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En pleine forme naturellement !

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16min |21/01/2025
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Description

AprĂšs plusieurs mois d’absence, je suis heureuse de vous retrouver pour un Ă©pisode un peu spĂ©cial et trĂšs personnel. Ces derniers mois ont Ă©tĂ© intenses, marquĂ©s par de nombreux dĂ©fis. Dans cet Ă©pisode, je partage avec vous les enseignements que j’ai tirĂ©s de cette pĂ©riode compliquĂ©e, et je vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une question essentielle : est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance envers vous-mĂȘme qu’envers vos proches ?

Nous parlerons de l’importance de s’accorder du temps, d’accepter de ralentir et de remplacer l’autocritique par un dialogue intĂ©rieur bienveillant đŸ€

Retrouvez l’essentiel de cet Ă©pisode sous forme d’article pour retrouver facilement les idĂ©es principales : https://www.claudia-lima.fr/actualites/articles/soyez-gentil-le-avec-vous-meme-conseils-pour-cultiver-la-bienveillance-interieure

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⚠ Avis important : ***** Tous les sujets abordĂ©s dans ce podcast s'inscrivent dans une dĂ©marche complĂ©mentaire et intĂ©grative et ne remplacent en AUCUN CAS un traitement ou un suivi mĂ©dical *****


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast oĂč le bien-ĂȘtre rime avec simplicitĂ© et authenticitĂ©. Je suis Claudia Lima, je suis rĂ©flexologue, et au fil des Ă©pisodes, je vous aide Ă  mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre soin. Avec mes invitĂ©s, vous dĂ©couvrirez des mĂ©thodes d'accompagnement Ă  la santĂ© et au bien-ĂȘtre soigneusement sĂ©lectionnĂ©es pour leur approche Ă©thique et sĂ»re. Je partage aussi avec vous mes rĂ©flexions sur le mieux-ĂȘtre au quotidien, vous proposant ainsi des solutions, en respectant toujours votre unicitĂ© et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des Ă©changes inspirants pour vous aider Ă  vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour Ă  toutes et Ă  tous et bienvenue dans l'Ă©pisode 9 de votre podcast En pleine forme, naturellement Je suis tellement heureuse d'ĂȘtre derriĂšre ce micro aujourd'hui et d'enfin... vous retrouver. Cet Ă©pisode n'Ă©tait pas prĂ©vu Ă  la base, mais il me semblait important de le faire avant de reprendre le rythme plus habituel du podcast, car vous l'avez sans doute remarquĂ©, le dernier Ă©pisode a Ă©tĂ© mis en ligne il y a plus de cinq mois, et cette pause n'Ă©tait pas du tout planifiĂ©e. D'ailleurs, au moment oĂč je vous parle, il y a quatre Ă©pisodes qui sont en attente de montage, et pour certains, depuis plusieurs mois. Mais aujourd'hui... je voulais prendre le temps de vous expliquer un peu ce qui s'est passĂ© dans ma vie ces derniers temps et surtout de partager avec vous quelques rĂ©flexions qui, je l'espĂšre, pourront aussi vous ĂȘtre utiles par rapport Ă  cette pĂ©riode. Si vous ĂȘtes ici, c'est peut-ĂȘtre parce que le titre de l'Ă©pisode vous a interpellĂ© ou peut-ĂȘtre parce que vous attendiez avec impatience un nouvel Ă©pisode. Dans tous les cas, j'espĂšre sincĂšrement que celui-ci vous apportera des clĂ©s ou ne serait-ce qu'un petit coup de pouce dans votre quotidien. Alors, la raison de cette pause involontaire et imprĂ©vue, c'est que ces derniers mois ont Ă©tĂ© particuliĂšrement intenses pour moi. Depuis la rentrĂ©e de septembre, j'ai traversĂ© des Ă©vĂ©nements personnels difficiles. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-ĂȘtre vu que j'ai partagĂ© certaines choses Ă  ce sujet. Et puis comme souvent, ce genre de pĂ©riode s'accompagne d'un joli effet boule de neige. Il y a d'autres Ă©vĂ©nements qui viennent s'ajouter. Pas forcĂ©ment uniquement des choses difficiles, mais disons plutĂŽt des choses... chahutante. Vous savez, c'est ce genre de pĂ©riode oĂč on a l'impression que la vie s'acharne un peu, oĂč on aurait presque envie de prendre des vacances de sa propre vie, si seulement c'Ă©tait possible. C'est le genre de pĂ©riode oĂč on a envie de dire Ă  la vie ou Ă  l'univers, appelez ça comme vous le souhaitez, est-ce que c'est bon maintenant ? Je peux souffler et avoir un petit peu de ciel bleu, s'il vous plaĂźt ? Je pense que vous avez toutes et tous vĂ©cu au moins ça une fois dans votre vie et que vous comprenez trĂšs bien de quel sentiment je parle. Bref, mon objectif ici c'est pas de vous raconter les dĂ©tails de ma vie ou de me plaindre parce que nous avons tous nos lots de problĂšmes et que, soyons honnĂȘtes, les pĂ©riodes difficiles font partie de la vie. Ce que je veux faire aujourd'hui, c'est partager avec vous quelques enseignements issus de cette pĂ©riode parce que je crois profondĂ©ment que chaque moment compliquĂ© ou difficile porte en lui ses enseignements. Et si je devais rĂ©sumer tout ce que cette pĂ©riode m'a appris en une phrase, qui est aussi le titre de cet Ă©pisode... ce serait celle-ci. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme. Mais alors, comment je suis arrivĂ©e Ă  cette conclusion et Ă  cette fameuse phrase ? Pour vous donner un peu de contexte, dĂ©but septembre, Ă  mon retour de vacances, j'ai vĂ©cu un Ă©vĂ©nement qui m'a profondĂ©ment affectĂ©e sur le plan Ă©motionnel et qui a Ă©galement entraĂźnĂ© des rĂ©percussions sur ma santĂ© physique. Je ne vais pas entrer dans les dĂ©tails parce qu'au fond, ce n'est pas la nature de l'Ă©vĂ©nement qui importe ici. Une situation difficile reste une situation difficile, peu importe son contexte. Et puis, comme je vous le disais, plein de choses se sont enchaĂźnĂ©es. Le dernier trimestre de 2024 et mĂȘme le dĂ©but de 2025 ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements, certains plus intenses que d'autres, mais ils ont tous contribuĂ© Ă  me bousculer d'une façon ou d'une autre. Ce que je veux partager avec vous aujourd'hui, ce sont certains mĂ©canismes que j'ai observĂ©s en moi, des mĂ©canismes que, je pense, beaucoup d'entre vous ont dĂ©jĂ  vĂ©cu. ou peut-ĂȘtre mĂȘme que vous ĂȘtes en train de le vivre en ce moment et dans lesquelles vous pourriez vous reconnaĂźtre. Donc, dĂ©but septembre, je me retrouve avec un emploi du temps complĂštement chamboulĂ©, ce qui a directement impactĂ© la partie projet, crĂ©ation de contenu et administratif de mon activitĂ© professionnelle, dont le podcast fait partie. J'ai choisi de concentrer toute mon Ă©nergie professionnelle sur le fonctionnement du cabinet. Parce que dans le microcosme, si je peux utiliser ce terme, de ma vie professionnelle... ma prioritĂ© absolue reste le cabinet et les accompagnements individuels que j'y propose. Mon rĂŽle de formatrice aussi. Donc c'est bien Ă©videmment sur ces deux points que j'ai dirigĂ© la trĂšs grande majoritĂ© de mon Ă©nergie sur cette pĂ©riode. Ce qui m'a obligĂ©e Ă  revoir mon rythme sur le reste et Ă  mettre de cĂŽtĂ© certaines choses. Et pour ĂȘtre honnĂȘte, ça n'a pas Ă©tĂ© facile pour moi. En tant que personne qui aime l'ordre, et qui, il faut le dire, a tendance Ă  l'hyper contrĂŽle et au perfectionnisme, mĂȘme si j'ai beaucoup travaillĂ© et progressĂ© sur ces deux points, avancer dans le chaos et devoir renoncer Ă  ce que j'avais soigneusement planifiĂ©, ça reste un vĂ©ritable dĂ©fi. Cela dit, cette pĂ©riode a eu le mĂ©rite de me montrer que j'ai encore une marge de progression sur ce sujet-lĂ . Mais la rĂ©alitĂ©, c'Ă©tait que soit je priorisais et j'acceptais, de mettre certaines choses de cĂŽtĂ©, de faire moins bien entre guillemets que d'habitude, soit je fonçais droit dans le mur. Parce que dans tous les cas, je n'avais simplement pas assez d'Ă©nergie ni de disponibilitĂ© mentale pour tout faire. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je pense que lorsqu'on traverse des situations difficiles, on se retrouve souvent avec un niveau d'Ă©nergie et de disponibilitĂ© qu'ils soient physiques, mentales, Ă©motionnelles, sociales, beaucoup plus faibles que d'habitude, et selon moi, pour deux grandes raisons. La premiĂšre, c'est que traverser un Ă©vĂ©nement ou une pĂ©riode difficile, ça demande Ă©normĂ©ment de ressources. Ça commence par des ressources Ă©motionnelles, parce qu'il faut faire face Ă  ce que l'on ressent, et dĂ©jĂ  ça, c'est beaucoup. Ensuite, selon les circonstances, ça peut aussi... reprĂ©senter une charge mentale importante. Et comme dans la situation que j'ai vĂ©cue, ça peut mĂȘme nĂ©cessiter une disponibilitĂ© physique accrue. Et Ă  cĂŽtĂ© de tout ça, la vie continue, le quotidien est toujours lĂ  avec ses obligations, ses imprĂ©vus, et on fait de notre mieux pour jongler avec tout ça. La deuxiĂšme, c'est lorsqu'on est affectĂ© Ă©motionnellement, mentalement, physiquement, notre capacitĂ© Ă  recharger nos batteries elle diminue, voire mĂȘme elle diminue considĂ©rablement. Ce sont des moments oĂč nos routines habituelles pour se ressourcer, souvent elles ne suffisent pas. Si tant est qu'on a encore la possibilitĂ© de les maintenir, parce que dans certains cas, on n'a mĂȘme pas cette possibilitĂ©-lĂ . Donc on se retrouve Ă  avoir du mal Ă  retrouver un Ă©quilibre et un niveau d'Ă©nergie satisfaisant, mĂȘme en essayant de faire ce qui, d'ordinaire, nous aide Ă  nous sentir mieux. Aussi parce que ce sont des pĂ©riodes oĂč on peut avoir des troubles du sommeil ou un manque d'appĂ©tit, ce qui peut bien Ă©videmment directement affecter notre niveau d'Ă©nergie. Si je rĂ©sume, on dĂ©pense Ă©normĂ©ment d'Ă©nergie pour gĂ©rer la situation tout en ayant une capacitĂ© rĂ©duite Ă  recharger nos batteries. Finalement, ce sont des pĂ©riodes oĂč notre jauge d'Ă©nergie est fortement diminuĂ©e. Et pourtant... il faudrait continuer Ă  tout bien faire comme d'habitude. Vous voyez bien que, humainement parlant, les calculs ne sont pas bons. Dans ces moments-lĂ , c'est tout Ă  fait normal et lĂ©gitime que votre faire de son mieux ne reprĂ©sente, selon les jours, que 10, 20, voire mĂȘme 1% de votre mieux. habituel, moyen, sur le reste de l'annĂ©e. Parce que oui, rappelons-le, notre mieux varie en fonction des jours, dans tous les cas, car il va dĂ©pendre de notre niveau d'Ă©nergie, de notre Ă©tat Ă©motionnel et de bien d'autres facteurs. Au dĂ©but, ce que je suis en train de vous dire, c'est quelque chose que j'avais acceptĂ©. Je me suis dit, ok, lĂ  tu ne peux pas tout gĂ©rer, il y a des choses que tu vas devoir mettre de cĂŽtĂ©, les reporter Ă  plus tard, etc. Ces choses restaient importantes, j'avais cruellement envie d'avancer dessus. Mais ce n'Ă©tait plus la prioritĂ© Ă  ce moment-lĂ . Et puis, petit Ă  petit, la frustration, l'anxiĂ©tĂ© et la culpabilitĂ© ont commencĂ© Ă  s'installer. Je me suis rendu compte que j'avais deux dialogues intĂ©rieurs qui s'affrontaient. Vous savez, un peu comme le petit ange et le petit dĂ©mon sur chaque Ă©paule. Parfois, je me disais, ok, t'as besoin de temps pour toi, pour te reposer, te ressourcer. Tu ne peux pas attendre de toi d'ĂȘtre aussi performante que d'habitude en ce moment, etc. Ça, c'Ă©tait la partie raisonnable, le petit ange qui tenait des propos rassurants et bienveillants. Et Ă  d'autres moments, la culpabilitĂ© et la frustration prenaient le dessus. Et lĂ , c'Ă©tait une autre histoire. Je me parlais d'une façon que je n'oserais jamais employer avec un autre ĂȘtre humain sur cette terre, vraiment. Je pensais Ă  tout ce que j'avais laissĂ© en suspens. Je me focalisais sur ce que je n'avais pas fait, Ă  tel point que je me disais Ă  moi-mĂȘme que j'Ă©tais franchement nulle et qu'il fallait que je me secoue pour rester polie et que de chouiner, ça n'allait pas faire avancer les choses, mĂȘme si, trĂšs objectivement, ce n'Ă©tait pas du tout ce que je faisais. Bref, je pense que vous imaginez trĂšs bien ce petit dĂ©mon en action. DĂ©jĂ , bon, c'est pas trĂšs sympa de se parler comme ça et ça n'arrange absolument rien. Et en plus, ce vĂ©ritable yo-yo Ă©motionnel entre bienveillance d'un cĂŽtĂ© et autocritique acerbe de l'autre, c'est un conflit interne qui est tout simplement Ă©puisant. Et puis, Ă  un moment donnĂ©, je me suis posĂ© une question qui, je pense, est essentielle. Et c'est vraiment ce que je veux partager avec vous aujourd'hui. Est-ce que j'aurais parlĂ© de cette façon Ă  une amie qui vivrait une situation difficile ? Bien Ă©videmment que non. Et je pense que vous non plus. Quand une personne nous dit qu'elle traverse une pĂ©riode difficile, qu'elle est triste, qu'elle est fatiguĂ©e ou qu'elle se sent dĂ©passĂ©e, la premiĂšre chose qu'on lui dirait, ce serait pas Allez, un peu de sĂ©rieux, ça suffit les ouin-ouin, ressaisis-toi. T'as vu tout ce que t'as Ă  faire lĂ  ? Franchement, t'es vraiment nulle de pas gĂ©rer. Je parie que votre rĂ©action serait plutĂŽt de rĂ©conforter et d'encourager cette personne avec des phrases comme C'est normal de te sentir comme ça, tu traverses une pĂ©riode difficile. Tu fais de ton mieux et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Tu fais tellement de choses, pense aussi Ă  te reposer et Ă  prendre soin de toi. Ne sois pas aussi dur envers toi-mĂȘme, tu fais tout ce que tu peux. Alors, la grande question c'est, pourquoi est-ce que notre propre dialogue intĂ©rieur lorsque nous faisons face Ă  des difficultĂ©s, n'est pas de la mĂȘme couleur. Alors oui, souvent c'est liĂ© Ă  notre Ă©ducation, Ă  nos croyances, etc. Mais le rĂ©sultat, c'est qu'on a tendance Ă  ĂȘtre beaucoup plus bienveillant avec les autres qu'avec nous-mĂȘmes, et je m'inclus totalement dans le lot. Pourtant, quoi qu'il arrive, la personne avec qui vous vous rĂ©veillerez tous les matins de votre vie, c'est vous-mĂȘme. La personne avec qui vous passez le plus de temps Ă  dialoguer, mĂȘme si c'est intĂ©rieurement, c'est vous-mĂȘme. Donc, certes, on mĂ©rite d'ĂȘtre traitĂ© avec respect et bienveillance par les autres, et bien sĂ»r, on a besoin du rĂ©confort que les autres peuvent nous offrir, mais avant tout, on mĂ©rite et on a besoin de cette bienveillance de soi Ă  soi. C'est pour ça que cette phrase m'a tant inspirĂ©e. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme, d'autant plus dans les moments difficiles comme on le serait avec nos amis. J'ai conscience que je peux sembler enfoncer des portes ouvertes et que cette phrase peut paraĂźtre un peu naĂŻve et presque trop simple tellement elle semble Ă©vidente. Mais je sais aussi que pour beaucoup d'entre nous, c'est un vrai point de douleur cette histoire ça me rappelle une discussion que j'ai eu avec Nathalie Cour qui est une coach avec qui j'ai eu l'occasion d'animer des confĂ©rences et que j'inviterai volontiers sur ce podcast Nathalie si tu passes par lĂ  un jour on discutait et elle m'a dit quelque chose qui m'a marquĂ©, elle m'a dit parfois dans la vie on a besoin de se faire comme ça, alors bien sĂ»r vous ne voyez pas ce que je fais puisque c'est un podcast mais elle parlait du fait de poser une main sur son Ă©paule ou bien de se caresser doucement l'Ă©paule comme on le ferait pour rĂ©conforter et soutenir un ami. Et c'est exactement ça. C'est important aussi de se poser la main sur sa propre Ă©paule, de se parler et de se traiter avec douceur comme on le ferait avec quelqu'un qu'on aime. Alors voilĂ  ce que je retiens de tout ça. Accordez-vous le droit de ralentir quand c'est nĂ©cessaire. Ralentir, ça ne veut pas dire ne rien faire. Pour moi, c'est essentiel de rester en mouvement, bien Ă©videmment. Mais ralentir, c'est accepter d'adapter son rythme et d'Ă©couter ses besoins. Et ce n'est pas parce qu'on ralentit que le monde s'arrĂȘte de tourner. La vie, ce n'est pas une course. Je dirais plutĂŽt que c'est une danse. Une danse oĂč parfois, on marque une pause, d'autres fois, on se laisse emporter par le rythme. Mais quoi qu'il arrive, on reste en mouvement. Et pour finir, je ne sais pas qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui, mais vous faites de votre mieux, et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Maintenant, je vous pose la question. Est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance, de la mĂȘme empathie, comprĂ©hension envers vous-mĂȘme que vous en avez envers vos proches ? Ou bien, est-ce que vous ĂȘtes plutĂŽt exigeant, dur avec vous-mĂȘme et dans cette spirale de pression, un peu comme ce petit diablotin qui nous susurre des choses pas trĂšs sympas sur notre Ă©paule ? Venez me le dire en m'envoyant un petit DM sur Instagram, madame-reflexologie, ou bien laissez un commentaire sur Spotify si vous prĂ©fĂ©rez. Encore merci de m'avoir Ă©coutĂ©e et on se retrouve trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. Prenez soin de vous. Merci d'avoir Ă©coutĂ© en pleine forme, naturellement, jusqu'Ă  la fin. Pour ne rater aucun Ă©pisode, pensez Ă  vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite Ă  mettre 5 Ă©toiles sur votre plateforme d'Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e et Ă  laisser un avis sur Apple Podcast. Vos retours sont prĂ©cieux pour continuer Ă  vous offrir du contenu qui vous inspire. et Ă  accueillir de nouveaux invitĂ©s. Encore merci pour votre soutien et Ă  trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode.

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AprĂšs plusieurs mois d’absence, je suis heureuse de vous retrouver pour un Ă©pisode un peu spĂ©cial et trĂšs personnel. Ces derniers mois ont Ă©tĂ© intenses, marquĂ©s par de nombreux dĂ©fis. Dans cet Ă©pisode, je partage avec vous les enseignements que j’ai tirĂ©s de cette pĂ©riode compliquĂ©e, et je vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une question essentielle : est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance envers vous-mĂȘme qu’envers vos proches ?

Nous parlerons de l’importance de s’accorder du temps, d’accepter de ralentir et de remplacer l’autocritique par un dialogue intĂ©rieur bienveillant đŸ€

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast oĂč le bien-ĂȘtre rime avec simplicitĂ© et authenticitĂ©. Je suis Claudia Lima, je suis rĂ©flexologue, et au fil des Ă©pisodes, je vous aide Ă  mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre soin. Avec mes invitĂ©s, vous dĂ©couvrirez des mĂ©thodes d'accompagnement Ă  la santĂ© et au bien-ĂȘtre soigneusement sĂ©lectionnĂ©es pour leur approche Ă©thique et sĂ»re. Je partage aussi avec vous mes rĂ©flexions sur le mieux-ĂȘtre au quotidien, vous proposant ainsi des solutions, en respectant toujours votre unicitĂ© et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des Ă©changes inspirants pour vous aider Ă  vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour Ă  toutes et Ă  tous et bienvenue dans l'Ă©pisode 9 de votre podcast En pleine forme, naturellement Je suis tellement heureuse d'ĂȘtre derriĂšre ce micro aujourd'hui et d'enfin... vous retrouver. Cet Ă©pisode n'Ă©tait pas prĂ©vu Ă  la base, mais il me semblait important de le faire avant de reprendre le rythme plus habituel du podcast, car vous l'avez sans doute remarquĂ©, le dernier Ă©pisode a Ă©tĂ© mis en ligne il y a plus de cinq mois, et cette pause n'Ă©tait pas du tout planifiĂ©e. D'ailleurs, au moment oĂč je vous parle, il y a quatre Ă©pisodes qui sont en attente de montage, et pour certains, depuis plusieurs mois. Mais aujourd'hui... je voulais prendre le temps de vous expliquer un peu ce qui s'est passĂ© dans ma vie ces derniers temps et surtout de partager avec vous quelques rĂ©flexions qui, je l'espĂšre, pourront aussi vous ĂȘtre utiles par rapport Ă  cette pĂ©riode. Si vous ĂȘtes ici, c'est peut-ĂȘtre parce que le titre de l'Ă©pisode vous a interpellĂ© ou peut-ĂȘtre parce que vous attendiez avec impatience un nouvel Ă©pisode. Dans tous les cas, j'espĂšre sincĂšrement que celui-ci vous apportera des clĂ©s ou ne serait-ce qu'un petit coup de pouce dans votre quotidien. Alors, la raison de cette pause involontaire et imprĂ©vue, c'est que ces derniers mois ont Ă©tĂ© particuliĂšrement intenses pour moi. Depuis la rentrĂ©e de septembre, j'ai traversĂ© des Ă©vĂ©nements personnels difficiles. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-ĂȘtre vu que j'ai partagĂ© certaines choses Ă  ce sujet. Et puis comme souvent, ce genre de pĂ©riode s'accompagne d'un joli effet boule de neige. Il y a d'autres Ă©vĂ©nements qui viennent s'ajouter. Pas forcĂ©ment uniquement des choses difficiles, mais disons plutĂŽt des choses... chahutante. Vous savez, c'est ce genre de pĂ©riode oĂč on a l'impression que la vie s'acharne un peu, oĂč on aurait presque envie de prendre des vacances de sa propre vie, si seulement c'Ă©tait possible. C'est le genre de pĂ©riode oĂč on a envie de dire Ă  la vie ou Ă  l'univers, appelez ça comme vous le souhaitez, est-ce que c'est bon maintenant ? Je peux souffler et avoir un petit peu de ciel bleu, s'il vous plaĂźt ? Je pense que vous avez toutes et tous vĂ©cu au moins ça une fois dans votre vie et que vous comprenez trĂšs bien de quel sentiment je parle. Bref, mon objectif ici c'est pas de vous raconter les dĂ©tails de ma vie ou de me plaindre parce que nous avons tous nos lots de problĂšmes et que, soyons honnĂȘtes, les pĂ©riodes difficiles font partie de la vie. Ce que je veux faire aujourd'hui, c'est partager avec vous quelques enseignements issus de cette pĂ©riode parce que je crois profondĂ©ment que chaque moment compliquĂ© ou difficile porte en lui ses enseignements. Et si je devais rĂ©sumer tout ce que cette pĂ©riode m'a appris en une phrase, qui est aussi le titre de cet Ă©pisode... ce serait celle-ci. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme. Mais alors, comment je suis arrivĂ©e Ă  cette conclusion et Ă  cette fameuse phrase ? Pour vous donner un peu de contexte, dĂ©but septembre, Ă  mon retour de vacances, j'ai vĂ©cu un Ă©vĂ©nement qui m'a profondĂ©ment affectĂ©e sur le plan Ă©motionnel et qui a Ă©galement entraĂźnĂ© des rĂ©percussions sur ma santĂ© physique. Je ne vais pas entrer dans les dĂ©tails parce qu'au fond, ce n'est pas la nature de l'Ă©vĂ©nement qui importe ici. Une situation difficile reste une situation difficile, peu importe son contexte. Et puis, comme je vous le disais, plein de choses se sont enchaĂźnĂ©es. Le dernier trimestre de 2024 et mĂȘme le dĂ©but de 2025 ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements, certains plus intenses que d'autres, mais ils ont tous contribuĂ© Ă  me bousculer d'une façon ou d'une autre. Ce que je veux partager avec vous aujourd'hui, ce sont certains mĂ©canismes que j'ai observĂ©s en moi, des mĂ©canismes que, je pense, beaucoup d'entre vous ont dĂ©jĂ  vĂ©cu. ou peut-ĂȘtre mĂȘme que vous ĂȘtes en train de le vivre en ce moment et dans lesquelles vous pourriez vous reconnaĂźtre. Donc, dĂ©but septembre, je me retrouve avec un emploi du temps complĂštement chamboulĂ©, ce qui a directement impactĂ© la partie projet, crĂ©ation de contenu et administratif de mon activitĂ© professionnelle, dont le podcast fait partie. J'ai choisi de concentrer toute mon Ă©nergie professionnelle sur le fonctionnement du cabinet. Parce que dans le microcosme, si je peux utiliser ce terme, de ma vie professionnelle... ma prioritĂ© absolue reste le cabinet et les accompagnements individuels que j'y propose. Mon rĂŽle de formatrice aussi. Donc c'est bien Ă©videmment sur ces deux points que j'ai dirigĂ© la trĂšs grande majoritĂ© de mon Ă©nergie sur cette pĂ©riode. Ce qui m'a obligĂ©e Ă  revoir mon rythme sur le reste et Ă  mettre de cĂŽtĂ© certaines choses. Et pour ĂȘtre honnĂȘte, ça n'a pas Ă©tĂ© facile pour moi. En tant que personne qui aime l'ordre, et qui, il faut le dire, a tendance Ă  l'hyper contrĂŽle et au perfectionnisme, mĂȘme si j'ai beaucoup travaillĂ© et progressĂ© sur ces deux points, avancer dans le chaos et devoir renoncer Ă  ce que j'avais soigneusement planifiĂ©, ça reste un vĂ©ritable dĂ©fi. Cela dit, cette pĂ©riode a eu le mĂ©rite de me montrer que j'ai encore une marge de progression sur ce sujet-lĂ . Mais la rĂ©alitĂ©, c'Ă©tait que soit je priorisais et j'acceptais, de mettre certaines choses de cĂŽtĂ©, de faire moins bien entre guillemets que d'habitude, soit je fonçais droit dans le mur. Parce que dans tous les cas, je n'avais simplement pas assez d'Ă©nergie ni de disponibilitĂ© mentale pour tout faire. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je pense que lorsqu'on traverse des situations difficiles, on se retrouve souvent avec un niveau d'Ă©nergie et de disponibilitĂ© qu'ils soient physiques, mentales, Ă©motionnelles, sociales, beaucoup plus faibles que d'habitude, et selon moi, pour deux grandes raisons. La premiĂšre, c'est que traverser un Ă©vĂ©nement ou une pĂ©riode difficile, ça demande Ă©normĂ©ment de ressources. Ça commence par des ressources Ă©motionnelles, parce qu'il faut faire face Ă  ce que l'on ressent, et dĂ©jĂ  ça, c'est beaucoup. Ensuite, selon les circonstances, ça peut aussi... reprĂ©senter une charge mentale importante. Et comme dans la situation que j'ai vĂ©cue, ça peut mĂȘme nĂ©cessiter une disponibilitĂ© physique accrue. Et Ă  cĂŽtĂ© de tout ça, la vie continue, le quotidien est toujours lĂ  avec ses obligations, ses imprĂ©vus, et on fait de notre mieux pour jongler avec tout ça. La deuxiĂšme, c'est lorsqu'on est affectĂ© Ă©motionnellement, mentalement, physiquement, notre capacitĂ© Ă  recharger nos batteries elle diminue, voire mĂȘme elle diminue considĂ©rablement. Ce sont des moments oĂč nos routines habituelles pour se ressourcer, souvent elles ne suffisent pas. Si tant est qu'on a encore la possibilitĂ© de les maintenir, parce que dans certains cas, on n'a mĂȘme pas cette possibilitĂ©-lĂ . Donc on se retrouve Ă  avoir du mal Ă  retrouver un Ă©quilibre et un niveau d'Ă©nergie satisfaisant, mĂȘme en essayant de faire ce qui, d'ordinaire, nous aide Ă  nous sentir mieux. Aussi parce que ce sont des pĂ©riodes oĂč on peut avoir des troubles du sommeil ou un manque d'appĂ©tit, ce qui peut bien Ă©videmment directement affecter notre niveau d'Ă©nergie. Si je rĂ©sume, on dĂ©pense Ă©normĂ©ment d'Ă©nergie pour gĂ©rer la situation tout en ayant une capacitĂ© rĂ©duite Ă  recharger nos batteries. Finalement, ce sont des pĂ©riodes oĂč notre jauge d'Ă©nergie est fortement diminuĂ©e. Et pourtant... il faudrait continuer Ă  tout bien faire comme d'habitude. Vous voyez bien que, humainement parlant, les calculs ne sont pas bons. Dans ces moments-lĂ , c'est tout Ă  fait normal et lĂ©gitime que votre faire de son mieux ne reprĂ©sente, selon les jours, que 10, 20, voire mĂȘme 1% de votre mieux. habituel, moyen, sur le reste de l'annĂ©e. Parce que oui, rappelons-le, notre mieux varie en fonction des jours, dans tous les cas, car il va dĂ©pendre de notre niveau d'Ă©nergie, de notre Ă©tat Ă©motionnel et de bien d'autres facteurs. Au dĂ©but, ce que je suis en train de vous dire, c'est quelque chose que j'avais acceptĂ©. Je me suis dit, ok, lĂ  tu ne peux pas tout gĂ©rer, il y a des choses que tu vas devoir mettre de cĂŽtĂ©, les reporter Ă  plus tard, etc. Ces choses restaient importantes, j'avais cruellement envie d'avancer dessus. Mais ce n'Ă©tait plus la prioritĂ© Ă  ce moment-lĂ . Et puis, petit Ă  petit, la frustration, l'anxiĂ©tĂ© et la culpabilitĂ© ont commencĂ© Ă  s'installer. Je me suis rendu compte que j'avais deux dialogues intĂ©rieurs qui s'affrontaient. Vous savez, un peu comme le petit ange et le petit dĂ©mon sur chaque Ă©paule. Parfois, je me disais, ok, t'as besoin de temps pour toi, pour te reposer, te ressourcer. Tu ne peux pas attendre de toi d'ĂȘtre aussi performante que d'habitude en ce moment, etc. Ça, c'Ă©tait la partie raisonnable, le petit ange qui tenait des propos rassurants et bienveillants. Et Ă  d'autres moments, la culpabilitĂ© et la frustration prenaient le dessus. Et lĂ , c'Ă©tait une autre histoire. Je me parlais d'une façon que je n'oserais jamais employer avec un autre ĂȘtre humain sur cette terre, vraiment. Je pensais Ă  tout ce que j'avais laissĂ© en suspens. Je me focalisais sur ce que je n'avais pas fait, Ă  tel point que je me disais Ă  moi-mĂȘme que j'Ă©tais franchement nulle et qu'il fallait que je me secoue pour rester polie et que de chouiner, ça n'allait pas faire avancer les choses, mĂȘme si, trĂšs objectivement, ce n'Ă©tait pas du tout ce que je faisais. Bref, je pense que vous imaginez trĂšs bien ce petit dĂ©mon en action. DĂ©jĂ , bon, c'est pas trĂšs sympa de se parler comme ça et ça n'arrange absolument rien. Et en plus, ce vĂ©ritable yo-yo Ă©motionnel entre bienveillance d'un cĂŽtĂ© et autocritique acerbe de l'autre, c'est un conflit interne qui est tout simplement Ă©puisant. Et puis, Ă  un moment donnĂ©, je me suis posĂ© une question qui, je pense, est essentielle. Et c'est vraiment ce que je veux partager avec vous aujourd'hui. Est-ce que j'aurais parlĂ© de cette façon Ă  une amie qui vivrait une situation difficile ? Bien Ă©videmment que non. Et je pense que vous non plus. Quand une personne nous dit qu'elle traverse une pĂ©riode difficile, qu'elle est triste, qu'elle est fatiguĂ©e ou qu'elle se sent dĂ©passĂ©e, la premiĂšre chose qu'on lui dirait, ce serait pas Allez, un peu de sĂ©rieux, ça suffit les ouin-ouin, ressaisis-toi. T'as vu tout ce que t'as Ă  faire lĂ  ? Franchement, t'es vraiment nulle de pas gĂ©rer. Je parie que votre rĂ©action serait plutĂŽt de rĂ©conforter et d'encourager cette personne avec des phrases comme C'est normal de te sentir comme ça, tu traverses une pĂ©riode difficile. Tu fais de ton mieux et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Tu fais tellement de choses, pense aussi Ă  te reposer et Ă  prendre soin de toi. Ne sois pas aussi dur envers toi-mĂȘme, tu fais tout ce que tu peux. Alors, la grande question c'est, pourquoi est-ce que notre propre dialogue intĂ©rieur lorsque nous faisons face Ă  des difficultĂ©s, n'est pas de la mĂȘme couleur. Alors oui, souvent c'est liĂ© Ă  notre Ă©ducation, Ă  nos croyances, etc. Mais le rĂ©sultat, c'est qu'on a tendance Ă  ĂȘtre beaucoup plus bienveillant avec les autres qu'avec nous-mĂȘmes, et je m'inclus totalement dans le lot. Pourtant, quoi qu'il arrive, la personne avec qui vous vous rĂ©veillerez tous les matins de votre vie, c'est vous-mĂȘme. La personne avec qui vous passez le plus de temps Ă  dialoguer, mĂȘme si c'est intĂ©rieurement, c'est vous-mĂȘme. Donc, certes, on mĂ©rite d'ĂȘtre traitĂ© avec respect et bienveillance par les autres, et bien sĂ»r, on a besoin du rĂ©confort que les autres peuvent nous offrir, mais avant tout, on mĂ©rite et on a besoin de cette bienveillance de soi Ă  soi. C'est pour ça que cette phrase m'a tant inspirĂ©e. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme, d'autant plus dans les moments difficiles comme on le serait avec nos amis. J'ai conscience que je peux sembler enfoncer des portes ouvertes et que cette phrase peut paraĂźtre un peu naĂŻve et presque trop simple tellement elle semble Ă©vidente. Mais je sais aussi que pour beaucoup d'entre nous, c'est un vrai point de douleur cette histoire ça me rappelle une discussion que j'ai eu avec Nathalie Cour qui est une coach avec qui j'ai eu l'occasion d'animer des confĂ©rences et que j'inviterai volontiers sur ce podcast Nathalie si tu passes par lĂ  un jour on discutait et elle m'a dit quelque chose qui m'a marquĂ©, elle m'a dit parfois dans la vie on a besoin de se faire comme ça, alors bien sĂ»r vous ne voyez pas ce que je fais puisque c'est un podcast mais elle parlait du fait de poser une main sur son Ă©paule ou bien de se caresser doucement l'Ă©paule comme on le ferait pour rĂ©conforter et soutenir un ami. Et c'est exactement ça. C'est important aussi de se poser la main sur sa propre Ă©paule, de se parler et de se traiter avec douceur comme on le ferait avec quelqu'un qu'on aime. Alors voilĂ  ce que je retiens de tout ça. Accordez-vous le droit de ralentir quand c'est nĂ©cessaire. Ralentir, ça ne veut pas dire ne rien faire. Pour moi, c'est essentiel de rester en mouvement, bien Ă©videmment. Mais ralentir, c'est accepter d'adapter son rythme et d'Ă©couter ses besoins. Et ce n'est pas parce qu'on ralentit que le monde s'arrĂȘte de tourner. La vie, ce n'est pas une course. Je dirais plutĂŽt que c'est une danse. Une danse oĂč parfois, on marque une pause, d'autres fois, on se laisse emporter par le rythme. Mais quoi qu'il arrive, on reste en mouvement. Et pour finir, je ne sais pas qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui, mais vous faites de votre mieux, et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Maintenant, je vous pose la question. Est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance, de la mĂȘme empathie, comprĂ©hension envers vous-mĂȘme que vous en avez envers vos proches ? Ou bien, est-ce que vous ĂȘtes plutĂŽt exigeant, dur avec vous-mĂȘme et dans cette spirale de pression, un peu comme ce petit diablotin qui nous susurre des choses pas trĂšs sympas sur notre Ă©paule ? Venez me le dire en m'envoyant un petit DM sur Instagram, madame-reflexologie, ou bien laissez un commentaire sur Spotify si vous prĂ©fĂ©rez. Encore merci de m'avoir Ă©coutĂ©e et on se retrouve trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. Prenez soin de vous. Merci d'avoir Ă©coutĂ© en pleine forme, naturellement, jusqu'Ă  la fin. Pour ne rater aucun Ă©pisode, pensez Ă  vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite Ă  mettre 5 Ă©toiles sur votre plateforme d'Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e et Ă  laisser un avis sur Apple Podcast. 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AprĂšs plusieurs mois d’absence, je suis heureuse de vous retrouver pour un Ă©pisode un peu spĂ©cial et trĂšs personnel. Ces derniers mois ont Ă©tĂ© intenses, marquĂ©s par de nombreux dĂ©fis. Dans cet Ă©pisode, je partage avec vous les enseignements que j’ai tirĂ©s de cette pĂ©riode compliquĂ©e, et je vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une question essentielle : est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance envers vous-mĂȘme qu’envers vos proches ?

Nous parlerons de l’importance de s’accorder du temps, d’accepter de ralentir et de remplacer l’autocritique par un dialogue intĂ©rieur bienveillant đŸ€

Retrouvez l’essentiel de cet Ă©pisode sous forme d’article pour retrouver facilement les idĂ©es principales : https://www.claudia-lima.fr/actualites/articles/soyez-gentil-le-avec-vous-meme-conseils-pour-cultiver-la-bienveillance-interieure

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⚠ Avis important : ***** Tous les sujets abordĂ©s dans ce podcast s'inscrivent dans une dĂ©marche complĂ©mentaire et intĂ©grative et ne remplacent en AUCUN CAS un traitement ou un suivi mĂ©dical *****


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast oĂč le bien-ĂȘtre rime avec simplicitĂ© et authenticitĂ©. Je suis Claudia Lima, je suis rĂ©flexologue, et au fil des Ă©pisodes, je vous aide Ă  mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre soin. Avec mes invitĂ©s, vous dĂ©couvrirez des mĂ©thodes d'accompagnement Ă  la santĂ© et au bien-ĂȘtre soigneusement sĂ©lectionnĂ©es pour leur approche Ă©thique et sĂ»re. Je partage aussi avec vous mes rĂ©flexions sur le mieux-ĂȘtre au quotidien, vous proposant ainsi des solutions, en respectant toujours votre unicitĂ© et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des Ă©changes inspirants pour vous aider Ă  vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour Ă  toutes et Ă  tous et bienvenue dans l'Ă©pisode 9 de votre podcast En pleine forme, naturellement Je suis tellement heureuse d'ĂȘtre derriĂšre ce micro aujourd'hui et d'enfin... vous retrouver. Cet Ă©pisode n'Ă©tait pas prĂ©vu Ă  la base, mais il me semblait important de le faire avant de reprendre le rythme plus habituel du podcast, car vous l'avez sans doute remarquĂ©, le dernier Ă©pisode a Ă©tĂ© mis en ligne il y a plus de cinq mois, et cette pause n'Ă©tait pas du tout planifiĂ©e. D'ailleurs, au moment oĂč je vous parle, il y a quatre Ă©pisodes qui sont en attente de montage, et pour certains, depuis plusieurs mois. Mais aujourd'hui... je voulais prendre le temps de vous expliquer un peu ce qui s'est passĂ© dans ma vie ces derniers temps et surtout de partager avec vous quelques rĂ©flexions qui, je l'espĂšre, pourront aussi vous ĂȘtre utiles par rapport Ă  cette pĂ©riode. Si vous ĂȘtes ici, c'est peut-ĂȘtre parce que le titre de l'Ă©pisode vous a interpellĂ© ou peut-ĂȘtre parce que vous attendiez avec impatience un nouvel Ă©pisode. Dans tous les cas, j'espĂšre sincĂšrement que celui-ci vous apportera des clĂ©s ou ne serait-ce qu'un petit coup de pouce dans votre quotidien. Alors, la raison de cette pause involontaire et imprĂ©vue, c'est que ces derniers mois ont Ă©tĂ© particuliĂšrement intenses pour moi. Depuis la rentrĂ©e de septembre, j'ai traversĂ© des Ă©vĂ©nements personnels difficiles. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-ĂȘtre vu que j'ai partagĂ© certaines choses Ă  ce sujet. Et puis comme souvent, ce genre de pĂ©riode s'accompagne d'un joli effet boule de neige. Il y a d'autres Ă©vĂ©nements qui viennent s'ajouter. Pas forcĂ©ment uniquement des choses difficiles, mais disons plutĂŽt des choses... chahutante. Vous savez, c'est ce genre de pĂ©riode oĂč on a l'impression que la vie s'acharne un peu, oĂč on aurait presque envie de prendre des vacances de sa propre vie, si seulement c'Ă©tait possible. C'est le genre de pĂ©riode oĂč on a envie de dire Ă  la vie ou Ă  l'univers, appelez ça comme vous le souhaitez, est-ce que c'est bon maintenant ? Je peux souffler et avoir un petit peu de ciel bleu, s'il vous plaĂźt ? Je pense que vous avez toutes et tous vĂ©cu au moins ça une fois dans votre vie et que vous comprenez trĂšs bien de quel sentiment je parle. Bref, mon objectif ici c'est pas de vous raconter les dĂ©tails de ma vie ou de me plaindre parce que nous avons tous nos lots de problĂšmes et que, soyons honnĂȘtes, les pĂ©riodes difficiles font partie de la vie. Ce que je veux faire aujourd'hui, c'est partager avec vous quelques enseignements issus de cette pĂ©riode parce que je crois profondĂ©ment que chaque moment compliquĂ© ou difficile porte en lui ses enseignements. Et si je devais rĂ©sumer tout ce que cette pĂ©riode m'a appris en une phrase, qui est aussi le titre de cet Ă©pisode... ce serait celle-ci. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme. Mais alors, comment je suis arrivĂ©e Ă  cette conclusion et Ă  cette fameuse phrase ? Pour vous donner un peu de contexte, dĂ©but septembre, Ă  mon retour de vacances, j'ai vĂ©cu un Ă©vĂ©nement qui m'a profondĂ©ment affectĂ©e sur le plan Ă©motionnel et qui a Ă©galement entraĂźnĂ© des rĂ©percussions sur ma santĂ© physique. Je ne vais pas entrer dans les dĂ©tails parce qu'au fond, ce n'est pas la nature de l'Ă©vĂ©nement qui importe ici. Une situation difficile reste une situation difficile, peu importe son contexte. Et puis, comme je vous le disais, plein de choses se sont enchaĂźnĂ©es. Le dernier trimestre de 2024 et mĂȘme le dĂ©but de 2025 ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements, certains plus intenses que d'autres, mais ils ont tous contribuĂ© Ă  me bousculer d'une façon ou d'une autre. Ce que je veux partager avec vous aujourd'hui, ce sont certains mĂ©canismes que j'ai observĂ©s en moi, des mĂ©canismes que, je pense, beaucoup d'entre vous ont dĂ©jĂ  vĂ©cu. ou peut-ĂȘtre mĂȘme que vous ĂȘtes en train de le vivre en ce moment et dans lesquelles vous pourriez vous reconnaĂźtre. Donc, dĂ©but septembre, je me retrouve avec un emploi du temps complĂštement chamboulĂ©, ce qui a directement impactĂ© la partie projet, crĂ©ation de contenu et administratif de mon activitĂ© professionnelle, dont le podcast fait partie. J'ai choisi de concentrer toute mon Ă©nergie professionnelle sur le fonctionnement du cabinet. Parce que dans le microcosme, si je peux utiliser ce terme, de ma vie professionnelle... ma prioritĂ© absolue reste le cabinet et les accompagnements individuels que j'y propose. Mon rĂŽle de formatrice aussi. Donc c'est bien Ă©videmment sur ces deux points que j'ai dirigĂ© la trĂšs grande majoritĂ© de mon Ă©nergie sur cette pĂ©riode. Ce qui m'a obligĂ©e Ă  revoir mon rythme sur le reste et Ă  mettre de cĂŽtĂ© certaines choses. Et pour ĂȘtre honnĂȘte, ça n'a pas Ă©tĂ© facile pour moi. En tant que personne qui aime l'ordre, et qui, il faut le dire, a tendance Ă  l'hyper contrĂŽle et au perfectionnisme, mĂȘme si j'ai beaucoup travaillĂ© et progressĂ© sur ces deux points, avancer dans le chaos et devoir renoncer Ă  ce que j'avais soigneusement planifiĂ©, ça reste un vĂ©ritable dĂ©fi. Cela dit, cette pĂ©riode a eu le mĂ©rite de me montrer que j'ai encore une marge de progression sur ce sujet-lĂ . Mais la rĂ©alitĂ©, c'Ă©tait que soit je priorisais et j'acceptais, de mettre certaines choses de cĂŽtĂ©, de faire moins bien entre guillemets que d'habitude, soit je fonçais droit dans le mur. Parce que dans tous les cas, je n'avais simplement pas assez d'Ă©nergie ni de disponibilitĂ© mentale pour tout faire. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je pense que lorsqu'on traverse des situations difficiles, on se retrouve souvent avec un niveau d'Ă©nergie et de disponibilitĂ© qu'ils soient physiques, mentales, Ă©motionnelles, sociales, beaucoup plus faibles que d'habitude, et selon moi, pour deux grandes raisons. La premiĂšre, c'est que traverser un Ă©vĂ©nement ou une pĂ©riode difficile, ça demande Ă©normĂ©ment de ressources. Ça commence par des ressources Ă©motionnelles, parce qu'il faut faire face Ă  ce que l'on ressent, et dĂ©jĂ  ça, c'est beaucoup. Ensuite, selon les circonstances, ça peut aussi... reprĂ©senter une charge mentale importante. Et comme dans la situation que j'ai vĂ©cue, ça peut mĂȘme nĂ©cessiter une disponibilitĂ© physique accrue. Et Ă  cĂŽtĂ© de tout ça, la vie continue, le quotidien est toujours lĂ  avec ses obligations, ses imprĂ©vus, et on fait de notre mieux pour jongler avec tout ça. La deuxiĂšme, c'est lorsqu'on est affectĂ© Ă©motionnellement, mentalement, physiquement, notre capacitĂ© Ă  recharger nos batteries elle diminue, voire mĂȘme elle diminue considĂ©rablement. Ce sont des moments oĂč nos routines habituelles pour se ressourcer, souvent elles ne suffisent pas. Si tant est qu'on a encore la possibilitĂ© de les maintenir, parce que dans certains cas, on n'a mĂȘme pas cette possibilitĂ©-lĂ . Donc on se retrouve Ă  avoir du mal Ă  retrouver un Ă©quilibre et un niveau d'Ă©nergie satisfaisant, mĂȘme en essayant de faire ce qui, d'ordinaire, nous aide Ă  nous sentir mieux. Aussi parce que ce sont des pĂ©riodes oĂč on peut avoir des troubles du sommeil ou un manque d'appĂ©tit, ce qui peut bien Ă©videmment directement affecter notre niveau d'Ă©nergie. Si je rĂ©sume, on dĂ©pense Ă©normĂ©ment d'Ă©nergie pour gĂ©rer la situation tout en ayant une capacitĂ© rĂ©duite Ă  recharger nos batteries. Finalement, ce sont des pĂ©riodes oĂč notre jauge d'Ă©nergie est fortement diminuĂ©e. Et pourtant... il faudrait continuer Ă  tout bien faire comme d'habitude. Vous voyez bien que, humainement parlant, les calculs ne sont pas bons. Dans ces moments-lĂ , c'est tout Ă  fait normal et lĂ©gitime que votre faire de son mieux ne reprĂ©sente, selon les jours, que 10, 20, voire mĂȘme 1% de votre mieux. habituel, moyen, sur le reste de l'annĂ©e. Parce que oui, rappelons-le, notre mieux varie en fonction des jours, dans tous les cas, car il va dĂ©pendre de notre niveau d'Ă©nergie, de notre Ă©tat Ă©motionnel et de bien d'autres facteurs. Au dĂ©but, ce que je suis en train de vous dire, c'est quelque chose que j'avais acceptĂ©. Je me suis dit, ok, lĂ  tu ne peux pas tout gĂ©rer, il y a des choses que tu vas devoir mettre de cĂŽtĂ©, les reporter Ă  plus tard, etc. Ces choses restaient importantes, j'avais cruellement envie d'avancer dessus. Mais ce n'Ă©tait plus la prioritĂ© Ă  ce moment-lĂ . Et puis, petit Ă  petit, la frustration, l'anxiĂ©tĂ© et la culpabilitĂ© ont commencĂ© Ă  s'installer. Je me suis rendu compte que j'avais deux dialogues intĂ©rieurs qui s'affrontaient. Vous savez, un peu comme le petit ange et le petit dĂ©mon sur chaque Ă©paule. Parfois, je me disais, ok, t'as besoin de temps pour toi, pour te reposer, te ressourcer. Tu ne peux pas attendre de toi d'ĂȘtre aussi performante que d'habitude en ce moment, etc. Ça, c'Ă©tait la partie raisonnable, le petit ange qui tenait des propos rassurants et bienveillants. Et Ă  d'autres moments, la culpabilitĂ© et la frustration prenaient le dessus. Et lĂ , c'Ă©tait une autre histoire. Je me parlais d'une façon que je n'oserais jamais employer avec un autre ĂȘtre humain sur cette terre, vraiment. Je pensais Ă  tout ce que j'avais laissĂ© en suspens. Je me focalisais sur ce que je n'avais pas fait, Ă  tel point que je me disais Ă  moi-mĂȘme que j'Ă©tais franchement nulle et qu'il fallait que je me secoue pour rester polie et que de chouiner, ça n'allait pas faire avancer les choses, mĂȘme si, trĂšs objectivement, ce n'Ă©tait pas du tout ce que je faisais. Bref, je pense que vous imaginez trĂšs bien ce petit dĂ©mon en action. DĂ©jĂ , bon, c'est pas trĂšs sympa de se parler comme ça et ça n'arrange absolument rien. Et en plus, ce vĂ©ritable yo-yo Ă©motionnel entre bienveillance d'un cĂŽtĂ© et autocritique acerbe de l'autre, c'est un conflit interne qui est tout simplement Ă©puisant. Et puis, Ă  un moment donnĂ©, je me suis posĂ© une question qui, je pense, est essentielle. Et c'est vraiment ce que je veux partager avec vous aujourd'hui. Est-ce que j'aurais parlĂ© de cette façon Ă  une amie qui vivrait une situation difficile ? Bien Ă©videmment que non. Et je pense que vous non plus. Quand une personne nous dit qu'elle traverse une pĂ©riode difficile, qu'elle est triste, qu'elle est fatiguĂ©e ou qu'elle se sent dĂ©passĂ©e, la premiĂšre chose qu'on lui dirait, ce serait pas Allez, un peu de sĂ©rieux, ça suffit les ouin-ouin, ressaisis-toi. T'as vu tout ce que t'as Ă  faire lĂ  ? Franchement, t'es vraiment nulle de pas gĂ©rer. Je parie que votre rĂ©action serait plutĂŽt de rĂ©conforter et d'encourager cette personne avec des phrases comme C'est normal de te sentir comme ça, tu traverses une pĂ©riode difficile. Tu fais de ton mieux et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Tu fais tellement de choses, pense aussi Ă  te reposer et Ă  prendre soin de toi. Ne sois pas aussi dur envers toi-mĂȘme, tu fais tout ce que tu peux. Alors, la grande question c'est, pourquoi est-ce que notre propre dialogue intĂ©rieur lorsque nous faisons face Ă  des difficultĂ©s, n'est pas de la mĂȘme couleur. Alors oui, souvent c'est liĂ© Ă  notre Ă©ducation, Ă  nos croyances, etc. Mais le rĂ©sultat, c'est qu'on a tendance Ă  ĂȘtre beaucoup plus bienveillant avec les autres qu'avec nous-mĂȘmes, et je m'inclus totalement dans le lot. Pourtant, quoi qu'il arrive, la personne avec qui vous vous rĂ©veillerez tous les matins de votre vie, c'est vous-mĂȘme. La personne avec qui vous passez le plus de temps Ă  dialoguer, mĂȘme si c'est intĂ©rieurement, c'est vous-mĂȘme. Donc, certes, on mĂ©rite d'ĂȘtre traitĂ© avec respect et bienveillance par les autres, et bien sĂ»r, on a besoin du rĂ©confort que les autres peuvent nous offrir, mais avant tout, on mĂ©rite et on a besoin de cette bienveillance de soi Ă  soi. C'est pour ça que cette phrase m'a tant inspirĂ©e. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme, d'autant plus dans les moments difficiles comme on le serait avec nos amis. J'ai conscience que je peux sembler enfoncer des portes ouvertes et que cette phrase peut paraĂźtre un peu naĂŻve et presque trop simple tellement elle semble Ă©vidente. Mais je sais aussi que pour beaucoup d'entre nous, c'est un vrai point de douleur cette histoire ça me rappelle une discussion que j'ai eu avec Nathalie Cour qui est une coach avec qui j'ai eu l'occasion d'animer des confĂ©rences et que j'inviterai volontiers sur ce podcast Nathalie si tu passes par lĂ  un jour on discutait et elle m'a dit quelque chose qui m'a marquĂ©, elle m'a dit parfois dans la vie on a besoin de se faire comme ça, alors bien sĂ»r vous ne voyez pas ce que je fais puisque c'est un podcast mais elle parlait du fait de poser une main sur son Ă©paule ou bien de se caresser doucement l'Ă©paule comme on le ferait pour rĂ©conforter et soutenir un ami. Et c'est exactement ça. C'est important aussi de se poser la main sur sa propre Ă©paule, de se parler et de se traiter avec douceur comme on le ferait avec quelqu'un qu'on aime. Alors voilĂ  ce que je retiens de tout ça. Accordez-vous le droit de ralentir quand c'est nĂ©cessaire. Ralentir, ça ne veut pas dire ne rien faire. Pour moi, c'est essentiel de rester en mouvement, bien Ă©videmment. Mais ralentir, c'est accepter d'adapter son rythme et d'Ă©couter ses besoins. Et ce n'est pas parce qu'on ralentit que le monde s'arrĂȘte de tourner. La vie, ce n'est pas une course. Je dirais plutĂŽt que c'est une danse. Une danse oĂč parfois, on marque une pause, d'autres fois, on se laisse emporter par le rythme. Mais quoi qu'il arrive, on reste en mouvement. Et pour finir, je ne sais pas qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui, mais vous faites de votre mieux, et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Maintenant, je vous pose la question. Est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance, de la mĂȘme empathie, comprĂ©hension envers vous-mĂȘme que vous en avez envers vos proches ? Ou bien, est-ce que vous ĂȘtes plutĂŽt exigeant, dur avec vous-mĂȘme et dans cette spirale de pression, un peu comme ce petit diablotin qui nous susurre des choses pas trĂšs sympas sur notre Ă©paule ? Venez me le dire en m'envoyant un petit DM sur Instagram, madame-reflexologie, ou bien laissez un commentaire sur Spotify si vous prĂ©fĂ©rez. Encore merci de m'avoir Ă©coutĂ©e et on se retrouve trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. Prenez soin de vous. Merci d'avoir Ă©coutĂ© en pleine forme, naturellement, jusqu'Ă  la fin. Pour ne rater aucun Ă©pisode, pensez Ă  vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite Ă  mettre 5 Ă©toiles sur votre plateforme d'Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e et Ă  laisser un avis sur Apple Podcast. 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AprĂšs plusieurs mois d’absence, je suis heureuse de vous retrouver pour un Ă©pisode un peu spĂ©cial et trĂšs personnel. Ces derniers mois ont Ă©tĂ© intenses, marquĂ©s par de nombreux dĂ©fis. Dans cet Ă©pisode, je partage avec vous les enseignements que j’ai tirĂ©s de cette pĂ©riode compliquĂ©e, et je vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une question essentielle : est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance envers vous-mĂȘme qu’envers vos proches ?

Nous parlerons de l’importance de s’accorder du temps, d’accepter de ralentir et de remplacer l’autocritique par un dialogue intĂ©rieur bienveillant đŸ€

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⚠ Avis important : ***** Tous les sujets abordĂ©s dans ce podcast s'inscrivent dans une dĂ©marche complĂ©mentaire et intĂ©grative et ne remplacent en AUCUN CAS un traitement ou un suivi mĂ©dical *****


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast oĂč le bien-ĂȘtre rime avec simplicitĂ© et authenticitĂ©. Je suis Claudia Lima, je suis rĂ©flexologue, et au fil des Ă©pisodes, je vous aide Ă  mieux comprendre votre corps pour que vous puissiez mieux en prendre soin. Avec mes invitĂ©s, vous dĂ©couvrirez des mĂ©thodes d'accompagnement Ă  la santĂ© et au bien-ĂȘtre soigneusement sĂ©lectionnĂ©es pour leur approche Ă©thique et sĂ»re. Je partage aussi avec vous mes rĂ©flexions sur le mieux-ĂȘtre au quotidien, vous proposant ainsi des solutions, en respectant toujours votre unicitĂ© et sans jamais vous imposer d'injonction. Ici, pas de recette miracle, uniquement des conseils pratiques et des Ă©changes inspirants pour vous aider Ă  vous sentir en pleine forme, naturellement. Bonjour Ă  toutes et Ă  tous et bienvenue dans l'Ă©pisode 9 de votre podcast En pleine forme, naturellement Je suis tellement heureuse d'ĂȘtre derriĂšre ce micro aujourd'hui et d'enfin... vous retrouver. Cet Ă©pisode n'Ă©tait pas prĂ©vu Ă  la base, mais il me semblait important de le faire avant de reprendre le rythme plus habituel du podcast, car vous l'avez sans doute remarquĂ©, le dernier Ă©pisode a Ă©tĂ© mis en ligne il y a plus de cinq mois, et cette pause n'Ă©tait pas du tout planifiĂ©e. D'ailleurs, au moment oĂč je vous parle, il y a quatre Ă©pisodes qui sont en attente de montage, et pour certains, depuis plusieurs mois. Mais aujourd'hui... je voulais prendre le temps de vous expliquer un peu ce qui s'est passĂ© dans ma vie ces derniers temps et surtout de partager avec vous quelques rĂ©flexions qui, je l'espĂšre, pourront aussi vous ĂȘtre utiles par rapport Ă  cette pĂ©riode. Si vous ĂȘtes ici, c'est peut-ĂȘtre parce que le titre de l'Ă©pisode vous a interpellĂ© ou peut-ĂȘtre parce que vous attendiez avec impatience un nouvel Ă©pisode. Dans tous les cas, j'espĂšre sincĂšrement que celui-ci vous apportera des clĂ©s ou ne serait-ce qu'un petit coup de pouce dans votre quotidien. Alors, la raison de cette pause involontaire et imprĂ©vue, c'est que ces derniers mois ont Ă©tĂ© particuliĂšrement intenses pour moi. Depuis la rentrĂ©e de septembre, j'ai traversĂ© des Ă©vĂ©nements personnels difficiles. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-ĂȘtre vu que j'ai partagĂ© certaines choses Ă  ce sujet. Et puis comme souvent, ce genre de pĂ©riode s'accompagne d'un joli effet boule de neige. Il y a d'autres Ă©vĂ©nements qui viennent s'ajouter. Pas forcĂ©ment uniquement des choses difficiles, mais disons plutĂŽt des choses... chahutante. Vous savez, c'est ce genre de pĂ©riode oĂč on a l'impression que la vie s'acharne un peu, oĂč on aurait presque envie de prendre des vacances de sa propre vie, si seulement c'Ă©tait possible. C'est le genre de pĂ©riode oĂč on a envie de dire Ă  la vie ou Ă  l'univers, appelez ça comme vous le souhaitez, est-ce que c'est bon maintenant ? Je peux souffler et avoir un petit peu de ciel bleu, s'il vous plaĂźt ? Je pense que vous avez toutes et tous vĂ©cu au moins ça une fois dans votre vie et que vous comprenez trĂšs bien de quel sentiment je parle. Bref, mon objectif ici c'est pas de vous raconter les dĂ©tails de ma vie ou de me plaindre parce que nous avons tous nos lots de problĂšmes et que, soyons honnĂȘtes, les pĂ©riodes difficiles font partie de la vie. Ce que je veux faire aujourd'hui, c'est partager avec vous quelques enseignements issus de cette pĂ©riode parce que je crois profondĂ©ment que chaque moment compliquĂ© ou difficile porte en lui ses enseignements. Et si je devais rĂ©sumer tout ce que cette pĂ©riode m'a appris en une phrase, qui est aussi le titre de cet Ă©pisode... ce serait celle-ci. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme. Mais alors, comment je suis arrivĂ©e Ă  cette conclusion et Ă  cette fameuse phrase ? Pour vous donner un peu de contexte, dĂ©but septembre, Ă  mon retour de vacances, j'ai vĂ©cu un Ă©vĂ©nement qui m'a profondĂ©ment affectĂ©e sur le plan Ă©motionnel et qui a Ă©galement entraĂźnĂ© des rĂ©percussions sur ma santĂ© physique. Je ne vais pas entrer dans les dĂ©tails parce qu'au fond, ce n'est pas la nature de l'Ă©vĂ©nement qui importe ici. Une situation difficile reste une situation difficile, peu importe son contexte. Et puis, comme je vous le disais, plein de choses se sont enchaĂźnĂ©es. Le dernier trimestre de 2024 et mĂȘme le dĂ©but de 2025 ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements, certains plus intenses que d'autres, mais ils ont tous contribuĂ© Ă  me bousculer d'une façon ou d'une autre. Ce que je veux partager avec vous aujourd'hui, ce sont certains mĂ©canismes que j'ai observĂ©s en moi, des mĂ©canismes que, je pense, beaucoup d'entre vous ont dĂ©jĂ  vĂ©cu. ou peut-ĂȘtre mĂȘme que vous ĂȘtes en train de le vivre en ce moment et dans lesquelles vous pourriez vous reconnaĂźtre. Donc, dĂ©but septembre, je me retrouve avec un emploi du temps complĂštement chamboulĂ©, ce qui a directement impactĂ© la partie projet, crĂ©ation de contenu et administratif de mon activitĂ© professionnelle, dont le podcast fait partie. J'ai choisi de concentrer toute mon Ă©nergie professionnelle sur le fonctionnement du cabinet. Parce que dans le microcosme, si je peux utiliser ce terme, de ma vie professionnelle... ma prioritĂ© absolue reste le cabinet et les accompagnements individuels que j'y propose. Mon rĂŽle de formatrice aussi. Donc c'est bien Ă©videmment sur ces deux points que j'ai dirigĂ© la trĂšs grande majoritĂ© de mon Ă©nergie sur cette pĂ©riode. Ce qui m'a obligĂ©e Ă  revoir mon rythme sur le reste et Ă  mettre de cĂŽtĂ© certaines choses. Et pour ĂȘtre honnĂȘte, ça n'a pas Ă©tĂ© facile pour moi. En tant que personne qui aime l'ordre, et qui, il faut le dire, a tendance Ă  l'hyper contrĂŽle et au perfectionnisme, mĂȘme si j'ai beaucoup travaillĂ© et progressĂ© sur ces deux points, avancer dans le chaos et devoir renoncer Ă  ce que j'avais soigneusement planifiĂ©, ça reste un vĂ©ritable dĂ©fi. Cela dit, cette pĂ©riode a eu le mĂ©rite de me montrer que j'ai encore une marge de progression sur ce sujet-lĂ . Mais la rĂ©alitĂ©, c'Ă©tait que soit je priorisais et j'acceptais, de mettre certaines choses de cĂŽtĂ©, de faire moins bien entre guillemets que d'habitude, soit je fonçais droit dans le mur. Parce que dans tous les cas, je n'avais simplement pas assez d'Ă©nergie ni de disponibilitĂ© mentale pour tout faire. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je pense que lorsqu'on traverse des situations difficiles, on se retrouve souvent avec un niveau d'Ă©nergie et de disponibilitĂ© qu'ils soient physiques, mentales, Ă©motionnelles, sociales, beaucoup plus faibles que d'habitude, et selon moi, pour deux grandes raisons. La premiĂšre, c'est que traverser un Ă©vĂ©nement ou une pĂ©riode difficile, ça demande Ă©normĂ©ment de ressources. Ça commence par des ressources Ă©motionnelles, parce qu'il faut faire face Ă  ce que l'on ressent, et dĂ©jĂ  ça, c'est beaucoup. Ensuite, selon les circonstances, ça peut aussi... reprĂ©senter une charge mentale importante. Et comme dans la situation que j'ai vĂ©cue, ça peut mĂȘme nĂ©cessiter une disponibilitĂ© physique accrue. Et Ă  cĂŽtĂ© de tout ça, la vie continue, le quotidien est toujours lĂ  avec ses obligations, ses imprĂ©vus, et on fait de notre mieux pour jongler avec tout ça. La deuxiĂšme, c'est lorsqu'on est affectĂ© Ă©motionnellement, mentalement, physiquement, notre capacitĂ© Ă  recharger nos batteries elle diminue, voire mĂȘme elle diminue considĂ©rablement. Ce sont des moments oĂč nos routines habituelles pour se ressourcer, souvent elles ne suffisent pas. Si tant est qu'on a encore la possibilitĂ© de les maintenir, parce que dans certains cas, on n'a mĂȘme pas cette possibilitĂ©-lĂ . Donc on se retrouve Ă  avoir du mal Ă  retrouver un Ă©quilibre et un niveau d'Ă©nergie satisfaisant, mĂȘme en essayant de faire ce qui, d'ordinaire, nous aide Ă  nous sentir mieux. Aussi parce que ce sont des pĂ©riodes oĂč on peut avoir des troubles du sommeil ou un manque d'appĂ©tit, ce qui peut bien Ă©videmment directement affecter notre niveau d'Ă©nergie. Si je rĂ©sume, on dĂ©pense Ă©normĂ©ment d'Ă©nergie pour gĂ©rer la situation tout en ayant une capacitĂ© rĂ©duite Ă  recharger nos batteries. Finalement, ce sont des pĂ©riodes oĂč notre jauge d'Ă©nergie est fortement diminuĂ©e. Et pourtant... il faudrait continuer Ă  tout bien faire comme d'habitude. Vous voyez bien que, humainement parlant, les calculs ne sont pas bons. Dans ces moments-lĂ , c'est tout Ă  fait normal et lĂ©gitime que votre faire de son mieux ne reprĂ©sente, selon les jours, que 10, 20, voire mĂȘme 1% de votre mieux. habituel, moyen, sur le reste de l'annĂ©e. Parce que oui, rappelons-le, notre mieux varie en fonction des jours, dans tous les cas, car il va dĂ©pendre de notre niveau d'Ă©nergie, de notre Ă©tat Ă©motionnel et de bien d'autres facteurs. Au dĂ©but, ce que je suis en train de vous dire, c'est quelque chose que j'avais acceptĂ©. Je me suis dit, ok, lĂ  tu ne peux pas tout gĂ©rer, il y a des choses que tu vas devoir mettre de cĂŽtĂ©, les reporter Ă  plus tard, etc. Ces choses restaient importantes, j'avais cruellement envie d'avancer dessus. Mais ce n'Ă©tait plus la prioritĂ© Ă  ce moment-lĂ . Et puis, petit Ă  petit, la frustration, l'anxiĂ©tĂ© et la culpabilitĂ© ont commencĂ© Ă  s'installer. Je me suis rendu compte que j'avais deux dialogues intĂ©rieurs qui s'affrontaient. Vous savez, un peu comme le petit ange et le petit dĂ©mon sur chaque Ă©paule. Parfois, je me disais, ok, t'as besoin de temps pour toi, pour te reposer, te ressourcer. Tu ne peux pas attendre de toi d'ĂȘtre aussi performante que d'habitude en ce moment, etc. Ça, c'Ă©tait la partie raisonnable, le petit ange qui tenait des propos rassurants et bienveillants. Et Ă  d'autres moments, la culpabilitĂ© et la frustration prenaient le dessus. Et lĂ , c'Ă©tait une autre histoire. Je me parlais d'une façon que je n'oserais jamais employer avec un autre ĂȘtre humain sur cette terre, vraiment. Je pensais Ă  tout ce que j'avais laissĂ© en suspens. Je me focalisais sur ce que je n'avais pas fait, Ă  tel point que je me disais Ă  moi-mĂȘme que j'Ă©tais franchement nulle et qu'il fallait que je me secoue pour rester polie et que de chouiner, ça n'allait pas faire avancer les choses, mĂȘme si, trĂšs objectivement, ce n'Ă©tait pas du tout ce que je faisais. Bref, je pense que vous imaginez trĂšs bien ce petit dĂ©mon en action. DĂ©jĂ , bon, c'est pas trĂšs sympa de se parler comme ça et ça n'arrange absolument rien. Et en plus, ce vĂ©ritable yo-yo Ă©motionnel entre bienveillance d'un cĂŽtĂ© et autocritique acerbe de l'autre, c'est un conflit interne qui est tout simplement Ă©puisant. Et puis, Ă  un moment donnĂ©, je me suis posĂ© une question qui, je pense, est essentielle. Et c'est vraiment ce que je veux partager avec vous aujourd'hui. Est-ce que j'aurais parlĂ© de cette façon Ă  une amie qui vivrait une situation difficile ? Bien Ă©videmment que non. Et je pense que vous non plus. Quand une personne nous dit qu'elle traverse une pĂ©riode difficile, qu'elle est triste, qu'elle est fatiguĂ©e ou qu'elle se sent dĂ©passĂ©e, la premiĂšre chose qu'on lui dirait, ce serait pas Allez, un peu de sĂ©rieux, ça suffit les ouin-ouin, ressaisis-toi. T'as vu tout ce que t'as Ă  faire lĂ  ? Franchement, t'es vraiment nulle de pas gĂ©rer. Je parie que votre rĂ©action serait plutĂŽt de rĂ©conforter et d'encourager cette personne avec des phrases comme C'est normal de te sentir comme ça, tu traverses une pĂ©riode difficile. Tu fais de ton mieux et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Tu fais tellement de choses, pense aussi Ă  te reposer et Ă  prendre soin de toi. Ne sois pas aussi dur envers toi-mĂȘme, tu fais tout ce que tu peux. Alors, la grande question c'est, pourquoi est-ce que notre propre dialogue intĂ©rieur lorsque nous faisons face Ă  des difficultĂ©s, n'est pas de la mĂȘme couleur. Alors oui, souvent c'est liĂ© Ă  notre Ă©ducation, Ă  nos croyances, etc. Mais le rĂ©sultat, c'est qu'on a tendance Ă  ĂȘtre beaucoup plus bienveillant avec les autres qu'avec nous-mĂȘmes, et je m'inclus totalement dans le lot. Pourtant, quoi qu'il arrive, la personne avec qui vous vous rĂ©veillerez tous les matins de votre vie, c'est vous-mĂȘme. La personne avec qui vous passez le plus de temps Ă  dialoguer, mĂȘme si c'est intĂ©rieurement, c'est vous-mĂȘme. Donc, certes, on mĂ©rite d'ĂȘtre traitĂ© avec respect et bienveillance par les autres, et bien sĂ»r, on a besoin du rĂ©confort que les autres peuvent nous offrir, mais avant tout, on mĂ©rite et on a besoin de cette bienveillance de soi Ă  soi. C'est pour ça que cette phrase m'a tant inspirĂ©e. Soyez gentil ou gentille avec vous-mĂȘme, d'autant plus dans les moments difficiles comme on le serait avec nos amis. J'ai conscience que je peux sembler enfoncer des portes ouvertes et que cette phrase peut paraĂźtre un peu naĂŻve et presque trop simple tellement elle semble Ă©vidente. Mais je sais aussi que pour beaucoup d'entre nous, c'est un vrai point de douleur cette histoire ça me rappelle une discussion que j'ai eu avec Nathalie Cour qui est une coach avec qui j'ai eu l'occasion d'animer des confĂ©rences et que j'inviterai volontiers sur ce podcast Nathalie si tu passes par lĂ  un jour on discutait et elle m'a dit quelque chose qui m'a marquĂ©, elle m'a dit parfois dans la vie on a besoin de se faire comme ça, alors bien sĂ»r vous ne voyez pas ce que je fais puisque c'est un podcast mais elle parlait du fait de poser une main sur son Ă©paule ou bien de se caresser doucement l'Ă©paule comme on le ferait pour rĂ©conforter et soutenir un ami. Et c'est exactement ça. C'est important aussi de se poser la main sur sa propre Ă©paule, de se parler et de se traiter avec douceur comme on le ferait avec quelqu'un qu'on aime. Alors voilĂ  ce que je retiens de tout ça. Accordez-vous le droit de ralentir quand c'est nĂ©cessaire. Ralentir, ça ne veut pas dire ne rien faire. Pour moi, c'est essentiel de rester en mouvement, bien Ă©videmment. Mais ralentir, c'est accepter d'adapter son rythme et d'Ă©couter ses besoins. Et ce n'est pas parce qu'on ralentit que le monde s'arrĂȘte de tourner. La vie, ce n'est pas une course. Je dirais plutĂŽt que c'est une danse. Une danse oĂč parfois, on marque une pause, d'autres fois, on se laisse emporter par le rythme. Mais quoi qu'il arrive, on reste en mouvement. Et pour finir, je ne sais pas qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui, mais vous faites de votre mieux, et c'est dĂ©jĂ  beaucoup. Maintenant, je vous pose la question. Est-ce que vous faites preuve de la mĂȘme bienveillance, de la mĂȘme empathie, comprĂ©hension envers vous-mĂȘme que vous en avez envers vos proches ? Ou bien, est-ce que vous ĂȘtes plutĂŽt exigeant, dur avec vous-mĂȘme et dans cette spirale de pression, un peu comme ce petit diablotin qui nous susurre des choses pas trĂšs sympas sur notre Ă©paule ? Venez me le dire en m'envoyant un petit DM sur Instagram, madame-reflexologie, ou bien laissez un commentaire sur Spotify si vous prĂ©fĂ©rez. Encore merci de m'avoir Ă©coutĂ©e et on se retrouve trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode. Prenez soin de vous. Merci d'avoir Ă©coutĂ© en pleine forme, naturellement, jusqu'Ă  la fin. Pour ne rater aucun Ă©pisode, pensez Ă  vous abonner. Et si vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite Ă  mettre 5 Ă©toiles sur votre plateforme d'Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e et Ă  laisser un avis sur Apple Podcast. 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