Speaker #0Bonjour, je vous souhaite la bienvenue en avant-vente. Alors aujourd'hui je vais vous parler de storytelling, l'art de raconter des histoires dans le milieu professionnel pour crĂ©er une connexion Ă©motionnelle avec votre audience. Alors pourquoi c'est important ? Comment l'utiliser ? Je vais tout vous dire dans cet Ă©pisode. Le storytelling c'est l'Ă©pisode du jour. Je m'appelle Pascal GOUELO et je suis tombĂ© dans l'avant-vente par hasard il y a longtemps. Imaginez, j'ai commencĂ© comme pre-sales consultant chez mon premier Ă©diteur de logiciels au siĂšcle dernier. Dans ce podcast, je vous raconte mes aventures d'avant-vente. Je vous partage mes expĂ©riences, mes trucs et astuces. Et comme je suis toujours avide d'apprendre des autres, je veux aussi aller Ă la rencontre des hommes et des femmes experts de l'avant-vente qui nous partageront leurs bonnes pratiques. Restez bien jusqu'Ă la fin de l'Ă©pisode car je vais vous mettre au dĂ©fi pour vous aider Ă passer de la thĂ©orie Ă la pratique et vous mettre en action. Et n'oubliez surtout pas de vous abonner Ă la newsletter pour recevoir les bonus. Allez, c'est parti, en avant-vente ! Et pour dĂ©marrer cet Ă©pisode sur le storytelling, forcĂ©ment, je vais commencer par vous raconter une histoire. Alors, un peu de contexte sur cette histoire. Je suis le papa de jumelles qui sont en bas Ăąge. Et forcĂ©ment, mes enfants ont besoin d'une baby-sitter quand je sors le soir. Et c'Ă©tait le cas le week-end dernier, puisque j'avais rĂ©servĂ© des places pour... aller au théùtre. On est samedi midi, la reprĂ©sentation a lieu le soir mĂȘme. Ăvidemment, je m'en rĂ©jouis quand le tĂ©lĂ©phone sonne. C'est la baby-sitter au bout du fil qui me dit qu'elle ne pourra pas garder mes enfants ce soir car elle est malade et impossible qu'elle puisse se dĂ©placer. Donc Ă©videmment, je raccroche. Angoisse, que faire ? Est-ce que j'annule le théùtre ? ForcĂ©ment les places ne se revendent pas. Je voulais absolument y aller. Donc ce que je fais, tout simplement, je vais sur internet, le rĂ©flexe habituel, je regarde s'il y a quelques sites de nounouf, je prends le site le plus connu que je ne citerai pas. Et puis, je m'inscris, je rentre mes critĂšres pour sĂ©lectionner une nounou pour le soi-mĂȘme et je pense que ça ne va pas ĂȘtre facile du tout. Mais Ă ma grande surprise, il y a un tas de personnes qui sont disponibles puisque Ă©videmment mon critĂšre numĂ©ro 1, c'est bien sĂ»r la disponibilitĂ© de cette personne pour le soi-mĂȘme. Et puis je continue avec quelques filtres les diffĂ©rents critĂšres. Pour me rassurer, j'aimerais bien quelqu'un qui a de l'expĂ©rience, voire mĂȘme qui a des diplĂŽmes et il y a la case Ă cocher correspondante. Donc je coche tout ça et puis Ă force d'avoir quelques filtres comme ça sur ces diffĂ©rents critĂšres, Ă©galement qu'elle n'habite pas trop loin, je tombe sur une personne qui m'a l'air tout Ă fait adaptĂ©e. Elle s'appelle ValĂ©rie, elle a 53 ans, elle habite pas trop loin de mon domicile. Le prix qu'elle demande correspond Ă ce que je m'Ă©tais fixĂ©. Et je vais appuyer sur le bouton valider quand ça sonne Ă la porte. Donc je m'empresse d'aller rĂ©pondre. En fait, c'est la voisine qui me ramĂšne les clĂ©s de la CAF que je lui avais prĂȘtĂ©es. Ăvidemment, on discute un petit peu, on papote et puis j'en profite pour lui dire que oui, je cherche une baby-sitter puisqu'en fait, celle qui s'occupe de mes enfants habituellement est malade. Et donc, voilĂ , on discute et puis elle me dit mais il y a cette jeune fille Ă©tudiante au sixiĂšme Ă©tage qui est lĂ tous les week-ends puisqu'elle travaille ses cours. Et je... pense qu'elle fera tout Ă fait l'affaire. Alors ma question pour vous Ă ce stade de l'histoire, si vous aviez Ă©tĂ© dans ma situation ? Est-ce que vous choisissez ValĂ©rie, dont j'ai trouvĂ© le profil sur ce site internet qui correspond Ă tous mes critĂšres, ou est-ce que vous choisissez Alban, l'Ă©tudiante qui est au sixiĂšme, au-dessus de chez moi ? Je vous laisse quelques minutes pour rĂ©pondre, peser le pour et le contre. Vous, je ne sais pas ce que vous avez choisi, mais moi, j'avais choisi Alban. Et d'ailleurs, pour la petite histoire, tout s'est trĂšs bien passĂ©. C'est d'ailleurs devenu notre baby-sitter de secours quand elle est disponible. Si vous avez choisi, comme moi, Alban, on a fait ce choix, on va dire, par instinct. par au feeling, je ne sais pas comment l'appeler, puisqu'en fait, j'avais des critĂšres de dĂ©part, quelqu'un de plutĂŽt ĂągĂ©, mĂȘme avec des diplĂŽmes en babysitting, etc. Et en fait, Alban ne rĂ©pondait absolument pas Ă mes critĂšres. Donc, pourquoi je vous raconte cette histoire ? Parce qu'en fait, pour moi, quand... Un prospect va choisir une application, un logiciel SaaS, il va ĂȘtre Ă peu prĂšs, Ă mon avis, dans la mĂȘme situation. Alors, est-ce qu'il va choisir un Ă©diteur de logiciel ou un logiciel sur la base d'un questionnaire, d'un RFP ? Est-ce qu'il aura eu un lien Ă©motionnel particulier avec l'Ă©quipe qui lui a... fait la promotion de ce logiciel lors d'un rendez-vous pour faire son choix. C'est toute la question et oĂč est-ce qu'il aura Ă©tĂ© rassurĂ© par une personne qui trouve crĂ©dible, par un commercial et une Ă©quipe avant-vente qui trouve crĂ©dible. Pour moi, la vente, c'est crĂ©er une relation humaine. Et puis forcĂ©ment, je vous voyais mal parler de storytelling sans vous l'illustrer. Donc Ă©videmment, c'est la deuxiĂšme raison pour laquelle je vous racontais cette histoire. C'est Ă©galement mĂ©morable. Je pense que demain, aprĂšs-demain peut-ĂȘtre, dans une semaine, j'espĂšre encore mieux, vous vous souviendrez en fait de mon histoire, vous vous souviendrez des personnages de ValĂ©rie et Alban. Et puis si vous ĂȘtes aussi parent d'enfants en bas Ăąge et... que vous avez Ă choisir une baby-sitter, vous repenserez Ă mon histoire. Donc en fait, dans cette histoire, il y a toutes les grandes composantes du storytelling. Donc avec le contexte, les personas, oĂč surgit un Ă©vĂ©nement inattendu, puis la solution et enfin les bĂ©nĂ©fices. Alors comme je suis un peu joueur et que je raconte de temps en temps des histoires. PlutĂŽt que ce soit aussi simple que contexte, description du personnage, Ă©vĂ©nement inattendu, solution, bĂ©nĂ©fice, j'ai rajoutĂ© de l'interactivitĂ© en vous posant une question. Il n'est pas interdit, Ă©videmment, d'avoir un peu d'humour dans l'histoire. Et c'est ce qui fait une belle histoire. Le storytelling, c'est l'art de raconter des histoires. Alors c'est un levier trĂšs trĂšs puissant dans le cycle de vente parce que ça permet par exemple de transformer des fonctionnalitĂ©s qui sont ou qui peuvent ĂȘtre assez techniques, assez complexes. Vous pouvez les transformer en rĂ©cits captivants pour que les clients comprennent mieux la valeur du produit. C'est-Ă -dire que vous pouvez illustrer plutĂŽt que donner une liste de fonctionnalitĂ©s, voire mĂȘme... de bĂ©nĂ©fices, l'illustrer par des histoires pour qu'ils en comprennent la valeur et pour qu'eux-mĂȘmes se projettent dans l'utilisation de votre suite logicielle. Alors pourquoi faire du storytelling ? D'abord, vous allez pouvoir simplifier des concepts qui peuvent ĂȘtre perçus comme techniques. Donc les suites de logiciels que l'on commercialise peuvent ĂȘtre... technique difficile Ă comprendre pour certains clients puisque c'est la premiĂšre fois qu'ils choisissent peut-ĂȘtre ce type de logiciel ou qu'ils sont confrontĂ©s Ă une problĂ©matique qu'ils veulent rĂ©soudre par une solution logicielle. Donc en utilisant des histoires, on peut transformer ces fonctionnalitĂ©s complexes en des scĂ©narios qui sont concrets oĂč les clients peuvent s'imaginer, peuvent se projeter, qui sont reliĂ©s Ă leurs propres dĂ©fis. Ensuite, ça va humaniser la technologie. C'est-Ă -dire que le storytelling, il permet de prĂ©senter ces solutions au travers d'histoires, mais d'histoires qui sont humaines, en mettant en avant les personnages principaux qui sont les utilisateurs et qui sont bien rĂ©els avec leurs problĂšmes. et sur lequel les logiciels vont les aider. Donc ça va Ă©galement crĂ©er de l'empathie, montrer l'impact direct du logiciel sur la vie professionnelle de ces personnes-lĂ . Je disais que vendre, c'est crĂ©er une relation humaine. Les dĂ©cisions d'achat, et mĂȘme dans le domaine du B2B, elles sont influencĂ©es par des Ă©motions. C'est-Ă -dire qu'en racontant des histoires inspirantes ou en illustrant... En fait, comment un client, il a surmontĂ© ses problĂšmes et qu'il a pu trouver la solution avec votre logiciel ? Vous touchez les Ă©motions des dĂ©cideurs, en fait. Vous les amenez Ă se projeter plus facilement dans votre solution. Le storytelling va vous permettre de vous diffĂ©rencier de la concurrence. Votre prospect va certainement faire appel Ă diffĂ©rents acteurs. du marchĂ© qui peuvent rĂ©pondre Ă sa problĂ©matique. Et donc, en ayant une bonne histoire, au lieu de se concentrer uniquement sur les caractĂ©ristiques de votre solution, un rĂ©cit qui est bien construit, il peut montrer la vision que vous avez, les valeurs que vous avez, et ça crĂ©e un lien unique avec vos clients. Ăa va Ă©galement accroĂźtre. la mĂ©morabilitĂ© de votre sociĂ©tĂ© et de votre solution. Parce que les histoires, elles sont plus faciles Ă retenir qu'une liste de fonctionnalitĂ©s ou de business case. Donc, en partageant une histoire qui, j'espĂšre, est captivante, les clients vont se souvenir plus facilement de vous, de votre solution. Et donc, c'est crucial dans un cycle de vente. Pour moi, je pense que ça peut accĂ©lĂ©rer le processus de dĂ©cision. C'est-Ă -dire qu'en prĂ©sentant une solution Ă travers un rĂ©cit, oĂč vous illustrez clairement dans le rĂ©cit les bĂ©nĂ©fices, plutĂŽt que de parler de fonctionnalitĂ©s, les acheteurs potentiels comprennent plus rapidement la valeur ajoutĂ©e. Et donc, ça peut raccourcir les cycles de vente, ça peut rĂ©duire les objections, car dans le storytelling, vous pouvez Ă©galement faire intervenir... des rĂ©fĂ©rences clients et tout ça participe au fait que Ă la fin du cycle de vente on vous choisissent alors comment utiliser le storytelling dans la vente de logiciels alors pour dĂ©marrer vous pouvez construire une histoire en trois Ă©tapes ce qui est le plus simple donc vous avez comme je disais le contexte le problĂšme donc Quel est le dĂ©fi ? Quel est le besoin du client ? Ensuite, la solution. Comment votre logiciel l'a aidĂ© Ă rĂ©soudre ce problĂšme ? Et puis le rĂ©sultat, quels bĂ©nĂ©fices le client a obtenu de tout ça ? Donc ça, c'est, on va dire, le niveau 1. Pour moi, ce n'est pas encore tout Ă fait une histoire, puisque une histoire, pour qu'elle devienne passionnante, palpitante, il faut des rebondissements. Il faut des moments oĂč vous croyez que tout est perdu et finalement on arrive Ă trouver la solution pour embarquer votre public. Donc moi pour ça j'utilise une mĂ©thodologie qui s'appelle SAR, S-A-R, Situation, Action et RĂ©solution. SAR ça marche aussi en anglais d'ailleurs, c'est les mĂȘmes mots. Donc Situation, Action et RĂ©solution et chaque moment comprend deux parties. Je vais vous expliquer. Donc dans Situation... Vous avez deux parties, action de partie, rĂ©solution de partie. On y va. Donc d'abord, la situation, c'est quoi ? C'est le day-to-day de votre client. Vous prĂ©cisez le contexte, vous dĂ©crivez les personas. Tout va bien dans le meilleur des mondes, on va dire. Puis, la deuxiĂšme partie de cette situation, c'est l'Ă©vĂ©nement inattendu. C'est-Ă -dire ce qui est disruptif. Le caillou dans la chaussure, ce qui va bouleverser l'Ă©quilibre. L'Ă©vĂ©nement inattendu. Donc ça c'est la situation. DeuxiĂšme temps, l'action. Alors, quelle rĂ©action par rapport Ă cet Ă©pisode inattendu ? Comment vous allez gĂ©rer ça ? Comment le persona va gĂ©rer cette situation ? Et comment le persona va rĂ©soudre cette situation ? Donc, c'est en principe tout est bien. Sauf que dans cette histoire... Eh bien, le deuxiĂšme temps de l'action, c'est qu'en fait, le problĂšme devient plus important, il n'est pas rĂ©solu et ça n'a pas suffi. Cette solution, c'est pire. On a eu un faux espoir de rĂ©solution du problĂšme, mais on arrive Ă un point de non-retour et il faut impĂ©rativement trouver une solution plus... plus ambitieuse que le pansement que vous avez mis sur le problĂšme de dĂ©part. Et c'est lĂ le grand changement. Donc c'est une transformation qui va s'effectuer. LĂ oĂč vous pensiez que tout semblait perdu dans la rĂ©solution, vous allez appliquer un Ă©norme changement. Et finalement, c'est un succĂšs. Donc ça, c'est le premier temps. Et le deuxiĂšme temps, c'est qu'en fait, vous n'avez pas seulement rĂ©glĂ© un problĂšme, mais ce problĂšme vous a fait grandir. Le dĂ©passement de ce problĂšme vous transcende. La rĂ©solution de ce problĂšme encore plus gros vous a forcĂ© Ă aller au-delĂ de votre zone de confort. Vous a fait progresser. Donc, vous... n'allez pas rĂ©soudre seulement un problĂšme, vous allez vous Ă©lever, ce problĂšme va vous rendre meilleur sur le long terme. Donc c'est la mĂ©thodologie SAR. Alors cette mĂ©thodologie, ce qui est intĂ©ressant, c'est qu'en fait on la retrouve dans des films et dans des films qui sont assez connus. Donc je vais vous prendre un exemple. Et mon exemple, c'est avec le film Le Titanic. Alors, situation, action, rĂ©solution. Deux temps Ă chaque fois. Premier temps de la situation, je vous rappelle, le day-to-day des personnes, le contexte, on dĂ©crit les personnages, et ensuite, le caillou dans la chaussure. Donc, pour Titanic, qu'est-ce que ça donne ? C'est au dĂ©part la mise en place, donc la prĂ©sentation Ă l'embarquement des diffĂ©rents personnages. Vous avez Jack, vous avez Rose, vous avez son futur mari. Vous avez Ă©galement le Titanic qui sert de dĂ©cor. Vous avez Ă©galement des Ă©lĂ©ments liĂ©s qui sont la dynamique sociale, Ă©motionnelle aussi entre les diffĂ©rents Ă©tages du bateau. Tout ça sert de contexte et d'appui sur le caillou dans la chaussure qui va ĂȘtre le deuxiĂšme temps de la situation. L'amour interdit entre Jack et Rose. Donc lĂ , on bouleverse le quotidien et on se dit aĂŻe, bon, ça se passe, ça se passe plus comme prĂ©vu. DeuxiĂšme temps, l'action. Donc. Donc, finalement, l'histoire d'amour entre Jack et Rose, elle se dĂ©veloppe. On se dit que c'est rĂ©solu. Ils vont partir ensemble et tout va bien. Sauf que, boum, le navire heurte un iceberg. Et lĂ , on est dans un problĂšme beaucoup plus vaste parce qu'un bateau a heurtĂ© un iceberg. Donc forcĂ©ment, ça marque le tournant majeur de l'intrigue, le faux espoir. On croyait qu'aprĂšs ce caillou dans la chaussure, tout allait ĂȘtre rĂ©solu. Eh bien non, le bateau coule. Donc acte 3, la rĂ©solution. Alors, comment ça se rĂ©sout ? Finalement, je vous passe les diffĂ©rentes pĂ©ripĂ©ties, mais Rose s'en sort. Le pauvre Jack non, victime collatĂ©rale, mais Rose survit et s'en sort. toute seule et deuxiĂšme temps de la rĂ©solution je disais cet Ă©vĂ©nement qui vous fait progresser qui vous transcende qui vous rend meilleur sur le long terme bien s'il n'y avait pas eu cette histoire du Titanic Rose n'aurait jamais Ă©tĂ© aviatrice n'aurait jamais pu traverser l'ocĂ©an Ă la nage et on a bouclĂ© le deuxiĂšme temps de cette mĂ©thode SAR. Donc je vous engage maintenant, comme exercice, Ă regarder un film et d'essayer de dĂ©crypter si vous avez cette mĂ©thode qui est appliquĂ©e, avec Ă©videmment des variations pour pas qu'elle soit complĂštement lisible et prĂ©visible surtout. avec ces trois moments, situation, action, rĂ©solution, et dans chaque moment, deux Ă©pisodes, on va dire. Donc, quelques trucs et astuces pour bien rĂ©ussir le storytelling. Alors d'abord, il va falloir vous armer de bravoure pour monter sur scĂšne, on va dire, et pour raconter son histoire. LĂ oĂč on ne vous attend pas, donc c'est dĂ©jĂ un effort. Moi, je vous conseille de commencer modestement en racontant une success story d'un client, en racontant par exemple un projet qui s'est bien passĂ©, sur lequel vous Ă©tiez impliquĂ© et qui, pourquoi pas, est dans la mĂȘme industrie que le client auquel vous adressez. dont la problĂ©matique est Ă peu prĂšs la mĂȘme, je dirais aussi qu'il faut vous prĂ©parer, puisque vous pourriez improviser une histoire, c'est mieux forcĂ©ment quand vous la rĂ©pĂ©tez, et surtout quand vous savez oĂč vous allez. Ensuite, il faut connaĂźtre son audience, puisque vous adaptez votre histoire Ă votre interlocuteur. autant dans l'utilisation du vocabulaire que dans la longueur de l'histoire, donc s'adapter Ă son audience, rester authentique. Il ne faut pas que ce soit surjouĂ©. On n'est pas dans une piĂšce de théùtre et surtout... surtout sur une scĂšne oĂč vous devez porter votre voix ou raconter des histoires qui sont vraies, avec des exemples concrets et inutiles de surjouer. Il faut aussi avec cette mĂ©thode ou avec une autre structurer votre rĂ©cit pour que ce soit simple, direct. AprĂšs, vous allez Ă©videmment utiliser des mĂ©taphores. des analogies. Donc, comparer votre logiciel Ă des situations du quotidien pour faciliter la comprĂ©hension. Et puis, il faudra mettre quand mĂȘme quelques Ă©motions. C'est mieux, en fait. MĂȘme quand vous ĂȘtes dans un contexte professionnel, on est en train de raconter une histoire. Donc, essayez de manier cette connexion Ă©motionnelle. oĂč et comment vous allez utiliser cette histoire ça peut ĂȘtre pour moi Ă n'importe quel moment en fait aussi bien dans le discovery si on vous demande un cas client vous pouvez le raconter sous forme d'histoire ça peut ĂȘtre Ă©galement lors d'une dĂ©monstration logicielle oĂč vous allez prendre un persona, vous allez le contextualiser et puis vous allez montrer par ce business case et dans votre application comment vous avez pu rĂ©soudre le problĂšme de ce persona. Ăa peut ĂȘtre aussi dans la rĂ©ponse aux objections, quand vous allez utiliser une rĂ©fĂ©rence client que vous avez vĂ©cu ou qu'un collĂšgue a vĂ©cu ou dont vous avez connaissance en fait. Et puis... Ăa peut ĂȘtre Ă©galement dans un icebreaker, comme je l'ai fait au dĂ©but de ce podcast, c'est-Ă -dire dĂ©marrer avec une histoire qui peut ĂȘtre j'ai vu dans la presse ou j'ai lu cet article ou ce week-end, je faisais je sais pas quoi et puis Ă vous d'avoir ce moment de bravoure pour dire j'y vais et je raconte cette histoire Alors, je pense que tout... Peut-ĂȘtre, story-tĂ©lĂ©, tout peut ĂȘtre racontĂ©, en fait. MĂȘme des matiĂšres qui, au dĂ©part, ne s'y prĂȘtent pas. Par exemple, dans un poste, alors il y a dĂ©jĂ une dizaine d'annĂ©es, je vous mettrai les rĂ©fĂ©rences du poste auquel je fais allusion, j'avais racontĂ© ce qu'Ă©tait l'EPM. Enterprise Performance Management. Donc, mĂȘme des choses comme la finance peuvent ĂȘtre racontĂ©es sous forme d'histoire. Donc lĂ , en l'occurrence, c'Ă©tait pour expliquer les diffĂ©rentes facettes de ce que regroupe l'Enterprise Performance Management, la consolidation statutaire, par exemple. l'Ă©laboration budgĂ©taire et d'autres pans de reporting financier. Je mettrai Ă©galement en lien un pitch qui est aussi une histoire finalement trĂšs courte. J'ai fait ça lors d'un hackathon, un pitch auquel d'ailleurs, en toute modestie, j'ai eu un award, l'award de l'intrapreneur. Ă l'Ă©poque. Et si vous avez eu une minute et demie, vous pouvez voir. Alors ça date un petit peu, c'est il y a six ans que j'avais fait ça. Mais voilĂ , je pars d'une histoire personnelle, j'identifie un problĂšme, un besoin, je trouve la solution et puis je finis avec un peu d'humour. Donc je vous mettrai Ă©galement le lien. Donc ce que je vous propose comme dĂ©fi, donc lors de votre prochaine prĂ©sentation, Bien, vous pouvez en guise d'icebreaker commencer par raconter une histoire qui montre le problĂšme d'un client, la solution apportĂ©e et vous pouvez commencer par ça simplement, contexte, problĂšme, solution et rĂ©sultat. AprĂšs, le dĂ©fi numĂ©ro 2, c'est crĂ©er une histoire en trois Ă©tapes. Donc, vous partez d'une fonctionnalitĂ©. du logiciel et puis bien vous allez arriver au rĂ©sultat c'est Ă dire le bĂ©nĂ©fice en racontant une histoire vous pouvez Ă©galement vous entraĂźner auprĂšs d'un collĂšgue pour avoir ses retours et d'ailleurs en la racontant cette histoire Ă haute voix vous verrez Ă©galement Ă quel moment Ă quel moment si ça marche ou ça marche pas et puis Ă la fin forcĂ©ment c'est Ă©crire une histoire pour vous chaque Ă©tape du cycle de vente, qui est... Comme une sĂ©rie sur Netflix, c'est-Ă -dire toujours la mĂȘme histoire ponctuĂ©e de diffĂ©rents Ă©pisodes, qui pourrait ĂȘtre le fil rouge de votre cycle de vente. Par cette histoire, vous allez vous diffĂ©rencier de la concurrence, vous serez mĂ©morable, puisqu'on ne le dira pas, c'est la solution untel, untel, mais c'est l'histoire, ah oui, il nous a racontĂ© les bĂ©nĂ©fices, et donc on parlera mĂȘme plus de fonctionnalitĂ©s, mais surtout de bĂ©nĂ©fices et des personnages. Et le but, Ă©videmment, c'est de conclure. le cycle de vente en Ă©tant la solution choisie. Donc, en rĂ©sumĂ©, le storytelling, ça va aider Ă capturer l'attention. Ăa va Ă©galement clarifier des concepts qui sont complexes, qui sont techniques. Et puis, ça va crĂ©er un lien Ă©motionnel. Et forcĂ©ment, tout ça va vous dĂ©marquer dans un marchĂ© qui, quand mĂȘme... trĂšs trĂšs concurrentiel. Et puis, c'est tellement mieux, un rendez-vous oĂč votre audience est captivĂ©e, oĂč on vous en reparle, votre audience a passĂ© Ă©galement un bon moment, et donc c'Ă©tait le storytelling en avant-vente. Alors, si cet Ă©pisode vous a plu, n'hĂ©sitez pas Ă le partager. Et puis, si vous avez des remarques, des idĂ©es, euh... des commentaires, vous n'hĂ©sitez pas Ă m'envoyer un message sur LinkedIn sur ma page dĂ©diĂ©e qui s'appelle En Avant-Vente. Bonne avant-vente et portez-vous bien !