'est rigolo parce que ce jour-là, il pleuvait pour le coup. Il pleuvait des cordes, des cordes, des cordes, comme si ça pleut, ça pleut. Et d'un coup, ça y est, il y a l'arc-en-ciel, il y a le beau temps, il y a le soleil. Et quelques mois plus tard, j'ai rencontré mon chéri. Et là, pour la première fois, ça a fonctionné plus de trois mois. Et voilà. Donc je pense qu'il n'y a pas de hasard. Et dans cet échec, j'ai vraiment envie de m'adresser à ces mamans qui sont dans cette... Voilà, dans cette souffrance, parce qu'on sait à quel point ça peut être traumatisant, de faire le deuil de ça, et bien sachez que ça passe. Alors selon chaque personne, mais on s'en remet quoi. Pour conclure sur un dernier point, je me suis remise de mes émotions. J'ai dû couper quand même le micro parce que, je vous dis, ça a été très salvateur pour moi visiblement. J'avais envie de parler de mes échecs entrepreneuriales. Parce qu'il y en a eu, clairement, et que je n'ai pas eu que des réussites. J'ai quand même eu 1, 2, 3 échecs assez... notable. Et j'ai pas honte d'en parler aujourd'hui parce que même si les personnes concernées ou qui étaient mêlées à ces projets ne se sentiront pas blessées, puisque je parle vraiment avec mon point de vue et ma vision de cet Ausha. Et je pense que c'est important aussi de dire bah voilà, moi j'ai mes forces, j'ai mes faiblesses. C'est pas parce qu'on entreprend, on a une entreprise, ça a l'air de fonctionner de l'extérieur, même si c'est le cas. Mais il y a ... des choses qu'on ne voit pas en fait. Et j'ai aussi envie de lever le voile sur ce truc qui est un petit peu... qui est rarement mis en valeur parce que ce n'est pas beau d'échouer, ce n'est pas beau de se planter, ce n'est pas beau d'être nulle dans quelque chose. On ne le montre pas sur les réseaux, on ne l'affiche pas en fluo ni en clignotant sur Instagram. On est plutôt du genre à bien le mettre sous une couverture et plus jamais le sortir. Moi, il y a quand même... trois choses qui m'ont marquée sur ces cinq dernières années entrepreneuriales. J'ai à un moment donné voulu créer une retraite pour les entrepreneurs avec une copine qui est devenue une de mes meilleures amies au final. On a fait un flop, mais vous n'imaginez pas, un flop. On a bossé des heures et des heures sur ce projet. On a même perdu des thunes parce qu'au final, on avait réservé un chalet de ouf. Mais... on n'a pas assez communiqué, on n'a pas assez teasé le truc, on n'avait pas une assez grande communauté non plus, je pense, pour remplir cette retraite. Moi, je venais de... Enfin voilà, je venais vraiment de me lancer, j'avais même pas le studio, j'avais un tout petit noyau d'élèves, enfin... Et on a fait un énorme, mais un énorme bide, mais pour vous dire, je pense qu'il y a eu deux inscriptions. Bon, c'est pas un énorme bide, puisqu'on a quand même eu deux inscriptions, mais la retraite était très chère. parce que les frais étaient très élevés et en fait on s'adressait à un public qui n'a pas de thunes. Donc ça ne pouvait pas fonctionner. En plus de ça, pas une grande communauté. Bref, si vous voulez, il y avait tous les ingrédients pour que ça foire, ils étaient réunis dans notre projet. Et j'aimerais le dire parce qu'aujourd'hui, souvent, ça me fait rire parce que souvent mes élèves me demandent « Mais Lola, tu ne veux pas faire une retraite de yoga ou de pilates ? » Et moi, je suis trop hoche pour l'idée en vrai et j'ai même envie de faire... plutôt quelque chose, pas forcément sous le nom de retraite, mais d'ailleurs ça m'intéresserait de savoir si ça vous intéresse pour le coup, mais de faire quelque chose autour justement du fait d'oser, d'être entre meufs, de kiffer, de brainstormer, de... J'essaye de me réconcilier avec l'idée de refaire quelque chose de cet ordre-là. Mais pendant longtemps, je vous jure que j'étais en mode, non mais c'est mort, les retraites ça marche pas. Non mais c'est juste Ausha en fait que... S'il y avait bien un projet qui pouvait échouer, c'était celui-là, c'est tout. On a quand même perdu 1500 balles dans cette histoire parce que le chalet, on l'avait déjà payé. Il était pépite de ouf. Et peut-être que même pour me réconcilier avec ce truc-là, peut-être je le ferai dans ce même chalet. je vais recontacter ce même propriétaire pour lui dire là maintenant on va remplir, il n'y a pas d'annulation. Bref donc ça c'était quand même un gros échec cette histoire de retraite et en plus j'avais trop le seum parce que je voyais grave des meufs autour de moi qui faisaient grave des retraites et tout, qui étaient blindées, je me disais mais vas-y pourquoi moi ça s'est pas rempli ? Non mais c'est juste l'idée était pas nulle mais on n'avait pas la bonne cible si vous voulez, on n'avait pas la bonne cible on n'avait pas assez travaillé notre persona. Voilà, ensuite j'ai envie de parler euh... De ma compétence de manager que je n'ai pas. Je sais qu'il y a plein de choses aujourd'hui pour se former et je n'ai pas pris le temps de le faire. Et en fait, je ne me suis jamais dit, il faut que j'arrive à gérer une équipe. Parce que pour moi, vu que je bosse qu'avec des indépendants, je n'ai pas à le faire. Et plusieurs fois, on m'a mis le doigt dessus. Si on m'avait fait la réflexion plusieurs fois, c'est que pour le coup, c'est quelque chose qu'on peut en conclure facilement. Que ce n'est pas mon fort, ce n'est pas une force chez moi. Pourtant, j'ai déjà été... en direction de structure sociale. Mais pour le coup, c'était des salariés. Et en fait, ils avaient des fiches de poste. Et en fait, s'ils ne remplissaient pas toutes leurs fonctions, il n'y avait pas de sujet. On les reprenait, machin et tout. Puis j'étais avec des animateurs. Je gérais des centres de loisirs et des centres de vacances avec des animateurs qui avaient 17 ans. Donc, ce n'est pas du tout pareil que de gérer des indépendantes. Donc, il y a quand même une grosse différence là-dedans. Et puis, je ne me suis jamais considérée au-dessus des profs avec qui je bosse. Et c'était aussi dans ce sens-là que moi, j'ai toujours eu beaucoup de mal à avoir cette posture, si vous voulez, de manager. Mais je travaille dessus et c'est un de mes projets sur 2025, c'est de vraiment me sentir mieux dans ce rôle parce que mine de rien, ça reste moi, mon entreprise et quand même des gens qui bossent pour mon entreprise, au nom de mon entreprise. ça reste aussi quelque chose d'important. Ça montre aussi que parfois, même quand on pense que ces compétences-là, ce n'est pas forcément utile, en fait, finalement, ça l'est. Et j'ai envie de parler quand même, de finir sur ça, sur un échec entrepreneurial qui me tient à cœur et qui est quelque chose que j'aimerais aborder de manière différente dans ce podcast. Je l'ai déjà évoqué dans un précédent épisode, mais moi, à la base, mon projet entrepreneurial, il était collectif. On était quatre dans le noyau dur, mais il y avait une dizaine de personnes qui étaient impliquées aussi dans le projet. Et quand le projet est tombé à l'eau, ça a fait beaucoup de déçus, moi comprise. Mais la personne qui portait le projet à ce moment-là, ce n'était pas moi. Et s'il y a bien une personne qui a été, je pense, la plus déçue, c'était certainement elle. Et je n'ai pas envie de m'étaler sur le sujet. Je pense que ce serait d'autant plus intéressant de parler de cette notion d'échec avec la personne directement concernée. Je ne voudrais pas parler de cet échec toute seule alors que je faisais partie d'un projet qui n'était pas le mien à la base. En parler à cœur ouvert avec la personne qui a porté pendant plusieurs années ce projet collectif qui, pour moi, est un grand échec pour moi. C'est pour ça que je l'évoque aujourd'hui. Ces échecs entrepreneuriales, aujourd'hui, vous voyez, j'en parle avec beaucoup de recul et avec beaucoup d'humour parce que c'est des choses qui font de nous ce qu'on est aujourd'hui. Et la conclusion que j'ai envie de vous donner sur cet épisode, c'est de vous dire que peu importe les échecs, peu importe les mésaventures, peu importe les gros bides qu'on fait ou les choses qui ne se passent pas comme on aurait imaginé, ça nous apprend en fait toujours quelque chose. La difficulté, c'est qu'on ne le voit pas de suite, que ça a un intérêt pour plus tard, que ça a un intérêt finalement pour nous. Ça, ce n'est pas quelque chose qu'on conscientise tout de suite. Donc je pense que vraiment, il y a cette notion de résilience. Alors pour ne pas utiliser ce terme, je dirais de persévérance peut-être, d'apprentissage qui font partie de la vie en fait finalement. J'espère que j'aurais pas été trop dans un espèce de truc auto-centré, même si j'assume un peu ce truc-là pour le coup. Comme je vous ai prévenu au début, c'était assez thérapeutique aussi pour moi. J'espère de tout cœur. Que ça vous parlera, que ça résonnera. Et que ça vous mettra aussi dans ce truc de... Vas-y, je tente, même si peut-être je me plante, en fait. Vas-y, je tente, même si peut-être je me plante. Franchement, c'est un super bon slogan. Peut-être que je vais appeler l'épisode comme ça. Les échecs font partie de la vie, clairement. Mais je trouve qu'ils sont ici aussi hyper représentatifs du fait qu'on évolue, en fait, et de se rendre compte aussi de la force qu'on a en nous, finalement, quand il s'agit d'aller affronter, en fait, les échecs. Un grand merci à vous pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite. Non, ça ne veut rien dire à très vite. Et bisous.