Speaker #0Bienvenue dans ce nouvel audio. Aujourd'hui on va parler d'un sujet essentiel, quelque chose qu'on n'apprend pas à l'école, qu'ont t'être trop souvent, tes émotions. Celles que tu ressens mais que tu ne comprends pas toujours, celles que tu caches parfois, celles que tu minimises, celles que tu refoules sans même t'en rendre compte. Aujourd'hui je voudrais t'aider à les accueillir, à les écouter, à les aimer, même les plus inconfortables, surtout celles-là. Alors pose-toi, respire, c'est un moment pour toi, un rendez-vous avec toi-même. Pendant longtemps, j'ai cru que certaines émotions étaient interdites. Je ne me suis pas donné le droit d'être en colère, de pleurer en public, même pas de pleurer de joie parfois. Je me cachais, je retenais, je serrais les dents. J'avais intégré que c'était pas ok, que c'était trop, que j'étais trop. Et peut-être que toi aussi, tu vis ça. Peut-être que t'as appris à prendre sur toi, à sourire quand ça va pas, à dire ça va quand t'as juste envie de hurler, à ravaler tes larmes, tes doutes, ta fatigue. Tu t'es peut-être dit que c'était plus simple comme ça, Que ressentir, c'était dangereux finalement. Que t'allais perdre le contrôle ou bien que t'allais déranger. Mais au fond, tu ressens toujours juste que tu portes tout en dedans. Et ça finit par te peser, te crisper et t'éteindre à petit feu. Imagine que t'organises une fête des voisins. Tu invites la joie, l'amour, la sérénité, la motivation. Tu veux que ce soit lumineux, fluide, agréable. Et là, la tristesse arrive. La colère frappe à ta porte, la peur veut entrer. Et toi, tu veux pas les laisser rentrer, non ? Tu fais semblant de ne pas les avoir vues. Mais tu sens que malgré tout, la fête est incomplète. Parce qu'elles ont elles aussi leur mot à dire. Elles t'alertent. Elles te guident. Elles te montrent ce qui est important. Elles ne sont pas là pour t'embêter ou pour t'encombrer. Elles sont là pour te reconnecter à toi. Je t'invite maintenant à fermer les yeux. Imagine cette pièce. Cette fête. Les rires, les voix, les sourires. Et dehors, il y a... Les émotions que tu refuses depuis si longtemps. La colère, la tristesse, la peur. Celles que t'aimes pas ressentir. Respire un bon coup. Et ouvre-leur la porte. Tu t'approches. Tu mets la main sur la poignée. Tu prends une grande respiration et t'ouvres la porte. Regarde-les, ressens-les, demande-leur ce qu'elles ont à te dire. Qu'est-ce qu'elles veulent que tu entendes ? Qu'est-ce qu'elles sont venues t'apprendre ? Écoute ce qu'elles ont à te dire. Reste là quelques instants avec elles. Respire. Accueille. Tu les as repoussées depuis si longtemps. Elles ont tellement, tellement de choses à te dire et à te partager. Respire. Écoute. Accueille. Et répète doucement. Ce que je ressens est valide. Ce que je ressens a le droit d'exister. Ce que je ressens est valide. Ce que je ressens a le droit d'exister. Tes émotions, c'est ta boussole intérieure. Elles te préviennent quand tu t'éloignes de toi. Elles pointent du doigt ce qui a besoin d'attention. La colère te dit qu'une limite a été franchie. La tristesse te dit qu'un besoin profond n'est pas nourri. La peur qu'un changement arrive et que c'est le moment d'avoir du courage. Et elles sont là pour t'aider à avancer. Pas pour te freiner. C'est comme une voiture. Si un voyant rouge s'allume, tu ne l'ignores pas, tu ne te dis pas « Bon, on verra bien, peut-être qu'il va partir tout seul, va faire comme s'il n'était pas là. » Non. Tu le regardes, tu le comprends, tu ajustes, et puis tu fais en sorte que ça se passe bien, tu prends soin de ce qui coince et t'avances. Tes émotions, c'est pareil. T'as pas besoin d'être calme, toujours forte, toujours joyeuse pour être aimable. Tu es aimable, entière, précieuse, même quand tu doutes, même quand tu débordes. Et si aujourd'hui tu t'autorisais à tout ressentir, à arrêter de lutter contre toi-même, à écouter ce que ton corps, ton cœur, ton âme essayent de te dire, cette petite voix qui est en toi, qui murmure que t'as cessé d'écouter. Et toi ? C'est quelle émotion qui essaye de te parler aujourd'hui ? Et si tu l'invitais ? Juste pour voir ce qu'elle a à t'apprendre.