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Elle a osé - Par celles qui ONT osé, pour celles qui VONT oser !

Pilote - Comment & pourquoi j'ai osé faire ça ?

Pilote - Comment & pourquoi j'ai osé faire ça ?

25min |05/03/2025
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25min |05/03/2025
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Description

✨Parce que depuis le temps que je parle de cette aventure, il fallait tout de même que je présente le pourquoi du comment.


"Comment j'ai osé ?

Pourquoi j'ai osé ?

Quelle est mon histoire ?

À qui je m'adresse ?

Pourquoi je fais ça ?"


Dans cet épisode, vous découvrirez qui je suis et je l'espère vous donnera l'envie d'oser à votre tour. 🫶


👉N'hesitez pas à me retrouver sur les réseaux @with.lolala ou @studiodecomplexe et venir me dire ce que vous avez pensé de cette presentation.

Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement m'écrire un petit mot.


Belle écoute !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Je pense que c'est un épisode qui... qui est assez dur à enregistrer dans le sens où je pense vraiment que ça doit être la sensation de sauter dans le vide et vraiment de se dire « chalala j'ai un parachute » . Voilà, dans l'idée c'est ça. Je pense que cet épisode 0, c'est un épisode important à enregistrer quand même et puis que vous l'ayez aussi parce que c'est vraiment l'épisode où on va faire connaissance, où je vais me présenter, où je vais un petit peu expliquer qui je suis. d'où je viens et pourquoi surtout j'ai eu envie de créer ce podcast qui est pour moi un peu un accomplissement dans le sens où ça fait des années que j'y pense, en tout cas des années, ça fait pas dix ans non plus mais ça fait quand même bien deux ans que j'en parle assez régulièrement et c'est vrai qu'aujourd'hui je me dis il faut pas que je me loupe parce que mine de rien ça fait un moment que j'y pense et... Mon moi d'il y a 2-3 ans compte sur mon moi d'aujourd'hui. Et mon moi d'il y a 2-3 ans, il était exigeant. Et mon moi d'aujourd'hui, il est encore plus exigeant. Et c'est rigolo parce qu'en fait cet épisode, j'aurais dû l'enregistrer il y a déjà un mois. Je l'ai pas fait parce que j'avais pas de filtre antipop. Et surtout, eh bien... On va aller tout de suite à l'essentiel. Clairement, j'ai été dans un énorme syndrome de l'imposteur en me disant mais je ne suis pas du tout légitime. Et puis j'ai fait quoi en fait ? J'ai accompli quoi dans ma vie pour me permettre d'aller dire aux autres ce qu'ils ont à faire ? Bref, ce n'est pas du tout le sujet de ce podcast de vous dire ce que vous avez à faire. Mais en tout cas, l'idée c'est vraiment de vous redonner de l'espoir, de vous redonner confiance, de vous aider à vous mettre dans parfois de la lumière. quand il n'y en a plus beaucoup, quand il fait sombre, quand on traverse des périodes de nos vies qui sont compliquées. Et c'est vrai qu'au-delà de ça, ça reste quand même moi qui produis, enregistre, pense et crée ce podcast. Donc... savoir qui je suis, ça peut quand même être intéressant par la suite. Puis je pense que mine de rien, il va y avoir des choses qui feront certainement écho, même si je n'ai pas encore beaucoup d'expérience, vu que c'est la première fois que je parle dans un micro toute seule dans mon salon. Mais je me dis aussi qu'il y a des choses que je vais certainement redire. Donc je vais essayer de ne pas être trop trop longue sur ce premier épisode de présentation, et en tout cas présentation de moi et du podcast. Donc moi je m'appelle Lola, j'ai 31 ans et dans une semaine j'en aurai 32. Je suis maman d'un petit garçon. qui est actuellement en train de dormir juste à côté. J'ai pas vécu des choses horribles dans ma vie, j'ai pas vécu la guerre, j'ai pas eu d'expérience de mort imminente. J'ai encore mes deux parents. Ce que j'ai envie de partager, ça, je pense, parlera à beaucoup d'autres femmes et j'espère, en fait, que ce sera un peu comme une lumière, un tremplin, parfois une petite dose de confiance en plus. Le thème du podcast, ça reste quand même d'oser. Alors d'oser dans mille et un domaines, mais en tout cas, moi, je peux vous parler de mon expérience d'avoir osé. Mon travail aussi sur ce podcast, c'est d'essayer de rassembler des témoignages de femmes qui osent, qui ont osé, qui ont osé, peu importe si ça a été positif ou négatif. C'est pas vraiment ça qui nous intéresse, mais c'est plus de se dire, ok, elles ont osé, comment elles ont fait en fait pour se lancer sans parachute à un moment donné ? Aussi, j'ai... une forte admiration pour les femmes qui osent, qu'elles soient d'influence ou inconnues ou juste mes amies. Mais je sens que cette féminité, cette sororité et voilà cet entourage très très féminin que j'ai depuis quelques années en fait me porte beaucoup et c'est pour ça que c'est elle que j'ai envie de mettre en avant. Alors peut-être encore une fois ça évoluera, ce sera le sujet de l'épisode 2. On prend vite conscience qu'il y a plein de choses qu'on avait en tête. écrites noir sur blanc à un moment donné de notre vie et qui d'un coup deviennent violettes ou grises ou bref. Donc pour l'instant ce sera des femmes. Voilà, c'est aujourd'hui, ma réflexion en est là. Et pour en revenir à moi, c'est parti je pense... Je pense que j'ai commencé à comprendre que j'avais eu les couilles, entre guillemets, les ovaires dosés il n'y a pas très très longtemps en fait. C'est plutôt en regardant en arrière, en me disant ok, il y a eu du chemin en fait de fait, que je me suis dit en fait heureusement que j'ai osé à un moment donné dans ma vie. Pour faire un très court, un résumé assez bref de mon parcours à moi, alors mon parcours... professionnel il est assez chaotique remarquez le parcours personnel il est pas mieux non plus hein mais en tout cas mon parcours professionnel il commence avec des études voilà assez classiques en sortie de bac donc moi j'étais en littéraire évidemment j'ai donc 19 ans quand j'ai mon bac littéraire option lourde art plastique et histoire des arts donc je commence à faire mes petites recherches à l'époque c'était admission post bac sur lequel on mettait nos vœux ... Je m'oriente vers une fac de lettres assez classique, en sortie de bac L, fac de lettres, lettres modernes, histoire des arts. J'ai fait à peu près trois mois. Suite à ça, j'ai fait une école d'art. Suite à ça, j'ai fait une école de théâtre. Suite à ça, j'ai travaillé. J'ai fait plein de petits boulots, serveuse, vendeuse, caissière, voilà. Pour payer ma vie étudiante où je faisais tout comme une étudiante sauf des études. Mais en tout cas ça a été des belles années. Et suite à ça je me suis dit ok là il faut peut-être faire quelque chose. Donc j'ai passé un diplôme, j'étais en fac de sport et j'ai passé un diplôme me permettant de gérer des structures sportives, des associations sportives etc. Aujourd'hui je suis la gérante du studio décomplexé à Annecy qui est un lieu de pratique inclusif de pilates, de yoga et de réformeurs. Donc la machine qu'on utilise beaucoup en pratique pilates. J'ai créé le studio en 2023 et on est aujourd'hui en 2025. Donc c'est une petite fierté de ne pas avoir encore déposé de bilan. Mais tout ça pour dire que je suis passée par beaucoup de chemins divers et variés. Et je n'ai pas de regrets par rapport à ça, bien que je me dis que toutes les années d'études que j'ai faites auraient pu en finalité peut-être me permettre d'être médecin. mais je ne suis pas sûre que j'aurais été très douée là-dedans. Donc, suite à mes études, j'ai donc travaillé quelques années dans le bâtiment, voilà. Et puis, par opportunité, complètement. Et puis, j'ai travaillé, j'ai adoré mon métier pendant quatre ans. Et en 2020, qu'est-ce qui se passe ? En 2020, Covid, mais pas que ça, puisqu'en 2020, moi, je donne naissance à mon petit garçon. Et les mamans... qui m'écoutent, comprendront très bien ce dont je vais vous parler. Ce truc-là qui résonne un peu moins au niveau pro quand on devient mère. Il se passe quelque chose de l'ordre de je ne ferai plus rien de ce qui n'est plus aligné pour moi. En tout cas, moi, ça a été vraiment le cas. Du coup, je demande une rupture conventionnelle. Alors imaginez bien qu'en plein Covid, clairement, ça a été un peu comme une aubaine de se débarrasser de quelqu'un comme ça assez facilement. Donc du coup ils ont effectivement accepté ma rupture conventionnelle et donc je pars avec un joli chèque, je pars avec 3-4 000 euros et je me dis bon ok alors moi j'ai quand même fait une fac de sport et puis j'ai toujours pratiqué le pilates, enfin ça fait très très longtemps que je pratique le pilates et le yoga de manière loisir, pratiqué depuis mes études à peu près, donc le début de mes études quand j'avais des sous j'allais faire des séances de yoga qui n'étaient pas du tout répandues à l'époque. Et j'adorais, j'adorais ça, mais jamais je me suis dit tiens je vais en faire mon métier. En fait j'étais plutôt moi la typologie de personne, d'enfant qui détestait le sport, qui se cachait en cours de PS. J'ai été la petite fille au régime d'essai 8 ans je pense. Tout ça pour dire que rien ne me destinait vraiment à une... carrière, on va dire, dans la santé, dans le sport, dans le bien-être, etc. Mais plutôt dans les arts, dans la créativité, voilà. Je décide de me former en 2020 au Pilates. Et puis, en fait, moi, habitant à côté de la frontière suisse, j'entends parler de formations qui sont a priori beaucoup plus poussées qu'en France. Et moi, ayant fait une fac de sport et mon diplôme en STAPS, j'ai une carte d'éducateur sportif. Je n'avais pas à passer de diplôme de coach ou quoi que ce soit, mais par contre, j'avais envie de me former à la méthode pilates. Donc j'entame une formation assez dense et je commence à enseigner assez rapidement avec ce que j'avais comme expérience, tout simplement moi, dans ma pratique. Donc au final, j'ai été diplômée en fin 2020. Et je commence à enseigner au mi-2020. Et donc j'adore ce que je fais, j'adore mon métier, j'adore l'enseignement, je finis par me former également au yoga. Et tout ça pour vous dire que si je n'avais pas osé à ce moment-là me dire ok, je recommence tout, j'en serais certainement pas là aujourd'hui. Et pourtant, j'avais peur, j'avais très très très très peur. Je partais, si vous voulez, d'un poste très bien payé à, ok, je vais apprendre complètement un autre métier, moi qui n'étais pas du tout destinée à ça, quoi. J'étais en plein postpartum quand j'ai commencé à me former, je m'en rappelle une anecdote très drôle, mais qui m'avait assez frappée, et je me suis dit, mais putain, mais qui tu es pour vouloir être prof de pilates ? Ton corps il ressemble à rien, moi je fais partie de la team, j'ai pris 30 kilos pour ma grossesse, enfin plus de 30 kilos, j'ai arrêté de me peser à plus 30. Et je me rappelle, un des premiers modules de formation, il y avait une nana en toute bienveillance qui m'avait dit « Oh t'es enceinte, t'es à combien ? » Bah non, j'ai accouché il y a 4 mois. Bref, voilà, je fais ma formation, que je réussis, donc je repasse en Suisse, c'est quand même carré, je repasse de l'anatomie, de la physio. Je crois vraiment que... Ce moment-là où j'ai osé, en fin de compte, il était bon à ce moment-là. Et aujourd'hui, je suis gérante du studio Décomplexé que j'ai créé il y a deux ans. Et en fait, ce studio, je l'ai créé vraiment par opportunité. Je n'avais absolument pas tout de suite l'envie de créer un lieu de pratique. Je n'avais absolument pas confiance, assez confiance en moi. Je n'ai toujours pas. pas assez confiance en moi, c'est indéniable. Mais en tout cas, à l'époque, clairement, il y a deux ans, je ne me disais pas... Enfin, si je créais quelque chose, c'était forcément avec quelqu'un. J'étais incapable de me dire, je vais créer quelque chose toute seule. C'était impensable pour moi. Et puis, en fait, j'ai eu une opportunité, donc, d'un local qui se libérait sur Annecy, en centre-ville d'Annecy, et que j'ai été visiter, et je me suis dit, ok... En fait... En fait, ce local, il est pour moi. Il n'y a pas d'autre solution. Je veux créer le studio des complexés. Parce que le studio des complexés, c'était le nom de ma page Instagram, studio des complexés. Mais je n'étais rien, en fait. Je n'étais pas du tout un studio. J'étais une personne qui se déplaçait, qui soulouait des espaces, c'est tout. Mais je m'appelais quand même studio. En tout cas, je me suis dit, en fait, le studio des complexés, c'est là, c'est sûr. Je veux ce local. Et en fait... J'étais en concurrence sur ce local avec des sages-femmes, des fleuristes, des projets pro beaucoup plus organisés et pensés que les miens. Moi j'avais un chômage depuis deux ans, j'avais aucun revenu, aucun plan d'action pour avoir des revenus, enfin bref. Donc ça c'était en février 2023. Et en fait, contre toute attente, le gars me rappelle et me dit En fait, moi, je marche vraiment au feeling. Alors clairement, votre projet, ce n'est pas du tout le plus sérieux. En revanche, j'ai envie de vous faire confiance. Et là, je me suis dit, ok, merde. En fait, ça a fonctionné, quoi. Et puis, donc là, eux deux, et il me dit, vous avez les clés le 15 mars. Ok, j'ai les clés le 15 mars, très bien, donc ça veut dire qu'on est le 15 février, j'ai un mois pour monter une entreprise, créer un site internet, trouver des profs, parce que clairement je ne pourrais pas assurer 30 heures de cours par semaine, il va falloir le rentabiliser ce local. Donc je me mets en marche de créer ce studio, mais j'y reviendrai parce que j'imagine que pour celles qui ont envie de se lancer justement dans l'entrepreneuriat, ça peut être aussi un... Ça sera aussi un sujet, je pense, de podcast. Alors peut-être pas toute seule, mais éventuellement avec quelqu'un d'autre qui a aussi créé son entreprise. Je pense que ça peut intéresser parce qu'il y a un côté très sexy dans le fait de monter son entreprise. Mais en vrai, si tu me repasses le film de tout ce qui s'est passé les deux dernières années, je te jure, je n'y vais pas. Je n'y vais pas. Ça peut paraître dur ce que je suis en train de dire, mais très honnêtement, c'est quand même une aventure qui secoue fort, fort, fort. Alors ça m'a apporté énormément d'amour, énormément de choses, mais ça m'a secoué fort. Je finirai juste par un point assez personnel, parce qu'aujourd'hui on en est là. Je crois que j'ai fait le tour de qui je suis d'un point de vue CV. En revanche, d'un point de vue personnel, vous n'en savez pas beaucoup. Je suis née à Paris, j'ai vécu un peu en Bourgogne avec mon papa et puis ensuite j'ai vite déménagé sur Lyon. Pour faire mes études, vous savez mes études de 8 ans qui ont mené au final à un dust, voilà. Mais en tout cas, j'ai vécu 8 ans sur Lyon puis j'ai rencontré mon ex sur Lyon qui lui était d'Annecy, donc le papa de mon fils, on s'est rencontrés et puis moi, romantique dans l'âme, j'ai tout. quitter j'ai continué mes études entre lyon et en restant à annecy enfin le rejoignant annecy mon fils du coup est né en 2020 et donc j'ai vécu six belles années avec avec le papa de mon fils et puis on s'est séparés comme mon fils avait même pas deux ans au moment où je me suis vraiment où je me suis vraiment lancé à fond dans le pilates et le yoga pas au même moment de l'ouverture du studio mais en tout cas aujourd'hui ça va faire trois ans qu'on est séparés. Et ce qui est assez intéressant aussi, ce que j'ai envie de vous dire et de vous partager dans cette expérience de vie-là, est quelque chose que mon père m'avait dit un jour. Et je me suis... Je ne me suis jamais raisonnée par rapport à ça, si vous voulez, en me disant... On a souvent tendance à dire il faut y aller vraiment... Il faut prendre les choses problème par problème. Bon, en l'occurrence, là, il ne s'agit pas de problème, mais il s'agit quand même de gros mouvements dans la vie de quelqu'un, de choses qui peuvent être... assez violente à vivre, assez traumatique, une séparation, un lancement d'entreprise, se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est quand même un saut dans le grand vide. Alors déjà émotionnel, mais aussi financier, très honnêtement. C'est quand même, je pense, ce qui m'empêche de dormir la nuit encore aujourd'hui. Donc se séparer de la personne qui était vraiment un pilier, aussi bien d'un point de vue émotionnel que d'un point de vue matériel, parce que je suis partie sans rien en fait. Le côté prudent. qui ne fait pas partie trop de ma personnalité mais qui pourrait faire partie de la personnalité de bien de bon nombre de personnes se dirait ok c'est pas du tout le moment de monter sa boîte de se lancer corps et âme dans l'entrepreneuriat au moment où on se sépare ou c'est pas le moment de se séparer je vais tenir encore, non moi il m'a dit de partir, j'ai pris mes valises, j'ai trouvé un appart je suis partie quoi, donc à refaire je sais pas mais en tout cas comme disait mon père, vaut mieux prendre toutes les merdes d'un coup Et c'est vrai que c'est un peu ce qui s'est passé, alors j'ai l'impression que cette période elle a été très difficile, très très très difficile à vivre. Ça fait 6 ans que t'es avec quelqu'un, mais t'as absolument rien. Tu te retrouves toute seule avec ton fils, qui a même pas 2 ans, qui prend encore le biberon, dans un appart qui est vide. Et tu décides à ce moment-là, avec les 1 an de chômage qui te reste, la seule année de chômage qui te reste, d'être prof de pilates et de yoga. Donc là clairement, le scénario il fait pas rêver. En tout cas tu te dis la meuf. Ça pue la merde en fait, là l'histoire elle pue la merde, je pense que ça va mal se finir, ou ça va se finir en fait tout simplement. Tout ça pour vous dire qu'au final, aujourd'hui, parfois, on se rend compte que c'était dur quand c'est moins dur. Je sais pas si je suis claire quand je dis ça, mais heureusement, des fois, dans la vie, dans le creux de la vague, on voit pas la hauteur de la vague si vous voulez. On voit pas la violence du vent, on voit pas la hauteur de la vague, on voit pas que, en fait, il y en a deux autres derrière. Heureusement. que dans le creux de la vague. On ne le voit pas tout ça parce que je pense qu'on n'aurait pas la force. On se dirait mais je suis incapable de surmonter ça. Or quand on ne voit pas en fait la vague, on ne voit pas le reste, on ne voit pas tout l'enjeu, et bien on reste dedans et on attend que ça passe et on essaie de continuer à nager. Et je pense que cette période-là de ma vie a été vraiment très difficile mais que mon mental, mon moi, mon inconscient, tout ce que vous voulez m'ont empêché de le voir avant que ça se termine. Et ça s'est terminé, je vous parle de ça, ça s'est terminé il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai l'impression d'être sortie de ce tunnel de l'enfer il y a moins d'un an. C'est comme le postpartum, j'ai vécu une dépression postpartum assez intense, j'ai pris conscience d'avoir vécu une dépression postpartum une fois que j'en étais sortie. Pour revenir à cette métaphore de cette histoire de vague, de tempête, hyper intéressant de se rappeler que Qu'en fait on a été fort dans cet instant, mais on a été fort dans cet instant parce qu'on n'a pas vu tout ce qu'il y avait autour. Et ce que j'avais envie de vous dire aussi dans cet épisode, c'est que je ne suis pas coach en développement personnel, je ne suis pas psychologue. J'ai juste mon expérience de vie, mon expérience familiale, mon expérience de vie, mes expériences amoureuses que j'ai eues, mon expérience de mère. Tout ça, ça vaut ce que ça vaut et je n'aurai jamais le culot de vous dire quoi faire en fait. C'est plus, moi j'ai fait ça, elle, elle a fait ça, peut-être ça va donner confiance. à des femmes pour qu'elles aient envie de se lancer. J'ai pas la parole absolue, j'ai pas la vérité absolue, c'est voyez, écoutez, ressentez ce qui résonne ou ce qui résonne pas. Prenez une petite partie du gâteau, juste le nappage, juste la crème au milieu, prenez ce que vous voulez et kiffez ce moment en fait dans vos oreilles pour vous redonner confiance, pour vous inspirer en fait. Là où j'en suis aujourd'hui, c'est aussi preuve que cette petite voix qu'on a dans la tête parfois, qui nous dit, ok, il faut y aller ou il ne faut pas y aller, et bien parfois, ça peut être intéressant de l'écouter. Et pour finir, je vais vous parler de trois trucs que j'aime, une présentation un peu bidon, et c'est aussi une façon de savoir qui est-ce qu'on a dans les oreilles. Et du coup, j'avais envie de me dire, allez, je fais trois choses que j'adore, trois choses que je déteste, trois choses que j'aime le plus, je pense, c'est passer des moments avec des gens. Ça, c'est vraiment quelque chose que j'adore. J'adore être avec les gens, j'adore discuter avec les gens, j'adore connaître leurs histoires, j'adore leur donner des conseils, j'adore prendre les conseils. Il y a des gens avec qui j'aime vraiment échanger, parler avec les gens, refaire le monde, avoir des discussions profondes, l'ouverture d'esprit. Deuxième chose que j'adore, clairement la bouffe. J'adore cuisiner avec ce passé, on va dire, de troubles du comportement alimentaire pendant très très très longtemps, jusqu'à... Jusqu'à ma grossesse, je pense, jusqu'à la naissance de mon fils. Et en fait, c'est au moment où j'ai compris vraiment l'importance de l'équilibre, l'importance de l'indulgence, l'importance de... Et que je me suis vraiment intéressée à la nutrition et à l'alimentation globalement, que j'ai arrêté de me flageller, de manger des trucs sucrés quand j'en ai envie. J'ai arrêté de me forcer à manger des choses que je n'aimais pas, en fait. Sous prétexte que ça, ça fait grossir, que ça, ça fait maigrir, que machin, bref. Une grosse passion pour la nourriture en règle générale et pour tout ce qui va tourner autour de l'alimentation. Et troisième chose que j'aime, inutile de vous citer mon fils, donc je vais vous citer autre chose. Quelque chose que j'aime par-dessus tout, c'est projeter des choses, c'est faire des projets. Que ce soit des projets de voyage, que ce soit des projets de week-end, que ce soit des projets pro. J'adore me projeter dans des nouveaux trucs. pour passer aux choses que je déteste. Je déteste le froid. Je garde quand même de belles racines méditerranéennes et je sens que dans mon corps, il y a un truc qui ne se passe pas correctement. Quand il fait froid, ma mère me dit toujours, enfin, me le répète chaque année, mais chaque année, j'oublie. À chaque fois, je dis, je suis triste. À Noël, je suis triste, j'en ai marre de la vie. J'en ai marre de ma boîte, j'en ai marre de mon boulot, j'en ai marre de... J'en ai marre de tout. Elle me dit à chaque fois, mais Lola, tu sais bien qu'à partir de novembre, tu fais une dépression. Donc c'est le cas. Je déteste quand la luminosité baisse. Je kiffe pas plus que ça le ski. J'habite à Annecy, je fais comme si, en fait, j'essaye de m'intégrer au mieux, si vous voulez. Mais ce que je déteste par-dessus tout, c'est avoir les mains qui sont gelées, avoir les pieds qui sont gelés. La neige, la neige, c'est sympa la neige, mais pas trop, pas longtemps. Le gris, la pluie, l'humidité, vraiment, j'ai besoin de soleil, j'ai besoin de chaleur, je crains. Pas du tout la chaleur. Par contre, chez moi, tout le monde se fout de ma gueule tout le temps parce que les gens arrivent chez moi et ils disent « Mais on crève de chaud ! » Je ne supporte pas avoir un pull chez moi. Deuxième chose que je déteste, je déteste les microbes, je déteste la saleté. Je suis psychorigide. Je force mon fils à se laver les mains à chaque fois qu'on arrive quelque part. Je me lave les mains à chaque fois que j'arrive quelque part. Je fais partie, vous savez, de la team des gens qui ont les mains qui saignent. L'hiver tellement. On a peur des microbes, on se lave les mains tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. J'ai trop peur des microbes. Je déteste ce qui est sale, je comprends pas pourquoi quand on va se laver les mains dans un endroit, il y a deux choses qui m'insupportent, c'est le fait de devoir retoucher le robinet une fois que nos mains sont donc lavées et purifiées de toutes les saletés, et la deuxième chose que je ne comprends pas, c'est les endroits dits lieux publics qui mettent des petits chiffons. que tout le monde utilise pour s'essuyer les mains après s'être lavé les mains. Donc on n'a pas du tout tous la même notion de l'hygiène, donc je ne comprends pas. Voilà, je sais, tout le monde le sait, je suis ultra psychorigide avec l'hygiène, j'ai peur de... j'ai dû mourir de... j'ai pas de la peste dans une vie antérieure, j'en sais rien, bref. Et la troisième chose que je déteste, c'est les gens qui vont être... qui vont manquer d'ouverture d'esprit, les gens fermés d'esprit. Et j'ai tendance, moi-même, et c'est con, parce que pour le coup, j'ai tendance, si je rencontre des gens qui sont fermés d'esprit ou qui sont vraiment focus sur... sur eux-mêmes, sur leur façon de penser, leur vision, et qui ne s'ouvrent pas du tout aux autres, j'ai tendance, moi aussi, à me fermer et à complètement passer mon chemin. Je me dis, s'il n'y a rien à creuser à cet endroit-là, ça ne m'intéresse pas. Je crois que j'ai fait le tour. Je crois que vous avez l'objectif de ce podcast qui est de faire entendre des voix, de vous éclairer sur certains sujets, prendre conscience des fois de blocages qu'on va avoir par le biais d'histoires d'autres. C'est donner la parole à celles qui ont osé pour permettre... à d'autres d'oser à leur tour. J'ai pas tout osé encore, mais je suis en train d'oser encore quelque chose de nouveau. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux, et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé, et à très vite ! Non, ça peut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Lola

    00:00

  • L'importance de se présenter et de parler de soi

    00:35

  • Mon parcours et mes expériences de vie

    03:01

  • Le passage à l'entrepreneuriat et la création du studio Décomplexé

    04:52

  • Réflexions personnelles et conseils de vie

    14:49

  • Conclusion et invitation à oser

    25:35

Description

✨Parce que depuis le temps que je parle de cette aventure, il fallait tout de même que je présente le pourquoi du comment.


"Comment j'ai osé ?

Pourquoi j'ai osé ?

Quelle est mon histoire ?

À qui je m'adresse ?

Pourquoi je fais ça ?"


Dans cet épisode, vous découvrirez qui je suis et je l'espère vous donnera l'envie d'oser à votre tour. 🫶


👉N'hesitez pas à me retrouver sur les réseaux @with.lolala ou @studiodecomplexe et venir me dire ce que vous avez pensé de cette presentation.

Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement m'écrire un petit mot.


Belle écoute !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Je pense que c'est un épisode qui... qui est assez dur à enregistrer dans le sens où je pense vraiment que ça doit être la sensation de sauter dans le vide et vraiment de se dire « chalala j'ai un parachute » . Voilà, dans l'idée c'est ça. Je pense que cet épisode 0, c'est un épisode important à enregistrer quand même et puis que vous l'ayez aussi parce que c'est vraiment l'épisode où on va faire connaissance, où je vais me présenter, où je vais un petit peu expliquer qui je suis. d'où je viens et pourquoi surtout j'ai eu envie de créer ce podcast qui est pour moi un peu un accomplissement dans le sens où ça fait des années que j'y pense, en tout cas des années, ça fait pas dix ans non plus mais ça fait quand même bien deux ans que j'en parle assez régulièrement et c'est vrai qu'aujourd'hui je me dis il faut pas que je me loupe parce que mine de rien ça fait un moment que j'y pense et... Mon moi d'il y a 2-3 ans compte sur mon moi d'aujourd'hui. Et mon moi d'il y a 2-3 ans, il était exigeant. Et mon moi d'aujourd'hui, il est encore plus exigeant. Et c'est rigolo parce qu'en fait cet épisode, j'aurais dû l'enregistrer il y a déjà un mois. Je l'ai pas fait parce que j'avais pas de filtre antipop. Et surtout, eh bien... On va aller tout de suite à l'essentiel. Clairement, j'ai été dans un énorme syndrome de l'imposteur en me disant mais je ne suis pas du tout légitime. Et puis j'ai fait quoi en fait ? J'ai accompli quoi dans ma vie pour me permettre d'aller dire aux autres ce qu'ils ont à faire ? Bref, ce n'est pas du tout le sujet de ce podcast de vous dire ce que vous avez à faire. Mais en tout cas, l'idée c'est vraiment de vous redonner de l'espoir, de vous redonner confiance, de vous aider à vous mettre dans parfois de la lumière. quand il n'y en a plus beaucoup, quand il fait sombre, quand on traverse des périodes de nos vies qui sont compliquées. Et c'est vrai qu'au-delà de ça, ça reste quand même moi qui produis, enregistre, pense et crée ce podcast. Donc... savoir qui je suis, ça peut quand même être intéressant par la suite. Puis je pense que mine de rien, il va y avoir des choses qui feront certainement écho, même si je n'ai pas encore beaucoup d'expérience, vu que c'est la première fois que je parle dans un micro toute seule dans mon salon. Mais je me dis aussi qu'il y a des choses que je vais certainement redire. Donc je vais essayer de ne pas être trop trop longue sur ce premier épisode de présentation, et en tout cas présentation de moi et du podcast. Donc moi je m'appelle Lola, j'ai 31 ans et dans une semaine j'en aurai 32. Je suis maman d'un petit garçon. qui est actuellement en train de dormir juste à côté. J'ai pas vécu des choses horribles dans ma vie, j'ai pas vécu la guerre, j'ai pas eu d'expérience de mort imminente. J'ai encore mes deux parents. Ce que j'ai envie de partager, ça, je pense, parlera à beaucoup d'autres femmes et j'espère, en fait, que ce sera un peu comme une lumière, un tremplin, parfois une petite dose de confiance en plus. Le thème du podcast, ça reste quand même d'oser. Alors d'oser dans mille et un domaines, mais en tout cas, moi, je peux vous parler de mon expérience d'avoir osé. Mon travail aussi sur ce podcast, c'est d'essayer de rassembler des témoignages de femmes qui osent, qui ont osé, qui ont osé, peu importe si ça a été positif ou négatif. C'est pas vraiment ça qui nous intéresse, mais c'est plus de se dire, ok, elles ont osé, comment elles ont fait en fait pour se lancer sans parachute à un moment donné ? Aussi, j'ai... une forte admiration pour les femmes qui osent, qu'elles soient d'influence ou inconnues ou juste mes amies. Mais je sens que cette féminité, cette sororité et voilà cet entourage très très féminin que j'ai depuis quelques années en fait me porte beaucoup et c'est pour ça que c'est elle que j'ai envie de mettre en avant. Alors peut-être encore une fois ça évoluera, ce sera le sujet de l'épisode 2. On prend vite conscience qu'il y a plein de choses qu'on avait en tête. écrites noir sur blanc à un moment donné de notre vie et qui d'un coup deviennent violettes ou grises ou bref. Donc pour l'instant ce sera des femmes. Voilà, c'est aujourd'hui, ma réflexion en est là. Et pour en revenir à moi, c'est parti je pense... Je pense que j'ai commencé à comprendre que j'avais eu les couilles, entre guillemets, les ovaires dosés il n'y a pas très très longtemps en fait. C'est plutôt en regardant en arrière, en me disant ok, il y a eu du chemin en fait de fait, que je me suis dit en fait heureusement que j'ai osé à un moment donné dans ma vie. Pour faire un très court, un résumé assez bref de mon parcours à moi, alors mon parcours... professionnel il est assez chaotique remarquez le parcours personnel il est pas mieux non plus hein mais en tout cas mon parcours professionnel il commence avec des études voilà assez classiques en sortie de bac donc moi j'étais en littéraire évidemment j'ai donc 19 ans quand j'ai mon bac littéraire option lourde art plastique et histoire des arts donc je commence à faire mes petites recherches à l'époque c'était admission post bac sur lequel on mettait nos vœux ... Je m'oriente vers une fac de lettres assez classique, en sortie de bac L, fac de lettres, lettres modernes, histoire des arts. J'ai fait à peu près trois mois. Suite à ça, j'ai fait une école d'art. Suite à ça, j'ai fait une école de théâtre. Suite à ça, j'ai travaillé. J'ai fait plein de petits boulots, serveuse, vendeuse, caissière, voilà. Pour payer ma vie étudiante où je faisais tout comme une étudiante sauf des études. Mais en tout cas ça a été des belles années. Et suite à ça je me suis dit ok là il faut peut-être faire quelque chose. Donc j'ai passé un diplôme, j'étais en fac de sport et j'ai passé un diplôme me permettant de gérer des structures sportives, des associations sportives etc. Aujourd'hui je suis la gérante du studio décomplexé à Annecy qui est un lieu de pratique inclusif de pilates, de yoga et de réformeurs. Donc la machine qu'on utilise beaucoup en pratique pilates. J'ai créé le studio en 2023 et on est aujourd'hui en 2025. Donc c'est une petite fierté de ne pas avoir encore déposé de bilan. Mais tout ça pour dire que je suis passée par beaucoup de chemins divers et variés. Et je n'ai pas de regrets par rapport à ça, bien que je me dis que toutes les années d'études que j'ai faites auraient pu en finalité peut-être me permettre d'être médecin. mais je ne suis pas sûre que j'aurais été très douée là-dedans. Donc, suite à mes études, j'ai donc travaillé quelques années dans le bâtiment, voilà. Et puis, par opportunité, complètement. Et puis, j'ai travaillé, j'ai adoré mon métier pendant quatre ans. Et en 2020, qu'est-ce qui se passe ? En 2020, Covid, mais pas que ça, puisqu'en 2020, moi, je donne naissance à mon petit garçon. Et les mamans... qui m'écoutent, comprendront très bien ce dont je vais vous parler. Ce truc-là qui résonne un peu moins au niveau pro quand on devient mère. Il se passe quelque chose de l'ordre de je ne ferai plus rien de ce qui n'est plus aligné pour moi. En tout cas, moi, ça a été vraiment le cas. Du coup, je demande une rupture conventionnelle. Alors imaginez bien qu'en plein Covid, clairement, ça a été un peu comme une aubaine de se débarrasser de quelqu'un comme ça assez facilement. Donc du coup ils ont effectivement accepté ma rupture conventionnelle et donc je pars avec un joli chèque, je pars avec 3-4 000 euros et je me dis bon ok alors moi j'ai quand même fait une fac de sport et puis j'ai toujours pratiqué le pilates, enfin ça fait très très longtemps que je pratique le pilates et le yoga de manière loisir, pratiqué depuis mes études à peu près, donc le début de mes études quand j'avais des sous j'allais faire des séances de yoga qui n'étaient pas du tout répandues à l'époque. Et j'adorais, j'adorais ça, mais jamais je me suis dit tiens je vais en faire mon métier. En fait j'étais plutôt moi la typologie de personne, d'enfant qui détestait le sport, qui se cachait en cours de PS. J'ai été la petite fille au régime d'essai 8 ans je pense. Tout ça pour dire que rien ne me destinait vraiment à une... carrière, on va dire, dans la santé, dans le sport, dans le bien-être, etc. Mais plutôt dans les arts, dans la créativité, voilà. Je décide de me former en 2020 au Pilates. Et puis, en fait, moi, habitant à côté de la frontière suisse, j'entends parler de formations qui sont a priori beaucoup plus poussées qu'en France. Et moi, ayant fait une fac de sport et mon diplôme en STAPS, j'ai une carte d'éducateur sportif. Je n'avais pas à passer de diplôme de coach ou quoi que ce soit, mais par contre, j'avais envie de me former à la méthode pilates. Donc j'entame une formation assez dense et je commence à enseigner assez rapidement avec ce que j'avais comme expérience, tout simplement moi, dans ma pratique. Donc au final, j'ai été diplômée en fin 2020. Et je commence à enseigner au mi-2020. Et donc j'adore ce que je fais, j'adore mon métier, j'adore l'enseignement, je finis par me former également au yoga. Et tout ça pour vous dire que si je n'avais pas osé à ce moment-là me dire ok, je recommence tout, j'en serais certainement pas là aujourd'hui. Et pourtant, j'avais peur, j'avais très très très très peur. Je partais, si vous voulez, d'un poste très bien payé à, ok, je vais apprendre complètement un autre métier, moi qui n'étais pas du tout destinée à ça, quoi. J'étais en plein postpartum quand j'ai commencé à me former, je m'en rappelle une anecdote très drôle, mais qui m'avait assez frappée, et je me suis dit, mais putain, mais qui tu es pour vouloir être prof de pilates ? Ton corps il ressemble à rien, moi je fais partie de la team, j'ai pris 30 kilos pour ma grossesse, enfin plus de 30 kilos, j'ai arrêté de me peser à plus 30. Et je me rappelle, un des premiers modules de formation, il y avait une nana en toute bienveillance qui m'avait dit « Oh t'es enceinte, t'es à combien ? » Bah non, j'ai accouché il y a 4 mois. Bref, voilà, je fais ma formation, que je réussis, donc je repasse en Suisse, c'est quand même carré, je repasse de l'anatomie, de la physio. Je crois vraiment que... Ce moment-là où j'ai osé, en fin de compte, il était bon à ce moment-là. Et aujourd'hui, je suis gérante du studio Décomplexé que j'ai créé il y a deux ans. Et en fait, ce studio, je l'ai créé vraiment par opportunité. Je n'avais absolument pas tout de suite l'envie de créer un lieu de pratique. Je n'avais absolument pas confiance, assez confiance en moi. Je n'ai toujours pas. pas assez confiance en moi, c'est indéniable. Mais en tout cas, à l'époque, clairement, il y a deux ans, je ne me disais pas... Enfin, si je créais quelque chose, c'était forcément avec quelqu'un. J'étais incapable de me dire, je vais créer quelque chose toute seule. C'était impensable pour moi. Et puis, en fait, j'ai eu une opportunité, donc, d'un local qui se libérait sur Annecy, en centre-ville d'Annecy, et que j'ai été visiter, et je me suis dit, ok... En fait... En fait, ce local, il est pour moi. Il n'y a pas d'autre solution. Je veux créer le studio des complexés. Parce que le studio des complexés, c'était le nom de ma page Instagram, studio des complexés. Mais je n'étais rien, en fait. Je n'étais pas du tout un studio. J'étais une personne qui se déplaçait, qui soulouait des espaces, c'est tout. Mais je m'appelais quand même studio. En tout cas, je me suis dit, en fait, le studio des complexés, c'est là, c'est sûr. Je veux ce local. Et en fait... J'étais en concurrence sur ce local avec des sages-femmes, des fleuristes, des projets pro beaucoup plus organisés et pensés que les miens. Moi j'avais un chômage depuis deux ans, j'avais aucun revenu, aucun plan d'action pour avoir des revenus, enfin bref. Donc ça c'était en février 2023. Et en fait, contre toute attente, le gars me rappelle et me dit En fait, moi, je marche vraiment au feeling. Alors clairement, votre projet, ce n'est pas du tout le plus sérieux. En revanche, j'ai envie de vous faire confiance. Et là, je me suis dit, ok, merde. En fait, ça a fonctionné, quoi. Et puis, donc là, eux deux, et il me dit, vous avez les clés le 15 mars. Ok, j'ai les clés le 15 mars, très bien, donc ça veut dire qu'on est le 15 février, j'ai un mois pour monter une entreprise, créer un site internet, trouver des profs, parce que clairement je ne pourrais pas assurer 30 heures de cours par semaine, il va falloir le rentabiliser ce local. Donc je me mets en marche de créer ce studio, mais j'y reviendrai parce que j'imagine que pour celles qui ont envie de se lancer justement dans l'entrepreneuriat, ça peut être aussi un... Ça sera aussi un sujet, je pense, de podcast. Alors peut-être pas toute seule, mais éventuellement avec quelqu'un d'autre qui a aussi créé son entreprise. Je pense que ça peut intéresser parce qu'il y a un côté très sexy dans le fait de monter son entreprise. Mais en vrai, si tu me repasses le film de tout ce qui s'est passé les deux dernières années, je te jure, je n'y vais pas. Je n'y vais pas. Ça peut paraître dur ce que je suis en train de dire, mais très honnêtement, c'est quand même une aventure qui secoue fort, fort, fort. Alors ça m'a apporté énormément d'amour, énormément de choses, mais ça m'a secoué fort. Je finirai juste par un point assez personnel, parce qu'aujourd'hui on en est là. Je crois que j'ai fait le tour de qui je suis d'un point de vue CV. En revanche, d'un point de vue personnel, vous n'en savez pas beaucoup. Je suis née à Paris, j'ai vécu un peu en Bourgogne avec mon papa et puis ensuite j'ai vite déménagé sur Lyon. Pour faire mes études, vous savez mes études de 8 ans qui ont mené au final à un dust, voilà. Mais en tout cas, j'ai vécu 8 ans sur Lyon puis j'ai rencontré mon ex sur Lyon qui lui était d'Annecy, donc le papa de mon fils, on s'est rencontrés et puis moi, romantique dans l'âme, j'ai tout. quitter j'ai continué mes études entre lyon et en restant à annecy enfin le rejoignant annecy mon fils du coup est né en 2020 et donc j'ai vécu six belles années avec avec le papa de mon fils et puis on s'est séparés comme mon fils avait même pas deux ans au moment où je me suis vraiment où je me suis vraiment lancé à fond dans le pilates et le yoga pas au même moment de l'ouverture du studio mais en tout cas aujourd'hui ça va faire trois ans qu'on est séparés. Et ce qui est assez intéressant aussi, ce que j'ai envie de vous dire et de vous partager dans cette expérience de vie-là, est quelque chose que mon père m'avait dit un jour. Et je me suis... Je ne me suis jamais raisonnée par rapport à ça, si vous voulez, en me disant... On a souvent tendance à dire il faut y aller vraiment... Il faut prendre les choses problème par problème. Bon, en l'occurrence, là, il ne s'agit pas de problème, mais il s'agit quand même de gros mouvements dans la vie de quelqu'un, de choses qui peuvent être... assez violente à vivre, assez traumatique, une séparation, un lancement d'entreprise, se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est quand même un saut dans le grand vide. Alors déjà émotionnel, mais aussi financier, très honnêtement. C'est quand même, je pense, ce qui m'empêche de dormir la nuit encore aujourd'hui. Donc se séparer de la personne qui était vraiment un pilier, aussi bien d'un point de vue émotionnel que d'un point de vue matériel, parce que je suis partie sans rien en fait. Le côté prudent. qui ne fait pas partie trop de ma personnalité mais qui pourrait faire partie de la personnalité de bien de bon nombre de personnes se dirait ok c'est pas du tout le moment de monter sa boîte de se lancer corps et âme dans l'entrepreneuriat au moment où on se sépare ou c'est pas le moment de se séparer je vais tenir encore, non moi il m'a dit de partir, j'ai pris mes valises, j'ai trouvé un appart je suis partie quoi, donc à refaire je sais pas mais en tout cas comme disait mon père, vaut mieux prendre toutes les merdes d'un coup Et c'est vrai que c'est un peu ce qui s'est passé, alors j'ai l'impression que cette période elle a été très difficile, très très très difficile à vivre. Ça fait 6 ans que t'es avec quelqu'un, mais t'as absolument rien. Tu te retrouves toute seule avec ton fils, qui a même pas 2 ans, qui prend encore le biberon, dans un appart qui est vide. Et tu décides à ce moment-là, avec les 1 an de chômage qui te reste, la seule année de chômage qui te reste, d'être prof de pilates et de yoga. Donc là clairement, le scénario il fait pas rêver. En tout cas tu te dis la meuf. Ça pue la merde en fait, là l'histoire elle pue la merde, je pense que ça va mal se finir, ou ça va se finir en fait tout simplement. Tout ça pour vous dire qu'au final, aujourd'hui, parfois, on se rend compte que c'était dur quand c'est moins dur. Je sais pas si je suis claire quand je dis ça, mais heureusement, des fois, dans la vie, dans le creux de la vague, on voit pas la hauteur de la vague si vous voulez. On voit pas la violence du vent, on voit pas la hauteur de la vague, on voit pas que, en fait, il y en a deux autres derrière. Heureusement. que dans le creux de la vague. On ne le voit pas tout ça parce que je pense qu'on n'aurait pas la force. On se dirait mais je suis incapable de surmonter ça. Or quand on ne voit pas en fait la vague, on ne voit pas le reste, on ne voit pas tout l'enjeu, et bien on reste dedans et on attend que ça passe et on essaie de continuer à nager. Et je pense que cette période-là de ma vie a été vraiment très difficile mais que mon mental, mon moi, mon inconscient, tout ce que vous voulez m'ont empêché de le voir avant que ça se termine. Et ça s'est terminé, je vous parle de ça, ça s'est terminé il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai l'impression d'être sortie de ce tunnel de l'enfer il y a moins d'un an. C'est comme le postpartum, j'ai vécu une dépression postpartum assez intense, j'ai pris conscience d'avoir vécu une dépression postpartum une fois que j'en étais sortie. Pour revenir à cette métaphore de cette histoire de vague, de tempête, hyper intéressant de se rappeler que Qu'en fait on a été fort dans cet instant, mais on a été fort dans cet instant parce qu'on n'a pas vu tout ce qu'il y avait autour. Et ce que j'avais envie de vous dire aussi dans cet épisode, c'est que je ne suis pas coach en développement personnel, je ne suis pas psychologue. J'ai juste mon expérience de vie, mon expérience familiale, mon expérience de vie, mes expériences amoureuses que j'ai eues, mon expérience de mère. Tout ça, ça vaut ce que ça vaut et je n'aurai jamais le culot de vous dire quoi faire en fait. C'est plus, moi j'ai fait ça, elle, elle a fait ça, peut-être ça va donner confiance. à des femmes pour qu'elles aient envie de se lancer. J'ai pas la parole absolue, j'ai pas la vérité absolue, c'est voyez, écoutez, ressentez ce qui résonne ou ce qui résonne pas. Prenez une petite partie du gâteau, juste le nappage, juste la crème au milieu, prenez ce que vous voulez et kiffez ce moment en fait dans vos oreilles pour vous redonner confiance, pour vous inspirer en fait. Là où j'en suis aujourd'hui, c'est aussi preuve que cette petite voix qu'on a dans la tête parfois, qui nous dit, ok, il faut y aller ou il ne faut pas y aller, et bien parfois, ça peut être intéressant de l'écouter. Et pour finir, je vais vous parler de trois trucs que j'aime, une présentation un peu bidon, et c'est aussi une façon de savoir qui est-ce qu'on a dans les oreilles. Et du coup, j'avais envie de me dire, allez, je fais trois choses que j'adore, trois choses que je déteste, trois choses que j'aime le plus, je pense, c'est passer des moments avec des gens. Ça, c'est vraiment quelque chose que j'adore. J'adore être avec les gens, j'adore discuter avec les gens, j'adore connaître leurs histoires, j'adore leur donner des conseils, j'adore prendre les conseils. Il y a des gens avec qui j'aime vraiment échanger, parler avec les gens, refaire le monde, avoir des discussions profondes, l'ouverture d'esprit. Deuxième chose que j'adore, clairement la bouffe. J'adore cuisiner avec ce passé, on va dire, de troubles du comportement alimentaire pendant très très très longtemps, jusqu'à... Jusqu'à ma grossesse, je pense, jusqu'à la naissance de mon fils. Et en fait, c'est au moment où j'ai compris vraiment l'importance de l'équilibre, l'importance de l'indulgence, l'importance de... Et que je me suis vraiment intéressée à la nutrition et à l'alimentation globalement, que j'ai arrêté de me flageller, de manger des trucs sucrés quand j'en ai envie. J'ai arrêté de me forcer à manger des choses que je n'aimais pas, en fait. Sous prétexte que ça, ça fait grossir, que ça, ça fait maigrir, que machin, bref. Une grosse passion pour la nourriture en règle générale et pour tout ce qui va tourner autour de l'alimentation. Et troisième chose que j'aime, inutile de vous citer mon fils, donc je vais vous citer autre chose. Quelque chose que j'aime par-dessus tout, c'est projeter des choses, c'est faire des projets. Que ce soit des projets de voyage, que ce soit des projets de week-end, que ce soit des projets pro. J'adore me projeter dans des nouveaux trucs. pour passer aux choses que je déteste. Je déteste le froid. Je garde quand même de belles racines méditerranéennes et je sens que dans mon corps, il y a un truc qui ne se passe pas correctement. Quand il fait froid, ma mère me dit toujours, enfin, me le répète chaque année, mais chaque année, j'oublie. À chaque fois, je dis, je suis triste. À Noël, je suis triste, j'en ai marre de la vie. J'en ai marre de ma boîte, j'en ai marre de mon boulot, j'en ai marre de... J'en ai marre de tout. Elle me dit à chaque fois, mais Lola, tu sais bien qu'à partir de novembre, tu fais une dépression. Donc c'est le cas. Je déteste quand la luminosité baisse. Je kiffe pas plus que ça le ski. J'habite à Annecy, je fais comme si, en fait, j'essaye de m'intégrer au mieux, si vous voulez. Mais ce que je déteste par-dessus tout, c'est avoir les mains qui sont gelées, avoir les pieds qui sont gelés. La neige, la neige, c'est sympa la neige, mais pas trop, pas longtemps. Le gris, la pluie, l'humidité, vraiment, j'ai besoin de soleil, j'ai besoin de chaleur, je crains. Pas du tout la chaleur. Par contre, chez moi, tout le monde se fout de ma gueule tout le temps parce que les gens arrivent chez moi et ils disent « Mais on crève de chaud ! » Je ne supporte pas avoir un pull chez moi. Deuxième chose que je déteste, je déteste les microbes, je déteste la saleté. Je suis psychorigide. Je force mon fils à se laver les mains à chaque fois qu'on arrive quelque part. Je me lave les mains à chaque fois que j'arrive quelque part. Je fais partie, vous savez, de la team des gens qui ont les mains qui saignent. L'hiver tellement. On a peur des microbes, on se lave les mains tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. J'ai trop peur des microbes. Je déteste ce qui est sale, je comprends pas pourquoi quand on va se laver les mains dans un endroit, il y a deux choses qui m'insupportent, c'est le fait de devoir retoucher le robinet une fois que nos mains sont donc lavées et purifiées de toutes les saletés, et la deuxième chose que je ne comprends pas, c'est les endroits dits lieux publics qui mettent des petits chiffons. que tout le monde utilise pour s'essuyer les mains après s'être lavé les mains. Donc on n'a pas du tout tous la même notion de l'hygiène, donc je ne comprends pas. Voilà, je sais, tout le monde le sait, je suis ultra psychorigide avec l'hygiène, j'ai peur de... j'ai dû mourir de... j'ai pas de la peste dans une vie antérieure, j'en sais rien, bref. Et la troisième chose que je déteste, c'est les gens qui vont être... qui vont manquer d'ouverture d'esprit, les gens fermés d'esprit. Et j'ai tendance, moi-même, et c'est con, parce que pour le coup, j'ai tendance, si je rencontre des gens qui sont fermés d'esprit ou qui sont vraiment focus sur... sur eux-mêmes, sur leur façon de penser, leur vision, et qui ne s'ouvrent pas du tout aux autres, j'ai tendance, moi aussi, à me fermer et à complètement passer mon chemin. Je me dis, s'il n'y a rien à creuser à cet endroit-là, ça ne m'intéresse pas. Je crois que j'ai fait le tour. Je crois que vous avez l'objectif de ce podcast qui est de faire entendre des voix, de vous éclairer sur certains sujets, prendre conscience des fois de blocages qu'on va avoir par le biais d'histoires d'autres. C'est donner la parole à celles qui ont osé pour permettre... à d'autres d'oser à leur tour. J'ai pas tout osé encore, mais je suis en train d'oser encore quelque chose de nouveau. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux, et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé, et à très vite ! Non, ça peut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Lola

    00:00

  • L'importance de se présenter et de parler de soi

    00:35

  • Mon parcours et mes expériences de vie

    03:01

  • Le passage à l'entrepreneuriat et la création du studio Décomplexé

    04:52

  • Réflexions personnelles et conseils de vie

    14:49

  • Conclusion et invitation à oser

    25:35

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Description

✨Parce que depuis le temps que je parle de cette aventure, il fallait tout de même que je présente le pourquoi du comment.


"Comment j'ai osé ?

Pourquoi j'ai osé ?

Quelle est mon histoire ?

À qui je m'adresse ?

Pourquoi je fais ça ?"


Dans cet épisode, vous découvrirez qui je suis et je l'espère vous donnera l'envie d'oser à votre tour. 🫶


👉N'hesitez pas à me retrouver sur les réseaux @with.lolala ou @studiodecomplexe et venir me dire ce que vous avez pensé de cette presentation.

Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement m'écrire un petit mot.


Belle écoute !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Je pense que c'est un épisode qui... qui est assez dur à enregistrer dans le sens où je pense vraiment que ça doit être la sensation de sauter dans le vide et vraiment de se dire « chalala j'ai un parachute » . Voilà, dans l'idée c'est ça. Je pense que cet épisode 0, c'est un épisode important à enregistrer quand même et puis que vous l'ayez aussi parce que c'est vraiment l'épisode où on va faire connaissance, où je vais me présenter, où je vais un petit peu expliquer qui je suis. d'où je viens et pourquoi surtout j'ai eu envie de créer ce podcast qui est pour moi un peu un accomplissement dans le sens où ça fait des années que j'y pense, en tout cas des années, ça fait pas dix ans non plus mais ça fait quand même bien deux ans que j'en parle assez régulièrement et c'est vrai qu'aujourd'hui je me dis il faut pas que je me loupe parce que mine de rien ça fait un moment que j'y pense et... Mon moi d'il y a 2-3 ans compte sur mon moi d'aujourd'hui. Et mon moi d'il y a 2-3 ans, il était exigeant. Et mon moi d'aujourd'hui, il est encore plus exigeant. Et c'est rigolo parce qu'en fait cet épisode, j'aurais dû l'enregistrer il y a déjà un mois. Je l'ai pas fait parce que j'avais pas de filtre antipop. Et surtout, eh bien... On va aller tout de suite à l'essentiel. Clairement, j'ai été dans un énorme syndrome de l'imposteur en me disant mais je ne suis pas du tout légitime. Et puis j'ai fait quoi en fait ? J'ai accompli quoi dans ma vie pour me permettre d'aller dire aux autres ce qu'ils ont à faire ? Bref, ce n'est pas du tout le sujet de ce podcast de vous dire ce que vous avez à faire. Mais en tout cas, l'idée c'est vraiment de vous redonner de l'espoir, de vous redonner confiance, de vous aider à vous mettre dans parfois de la lumière. quand il n'y en a plus beaucoup, quand il fait sombre, quand on traverse des périodes de nos vies qui sont compliquées. Et c'est vrai qu'au-delà de ça, ça reste quand même moi qui produis, enregistre, pense et crée ce podcast. Donc... savoir qui je suis, ça peut quand même être intéressant par la suite. Puis je pense que mine de rien, il va y avoir des choses qui feront certainement écho, même si je n'ai pas encore beaucoup d'expérience, vu que c'est la première fois que je parle dans un micro toute seule dans mon salon. Mais je me dis aussi qu'il y a des choses que je vais certainement redire. Donc je vais essayer de ne pas être trop trop longue sur ce premier épisode de présentation, et en tout cas présentation de moi et du podcast. Donc moi je m'appelle Lola, j'ai 31 ans et dans une semaine j'en aurai 32. Je suis maman d'un petit garçon. qui est actuellement en train de dormir juste à côté. J'ai pas vécu des choses horribles dans ma vie, j'ai pas vécu la guerre, j'ai pas eu d'expérience de mort imminente. J'ai encore mes deux parents. Ce que j'ai envie de partager, ça, je pense, parlera à beaucoup d'autres femmes et j'espère, en fait, que ce sera un peu comme une lumière, un tremplin, parfois une petite dose de confiance en plus. Le thème du podcast, ça reste quand même d'oser. Alors d'oser dans mille et un domaines, mais en tout cas, moi, je peux vous parler de mon expérience d'avoir osé. Mon travail aussi sur ce podcast, c'est d'essayer de rassembler des témoignages de femmes qui osent, qui ont osé, qui ont osé, peu importe si ça a été positif ou négatif. C'est pas vraiment ça qui nous intéresse, mais c'est plus de se dire, ok, elles ont osé, comment elles ont fait en fait pour se lancer sans parachute à un moment donné ? Aussi, j'ai... une forte admiration pour les femmes qui osent, qu'elles soient d'influence ou inconnues ou juste mes amies. Mais je sens que cette féminité, cette sororité et voilà cet entourage très très féminin que j'ai depuis quelques années en fait me porte beaucoup et c'est pour ça que c'est elle que j'ai envie de mettre en avant. Alors peut-être encore une fois ça évoluera, ce sera le sujet de l'épisode 2. On prend vite conscience qu'il y a plein de choses qu'on avait en tête. écrites noir sur blanc à un moment donné de notre vie et qui d'un coup deviennent violettes ou grises ou bref. Donc pour l'instant ce sera des femmes. Voilà, c'est aujourd'hui, ma réflexion en est là. Et pour en revenir à moi, c'est parti je pense... Je pense que j'ai commencé à comprendre que j'avais eu les couilles, entre guillemets, les ovaires dosés il n'y a pas très très longtemps en fait. C'est plutôt en regardant en arrière, en me disant ok, il y a eu du chemin en fait de fait, que je me suis dit en fait heureusement que j'ai osé à un moment donné dans ma vie. Pour faire un très court, un résumé assez bref de mon parcours à moi, alors mon parcours... professionnel il est assez chaotique remarquez le parcours personnel il est pas mieux non plus hein mais en tout cas mon parcours professionnel il commence avec des études voilà assez classiques en sortie de bac donc moi j'étais en littéraire évidemment j'ai donc 19 ans quand j'ai mon bac littéraire option lourde art plastique et histoire des arts donc je commence à faire mes petites recherches à l'époque c'était admission post bac sur lequel on mettait nos vœux ... Je m'oriente vers une fac de lettres assez classique, en sortie de bac L, fac de lettres, lettres modernes, histoire des arts. J'ai fait à peu près trois mois. Suite à ça, j'ai fait une école d'art. Suite à ça, j'ai fait une école de théâtre. Suite à ça, j'ai travaillé. J'ai fait plein de petits boulots, serveuse, vendeuse, caissière, voilà. Pour payer ma vie étudiante où je faisais tout comme une étudiante sauf des études. Mais en tout cas ça a été des belles années. Et suite à ça je me suis dit ok là il faut peut-être faire quelque chose. Donc j'ai passé un diplôme, j'étais en fac de sport et j'ai passé un diplôme me permettant de gérer des structures sportives, des associations sportives etc. Aujourd'hui je suis la gérante du studio décomplexé à Annecy qui est un lieu de pratique inclusif de pilates, de yoga et de réformeurs. Donc la machine qu'on utilise beaucoup en pratique pilates. J'ai créé le studio en 2023 et on est aujourd'hui en 2025. Donc c'est une petite fierté de ne pas avoir encore déposé de bilan. Mais tout ça pour dire que je suis passée par beaucoup de chemins divers et variés. Et je n'ai pas de regrets par rapport à ça, bien que je me dis que toutes les années d'études que j'ai faites auraient pu en finalité peut-être me permettre d'être médecin. mais je ne suis pas sûre que j'aurais été très douée là-dedans. Donc, suite à mes études, j'ai donc travaillé quelques années dans le bâtiment, voilà. Et puis, par opportunité, complètement. Et puis, j'ai travaillé, j'ai adoré mon métier pendant quatre ans. Et en 2020, qu'est-ce qui se passe ? En 2020, Covid, mais pas que ça, puisqu'en 2020, moi, je donne naissance à mon petit garçon. Et les mamans... qui m'écoutent, comprendront très bien ce dont je vais vous parler. Ce truc-là qui résonne un peu moins au niveau pro quand on devient mère. Il se passe quelque chose de l'ordre de je ne ferai plus rien de ce qui n'est plus aligné pour moi. En tout cas, moi, ça a été vraiment le cas. Du coup, je demande une rupture conventionnelle. Alors imaginez bien qu'en plein Covid, clairement, ça a été un peu comme une aubaine de se débarrasser de quelqu'un comme ça assez facilement. Donc du coup ils ont effectivement accepté ma rupture conventionnelle et donc je pars avec un joli chèque, je pars avec 3-4 000 euros et je me dis bon ok alors moi j'ai quand même fait une fac de sport et puis j'ai toujours pratiqué le pilates, enfin ça fait très très longtemps que je pratique le pilates et le yoga de manière loisir, pratiqué depuis mes études à peu près, donc le début de mes études quand j'avais des sous j'allais faire des séances de yoga qui n'étaient pas du tout répandues à l'époque. Et j'adorais, j'adorais ça, mais jamais je me suis dit tiens je vais en faire mon métier. En fait j'étais plutôt moi la typologie de personne, d'enfant qui détestait le sport, qui se cachait en cours de PS. J'ai été la petite fille au régime d'essai 8 ans je pense. Tout ça pour dire que rien ne me destinait vraiment à une... carrière, on va dire, dans la santé, dans le sport, dans le bien-être, etc. Mais plutôt dans les arts, dans la créativité, voilà. Je décide de me former en 2020 au Pilates. Et puis, en fait, moi, habitant à côté de la frontière suisse, j'entends parler de formations qui sont a priori beaucoup plus poussées qu'en France. Et moi, ayant fait une fac de sport et mon diplôme en STAPS, j'ai une carte d'éducateur sportif. Je n'avais pas à passer de diplôme de coach ou quoi que ce soit, mais par contre, j'avais envie de me former à la méthode pilates. Donc j'entame une formation assez dense et je commence à enseigner assez rapidement avec ce que j'avais comme expérience, tout simplement moi, dans ma pratique. Donc au final, j'ai été diplômée en fin 2020. Et je commence à enseigner au mi-2020. Et donc j'adore ce que je fais, j'adore mon métier, j'adore l'enseignement, je finis par me former également au yoga. Et tout ça pour vous dire que si je n'avais pas osé à ce moment-là me dire ok, je recommence tout, j'en serais certainement pas là aujourd'hui. Et pourtant, j'avais peur, j'avais très très très très peur. Je partais, si vous voulez, d'un poste très bien payé à, ok, je vais apprendre complètement un autre métier, moi qui n'étais pas du tout destinée à ça, quoi. J'étais en plein postpartum quand j'ai commencé à me former, je m'en rappelle une anecdote très drôle, mais qui m'avait assez frappée, et je me suis dit, mais putain, mais qui tu es pour vouloir être prof de pilates ? Ton corps il ressemble à rien, moi je fais partie de la team, j'ai pris 30 kilos pour ma grossesse, enfin plus de 30 kilos, j'ai arrêté de me peser à plus 30. Et je me rappelle, un des premiers modules de formation, il y avait une nana en toute bienveillance qui m'avait dit « Oh t'es enceinte, t'es à combien ? » Bah non, j'ai accouché il y a 4 mois. Bref, voilà, je fais ma formation, que je réussis, donc je repasse en Suisse, c'est quand même carré, je repasse de l'anatomie, de la physio. Je crois vraiment que... Ce moment-là où j'ai osé, en fin de compte, il était bon à ce moment-là. Et aujourd'hui, je suis gérante du studio Décomplexé que j'ai créé il y a deux ans. Et en fait, ce studio, je l'ai créé vraiment par opportunité. Je n'avais absolument pas tout de suite l'envie de créer un lieu de pratique. Je n'avais absolument pas confiance, assez confiance en moi. Je n'ai toujours pas. pas assez confiance en moi, c'est indéniable. Mais en tout cas, à l'époque, clairement, il y a deux ans, je ne me disais pas... Enfin, si je créais quelque chose, c'était forcément avec quelqu'un. J'étais incapable de me dire, je vais créer quelque chose toute seule. C'était impensable pour moi. Et puis, en fait, j'ai eu une opportunité, donc, d'un local qui se libérait sur Annecy, en centre-ville d'Annecy, et que j'ai été visiter, et je me suis dit, ok... En fait... En fait, ce local, il est pour moi. Il n'y a pas d'autre solution. Je veux créer le studio des complexés. Parce que le studio des complexés, c'était le nom de ma page Instagram, studio des complexés. Mais je n'étais rien, en fait. Je n'étais pas du tout un studio. J'étais une personne qui se déplaçait, qui soulouait des espaces, c'est tout. Mais je m'appelais quand même studio. En tout cas, je me suis dit, en fait, le studio des complexés, c'est là, c'est sûr. Je veux ce local. Et en fait... J'étais en concurrence sur ce local avec des sages-femmes, des fleuristes, des projets pro beaucoup plus organisés et pensés que les miens. Moi j'avais un chômage depuis deux ans, j'avais aucun revenu, aucun plan d'action pour avoir des revenus, enfin bref. Donc ça c'était en février 2023. Et en fait, contre toute attente, le gars me rappelle et me dit En fait, moi, je marche vraiment au feeling. Alors clairement, votre projet, ce n'est pas du tout le plus sérieux. En revanche, j'ai envie de vous faire confiance. Et là, je me suis dit, ok, merde. En fait, ça a fonctionné, quoi. Et puis, donc là, eux deux, et il me dit, vous avez les clés le 15 mars. Ok, j'ai les clés le 15 mars, très bien, donc ça veut dire qu'on est le 15 février, j'ai un mois pour monter une entreprise, créer un site internet, trouver des profs, parce que clairement je ne pourrais pas assurer 30 heures de cours par semaine, il va falloir le rentabiliser ce local. Donc je me mets en marche de créer ce studio, mais j'y reviendrai parce que j'imagine que pour celles qui ont envie de se lancer justement dans l'entrepreneuriat, ça peut être aussi un... Ça sera aussi un sujet, je pense, de podcast. Alors peut-être pas toute seule, mais éventuellement avec quelqu'un d'autre qui a aussi créé son entreprise. Je pense que ça peut intéresser parce qu'il y a un côté très sexy dans le fait de monter son entreprise. Mais en vrai, si tu me repasses le film de tout ce qui s'est passé les deux dernières années, je te jure, je n'y vais pas. Je n'y vais pas. Ça peut paraître dur ce que je suis en train de dire, mais très honnêtement, c'est quand même une aventure qui secoue fort, fort, fort. Alors ça m'a apporté énormément d'amour, énormément de choses, mais ça m'a secoué fort. Je finirai juste par un point assez personnel, parce qu'aujourd'hui on en est là. Je crois que j'ai fait le tour de qui je suis d'un point de vue CV. En revanche, d'un point de vue personnel, vous n'en savez pas beaucoup. Je suis née à Paris, j'ai vécu un peu en Bourgogne avec mon papa et puis ensuite j'ai vite déménagé sur Lyon. Pour faire mes études, vous savez mes études de 8 ans qui ont mené au final à un dust, voilà. Mais en tout cas, j'ai vécu 8 ans sur Lyon puis j'ai rencontré mon ex sur Lyon qui lui était d'Annecy, donc le papa de mon fils, on s'est rencontrés et puis moi, romantique dans l'âme, j'ai tout. quitter j'ai continué mes études entre lyon et en restant à annecy enfin le rejoignant annecy mon fils du coup est né en 2020 et donc j'ai vécu six belles années avec avec le papa de mon fils et puis on s'est séparés comme mon fils avait même pas deux ans au moment où je me suis vraiment où je me suis vraiment lancé à fond dans le pilates et le yoga pas au même moment de l'ouverture du studio mais en tout cas aujourd'hui ça va faire trois ans qu'on est séparés. Et ce qui est assez intéressant aussi, ce que j'ai envie de vous dire et de vous partager dans cette expérience de vie-là, est quelque chose que mon père m'avait dit un jour. Et je me suis... Je ne me suis jamais raisonnée par rapport à ça, si vous voulez, en me disant... On a souvent tendance à dire il faut y aller vraiment... Il faut prendre les choses problème par problème. Bon, en l'occurrence, là, il ne s'agit pas de problème, mais il s'agit quand même de gros mouvements dans la vie de quelqu'un, de choses qui peuvent être... assez violente à vivre, assez traumatique, une séparation, un lancement d'entreprise, se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est quand même un saut dans le grand vide. Alors déjà émotionnel, mais aussi financier, très honnêtement. C'est quand même, je pense, ce qui m'empêche de dormir la nuit encore aujourd'hui. Donc se séparer de la personne qui était vraiment un pilier, aussi bien d'un point de vue émotionnel que d'un point de vue matériel, parce que je suis partie sans rien en fait. Le côté prudent. qui ne fait pas partie trop de ma personnalité mais qui pourrait faire partie de la personnalité de bien de bon nombre de personnes se dirait ok c'est pas du tout le moment de monter sa boîte de se lancer corps et âme dans l'entrepreneuriat au moment où on se sépare ou c'est pas le moment de se séparer je vais tenir encore, non moi il m'a dit de partir, j'ai pris mes valises, j'ai trouvé un appart je suis partie quoi, donc à refaire je sais pas mais en tout cas comme disait mon père, vaut mieux prendre toutes les merdes d'un coup Et c'est vrai que c'est un peu ce qui s'est passé, alors j'ai l'impression que cette période elle a été très difficile, très très très difficile à vivre. Ça fait 6 ans que t'es avec quelqu'un, mais t'as absolument rien. Tu te retrouves toute seule avec ton fils, qui a même pas 2 ans, qui prend encore le biberon, dans un appart qui est vide. Et tu décides à ce moment-là, avec les 1 an de chômage qui te reste, la seule année de chômage qui te reste, d'être prof de pilates et de yoga. Donc là clairement, le scénario il fait pas rêver. En tout cas tu te dis la meuf. Ça pue la merde en fait, là l'histoire elle pue la merde, je pense que ça va mal se finir, ou ça va se finir en fait tout simplement. Tout ça pour vous dire qu'au final, aujourd'hui, parfois, on se rend compte que c'était dur quand c'est moins dur. Je sais pas si je suis claire quand je dis ça, mais heureusement, des fois, dans la vie, dans le creux de la vague, on voit pas la hauteur de la vague si vous voulez. On voit pas la violence du vent, on voit pas la hauteur de la vague, on voit pas que, en fait, il y en a deux autres derrière. Heureusement. que dans le creux de la vague. On ne le voit pas tout ça parce que je pense qu'on n'aurait pas la force. On se dirait mais je suis incapable de surmonter ça. Or quand on ne voit pas en fait la vague, on ne voit pas le reste, on ne voit pas tout l'enjeu, et bien on reste dedans et on attend que ça passe et on essaie de continuer à nager. Et je pense que cette période-là de ma vie a été vraiment très difficile mais que mon mental, mon moi, mon inconscient, tout ce que vous voulez m'ont empêché de le voir avant que ça se termine. Et ça s'est terminé, je vous parle de ça, ça s'est terminé il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai l'impression d'être sortie de ce tunnel de l'enfer il y a moins d'un an. C'est comme le postpartum, j'ai vécu une dépression postpartum assez intense, j'ai pris conscience d'avoir vécu une dépression postpartum une fois que j'en étais sortie. Pour revenir à cette métaphore de cette histoire de vague, de tempête, hyper intéressant de se rappeler que Qu'en fait on a été fort dans cet instant, mais on a été fort dans cet instant parce qu'on n'a pas vu tout ce qu'il y avait autour. Et ce que j'avais envie de vous dire aussi dans cet épisode, c'est que je ne suis pas coach en développement personnel, je ne suis pas psychologue. J'ai juste mon expérience de vie, mon expérience familiale, mon expérience de vie, mes expériences amoureuses que j'ai eues, mon expérience de mère. Tout ça, ça vaut ce que ça vaut et je n'aurai jamais le culot de vous dire quoi faire en fait. C'est plus, moi j'ai fait ça, elle, elle a fait ça, peut-être ça va donner confiance. à des femmes pour qu'elles aient envie de se lancer. J'ai pas la parole absolue, j'ai pas la vérité absolue, c'est voyez, écoutez, ressentez ce qui résonne ou ce qui résonne pas. Prenez une petite partie du gâteau, juste le nappage, juste la crème au milieu, prenez ce que vous voulez et kiffez ce moment en fait dans vos oreilles pour vous redonner confiance, pour vous inspirer en fait. Là où j'en suis aujourd'hui, c'est aussi preuve que cette petite voix qu'on a dans la tête parfois, qui nous dit, ok, il faut y aller ou il ne faut pas y aller, et bien parfois, ça peut être intéressant de l'écouter. Et pour finir, je vais vous parler de trois trucs que j'aime, une présentation un peu bidon, et c'est aussi une façon de savoir qui est-ce qu'on a dans les oreilles. Et du coup, j'avais envie de me dire, allez, je fais trois choses que j'adore, trois choses que je déteste, trois choses que j'aime le plus, je pense, c'est passer des moments avec des gens. Ça, c'est vraiment quelque chose que j'adore. J'adore être avec les gens, j'adore discuter avec les gens, j'adore connaître leurs histoires, j'adore leur donner des conseils, j'adore prendre les conseils. Il y a des gens avec qui j'aime vraiment échanger, parler avec les gens, refaire le monde, avoir des discussions profondes, l'ouverture d'esprit. Deuxième chose que j'adore, clairement la bouffe. J'adore cuisiner avec ce passé, on va dire, de troubles du comportement alimentaire pendant très très très longtemps, jusqu'à... Jusqu'à ma grossesse, je pense, jusqu'à la naissance de mon fils. Et en fait, c'est au moment où j'ai compris vraiment l'importance de l'équilibre, l'importance de l'indulgence, l'importance de... Et que je me suis vraiment intéressée à la nutrition et à l'alimentation globalement, que j'ai arrêté de me flageller, de manger des trucs sucrés quand j'en ai envie. J'ai arrêté de me forcer à manger des choses que je n'aimais pas, en fait. Sous prétexte que ça, ça fait grossir, que ça, ça fait maigrir, que machin, bref. Une grosse passion pour la nourriture en règle générale et pour tout ce qui va tourner autour de l'alimentation. Et troisième chose que j'aime, inutile de vous citer mon fils, donc je vais vous citer autre chose. Quelque chose que j'aime par-dessus tout, c'est projeter des choses, c'est faire des projets. Que ce soit des projets de voyage, que ce soit des projets de week-end, que ce soit des projets pro. J'adore me projeter dans des nouveaux trucs. pour passer aux choses que je déteste. Je déteste le froid. Je garde quand même de belles racines méditerranéennes et je sens que dans mon corps, il y a un truc qui ne se passe pas correctement. Quand il fait froid, ma mère me dit toujours, enfin, me le répète chaque année, mais chaque année, j'oublie. À chaque fois, je dis, je suis triste. À Noël, je suis triste, j'en ai marre de la vie. J'en ai marre de ma boîte, j'en ai marre de mon boulot, j'en ai marre de... J'en ai marre de tout. Elle me dit à chaque fois, mais Lola, tu sais bien qu'à partir de novembre, tu fais une dépression. Donc c'est le cas. Je déteste quand la luminosité baisse. Je kiffe pas plus que ça le ski. J'habite à Annecy, je fais comme si, en fait, j'essaye de m'intégrer au mieux, si vous voulez. Mais ce que je déteste par-dessus tout, c'est avoir les mains qui sont gelées, avoir les pieds qui sont gelés. La neige, la neige, c'est sympa la neige, mais pas trop, pas longtemps. Le gris, la pluie, l'humidité, vraiment, j'ai besoin de soleil, j'ai besoin de chaleur, je crains. Pas du tout la chaleur. Par contre, chez moi, tout le monde se fout de ma gueule tout le temps parce que les gens arrivent chez moi et ils disent « Mais on crève de chaud ! » Je ne supporte pas avoir un pull chez moi. Deuxième chose que je déteste, je déteste les microbes, je déteste la saleté. Je suis psychorigide. Je force mon fils à se laver les mains à chaque fois qu'on arrive quelque part. Je me lave les mains à chaque fois que j'arrive quelque part. Je fais partie, vous savez, de la team des gens qui ont les mains qui saignent. L'hiver tellement. On a peur des microbes, on se lave les mains tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. J'ai trop peur des microbes. Je déteste ce qui est sale, je comprends pas pourquoi quand on va se laver les mains dans un endroit, il y a deux choses qui m'insupportent, c'est le fait de devoir retoucher le robinet une fois que nos mains sont donc lavées et purifiées de toutes les saletés, et la deuxième chose que je ne comprends pas, c'est les endroits dits lieux publics qui mettent des petits chiffons. que tout le monde utilise pour s'essuyer les mains après s'être lavé les mains. Donc on n'a pas du tout tous la même notion de l'hygiène, donc je ne comprends pas. Voilà, je sais, tout le monde le sait, je suis ultra psychorigide avec l'hygiène, j'ai peur de... j'ai dû mourir de... j'ai pas de la peste dans une vie antérieure, j'en sais rien, bref. Et la troisième chose que je déteste, c'est les gens qui vont être... qui vont manquer d'ouverture d'esprit, les gens fermés d'esprit. Et j'ai tendance, moi-même, et c'est con, parce que pour le coup, j'ai tendance, si je rencontre des gens qui sont fermés d'esprit ou qui sont vraiment focus sur... sur eux-mêmes, sur leur façon de penser, leur vision, et qui ne s'ouvrent pas du tout aux autres, j'ai tendance, moi aussi, à me fermer et à complètement passer mon chemin. Je me dis, s'il n'y a rien à creuser à cet endroit-là, ça ne m'intéresse pas. Je crois que j'ai fait le tour. Je crois que vous avez l'objectif de ce podcast qui est de faire entendre des voix, de vous éclairer sur certains sujets, prendre conscience des fois de blocages qu'on va avoir par le biais d'histoires d'autres. C'est donner la parole à celles qui ont osé pour permettre... à d'autres d'oser à leur tour. J'ai pas tout osé encore, mais je suis en train d'oser encore quelque chose de nouveau. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux, et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé, et à très vite ! Non, ça peut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Lola

    00:00

  • L'importance de se présenter et de parler de soi

    00:35

  • Mon parcours et mes expériences de vie

    03:01

  • Le passage à l'entrepreneuriat et la création du studio Décomplexé

    04:52

  • Réflexions personnelles et conseils de vie

    14:49

  • Conclusion et invitation à oser

    25:35

Description

✨Parce que depuis le temps que je parle de cette aventure, il fallait tout de même que je présente le pourquoi du comment.


"Comment j'ai osé ?

Pourquoi j'ai osé ?

Quelle est mon histoire ?

À qui je m'adresse ?

Pourquoi je fais ça ?"


Dans cet épisode, vous découvrirez qui je suis et je l'espère vous donnera l'envie d'oser à votre tour. 🫶


👉N'hesitez pas à me retrouver sur les réseaux @with.lolala ou @studiodecomplexe et venir me dire ce que vous avez pensé de cette presentation.

Aussi, je vous invite à m'écrire sur hello@elleaose.fr si vous avez envie d'entendre le récit d'une femme inspirante à laquelle vous pensez, ou si vous souhaitez tout simplement m'écrire un petit mot.


Belle écoute !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Lola. Bienvenue sur Elle a osé, le podcast raconté par celles qui ont osé pour celles qui vont oser. Ici, on parle confiance, mindset, confidence, le tout avec beaucoup d'humour et de bienveillance pour vous inspirer, vous épauler, vous accompagner et peut-être vous aider aussi à votre tour à enfin oser. Bonne écoute ! Je pense que c'est un épisode qui... qui est assez dur à enregistrer dans le sens où je pense vraiment que ça doit être la sensation de sauter dans le vide et vraiment de se dire « chalala j'ai un parachute » . Voilà, dans l'idée c'est ça. Je pense que cet épisode 0, c'est un épisode important à enregistrer quand même et puis que vous l'ayez aussi parce que c'est vraiment l'épisode où on va faire connaissance, où je vais me présenter, où je vais un petit peu expliquer qui je suis. d'où je viens et pourquoi surtout j'ai eu envie de créer ce podcast qui est pour moi un peu un accomplissement dans le sens où ça fait des années que j'y pense, en tout cas des années, ça fait pas dix ans non plus mais ça fait quand même bien deux ans que j'en parle assez régulièrement et c'est vrai qu'aujourd'hui je me dis il faut pas que je me loupe parce que mine de rien ça fait un moment que j'y pense et... Mon moi d'il y a 2-3 ans compte sur mon moi d'aujourd'hui. Et mon moi d'il y a 2-3 ans, il était exigeant. Et mon moi d'aujourd'hui, il est encore plus exigeant. Et c'est rigolo parce qu'en fait cet épisode, j'aurais dû l'enregistrer il y a déjà un mois. Je l'ai pas fait parce que j'avais pas de filtre antipop. Et surtout, eh bien... On va aller tout de suite à l'essentiel. Clairement, j'ai été dans un énorme syndrome de l'imposteur en me disant mais je ne suis pas du tout légitime. Et puis j'ai fait quoi en fait ? J'ai accompli quoi dans ma vie pour me permettre d'aller dire aux autres ce qu'ils ont à faire ? Bref, ce n'est pas du tout le sujet de ce podcast de vous dire ce que vous avez à faire. Mais en tout cas, l'idée c'est vraiment de vous redonner de l'espoir, de vous redonner confiance, de vous aider à vous mettre dans parfois de la lumière. quand il n'y en a plus beaucoup, quand il fait sombre, quand on traverse des périodes de nos vies qui sont compliquées. Et c'est vrai qu'au-delà de ça, ça reste quand même moi qui produis, enregistre, pense et crée ce podcast. Donc... savoir qui je suis, ça peut quand même être intéressant par la suite. Puis je pense que mine de rien, il va y avoir des choses qui feront certainement écho, même si je n'ai pas encore beaucoup d'expérience, vu que c'est la première fois que je parle dans un micro toute seule dans mon salon. Mais je me dis aussi qu'il y a des choses que je vais certainement redire. Donc je vais essayer de ne pas être trop trop longue sur ce premier épisode de présentation, et en tout cas présentation de moi et du podcast. Donc moi je m'appelle Lola, j'ai 31 ans et dans une semaine j'en aurai 32. Je suis maman d'un petit garçon. qui est actuellement en train de dormir juste à côté. J'ai pas vécu des choses horribles dans ma vie, j'ai pas vécu la guerre, j'ai pas eu d'expérience de mort imminente. J'ai encore mes deux parents. Ce que j'ai envie de partager, ça, je pense, parlera à beaucoup d'autres femmes et j'espère, en fait, que ce sera un peu comme une lumière, un tremplin, parfois une petite dose de confiance en plus. Le thème du podcast, ça reste quand même d'oser. Alors d'oser dans mille et un domaines, mais en tout cas, moi, je peux vous parler de mon expérience d'avoir osé. Mon travail aussi sur ce podcast, c'est d'essayer de rassembler des témoignages de femmes qui osent, qui ont osé, qui ont osé, peu importe si ça a été positif ou négatif. C'est pas vraiment ça qui nous intéresse, mais c'est plus de se dire, ok, elles ont osé, comment elles ont fait en fait pour se lancer sans parachute à un moment donné ? Aussi, j'ai... une forte admiration pour les femmes qui osent, qu'elles soient d'influence ou inconnues ou juste mes amies. Mais je sens que cette féminité, cette sororité et voilà cet entourage très très féminin que j'ai depuis quelques années en fait me porte beaucoup et c'est pour ça que c'est elle que j'ai envie de mettre en avant. Alors peut-être encore une fois ça évoluera, ce sera le sujet de l'épisode 2. On prend vite conscience qu'il y a plein de choses qu'on avait en tête. écrites noir sur blanc à un moment donné de notre vie et qui d'un coup deviennent violettes ou grises ou bref. Donc pour l'instant ce sera des femmes. Voilà, c'est aujourd'hui, ma réflexion en est là. Et pour en revenir à moi, c'est parti je pense... Je pense que j'ai commencé à comprendre que j'avais eu les couilles, entre guillemets, les ovaires dosés il n'y a pas très très longtemps en fait. C'est plutôt en regardant en arrière, en me disant ok, il y a eu du chemin en fait de fait, que je me suis dit en fait heureusement que j'ai osé à un moment donné dans ma vie. Pour faire un très court, un résumé assez bref de mon parcours à moi, alors mon parcours... professionnel il est assez chaotique remarquez le parcours personnel il est pas mieux non plus hein mais en tout cas mon parcours professionnel il commence avec des études voilà assez classiques en sortie de bac donc moi j'étais en littéraire évidemment j'ai donc 19 ans quand j'ai mon bac littéraire option lourde art plastique et histoire des arts donc je commence à faire mes petites recherches à l'époque c'était admission post bac sur lequel on mettait nos vœux ... Je m'oriente vers une fac de lettres assez classique, en sortie de bac L, fac de lettres, lettres modernes, histoire des arts. J'ai fait à peu près trois mois. Suite à ça, j'ai fait une école d'art. Suite à ça, j'ai fait une école de théâtre. Suite à ça, j'ai travaillé. J'ai fait plein de petits boulots, serveuse, vendeuse, caissière, voilà. Pour payer ma vie étudiante où je faisais tout comme une étudiante sauf des études. Mais en tout cas ça a été des belles années. Et suite à ça je me suis dit ok là il faut peut-être faire quelque chose. Donc j'ai passé un diplôme, j'étais en fac de sport et j'ai passé un diplôme me permettant de gérer des structures sportives, des associations sportives etc. Aujourd'hui je suis la gérante du studio décomplexé à Annecy qui est un lieu de pratique inclusif de pilates, de yoga et de réformeurs. Donc la machine qu'on utilise beaucoup en pratique pilates. J'ai créé le studio en 2023 et on est aujourd'hui en 2025. Donc c'est une petite fierté de ne pas avoir encore déposé de bilan. Mais tout ça pour dire que je suis passée par beaucoup de chemins divers et variés. Et je n'ai pas de regrets par rapport à ça, bien que je me dis que toutes les années d'études que j'ai faites auraient pu en finalité peut-être me permettre d'être médecin. mais je ne suis pas sûre que j'aurais été très douée là-dedans. Donc, suite à mes études, j'ai donc travaillé quelques années dans le bâtiment, voilà. Et puis, par opportunité, complètement. Et puis, j'ai travaillé, j'ai adoré mon métier pendant quatre ans. Et en 2020, qu'est-ce qui se passe ? En 2020, Covid, mais pas que ça, puisqu'en 2020, moi, je donne naissance à mon petit garçon. Et les mamans... qui m'écoutent, comprendront très bien ce dont je vais vous parler. Ce truc-là qui résonne un peu moins au niveau pro quand on devient mère. Il se passe quelque chose de l'ordre de je ne ferai plus rien de ce qui n'est plus aligné pour moi. En tout cas, moi, ça a été vraiment le cas. Du coup, je demande une rupture conventionnelle. Alors imaginez bien qu'en plein Covid, clairement, ça a été un peu comme une aubaine de se débarrasser de quelqu'un comme ça assez facilement. Donc du coup ils ont effectivement accepté ma rupture conventionnelle et donc je pars avec un joli chèque, je pars avec 3-4 000 euros et je me dis bon ok alors moi j'ai quand même fait une fac de sport et puis j'ai toujours pratiqué le pilates, enfin ça fait très très longtemps que je pratique le pilates et le yoga de manière loisir, pratiqué depuis mes études à peu près, donc le début de mes études quand j'avais des sous j'allais faire des séances de yoga qui n'étaient pas du tout répandues à l'époque. Et j'adorais, j'adorais ça, mais jamais je me suis dit tiens je vais en faire mon métier. En fait j'étais plutôt moi la typologie de personne, d'enfant qui détestait le sport, qui se cachait en cours de PS. J'ai été la petite fille au régime d'essai 8 ans je pense. Tout ça pour dire que rien ne me destinait vraiment à une... carrière, on va dire, dans la santé, dans le sport, dans le bien-être, etc. Mais plutôt dans les arts, dans la créativité, voilà. Je décide de me former en 2020 au Pilates. Et puis, en fait, moi, habitant à côté de la frontière suisse, j'entends parler de formations qui sont a priori beaucoup plus poussées qu'en France. Et moi, ayant fait une fac de sport et mon diplôme en STAPS, j'ai une carte d'éducateur sportif. Je n'avais pas à passer de diplôme de coach ou quoi que ce soit, mais par contre, j'avais envie de me former à la méthode pilates. Donc j'entame une formation assez dense et je commence à enseigner assez rapidement avec ce que j'avais comme expérience, tout simplement moi, dans ma pratique. Donc au final, j'ai été diplômée en fin 2020. Et je commence à enseigner au mi-2020. Et donc j'adore ce que je fais, j'adore mon métier, j'adore l'enseignement, je finis par me former également au yoga. Et tout ça pour vous dire que si je n'avais pas osé à ce moment-là me dire ok, je recommence tout, j'en serais certainement pas là aujourd'hui. Et pourtant, j'avais peur, j'avais très très très très peur. Je partais, si vous voulez, d'un poste très bien payé à, ok, je vais apprendre complètement un autre métier, moi qui n'étais pas du tout destinée à ça, quoi. J'étais en plein postpartum quand j'ai commencé à me former, je m'en rappelle une anecdote très drôle, mais qui m'avait assez frappée, et je me suis dit, mais putain, mais qui tu es pour vouloir être prof de pilates ? Ton corps il ressemble à rien, moi je fais partie de la team, j'ai pris 30 kilos pour ma grossesse, enfin plus de 30 kilos, j'ai arrêté de me peser à plus 30. Et je me rappelle, un des premiers modules de formation, il y avait une nana en toute bienveillance qui m'avait dit « Oh t'es enceinte, t'es à combien ? » Bah non, j'ai accouché il y a 4 mois. Bref, voilà, je fais ma formation, que je réussis, donc je repasse en Suisse, c'est quand même carré, je repasse de l'anatomie, de la physio. Je crois vraiment que... Ce moment-là où j'ai osé, en fin de compte, il était bon à ce moment-là. Et aujourd'hui, je suis gérante du studio Décomplexé que j'ai créé il y a deux ans. Et en fait, ce studio, je l'ai créé vraiment par opportunité. Je n'avais absolument pas tout de suite l'envie de créer un lieu de pratique. Je n'avais absolument pas confiance, assez confiance en moi. Je n'ai toujours pas. pas assez confiance en moi, c'est indéniable. Mais en tout cas, à l'époque, clairement, il y a deux ans, je ne me disais pas... Enfin, si je créais quelque chose, c'était forcément avec quelqu'un. J'étais incapable de me dire, je vais créer quelque chose toute seule. C'était impensable pour moi. Et puis, en fait, j'ai eu une opportunité, donc, d'un local qui se libérait sur Annecy, en centre-ville d'Annecy, et que j'ai été visiter, et je me suis dit, ok... En fait... En fait, ce local, il est pour moi. Il n'y a pas d'autre solution. Je veux créer le studio des complexés. Parce que le studio des complexés, c'était le nom de ma page Instagram, studio des complexés. Mais je n'étais rien, en fait. Je n'étais pas du tout un studio. J'étais une personne qui se déplaçait, qui soulouait des espaces, c'est tout. Mais je m'appelais quand même studio. En tout cas, je me suis dit, en fait, le studio des complexés, c'est là, c'est sûr. Je veux ce local. Et en fait... J'étais en concurrence sur ce local avec des sages-femmes, des fleuristes, des projets pro beaucoup plus organisés et pensés que les miens. Moi j'avais un chômage depuis deux ans, j'avais aucun revenu, aucun plan d'action pour avoir des revenus, enfin bref. Donc ça c'était en février 2023. Et en fait, contre toute attente, le gars me rappelle et me dit En fait, moi, je marche vraiment au feeling. Alors clairement, votre projet, ce n'est pas du tout le plus sérieux. En revanche, j'ai envie de vous faire confiance. Et là, je me suis dit, ok, merde. En fait, ça a fonctionné, quoi. Et puis, donc là, eux deux, et il me dit, vous avez les clés le 15 mars. Ok, j'ai les clés le 15 mars, très bien, donc ça veut dire qu'on est le 15 février, j'ai un mois pour monter une entreprise, créer un site internet, trouver des profs, parce que clairement je ne pourrais pas assurer 30 heures de cours par semaine, il va falloir le rentabiliser ce local. Donc je me mets en marche de créer ce studio, mais j'y reviendrai parce que j'imagine que pour celles qui ont envie de se lancer justement dans l'entrepreneuriat, ça peut être aussi un... Ça sera aussi un sujet, je pense, de podcast. Alors peut-être pas toute seule, mais éventuellement avec quelqu'un d'autre qui a aussi créé son entreprise. Je pense que ça peut intéresser parce qu'il y a un côté très sexy dans le fait de monter son entreprise. Mais en vrai, si tu me repasses le film de tout ce qui s'est passé les deux dernières années, je te jure, je n'y vais pas. Je n'y vais pas. Ça peut paraître dur ce que je suis en train de dire, mais très honnêtement, c'est quand même une aventure qui secoue fort, fort, fort. Alors ça m'a apporté énormément d'amour, énormément de choses, mais ça m'a secoué fort. Je finirai juste par un point assez personnel, parce qu'aujourd'hui on en est là. Je crois que j'ai fait le tour de qui je suis d'un point de vue CV. En revanche, d'un point de vue personnel, vous n'en savez pas beaucoup. Je suis née à Paris, j'ai vécu un peu en Bourgogne avec mon papa et puis ensuite j'ai vite déménagé sur Lyon. Pour faire mes études, vous savez mes études de 8 ans qui ont mené au final à un dust, voilà. Mais en tout cas, j'ai vécu 8 ans sur Lyon puis j'ai rencontré mon ex sur Lyon qui lui était d'Annecy, donc le papa de mon fils, on s'est rencontrés et puis moi, romantique dans l'âme, j'ai tout. quitter j'ai continué mes études entre lyon et en restant à annecy enfin le rejoignant annecy mon fils du coup est né en 2020 et donc j'ai vécu six belles années avec avec le papa de mon fils et puis on s'est séparés comme mon fils avait même pas deux ans au moment où je me suis vraiment où je me suis vraiment lancé à fond dans le pilates et le yoga pas au même moment de l'ouverture du studio mais en tout cas aujourd'hui ça va faire trois ans qu'on est séparés. Et ce qui est assez intéressant aussi, ce que j'ai envie de vous dire et de vous partager dans cette expérience de vie-là, est quelque chose que mon père m'avait dit un jour. Et je me suis... Je ne me suis jamais raisonnée par rapport à ça, si vous voulez, en me disant... On a souvent tendance à dire il faut y aller vraiment... Il faut prendre les choses problème par problème. Bon, en l'occurrence, là, il ne s'agit pas de problème, mais il s'agit quand même de gros mouvements dans la vie de quelqu'un, de choses qui peuvent être... assez violente à vivre, assez traumatique, une séparation, un lancement d'entreprise, se lancer dans l'entrepreneuriat, c'est quand même un saut dans le grand vide. Alors déjà émotionnel, mais aussi financier, très honnêtement. C'est quand même, je pense, ce qui m'empêche de dormir la nuit encore aujourd'hui. Donc se séparer de la personne qui était vraiment un pilier, aussi bien d'un point de vue émotionnel que d'un point de vue matériel, parce que je suis partie sans rien en fait. Le côté prudent. qui ne fait pas partie trop de ma personnalité mais qui pourrait faire partie de la personnalité de bien de bon nombre de personnes se dirait ok c'est pas du tout le moment de monter sa boîte de se lancer corps et âme dans l'entrepreneuriat au moment où on se sépare ou c'est pas le moment de se séparer je vais tenir encore, non moi il m'a dit de partir, j'ai pris mes valises, j'ai trouvé un appart je suis partie quoi, donc à refaire je sais pas mais en tout cas comme disait mon père, vaut mieux prendre toutes les merdes d'un coup Et c'est vrai que c'est un peu ce qui s'est passé, alors j'ai l'impression que cette période elle a été très difficile, très très très difficile à vivre. Ça fait 6 ans que t'es avec quelqu'un, mais t'as absolument rien. Tu te retrouves toute seule avec ton fils, qui a même pas 2 ans, qui prend encore le biberon, dans un appart qui est vide. Et tu décides à ce moment-là, avec les 1 an de chômage qui te reste, la seule année de chômage qui te reste, d'être prof de pilates et de yoga. Donc là clairement, le scénario il fait pas rêver. En tout cas tu te dis la meuf. Ça pue la merde en fait, là l'histoire elle pue la merde, je pense que ça va mal se finir, ou ça va se finir en fait tout simplement. Tout ça pour vous dire qu'au final, aujourd'hui, parfois, on se rend compte que c'était dur quand c'est moins dur. Je sais pas si je suis claire quand je dis ça, mais heureusement, des fois, dans la vie, dans le creux de la vague, on voit pas la hauteur de la vague si vous voulez. On voit pas la violence du vent, on voit pas la hauteur de la vague, on voit pas que, en fait, il y en a deux autres derrière. Heureusement. que dans le creux de la vague. On ne le voit pas tout ça parce que je pense qu'on n'aurait pas la force. On se dirait mais je suis incapable de surmonter ça. Or quand on ne voit pas en fait la vague, on ne voit pas le reste, on ne voit pas tout l'enjeu, et bien on reste dedans et on attend que ça passe et on essaie de continuer à nager. Et je pense que cette période-là de ma vie a été vraiment très difficile mais que mon mental, mon moi, mon inconscient, tout ce que vous voulez m'ont empêché de le voir avant que ça se termine. Et ça s'est terminé, je vous parle de ça, ça s'est terminé il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai l'impression d'être sortie de ce tunnel de l'enfer il y a moins d'un an. C'est comme le postpartum, j'ai vécu une dépression postpartum assez intense, j'ai pris conscience d'avoir vécu une dépression postpartum une fois que j'en étais sortie. Pour revenir à cette métaphore de cette histoire de vague, de tempête, hyper intéressant de se rappeler que Qu'en fait on a été fort dans cet instant, mais on a été fort dans cet instant parce qu'on n'a pas vu tout ce qu'il y avait autour. Et ce que j'avais envie de vous dire aussi dans cet épisode, c'est que je ne suis pas coach en développement personnel, je ne suis pas psychologue. J'ai juste mon expérience de vie, mon expérience familiale, mon expérience de vie, mes expériences amoureuses que j'ai eues, mon expérience de mère. Tout ça, ça vaut ce que ça vaut et je n'aurai jamais le culot de vous dire quoi faire en fait. C'est plus, moi j'ai fait ça, elle, elle a fait ça, peut-être ça va donner confiance. à des femmes pour qu'elles aient envie de se lancer. J'ai pas la parole absolue, j'ai pas la vérité absolue, c'est voyez, écoutez, ressentez ce qui résonne ou ce qui résonne pas. Prenez une petite partie du gâteau, juste le nappage, juste la crème au milieu, prenez ce que vous voulez et kiffez ce moment en fait dans vos oreilles pour vous redonner confiance, pour vous inspirer en fait. Là où j'en suis aujourd'hui, c'est aussi preuve que cette petite voix qu'on a dans la tête parfois, qui nous dit, ok, il faut y aller ou il ne faut pas y aller, et bien parfois, ça peut être intéressant de l'écouter. Et pour finir, je vais vous parler de trois trucs que j'aime, une présentation un peu bidon, et c'est aussi une façon de savoir qui est-ce qu'on a dans les oreilles. Et du coup, j'avais envie de me dire, allez, je fais trois choses que j'adore, trois choses que je déteste, trois choses que j'aime le plus, je pense, c'est passer des moments avec des gens. Ça, c'est vraiment quelque chose que j'adore. J'adore être avec les gens, j'adore discuter avec les gens, j'adore connaître leurs histoires, j'adore leur donner des conseils, j'adore prendre les conseils. Il y a des gens avec qui j'aime vraiment échanger, parler avec les gens, refaire le monde, avoir des discussions profondes, l'ouverture d'esprit. Deuxième chose que j'adore, clairement la bouffe. J'adore cuisiner avec ce passé, on va dire, de troubles du comportement alimentaire pendant très très très longtemps, jusqu'à... Jusqu'à ma grossesse, je pense, jusqu'à la naissance de mon fils. Et en fait, c'est au moment où j'ai compris vraiment l'importance de l'équilibre, l'importance de l'indulgence, l'importance de... Et que je me suis vraiment intéressée à la nutrition et à l'alimentation globalement, que j'ai arrêté de me flageller, de manger des trucs sucrés quand j'en ai envie. J'ai arrêté de me forcer à manger des choses que je n'aimais pas, en fait. Sous prétexte que ça, ça fait grossir, que ça, ça fait maigrir, que machin, bref. Une grosse passion pour la nourriture en règle générale et pour tout ce qui va tourner autour de l'alimentation. Et troisième chose que j'aime, inutile de vous citer mon fils, donc je vais vous citer autre chose. Quelque chose que j'aime par-dessus tout, c'est projeter des choses, c'est faire des projets. Que ce soit des projets de voyage, que ce soit des projets de week-end, que ce soit des projets pro. J'adore me projeter dans des nouveaux trucs. pour passer aux choses que je déteste. Je déteste le froid. Je garde quand même de belles racines méditerranéennes et je sens que dans mon corps, il y a un truc qui ne se passe pas correctement. Quand il fait froid, ma mère me dit toujours, enfin, me le répète chaque année, mais chaque année, j'oublie. À chaque fois, je dis, je suis triste. À Noël, je suis triste, j'en ai marre de la vie. J'en ai marre de ma boîte, j'en ai marre de mon boulot, j'en ai marre de... J'en ai marre de tout. Elle me dit à chaque fois, mais Lola, tu sais bien qu'à partir de novembre, tu fais une dépression. Donc c'est le cas. Je déteste quand la luminosité baisse. Je kiffe pas plus que ça le ski. J'habite à Annecy, je fais comme si, en fait, j'essaye de m'intégrer au mieux, si vous voulez. Mais ce que je déteste par-dessus tout, c'est avoir les mains qui sont gelées, avoir les pieds qui sont gelés. La neige, la neige, c'est sympa la neige, mais pas trop, pas longtemps. Le gris, la pluie, l'humidité, vraiment, j'ai besoin de soleil, j'ai besoin de chaleur, je crains. Pas du tout la chaleur. Par contre, chez moi, tout le monde se fout de ma gueule tout le temps parce que les gens arrivent chez moi et ils disent « Mais on crève de chaud ! » Je ne supporte pas avoir un pull chez moi. Deuxième chose que je déteste, je déteste les microbes, je déteste la saleté. Je suis psychorigide. Je force mon fils à se laver les mains à chaque fois qu'on arrive quelque part. Je me lave les mains à chaque fois que j'arrive quelque part. Je fais partie, vous savez, de la team des gens qui ont les mains qui saignent. L'hiver tellement. On a peur des microbes, on se lave les mains tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. J'ai trop peur des microbes. Je déteste ce qui est sale, je comprends pas pourquoi quand on va se laver les mains dans un endroit, il y a deux choses qui m'insupportent, c'est le fait de devoir retoucher le robinet une fois que nos mains sont donc lavées et purifiées de toutes les saletés, et la deuxième chose que je ne comprends pas, c'est les endroits dits lieux publics qui mettent des petits chiffons. que tout le monde utilise pour s'essuyer les mains après s'être lavé les mains. Donc on n'a pas du tout tous la même notion de l'hygiène, donc je ne comprends pas. Voilà, je sais, tout le monde le sait, je suis ultra psychorigide avec l'hygiène, j'ai peur de... j'ai dû mourir de... j'ai pas de la peste dans une vie antérieure, j'en sais rien, bref. Et la troisième chose que je déteste, c'est les gens qui vont être... qui vont manquer d'ouverture d'esprit, les gens fermés d'esprit. Et j'ai tendance, moi-même, et c'est con, parce que pour le coup, j'ai tendance, si je rencontre des gens qui sont fermés d'esprit ou qui sont vraiment focus sur... sur eux-mêmes, sur leur façon de penser, leur vision, et qui ne s'ouvrent pas du tout aux autres, j'ai tendance, moi aussi, à me fermer et à complètement passer mon chemin. Je me dis, s'il n'y a rien à creuser à cet endroit-là, ça ne m'intéresse pas. Je crois que j'ai fait le tour. Je crois que vous avez l'objectif de ce podcast qui est de faire entendre des voix, de vous éclairer sur certains sujets, prendre conscience des fois de blocages qu'on va avoir par le biais d'histoires d'autres. C'est donner la parole à celles qui ont osé pour permettre... à d'autres d'oser à leur tour. J'ai pas tout osé encore, mais je suis en train d'oser encore quelque chose de nouveau. Un grand merci à vous pour votre écoute, j'espère que cet épisode vous aura éclairé, peut-être vous aura fait sourire. En tout cas, s'il vous a plu, n'hésitez pas à venir me le dire directement sur les réseaux, et je vous dis à bientôt dans un prochain épisode du podcast Elle a osé, et à très vite ! Non, ça peut rien dire à très vite. Et bisous !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Lola

    00:00

  • L'importance de se présenter et de parler de soi

    00:35

  • Mon parcours et mes expériences de vie

    03:01

  • Le passage à l'entrepreneuriat et la création du studio Décomplexé

    04:52

  • Réflexions personnelles et conseils de vie

    14:49

  • Conclusion et invitation à oser

    25:35

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