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En Bref.... Le podcast du Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications)

La prise en compte des enjeux écologiques et numériques dans les certifications professionnelles

La prise en compte des enjeux écologiques et numériques dans les certifications professionnelles

03min |26/02/2025
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Description

💻 Sous l’impulsion des recommandations européennes, les enjeux de transitions écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. Le Céreq a décidé d’explorer au travers d’une étude, l'intégration de ces enjeux dans les certifications professionnelles. Si elle met en évidence des avancées, notamment en ce qui concerne les compétences numériques, cette étude révèle aussi des disparités dans la manière dont les différents secteurs et ministères intègrent les impératifs de la transition écologique.


🎙️Christian CAMPO, secrétaire de rédaction au Céreq, nous partage en quelques minutes les principaux résultats de cette analyse et ce qu'il faut en retenir.  


📘 La publication complète est à retrouver sur : https://www.cereq.fr/enjeux-transitions-ecologique-numerique-certifications


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, en bref, le podcast du Céreq questionne la prise en compte des enjeux écologiques et numériques dans les certifications professionnelles. Sous l'impulsion des recommandations européennes, les enjeux de transition écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. Le Céreq a décidé d'explorer au travers d'une étude l'intégration de ces enjeux dans les certifications professionnelles. Si elle met en évidence des avancées, notamment en ce qui concerne les compétences numériques, cette étude révèle aussi des disparités dans la manière dont les différents secteurs et ministères intègrent les impératifs de la transition écologique. Premier constat, les certifications professionnelles sont adaptées aux transitions. Entre 2020 et 2024, les commissions professionnelles consultatives interministérielles, les CPCI, ont approuvé la création de plus de 30 certifications de niveau 3 à 6 visant des métiers verts, verdissants ou liés aux technologies numériques. Ces certifications répondent aux besoins exprimés par les secteurs professionnels, notamment dans les domaines du génie écologique et de la maintenance des batteries, ainsi que dans les métiers de la cybersécurité et de l'électronique. Par exemple, pour répondre aux besoins en qualification exprimés par l'Union professionnelle du génie écologique, l'UGPE, Le ministère du Travail et le ministère de l'Agriculture ont respectivement créé un titre professionnel de niveau 3 pour les ouvriers du génie biologique et un certificat de spécialisation de niveau 4 pour les travaux mécanisés du génie biologique. Autre exemple, l'analyse des débats en CPC lors de la rénovation de la filière électronique montre qu'il s'agit aussi de répondre à des enjeux réglementaires, de prendre en compte des stratégies de réindustrialisation de ce secteur ou les questions relatives à la responsabilité sociétale des entreprises, comme la lutte contre l'obsolescence programmée des produits. Dans certains référentiels, les préoccupations environnementales se limitent encore à des mentions générales, sans traduction concrète en compétences ou activités spécifiques. Par exemple, les gestes verts se réduisent au tri des déchets ou à des approches réglementaires. À l'inverse, des référentiels, comme le BTSA Aquaculture, définissent des critères d'évaluation précis, intégrant davantage les enjeux environnementaux, comme la gestion des risques environnementaux ou la conformité aux normes en vigueur. Grâce à un cadre de référence défini par les ministères de l'Éducation et de l'Enseignement supérieurs, les compétences numériques sont mieux identifiées et mieux intégrées dans les référentiels. Ce cadre couvre cinq domaines de compétences, allant de la gestion des données à la protection des informations personnelles. Ces disparités soulignent l'absence d'un cadre de référence commun pour les compétences liées à la transition écologique, contrairement aux compétences numériques. Une situation qui rend complexe l'intégration systématique de ces impératifs dans les certifications professionnelles. En conclusion, face à ces constats, une réflexion s'est engagée sous l'impulsion du Commissariat général au développement durable, le CGDD. En collaboration avec plusieurs ministères et grâce aux travaux du Céreq, un Vademécom sera élaboré d'ici 2025. Cet outil permettra de formaliser une liste de compétences clés liées à la transition écologique, de formuler des recommandations pour harmoniser les référentiels entre les ministères et secteurs d'activité et de mieux accompagner les commissions professionnelles consultatives interministérielles dans l'intégration des enjeux écologiques dans les certifications professionnelles.

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💻 Sous l’impulsion des recommandations européennes, les enjeux de transitions écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. Le Céreq a décidé d’explorer au travers d’une étude, l'intégration de ces enjeux dans les certifications professionnelles. Si elle met en évidence des avancées, notamment en ce qui concerne les compétences numériques, cette étude révèle aussi des disparités dans la manière dont les différents secteurs et ministères intègrent les impératifs de la transition écologique.


🎙️Christian CAMPO, secrétaire de rédaction au Céreq, nous partage en quelques minutes les principaux résultats de cette analyse et ce qu'il faut en retenir.  


📘 La publication complète est à retrouver sur : https://www.cereq.fr/enjeux-transitions-ecologique-numerique-certifications


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    Aujourd'hui, en bref, le podcast du Céreq questionne la prise en compte des enjeux écologiques et numériques dans les certifications professionnelles. Sous l'impulsion des recommandations européennes, les enjeux de transition écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. Le Céreq a décidé d'explorer au travers d'une étude l'intégration de ces enjeux dans les certifications professionnelles. Si elle met en évidence des avancées, notamment en ce qui concerne les compétences numériques, cette étude révèle aussi des disparités dans la manière dont les différents secteurs et ministères intègrent les impératifs de la transition écologique. Premier constat, les certifications professionnelles sont adaptées aux transitions. Entre 2020 et 2024, les commissions professionnelles consultatives interministérielles, les CPCI, ont approuvé la création de plus de 30 certifications de niveau 3 à 6 visant des métiers verts, verdissants ou liés aux technologies numériques. Ces certifications répondent aux besoins exprimés par les secteurs professionnels, notamment dans les domaines du génie écologique et de la maintenance des batteries, ainsi que dans les métiers de la cybersécurité et de l'électronique. Par exemple, pour répondre aux besoins en qualification exprimés par l'Union professionnelle du génie écologique, l'UGPE, Le ministère du Travail et le ministère de l'Agriculture ont respectivement créé un titre professionnel de niveau 3 pour les ouvriers du génie biologique et un certificat de spécialisation de niveau 4 pour les travaux mécanisés du génie biologique. Autre exemple, l'analyse des débats en CPC lors de la rénovation de la filière électronique montre qu'il s'agit aussi de répondre à des enjeux réglementaires, de prendre en compte des stratégies de réindustrialisation de ce secteur ou les questions relatives à la responsabilité sociétale des entreprises, comme la lutte contre l'obsolescence programmée des produits. Dans certains référentiels, les préoccupations environnementales se limitent encore à des mentions générales, sans traduction concrète en compétences ou activités spécifiques. Par exemple, les gestes verts se réduisent au tri des déchets ou à des approches réglementaires. À l'inverse, des référentiels, comme le BTSA Aquaculture, définissent des critères d'évaluation précis, intégrant davantage les enjeux environnementaux, comme la gestion des risques environnementaux ou la conformité aux normes en vigueur. Grâce à un cadre de référence défini par les ministères de l'Éducation et de l'Enseignement supérieurs, les compétences numériques sont mieux identifiées et mieux intégrées dans les référentiels. Ce cadre couvre cinq domaines de compétences, allant de la gestion des données à la protection des informations personnelles. Ces disparités soulignent l'absence d'un cadre de référence commun pour les compétences liées à la transition écologique, contrairement aux compétences numériques. Une situation qui rend complexe l'intégration systématique de ces impératifs dans les certifications professionnelles. En conclusion, face à ces constats, une réflexion s'est engagée sous l'impulsion du Commissariat général au développement durable, le CGDD. En collaboration avec plusieurs ministères et grâce aux travaux du Céreq, un Vademécom sera élaboré d'ici 2025. Cet outil permettra de formaliser une liste de compétences clés liées à la transition écologique, de formuler des recommandations pour harmoniser les référentiels entre les ministères et secteurs d'activité et de mieux accompagner les commissions professionnelles consultatives interministérielles dans l'intégration des enjeux écologiques dans les certifications professionnelles.

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🎙️Christian CAMPO, secrétaire de rédaction au Céreq, nous partage en quelques minutes les principaux résultats de cette analyse et ce qu'il faut en retenir.  


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  • Speaker #0

    Aujourd'hui, en bref, le podcast du Céreq questionne la prise en compte des enjeux écologiques et numériques dans les certifications professionnelles. Sous l'impulsion des recommandations européennes, les enjeux de transition écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. Le Céreq a décidé d'explorer au travers d'une étude l'intégration de ces enjeux dans les certifications professionnelles. Si elle met en évidence des avancées, notamment en ce qui concerne les compétences numériques, cette étude révèle aussi des disparités dans la manière dont les différents secteurs et ministères intègrent les impératifs de la transition écologique. Premier constat, les certifications professionnelles sont adaptées aux transitions. Entre 2020 et 2024, les commissions professionnelles consultatives interministérielles, les CPCI, ont approuvé la création de plus de 30 certifications de niveau 3 à 6 visant des métiers verts, verdissants ou liés aux technologies numériques. Ces certifications répondent aux besoins exprimés par les secteurs professionnels, notamment dans les domaines du génie écologique et de la maintenance des batteries, ainsi que dans les métiers de la cybersécurité et de l'électronique. Par exemple, pour répondre aux besoins en qualification exprimés par l'Union professionnelle du génie écologique, l'UGPE, Le ministère du Travail et le ministère de l'Agriculture ont respectivement créé un titre professionnel de niveau 3 pour les ouvriers du génie biologique et un certificat de spécialisation de niveau 4 pour les travaux mécanisés du génie biologique. Autre exemple, l'analyse des débats en CPC lors de la rénovation de la filière électronique montre qu'il s'agit aussi de répondre à des enjeux réglementaires, de prendre en compte des stratégies de réindustrialisation de ce secteur ou les questions relatives à la responsabilité sociétale des entreprises, comme la lutte contre l'obsolescence programmée des produits. Dans certains référentiels, les préoccupations environnementales se limitent encore à des mentions générales, sans traduction concrète en compétences ou activités spécifiques. Par exemple, les gestes verts se réduisent au tri des déchets ou à des approches réglementaires. À l'inverse, des référentiels, comme le BTSA Aquaculture, définissent des critères d'évaluation précis, intégrant davantage les enjeux environnementaux, comme la gestion des risques environnementaux ou la conformité aux normes en vigueur. Grâce à un cadre de référence défini par les ministères de l'Éducation et de l'Enseignement supérieurs, les compétences numériques sont mieux identifiées et mieux intégrées dans les référentiels. Ce cadre couvre cinq domaines de compétences, allant de la gestion des données à la protection des informations personnelles. Ces disparités soulignent l'absence d'un cadre de référence commun pour les compétences liées à la transition écologique, contrairement aux compétences numériques. Une situation qui rend complexe l'intégration systématique de ces impératifs dans les certifications professionnelles. En conclusion, face à ces constats, une réflexion s'est engagée sous l'impulsion du Commissariat général au développement durable, le CGDD. En collaboration avec plusieurs ministères et grâce aux travaux du Céreq, un Vademécom sera élaboré d'ici 2025. Cet outil permettra de formaliser une liste de compétences clés liées à la transition écologique, de formuler des recommandations pour harmoniser les référentiels entre les ministères et secteurs d'activité et de mieux accompagner les commissions professionnelles consultatives interministérielles dans l'intégration des enjeux écologiques dans les certifications professionnelles.

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