- Speaker #0
Ensemble, déjà c'est notre cri de guerre. Je pense que ça résume bien notre équipe aussi, surtout celle de l'équipe de France où on se considère comme une famille, on est plus que des copains. On a vécu des choses que même avec notre propre famille on n'a pas vécues, je pense notamment au jeu et c'est des moments qui nous lient à jamais. Ça résume bien ce qu'on est entre nous je trouve, notre équipe, ce qu'elle dégage. C'est vrai que je pense que sans ça on ne serait même pas vraiment performants non plus. C'est un truc qui s'entretient sur le terrain, en dehors, en stage, et même quand on est en club où on va s'écrire des petits mots, des trucs comme ça, et je trouve que ça c'est sympa, des joyeux anniversaires, tout se passe bien, des trucs en individuel, machin, c'est hyper important d'avoir un espèce de petit feu qui nous anime dans l'équipe, et s'il n'y a pas cette flamme, s'il n'y a pas ce feu dans l'équipe, et cette idée de me dire je vais en mission avec les potes et je vais au combat, tu ne vas pas faire de résultat. Je le vois de cette manière-là. Et c'est l'équipe qui va créer un résultat, et tu peux pas faire tout seul. C'est un sport qui se joue ensemble, pour le coup, on y revient, et voilà, sans les autres, sans ton passeur, sans ton libéraux qui va t'aider en récepte, sans le mec qui fait une défense pour te créer une contre-attaque, sans l'autre, on n'y arrive pas, et je trouve que c'est un beau sport par rapport à ça, y'a pas d'exploit individuel. Au volet, même si le mec va faire un, deux points extraordinaires, ça va pas créer la différence, parce qu'au final, il faut en marquer au minimum 75. Donc en fait tu gagnes un match si ton collectif et si ton équipe jouent bien. Et ça c'est quelque chose qui est beau dans ce sport, c'est que sans l'autre on n'est rien. Voilà, ça englobe un peu tout ça et je trouve que c'est un bon titre. Ça nous résume bien.
- Speaker #1
Bonjour à tous, bienvenue à vous si c'est la première fois que vous écoutez Ensemble et ravi de vous retrouver si vous êtes déjà des fidèles. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter, nous vous en remercions. Avant de rentrer dans le vif du sujet, n'hésitez pas à vous abonner sur Apple Podcast et Spotify et à nous laisser un commentaire. Bonne écoute à tous ! Ensemble, le podcast de la Fédération Française de Voler.
- Speaker #0
Ensemble, on se... 3, 2, 1... Ensemble !
- Speaker #1
Trévor Clévenot, le guide des Bleus.
- Speaker #0
Le guide, c'est un peu beaucoup, non ? Si on doit prendre la manière de travailler, le 100%, etc., ça me colle. Dans le sens où, dans ma rigueur de travail, j'ai envie qu'ils voient ce que je fais. Je suis un peu plus lent sur les étirements, je vais faire mon bain froid, je prends mon temps parce que j'ai besoin de prendre soin un peu de moi. Et du coup, c'est vrai que des fois, je les ralentis un peu tous, mais je ne suis pas quelqu'un qui va parler beaucoup. Je vais essayer de donner quelques conseils de temps en temps, mais je ne suis pas quelqu'un qui va parler beaucoup. aux jeunes ou à l'équipe, etc. Ils savent qu'ils peuvent compter sur moi, je pense que ça c'est le plus important, c'est de se dire Trèves il est là, de toute manière pour quoi que ce soit je peux lui parler, lui demander que ce soit des conseils techniques, tactiques, mais aussi dans la vie de tous les jours, je pense que ça c'est important, je vais pas parler beaucoup mais par contre je vais essayer de montrer un peu comment moi je vois les choses, transmettre aux plus jeunes c'est hyper important dans le sens où il y en a qui sont sur la fin et que malgré tout on a envie de laisser un héritage et certaines valeurs à aux plus jeunes qui arrivent parce qu'on veut qu'ils perfent derrière. Et nous, on serait les plus heureux de savoir que les jeunes qui arrivent, ils vont faire des perfs et ils vont gagner des choses parce qu'ils ont le potentiel pour le faire. Donc, on essaie juste de montrer un peu l'exemple, comment dire, de manière naturelle et sans forcer et sans trop parler.
- Speaker #2
Bonjour mon trêve, c'est Pape. Juste un petit coucou pour te signifier toute ma fierté. Non pas uniquement pour tes performances exceptionnelles qui sont le fruit de ta persévérance et de ton engagement, non, surtout pour l'homme sage que tu es devenu. Tu sais, j'ai toujours en mémoire le petit garçon qui a échangé ses premières touches de balle avec ses deux frères sur les plages de Royan. Ça ne me quitte pas. Et je sais que tu es resté fidèle aux valeurs d'intégrité et de loyauté que tu partages encore aujourd'hui avec tes coéquipiers. C'est de cela dont je suis le plus fier. Voilà, écoute, sache que... Je te souhaite le meilleur pour la suite de ta carrière, car je suis convaincu que de toute façon, tu sauras faire les bons choix. Allez, je t'embrasse.
- Speaker #0
C'est mon papa. Ça fait plaisir. C'est un peu émouvant. Je lui dois beaucoup aussi parce que c'est un ancien joueur et puis il m'a donné les bonnes valeurs de persévérance, de travail. Je pense que ça le touche de me voir aussi comme ça, de persévérer quand je suis dans la difficulté. C'est vrai qu'il m'a beaucoup appris par rapport à ça. et aussi par rapport à ce sport. Je le remercie, il le sait, on discute beaucoup de voler. Beaucoup, beaucoup. Mais voilà, ça fait plaisir. Et puis, je pense aussi à mes frères, à ma mère, qui sont aussi partie intégrante de pourquoi je suis là. La famille, c'est hyper important. Et voilà, ça fait extrêmement plaisir. Je sais aussi qu'il va me dire que c'est pas fini et qu'il faut aller encore en chercher. Mais je suis d'accord avec ça, donc il n'y a pas de problème. Mon père ne m'a pas inscrit au volet. Et c'est vrai. Je faisais du foot, je faisais beaucoup de foot et de tennis. J'avais, je crois, 13 ans, quelque chose comme ça. Et ça ne se passe pas bien du tout avec mon club de foot. Et en cours de saison, je pense vers le mois de mars, avril, quelque chose comme ça, j'ai dit j'en ai marre, j'arrête, je ne veux plus y retourner, ça ne me plaît pas, etc. Ce club, je ne me sens pas bien, ce qui peut arriver dans un groupe, etc. Et c'est mon frère. du coup on y revient, qui dit allez tu joues tous les étés sur la plage, t'adores le volet viens dans mon club il y a une belle génération en plus qui est là tu vas faire un entraînement mon père était un peu non je veux pas qu'il fasse ça, parce que pour lui il y avait pas assez de dépenses physiques lorsqu'on est jeune et que c'est un sport qui est quand même assez technique pour pouvoir faire circuler la balle quand t'as 13-14 ans et pour y arriver il avait peur que le niveau des autres ou que le niveau de l'entraîneur ne soit pas assez bon et... Et donc je vais quand même faire cet entraînement, il m'emmène, et du coup je tombe sur mon premier coach avec qui j'ai encore des super relations, et ça se passe extrêmement bien, avec une phrase qui m'aura marqué, c'est « j'essayais de faire un service tennis normal, donc ça je le faisais, je le faisais, pas de soucis, il me regarde et il fait « je vais t'apprendre à servir ce match-là » , et je lui dis « moi je sais pas faire ça » , et là il m'a dit « mais on est là pour apprendre, t'as le droit de louper, je m'en fous » . Alors que j'étais dans un système avant où j'avais pas le droit à ce côté là, j'avais pas le droit à l'échec au foot. Et c'est vrai que là j'ai fait le déclic, il a vu ça aussi et que ça se passait super bien mon père et il a dit mais fonce, vas-y là il y a un bon coach. C'est génial, j'ai vu que t'as transpiré et t'as ce côté là d'apprendre à faire de nouvelles choses, le droit à l'erreur qui est hyper important et c'est parti comme ça.
- Speaker #3
Bonjour Trévor, Benoît à l'appareil, ton chemin et tout ce que t'as réalisé. Ça me rend fier pour toi et puis tu le dois qu'à toi-même. Avec cette distinction individuelle de meilleur joueur du monde, ça me fait quand même plaisir.
- Speaker #0
Mon premier coach du coup,
- Speaker #3
avec qui on a encore de super contacts. Si j'ai pu être, comme certains le disent, au début le premier maillon d'une chaîne, tant mieux, juste tant mieux et avec grand plaisir. Et puis tu n'as pas encore fait le tour du volet comme Djokovic qui a fait le tour du tennis. tout double champion olympique que tu es en fait tu es double champion olympique de rien, c'est le seul moyen d'avoir potentiellement une chance de performer puisque tous les autres vont venir avec des plans pour essayer de vous empêcher de faire ce que vous avez envie de faire,
- Speaker #0
donc voilà c'est le seul moyen mais tu le sais aussi bien voire mieux que moi maintenant quand tu dis je suis double champion olympique de rien du tout c'est fort quand même et en fait c'est juste se dire continue à travailler parce que sans le travail, sans cette cette persévérance sans se donner à 100% tous les jours, ben t'es rien. Faut continuer, continuer, continuer à bosser et jamais se satisfaire de ce qu'on a fait. Et je pense que c'est bien résumé de dire comme ça, c'est que le passé appartient au passé et ça compte plus. Ce côté de jamais être satisfait, je pense que c'est hyper important pour performer. C'est un piège, on va pas se le cacher. dans le sens où c'est dur de rebondir après des JO qui sont gagnés il y a combien de personnes qui font des burn-out par rapport aux JO qui gagnent et puis après il n'y a plus rien, c'est le vide c'est dur et on est suivi mentalement par rapport à ça de se fixer des nouveaux objectifs qui sont d'aller chercher un autre titre c'est important, c'est pour moi je pense que quand tu arrives à un point comme il dit dans le message comme Djokovic, qui a tout gagné là pour le coup il a vraiment tout gagné encore se remotiver c'est encore... plus dur, mais l'appétit vient en mangeant aussi. Je suis très fier de ce qu'on a fait, mais j'ai vraiment envie de le mettre dans le passé et j'ai encore plus envie de gagner du coup, parce que quand tu sais ce que ça fait, t'as envie de le revivre aussi. Je le vois comme ça, mais après, il faut savoir travailler pour y arriver et se donner la petite chance, quoi. Meilleur joueur du monde. Je sais pas comment l'expliquer, c'est quelque chose qui m'a touché, bien évidemment. J'ai trouvé ça hyper flatteur et... Et j'ai été content de le vivre, qu'on m'ait élu meilleur joueur du monde. Mais sans les copains, il n'y a rien. Sans ce tie-break qu'on gagne contre l'Allemagne, il n'y a rien non plus. Ça, pour moi, ça n'existe pas vraiment. Il y a des joueurs qui sont performants, qui vont réussir à faire un peu la différence. Peut-être que j'ai réussi à le faire en 2024. Mais pour moi, on a été la meilleure équipe du monde. en 2024. Ça, pour moi, c'est le plus important. On a gagné les deux titres qu'il y avait à prendre. Je préfère être mille fois champion olympique que d'avoir ça. Le fait de faire double, ça a un peu marqué le truc, mais il y a plein d'autres équipes dans le sport français qui ont fait des exploits. Le hand, ils ont fait quelque chose qui est impressionnant. Les championnats du monde, JO, plein de fois, championnat d'Europe, etc. Mais le fait de... De nous comparer à eux, c'est déjà un peu... C'est beau, quoi. Nous, on est là, on les regardait, les Karabatic. C'est des idoles, je les kiffe. J'aimerais trop vivre ce qu'ils vivent. Et puis, en fait, on l'a vécu un peu. Et voilà, donc pourquoi pas rêver encore plus et aller chercher un triplé. On serait la première équipe à le faire. On y croit. C'est loin, parce que c'est 2028. Il y a beaucoup de travail à faire. Des jeunes à intégrer. Donc, il faut se préparer doucement. Avec une vision où là pour le coup je pense que tout le monde va vouloir nous tuer mais vraiment parce que si tu fais ça, toutes les équipes vont se dire là c'est fini, ça va être compliqué de faire comme eux etc. Mais on y croit et justement je pense que ça va nous donner un petit côté épicé où vous venez nous rentrer dedans, on va encore plus vous rentrer dedans justement. Si on n'a pas ce truc là, ce feu en nous, ça va être compliqué mais en tout cas je pense qu'il y a une belle génération qui arrive pour performer là-bas. Et on fera tout pour que ça se passe, mais étape par étape, on va se concentrer sur le jeu. Quand je suis arrivé en 2015, j'ai senti que les mecs y croyaient vraiment déjà. Les Toti, les Erwin, tu sentais que c'était une génération qui avait très faim. Laurent avait vraiment... Laurent Tilly. mis en place cette culture, je trouve, et c'est d'autant plus beau, c'est que lui, il est arrivé en disant, un jour, on va prendre une médaille au JO. C'était son plus grand rêve et il a mis cette culture de travail, cette culture de vouloir manger tout le monde. Et en fait, petit à petit, tout le monde y a cru dans l'équipe. Et tout ce qu'ont fait les Toti, les Losco qui sont encore là, les Erwin. Franchement, c'est monstrueux parce qu'ils ont transmis à chaque fois ce qui sont arrivés. Des valeurs de groupe, des valeurs d'entraînement, des valeurs de se tenir au courant si tout va bien. Le mec blessé, il revient, il se sent comme dans une famille. Et ça, c'est hyper important, je trouve, par rapport à la transmission aux plus jeunes, mais aussi de se dire qu'on est capable de le faire, on est capable d'aller chercher les titres. Et les jeunes qui arrivaient, ils croyaient aussi. Et je trouve que c'est vachement dur de changer cette identité, cette vision des choses dans un collectif qui n'était pas hip. hyper, hyper, hyper performant et de se dire, non, non, nous, on va aller chercher le médaille au jeu, vous allez voir, ça prendra le temps qu'il faut, mais on va y arriver, quoi. À Tokyo, quand on est champion olympique, c'est envahissement de bonheur. Il y a tout qui s'écroule un peu. Surtout qu'on n'y croyait pas vraiment après le début de la compétition. Le premier objectif à Tokyo, c'est de sortir des poules. Et en fait, on va chercher l'or sur trois derniers matchs vraiment de très, très haut niveau. Et là, c'est... Ça fait du bien, quoi. Vraiment, là, c'était incroyable. C'était incroyable. En arrivant à Paris, c'est différent. Je trouve qu'on s'était fixé l'objectif déjà d'aller en demi. Et on veut être là à jouer les médailles. En gros, c'est le premier truc vraiment qu'on se dit. Et puis, une fois que tu commences à être dans le tournoi, tu sors de poule, t'as un gros, gros, gros quart de finale où c'était extrêmement dur contre l'Allemagne. Et puis après, je pense qu'on a joué peut-être notre meilleur volet de tout l'été sur les deux derniers matchs. Et on finit par... par Chopper et l'or, et c'est beau. L'ambiance au match, c'était incroyable, dans la salle, c'était fou, et puis le jouer, tu joues devant tes potes, devant ta famille, tes proches, là c'est spécial, parce que tu joues les jeux surtout devant eux, et c'est quelque chose qui est hyper beau, et si je dois retenir un truc du village, c'est que franchement, on est resté soudés, mais... Et si tu le fais pas, t'arrives pas à performer, tu perds tellement d'énergie dans le village qu'il faut rester ultra uni, etc. Et nous, on était comme ça. Je vais le dire, mais ce n'est pas grave. On se buvait une bière à la fin des matchs, mais on était les 13 ensemble. Dans l'appartement, on se buvait une bière et c'était notre moment à nous de se dire on se boit une bière entre nous, on décompresse, mais c'était l'équipe. Et quand je disais on revient sur le mot ensemble, on était ensemble après les matchs. Et ça, je pense que c'est rare dans un sport co de vivre ce truc-là jusqu'au bout, jusqu'après les matchs. Le mec qui partait faire les soins, il revenait dans la chambre et il buvait une bière avec nous parce que c'était notre moment à nous. Ça, c'est une grande fierté et je pense que c'est des moments qui sont vraiment magnifiques. Le coach était plus que ok, je pense qu'il était super content de nous voir vivre ce moment-là ensemble justement. Il disait mais ça c'est votre moment, c'est génial. C'est des moments où ça soude encore plus le groupe et tant qu'on bossait bien après le lendemain, il n'y avait pas de soucis. En étant raisonnable bien sûr, on est en pleine compète, mais c'est des moments qui sont hyper importants pour créer un espèce de groupe ensemble pour le coup. Celui qui a fait les règles du remplaçant qui ne reçoit pas de médaille et qui n'est pas champion olympique, c'est juste quelqu'un qui ne connaît pas le sport co. et qui ne connaît pas les préparations pour atteindre ce titre-là. Et en fait, c'est pour ça que la cérémonie dure 50 minutes, c'est qu'on bloque simplement la cérémonie en tant qu'équipe. On est dans les couloirs de l'aréna et en fait, on apprend que Tim, Karl du coup, qui n'a pas le droit de venir avec nous sur le podium, n'a pas de médaille. Et là, il y a ce moment où on est dans les couloirs et puis je vois Barthélémy Chinaniezé. J'aime bien un peu exagérer Babar dans ce genre de situation, qui dit bon allez, on y va. Et puis il commence à vraiment partir. Et là, tu sentais vraiment dans les yeux des gens qui organisaient, non mais c'est pas possible, c'est pas possible, on est au jeu en France, à Paris, en plus vous venez de gagner, si les Français ne montent pas sur le podium, il va se passer quoi ? C'est vrai que Babar, il a vraiment mis le coup de pression en plus, en mode bon allez on y va maintenant, on s'en va, on retourne dans les vestiaires quoi. En disant aux gens que ça sera sans nous dans ces cas-là, si Tim ne peut pas célébrer avec nous, il a fait partie intégrante de l'équipe depuis trois mois de préparation et on ne le voyait pas. ne pas venir avec nous, donc on commence à bloquer, ça parle, etc. On finit par avoir l'accord qu'ils puissent venir sur le podium avec nous. Donc déjà, on avait fait un premier pas, on accepte qu'ils reçoivent la médaille plus tard. Et en fait, je fais ce geste de lui donner ma médaille pendant un court instant parce que je voulais aussi qu'il se sente concerné, qu'il partage ce moment avec sa famille, d'être célébré comme champion olympique parce qu'il est champion olympique. et c'était juste un petit moment de partage entre nous et c'est notre équipe qui vit comme ça
- Speaker #4
Coucou mon pote, j'espère que tu vas bien C'est Valentin Rongier, je vois René maintenant il a quitté Marseille Les tournois de foot où notre équipe était imbattable avec toi derrière la sentinelle, la tour de contrôle et moi devant parce que oui à l'époque je sais pas si tu te rappelles mais j'étais plus
- Speaker #0
Il faisait tout tout seul pour le coup là, on parlait de Sporco, c'est vrai que tu lui donnais la balle, il était déjà au-dessus.
- Speaker #4
Après t'as choisi le volet, t'as eu ce luxe de pouvoir choisir entre les deux, moi-même avec toute la meilleure volonté du monde j'aurais pas pu, mais en tout cas je suis fier de ce que t'es devenu, je suis très content de t'avoir vu l'été dernier aussi, après tous ces titres, pour te féliciter de vive voix, j'ai hâte de te revoir, en tout cas je te souhaite tout le meilleur, tu sais tout ce que je pense de toi. Prends soin de toi mon petit pote, bonne saison et puis à bientôt.
- Speaker #0
Valentin Rongier, j'ai gardé vraiment un très bon contact avec lui. J'ai fait beaucoup de foot avec lui quand j'étais à Nantes. On a joué dans la même équipe et puis c'est vrai qu'on gagnait pas mal. C'est vrai qu'on a passé des super moments, c'est un super gars, vraiment une super personne. On a gardé de très bons contacts et je suis vraiment trop content pour lui de la carrière qu'il fait. Et c'est génial, j'espère qu'un jour il touchera ce luxe d'être appelé en équipe de France. Et voilà, on a longuement discuté l'été dernier du sport en général et de l'état d'esprit. Et c'est vrai qu'en fait on se rejoint sur beaucoup, beaucoup de choses. Et on a les mêmes valeurs de travail, etc. Parce qu'il a eu beaucoup de blessures quand il était jeune aussi. Et c'est vrai qu'il s'en est toujours sorti en luttant avec sa résilience. Donc voilà, je suis content et je suis très heureux pour lui de la carrière et de la personne que c'est parce que c'est un mec en or. À la fin de ma carrière, je veux pouvoir dire que je n'ai pas de regrets. Je pense que c'est assez simple. Juste me dire que j'ai donné le 100% à chaque entraînement, d'avoir vécu tout ce que j'avais à vivre dans ma carrière de voleilleur et surtout de ne pas avoir de regrets sur des choix ou sur ma manière d'être sur un terrain ou par rapport à mes coéquipiers. Après, la perf, c'est top, mais sans ce côté-là de se dire je me donne à 100%, tout le temps, tout le temps, tout le temps, elle est différente. Donc, juste ne pas avoir de regrets et juste tout donner pour moi-même et pour mon équipe. Je pense que c'est comme ça que j'aimerais finir ma carrière en me disant bon, là, j'ai tout donné, je suis heureux comme ça. Et on aimerait revenir aussi, je pense. Il faut le dire, on aimerait revenir en France jouer, dans nos salles, devant notre public. Et ça, malheureusement, à l'heure actuelle, on n'y arrive pas, on ne peut pas. C'est économique et on le sait, c'est financier. Les clubs ne peuvent pas réussir à mettre déjà en place une structure qui fait qu'on revienne. Et puis des salaires, etc. Et puis l'enjeu sportif, où on cherche un peu cet équilibre-là. Et pour le moment, cet équilibre, il est à l'étranger. Donc voilà, mais on espère qu'il y ait des gens qui veulent y croire, investir. Et nous, on serait les premiers à revenir et essayer de créer justement quelque chose qui fait que le volet grandisse. Comme l'a fait Erwin. Erwin a fait un passage en France et c'était le feu. C'était génial. Moi, j'étais le premier à regarder les matchs le vendredi à la télé parce que j'avais envie de regarder les salles pleines. Ça me plaît. Et nous, on fera tout, je pense, si on est en France pour que ça grandisse.