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#2 LEA - De maman solo à créatrice engagée : Oser aller vers la simplicité cover
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Elle a osé - Par celles qui ONT osé, pour celles qui VONT oser !

#2 LEA - De maman solo à créatrice engagée : Oser aller vers la simplicité

#2 LEA - De maman solo à créatrice engagée : Oser aller vers la simplicité

1h19 |26/03/2025
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#2 LEA - De maman solo à créatrice engagée : Oser aller vers la simplicité

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1h19 |26/03/2025
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Description

🌱 Et si l'écologie devenait la clé pour vivre une vie plus épanouissante et authentique ?


👀Si vous aussi, vous vous demandez :

  • Qu'est ce que le minimalisme ?

  • Comment on fait pour allier une activité de création de contenu avec la maternité ?

  • Est-ce possible d'être écolo ET maman (solo) ?


🦋Dans cet épisode vous découvrirez :

  • Lea, @lecomptoirdurable, pour celles qui ne la connaissent pas encore

  • Comment transformer son quotidien petit pas par petit pas

  • Comment oser un mode de vie durable et minimaliste, tout en restant cool

  • Comment percevoir une transition écolo comme une véritable opportunité d'améliorer notre qualité de vie.


Dans un monde où la surconsommation et le stress quotidien nous poussent à oublier ce qui est vraiment important, cet échange nous pousse à conscientiser qu'il est grand temps de revenir à nos essentiels.

Léa, avec sa passion et sa détermination, prouve qu'il est possible de vivre en accord avec ses valeurs tout en élevant sa fille.


**

👉Les références de l'épisode, avec Léa @lecomptoirdurable


-Son podcast "Au comptoir durable"

-L'application "Geev" pour faire don de ce dont vous ne voulez plus

-La légende du colibri avec plus de précision juste ici, une légende amérindienne racontée par Pierre Rahbi

-Livre "Les Enfants de l'Apocalypse - Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo" de Charlotte Mayer dispo ici


🥰Marques "amies" recommandées par Lea :


AGLAIA

LES COTONS DE ROMANE

MALINE

MON CARRE NATURE

NUANCE LACTEE

ODEN

WE DRESS FAIR

ZED


**

👉Venez me retrouver sur instagram : @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter.

💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir de recevoir Léa, le comptoir durable sur Instagram, qui nous livre toutes ses astuces et tips au quotidien pour aller vers le minimalisme et l'écologie simple. Léa a cette personnalité qui aide à décomplexer, démystifier vraiment le sujet de l'écologie et fait partie de ces femmes qui ont osé. Tout ce que nous avons pu citer, que ce soit des marques, que ce soit des applications, que ce soit le podcast de Léa, vous pourrez tout retrouver. dans la description de cet épisode. Je vous souhaite de passer un aussi beau moment que moi j'ai pu passer en enregistrant cet épisode avec Léa. Et je vous laisse avec notre conversation.

  • Speaker #1

    Donc déjà Léa, je suis super contente que tu aies accepté cette invitation. J'avais trop hâte de passer ce petit moment avec toi, de te connaître. Et je pense au-delà de ça que tu as vraiment beaucoup de choses à nous apprendre, à partager. Puisque pour le coup tu fais partie de ces femmes qui osent, qui ont osé, qui sont des sources d'inspiration au quotidien et là pour le coup on peut vraiment parler de quotidien parce que c'est un petit peu ton cœur de cible on va dire. Alors voilà donc j'ai fait une petite biographie comme je l'ai pour présenter un petit peu ceux qui ne te connaissent pas. Donc je t'ai découverte moi il y a quelques je pense mois si ce n'est une petite année je pense sur les réseaux et je suis tout de suite tombée sous le charme et pourtant je pense que je suis... pas forcément la cible à la base et pourtant je suis vraiment tombée sous le charme de la simplicité de ton contenu, des astuces écologiques, ok pour notre santé, aux astuces simples qui désacralisent le minimalisme mais au-delà de ça l'écologie je pense globalement et qui donnent clairement envie de jeter l'inutile pour laisser plus de place à l'immatériel et à la simplicité. Forcément ton contenu me parle mais au-delà de ça je me demande, à titre personnel, Quand je cède à un énième jouet ou à une énième paire de chaussettes Spiderman ou que je me dis « fuck off, je rachète du sopalin » , Léa commence à intégrer du PQ réutilisable dans son quotidien. Alors voilà, je me demande comment tu fais. Je suis loin derrière toi, on est nombreuses à être, je pense, loin derrière toi et ça fait du bien de voir du contenu simple et qui décomplexe un petit peu. Tout ce monde-là qui ne ramène pas autant de monde qu'on voudrait, mais en tout cas, c'est chouette de lire et de voir ton contenu. Voilà, donc aujourd'hui, j'avais envie de partager à la communauté, à la osée, ton contenu ultra riche et éducatif. Pas forcément pour pousser au minimalisme, comme je disais, mais plutôt pour nous, pour vous, les auditeurs, les auditrices. vous invitez à revenir aux essentiels. Il y a cette notion qui me parle beaucoup. Et au-delà de ça, dans le fait d'oser, oser se lancer dans la création de contenu quand on est au chômage, si j'ai bien compris, c'était le cas. Quand on a un enfant à charge 80, voire 90 % du temps, ça doit être un sacré challenge. Et oser aller sur un terrain... Encore trop peu déblayée, c'est aussi culottée. Alors bienvenue Léa et bravo d'avoir osé.

  • Speaker #2

    Merci, quelle belle présentation. Je suis touchée.

  • Speaker #1

    Ça va ? Je me suis... Merci de ma petite larme.

  • Speaker #2

    Tu as quand même réussi à parler de tes cours utilisables pendant ma présentation, mais ça passe, je l'accepte. Eh,

  • Speaker #1

    ça quand même. Non mais là je me suis dit, franchement, bon je vais éviter de dévier, mais j'ai vu ton poste, je me suis dit, ah d'accord, on en est là. on en est là donc après cette petite présentation je vais te laisser parler déjà est-ce que tu as pris connaissance des questions en amont ?

  • Speaker #2

    oui, est-ce que c'est de la triche ?

  • Speaker #1

    non ça va mais ça m'intéresse, je précise qu'en fait quand du coup je reçois une invitée sur le podcast elle a le choix moi j'aime bien donner le choix parce que je suis ascendant balance et que moi je ne sais jamais choisir, je laisse le choix de lire ou pas le petit fascicule, le petit PDF que j'envoie à tout le monde. Donc du coup, c'est ma première question. Tu as lu les questions ? Oui ? Non, tu n'as pas triché.

  • Speaker #2

    Oui, mais j'ai lu pour... voir si vraiment il y avait certaines questions sur lesquelles je me disais, oula, je n'ai pas de réponse ou quoi. Mais après, je n'ai pas construit des réponses argumentées pour chaque question. Je voulais que ça reste mon panique.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je te l'ai précisé, mais en soi, moi aussi, ça me sécurise, ça me fait une trame, mais ce n'est pas nécessairement, je ne vais peut-être pas tout dire. Je vais peut-être pas te poser toutes les questions, mais ça m'intéresse du coup de savoir un petit peu, en fonction de ta personnalité, si t'as eu envie de regarder ou tu t'es dit vas-y Yolo, je me laisse pas en démarre.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien quand même. J'aime bien avoir le contrôle sur le truc.

  • Speaker #1

    Un petit côté... Je comprends. Je pense que j'aurais fait pareil. Et du coup, raconte-moi, c'est quoi ton histoire en quelques mots ?

  • Speaker #2

    On va commencer par la base. Donc je suis Léa, j'ai 32 ans et je suis maman d'une petite... Alma qui a 5 ans. Actuellement, je suis maman solo depuis les 1 an et demi, même pas, depuis les 1 an de ma fille à peu près. Et j'habite dans le centre de la France. Je fais de la création de contenu du coup. Je parle sur Instagram, TikTok, YouTube et maintenant mon podcast de l'écologie, du minimalisme, mais comme tu le disais au plus large sens du terme de vraiment la simplicité au quotidien et de revenir à ce qui est ... essentielle pour nous.

  • Speaker #1

    Forcément, ça résonne parce que moi, j'ai 32 ans, j'ai un petit garçon de 5 ans et je me suis séparée, il avait un an. Ah,

  • Speaker #2

    et ben voilà. On est...

  • Speaker #1

    Ça me parle beaucoup. Alors du coup, toi, t'es quel genre de maman, par exemple ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis quand même très maman poule. Avec ma fille, on a vraiment une relation qui est très fusionnelle. J'ai une enfant aussi qui est très fusionnelle, qui est très collée à moi. Je l'ai allaitée pendant un an et au-delà de ça, c'est son caractère aussi qui fait qu'elle est très très très maman. Aussi parce que j'ai toujours été là et j'ai toujours été sa figure, je pense, d'attachement principal depuis qu'elle est petite. On vit toutes les deux là maintenant, vraiment depuis quatre ans. Donc ouais, on est très très fusionnels. Elle dort encore avec moi. On a vraiment une relation qui est très... qui est très comme ça, mais en même temps, je suis maman poule dans le sens où on a cette fusion, cette connexion. Mais je la laisse aussi, je lui laisse aussi beaucoup de liberté. Vraiment, je n'ai pas envie d'être cette personne qui projette sur son enfant ce qu'elle veut pour elle ou qui n'a pas eu, etc. Donc, j'essaie vraiment de lui laisser, de la laisser être ce qu'elle veut être. Mais en même temps, voilà, elle est encore petite, donc on est très, très proches.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait combien de temps que tu es entrepreneuse ?

  • Speaker #2

    Là, ça va faire 7 ans. Ça fait 7 ans, ce mois-ci. Ça fait 7 ans, ce que je me dis des fois. Ça ne fait vraiment pas longtemps, quelques mois que je vis ma création de contenu. Mais ça fait 7 ans parce que j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Avant de me lancer dans la création de contenu et tout. En fait, j'étais en CDI et j'écoutais justement des podcasts. sur l'écologie, enfin moi mon mode de vie changeait petit à petit et en fait mon CDI c'était vraiment un CDI marketing communication avec tout ce qui était, on faisait beaucoup de flyers, beaucoup d'affiches quand il y avait une affiche qui plaisait pas au patron on jetait les cent mille affiches qu'on avait produit pour les refaire le mois d'après c'était vraiment beaucoup de gaspillage beaucoup de choses en fait j'étais complètement dans une dysonance cognitive où moi j'essayais de faire plein de petites choses dans mon quotidien pour justement être plus écolo Et mon métier, c'était tout l'inverse. Et donc, en parallèle de mon CDI, j'ai commencé. Je me suis dit, en fait, je veux changer de voie professionnelle parce que là, je ne m'y retrouve plus. Et du coup, j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Et c'est là, en fait, que je me suis lancée sur Insta, où j'ai partagé finalement mon quotidien, les petits gestes que je mettais en place. À l'époque, c'était en 2018, donc c'était beaucoup moins connu que maintenant. Et après, j'ai commencé par lancer ma boutique en ligne.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, cette boutique en ligne ?

  • Speaker #2

    Non, elle n'existe plus, puisqu'après, j'ai eu mon enfant. En fait, cette boutique, j'ai lancé mes réseaux en mars 2018. Ensuite, j'ai fait un crowdfunding. Comme j'avais déjà une communauté de 10 000 abonnés sur Instagram, ça a bien pris. Les gens étaient super soutenants. Après, la boutique, c'était vraiment un business model où je vendais. si tu veux, des brosses vaisselle, des cotons lavables, donc des choses qui sont très très accessibles en termes de prix. Mais moi, je n'avais pas du tout calculé mon business model. C'est-à-dire que ces choses-là, il faut en vendre beaucoup pour faire un bon chiffre d'affaires. Et moi, je m'étais dit, je veux faire ça parce que c'est trop bien, c'est ce que j'utilise, j'en parle au quotidien et tout. Je m'étais dit, je n'avais pas calculé qu'il faudrait que j'en vende des milliers et des milliers et qu'en plus, je stockais tout chez moi. Donc en fait, quand tu grossis, ça commence à être compliqué. Et vraiment, au moment où j'ai eu ma fille, ça a été très compliqué parce qu'elle ne voulait pas de tout ça. Elle voulait être en portage, donc je la portais tout le temps. Il fallait que je fasse les colis. En même temps, j'allais à la poste en portage avec mes 15 000 colis à poster. Je faisais tout moi-même. Et du coup, là, je me suis dit, waouh, c'était trop, trop, trop compliqué. Donc, j'ai stoppé la boutique aussi parce que ça ne me faisait pas un chiffre d'affaires qui était hyper intéressant. Et du coup, toute l'énergie que je mettais dedans, ça ne me faisait même pas gagner ma vie, en fait. Donc, je me suis dit, bon, il y a quelque chose qui ne va pas. Et finalement... En parallèle de ça, j'avais développé une communauté de 20 000 abonnés sur Instagram. J'avais des marques qui me contactaient de temps en temps, mais moins parce que j'avais l'enseigne entre guillemets boutique en ligne zéro déchet. Donc, j'étais déjà une marque. Et en fait, je me suis dit, je vais essayer d'axer plus sur la création de contenu, de lancer ma chaîne YouTube. Et à partir de là, j'ai fait de la création de contenu sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, tu partages aussi des... pas que des produits, je veux dire, ça va être vraiment aussi dans des modes de fonctionnement, tu vois. Est-ce que ça a toujours été le cas ou ça, c'est venu petit à petit parce que ça faisait forcément sens ? Oui. Tu vois.

  • Speaker #2

    Non, ça a toujours été le cas aussi, peut-être un peu moins parce qu'au début, j'étais très zéro déchet. C'était vraiment ma niche, c'était le zéro déchet. J'ai découvert ça, j'étais à fond dedans. Je voulais partager tous les produits, toutes les petites choses qu'on pouvait mettre en place. Donc, c'était vraiment très accès écologie, zéro déchet. Et... Et en fait, c'était vraiment le début d'Insta, où j'ai fait un challenge aussi qui a bien marché, etc. Où en fait, il fallait changer chaque jour une habitude. Mais dans ces habitudes-là, j'avais aussi d'autres habitudes qui n'étaient pas forcément axées sur les produits. En fait, quand je me suis dit, je vais faire une boutique en ligne zéro déchet, j'avais déjà des compétences de mon CDI, etc. De mes expériences passées en marketing, communication. Je me suis dit, les gens, ils ne vont pas me suivre parce que je ne parle que de mes produits. Je savais bien qu'il fallait aussi que je parle du mode de vie autour. du fonctionnement et en fait j'ai l'impression que c'est plutôt ça qui m'a fait kiffer que de vendre des produits au final. Donc c'est ça que j'ai continué et j'ai trop aimé développer ma communauté, avoir des retours, avoir des gens qui me disent bah ouais ça ça m'a sensibilisé et tout. C'est ça qui m'a plus nourri finalement que ma boutique.

  • Speaker #1

    Ok ok. Ouais et du coup tu disais que ça faisait que quelques mois que t'arrivais à vivre vraiment de la création de contenu.

  • Speaker #2

    Ouais ça fait que quelques mois je crois depuis sept... septembre, octobre, que j'arrive à en vivre. Et encore, tu sais trop, jamais trop, parce que d'un mois à un autre, tu peux ne plus avoir de contrat. Je suis en train d'essayer d'accepter que c'est comme ça, en fait, que ça fonctionne comme ça, quand t'es en freelance, c'est comme ça, et dans la création de contenu, c'est comme ça. Et que, par exemple, l'année prochaine, j'ai aucun contrat de prévu, parce que les contrats se font d'un mois à l'autre, des fois d'une semaine à l'autre.

  • Speaker #1

    Ça peut être la semaine, et tout, quoi.

  • Speaker #2

    C'est ça. Donc après ça dépend avec quelle marque. Si c'est des marques par exemple que j'ai déjà testées, si c'est des marques qu'il faut que je teste, ça prend plus longtemps et tout. Mais oui, c'est vraiment du jour au lendemain, enfin le mois d'après, dans 2-3 mois, t'as pas forcément de choses de prévues. Donc c'est une autre organisation. Surtout moi, je pense mentalement, il faut que je me dise que c'est bon, c'est comme ça, ça fonctionne comme ça et que voilà. Mais ouais, là sinon, ça a été des années et des années où j'ai... J'ai fonctionné avec mon chômage du coup de mon CDI. Au début, j'étais en congé maternité. Et ensuite, j'ai cumulé le chômage de mon CDI, de mon alternance d'avant. Parce qu'en fait, quand tu es entrepreneur, tu peux cumuler ton... J'avais un chômage qui était déjà ouvert. Et après, j'ai repris mon chômage de CDI. Donc, j'ai eu quatre ans de chômage.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    Parce que je travaillais en parallèle en fait. Parce que je déclarais tous les mois mon chiffre d'affaires à Pôle emploi, etc. Et en fait, ils compensent, ils te donnent ton chômage en fonction de ton chiffre d'affaires. Donc ça, ça m'a permis de développer mon activité. Et puis en parallèle, très clairement, de m'occuper de ma fille que j'ai eue déjà au début de neuf mois toute seule. Ensuite, on a dû déménager, etc. De me reconstruire une vie finalement. Donc voilà. Et depuis, il n'y a que depuis vraiment qu'elle est là à l'école que je peux vraiment me concentrer sur ma création de contenu.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à justement ce que tu disais, les marques. qui te contacte et tout, et je vais la poser maintenant parce que je risque de l'oublier, même si ça n'a pas vraiment de sens dans la trame que j'avais mise, mais je constate beaucoup, j'ai une petite conscience écolo, je ne suis pas non plus dans la surconsommation, je suis quand même assez informée si tu veux. Je ne suis pas au tout début du chemin, tu vois, à ce niveau-là. Je ne suis pas parfaite, mais je ne suis pas au tout début du chemin. Mais tu vois je me pose la question quand moi je pense que ça fait des années que j'utilise une marque et que tout d'un coup en fait je vois que c'est pas du tout ok ni pour la planète ni pour nous. Tu vois je me pose la question comment t'arrives à déterminer justement une marque qui va te contacter et qui va te dire bah voilà crée du contenu pour nous. Comment t'arrives à savoir si c'est vraiment une marque fiable on va dire tu vois.

  • Speaker #2

    Franchement maintenant je le vois grave facilement.

  • Speaker #1

    Ah ouais !

  • Speaker #2

    Cette série va dire...

  • Speaker #1

    Tout ce qui est greenwashing, etc. Enfin tu vois...

  • Speaker #2

    Ouais franchement ça se voit. En fait des fois j'ai l'impression même les marques elles font pas d'efforts dans un truc. Tu vois sur les sites où t'as déjà la roue qui tourne là, où t'as des pop-up de partout, où déjà on te dit qu'il faut gagner ça, que t'as déjà moins 10€ sur le produit et tout, alors que t'as... je sais pas quand il y a trop de promo... Quand il n'y a aucune transparence sur où sont faits les produits, comment ils sont faits, si tu vas dans FAQ et que c'est juste comment renvoyer ma livraison, etc., et que tu n'as aucune réponse aux questions sur les produits, je ne sais pas, il y a trop de trucs où des fois, en fait, dès que ça me semble bizarre, je n'y vais pas. Et de toute façon, c'est des produits que je consommerais moi ou que je recommanderais à mes proches qui ont ce besoin. Donc globalement... Franchement, ma sélection de marques avec qui travailler, elle est plus simple que ma sélection de marques que je consomme moi, par exemple. Parce que je vais faire beaucoup plus attention en plus à qui est-ce que je vais recommander à tout le monde que ce que je vais consommer moi. Des fois, moi, comme tu disais, je vais acheter une peluche pas de patrouille à ma fille ou des chaussettes je ne sais pas quoi, parce que je sais que pourtant ce n'est pas ouf, mais sur le moment, elle les veut absolument. On a négocié un truc, ceci, cela. Sauf que ça, je ne vais pas le recommander à ma communauté. Mais dans ce que je recommande, souvent, c'est des marques qui sont quand même très engagées. Et ça ne se voit pas parce que j'arrive vraiment à le voir. Souvent, la fondatrice va te parler directement. Ça va être beaucoup plus humain, beaucoup plus accessible. Et après, les choses où je ne le sens pas trop, où ça ne me parle pas, je n'y vais pas.

  • Speaker #1

    J'imagine. Et du coup, j'en reviens du coup au fait que tu entreprennes aujourd'hui, quoi qu'il arrive, ça fait 7 ans que tu entreprends, peu importe dans quel secteur et peu importe si c'est une boutique en ligne ou juste de la création de contenu. T'es quel type d'entrepreneuse ? Est-ce que t'es une entrepreneuse dans l'âme ? Est-ce que t'as toujours 1000 idées à la seconde ? Ou est-ce que t'es plutôt carré, tu vas droit au but, t'as des objectifs ? Est-ce que tu planifies tout ? Parle-moi de ce que tu es.

  • Speaker #2

    Alors à la base, je ne suis pas du tout entrepreneuse dans l'âme. Mais jamais de ma vie, si on m'avait dit que j'aurais une micro-entreprise, je me serais dit, bien sûr, ça me semble évident. Mais pas du tout. Moi, je pensais toute ma vie que j'aurais un CDI tranquillus. Pourquoi se prendre la tête à créer son entreprise et tout ? Je n'avais vraiment pas ce truc. Et en plus, j'avais cette vision de les entrepreneurs, en fait, ils ont un produit de fou, une invention. qui va marcher dans le monde entier. Je voyais le truc énorme en fait et pour moi c'était beaucoup trop compliqué, beaucoup trop de prise de tête. Et limite je sais pas comment je me suis retrouvée à être entrepreneur. J'ai l'impression que c'est juste quelque chose qui m'animait et je l'ai fait petit à petit. Et en fait des fois j'ai encore du mal à croire que c'est mon travail et à me dire et à me légitimer, à me dire mais si en fait là c'est ton travail. C'est pour ça que les quelques mois, depuis quelques mois où je gagne vraiment de l'argent, je me dis mais en fait là c'est bon. Je gagne autant que je gagnais avant en CDI, donc c'est vraiment mon travail. Mais ouais, je ne sais pas, j'ai eu cette petite... Ces choses dans mon CDI qui étaient incohérentes et où je me suis dit, je vais me lancer. Et donc, j'ai créé ma boutique en parallèle de mon CDI. Donc, j'avais encore mon CDI au cas où. J'ai commencé à créer sur mes réseaux. Finalement, ça a pris, j'ai eu 10K en 6 mois. Je me suis dit, oula, il y a quand même quelque chose. mais bon et puis en plus après je suis tombée enceinte j'étais encore en CDI donc j'ai eu mon congé maternité et en fait là je me suis dit je sens que je vais pas rentrer de mon congé maternité que je reviendrai pas parce qu'en parallèle j'avais créé ma boutique qui commençait à prendre et je me suis dit je pense que là c'est ça a été plus des choses de la vie qui font que je me suis retrouvée à Versa que je me suis toujours dit je serai entrepreneur

  • Speaker #1

    Je crois que c'est exactement ce que je dis dans l'épisode 2 où je parle justement de mon parcours, c'est qu'en fait, quand on te dit ça, tu te dis mais jamais c'est réservé à une élite d'entreprendre, c'est pas du tout pour moi. Grave. Et effectivement, j'avais cette vision aussi.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que je me suis reconnue quand j'ai écouté l'épisode aussi.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu te sens, à part ce petit syndrome de l'imposteur et à part ce manque de visibilité sur les revenus qu'on a évidemment, surtout quand je pense... Il y a cette notion aussi quand on est maman et qu'on a du coup, surtout quand on est maman solo alors... même quand on refait sa vie ou quoi que ce soit et qu'on n'est plus le seul adulte dans le foyer, tu restes quand même la mère de ta fille, moi je reste quand même la mère de mon fils, et quand même nous qui sommes à la base de leur sécurité matérielle, j'ai envie de te dire, et du coup tu as cette peur toujours du lendemain. Ma question c'est, au-delà de ce manque de visibilité qui, comme tu dis, je pense qu'en fait c'est le fait d'entreprendre, c'est ça en fait, il n'y a pas de sujet. Et ce petit syndrome de l'imposteur, ce manque de légitimité que tu ressens, est-ce que tu te sens bien dans ta place d'entrepreneur ? Est-ce qu'aujourd'hui, tu te sens alignée ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr que je me sens alignée dans ce métier, parce qu'en plus, j'ai fait un bilan de compétences il y a quelque temps avec une de mes amies. Et en fait, on rejoignait toutes mes valeurs, tout ce que je voulais dans un taf et tout. J'étais là, mais je l'ai déjà en fait. C'était l'époque où du coup, je n'arrivais pas à gagner ma vie avec ça. Et c'était si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Mais en fait, j'avais vraiment tout. Le fait de partager, de transmettre des valeurs, d'avoir des retours positifs. Vraiment cette impression, de contribuer à quelque chose, de faire avancer les choses. Et en même temps, je mets à profit mes compétences marketing et communication, parce que j'adore ça aussi. Travailler avec des marques, du coup, leur donner de la visibilité, parce que je trouve que... il y a certaines marques qui en manquent alors qu'elles font des choses super. Vraiment, il y a tout qui me correspond. Mais après, c'est sûr que tu as l'autre partie, le revers de la médaille, où c'est financièrement, tu ne sais pas trop. Et comme je disais, si tu ne sais pas trop, vraiment, ça se trouve, dans deux mois, je fais zéro euro, vraiment. Après, ça fait partie de ma personnalité, je pense, où j'ai besoin vraiment d'un cadre. C'est ça qui est très bizarre. C'est pour ça que je ne pensais jamais être en... en auto-entreprise parce que j'ai besoin vraiment d'avoir une sécurité. Et donc, c'est pour ça que je suis un petit peu angoissée de « mais si demain tout s'arrête et si demain ça ne marche plus, etc. » Alors que ça fait quand même des années que je fais ça et que là, depuis quelques temps, je vois bien que si j'arrive à avoir des revenus qui sont réguliers et ça ne s'arrête pas comme ça et j'ai de plus en plus de demandes. Et en plus de ça, c'est que j'ai de l'argent de côté. C'est ça, c'est que je me dis « mais si en fait, demain, je n'ai pas de contrat, c'est bon en fait. » Donc, j'essaie de me dire à moi-même. de me dire mais c'est bon j'ai de l'argent de côté, j'ai mis de l'argent de côté pour ça en cumulant des fois mon chômage et mon chiffre d'affaires. Donc j'essaie de me rassurer mais je pense que c'est dans ma personnalité qui fait que je me dis toujours et si et si, donc je prévois. Mais ce qui fait aussi que ça fonctionne dans un sens parce que j'arrive à anticiper, à essayer de m'organiser, à être cadré et tout. Mais ça vient avec le fait que des fois j'angoisse un peu quoi.

  • Speaker #1

    Ouais ouais après je pense que vraiment ça c'est comme tu dis le revers de la médaille c'est qu'à la fois il y a cette immense liberté. que tu vas avoir dans ce que tu fais, à décider avec qui tu bosses, avec qui... Et à la fois, bah ouais, t'es toujours dans ce... Et je pense que t'as le bon raisonnement de te dire, mais attends, je suis quand même assez organisée et j'ai assez les pieds sur terre pour mettre des sous de côté et me dire, demain, même si il se passe pas autant de choses qu'il doit se passer, je suis tranquille pendant un moment, je peux quand même dormir sur mes deux oreilles, quoi.

  • Speaker #2

    Surtout que je me dis au pire, il se passe quoi ? En fait, je vais au supermarché du coin et j'ai un job. Des fois, je me dis, mais tu ne vas pas... Après, c'est difficile parce que c'est sa propre angoisse. Mais je sais très bien que je pourrais faire autre chose.

  • Speaker #1

    Mais clairement, je me dis tout le temps ça. Je me dis, attends, moi, je suis quand même dans une région où les gens viennent bosser, si tu veux. Donc, si vraiment, un jour, tout doit se casser la gueule, en fait... autant mettre l'énergie que j'ai à angoisser et à avoir peur, autant la mettre dans de la création et dans des projets. Parce que je sais très bien que si jamais je suis vraiment en galère, il n'y aura pas de sujet. Ni toi ni moi débiles, on trouvera du boulot. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais bon, ça ne se contrôle pas, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne se contrôle pas. Je pense vraiment, le job, et je pense que c'est l'expérience, les années d'entreprenariat qui font que tu acquiers justement cette... de confiance en l'avenir, en toi-même.

  • Speaker #2

    Et encore, j'écoutais le podcast d'une influenceuse qui a je ne sais combien d'abonnés et tout et qui parlait justement du fait de travailler seule et elle disait j'ai toujours peur que demain tout s'arrête et tout et je dis là quoi ? Mais elle fait des contrats avec des marques. Ouais c'est ça et là je me suis dit ok donc en fait tout le monde, j'ai l'impression que quand t'as un peu cette personnalité, tous les entrepreneurs se disent un peu si demain tout s'arrête alors que ... Elle, clairement, elle est dans une agence. À la fin, il y a tout un truc autour d'elle qui fait qu'elle a des milliers d'abonnés et tout. Mais en fait, on peut avoir cette angoisse-là quand même. Il faut accepter, j'ai l'impression, avec le temps peut-être, à vivre avec.

  • Speaker #1

    C'est clair. Je passe à la deuxième partie un petit peu de mon petit fascicule.

  • Speaker #2

    Très bien fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Voilà, merci, je te remercie. Pour parler justement du fait d'oser, parce que c'est quand même la baseline un petit peu du podcast et c'est pour ça, au-delà du sujet qui m'interpelle vraiment, pour ça que tu es là. Pour toi, c'est quoi oser ? À partir de quel moment on ose ?

  • Speaker #2

    Pour moi... On ose à partir du moment où, j'avais envie de dire, on sort de sa zone de confort, mais même pas, j'ai l'impression, ou à partir du moment où on change même une habitude. En fait, pour moi, oser, c'est vraiment des fois dans le petit. Ça va être, je ne sais pas, je décide d'aller marcher le matin. Et en fait, petit à petit, ça va créer d'autres choses autour. Et c'est comme ça un peu que moi, j'ai osé, entre guillemets, mon entrepreneuriat. C'est que je ne me suis pas dit, du jour au lendemain, je démissionne. je vais créer un truc ultra bien, je vais devenir entrepreneur et tout et tout. Des fois, on a cette vision, je trouve, d'oser qui est immense. Et waouh, elle a osé, c'est grand et ça paraît inaccessible. Alors qu'en fait, j'ai l'impression que c'est plus dans les petites choses, changer des habitudes au quotidien, de se dire des fois, ça va être rien, mais de se lancer, de lancer son compte Instagram sur une passion. d'ouvrir sa chaîne YouTube sur quelque chose, même si ça n'amène à rien, de commencer le tricot, j'en sais rien. Et en fait, des fois, c'est des choses comme ça qui amènent à d'autres. Quand on a une passion, après on va peut-être rencontrer d'autres, de nouvelles personnes, ça va nous amener à sortir plus, à avoir un cercle social plus différent, etc. Enfin voilà, je trouve que c'est dans les petites choses qu'on peut oser et que c'est pas forcément quelque chose d'ultra compliqué.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec toi. C'est vrai qu'on se fait un petit peu cette définition d'oser comme quelque chose où on va renverser toute la machine, alors que parfois, c'est effectivement des petites habitudes qu'on ose faire et qui nous amènent aussi à aller vers d'autres horizons derrière. Est-ce que dans ton processus de création de contenu, il y a des choses qui te demandent encore aujourd'hui d'oser ?

  • Speaker #2

    Pour ça, j'avais réfléchi à cette question pour le coup, parce que je voulais dire...

  • Speaker #1

    J'avais lu la question et je m'étais demandé qu'est-ce qu'elle veut dire, la dame ?

  • Speaker #2

    Non, mais j'avais réfléchi à justement est-ce qu'il y a des choses qui me demandent d'oser et je crois... Je crois que je m'étais dit...

  • Speaker #1

    Tu vois, je pense qu'il y a des gens pour qui... Il y a des gens qui ont des idées de ouf, des business de ouf. Mais il y a des gens qui vont avoir cette peur de se montrer, d'oser, tu vois, se mettre en avant parce que c'est faire du storytelling, tu vois. Par exemple, je pense que ça peut être un exemple de cette peur dosée dans son processus créatif. Ça va être parfois ça. J'imagine que toi, ça n'a jamais trop été le cas.

  • Speaker #2

    Non, tu vois. Non. Sur moi, non. Parce qu'en fait, j'ai cette distance où si les gens vont me dire quelque chose... Déjà, de base, j'ai une communauté qui est bienveillante, qui est super bienveillante et tout. Donc, je n'ai jamais eu de personnes qui m'ont critiqué. Ou alors, c'est de la... critique constructive et sinon quand j'ai un réel qui passe dans les dents qui je pas qui fait un million et qui d'un seul coup tu as tout le monde entier qui est pas du tout écolo et tout qui arrive sur tes côtes bas franchement ça me ça m'attend pas trop que ça parce que je me dis que je sais pas j'ai j'arrive à avoir la distance des réseaux sociaux qui serait sûrement pas le cas avec mes proches mais des gens que je connais pas ils ont leur avis et voilà donc le fait de me montrer ce qui est plus compliqué pour moi mais du coup sur la vie privée dans le sens où je trouve qu'il ya tellement de choses que j'ai envie de partager des fois mais la limite est difficile à trouver entre eux, c'est ton intimité et t'as envie de le partager et par exemple quand j'ai partagé ma séparation, dans un sens je l'ai partagé parce que j'ai dû déménager, j'explique ensuite finalement ma vie parce que les gens qui me suivent vont comprendre que je déménage que je suis séparée donc pour moi ça mérite quand même pas une explication mais que je le dise Mais après, je ne suis jamais rentrée dans les détails du pourquoi, du comment et de ma vie privée.

  • Speaker #0

    Mais je trouve qu'il y a certaines choses qui sont intéressantes parce que par rapport à ça, j'ai eu plein de mamans solo aussi qui m'ont partagé leur histoire et avec qui j'ai échangé. Donc, c'est quand même humain et c'est quand même intéressant. Après, je n'ai pas envie d'axer mon contenu non plus là-dessus. Mais pareil pour ma fille où des fois, j'ai envie de partager. Quand elle était petite, j'ai quand même pas mal partagé sur le portage, sur l'allaitement, sur l'éducation à ma façon. Mais ça reste un sujet touchy où c'est la limite. entre ma vie privée et des fois j'ose parce que je trouve ça super intéressant pour plein de sujets qui touchent beaucoup de monde mais en même temps ça reste difficile parce que c'est ta vie intime j'imagine qu'à partir du moment où tu atteins une certaine

  • Speaker #1

    communauté tu te dois aussi peut-être de partager de justement protéger ta vie privée dans le sens où il y a quand même toi t'as quoi t'as plus de 30 40 000 Plus que ça ? 30 000 personnes.

  • Speaker #0

    Ne m'en rajoute pas, ne m'en rajoute pas. C'est un petit cadeau.

  • Speaker #1

    Non, mais tu vois, qui te suivent et qui vont être amenées à voir ton contenu, même si j'imagine que les 30 000 personnes, elles ne voient pas ton contenu.

  • Speaker #0

    Oui, merci Insta.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je me dis, bah ouais, effectivement, ces personnes-là, il n'y a peut-être pas que des personnes bienveillantes qui ont besoin de savoir pourquoi tu t'es séparée, pourquoi Nani, pourquoi Nana. Et ta fille et machin, enfin tu vois, ce genre de trucs, ça me fait un petit peu flipper.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que t'aurais envie de donner comme conseil, toi, aux femmes qui souhaitent, alors du coup, je vais pas utiliser le terme oser dans le sens grande décision, mais qui souhaitent justement faire des petits changements ou modifier des choses dans leur vie, dans leur quotidien ?

  • Speaker #0

    Bah justement, d'essayer de s'ouvrir, de se lancer. Ça peut être simplement... En fait, ça fait tellement du bien dans les petites choses du quotidien. Moi, je sais que quand je suis revenue ici, j'avais arrêté la danse pendant des années. J'en avais fait pendant dix ans. Et je me suis dit, en fait, c'est bon, je me réinscris à un cours de danse. Et c'était petites choses du quotidien qui me font vraiment plaisir et animent ma vie au final. Donc je pense que je leur dirais de, je ne sais pas si elles sont en train de réfléchir à une passion, d'oser aller se renseigner, parler à certaines personnes, d'oser, tu vois. Par exemple, toi, tu as osé me faire un mail pour que je vienne ici. En fait, je trouve que vraiment, encore une fois, c'est bateau. Mais quand tu oses, des fois, tu as vraiment quelque chose, tu as quelque chose en retour. Alors que quand tu ne fais rien, tu es juste parfois dans la plainte de ce que tu n'as pas. Alors après, c'est... parfois très difficile à dire,

  • Speaker #1

    mais encore une fois dans vraiment les petites choses de mettre en place des petites choses effectivement tu vois pour le podcast c'est dingue parce que pour le coup de suite ça pop up dans ma tête de suite j'ai pensé à toi, j'ai pensé à une autre j'ai pensé à un tel, enfin une telle pour le coup parce qu'il n'y a que des femmes pour l'instant, mais bref et donc du coup je te rejoins dans le sens où ça a été facile d'oser pour moi dans le sens où je me suis dit Là, je peux pas ne pas demander, ça rejoint complètement les valeurs que j'ai, elle a l'air hyper cool, elle a l'air solaire, je suis sûre qu'elle va apporter plein de choses, et au-delà de ça, le peu de ton histoire personnelle que tu partages, va résonner de ouf en moi, tu vois, forcément. Donc, j'ai pas eu de mal, si tu veux, à t'envoyer le mail, et je me suis dit, au pire, il se passe quoi, elle me répond pas, il y en a plein qui m'ont pas répondu, hein. Et c'est pas grave, tu vois, enfin... Donc, ouais, d'oser faire des tout petits trucs comme ça, je... Ouais.

  • Speaker #0

    Et aussi, tu vois, ce que tu dis là, je trouve, c'est un peu suivre ton intuition et ton instinct. Et ça, franchement, c'est un truc de fou aussi. Parce que j'ai l'impression que des fois, il y a des choses, je ne sais pas pourquoi, mais il y a des partenariats où il y a des trucs, je ne le sens pas, genre depuis le début. Et quand j'y vais, c'est des marques, elles sont reloues. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais tu vois, elles sont reloues. Elles vont me demander 6 000 fois de refaire. Bref. Ça ne va pas matcher. Et en fait, si ça ne matche pas depuis le début, souvent, c'est que par la suite, ça va être compliqué. Et du coup, j'essaye aussi de plus, mais comme tout, quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, je ne vais pas non plus forcer parce que je sens que ça ne va pas le faire. Donc, oser, mais oser des trucs qui sont... des choses qui vous parlent vraiment et quand vous avez l'instinct que c'est la bonne chose pour vous et qu'il faut y aller.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec beaucoup de marques aujourd'hui ? Ou c'est one shot à chaque fois ? Ou est-ce qu'il y a des choses récurrentes ?

  • Speaker #0

    En général, c'est des one shot. Après, il y a des marques quand même qui... Là, je vais avoir sûrement un contrat à l'année. Il y a d'autres marques qui font que tous les trois mois et qui te renouvellent. Donc ça dépend, et franchement c'est vraiment, ça dépend vraiment, parce que ça dépend des formats, ça dépend, ouais.

  • Speaker #1

    Ok, ok, ok. Donc tu disais que toi t'as quand même une communauté assez bienveillante et que c'est, enfin t'as rarement des gens j'imagine qui, à part comme tu dis, quand le monde entier qui est battu tout écolo, mais ça t'a jamais trop touché toi justement des... des critiques négatives ou des gens qui...

  • Speaker #0

    Non, parce que ça va être... Tu vois, quand je parle de minimalisme, ça va être des gens qui te disent, je sais pas, genre... Ah bah, ça ressemble à la salle d'attente de mon docteur.

  • Speaker #1

    Ouais, OK.

  • Speaker #0

    Chez moi, tu vois, mais c'est des trucs... Des fois, ça me fait rire, franchement ! C'est pas des... Ou alors, ça va être... Ouais, quand j'ai partagé aussi sur l'école alternative de ma fille. En fait, c'est à chaque fois des gros clichés, tellement gros que ça me touche pas. pas parce qu'en fait je sais que c'est des gens qui ont pas forcément la connaissance du pourquoi du comment, pareil sur le papier toilette réutilisable il y a des gens qui mettent c'est dégueulasse, blablabla mais en fait j'explique tout dans ma vidéo, le pourquoi du comment c'est juste qu'ils écoutent pas, je pense le tout en entier et que c'est des a priori et tout donc, et j'étais à leur place aussi en plus des fois je me dis bah moi aussi j'ai pensé ça et tout, j'arrive à prendre de la distance, après ce qui est plus compliqué des fois ça va être au contraire les gens de ta communauté qui sont bienveillants et qui vont te dire les choses de façon constructive et c'est des fois plus dur que mais c'est comme tout le temps par exemple une personne qui va te dire je sais pas parce que j'ai pas trop eu le cas mais toi si demain sur une vidéo youtube il y a tout le monde qui me dit bah écoute Léa là on te reconnait plus ce que tu partages c'est vraiment pas top et tout ça va me faire trop mal au coeur alors que des gens que je connais pas qui font pas partie de ma communauté peu importe mais oui ça va plus être des choses où j'en sais rien tu vois j'ai eu l'anormon Pour mon épisode de podcast, j'ai eu un commentaire où elle m'a dit j'adore le contenu et tout, mais franchement, le son, on n'arrive pas du tout bien à entendre pour cet épisode et tout. J'étais là, oh non, mince ! Dès que je me suis dit, ça m'a trop fait mal au cœur, beaucoup plus, que je reçois un, c'est dégueulasse, ou chez toi, c'est moche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu arrives à prendre de la distance aujourd'hui sur ce genre de commentaires qui sont absolument sans profondeur,

  • Speaker #0

    en plus. Comme je disais, parce que j'ai une communauté qui est bienveillante et qui est encore petite, entre guillemets. Donc, sur... même s'il y a 37 000 personnes, t'as pas tout le monde qui commente, la plupart des gens quand même, même s'ils pensent des trucs négatifs, bah ils vont pas le dire, ils vont se désabonner en silencieux, tu vois. Donc il y a aussi ça, où je pense que plus tu deviens, t'as une grosse communauté, plus des fois tu t'en prends par la tête.

  • Speaker #1

    Mais oui, je pense que t'apprends à te détacher aussi vachement de tout ça, quoi. Moi ça m'intéresse aussi, alors moi le gros truc du minimalisme, enfin, Le tri, etc. Faire se délaisser un petit peu de l'inutile et tout, c'est un truc que j'ai beaucoup fait. Quand je suis revenue de mon voyage en Inde l'année dernière, je suis allée trois semaines en Inde, et quand je suis revenue, j'étais là, mais ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien. Ça fait dix ans que je ne l'ai pas mis, je ne sais pas pourquoi je l'ai encore.

  • Speaker #0

    Tu es partie en sac à dos ? Ouais. Ouais, du coup, après, tu dis, en fait, tu n'as plus le temps de rire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que tu vis avec rien, en fait. T'as une paire de chaussures, et surtout, je pense, au-delà de ça, tu te rends compte de la façon dont vivent les gens aussi, tu vois, autour de toi. Nous qui sommes dans une société très confortable, entre guillemets, tu vois, même quand t'as pas d'énormes moyens, t'as quand même moyen d'avoir un bon confort de vie. J'entends confort de vie vraiment dans la moyenne du confort de vie, pas... Pas les gens qui vont gagner très très bien leur vie et qui vont vivre dans des énormes villas. Pour moi, le confort de vie se résume à t'as un toit sur la tête, ton gamin mange tous les repas et il a des vêtements propres. Et toi, t'as de quoi te nourrir aussi. On est quand même dans le confort assez facilement en Occident. Et c'est vrai que quand tu vas dans des pays comme ça, qui sont hyper pauvres, où il n'y a même pas de système de ramassage des déchets... Tu rentres chez toi, tu te dis ce que je fais avec tout ça qui ne me ressemble pas, qui ne me sert à rien. Et moi, je n'ai jamais été très... Je ne suis pas du tout dans le matériel. Si tu veux, j'ai du mal à accumuler les choses et je n'ai aucun problème à me débarrasser. Pour autant, quand je suis revenue d'Inde, je reviens à mon mouton, j'ai fait un tri de ouf, mais de malade mental. Genre de fringues, d'objets, de papier, de plein de trucs. Et je ne sais pas comment c'est possible. que un an plus tard.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va vite, ça va trop vite.

  • Speaker #1

    C'est pire. Tu vois ? Et du coup, est-ce que tu pourrais me dire, toi, au début, quand tu t'es vraiment mis un peu dans ce truc-là de la simplicité et du minimalisme, c'est quoi les premiers trucs que t'as dégagés ? D'un point de vue matériel, je te parle.

  • Speaker #0

    Non, d'un point de vue matériel, mais ça c'est pareil parce qu'en fait je l'ai fait à peu près en même temps que mon changement écologique. Parce qu'en fait, l'écologie m'a amenée à réfléchir aux produits que j'utilisais et j'ai commencé notamment dans la salle de bain, à regarder la compo, à dire mais attends mais ça... Du coup ça m'a fait faire le tri parce que j'ai enlevé tous les trucs qui avaient des compos un peu dégueux, qui n'étaient pas ouf, etc. Mais je me suis rendue compte surtout que j'avais des choses qui étaient périmées, que j'avais des choses que je n'utilisais pas depuis des années. Et je pense que ça a commencé là. à me planter une petite graine. Après, j'ai fait mon dressing. Et pareil, là, je me suis dit, mais waouh, il y a tellement de vêtements que je n'utilise pas, etc. Et j'ai commencé à faire des objets de la maison. Et en fait, pour tous les encombrements, j'ai téléchargé Give. Et c'était vraiment en 2018. C'était tellement pas connu. C'était l'application, en fait, où tu donnes des choses. Et ça m'a rendu accro de donner des trucs. C'était trop satisfaisant. J'avais une maison qui avait plein de bougies, plein de déco, j'avais acheté plein de trucs à action et tout. Et petit à petit, en fait, je me suis rendu compte qu'en les donnant, ça m'apportait trop de bonheur et de plaisir, que j'avais plus à faire la poussière sur tous mes petits bibelots et tout. Les gens étaient contents parce que je leur donnais des trucs. Et moi, ça m'allégeait ma charge mentale. Et en fait, c'est à partir de là, quand vraiment j'ai donné sur cette appli, où je me suis dit, en fait, c'est trop bien de ne pas avoir beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    C'est give, tu dis comme give du verbe donner. Oui. Je le mettrai du coup dans la description. Ça, ça existe toujours, ces applis ? Oui, ça existe toujours, ces applis.

  • Speaker #0

    Oui, ça existe toujours. Et maintenant, ils sont grave développés. Parce qu'avant, c'était galère. Là, l'interface, elle était toute nulle. C'était vraiment au tout début. Mais en fait, comme j'étais sur Paris, je mettais un truc, par exemple, un livre à donner, genre dans l'heure d'après, limite, ou dans la journée, il n'y avait qu'une minute pour aller le chercher. Alors que pour moi, le truc du désencombrement, c'était l'angoisse parce qu'après, OK, tu as désencombré, tu fais quoi de tous tes trucs ?

  • Speaker #1

    Ben oui.

  • Speaker #0

    c'est limite la partie la plus facile où tu te dis j'en veux plus après t'en fais quoi et là j'avais trouvé la solution en me disant je les mettais sur Gif je te jure tout partait il y a des trucs qui sont partis j'avais de l'instécticide pour mes plantes tout et n'importe quoi mais franchement il y a encore plein de trucs tous les jouets de ma fille que ma soeur ne veut pas je les mets là dessus tout le temps je trie petit à petit et dès que j'ai trié je mets sur Gif comme ça ça part et ça va pas

  • Speaker #1

    Bah écoute, trop cool, merci pour le... J'ai su qu'il y avait ça, mais effectivement, moi au tout début aussi, et je me rappelle de cette interface un peu pourrie qui ne donnait pas du tout envie de l'utiliser. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est galère.

  • Speaker #1

    Le bon point aussi, tu donnes un petit peu ? Enfin, tu vends, tu donnes ?

  • Speaker #0

    Bah je donne pas, c'est vrai que le bon point, j'ai pas le réflexe. Alors que maintenant,

  • Speaker #1

    c'est un truc pour donner. Je souhaite faire un don ou un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. Ouais, carrément, c'est vrai. Faudrait que j'ai le réflexe. Mais ça, c'est pour des choses ponctuelles parce que je fais vraiment des tris réguliers. Je ne sais pas, j'ai trois, quatre trucs. Hop, je les mets.

  • Speaker #1

    Et du coup, toi, tu as commencé vraiment salle de bain, cuisine peut-être. Salle de bain, vêtements au début. Et ensuite ?

  • Speaker #0

    Vêtements et après, tout le petit bric-à-brac, mes bougies, des plateaux, des livres, tout ce qui traînait un peu sur les surfaces. Oui.

  • Speaker #1

    Attends, tu me donnes envie de brûler mon appart.

  • Speaker #0

    Non, pardon.

  • Speaker #1

    J'ai une espèce de grosse caisse de bougies, tu sais, déjà...

  • Speaker #0

    Entamées ?

  • Speaker #1

    Déjà entamées, enfin déjà consumées. Consumées, c'est ça, consumées. Mais je garde la caisse avec les bougies vides, les pots de bougies parce qu'ils sont jolis. Souvent, les gens, ils t'offrent des bougies. Toi, les gens, du coup, ils savent que c'est pas la peine de t'offrir ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est ça qui est bien après.

  • Speaker #1

    Ouais, donc les gens t'offrent quoi ? Des trucs non matériels, quoi.

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe trop. Je sais pas, t'arrives chez moi, t'as amené un petit plat, c'est trop bien. Je préfère que tu me fasses accueillir de la à manger que...

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est clair. C'est que matériel, tu vois. Ouais, qu'une bougie qui finira au verre et... Bah,

  • Speaker #0

    c'est pas ou la bougie, je vais la redonner, quoi. En fait, les gens savent que si tu me refais un truc, j'ai pas d'affect, tu vois, sur les objets. Donc, à moins que ce soit un truc que t'aies écrit, que t'aies des photos, un truc travaillé, n'importe quoi, sinon, j'ai... pas d'affect, donc ça va pas forcément me toucher, en plus les gens savent que ça me fait pas forcément plaisir, donc...

  • Speaker #1

    Ouais, et du coup tout ce qui est déco personnel, genre un petit peu les photos, les cadres, moi je sais que j'adore les cadres d'art ou de peinture, je trouve que ça, il y a quelque chose, tu vois, c'est clairement des encombres boutiques, parce que ça prend la poussière, comme dirait ma mère, mais il y a un côté hyper affect, tu vois, est-ce que ça t'en as quand même chez toi ?

  • Speaker #0

    Des photos oui, j'en ai dans la chambre de ma fille, il y a des photos, un shooting photo qu'on avait fait toutes les deux. Mais après tu vois, pour moi le minimalisme c'est vraiment selon chacun ce qui nous fait plaisir. Par exemple j'ai 15 plans chez moi, j'en ai partout. Tu pourrais dire que ce n'est pas minimaliste et tout. Je préfère ça, par exemple, que des bougies ou des trucs. Voilà, donc c'est mon kiff. Donc, j'ai plein de plantes. Pour d'autres, ça va être des cadres. Et pour autant, ce n'est pas pour ça. Pour moi, le minimalisme, c'est pour ça un peu mon... Ça me saoule quand on se dit que le minimalisme, c'est vraiment que tu n'as plus rien chez toi. Tu vis dans une cabane avec deux couverts. Non, en fait, ce n'est pas ça pour moi. C'est vraiment t'enlever tous ces trucs qui... qui est justement peut-être cette boîte de bougies qui te saoule, enfin les trucs qui te saoulent toi personnellement dans ton quotidien où tu passes devant elle et tu te dis il faudrait que je désencombre ça, ça me saoule qui ne te donne pas de plaisir au quotidien en fait parce que si tes oeuvres d'art tu les kiffes tous les jours, enfin même pas tous les jours mais bref tu t'aimes bien ce que ça fait dans ta maison et tu prends le temps de les regarder et ça t'apporte quelque chose, ça te rappelle des bons souvenirs et tout, bah c'est trop bien tu vois

  • Speaker #1

    Oui c'est vraiment faire le tri premièrement sur des choses qui nous apportent rien dans le quotidien en fait ... Et du coup, au-delà du tri maternel, l'absus, ça on ne fait pas. Ça on ne fait pas.

  • Speaker #0

    Le débarrage de mon enfant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ah, c'est toi aussi, tu m'as saoulée. C'est ma lèche.

  • Speaker #0

    Ciao.

  • Speaker #1

    Tu ne m'apportes pas de plaisir dans mon quotidien, d'accord ?

  • Speaker #0

    Mais si, c'est ça le problème aussi. Ils nous en apportent tellement, on ne peut pas les trier.

  • Speaker #1

    Mais par contre, tu vois, je me demande... Est-ce que ça t'avait fait faire du tri dans ta vie aussi ? Est-ce qu'il y a des gens à qui ça ne vibrait plus du tout d'un point de vue valeur et que tu as senti qu'il y a eu un éloignement quand même dans ton entourage ?

  • Speaker #0

    Ça, je ne suis pas sûre que ça soit lié à mon minimalisme matériel. Peut-être plus à l'âge qu'on prend et au fait que quand tu construis ta famille aussi, même si c'est elle avec ma fille, mais l'arrivée d'un enfant par rapport à ton entourage, ça change aussi. Il y a certaines personnes avec qui, d'un seul coup... coup, tu te rapproches beaucoup plus parce qu'ils ont un enfant aussi. D'autres personnes... C'est bizarre, tu vois, il y avait vraiment des personnes, des connaissances que j'avais du lycée ou quoi et qui finalement, on s'est retrouvées sur la même éducation, donc on va être beaucoup plus proches qu'avant, alors que d'autres personnes, ça éloigne et ça rapproche, ça dépend. Mais c'est plus, j'ai pas coupé les ponts. Pour moi, le minimalisme dans les relations, c'est pas genre du jour au lendemain, tu te dis « Hum, cette personne ne m'apporte plus rien. » ciao, tu lui dis bon bah je suis désolée tu te mets sur Guy et s'il peut te faire, il fera de toi comme ami mais c'est plus tu vois j'ai arrêté de nourrir la relation, ce qui fait que par défaut au bout d'un moment, la personne si elle la nourrit pas en face ou si elle se remet pas forcément en question c'est en fait que je mets de l'énergie là et j'achète et je consomme des choses qui m'apportent du bien, du bonheur et donc forcément dans les relations, c'est une relation qui est un peu ... tu ne t'y retrouves plus vraiment, je vais arrêter de la nourrir, arrêter de lui mettre de l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu n'as pas constaté un grand changement du jour au lendemain de gens qui t'ont prise pour une folle parce que tu t'es mise à désencombrer de ta maison ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'après j'ai vraiment aussi un noyau solide de personnes que je connais depuis la primaire. J'ai vraiment un groupe d'amis. qui en plus a un peu évolué avec moi, parce que j'ai des amis qui sont un peu dans ce même cheminement, et donc elles comprennent sans forcément mettre en pratique chez elles et tout.

  • Speaker #1

    Ok. Pour donner un petit conseil, tu vois, parce que le sujet, il m'intéresse quand même, et je pense qu'il peut intéresser beaucoup, beaucoup de monde. En tout cas, moi, je vois toujours pareil. Tu penses, quand tu as un réseau très proche, tu penses que tout le monde pense comme ton réseau très proche, alors qu'en fait, il y a des gens qui ne font pas partie de ton réseau, ils sont complètement déconnectés de toutes tes pensées et toutes tes valeurs. du coup moi je pars du principe que tout le monde est un petit peu intéressé par le sujet de l'écologie, de la planète et puis même du fait de se nourrir de choses qui sont saines et bonnes pour notre corps c'est déjà toi dans cette démarche bien-être avec le yoga et tout bah oui, oui, je pense que forcément tu vois je touche pas le cadre de la défense qui s'est jamais intéressé, enfin en tout cas pour l'instant on sait pas tu vois peut-être ...

  • Speaker #0

    C'est ton objectif ?

  • Speaker #1

    Je veux tous les rallier à ma cause. Non, mais tu vois, si tu devais justement donner un conseil pour entamer une espèce de transition quand même, pas forcément zéro déchet, mais aller vers quelque chose de plus simple, ce serait quoi le premier truc pour toi à faire ? Voilà, pour qui c'est OK, mais qui ne sait pas où aller.

  • Speaker #0

    Sur le minimalisme, plus ou moins ? Ouais. Ben, je dirais de commencer... vraiment commencer par soit une pièce, soit même un tiroir, et celle où en gros ça aura le plus d'effets. Celle où on va avoir le plus de bénéfices entre guillemets, ça peut être par exemple le dressing, parce que souvent c'est quelque chose qui est plein à craquer et en même temps on voit l'effet immédiat tout de suite. Ou les jeux en plus. Ouais voilà. ou la salle de bain. Après, moi, j'aime bien dire que soit commencer par la salle de bain ou la cuisine, parce que souvent, c'est des choses où on accumule beaucoup, beaucoup aussi. Et c'est assez simple de s'en séparer, parce que c'est vrai que les vêtements, il y a quand même l'affect, je trouve, avec les vêtements, qu'on a moins avec les cosmétiques, c'est-à-dire qu'il y a un moment, tu as des dates de péremption, donc il faut les jeter, ou tu les... Je ne sais pas, il y a moins d'affect, donc c'est peut-être plus facile dans la salle de bain ou dans la cuisine. Et je trouve qu'on voit l'effet tout de suite, parce que c'est des zones souvent qui sont très, très... où il y a énormément de produits. Ou énormément d'ustensiles, etc. Et donc, on voit vite la différence. Et en fait, quand on a envie de désencombrer, souvent, on se dit, mais en fait, je commence par où ? J'ai envie de tout faire. Et du coup, on a peur de se lancer parce qu'on commence par rien, au contraire. Donc vraiment, se focus sur une pièce. Faire une pièce à la fois, voir ce que ça nous apporte. Et après, à ce moment-là, passer pièce par pièce.

  • Speaker #1

    On va aller step by step. On va se dire, je vais tout changer du jour au lendemain.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Toi, il y a des trucs qui sont encore complètement hors sujet, genre dans ton quotidien ? Rassure-nous, Léa, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Oui, il y a plein de trucs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des trucs que tu fais qui ne sont pas du tout OK dans ce que tu prônes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est ça qui est difficile avec les réseaux, c'est que des fois, j'espère quand même que je ne véhicule pas ce truc de...

  • Speaker #1

    Madame Parfaite ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que franchement, ce n'est pas le cas, tu vois. Il y a mille et une choses que je pourrais te dire, je n'en sais rien. Je vais manger régulièrement à Burger King avec ma fille parce qu'elle kiffe les frites, elle ne mange que ça. Je lui achète des jouets pas de patrouille. Elle a accès aux écrans, elle regarde tout le temps, c'est cadré et tout. Après, ça, c'est des choses que je ne vais pas montrer sur les réseaux parce que ce ne sont pas des choses que j'ai envie de prôner et de me dire. Donc, ce n'est pas des trucs où, même si, tu vois, des fois, quand je la coiffe et tout, je montre qu'il y a un écran. Et je suis là, quand je prends ma photo, je me dis, est-ce que je vais... Est-ce que je cache l'écran ? Et je me dis, en fait, non, je ne vais pas cacher l'écran parce que c'est ce qu'elle fait. Et quand je la coiffe et que ça met une heure sur ses cheveux de métisse, ben oui, je lui mets un écran parce que sinon, elle ne pète qu'un câble.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Donc, non, non, il y a plein de choses que je fais où je vais à Montpellier voir des amis. Je vais y aller en... en voiture toute seule et je prends pas de covoit parce que j'ai l'angoisse de prendre des gens en covoit avec moi et en train c'est une galère donc je peux pas prendre de train non plus et je vais faire les retours toute seule dans ma voiture et tu vois c'est pas des trucs que t'as envie de mettre en avant mais il y a plein de choses comme ça que je fais au quotidien après l'idée c'est pas de faire vraiment parfait, enfin de faire parfaitement surtout pas tu vois et j'ai l'impression qu'on fera jamais parfaitement et j'ai même pas envie de faire parfaitement Parce qu'en plus, je trouve que aussi, quand tu as un enfant, ça te remet un peu dans la société dans laquelle on vit et dans le sens où je n'ai pas non plus envie, dès qu'elle me demande un truc, de lui dire « Non, regarde, ça, ce n'est pas écologique. Non, ça, ce n'est pas minimaliste. » Bien sûr, je lui inculque ses valeurs par rapport à plein de choses. Des fois, je lui fais sûrement ses réflexions. Mais j'ai envie plus de lui dire « Regarde, viens, on va se promener en nature. » Et c'est ça qui l'amènera vers l'écologie. Ou « Regarde, si tu as trop de jouets, Dans ta chambre, tu vois plus rien, tu peux plus jouer à rien. Donc c'est là que ça va l'amener vers le tri. Mais je n'ai pas envie non plus d'être dans ce truc-là tout le temps trop parfaitement parce que je n'ai pas envie qu'elle vive déjà avec le poids de « la plavette brûle, mon Dieu, il ne faut pas que je consomme ci, ça, ça » . Même s'il y a des petites choses qui la sensibilisent au quotidien. Je trouve que ce n'est jamais non plus bon d'être dans l'excès, dans quelque chose. Oui,

  • Speaker #1

    n'importe quoi. Comme on dit, c'est la dose qui fait le poison. C'est ça. Donc je pense que ça fonctionne pour tout et que c'est sûr que... Et puis c'est difficile à tenir, je pense surtout, tu vois, ça résonne quand tu dis surtout quand t'as un enfant et qu'en fait tu composes vraiment avec lui ou elle et que des fois, en fait, juste t'as envie qu'il te lâche et que tu vas l'acheter en fait. Ah oui. Pas trop, même si t'es juré que non, plus jamais tu rachèterais de jouets parce qu'il en a déjà trop.

  • Speaker #0

    vu que tu as fait du chantage voilà mais tu vois c'est pareil rien que les pattes patrouilles tu vois moi ma fille au début c'est sympa tu peux les habiller comme t'as envie je lui ai acheté des vêtements tout en beige et tout maintenant elle commence à me dire bah j'ai envie de ça j'ai envie de ça j'ai pas envie d'être tu vois cette mère qui dit ah bah non je vais pas t'acheter bon il y a des trucs des fois casquette patte patrouille là moi j'ai dit non la casquette je peux pas je te jure non Vas-y, autre chose, mais il y a des choses sur lesquelles non. Mais tu vois, même moi, je suis là des fois à me dire à Emmaüs, à Chiney, « Oh, regarde, il y a ce petit salon, pas de patron, y'a l'éthique, on va le mettre en pige et tout. » Parce qu'en fait, j'ai envie de l'accompagner dans ce truc, c'est son enfance. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont dans cet imaginaire, ils vivent leur truc, et ils s'en foutent que ce soit pas esthétique, en fait. Mais oui, oui, alors là, je te rejoins, mais mille fois.

  • Speaker #0

    En plus, tu vois vraiment dans leurs yeux à cet âge-là. Je te jure, c'est vraiment... Après, ça dépend. Je sais que ça va être utilisé pendant deux secondes. Mais il y a des choses, des fois, où vraiment, elle le voulait. Elle a mis des petites pièces de côté pour acheter ce truc-là. Je me dis que c'est nul. En fait, non, elle joue avec de fou. Des fois,

  • Speaker #1

    je la laisse aller dans ces trucs. après oui moi je trouve que c'est hyper beau aussi de voir qu'ils peuvent se rêver et être dans ce truc de s'émerveiller tu vois de trucs où nous on se dit mais vas-y c'est trop moche l'autre coup moi je lui ai dit il me dit mais pourquoi tu veux pas m'acheter ça je dis bah parce que c'est moche c'est un complexe c'est moche oui c'est complètement subjectif mais c'est moche bah ouais alors eux c'est leur cul de ouf mais oui oui Mais oui, oui, c'est clair. Bah non, mais moi, je suis la première à, des fois, craquer sur des trucs. Tu vois, on n'a pas acheté la casquette, on a acheté la banane, Pokémon.

  • Speaker #0

    Pas mal. L'un dans l'autre, pas mal.

  • Speaker #1

    Est-ce que, toi, ça t'a jamais semblé dur, du coup, d'aller vers cette vie un petit peu plus écolo ? Parce que, bah voilà, c'est tes valeurs et qu'à un moment donné, c'est comme quand on dit à quelqu'un, tu regrettes le tatouage que t'as fait qui a un sens pour toi. Tu peux pas regretter et tu peux pas t'arrêter dans le sens que ça fait partie de toi, ça fait partie de tes valeurs, de tes principes et tout. Mais est-ce qu'il y a eu des moments dans ta vie où tu as vraiment trouvé ça hyper dur de te tenir, tu vois, à ne pas acheter ci, ne pas acheter ça ?

  • Speaker #0

    Ben non, parce qu'en fait, justement, je ne le fais pas, ce truc-là. De me... Ah ! De m'obliger à me... Enfin, en fait, je ne me suis jamais dit... J'ai l'impression, ben non, il ne faut pas que je fasse ça. Je ne sais pas, j'arrive à voir le truc autrement. Alors, il y a peut-être des exemples, mais tu vois, je ne m'en rappelle pas vraiment. Et après, le... le truc des réseaux aide aussi parce que finalement par exemple j'en sais rien je cherchais des des habits de ski là pour aller au ski et en fait je me suis lancée dans le dire mais attends je vais essayer de trouver une marque de vêtements éthiques de vêtements de ski éthiques et tout et parce qu'en fait j'ai envie aussi après de le partager de montrer que c'est possible de dire que bah regarde cet effort là maintenant je vous partage une marque donc alors bien sûr des fois ça m'arrive tu vois mais je pense qu'il y a ce truc des réseaux qui fait que si j'étais peut-être toute seule je me serais peut-être dit bon bah tant pis je prends un truc d'occasion d'une marque bateau c'est plus facile et tout mais là j'ai envie de me dire vas-y je communique sur un truc je motive les gens ouais et en fait c'est aussi ce partage là qui fait ma force et qui fait que bah ouais non parce que tu vois même sur l'avion par exemple j'ai jamais là j'ai pas eu besoin d'aller voir ma famille enfin j'ai pas de la famille qui est à l'autre bout du monde j'ai pas eu besoin de voir une amie qui était je sais pas où Donc il y a les trucs, si demain j'ai envie absolument de faire un voyage en avion, je vais faire un voyage en avion, tu vois, il y a un moment. Je suis aussi dans ce truc de me dire que tout ce que je fais, ça reste des petites choses à mon échelle et que je ne suis pas, clairement pas la seule responsable. Je ne sais plus, il y a un chiffre, mais je ne sais plus combien de pourcentages, où le réchauffement climatique est dû aux grosses entreprises et à la politique, tu vois. Donc toi, avec tes petites, bien sûr. Je sais que je participe, mais je n'ai pas envie de me mettre non plus et je n'ai pas envie de me mettre non plus sur ma communauté. Tu vois, tout sur notre dos en se disant qu'on pollue et qu'on fait mal à la planète, c'est plus ça. Donc, je ne le vis pas vraiment en mode je suis frustrée de ma vie. C'est ça le truc. C'est que vraiment, ça m'a apporté plein de trucs. Et c'est pour ça que j'ai envie de le partager et de montrer qu'en fait, tu peux grave kiffer ta vie. Et peut-être que c'est juste pour certaines personnalités. de personnes parce qu'il y en a d'autres où leur vie est totalement opposée et ça les frustrerait beaucoup trop. Mais en tout cas, moi, c'est pas le cas. Tu vois, genre, j'arrive vraiment à... Pour l'instant, à me dire que... En fait, ça m'apporte beaucoup, quoi. Ça m'apporte beaucoup. Je gagne grave de temps. J'ai moins de choses, donc je suis moins là à m'occuper de ma maison. Le ménage est plus facile. Enfin, vraiment, tu vois. Donc, en voyant tous ces bénéfices-là et tout, je me dis que je ne regrette pas, quoi.

  • Speaker #1

    Et l'avion, du coup, l'avion, tu le prends pas, globalement.

  • Speaker #0

    Bah non, l'avion, je le prends pas.

  • Speaker #1

    Parce que t'as pas eu l'occasion non plus ?

  • Speaker #0

    Bah non, et puis parce qu'en fait, tout mon groupe d'amis, on est aussi sensibles à ça. Donc tu vois, ça aide. En vrai, on se propose pas des trucs où on va partir je sais pas où, tu vois. Ou sinon, bah on va essayer d'y aller en train. Et en fait, je me dis, il y a tellement de trucs que j'ai envie de voir en France, mais vraiment. Des fois, je vois passer des photos, je me dis, mais ça, c'est un truc de fou. Et j'ai l'impression de pas du tout avoir profité déjà de faire des trucs en France. Du coup, ça me fait tellement plus kiffer. de me faire un tour en vanne, tu vois, de la France et tout, que... d'aller à l'autre bout du monde ou en plus maintenant le truc avec lequel j'ai du mal c'est qu'en avion vraiment tu passes de t'es en France, il fait moins 15 à t'arrives en Colombie, il fait 30 degrés et ton corps du coup il a pas le temps de s'habituer t'as un changement qui est immense alors que quand tu fais un tour d'Europe ou même tu vas petit à petit en train tu vois les différents paysages les différentes cultures changer la

  • Speaker #1

    température peut aussi changer oui

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est plus doux. Je ne sais pas. Il y a un truc qui est plus doux et qui est plus humain qu'un truc où d'un seul coup, tu changes du tout au tout. Alors après, j'ai l'impression que qui font changer ? C'est peut-être l'âge aussi.

  • Speaker #1

    Je me faisais cette réflexion. Je me disais que j'ai quand même des centres d'intérêt passés 30 ans qui sont visiblement très différents qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bah franchement peut-être, enfin c'est sûr même parce que tu évolues aussi.

  • Speaker #1

    Je pense que tu connais forcément la légende du colibri.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je vais quand même la redire, si je ne me plante pas, reprends-moi si c'est faux, mais je sais que c'est un truc qui était affiché dans les toilettes de chez mes parents pendant des années, quand j'étais gamine. La légende du colibri du coup c'est, je ne sais pas de qui elle est.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je ne saurais pas te l'indire exactement.

  • Speaker #1

    C'est Pierre Rabhi qui en a beaucoup... Je ne sais pas si c'est de lui, mais en tout cas, il l'a beaucoup partagé. La légende du colibri, du coup, c'est l'histoire d'un incendie dans une forêt et tous les animaux se paniquent, sont en train de chercher une solution, mais ils paniquent tellement et il y a un petit colibri qui va de la rivière qui est juste à côté. à l'incendie et il va faire goutte par goutte, mettre des petites gouttes sur l'incendie, sauf qu'en fait, ce qu'il fait, ça sert à rien. Et je ne sais plus quel animal lui dit, mais Colibri, t'es fou ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu crois que ça sert à quelque chose que tu fais avec ton petit bec et ta petite eau ? Et il dit, peut-être pas, mais au moins je fais ma part. Et je trouve qu'il y a un peu cette notion dans le quotidien qu'on essaie d'avoir, enfin surtout toi pour le coup, aujourd'hui, quand on voit... à quel point c'est pas au centre de l'intérêt, tu vois. Comme disait la planète brûle, on va pas dire ça à nos enfants tous les jours, parce que ben voilà. Mais actuellement, tu vois, je trouve ça presque décourageant qu'on en parle aussi peu et qu'on s'y intéresse aussi peu et que ce soit aussi peu mis en avant, tu vois. C'est dans ce sens-là, tu vois, où je me disais, mais comment tu peux des fois ne pas être complètement sidéré et découragé, tu vois, même dans les petites parties du quotidien où... où toi, tu essayes de mettre des choses en place à ta hauteur et à ton échelle, même si on sait très bien que, comme tu disais, les chiffres montrent que ce n'est pas nous qui sommes les responsables de ce réchauffement et de cette catastrophe climatique.

  • Speaker #0

    En fait, le truc, c'est que je pense que les médias apportent cette notion un peu aussi de peur. Et quand on va en parler, j'ai l'impression que c'est jamais en positif. Ça va être surtout très alarmant et très culpabilisant envers les personnes. En fait, ça ne te fait pas kiffer. Tu n'as pas envie d'être écolo quand tu les écoutes. Et en fait, moi, c'est ça. À l'inverse, j'essaye, ce que je disais, de partager sur les réseaux sociaux, de me dire qu'en fait, tu peux vraiment kiffer ta vie. Et comme je te disais, ne pas être frustrée, ne pas te priver. Donc, être écolo, mais en ayant plein d'avantages pour toi et en kiffant ta vie, et tu n'es pas obligé d'être frustré. Et c'est vraiment plus par ça que... J'essaye de le montrer parce que je sais bien que ce n'est pas avec mes gestes qu'on va sauver la planète. Et c'est pour ça que j'ai un peu... Au début, j'étais très sur ce truc zéro déchet, écologie, etc. Et là, maintenant, j'ai l'impression que mon contenu va plus vers le... Faites-le aussi un peu pour vous, en fait. Faites-le pour votre quotidien, pour votre santé, pour votre porte-monnaie, pour votre temps, plein de choses. Et aussi, c'est aussi bénéfique pour la planète, donc tant mieux. Mais je sais qu'on ne sauvera pas la planète avec ces petits gestes-là. Oui, carrément. Mais en même temps, si... Tout le monde se dit que ce mode de vie-là, c'est kiffant. Tu arrives encore plus à avoir plus de bien-être, à vivre plus longtemps, à vivre mieux, à prendre du temps avec tes proches, etc. Ça donnera envie aux gens.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Non, je rebondissais justement sur le fait que tu disais que ça nous rapproche vraiment de la simplicité, de l'essentiel. Et c'est ça, moi, je trouve qui est hyper parlant. C'est que tu as cette notion, déjà, où tu ne te sens pas frustrée. Et puis, tu sais, ce truc des habitudes, là, c'est difficile de... Moi, il y a un exemple qui me parle de ouf, parce que j'ai été élevée avec deux gros fumeurs, pour le coup. Et je m'en rappelle, quand j'étais petite et que la loi, tu sais, contre le fait de fumer dans les lieux publics, elle est passée. J'étais là, mais c'est vraiment, mais c'est fou quand même d'interdire ça. bientôt on n'aura plus le droit de fumer en voiture. Je me rappelle, dans mon esprit de petite fille, c'était choquant qu'on puisse interdire à des gens de fumer dans des lieux publics. Mais aujourd'hui, j'ai cette réflexion de me dire... Comment on a pu vivre ça ? Tu vois, comment on a pu être dans des lieux où il y avait de la fumée, on n'arrivait pas à respirer, tu vois ? Enfin, ça paraît ouf maintenant. Tout ça pour aller vers, tu vois, dans ce changement de mindset et d'habitude, je pense qu'il faut aussi se laisser le temps, tu vois ? Enfin, aujourd'hui, ça me semble improbable, par exemple, de mettre, genre, une bouteille de verre dans la poubelle classique. Alors que peut-être il y a une époque où on l'aurait fait. Mais parce qu'on y a été vraiment habitude par habitude et que ça prend du temps. Je ne sais plus combien de temps c'est. Je n'ai plus le chiffre en tête pour intégrer une nouvelle routine, pour que la routine devienne une habitude. Trois semaines, il me semble.

  • Speaker #0

    Oui, je crois qu'ils disent trois semaines ou trois mois, je ne sais plus. Mais pour moi, c'est petit. Trois semaines, ce n'est pas... Pour moi, je n'ai jamais compris ce truc-là de trois semaines.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y a les 21 jours, oui. C'est les 21 jours.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est... ça un peu short parce que pour moi les habitudes ça vient vraiment dans le temps et tu vois moi ça fait 7 ans que je suis dans ce truc là et encore au début j'ai un peu eu un truc de waouh j'ai envie de tout changer d'un coup et donc j'ai mis beaucoup beaucoup de choses en place et en fait il y a un moment où j'ai été trop vite aussi j'ai été vegan tu vois à un moment au tout début quand j'ai appris tout ça et tout ça a été vraiment mon entrée c'était vraiment l'assiette les animaux et tout donc j'étais vegan aujourd'hui je suis végétarienne et en fait j'arrivais pas à tenir mon mode de vie j'achetais que zéro déchet j'achetais même plus de ... conservant vert, j'achetais, mais c'était trop trop dur en fait, je me mettais beaucoup de pression à moi-même parce que c'était l'époque où justement on parlait pas trop de vos petits gestes ils servent pas à grand chose donc vous êtes gentils mais faut aussi changer la politique, les entreprises etc, et du coup j'avais plus du tout envie de consommer, mais c'était trop donc c'est pour ça que maintenant j'en reviens beaucoup en disant vraiment prenez votre temps et moi je partage ce que je fais parce que c'est ce que je fais maintenant donc ça peut sembler, tu vois le papier toilette, un truc de ouf et même pour moi il y a quelques années jamais j'aurais pensé faire ça ... Mais maintenant, c'est des choses que j'intègre petit à petit. C'est comme ça que j'arrive à tenir ce mode de vie. J'intègre quand j'ai envie. Je ne me suis pas dit qu'il fallait absolument que je fasse ça. Je le fais parce que j'y trouve un intérêt pour moi. Sinon, tu te frustres trop et ça ne marche pas sur le long terme.

  • Speaker #1

    C'est impossible. C'est vraiment habitude par habitude. Comme tu disais au début, par rapport au minimalisme, d'y aller vraiment. pièce par pièce dans ta maison, quoi. C'est pas tout en même temps. Toi, comment tu contres, ça c'est un truc qui m'intéresse vraiment, comment tu contres, justement, en dehors de ton réseau, qui sont assez ouverts et sur le même fonctionnement, comment t'arrives à contrer un petit peu les objections de certains climato-sceptiques et de gens qui vont... Enfin, que tu... à qui tu vas te présenter dans ton mode de vie et dans ce que tu fais, qui vont un peu te dire « Non mais ce que tu fais, ça sert à rien. De toute façon, les écolos, ils nous font chier. »

  • Speaker #0

    Ça dépend qui c'est. Parce qu'en vrai, la plupart du temps, franchement, je dis d'accord. Il y a des gens, des fois, quand tu n'as pas d'intérêt, quand ce n'est pas tes proches, etc. Quand tu sens que la personne... C'est surtout pour les personnes très âgées. Des fois, je me dis qu'elles ont vécu vraiment avec leur société et tout. Pour elles, c'est un changement de fou. Et elles ne comprennent pas pourquoi je ne mange pas de viande. C'est trop compliqué. C'est vraiment des différences de génération. Mais après, sinon, je vais plutôt questionner. Avant, j'aurais été plus dans la confrontation et tout. Mais maintenant, je questionne pour essayer de comprendre leur cheminement et essayer de comprendre pourquoi ils arrivent à penser ça. Et des fois, il y a des choses qui sont intéressantes. et des fois il y a des choses avec lesquelles je suis pas d'accord et en fait je trouve que quand tu questionnes plus que quand tu pointes du doigt et ben les gens des fois eux-mêmes n'ont pas les réponses à leurs questions c'est à dire que tu vas leur dire mais pourquoi tu penses ça mais du coup ça et t'arrives à pointer du doigt sans leur dire mais regarde ça c'est incohérent mais eux-mêmes se disent ouais mais attends bon ok c'est vrai que là il y a une incohérence et c'est par leur propre pensée en fait qu'ils vont faire ce cheminement là donc après je te dis ça mais c'est vrai qu'il y a très peu de personnes autour de moi qui vraiment vont remettre en cause mon... où vraiment je vais avoir des débats, etc. Parce que, encore une fois, mon entourage est maintenant habitué à ce que j'ai ce mode de vie.

  • Speaker #1

    Oui, ça fait un moment, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis parce que j'ai l'impression que je ne suis pas non plus dans la confrontation, donc on ne va pas forcément non plus me... Mais voilà, ce serait plus le questionnement, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. OK. On va gentiment arriver à la fin, du coup, de notre petite rencontre. On a pas mal fait le tour de tous les sujets, il me semble, aussi bien dans le fait d'actionner, d'oser, de prendre de nouvelles habitudes, toi dans ton parcours aussi. Et du coup, c'est quoi la prochaine étape, toi, dans ton parcours, soit personnel, soit professionnel ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est une question compliquée. Non, mais parce qu'en fait, je ne sais pas à chaque fois, dans le sens où, par exemple, là, j'ai sorti un podcast en janvier. Ça faisait des années que j'écoutais des podcasts, des années que j'avais envie d'en créer. Mais bon, je me disais, je n'en créerai sûrement jamais et tout. Et je ne sais pas, j'ai eu, au lieu d'acheter un micro, il y avait une offre qui était quasi... le même prix et en fait, c'est vraiment, ça parle de rien. C'est en gros, tu sais, les petits micros cravate. Je voulais m'en acheter un pour les vidéos YouTube. Sauf que j'ai vu que quand tu avais acheté les deux micros, tu pouvais les mettre dans un boîtier, un peu comme les boîtiers d'AirPod, et ils se chargeaient tout seuls. Et c'était beaucoup plus pratique, tu avais jusqu'à recharger la boîte et tout. Alors que quand tu achetais ton micro tout seul, et je me suis dit, comme ça, c'est une occasion, j'aurai deux micros, donc je peux lancer un podcast. Et en fait, suite à ça, je me suis dit, mais attends. Si j'entends un podcast, qui est-ce que je pourrais interviewer ? J'ai une copine, une amie très proche qui a lancé sa marque de vêtements éthiques et tout. Je me dis, mais c'est trop intéressant. Elle aussi, c'est elle aussi qui m'a dit, on pourrait faire un podcast, etc. Et en fait, de fil en aiguille, j'ai un nouveau projet qui s'est créé. Et ça a été comme ça pour ma chaîne YouTube, parce que je cherchais des trucs sur les couches lavables et que personne n'avait fait de couches lavables, de vidéos vraiment récaps où tu vois comment on fait les couches lavables et tout avec un ensemble. Je me suis dit, en fait, ça, je suis obligée de le montrer en vidéo un peu longue. Donc, je vais lancer ma chaîne et c'est parti de ça. Et j'ai lancé mon Insta à cause de ma boutique. Enfin, que des petites choses comme ça. En prochain projet, franchement, continuer à gagner ma vie avec ce que je fais, ça serait très nickel. Là, c'est tout ce que je veux.

  • Speaker #1

    Et continuer ton podcast, du coup, qui s'appelle Contoire Durable.

  • Speaker #0

    Au comptoir durable. Au comptoir. Je ferai le petit début.

  • Speaker #1

    Au comptoir durable. Je le mettrai aussi. Justement, tu as envie de faire un clin d'œil à des marques, à des personnes, à des choses justement dans ton quotidien que tu as envie de mettre en valeur. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais des marques qui ne sont pas assez connues. Toi, dont tu te sers peut-être dans ton quotidien, là, tu me parlais d'une marque, d'une copine à toi qui a créé une marque de vêtements haïtiques.

  • Speaker #0

    Oui. Ouais bah du coup c'est une marque de vêtements d'allaitement en fait mais mode et moi je sais quand j'ai allaité j'étais enfin bref j'étais en postpartum t'en as marre tu vois de ton corps de tes trucs et tout et en plus t'as des vêtements qui sont trois fois trop grands ma fille elle tirait sur tous les trucs mais je ressemblais plus à rien quand j'allaitais et en fait j'ai jamais acheté de vêtements d'allaitement et du coup elle elle a créé vraiment une marque de vêtements d'allaitement. qui est faite en France par quatre couturières dans un atelier avec des matières qui sont écologiques. Pour certaines, elles ont l'écotex, tu sais, le label écotex, etc. Et voilà, elle est au début de son projet. Donc ça s'appelle Nuance lactée. Pour le coup, c'est une femme qui a osé. Donc c'est trop cool, son projet.

  • Speaker #1

    Tu crois qu'elle serait intéressée pour le podcast ?

  • Speaker #0

    Ah bah carrément.

  • Speaker #1

    Ah, trop bien. Et d'autres marques, d'autres choses que tu utilises dans ton quotidien que tu voudrais recueillir ? recommandé ?

  • Speaker #0

    D'autres choses ? Franchement, il y a trop de trucs que j'ai dit.

  • Speaker #1

    Tu choisis trois choses. Je te facilite.

  • Speaker #0

    Trois choses ? J'ai envie de choisir des marques qui ne sont pas connues parce que sinon, c'était trop... Contrôle surprise ! C'est compliqué parce qu'en plus, les petites marques, des fois, elles ferment. Toutes les petites barres de vêtements, tu vois que tu mets en avant, elles finissent par fermer. Mais il y a Maline aussi, qui fait des body, de la lingerie, pas mal de choses éthiques dans les vêtements. donc ça c'est très chouette et ils font des précommandes tout ce que je partage j'adore ah si il y a la marque Oden aussi que je découvre en ce moment c'est des cosmétiques visages notamment des huiles parce qu'en fait tu vois c'est le genre de marque où t'as le truc écologique c'est sourcé en France les plantes poussent en France ils font tout artisanalement et tout machin t'as tout un truc d'eux mais la sensorialité des produits elle est ouf les huiles elles sont trop bon c'est trop agréable l'huile démaquillante elle est trop trop bien et les packagings sont jolis, tout est en vert et en fait c'est ça que je kiffe aussi maintenant t'as des marques vraiment où au-delà de c'est écologique, c'est sain et tout bah en fait juste tu kiffes ta routine du soir, des maquillages et tout parce que t'as vraiment des produits qui sont sensoriellement trop chouettes.

  • Speaker #1

    Ouais c'est clair moi j'ai le gommage et le gommage est vraiment pour le coup t'as la peau.

  • Speaker #0

    Le gommage visage ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'ai jamais testé je crois oh

  • Speaker #1

    Il est formidable. En fait, c'est sous forme de poudre. Donc effectivement, tu as ce petit flacon en verre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    C'est de la poudre. Donc tu mets ce que tu veux selon ce que tu veux comme grain, en fait. Franchement, ça te fait une peau. Mais tellement franchement. Pareil, je découvre cette marque et elle est trop bien. Je recommande 100%.

  • Speaker #0

    Et les engagements sont top.

  • Speaker #1

    Dernière chose, est-ce que tu as des noms justement de femmes ou d'hommes, tu sais quoi, on va ouvrir le truc, inspirants à partager ?

  • Speaker #0

    Alors pour ça, j'avais fait mon petit travail du coup, mais...

  • Speaker #1

    Du coup, j'avais fait mes devoirs.

  • Speaker #0

    Je te jure. Mais en fait, je me suis dit, par exemple, dans les créateurs, créatrices de contenu et tout, je ne savais pas forcément qui partager, parce qu'au début, je me suis dit, c'est dans les créateurs de contenu et tout. Et qui est-ce qui m'inspire réellement au quotidien ? Et j'ai eu du mal à trouver, c'est fou quand même. Je pense qu'en fait, dans les créateurs que je suis, je prends plein de petites choses, mais il n'y a pas une personne où je me dis « Waouh, je suis fan de son mode de vie, j'adore et tout » . Il y a toujours des petites choses que je prends, soit sur la parentalité, soit sur... Je ne sais pas, mais plein de petites choses. Mais du coup, je m'étais dit que je parlerais du livre que j'ai lu récemment, qui s'appelle « Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo » de Charlotte Meyer. Et en fait, dans ce livre-là, elle a été interrogée. Plein de familles et de personnes qui ont mis en place des choses dans leur vie, qui ont osé pour le coup de fou, mais qui ont mis en place des choses et qui vivent de façon alternative. Donc, il y en a, je ne sais pas, qui vont vivre dans des éco-villages. Il y en a qui vivent dans des yurtes. Il y en a qui font l'IEF, donc l'instruction en famille. Il y en a qui... Enfin, il y a plein, plein de choses. Il y a des naturopathes. Il y a des... plein de personnes en fait qui ont choisi de faire différemment et j'ai trouvé ce livre trop bien parce que ça m'a vraiment pour le coup inspiré dans le sens où je me suis dit mais ils vivent comme ça en fait mais je me suis dit eux ils s'interdisent rien en fait ils disent pas bah ma vie ça va être il faut que je travaille il faut que je fasse ci il faut que je fasse ça vraiment ils se sont dit qu'est ce que j'aime dans la vie bah je vais me construire la vie avec tous les petits trucs que j'aime et ils les ont et en fait ça m'a vraiment donné le la réflexion de me dire que rien n'était impossible et malgré cette société des fois on a envie de nous faire rentrer dans un cadre et de nous dire ta vie sera comme ci comme ça tu peux décider de partir de ton appart et d'aller vivre en forêt si t'en as envie il n'y a pas qui va t'empêcher et du coup j'ai trouvé ça trop trop cool pareil pour l'éducation des enfants c'est vraiment super inspirant ce livre je le noterai toi tu veux d'autres enfants ? j'aimerais bien oui

  • Speaker #1

    Ouais, ce serait un projet, par exemple.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait un projet, mais après, c'est très compliqué parce que j'ai tellement vécu une période de postpartum difficile, plus la séparation, plus faire le deuil de ta vie de famille que tu pensais être. Et en fait, maintenant, en plus de ça, je sais ce que je veux donner à mon enfant, comme ce que j'ai donné à ma fille, et c'est énorme, quoi. C'est un travail à temps plein. Je sais que la première année... C'est l'allaitement, c'est vraiment une présence. Et encore aujourd'hui, du coup, c'est difficile. Je ne peux plus m'engager dans ce projet comme j'aurais pu le faire avant en me disant « trop bien, je vais avoir un enfant » . Bon, il y aura des petits changements, des petits trucs, mais en fait, non, ça va être un bouleversement de fou. Au-delà de « c'est ton enfant toute la vie » , c'est toute l'énergie que je veux donner là-dedans. Ce n'est plus un truc que j'aurais pu prendre à la légère, même si ça a toujours été hyper important et tout. Mais voilà, maintenant, j'ai conscience.

  • Speaker #1

    De toute façon, c'est ça. C'est que j'allais dire, quand tu l'as vécu, maintenant, tu sais ce que c'est les enjeux. Ce n'est pas juste, tu te dis, je veux un enfant, j'ai envie d'avoir un enfant. En fait, tu ne te rends pas du tout compte de tout ce que ça implique. C'est sûr qu'à partir du moment où tu l'as vécu, même si tu as très envie d'en avoir un autre, tu dis, alors, par contre, il va falloir quand même prévoir certaines choses. C'est ça. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux rajouter ?

  • Speaker #0

    Écoute, non, c'était un plaisir d'échanger avec toi. C'est toujours très enrichissant. Je suis contente d'avoir... répondu à ton appel d'intervenir dans ce podcast et c'est chouette au final c'est ce que je me dis toujours c'est que l'échange humain c'est tellement cool même si on est en visio et tout ouais ouais ça reste hyper intéressant ouais bien sûr ouais ouais c'est clair

  • Speaker #1

    pour moi aussi c'était un plaisir en tout cas j'avais pas trop de doute parce que forcément moi je te suivais donc je te connaissais un petit peu à travers la réseau même si on voit que 2% de ce que la personne allait et puis je pense que ça fait du bien aussi la façon dont on t'amène les choses elle nous permet aussi de se comme je le percevais tu vois déjà mais de désacraliser aussi certaines choses, de démystifier un petit peu le sujet justement pour les personnes à qui ça parle pas du tout aussi c'est hyper cool tu vois ... merci beaucoup Léa en tout cas merci à toi j'espère que t'auras passé un bon moment j'espère que les gens passeront un bon moment mais j'ai absolument aucun doute là dessus et je te souhaite une bonne continuation et peut-être à bientôt un

  • Speaker #2

    grand merci à vous pour votre écoute j'espère que cet épisode vous aura éclairé peut-être vous aura fait sourire en tout cas s'il vous a plu N'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite !

  • Speaker #1

    Non, ça ne peut rien dire,

  • Speaker #2

    à très vite.

  • Speaker #1

    Et bisous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Léa

    00:40

  • Discussion sur le minimalisme et l'écologie au quotidien

    01:20

  • Les défis de la maternité et de la création de contenu

    02:28

  • L'histoire de Léa et son parcours vers l'entrepreneuriat

    05:50

  • Conclusion et conseils pour oser changer de vie

    01:18:08

Description

🌱 Et si l'écologie devenait la clé pour vivre une vie plus épanouissante et authentique ?


👀Si vous aussi, vous vous demandez :

  • Qu'est ce que le minimalisme ?

  • Comment on fait pour allier une activité de création de contenu avec la maternité ?

  • Est-ce possible d'être écolo ET maman (solo) ?


🦋Dans cet épisode vous découvrirez :

  • Lea, @lecomptoirdurable, pour celles qui ne la connaissent pas encore

  • Comment transformer son quotidien petit pas par petit pas

  • Comment oser un mode de vie durable et minimaliste, tout en restant cool

  • Comment percevoir une transition écolo comme une véritable opportunité d'améliorer notre qualité de vie.


Dans un monde où la surconsommation et le stress quotidien nous poussent à oublier ce qui est vraiment important, cet échange nous pousse à conscientiser qu'il est grand temps de revenir à nos essentiels.

Léa, avec sa passion et sa détermination, prouve qu'il est possible de vivre en accord avec ses valeurs tout en élevant sa fille.


**

👉Les références de l'épisode, avec Léa @lecomptoirdurable


-Son podcast "Au comptoir durable"

-L'application "Geev" pour faire don de ce dont vous ne voulez plus

-La légende du colibri avec plus de précision juste ici, une légende amérindienne racontée par Pierre Rahbi

-Livre "Les Enfants de l'Apocalypse - Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo" de Charlotte Mayer dispo ici


🥰Marques "amies" recommandées par Lea :


AGLAIA

LES COTONS DE ROMANE

MALINE

MON CARRE NATURE

NUANCE LACTEE

ODEN

WE DRESS FAIR

ZED


**

👉Venez me retrouver sur instagram : @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter.

💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir de recevoir Léa, le comptoir durable sur Instagram, qui nous livre toutes ses astuces et tips au quotidien pour aller vers le minimalisme et l'écologie simple. Léa a cette personnalité qui aide à décomplexer, démystifier vraiment le sujet de l'écologie et fait partie de ces femmes qui ont osé. Tout ce que nous avons pu citer, que ce soit des marques, que ce soit des applications, que ce soit le podcast de Léa, vous pourrez tout retrouver. dans la description de cet épisode. Je vous souhaite de passer un aussi beau moment que moi j'ai pu passer en enregistrant cet épisode avec Léa. Et je vous laisse avec notre conversation.

  • Speaker #1

    Donc déjà Léa, je suis super contente que tu aies accepté cette invitation. J'avais trop hâte de passer ce petit moment avec toi, de te connaître. Et je pense au-delà de ça que tu as vraiment beaucoup de choses à nous apprendre, à partager. Puisque pour le coup tu fais partie de ces femmes qui osent, qui ont osé, qui sont des sources d'inspiration au quotidien et là pour le coup on peut vraiment parler de quotidien parce que c'est un petit peu ton cœur de cible on va dire. Alors voilà donc j'ai fait une petite biographie comme je l'ai pour présenter un petit peu ceux qui ne te connaissent pas. Donc je t'ai découverte moi il y a quelques je pense mois si ce n'est une petite année je pense sur les réseaux et je suis tout de suite tombée sous le charme et pourtant je pense que je suis... pas forcément la cible à la base et pourtant je suis vraiment tombée sous le charme de la simplicité de ton contenu, des astuces écologiques, ok pour notre santé, aux astuces simples qui désacralisent le minimalisme mais au-delà de ça l'écologie je pense globalement et qui donnent clairement envie de jeter l'inutile pour laisser plus de place à l'immatériel et à la simplicité. Forcément ton contenu me parle mais au-delà de ça je me demande, à titre personnel, Quand je cède à un énième jouet ou à une énième paire de chaussettes Spiderman ou que je me dis « fuck off, je rachète du sopalin » , Léa commence à intégrer du PQ réutilisable dans son quotidien. Alors voilà, je me demande comment tu fais. Je suis loin derrière toi, on est nombreuses à être, je pense, loin derrière toi et ça fait du bien de voir du contenu simple et qui décomplexe un petit peu. Tout ce monde-là qui ne ramène pas autant de monde qu'on voudrait, mais en tout cas, c'est chouette de lire et de voir ton contenu. Voilà, donc aujourd'hui, j'avais envie de partager à la communauté, à la osée, ton contenu ultra riche et éducatif. Pas forcément pour pousser au minimalisme, comme je disais, mais plutôt pour nous, pour vous, les auditeurs, les auditrices. vous invitez à revenir aux essentiels. Il y a cette notion qui me parle beaucoup. Et au-delà de ça, dans le fait d'oser, oser se lancer dans la création de contenu quand on est au chômage, si j'ai bien compris, c'était le cas. Quand on a un enfant à charge 80, voire 90 % du temps, ça doit être un sacré challenge. Et oser aller sur un terrain... Encore trop peu déblayée, c'est aussi culottée. Alors bienvenue Léa et bravo d'avoir osé.

  • Speaker #2

    Merci, quelle belle présentation. Je suis touchée.

  • Speaker #1

    Ça va ? Je me suis... Merci de ma petite larme.

  • Speaker #2

    Tu as quand même réussi à parler de tes cours utilisables pendant ma présentation, mais ça passe, je l'accepte. Eh,

  • Speaker #1

    ça quand même. Non mais là je me suis dit, franchement, bon je vais éviter de dévier, mais j'ai vu ton poste, je me suis dit, ah d'accord, on en est là. on en est là donc après cette petite présentation je vais te laisser parler déjà est-ce que tu as pris connaissance des questions en amont ?

  • Speaker #2

    oui, est-ce que c'est de la triche ?

  • Speaker #1

    non ça va mais ça m'intéresse, je précise qu'en fait quand du coup je reçois une invitée sur le podcast elle a le choix moi j'aime bien donner le choix parce que je suis ascendant balance et que moi je ne sais jamais choisir, je laisse le choix de lire ou pas le petit fascicule, le petit PDF que j'envoie à tout le monde. Donc du coup, c'est ma première question. Tu as lu les questions ? Oui ? Non, tu n'as pas triché.

  • Speaker #2

    Oui, mais j'ai lu pour... voir si vraiment il y avait certaines questions sur lesquelles je me disais, oula, je n'ai pas de réponse ou quoi. Mais après, je n'ai pas construit des réponses argumentées pour chaque question. Je voulais que ça reste mon panique.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je te l'ai précisé, mais en soi, moi aussi, ça me sécurise, ça me fait une trame, mais ce n'est pas nécessairement, je ne vais peut-être pas tout dire. Je vais peut-être pas te poser toutes les questions, mais ça m'intéresse du coup de savoir un petit peu, en fonction de ta personnalité, si t'as eu envie de regarder ou tu t'es dit vas-y Yolo, je me laisse pas en démarre.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien quand même. J'aime bien avoir le contrôle sur le truc.

  • Speaker #1

    Un petit côté... Je comprends. Je pense que j'aurais fait pareil. Et du coup, raconte-moi, c'est quoi ton histoire en quelques mots ?

  • Speaker #2

    On va commencer par la base. Donc je suis Léa, j'ai 32 ans et je suis maman d'une petite... Alma qui a 5 ans. Actuellement, je suis maman solo depuis les 1 an et demi, même pas, depuis les 1 an de ma fille à peu près. Et j'habite dans le centre de la France. Je fais de la création de contenu du coup. Je parle sur Instagram, TikTok, YouTube et maintenant mon podcast de l'écologie, du minimalisme, mais comme tu le disais au plus large sens du terme de vraiment la simplicité au quotidien et de revenir à ce qui est ... essentielle pour nous.

  • Speaker #1

    Forcément, ça résonne parce que moi, j'ai 32 ans, j'ai un petit garçon de 5 ans et je me suis séparée, il avait un an. Ah,

  • Speaker #2

    et ben voilà. On est...

  • Speaker #1

    Ça me parle beaucoup. Alors du coup, toi, t'es quel genre de maman, par exemple ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis quand même très maman poule. Avec ma fille, on a vraiment une relation qui est très fusionnelle. J'ai une enfant aussi qui est très fusionnelle, qui est très collée à moi. Je l'ai allaitée pendant un an et au-delà de ça, c'est son caractère aussi qui fait qu'elle est très très très maman. Aussi parce que j'ai toujours été là et j'ai toujours été sa figure, je pense, d'attachement principal depuis qu'elle est petite. On vit toutes les deux là maintenant, vraiment depuis quatre ans. Donc ouais, on est très très fusionnels. Elle dort encore avec moi. On a vraiment une relation qui est très... qui est très comme ça, mais en même temps, je suis maman poule dans le sens où on a cette fusion, cette connexion. Mais je la laisse aussi, je lui laisse aussi beaucoup de liberté. Vraiment, je n'ai pas envie d'être cette personne qui projette sur son enfant ce qu'elle veut pour elle ou qui n'a pas eu, etc. Donc, j'essaie vraiment de lui laisser, de la laisser être ce qu'elle veut être. Mais en même temps, voilà, elle est encore petite, donc on est très, très proches.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait combien de temps que tu es entrepreneuse ?

  • Speaker #2

    Là, ça va faire 7 ans. Ça fait 7 ans, ce mois-ci. Ça fait 7 ans, ce que je me dis des fois. Ça ne fait vraiment pas longtemps, quelques mois que je vis ma création de contenu. Mais ça fait 7 ans parce que j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Avant de me lancer dans la création de contenu et tout. En fait, j'étais en CDI et j'écoutais justement des podcasts. sur l'écologie, enfin moi mon mode de vie changeait petit à petit et en fait mon CDI c'était vraiment un CDI marketing communication avec tout ce qui était, on faisait beaucoup de flyers, beaucoup d'affiches quand il y avait une affiche qui plaisait pas au patron on jetait les cent mille affiches qu'on avait produit pour les refaire le mois d'après c'était vraiment beaucoup de gaspillage beaucoup de choses en fait j'étais complètement dans une dysonance cognitive où moi j'essayais de faire plein de petites choses dans mon quotidien pour justement être plus écolo Et mon métier, c'était tout l'inverse. Et donc, en parallèle de mon CDI, j'ai commencé. Je me suis dit, en fait, je veux changer de voie professionnelle parce que là, je ne m'y retrouve plus. Et du coup, j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Et c'est là, en fait, que je me suis lancée sur Insta, où j'ai partagé finalement mon quotidien, les petits gestes que je mettais en place. À l'époque, c'était en 2018, donc c'était beaucoup moins connu que maintenant. Et après, j'ai commencé par lancer ma boutique en ligne.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, cette boutique en ligne ?

  • Speaker #2

    Non, elle n'existe plus, puisqu'après, j'ai eu mon enfant. En fait, cette boutique, j'ai lancé mes réseaux en mars 2018. Ensuite, j'ai fait un crowdfunding. Comme j'avais déjà une communauté de 10 000 abonnés sur Instagram, ça a bien pris. Les gens étaient super soutenants. Après, la boutique, c'était vraiment un business model où je vendais. si tu veux, des brosses vaisselle, des cotons lavables, donc des choses qui sont très très accessibles en termes de prix. Mais moi, je n'avais pas du tout calculé mon business model. C'est-à-dire que ces choses-là, il faut en vendre beaucoup pour faire un bon chiffre d'affaires. Et moi, je m'étais dit, je veux faire ça parce que c'est trop bien, c'est ce que j'utilise, j'en parle au quotidien et tout. Je m'étais dit, je n'avais pas calculé qu'il faudrait que j'en vende des milliers et des milliers et qu'en plus, je stockais tout chez moi. Donc en fait, quand tu grossis, ça commence à être compliqué. Et vraiment, au moment où j'ai eu ma fille, ça a été très compliqué parce qu'elle ne voulait pas de tout ça. Elle voulait être en portage, donc je la portais tout le temps. Il fallait que je fasse les colis. En même temps, j'allais à la poste en portage avec mes 15 000 colis à poster. Je faisais tout moi-même. Et du coup, là, je me suis dit, waouh, c'était trop, trop, trop compliqué. Donc, j'ai stoppé la boutique aussi parce que ça ne me faisait pas un chiffre d'affaires qui était hyper intéressant. Et du coup, toute l'énergie que je mettais dedans, ça ne me faisait même pas gagner ma vie, en fait. Donc, je me suis dit, bon, il y a quelque chose qui ne va pas. Et finalement... En parallèle de ça, j'avais développé une communauté de 20 000 abonnés sur Instagram. J'avais des marques qui me contactaient de temps en temps, mais moins parce que j'avais l'enseigne entre guillemets boutique en ligne zéro déchet. Donc, j'étais déjà une marque. Et en fait, je me suis dit, je vais essayer d'axer plus sur la création de contenu, de lancer ma chaîne YouTube. Et à partir de là, j'ai fait de la création de contenu sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, tu partages aussi des... pas que des produits, je veux dire, ça va être vraiment aussi dans des modes de fonctionnement, tu vois. Est-ce que ça a toujours été le cas ou ça, c'est venu petit à petit parce que ça faisait forcément sens ? Oui. Tu vois.

  • Speaker #2

    Non, ça a toujours été le cas aussi, peut-être un peu moins parce qu'au début, j'étais très zéro déchet. C'était vraiment ma niche, c'était le zéro déchet. J'ai découvert ça, j'étais à fond dedans. Je voulais partager tous les produits, toutes les petites choses qu'on pouvait mettre en place. Donc, c'était vraiment très accès écologie, zéro déchet. Et... Et en fait, c'était vraiment le début d'Insta, où j'ai fait un challenge aussi qui a bien marché, etc. Où en fait, il fallait changer chaque jour une habitude. Mais dans ces habitudes-là, j'avais aussi d'autres habitudes qui n'étaient pas forcément axées sur les produits. En fait, quand je me suis dit, je vais faire une boutique en ligne zéro déchet, j'avais déjà des compétences de mon CDI, etc. De mes expériences passées en marketing, communication. Je me suis dit, les gens, ils ne vont pas me suivre parce que je ne parle que de mes produits. Je savais bien qu'il fallait aussi que je parle du mode de vie autour. du fonctionnement et en fait j'ai l'impression que c'est plutôt ça qui m'a fait kiffer que de vendre des produits au final. Donc c'est ça que j'ai continué et j'ai trop aimé développer ma communauté, avoir des retours, avoir des gens qui me disent bah ouais ça ça m'a sensibilisé et tout. C'est ça qui m'a plus nourri finalement que ma boutique.

  • Speaker #1

    Ok ok. Ouais et du coup tu disais que ça faisait que quelques mois que t'arrivais à vivre vraiment de la création de contenu.

  • Speaker #2

    Ouais ça fait que quelques mois je crois depuis sept... septembre, octobre, que j'arrive à en vivre. Et encore, tu sais trop, jamais trop, parce que d'un mois à un autre, tu peux ne plus avoir de contrat. Je suis en train d'essayer d'accepter que c'est comme ça, en fait, que ça fonctionne comme ça, quand t'es en freelance, c'est comme ça, et dans la création de contenu, c'est comme ça. Et que, par exemple, l'année prochaine, j'ai aucun contrat de prévu, parce que les contrats se font d'un mois à l'autre, des fois d'une semaine à l'autre.

  • Speaker #1

    Ça peut être la semaine, et tout, quoi.

  • Speaker #2

    C'est ça. Donc après ça dépend avec quelle marque. Si c'est des marques par exemple que j'ai déjà testées, si c'est des marques qu'il faut que je teste, ça prend plus longtemps et tout. Mais oui, c'est vraiment du jour au lendemain, enfin le mois d'après, dans 2-3 mois, t'as pas forcément de choses de prévues. Donc c'est une autre organisation. Surtout moi, je pense mentalement, il faut que je me dise que c'est bon, c'est comme ça, ça fonctionne comme ça et que voilà. Mais ouais, là sinon, ça a été des années et des années où j'ai... J'ai fonctionné avec mon chômage du coup de mon CDI. Au début, j'étais en congé maternité. Et ensuite, j'ai cumulé le chômage de mon CDI, de mon alternance d'avant. Parce qu'en fait, quand tu es entrepreneur, tu peux cumuler ton... J'avais un chômage qui était déjà ouvert. Et après, j'ai repris mon chômage de CDI. Donc, j'ai eu quatre ans de chômage.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    Parce que je travaillais en parallèle en fait. Parce que je déclarais tous les mois mon chiffre d'affaires à Pôle emploi, etc. Et en fait, ils compensent, ils te donnent ton chômage en fonction de ton chiffre d'affaires. Donc ça, ça m'a permis de développer mon activité. Et puis en parallèle, très clairement, de m'occuper de ma fille que j'ai eue déjà au début de neuf mois toute seule. Ensuite, on a dû déménager, etc. De me reconstruire une vie finalement. Donc voilà. Et depuis, il n'y a que depuis vraiment qu'elle est là à l'école que je peux vraiment me concentrer sur ma création de contenu.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à justement ce que tu disais, les marques. qui te contacte et tout, et je vais la poser maintenant parce que je risque de l'oublier, même si ça n'a pas vraiment de sens dans la trame que j'avais mise, mais je constate beaucoup, j'ai une petite conscience écolo, je ne suis pas non plus dans la surconsommation, je suis quand même assez informée si tu veux. Je ne suis pas au tout début du chemin, tu vois, à ce niveau-là. Je ne suis pas parfaite, mais je ne suis pas au tout début du chemin. Mais tu vois je me pose la question quand moi je pense que ça fait des années que j'utilise une marque et que tout d'un coup en fait je vois que c'est pas du tout ok ni pour la planète ni pour nous. Tu vois je me pose la question comment t'arrives à déterminer justement une marque qui va te contacter et qui va te dire bah voilà crée du contenu pour nous. Comment t'arrives à savoir si c'est vraiment une marque fiable on va dire tu vois.

  • Speaker #2

    Franchement maintenant je le vois grave facilement.

  • Speaker #1

    Ah ouais !

  • Speaker #2

    Cette série va dire...

  • Speaker #1

    Tout ce qui est greenwashing, etc. Enfin tu vois...

  • Speaker #2

    Ouais franchement ça se voit. En fait des fois j'ai l'impression même les marques elles font pas d'efforts dans un truc. Tu vois sur les sites où t'as déjà la roue qui tourne là, où t'as des pop-up de partout, où déjà on te dit qu'il faut gagner ça, que t'as déjà moins 10€ sur le produit et tout, alors que t'as... je sais pas quand il y a trop de promo... Quand il n'y a aucune transparence sur où sont faits les produits, comment ils sont faits, si tu vas dans FAQ et que c'est juste comment renvoyer ma livraison, etc., et que tu n'as aucune réponse aux questions sur les produits, je ne sais pas, il y a trop de trucs où des fois, en fait, dès que ça me semble bizarre, je n'y vais pas. Et de toute façon, c'est des produits que je consommerais moi ou que je recommanderais à mes proches qui ont ce besoin. Donc globalement... Franchement, ma sélection de marques avec qui travailler, elle est plus simple que ma sélection de marques que je consomme moi, par exemple. Parce que je vais faire beaucoup plus attention en plus à qui est-ce que je vais recommander à tout le monde que ce que je vais consommer moi. Des fois, moi, comme tu disais, je vais acheter une peluche pas de patrouille à ma fille ou des chaussettes je ne sais pas quoi, parce que je sais que pourtant ce n'est pas ouf, mais sur le moment, elle les veut absolument. On a négocié un truc, ceci, cela. Sauf que ça, je ne vais pas le recommander à ma communauté. Mais dans ce que je recommande, souvent, c'est des marques qui sont quand même très engagées. Et ça ne se voit pas parce que j'arrive vraiment à le voir. Souvent, la fondatrice va te parler directement. Ça va être beaucoup plus humain, beaucoup plus accessible. Et après, les choses où je ne le sens pas trop, où ça ne me parle pas, je n'y vais pas.

  • Speaker #1

    J'imagine. Et du coup, j'en reviens du coup au fait que tu entreprennes aujourd'hui, quoi qu'il arrive, ça fait 7 ans que tu entreprends, peu importe dans quel secteur et peu importe si c'est une boutique en ligne ou juste de la création de contenu. T'es quel type d'entrepreneuse ? Est-ce que t'es une entrepreneuse dans l'âme ? Est-ce que t'as toujours 1000 idées à la seconde ? Ou est-ce que t'es plutôt carré, tu vas droit au but, t'as des objectifs ? Est-ce que tu planifies tout ? Parle-moi de ce que tu es.

  • Speaker #2

    Alors à la base, je ne suis pas du tout entrepreneuse dans l'âme. Mais jamais de ma vie, si on m'avait dit que j'aurais une micro-entreprise, je me serais dit, bien sûr, ça me semble évident. Mais pas du tout. Moi, je pensais toute ma vie que j'aurais un CDI tranquillus. Pourquoi se prendre la tête à créer son entreprise et tout ? Je n'avais vraiment pas ce truc. Et en plus, j'avais cette vision de les entrepreneurs, en fait, ils ont un produit de fou, une invention. qui va marcher dans le monde entier. Je voyais le truc énorme en fait et pour moi c'était beaucoup trop compliqué, beaucoup trop de prise de tête. Et limite je sais pas comment je me suis retrouvée à être entrepreneur. J'ai l'impression que c'est juste quelque chose qui m'animait et je l'ai fait petit à petit. Et en fait des fois j'ai encore du mal à croire que c'est mon travail et à me dire et à me légitimer, à me dire mais si en fait là c'est ton travail. C'est pour ça que les quelques mois, depuis quelques mois où je gagne vraiment de l'argent, je me dis mais en fait là c'est bon. Je gagne autant que je gagnais avant en CDI, donc c'est vraiment mon travail. Mais ouais, je ne sais pas, j'ai eu cette petite... Ces choses dans mon CDI qui étaient incohérentes et où je me suis dit, je vais me lancer. Et donc, j'ai créé ma boutique en parallèle de mon CDI. Donc, j'avais encore mon CDI au cas où. J'ai commencé à créer sur mes réseaux. Finalement, ça a pris, j'ai eu 10K en 6 mois. Je me suis dit, oula, il y a quand même quelque chose. mais bon et puis en plus après je suis tombée enceinte j'étais encore en CDI donc j'ai eu mon congé maternité et en fait là je me suis dit je sens que je vais pas rentrer de mon congé maternité que je reviendrai pas parce qu'en parallèle j'avais créé ma boutique qui commençait à prendre et je me suis dit je pense que là c'est ça a été plus des choses de la vie qui font que je me suis retrouvée à Versa que je me suis toujours dit je serai entrepreneur

  • Speaker #1

    Je crois que c'est exactement ce que je dis dans l'épisode 2 où je parle justement de mon parcours, c'est qu'en fait, quand on te dit ça, tu te dis mais jamais c'est réservé à une élite d'entreprendre, c'est pas du tout pour moi. Grave. Et effectivement, j'avais cette vision aussi.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que je me suis reconnue quand j'ai écouté l'épisode aussi.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu te sens, à part ce petit syndrome de l'imposteur et à part ce manque de visibilité sur les revenus qu'on a évidemment, surtout quand je pense... Il y a cette notion aussi quand on est maman et qu'on a du coup, surtout quand on est maman solo alors... même quand on refait sa vie ou quoi que ce soit et qu'on n'est plus le seul adulte dans le foyer, tu restes quand même la mère de ta fille, moi je reste quand même la mère de mon fils, et quand même nous qui sommes à la base de leur sécurité matérielle, j'ai envie de te dire, et du coup tu as cette peur toujours du lendemain. Ma question c'est, au-delà de ce manque de visibilité qui, comme tu dis, je pense qu'en fait c'est le fait d'entreprendre, c'est ça en fait, il n'y a pas de sujet. Et ce petit syndrome de l'imposteur, ce manque de légitimité que tu ressens, est-ce que tu te sens bien dans ta place d'entrepreneur ? Est-ce qu'aujourd'hui, tu te sens alignée ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr que je me sens alignée dans ce métier, parce qu'en plus, j'ai fait un bilan de compétences il y a quelque temps avec une de mes amies. Et en fait, on rejoignait toutes mes valeurs, tout ce que je voulais dans un taf et tout. J'étais là, mais je l'ai déjà en fait. C'était l'époque où du coup, je n'arrivais pas à gagner ma vie avec ça. Et c'était si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Mais en fait, j'avais vraiment tout. Le fait de partager, de transmettre des valeurs, d'avoir des retours positifs. Vraiment cette impression, de contribuer à quelque chose, de faire avancer les choses. Et en même temps, je mets à profit mes compétences marketing et communication, parce que j'adore ça aussi. Travailler avec des marques, du coup, leur donner de la visibilité, parce que je trouve que... il y a certaines marques qui en manquent alors qu'elles font des choses super. Vraiment, il y a tout qui me correspond. Mais après, c'est sûr que tu as l'autre partie, le revers de la médaille, où c'est financièrement, tu ne sais pas trop. Et comme je disais, si tu ne sais pas trop, vraiment, ça se trouve, dans deux mois, je fais zéro euro, vraiment. Après, ça fait partie de ma personnalité, je pense, où j'ai besoin vraiment d'un cadre. C'est ça qui est très bizarre. C'est pour ça que je ne pensais jamais être en... en auto-entreprise parce que j'ai besoin vraiment d'avoir une sécurité. Et donc, c'est pour ça que je suis un petit peu angoissée de « mais si demain tout s'arrête et si demain ça ne marche plus, etc. » Alors que ça fait quand même des années que je fais ça et que là, depuis quelques temps, je vois bien que si j'arrive à avoir des revenus qui sont réguliers et ça ne s'arrête pas comme ça et j'ai de plus en plus de demandes. Et en plus de ça, c'est que j'ai de l'argent de côté. C'est ça, c'est que je me dis « mais si en fait, demain, je n'ai pas de contrat, c'est bon en fait. » Donc, j'essaie de me dire à moi-même. de me dire mais c'est bon j'ai de l'argent de côté, j'ai mis de l'argent de côté pour ça en cumulant des fois mon chômage et mon chiffre d'affaires. Donc j'essaie de me rassurer mais je pense que c'est dans ma personnalité qui fait que je me dis toujours et si et si, donc je prévois. Mais ce qui fait aussi que ça fonctionne dans un sens parce que j'arrive à anticiper, à essayer de m'organiser, à être cadré et tout. Mais ça vient avec le fait que des fois j'angoisse un peu quoi.

  • Speaker #1

    Ouais ouais après je pense que vraiment ça c'est comme tu dis le revers de la médaille c'est qu'à la fois il y a cette immense liberté. que tu vas avoir dans ce que tu fais, à décider avec qui tu bosses, avec qui... Et à la fois, bah ouais, t'es toujours dans ce... Et je pense que t'as le bon raisonnement de te dire, mais attends, je suis quand même assez organisée et j'ai assez les pieds sur terre pour mettre des sous de côté et me dire, demain, même si il se passe pas autant de choses qu'il doit se passer, je suis tranquille pendant un moment, je peux quand même dormir sur mes deux oreilles, quoi.

  • Speaker #2

    Surtout que je me dis au pire, il se passe quoi ? En fait, je vais au supermarché du coin et j'ai un job. Des fois, je me dis, mais tu ne vas pas... Après, c'est difficile parce que c'est sa propre angoisse. Mais je sais très bien que je pourrais faire autre chose.

  • Speaker #1

    Mais clairement, je me dis tout le temps ça. Je me dis, attends, moi, je suis quand même dans une région où les gens viennent bosser, si tu veux. Donc, si vraiment, un jour, tout doit se casser la gueule, en fait... autant mettre l'énergie que j'ai à angoisser et à avoir peur, autant la mettre dans de la création et dans des projets. Parce que je sais très bien que si jamais je suis vraiment en galère, il n'y aura pas de sujet. Ni toi ni moi débiles, on trouvera du boulot. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais bon, ça ne se contrôle pas, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne se contrôle pas. Je pense vraiment, le job, et je pense que c'est l'expérience, les années d'entreprenariat qui font que tu acquiers justement cette... de confiance en l'avenir, en toi-même.

  • Speaker #2

    Et encore, j'écoutais le podcast d'une influenceuse qui a je ne sais combien d'abonnés et tout et qui parlait justement du fait de travailler seule et elle disait j'ai toujours peur que demain tout s'arrête et tout et je dis là quoi ? Mais elle fait des contrats avec des marques. Ouais c'est ça et là je me suis dit ok donc en fait tout le monde, j'ai l'impression que quand t'as un peu cette personnalité, tous les entrepreneurs se disent un peu si demain tout s'arrête alors que ... Elle, clairement, elle est dans une agence. À la fin, il y a tout un truc autour d'elle qui fait qu'elle a des milliers d'abonnés et tout. Mais en fait, on peut avoir cette angoisse-là quand même. Il faut accepter, j'ai l'impression, avec le temps peut-être, à vivre avec.

  • Speaker #1

    C'est clair. Je passe à la deuxième partie un petit peu de mon petit fascicule.

  • Speaker #2

    Très bien fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Voilà, merci, je te remercie. Pour parler justement du fait d'oser, parce que c'est quand même la baseline un petit peu du podcast et c'est pour ça, au-delà du sujet qui m'interpelle vraiment, pour ça que tu es là. Pour toi, c'est quoi oser ? À partir de quel moment on ose ?

  • Speaker #2

    Pour moi... On ose à partir du moment où, j'avais envie de dire, on sort de sa zone de confort, mais même pas, j'ai l'impression, ou à partir du moment où on change même une habitude. En fait, pour moi, oser, c'est vraiment des fois dans le petit. Ça va être, je ne sais pas, je décide d'aller marcher le matin. Et en fait, petit à petit, ça va créer d'autres choses autour. Et c'est comme ça un peu que moi, j'ai osé, entre guillemets, mon entrepreneuriat. C'est que je ne me suis pas dit, du jour au lendemain, je démissionne. je vais créer un truc ultra bien, je vais devenir entrepreneur et tout et tout. Des fois, on a cette vision, je trouve, d'oser qui est immense. Et waouh, elle a osé, c'est grand et ça paraît inaccessible. Alors qu'en fait, j'ai l'impression que c'est plus dans les petites choses, changer des habitudes au quotidien, de se dire des fois, ça va être rien, mais de se lancer, de lancer son compte Instagram sur une passion. d'ouvrir sa chaîne YouTube sur quelque chose, même si ça n'amène à rien, de commencer le tricot, j'en sais rien. Et en fait, des fois, c'est des choses comme ça qui amènent à d'autres. Quand on a une passion, après on va peut-être rencontrer d'autres, de nouvelles personnes, ça va nous amener à sortir plus, à avoir un cercle social plus différent, etc. Enfin voilà, je trouve que c'est dans les petites choses qu'on peut oser et que c'est pas forcément quelque chose d'ultra compliqué.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec toi. C'est vrai qu'on se fait un petit peu cette définition d'oser comme quelque chose où on va renverser toute la machine, alors que parfois, c'est effectivement des petites habitudes qu'on ose faire et qui nous amènent aussi à aller vers d'autres horizons derrière. Est-ce que dans ton processus de création de contenu, il y a des choses qui te demandent encore aujourd'hui d'oser ?

  • Speaker #2

    Pour ça, j'avais réfléchi à cette question pour le coup, parce que je voulais dire...

  • Speaker #1

    J'avais lu la question et je m'étais demandé qu'est-ce qu'elle veut dire, la dame ?

  • Speaker #2

    Non, mais j'avais réfléchi à justement est-ce qu'il y a des choses qui me demandent d'oser et je crois... Je crois que je m'étais dit...

  • Speaker #1

    Tu vois, je pense qu'il y a des gens pour qui... Il y a des gens qui ont des idées de ouf, des business de ouf. Mais il y a des gens qui vont avoir cette peur de se montrer, d'oser, tu vois, se mettre en avant parce que c'est faire du storytelling, tu vois. Par exemple, je pense que ça peut être un exemple de cette peur dosée dans son processus créatif. Ça va être parfois ça. J'imagine que toi, ça n'a jamais trop été le cas.

  • Speaker #2

    Non, tu vois. Non. Sur moi, non. Parce qu'en fait, j'ai cette distance où si les gens vont me dire quelque chose... Déjà, de base, j'ai une communauté qui est bienveillante, qui est super bienveillante et tout. Donc, je n'ai jamais eu de personnes qui m'ont critiqué. Ou alors, c'est de la... critique constructive et sinon quand j'ai un réel qui passe dans les dents qui je pas qui fait un million et qui d'un seul coup tu as tout le monde entier qui est pas du tout écolo et tout qui arrive sur tes côtes bas franchement ça me ça m'attend pas trop que ça parce que je me dis que je sais pas j'ai j'arrive à avoir la distance des réseaux sociaux qui serait sûrement pas le cas avec mes proches mais des gens que je connais pas ils ont leur avis et voilà donc le fait de me montrer ce qui est plus compliqué pour moi mais du coup sur la vie privée dans le sens où je trouve qu'il ya tellement de choses que j'ai envie de partager des fois mais la limite est difficile à trouver entre eux, c'est ton intimité et t'as envie de le partager et par exemple quand j'ai partagé ma séparation, dans un sens je l'ai partagé parce que j'ai dû déménager, j'explique ensuite finalement ma vie parce que les gens qui me suivent vont comprendre que je déménage que je suis séparée donc pour moi ça mérite quand même pas une explication mais que je le dise Mais après, je ne suis jamais rentrée dans les détails du pourquoi, du comment et de ma vie privée.

  • Speaker #0

    Mais je trouve qu'il y a certaines choses qui sont intéressantes parce que par rapport à ça, j'ai eu plein de mamans solo aussi qui m'ont partagé leur histoire et avec qui j'ai échangé. Donc, c'est quand même humain et c'est quand même intéressant. Après, je n'ai pas envie d'axer mon contenu non plus là-dessus. Mais pareil pour ma fille où des fois, j'ai envie de partager. Quand elle était petite, j'ai quand même pas mal partagé sur le portage, sur l'allaitement, sur l'éducation à ma façon. Mais ça reste un sujet touchy où c'est la limite. entre ma vie privée et des fois j'ose parce que je trouve ça super intéressant pour plein de sujets qui touchent beaucoup de monde mais en même temps ça reste difficile parce que c'est ta vie intime j'imagine qu'à partir du moment où tu atteins une certaine

  • Speaker #1

    communauté tu te dois aussi peut-être de partager de justement protéger ta vie privée dans le sens où il y a quand même toi t'as quoi t'as plus de 30 40 000 Plus que ça ? 30 000 personnes.

  • Speaker #0

    Ne m'en rajoute pas, ne m'en rajoute pas. C'est un petit cadeau.

  • Speaker #1

    Non, mais tu vois, qui te suivent et qui vont être amenées à voir ton contenu, même si j'imagine que les 30 000 personnes, elles ne voient pas ton contenu.

  • Speaker #0

    Oui, merci Insta.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je me dis, bah ouais, effectivement, ces personnes-là, il n'y a peut-être pas que des personnes bienveillantes qui ont besoin de savoir pourquoi tu t'es séparée, pourquoi Nani, pourquoi Nana. Et ta fille et machin, enfin tu vois, ce genre de trucs, ça me fait un petit peu flipper.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que t'aurais envie de donner comme conseil, toi, aux femmes qui souhaitent, alors du coup, je vais pas utiliser le terme oser dans le sens grande décision, mais qui souhaitent justement faire des petits changements ou modifier des choses dans leur vie, dans leur quotidien ?

  • Speaker #0

    Bah justement, d'essayer de s'ouvrir, de se lancer. Ça peut être simplement... En fait, ça fait tellement du bien dans les petites choses du quotidien. Moi, je sais que quand je suis revenue ici, j'avais arrêté la danse pendant des années. J'en avais fait pendant dix ans. Et je me suis dit, en fait, c'est bon, je me réinscris à un cours de danse. Et c'était petites choses du quotidien qui me font vraiment plaisir et animent ma vie au final. Donc je pense que je leur dirais de, je ne sais pas si elles sont en train de réfléchir à une passion, d'oser aller se renseigner, parler à certaines personnes, d'oser, tu vois. Par exemple, toi, tu as osé me faire un mail pour que je vienne ici. En fait, je trouve que vraiment, encore une fois, c'est bateau. Mais quand tu oses, des fois, tu as vraiment quelque chose, tu as quelque chose en retour. Alors que quand tu ne fais rien, tu es juste parfois dans la plainte de ce que tu n'as pas. Alors après, c'est... parfois très difficile à dire,

  • Speaker #1

    mais encore une fois dans vraiment les petites choses de mettre en place des petites choses effectivement tu vois pour le podcast c'est dingue parce que pour le coup de suite ça pop up dans ma tête de suite j'ai pensé à toi, j'ai pensé à une autre j'ai pensé à un tel, enfin une telle pour le coup parce qu'il n'y a que des femmes pour l'instant, mais bref et donc du coup je te rejoins dans le sens où ça a été facile d'oser pour moi dans le sens où je me suis dit Là, je peux pas ne pas demander, ça rejoint complètement les valeurs que j'ai, elle a l'air hyper cool, elle a l'air solaire, je suis sûre qu'elle va apporter plein de choses, et au-delà de ça, le peu de ton histoire personnelle que tu partages, va résonner de ouf en moi, tu vois, forcément. Donc, j'ai pas eu de mal, si tu veux, à t'envoyer le mail, et je me suis dit, au pire, il se passe quoi, elle me répond pas, il y en a plein qui m'ont pas répondu, hein. Et c'est pas grave, tu vois, enfin... Donc, ouais, d'oser faire des tout petits trucs comme ça, je... Ouais.

  • Speaker #0

    Et aussi, tu vois, ce que tu dis là, je trouve, c'est un peu suivre ton intuition et ton instinct. Et ça, franchement, c'est un truc de fou aussi. Parce que j'ai l'impression que des fois, il y a des choses, je ne sais pas pourquoi, mais il y a des partenariats où il y a des trucs, je ne le sens pas, genre depuis le début. Et quand j'y vais, c'est des marques, elles sont reloues. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais tu vois, elles sont reloues. Elles vont me demander 6 000 fois de refaire. Bref. Ça ne va pas matcher. Et en fait, si ça ne matche pas depuis le début, souvent, c'est que par la suite, ça va être compliqué. Et du coup, j'essaye aussi de plus, mais comme tout, quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, je ne vais pas non plus forcer parce que je sens que ça ne va pas le faire. Donc, oser, mais oser des trucs qui sont... des choses qui vous parlent vraiment et quand vous avez l'instinct que c'est la bonne chose pour vous et qu'il faut y aller.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec beaucoup de marques aujourd'hui ? Ou c'est one shot à chaque fois ? Ou est-ce qu'il y a des choses récurrentes ?

  • Speaker #0

    En général, c'est des one shot. Après, il y a des marques quand même qui... Là, je vais avoir sûrement un contrat à l'année. Il y a d'autres marques qui font que tous les trois mois et qui te renouvellent. Donc ça dépend, et franchement c'est vraiment, ça dépend vraiment, parce que ça dépend des formats, ça dépend, ouais.

  • Speaker #1

    Ok, ok, ok. Donc tu disais que toi t'as quand même une communauté assez bienveillante et que c'est, enfin t'as rarement des gens j'imagine qui, à part comme tu dis, quand le monde entier qui est battu tout écolo, mais ça t'a jamais trop touché toi justement des... des critiques négatives ou des gens qui...

  • Speaker #0

    Non, parce que ça va être... Tu vois, quand je parle de minimalisme, ça va être des gens qui te disent, je sais pas, genre... Ah bah, ça ressemble à la salle d'attente de mon docteur.

  • Speaker #1

    Ouais, OK.

  • Speaker #0

    Chez moi, tu vois, mais c'est des trucs... Des fois, ça me fait rire, franchement ! C'est pas des... Ou alors, ça va être... Ouais, quand j'ai partagé aussi sur l'école alternative de ma fille. En fait, c'est à chaque fois des gros clichés, tellement gros que ça me touche pas. pas parce qu'en fait je sais que c'est des gens qui ont pas forcément la connaissance du pourquoi du comment, pareil sur le papier toilette réutilisable il y a des gens qui mettent c'est dégueulasse, blablabla mais en fait j'explique tout dans ma vidéo, le pourquoi du comment c'est juste qu'ils écoutent pas, je pense le tout en entier et que c'est des a priori et tout donc, et j'étais à leur place aussi en plus des fois je me dis bah moi aussi j'ai pensé ça et tout, j'arrive à prendre de la distance, après ce qui est plus compliqué des fois ça va être au contraire les gens de ta communauté qui sont bienveillants et qui vont te dire les choses de façon constructive et c'est des fois plus dur que mais c'est comme tout le temps par exemple une personne qui va te dire je sais pas parce que j'ai pas trop eu le cas mais toi si demain sur une vidéo youtube il y a tout le monde qui me dit bah écoute Léa là on te reconnait plus ce que tu partages c'est vraiment pas top et tout ça va me faire trop mal au coeur alors que des gens que je connais pas qui font pas partie de ma communauté peu importe mais oui ça va plus être des choses où j'en sais rien tu vois j'ai eu l'anormon Pour mon épisode de podcast, j'ai eu un commentaire où elle m'a dit j'adore le contenu et tout, mais franchement, le son, on n'arrive pas du tout bien à entendre pour cet épisode et tout. J'étais là, oh non, mince ! Dès que je me suis dit, ça m'a trop fait mal au cœur, beaucoup plus, que je reçois un, c'est dégueulasse, ou chez toi, c'est moche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu arrives à prendre de la distance aujourd'hui sur ce genre de commentaires qui sont absolument sans profondeur,

  • Speaker #0

    en plus. Comme je disais, parce que j'ai une communauté qui est bienveillante et qui est encore petite, entre guillemets. Donc, sur... même s'il y a 37 000 personnes, t'as pas tout le monde qui commente, la plupart des gens quand même, même s'ils pensent des trucs négatifs, bah ils vont pas le dire, ils vont se désabonner en silencieux, tu vois. Donc il y a aussi ça, où je pense que plus tu deviens, t'as une grosse communauté, plus des fois tu t'en prends par la tête.

  • Speaker #1

    Mais oui, je pense que t'apprends à te détacher aussi vachement de tout ça, quoi. Moi ça m'intéresse aussi, alors moi le gros truc du minimalisme, enfin, Le tri, etc. Faire se délaisser un petit peu de l'inutile et tout, c'est un truc que j'ai beaucoup fait. Quand je suis revenue de mon voyage en Inde l'année dernière, je suis allée trois semaines en Inde, et quand je suis revenue, j'étais là, mais ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien. Ça fait dix ans que je ne l'ai pas mis, je ne sais pas pourquoi je l'ai encore.

  • Speaker #0

    Tu es partie en sac à dos ? Ouais. Ouais, du coup, après, tu dis, en fait, tu n'as plus le temps de rire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que tu vis avec rien, en fait. T'as une paire de chaussures, et surtout, je pense, au-delà de ça, tu te rends compte de la façon dont vivent les gens aussi, tu vois, autour de toi. Nous qui sommes dans une société très confortable, entre guillemets, tu vois, même quand t'as pas d'énormes moyens, t'as quand même moyen d'avoir un bon confort de vie. J'entends confort de vie vraiment dans la moyenne du confort de vie, pas... Pas les gens qui vont gagner très très bien leur vie et qui vont vivre dans des énormes villas. Pour moi, le confort de vie se résume à t'as un toit sur la tête, ton gamin mange tous les repas et il a des vêtements propres. Et toi, t'as de quoi te nourrir aussi. On est quand même dans le confort assez facilement en Occident. Et c'est vrai que quand tu vas dans des pays comme ça, qui sont hyper pauvres, où il n'y a même pas de système de ramassage des déchets... Tu rentres chez toi, tu te dis ce que je fais avec tout ça qui ne me ressemble pas, qui ne me sert à rien. Et moi, je n'ai jamais été très... Je ne suis pas du tout dans le matériel. Si tu veux, j'ai du mal à accumuler les choses et je n'ai aucun problème à me débarrasser. Pour autant, quand je suis revenue d'Inde, je reviens à mon mouton, j'ai fait un tri de ouf, mais de malade mental. Genre de fringues, d'objets, de papier, de plein de trucs. Et je ne sais pas comment c'est possible. que un an plus tard.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va vite, ça va trop vite.

  • Speaker #1

    C'est pire. Tu vois ? Et du coup, est-ce que tu pourrais me dire, toi, au début, quand tu t'es vraiment mis un peu dans ce truc-là de la simplicité et du minimalisme, c'est quoi les premiers trucs que t'as dégagés ? D'un point de vue matériel, je te parle.

  • Speaker #0

    Non, d'un point de vue matériel, mais ça c'est pareil parce qu'en fait je l'ai fait à peu près en même temps que mon changement écologique. Parce qu'en fait, l'écologie m'a amenée à réfléchir aux produits que j'utilisais et j'ai commencé notamment dans la salle de bain, à regarder la compo, à dire mais attends mais ça... Du coup ça m'a fait faire le tri parce que j'ai enlevé tous les trucs qui avaient des compos un peu dégueux, qui n'étaient pas ouf, etc. Mais je me suis rendue compte surtout que j'avais des choses qui étaient périmées, que j'avais des choses que je n'utilisais pas depuis des années. Et je pense que ça a commencé là. à me planter une petite graine. Après, j'ai fait mon dressing. Et pareil, là, je me suis dit, mais waouh, il y a tellement de vêtements que je n'utilise pas, etc. Et j'ai commencé à faire des objets de la maison. Et en fait, pour tous les encombrements, j'ai téléchargé Give. Et c'était vraiment en 2018. C'était tellement pas connu. C'était l'application, en fait, où tu donnes des choses. Et ça m'a rendu accro de donner des trucs. C'était trop satisfaisant. J'avais une maison qui avait plein de bougies, plein de déco, j'avais acheté plein de trucs à action et tout. Et petit à petit, en fait, je me suis rendu compte qu'en les donnant, ça m'apportait trop de bonheur et de plaisir, que j'avais plus à faire la poussière sur tous mes petits bibelots et tout. Les gens étaient contents parce que je leur donnais des trucs. Et moi, ça m'allégeait ma charge mentale. Et en fait, c'est à partir de là, quand vraiment j'ai donné sur cette appli, où je me suis dit, en fait, c'est trop bien de ne pas avoir beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    C'est give, tu dis comme give du verbe donner. Oui. Je le mettrai du coup dans la description. Ça, ça existe toujours, ces applis ? Oui, ça existe toujours, ces applis.

  • Speaker #0

    Oui, ça existe toujours. Et maintenant, ils sont grave développés. Parce qu'avant, c'était galère. Là, l'interface, elle était toute nulle. C'était vraiment au tout début. Mais en fait, comme j'étais sur Paris, je mettais un truc, par exemple, un livre à donner, genre dans l'heure d'après, limite, ou dans la journée, il n'y avait qu'une minute pour aller le chercher. Alors que pour moi, le truc du désencombrement, c'était l'angoisse parce qu'après, OK, tu as désencombré, tu fais quoi de tous tes trucs ?

  • Speaker #1

    Ben oui.

  • Speaker #0

    c'est limite la partie la plus facile où tu te dis j'en veux plus après t'en fais quoi et là j'avais trouvé la solution en me disant je les mettais sur Gif je te jure tout partait il y a des trucs qui sont partis j'avais de l'instécticide pour mes plantes tout et n'importe quoi mais franchement il y a encore plein de trucs tous les jouets de ma fille que ma soeur ne veut pas je les mets là dessus tout le temps je trie petit à petit et dès que j'ai trié je mets sur Gif comme ça ça part et ça va pas

  • Speaker #1

    Bah écoute, trop cool, merci pour le... J'ai su qu'il y avait ça, mais effectivement, moi au tout début aussi, et je me rappelle de cette interface un peu pourrie qui ne donnait pas du tout envie de l'utiliser. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est galère.

  • Speaker #1

    Le bon point aussi, tu donnes un petit peu ? Enfin, tu vends, tu donnes ?

  • Speaker #0

    Bah je donne pas, c'est vrai que le bon point, j'ai pas le réflexe. Alors que maintenant,

  • Speaker #1

    c'est un truc pour donner. Je souhaite faire un don ou un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. Ouais, carrément, c'est vrai. Faudrait que j'ai le réflexe. Mais ça, c'est pour des choses ponctuelles parce que je fais vraiment des tris réguliers. Je ne sais pas, j'ai trois, quatre trucs. Hop, je les mets.

  • Speaker #1

    Et du coup, toi, tu as commencé vraiment salle de bain, cuisine peut-être. Salle de bain, vêtements au début. Et ensuite ?

  • Speaker #0

    Vêtements et après, tout le petit bric-à-brac, mes bougies, des plateaux, des livres, tout ce qui traînait un peu sur les surfaces. Oui.

  • Speaker #1

    Attends, tu me donnes envie de brûler mon appart.

  • Speaker #0

    Non, pardon.

  • Speaker #1

    J'ai une espèce de grosse caisse de bougies, tu sais, déjà...

  • Speaker #0

    Entamées ?

  • Speaker #1

    Déjà entamées, enfin déjà consumées. Consumées, c'est ça, consumées. Mais je garde la caisse avec les bougies vides, les pots de bougies parce qu'ils sont jolis. Souvent, les gens, ils t'offrent des bougies. Toi, les gens, du coup, ils savent que c'est pas la peine de t'offrir ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est ça qui est bien après.

  • Speaker #1

    Ouais, donc les gens t'offrent quoi ? Des trucs non matériels, quoi.

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe trop. Je sais pas, t'arrives chez moi, t'as amené un petit plat, c'est trop bien. Je préfère que tu me fasses accueillir de la à manger que...

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est clair. C'est que matériel, tu vois. Ouais, qu'une bougie qui finira au verre et... Bah,

  • Speaker #0

    c'est pas ou la bougie, je vais la redonner, quoi. En fait, les gens savent que si tu me refais un truc, j'ai pas d'affect, tu vois, sur les objets. Donc, à moins que ce soit un truc que t'aies écrit, que t'aies des photos, un truc travaillé, n'importe quoi, sinon, j'ai... pas d'affect, donc ça va pas forcément me toucher, en plus les gens savent que ça me fait pas forcément plaisir, donc...

  • Speaker #1

    Ouais, et du coup tout ce qui est déco personnel, genre un petit peu les photos, les cadres, moi je sais que j'adore les cadres d'art ou de peinture, je trouve que ça, il y a quelque chose, tu vois, c'est clairement des encombres boutiques, parce que ça prend la poussière, comme dirait ma mère, mais il y a un côté hyper affect, tu vois, est-ce que ça t'en as quand même chez toi ?

  • Speaker #0

    Des photos oui, j'en ai dans la chambre de ma fille, il y a des photos, un shooting photo qu'on avait fait toutes les deux. Mais après tu vois, pour moi le minimalisme c'est vraiment selon chacun ce qui nous fait plaisir. Par exemple j'ai 15 plans chez moi, j'en ai partout. Tu pourrais dire que ce n'est pas minimaliste et tout. Je préfère ça, par exemple, que des bougies ou des trucs. Voilà, donc c'est mon kiff. Donc, j'ai plein de plantes. Pour d'autres, ça va être des cadres. Et pour autant, ce n'est pas pour ça. Pour moi, le minimalisme, c'est pour ça un peu mon... Ça me saoule quand on se dit que le minimalisme, c'est vraiment que tu n'as plus rien chez toi. Tu vis dans une cabane avec deux couverts. Non, en fait, ce n'est pas ça pour moi. C'est vraiment t'enlever tous ces trucs qui... qui est justement peut-être cette boîte de bougies qui te saoule, enfin les trucs qui te saoulent toi personnellement dans ton quotidien où tu passes devant elle et tu te dis il faudrait que je désencombre ça, ça me saoule qui ne te donne pas de plaisir au quotidien en fait parce que si tes oeuvres d'art tu les kiffes tous les jours, enfin même pas tous les jours mais bref tu t'aimes bien ce que ça fait dans ta maison et tu prends le temps de les regarder et ça t'apporte quelque chose, ça te rappelle des bons souvenirs et tout, bah c'est trop bien tu vois

  • Speaker #1

    Oui c'est vraiment faire le tri premièrement sur des choses qui nous apportent rien dans le quotidien en fait ... Et du coup, au-delà du tri maternel, l'absus, ça on ne fait pas. Ça on ne fait pas.

  • Speaker #0

    Le débarrage de mon enfant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ah, c'est toi aussi, tu m'as saoulée. C'est ma lèche.

  • Speaker #0

    Ciao.

  • Speaker #1

    Tu ne m'apportes pas de plaisir dans mon quotidien, d'accord ?

  • Speaker #0

    Mais si, c'est ça le problème aussi. Ils nous en apportent tellement, on ne peut pas les trier.

  • Speaker #1

    Mais par contre, tu vois, je me demande... Est-ce que ça t'avait fait faire du tri dans ta vie aussi ? Est-ce qu'il y a des gens à qui ça ne vibrait plus du tout d'un point de vue valeur et que tu as senti qu'il y a eu un éloignement quand même dans ton entourage ?

  • Speaker #0

    Ça, je ne suis pas sûre que ça soit lié à mon minimalisme matériel. Peut-être plus à l'âge qu'on prend et au fait que quand tu construis ta famille aussi, même si c'est elle avec ma fille, mais l'arrivée d'un enfant par rapport à ton entourage, ça change aussi. Il y a certaines personnes avec qui, d'un seul coup... coup, tu te rapproches beaucoup plus parce qu'ils ont un enfant aussi. D'autres personnes... C'est bizarre, tu vois, il y avait vraiment des personnes, des connaissances que j'avais du lycée ou quoi et qui finalement, on s'est retrouvées sur la même éducation, donc on va être beaucoup plus proches qu'avant, alors que d'autres personnes, ça éloigne et ça rapproche, ça dépend. Mais c'est plus, j'ai pas coupé les ponts. Pour moi, le minimalisme dans les relations, c'est pas genre du jour au lendemain, tu te dis « Hum, cette personne ne m'apporte plus rien. » ciao, tu lui dis bon bah je suis désolée tu te mets sur Guy et s'il peut te faire, il fera de toi comme ami mais c'est plus tu vois j'ai arrêté de nourrir la relation, ce qui fait que par défaut au bout d'un moment, la personne si elle la nourrit pas en face ou si elle se remet pas forcément en question c'est en fait que je mets de l'énergie là et j'achète et je consomme des choses qui m'apportent du bien, du bonheur et donc forcément dans les relations, c'est une relation qui est un peu ... tu ne t'y retrouves plus vraiment, je vais arrêter de la nourrir, arrêter de lui mettre de l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu n'as pas constaté un grand changement du jour au lendemain de gens qui t'ont prise pour une folle parce que tu t'es mise à désencombrer de ta maison ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'après j'ai vraiment aussi un noyau solide de personnes que je connais depuis la primaire. J'ai vraiment un groupe d'amis. qui en plus a un peu évolué avec moi, parce que j'ai des amis qui sont un peu dans ce même cheminement, et donc elles comprennent sans forcément mettre en pratique chez elles et tout.

  • Speaker #1

    Ok. Pour donner un petit conseil, tu vois, parce que le sujet, il m'intéresse quand même, et je pense qu'il peut intéresser beaucoup, beaucoup de monde. En tout cas, moi, je vois toujours pareil. Tu penses, quand tu as un réseau très proche, tu penses que tout le monde pense comme ton réseau très proche, alors qu'en fait, il y a des gens qui ne font pas partie de ton réseau, ils sont complètement déconnectés de toutes tes pensées et toutes tes valeurs. du coup moi je pars du principe que tout le monde est un petit peu intéressé par le sujet de l'écologie, de la planète et puis même du fait de se nourrir de choses qui sont saines et bonnes pour notre corps c'est déjà toi dans cette démarche bien-être avec le yoga et tout bah oui, oui, je pense que forcément tu vois je touche pas le cadre de la défense qui s'est jamais intéressé, enfin en tout cas pour l'instant on sait pas tu vois peut-être ...

  • Speaker #0

    C'est ton objectif ?

  • Speaker #1

    Je veux tous les rallier à ma cause. Non, mais tu vois, si tu devais justement donner un conseil pour entamer une espèce de transition quand même, pas forcément zéro déchet, mais aller vers quelque chose de plus simple, ce serait quoi le premier truc pour toi à faire ? Voilà, pour qui c'est OK, mais qui ne sait pas où aller.

  • Speaker #0

    Sur le minimalisme, plus ou moins ? Ouais. Ben, je dirais de commencer... vraiment commencer par soit une pièce, soit même un tiroir, et celle où en gros ça aura le plus d'effets. Celle où on va avoir le plus de bénéfices entre guillemets, ça peut être par exemple le dressing, parce que souvent c'est quelque chose qui est plein à craquer et en même temps on voit l'effet immédiat tout de suite. Ou les jeux en plus. Ouais voilà. ou la salle de bain. Après, moi, j'aime bien dire que soit commencer par la salle de bain ou la cuisine, parce que souvent, c'est des choses où on accumule beaucoup, beaucoup aussi. Et c'est assez simple de s'en séparer, parce que c'est vrai que les vêtements, il y a quand même l'affect, je trouve, avec les vêtements, qu'on a moins avec les cosmétiques, c'est-à-dire qu'il y a un moment, tu as des dates de péremption, donc il faut les jeter, ou tu les... Je ne sais pas, il y a moins d'affect, donc c'est peut-être plus facile dans la salle de bain ou dans la cuisine. Et je trouve qu'on voit l'effet tout de suite, parce que c'est des zones souvent qui sont très, très... où il y a énormément de produits. Ou énormément d'ustensiles, etc. Et donc, on voit vite la différence. Et en fait, quand on a envie de désencombrer, souvent, on se dit, mais en fait, je commence par où ? J'ai envie de tout faire. Et du coup, on a peur de se lancer parce qu'on commence par rien, au contraire. Donc vraiment, se focus sur une pièce. Faire une pièce à la fois, voir ce que ça nous apporte. Et après, à ce moment-là, passer pièce par pièce.

  • Speaker #1

    On va aller step by step. On va se dire, je vais tout changer du jour au lendemain.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Toi, il y a des trucs qui sont encore complètement hors sujet, genre dans ton quotidien ? Rassure-nous, Léa, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Oui, il y a plein de trucs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des trucs que tu fais qui ne sont pas du tout OK dans ce que tu prônes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est ça qui est difficile avec les réseaux, c'est que des fois, j'espère quand même que je ne véhicule pas ce truc de...

  • Speaker #1

    Madame Parfaite ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que franchement, ce n'est pas le cas, tu vois. Il y a mille et une choses que je pourrais te dire, je n'en sais rien. Je vais manger régulièrement à Burger King avec ma fille parce qu'elle kiffe les frites, elle ne mange que ça. Je lui achète des jouets pas de patrouille. Elle a accès aux écrans, elle regarde tout le temps, c'est cadré et tout. Après, ça, c'est des choses que je ne vais pas montrer sur les réseaux parce que ce ne sont pas des choses que j'ai envie de prôner et de me dire. Donc, ce n'est pas des trucs où, même si, tu vois, des fois, quand je la coiffe et tout, je montre qu'il y a un écran. Et je suis là, quand je prends ma photo, je me dis, est-ce que je vais... Est-ce que je cache l'écran ? Et je me dis, en fait, non, je ne vais pas cacher l'écran parce que c'est ce qu'elle fait. Et quand je la coiffe et que ça met une heure sur ses cheveux de métisse, ben oui, je lui mets un écran parce que sinon, elle ne pète qu'un câble.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Donc, non, non, il y a plein de choses que je fais où je vais à Montpellier voir des amis. Je vais y aller en... en voiture toute seule et je prends pas de covoit parce que j'ai l'angoisse de prendre des gens en covoit avec moi et en train c'est une galère donc je peux pas prendre de train non plus et je vais faire les retours toute seule dans ma voiture et tu vois c'est pas des trucs que t'as envie de mettre en avant mais il y a plein de choses comme ça que je fais au quotidien après l'idée c'est pas de faire vraiment parfait, enfin de faire parfaitement surtout pas tu vois et j'ai l'impression qu'on fera jamais parfaitement et j'ai même pas envie de faire parfaitement Parce qu'en plus, je trouve que aussi, quand tu as un enfant, ça te remet un peu dans la société dans laquelle on vit et dans le sens où je n'ai pas non plus envie, dès qu'elle me demande un truc, de lui dire « Non, regarde, ça, ce n'est pas écologique. Non, ça, ce n'est pas minimaliste. » Bien sûr, je lui inculque ses valeurs par rapport à plein de choses. Des fois, je lui fais sûrement ses réflexions. Mais j'ai envie plus de lui dire « Regarde, viens, on va se promener en nature. » Et c'est ça qui l'amènera vers l'écologie. Ou « Regarde, si tu as trop de jouets, Dans ta chambre, tu vois plus rien, tu peux plus jouer à rien. Donc c'est là que ça va l'amener vers le tri. Mais je n'ai pas envie non plus d'être dans ce truc-là tout le temps trop parfaitement parce que je n'ai pas envie qu'elle vive déjà avec le poids de « la plavette brûle, mon Dieu, il ne faut pas que je consomme ci, ça, ça » . Même s'il y a des petites choses qui la sensibilisent au quotidien. Je trouve que ce n'est jamais non plus bon d'être dans l'excès, dans quelque chose. Oui,

  • Speaker #1

    n'importe quoi. Comme on dit, c'est la dose qui fait le poison. C'est ça. Donc je pense que ça fonctionne pour tout et que c'est sûr que... Et puis c'est difficile à tenir, je pense surtout, tu vois, ça résonne quand tu dis surtout quand t'as un enfant et qu'en fait tu composes vraiment avec lui ou elle et que des fois, en fait, juste t'as envie qu'il te lâche et que tu vas l'acheter en fait. Ah oui. Pas trop, même si t'es juré que non, plus jamais tu rachèterais de jouets parce qu'il en a déjà trop.

  • Speaker #0

    vu que tu as fait du chantage voilà mais tu vois c'est pareil rien que les pattes patrouilles tu vois moi ma fille au début c'est sympa tu peux les habiller comme t'as envie je lui ai acheté des vêtements tout en beige et tout maintenant elle commence à me dire bah j'ai envie de ça j'ai envie de ça j'ai pas envie d'être tu vois cette mère qui dit ah bah non je vais pas t'acheter bon il y a des trucs des fois casquette patte patrouille là moi j'ai dit non la casquette je peux pas je te jure non Vas-y, autre chose, mais il y a des choses sur lesquelles non. Mais tu vois, même moi, je suis là des fois à me dire à Emmaüs, à Chiney, « Oh, regarde, il y a ce petit salon, pas de patron, y'a l'éthique, on va le mettre en pige et tout. » Parce qu'en fait, j'ai envie de l'accompagner dans ce truc, c'est son enfance. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont dans cet imaginaire, ils vivent leur truc, et ils s'en foutent que ce soit pas esthétique, en fait. Mais oui, oui, alors là, je te rejoins, mais mille fois.

  • Speaker #0

    En plus, tu vois vraiment dans leurs yeux à cet âge-là. Je te jure, c'est vraiment... Après, ça dépend. Je sais que ça va être utilisé pendant deux secondes. Mais il y a des choses, des fois, où vraiment, elle le voulait. Elle a mis des petites pièces de côté pour acheter ce truc-là. Je me dis que c'est nul. En fait, non, elle joue avec de fou. Des fois,

  • Speaker #1

    je la laisse aller dans ces trucs. après oui moi je trouve que c'est hyper beau aussi de voir qu'ils peuvent se rêver et être dans ce truc de s'émerveiller tu vois de trucs où nous on se dit mais vas-y c'est trop moche l'autre coup moi je lui ai dit il me dit mais pourquoi tu veux pas m'acheter ça je dis bah parce que c'est moche c'est un complexe c'est moche oui c'est complètement subjectif mais c'est moche bah ouais alors eux c'est leur cul de ouf mais oui oui Mais oui, oui, c'est clair. Bah non, mais moi, je suis la première à, des fois, craquer sur des trucs. Tu vois, on n'a pas acheté la casquette, on a acheté la banane, Pokémon.

  • Speaker #0

    Pas mal. L'un dans l'autre, pas mal.

  • Speaker #1

    Est-ce que, toi, ça t'a jamais semblé dur, du coup, d'aller vers cette vie un petit peu plus écolo ? Parce que, bah voilà, c'est tes valeurs et qu'à un moment donné, c'est comme quand on dit à quelqu'un, tu regrettes le tatouage que t'as fait qui a un sens pour toi. Tu peux pas regretter et tu peux pas t'arrêter dans le sens que ça fait partie de toi, ça fait partie de tes valeurs, de tes principes et tout. Mais est-ce qu'il y a eu des moments dans ta vie où tu as vraiment trouvé ça hyper dur de te tenir, tu vois, à ne pas acheter ci, ne pas acheter ça ?

  • Speaker #0

    Ben non, parce qu'en fait, justement, je ne le fais pas, ce truc-là. De me... Ah ! De m'obliger à me... Enfin, en fait, je ne me suis jamais dit... J'ai l'impression, ben non, il ne faut pas que je fasse ça. Je ne sais pas, j'arrive à voir le truc autrement. Alors, il y a peut-être des exemples, mais tu vois, je ne m'en rappelle pas vraiment. Et après, le... le truc des réseaux aide aussi parce que finalement par exemple j'en sais rien je cherchais des des habits de ski là pour aller au ski et en fait je me suis lancée dans le dire mais attends je vais essayer de trouver une marque de vêtements éthiques de vêtements de ski éthiques et tout et parce qu'en fait j'ai envie aussi après de le partager de montrer que c'est possible de dire que bah regarde cet effort là maintenant je vous partage une marque donc alors bien sûr des fois ça m'arrive tu vois mais je pense qu'il y a ce truc des réseaux qui fait que si j'étais peut-être toute seule je me serais peut-être dit bon bah tant pis je prends un truc d'occasion d'une marque bateau c'est plus facile et tout mais là j'ai envie de me dire vas-y je communique sur un truc je motive les gens ouais et en fait c'est aussi ce partage là qui fait ma force et qui fait que bah ouais non parce que tu vois même sur l'avion par exemple j'ai jamais là j'ai pas eu besoin d'aller voir ma famille enfin j'ai pas de la famille qui est à l'autre bout du monde j'ai pas eu besoin de voir une amie qui était je sais pas où Donc il y a les trucs, si demain j'ai envie absolument de faire un voyage en avion, je vais faire un voyage en avion, tu vois, il y a un moment. Je suis aussi dans ce truc de me dire que tout ce que je fais, ça reste des petites choses à mon échelle et que je ne suis pas, clairement pas la seule responsable. Je ne sais plus, il y a un chiffre, mais je ne sais plus combien de pourcentages, où le réchauffement climatique est dû aux grosses entreprises et à la politique, tu vois. Donc toi, avec tes petites, bien sûr. Je sais que je participe, mais je n'ai pas envie de me mettre non plus et je n'ai pas envie de me mettre non plus sur ma communauté. Tu vois, tout sur notre dos en se disant qu'on pollue et qu'on fait mal à la planète, c'est plus ça. Donc, je ne le vis pas vraiment en mode je suis frustrée de ma vie. C'est ça le truc. C'est que vraiment, ça m'a apporté plein de trucs. Et c'est pour ça que j'ai envie de le partager et de montrer qu'en fait, tu peux grave kiffer ta vie. Et peut-être que c'est juste pour certaines personnalités. de personnes parce qu'il y en a d'autres où leur vie est totalement opposée et ça les frustrerait beaucoup trop. Mais en tout cas, moi, c'est pas le cas. Tu vois, genre, j'arrive vraiment à... Pour l'instant, à me dire que... En fait, ça m'apporte beaucoup, quoi. Ça m'apporte beaucoup. Je gagne grave de temps. J'ai moins de choses, donc je suis moins là à m'occuper de ma maison. Le ménage est plus facile. Enfin, vraiment, tu vois. Donc, en voyant tous ces bénéfices-là et tout, je me dis que je ne regrette pas, quoi.

  • Speaker #1

    Et l'avion, du coup, l'avion, tu le prends pas, globalement.

  • Speaker #0

    Bah non, l'avion, je le prends pas.

  • Speaker #1

    Parce que t'as pas eu l'occasion non plus ?

  • Speaker #0

    Bah non, et puis parce qu'en fait, tout mon groupe d'amis, on est aussi sensibles à ça. Donc tu vois, ça aide. En vrai, on se propose pas des trucs où on va partir je sais pas où, tu vois. Ou sinon, bah on va essayer d'y aller en train. Et en fait, je me dis, il y a tellement de trucs que j'ai envie de voir en France, mais vraiment. Des fois, je vois passer des photos, je me dis, mais ça, c'est un truc de fou. Et j'ai l'impression de pas du tout avoir profité déjà de faire des trucs en France. Du coup, ça me fait tellement plus kiffer. de me faire un tour en vanne, tu vois, de la France et tout, que... d'aller à l'autre bout du monde ou en plus maintenant le truc avec lequel j'ai du mal c'est qu'en avion vraiment tu passes de t'es en France, il fait moins 15 à t'arrives en Colombie, il fait 30 degrés et ton corps du coup il a pas le temps de s'habituer t'as un changement qui est immense alors que quand tu fais un tour d'Europe ou même tu vas petit à petit en train tu vois les différents paysages les différentes cultures changer la

  • Speaker #1

    température peut aussi changer oui

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est plus doux. Je ne sais pas. Il y a un truc qui est plus doux et qui est plus humain qu'un truc où d'un seul coup, tu changes du tout au tout. Alors après, j'ai l'impression que qui font changer ? C'est peut-être l'âge aussi.

  • Speaker #1

    Je me faisais cette réflexion. Je me disais que j'ai quand même des centres d'intérêt passés 30 ans qui sont visiblement très différents qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bah franchement peut-être, enfin c'est sûr même parce que tu évolues aussi.

  • Speaker #1

    Je pense que tu connais forcément la légende du colibri.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je vais quand même la redire, si je ne me plante pas, reprends-moi si c'est faux, mais je sais que c'est un truc qui était affiché dans les toilettes de chez mes parents pendant des années, quand j'étais gamine. La légende du colibri du coup c'est, je ne sais pas de qui elle est.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je ne saurais pas te l'indire exactement.

  • Speaker #1

    C'est Pierre Rabhi qui en a beaucoup... Je ne sais pas si c'est de lui, mais en tout cas, il l'a beaucoup partagé. La légende du colibri, du coup, c'est l'histoire d'un incendie dans une forêt et tous les animaux se paniquent, sont en train de chercher une solution, mais ils paniquent tellement et il y a un petit colibri qui va de la rivière qui est juste à côté. à l'incendie et il va faire goutte par goutte, mettre des petites gouttes sur l'incendie, sauf qu'en fait, ce qu'il fait, ça sert à rien. Et je ne sais plus quel animal lui dit, mais Colibri, t'es fou ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu crois que ça sert à quelque chose que tu fais avec ton petit bec et ta petite eau ? Et il dit, peut-être pas, mais au moins je fais ma part. Et je trouve qu'il y a un peu cette notion dans le quotidien qu'on essaie d'avoir, enfin surtout toi pour le coup, aujourd'hui, quand on voit... à quel point c'est pas au centre de l'intérêt, tu vois. Comme disait la planète brûle, on va pas dire ça à nos enfants tous les jours, parce que ben voilà. Mais actuellement, tu vois, je trouve ça presque décourageant qu'on en parle aussi peu et qu'on s'y intéresse aussi peu et que ce soit aussi peu mis en avant, tu vois. C'est dans ce sens-là, tu vois, où je me disais, mais comment tu peux des fois ne pas être complètement sidéré et découragé, tu vois, même dans les petites parties du quotidien où... où toi, tu essayes de mettre des choses en place à ta hauteur et à ton échelle, même si on sait très bien que, comme tu disais, les chiffres montrent que ce n'est pas nous qui sommes les responsables de ce réchauffement et de cette catastrophe climatique.

  • Speaker #0

    En fait, le truc, c'est que je pense que les médias apportent cette notion un peu aussi de peur. Et quand on va en parler, j'ai l'impression que c'est jamais en positif. Ça va être surtout très alarmant et très culpabilisant envers les personnes. En fait, ça ne te fait pas kiffer. Tu n'as pas envie d'être écolo quand tu les écoutes. Et en fait, moi, c'est ça. À l'inverse, j'essaye, ce que je disais, de partager sur les réseaux sociaux, de me dire qu'en fait, tu peux vraiment kiffer ta vie. Et comme je te disais, ne pas être frustrée, ne pas te priver. Donc, être écolo, mais en ayant plein d'avantages pour toi et en kiffant ta vie, et tu n'es pas obligé d'être frustré. Et c'est vraiment plus par ça que... J'essaye de le montrer parce que je sais bien que ce n'est pas avec mes gestes qu'on va sauver la planète. Et c'est pour ça que j'ai un peu... Au début, j'étais très sur ce truc zéro déchet, écologie, etc. Et là, maintenant, j'ai l'impression que mon contenu va plus vers le... Faites-le aussi un peu pour vous, en fait. Faites-le pour votre quotidien, pour votre santé, pour votre porte-monnaie, pour votre temps, plein de choses. Et aussi, c'est aussi bénéfique pour la planète, donc tant mieux. Mais je sais qu'on ne sauvera pas la planète avec ces petits gestes-là. Oui, carrément. Mais en même temps, si... Tout le monde se dit que ce mode de vie-là, c'est kiffant. Tu arrives encore plus à avoir plus de bien-être, à vivre plus longtemps, à vivre mieux, à prendre du temps avec tes proches, etc. Ça donnera envie aux gens.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Non, je rebondissais justement sur le fait que tu disais que ça nous rapproche vraiment de la simplicité, de l'essentiel. Et c'est ça, moi, je trouve qui est hyper parlant. C'est que tu as cette notion, déjà, où tu ne te sens pas frustrée. Et puis, tu sais, ce truc des habitudes, là, c'est difficile de... Moi, il y a un exemple qui me parle de ouf, parce que j'ai été élevée avec deux gros fumeurs, pour le coup. Et je m'en rappelle, quand j'étais petite et que la loi, tu sais, contre le fait de fumer dans les lieux publics, elle est passée. J'étais là, mais c'est vraiment, mais c'est fou quand même d'interdire ça. bientôt on n'aura plus le droit de fumer en voiture. Je me rappelle, dans mon esprit de petite fille, c'était choquant qu'on puisse interdire à des gens de fumer dans des lieux publics. Mais aujourd'hui, j'ai cette réflexion de me dire... Comment on a pu vivre ça ? Tu vois, comment on a pu être dans des lieux où il y avait de la fumée, on n'arrivait pas à respirer, tu vois ? Enfin, ça paraît ouf maintenant. Tout ça pour aller vers, tu vois, dans ce changement de mindset et d'habitude, je pense qu'il faut aussi se laisser le temps, tu vois ? Enfin, aujourd'hui, ça me semble improbable, par exemple, de mettre, genre, une bouteille de verre dans la poubelle classique. Alors que peut-être il y a une époque où on l'aurait fait. Mais parce qu'on y a été vraiment habitude par habitude et que ça prend du temps. Je ne sais plus combien de temps c'est. Je n'ai plus le chiffre en tête pour intégrer une nouvelle routine, pour que la routine devienne une habitude. Trois semaines, il me semble.

  • Speaker #0

    Oui, je crois qu'ils disent trois semaines ou trois mois, je ne sais plus. Mais pour moi, c'est petit. Trois semaines, ce n'est pas... Pour moi, je n'ai jamais compris ce truc-là de trois semaines.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y a les 21 jours, oui. C'est les 21 jours.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est... ça un peu short parce que pour moi les habitudes ça vient vraiment dans le temps et tu vois moi ça fait 7 ans que je suis dans ce truc là et encore au début j'ai un peu eu un truc de waouh j'ai envie de tout changer d'un coup et donc j'ai mis beaucoup beaucoup de choses en place et en fait il y a un moment où j'ai été trop vite aussi j'ai été vegan tu vois à un moment au tout début quand j'ai appris tout ça et tout ça a été vraiment mon entrée c'était vraiment l'assiette les animaux et tout donc j'étais vegan aujourd'hui je suis végétarienne et en fait j'arrivais pas à tenir mon mode de vie j'achetais que zéro déchet j'achetais même plus de ... conservant vert, j'achetais, mais c'était trop trop dur en fait, je me mettais beaucoup de pression à moi-même parce que c'était l'époque où justement on parlait pas trop de vos petits gestes ils servent pas à grand chose donc vous êtes gentils mais faut aussi changer la politique, les entreprises etc, et du coup j'avais plus du tout envie de consommer, mais c'était trop donc c'est pour ça que maintenant j'en reviens beaucoup en disant vraiment prenez votre temps et moi je partage ce que je fais parce que c'est ce que je fais maintenant donc ça peut sembler, tu vois le papier toilette, un truc de ouf et même pour moi il y a quelques années jamais j'aurais pensé faire ça ... Mais maintenant, c'est des choses que j'intègre petit à petit. C'est comme ça que j'arrive à tenir ce mode de vie. J'intègre quand j'ai envie. Je ne me suis pas dit qu'il fallait absolument que je fasse ça. Je le fais parce que j'y trouve un intérêt pour moi. Sinon, tu te frustres trop et ça ne marche pas sur le long terme.

  • Speaker #1

    C'est impossible. C'est vraiment habitude par habitude. Comme tu disais au début, par rapport au minimalisme, d'y aller vraiment. pièce par pièce dans ta maison, quoi. C'est pas tout en même temps. Toi, comment tu contres, ça c'est un truc qui m'intéresse vraiment, comment tu contres, justement, en dehors de ton réseau, qui sont assez ouverts et sur le même fonctionnement, comment t'arrives à contrer un petit peu les objections de certains climato-sceptiques et de gens qui vont... Enfin, que tu... à qui tu vas te présenter dans ton mode de vie et dans ce que tu fais, qui vont un peu te dire « Non mais ce que tu fais, ça sert à rien. De toute façon, les écolos, ils nous font chier. »

  • Speaker #0

    Ça dépend qui c'est. Parce qu'en vrai, la plupart du temps, franchement, je dis d'accord. Il y a des gens, des fois, quand tu n'as pas d'intérêt, quand ce n'est pas tes proches, etc. Quand tu sens que la personne... C'est surtout pour les personnes très âgées. Des fois, je me dis qu'elles ont vécu vraiment avec leur société et tout. Pour elles, c'est un changement de fou. Et elles ne comprennent pas pourquoi je ne mange pas de viande. C'est trop compliqué. C'est vraiment des différences de génération. Mais après, sinon, je vais plutôt questionner. Avant, j'aurais été plus dans la confrontation et tout. Mais maintenant, je questionne pour essayer de comprendre leur cheminement et essayer de comprendre pourquoi ils arrivent à penser ça. Et des fois, il y a des choses qui sont intéressantes. et des fois il y a des choses avec lesquelles je suis pas d'accord et en fait je trouve que quand tu questionnes plus que quand tu pointes du doigt et ben les gens des fois eux-mêmes n'ont pas les réponses à leurs questions c'est à dire que tu vas leur dire mais pourquoi tu penses ça mais du coup ça et t'arrives à pointer du doigt sans leur dire mais regarde ça c'est incohérent mais eux-mêmes se disent ouais mais attends bon ok c'est vrai que là il y a une incohérence et c'est par leur propre pensée en fait qu'ils vont faire ce cheminement là donc après je te dis ça mais c'est vrai qu'il y a très peu de personnes autour de moi qui vraiment vont remettre en cause mon... où vraiment je vais avoir des débats, etc. Parce que, encore une fois, mon entourage est maintenant habitué à ce que j'ai ce mode de vie.

  • Speaker #1

    Oui, ça fait un moment, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis parce que j'ai l'impression que je ne suis pas non plus dans la confrontation, donc on ne va pas forcément non plus me... Mais voilà, ce serait plus le questionnement, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. OK. On va gentiment arriver à la fin, du coup, de notre petite rencontre. On a pas mal fait le tour de tous les sujets, il me semble, aussi bien dans le fait d'actionner, d'oser, de prendre de nouvelles habitudes, toi dans ton parcours aussi. Et du coup, c'est quoi la prochaine étape, toi, dans ton parcours, soit personnel, soit professionnel ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est une question compliquée. Non, mais parce qu'en fait, je ne sais pas à chaque fois, dans le sens où, par exemple, là, j'ai sorti un podcast en janvier. Ça faisait des années que j'écoutais des podcasts, des années que j'avais envie d'en créer. Mais bon, je me disais, je n'en créerai sûrement jamais et tout. Et je ne sais pas, j'ai eu, au lieu d'acheter un micro, il y avait une offre qui était quasi... le même prix et en fait, c'est vraiment, ça parle de rien. C'est en gros, tu sais, les petits micros cravate. Je voulais m'en acheter un pour les vidéos YouTube. Sauf que j'ai vu que quand tu avais acheté les deux micros, tu pouvais les mettre dans un boîtier, un peu comme les boîtiers d'AirPod, et ils se chargeaient tout seuls. Et c'était beaucoup plus pratique, tu avais jusqu'à recharger la boîte et tout. Alors que quand tu achetais ton micro tout seul, et je me suis dit, comme ça, c'est une occasion, j'aurai deux micros, donc je peux lancer un podcast. Et en fait, suite à ça, je me suis dit, mais attends. Si j'entends un podcast, qui est-ce que je pourrais interviewer ? J'ai une copine, une amie très proche qui a lancé sa marque de vêtements éthiques et tout. Je me dis, mais c'est trop intéressant. Elle aussi, c'est elle aussi qui m'a dit, on pourrait faire un podcast, etc. Et en fait, de fil en aiguille, j'ai un nouveau projet qui s'est créé. Et ça a été comme ça pour ma chaîne YouTube, parce que je cherchais des trucs sur les couches lavables et que personne n'avait fait de couches lavables, de vidéos vraiment récaps où tu vois comment on fait les couches lavables et tout avec un ensemble. Je me suis dit, en fait, ça, je suis obligée de le montrer en vidéo un peu longue. Donc, je vais lancer ma chaîne et c'est parti de ça. Et j'ai lancé mon Insta à cause de ma boutique. Enfin, que des petites choses comme ça. En prochain projet, franchement, continuer à gagner ma vie avec ce que je fais, ça serait très nickel. Là, c'est tout ce que je veux.

  • Speaker #1

    Et continuer ton podcast, du coup, qui s'appelle Contoire Durable.

  • Speaker #0

    Au comptoir durable. Au comptoir. Je ferai le petit début.

  • Speaker #1

    Au comptoir durable. Je le mettrai aussi. Justement, tu as envie de faire un clin d'œil à des marques, à des personnes, à des choses justement dans ton quotidien que tu as envie de mettre en valeur. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais des marques qui ne sont pas assez connues. Toi, dont tu te sers peut-être dans ton quotidien, là, tu me parlais d'une marque, d'une copine à toi qui a créé une marque de vêtements haïtiques.

  • Speaker #0

    Oui. Ouais bah du coup c'est une marque de vêtements d'allaitement en fait mais mode et moi je sais quand j'ai allaité j'étais enfin bref j'étais en postpartum t'en as marre tu vois de ton corps de tes trucs et tout et en plus t'as des vêtements qui sont trois fois trop grands ma fille elle tirait sur tous les trucs mais je ressemblais plus à rien quand j'allaitais et en fait j'ai jamais acheté de vêtements d'allaitement et du coup elle elle a créé vraiment une marque de vêtements d'allaitement. qui est faite en France par quatre couturières dans un atelier avec des matières qui sont écologiques. Pour certaines, elles ont l'écotex, tu sais, le label écotex, etc. Et voilà, elle est au début de son projet. Donc ça s'appelle Nuance lactée. Pour le coup, c'est une femme qui a osé. Donc c'est trop cool, son projet.

  • Speaker #1

    Tu crois qu'elle serait intéressée pour le podcast ?

  • Speaker #0

    Ah bah carrément.

  • Speaker #1

    Ah, trop bien. Et d'autres marques, d'autres choses que tu utilises dans ton quotidien que tu voudrais recueillir ? recommandé ?

  • Speaker #0

    D'autres choses ? Franchement, il y a trop de trucs que j'ai dit.

  • Speaker #1

    Tu choisis trois choses. Je te facilite.

  • Speaker #0

    Trois choses ? J'ai envie de choisir des marques qui ne sont pas connues parce que sinon, c'était trop... Contrôle surprise ! C'est compliqué parce qu'en plus, les petites marques, des fois, elles ferment. Toutes les petites barres de vêtements, tu vois que tu mets en avant, elles finissent par fermer. Mais il y a Maline aussi, qui fait des body, de la lingerie, pas mal de choses éthiques dans les vêtements. donc ça c'est très chouette et ils font des précommandes tout ce que je partage j'adore ah si il y a la marque Oden aussi que je découvre en ce moment c'est des cosmétiques visages notamment des huiles parce qu'en fait tu vois c'est le genre de marque où t'as le truc écologique c'est sourcé en France les plantes poussent en France ils font tout artisanalement et tout machin t'as tout un truc d'eux mais la sensorialité des produits elle est ouf les huiles elles sont trop bon c'est trop agréable l'huile démaquillante elle est trop trop bien et les packagings sont jolis, tout est en vert et en fait c'est ça que je kiffe aussi maintenant t'as des marques vraiment où au-delà de c'est écologique, c'est sain et tout bah en fait juste tu kiffes ta routine du soir, des maquillages et tout parce que t'as vraiment des produits qui sont sensoriellement trop chouettes.

  • Speaker #1

    Ouais c'est clair moi j'ai le gommage et le gommage est vraiment pour le coup t'as la peau.

  • Speaker #0

    Le gommage visage ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'ai jamais testé je crois oh

  • Speaker #1

    Il est formidable. En fait, c'est sous forme de poudre. Donc effectivement, tu as ce petit flacon en verre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    C'est de la poudre. Donc tu mets ce que tu veux selon ce que tu veux comme grain, en fait. Franchement, ça te fait une peau. Mais tellement franchement. Pareil, je découvre cette marque et elle est trop bien. Je recommande 100%.

  • Speaker #0

    Et les engagements sont top.

  • Speaker #1

    Dernière chose, est-ce que tu as des noms justement de femmes ou d'hommes, tu sais quoi, on va ouvrir le truc, inspirants à partager ?

  • Speaker #0

    Alors pour ça, j'avais fait mon petit travail du coup, mais...

  • Speaker #1

    Du coup, j'avais fait mes devoirs.

  • Speaker #0

    Je te jure. Mais en fait, je me suis dit, par exemple, dans les créateurs, créatrices de contenu et tout, je ne savais pas forcément qui partager, parce qu'au début, je me suis dit, c'est dans les créateurs de contenu et tout. Et qui est-ce qui m'inspire réellement au quotidien ? Et j'ai eu du mal à trouver, c'est fou quand même. Je pense qu'en fait, dans les créateurs que je suis, je prends plein de petites choses, mais il n'y a pas une personne où je me dis « Waouh, je suis fan de son mode de vie, j'adore et tout » . Il y a toujours des petites choses que je prends, soit sur la parentalité, soit sur... Je ne sais pas, mais plein de petites choses. Mais du coup, je m'étais dit que je parlerais du livre que j'ai lu récemment, qui s'appelle « Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo » de Charlotte Meyer. Et en fait, dans ce livre-là, elle a été interrogée. Plein de familles et de personnes qui ont mis en place des choses dans leur vie, qui ont osé pour le coup de fou, mais qui ont mis en place des choses et qui vivent de façon alternative. Donc, il y en a, je ne sais pas, qui vont vivre dans des éco-villages. Il y en a qui vivent dans des yurtes. Il y en a qui font l'IEF, donc l'instruction en famille. Il y en a qui... Enfin, il y a plein, plein de choses. Il y a des naturopathes. Il y a des... plein de personnes en fait qui ont choisi de faire différemment et j'ai trouvé ce livre trop bien parce que ça m'a vraiment pour le coup inspiré dans le sens où je me suis dit mais ils vivent comme ça en fait mais je me suis dit eux ils s'interdisent rien en fait ils disent pas bah ma vie ça va être il faut que je travaille il faut que je fasse ci il faut que je fasse ça vraiment ils se sont dit qu'est ce que j'aime dans la vie bah je vais me construire la vie avec tous les petits trucs que j'aime et ils les ont et en fait ça m'a vraiment donné le la réflexion de me dire que rien n'était impossible et malgré cette société des fois on a envie de nous faire rentrer dans un cadre et de nous dire ta vie sera comme ci comme ça tu peux décider de partir de ton appart et d'aller vivre en forêt si t'en as envie il n'y a pas qui va t'empêcher et du coup j'ai trouvé ça trop trop cool pareil pour l'éducation des enfants c'est vraiment super inspirant ce livre je le noterai toi tu veux d'autres enfants ? j'aimerais bien oui

  • Speaker #1

    Ouais, ce serait un projet, par exemple.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait un projet, mais après, c'est très compliqué parce que j'ai tellement vécu une période de postpartum difficile, plus la séparation, plus faire le deuil de ta vie de famille que tu pensais être. Et en fait, maintenant, en plus de ça, je sais ce que je veux donner à mon enfant, comme ce que j'ai donné à ma fille, et c'est énorme, quoi. C'est un travail à temps plein. Je sais que la première année... C'est l'allaitement, c'est vraiment une présence. Et encore aujourd'hui, du coup, c'est difficile. Je ne peux plus m'engager dans ce projet comme j'aurais pu le faire avant en me disant « trop bien, je vais avoir un enfant » . Bon, il y aura des petits changements, des petits trucs, mais en fait, non, ça va être un bouleversement de fou. Au-delà de « c'est ton enfant toute la vie » , c'est toute l'énergie que je veux donner là-dedans. Ce n'est plus un truc que j'aurais pu prendre à la légère, même si ça a toujours été hyper important et tout. Mais voilà, maintenant, j'ai conscience.

  • Speaker #1

    De toute façon, c'est ça. C'est que j'allais dire, quand tu l'as vécu, maintenant, tu sais ce que c'est les enjeux. Ce n'est pas juste, tu te dis, je veux un enfant, j'ai envie d'avoir un enfant. En fait, tu ne te rends pas du tout compte de tout ce que ça implique. C'est sûr qu'à partir du moment où tu l'as vécu, même si tu as très envie d'en avoir un autre, tu dis, alors, par contre, il va falloir quand même prévoir certaines choses. C'est ça. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux rajouter ?

  • Speaker #0

    Écoute, non, c'était un plaisir d'échanger avec toi. C'est toujours très enrichissant. Je suis contente d'avoir... répondu à ton appel d'intervenir dans ce podcast et c'est chouette au final c'est ce que je me dis toujours c'est que l'échange humain c'est tellement cool même si on est en visio et tout ouais ouais ça reste hyper intéressant ouais bien sûr ouais ouais c'est clair

  • Speaker #1

    pour moi aussi c'était un plaisir en tout cas j'avais pas trop de doute parce que forcément moi je te suivais donc je te connaissais un petit peu à travers la réseau même si on voit que 2% de ce que la personne allait et puis je pense que ça fait du bien aussi la façon dont on t'amène les choses elle nous permet aussi de se comme je le percevais tu vois déjà mais de désacraliser aussi certaines choses, de démystifier un petit peu le sujet justement pour les personnes à qui ça parle pas du tout aussi c'est hyper cool tu vois ... merci beaucoup Léa en tout cas merci à toi j'espère que t'auras passé un bon moment j'espère que les gens passeront un bon moment mais j'ai absolument aucun doute là dessus et je te souhaite une bonne continuation et peut-être à bientôt un

  • Speaker #2

    grand merci à vous pour votre écoute j'espère que cet épisode vous aura éclairé peut-être vous aura fait sourire en tout cas s'il vous a plu N'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite !

  • Speaker #1

    Non, ça ne peut rien dire,

  • Speaker #2

    à très vite.

  • Speaker #1

    Et bisous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Léa

    00:40

  • Discussion sur le minimalisme et l'écologie au quotidien

    01:20

  • Les défis de la maternité et de la création de contenu

    02:28

  • L'histoire de Léa et son parcours vers l'entrepreneuriat

    05:50

  • Conclusion et conseils pour oser changer de vie

    01:18:08

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Description

🌱 Et si l'écologie devenait la clé pour vivre une vie plus épanouissante et authentique ?


👀Si vous aussi, vous vous demandez :

  • Qu'est ce que le minimalisme ?

  • Comment on fait pour allier une activité de création de contenu avec la maternité ?

  • Est-ce possible d'être écolo ET maman (solo) ?


🦋Dans cet épisode vous découvrirez :

  • Lea, @lecomptoirdurable, pour celles qui ne la connaissent pas encore

  • Comment transformer son quotidien petit pas par petit pas

  • Comment oser un mode de vie durable et minimaliste, tout en restant cool

  • Comment percevoir une transition écolo comme une véritable opportunité d'améliorer notre qualité de vie.


Dans un monde où la surconsommation et le stress quotidien nous poussent à oublier ce qui est vraiment important, cet échange nous pousse à conscientiser qu'il est grand temps de revenir à nos essentiels.

Léa, avec sa passion et sa détermination, prouve qu'il est possible de vivre en accord avec ses valeurs tout en élevant sa fille.


**

👉Les références de l'épisode, avec Léa @lecomptoirdurable


-Son podcast "Au comptoir durable"

-L'application "Geev" pour faire don de ce dont vous ne voulez plus

-La légende du colibri avec plus de précision juste ici, une légende amérindienne racontée par Pierre Rahbi

-Livre "Les Enfants de l'Apocalypse - Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo" de Charlotte Mayer dispo ici


🥰Marques "amies" recommandées par Lea :


AGLAIA

LES COTONS DE ROMANE

MALINE

MON CARRE NATURE

NUANCE LACTEE

ODEN

WE DRESS FAIR

ZED


**

👉Venez me retrouver sur instagram : @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter.

💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir de recevoir Léa, le comptoir durable sur Instagram, qui nous livre toutes ses astuces et tips au quotidien pour aller vers le minimalisme et l'écologie simple. Léa a cette personnalité qui aide à décomplexer, démystifier vraiment le sujet de l'écologie et fait partie de ces femmes qui ont osé. Tout ce que nous avons pu citer, que ce soit des marques, que ce soit des applications, que ce soit le podcast de Léa, vous pourrez tout retrouver. dans la description de cet épisode. Je vous souhaite de passer un aussi beau moment que moi j'ai pu passer en enregistrant cet épisode avec Léa. Et je vous laisse avec notre conversation.

  • Speaker #1

    Donc déjà Léa, je suis super contente que tu aies accepté cette invitation. J'avais trop hâte de passer ce petit moment avec toi, de te connaître. Et je pense au-delà de ça que tu as vraiment beaucoup de choses à nous apprendre, à partager. Puisque pour le coup tu fais partie de ces femmes qui osent, qui ont osé, qui sont des sources d'inspiration au quotidien et là pour le coup on peut vraiment parler de quotidien parce que c'est un petit peu ton cœur de cible on va dire. Alors voilà donc j'ai fait une petite biographie comme je l'ai pour présenter un petit peu ceux qui ne te connaissent pas. Donc je t'ai découverte moi il y a quelques je pense mois si ce n'est une petite année je pense sur les réseaux et je suis tout de suite tombée sous le charme et pourtant je pense que je suis... pas forcément la cible à la base et pourtant je suis vraiment tombée sous le charme de la simplicité de ton contenu, des astuces écologiques, ok pour notre santé, aux astuces simples qui désacralisent le minimalisme mais au-delà de ça l'écologie je pense globalement et qui donnent clairement envie de jeter l'inutile pour laisser plus de place à l'immatériel et à la simplicité. Forcément ton contenu me parle mais au-delà de ça je me demande, à titre personnel, Quand je cède à un énième jouet ou à une énième paire de chaussettes Spiderman ou que je me dis « fuck off, je rachète du sopalin » , Léa commence à intégrer du PQ réutilisable dans son quotidien. Alors voilà, je me demande comment tu fais. Je suis loin derrière toi, on est nombreuses à être, je pense, loin derrière toi et ça fait du bien de voir du contenu simple et qui décomplexe un petit peu. Tout ce monde-là qui ne ramène pas autant de monde qu'on voudrait, mais en tout cas, c'est chouette de lire et de voir ton contenu. Voilà, donc aujourd'hui, j'avais envie de partager à la communauté, à la osée, ton contenu ultra riche et éducatif. Pas forcément pour pousser au minimalisme, comme je disais, mais plutôt pour nous, pour vous, les auditeurs, les auditrices. vous invitez à revenir aux essentiels. Il y a cette notion qui me parle beaucoup. Et au-delà de ça, dans le fait d'oser, oser se lancer dans la création de contenu quand on est au chômage, si j'ai bien compris, c'était le cas. Quand on a un enfant à charge 80, voire 90 % du temps, ça doit être un sacré challenge. Et oser aller sur un terrain... Encore trop peu déblayée, c'est aussi culottée. Alors bienvenue Léa et bravo d'avoir osé.

  • Speaker #2

    Merci, quelle belle présentation. Je suis touchée.

  • Speaker #1

    Ça va ? Je me suis... Merci de ma petite larme.

  • Speaker #2

    Tu as quand même réussi à parler de tes cours utilisables pendant ma présentation, mais ça passe, je l'accepte. Eh,

  • Speaker #1

    ça quand même. Non mais là je me suis dit, franchement, bon je vais éviter de dévier, mais j'ai vu ton poste, je me suis dit, ah d'accord, on en est là. on en est là donc après cette petite présentation je vais te laisser parler déjà est-ce que tu as pris connaissance des questions en amont ?

  • Speaker #2

    oui, est-ce que c'est de la triche ?

  • Speaker #1

    non ça va mais ça m'intéresse, je précise qu'en fait quand du coup je reçois une invitée sur le podcast elle a le choix moi j'aime bien donner le choix parce que je suis ascendant balance et que moi je ne sais jamais choisir, je laisse le choix de lire ou pas le petit fascicule, le petit PDF que j'envoie à tout le monde. Donc du coup, c'est ma première question. Tu as lu les questions ? Oui ? Non, tu n'as pas triché.

  • Speaker #2

    Oui, mais j'ai lu pour... voir si vraiment il y avait certaines questions sur lesquelles je me disais, oula, je n'ai pas de réponse ou quoi. Mais après, je n'ai pas construit des réponses argumentées pour chaque question. Je voulais que ça reste mon panique.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je te l'ai précisé, mais en soi, moi aussi, ça me sécurise, ça me fait une trame, mais ce n'est pas nécessairement, je ne vais peut-être pas tout dire. Je vais peut-être pas te poser toutes les questions, mais ça m'intéresse du coup de savoir un petit peu, en fonction de ta personnalité, si t'as eu envie de regarder ou tu t'es dit vas-y Yolo, je me laisse pas en démarre.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien quand même. J'aime bien avoir le contrôle sur le truc.

  • Speaker #1

    Un petit côté... Je comprends. Je pense que j'aurais fait pareil. Et du coup, raconte-moi, c'est quoi ton histoire en quelques mots ?

  • Speaker #2

    On va commencer par la base. Donc je suis Léa, j'ai 32 ans et je suis maman d'une petite... Alma qui a 5 ans. Actuellement, je suis maman solo depuis les 1 an et demi, même pas, depuis les 1 an de ma fille à peu près. Et j'habite dans le centre de la France. Je fais de la création de contenu du coup. Je parle sur Instagram, TikTok, YouTube et maintenant mon podcast de l'écologie, du minimalisme, mais comme tu le disais au plus large sens du terme de vraiment la simplicité au quotidien et de revenir à ce qui est ... essentielle pour nous.

  • Speaker #1

    Forcément, ça résonne parce que moi, j'ai 32 ans, j'ai un petit garçon de 5 ans et je me suis séparée, il avait un an. Ah,

  • Speaker #2

    et ben voilà. On est...

  • Speaker #1

    Ça me parle beaucoup. Alors du coup, toi, t'es quel genre de maman, par exemple ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis quand même très maman poule. Avec ma fille, on a vraiment une relation qui est très fusionnelle. J'ai une enfant aussi qui est très fusionnelle, qui est très collée à moi. Je l'ai allaitée pendant un an et au-delà de ça, c'est son caractère aussi qui fait qu'elle est très très très maman. Aussi parce que j'ai toujours été là et j'ai toujours été sa figure, je pense, d'attachement principal depuis qu'elle est petite. On vit toutes les deux là maintenant, vraiment depuis quatre ans. Donc ouais, on est très très fusionnels. Elle dort encore avec moi. On a vraiment une relation qui est très... qui est très comme ça, mais en même temps, je suis maman poule dans le sens où on a cette fusion, cette connexion. Mais je la laisse aussi, je lui laisse aussi beaucoup de liberté. Vraiment, je n'ai pas envie d'être cette personne qui projette sur son enfant ce qu'elle veut pour elle ou qui n'a pas eu, etc. Donc, j'essaie vraiment de lui laisser, de la laisser être ce qu'elle veut être. Mais en même temps, voilà, elle est encore petite, donc on est très, très proches.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait combien de temps que tu es entrepreneuse ?

  • Speaker #2

    Là, ça va faire 7 ans. Ça fait 7 ans, ce mois-ci. Ça fait 7 ans, ce que je me dis des fois. Ça ne fait vraiment pas longtemps, quelques mois que je vis ma création de contenu. Mais ça fait 7 ans parce que j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Avant de me lancer dans la création de contenu et tout. En fait, j'étais en CDI et j'écoutais justement des podcasts. sur l'écologie, enfin moi mon mode de vie changeait petit à petit et en fait mon CDI c'était vraiment un CDI marketing communication avec tout ce qui était, on faisait beaucoup de flyers, beaucoup d'affiches quand il y avait une affiche qui plaisait pas au patron on jetait les cent mille affiches qu'on avait produit pour les refaire le mois d'après c'était vraiment beaucoup de gaspillage beaucoup de choses en fait j'étais complètement dans une dysonance cognitive où moi j'essayais de faire plein de petites choses dans mon quotidien pour justement être plus écolo Et mon métier, c'était tout l'inverse. Et donc, en parallèle de mon CDI, j'ai commencé. Je me suis dit, en fait, je veux changer de voie professionnelle parce que là, je ne m'y retrouve plus. Et du coup, j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Et c'est là, en fait, que je me suis lancée sur Insta, où j'ai partagé finalement mon quotidien, les petits gestes que je mettais en place. À l'époque, c'était en 2018, donc c'était beaucoup moins connu que maintenant. Et après, j'ai commencé par lancer ma boutique en ligne.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, cette boutique en ligne ?

  • Speaker #2

    Non, elle n'existe plus, puisqu'après, j'ai eu mon enfant. En fait, cette boutique, j'ai lancé mes réseaux en mars 2018. Ensuite, j'ai fait un crowdfunding. Comme j'avais déjà une communauté de 10 000 abonnés sur Instagram, ça a bien pris. Les gens étaient super soutenants. Après, la boutique, c'était vraiment un business model où je vendais. si tu veux, des brosses vaisselle, des cotons lavables, donc des choses qui sont très très accessibles en termes de prix. Mais moi, je n'avais pas du tout calculé mon business model. C'est-à-dire que ces choses-là, il faut en vendre beaucoup pour faire un bon chiffre d'affaires. Et moi, je m'étais dit, je veux faire ça parce que c'est trop bien, c'est ce que j'utilise, j'en parle au quotidien et tout. Je m'étais dit, je n'avais pas calculé qu'il faudrait que j'en vende des milliers et des milliers et qu'en plus, je stockais tout chez moi. Donc en fait, quand tu grossis, ça commence à être compliqué. Et vraiment, au moment où j'ai eu ma fille, ça a été très compliqué parce qu'elle ne voulait pas de tout ça. Elle voulait être en portage, donc je la portais tout le temps. Il fallait que je fasse les colis. En même temps, j'allais à la poste en portage avec mes 15 000 colis à poster. Je faisais tout moi-même. Et du coup, là, je me suis dit, waouh, c'était trop, trop, trop compliqué. Donc, j'ai stoppé la boutique aussi parce que ça ne me faisait pas un chiffre d'affaires qui était hyper intéressant. Et du coup, toute l'énergie que je mettais dedans, ça ne me faisait même pas gagner ma vie, en fait. Donc, je me suis dit, bon, il y a quelque chose qui ne va pas. Et finalement... En parallèle de ça, j'avais développé une communauté de 20 000 abonnés sur Instagram. J'avais des marques qui me contactaient de temps en temps, mais moins parce que j'avais l'enseigne entre guillemets boutique en ligne zéro déchet. Donc, j'étais déjà une marque. Et en fait, je me suis dit, je vais essayer d'axer plus sur la création de contenu, de lancer ma chaîne YouTube. Et à partir de là, j'ai fait de la création de contenu sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, tu partages aussi des... pas que des produits, je veux dire, ça va être vraiment aussi dans des modes de fonctionnement, tu vois. Est-ce que ça a toujours été le cas ou ça, c'est venu petit à petit parce que ça faisait forcément sens ? Oui. Tu vois.

  • Speaker #2

    Non, ça a toujours été le cas aussi, peut-être un peu moins parce qu'au début, j'étais très zéro déchet. C'était vraiment ma niche, c'était le zéro déchet. J'ai découvert ça, j'étais à fond dedans. Je voulais partager tous les produits, toutes les petites choses qu'on pouvait mettre en place. Donc, c'était vraiment très accès écologie, zéro déchet. Et... Et en fait, c'était vraiment le début d'Insta, où j'ai fait un challenge aussi qui a bien marché, etc. Où en fait, il fallait changer chaque jour une habitude. Mais dans ces habitudes-là, j'avais aussi d'autres habitudes qui n'étaient pas forcément axées sur les produits. En fait, quand je me suis dit, je vais faire une boutique en ligne zéro déchet, j'avais déjà des compétences de mon CDI, etc. De mes expériences passées en marketing, communication. Je me suis dit, les gens, ils ne vont pas me suivre parce que je ne parle que de mes produits. Je savais bien qu'il fallait aussi que je parle du mode de vie autour. du fonctionnement et en fait j'ai l'impression que c'est plutôt ça qui m'a fait kiffer que de vendre des produits au final. Donc c'est ça que j'ai continué et j'ai trop aimé développer ma communauté, avoir des retours, avoir des gens qui me disent bah ouais ça ça m'a sensibilisé et tout. C'est ça qui m'a plus nourri finalement que ma boutique.

  • Speaker #1

    Ok ok. Ouais et du coup tu disais que ça faisait que quelques mois que t'arrivais à vivre vraiment de la création de contenu.

  • Speaker #2

    Ouais ça fait que quelques mois je crois depuis sept... septembre, octobre, que j'arrive à en vivre. Et encore, tu sais trop, jamais trop, parce que d'un mois à un autre, tu peux ne plus avoir de contrat. Je suis en train d'essayer d'accepter que c'est comme ça, en fait, que ça fonctionne comme ça, quand t'es en freelance, c'est comme ça, et dans la création de contenu, c'est comme ça. Et que, par exemple, l'année prochaine, j'ai aucun contrat de prévu, parce que les contrats se font d'un mois à l'autre, des fois d'une semaine à l'autre.

  • Speaker #1

    Ça peut être la semaine, et tout, quoi.

  • Speaker #2

    C'est ça. Donc après ça dépend avec quelle marque. Si c'est des marques par exemple que j'ai déjà testées, si c'est des marques qu'il faut que je teste, ça prend plus longtemps et tout. Mais oui, c'est vraiment du jour au lendemain, enfin le mois d'après, dans 2-3 mois, t'as pas forcément de choses de prévues. Donc c'est une autre organisation. Surtout moi, je pense mentalement, il faut que je me dise que c'est bon, c'est comme ça, ça fonctionne comme ça et que voilà. Mais ouais, là sinon, ça a été des années et des années où j'ai... J'ai fonctionné avec mon chômage du coup de mon CDI. Au début, j'étais en congé maternité. Et ensuite, j'ai cumulé le chômage de mon CDI, de mon alternance d'avant. Parce qu'en fait, quand tu es entrepreneur, tu peux cumuler ton... J'avais un chômage qui était déjà ouvert. Et après, j'ai repris mon chômage de CDI. Donc, j'ai eu quatre ans de chômage.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    Parce que je travaillais en parallèle en fait. Parce que je déclarais tous les mois mon chiffre d'affaires à Pôle emploi, etc. Et en fait, ils compensent, ils te donnent ton chômage en fonction de ton chiffre d'affaires. Donc ça, ça m'a permis de développer mon activité. Et puis en parallèle, très clairement, de m'occuper de ma fille que j'ai eue déjà au début de neuf mois toute seule. Ensuite, on a dû déménager, etc. De me reconstruire une vie finalement. Donc voilà. Et depuis, il n'y a que depuis vraiment qu'elle est là à l'école que je peux vraiment me concentrer sur ma création de contenu.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à justement ce que tu disais, les marques. qui te contacte et tout, et je vais la poser maintenant parce que je risque de l'oublier, même si ça n'a pas vraiment de sens dans la trame que j'avais mise, mais je constate beaucoup, j'ai une petite conscience écolo, je ne suis pas non plus dans la surconsommation, je suis quand même assez informée si tu veux. Je ne suis pas au tout début du chemin, tu vois, à ce niveau-là. Je ne suis pas parfaite, mais je ne suis pas au tout début du chemin. Mais tu vois je me pose la question quand moi je pense que ça fait des années que j'utilise une marque et que tout d'un coup en fait je vois que c'est pas du tout ok ni pour la planète ni pour nous. Tu vois je me pose la question comment t'arrives à déterminer justement une marque qui va te contacter et qui va te dire bah voilà crée du contenu pour nous. Comment t'arrives à savoir si c'est vraiment une marque fiable on va dire tu vois.

  • Speaker #2

    Franchement maintenant je le vois grave facilement.

  • Speaker #1

    Ah ouais !

  • Speaker #2

    Cette série va dire...

  • Speaker #1

    Tout ce qui est greenwashing, etc. Enfin tu vois...

  • Speaker #2

    Ouais franchement ça se voit. En fait des fois j'ai l'impression même les marques elles font pas d'efforts dans un truc. Tu vois sur les sites où t'as déjà la roue qui tourne là, où t'as des pop-up de partout, où déjà on te dit qu'il faut gagner ça, que t'as déjà moins 10€ sur le produit et tout, alors que t'as... je sais pas quand il y a trop de promo... Quand il n'y a aucune transparence sur où sont faits les produits, comment ils sont faits, si tu vas dans FAQ et que c'est juste comment renvoyer ma livraison, etc., et que tu n'as aucune réponse aux questions sur les produits, je ne sais pas, il y a trop de trucs où des fois, en fait, dès que ça me semble bizarre, je n'y vais pas. Et de toute façon, c'est des produits que je consommerais moi ou que je recommanderais à mes proches qui ont ce besoin. Donc globalement... Franchement, ma sélection de marques avec qui travailler, elle est plus simple que ma sélection de marques que je consomme moi, par exemple. Parce que je vais faire beaucoup plus attention en plus à qui est-ce que je vais recommander à tout le monde que ce que je vais consommer moi. Des fois, moi, comme tu disais, je vais acheter une peluche pas de patrouille à ma fille ou des chaussettes je ne sais pas quoi, parce que je sais que pourtant ce n'est pas ouf, mais sur le moment, elle les veut absolument. On a négocié un truc, ceci, cela. Sauf que ça, je ne vais pas le recommander à ma communauté. Mais dans ce que je recommande, souvent, c'est des marques qui sont quand même très engagées. Et ça ne se voit pas parce que j'arrive vraiment à le voir. Souvent, la fondatrice va te parler directement. Ça va être beaucoup plus humain, beaucoup plus accessible. Et après, les choses où je ne le sens pas trop, où ça ne me parle pas, je n'y vais pas.

  • Speaker #1

    J'imagine. Et du coup, j'en reviens du coup au fait que tu entreprennes aujourd'hui, quoi qu'il arrive, ça fait 7 ans que tu entreprends, peu importe dans quel secteur et peu importe si c'est une boutique en ligne ou juste de la création de contenu. T'es quel type d'entrepreneuse ? Est-ce que t'es une entrepreneuse dans l'âme ? Est-ce que t'as toujours 1000 idées à la seconde ? Ou est-ce que t'es plutôt carré, tu vas droit au but, t'as des objectifs ? Est-ce que tu planifies tout ? Parle-moi de ce que tu es.

  • Speaker #2

    Alors à la base, je ne suis pas du tout entrepreneuse dans l'âme. Mais jamais de ma vie, si on m'avait dit que j'aurais une micro-entreprise, je me serais dit, bien sûr, ça me semble évident. Mais pas du tout. Moi, je pensais toute ma vie que j'aurais un CDI tranquillus. Pourquoi se prendre la tête à créer son entreprise et tout ? Je n'avais vraiment pas ce truc. Et en plus, j'avais cette vision de les entrepreneurs, en fait, ils ont un produit de fou, une invention. qui va marcher dans le monde entier. Je voyais le truc énorme en fait et pour moi c'était beaucoup trop compliqué, beaucoup trop de prise de tête. Et limite je sais pas comment je me suis retrouvée à être entrepreneur. J'ai l'impression que c'est juste quelque chose qui m'animait et je l'ai fait petit à petit. Et en fait des fois j'ai encore du mal à croire que c'est mon travail et à me dire et à me légitimer, à me dire mais si en fait là c'est ton travail. C'est pour ça que les quelques mois, depuis quelques mois où je gagne vraiment de l'argent, je me dis mais en fait là c'est bon. Je gagne autant que je gagnais avant en CDI, donc c'est vraiment mon travail. Mais ouais, je ne sais pas, j'ai eu cette petite... Ces choses dans mon CDI qui étaient incohérentes et où je me suis dit, je vais me lancer. Et donc, j'ai créé ma boutique en parallèle de mon CDI. Donc, j'avais encore mon CDI au cas où. J'ai commencé à créer sur mes réseaux. Finalement, ça a pris, j'ai eu 10K en 6 mois. Je me suis dit, oula, il y a quand même quelque chose. mais bon et puis en plus après je suis tombée enceinte j'étais encore en CDI donc j'ai eu mon congé maternité et en fait là je me suis dit je sens que je vais pas rentrer de mon congé maternité que je reviendrai pas parce qu'en parallèle j'avais créé ma boutique qui commençait à prendre et je me suis dit je pense que là c'est ça a été plus des choses de la vie qui font que je me suis retrouvée à Versa que je me suis toujours dit je serai entrepreneur

  • Speaker #1

    Je crois que c'est exactement ce que je dis dans l'épisode 2 où je parle justement de mon parcours, c'est qu'en fait, quand on te dit ça, tu te dis mais jamais c'est réservé à une élite d'entreprendre, c'est pas du tout pour moi. Grave. Et effectivement, j'avais cette vision aussi.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que je me suis reconnue quand j'ai écouté l'épisode aussi.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu te sens, à part ce petit syndrome de l'imposteur et à part ce manque de visibilité sur les revenus qu'on a évidemment, surtout quand je pense... Il y a cette notion aussi quand on est maman et qu'on a du coup, surtout quand on est maman solo alors... même quand on refait sa vie ou quoi que ce soit et qu'on n'est plus le seul adulte dans le foyer, tu restes quand même la mère de ta fille, moi je reste quand même la mère de mon fils, et quand même nous qui sommes à la base de leur sécurité matérielle, j'ai envie de te dire, et du coup tu as cette peur toujours du lendemain. Ma question c'est, au-delà de ce manque de visibilité qui, comme tu dis, je pense qu'en fait c'est le fait d'entreprendre, c'est ça en fait, il n'y a pas de sujet. Et ce petit syndrome de l'imposteur, ce manque de légitimité que tu ressens, est-ce que tu te sens bien dans ta place d'entrepreneur ? Est-ce qu'aujourd'hui, tu te sens alignée ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr que je me sens alignée dans ce métier, parce qu'en plus, j'ai fait un bilan de compétences il y a quelque temps avec une de mes amies. Et en fait, on rejoignait toutes mes valeurs, tout ce que je voulais dans un taf et tout. J'étais là, mais je l'ai déjà en fait. C'était l'époque où du coup, je n'arrivais pas à gagner ma vie avec ça. Et c'était si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Mais en fait, j'avais vraiment tout. Le fait de partager, de transmettre des valeurs, d'avoir des retours positifs. Vraiment cette impression, de contribuer à quelque chose, de faire avancer les choses. Et en même temps, je mets à profit mes compétences marketing et communication, parce que j'adore ça aussi. Travailler avec des marques, du coup, leur donner de la visibilité, parce que je trouve que... il y a certaines marques qui en manquent alors qu'elles font des choses super. Vraiment, il y a tout qui me correspond. Mais après, c'est sûr que tu as l'autre partie, le revers de la médaille, où c'est financièrement, tu ne sais pas trop. Et comme je disais, si tu ne sais pas trop, vraiment, ça se trouve, dans deux mois, je fais zéro euro, vraiment. Après, ça fait partie de ma personnalité, je pense, où j'ai besoin vraiment d'un cadre. C'est ça qui est très bizarre. C'est pour ça que je ne pensais jamais être en... en auto-entreprise parce que j'ai besoin vraiment d'avoir une sécurité. Et donc, c'est pour ça que je suis un petit peu angoissée de « mais si demain tout s'arrête et si demain ça ne marche plus, etc. » Alors que ça fait quand même des années que je fais ça et que là, depuis quelques temps, je vois bien que si j'arrive à avoir des revenus qui sont réguliers et ça ne s'arrête pas comme ça et j'ai de plus en plus de demandes. Et en plus de ça, c'est que j'ai de l'argent de côté. C'est ça, c'est que je me dis « mais si en fait, demain, je n'ai pas de contrat, c'est bon en fait. » Donc, j'essaie de me dire à moi-même. de me dire mais c'est bon j'ai de l'argent de côté, j'ai mis de l'argent de côté pour ça en cumulant des fois mon chômage et mon chiffre d'affaires. Donc j'essaie de me rassurer mais je pense que c'est dans ma personnalité qui fait que je me dis toujours et si et si, donc je prévois. Mais ce qui fait aussi que ça fonctionne dans un sens parce que j'arrive à anticiper, à essayer de m'organiser, à être cadré et tout. Mais ça vient avec le fait que des fois j'angoisse un peu quoi.

  • Speaker #1

    Ouais ouais après je pense que vraiment ça c'est comme tu dis le revers de la médaille c'est qu'à la fois il y a cette immense liberté. que tu vas avoir dans ce que tu fais, à décider avec qui tu bosses, avec qui... Et à la fois, bah ouais, t'es toujours dans ce... Et je pense que t'as le bon raisonnement de te dire, mais attends, je suis quand même assez organisée et j'ai assez les pieds sur terre pour mettre des sous de côté et me dire, demain, même si il se passe pas autant de choses qu'il doit se passer, je suis tranquille pendant un moment, je peux quand même dormir sur mes deux oreilles, quoi.

  • Speaker #2

    Surtout que je me dis au pire, il se passe quoi ? En fait, je vais au supermarché du coin et j'ai un job. Des fois, je me dis, mais tu ne vas pas... Après, c'est difficile parce que c'est sa propre angoisse. Mais je sais très bien que je pourrais faire autre chose.

  • Speaker #1

    Mais clairement, je me dis tout le temps ça. Je me dis, attends, moi, je suis quand même dans une région où les gens viennent bosser, si tu veux. Donc, si vraiment, un jour, tout doit se casser la gueule, en fait... autant mettre l'énergie que j'ai à angoisser et à avoir peur, autant la mettre dans de la création et dans des projets. Parce que je sais très bien que si jamais je suis vraiment en galère, il n'y aura pas de sujet. Ni toi ni moi débiles, on trouvera du boulot. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais bon, ça ne se contrôle pas, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne se contrôle pas. Je pense vraiment, le job, et je pense que c'est l'expérience, les années d'entreprenariat qui font que tu acquiers justement cette... de confiance en l'avenir, en toi-même.

  • Speaker #2

    Et encore, j'écoutais le podcast d'une influenceuse qui a je ne sais combien d'abonnés et tout et qui parlait justement du fait de travailler seule et elle disait j'ai toujours peur que demain tout s'arrête et tout et je dis là quoi ? Mais elle fait des contrats avec des marques. Ouais c'est ça et là je me suis dit ok donc en fait tout le monde, j'ai l'impression que quand t'as un peu cette personnalité, tous les entrepreneurs se disent un peu si demain tout s'arrête alors que ... Elle, clairement, elle est dans une agence. À la fin, il y a tout un truc autour d'elle qui fait qu'elle a des milliers d'abonnés et tout. Mais en fait, on peut avoir cette angoisse-là quand même. Il faut accepter, j'ai l'impression, avec le temps peut-être, à vivre avec.

  • Speaker #1

    C'est clair. Je passe à la deuxième partie un petit peu de mon petit fascicule.

  • Speaker #2

    Très bien fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Voilà, merci, je te remercie. Pour parler justement du fait d'oser, parce que c'est quand même la baseline un petit peu du podcast et c'est pour ça, au-delà du sujet qui m'interpelle vraiment, pour ça que tu es là. Pour toi, c'est quoi oser ? À partir de quel moment on ose ?

  • Speaker #2

    Pour moi... On ose à partir du moment où, j'avais envie de dire, on sort de sa zone de confort, mais même pas, j'ai l'impression, ou à partir du moment où on change même une habitude. En fait, pour moi, oser, c'est vraiment des fois dans le petit. Ça va être, je ne sais pas, je décide d'aller marcher le matin. Et en fait, petit à petit, ça va créer d'autres choses autour. Et c'est comme ça un peu que moi, j'ai osé, entre guillemets, mon entrepreneuriat. C'est que je ne me suis pas dit, du jour au lendemain, je démissionne. je vais créer un truc ultra bien, je vais devenir entrepreneur et tout et tout. Des fois, on a cette vision, je trouve, d'oser qui est immense. Et waouh, elle a osé, c'est grand et ça paraît inaccessible. Alors qu'en fait, j'ai l'impression que c'est plus dans les petites choses, changer des habitudes au quotidien, de se dire des fois, ça va être rien, mais de se lancer, de lancer son compte Instagram sur une passion. d'ouvrir sa chaîne YouTube sur quelque chose, même si ça n'amène à rien, de commencer le tricot, j'en sais rien. Et en fait, des fois, c'est des choses comme ça qui amènent à d'autres. Quand on a une passion, après on va peut-être rencontrer d'autres, de nouvelles personnes, ça va nous amener à sortir plus, à avoir un cercle social plus différent, etc. Enfin voilà, je trouve que c'est dans les petites choses qu'on peut oser et que c'est pas forcément quelque chose d'ultra compliqué.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec toi. C'est vrai qu'on se fait un petit peu cette définition d'oser comme quelque chose où on va renverser toute la machine, alors que parfois, c'est effectivement des petites habitudes qu'on ose faire et qui nous amènent aussi à aller vers d'autres horizons derrière. Est-ce que dans ton processus de création de contenu, il y a des choses qui te demandent encore aujourd'hui d'oser ?

  • Speaker #2

    Pour ça, j'avais réfléchi à cette question pour le coup, parce que je voulais dire...

  • Speaker #1

    J'avais lu la question et je m'étais demandé qu'est-ce qu'elle veut dire, la dame ?

  • Speaker #2

    Non, mais j'avais réfléchi à justement est-ce qu'il y a des choses qui me demandent d'oser et je crois... Je crois que je m'étais dit...

  • Speaker #1

    Tu vois, je pense qu'il y a des gens pour qui... Il y a des gens qui ont des idées de ouf, des business de ouf. Mais il y a des gens qui vont avoir cette peur de se montrer, d'oser, tu vois, se mettre en avant parce que c'est faire du storytelling, tu vois. Par exemple, je pense que ça peut être un exemple de cette peur dosée dans son processus créatif. Ça va être parfois ça. J'imagine que toi, ça n'a jamais trop été le cas.

  • Speaker #2

    Non, tu vois. Non. Sur moi, non. Parce qu'en fait, j'ai cette distance où si les gens vont me dire quelque chose... Déjà, de base, j'ai une communauté qui est bienveillante, qui est super bienveillante et tout. Donc, je n'ai jamais eu de personnes qui m'ont critiqué. Ou alors, c'est de la... critique constructive et sinon quand j'ai un réel qui passe dans les dents qui je pas qui fait un million et qui d'un seul coup tu as tout le monde entier qui est pas du tout écolo et tout qui arrive sur tes côtes bas franchement ça me ça m'attend pas trop que ça parce que je me dis que je sais pas j'ai j'arrive à avoir la distance des réseaux sociaux qui serait sûrement pas le cas avec mes proches mais des gens que je connais pas ils ont leur avis et voilà donc le fait de me montrer ce qui est plus compliqué pour moi mais du coup sur la vie privée dans le sens où je trouve qu'il ya tellement de choses que j'ai envie de partager des fois mais la limite est difficile à trouver entre eux, c'est ton intimité et t'as envie de le partager et par exemple quand j'ai partagé ma séparation, dans un sens je l'ai partagé parce que j'ai dû déménager, j'explique ensuite finalement ma vie parce que les gens qui me suivent vont comprendre que je déménage que je suis séparée donc pour moi ça mérite quand même pas une explication mais que je le dise Mais après, je ne suis jamais rentrée dans les détails du pourquoi, du comment et de ma vie privée.

  • Speaker #0

    Mais je trouve qu'il y a certaines choses qui sont intéressantes parce que par rapport à ça, j'ai eu plein de mamans solo aussi qui m'ont partagé leur histoire et avec qui j'ai échangé. Donc, c'est quand même humain et c'est quand même intéressant. Après, je n'ai pas envie d'axer mon contenu non plus là-dessus. Mais pareil pour ma fille où des fois, j'ai envie de partager. Quand elle était petite, j'ai quand même pas mal partagé sur le portage, sur l'allaitement, sur l'éducation à ma façon. Mais ça reste un sujet touchy où c'est la limite. entre ma vie privée et des fois j'ose parce que je trouve ça super intéressant pour plein de sujets qui touchent beaucoup de monde mais en même temps ça reste difficile parce que c'est ta vie intime j'imagine qu'à partir du moment où tu atteins une certaine

  • Speaker #1

    communauté tu te dois aussi peut-être de partager de justement protéger ta vie privée dans le sens où il y a quand même toi t'as quoi t'as plus de 30 40 000 Plus que ça ? 30 000 personnes.

  • Speaker #0

    Ne m'en rajoute pas, ne m'en rajoute pas. C'est un petit cadeau.

  • Speaker #1

    Non, mais tu vois, qui te suivent et qui vont être amenées à voir ton contenu, même si j'imagine que les 30 000 personnes, elles ne voient pas ton contenu.

  • Speaker #0

    Oui, merci Insta.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je me dis, bah ouais, effectivement, ces personnes-là, il n'y a peut-être pas que des personnes bienveillantes qui ont besoin de savoir pourquoi tu t'es séparée, pourquoi Nani, pourquoi Nana. Et ta fille et machin, enfin tu vois, ce genre de trucs, ça me fait un petit peu flipper.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que t'aurais envie de donner comme conseil, toi, aux femmes qui souhaitent, alors du coup, je vais pas utiliser le terme oser dans le sens grande décision, mais qui souhaitent justement faire des petits changements ou modifier des choses dans leur vie, dans leur quotidien ?

  • Speaker #0

    Bah justement, d'essayer de s'ouvrir, de se lancer. Ça peut être simplement... En fait, ça fait tellement du bien dans les petites choses du quotidien. Moi, je sais que quand je suis revenue ici, j'avais arrêté la danse pendant des années. J'en avais fait pendant dix ans. Et je me suis dit, en fait, c'est bon, je me réinscris à un cours de danse. Et c'était petites choses du quotidien qui me font vraiment plaisir et animent ma vie au final. Donc je pense que je leur dirais de, je ne sais pas si elles sont en train de réfléchir à une passion, d'oser aller se renseigner, parler à certaines personnes, d'oser, tu vois. Par exemple, toi, tu as osé me faire un mail pour que je vienne ici. En fait, je trouve que vraiment, encore une fois, c'est bateau. Mais quand tu oses, des fois, tu as vraiment quelque chose, tu as quelque chose en retour. Alors que quand tu ne fais rien, tu es juste parfois dans la plainte de ce que tu n'as pas. Alors après, c'est... parfois très difficile à dire,

  • Speaker #1

    mais encore une fois dans vraiment les petites choses de mettre en place des petites choses effectivement tu vois pour le podcast c'est dingue parce que pour le coup de suite ça pop up dans ma tête de suite j'ai pensé à toi, j'ai pensé à une autre j'ai pensé à un tel, enfin une telle pour le coup parce qu'il n'y a que des femmes pour l'instant, mais bref et donc du coup je te rejoins dans le sens où ça a été facile d'oser pour moi dans le sens où je me suis dit Là, je peux pas ne pas demander, ça rejoint complètement les valeurs que j'ai, elle a l'air hyper cool, elle a l'air solaire, je suis sûre qu'elle va apporter plein de choses, et au-delà de ça, le peu de ton histoire personnelle que tu partages, va résonner de ouf en moi, tu vois, forcément. Donc, j'ai pas eu de mal, si tu veux, à t'envoyer le mail, et je me suis dit, au pire, il se passe quoi, elle me répond pas, il y en a plein qui m'ont pas répondu, hein. Et c'est pas grave, tu vois, enfin... Donc, ouais, d'oser faire des tout petits trucs comme ça, je... Ouais.

  • Speaker #0

    Et aussi, tu vois, ce que tu dis là, je trouve, c'est un peu suivre ton intuition et ton instinct. Et ça, franchement, c'est un truc de fou aussi. Parce que j'ai l'impression que des fois, il y a des choses, je ne sais pas pourquoi, mais il y a des partenariats où il y a des trucs, je ne le sens pas, genre depuis le début. Et quand j'y vais, c'est des marques, elles sont reloues. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais tu vois, elles sont reloues. Elles vont me demander 6 000 fois de refaire. Bref. Ça ne va pas matcher. Et en fait, si ça ne matche pas depuis le début, souvent, c'est que par la suite, ça va être compliqué. Et du coup, j'essaye aussi de plus, mais comme tout, quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, je ne vais pas non plus forcer parce que je sens que ça ne va pas le faire. Donc, oser, mais oser des trucs qui sont... des choses qui vous parlent vraiment et quand vous avez l'instinct que c'est la bonne chose pour vous et qu'il faut y aller.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec beaucoup de marques aujourd'hui ? Ou c'est one shot à chaque fois ? Ou est-ce qu'il y a des choses récurrentes ?

  • Speaker #0

    En général, c'est des one shot. Après, il y a des marques quand même qui... Là, je vais avoir sûrement un contrat à l'année. Il y a d'autres marques qui font que tous les trois mois et qui te renouvellent. Donc ça dépend, et franchement c'est vraiment, ça dépend vraiment, parce que ça dépend des formats, ça dépend, ouais.

  • Speaker #1

    Ok, ok, ok. Donc tu disais que toi t'as quand même une communauté assez bienveillante et que c'est, enfin t'as rarement des gens j'imagine qui, à part comme tu dis, quand le monde entier qui est battu tout écolo, mais ça t'a jamais trop touché toi justement des... des critiques négatives ou des gens qui...

  • Speaker #0

    Non, parce que ça va être... Tu vois, quand je parle de minimalisme, ça va être des gens qui te disent, je sais pas, genre... Ah bah, ça ressemble à la salle d'attente de mon docteur.

  • Speaker #1

    Ouais, OK.

  • Speaker #0

    Chez moi, tu vois, mais c'est des trucs... Des fois, ça me fait rire, franchement ! C'est pas des... Ou alors, ça va être... Ouais, quand j'ai partagé aussi sur l'école alternative de ma fille. En fait, c'est à chaque fois des gros clichés, tellement gros que ça me touche pas. pas parce qu'en fait je sais que c'est des gens qui ont pas forcément la connaissance du pourquoi du comment, pareil sur le papier toilette réutilisable il y a des gens qui mettent c'est dégueulasse, blablabla mais en fait j'explique tout dans ma vidéo, le pourquoi du comment c'est juste qu'ils écoutent pas, je pense le tout en entier et que c'est des a priori et tout donc, et j'étais à leur place aussi en plus des fois je me dis bah moi aussi j'ai pensé ça et tout, j'arrive à prendre de la distance, après ce qui est plus compliqué des fois ça va être au contraire les gens de ta communauté qui sont bienveillants et qui vont te dire les choses de façon constructive et c'est des fois plus dur que mais c'est comme tout le temps par exemple une personne qui va te dire je sais pas parce que j'ai pas trop eu le cas mais toi si demain sur une vidéo youtube il y a tout le monde qui me dit bah écoute Léa là on te reconnait plus ce que tu partages c'est vraiment pas top et tout ça va me faire trop mal au coeur alors que des gens que je connais pas qui font pas partie de ma communauté peu importe mais oui ça va plus être des choses où j'en sais rien tu vois j'ai eu l'anormon Pour mon épisode de podcast, j'ai eu un commentaire où elle m'a dit j'adore le contenu et tout, mais franchement, le son, on n'arrive pas du tout bien à entendre pour cet épisode et tout. J'étais là, oh non, mince ! Dès que je me suis dit, ça m'a trop fait mal au cœur, beaucoup plus, que je reçois un, c'est dégueulasse, ou chez toi, c'est moche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu arrives à prendre de la distance aujourd'hui sur ce genre de commentaires qui sont absolument sans profondeur,

  • Speaker #0

    en plus. Comme je disais, parce que j'ai une communauté qui est bienveillante et qui est encore petite, entre guillemets. Donc, sur... même s'il y a 37 000 personnes, t'as pas tout le monde qui commente, la plupart des gens quand même, même s'ils pensent des trucs négatifs, bah ils vont pas le dire, ils vont se désabonner en silencieux, tu vois. Donc il y a aussi ça, où je pense que plus tu deviens, t'as une grosse communauté, plus des fois tu t'en prends par la tête.

  • Speaker #1

    Mais oui, je pense que t'apprends à te détacher aussi vachement de tout ça, quoi. Moi ça m'intéresse aussi, alors moi le gros truc du minimalisme, enfin, Le tri, etc. Faire se délaisser un petit peu de l'inutile et tout, c'est un truc que j'ai beaucoup fait. Quand je suis revenue de mon voyage en Inde l'année dernière, je suis allée trois semaines en Inde, et quand je suis revenue, j'étais là, mais ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien. Ça fait dix ans que je ne l'ai pas mis, je ne sais pas pourquoi je l'ai encore.

  • Speaker #0

    Tu es partie en sac à dos ? Ouais. Ouais, du coup, après, tu dis, en fait, tu n'as plus le temps de rire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que tu vis avec rien, en fait. T'as une paire de chaussures, et surtout, je pense, au-delà de ça, tu te rends compte de la façon dont vivent les gens aussi, tu vois, autour de toi. Nous qui sommes dans une société très confortable, entre guillemets, tu vois, même quand t'as pas d'énormes moyens, t'as quand même moyen d'avoir un bon confort de vie. J'entends confort de vie vraiment dans la moyenne du confort de vie, pas... Pas les gens qui vont gagner très très bien leur vie et qui vont vivre dans des énormes villas. Pour moi, le confort de vie se résume à t'as un toit sur la tête, ton gamin mange tous les repas et il a des vêtements propres. Et toi, t'as de quoi te nourrir aussi. On est quand même dans le confort assez facilement en Occident. Et c'est vrai que quand tu vas dans des pays comme ça, qui sont hyper pauvres, où il n'y a même pas de système de ramassage des déchets... Tu rentres chez toi, tu te dis ce que je fais avec tout ça qui ne me ressemble pas, qui ne me sert à rien. Et moi, je n'ai jamais été très... Je ne suis pas du tout dans le matériel. Si tu veux, j'ai du mal à accumuler les choses et je n'ai aucun problème à me débarrasser. Pour autant, quand je suis revenue d'Inde, je reviens à mon mouton, j'ai fait un tri de ouf, mais de malade mental. Genre de fringues, d'objets, de papier, de plein de trucs. Et je ne sais pas comment c'est possible. que un an plus tard.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va vite, ça va trop vite.

  • Speaker #1

    C'est pire. Tu vois ? Et du coup, est-ce que tu pourrais me dire, toi, au début, quand tu t'es vraiment mis un peu dans ce truc-là de la simplicité et du minimalisme, c'est quoi les premiers trucs que t'as dégagés ? D'un point de vue matériel, je te parle.

  • Speaker #0

    Non, d'un point de vue matériel, mais ça c'est pareil parce qu'en fait je l'ai fait à peu près en même temps que mon changement écologique. Parce qu'en fait, l'écologie m'a amenée à réfléchir aux produits que j'utilisais et j'ai commencé notamment dans la salle de bain, à regarder la compo, à dire mais attends mais ça... Du coup ça m'a fait faire le tri parce que j'ai enlevé tous les trucs qui avaient des compos un peu dégueux, qui n'étaient pas ouf, etc. Mais je me suis rendue compte surtout que j'avais des choses qui étaient périmées, que j'avais des choses que je n'utilisais pas depuis des années. Et je pense que ça a commencé là. à me planter une petite graine. Après, j'ai fait mon dressing. Et pareil, là, je me suis dit, mais waouh, il y a tellement de vêtements que je n'utilise pas, etc. Et j'ai commencé à faire des objets de la maison. Et en fait, pour tous les encombrements, j'ai téléchargé Give. Et c'était vraiment en 2018. C'était tellement pas connu. C'était l'application, en fait, où tu donnes des choses. Et ça m'a rendu accro de donner des trucs. C'était trop satisfaisant. J'avais une maison qui avait plein de bougies, plein de déco, j'avais acheté plein de trucs à action et tout. Et petit à petit, en fait, je me suis rendu compte qu'en les donnant, ça m'apportait trop de bonheur et de plaisir, que j'avais plus à faire la poussière sur tous mes petits bibelots et tout. Les gens étaient contents parce que je leur donnais des trucs. Et moi, ça m'allégeait ma charge mentale. Et en fait, c'est à partir de là, quand vraiment j'ai donné sur cette appli, où je me suis dit, en fait, c'est trop bien de ne pas avoir beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    C'est give, tu dis comme give du verbe donner. Oui. Je le mettrai du coup dans la description. Ça, ça existe toujours, ces applis ? Oui, ça existe toujours, ces applis.

  • Speaker #0

    Oui, ça existe toujours. Et maintenant, ils sont grave développés. Parce qu'avant, c'était galère. Là, l'interface, elle était toute nulle. C'était vraiment au tout début. Mais en fait, comme j'étais sur Paris, je mettais un truc, par exemple, un livre à donner, genre dans l'heure d'après, limite, ou dans la journée, il n'y avait qu'une minute pour aller le chercher. Alors que pour moi, le truc du désencombrement, c'était l'angoisse parce qu'après, OK, tu as désencombré, tu fais quoi de tous tes trucs ?

  • Speaker #1

    Ben oui.

  • Speaker #0

    c'est limite la partie la plus facile où tu te dis j'en veux plus après t'en fais quoi et là j'avais trouvé la solution en me disant je les mettais sur Gif je te jure tout partait il y a des trucs qui sont partis j'avais de l'instécticide pour mes plantes tout et n'importe quoi mais franchement il y a encore plein de trucs tous les jouets de ma fille que ma soeur ne veut pas je les mets là dessus tout le temps je trie petit à petit et dès que j'ai trié je mets sur Gif comme ça ça part et ça va pas

  • Speaker #1

    Bah écoute, trop cool, merci pour le... J'ai su qu'il y avait ça, mais effectivement, moi au tout début aussi, et je me rappelle de cette interface un peu pourrie qui ne donnait pas du tout envie de l'utiliser. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est galère.

  • Speaker #1

    Le bon point aussi, tu donnes un petit peu ? Enfin, tu vends, tu donnes ?

  • Speaker #0

    Bah je donne pas, c'est vrai que le bon point, j'ai pas le réflexe. Alors que maintenant,

  • Speaker #1

    c'est un truc pour donner. Je souhaite faire un don ou un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. Ouais, carrément, c'est vrai. Faudrait que j'ai le réflexe. Mais ça, c'est pour des choses ponctuelles parce que je fais vraiment des tris réguliers. Je ne sais pas, j'ai trois, quatre trucs. Hop, je les mets.

  • Speaker #1

    Et du coup, toi, tu as commencé vraiment salle de bain, cuisine peut-être. Salle de bain, vêtements au début. Et ensuite ?

  • Speaker #0

    Vêtements et après, tout le petit bric-à-brac, mes bougies, des plateaux, des livres, tout ce qui traînait un peu sur les surfaces. Oui.

  • Speaker #1

    Attends, tu me donnes envie de brûler mon appart.

  • Speaker #0

    Non, pardon.

  • Speaker #1

    J'ai une espèce de grosse caisse de bougies, tu sais, déjà...

  • Speaker #0

    Entamées ?

  • Speaker #1

    Déjà entamées, enfin déjà consumées. Consumées, c'est ça, consumées. Mais je garde la caisse avec les bougies vides, les pots de bougies parce qu'ils sont jolis. Souvent, les gens, ils t'offrent des bougies. Toi, les gens, du coup, ils savent que c'est pas la peine de t'offrir ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est ça qui est bien après.

  • Speaker #1

    Ouais, donc les gens t'offrent quoi ? Des trucs non matériels, quoi.

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe trop. Je sais pas, t'arrives chez moi, t'as amené un petit plat, c'est trop bien. Je préfère que tu me fasses accueillir de la à manger que...

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est clair. C'est que matériel, tu vois. Ouais, qu'une bougie qui finira au verre et... Bah,

  • Speaker #0

    c'est pas ou la bougie, je vais la redonner, quoi. En fait, les gens savent que si tu me refais un truc, j'ai pas d'affect, tu vois, sur les objets. Donc, à moins que ce soit un truc que t'aies écrit, que t'aies des photos, un truc travaillé, n'importe quoi, sinon, j'ai... pas d'affect, donc ça va pas forcément me toucher, en plus les gens savent que ça me fait pas forcément plaisir, donc...

  • Speaker #1

    Ouais, et du coup tout ce qui est déco personnel, genre un petit peu les photos, les cadres, moi je sais que j'adore les cadres d'art ou de peinture, je trouve que ça, il y a quelque chose, tu vois, c'est clairement des encombres boutiques, parce que ça prend la poussière, comme dirait ma mère, mais il y a un côté hyper affect, tu vois, est-ce que ça t'en as quand même chez toi ?

  • Speaker #0

    Des photos oui, j'en ai dans la chambre de ma fille, il y a des photos, un shooting photo qu'on avait fait toutes les deux. Mais après tu vois, pour moi le minimalisme c'est vraiment selon chacun ce qui nous fait plaisir. Par exemple j'ai 15 plans chez moi, j'en ai partout. Tu pourrais dire que ce n'est pas minimaliste et tout. Je préfère ça, par exemple, que des bougies ou des trucs. Voilà, donc c'est mon kiff. Donc, j'ai plein de plantes. Pour d'autres, ça va être des cadres. Et pour autant, ce n'est pas pour ça. Pour moi, le minimalisme, c'est pour ça un peu mon... Ça me saoule quand on se dit que le minimalisme, c'est vraiment que tu n'as plus rien chez toi. Tu vis dans une cabane avec deux couverts. Non, en fait, ce n'est pas ça pour moi. C'est vraiment t'enlever tous ces trucs qui... qui est justement peut-être cette boîte de bougies qui te saoule, enfin les trucs qui te saoulent toi personnellement dans ton quotidien où tu passes devant elle et tu te dis il faudrait que je désencombre ça, ça me saoule qui ne te donne pas de plaisir au quotidien en fait parce que si tes oeuvres d'art tu les kiffes tous les jours, enfin même pas tous les jours mais bref tu t'aimes bien ce que ça fait dans ta maison et tu prends le temps de les regarder et ça t'apporte quelque chose, ça te rappelle des bons souvenirs et tout, bah c'est trop bien tu vois

  • Speaker #1

    Oui c'est vraiment faire le tri premièrement sur des choses qui nous apportent rien dans le quotidien en fait ... Et du coup, au-delà du tri maternel, l'absus, ça on ne fait pas. Ça on ne fait pas.

  • Speaker #0

    Le débarrage de mon enfant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ah, c'est toi aussi, tu m'as saoulée. C'est ma lèche.

  • Speaker #0

    Ciao.

  • Speaker #1

    Tu ne m'apportes pas de plaisir dans mon quotidien, d'accord ?

  • Speaker #0

    Mais si, c'est ça le problème aussi. Ils nous en apportent tellement, on ne peut pas les trier.

  • Speaker #1

    Mais par contre, tu vois, je me demande... Est-ce que ça t'avait fait faire du tri dans ta vie aussi ? Est-ce qu'il y a des gens à qui ça ne vibrait plus du tout d'un point de vue valeur et que tu as senti qu'il y a eu un éloignement quand même dans ton entourage ?

  • Speaker #0

    Ça, je ne suis pas sûre que ça soit lié à mon minimalisme matériel. Peut-être plus à l'âge qu'on prend et au fait que quand tu construis ta famille aussi, même si c'est elle avec ma fille, mais l'arrivée d'un enfant par rapport à ton entourage, ça change aussi. Il y a certaines personnes avec qui, d'un seul coup... coup, tu te rapproches beaucoup plus parce qu'ils ont un enfant aussi. D'autres personnes... C'est bizarre, tu vois, il y avait vraiment des personnes, des connaissances que j'avais du lycée ou quoi et qui finalement, on s'est retrouvées sur la même éducation, donc on va être beaucoup plus proches qu'avant, alors que d'autres personnes, ça éloigne et ça rapproche, ça dépend. Mais c'est plus, j'ai pas coupé les ponts. Pour moi, le minimalisme dans les relations, c'est pas genre du jour au lendemain, tu te dis « Hum, cette personne ne m'apporte plus rien. » ciao, tu lui dis bon bah je suis désolée tu te mets sur Guy et s'il peut te faire, il fera de toi comme ami mais c'est plus tu vois j'ai arrêté de nourrir la relation, ce qui fait que par défaut au bout d'un moment, la personne si elle la nourrit pas en face ou si elle se remet pas forcément en question c'est en fait que je mets de l'énergie là et j'achète et je consomme des choses qui m'apportent du bien, du bonheur et donc forcément dans les relations, c'est une relation qui est un peu ... tu ne t'y retrouves plus vraiment, je vais arrêter de la nourrir, arrêter de lui mettre de l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu n'as pas constaté un grand changement du jour au lendemain de gens qui t'ont prise pour une folle parce que tu t'es mise à désencombrer de ta maison ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'après j'ai vraiment aussi un noyau solide de personnes que je connais depuis la primaire. J'ai vraiment un groupe d'amis. qui en plus a un peu évolué avec moi, parce que j'ai des amis qui sont un peu dans ce même cheminement, et donc elles comprennent sans forcément mettre en pratique chez elles et tout.

  • Speaker #1

    Ok. Pour donner un petit conseil, tu vois, parce que le sujet, il m'intéresse quand même, et je pense qu'il peut intéresser beaucoup, beaucoup de monde. En tout cas, moi, je vois toujours pareil. Tu penses, quand tu as un réseau très proche, tu penses que tout le monde pense comme ton réseau très proche, alors qu'en fait, il y a des gens qui ne font pas partie de ton réseau, ils sont complètement déconnectés de toutes tes pensées et toutes tes valeurs. du coup moi je pars du principe que tout le monde est un petit peu intéressé par le sujet de l'écologie, de la planète et puis même du fait de se nourrir de choses qui sont saines et bonnes pour notre corps c'est déjà toi dans cette démarche bien-être avec le yoga et tout bah oui, oui, je pense que forcément tu vois je touche pas le cadre de la défense qui s'est jamais intéressé, enfin en tout cas pour l'instant on sait pas tu vois peut-être ...

  • Speaker #0

    C'est ton objectif ?

  • Speaker #1

    Je veux tous les rallier à ma cause. Non, mais tu vois, si tu devais justement donner un conseil pour entamer une espèce de transition quand même, pas forcément zéro déchet, mais aller vers quelque chose de plus simple, ce serait quoi le premier truc pour toi à faire ? Voilà, pour qui c'est OK, mais qui ne sait pas où aller.

  • Speaker #0

    Sur le minimalisme, plus ou moins ? Ouais. Ben, je dirais de commencer... vraiment commencer par soit une pièce, soit même un tiroir, et celle où en gros ça aura le plus d'effets. Celle où on va avoir le plus de bénéfices entre guillemets, ça peut être par exemple le dressing, parce que souvent c'est quelque chose qui est plein à craquer et en même temps on voit l'effet immédiat tout de suite. Ou les jeux en plus. Ouais voilà. ou la salle de bain. Après, moi, j'aime bien dire que soit commencer par la salle de bain ou la cuisine, parce que souvent, c'est des choses où on accumule beaucoup, beaucoup aussi. Et c'est assez simple de s'en séparer, parce que c'est vrai que les vêtements, il y a quand même l'affect, je trouve, avec les vêtements, qu'on a moins avec les cosmétiques, c'est-à-dire qu'il y a un moment, tu as des dates de péremption, donc il faut les jeter, ou tu les... Je ne sais pas, il y a moins d'affect, donc c'est peut-être plus facile dans la salle de bain ou dans la cuisine. Et je trouve qu'on voit l'effet tout de suite, parce que c'est des zones souvent qui sont très, très... où il y a énormément de produits. Ou énormément d'ustensiles, etc. Et donc, on voit vite la différence. Et en fait, quand on a envie de désencombrer, souvent, on se dit, mais en fait, je commence par où ? J'ai envie de tout faire. Et du coup, on a peur de se lancer parce qu'on commence par rien, au contraire. Donc vraiment, se focus sur une pièce. Faire une pièce à la fois, voir ce que ça nous apporte. Et après, à ce moment-là, passer pièce par pièce.

  • Speaker #1

    On va aller step by step. On va se dire, je vais tout changer du jour au lendemain.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Toi, il y a des trucs qui sont encore complètement hors sujet, genre dans ton quotidien ? Rassure-nous, Léa, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Oui, il y a plein de trucs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des trucs que tu fais qui ne sont pas du tout OK dans ce que tu prônes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est ça qui est difficile avec les réseaux, c'est que des fois, j'espère quand même que je ne véhicule pas ce truc de...

  • Speaker #1

    Madame Parfaite ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que franchement, ce n'est pas le cas, tu vois. Il y a mille et une choses que je pourrais te dire, je n'en sais rien. Je vais manger régulièrement à Burger King avec ma fille parce qu'elle kiffe les frites, elle ne mange que ça. Je lui achète des jouets pas de patrouille. Elle a accès aux écrans, elle regarde tout le temps, c'est cadré et tout. Après, ça, c'est des choses que je ne vais pas montrer sur les réseaux parce que ce ne sont pas des choses que j'ai envie de prôner et de me dire. Donc, ce n'est pas des trucs où, même si, tu vois, des fois, quand je la coiffe et tout, je montre qu'il y a un écran. Et je suis là, quand je prends ma photo, je me dis, est-ce que je vais... Est-ce que je cache l'écran ? Et je me dis, en fait, non, je ne vais pas cacher l'écran parce que c'est ce qu'elle fait. Et quand je la coiffe et que ça met une heure sur ses cheveux de métisse, ben oui, je lui mets un écran parce que sinon, elle ne pète qu'un câble.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Donc, non, non, il y a plein de choses que je fais où je vais à Montpellier voir des amis. Je vais y aller en... en voiture toute seule et je prends pas de covoit parce que j'ai l'angoisse de prendre des gens en covoit avec moi et en train c'est une galère donc je peux pas prendre de train non plus et je vais faire les retours toute seule dans ma voiture et tu vois c'est pas des trucs que t'as envie de mettre en avant mais il y a plein de choses comme ça que je fais au quotidien après l'idée c'est pas de faire vraiment parfait, enfin de faire parfaitement surtout pas tu vois et j'ai l'impression qu'on fera jamais parfaitement et j'ai même pas envie de faire parfaitement Parce qu'en plus, je trouve que aussi, quand tu as un enfant, ça te remet un peu dans la société dans laquelle on vit et dans le sens où je n'ai pas non plus envie, dès qu'elle me demande un truc, de lui dire « Non, regarde, ça, ce n'est pas écologique. Non, ça, ce n'est pas minimaliste. » Bien sûr, je lui inculque ses valeurs par rapport à plein de choses. Des fois, je lui fais sûrement ses réflexions. Mais j'ai envie plus de lui dire « Regarde, viens, on va se promener en nature. » Et c'est ça qui l'amènera vers l'écologie. Ou « Regarde, si tu as trop de jouets, Dans ta chambre, tu vois plus rien, tu peux plus jouer à rien. Donc c'est là que ça va l'amener vers le tri. Mais je n'ai pas envie non plus d'être dans ce truc-là tout le temps trop parfaitement parce que je n'ai pas envie qu'elle vive déjà avec le poids de « la plavette brûle, mon Dieu, il ne faut pas que je consomme ci, ça, ça » . Même s'il y a des petites choses qui la sensibilisent au quotidien. Je trouve que ce n'est jamais non plus bon d'être dans l'excès, dans quelque chose. Oui,

  • Speaker #1

    n'importe quoi. Comme on dit, c'est la dose qui fait le poison. C'est ça. Donc je pense que ça fonctionne pour tout et que c'est sûr que... Et puis c'est difficile à tenir, je pense surtout, tu vois, ça résonne quand tu dis surtout quand t'as un enfant et qu'en fait tu composes vraiment avec lui ou elle et que des fois, en fait, juste t'as envie qu'il te lâche et que tu vas l'acheter en fait. Ah oui. Pas trop, même si t'es juré que non, plus jamais tu rachèterais de jouets parce qu'il en a déjà trop.

  • Speaker #0

    vu que tu as fait du chantage voilà mais tu vois c'est pareil rien que les pattes patrouilles tu vois moi ma fille au début c'est sympa tu peux les habiller comme t'as envie je lui ai acheté des vêtements tout en beige et tout maintenant elle commence à me dire bah j'ai envie de ça j'ai envie de ça j'ai pas envie d'être tu vois cette mère qui dit ah bah non je vais pas t'acheter bon il y a des trucs des fois casquette patte patrouille là moi j'ai dit non la casquette je peux pas je te jure non Vas-y, autre chose, mais il y a des choses sur lesquelles non. Mais tu vois, même moi, je suis là des fois à me dire à Emmaüs, à Chiney, « Oh, regarde, il y a ce petit salon, pas de patron, y'a l'éthique, on va le mettre en pige et tout. » Parce qu'en fait, j'ai envie de l'accompagner dans ce truc, c'est son enfance. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont dans cet imaginaire, ils vivent leur truc, et ils s'en foutent que ce soit pas esthétique, en fait. Mais oui, oui, alors là, je te rejoins, mais mille fois.

  • Speaker #0

    En plus, tu vois vraiment dans leurs yeux à cet âge-là. Je te jure, c'est vraiment... Après, ça dépend. Je sais que ça va être utilisé pendant deux secondes. Mais il y a des choses, des fois, où vraiment, elle le voulait. Elle a mis des petites pièces de côté pour acheter ce truc-là. Je me dis que c'est nul. En fait, non, elle joue avec de fou. Des fois,

  • Speaker #1

    je la laisse aller dans ces trucs. après oui moi je trouve que c'est hyper beau aussi de voir qu'ils peuvent se rêver et être dans ce truc de s'émerveiller tu vois de trucs où nous on se dit mais vas-y c'est trop moche l'autre coup moi je lui ai dit il me dit mais pourquoi tu veux pas m'acheter ça je dis bah parce que c'est moche c'est un complexe c'est moche oui c'est complètement subjectif mais c'est moche bah ouais alors eux c'est leur cul de ouf mais oui oui Mais oui, oui, c'est clair. Bah non, mais moi, je suis la première à, des fois, craquer sur des trucs. Tu vois, on n'a pas acheté la casquette, on a acheté la banane, Pokémon.

  • Speaker #0

    Pas mal. L'un dans l'autre, pas mal.

  • Speaker #1

    Est-ce que, toi, ça t'a jamais semblé dur, du coup, d'aller vers cette vie un petit peu plus écolo ? Parce que, bah voilà, c'est tes valeurs et qu'à un moment donné, c'est comme quand on dit à quelqu'un, tu regrettes le tatouage que t'as fait qui a un sens pour toi. Tu peux pas regretter et tu peux pas t'arrêter dans le sens que ça fait partie de toi, ça fait partie de tes valeurs, de tes principes et tout. Mais est-ce qu'il y a eu des moments dans ta vie où tu as vraiment trouvé ça hyper dur de te tenir, tu vois, à ne pas acheter ci, ne pas acheter ça ?

  • Speaker #0

    Ben non, parce qu'en fait, justement, je ne le fais pas, ce truc-là. De me... Ah ! De m'obliger à me... Enfin, en fait, je ne me suis jamais dit... J'ai l'impression, ben non, il ne faut pas que je fasse ça. Je ne sais pas, j'arrive à voir le truc autrement. Alors, il y a peut-être des exemples, mais tu vois, je ne m'en rappelle pas vraiment. Et après, le... le truc des réseaux aide aussi parce que finalement par exemple j'en sais rien je cherchais des des habits de ski là pour aller au ski et en fait je me suis lancée dans le dire mais attends je vais essayer de trouver une marque de vêtements éthiques de vêtements de ski éthiques et tout et parce qu'en fait j'ai envie aussi après de le partager de montrer que c'est possible de dire que bah regarde cet effort là maintenant je vous partage une marque donc alors bien sûr des fois ça m'arrive tu vois mais je pense qu'il y a ce truc des réseaux qui fait que si j'étais peut-être toute seule je me serais peut-être dit bon bah tant pis je prends un truc d'occasion d'une marque bateau c'est plus facile et tout mais là j'ai envie de me dire vas-y je communique sur un truc je motive les gens ouais et en fait c'est aussi ce partage là qui fait ma force et qui fait que bah ouais non parce que tu vois même sur l'avion par exemple j'ai jamais là j'ai pas eu besoin d'aller voir ma famille enfin j'ai pas de la famille qui est à l'autre bout du monde j'ai pas eu besoin de voir une amie qui était je sais pas où Donc il y a les trucs, si demain j'ai envie absolument de faire un voyage en avion, je vais faire un voyage en avion, tu vois, il y a un moment. Je suis aussi dans ce truc de me dire que tout ce que je fais, ça reste des petites choses à mon échelle et que je ne suis pas, clairement pas la seule responsable. Je ne sais plus, il y a un chiffre, mais je ne sais plus combien de pourcentages, où le réchauffement climatique est dû aux grosses entreprises et à la politique, tu vois. Donc toi, avec tes petites, bien sûr. Je sais que je participe, mais je n'ai pas envie de me mettre non plus et je n'ai pas envie de me mettre non plus sur ma communauté. Tu vois, tout sur notre dos en se disant qu'on pollue et qu'on fait mal à la planète, c'est plus ça. Donc, je ne le vis pas vraiment en mode je suis frustrée de ma vie. C'est ça le truc. C'est que vraiment, ça m'a apporté plein de trucs. Et c'est pour ça que j'ai envie de le partager et de montrer qu'en fait, tu peux grave kiffer ta vie. Et peut-être que c'est juste pour certaines personnalités. de personnes parce qu'il y en a d'autres où leur vie est totalement opposée et ça les frustrerait beaucoup trop. Mais en tout cas, moi, c'est pas le cas. Tu vois, genre, j'arrive vraiment à... Pour l'instant, à me dire que... En fait, ça m'apporte beaucoup, quoi. Ça m'apporte beaucoup. Je gagne grave de temps. J'ai moins de choses, donc je suis moins là à m'occuper de ma maison. Le ménage est plus facile. Enfin, vraiment, tu vois. Donc, en voyant tous ces bénéfices-là et tout, je me dis que je ne regrette pas, quoi.

  • Speaker #1

    Et l'avion, du coup, l'avion, tu le prends pas, globalement.

  • Speaker #0

    Bah non, l'avion, je le prends pas.

  • Speaker #1

    Parce que t'as pas eu l'occasion non plus ?

  • Speaker #0

    Bah non, et puis parce qu'en fait, tout mon groupe d'amis, on est aussi sensibles à ça. Donc tu vois, ça aide. En vrai, on se propose pas des trucs où on va partir je sais pas où, tu vois. Ou sinon, bah on va essayer d'y aller en train. Et en fait, je me dis, il y a tellement de trucs que j'ai envie de voir en France, mais vraiment. Des fois, je vois passer des photos, je me dis, mais ça, c'est un truc de fou. Et j'ai l'impression de pas du tout avoir profité déjà de faire des trucs en France. Du coup, ça me fait tellement plus kiffer. de me faire un tour en vanne, tu vois, de la France et tout, que... d'aller à l'autre bout du monde ou en plus maintenant le truc avec lequel j'ai du mal c'est qu'en avion vraiment tu passes de t'es en France, il fait moins 15 à t'arrives en Colombie, il fait 30 degrés et ton corps du coup il a pas le temps de s'habituer t'as un changement qui est immense alors que quand tu fais un tour d'Europe ou même tu vas petit à petit en train tu vois les différents paysages les différentes cultures changer la

  • Speaker #1

    température peut aussi changer oui

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est plus doux. Je ne sais pas. Il y a un truc qui est plus doux et qui est plus humain qu'un truc où d'un seul coup, tu changes du tout au tout. Alors après, j'ai l'impression que qui font changer ? C'est peut-être l'âge aussi.

  • Speaker #1

    Je me faisais cette réflexion. Je me disais que j'ai quand même des centres d'intérêt passés 30 ans qui sont visiblement très différents qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bah franchement peut-être, enfin c'est sûr même parce que tu évolues aussi.

  • Speaker #1

    Je pense que tu connais forcément la légende du colibri.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je vais quand même la redire, si je ne me plante pas, reprends-moi si c'est faux, mais je sais que c'est un truc qui était affiché dans les toilettes de chez mes parents pendant des années, quand j'étais gamine. La légende du colibri du coup c'est, je ne sais pas de qui elle est.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je ne saurais pas te l'indire exactement.

  • Speaker #1

    C'est Pierre Rabhi qui en a beaucoup... Je ne sais pas si c'est de lui, mais en tout cas, il l'a beaucoup partagé. La légende du colibri, du coup, c'est l'histoire d'un incendie dans une forêt et tous les animaux se paniquent, sont en train de chercher une solution, mais ils paniquent tellement et il y a un petit colibri qui va de la rivière qui est juste à côté. à l'incendie et il va faire goutte par goutte, mettre des petites gouttes sur l'incendie, sauf qu'en fait, ce qu'il fait, ça sert à rien. Et je ne sais plus quel animal lui dit, mais Colibri, t'es fou ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu crois que ça sert à quelque chose que tu fais avec ton petit bec et ta petite eau ? Et il dit, peut-être pas, mais au moins je fais ma part. Et je trouve qu'il y a un peu cette notion dans le quotidien qu'on essaie d'avoir, enfin surtout toi pour le coup, aujourd'hui, quand on voit... à quel point c'est pas au centre de l'intérêt, tu vois. Comme disait la planète brûle, on va pas dire ça à nos enfants tous les jours, parce que ben voilà. Mais actuellement, tu vois, je trouve ça presque décourageant qu'on en parle aussi peu et qu'on s'y intéresse aussi peu et que ce soit aussi peu mis en avant, tu vois. C'est dans ce sens-là, tu vois, où je me disais, mais comment tu peux des fois ne pas être complètement sidéré et découragé, tu vois, même dans les petites parties du quotidien où... où toi, tu essayes de mettre des choses en place à ta hauteur et à ton échelle, même si on sait très bien que, comme tu disais, les chiffres montrent que ce n'est pas nous qui sommes les responsables de ce réchauffement et de cette catastrophe climatique.

  • Speaker #0

    En fait, le truc, c'est que je pense que les médias apportent cette notion un peu aussi de peur. Et quand on va en parler, j'ai l'impression que c'est jamais en positif. Ça va être surtout très alarmant et très culpabilisant envers les personnes. En fait, ça ne te fait pas kiffer. Tu n'as pas envie d'être écolo quand tu les écoutes. Et en fait, moi, c'est ça. À l'inverse, j'essaye, ce que je disais, de partager sur les réseaux sociaux, de me dire qu'en fait, tu peux vraiment kiffer ta vie. Et comme je te disais, ne pas être frustrée, ne pas te priver. Donc, être écolo, mais en ayant plein d'avantages pour toi et en kiffant ta vie, et tu n'es pas obligé d'être frustré. Et c'est vraiment plus par ça que... J'essaye de le montrer parce que je sais bien que ce n'est pas avec mes gestes qu'on va sauver la planète. Et c'est pour ça que j'ai un peu... Au début, j'étais très sur ce truc zéro déchet, écologie, etc. Et là, maintenant, j'ai l'impression que mon contenu va plus vers le... Faites-le aussi un peu pour vous, en fait. Faites-le pour votre quotidien, pour votre santé, pour votre porte-monnaie, pour votre temps, plein de choses. Et aussi, c'est aussi bénéfique pour la planète, donc tant mieux. Mais je sais qu'on ne sauvera pas la planète avec ces petits gestes-là. Oui, carrément. Mais en même temps, si... Tout le monde se dit que ce mode de vie-là, c'est kiffant. Tu arrives encore plus à avoir plus de bien-être, à vivre plus longtemps, à vivre mieux, à prendre du temps avec tes proches, etc. Ça donnera envie aux gens.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Non, je rebondissais justement sur le fait que tu disais que ça nous rapproche vraiment de la simplicité, de l'essentiel. Et c'est ça, moi, je trouve qui est hyper parlant. C'est que tu as cette notion, déjà, où tu ne te sens pas frustrée. Et puis, tu sais, ce truc des habitudes, là, c'est difficile de... Moi, il y a un exemple qui me parle de ouf, parce que j'ai été élevée avec deux gros fumeurs, pour le coup. Et je m'en rappelle, quand j'étais petite et que la loi, tu sais, contre le fait de fumer dans les lieux publics, elle est passée. J'étais là, mais c'est vraiment, mais c'est fou quand même d'interdire ça. bientôt on n'aura plus le droit de fumer en voiture. Je me rappelle, dans mon esprit de petite fille, c'était choquant qu'on puisse interdire à des gens de fumer dans des lieux publics. Mais aujourd'hui, j'ai cette réflexion de me dire... Comment on a pu vivre ça ? Tu vois, comment on a pu être dans des lieux où il y avait de la fumée, on n'arrivait pas à respirer, tu vois ? Enfin, ça paraît ouf maintenant. Tout ça pour aller vers, tu vois, dans ce changement de mindset et d'habitude, je pense qu'il faut aussi se laisser le temps, tu vois ? Enfin, aujourd'hui, ça me semble improbable, par exemple, de mettre, genre, une bouteille de verre dans la poubelle classique. Alors que peut-être il y a une époque où on l'aurait fait. Mais parce qu'on y a été vraiment habitude par habitude et que ça prend du temps. Je ne sais plus combien de temps c'est. Je n'ai plus le chiffre en tête pour intégrer une nouvelle routine, pour que la routine devienne une habitude. Trois semaines, il me semble.

  • Speaker #0

    Oui, je crois qu'ils disent trois semaines ou trois mois, je ne sais plus. Mais pour moi, c'est petit. Trois semaines, ce n'est pas... Pour moi, je n'ai jamais compris ce truc-là de trois semaines.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y a les 21 jours, oui. C'est les 21 jours.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est... ça un peu short parce que pour moi les habitudes ça vient vraiment dans le temps et tu vois moi ça fait 7 ans que je suis dans ce truc là et encore au début j'ai un peu eu un truc de waouh j'ai envie de tout changer d'un coup et donc j'ai mis beaucoup beaucoup de choses en place et en fait il y a un moment où j'ai été trop vite aussi j'ai été vegan tu vois à un moment au tout début quand j'ai appris tout ça et tout ça a été vraiment mon entrée c'était vraiment l'assiette les animaux et tout donc j'étais vegan aujourd'hui je suis végétarienne et en fait j'arrivais pas à tenir mon mode de vie j'achetais que zéro déchet j'achetais même plus de ... conservant vert, j'achetais, mais c'était trop trop dur en fait, je me mettais beaucoup de pression à moi-même parce que c'était l'époque où justement on parlait pas trop de vos petits gestes ils servent pas à grand chose donc vous êtes gentils mais faut aussi changer la politique, les entreprises etc, et du coup j'avais plus du tout envie de consommer, mais c'était trop donc c'est pour ça que maintenant j'en reviens beaucoup en disant vraiment prenez votre temps et moi je partage ce que je fais parce que c'est ce que je fais maintenant donc ça peut sembler, tu vois le papier toilette, un truc de ouf et même pour moi il y a quelques années jamais j'aurais pensé faire ça ... Mais maintenant, c'est des choses que j'intègre petit à petit. C'est comme ça que j'arrive à tenir ce mode de vie. J'intègre quand j'ai envie. Je ne me suis pas dit qu'il fallait absolument que je fasse ça. Je le fais parce que j'y trouve un intérêt pour moi. Sinon, tu te frustres trop et ça ne marche pas sur le long terme.

  • Speaker #1

    C'est impossible. C'est vraiment habitude par habitude. Comme tu disais au début, par rapport au minimalisme, d'y aller vraiment. pièce par pièce dans ta maison, quoi. C'est pas tout en même temps. Toi, comment tu contres, ça c'est un truc qui m'intéresse vraiment, comment tu contres, justement, en dehors de ton réseau, qui sont assez ouverts et sur le même fonctionnement, comment t'arrives à contrer un petit peu les objections de certains climato-sceptiques et de gens qui vont... Enfin, que tu... à qui tu vas te présenter dans ton mode de vie et dans ce que tu fais, qui vont un peu te dire « Non mais ce que tu fais, ça sert à rien. De toute façon, les écolos, ils nous font chier. »

  • Speaker #0

    Ça dépend qui c'est. Parce qu'en vrai, la plupart du temps, franchement, je dis d'accord. Il y a des gens, des fois, quand tu n'as pas d'intérêt, quand ce n'est pas tes proches, etc. Quand tu sens que la personne... C'est surtout pour les personnes très âgées. Des fois, je me dis qu'elles ont vécu vraiment avec leur société et tout. Pour elles, c'est un changement de fou. Et elles ne comprennent pas pourquoi je ne mange pas de viande. C'est trop compliqué. C'est vraiment des différences de génération. Mais après, sinon, je vais plutôt questionner. Avant, j'aurais été plus dans la confrontation et tout. Mais maintenant, je questionne pour essayer de comprendre leur cheminement et essayer de comprendre pourquoi ils arrivent à penser ça. Et des fois, il y a des choses qui sont intéressantes. et des fois il y a des choses avec lesquelles je suis pas d'accord et en fait je trouve que quand tu questionnes plus que quand tu pointes du doigt et ben les gens des fois eux-mêmes n'ont pas les réponses à leurs questions c'est à dire que tu vas leur dire mais pourquoi tu penses ça mais du coup ça et t'arrives à pointer du doigt sans leur dire mais regarde ça c'est incohérent mais eux-mêmes se disent ouais mais attends bon ok c'est vrai que là il y a une incohérence et c'est par leur propre pensée en fait qu'ils vont faire ce cheminement là donc après je te dis ça mais c'est vrai qu'il y a très peu de personnes autour de moi qui vraiment vont remettre en cause mon... où vraiment je vais avoir des débats, etc. Parce que, encore une fois, mon entourage est maintenant habitué à ce que j'ai ce mode de vie.

  • Speaker #1

    Oui, ça fait un moment, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis parce que j'ai l'impression que je ne suis pas non plus dans la confrontation, donc on ne va pas forcément non plus me... Mais voilà, ce serait plus le questionnement, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. OK. On va gentiment arriver à la fin, du coup, de notre petite rencontre. On a pas mal fait le tour de tous les sujets, il me semble, aussi bien dans le fait d'actionner, d'oser, de prendre de nouvelles habitudes, toi dans ton parcours aussi. Et du coup, c'est quoi la prochaine étape, toi, dans ton parcours, soit personnel, soit professionnel ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est une question compliquée. Non, mais parce qu'en fait, je ne sais pas à chaque fois, dans le sens où, par exemple, là, j'ai sorti un podcast en janvier. Ça faisait des années que j'écoutais des podcasts, des années que j'avais envie d'en créer. Mais bon, je me disais, je n'en créerai sûrement jamais et tout. Et je ne sais pas, j'ai eu, au lieu d'acheter un micro, il y avait une offre qui était quasi... le même prix et en fait, c'est vraiment, ça parle de rien. C'est en gros, tu sais, les petits micros cravate. Je voulais m'en acheter un pour les vidéos YouTube. Sauf que j'ai vu que quand tu avais acheté les deux micros, tu pouvais les mettre dans un boîtier, un peu comme les boîtiers d'AirPod, et ils se chargeaient tout seuls. Et c'était beaucoup plus pratique, tu avais jusqu'à recharger la boîte et tout. Alors que quand tu achetais ton micro tout seul, et je me suis dit, comme ça, c'est une occasion, j'aurai deux micros, donc je peux lancer un podcast. Et en fait, suite à ça, je me suis dit, mais attends. Si j'entends un podcast, qui est-ce que je pourrais interviewer ? J'ai une copine, une amie très proche qui a lancé sa marque de vêtements éthiques et tout. Je me dis, mais c'est trop intéressant. Elle aussi, c'est elle aussi qui m'a dit, on pourrait faire un podcast, etc. Et en fait, de fil en aiguille, j'ai un nouveau projet qui s'est créé. Et ça a été comme ça pour ma chaîne YouTube, parce que je cherchais des trucs sur les couches lavables et que personne n'avait fait de couches lavables, de vidéos vraiment récaps où tu vois comment on fait les couches lavables et tout avec un ensemble. Je me suis dit, en fait, ça, je suis obligée de le montrer en vidéo un peu longue. Donc, je vais lancer ma chaîne et c'est parti de ça. Et j'ai lancé mon Insta à cause de ma boutique. Enfin, que des petites choses comme ça. En prochain projet, franchement, continuer à gagner ma vie avec ce que je fais, ça serait très nickel. Là, c'est tout ce que je veux.

  • Speaker #1

    Et continuer ton podcast, du coup, qui s'appelle Contoire Durable.

  • Speaker #0

    Au comptoir durable. Au comptoir. Je ferai le petit début.

  • Speaker #1

    Au comptoir durable. Je le mettrai aussi. Justement, tu as envie de faire un clin d'œil à des marques, à des personnes, à des choses justement dans ton quotidien que tu as envie de mettre en valeur. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais des marques qui ne sont pas assez connues. Toi, dont tu te sers peut-être dans ton quotidien, là, tu me parlais d'une marque, d'une copine à toi qui a créé une marque de vêtements haïtiques.

  • Speaker #0

    Oui. Ouais bah du coup c'est une marque de vêtements d'allaitement en fait mais mode et moi je sais quand j'ai allaité j'étais enfin bref j'étais en postpartum t'en as marre tu vois de ton corps de tes trucs et tout et en plus t'as des vêtements qui sont trois fois trop grands ma fille elle tirait sur tous les trucs mais je ressemblais plus à rien quand j'allaitais et en fait j'ai jamais acheté de vêtements d'allaitement et du coup elle elle a créé vraiment une marque de vêtements d'allaitement. qui est faite en France par quatre couturières dans un atelier avec des matières qui sont écologiques. Pour certaines, elles ont l'écotex, tu sais, le label écotex, etc. Et voilà, elle est au début de son projet. Donc ça s'appelle Nuance lactée. Pour le coup, c'est une femme qui a osé. Donc c'est trop cool, son projet.

  • Speaker #1

    Tu crois qu'elle serait intéressée pour le podcast ?

  • Speaker #0

    Ah bah carrément.

  • Speaker #1

    Ah, trop bien. Et d'autres marques, d'autres choses que tu utilises dans ton quotidien que tu voudrais recueillir ? recommandé ?

  • Speaker #0

    D'autres choses ? Franchement, il y a trop de trucs que j'ai dit.

  • Speaker #1

    Tu choisis trois choses. Je te facilite.

  • Speaker #0

    Trois choses ? J'ai envie de choisir des marques qui ne sont pas connues parce que sinon, c'était trop... Contrôle surprise ! C'est compliqué parce qu'en plus, les petites marques, des fois, elles ferment. Toutes les petites barres de vêtements, tu vois que tu mets en avant, elles finissent par fermer. Mais il y a Maline aussi, qui fait des body, de la lingerie, pas mal de choses éthiques dans les vêtements. donc ça c'est très chouette et ils font des précommandes tout ce que je partage j'adore ah si il y a la marque Oden aussi que je découvre en ce moment c'est des cosmétiques visages notamment des huiles parce qu'en fait tu vois c'est le genre de marque où t'as le truc écologique c'est sourcé en France les plantes poussent en France ils font tout artisanalement et tout machin t'as tout un truc d'eux mais la sensorialité des produits elle est ouf les huiles elles sont trop bon c'est trop agréable l'huile démaquillante elle est trop trop bien et les packagings sont jolis, tout est en vert et en fait c'est ça que je kiffe aussi maintenant t'as des marques vraiment où au-delà de c'est écologique, c'est sain et tout bah en fait juste tu kiffes ta routine du soir, des maquillages et tout parce que t'as vraiment des produits qui sont sensoriellement trop chouettes.

  • Speaker #1

    Ouais c'est clair moi j'ai le gommage et le gommage est vraiment pour le coup t'as la peau.

  • Speaker #0

    Le gommage visage ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'ai jamais testé je crois oh

  • Speaker #1

    Il est formidable. En fait, c'est sous forme de poudre. Donc effectivement, tu as ce petit flacon en verre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    C'est de la poudre. Donc tu mets ce que tu veux selon ce que tu veux comme grain, en fait. Franchement, ça te fait une peau. Mais tellement franchement. Pareil, je découvre cette marque et elle est trop bien. Je recommande 100%.

  • Speaker #0

    Et les engagements sont top.

  • Speaker #1

    Dernière chose, est-ce que tu as des noms justement de femmes ou d'hommes, tu sais quoi, on va ouvrir le truc, inspirants à partager ?

  • Speaker #0

    Alors pour ça, j'avais fait mon petit travail du coup, mais...

  • Speaker #1

    Du coup, j'avais fait mes devoirs.

  • Speaker #0

    Je te jure. Mais en fait, je me suis dit, par exemple, dans les créateurs, créatrices de contenu et tout, je ne savais pas forcément qui partager, parce qu'au début, je me suis dit, c'est dans les créateurs de contenu et tout. Et qui est-ce qui m'inspire réellement au quotidien ? Et j'ai eu du mal à trouver, c'est fou quand même. Je pense qu'en fait, dans les créateurs que je suis, je prends plein de petites choses, mais il n'y a pas une personne où je me dis « Waouh, je suis fan de son mode de vie, j'adore et tout » . Il y a toujours des petites choses que je prends, soit sur la parentalité, soit sur... Je ne sais pas, mais plein de petites choses. Mais du coup, je m'étais dit que je parlerais du livre que j'ai lu récemment, qui s'appelle « Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo » de Charlotte Meyer. Et en fait, dans ce livre-là, elle a été interrogée. Plein de familles et de personnes qui ont mis en place des choses dans leur vie, qui ont osé pour le coup de fou, mais qui ont mis en place des choses et qui vivent de façon alternative. Donc, il y en a, je ne sais pas, qui vont vivre dans des éco-villages. Il y en a qui vivent dans des yurtes. Il y en a qui font l'IEF, donc l'instruction en famille. Il y en a qui... Enfin, il y a plein, plein de choses. Il y a des naturopathes. Il y a des... plein de personnes en fait qui ont choisi de faire différemment et j'ai trouvé ce livre trop bien parce que ça m'a vraiment pour le coup inspiré dans le sens où je me suis dit mais ils vivent comme ça en fait mais je me suis dit eux ils s'interdisent rien en fait ils disent pas bah ma vie ça va être il faut que je travaille il faut que je fasse ci il faut que je fasse ça vraiment ils se sont dit qu'est ce que j'aime dans la vie bah je vais me construire la vie avec tous les petits trucs que j'aime et ils les ont et en fait ça m'a vraiment donné le la réflexion de me dire que rien n'était impossible et malgré cette société des fois on a envie de nous faire rentrer dans un cadre et de nous dire ta vie sera comme ci comme ça tu peux décider de partir de ton appart et d'aller vivre en forêt si t'en as envie il n'y a pas qui va t'empêcher et du coup j'ai trouvé ça trop trop cool pareil pour l'éducation des enfants c'est vraiment super inspirant ce livre je le noterai toi tu veux d'autres enfants ? j'aimerais bien oui

  • Speaker #1

    Ouais, ce serait un projet, par exemple.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait un projet, mais après, c'est très compliqué parce que j'ai tellement vécu une période de postpartum difficile, plus la séparation, plus faire le deuil de ta vie de famille que tu pensais être. Et en fait, maintenant, en plus de ça, je sais ce que je veux donner à mon enfant, comme ce que j'ai donné à ma fille, et c'est énorme, quoi. C'est un travail à temps plein. Je sais que la première année... C'est l'allaitement, c'est vraiment une présence. Et encore aujourd'hui, du coup, c'est difficile. Je ne peux plus m'engager dans ce projet comme j'aurais pu le faire avant en me disant « trop bien, je vais avoir un enfant » . Bon, il y aura des petits changements, des petits trucs, mais en fait, non, ça va être un bouleversement de fou. Au-delà de « c'est ton enfant toute la vie » , c'est toute l'énergie que je veux donner là-dedans. Ce n'est plus un truc que j'aurais pu prendre à la légère, même si ça a toujours été hyper important et tout. Mais voilà, maintenant, j'ai conscience.

  • Speaker #1

    De toute façon, c'est ça. C'est que j'allais dire, quand tu l'as vécu, maintenant, tu sais ce que c'est les enjeux. Ce n'est pas juste, tu te dis, je veux un enfant, j'ai envie d'avoir un enfant. En fait, tu ne te rends pas du tout compte de tout ce que ça implique. C'est sûr qu'à partir du moment où tu l'as vécu, même si tu as très envie d'en avoir un autre, tu dis, alors, par contre, il va falloir quand même prévoir certaines choses. C'est ça. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux rajouter ?

  • Speaker #0

    Écoute, non, c'était un plaisir d'échanger avec toi. C'est toujours très enrichissant. Je suis contente d'avoir... répondu à ton appel d'intervenir dans ce podcast et c'est chouette au final c'est ce que je me dis toujours c'est que l'échange humain c'est tellement cool même si on est en visio et tout ouais ouais ça reste hyper intéressant ouais bien sûr ouais ouais c'est clair

  • Speaker #1

    pour moi aussi c'était un plaisir en tout cas j'avais pas trop de doute parce que forcément moi je te suivais donc je te connaissais un petit peu à travers la réseau même si on voit que 2% de ce que la personne allait et puis je pense que ça fait du bien aussi la façon dont on t'amène les choses elle nous permet aussi de se comme je le percevais tu vois déjà mais de désacraliser aussi certaines choses, de démystifier un petit peu le sujet justement pour les personnes à qui ça parle pas du tout aussi c'est hyper cool tu vois ... merci beaucoup Léa en tout cas merci à toi j'espère que t'auras passé un bon moment j'espère que les gens passeront un bon moment mais j'ai absolument aucun doute là dessus et je te souhaite une bonne continuation et peut-être à bientôt un

  • Speaker #2

    grand merci à vous pour votre écoute j'espère que cet épisode vous aura éclairé peut-être vous aura fait sourire en tout cas s'il vous a plu N'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite !

  • Speaker #1

    Non, ça ne peut rien dire,

  • Speaker #2

    à très vite.

  • Speaker #1

    Et bisous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Léa

    00:40

  • Discussion sur le minimalisme et l'écologie au quotidien

    01:20

  • Les défis de la maternité et de la création de contenu

    02:28

  • L'histoire de Léa et son parcours vers l'entrepreneuriat

    05:50

  • Conclusion et conseils pour oser changer de vie

    01:18:08

Description

🌱 Et si l'écologie devenait la clé pour vivre une vie plus épanouissante et authentique ?


👀Si vous aussi, vous vous demandez :

  • Qu'est ce que le minimalisme ?

  • Comment on fait pour allier une activité de création de contenu avec la maternité ?

  • Est-ce possible d'être écolo ET maman (solo) ?


🦋Dans cet épisode vous découvrirez :

  • Lea, @lecomptoirdurable, pour celles qui ne la connaissent pas encore

  • Comment transformer son quotidien petit pas par petit pas

  • Comment oser un mode de vie durable et minimaliste, tout en restant cool

  • Comment percevoir une transition écolo comme une véritable opportunité d'améliorer notre qualité de vie.


Dans un monde où la surconsommation et le stress quotidien nous poussent à oublier ce qui est vraiment important, cet échange nous pousse à conscientiser qu'il est grand temps de revenir à nos essentiels.

Léa, avec sa passion et sa détermination, prouve qu'il est possible de vivre en accord avec ses valeurs tout en élevant sa fille.


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👉Les références de l'épisode, avec Léa @lecomptoirdurable


-Son podcast "Au comptoir durable"

-L'application "Geev" pour faire don de ce dont vous ne voulez plus

-La légende du colibri avec plus de précision juste ici, une légende amérindienne racontée par Pierre Rahbi

-Livre "Les Enfants de l'Apocalypse - Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo" de Charlotte Mayer dispo ici


🥰Marques "amies" recommandées par Lea :


AGLAIA

LES COTONS DE ROMANE

MALINE

MON CARRE NATURE

NUANCE LACTEE

ODEN

WE DRESS FAIR

ZED


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👉Venez me retrouver sur instagram : @elleaose.podcast pour venir me dire ce que vous avez pensé de cet épisode, ou juste papoter.

💌Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement partager votre expérience.


Belle écoute ! 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir de recevoir Léa, le comptoir durable sur Instagram, qui nous livre toutes ses astuces et tips au quotidien pour aller vers le minimalisme et l'écologie simple. Léa a cette personnalité qui aide à décomplexer, démystifier vraiment le sujet de l'écologie et fait partie de ces femmes qui ont osé. Tout ce que nous avons pu citer, que ce soit des marques, que ce soit des applications, que ce soit le podcast de Léa, vous pourrez tout retrouver. dans la description de cet épisode. Je vous souhaite de passer un aussi beau moment que moi j'ai pu passer en enregistrant cet épisode avec Léa. Et je vous laisse avec notre conversation.

  • Speaker #1

    Donc déjà Léa, je suis super contente que tu aies accepté cette invitation. J'avais trop hâte de passer ce petit moment avec toi, de te connaître. Et je pense au-delà de ça que tu as vraiment beaucoup de choses à nous apprendre, à partager. Puisque pour le coup tu fais partie de ces femmes qui osent, qui ont osé, qui sont des sources d'inspiration au quotidien et là pour le coup on peut vraiment parler de quotidien parce que c'est un petit peu ton cœur de cible on va dire. Alors voilà donc j'ai fait une petite biographie comme je l'ai pour présenter un petit peu ceux qui ne te connaissent pas. Donc je t'ai découverte moi il y a quelques je pense mois si ce n'est une petite année je pense sur les réseaux et je suis tout de suite tombée sous le charme et pourtant je pense que je suis... pas forcément la cible à la base et pourtant je suis vraiment tombée sous le charme de la simplicité de ton contenu, des astuces écologiques, ok pour notre santé, aux astuces simples qui désacralisent le minimalisme mais au-delà de ça l'écologie je pense globalement et qui donnent clairement envie de jeter l'inutile pour laisser plus de place à l'immatériel et à la simplicité. Forcément ton contenu me parle mais au-delà de ça je me demande, à titre personnel, Quand je cède à un énième jouet ou à une énième paire de chaussettes Spiderman ou que je me dis « fuck off, je rachète du sopalin » , Léa commence à intégrer du PQ réutilisable dans son quotidien. Alors voilà, je me demande comment tu fais. Je suis loin derrière toi, on est nombreuses à être, je pense, loin derrière toi et ça fait du bien de voir du contenu simple et qui décomplexe un petit peu. Tout ce monde-là qui ne ramène pas autant de monde qu'on voudrait, mais en tout cas, c'est chouette de lire et de voir ton contenu. Voilà, donc aujourd'hui, j'avais envie de partager à la communauté, à la osée, ton contenu ultra riche et éducatif. Pas forcément pour pousser au minimalisme, comme je disais, mais plutôt pour nous, pour vous, les auditeurs, les auditrices. vous invitez à revenir aux essentiels. Il y a cette notion qui me parle beaucoup. Et au-delà de ça, dans le fait d'oser, oser se lancer dans la création de contenu quand on est au chômage, si j'ai bien compris, c'était le cas. Quand on a un enfant à charge 80, voire 90 % du temps, ça doit être un sacré challenge. Et oser aller sur un terrain... Encore trop peu déblayée, c'est aussi culottée. Alors bienvenue Léa et bravo d'avoir osé.

  • Speaker #2

    Merci, quelle belle présentation. Je suis touchée.

  • Speaker #1

    Ça va ? Je me suis... Merci de ma petite larme.

  • Speaker #2

    Tu as quand même réussi à parler de tes cours utilisables pendant ma présentation, mais ça passe, je l'accepte. Eh,

  • Speaker #1

    ça quand même. Non mais là je me suis dit, franchement, bon je vais éviter de dévier, mais j'ai vu ton poste, je me suis dit, ah d'accord, on en est là. on en est là donc après cette petite présentation je vais te laisser parler déjà est-ce que tu as pris connaissance des questions en amont ?

  • Speaker #2

    oui, est-ce que c'est de la triche ?

  • Speaker #1

    non ça va mais ça m'intéresse, je précise qu'en fait quand du coup je reçois une invitée sur le podcast elle a le choix moi j'aime bien donner le choix parce que je suis ascendant balance et que moi je ne sais jamais choisir, je laisse le choix de lire ou pas le petit fascicule, le petit PDF que j'envoie à tout le monde. Donc du coup, c'est ma première question. Tu as lu les questions ? Oui ? Non, tu n'as pas triché.

  • Speaker #2

    Oui, mais j'ai lu pour... voir si vraiment il y avait certaines questions sur lesquelles je me disais, oula, je n'ai pas de réponse ou quoi. Mais après, je n'ai pas construit des réponses argumentées pour chaque question. Je voulais que ça reste mon panique.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je te l'ai précisé, mais en soi, moi aussi, ça me sécurise, ça me fait une trame, mais ce n'est pas nécessairement, je ne vais peut-être pas tout dire. Je vais peut-être pas te poser toutes les questions, mais ça m'intéresse du coup de savoir un petit peu, en fonction de ta personnalité, si t'as eu envie de regarder ou tu t'es dit vas-y Yolo, je me laisse pas en démarre.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien quand même. J'aime bien avoir le contrôle sur le truc.

  • Speaker #1

    Un petit côté... Je comprends. Je pense que j'aurais fait pareil. Et du coup, raconte-moi, c'est quoi ton histoire en quelques mots ?

  • Speaker #2

    On va commencer par la base. Donc je suis Léa, j'ai 32 ans et je suis maman d'une petite... Alma qui a 5 ans. Actuellement, je suis maman solo depuis les 1 an et demi, même pas, depuis les 1 an de ma fille à peu près. Et j'habite dans le centre de la France. Je fais de la création de contenu du coup. Je parle sur Instagram, TikTok, YouTube et maintenant mon podcast de l'écologie, du minimalisme, mais comme tu le disais au plus large sens du terme de vraiment la simplicité au quotidien et de revenir à ce qui est ... essentielle pour nous.

  • Speaker #1

    Forcément, ça résonne parce que moi, j'ai 32 ans, j'ai un petit garçon de 5 ans et je me suis séparée, il avait un an. Ah,

  • Speaker #2

    et ben voilà. On est...

  • Speaker #1

    Ça me parle beaucoup. Alors du coup, toi, t'es quel genre de maman, par exemple ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis quand même très maman poule. Avec ma fille, on a vraiment une relation qui est très fusionnelle. J'ai une enfant aussi qui est très fusionnelle, qui est très collée à moi. Je l'ai allaitée pendant un an et au-delà de ça, c'est son caractère aussi qui fait qu'elle est très très très maman. Aussi parce que j'ai toujours été là et j'ai toujours été sa figure, je pense, d'attachement principal depuis qu'elle est petite. On vit toutes les deux là maintenant, vraiment depuis quatre ans. Donc ouais, on est très très fusionnels. Elle dort encore avec moi. On a vraiment une relation qui est très... qui est très comme ça, mais en même temps, je suis maman poule dans le sens où on a cette fusion, cette connexion. Mais je la laisse aussi, je lui laisse aussi beaucoup de liberté. Vraiment, je n'ai pas envie d'être cette personne qui projette sur son enfant ce qu'elle veut pour elle ou qui n'a pas eu, etc. Donc, j'essaie vraiment de lui laisser, de la laisser être ce qu'elle veut être. Mais en même temps, voilà, elle est encore petite, donc on est très, très proches.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait combien de temps que tu es entrepreneuse ?

  • Speaker #2

    Là, ça va faire 7 ans. Ça fait 7 ans, ce mois-ci. Ça fait 7 ans, ce que je me dis des fois. Ça ne fait vraiment pas longtemps, quelques mois que je vis ma création de contenu. Mais ça fait 7 ans parce que j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Avant de me lancer dans la création de contenu et tout. En fait, j'étais en CDI et j'écoutais justement des podcasts. sur l'écologie, enfin moi mon mode de vie changeait petit à petit et en fait mon CDI c'était vraiment un CDI marketing communication avec tout ce qui était, on faisait beaucoup de flyers, beaucoup d'affiches quand il y avait une affiche qui plaisait pas au patron on jetait les cent mille affiches qu'on avait produit pour les refaire le mois d'après c'était vraiment beaucoup de gaspillage beaucoup de choses en fait j'étais complètement dans une dysonance cognitive où moi j'essayais de faire plein de petites choses dans mon quotidien pour justement être plus écolo Et mon métier, c'était tout l'inverse. Et donc, en parallèle de mon CDI, j'ai commencé. Je me suis dit, en fait, je veux changer de voie professionnelle parce que là, je ne m'y retrouve plus. Et du coup, j'ai commencé par créer une boutique en ligne zéro déchet. Et c'est là, en fait, que je me suis lancée sur Insta, où j'ai partagé finalement mon quotidien, les petits gestes que je mettais en place. À l'époque, c'était en 2018, donc c'était beaucoup moins connu que maintenant. Et après, j'ai commencé par lancer ma boutique en ligne.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, cette boutique en ligne ?

  • Speaker #2

    Non, elle n'existe plus, puisqu'après, j'ai eu mon enfant. En fait, cette boutique, j'ai lancé mes réseaux en mars 2018. Ensuite, j'ai fait un crowdfunding. Comme j'avais déjà une communauté de 10 000 abonnés sur Instagram, ça a bien pris. Les gens étaient super soutenants. Après, la boutique, c'était vraiment un business model où je vendais. si tu veux, des brosses vaisselle, des cotons lavables, donc des choses qui sont très très accessibles en termes de prix. Mais moi, je n'avais pas du tout calculé mon business model. C'est-à-dire que ces choses-là, il faut en vendre beaucoup pour faire un bon chiffre d'affaires. Et moi, je m'étais dit, je veux faire ça parce que c'est trop bien, c'est ce que j'utilise, j'en parle au quotidien et tout. Je m'étais dit, je n'avais pas calculé qu'il faudrait que j'en vende des milliers et des milliers et qu'en plus, je stockais tout chez moi. Donc en fait, quand tu grossis, ça commence à être compliqué. Et vraiment, au moment où j'ai eu ma fille, ça a été très compliqué parce qu'elle ne voulait pas de tout ça. Elle voulait être en portage, donc je la portais tout le temps. Il fallait que je fasse les colis. En même temps, j'allais à la poste en portage avec mes 15 000 colis à poster. Je faisais tout moi-même. Et du coup, là, je me suis dit, waouh, c'était trop, trop, trop compliqué. Donc, j'ai stoppé la boutique aussi parce que ça ne me faisait pas un chiffre d'affaires qui était hyper intéressant. Et du coup, toute l'énergie que je mettais dedans, ça ne me faisait même pas gagner ma vie, en fait. Donc, je me suis dit, bon, il y a quelque chose qui ne va pas. Et finalement... En parallèle de ça, j'avais développé une communauté de 20 000 abonnés sur Instagram. J'avais des marques qui me contactaient de temps en temps, mais moins parce que j'avais l'enseigne entre guillemets boutique en ligne zéro déchet. Donc, j'étais déjà une marque. Et en fait, je me suis dit, je vais essayer d'axer plus sur la création de contenu, de lancer ma chaîne YouTube. Et à partir de là, j'ai fait de la création de contenu sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, tu partages aussi des... pas que des produits, je veux dire, ça va être vraiment aussi dans des modes de fonctionnement, tu vois. Est-ce que ça a toujours été le cas ou ça, c'est venu petit à petit parce que ça faisait forcément sens ? Oui. Tu vois.

  • Speaker #2

    Non, ça a toujours été le cas aussi, peut-être un peu moins parce qu'au début, j'étais très zéro déchet. C'était vraiment ma niche, c'était le zéro déchet. J'ai découvert ça, j'étais à fond dedans. Je voulais partager tous les produits, toutes les petites choses qu'on pouvait mettre en place. Donc, c'était vraiment très accès écologie, zéro déchet. Et... Et en fait, c'était vraiment le début d'Insta, où j'ai fait un challenge aussi qui a bien marché, etc. Où en fait, il fallait changer chaque jour une habitude. Mais dans ces habitudes-là, j'avais aussi d'autres habitudes qui n'étaient pas forcément axées sur les produits. En fait, quand je me suis dit, je vais faire une boutique en ligne zéro déchet, j'avais déjà des compétences de mon CDI, etc. De mes expériences passées en marketing, communication. Je me suis dit, les gens, ils ne vont pas me suivre parce que je ne parle que de mes produits. Je savais bien qu'il fallait aussi que je parle du mode de vie autour. du fonctionnement et en fait j'ai l'impression que c'est plutôt ça qui m'a fait kiffer que de vendre des produits au final. Donc c'est ça que j'ai continué et j'ai trop aimé développer ma communauté, avoir des retours, avoir des gens qui me disent bah ouais ça ça m'a sensibilisé et tout. C'est ça qui m'a plus nourri finalement que ma boutique.

  • Speaker #1

    Ok ok. Ouais et du coup tu disais que ça faisait que quelques mois que t'arrivais à vivre vraiment de la création de contenu.

  • Speaker #2

    Ouais ça fait que quelques mois je crois depuis sept... septembre, octobre, que j'arrive à en vivre. Et encore, tu sais trop, jamais trop, parce que d'un mois à un autre, tu peux ne plus avoir de contrat. Je suis en train d'essayer d'accepter que c'est comme ça, en fait, que ça fonctionne comme ça, quand t'es en freelance, c'est comme ça, et dans la création de contenu, c'est comme ça. Et que, par exemple, l'année prochaine, j'ai aucun contrat de prévu, parce que les contrats se font d'un mois à l'autre, des fois d'une semaine à l'autre.

  • Speaker #1

    Ça peut être la semaine, et tout, quoi.

  • Speaker #2

    C'est ça. Donc après ça dépend avec quelle marque. Si c'est des marques par exemple que j'ai déjà testées, si c'est des marques qu'il faut que je teste, ça prend plus longtemps et tout. Mais oui, c'est vraiment du jour au lendemain, enfin le mois d'après, dans 2-3 mois, t'as pas forcément de choses de prévues. Donc c'est une autre organisation. Surtout moi, je pense mentalement, il faut que je me dise que c'est bon, c'est comme ça, ça fonctionne comme ça et que voilà. Mais ouais, là sinon, ça a été des années et des années où j'ai... J'ai fonctionné avec mon chômage du coup de mon CDI. Au début, j'étais en congé maternité. Et ensuite, j'ai cumulé le chômage de mon CDI, de mon alternance d'avant. Parce qu'en fait, quand tu es entrepreneur, tu peux cumuler ton... J'avais un chômage qui était déjà ouvert. Et après, j'ai repris mon chômage de CDI. Donc, j'ai eu quatre ans de chômage.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #2

    Parce que je travaillais en parallèle en fait. Parce que je déclarais tous les mois mon chiffre d'affaires à Pôle emploi, etc. Et en fait, ils compensent, ils te donnent ton chômage en fonction de ton chiffre d'affaires. Donc ça, ça m'a permis de développer mon activité. Et puis en parallèle, très clairement, de m'occuper de ma fille que j'ai eue déjà au début de neuf mois toute seule. Ensuite, on a dû déménager, etc. De me reconstruire une vie finalement. Donc voilà. Et depuis, il n'y a que depuis vraiment qu'elle est là à l'école que je peux vraiment me concentrer sur ma création de contenu.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à justement ce que tu disais, les marques. qui te contacte et tout, et je vais la poser maintenant parce que je risque de l'oublier, même si ça n'a pas vraiment de sens dans la trame que j'avais mise, mais je constate beaucoup, j'ai une petite conscience écolo, je ne suis pas non plus dans la surconsommation, je suis quand même assez informée si tu veux. Je ne suis pas au tout début du chemin, tu vois, à ce niveau-là. Je ne suis pas parfaite, mais je ne suis pas au tout début du chemin. Mais tu vois je me pose la question quand moi je pense que ça fait des années que j'utilise une marque et que tout d'un coup en fait je vois que c'est pas du tout ok ni pour la planète ni pour nous. Tu vois je me pose la question comment t'arrives à déterminer justement une marque qui va te contacter et qui va te dire bah voilà crée du contenu pour nous. Comment t'arrives à savoir si c'est vraiment une marque fiable on va dire tu vois.

  • Speaker #2

    Franchement maintenant je le vois grave facilement.

  • Speaker #1

    Ah ouais !

  • Speaker #2

    Cette série va dire...

  • Speaker #1

    Tout ce qui est greenwashing, etc. Enfin tu vois...

  • Speaker #2

    Ouais franchement ça se voit. En fait des fois j'ai l'impression même les marques elles font pas d'efforts dans un truc. Tu vois sur les sites où t'as déjà la roue qui tourne là, où t'as des pop-up de partout, où déjà on te dit qu'il faut gagner ça, que t'as déjà moins 10€ sur le produit et tout, alors que t'as... je sais pas quand il y a trop de promo... Quand il n'y a aucune transparence sur où sont faits les produits, comment ils sont faits, si tu vas dans FAQ et que c'est juste comment renvoyer ma livraison, etc., et que tu n'as aucune réponse aux questions sur les produits, je ne sais pas, il y a trop de trucs où des fois, en fait, dès que ça me semble bizarre, je n'y vais pas. Et de toute façon, c'est des produits que je consommerais moi ou que je recommanderais à mes proches qui ont ce besoin. Donc globalement... Franchement, ma sélection de marques avec qui travailler, elle est plus simple que ma sélection de marques que je consomme moi, par exemple. Parce que je vais faire beaucoup plus attention en plus à qui est-ce que je vais recommander à tout le monde que ce que je vais consommer moi. Des fois, moi, comme tu disais, je vais acheter une peluche pas de patrouille à ma fille ou des chaussettes je ne sais pas quoi, parce que je sais que pourtant ce n'est pas ouf, mais sur le moment, elle les veut absolument. On a négocié un truc, ceci, cela. Sauf que ça, je ne vais pas le recommander à ma communauté. Mais dans ce que je recommande, souvent, c'est des marques qui sont quand même très engagées. Et ça ne se voit pas parce que j'arrive vraiment à le voir. Souvent, la fondatrice va te parler directement. Ça va être beaucoup plus humain, beaucoup plus accessible. Et après, les choses où je ne le sens pas trop, où ça ne me parle pas, je n'y vais pas.

  • Speaker #1

    J'imagine. Et du coup, j'en reviens du coup au fait que tu entreprennes aujourd'hui, quoi qu'il arrive, ça fait 7 ans que tu entreprends, peu importe dans quel secteur et peu importe si c'est une boutique en ligne ou juste de la création de contenu. T'es quel type d'entrepreneuse ? Est-ce que t'es une entrepreneuse dans l'âme ? Est-ce que t'as toujours 1000 idées à la seconde ? Ou est-ce que t'es plutôt carré, tu vas droit au but, t'as des objectifs ? Est-ce que tu planifies tout ? Parle-moi de ce que tu es.

  • Speaker #2

    Alors à la base, je ne suis pas du tout entrepreneuse dans l'âme. Mais jamais de ma vie, si on m'avait dit que j'aurais une micro-entreprise, je me serais dit, bien sûr, ça me semble évident. Mais pas du tout. Moi, je pensais toute ma vie que j'aurais un CDI tranquillus. Pourquoi se prendre la tête à créer son entreprise et tout ? Je n'avais vraiment pas ce truc. Et en plus, j'avais cette vision de les entrepreneurs, en fait, ils ont un produit de fou, une invention. qui va marcher dans le monde entier. Je voyais le truc énorme en fait et pour moi c'était beaucoup trop compliqué, beaucoup trop de prise de tête. Et limite je sais pas comment je me suis retrouvée à être entrepreneur. J'ai l'impression que c'est juste quelque chose qui m'animait et je l'ai fait petit à petit. Et en fait des fois j'ai encore du mal à croire que c'est mon travail et à me dire et à me légitimer, à me dire mais si en fait là c'est ton travail. C'est pour ça que les quelques mois, depuis quelques mois où je gagne vraiment de l'argent, je me dis mais en fait là c'est bon. Je gagne autant que je gagnais avant en CDI, donc c'est vraiment mon travail. Mais ouais, je ne sais pas, j'ai eu cette petite... Ces choses dans mon CDI qui étaient incohérentes et où je me suis dit, je vais me lancer. Et donc, j'ai créé ma boutique en parallèle de mon CDI. Donc, j'avais encore mon CDI au cas où. J'ai commencé à créer sur mes réseaux. Finalement, ça a pris, j'ai eu 10K en 6 mois. Je me suis dit, oula, il y a quand même quelque chose. mais bon et puis en plus après je suis tombée enceinte j'étais encore en CDI donc j'ai eu mon congé maternité et en fait là je me suis dit je sens que je vais pas rentrer de mon congé maternité que je reviendrai pas parce qu'en parallèle j'avais créé ma boutique qui commençait à prendre et je me suis dit je pense que là c'est ça a été plus des choses de la vie qui font que je me suis retrouvée à Versa que je me suis toujours dit je serai entrepreneur

  • Speaker #1

    Je crois que c'est exactement ce que je dis dans l'épisode 2 où je parle justement de mon parcours, c'est qu'en fait, quand on te dit ça, tu te dis mais jamais c'est réservé à une élite d'entreprendre, c'est pas du tout pour moi. Grave. Et effectivement, j'avais cette vision aussi.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que je me suis reconnue quand j'ai écouté l'épisode aussi.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu te sens, à part ce petit syndrome de l'imposteur et à part ce manque de visibilité sur les revenus qu'on a évidemment, surtout quand je pense... Il y a cette notion aussi quand on est maman et qu'on a du coup, surtout quand on est maman solo alors... même quand on refait sa vie ou quoi que ce soit et qu'on n'est plus le seul adulte dans le foyer, tu restes quand même la mère de ta fille, moi je reste quand même la mère de mon fils, et quand même nous qui sommes à la base de leur sécurité matérielle, j'ai envie de te dire, et du coup tu as cette peur toujours du lendemain. Ma question c'est, au-delà de ce manque de visibilité qui, comme tu dis, je pense qu'en fait c'est le fait d'entreprendre, c'est ça en fait, il n'y a pas de sujet. Et ce petit syndrome de l'imposteur, ce manque de légitimité que tu ressens, est-ce que tu te sens bien dans ta place d'entrepreneur ? Est-ce qu'aujourd'hui, tu te sens alignée ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr que je me sens alignée dans ce métier, parce qu'en plus, j'ai fait un bilan de compétences il y a quelque temps avec une de mes amies. Et en fait, on rejoignait toutes mes valeurs, tout ce que je voulais dans un taf et tout. J'étais là, mais je l'ai déjà en fait. C'était l'époque où du coup, je n'arrivais pas à gagner ma vie avec ça. Et c'était si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Mais en fait, j'avais vraiment tout. Le fait de partager, de transmettre des valeurs, d'avoir des retours positifs. Vraiment cette impression, de contribuer à quelque chose, de faire avancer les choses. Et en même temps, je mets à profit mes compétences marketing et communication, parce que j'adore ça aussi. Travailler avec des marques, du coup, leur donner de la visibilité, parce que je trouve que... il y a certaines marques qui en manquent alors qu'elles font des choses super. Vraiment, il y a tout qui me correspond. Mais après, c'est sûr que tu as l'autre partie, le revers de la médaille, où c'est financièrement, tu ne sais pas trop. Et comme je disais, si tu ne sais pas trop, vraiment, ça se trouve, dans deux mois, je fais zéro euro, vraiment. Après, ça fait partie de ma personnalité, je pense, où j'ai besoin vraiment d'un cadre. C'est ça qui est très bizarre. C'est pour ça que je ne pensais jamais être en... en auto-entreprise parce que j'ai besoin vraiment d'avoir une sécurité. Et donc, c'est pour ça que je suis un petit peu angoissée de « mais si demain tout s'arrête et si demain ça ne marche plus, etc. » Alors que ça fait quand même des années que je fais ça et que là, depuis quelques temps, je vois bien que si j'arrive à avoir des revenus qui sont réguliers et ça ne s'arrête pas comme ça et j'ai de plus en plus de demandes. Et en plus de ça, c'est que j'ai de l'argent de côté. C'est ça, c'est que je me dis « mais si en fait, demain, je n'ai pas de contrat, c'est bon en fait. » Donc, j'essaie de me dire à moi-même. de me dire mais c'est bon j'ai de l'argent de côté, j'ai mis de l'argent de côté pour ça en cumulant des fois mon chômage et mon chiffre d'affaires. Donc j'essaie de me rassurer mais je pense que c'est dans ma personnalité qui fait que je me dis toujours et si et si, donc je prévois. Mais ce qui fait aussi que ça fonctionne dans un sens parce que j'arrive à anticiper, à essayer de m'organiser, à être cadré et tout. Mais ça vient avec le fait que des fois j'angoisse un peu quoi.

  • Speaker #1

    Ouais ouais après je pense que vraiment ça c'est comme tu dis le revers de la médaille c'est qu'à la fois il y a cette immense liberté. que tu vas avoir dans ce que tu fais, à décider avec qui tu bosses, avec qui... Et à la fois, bah ouais, t'es toujours dans ce... Et je pense que t'as le bon raisonnement de te dire, mais attends, je suis quand même assez organisée et j'ai assez les pieds sur terre pour mettre des sous de côté et me dire, demain, même si il se passe pas autant de choses qu'il doit se passer, je suis tranquille pendant un moment, je peux quand même dormir sur mes deux oreilles, quoi.

  • Speaker #2

    Surtout que je me dis au pire, il se passe quoi ? En fait, je vais au supermarché du coin et j'ai un job. Des fois, je me dis, mais tu ne vas pas... Après, c'est difficile parce que c'est sa propre angoisse. Mais je sais très bien que je pourrais faire autre chose.

  • Speaker #1

    Mais clairement, je me dis tout le temps ça. Je me dis, attends, moi, je suis quand même dans une région où les gens viennent bosser, si tu veux. Donc, si vraiment, un jour, tout doit se casser la gueule, en fait... autant mettre l'énergie que j'ai à angoisser et à avoir peur, autant la mettre dans de la création et dans des projets. Parce que je sais très bien que si jamais je suis vraiment en galère, il n'y aura pas de sujet. Ni toi ni moi débiles, on trouvera du boulot. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais bon, ça ne se contrôle pas, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne se contrôle pas. Je pense vraiment, le job, et je pense que c'est l'expérience, les années d'entreprenariat qui font que tu acquiers justement cette... de confiance en l'avenir, en toi-même.

  • Speaker #2

    Et encore, j'écoutais le podcast d'une influenceuse qui a je ne sais combien d'abonnés et tout et qui parlait justement du fait de travailler seule et elle disait j'ai toujours peur que demain tout s'arrête et tout et je dis là quoi ? Mais elle fait des contrats avec des marques. Ouais c'est ça et là je me suis dit ok donc en fait tout le monde, j'ai l'impression que quand t'as un peu cette personnalité, tous les entrepreneurs se disent un peu si demain tout s'arrête alors que ... Elle, clairement, elle est dans une agence. À la fin, il y a tout un truc autour d'elle qui fait qu'elle a des milliers d'abonnés et tout. Mais en fait, on peut avoir cette angoisse-là quand même. Il faut accepter, j'ai l'impression, avec le temps peut-être, à vivre avec.

  • Speaker #1

    C'est clair. Je passe à la deuxième partie un petit peu de mon petit fascicule.

  • Speaker #2

    Très bien fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Voilà, merci, je te remercie. Pour parler justement du fait d'oser, parce que c'est quand même la baseline un petit peu du podcast et c'est pour ça, au-delà du sujet qui m'interpelle vraiment, pour ça que tu es là. Pour toi, c'est quoi oser ? À partir de quel moment on ose ?

  • Speaker #2

    Pour moi... On ose à partir du moment où, j'avais envie de dire, on sort de sa zone de confort, mais même pas, j'ai l'impression, ou à partir du moment où on change même une habitude. En fait, pour moi, oser, c'est vraiment des fois dans le petit. Ça va être, je ne sais pas, je décide d'aller marcher le matin. Et en fait, petit à petit, ça va créer d'autres choses autour. Et c'est comme ça un peu que moi, j'ai osé, entre guillemets, mon entrepreneuriat. C'est que je ne me suis pas dit, du jour au lendemain, je démissionne. je vais créer un truc ultra bien, je vais devenir entrepreneur et tout et tout. Des fois, on a cette vision, je trouve, d'oser qui est immense. Et waouh, elle a osé, c'est grand et ça paraît inaccessible. Alors qu'en fait, j'ai l'impression que c'est plus dans les petites choses, changer des habitudes au quotidien, de se dire des fois, ça va être rien, mais de se lancer, de lancer son compte Instagram sur une passion. d'ouvrir sa chaîne YouTube sur quelque chose, même si ça n'amène à rien, de commencer le tricot, j'en sais rien. Et en fait, des fois, c'est des choses comme ça qui amènent à d'autres. Quand on a une passion, après on va peut-être rencontrer d'autres, de nouvelles personnes, ça va nous amener à sortir plus, à avoir un cercle social plus différent, etc. Enfin voilà, je trouve que c'est dans les petites choses qu'on peut oser et que c'est pas forcément quelque chose d'ultra compliqué.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec toi. C'est vrai qu'on se fait un petit peu cette définition d'oser comme quelque chose où on va renverser toute la machine, alors que parfois, c'est effectivement des petites habitudes qu'on ose faire et qui nous amènent aussi à aller vers d'autres horizons derrière. Est-ce que dans ton processus de création de contenu, il y a des choses qui te demandent encore aujourd'hui d'oser ?

  • Speaker #2

    Pour ça, j'avais réfléchi à cette question pour le coup, parce que je voulais dire...

  • Speaker #1

    J'avais lu la question et je m'étais demandé qu'est-ce qu'elle veut dire, la dame ?

  • Speaker #2

    Non, mais j'avais réfléchi à justement est-ce qu'il y a des choses qui me demandent d'oser et je crois... Je crois que je m'étais dit...

  • Speaker #1

    Tu vois, je pense qu'il y a des gens pour qui... Il y a des gens qui ont des idées de ouf, des business de ouf. Mais il y a des gens qui vont avoir cette peur de se montrer, d'oser, tu vois, se mettre en avant parce que c'est faire du storytelling, tu vois. Par exemple, je pense que ça peut être un exemple de cette peur dosée dans son processus créatif. Ça va être parfois ça. J'imagine que toi, ça n'a jamais trop été le cas.

  • Speaker #2

    Non, tu vois. Non. Sur moi, non. Parce qu'en fait, j'ai cette distance où si les gens vont me dire quelque chose... Déjà, de base, j'ai une communauté qui est bienveillante, qui est super bienveillante et tout. Donc, je n'ai jamais eu de personnes qui m'ont critiqué. Ou alors, c'est de la... critique constructive et sinon quand j'ai un réel qui passe dans les dents qui je pas qui fait un million et qui d'un seul coup tu as tout le monde entier qui est pas du tout écolo et tout qui arrive sur tes côtes bas franchement ça me ça m'attend pas trop que ça parce que je me dis que je sais pas j'ai j'arrive à avoir la distance des réseaux sociaux qui serait sûrement pas le cas avec mes proches mais des gens que je connais pas ils ont leur avis et voilà donc le fait de me montrer ce qui est plus compliqué pour moi mais du coup sur la vie privée dans le sens où je trouve qu'il ya tellement de choses que j'ai envie de partager des fois mais la limite est difficile à trouver entre eux, c'est ton intimité et t'as envie de le partager et par exemple quand j'ai partagé ma séparation, dans un sens je l'ai partagé parce que j'ai dû déménager, j'explique ensuite finalement ma vie parce que les gens qui me suivent vont comprendre que je déménage que je suis séparée donc pour moi ça mérite quand même pas une explication mais que je le dise Mais après, je ne suis jamais rentrée dans les détails du pourquoi, du comment et de ma vie privée.

  • Speaker #0

    Mais je trouve qu'il y a certaines choses qui sont intéressantes parce que par rapport à ça, j'ai eu plein de mamans solo aussi qui m'ont partagé leur histoire et avec qui j'ai échangé. Donc, c'est quand même humain et c'est quand même intéressant. Après, je n'ai pas envie d'axer mon contenu non plus là-dessus. Mais pareil pour ma fille où des fois, j'ai envie de partager. Quand elle était petite, j'ai quand même pas mal partagé sur le portage, sur l'allaitement, sur l'éducation à ma façon. Mais ça reste un sujet touchy où c'est la limite. entre ma vie privée et des fois j'ose parce que je trouve ça super intéressant pour plein de sujets qui touchent beaucoup de monde mais en même temps ça reste difficile parce que c'est ta vie intime j'imagine qu'à partir du moment où tu atteins une certaine

  • Speaker #1

    communauté tu te dois aussi peut-être de partager de justement protéger ta vie privée dans le sens où il y a quand même toi t'as quoi t'as plus de 30 40 000 Plus que ça ? 30 000 personnes.

  • Speaker #0

    Ne m'en rajoute pas, ne m'en rajoute pas. C'est un petit cadeau.

  • Speaker #1

    Non, mais tu vois, qui te suivent et qui vont être amenées à voir ton contenu, même si j'imagine que les 30 000 personnes, elles ne voient pas ton contenu.

  • Speaker #0

    Oui, merci Insta.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je me dis, bah ouais, effectivement, ces personnes-là, il n'y a peut-être pas que des personnes bienveillantes qui ont besoin de savoir pourquoi tu t'es séparée, pourquoi Nani, pourquoi Nana. Et ta fille et machin, enfin tu vois, ce genre de trucs, ça me fait un petit peu flipper.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que t'aurais envie de donner comme conseil, toi, aux femmes qui souhaitent, alors du coup, je vais pas utiliser le terme oser dans le sens grande décision, mais qui souhaitent justement faire des petits changements ou modifier des choses dans leur vie, dans leur quotidien ?

  • Speaker #0

    Bah justement, d'essayer de s'ouvrir, de se lancer. Ça peut être simplement... En fait, ça fait tellement du bien dans les petites choses du quotidien. Moi, je sais que quand je suis revenue ici, j'avais arrêté la danse pendant des années. J'en avais fait pendant dix ans. Et je me suis dit, en fait, c'est bon, je me réinscris à un cours de danse. Et c'était petites choses du quotidien qui me font vraiment plaisir et animent ma vie au final. Donc je pense que je leur dirais de, je ne sais pas si elles sont en train de réfléchir à une passion, d'oser aller se renseigner, parler à certaines personnes, d'oser, tu vois. Par exemple, toi, tu as osé me faire un mail pour que je vienne ici. En fait, je trouve que vraiment, encore une fois, c'est bateau. Mais quand tu oses, des fois, tu as vraiment quelque chose, tu as quelque chose en retour. Alors que quand tu ne fais rien, tu es juste parfois dans la plainte de ce que tu n'as pas. Alors après, c'est... parfois très difficile à dire,

  • Speaker #1

    mais encore une fois dans vraiment les petites choses de mettre en place des petites choses effectivement tu vois pour le podcast c'est dingue parce que pour le coup de suite ça pop up dans ma tête de suite j'ai pensé à toi, j'ai pensé à une autre j'ai pensé à un tel, enfin une telle pour le coup parce qu'il n'y a que des femmes pour l'instant, mais bref et donc du coup je te rejoins dans le sens où ça a été facile d'oser pour moi dans le sens où je me suis dit Là, je peux pas ne pas demander, ça rejoint complètement les valeurs que j'ai, elle a l'air hyper cool, elle a l'air solaire, je suis sûre qu'elle va apporter plein de choses, et au-delà de ça, le peu de ton histoire personnelle que tu partages, va résonner de ouf en moi, tu vois, forcément. Donc, j'ai pas eu de mal, si tu veux, à t'envoyer le mail, et je me suis dit, au pire, il se passe quoi, elle me répond pas, il y en a plein qui m'ont pas répondu, hein. Et c'est pas grave, tu vois, enfin... Donc, ouais, d'oser faire des tout petits trucs comme ça, je... Ouais.

  • Speaker #0

    Et aussi, tu vois, ce que tu dis là, je trouve, c'est un peu suivre ton intuition et ton instinct. Et ça, franchement, c'est un truc de fou aussi. Parce que j'ai l'impression que des fois, il y a des choses, je ne sais pas pourquoi, mais il y a des partenariats où il y a des trucs, je ne le sens pas, genre depuis le début. Et quand j'y vais, c'est des marques, elles sont reloues. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais tu vois, elles sont reloues. Elles vont me demander 6 000 fois de refaire. Bref. Ça ne va pas matcher. Et en fait, si ça ne matche pas depuis le début, souvent, c'est que par la suite, ça va être compliqué. Et du coup, j'essaye aussi de plus, mais comme tout, quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, je ne vais pas non plus forcer parce que je sens que ça ne va pas le faire. Donc, oser, mais oser des trucs qui sont... des choses qui vous parlent vraiment et quand vous avez l'instinct que c'est la bonne chose pour vous et qu'il faut y aller.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec beaucoup de marques aujourd'hui ? Ou c'est one shot à chaque fois ? Ou est-ce qu'il y a des choses récurrentes ?

  • Speaker #0

    En général, c'est des one shot. Après, il y a des marques quand même qui... Là, je vais avoir sûrement un contrat à l'année. Il y a d'autres marques qui font que tous les trois mois et qui te renouvellent. Donc ça dépend, et franchement c'est vraiment, ça dépend vraiment, parce que ça dépend des formats, ça dépend, ouais.

  • Speaker #1

    Ok, ok, ok. Donc tu disais que toi t'as quand même une communauté assez bienveillante et que c'est, enfin t'as rarement des gens j'imagine qui, à part comme tu dis, quand le monde entier qui est battu tout écolo, mais ça t'a jamais trop touché toi justement des... des critiques négatives ou des gens qui...

  • Speaker #0

    Non, parce que ça va être... Tu vois, quand je parle de minimalisme, ça va être des gens qui te disent, je sais pas, genre... Ah bah, ça ressemble à la salle d'attente de mon docteur.

  • Speaker #1

    Ouais, OK.

  • Speaker #0

    Chez moi, tu vois, mais c'est des trucs... Des fois, ça me fait rire, franchement ! C'est pas des... Ou alors, ça va être... Ouais, quand j'ai partagé aussi sur l'école alternative de ma fille. En fait, c'est à chaque fois des gros clichés, tellement gros que ça me touche pas. pas parce qu'en fait je sais que c'est des gens qui ont pas forcément la connaissance du pourquoi du comment, pareil sur le papier toilette réutilisable il y a des gens qui mettent c'est dégueulasse, blablabla mais en fait j'explique tout dans ma vidéo, le pourquoi du comment c'est juste qu'ils écoutent pas, je pense le tout en entier et que c'est des a priori et tout donc, et j'étais à leur place aussi en plus des fois je me dis bah moi aussi j'ai pensé ça et tout, j'arrive à prendre de la distance, après ce qui est plus compliqué des fois ça va être au contraire les gens de ta communauté qui sont bienveillants et qui vont te dire les choses de façon constructive et c'est des fois plus dur que mais c'est comme tout le temps par exemple une personne qui va te dire je sais pas parce que j'ai pas trop eu le cas mais toi si demain sur une vidéo youtube il y a tout le monde qui me dit bah écoute Léa là on te reconnait plus ce que tu partages c'est vraiment pas top et tout ça va me faire trop mal au coeur alors que des gens que je connais pas qui font pas partie de ma communauté peu importe mais oui ça va plus être des choses où j'en sais rien tu vois j'ai eu l'anormon Pour mon épisode de podcast, j'ai eu un commentaire où elle m'a dit j'adore le contenu et tout, mais franchement, le son, on n'arrive pas du tout bien à entendre pour cet épisode et tout. J'étais là, oh non, mince ! Dès que je me suis dit, ça m'a trop fait mal au cœur, beaucoup plus, que je reçois un, c'est dégueulasse, ou chez toi, c'est moche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu arrives à prendre de la distance aujourd'hui sur ce genre de commentaires qui sont absolument sans profondeur,

  • Speaker #0

    en plus. Comme je disais, parce que j'ai une communauté qui est bienveillante et qui est encore petite, entre guillemets. Donc, sur... même s'il y a 37 000 personnes, t'as pas tout le monde qui commente, la plupart des gens quand même, même s'ils pensent des trucs négatifs, bah ils vont pas le dire, ils vont se désabonner en silencieux, tu vois. Donc il y a aussi ça, où je pense que plus tu deviens, t'as une grosse communauté, plus des fois tu t'en prends par la tête.

  • Speaker #1

    Mais oui, je pense que t'apprends à te détacher aussi vachement de tout ça, quoi. Moi ça m'intéresse aussi, alors moi le gros truc du minimalisme, enfin, Le tri, etc. Faire se délaisser un petit peu de l'inutile et tout, c'est un truc que j'ai beaucoup fait. Quand je suis revenue de mon voyage en Inde l'année dernière, je suis allée trois semaines en Inde, et quand je suis revenue, j'étais là, mais ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien, ça, ça sert à rien. Ça fait dix ans que je ne l'ai pas mis, je ne sais pas pourquoi je l'ai encore.

  • Speaker #0

    Tu es partie en sac à dos ? Ouais. Ouais, du coup, après, tu dis, en fait, tu n'as plus le temps de rire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que tu vis avec rien, en fait. T'as une paire de chaussures, et surtout, je pense, au-delà de ça, tu te rends compte de la façon dont vivent les gens aussi, tu vois, autour de toi. Nous qui sommes dans une société très confortable, entre guillemets, tu vois, même quand t'as pas d'énormes moyens, t'as quand même moyen d'avoir un bon confort de vie. J'entends confort de vie vraiment dans la moyenne du confort de vie, pas... Pas les gens qui vont gagner très très bien leur vie et qui vont vivre dans des énormes villas. Pour moi, le confort de vie se résume à t'as un toit sur la tête, ton gamin mange tous les repas et il a des vêtements propres. Et toi, t'as de quoi te nourrir aussi. On est quand même dans le confort assez facilement en Occident. Et c'est vrai que quand tu vas dans des pays comme ça, qui sont hyper pauvres, où il n'y a même pas de système de ramassage des déchets... Tu rentres chez toi, tu te dis ce que je fais avec tout ça qui ne me ressemble pas, qui ne me sert à rien. Et moi, je n'ai jamais été très... Je ne suis pas du tout dans le matériel. Si tu veux, j'ai du mal à accumuler les choses et je n'ai aucun problème à me débarrasser. Pour autant, quand je suis revenue d'Inde, je reviens à mon mouton, j'ai fait un tri de ouf, mais de malade mental. Genre de fringues, d'objets, de papier, de plein de trucs. Et je ne sais pas comment c'est possible. que un an plus tard.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va vite, ça va trop vite.

  • Speaker #1

    C'est pire. Tu vois ? Et du coup, est-ce que tu pourrais me dire, toi, au début, quand tu t'es vraiment mis un peu dans ce truc-là de la simplicité et du minimalisme, c'est quoi les premiers trucs que t'as dégagés ? D'un point de vue matériel, je te parle.

  • Speaker #0

    Non, d'un point de vue matériel, mais ça c'est pareil parce qu'en fait je l'ai fait à peu près en même temps que mon changement écologique. Parce qu'en fait, l'écologie m'a amenée à réfléchir aux produits que j'utilisais et j'ai commencé notamment dans la salle de bain, à regarder la compo, à dire mais attends mais ça... Du coup ça m'a fait faire le tri parce que j'ai enlevé tous les trucs qui avaient des compos un peu dégueux, qui n'étaient pas ouf, etc. Mais je me suis rendue compte surtout que j'avais des choses qui étaient périmées, que j'avais des choses que je n'utilisais pas depuis des années. Et je pense que ça a commencé là. à me planter une petite graine. Après, j'ai fait mon dressing. Et pareil, là, je me suis dit, mais waouh, il y a tellement de vêtements que je n'utilise pas, etc. Et j'ai commencé à faire des objets de la maison. Et en fait, pour tous les encombrements, j'ai téléchargé Give. Et c'était vraiment en 2018. C'était tellement pas connu. C'était l'application, en fait, où tu donnes des choses. Et ça m'a rendu accro de donner des trucs. C'était trop satisfaisant. J'avais une maison qui avait plein de bougies, plein de déco, j'avais acheté plein de trucs à action et tout. Et petit à petit, en fait, je me suis rendu compte qu'en les donnant, ça m'apportait trop de bonheur et de plaisir, que j'avais plus à faire la poussière sur tous mes petits bibelots et tout. Les gens étaient contents parce que je leur donnais des trucs. Et moi, ça m'allégeait ma charge mentale. Et en fait, c'est à partir de là, quand vraiment j'ai donné sur cette appli, où je me suis dit, en fait, c'est trop bien de ne pas avoir beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    C'est give, tu dis comme give du verbe donner. Oui. Je le mettrai du coup dans la description. Ça, ça existe toujours, ces applis ? Oui, ça existe toujours, ces applis.

  • Speaker #0

    Oui, ça existe toujours. Et maintenant, ils sont grave développés. Parce qu'avant, c'était galère. Là, l'interface, elle était toute nulle. C'était vraiment au tout début. Mais en fait, comme j'étais sur Paris, je mettais un truc, par exemple, un livre à donner, genre dans l'heure d'après, limite, ou dans la journée, il n'y avait qu'une minute pour aller le chercher. Alors que pour moi, le truc du désencombrement, c'était l'angoisse parce qu'après, OK, tu as désencombré, tu fais quoi de tous tes trucs ?

  • Speaker #1

    Ben oui.

  • Speaker #0

    c'est limite la partie la plus facile où tu te dis j'en veux plus après t'en fais quoi et là j'avais trouvé la solution en me disant je les mettais sur Gif je te jure tout partait il y a des trucs qui sont partis j'avais de l'instécticide pour mes plantes tout et n'importe quoi mais franchement il y a encore plein de trucs tous les jouets de ma fille que ma soeur ne veut pas je les mets là dessus tout le temps je trie petit à petit et dès que j'ai trié je mets sur Gif comme ça ça part et ça va pas

  • Speaker #1

    Bah écoute, trop cool, merci pour le... J'ai su qu'il y avait ça, mais effectivement, moi au tout début aussi, et je me rappelle de cette interface un peu pourrie qui ne donnait pas du tout envie de l'utiliser. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est galère.

  • Speaker #1

    Le bon point aussi, tu donnes un petit peu ? Enfin, tu vends, tu donnes ?

  • Speaker #0

    Bah je donne pas, c'est vrai que le bon point, j'ai pas le réflexe. Alors que maintenant,

  • Speaker #1

    c'est un truc pour donner. Je souhaite faire un don ou un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. Ouais, carrément, c'est vrai. Faudrait que j'ai le réflexe. Mais ça, c'est pour des choses ponctuelles parce que je fais vraiment des tris réguliers. Je ne sais pas, j'ai trois, quatre trucs. Hop, je les mets.

  • Speaker #1

    Et du coup, toi, tu as commencé vraiment salle de bain, cuisine peut-être. Salle de bain, vêtements au début. Et ensuite ?

  • Speaker #0

    Vêtements et après, tout le petit bric-à-brac, mes bougies, des plateaux, des livres, tout ce qui traînait un peu sur les surfaces. Oui.

  • Speaker #1

    Attends, tu me donnes envie de brûler mon appart.

  • Speaker #0

    Non, pardon.

  • Speaker #1

    J'ai une espèce de grosse caisse de bougies, tu sais, déjà...

  • Speaker #0

    Entamées ?

  • Speaker #1

    Déjà entamées, enfin déjà consumées. Consumées, c'est ça, consumées. Mais je garde la caisse avec les bougies vides, les pots de bougies parce qu'ils sont jolis. Souvent, les gens, ils t'offrent des bougies. Toi, les gens, du coup, ils savent que c'est pas la peine de t'offrir ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais, c'est ça qui est bien après.

  • Speaker #1

    Ouais, donc les gens t'offrent quoi ? Des trucs non matériels, quoi.

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe trop. Je sais pas, t'arrives chez moi, t'as amené un petit plat, c'est trop bien. Je préfère que tu me fasses accueillir de la à manger que...

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est clair. C'est que matériel, tu vois. Ouais, qu'une bougie qui finira au verre et... Bah,

  • Speaker #0

    c'est pas ou la bougie, je vais la redonner, quoi. En fait, les gens savent que si tu me refais un truc, j'ai pas d'affect, tu vois, sur les objets. Donc, à moins que ce soit un truc que t'aies écrit, que t'aies des photos, un truc travaillé, n'importe quoi, sinon, j'ai... pas d'affect, donc ça va pas forcément me toucher, en plus les gens savent que ça me fait pas forcément plaisir, donc...

  • Speaker #1

    Ouais, et du coup tout ce qui est déco personnel, genre un petit peu les photos, les cadres, moi je sais que j'adore les cadres d'art ou de peinture, je trouve que ça, il y a quelque chose, tu vois, c'est clairement des encombres boutiques, parce que ça prend la poussière, comme dirait ma mère, mais il y a un côté hyper affect, tu vois, est-ce que ça t'en as quand même chez toi ?

  • Speaker #0

    Des photos oui, j'en ai dans la chambre de ma fille, il y a des photos, un shooting photo qu'on avait fait toutes les deux. Mais après tu vois, pour moi le minimalisme c'est vraiment selon chacun ce qui nous fait plaisir. Par exemple j'ai 15 plans chez moi, j'en ai partout. Tu pourrais dire que ce n'est pas minimaliste et tout. Je préfère ça, par exemple, que des bougies ou des trucs. Voilà, donc c'est mon kiff. Donc, j'ai plein de plantes. Pour d'autres, ça va être des cadres. Et pour autant, ce n'est pas pour ça. Pour moi, le minimalisme, c'est pour ça un peu mon... Ça me saoule quand on se dit que le minimalisme, c'est vraiment que tu n'as plus rien chez toi. Tu vis dans une cabane avec deux couverts. Non, en fait, ce n'est pas ça pour moi. C'est vraiment t'enlever tous ces trucs qui... qui est justement peut-être cette boîte de bougies qui te saoule, enfin les trucs qui te saoulent toi personnellement dans ton quotidien où tu passes devant elle et tu te dis il faudrait que je désencombre ça, ça me saoule qui ne te donne pas de plaisir au quotidien en fait parce que si tes oeuvres d'art tu les kiffes tous les jours, enfin même pas tous les jours mais bref tu t'aimes bien ce que ça fait dans ta maison et tu prends le temps de les regarder et ça t'apporte quelque chose, ça te rappelle des bons souvenirs et tout, bah c'est trop bien tu vois

  • Speaker #1

    Oui c'est vraiment faire le tri premièrement sur des choses qui nous apportent rien dans le quotidien en fait ... Et du coup, au-delà du tri maternel, l'absus, ça on ne fait pas. Ça on ne fait pas.

  • Speaker #0

    Le débarrage de mon enfant.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ah, c'est toi aussi, tu m'as saoulée. C'est ma lèche.

  • Speaker #0

    Ciao.

  • Speaker #1

    Tu ne m'apportes pas de plaisir dans mon quotidien, d'accord ?

  • Speaker #0

    Mais si, c'est ça le problème aussi. Ils nous en apportent tellement, on ne peut pas les trier.

  • Speaker #1

    Mais par contre, tu vois, je me demande... Est-ce que ça t'avait fait faire du tri dans ta vie aussi ? Est-ce qu'il y a des gens à qui ça ne vibrait plus du tout d'un point de vue valeur et que tu as senti qu'il y a eu un éloignement quand même dans ton entourage ?

  • Speaker #0

    Ça, je ne suis pas sûre que ça soit lié à mon minimalisme matériel. Peut-être plus à l'âge qu'on prend et au fait que quand tu construis ta famille aussi, même si c'est elle avec ma fille, mais l'arrivée d'un enfant par rapport à ton entourage, ça change aussi. Il y a certaines personnes avec qui, d'un seul coup... coup, tu te rapproches beaucoup plus parce qu'ils ont un enfant aussi. D'autres personnes... C'est bizarre, tu vois, il y avait vraiment des personnes, des connaissances que j'avais du lycée ou quoi et qui finalement, on s'est retrouvées sur la même éducation, donc on va être beaucoup plus proches qu'avant, alors que d'autres personnes, ça éloigne et ça rapproche, ça dépend. Mais c'est plus, j'ai pas coupé les ponts. Pour moi, le minimalisme dans les relations, c'est pas genre du jour au lendemain, tu te dis « Hum, cette personne ne m'apporte plus rien. » ciao, tu lui dis bon bah je suis désolée tu te mets sur Guy et s'il peut te faire, il fera de toi comme ami mais c'est plus tu vois j'ai arrêté de nourrir la relation, ce qui fait que par défaut au bout d'un moment, la personne si elle la nourrit pas en face ou si elle se remet pas forcément en question c'est en fait que je mets de l'énergie là et j'achète et je consomme des choses qui m'apportent du bien, du bonheur et donc forcément dans les relations, c'est une relation qui est un peu ... tu ne t'y retrouves plus vraiment, je vais arrêter de la nourrir, arrêter de lui mettre de l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu n'as pas constaté un grand changement du jour au lendemain de gens qui t'ont prise pour une folle parce que tu t'es mise à désencombrer de ta maison ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'après j'ai vraiment aussi un noyau solide de personnes que je connais depuis la primaire. J'ai vraiment un groupe d'amis. qui en plus a un peu évolué avec moi, parce que j'ai des amis qui sont un peu dans ce même cheminement, et donc elles comprennent sans forcément mettre en pratique chez elles et tout.

  • Speaker #1

    Ok. Pour donner un petit conseil, tu vois, parce que le sujet, il m'intéresse quand même, et je pense qu'il peut intéresser beaucoup, beaucoup de monde. En tout cas, moi, je vois toujours pareil. Tu penses, quand tu as un réseau très proche, tu penses que tout le monde pense comme ton réseau très proche, alors qu'en fait, il y a des gens qui ne font pas partie de ton réseau, ils sont complètement déconnectés de toutes tes pensées et toutes tes valeurs. du coup moi je pars du principe que tout le monde est un petit peu intéressé par le sujet de l'écologie, de la planète et puis même du fait de se nourrir de choses qui sont saines et bonnes pour notre corps c'est déjà toi dans cette démarche bien-être avec le yoga et tout bah oui, oui, je pense que forcément tu vois je touche pas le cadre de la défense qui s'est jamais intéressé, enfin en tout cas pour l'instant on sait pas tu vois peut-être ...

  • Speaker #0

    C'est ton objectif ?

  • Speaker #1

    Je veux tous les rallier à ma cause. Non, mais tu vois, si tu devais justement donner un conseil pour entamer une espèce de transition quand même, pas forcément zéro déchet, mais aller vers quelque chose de plus simple, ce serait quoi le premier truc pour toi à faire ? Voilà, pour qui c'est OK, mais qui ne sait pas où aller.

  • Speaker #0

    Sur le minimalisme, plus ou moins ? Ouais. Ben, je dirais de commencer... vraiment commencer par soit une pièce, soit même un tiroir, et celle où en gros ça aura le plus d'effets. Celle où on va avoir le plus de bénéfices entre guillemets, ça peut être par exemple le dressing, parce que souvent c'est quelque chose qui est plein à craquer et en même temps on voit l'effet immédiat tout de suite. Ou les jeux en plus. Ouais voilà. ou la salle de bain. Après, moi, j'aime bien dire que soit commencer par la salle de bain ou la cuisine, parce que souvent, c'est des choses où on accumule beaucoup, beaucoup aussi. Et c'est assez simple de s'en séparer, parce que c'est vrai que les vêtements, il y a quand même l'affect, je trouve, avec les vêtements, qu'on a moins avec les cosmétiques, c'est-à-dire qu'il y a un moment, tu as des dates de péremption, donc il faut les jeter, ou tu les... Je ne sais pas, il y a moins d'affect, donc c'est peut-être plus facile dans la salle de bain ou dans la cuisine. Et je trouve qu'on voit l'effet tout de suite, parce que c'est des zones souvent qui sont très, très... où il y a énormément de produits. Ou énormément d'ustensiles, etc. Et donc, on voit vite la différence. Et en fait, quand on a envie de désencombrer, souvent, on se dit, mais en fait, je commence par où ? J'ai envie de tout faire. Et du coup, on a peur de se lancer parce qu'on commence par rien, au contraire. Donc vraiment, se focus sur une pièce. Faire une pièce à la fois, voir ce que ça nous apporte. Et après, à ce moment-là, passer pièce par pièce.

  • Speaker #1

    On va aller step by step. On va se dire, je vais tout changer du jour au lendemain.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Toi, il y a des trucs qui sont encore complètement hors sujet, genre dans ton quotidien ? Rassure-nous, Léa, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Oui, il y a plein de trucs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des trucs que tu fais qui ne sont pas du tout OK dans ce que tu prônes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est ça qui est difficile avec les réseaux, c'est que des fois, j'espère quand même que je ne véhicule pas ce truc de...

  • Speaker #1

    Madame Parfaite ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que franchement, ce n'est pas le cas, tu vois. Il y a mille et une choses que je pourrais te dire, je n'en sais rien. Je vais manger régulièrement à Burger King avec ma fille parce qu'elle kiffe les frites, elle ne mange que ça. Je lui achète des jouets pas de patrouille. Elle a accès aux écrans, elle regarde tout le temps, c'est cadré et tout. Après, ça, c'est des choses que je ne vais pas montrer sur les réseaux parce que ce ne sont pas des choses que j'ai envie de prôner et de me dire. Donc, ce n'est pas des trucs où, même si, tu vois, des fois, quand je la coiffe et tout, je montre qu'il y a un écran. Et je suis là, quand je prends ma photo, je me dis, est-ce que je vais... Est-ce que je cache l'écran ? Et je me dis, en fait, non, je ne vais pas cacher l'écran parce que c'est ce qu'elle fait. Et quand je la coiffe et que ça met une heure sur ses cheveux de métisse, ben oui, je lui mets un écran parce que sinon, elle ne pète qu'un câble.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Donc, non, non, il y a plein de choses que je fais où je vais à Montpellier voir des amis. Je vais y aller en... en voiture toute seule et je prends pas de covoit parce que j'ai l'angoisse de prendre des gens en covoit avec moi et en train c'est une galère donc je peux pas prendre de train non plus et je vais faire les retours toute seule dans ma voiture et tu vois c'est pas des trucs que t'as envie de mettre en avant mais il y a plein de choses comme ça que je fais au quotidien après l'idée c'est pas de faire vraiment parfait, enfin de faire parfaitement surtout pas tu vois et j'ai l'impression qu'on fera jamais parfaitement et j'ai même pas envie de faire parfaitement Parce qu'en plus, je trouve que aussi, quand tu as un enfant, ça te remet un peu dans la société dans laquelle on vit et dans le sens où je n'ai pas non plus envie, dès qu'elle me demande un truc, de lui dire « Non, regarde, ça, ce n'est pas écologique. Non, ça, ce n'est pas minimaliste. » Bien sûr, je lui inculque ses valeurs par rapport à plein de choses. Des fois, je lui fais sûrement ses réflexions. Mais j'ai envie plus de lui dire « Regarde, viens, on va se promener en nature. » Et c'est ça qui l'amènera vers l'écologie. Ou « Regarde, si tu as trop de jouets, Dans ta chambre, tu vois plus rien, tu peux plus jouer à rien. Donc c'est là que ça va l'amener vers le tri. Mais je n'ai pas envie non plus d'être dans ce truc-là tout le temps trop parfaitement parce que je n'ai pas envie qu'elle vive déjà avec le poids de « la plavette brûle, mon Dieu, il ne faut pas que je consomme ci, ça, ça » . Même s'il y a des petites choses qui la sensibilisent au quotidien. Je trouve que ce n'est jamais non plus bon d'être dans l'excès, dans quelque chose. Oui,

  • Speaker #1

    n'importe quoi. Comme on dit, c'est la dose qui fait le poison. C'est ça. Donc je pense que ça fonctionne pour tout et que c'est sûr que... Et puis c'est difficile à tenir, je pense surtout, tu vois, ça résonne quand tu dis surtout quand t'as un enfant et qu'en fait tu composes vraiment avec lui ou elle et que des fois, en fait, juste t'as envie qu'il te lâche et que tu vas l'acheter en fait. Ah oui. Pas trop, même si t'es juré que non, plus jamais tu rachèterais de jouets parce qu'il en a déjà trop.

  • Speaker #0

    vu que tu as fait du chantage voilà mais tu vois c'est pareil rien que les pattes patrouilles tu vois moi ma fille au début c'est sympa tu peux les habiller comme t'as envie je lui ai acheté des vêtements tout en beige et tout maintenant elle commence à me dire bah j'ai envie de ça j'ai envie de ça j'ai pas envie d'être tu vois cette mère qui dit ah bah non je vais pas t'acheter bon il y a des trucs des fois casquette patte patrouille là moi j'ai dit non la casquette je peux pas je te jure non Vas-y, autre chose, mais il y a des choses sur lesquelles non. Mais tu vois, même moi, je suis là des fois à me dire à Emmaüs, à Chiney, « Oh, regarde, il y a ce petit salon, pas de patron, y'a l'éthique, on va le mettre en pige et tout. » Parce qu'en fait, j'ai envie de l'accompagner dans ce truc, c'est son enfance. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont dans cet imaginaire, ils vivent leur truc, et ils s'en foutent que ce soit pas esthétique, en fait. Mais oui, oui, alors là, je te rejoins, mais mille fois.

  • Speaker #0

    En plus, tu vois vraiment dans leurs yeux à cet âge-là. Je te jure, c'est vraiment... Après, ça dépend. Je sais que ça va être utilisé pendant deux secondes. Mais il y a des choses, des fois, où vraiment, elle le voulait. Elle a mis des petites pièces de côté pour acheter ce truc-là. Je me dis que c'est nul. En fait, non, elle joue avec de fou. Des fois,

  • Speaker #1

    je la laisse aller dans ces trucs. après oui moi je trouve que c'est hyper beau aussi de voir qu'ils peuvent se rêver et être dans ce truc de s'émerveiller tu vois de trucs où nous on se dit mais vas-y c'est trop moche l'autre coup moi je lui ai dit il me dit mais pourquoi tu veux pas m'acheter ça je dis bah parce que c'est moche c'est un complexe c'est moche oui c'est complètement subjectif mais c'est moche bah ouais alors eux c'est leur cul de ouf mais oui oui Mais oui, oui, c'est clair. Bah non, mais moi, je suis la première à, des fois, craquer sur des trucs. Tu vois, on n'a pas acheté la casquette, on a acheté la banane, Pokémon.

  • Speaker #0

    Pas mal. L'un dans l'autre, pas mal.

  • Speaker #1

    Est-ce que, toi, ça t'a jamais semblé dur, du coup, d'aller vers cette vie un petit peu plus écolo ? Parce que, bah voilà, c'est tes valeurs et qu'à un moment donné, c'est comme quand on dit à quelqu'un, tu regrettes le tatouage que t'as fait qui a un sens pour toi. Tu peux pas regretter et tu peux pas t'arrêter dans le sens que ça fait partie de toi, ça fait partie de tes valeurs, de tes principes et tout. Mais est-ce qu'il y a eu des moments dans ta vie où tu as vraiment trouvé ça hyper dur de te tenir, tu vois, à ne pas acheter ci, ne pas acheter ça ?

  • Speaker #0

    Ben non, parce qu'en fait, justement, je ne le fais pas, ce truc-là. De me... Ah ! De m'obliger à me... Enfin, en fait, je ne me suis jamais dit... J'ai l'impression, ben non, il ne faut pas que je fasse ça. Je ne sais pas, j'arrive à voir le truc autrement. Alors, il y a peut-être des exemples, mais tu vois, je ne m'en rappelle pas vraiment. Et après, le... le truc des réseaux aide aussi parce que finalement par exemple j'en sais rien je cherchais des des habits de ski là pour aller au ski et en fait je me suis lancée dans le dire mais attends je vais essayer de trouver une marque de vêtements éthiques de vêtements de ski éthiques et tout et parce qu'en fait j'ai envie aussi après de le partager de montrer que c'est possible de dire que bah regarde cet effort là maintenant je vous partage une marque donc alors bien sûr des fois ça m'arrive tu vois mais je pense qu'il y a ce truc des réseaux qui fait que si j'étais peut-être toute seule je me serais peut-être dit bon bah tant pis je prends un truc d'occasion d'une marque bateau c'est plus facile et tout mais là j'ai envie de me dire vas-y je communique sur un truc je motive les gens ouais et en fait c'est aussi ce partage là qui fait ma force et qui fait que bah ouais non parce que tu vois même sur l'avion par exemple j'ai jamais là j'ai pas eu besoin d'aller voir ma famille enfin j'ai pas de la famille qui est à l'autre bout du monde j'ai pas eu besoin de voir une amie qui était je sais pas où Donc il y a les trucs, si demain j'ai envie absolument de faire un voyage en avion, je vais faire un voyage en avion, tu vois, il y a un moment. Je suis aussi dans ce truc de me dire que tout ce que je fais, ça reste des petites choses à mon échelle et que je ne suis pas, clairement pas la seule responsable. Je ne sais plus, il y a un chiffre, mais je ne sais plus combien de pourcentages, où le réchauffement climatique est dû aux grosses entreprises et à la politique, tu vois. Donc toi, avec tes petites, bien sûr. Je sais que je participe, mais je n'ai pas envie de me mettre non plus et je n'ai pas envie de me mettre non plus sur ma communauté. Tu vois, tout sur notre dos en se disant qu'on pollue et qu'on fait mal à la planète, c'est plus ça. Donc, je ne le vis pas vraiment en mode je suis frustrée de ma vie. C'est ça le truc. C'est que vraiment, ça m'a apporté plein de trucs. Et c'est pour ça que j'ai envie de le partager et de montrer qu'en fait, tu peux grave kiffer ta vie. Et peut-être que c'est juste pour certaines personnalités. de personnes parce qu'il y en a d'autres où leur vie est totalement opposée et ça les frustrerait beaucoup trop. Mais en tout cas, moi, c'est pas le cas. Tu vois, genre, j'arrive vraiment à... Pour l'instant, à me dire que... En fait, ça m'apporte beaucoup, quoi. Ça m'apporte beaucoup. Je gagne grave de temps. J'ai moins de choses, donc je suis moins là à m'occuper de ma maison. Le ménage est plus facile. Enfin, vraiment, tu vois. Donc, en voyant tous ces bénéfices-là et tout, je me dis que je ne regrette pas, quoi.

  • Speaker #1

    Et l'avion, du coup, l'avion, tu le prends pas, globalement.

  • Speaker #0

    Bah non, l'avion, je le prends pas.

  • Speaker #1

    Parce que t'as pas eu l'occasion non plus ?

  • Speaker #0

    Bah non, et puis parce qu'en fait, tout mon groupe d'amis, on est aussi sensibles à ça. Donc tu vois, ça aide. En vrai, on se propose pas des trucs où on va partir je sais pas où, tu vois. Ou sinon, bah on va essayer d'y aller en train. Et en fait, je me dis, il y a tellement de trucs que j'ai envie de voir en France, mais vraiment. Des fois, je vois passer des photos, je me dis, mais ça, c'est un truc de fou. Et j'ai l'impression de pas du tout avoir profité déjà de faire des trucs en France. Du coup, ça me fait tellement plus kiffer. de me faire un tour en vanne, tu vois, de la France et tout, que... d'aller à l'autre bout du monde ou en plus maintenant le truc avec lequel j'ai du mal c'est qu'en avion vraiment tu passes de t'es en France, il fait moins 15 à t'arrives en Colombie, il fait 30 degrés et ton corps du coup il a pas le temps de s'habituer t'as un changement qui est immense alors que quand tu fais un tour d'Europe ou même tu vas petit à petit en train tu vois les différents paysages les différentes cultures changer la

  • Speaker #1

    température peut aussi changer oui

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est plus doux. Je ne sais pas. Il y a un truc qui est plus doux et qui est plus humain qu'un truc où d'un seul coup, tu changes du tout au tout. Alors après, j'ai l'impression que qui font changer ? C'est peut-être l'âge aussi.

  • Speaker #1

    Je me faisais cette réflexion. Je me disais que j'ai quand même des centres d'intérêt passés 30 ans qui sont visiblement très différents qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bah franchement peut-être, enfin c'est sûr même parce que tu évolues aussi.

  • Speaker #1

    Je pense que tu connais forcément la légende du colibri.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je vais quand même la redire, si je ne me plante pas, reprends-moi si c'est faux, mais je sais que c'est un truc qui était affiché dans les toilettes de chez mes parents pendant des années, quand j'étais gamine. La légende du colibri du coup c'est, je ne sais pas de qui elle est.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je ne saurais pas te l'indire exactement.

  • Speaker #1

    C'est Pierre Rabhi qui en a beaucoup... Je ne sais pas si c'est de lui, mais en tout cas, il l'a beaucoup partagé. La légende du colibri, du coup, c'est l'histoire d'un incendie dans une forêt et tous les animaux se paniquent, sont en train de chercher une solution, mais ils paniquent tellement et il y a un petit colibri qui va de la rivière qui est juste à côté. à l'incendie et il va faire goutte par goutte, mettre des petites gouttes sur l'incendie, sauf qu'en fait, ce qu'il fait, ça sert à rien. Et je ne sais plus quel animal lui dit, mais Colibri, t'es fou ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu crois que ça sert à quelque chose que tu fais avec ton petit bec et ta petite eau ? Et il dit, peut-être pas, mais au moins je fais ma part. Et je trouve qu'il y a un peu cette notion dans le quotidien qu'on essaie d'avoir, enfin surtout toi pour le coup, aujourd'hui, quand on voit... à quel point c'est pas au centre de l'intérêt, tu vois. Comme disait la planète brûle, on va pas dire ça à nos enfants tous les jours, parce que ben voilà. Mais actuellement, tu vois, je trouve ça presque décourageant qu'on en parle aussi peu et qu'on s'y intéresse aussi peu et que ce soit aussi peu mis en avant, tu vois. C'est dans ce sens-là, tu vois, où je me disais, mais comment tu peux des fois ne pas être complètement sidéré et découragé, tu vois, même dans les petites parties du quotidien où... où toi, tu essayes de mettre des choses en place à ta hauteur et à ton échelle, même si on sait très bien que, comme tu disais, les chiffres montrent que ce n'est pas nous qui sommes les responsables de ce réchauffement et de cette catastrophe climatique.

  • Speaker #0

    En fait, le truc, c'est que je pense que les médias apportent cette notion un peu aussi de peur. Et quand on va en parler, j'ai l'impression que c'est jamais en positif. Ça va être surtout très alarmant et très culpabilisant envers les personnes. En fait, ça ne te fait pas kiffer. Tu n'as pas envie d'être écolo quand tu les écoutes. Et en fait, moi, c'est ça. À l'inverse, j'essaye, ce que je disais, de partager sur les réseaux sociaux, de me dire qu'en fait, tu peux vraiment kiffer ta vie. Et comme je te disais, ne pas être frustrée, ne pas te priver. Donc, être écolo, mais en ayant plein d'avantages pour toi et en kiffant ta vie, et tu n'es pas obligé d'être frustré. Et c'est vraiment plus par ça que... J'essaye de le montrer parce que je sais bien que ce n'est pas avec mes gestes qu'on va sauver la planète. Et c'est pour ça que j'ai un peu... Au début, j'étais très sur ce truc zéro déchet, écologie, etc. Et là, maintenant, j'ai l'impression que mon contenu va plus vers le... Faites-le aussi un peu pour vous, en fait. Faites-le pour votre quotidien, pour votre santé, pour votre porte-monnaie, pour votre temps, plein de choses. Et aussi, c'est aussi bénéfique pour la planète, donc tant mieux. Mais je sais qu'on ne sauvera pas la planète avec ces petits gestes-là. Oui, carrément. Mais en même temps, si... Tout le monde se dit que ce mode de vie-là, c'est kiffant. Tu arrives encore plus à avoir plus de bien-être, à vivre plus longtemps, à vivre mieux, à prendre du temps avec tes proches, etc. Ça donnera envie aux gens.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je t'ai coupé.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Non, je rebondissais justement sur le fait que tu disais que ça nous rapproche vraiment de la simplicité, de l'essentiel. Et c'est ça, moi, je trouve qui est hyper parlant. C'est que tu as cette notion, déjà, où tu ne te sens pas frustrée. Et puis, tu sais, ce truc des habitudes, là, c'est difficile de... Moi, il y a un exemple qui me parle de ouf, parce que j'ai été élevée avec deux gros fumeurs, pour le coup. Et je m'en rappelle, quand j'étais petite et que la loi, tu sais, contre le fait de fumer dans les lieux publics, elle est passée. J'étais là, mais c'est vraiment, mais c'est fou quand même d'interdire ça. bientôt on n'aura plus le droit de fumer en voiture. Je me rappelle, dans mon esprit de petite fille, c'était choquant qu'on puisse interdire à des gens de fumer dans des lieux publics. Mais aujourd'hui, j'ai cette réflexion de me dire... Comment on a pu vivre ça ? Tu vois, comment on a pu être dans des lieux où il y avait de la fumée, on n'arrivait pas à respirer, tu vois ? Enfin, ça paraît ouf maintenant. Tout ça pour aller vers, tu vois, dans ce changement de mindset et d'habitude, je pense qu'il faut aussi se laisser le temps, tu vois ? Enfin, aujourd'hui, ça me semble improbable, par exemple, de mettre, genre, une bouteille de verre dans la poubelle classique. Alors que peut-être il y a une époque où on l'aurait fait. Mais parce qu'on y a été vraiment habitude par habitude et que ça prend du temps. Je ne sais plus combien de temps c'est. Je n'ai plus le chiffre en tête pour intégrer une nouvelle routine, pour que la routine devienne une habitude. Trois semaines, il me semble.

  • Speaker #0

    Oui, je crois qu'ils disent trois semaines ou trois mois, je ne sais plus. Mais pour moi, c'est petit. Trois semaines, ce n'est pas... Pour moi, je n'ai jamais compris ce truc-là de trois semaines.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y a les 21 jours, oui. C'est les 21 jours.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est... ça un peu short parce que pour moi les habitudes ça vient vraiment dans le temps et tu vois moi ça fait 7 ans que je suis dans ce truc là et encore au début j'ai un peu eu un truc de waouh j'ai envie de tout changer d'un coup et donc j'ai mis beaucoup beaucoup de choses en place et en fait il y a un moment où j'ai été trop vite aussi j'ai été vegan tu vois à un moment au tout début quand j'ai appris tout ça et tout ça a été vraiment mon entrée c'était vraiment l'assiette les animaux et tout donc j'étais vegan aujourd'hui je suis végétarienne et en fait j'arrivais pas à tenir mon mode de vie j'achetais que zéro déchet j'achetais même plus de ... conservant vert, j'achetais, mais c'était trop trop dur en fait, je me mettais beaucoup de pression à moi-même parce que c'était l'époque où justement on parlait pas trop de vos petits gestes ils servent pas à grand chose donc vous êtes gentils mais faut aussi changer la politique, les entreprises etc, et du coup j'avais plus du tout envie de consommer, mais c'était trop donc c'est pour ça que maintenant j'en reviens beaucoup en disant vraiment prenez votre temps et moi je partage ce que je fais parce que c'est ce que je fais maintenant donc ça peut sembler, tu vois le papier toilette, un truc de ouf et même pour moi il y a quelques années jamais j'aurais pensé faire ça ... Mais maintenant, c'est des choses que j'intègre petit à petit. C'est comme ça que j'arrive à tenir ce mode de vie. J'intègre quand j'ai envie. Je ne me suis pas dit qu'il fallait absolument que je fasse ça. Je le fais parce que j'y trouve un intérêt pour moi. Sinon, tu te frustres trop et ça ne marche pas sur le long terme.

  • Speaker #1

    C'est impossible. C'est vraiment habitude par habitude. Comme tu disais au début, par rapport au minimalisme, d'y aller vraiment. pièce par pièce dans ta maison, quoi. C'est pas tout en même temps. Toi, comment tu contres, ça c'est un truc qui m'intéresse vraiment, comment tu contres, justement, en dehors de ton réseau, qui sont assez ouverts et sur le même fonctionnement, comment t'arrives à contrer un petit peu les objections de certains climato-sceptiques et de gens qui vont... Enfin, que tu... à qui tu vas te présenter dans ton mode de vie et dans ce que tu fais, qui vont un peu te dire « Non mais ce que tu fais, ça sert à rien. De toute façon, les écolos, ils nous font chier. »

  • Speaker #0

    Ça dépend qui c'est. Parce qu'en vrai, la plupart du temps, franchement, je dis d'accord. Il y a des gens, des fois, quand tu n'as pas d'intérêt, quand ce n'est pas tes proches, etc. Quand tu sens que la personne... C'est surtout pour les personnes très âgées. Des fois, je me dis qu'elles ont vécu vraiment avec leur société et tout. Pour elles, c'est un changement de fou. Et elles ne comprennent pas pourquoi je ne mange pas de viande. C'est trop compliqué. C'est vraiment des différences de génération. Mais après, sinon, je vais plutôt questionner. Avant, j'aurais été plus dans la confrontation et tout. Mais maintenant, je questionne pour essayer de comprendre leur cheminement et essayer de comprendre pourquoi ils arrivent à penser ça. Et des fois, il y a des choses qui sont intéressantes. et des fois il y a des choses avec lesquelles je suis pas d'accord et en fait je trouve que quand tu questionnes plus que quand tu pointes du doigt et ben les gens des fois eux-mêmes n'ont pas les réponses à leurs questions c'est à dire que tu vas leur dire mais pourquoi tu penses ça mais du coup ça et t'arrives à pointer du doigt sans leur dire mais regarde ça c'est incohérent mais eux-mêmes se disent ouais mais attends bon ok c'est vrai que là il y a une incohérence et c'est par leur propre pensée en fait qu'ils vont faire ce cheminement là donc après je te dis ça mais c'est vrai qu'il y a très peu de personnes autour de moi qui vraiment vont remettre en cause mon... où vraiment je vais avoir des débats, etc. Parce que, encore une fois, mon entourage est maintenant habitué à ce que j'ai ce mode de vie.

  • Speaker #1

    Oui, ça fait un moment, ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis parce que j'ai l'impression que je ne suis pas non plus dans la confrontation, donc on ne va pas forcément non plus me... Mais voilà, ce serait plus le questionnement, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. OK. On va gentiment arriver à la fin, du coup, de notre petite rencontre. On a pas mal fait le tour de tous les sujets, il me semble, aussi bien dans le fait d'actionner, d'oser, de prendre de nouvelles habitudes, toi dans ton parcours aussi. Et du coup, c'est quoi la prochaine étape, toi, dans ton parcours, soit personnel, soit professionnel ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est une question compliquée. Non, mais parce qu'en fait, je ne sais pas à chaque fois, dans le sens où, par exemple, là, j'ai sorti un podcast en janvier. Ça faisait des années que j'écoutais des podcasts, des années que j'avais envie d'en créer. Mais bon, je me disais, je n'en créerai sûrement jamais et tout. Et je ne sais pas, j'ai eu, au lieu d'acheter un micro, il y avait une offre qui était quasi... le même prix et en fait, c'est vraiment, ça parle de rien. C'est en gros, tu sais, les petits micros cravate. Je voulais m'en acheter un pour les vidéos YouTube. Sauf que j'ai vu que quand tu avais acheté les deux micros, tu pouvais les mettre dans un boîtier, un peu comme les boîtiers d'AirPod, et ils se chargeaient tout seuls. Et c'était beaucoup plus pratique, tu avais jusqu'à recharger la boîte et tout. Alors que quand tu achetais ton micro tout seul, et je me suis dit, comme ça, c'est une occasion, j'aurai deux micros, donc je peux lancer un podcast. Et en fait, suite à ça, je me suis dit, mais attends. Si j'entends un podcast, qui est-ce que je pourrais interviewer ? J'ai une copine, une amie très proche qui a lancé sa marque de vêtements éthiques et tout. Je me dis, mais c'est trop intéressant. Elle aussi, c'est elle aussi qui m'a dit, on pourrait faire un podcast, etc. Et en fait, de fil en aiguille, j'ai un nouveau projet qui s'est créé. Et ça a été comme ça pour ma chaîne YouTube, parce que je cherchais des trucs sur les couches lavables et que personne n'avait fait de couches lavables, de vidéos vraiment récaps où tu vois comment on fait les couches lavables et tout avec un ensemble. Je me suis dit, en fait, ça, je suis obligée de le montrer en vidéo un peu longue. Donc, je vais lancer ma chaîne et c'est parti de ça. Et j'ai lancé mon Insta à cause de ma boutique. Enfin, que des petites choses comme ça. En prochain projet, franchement, continuer à gagner ma vie avec ce que je fais, ça serait très nickel. Là, c'est tout ce que je veux.

  • Speaker #1

    Et continuer ton podcast, du coup, qui s'appelle Contoire Durable.

  • Speaker #0

    Au comptoir durable. Au comptoir. Je ferai le petit début.

  • Speaker #1

    Au comptoir durable. Je le mettrai aussi. Justement, tu as envie de faire un clin d'œil à des marques, à des personnes, à des choses justement dans ton quotidien que tu as envie de mettre en valeur. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais des marques qui ne sont pas assez connues. Toi, dont tu te sers peut-être dans ton quotidien, là, tu me parlais d'une marque, d'une copine à toi qui a créé une marque de vêtements haïtiques.

  • Speaker #0

    Oui. Ouais bah du coup c'est une marque de vêtements d'allaitement en fait mais mode et moi je sais quand j'ai allaité j'étais enfin bref j'étais en postpartum t'en as marre tu vois de ton corps de tes trucs et tout et en plus t'as des vêtements qui sont trois fois trop grands ma fille elle tirait sur tous les trucs mais je ressemblais plus à rien quand j'allaitais et en fait j'ai jamais acheté de vêtements d'allaitement et du coup elle elle a créé vraiment une marque de vêtements d'allaitement. qui est faite en France par quatre couturières dans un atelier avec des matières qui sont écologiques. Pour certaines, elles ont l'écotex, tu sais, le label écotex, etc. Et voilà, elle est au début de son projet. Donc ça s'appelle Nuance lactée. Pour le coup, c'est une femme qui a osé. Donc c'est trop cool, son projet.

  • Speaker #1

    Tu crois qu'elle serait intéressée pour le podcast ?

  • Speaker #0

    Ah bah carrément.

  • Speaker #1

    Ah, trop bien. Et d'autres marques, d'autres choses que tu utilises dans ton quotidien que tu voudrais recueillir ? recommandé ?

  • Speaker #0

    D'autres choses ? Franchement, il y a trop de trucs que j'ai dit.

  • Speaker #1

    Tu choisis trois choses. Je te facilite.

  • Speaker #0

    Trois choses ? J'ai envie de choisir des marques qui ne sont pas connues parce que sinon, c'était trop... Contrôle surprise ! C'est compliqué parce qu'en plus, les petites marques, des fois, elles ferment. Toutes les petites barres de vêtements, tu vois que tu mets en avant, elles finissent par fermer. Mais il y a Maline aussi, qui fait des body, de la lingerie, pas mal de choses éthiques dans les vêtements. donc ça c'est très chouette et ils font des précommandes tout ce que je partage j'adore ah si il y a la marque Oden aussi que je découvre en ce moment c'est des cosmétiques visages notamment des huiles parce qu'en fait tu vois c'est le genre de marque où t'as le truc écologique c'est sourcé en France les plantes poussent en France ils font tout artisanalement et tout machin t'as tout un truc d'eux mais la sensorialité des produits elle est ouf les huiles elles sont trop bon c'est trop agréable l'huile démaquillante elle est trop trop bien et les packagings sont jolis, tout est en vert et en fait c'est ça que je kiffe aussi maintenant t'as des marques vraiment où au-delà de c'est écologique, c'est sain et tout bah en fait juste tu kiffes ta routine du soir, des maquillages et tout parce que t'as vraiment des produits qui sont sensoriellement trop chouettes.

  • Speaker #1

    Ouais c'est clair moi j'ai le gommage et le gommage est vraiment pour le coup t'as la peau.

  • Speaker #0

    Le gommage visage ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'ai jamais testé je crois oh

  • Speaker #1

    Il est formidable. En fait, c'est sous forme de poudre. Donc effectivement, tu as ce petit flacon en verre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    C'est de la poudre. Donc tu mets ce que tu veux selon ce que tu veux comme grain, en fait. Franchement, ça te fait une peau. Mais tellement franchement. Pareil, je découvre cette marque et elle est trop bien. Je recommande 100%.

  • Speaker #0

    Et les engagements sont top.

  • Speaker #1

    Dernière chose, est-ce que tu as des noms justement de femmes ou d'hommes, tu sais quoi, on va ouvrir le truc, inspirants à partager ?

  • Speaker #0

    Alors pour ça, j'avais fait mon petit travail du coup, mais...

  • Speaker #1

    Du coup, j'avais fait mes devoirs.

  • Speaker #0

    Je te jure. Mais en fait, je me suis dit, par exemple, dans les créateurs, créatrices de contenu et tout, je ne savais pas forcément qui partager, parce qu'au début, je me suis dit, c'est dans les créateurs de contenu et tout. Et qui est-ce qui m'inspire réellement au quotidien ? Et j'ai eu du mal à trouver, c'est fou quand même. Je pense qu'en fait, dans les créateurs que je suis, je prends plein de petites choses, mais il n'y a pas une personne où je me dis « Waouh, je suis fan de son mode de vie, j'adore et tout » . Il y a toujours des petites choses que je prends, soit sur la parentalité, soit sur... Je ne sais pas, mais plein de petites choses. Mais du coup, je m'étais dit que je parlerais du livre que j'ai lu récemment, qui s'appelle « Faire des mômes n'empêche pas d'être écolo » de Charlotte Meyer. Et en fait, dans ce livre-là, elle a été interrogée. Plein de familles et de personnes qui ont mis en place des choses dans leur vie, qui ont osé pour le coup de fou, mais qui ont mis en place des choses et qui vivent de façon alternative. Donc, il y en a, je ne sais pas, qui vont vivre dans des éco-villages. Il y en a qui vivent dans des yurtes. Il y en a qui font l'IEF, donc l'instruction en famille. Il y en a qui... Enfin, il y a plein, plein de choses. Il y a des naturopathes. Il y a des... plein de personnes en fait qui ont choisi de faire différemment et j'ai trouvé ce livre trop bien parce que ça m'a vraiment pour le coup inspiré dans le sens où je me suis dit mais ils vivent comme ça en fait mais je me suis dit eux ils s'interdisent rien en fait ils disent pas bah ma vie ça va être il faut que je travaille il faut que je fasse ci il faut que je fasse ça vraiment ils se sont dit qu'est ce que j'aime dans la vie bah je vais me construire la vie avec tous les petits trucs que j'aime et ils les ont et en fait ça m'a vraiment donné le la réflexion de me dire que rien n'était impossible et malgré cette société des fois on a envie de nous faire rentrer dans un cadre et de nous dire ta vie sera comme ci comme ça tu peux décider de partir de ton appart et d'aller vivre en forêt si t'en as envie il n'y a pas qui va t'empêcher et du coup j'ai trouvé ça trop trop cool pareil pour l'éducation des enfants c'est vraiment super inspirant ce livre je le noterai toi tu veux d'autres enfants ? j'aimerais bien oui

  • Speaker #1

    Ouais, ce serait un projet, par exemple.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait un projet, mais après, c'est très compliqué parce que j'ai tellement vécu une période de postpartum difficile, plus la séparation, plus faire le deuil de ta vie de famille que tu pensais être. Et en fait, maintenant, en plus de ça, je sais ce que je veux donner à mon enfant, comme ce que j'ai donné à ma fille, et c'est énorme, quoi. C'est un travail à temps plein. Je sais que la première année... C'est l'allaitement, c'est vraiment une présence. Et encore aujourd'hui, du coup, c'est difficile. Je ne peux plus m'engager dans ce projet comme j'aurais pu le faire avant en me disant « trop bien, je vais avoir un enfant » . Bon, il y aura des petits changements, des petits trucs, mais en fait, non, ça va être un bouleversement de fou. Au-delà de « c'est ton enfant toute la vie » , c'est toute l'énergie que je veux donner là-dedans. Ce n'est plus un truc que j'aurais pu prendre à la légère, même si ça a toujours été hyper important et tout. Mais voilà, maintenant, j'ai conscience.

  • Speaker #1

    De toute façon, c'est ça. C'est que j'allais dire, quand tu l'as vécu, maintenant, tu sais ce que c'est les enjeux. Ce n'est pas juste, tu te dis, je veux un enfant, j'ai envie d'avoir un enfant. En fait, tu ne te rends pas du tout compte de tout ce que ça implique. C'est sûr qu'à partir du moment où tu l'as vécu, même si tu as très envie d'en avoir un autre, tu dis, alors, par contre, il va falloir quand même prévoir certaines choses. C'est ça. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux rajouter ?

  • Speaker #0

    Écoute, non, c'était un plaisir d'échanger avec toi. C'est toujours très enrichissant. Je suis contente d'avoir... répondu à ton appel d'intervenir dans ce podcast et c'est chouette au final c'est ce que je me dis toujours c'est que l'échange humain c'est tellement cool même si on est en visio et tout ouais ouais ça reste hyper intéressant ouais bien sûr ouais ouais c'est clair

  • Speaker #1

    pour moi aussi c'était un plaisir en tout cas j'avais pas trop de doute parce que forcément moi je te suivais donc je te connaissais un petit peu à travers la réseau même si on voit que 2% de ce que la personne allait et puis je pense que ça fait du bien aussi la façon dont on t'amène les choses elle nous permet aussi de se comme je le percevais tu vois déjà mais de désacraliser aussi certaines choses, de démystifier un petit peu le sujet justement pour les personnes à qui ça parle pas du tout aussi c'est hyper cool tu vois ... merci beaucoup Léa en tout cas merci à toi j'espère que t'auras passé un bon moment j'espère que les gens passeront un bon moment mais j'ai absolument aucun doute là dessus et je te souhaite une bonne continuation et peut-être à bientôt un

  • Speaker #2

    grand merci à vous pour votre écoute j'espère que cet épisode vous aura éclairé peut-être vous aura fait sourire en tout cas s'il vous a plu N'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux. Et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé. Et à très vite !

  • Speaker #1

    Non, ça ne peut rien dire,

  • Speaker #2

    à très vite.

  • Speaker #1

    Et bisous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Léa

    00:40

  • Discussion sur le minimalisme et l'écologie au quotidien

    01:20

  • Les défis de la maternité et de la création de contenu

    02:28

  • L'histoire de Léa et son parcours vers l'entrepreneuriat

    05:50

  • Conclusion et conseils pour oser changer de vie

    01:18:08

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