- Speaker #0
Bonjour à tous, je suis Patrice Marcadé, vous écoutez Et Maintenant. Avant toute chose, je vous souhaite une année pleine de mains tendues, de mains offertes, de mains saisies. Je veux croire que nous tenons la majeure partie de notre avenir entre nos mains. Dans le dernier épisode du podcast, j'avais invité Lya, j'aurais pu l'appeler Machine, comme je disais dans mon enfance lorsque... que je sollicitais une copine dont j'avais oublié le nom. C'eût été trop intrusif. L'IA, par son ambiguïté, pose pour moi beaucoup mieux le problème. Comment résister Ausha discret de cette parole posée, intelligente, érudite et disponible ? Certains d'entre vous m'ont confronté à quelques écarts de langage prouvant que j'avais oublié à qui je parlais. Dans tous les cas, vous avez été beaucoup plus nombreux à écouter l'IA que vous ne l'avez été pour mes invités de chair et de sang. De quoi être jaloux. Mais qu'a-t-elle de plus que nous ? Je dois la vérité de dire que, pour la rendre plus séduisante, je l'avais un peu liftée en coupant au montage ces temps de réflexion. par trop gênant en sont seuls pour un podcast sans images. Je vous remercie beaucoup pour cette participation à ce brainstorming. Malgré le sentiment désagréable de méfiance, voire de peur, qu'inspire à la majorité cette fabuleuse machine sous ses airs de l'IA. Je vous propose de découvrir sur cette newsletter réservée aux abonnés, ce que je vous invite à faire, la synthèse de vos retours que j'ai demandé à l'IA de rédiger pour moi. L'IA est là et bien là, que nous le voulions ou non, de même que la montée des eaux est un phénomène irréversible et le plus souvent invisible. Même pour le Ausha que je suis, l'intelligence artificielle pénètre notre quotidien, s'infiltre dans les salles de classe, les salles d'opération, les salles de rédaction, les salles de travail, les usines, les centres de pouvoir. Et c'est là que l'affaire est passionnante. Pas toujours pour le pire. Parfois pour un meilleur inespéré. C'est ce phénomène de fécondation de notre réflexion et de notre action qui fait de nous des hommes augmentés que, maintenant, je voudrais éclaircir. C'est pourquoi je sollicite des témoignages de professionnels ou de personnes privées qui acceptent de partager avec nous l'état actuel de leur pratique de l'intelligence artificielle, leur rapport avec l'IA. Pour commencer, ce que j'espère être une série, j'ai sollicité une professionnelle dont je sais la fidélité à des valeurs humanistes, la clarté de jugement et l'ouverture d'esprit. J'ai demandé à Myriam Baquet, gérante de la maison de la communication à La Rochelle, de nous dire en quoi le secteur de la médiation pouvait être concerné par l'IA.
- Speaker #1
Merci Myriam Bacquet de m'accueillir dans tes bureaux et d'accepter de réfléchir avec moi sur cette intrusion de l'IA dans nos vies et dans la tienne, en particulier dans la tienne de professionnels de la médiation. C'est un peu contre-intuitif de parler d'IA et de médiation. Mais avant toute chose, est-ce que tu peux en quelques mots nous dire qui tu es, Myriam Bakhti ?
- Speaker #2
Alors qui je suis ? Je dirais que je suis avant tout déjà une femme de 58 ans, mère de famille, rochelaise déjà depuis 2007, donc ça commence à être vraiment un ancrage, et avant toute chose professionnellement, une médiatrice, passionnément. tourner vers la résolution amiable des conflits, la prévention avant tout des tensions et des difficultés toutes humaines de communication. Et quand le conflit est là, effectivement, je mouille ma chemise parce que je crois qu'on peut le dire comme ça, il y a quelque chose de très physique dans mon métier. pour amener les personnes à s'écouter, à accepter que d'écouter l'autre, ça ne veut pas dire qu'on est d'accord avec ce qu'il dit, avec ses propos, avec sa vision du monde, avec sa vision de la difficulté, mais qu'ensemble, en tout cas, on peut parvenir dans ce chemin qui a une vertu thérapeutique, la médiation a cette vertu-là, dans tout type de conflit, que ce soit entre associés, que ce soit dans un couple. que ce soit dans une organisation, avec l'administration et nous tous en tant que particuliers, en tant qu'administrés, on peut, en acceptant de se mettre autour de la table, parvenir à en sortir par le haut, grandir avec un accord qui soit, j'ai l'habitude de dire acceptable, parce que quand on met fin à un conflit, dire la win-win solution, l'accord gagnant-gagnant, Avec plus de 1500 expériences de médiation, je crois que vraiment c'est surtout un accord acceptable qui est à rechercher, si possible satisfaisant, mais évidemment exécutable pour l'un comme pour l'autre. Et c'est cette passion de la médiation effectivement qui m'occupe principalement, avec une deuxième activité professionnelle qui me prend moins de temps mais qui est aussi éminemment... importante pour moi qui est la formation, la formation à la gestion des conflits, à ce qu'on appellerait l'écoute active et au collaboratif dans les organisations. Voilà, et donc ça correspond aux deux activités de la Maison de la Communication, qui est quand même l'entreprise qui aujourd'hui et depuis maintenant 2013 porte mes activités. mais qui est une entreprise dont j'ai finalement hérité avec d'autres, puisque Patrice, tu m'as fait confiance en 2013 pour que je rejoigne le collectif des associés de la Maison de la Communication. Et aujourd'hui, j'en suis associée gérante, avec cet immense bonheur d'avoir un centre de médiation et de formation à taille humaine. dans lequel, en tout cas, les personnes qui nous font confiance se sentent bien et qui nous permet d'avoir, je dirais, un développement et une visibilité, certes, Nouvelle-Aquitaine, mais bien plus largement au niveau national et au niveau international, puisque je continue à former en Afrique, alors moins depuis le Covid, malheureusement. et surtout moins depuis que la France est quand même personne à non grata de nombre de pays africains. Mais toujours en lien, notamment avec le Burkina Faso, et quelqu'un que tu as connu, Bintou Goli, qui demeure encore vraiment la personne avec laquelle je coanime des formations régulièrement, et la prochaine, ce sera en février. Voilà, on est encore...
- Speaker #1
En visio.
- Speaker #2
Alors, en visio. Quelle tristesse. Quelle tristesse. C'est-à-dire que je les ai devant moi, parce que je les vois, tous ces amis et tous ces visages du Burkina, mais malheureusement, je ne suis pas auprès d'eux.
- Speaker #3
Voilà.
- Speaker #1
La visio, c'est un... un apport technique, technologique, qui te permet de continuer à travailler avec des gens qui sont à l'étranger. Et tu vas devoir, comme nous tous, affronter aussi une modification, un changement, un bouleversement technologique qui est l'intelligence artificielle. Donc je suis très intéressé d'avoir ton sentiment parce que l'intelligence artificielle va s'immiscer dans tous les secteurs d'activité, y compris des secteurs qui sont basés sur la parole, la relation. Il ne s'agit pas d'aller chercher des informations comme on pouvait le faire avec Google. Là, il s'agit vraiment d'interagir avec les personnes. C'est tout à fait autre chose. On pouvait penser que le contact humain allait être préservé, allait être sauvé, mais vraisemblablement pas. Et il y a fort à parier que l'IA va rentrer très fort dans notre secteur d'activité.
- Speaker #2
Alors c'est certain et c'est déjà le cas. D'abord, il y a déjà toutes ces expériences en matière de résolution amiable des conflits canadiennes qui s'appellent la cyberjustice, qui sont d'ailleurs étudiées aujourd'hui en France puisqu'on est dans une recherche de plateforme de justice prédictive, c'est-à-dire que les personnes qui ont un conflit s'inscrivent sur la plateforme et le gouvernement français y travaille. Il y a une expérimentation aujourd'hui, en étant connecté avec l'IA, avoir des propositions de questions à poser à ces médiés en fonction de ce que l'IA aura perçu de l'état émotionnel et de l'ensemble de ce qu'elle comprend, l'IA, qui se joue autour de la table.
- Speaker #1
J'en ferai mieux à l'avance parce que j'imagine que pour vous, médiateur... Ça serait terrible, l'idée que quelqu'un ne se souffle à l'oreille les questions que tu as envie de poser alors que toi, tu es focus sur la personne.
- Speaker #2
Alors moi, je n'en ai pas envie là, aujourd'hui. Mais il faudrait que je teste. Je n'en ai pas envie parce que je trouve que c'est... D'abord, le doute, le doute fait partie du médiateur. C'est vraiment ça, c'est être capable de se questionner sur qu'est-ce que je ressens moi déjà en tant que médiateur parce que le médiateur sphinx, moi, je n'y crois pas. Bien sûr, on a notre posture professionnelle, il ne s'agit pas d'interférer et sinon, bien sûr, on n'est plus indépendant et dans ces cas-là, on lâche le dossier. Mais se dire que je vais avoir quelqu'un qui va m'aider à vraiment décoder ce qui se joue autour de la table pour m'aider à questionner. À la fois, il y a la question du médiateur expérimenté et du médiateur qui débute. Est-ce qu'il faut plus faire confiance à l'IA ou est-ce qu'il faut plus faire confiance à mon intuition et à mon expérience de médiatrice ? Moi, ça me fait aujourd'hui ce point-là un peu peur, mais je crois qu'il y a d'autres choses que l'IA peut faire et qui peuvent aider le travail du médiateur, comme notamment tout ce qui est prise de notes, facilité. compliqué pour nous les médiateurs d'écouter en même temps, prendre des notes suffisamment exhaustives pour faire une synthèse. Et c'est très mon genre de temps. On sait très bien que ces travaux compte rendu, ils pourraient être facilités.
- Speaker #1
Ils sont considérables en facilité. Ils peuvent être... Il y a des appareils qui permettent d'enregistrer, de chapitrer, de mettre en forme, etc. C'est vraiment un temps précieux que vous pouvez gagner. Mais le lien souffleur dans l'oreille du médiateur, ça me paraît quand même très discutable. Ce sont tous ici pour des débutants, comme si les débutants n'avaient pas vraiment encore le texte, la maîtrise de la parole. C'est ça. L'autre lui disait, dis-lui donc, dis-lui donc ceci,
- Speaker #2
ça va. Voilà, pose-tu ça, pose-formule comme ça. Voilà, ça je trouve que c'est un peu compliqué, puis il y a aussi quand même la confiance, ça veut dire que c'est un tiers supplémentaire. On sait qu'on est le tiers neutre indépendant de l'améliation. d'abord c'est un peu terrorisant mais pourquoi pas, c'est-à-dire que peut-être que l'IA pourrait totalement remplacer le médiateur et c'est sans doute possible à terme c'est-à-dire que ce serait lui le seul tiers neutre, là si c'est une aide si c'est un médiateur augmenté par l'IA on voit bien que c'est un second tiers qui est là, et alors quid de De la médiation entre l'IA et le médiateur lui-même. Parce que si l'IA souffle quelque chose dans lequel toi, tu n'as pas le même rythme de compréhension et de cheminement, pour moi, on en perdrait un peu ses moyens en tant que médiateur. L'IA ne perdra pas ses moyens. Mais peut-être que le médiateur, oui.
- Speaker #1
C'est délicat. Est-ce que vous avez l'intention... Pardon ? dans le cabinet de la maison de la communication, si vous avez l'intention, de confier à un gars, par exemple, l'analyse de dossiers. C'est-à-dire que vous êtes obligé d'assimiler, de lire énormément de textes, de... de choses qui sont extrêmement chronophages, est-ce que le pur visage de confier à l'IA un dossier de cinq pages, pour avoir un résumé d'une page, et de gagner du temps ?
- Speaker #2
Alors ça, ce serait pour les grosses, quand il y a des grosses médiations, où effectivement les personnes, et notamment les avocats, souhaitent qu'on ait pris connaissance d'un certain nombre de documents préalables. Je dois dire que moi, par expérience de médiatrice, et je le dis de plus en plus aux avocats, je trouve que c'est important de leur dire qu'on n'est pas sur ce temps-là, que le premier temps, c'est celui de l'écoute. Donc là, pour le coup, moi, je préfère ne pas lire ce que les conseils m'envoient pour être vraiment dans une écoute authentique, sans m'être fait finalement un point de vue. qu'il soit synthétique ou non, de la problématique. C'est-à-dire que c'est tellement figé la façon dont A présente sa vision, sa version du conflit et la façon dont B, ou plus, puisqu'on a des médiations aussi multipartites, que c'est vraiment important de laisser de côté tout ce qui a préexisté pour déjà leur dire, mais racontez-moi. J'ai encore eu une médiation hier où... où l'avocate voulait parler à la place de ses clientes. Il a fallu que je lui dise, au début de la médiation, même si les clientes se sentaient démunies, c'est à vos clientes de parler. C'est ça qui est important, c'est leur ressenti, leur vécu de la problématique. Et sortir tout le dossier du contentieux n'a pas de valeur ajoutée, pour moi en tant que médiatrice. Donc ça, je crois qu'on a encore de beaux jours, les médiateurs en tant que tels, parce que réduire un conflit, ou à des écrits,
- Speaker #3
ou je dirais en tout cas...
- Speaker #2
à quelque chose de prédit par avance ou de normé. Ça me paraît vraiment une courte vue de ce qu'est la médiation, puisqu'on se rend compte que même en changeant le médiateur... on peut arriver à un résultat différent simplement dans le questionnement et la capacité à ce que les personnes se reconnaissent. C'est-à-dire qu'on pourrait très bien avoir une médiation qui sera une simple résolution de problème, c'est-à-dire qu'on aura trouvé une réponse au problème, mais ce ne sera pas une médiation transformative. Et la capacité de transformer la situation telle qu'elle nous est présentée, ça c'est vraiment la valeur ajoutée du médiateur. Et ces médiations transformatives qui sont des médiations éminemment humanistes, où effectivement on travaille d'abord sur le lien, on travaille d'abord sur la relation, on travaille d'abord sur la reconnaissance, sur l'altérité, Moi, c'est celle-là qui m'anime. Je n'ai absolument pas envie de faire des médiations résolution de problèmes. Je sais qu'il y a plein de personnes qui sont tout à fait capables de les faire. Et la machine le fera sans doute très bien, celle-là. L'IA la fera très bien. Et c'est là où, justement, il faudrait que les médiateurs s'interrogent sur quel type de médiateur je veux être. Est-ce que je veux être un médiateur aviseur ? Et là, je crois que l'IA saura complètement les remplacer. Ou est-ce que c'est parce que je suis Myriam ? parce que je suis Patrice, médiateur, ou parce que je suis tel ou tel. Là, on apporte vraiment quelque chose aux personnes. Et ils nous le disent. C'est notre voix. C'est notre voix aussi. Le nombre de fois, on me dit qu'on ne peut pas s'énerver avec vous. Ils rentrent dans les tours et qu'il y a quelque chose, il y a comme une petite musique qui se met en place. Peut-être que Lya saura faire cette petite musique, mais sans doute. Ça, sans doute, puisqu'on voit que pour les acteurs, ils sont capables de faire des miracles.
- Speaker #1
C'est l'histoire du changement type 2. Il y a un saut qualitatif et pas quantitatif. Le problème, ce n'est pas que les gens repartent avec la solution à leurs problèmes, c'est que les gens repartent changés.
- Speaker #2
C'est ça. Changer et puis vraiment avec cette joie d'avoir été acteur. de leur changement et de cette sérénité qu'ils ont acquise par eux-mêmes, parce qu'il y a vraiment quelque chose de l'ordre de l'effort. Ils nous disent que c'est douloureux la médiation, parce qu'avec, je te disais qu'on mouille sa chemise,
- Speaker #3
mais eux pour coupent énormément,
- Speaker #2
à plus forte raison, effectivement. Et donc c'est vraiment une satisfaction de la part des personnes de voir qu'ils s'en sont sortis et qu'ils ont reconnu dans l'autre que ce n'était pas finalement ce masque de diable. C'est moi qui mets le masque de diable sur le visage de l'autre. Et ça, d'être capable de l'enlever par mon propre regard et ma propre volonté, c'est un tour de force. Moi, je dis à chaque fois que ces médiations, c'est un tour de force.
- Speaker #1
Oui, et vraiment, la façon dont tu en parles montre que c'est un métier de l'humain. C'est vraiment... ça fonctionne parce que tu es une femme, parce que tu es un être humain, et qu'il faut d'une certaine façon se battre pour que ça, ça reste, même si ça prend du temps, même si c'est fatigant, même si ça coûte financièrement pour le... pour la personne, alors que la machine peut donner l'impression, l'illusion, de réussir ça plus rapidement, plus économiquement, d'une façon plus rationnelle. tu défends, c'est la place de l'homme dans cet environnement technologique. Et bien ça, c'est un combat qu'il va falloir mener les uns et les autres dans nos différents métiers.
- Speaker #2
Et conserver, parce que je vois que le temps n'est pas identique pour les médias. Tu peux avoir quelqu'un pour lequel il est capable de switcher complètement, de sortir de son cerveau reptilien et de son cerveau limbique qui aura gardé le... vraiment la marque de la souffrance, du conflit, et de passer rapidement dans une recherche de solutions coopératives. Et tu as d'autres personnes pour lesquelles il faudra trois séances. Alors que tu auras posé exactement les mêmes questions, reconnu les mêmes émotions, ou en tout cas être capable de les décoder, que l'un ira vite et l'autre ne pourra pas aller aussi vite. Et ça, je ne vois pas comment l'IA pourra dire, celui-là c'est le bon cheval. Je peux déjà passer à l'étape 4 de recherche et solution, alors que lui, il n'a pas encore fait le deuil. Et donc, c'est quand même le médiateur qui sait à quel moment c'en est trop. Et il faut qu'on s'arrête là, qu'on reprenne plus tard. Enfin, tout ça, c'est cet ajustement qui est aussi très kinesthésique. On est ensemble dans un espace que l'on ressent. Je suis très intéressée de voir comment tout ça pourrait être pris en compte par l'IA.
- Speaker #1
Les gens pourraient accepter l'idée qu'il y ait ce tiers ou ce quatrième personnage qui est l'IA.
- Speaker #2
Je suis sûre, exactement comme pour l'enseignement, exactement pour toute la médecine, où l'IA vraiment se développe et va prendre une place éminemment importante, c'est certain que ça va devenir quelque chose de beaucoup plus naturel, et donc on pourra en parler. Après, ça sera une question de génération aussi, mais avec nos... les générations montantes, c'est évident que ça sera tout à fait possible, ça ne paraîtra pas incongru. Aujourd'hui, pas ouvert à tous les publics, mais parce que c'est certains pour lesquels c'est même pas encore conscientisé, si ce n'est quand on voit aux informations et que ça terrorise. Mais je pense que oui, ça va aller très vite. C'est la révolution qui en marche, comme l'a été l'Internet. Donc... Donc, on pleure. C'est plus faire que rien. Donc, on ne peut pas dire que ça ne se fera pas. Ça va se faire.
- Speaker #1
Oui, et donc, ça suppose que les professionnels en action vous assimiliez, vous appropriiez, vous maîtrisiez l'IA. Oui. Et pas le refuser. C'est très important que vous le preniez en compte. vous en fassiez un outil,
- Speaker #0
un domestique, un agent.
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #1
Bien, écoute...
- Speaker #2
Merci pour cette conversation.
- Speaker #1
C'est aussi pour cet éconvénage d'une professionnelle engagée, d'une professionnelle... reconnue nationalement, internationalement sur la médiation. Ta parole est précieuse et vraiment, je te cèderai de nous l'avoir confiée.
- Speaker #2
Merci, Patrice.
- Speaker #1
À bientôt.
- Speaker #2
À bientôt.
- Speaker #0
Merci à vous d'avoir écouté jusqu'au bout le témoignage de Myriam Baquet, la médiatrice cofondatrice de la Maison de la Communication à La Rochelle. Vous pouvez la retrouver sur LinkedIn. Cherchez la page Maison de la communication. Et si vous souhaitez réagir à notre échange, vous pouvez m'écrire patricemarcade.com Si à votre tour, vous souhaitez témoigner de votre découverte et de l'utilisation que vous avez de l'intelligence artificielle, prenez contact avec moi. Et maintenant, contribuons à faire de cette révolution un outil. au service de la relation intergénérationnelle. Je vous remercie par avance de votre aide en vous abonnant et en partageant ce podcast autour de vous. Les débuts de 2025 étant ce qu'ils sont, il ne me semble pas inutile de mettre double dose de vœux. Donc je vous souhaite de nouveau une belle année 2025. A bientôt. Bisous à tous.