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Enfanter librement sans se faire accoucher

40. J'ai été séquestrée dans une salle d'accouchement

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25min |08/04/2024
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Description

Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher, il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. 

Alors il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. 

Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter.


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Tu peux m’écrire par courriel à info@opaleo.com


Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Délivrance, naissance du placenta

Dilatation du col

Doula

Placenta

Position du bébé

Phase de latence

Sensations de la poussée réflexe

Sages-femmes

Vol de placenta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. Alors, il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter. Bienvenue dans le podcast de Annie Perreur. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici. Tadou Laostéo, Annie Perret. Alors, on ne peut pas arriver directement au moment où j'ai été séquestrée. Bien évidemment, je vais te mettre tout ça en contexte. Ça s'est passé lors d'une naissance qui devait avoir lieu normalement à domicile. C'était une de mes amies, en fait, qui donnait naissance et j'étais son accompagnante. Donc, elle me téléphone pour que je puisse venir la rejoindre. Et très rapidement, les sages-femmes arrivent aussi. Donc, c'était une naissance qui était prévue à domicile. Mon amie avait tout bien installé dans sa maison. Elle avait une piscine d'accouchement qui était là pour pouvoir l'aider pendant le travail. Elle avait installé avec son amoureux un crochet pour qu'elle puisse faire des suspensions juste au-dessus de la piscine. Tout y était. J'arrive et très rapidement, les sages-femmes informent mon amie que ça se passe vraiment bien. que son col est dilaté de façon importante déjà, alors que les contractions n'étaient pas en place depuis très, très longtemps. Donc, on était très contents parce qu'on se disait, Wow, ça a vraiment été vite parce que c'était pour un premier bébé. Mon amie avait déjà des sensations de poussée qu'elle exprimait, puis on l'encourageait finalement à pousser puis à se laisser aller, puisque selon les sages-femmes, elle était déjà à 9 cm. Donc, position de suspension, position installée à quatre pattes en appui sur le lit, beaucoup de positions aussi en accroupi dans la piscine. Et je la tenais finalement par les mains, puis elle se laissait aller en accroupi dans l'eau. C'était vraiment super, on a vraiment passé d'excellents moments pendant cette naissance-là. Et à un moment donné, la sage-femme réexamine mon ami et lui dit, écoute, finalement... Je me suis trompée, le niveau de dilatation n'est pas aussi grand que je pensais. Alors là, j'en profite pour te raconter quelque chose d'important. Quand tu regardes des livres d'anatomie en lien avec la dilatation du col, ce que tu vois, c'est un col qui se dilate de façon complètement symétrique. C'est l'impression qu'on a dans notre tête. On pense que c'est comme ça que ça fonctionne. En réalité, quand le bébé n'est pas placé de façon optimale, et malheureusement, c'était le cas pour cette naissance-là, à l'époque, je n'avais pas malheureusement toutes les connaissances que j'ai aujourd'hui. Donc, mon ami n'avait pas pris soin de la position de son bébé, n'avait pas fait d'exercice préparatoire en lien avec ça, parce qu'on ne savait pas que c'était quelque chose qui était important à faire. Donc, tout ça pour dire, je te vole le punch, sa fille était dans une position qui était... pas idéal. Et là, quand je te dis position qui n'est pas idéale, c'est quand même la tête en bas. Donc, on n'est pas en présence d'un bébé qui a la tête en haut, mais la tête de sa fille n'était pas complètement fléchie. Tu te souviens, on s'en est déjà parlé de l'importance pour que le bébé, la tête prenne un minimum d'espace. On a vraiment besoin que le petit menton soit collé le plus possible sur le thorax du bébé, que sa tête soit bien fléchie. Et lorsque c'est le cas, le bébé prend donc moins d'espace à l'intérieur du bassin et il va présenter le bout de sa tête qui est tout petit, qui va pouvoir doucement entrer dans le col de l'utérus pour pouvoir doucement l'inviter à s'ouvrir. Donc, le bébé en question ne présentait pas le petit bout de sa tête et ce que ça a donné, ça a donné pour le col, quelques difficultés à s'ouvrir parce que dans le fond, c'est comme si ce n'était pas la bonne clé pour la bonne serrure, ce n'était pas bien aligné. Donc le col s'est ouvert, mais de façon asymétrique. Quand la sage-femme a examiné mon amie pour la première fois, elle a senti que le col était fortement dilaté dans la partie antérieure où ses doigts allaient facilement au niveau de la tête du bébé et elle a pris pour acquis que finalement le col était presque dilaté. Mais dans un autre examen, un petit peu plus tard, voyant que les poussées étaient présentes, que les heures avaient passé, mais que malheureusement le bébé ne descendait pas, elle a pris le temps d'aller vraiment derrière la tête du bébé pour être en mesure de sentir tout le temps. tout le col au complet, autant la partie qui est en avant à gauche sur le côté droit qu'en arrière. Et elle s'est rendue compte qu'en arrière de la tête du bébé, il y avait encore une bonne partie de col qui était là, qui persistait. Donc, le col finalement n'était pas à 9 cm parce que le col ne s'était pas ouvert de façon... symétrique. Donc, suite à cette découverte-là, évidemment, ça donne un petit coup de découragement à toutes les personnes présentes et surtout à mon amie qui travaillait déjà depuis plusieurs heures en se disant que la naissance était proche. Et ça, je te dirais, j'ai vu ça à quelques reprises dans des accouchements. Je pense à un autre accouchement. Écoute, je fais une petite parenthèse. Tu sais que j'aime les parenthèses. Un autre accouchement en milieu hospitalier où où on avait dit à ma cliente que son col était complètement dilaté. Écoute, cette femme-là a poussé pendant trois heures de temps, peux-tu le croire ? Et au bout des trois heures de poussée, le gynécologue s'est rendu compte que finalement, le col était seulement à cinq centimètres. Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Donc, d'un commun accord avec les sages-femmes, on décide en fait qu'on va transférer vers le milieu hospitalier de façon à ce qu'elles puissent recevoir une péridurale et de l'aide pour la poursuite des choses. Vois-tu comment c'est intéressant ? Parce que là, on jongle pendant un accouchement avec des éléments qu'on découvre en plein dans l'expérience. Et dans ce cas-ci, c'était une bonne idée de faire un transfert, c'était une bonne idée d'offrir une péridurale à mon amie. Parce qu'effectivement, sa fille avait une position, et ça va être confirmé par la suite, lors de la naissance, avait une position qui était moins idéale, donc des douleurs supplémentaires, une sensation de poussée qui était là trop tôt et compagnie. Donc, toutes les choses dont je te parle dans la préparation au paléo, de façon à bien connaître ces éléments-là pour être en mesure de bien te laisser t'abandonner dans l'expérience et en même temps d'être en mesure d'avoir des capacités. À comprendre qu'est-ce qui se passe, parce que parfois, il arrive que d'accepter de l'aide au niveau médical, ça puisse être une bonne idée quand les choses sont un peu plus compliquées. Donc, on appelle une ambulance et là, je dois te dire que lorsqu'on a un accouchement, une naissance en maison de naissance ou à domicile et qu'on fait un transfert vers le centre hospitalier, Souvent, on va faire appel à une ambulance, mais ce n'est pas dans un contexte urgent. Donc, il ne faut pas que tu dises, oh mon Dieu, ambulance est nécessairement vite, vite, vite. Il n'y a personne qui est en danger dans le contexte dans lequel je suis. Tout le monde va bien, le bébé va bien, la maman va bien. Il s'agit juste d'aller chercher de l'aide parce que c'est un petit peu plus compliqué que ce qu'on aurait espéré. Tout ça pour dire qu'on embarque dans l'ambulance et je suis la personne qui va accompagner mon ami. dans l'ambulance. Et là, il faut que je te dise que moi, j'ai facilement des nausées dans la vie. Je suis quelqu'un qui a beaucoup de difficultés à, par exemple, prendre l'automobile si je ne conduis pas. Je vais facilement avoir mal au cœur. En avion, c'est un peu moins pire, mais il ne faut pas qu'il y ait trop de turbulences, parce que ça va être compliqué pour moi. L'autobus n'est pas tant une option, c'est-à-dire que pour prendre l'autobus, il faut vraiment que je sois complètement obligée, parce que c'est clair que si je ne suis pas en avant, ça va être compliqué. Donc, tout ça pour dire que c'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une ambulance, et je peux te dire que je vais m'en souvenir longtemps. Mon Dieu, que j'ai eu mal au cœur, ça n'avait aucun bon sens. Et j'avais vraiment envie d'être disponible pour mon amie, mais écoute, ça brasse tellement. Et là, je ne le sais pas, si tu m'écoutes et que tu sais pourquoi, les ambulances sont faites comme elles sont faites, c'est-à-dire avec tellement de rebondissements, ça n'a aucun sens. Alors, je ne sais pas pourquoi c'est fait comme ça, j'imagine qu'il doit y avoir une raison. Mais tout ça pour dire que pendant le trajet d'hôpital, qui a quand même été assez long, parce qu'on partait de l'est de la ville pour aller dans l'ouest. Ça a été toute une épopée parce que mon amie continuait à voir s'épouser et moi, j'avais la nausée. Mais bon, on finit par arriver en milieu hospitalier, on va vers une péridurale pour qu'elle puisse être soulagée. Et là, le travail continue, continue à évoluer jusqu'à la naissance de sa belle poupoune, qui effectivement était placée de façon non optimale, c'est-à-dire que sa petite tête avait deux particularités qui rendaient vraiment l'expérience plus difficile. Elle était défléchie, donc le contraire finalement de fléchie, et en plus, elle avait sa petite tête qui était un petit peu en inclinaison. Disons qu'elle prenait plus de place dans le bassin qu'elle aurait dû en prendre de façon optimale. Mais elle arrive au monde, ça se passe super bien, une très très belle naissance. Mon ami est content, son amoureux est content aussi, ils ont vécu un bon moment. Et la petite puce se retrouve sur son ventre, mise en route de l'allaitement, tout va très très bien. Là, la seule chose, c'est que mon amie tenait beaucoup à récupérer son placenta. C'était quelque chose qui était extrêmement important pour elle. Et on n'avait pas idée que ça puisse être une problématique, puisqu'elle devait donner naissance normalement à la maison, avec des sages-femmes. Et que dans ce cas-là, les sages-femmes vont respecter le désir des parents de garder le placenta pour eux. Donc, il n'y a pas de stress par rapport à ça. Mais là, la game avait changé. Là, on était rendus en milieu hospitalier, en plus dans un hôpital qui, comment te dire, n'est pas toujours en pleine capacité de s'adapter aux besoins des parents. On le sait, sur l'île de Montréal, il y a des hôpitaux où la flexibilité fait un petit peu plus partie de leur protocole que d'autres endroits. Bon, c'est comme ça. Donc, on arrive au moment où le placenta est déposé sur le comptoir dans un petit bol de plastique. Et là, mon ami veut récupérer son placenta. Mais là, on sait très bien, tous les trois, que ça ne sera pas possible. C'est-à-dire que si on demande le placenta, c'est sûr que ça va être un non. Certains. Les choses ont changé depuis, mais à ce moment-là, c'était vraiment non négociable. Et le problème, ce qui arrive souvent, c'est que quand on donne naissance en milieu hospitalier et qu'on veut notre placenta et qu'on se retrouve face à une équipe qui ne veut pas nous le donner, mais souvent, ce qui se passe, c'est qu'on nous demande de laisser le placenta pour un petit moment pour pouvoir faire des analyses en nous disant qu'on va nous le redonner. Écoute, c'est exactement ce qui s'est passé à mon premier bébé, donc exactement ça. Et finalement, on ne revoit jamais notre placenta parce qu'il part au laboratoire, il est déposé je ne sais pas où, je ne sais pas comment, mais finalement, jamais le placenta revient vers nous. Et donc, pour mon ami, c'était vraiment important. Là, on discute ensemble, puis on décide que finalement, le placenta, on va le prendre. Le partenaire de mon ami me dit, écoute, on va simplement mettre le placenta dans ta valise puisque toi, tu pars dans quelques minutes. pour chez toi et que nous, on ne peut pas garder le placenta dans notre valise pendant deux jours de temps, le temps qu'on revienne à la maison. Et moi, dans ma tête, je me dis, il y a plusieurs infirmières qui travaillent sur le plancher présentement. Il y en a plusieurs qui sont venues dans la chambre pour pouvoir nettoyer les choses et compagnie. De façon très naïve, je pense que ça va passer comme dans du beurre et qu'il n'y a personne qui va s'inquiéter du placenta. C'est-à-dire, je me dis probablement qu'il y en a une qui va penser que l'autre a ramassé le placenta, puis l'autre va penser que c'est l'autre, puis finalement, ça va passer. Donc, ils installent le placenta dans ma valise à travers ce que j'avais, parce que c'était une valise d'accompagnement à l'accouchement et non pas une valise de voyage. Donc, évidemment, j'avais plein de trucs dans ma valise pour pouvoir accompagner pendant la naissance. C'est un bol qui place à travers les choses. Donc, il faut vraiment que tu vois que c'est un bol qui est hermétique. Donc, évidemment qu'ils n'ont pas pris un placenta comme un morceau de steak pour mettre ça dans ma valise. Là, c'est vraiment dans un bol qui est bien fermé. Et en plus, il y a un sac qui est autour du bol, donc tout va bien. Le placenta est dans ma valise, le bébé continue à téter. Et là, il y a une infirmière qui rentre dans la chambre, qui visiblement s'apprête à prendre le placenta. qui se rendent compte que le placenta n'est pas sur le comptoir comme il devrait l'être, et qui ressort de la chambre. Et là, on se met à entendre les infirmières qui se parlent entre elles en disant, Écoute, est-ce que c'est toi qui as pris le placenta ? Parce que là, je ne trouve pas le placenta. Il est rendu où, le placenta ? Et là, plus on les entend, plus on fait comme, Oh my God ! OK, finalement, peut-être que ça ne passera peut-être pas aussi facilement qu'on pensait. Et donc, la porte finit par s'ouvrir et il y a l'infirmière en chef qui entre dans la pièce avec deux autres infirmières, une toute jeune, une autre un peu plus expérimentée. Elle referme la porte derrière elle et elle se met dans le cadrage de porte, dans le fond, devant la porte. Elle s'adresse à moi et là, c'est très drôle parce que les doux là, finalement. Peu importe ce qui se passe, s'il se passe quelque chose, on est toujours comme les personnes qui, d'office, sont nommées comme étant les responsables. Donc, elle s'adresse à moi et elle me dit, écoute, on cherche le placenta, tu ne sortiras pas d'ici, tu ne sortiras pas de cette chambre tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas trouvé le placenta. Redonne-nous le placenta. Donc, elle prend pour acquis que c'est moi qui ai le placenta, ce qui est tout à fait vrai, évidemment. Tu le sais, je le sais aussi. Mais là, juste petite parenthèse, une doula, ça ne commence pas à se dire dans sa tête, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire de spécial pour pouvoir contrarier le personnel hospitalier ? Moi, ce placenta-là, il n'était pas dans ma valise parce que j'avais envie de me faire un steak en rentrant à la maison. On se comprend. Donc, c'était vraiment une démarche qui était faite par les parents. pour eux. Et moi, je servais, dans le fond, de mule. Je servais de mule pour le placenta. Voilà. Et donc, évidemment, on a commencé par nier sur le fait qu'on n'avait pas le placenta. J'espérais que ça allait finir par passer comme si rien n'était. Alors, évidemment, on a commencé par nier, de dire que non. On n'avait pas le placenta. Et là, l'infirmière en chef a regardé la toute jeune infirmière qui était fort mal à l'aise, je dois te le dire, et lui a dit, je veux que tu ouvres sa valise et tu vas fouiller sa valise. Alors là, moi, complètement figée sur place, incapable de dire, mais là, non, vous n'ouvrirez pas ma valise, ce sont mes choses, vous n'avez pas le droit de fouiller ma valise. J'ai complètement figée et j'ai laissé, imagine-toi donc, la jeune infirmière déposer ma valise au sol, l'ouvrir et commencer à fouiller dans mes choses. Et là, je pourrais te raconter, faire des liens vraiment intéressants. avec tout ce qui est réflexes primitifs et le fait de figer dans ce genre de situation-là. Mais bon, je n'entrerai pas là-dedans, mais si tu fais partie de Paléo Naissance, si je t'accompagne en prénatal et en postnatal, surtout en postnatal pour les réflexes archaïques, tu as déjà entendu parler de ça et donc probablement que déjà tu fais des liens dans ta tête. Je te laisse imaginer la scène. Nous sommes donc tous les six plus le bébé dans cette salle de naissance. Mon amie est encore installée dans le lit avec sa fille sur elle. Le conjoint et moi sommes à côté d'elle. Et donc, il y a les trois infirmières, dont l'infirmière en chef, qui est toujours devant la porte pour m'empêcher de sortir. Évidemment, je n'ai pas fait de tentative, comme dans les films, culbute par en avant pour esquiver, pour pouvoir sortir. Mais bon, toujours est-il que la toute jeune infirmière est accroupie au sol et là, elle se met à vider. à tasser les choses dans ma valise pour tenter de trouver le placenta. Et elle est extrêmement mal à l'aise, et je la comprends d'être mal à l'aise. Tu sais, elle tasse les choses, mais tu vois qu'elle le fait de façon timide, probablement parce que dans sa tête, à ce moment-là, elle se dit, Écoute, qu'est-ce qui se passe ? Évidemment, on est tous un peu dans une situation qui est quand même assez originale. Donc, elle pousse les choses dans la valise, et elle est tellement mal à l'aise et timide de fouiller dans ma valise qu'elle ne trouve pas le placenta. pas le fameux placenta qui pourtant y est. Et donc, elle finit par dire à l'infirmière en chef, le placenta n'est pas là. Et elle referme la valise dans laquelle le placenta est, évidemment. Et là, moi, le stress me prend. Je dois dire, je suis quelqu'un qui se sent claustrophobe très facilement. C'est difficile pour moi d'être dans une pièce fermée et de ne pas avoir d'issue, en tout cas théorique, parce que là, on s'entend que... tu sais, j'aurais pu prendre ma valise puis faire comme, excuse-moi, mais je sors d'ici. Mais j'étais vraiment figée dans l'expérience. Et il faut savoir que je ne suis pas quelqu'un qui aime se chicaner en plus. Parce que, tu sais, si j'avais eu un petit peu plus d'expérience ou un peu plus de chemin de vie, probablement que j'y aurais dit, hey, woman it, là. Mais non, ce n'est pas ce que j'ai fait à ce moment-là. Je suis complètement transparente avec toi. Et donc, je ne me sentais pas bien physiquement d'être dans cette pièce-là et de ressentir la non-possibilité d'en sortir. Je ne me sentais pas bien du tout. Tout ça pour dire que la valise est refermée et que l'infirmière se tourne à nouveau vers moi. Elle est toujours devant la porte et elle me dit, je te rappelle que tant et aussi longtemps que le placenta ne sera pas de retour, tu ne sortiras pas d'ici. et là, bien écoute, on a craqué. Imagine, on a complètement craqué, c'est-à-dire qu'on s'est dit, bon, bien, on va redonner le placenta parce que là, c'est devenu comme une histoire de fou. que finalement, on a réouvert la valise et malheureusement, on a redonné le placenta. Et je te dis malheureusement parce que maintenant, avec le recul, je trouve que ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire, et là, tu vas dire, de voler le placenta ? Non ! Que mon ami ne puisse pas repartir avec le placenta, ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire que c'était son placenta. Et quelques semaines plus tard, je me suis retrouvée dans un souper où il y avait deux polices. Et là, on s'est vraiment bien amusées avec ça, parce que dans les semaines qui ont suivi, j'en ai beaucoup reparlé, parce que ça a été quand même toute une expérience de fou, comme accompagnante à la naissance. J'en ai vécu des expériences vraiment spéciales, et d'ailleurs, dans le courant des prochaines semaines, je vais t'en raconter, parce que j'ai bien entendu. que vous aviez envie que je vous raconte des choses à travers le podcast. Et d'ailleurs, s'il y a des choses que tu aimerais que j'aborde dans le courant des prochaines semaines, ça peut être un sujet aussi, n'hésite pas à me faire un coucou. Ça va vraiment me faire plaisir de mettre ça dans ma programmation pour pouvoir t'en parler. Donc, je reviens à mon souper où il y a deux polices et là, je leur raconte que j'ai été séquestrée dans une chambre d'hôpital et que je me suis vraiment sentie mal là-dedans, que je n'ai pas bien filé. Et puis que... C'est triste parce que finalement, on a abdiqué et que mon ami n'a pas pu récupérer son placenta. Et là, il y en a un des deux qui me dit, Ben voyons, Annie. Pourquoi t'as pas appelé le 911 ? Il dit ça a aucun bon sens. Il y a personne au Québec qui a le droit de te séquestrer dans une pièce, même si tu as volé un placenta. C'est inacceptable. T'aurais dû appeler quelqu'un à ce moment-là pour que des policiers se présentent sur place, pour empêcher ça de se passer. Et là, je lui dis OK, bon, bien, imaginons si j'avais appelé et que ça avait été toi. qui avait pris le cœur. Imagine que tu arrives dans la salle d'accouchement et là, on est là, tous les six, avec le placenta qui est encore caché dans ma valise. Et donc, l'infirmière en chef t'aurait dit, Cette femme a volé un placenta, il faut le retrouver. Qu'est-ce que tu aurais fait ? Alors, il me dit, La première chose que j'aurais fait, c'est que je t'aurais regardé et je t'aurais dit, est-ce que c'est vraiment toi qui as le fameux placenta ? Et là, je lui ai dit, c'est clair que je t'aurais dit, Oui, c'est moi qui l'ai, il est dans ma valise. c'est certain que j'aurais dit la vérité à ce moment-là, et là, je t'aurais demandé de me donner le placenta. Et là, je me serais levée les yeux vers la mère, et je lui aurais dit, est-ce que ce placenta-là sort de votre corps à vous, madame ? Il dit, moi, j'aurais remis le placenta à la maman. Parce qu'en toute logique, quand tu es policier et que tu fais face à ce genre de situation-là, tu dois y aller avec ce qui est logique, ce qui fait du sens. Et le placenta était sorti du corps de ton amie, que moi j'aurais considéré que le placenta lui appartenait et que c'était à elle de décider si elle acceptait de le laisser aller pour des analyses ou pas, que c'était son choix à elle. Donc la morale de cette histoire, c'est qu'il aurait fallu que je demande de l'aide pour qu'on puisse... Faire valoir nos droits en lien avec le placenta que, malheureusement, mon amie n'a pas pu garder. Et j'ai des clientes qui ont vécu ce style d'expérience-là et qui ont encore à ce jour beaucoup de tristesse dans le fait d'avoir perdu leur placenta parce que c'est vrai qu'un placenta peut servir à faire des rituels, peut être transformé pour la maman en post-natale par exemple. On peut enterrer le placenta sous un arbre. pour pouvoir l'honorer, pour pouvoir clôturer l'expérience de la grossesse et de l'accouchement. Il y a plein de façons d'utiliser le placenta et je pense que c'est important, et maintenant c'est le cas, les familles peuvent, dans la majorité des milieux maintenant, partir avec le placenta sans se faire chicaner en lien avec ça, sans qu'il y ait de chichi, et je pense que c'est important parce que ça nous appartient. Ça appartient à la mère qui a créé cet organe extraordinaire et fabuleux, et je pense que c'est important qu'elle puisse avoir l'option de décider comment elle veut que la vie de son placenta se termine et pouvoir décider si elle le laisse sur les lieux de la naissance ou si elle repart avec lui. Au moment où tu écoutes l'épisode, probablement que ça ne sera pas un problématique pour toi. Tu pourrais garder ton placenta normalement puisque les directives ont changé et c'est très bien que ça puisse respecter le désir des parents. La semaine prochaine, je te donne rendez-vous pour une histoire de naissance très inspirante. Un couple qui devait donner naissance en maison de naissance avait des sages-femmes. Et pendant son travail, la maman a changé d'idée. Elle était installée dans son salon, les contractions étaient très fortes, et elle a signifié à son partenaire qu'elle ne bougerait pas de là. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Les sages-femmes ont décidé d'aller la rejoindre. pour pouvoir lui permettre de donner naissance à domicile, même si ce n'était pas le plan au départ. D'ici là, je te propose de venir me rejoindre dans la préparation prénatale, virtuelle, gratuite, les 11 clés pour une naissance facilitée. Si tu veux connaître les meilleures astuces pour te permettre de vivre une fabuleuse expérience, tu y trouveras de fabuleuses clés. Si tu as ton bébé dans ton ventre encore et que tu as envie d'entendre parler du post-natal, ou si ton bébé est carrément arrivé, je te propose de venir me rejoindre dans l'atelier Les super pouvoirs de ton bébé, dans lequel on va parler ensemble des principales clés à mettre en place dans les premiers mois de vie de ton bébé. On va parler ensemble de tête plate, de tummy time, de motricité libre, de réflexes archaïques, du sommeil. Ces deux ateliers sont gratuits. Tu vas simplement aller dans la description de l'épisode. Tu trouveras les liens pour pouvoir t'y inscrire. Je te souhaite donc une magnifique journée et on se retrouve dans le prochain épisode.

Description

Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher, il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. 

Alors il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. 

Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter.


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Ta Doula Ostéo


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Position du bébé

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    Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. Alors, il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter. Bienvenue dans le podcast de Annie Perreur. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici. Tadou Laostéo, Annie Perret. Alors, on ne peut pas arriver directement au moment où j'ai été séquestrée. Bien évidemment, je vais te mettre tout ça en contexte. Ça s'est passé lors d'une naissance qui devait avoir lieu normalement à domicile. C'était une de mes amies, en fait, qui donnait naissance et j'étais son accompagnante. Donc, elle me téléphone pour que je puisse venir la rejoindre. Et très rapidement, les sages-femmes arrivent aussi. Donc, c'était une naissance qui était prévue à domicile. Mon amie avait tout bien installé dans sa maison. Elle avait une piscine d'accouchement qui était là pour pouvoir l'aider pendant le travail. Elle avait installé avec son amoureux un crochet pour qu'elle puisse faire des suspensions juste au-dessus de la piscine. Tout y était. J'arrive et très rapidement, les sages-femmes informent mon amie que ça se passe vraiment bien. que son col est dilaté de façon importante déjà, alors que les contractions n'étaient pas en place depuis très, très longtemps. Donc, on était très contents parce qu'on se disait, Wow, ça a vraiment été vite parce que c'était pour un premier bébé. Mon amie avait déjà des sensations de poussée qu'elle exprimait, puis on l'encourageait finalement à pousser puis à se laisser aller, puisque selon les sages-femmes, elle était déjà à 9 cm. Donc, position de suspension, position installée à quatre pattes en appui sur le lit, beaucoup de positions aussi en accroupi dans la piscine. Et je la tenais finalement par les mains, puis elle se laissait aller en accroupi dans l'eau. C'était vraiment super, on a vraiment passé d'excellents moments pendant cette naissance-là. Et à un moment donné, la sage-femme réexamine mon ami et lui dit, écoute, finalement... Je me suis trompée, le niveau de dilatation n'est pas aussi grand que je pensais. Alors là, j'en profite pour te raconter quelque chose d'important. Quand tu regardes des livres d'anatomie en lien avec la dilatation du col, ce que tu vois, c'est un col qui se dilate de façon complètement symétrique. C'est l'impression qu'on a dans notre tête. On pense que c'est comme ça que ça fonctionne. En réalité, quand le bébé n'est pas placé de façon optimale, et malheureusement, c'était le cas pour cette naissance-là, à l'époque, je n'avais pas malheureusement toutes les connaissances que j'ai aujourd'hui. Donc, mon ami n'avait pas pris soin de la position de son bébé, n'avait pas fait d'exercice préparatoire en lien avec ça, parce qu'on ne savait pas que c'était quelque chose qui était important à faire. Donc, tout ça pour dire, je te vole le punch, sa fille était dans une position qui était... pas idéal. Et là, quand je te dis position qui n'est pas idéale, c'est quand même la tête en bas. Donc, on n'est pas en présence d'un bébé qui a la tête en haut, mais la tête de sa fille n'était pas complètement fléchie. Tu te souviens, on s'en est déjà parlé de l'importance pour que le bébé, la tête prenne un minimum d'espace. On a vraiment besoin que le petit menton soit collé le plus possible sur le thorax du bébé, que sa tête soit bien fléchie. Et lorsque c'est le cas, le bébé prend donc moins d'espace à l'intérieur du bassin et il va présenter le bout de sa tête qui est tout petit, qui va pouvoir doucement entrer dans le col de l'utérus pour pouvoir doucement l'inviter à s'ouvrir. Donc, le bébé en question ne présentait pas le petit bout de sa tête et ce que ça a donné, ça a donné pour le col, quelques difficultés à s'ouvrir parce que dans le fond, c'est comme si ce n'était pas la bonne clé pour la bonne serrure, ce n'était pas bien aligné. Donc le col s'est ouvert, mais de façon asymétrique. Quand la sage-femme a examiné mon amie pour la première fois, elle a senti que le col était fortement dilaté dans la partie antérieure où ses doigts allaient facilement au niveau de la tête du bébé et elle a pris pour acquis que finalement le col était presque dilaté. Mais dans un autre examen, un petit peu plus tard, voyant que les poussées étaient présentes, que les heures avaient passé, mais que malheureusement le bébé ne descendait pas, elle a pris le temps d'aller vraiment derrière la tête du bébé pour être en mesure de sentir tout le temps. tout le col au complet, autant la partie qui est en avant à gauche sur le côté droit qu'en arrière. Et elle s'est rendue compte qu'en arrière de la tête du bébé, il y avait encore une bonne partie de col qui était là, qui persistait. Donc, le col finalement n'était pas à 9 cm parce que le col ne s'était pas ouvert de façon... symétrique. Donc, suite à cette découverte-là, évidemment, ça donne un petit coup de découragement à toutes les personnes présentes et surtout à mon amie qui travaillait déjà depuis plusieurs heures en se disant que la naissance était proche. Et ça, je te dirais, j'ai vu ça à quelques reprises dans des accouchements. Je pense à un autre accouchement. Écoute, je fais une petite parenthèse. Tu sais que j'aime les parenthèses. Un autre accouchement en milieu hospitalier où où on avait dit à ma cliente que son col était complètement dilaté. Écoute, cette femme-là a poussé pendant trois heures de temps, peux-tu le croire ? Et au bout des trois heures de poussée, le gynécologue s'est rendu compte que finalement, le col était seulement à cinq centimètres. Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Donc, d'un commun accord avec les sages-femmes, on décide en fait qu'on va transférer vers le milieu hospitalier de façon à ce qu'elles puissent recevoir une péridurale et de l'aide pour la poursuite des choses. Vois-tu comment c'est intéressant ? Parce que là, on jongle pendant un accouchement avec des éléments qu'on découvre en plein dans l'expérience. Et dans ce cas-ci, c'était une bonne idée de faire un transfert, c'était une bonne idée d'offrir une péridurale à mon amie. Parce qu'effectivement, sa fille avait une position, et ça va être confirmé par la suite, lors de la naissance, avait une position qui était moins idéale, donc des douleurs supplémentaires, une sensation de poussée qui était là trop tôt et compagnie. Donc, toutes les choses dont je te parle dans la préparation au paléo, de façon à bien connaître ces éléments-là pour être en mesure de bien te laisser t'abandonner dans l'expérience et en même temps d'être en mesure d'avoir des capacités. À comprendre qu'est-ce qui se passe, parce que parfois, il arrive que d'accepter de l'aide au niveau médical, ça puisse être une bonne idée quand les choses sont un peu plus compliquées. Donc, on appelle une ambulance et là, je dois te dire que lorsqu'on a un accouchement, une naissance en maison de naissance ou à domicile et qu'on fait un transfert vers le centre hospitalier, Souvent, on va faire appel à une ambulance, mais ce n'est pas dans un contexte urgent. Donc, il ne faut pas que tu dises, oh mon Dieu, ambulance est nécessairement vite, vite, vite. Il n'y a personne qui est en danger dans le contexte dans lequel je suis. Tout le monde va bien, le bébé va bien, la maman va bien. Il s'agit juste d'aller chercher de l'aide parce que c'est un petit peu plus compliqué que ce qu'on aurait espéré. Tout ça pour dire qu'on embarque dans l'ambulance et je suis la personne qui va accompagner mon ami. dans l'ambulance. Et là, il faut que je te dise que moi, j'ai facilement des nausées dans la vie. Je suis quelqu'un qui a beaucoup de difficultés à, par exemple, prendre l'automobile si je ne conduis pas. Je vais facilement avoir mal au cœur. En avion, c'est un peu moins pire, mais il ne faut pas qu'il y ait trop de turbulences, parce que ça va être compliqué pour moi. L'autobus n'est pas tant une option, c'est-à-dire que pour prendre l'autobus, il faut vraiment que je sois complètement obligée, parce que c'est clair que si je ne suis pas en avant, ça va être compliqué. Donc, tout ça pour dire que c'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une ambulance, et je peux te dire que je vais m'en souvenir longtemps. Mon Dieu, que j'ai eu mal au cœur, ça n'avait aucun bon sens. Et j'avais vraiment envie d'être disponible pour mon amie, mais écoute, ça brasse tellement. Et là, je ne le sais pas, si tu m'écoutes et que tu sais pourquoi, les ambulances sont faites comme elles sont faites, c'est-à-dire avec tellement de rebondissements, ça n'a aucun sens. Alors, je ne sais pas pourquoi c'est fait comme ça, j'imagine qu'il doit y avoir une raison. Mais tout ça pour dire que pendant le trajet d'hôpital, qui a quand même été assez long, parce qu'on partait de l'est de la ville pour aller dans l'ouest. Ça a été toute une épopée parce que mon amie continuait à voir s'épouser et moi, j'avais la nausée. Mais bon, on finit par arriver en milieu hospitalier, on va vers une péridurale pour qu'elle puisse être soulagée. Et là, le travail continue, continue à évoluer jusqu'à la naissance de sa belle poupoune, qui effectivement était placée de façon non optimale, c'est-à-dire que sa petite tête avait deux particularités qui rendaient vraiment l'expérience plus difficile. Elle était défléchie, donc le contraire finalement de fléchie, et en plus, elle avait sa petite tête qui était un petit peu en inclinaison. Disons qu'elle prenait plus de place dans le bassin qu'elle aurait dû en prendre de façon optimale. Mais elle arrive au monde, ça se passe super bien, une très très belle naissance. Mon ami est content, son amoureux est content aussi, ils ont vécu un bon moment. Et la petite puce se retrouve sur son ventre, mise en route de l'allaitement, tout va très très bien. Là, la seule chose, c'est que mon amie tenait beaucoup à récupérer son placenta. C'était quelque chose qui était extrêmement important pour elle. Et on n'avait pas idée que ça puisse être une problématique, puisqu'elle devait donner naissance normalement à la maison, avec des sages-femmes. Et que dans ce cas-là, les sages-femmes vont respecter le désir des parents de garder le placenta pour eux. Donc, il n'y a pas de stress par rapport à ça. Mais là, la game avait changé. Là, on était rendus en milieu hospitalier, en plus dans un hôpital qui, comment te dire, n'est pas toujours en pleine capacité de s'adapter aux besoins des parents. On le sait, sur l'île de Montréal, il y a des hôpitaux où la flexibilité fait un petit peu plus partie de leur protocole que d'autres endroits. Bon, c'est comme ça. Donc, on arrive au moment où le placenta est déposé sur le comptoir dans un petit bol de plastique. Et là, mon ami veut récupérer son placenta. Mais là, on sait très bien, tous les trois, que ça ne sera pas possible. C'est-à-dire que si on demande le placenta, c'est sûr que ça va être un non. Certains. Les choses ont changé depuis, mais à ce moment-là, c'était vraiment non négociable. Et le problème, ce qui arrive souvent, c'est que quand on donne naissance en milieu hospitalier et qu'on veut notre placenta et qu'on se retrouve face à une équipe qui ne veut pas nous le donner, mais souvent, ce qui se passe, c'est qu'on nous demande de laisser le placenta pour un petit moment pour pouvoir faire des analyses en nous disant qu'on va nous le redonner. Écoute, c'est exactement ce qui s'est passé à mon premier bébé, donc exactement ça. Et finalement, on ne revoit jamais notre placenta parce qu'il part au laboratoire, il est déposé je ne sais pas où, je ne sais pas comment, mais finalement, jamais le placenta revient vers nous. Et donc, pour mon ami, c'était vraiment important. Là, on discute ensemble, puis on décide que finalement, le placenta, on va le prendre. Le partenaire de mon ami me dit, écoute, on va simplement mettre le placenta dans ta valise puisque toi, tu pars dans quelques minutes. pour chez toi et que nous, on ne peut pas garder le placenta dans notre valise pendant deux jours de temps, le temps qu'on revienne à la maison. Et moi, dans ma tête, je me dis, il y a plusieurs infirmières qui travaillent sur le plancher présentement. Il y en a plusieurs qui sont venues dans la chambre pour pouvoir nettoyer les choses et compagnie. De façon très naïve, je pense que ça va passer comme dans du beurre et qu'il n'y a personne qui va s'inquiéter du placenta. C'est-à-dire, je me dis probablement qu'il y en a une qui va penser que l'autre a ramassé le placenta, puis l'autre va penser que c'est l'autre, puis finalement, ça va passer. Donc, ils installent le placenta dans ma valise à travers ce que j'avais, parce que c'était une valise d'accompagnement à l'accouchement et non pas une valise de voyage. Donc, évidemment, j'avais plein de trucs dans ma valise pour pouvoir accompagner pendant la naissance. C'est un bol qui place à travers les choses. Donc, il faut vraiment que tu vois que c'est un bol qui est hermétique. Donc, évidemment qu'ils n'ont pas pris un placenta comme un morceau de steak pour mettre ça dans ma valise. Là, c'est vraiment dans un bol qui est bien fermé. Et en plus, il y a un sac qui est autour du bol, donc tout va bien. Le placenta est dans ma valise, le bébé continue à téter. Et là, il y a une infirmière qui rentre dans la chambre, qui visiblement s'apprête à prendre le placenta. qui se rendent compte que le placenta n'est pas sur le comptoir comme il devrait l'être, et qui ressort de la chambre. Et là, on se met à entendre les infirmières qui se parlent entre elles en disant, Écoute, est-ce que c'est toi qui as pris le placenta ? Parce que là, je ne trouve pas le placenta. Il est rendu où, le placenta ? Et là, plus on les entend, plus on fait comme, Oh my God ! OK, finalement, peut-être que ça ne passera peut-être pas aussi facilement qu'on pensait. Et donc, la porte finit par s'ouvrir et il y a l'infirmière en chef qui entre dans la pièce avec deux autres infirmières, une toute jeune, une autre un peu plus expérimentée. Elle referme la porte derrière elle et elle se met dans le cadrage de porte, dans le fond, devant la porte. Elle s'adresse à moi et là, c'est très drôle parce que les doux là, finalement. Peu importe ce qui se passe, s'il se passe quelque chose, on est toujours comme les personnes qui, d'office, sont nommées comme étant les responsables. Donc, elle s'adresse à moi et elle me dit, écoute, on cherche le placenta, tu ne sortiras pas d'ici, tu ne sortiras pas de cette chambre tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas trouvé le placenta. Redonne-nous le placenta. Donc, elle prend pour acquis que c'est moi qui ai le placenta, ce qui est tout à fait vrai, évidemment. Tu le sais, je le sais aussi. Mais là, juste petite parenthèse, une doula, ça ne commence pas à se dire dans sa tête, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire de spécial pour pouvoir contrarier le personnel hospitalier ? Moi, ce placenta-là, il n'était pas dans ma valise parce que j'avais envie de me faire un steak en rentrant à la maison. On se comprend. Donc, c'était vraiment une démarche qui était faite par les parents. pour eux. Et moi, je servais, dans le fond, de mule. Je servais de mule pour le placenta. Voilà. Et donc, évidemment, on a commencé par nier sur le fait qu'on n'avait pas le placenta. J'espérais que ça allait finir par passer comme si rien n'était. Alors, évidemment, on a commencé par nier, de dire que non. On n'avait pas le placenta. Et là, l'infirmière en chef a regardé la toute jeune infirmière qui était fort mal à l'aise, je dois te le dire, et lui a dit, je veux que tu ouvres sa valise et tu vas fouiller sa valise. Alors là, moi, complètement figée sur place, incapable de dire, mais là, non, vous n'ouvrirez pas ma valise, ce sont mes choses, vous n'avez pas le droit de fouiller ma valise. J'ai complètement figée et j'ai laissé, imagine-toi donc, la jeune infirmière déposer ma valise au sol, l'ouvrir et commencer à fouiller dans mes choses. Et là, je pourrais te raconter, faire des liens vraiment intéressants. avec tout ce qui est réflexes primitifs et le fait de figer dans ce genre de situation-là. Mais bon, je n'entrerai pas là-dedans, mais si tu fais partie de Paléo Naissance, si je t'accompagne en prénatal et en postnatal, surtout en postnatal pour les réflexes archaïques, tu as déjà entendu parler de ça et donc probablement que déjà tu fais des liens dans ta tête. Je te laisse imaginer la scène. Nous sommes donc tous les six plus le bébé dans cette salle de naissance. Mon amie est encore installée dans le lit avec sa fille sur elle. Le conjoint et moi sommes à côté d'elle. Et donc, il y a les trois infirmières, dont l'infirmière en chef, qui est toujours devant la porte pour m'empêcher de sortir. Évidemment, je n'ai pas fait de tentative, comme dans les films, culbute par en avant pour esquiver, pour pouvoir sortir. Mais bon, toujours est-il que la toute jeune infirmière est accroupie au sol et là, elle se met à vider. à tasser les choses dans ma valise pour tenter de trouver le placenta. Et elle est extrêmement mal à l'aise, et je la comprends d'être mal à l'aise. Tu sais, elle tasse les choses, mais tu vois qu'elle le fait de façon timide, probablement parce que dans sa tête, à ce moment-là, elle se dit, Écoute, qu'est-ce qui se passe ? Évidemment, on est tous un peu dans une situation qui est quand même assez originale. Donc, elle pousse les choses dans la valise, et elle est tellement mal à l'aise et timide de fouiller dans ma valise qu'elle ne trouve pas le placenta. pas le fameux placenta qui pourtant y est. Et donc, elle finit par dire à l'infirmière en chef, le placenta n'est pas là. Et elle referme la valise dans laquelle le placenta est, évidemment. Et là, moi, le stress me prend. Je dois dire, je suis quelqu'un qui se sent claustrophobe très facilement. C'est difficile pour moi d'être dans une pièce fermée et de ne pas avoir d'issue, en tout cas théorique, parce que là, on s'entend que... tu sais, j'aurais pu prendre ma valise puis faire comme, excuse-moi, mais je sors d'ici. Mais j'étais vraiment figée dans l'expérience. Et il faut savoir que je ne suis pas quelqu'un qui aime se chicaner en plus. Parce que, tu sais, si j'avais eu un petit peu plus d'expérience ou un peu plus de chemin de vie, probablement que j'y aurais dit, hey, woman it, là. Mais non, ce n'est pas ce que j'ai fait à ce moment-là. Je suis complètement transparente avec toi. Et donc, je ne me sentais pas bien physiquement d'être dans cette pièce-là et de ressentir la non-possibilité d'en sortir. Je ne me sentais pas bien du tout. Tout ça pour dire que la valise est refermée et que l'infirmière se tourne à nouveau vers moi. Elle est toujours devant la porte et elle me dit, je te rappelle que tant et aussi longtemps que le placenta ne sera pas de retour, tu ne sortiras pas d'ici. et là, bien écoute, on a craqué. Imagine, on a complètement craqué, c'est-à-dire qu'on s'est dit, bon, bien, on va redonner le placenta parce que là, c'est devenu comme une histoire de fou. que finalement, on a réouvert la valise et malheureusement, on a redonné le placenta. Et je te dis malheureusement parce que maintenant, avec le recul, je trouve que ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire, et là, tu vas dire, de voler le placenta ? Non ! Que mon ami ne puisse pas repartir avec le placenta, ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire que c'était son placenta. Et quelques semaines plus tard, je me suis retrouvée dans un souper où il y avait deux polices. Et là, on s'est vraiment bien amusées avec ça, parce que dans les semaines qui ont suivi, j'en ai beaucoup reparlé, parce que ça a été quand même toute une expérience de fou, comme accompagnante à la naissance. J'en ai vécu des expériences vraiment spéciales, et d'ailleurs, dans le courant des prochaines semaines, je vais t'en raconter, parce que j'ai bien entendu. que vous aviez envie que je vous raconte des choses à travers le podcast. Et d'ailleurs, s'il y a des choses que tu aimerais que j'aborde dans le courant des prochaines semaines, ça peut être un sujet aussi, n'hésite pas à me faire un coucou. Ça va vraiment me faire plaisir de mettre ça dans ma programmation pour pouvoir t'en parler. Donc, je reviens à mon souper où il y a deux polices et là, je leur raconte que j'ai été séquestrée dans une chambre d'hôpital et que je me suis vraiment sentie mal là-dedans, que je n'ai pas bien filé. Et puis que... C'est triste parce que finalement, on a abdiqué et que mon ami n'a pas pu récupérer son placenta. Et là, il y en a un des deux qui me dit, Ben voyons, Annie. Pourquoi t'as pas appelé le 911 ? Il dit ça a aucun bon sens. Il y a personne au Québec qui a le droit de te séquestrer dans une pièce, même si tu as volé un placenta. C'est inacceptable. T'aurais dû appeler quelqu'un à ce moment-là pour que des policiers se présentent sur place, pour empêcher ça de se passer. Et là, je lui dis OK, bon, bien, imaginons si j'avais appelé et que ça avait été toi. qui avait pris le cœur. Imagine que tu arrives dans la salle d'accouchement et là, on est là, tous les six, avec le placenta qui est encore caché dans ma valise. Et donc, l'infirmière en chef t'aurait dit, Cette femme a volé un placenta, il faut le retrouver. Qu'est-ce que tu aurais fait ? Alors, il me dit, La première chose que j'aurais fait, c'est que je t'aurais regardé et je t'aurais dit, est-ce que c'est vraiment toi qui as le fameux placenta ? Et là, je lui ai dit, c'est clair que je t'aurais dit, Oui, c'est moi qui l'ai, il est dans ma valise. c'est certain que j'aurais dit la vérité à ce moment-là, et là, je t'aurais demandé de me donner le placenta. Et là, je me serais levée les yeux vers la mère, et je lui aurais dit, est-ce que ce placenta-là sort de votre corps à vous, madame ? Il dit, moi, j'aurais remis le placenta à la maman. Parce qu'en toute logique, quand tu es policier et que tu fais face à ce genre de situation-là, tu dois y aller avec ce qui est logique, ce qui fait du sens. Et le placenta était sorti du corps de ton amie, que moi j'aurais considéré que le placenta lui appartenait et que c'était à elle de décider si elle acceptait de le laisser aller pour des analyses ou pas, que c'était son choix à elle. Donc la morale de cette histoire, c'est qu'il aurait fallu que je demande de l'aide pour qu'on puisse... Faire valoir nos droits en lien avec le placenta que, malheureusement, mon amie n'a pas pu garder. Et j'ai des clientes qui ont vécu ce style d'expérience-là et qui ont encore à ce jour beaucoup de tristesse dans le fait d'avoir perdu leur placenta parce que c'est vrai qu'un placenta peut servir à faire des rituels, peut être transformé pour la maman en post-natale par exemple. On peut enterrer le placenta sous un arbre. pour pouvoir l'honorer, pour pouvoir clôturer l'expérience de la grossesse et de l'accouchement. Il y a plein de façons d'utiliser le placenta et je pense que c'est important, et maintenant c'est le cas, les familles peuvent, dans la majorité des milieux maintenant, partir avec le placenta sans se faire chicaner en lien avec ça, sans qu'il y ait de chichi, et je pense que c'est important parce que ça nous appartient. Ça appartient à la mère qui a créé cet organe extraordinaire et fabuleux, et je pense que c'est important qu'elle puisse avoir l'option de décider comment elle veut que la vie de son placenta se termine et pouvoir décider si elle le laisse sur les lieux de la naissance ou si elle repart avec lui. Au moment où tu écoutes l'épisode, probablement que ça ne sera pas un problématique pour toi. Tu pourrais garder ton placenta normalement puisque les directives ont changé et c'est très bien que ça puisse respecter le désir des parents. La semaine prochaine, je te donne rendez-vous pour une histoire de naissance très inspirante. Un couple qui devait donner naissance en maison de naissance avait des sages-femmes. Et pendant son travail, la maman a changé d'idée. Elle était installée dans son salon, les contractions étaient très fortes, et elle a signifié à son partenaire qu'elle ne bougerait pas de là. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Les sages-femmes ont décidé d'aller la rejoindre. pour pouvoir lui permettre de donner naissance à domicile, même si ce n'était pas le plan au départ. D'ici là, je te propose de venir me rejoindre dans la préparation prénatale, virtuelle, gratuite, les 11 clés pour une naissance facilitée. Si tu veux connaître les meilleures astuces pour te permettre de vivre une fabuleuse expérience, tu y trouveras de fabuleuses clés. Si tu as ton bébé dans ton ventre encore et que tu as envie d'entendre parler du post-natal, ou si ton bébé est carrément arrivé, je te propose de venir me rejoindre dans l'atelier Les super pouvoirs de ton bébé, dans lequel on va parler ensemble des principales clés à mettre en place dans les premiers mois de vie de ton bébé. On va parler ensemble de tête plate, de tummy time, de motricité libre, de réflexes archaïques, du sommeil. Ces deux ateliers sont gratuits. Tu vas simplement aller dans la description de l'épisode. Tu trouveras les liens pour pouvoir t'y inscrire. Je te souhaite donc une magnifique journée et on se retrouve dans le prochain épisode.

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Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher, il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. 

Alors il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. 

Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter.


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Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Délivrance, naissance du placenta

Dilatation du col

Doula

Placenta

Position du bébé

Phase de latence

Sensations de la poussée réflexe

Sages-femmes

Vol de placenta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. Alors, il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter. Bienvenue dans le podcast de Annie Perreur. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici. Tadou Laostéo, Annie Perret. Alors, on ne peut pas arriver directement au moment où j'ai été séquestrée. Bien évidemment, je vais te mettre tout ça en contexte. Ça s'est passé lors d'une naissance qui devait avoir lieu normalement à domicile. C'était une de mes amies, en fait, qui donnait naissance et j'étais son accompagnante. Donc, elle me téléphone pour que je puisse venir la rejoindre. Et très rapidement, les sages-femmes arrivent aussi. Donc, c'était une naissance qui était prévue à domicile. Mon amie avait tout bien installé dans sa maison. Elle avait une piscine d'accouchement qui était là pour pouvoir l'aider pendant le travail. Elle avait installé avec son amoureux un crochet pour qu'elle puisse faire des suspensions juste au-dessus de la piscine. Tout y était. J'arrive et très rapidement, les sages-femmes informent mon amie que ça se passe vraiment bien. que son col est dilaté de façon importante déjà, alors que les contractions n'étaient pas en place depuis très, très longtemps. Donc, on était très contents parce qu'on se disait, Wow, ça a vraiment été vite parce que c'était pour un premier bébé. Mon amie avait déjà des sensations de poussée qu'elle exprimait, puis on l'encourageait finalement à pousser puis à se laisser aller, puisque selon les sages-femmes, elle était déjà à 9 cm. Donc, position de suspension, position installée à quatre pattes en appui sur le lit, beaucoup de positions aussi en accroupi dans la piscine. Et je la tenais finalement par les mains, puis elle se laissait aller en accroupi dans l'eau. C'était vraiment super, on a vraiment passé d'excellents moments pendant cette naissance-là. Et à un moment donné, la sage-femme réexamine mon ami et lui dit, écoute, finalement... Je me suis trompée, le niveau de dilatation n'est pas aussi grand que je pensais. Alors là, j'en profite pour te raconter quelque chose d'important. Quand tu regardes des livres d'anatomie en lien avec la dilatation du col, ce que tu vois, c'est un col qui se dilate de façon complètement symétrique. C'est l'impression qu'on a dans notre tête. On pense que c'est comme ça que ça fonctionne. En réalité, quand le bébé n'est pas placé de façon optimale, et malheureusement, c'était le cas pour cette naissance-là, à l'époque, je n'avais pas malheureusement toutes les connaissances que j'ai aujourd'hui. Donc, mon ami n'avait pas pris soin de la position de son bébé, n'avait pas fait d'exercice préparatoire en lien avec ça, parce qu'on ne savait pas que c'était quelque chose qui était important à faire. Donc, tout ça pour dire, je te vole le punch, sa fille était dans une position qui était... pas idéal. Et là, quand je te dis position qui n'est pas idéale, c'est quand même la tête en bas. Donc, on n'est pas en présence d'un bébé qui a la tête en haut, mais la tête de sa fille n'était pas complètement fléchie. Tu te souviens, on s'en est déjà parlé de l'importance pour que le bébé, la tête prenne un minimum d'espace. On a vraiment besoin que le petit menton soit collé le plus possible sur le thorax du bébé, que sa tête soit bien fléchie. Et lorsque c'est le cas, le bébé prend donc moins d'espace à l'intérieur du bassin et il va présenter le bout de sa tête qui est tout petit, qui va pouvoir doucement entrer dans le col de l'utérus pour pouvoir doucement l'inviter à s'ouvrir. Donc, le bébé en question ne présentait pas le petit bout de sa tête et ce que ça a donné, ça a donné pour le col, quelques difficultés à s'ouvrir parce que dans le fond, c'est comme si ce n'était pas la bonne clé pour la bonne serrure, ce n'était pas bien aligné. Donc le col s'est ouvert, mais de façon asymétrique. Quand la sage-femme a examiné mon amie pour la première fois, elle a senti que le col était fortement dilaté dans la partie antérieure où ses doigts allaient facilement au niveau de la tête du bébé et elle a pris pour acquis que finalement le col était presque dilaté. Mais dans un autre examen, un petit peu plus tard, voyant que les poussées étaient présentes, que les heures avaient passé, mais que malheureusement le bébé ne descendait pas, elle a pris le temps d'aller vraiment derrière la tête du bébé pour être en mesure de sentir tout le temps. tout le col au complet, autant la partie qui est en avant à gauche sur le côté droit qu'en arrière. Et elle s'est rendue compte qu'en arrière de la tête du bébé, il y avait encore une bonne partie de col qui était là, qui persistait. Donc, le col finalement n'était pas à 9 cm parce que le col ne s'était pas ouvert de façon... symétrique. Donc, suite à cette découverte-là, évidemment, ça donne un petit coup de découragement à toutes les personnes présentes et surtout à mon amie qui travaillait déjà depuis plusieurs heures en se disant que la naissance était proche. Et ça, je te dirais, j'ai vu ça à quelques reprises dans des accouchements. Je pense à un autre accouchement. Écoute, je fais une petite parenthèse. Tu sais que j'aime les parenthèses. Un autre accouchement en milieu hospitalier où où on avait dit à ma cliente que son col était complètement dilaté. Écoute, cette femme-là a poussé pendant trois heures de temps, peux-tu le croire ? Et au bout des trois heures de poussée, le gynécologue s'est rendu compte que finalement, le col était seulement à cinq centimètres. Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Donc, d'un commun accord avec les sages-femmes, on décide en fait qu'on va transférer vers le milieu hospitalier de façon à ce qu'elles puissent recevoir une péridurale et de l'aide pour la poursuite des choses. Vois-tu comment c'est intéressant ? Parce que là, on jongle pendant un accouchement avec des éléments qu'on découvre en plein dans l'expérience. Et dans ce cas-ci, c'était une bonne idée de faire un transfert, c'était une bonne idée d'offrir une péridurale à mon amie. Parce qu'effectivement, sa fille avait une position, et ça va être confirmé par la suite, lors de la naissance, avait une position qui était moins idéale, donc des douleurs supplémentaires, une sensation de poussée qui était là trop tôt et compagnie. Donc, toutes les choses dont je te parle dans la préparation au paléo, de façon à bien connaître ces éléments-là pour être en mesure de bien te laisser t'abandonner dans l'expérience et en même temps d'être en mesure d'avoir des capacités. À comprendre qu'est-ce qui se passe, parce que parfois, il arrive que d'accepter de l'aide au niveau médical, ça puisse être une bonne idée quand les choses sont un peu plus compliquées. Donc, on appelle une ambulance et là, je dois te dire que lorsqu'on a un accouchement, une naissance en maison de naissance ou à domicile et qu'on fait un transfert vers le centre hospitalier, Souvent, on va faire appel à une ambulance, mais ce n'est pas dans un contexte urgent. Donc, il ne faut pas que tu dises, oh mon Dieu, ambulance est nécessairement vite, vite, vite. Il n'y a personne qui est en danger dans le contexte dans lequel je suis. Tout le monde va bien, le bébé va bien, la maman va bien. Il s'agit juste d'aller chercher de l'aide parce que c'est un petit peu plus compliqué que ce qu'on aurait espéré. Tout ça pour dire qu'on embarque dans l'ambulance et je suis la personne qui va accompagner mon ami. dans l'ambulance. Et là, il faut que je te dise que moi, j'ai facilement des nausées dans la vie. Je suis quelqu'un qui a beaucoup de difficultés à, par exemple, prendre l'automobile si je ne conduis pas. Je vais facilement avoir mal au cœur. En avion, c'est un peu moins pire, mais il ne faut pas qu'il y ait trop de turbulences, parce que ça va être compliqué pour moi. L'autobus n'est pas tant une option, c'est-à-dire que pour prendre l'autobus, il faut vraiment que je sois complètement obligée, parce que c'est clair que si je ne suis pas en avant, ça va être compliqué. Donc, tout ça pour dire que c'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une ambulance, et je peux te dire que je vais m'en souvenir longtemps. Mon Dieu, que j'ai eu mal au cœur, ça n'avait aucun bon sens. Et j'avais vraiment envie d'être disponible pour mon amie, mais écoute, ça brasse tellement. Et là, je ne le sais pas, si tu m'écoutes et que tu sais pourquoi, les ambulances sont faites comme elles sont faites, c'est-à-dire avec tellement de rebondissements, ça n'a aucun sens. Alors, je ne sais pas pourquoi c'est fait comme ça, j'imagine qu'il doit y avoir une raison. Mais tout ça pour dire que pendant le trajet d'hôpital, qui a quand même été assez long, parce qu'on partait de l'est de la ville pour aller dans l'ouest. Ça a été toute une épopée parce que mon amie continuait à voir s'épouser et moi, j'avais la nausée. Mais bon, on finit par arriver en milieu hospitalier, on va vers une péridurale pour qu'elle puisse être soulagée. Et là, le travail continue, continue à évoluer jusqu'à la naissance de sa belle poupoune, qui effectivement était placée de façon non optimale, c'est-à-dire que sa petite tête avait deux particularités qui rendaient vraiment l'expérience plus difficile. Elle était défléchie, donc le contraire finalement de fléchie, et en plus, elle avait sa petite tête qui était un petit peu en inclinaison. Disons qu'elle prenait plus de place dans le bassin qu'elle aurait dû en prendre de façon optimale. Mais elle arrive au monde, ça se passe super bien, une très très belle naissance. Mon ami est content, son amoureux est content aussi, ils ont vécu un bon moment. Et la petite puce se retrouve sur son ventre, mise en route de l'allaitement, tout va très très bien. Là, la seule chose, c'est que mon amie tenait beaucoup à récupérer son placenta. C'était quelque chose qui était extrêmement important pour elle. Et on n'avait pas idée que ça puisse être une problématique, puisqu'elle devait donner naissance normalement à la maison, avec des sages-femmes. Et que dans ce cas-là, les sages-femmes vont respecter le désir des parents de garder le placenta pour eux. Donc, il n'y a pas de stress par rapport à ça. Mais là, la game avait changé. Là, on était rendus en milieu hospitalier, en plus dans un hôpital qui, comment te dire, n'est pas toujours en pleine capacité de s'adapter aux besoins des parents. On le sait, sur l'île de Montréal, il y a des hôpitaux où la flexibilité fait un petit peu plus partie de leur protocole que d'autres endroits. Bon, c'est comme ça. Donc, on arrive au moment où le placenta est déposé sur le comptoir dans un petit bol de plastique. Et là, mon ami veut récupérer son placenta. Mais là, on sait très bien, tous les trois, que ça ne sera pas possible. C'est-à-dire que si on demande le placenta, c'est sûr que ça va être un non. Certains. Les choses ont changé depuis, mais à ce moment-là, c'était vraiment non négociable. Et le problème, ce qui arrive souvent, c'est que quand on donne naissance en milieu hospitalier et qu'on veut notre placenta et qu'on se retrouve face à une équipe qui ne veut pas nous le donner, mais souvent, ce qui se passe, c'est qu'on nous demande de laisser le placenta pour un petit moment pour pouvoir faire des analyses en nous disant qu'on va nous le redonner. Écoute, c'est exactement ce qui s'est passé à mon premier bébé, donc exactement ça. Et finalement, on ne revoit jamais notre placenta parce qu'il part au laboratoire, il est déposé je ne sais pas où, je ne sais pas comment, mais finalement, jamais le placenta revient vers nous. Et donc, pour mon ami, c'était vraiment important. Là, on discute ensemble, puis on décide que finalement, le placenta, on va le prendre. Le partenaire de mon ami me dit, écoute, on va simplement mettre le placenta dans ta valise puisque toi, tu pars dans quelques minutes. pour chez toi et que nous, on ne peut pas garder le placenta dans notre valise pendant deux jours de temps, le temps qu'on revienne à la maison. Et moi, dans ma tête, je me dis, il y a plusieurs infirmières qui travaillent sur le plancher présentement. Il y en a plusieurs qui sont venues dans la chambre pour pouvoir nettoyer les choses et compagnie. De façon très naïve, je pense que ça va passer comme dans du beurre et qu'il n'y a personne qui va s'inquiéter du placenta. C'est-à-dire, je me dis probablement qu'il y en a une qui va penser que l'autre a ramassé le placenta, puis l'autre va penser que c'est l'autre, puis finalement, ça va passer. Donc, ils installent le placenta dans ma valise à travers ce que j'avais, parce que c'était une valise d'accompagnement à l'accouchement et non pas une valise de voyage. Donc, évidemment, j'avais plein de trucs dans ma valise pour pouvoir accompagner pendant la naissance. C'est un bol qui place à travers les choses. Donc, il faut vraiment que tu vois que c'est un bol qui est hermétique. Donc, évidemment qu'ils n'ont pas pris un placenta comme un morceau de steak pour mettre ça dans ma valise. Là, c'est vraiment dans un bol qui est bien fermé. Et en plus, il y a un sac qui est autour du bol, donc tout va bien. Le placenta est dans ma valise, le bébé continue à téter. Et là, il y a une infirmière qui rentre dans la chambre, qui visiblement s'apprête à prendre le placenta. qui se rendent compte que le placenta n'est pas sur le comptoir comme il devrait l'être, et qui ressort de la chambre. Et là, on se met à entendre les infirmières qui se parlent entre elles en disant, Écoute, est-ce que c'est toi qui as pris le placenta ? Parce que là, je ne trouve pas le placenta. Il est rendu où, le placenta ? Et là, plus on les entend, plus on fait comme, Oh my God ! OK, finalement, peut-être que ça ne passera peut-être pas aussi facilement qu'on pensait. Et donc, la porte finit par s'ouvrir et il y a l'infirmière en chef qui entre dans la pièce avec deux autres infirmières, une toute jeune, une autre un peu plus expérimentée. Elle referme la porte derrière elle et elle se met dans le cadrage de porte, dans le fond, devant la porte. Elle s'adresse à moi et là, c'est très drôle parce que les doux là, finalement. Peu importe ce qui se passe, s'il se passe quelque chose, on est toujours comme les personnes qui, d'office, sont nommées comme étant les responsables. Donc, elle s'adresse à moi et elle me dit, écoute, on cherche le placenta, tu ne sortiras pas d'ici, tu ne sortiras pas de cette chambre tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas trouvé le placenta. Redonne-nous le placenta. Donc, elle prend pour acquis que c'est moi qui ai le placenta, ce qui est tout à fait vrai, évidemment. Tu le sais, je le sais aussi. Mais là, juste petite parenthèse, une doula, ça ne commence pas à se dire dans sa tête, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire de spécial pour pouvoir contrarier le personnel hospitalier ? Moi, ce placenta-là, il n'était pas dans ma valise parce que j'avais envie de me faire un steak en rentrant à la maison. On se comprend. Donc, c'était vraiment une démarche qui était faite par les parents. pour eux. Et moi, je servais, dans le fond, de mule. Je servais de mule pour le placenta. Voilà. Et donc, évidemment, on a commencé par nier sur le fait qu'on n'avait pas le placenta. J'espérais que ça allait finir par passer comme si rien n'était. Alors, évidemment, on a commencé par nier, de dire que non. On n'avait pas le placenta. Et là, l'infirmière en chef a regardé la toute jeune infirmière qui était fort mal à l'aise, je dois te le dire, et lui a dit, je veux que tu ouvres sa valise et tu vas fouiller sa valise. Alors là, moi, complètement figée sur place, incapable de dire, mais là, non, vous n'ouvrirez pas ma valise, ce sont mes choses, vous n'avez pas le droit de fouiller ma valise. J'ai complètement figée et j'ai laissé, imagine-toi donc, la jeune infirmière déposer ma valise au sol, l'ouvrir et commencer à fouiller dans mes choses. Et là, je pourrais te raconter, faire des liens vraiment intéressants. avec tout ce qui est réflexes primitifs et le fait de figer dans ce genre de situation-là. Mais bon, je n'entrerai pas là-dedans, mais si tu fais partie de Paléo Naissance, si je t'accompagne en prénatal et en postnatal, surtout en postnatal pour les réflexes archaïques, tu as déjà entendu parler de ça et donc probablement que déjà tu fais des liens dans ta tête. Je te laisse imaginer la scène. Nous sommes donc tous les six plus le bébé dans cette salle de naissance. Mon amie est encore installée dans le lit avec sa fille sur elle. Le conjoint et moi sommes à côté d'elle. Et donc, il y a les trois infirmières, dont l'infirmière en chef, qui est toujours devant la porte pour m'empêcher de sortir. Évidemment, je n'ai pas fait de tentative, comme dans les films, culbute par en avant pour esquiver, pour pouvoir sortir. Mais bon, toujours est-il que la toute jeune infirmière est accroupie au sol et là, elle se met à vider. à tasser les choses dans ma valise pour tenter de trouver le placenta. Et elle est extrêmement mal à l'aise, et je la comprends d'être mal à l'aise. Tu sais, elle tasse les choses, mais tu vois qu'elle le fait de façon timide, probablement parce que dans sa tête, à ce moment-là, elle se dit, Écoute, qu'est-ce qui se passe ? Évidemment, on est tous un peu dans une situation qui est quand même assez originale. Donc, elle pousse les choses dans la valise, et elle est tellement mal à l'aise et timide de fouiller dans ma valise qu'elle ne trouve pas le placenta. pas le fameux placenta qui pourtant y est. Et donc, elle finit par dire à l'infirmière en chef, le placenta n'est pas là. Et elle referme la valise dans laquelle le placenta est, évidemment. Et là, moi, le stress me prend. Je dois dire, je suis quelqu'un qui se sent claustrophobe très facilement. C'est difficile pour moi d'être dans une pièce fermée et de ne pas avoir d'issue, en tout cas théorique, parce que là, on s'entend que... tu sais, j'aurais pu prendre ma valise puis faire comme, excuse-moi, mais je sors d'ici. Mais j'étais vraiment figée dans l'expérience. Et il faut savoir que je ne suis pas quelqu'un qui aime se chicaner en plus. Parce que, tu sais, si j'avais eu un petit peu plus d'expérience ou un peu plus de chemin de vie, probablement que j'y aurais dit, hey, woman it, là. Mais non, ce n'est pas ce que j'ai fait à ce moment-là. Je suis complètement transparente avec toi. Et donc, je ne me sentais pas bien physiquement d'être dans cette pièce-là et de ressentir la non-possibilité d'en sortir. Je ne me sentais pas bien du tout. Tout ça pour dire que la valise est refermée et que l'infirmière se tourne à nouveau vers moi. Elle est toujours devant la porte et elle me dit, je te rappelle que tant et aussi longtemps que le placenta ne sera pas de retour, tu ne sortiras pas d'ici. et là, bien écoute, on a craqué. Imagine, on a complètement craqué, c'est-à-dire qu'on s'est dit, bon, bien, on va redonner le placenta parce que là, c'est devenu comme une histoire de fou. que finalement, on a réouvert la valise et malheureusement, on a redonné le placenta. Et je te dis malheureusement parce que maintenant, avec le recul, je trouve que ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire, et là, tu vas dire, de voler le placenta ? Non ! Que mon ami ne puisse pas repartir avec le placenta, ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire que c'était son placenta. Et quelques semaines plus tard, je me suis retrouvée dans un souper où il y avait deux polices. Et là, on s'est vraiment bien amusées avec ça, parce que dans les semaines qui ont suivi, j'en ai beaucoup reparlé, parce que ça a été quand même toute une expérience de fou, comme accompagnante à la naissance. J'en ai vécu des expériences vraiment spéciales, et d'ailleurs, dans le courant des prochaines semaines, je vais t'en raconter, parce que j'ai bien entendu. que vous aviez envie que je vous raconte des choses à travers le podcast. Et d'ailleurs, s'il y a des choses que tu aimerais que j'aborde dans le courant des prochaines semaines, ça peut être un sujet aussi, n'hésite pas à me faire un coucou. Ça va vraiment me faire plaisir de mettre ça dans ma programmation pour pouvoir t'en parler. Donc, je reviens à mon souper où il y a deux polices et là, je leur raconte que j'ai été séquestrée dans une chambre d'hôpital et que je me suis vraiment sentie mal là-dedans, que je n'ai pas bien filé. Et puis que... C'est triste parce que finalement, on a abdiqué et que mon ami n'a pas pu récupérer son placenta. Et là, il y en a un des deux qui me dit, Ben voyons, Annie. Pourquoi t'as pas appelé le 911 ? Il dit ça a aucun bon sens. Il y a personne au Québec qui a le droit de te séquestrer dans une pièce, même si tu as volé un placenta. C'est inacceptable. T'aurais dû appeler quelqu'un à ce moment-là pour que des policiers se présentent sur place, pour empêcher ça de se passer. Et là, je lui dis OK, bon, bien, imaginons si j'avais appelé et que ça avait été toi. qui avait pris le cœur. Imagine que tu arrives dans la salle d'accouchement et là, on est là, tous les six, avec le placenta qui est encore caché dans ma valise. Et donc, l'infirmière en chef t'aurait dit, Cette femme a volé un placenta, il faut le retrouver. Qu'est-ce que tu aurais fait ? Alors, il me dit, La première chose que j'aurais fait, c'est que je t'aurais regardé et je t'aurais dit, est-ce que c'est vraiment toi qui as le fameux placenta ? Et là, je lui ai dit, c'est clair que je t'aurais dit, Oui, c'est moi qui l'ai, il est dans ma valise. c'est certain que j'aurais dit la vérité à ce moment-là, et là, je t'aurais demandé de me donner le placenta. Et là, je me serais levée les yeux vers la mère, et je lui aurais dit, est-ce que ce placenta-là sort de votre corps à vous, madame ? Il dit, moi, j'aurais remis le placenta à la maman. Parce qu'en toute logique, quand tu es policier et que tu fais face à ce genre de situation-là, tu dois y aller avec ce qui est logique, ce qui fait du sens. Et le placenta était sorti du corps de ton amie, que moi j'aurais considéré que le placenta lui appartenait et que c'était à elle de décider si elle acceptait de le laisser aller pour des analyses ou pas, que c'était son choix à elle. Donc la morale de cette histoire, c'est qu'il aurait fallu que je demande de l'aide pour qu'on puisse... Faire valoir nos droits en lien avec le placenta que, malheureusement, mon amie n'a pas pu garder. Et j'ai des clientes qui ont vécu ce style d'expérience-là et qui ont encore à ce jour beaucoup de tristesse dans le fait d'avoir perdu leur placenta parce que c'est vrai qu'un placenta peut servir à faire des rituels, peut être transformé pour la maman en post-natale par exemple. On peut enterrer le placenta sous un arbre. pour pouvoir l'honorer, pour pouvoir clôturer l'expérience de la grossesse et de l'accouchement. Il y a plein de façons d'utiliser le placenta et je pense que c'est important, et maintenant c'est le cas, les familles peuvent, dans la majorité des milieux maintenant, partir avec le placenta sans se faire chicaner en lien avec ça, sans qu'il y ait de chichi, et je pense que c'est important parce que ça nous appartient. Ça appartient à la mère qui a créé cet organe extraordinaire et fabuleux, et je pense que c'est important qu'elle puisse avoir l'option de décider comment elle veut que la vie de son placenta se termine et pouvoir décider si elle le laisse sur les lieux de la naissance ou si elle repart avec lui. Au moment où tu écoutes l'épisode, probablement que ça ne sera pas un problématique pour toi. Tu pourrais garder ton placenta normalement puisque les directives ont changé et c'est très bien que ça puisse respecter le désir des parents. La semaine prochaine, je te donne rendez-vous pour une histoire de naissance très inspirante. Un couple qui devait donner naissance en maison de naissance avait des sages-femmes. Et pendant son travail, la maman a changé d'idée. Elle était installée dans son salon, les contractions étaient très fortes, et elle a signifié à son partenaire qu'elle ne bougerait pas de là. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Les sages-femmes ont décidé d'aller la rejoindre. pour pouvoir lui permettre de donner naissance à domicile, même si ce n'était pas le plan au départ. D'ici là, je te propose de venir me rejoindre dans la préparation prénatale, virtuelle, gratuite, les 11 clés pour une naissance facilitée. Si tu veux connaître les meilleures astuces pour te permettre de vivre une fabuleuse expérience, tu y trouveras de fabuleuses clés. Si tu as ton bébé dans ton ventre encore et que tu as envie d'entendre parler du post-natal, ou si ton bébé est carrément arrivé, je te propose de venir me rejoindre dans l'atelier Les super pouvoirs de ton bébé, dans lequel on va parler ensemble des principales clés à mettre en place dans les premiers mois de vie de ton bébé. On va parler ensemble de tête plate, de tummy time, de motricité libre, de réflexes archaïques, du sommeil. Ces deux ateliers sont gratuits. Tu vas simplement aller dans la description de l'épisode. Tu trouveras les liens pour pouvoir t'y inscrire. Je te souhaite donc une magnifique journée et on se retrouve dans le prochain épisode.

Description

Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher, il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. 

Alors il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. 

Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter.


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Au plaisir de t’accompagner,


Annie Bhérer

Ta Doula Ostéo


SUJETS ABORDÉS

Délivrance, naissance du placenta

Dilatation du col

Doula

Placenta

Position du bébé

Phase de latence

Sensations de la poussée réflexe

Sages-femmes

Vol de placenta


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis le lancement du podcast Enfanter librement sans se faire accoucher il y a une demande qui revient régulièrement. Les gens me demandent de raconter la fameuse fois où j'ai été séquestrée dans une chambre de naissance. Alors, il se peut que dans ta tête, tu te dises que c'est probablement une façon de parler, mais non, pas du tout. Ça s'est réellement passé et aujourd'hui, c'est exactement ce que je vais te raconter. Bienvenue dans le podcast de Annie Perreur. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici. Tadou Laostéo, Annie Perret. Alors, on ne peut pas arriver directement au moment où j'ai été séquestrée. Bien évidemment, je vais te mettre tout ça en contexte. Ça s'est passé lors d'une naissance qui devait avoir lieu normalement à domicile. C'était une de mes amies, en fait, qui donnait naissance et j'étais son accompagnante. Donc, elle me téléphone pour que je puisse venir la rejoindre. Et très rapidement, les sages-femmes arrivent aussi. Donc, c'était une naissance qui était prévue à domicile. Mon amie avait tout bien installé dans sa maison. Elle avait une piscine d'accouchement qui était là pour pouvoir l'aider pendant le travail. Elle avait installé avec son amoureux un crochet pour qu'elle puisse faire des suspensions juste au-dessus de la piscine. Tout y était. J'arrive et très rapidement, les sages-femmes informent mon amie que ça se passe vraiment bien. que son col est dilaté de façon importante déjà, alors que les contractions n'étaient pas en place depuis très, très longtemps. Donc, on était très contents parce qu'on se disait, Wow, ça a vraiment été vite parce que c'était pour un premier bébé. Mon amie avait déjà des sensations de poussée qu'elle exprimait, puis on l'encourageait finalement à pousser puis à se laisser aller, puisque selon les sages-femmes, elle était déjà à 9 cm. Donc, position de suspension, position installée à quatre pattes en appui sur le lit, beaucoup de positions aussi en accroupi dans la piscine. Et je la tenais finalement par les mains, puis elle se laissait aller en accroupi dans l'eau. C'était vraiment super, on a vraiment passé d'excellents moments pendant cette naissance-là. Et à un moment donné, la sage-femme réexamine mon ami et lui dit, écoute, finalement... Je me suis trompée, le niveau de dilatation n'est pas aussi grand que je pensais. Alors là, j'en profite pour te raconter quelque chose d'important. Quand tu regardes des livres d'anatomie en lien avec la dilatation du col, ce que tu vois, c'est un col qui se dilate de façon complètement symétrique. C'est l'impression qu'on a dans notre tête. On pense que c'est comme ça que ça fonctionne. En réalité, quand le bébé n'est pas placé de façon optimale, et malheureusement, c'était le cas pour cette naissance-là, à l'époque, je n'avais pas malheureusement toutes les connaissances que j'ai aujourd'hui. Donc, mon ami n'avait pas pris soin de la position de son bébé, n'avait pas fait d'exercice préparatoire en lien avec ça, parce qu'on ne savait pas que c'était quelque chose qui était important à faire. Donc, tout ça pour dire, je te vole le punch, sa fille était dans une position qui était... pas idéal. Et là, quand je te dis position qui n'est pas idéale, c'est quand même la tête en bas. Donc, on n'est pas en présence d'un bébé qui a la tête en haut, mais la tête de sa fille n'était pas complètement fléchie. Tu te souviens, on s'en est déjà parlé de l'importance pour que le bébé, la tête prenne un minimum d'espace. On a vraiment besoin que le petit menton soit collé le plus possible sur le thorax du bébé, que sa tête soit bien fléchie. Et lorsque c'est le cas, le bébé prend donc moins d'espace à l'intérieur du bassin et il va présenter le bout de sa tête qui est tout petit, qui va pouvoir doucement entrer dans le col de l'utérus pour pouvoir doucement l'inviter à s'ouvrir. Donc, le bébé en question ne présentait pas le petit bout de sa tête et ce que ça a donné, ça a donné pour le col, quelques difficultés à s'ouvrir parce que dans le fond, c'est comme si ce n'était pas la bonne clé pour la bonne serrure, ce n'était pas bien aligné. Donc le col s'est ouvert, mais de façon asymétrique. Quand la sage-femme a examiné mon amie pour la première fois, elle a senti que le col était fortement dilaté dans la partie antérieure où ses doigts allaient facilement au niveau de la tête du bébé et elle a pris pour acquis que finalement le col était presque dilaté. Mais dans un autre examen, un petit peu plus tard, voyant que les poussées étaient présentes, que les heures avaient passé, mais que malheureusement le bébé ne descendait pas, elle a pris le temps d'aller vraiment derrière la tête du bébé pour être en mesure de sentir tout le temps. tout le col au complet, autant la partie qui est en avant à gauche sur le côté droit qu'en arrière. Et elle s'est rendue compte qu'en arrière de la tête du bébé, il y avait encore une bonne partie de col qui était là, qui persistait. Donc, le col finalement n'était pas à 9 cm parce que le col ne s'était pas ouvert de façon... symétrique. Donc, suite à cette découverte-là, évidemment, ça donne un petit coup de découragement à toutes les personnes présentes et surtout à mon amie qui travaillait déjà depuis plusieurs heures en se disant que la naissance était proche. Et ça, je te dirais, j'ai vu ça à quelques reprises dans des accouchements. Je pense à un autre accouchement. Écoute, je fais une petite parenthèse. Tu sais que j'aime les parenthèses. Un autre accouchement en milieu hospitalier où où on avait dit à ma cliente que son col était complètement dilaté. Écoute, cette femme-là a poussé pendant trois heures de temps, peux-tu le croire ? Et au bout des trois heures de poussée, le gynécologue s'est rendu compte que finalement, le col était seulement à cinq centimètres. Évite les si j'avais su en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Donc, d'un commun accord avec les sages-femmes, on décide en fait qu'on va transférer vers le milieu hospitalier de façon à ce qu'elles puissent recevoir une péridurale et de l'aide pour la poursuite des choses. Vois-tu comment c'est intéressant ? Parce que là, on jongle pendant un accouchement avec des éléments qu'on découvre en plein dans l'expérience. Et dans ce cas-ci, c'était une bonne idée de faire un transfert, c'était une bonne idée d'offrir une péridurale à mon amie. Parce qu'effectivement, sa fille avait une position, et ça va être confirmé par la suite, lors de la naissance, avait une position qui était moins idéale, donc des douleurs supplémentaires, une sensation de poussée qui était là trop tôt et compagnie. Donc, toutes les choses dont je te parle dans la préparation au paléo, de façon à bien connaître ces éléments-là pour être en mesure de bien te laisser t'abandonner dans l'expérience et en même temps d'être en mesure d'avoir des capacités. À comprendre qu'est-ce qui se passe, parce que parfois, il arrive que d'accepter de l'aide au niveau médical, ça puisse être une bonne idée quand les choses sont un peu plus compliquées. Donc, on appelle une ambulance et là, je dois te dire que lorsqu'on a un accouchement, une naissance en maison de naissance ou à domicile et qu'on fait un transfert vers le centre hospitalier, Souvent, on va faire appel à une ambulance, mais ce n'est pas dans un contexte urgent. Donc, il ne faut pas que tu dises, oh mon Dieu, ambulance est nécessairement vite, vite, vite. Il n'y a personne qui est en danger dans le contexte dans lequel je suis. Tout le monde va bien, le bébé va bien, la maman va bien. Il s'agit juste d'aller chercher de l'aide parce que c'est un petit peu plus compliqué que ce qu'on aurait espéré. Tout ça pour dire qu'on embarque dans l'ambulance et je suis la personne qui va accompagner mon ami. dans l'ambulance. Et là, il faut que je te dise que moi, j'ai facilement des nausées dans la vie. Je suis quelqu'un qui a beaucoup de difficultés à, par exemple, prendre l'automobile si je ne conduis pas. Je vais facilement avoir mal au cœur. En avion, c'est un peu moins pire, mais il ne faut pas qu'il y ait trop de turbulences, parce que ça va être compliqué pour moi. L'autobus n'est pas tant une option, c'est-à-dire que pour prendre l'autobus, il faut vraiment que je sois complètement obligée, parce que c'est clair que si je ne suis pas en avant, ça va être compliqué. Donc, tout ça pour dire que c'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une ambulance, et je peux te dire que je vais m'en souvenir longtemps. Mon Dieu, que j'ai eu mal au cœur, ça n'avait aucun bon sens. Et j'avais vraiment envie d'être disponible pour mon amie, mais écoute, ça brasse tellement. Et là, je ne le sais pas, si tu m'écoutes et que tu sais pourquoi, les ambulances sont faites comme elles sont faites, c'est-à-dire avec tellement de rebondissements, ça n'a aucun sens. Alors, je ne sais pas pourquoi c'est fait comme ça, j'imagine qu'il doit y avoir une raison. Mais tout ça pour dire que pendant le trajet d'hôpital, qui a quand même été assez long, parce qu'on partait de l'est de la ville pour aller dans l'ouest. Ça a été toute une épopée parce que mon amie continuait à voir s'épouser et moi, j'avais la nausée. Mais bon, on finit par arriver en milieu hospitalier, on va vers une péridurale pour qu'elle puisse être soulagée. Et là, le travail continue, continue à évoluer jusqu'à la naissance de sa belle poupoune, qui effectivement était placée de façon non optimale, c'est-à-dire que sa petite tête avait deux particularités qui rendaient vraiment l'expérience plus difficile. Elle était défléchie, donc le contraire finalement de fléchie, et en plus, elle avait sa petite tête qui était un petit peu en inclinaison. Disons qu'elle prenait plus de place dans le bassin qu'elle aurait dû en prendre de façon optimale. Mais elle arrive au monde, ça se passe super bien, une très très belle naissance. Mon ami est content, son amoureux est content aussi, ils ont vécu un bon moment. Et la petite puce se retrouve sur son ventre, mise en route de l'allaitement, tout va très très bien. Là, la seule chose, c'est que mon amie tenait beaucoup à récupérer son placenta. C'était quelque chose qui était extrêmement important pour elle. Et on n'avait pas idée que ça puisse être une problématique, puisqu'elle devait donner naissance normalement à la maison, avec des sages-femmes. Et que dans ce cas-là, les sages-femmes vont respecter le désir des parents de garder le placenta pour eux. Donc, il n'y a pas de stress par rapport à ça. Mais là, la game avait changé. Là, on était rendus en milieu hospitalier, en plus dans un hôpital qui, comment te dire, n'est pas toujours en pleine capacité de s'adapter aux besoins des parents. On le sait, sur l'île de Montréal, il y a des hôpitaux où la flexibilité fait un petit peu plus partie de leur protocole que d'autres endroits. Bon, c'est comme ça. Donc, on arrive au moment où le placenta est déposé sur le comptoir dans un petit bol de plastique. Et là, mon ami veut récupérer son placenta. Mais là, on sait très bien, tous les trois, que ça ne sera pas possible. C'est-à-dire que si on demande le placenta, c'est sûr que ça va être un non. Certains. Les choses ont changé depuis, mais à ce moment-là, c'était vraiment non négociable. Et le problème, ce qui arrive souvent, c'est que quand on donne naissance en milieu hospitalier et qu'on veut notre placenta et qu'on se retrouve face à une équipe qui ne veut pas nous le donner, mais souvent, ce qui se passe, c'est qu'on nous demande de laisser le placenta pour un petit moment pour pouvoir faire des analyses en nous disant qu'on va nous le redonner. Écoute, c'est exactement ce qui s'est passé à mon premier bébé, donc exactement ça. Et finalement, on ne revoit jamais notre placenta parce qu'il part au laboratoire, il est déposé je ne sais pas où, je ne sais pas comment, mais finalement, jamais le placenta revient vers nous. Et donc, pour mon ami, c'était vraiment important. Là, on discute ensemble, puis on décide que finalement, le placenta, on va le prendre. Le partenaire de mon ami me dit, écoute, on va simplement mettre le placenta dans ta valise puisque toi, tu pars dans quelques minutes. pour chez toi et que nous, on ne peut pas garder le placenta dans notre valise pendant deux jours de temps, le temps qu'on revienne à la maison. Et moi, dans ma tête, je me dis, il y a plusieurs infirmières qui travaillent sur le plancher présentement. Il y en a plusieurs qui sont venues dans la chambre pour pouvoir nettoyer les choses et compagnie. De façon très naïve, je pense que ça va passer comme dans du beurre et qu'il n'y a personne qui va s'inquiéter du placenta. C'est-à-dire, je me dis probablement qu'il y en a une qui va penser que l'autre a ramassé le placenta, puis l'autre va penser que c'est l'autre, puis finalement, ça va passer. Donc, ils installent le placenta dans ma valise à travers ce que j'avais, parce que c'était une valise d'accompagnement à l'accouchement et non pas une valise de voyage. Donc, évidemment, j'avais plein de trucs dans ma valise pour pouvoir accompagner pendant la naissance. C'est un bol qui place à travers les choses. Donc, il faut vraiment que tu vois que c'est un bol qui est hermétique. Donc, évidemment qu'ils n'ont pas pris un placenta comme un morceau de steak pour mettre ça dans ma valise. Là, c'est vraiment dans un bol qui est bien fermé. Et en plus, il y a un sac qui est autour du bol, donc tout va bien. Le placenta est dans ma valise, le bébé continue à téter. Et là, il y a une infirmière qui rentre dans la chambre, qui visiblement s'apprête à prendre le placenta. qui se rendent compte que le placenta n'est pas sur le comptoir comme il devrait l'être, et qui ressort de la chambre. Et là, on se met à entendre les infirmières qui se parlent entre elles en disant, Écoute, est-ce que c'est toi qui as pris le placenta ? Parce que là, je ne trouve pas le placenta. Il est rendu où, le placenta ? Et là, plus on les entend, plus on fait comme, Oh my God ! OK, finalement, peut-être que ça ne passera peut-être pas aussi facilement qu'on pensait. Et donc, la porte finit par s'ouvrir et il y a l'infirmière en chef qui entre dans la pièce avec deux autres infirmières, une toute jeune, une autre un peu plus expérimentée. Elle referme la porte derrière elle et elle se met dans le cadrage de porte, dans le fond, devant la porte. Elle s'adresse à moi et là, c'est très drôle parce que les doux là, finalement. Peu importe ce qui se passe, s'il se passe quelque chose, on est toujours comme les personnes qui, d'office, sont nommées comme étant les responsables. Donc, elle s'adresse à moi et elle me dit, écoute, on cherche le placenta, tu ne sortiras pas d'ici, tu ne sortiras pas de cette chambre tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas trouvé le placenta. Redonne-nous le placenta. Donc, elle prend pour acquis que c'est moi qui ai le placenta, ce qui est tout à fait vrai, évidemment. Tu le sais, je le sais aussi. Mais là, juste petite parenthèse, une doula, ça ne commence pas à se dire dans sa tête, tiens, qu'est-ce que je pourrais faire de spécial pour pouvoir contrarier le personnel hospitalier ? Moi, ce placenta-là, il n'était pas dans ma valise parce que j'avais envie de me faire un steak en rentrant à la maison. On se comprend. Donc, c'était vraiment une démarche qui était faite par les parents. pour eux. Et moi, je servais, dans le fond, de mule. Je servais de mule pour le placenta. Voilà. Et donc, évidemment, on a commencé par nier sur le fait qu'on n'avait pas le placenta. J'espérais que ça allait finir par passer comme si rien n'était. Alors, évidemment, on a commencé par nier, de dire que non. On n'avait pas le placenta. Et là, l'infirmière en chef a regardé la toute jeune infirmière qui était fort mal à l'aise, je dois te le dire, et lui a dit, je veux que tu ouvres sa valise et tu vas fouiller sa valise. Alors là, moi, complètement figée sur place, incapable de dire, mais là, non, vous n'ouvrirez pas ma valise, ce sont mes choses, vous n'avez pas le droit de fouiller ma valise. J'ai complètement figée et j'ai laissé, imagine-toi donc, la jeune infirmière déposer ma valise au sol, l'ouvrir et commencer à fouiller dans mes choses. Et là, je pourrais te raconter, faire des liens vraiment intéressants. avec tout ce qui est réflexes primitifs et le fait de figer dans ce genre de situation-là. Mais bon, je n'entrerai pas là-dedans, mais si tu fais partie de Paléo Naissance, si je t'accompagne en prénatal et en postnatal, surtout en postnatal pour les réflexes archaïques, tu as déjà entendu parler de ça et donc probablement que déjà tu fais des liens dans ta tête. Je te laisse imaginer la scène. Nous sommes donc tous les six plus le bébé dans cette salle de naissance. Mon amie est encore installée dans le lit avec sa fille sur elle. Le conjoint et moi sommes à côté d'elle. Et donc, il y a les trois infirmières, dont l'infirmière en chef, qui est toujours devant la porte pour m'empêcher de sortir. Évidemment, je n'ai pas fait de tentative, comme dans les films, culbute par en avant pour esquiver, pour pouvoir sortir. Mais bon, toujours est-il que la toute jeune infirmière est accroupie au sol et là, elle se met à vider. à tasser les choses dans ma valise pour tenter de trouver le placenta. Et elle est extrêmement mal à l'aise, et je la comprends d'être mal à l'aise. Tu sais, elle tasse les choses, mais tu vois qu'elle le fait de façon timide, probablement parce que dans sa tête, à ce moment-là, elle se dit, Écoute, qu'est-ce qui se passe ? Évidemment, on est tous un peu dans une situation qui est quand même assez originale. Donc, elle pousse les choses dans la valise, et elle est tellement mal à l'aise et timide de fouiller dans ma valise qu'elle ne trouve pas le placenta. pas le fameux placenta qui pourtant y est. Et donc, elle finit par dire à l'infirmière en chef, le placenta n'est pas là. Et elle referme la valise dans laquelle le placenta est, évidemment. Et là, moi, le stress me prend. Je dois dire, je suis quelqu'un qui se sent claustrophobe très facilement. C'est difficile pour moi d'être dans une pièce fermée et de ne pas avoir d'issue, en tout cas théorique, parce que là, on s'entend que... tu sais, j'aurais pu prendre ma valise puis faire comme, excuse-moi, mais je sors d'ici. Mais j'étais vraiment figée dans l'expérience. Et il faut savoir que je ne suis pas quelqu'un qui aime se chicaner en plus. Parce que, tu sais, si j'avais eu un petit peu plus d'expérience ou un peu plus de chemin de vie, probablement que j'y aurais dit, hey, woman it, là. Mais non, ce n'est pas ce que j'ai fait à ce moment-là. Je suis complètement transparente avec toi. Et donc, je ne me sentais pas bien physiquement d'être dans cette pièce-là et de ressentir la non-possibilité d'en sortir. Je ne me sentais pas bien du tout. Tout ça pour dire que la valise est refermée et que l'infirmière se tourne à nouveau vers moi. Elle est toujours devant la porte et elle me dit, je te rappelle que tant et aussi longtemps que le placenta ne sera pas de retour, tu ne sortiras pas d'ici. et là, bien écoute, on a craqué. Imagine, on a complètement craqué, c'est-à-dire qu'on s'est dit, bon, bien, on va redonner le placenta parce que là, c'est devenu comme une histoire de fou. que finalement, on a réouvert la valise et malheureusement, on a redonné le placenta. Et je te dis malheureusement parce que maintenant, avec le recul, je trouve que ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire, et là, tu vas dire, de voler le placenta ? Non ! Que mon ami ne puisse pas repartir avec le placenta, ça n'avait aucun bon sens. C'est-à-dire que c'était son placenta. Et quelques semaines plus tard, je me suis retrouvée dans un souper où il y avait deux polices. Et là, on s'est vraiment bien amusées avec ça, parce que dans les semaines qui ont suivi, j'en ai beaucoup reparlé, parce que ça a été quand même toute une expérience de fou, comme accompagnante à la naissance. J'en ai vécu des expériences vraiment spéciales, et d'ailleurs, dans le courant des prochaines semaines, je vais t'en raconter, parce que j'ai bien entendu. que vous aviez envie que je vous raconte des choses à travers le podcast. Et d'ailleurs, s'il y a des choses que tu aimerais que j'aborde dans le courant des prochaines semaines, ça peut être un sujet aussi, n'hésite pas à me faire un coucou. Ça va vraiment me faire plaisir de mettre ça dans ma programmation pour pouvoir t'en parler. Donc, je reviens à mon souper où il y a deux polices et là, je leur raconte que j'ai été séquestrée dans une chambre d'hôpital et que je me suis vraiment sentie mal là-dedans, que je n'ai pas bien filé. Et puis que... C'est triste parce que finalement, on a abdiqué et que mon ami n'a pas pu récupérer son placenta. Et là, il y en a un des deux qui me dit, Ben voyons, Annie. Pourquoi t'as pas appelé le 911 ? Il dit ça a aucun bon sens. Il y a personne au Québec qui a le droit de te séquestrer dans une pièce, même si tu as volé un placenta. C'est inacceptable. T'aurais dû appeler quelqu'un à ce moment-là pour que des policiers se présentent sur place, pour empêcher ça de se passer. Et là, je lui dis OK, bon, bien, imaginons si j'avais appelé et que ça avait été toi. qui avait pris le cœur. Imagine que tu arrives dans la salle d'accouchement et là, on est là, tous les six, avec le placenta qui est encore caché dans ma valise. Et donc, l'infirmière en chef t'aurait dit, Cette femme a volé un placenta, il faut le retrouver. Qu'est-ce que tu aurais fait ? Alors, il me dit, La première chose que j'aurais fait, c'est que je t'aurais regardé et je t'aurais dit, est-ce que c'est vraiment toi qui as le fameux placenta ? Et là, je lui ai dit, c'est clair que je t'aurais dit, Oui, c'est moi qui l'ai, il est dans ma valise. c'est certain que j'aurais dit la vérité à ce moment-là, et là, je t'aurais demandé de me donner le placenta. Et là, je me serais levée les yeux vers la mère, et je lui aurais dit, est-ce que ce placenta-là sort de votre corps à vous, madame ? Il dit, moi, j'aurais remis le placenta à la maman. Parce qu'en toute logique, quand tu es policier et que tu fais face à ce genre de situation-là, tu dois y aller avec ce qui est logique, ce qui fait du sens. Et le placenta était sorti du corps de ton amie, que moi j'aurais considéré que le placenta lui appartenait et que c'était à elle de décider si elle acceptait de le laisser aller pour des analyses ou pas, que c'était son choix à elle. Donc la morale de cette histoire, c'est qu'il aurait fallu que je demande de l'aide pour qu'on puisse... Faire valoir nos droits en lien avec le placenta que, malheureusement, mon amie n'a pas pu garder. Et j'ai des clientes qui ont vécu ce style d'expérience-là et qui ont encore à ce jour beaucoup de tristesse dans le fait d'avoir perdu leur placenta parce que c'est vrai qu'un placenta peut servir à faire des rituels, peut être transformé pour la maman en post-natale par exemple. On peut enterrer le placenta sous un arbre. pour pouvoir l'honorer, pour pouvoir clôturer l'expérience de la grossesse et de l'accouchement. Il y a plein de façons d'utiliser le placenta et je pense que c'est important, et maintenant c'est le cas, les familles peuvent, dans la majorité des milieux maintenant, partir avec le placenta sans se faire chicaner en lien avec ça, sans qu'il y ait de chichi, et je pense que c'est important parce que ça nous appartient. Ça appartient à la mère qui a créé cet organe extraordinaire et fabuleux, et je pense que c'est important qu'elle puisse avoir l'option de décider comment elle veut que la vie de son placenta se termine et pouvoir décider si elle le laisse sur les lieux de la naissance ou si elle repart avec lui. Au moment où tu écoutes l'épisode, probablement que ça ne sera pas un problématique pour toi. Tu pourrais garder ton placenta normalement puisque les directives ont changé et c'est très bien que ça puisse respecter le désir des parents. La semaine prochaine, je te donne rendez-vous pour une histoire de naissance très inspirante. Un couple qui devait donner naissance en maison de naissance avait des sages-femmes. Et pendant son travail, la maman a changé d'idée. Elle était installée dans son salon, les contractions étaient très fortes, et elle a signifié à son partenaire qu'elle ne bougerait pas de là. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Les sages-femmes ont décidé d'aller la rejoindre. pour pouvoir lui permettre de donner naissance à domicile, même si ce n'était pas le plan au départ. D'ici là, je te propose de venir me rejoindre dans la préparation prénatale, virtuelle, gratuite, les 11 clés pour une naissance facilitée. Si tu veux connaître les meilleures astuces pour te permettre de vivre une fabuleuse expérience, tu y trouveras de fabuleuses clés. Si tu as ton bébé dans ton ventre encore et que tu as envie d'entendre parler du post-natal, ou si ton bébé est carrément arrivé, je te propose de venir me rejoindre dans l'atelier Les super pouvoirs de ton bébé, dans lequel on va parler ensemble des principales clés à mettre en place dans les premiers mois de vie de ton bébé. On va parler ensemble de tête plate, de tummy time, de motricité libre, de réflexes archaïques, du sommeil. Ces deux ateliers sont gratuits. Tu vas simplement aller dans la description de l'épisode. Tu trouveras les liens pour pouvoir t'y inscrire. Je te souhaite donc une magnifique journée et on se retrouve dans le prochain épisode.

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