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En un battement d'aile

Minute Papillon ! La colère est-elle bénéfique face à la crise écologique ?

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03min |19/06/2024
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Description

😠 Nous éprouvons toutes et tous un grand nombre d’émotions à l’égard de la crise écologique. De l’anxiété, de la tristesse. Parfois de la colère.


Jusqu'à présent, la recherche scientifique s’était surtout penchée sur l’étude de l’éco-anxiété (Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver l'épisode consacré à l'éco-anxiété ici : https://podcast.ausha.co/en-un-battement-d-aile/episode-4-comment-apaiser-son-eco-anxiete).

Cela étant, d’autres émotions face à la crise écologique sont également fréquemment rapportées par les citoyen·nes dans leur quotidien, notamment de la tristesse et de la colère.


Une équipe de scientifiques de l’Université catholique de Louvain, menée par Alexandre Heeren, professeur à l’Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain, a donc mené, pendant deux mois, une étude rassemblant une centaine personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.


Alexandre Heeren répond notamment à la question : la colère peut-elle être bénéfique face à la crise écologique ?


Cette étude a été publiée dans la revue scientifique Journal of Anxiety Disorders que vous pouvez retrouver ici : https://www.nature.com/articles/s44220-023-00173-2


Bonne écoute ! 🦋


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Minute papillon Minute papillon

  • Speaker #1

    Nous éprouvons toutes et tous plein d'émotions à l'égard de la crise écologique, de l'anxiété, de la tristesse, parfois de la colère. D'ailleurs, cette colère peut-elle être bénéfique ? C'est la question que nous posons à Alexandre Hirène, professeur en psychologie à l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'Université catholique de Louvain. Il a mené pendant deux mois une étude rassemblant une centaine de personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.

  • Speaker #0

    Alors se poser la question de l'utilité de la colère face à la crise écologique, c'est avant tout se poser la question de la fonction et de l'utilité de nos émotions, et ce même de nos émotions dites négatives, comme la colère, mais aussi la peur, l'anxiété ou la tristesse. Alors je trouve toujours ici assez évoquant de rappeler la racine étymologique du mot émotion, pour bien comprendre la fonction. Émotion, ça vient du latin, et ex movere, et ex andorre de, et movere, se mettre en mouvement. Et on entend tout de suite ici, ben voilà, la fonction hautement mobilisatrice des émotions, qui en fait est quelque chose qui nous met en mouvement, quelque chose qui est en nous, qui va en dehors de nous, qui nous met en mouvement. Et c'est exactement ce qu'est une émotion. C'est quelque chose que nous ressentons et qui va nous pousser à réagir. Et ça c'est vrai pour toutes les émotions que nous ressentons. Et dans le cas de la colère, qu'est-ce qui se passe dans le cas de la colère ? Eh bien la colère c'est une émotion qui est donc négative, on ressent quelque chose à l'extérieur, qui vient menacer en fait nos buts, nos besoins fondamentaux, notre capacité à vivre dignement, donc ça... pour nous, pour nos proches, notre famille, notre communauté, ou au sens plus large du terme, notre clan. Parce qu'effectivement, c'est un mot qui vient de la théologie ici, mais c'est parce que la colère est une émotion que nous ressentons, pas seulement nous les humains, mais qu'en fait nous partageons avec la plupart des mammifères. Donc c'est une émotion qui vient s'activer quand nos besoins fondamentaux sont mis à mal. Et donc ici, qu'est-ce qui va se passer alors ? En fait, on a envie de réagir pour que cette menace soit mise à mal elle-même et que nos besoins fondamentaux ne soient plus mis en danger. Et donc, c'est exactement ce à quoi sert la colère, une émotion qui va nous amener à aller protester, à aller manifester, à aller quelque part dire Stop, non, on ne veut pas ça, sinon ça va nous mettre à mal etc. Et donc, sans surprise, dans la crise écologique, il y a de nombreuses études qui suggèrent les bienfaits de la colère. Il y a de nombreuses études qui documentent le fait que ressentir de la colère face à la crise écologique, face au manque d'action politique, par exemple dans la transition écologique, va nous amener à davantage, au niveau collectif, à changer Ausha. par exemple, ou à les manifester, ou à participer à des activités locales pour pouvoir davantage faciliter la transition. Mais au niveau aussi individuel, en fait, à davantage déclencher, à promouvoir davantage le déploiement de comportements qu'on appelle éco-gestes dans notre quotidien, pour davantage changer notre consommation, changer nos modes de déplacement, etc. Et donc oui, la colère est donc une émotion hautement utile, hautement adaptative face à la crise d'écologie. Minute Papillon

Description

😠 Nous éprouvons toutes et tous un grand nombre d’émotions à l’égard de la crise écologique. De l’anxiété, de la tristesse. Parfois de la colère.


Jusqu'à présent, la recherche scientifique s’était surtout penchée sur l’étude de l’éco-anxiété (Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver l'épisode consacré à l'éco-anxiété ici : https://podcast.ausha.co/en-un-battement-d-aile/episode-4-comment-apaiser-son-eco-anxiete).

Cela étant, d’autres émotions face à la crise écologique sont également fréquemment rapportées par les citoyen·nes dans leur quotidien, notamment de la tristesse et de la colère.


Une équipe de scientifiques de l’Université catholique de Louvain, menée par Alexandre Heeren, professeur à l’Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain, a donc mené, pendant deux mois, une étude rassemblant une centaine personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.


Alexandre Heeren répond notamment à la question : la colère peut-elle être bénéfique face à la crise écologique ?


Cette étude a été publiée dans la revue scientifique Journal of Anxiety Disorders que vous pouvez retrouver ici : https://www.nature.com/articles/s44220-023-00173-2


Bonne écoute ! 🦋


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Minute papillon Minute papillon

  • Speaker #1

    Nous éprouvons toutes et tous plein d'émotions à l'égard de la crise écologique, de l'anxiété, de la tristesse, parfois de la colère. D'ailleurs, cette colère peut-elle être bénéfique ? C'est la question que nous posons à Alexandre Hirène, professeur en psychologie à l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'Université catholique de Louvain. Il a mené pendant deux mois une étude rassemblant une centaine de personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.

  • Speaker #0

    Alors se poser la question de l'utilité de la colère face à la crise écologique, c'est avant tout se poser la question de la fonction et de l'utilité de nos émotions, et ce même de nos émotions dites négatives, comme la colère, mais aussi la peur, l'anxiété ou la tristesse. Alors je trouve toujours ici assez évoquant de rappeler la racine étymologique du mot émotion, pour bien comprendre la fonction. Émotion, ça vient du latin, et ex movere, et ex andorre de, et movere, se mettre en mouvement. Et on entend tout de suite ici, ben voilà, la fonction hautement mobilisatrice des émotions, qui en fait est quelque chose qui nous met en mouvement, quelque chose qui est en nous, qui va en dehors de nous, qui nous met en mouvement. Et c'est exactement ce qu'est une émotion. C'est quelque chose que nous ressentons et qui va nous pousser à réagir. Et ça c'est vrai pour toutes les émotions que nous ressentons. Et dans le cas de la colère, qu'est-ce qui se passe dans le cas de la colère ? Eh bien la colère c'est une émotion qui est donc négative, on ressent quelque chose à l'extérieur, qui vient menacer en fait nos buts, nos besoins fondamentaux, notre capacité à vivre dignement, donc ça... pour nous, pour nos proches, notre famille, notre communauté, ou au sens plus large du terme, notre clan. Parce qu'effectivement, c'est un mot qui vient de la théologie ici, mais c'est parce que la colère est une émotion que nous ressentons, pas seulement nous les humains, mais qu'en fait nous partageons avec la plupart des mammifères. Donc c'est une émotion qui vient s'activer quand nos besoins fondamentaux sont mis à mal. Et donc ici, qu'est-ce qui va se passer alors ? En fait, on a envie de réagir pour que cette menace soit mise à mal elle-même et que nos besoins fondamentaux ne soient plus mis en danger. Et donc, c'est exactement ce à quoi sert la colère, une émotion qui va nous amener à aller protester, à aller manifester, à aller quelque part dire Stop, non, on ne veut pas ça, sinon ça va nous mettre à mal etc. Et donc, sans surprise, dans la crise écologique, il y a de nombreuses études qui suggèrent les bienfaits de la colère. Il y a de nombreuses études qui documentent le fait que ressentir de la colère face à la crise écologique, face au manque d'action politique, par exemple dans la transition écologique, va nous amener à davantage, au niveau collectif, à changer Ausha. par exemple, ou à les manifester, ou à participer à des activités locales pour pouvoir davantage faciliter la transition. Mais au niveau aussi individuel, en fait, à davantage déclencher, à promouvoir davantage le déploiement de comportements qu'on appelle éco-gestes dans notre quotidien, pour davantage changer notre consommation, changer nos modes de déplacement, etc. Et donc oui, la colère est donc une émotion hautement utile, hautement adaptative face à la crise d'écologie. Minute Papillon

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Jusqu'à présent, la recherche scientifique s’était surtout penchée sur l’étude de l’éco-anxiété (Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver l'épisode consacré à l'éco-anxiété ici : https://podcast.ausha.co/en-un-battement-d-aile/episode-4-comment-apaiser-son-eco-anxiete).

Cela étant, d’autres émotions face à la crise écologique sont également fréquemment rapportées par les citoyen·nes dans leur quotidien, notamment de la tristesse et de la colère.


Une équipe de scientifiques de l’Université catholique de Louvain, menée par Alexandre Heeren, professeur à l’Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain, a donc mené, pendant deux mois, une étude rassemblant une centaine personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.


Alexandre Heeren répond notamment à la question : la colère peut-elle être bénéfique face à la crise écologique ?


Cette étude a été publiée dans la revue scientifique Journal of Anxiety Disorders que vous pouvez retrouver ici : https://www.nature.com/articles/s44220-023-00173-2


Bonne écoute ! 🦋


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    Nous éprouvons toutes et tous plein d'émotions à l'égard de la crise écologique, de l'anxiété, de la tristesse, parfois de la colère. D'ailleurs, cette colère peut-elle être bénéfique ? C'est la question que nous posons à Alexandre Hirène, professeur en psychologie à l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'Université catholique de Louvain. Il a mené pendant deux mois une étude rassemblant une centaine de personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.

  • Speaker #0

    Alors se poser la question de l'utilité de la colère face à la crise écologique, c'est avant tout se poser la question de la fonction et de l'utilité de nos émotions, et ce même de nos émotions dites négatives, comme la colère, mais aussi la peur, l'anxiété ou la tristesse. Alors je trouve toujours ici assez évoquant de rappeler la racine étymologique du mot émotion, pour bien comprendre la fonction. Émotion, ça vient du latin, et ex movere, et ex andorre de, et movere, se mettre en mouvement. Et on entend tout de suite ici, ben voilà, la fonction hautement mobilisatrice des émotions, qui en fait est quelque chose qui nous met en mouvement, quelque chose qui est en nous, qui va en dehors de nous, qui nous met en mouvement. Et c'est exactement ce qu'est une émotion. C'est quelque chose que nous ressentons et qui va nous pousser à réagir. Et ça c'est vrai pour toutes les émotions que nous ressentons. Et dans le cas de la colère, qu'est-ce qui se passe dans le cas de la colère ? Eh bien la colère c'est une émotion qui est donc négative, on ressent quelque chose à l'extérieur, qui vient menacer en fait nos buts, nos besoins fondamentaux, notre capacité à vivre dignement, donc ça... pour nous, pour nos proches, notre famille, notre communauté, ou au sens plus large du terme, notre clan. Parce qu'effectivement, c'est un mot qui vient de la théologie ici, mais c'est parce que la colère est une émotion que nous ressentons, pas seulement nous les humains, mais qu'en fait nous partageons avec la plupart des mammifères. Donc c'est une émotion qui vient s'activer quand nos besoins fondamentaux sont mis à mal. Et donc ici, qu'est-ce qui va se passer alors ? En fait, on a envie de réagir pour que cette menace soit mise à mal elle-même et que nos besoins fondamentaux ne soient plus mis en danger. Et donc, c'est exactement ce à quoi sert la colère, une émotion qui va nous amener à aller protester, à aller manifester, à aller quelque part dire Stop, non, on ne veut pas ça, sinon ça va nous mettre à mal etc. Et donc, sans surprise, dans la crise écologique, il y a de nombreuses études qui suggèrent les bienfaits de la colère. Il y a de nombreuses études qui documentent le fait que ressentir de la colère face à la crise écologique, face au manque d'action politique, par exemple dans la transition écologique, va nous amener à davantage, au niveau collectif, à changer Ausha. par exemple, ou à les manifester, ou à participer à des activités locales pour pouvoir davantage faciliter la transition. Mais au niveau aussi individuel, en fait, à davantage déclencher, à promouvoir davantage le déploiement de comportements qu'on appelle éco-gestes dans notre quotidien, pour davantage changer notre consommation, changer nos modes de déplacement, etc. Et donc oui, la colère est donc une émotion hautement utile, hautement adaptative face à la crise d'écologie. Minute Papillon

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😠 Nous éprouvons toutes et tous un grand nombre d’émotions à l’égard de la crise écologique. De l’anxiété, de la tristesse. Parfois de la colère.


Jusqu'à présent, la recherche scientifique s’était surtout penchée sur l’étude de l’éco-anxiété (Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver l'épisode consacré à l'éco-anxiété ici : https://podcast.ausha.co/en-un-battement-d-aile/episode-4-comment-apaiser-son-eco-anxiete).

Cela étant, d’autres émotions face à la crise écologique sont également fréquemment rapportées par les citoyen·nes dans leur quotidien, notamment de la tristesse et de la colère.


Une équipe de scientifiques de l’Université catholique de Louvain, menée par Alexandre Heeren, professeur à l’Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain, a donc mené, pendant deux mois, une étude rassemblant une centaine personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.


Alexandre Heeren répond notamment à la question : la colère peut-elle être bénéfique face à la crise écologique ?


Cette étude a été publiée dans la revue scientifique Journal of Anxiety Disorders que vous pouvez retrouver ici : https://www.nature.com/articles/s44220-023-00173-2


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    Nous éprouvons toutes et tous plein d'émotions à l'égard de la crise écologique, de l'anxiété, de la tristesse, parfois de la colère. D'ailleurs, cette colère peut-elle être bénéfique ? C'est la question que nous posons à Alexandre Hirène, professeur en psychologie à l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'Université catholique de Louvain. Il a mené pendant deux mois une étude rassemblant une centaine de personnes pour comprendre les vertus ou les méfaits de ces trois émotions.

  • Speaker #0

    Alors se poser la question de l'utilité de la colère face à la crise écologique, c'est avant tout se poser la question de la fonction et de l'utilité de nos émotions, et ce même de nos émotions dites négatives, comme la colère, mais aussi la peur, l'anxiété ou la tristesse. Alors je trouve toujours ici assez évoquant de rappeler la racine étymologique du mot émotion, pour bien comprendre la fonction. Émotion, ça vient du latin, et ex movere, et ex andorre de, et movere, se mettre en mouvement. Et on entend tout de suite ici, ben voilà, la fonction hautement mobilisatrice des émotions, qui en fait est quelque chose qui nous met en mouvement, quelque chose qui est en nous, qui va en dehors de nous, qui nous met en mouvement. Et c'est exactement ce qu'est une émotion. C'est quelque chose que nous ressentons et qui va nous pousser à réagir. Et ça c'est vrai pour toutes les émotions que nous ressentons. Et dans le cas de la colère, qu'est-ce qui se passe dans le cas de la colère ? Eh bien la colère c'est une émotion qui est donc négative, on ressent quelque chose à l'extérieur, qui vient menacer en fait nos buts, nos besoins fondamentaux, notre capacité à vivre dignement, donc ça... pour nous, pour nos proches, notre famille, notre communauté, ou au sens plus large du terme, notre clan. Parce qu'effectivement, c'est un mot qui vient de la théologie ici, mais c'est parce que la colère est une émotion que nous ressentons, pas seulement nous les humains, mais qu'en fait nous partageons avec la plupart des mammifères. Donc c'est une émotion qui vient s'activer quand nos besoins fondamentaux sont mis à mal. Et donc ici, qu'est-ce qui va se passer alors ? En fait, on a envie de réagir pour que cette menace soit mise à mal elle-même et que nos besoins fondamentaux ne soient plus mis en danger. Et donc, c'est exactement ce à quoi sert la colère, une émotion qui va nous amener à aller protester, à aller manifester, à aller quelque part dire Stop, non, on ne veut pas ça, sinon ça va nous mettre à mal etc. Et donc, sans surprise, dans la crise écologique, il y a de nombreuses études qui suggèrent les bienfaits de la colère. Il y a de nombreuses études qui documentent le fait que ressentir de la colère face à la crise écologique, face au manque d'action politique, par exemple dans la transition écologique, va nous amener à davantage, au niveau collectif, à changer Ausha. par exemple, ou à les manifester, ou à participer à des activités locales pour pouvoir davantage faciliter la transition. Mais au niveau aussi individuel, en fait, à davantage déclencher, à promouvoir davantage le déploiement de comportements qu'on appelle éco-gestes dans notre quotidien, pour davantage changer notre consommation, changer nos modes de déplacement, etc. Et donc oui, la colère est donc une émotion hautement utile, hautement adaptative face à la crise d'écologie. Minute Papillon

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