Christine CorbeilDans cet épisode, je te présente 10 signes qui indiquent que la mission est inadéquate et qu'il serait temps de la mettre à jour. Bonne écoute ! Bienvenue sur le Podcast EXEK. Mon nom est Christine et ici, nous allons discuter de planification stratégique et de développement organisationnel. Bonne écoute ! Bienvenue dans ce nouvel épisode du Podcast EXEK. Mon nom est Christine Corbeil et aujourd'hui, on va poursuivre la mini-série en planification stratégique qui est centrée sur la mission. En effet... La mini-série sur la mission a commencé avec l'épisode 1 sur « Qu'est-ce qu'une mission ? » . Avec l'épisode 2 de la mini-série, je t'ai présenté 4 erreurs de mission qui peuvent saboter tes stratégies. Dans le troisième épisode, j'ai présenté pourquoi c'est important d'avoir une mission. J'ai fait le tour de 10 puissants bénéfices potentiels d'avoir une mission claire. Et aujourd'hui, quatrième épisode de la mini-série sur la mission. Je vais répondre à la question. Quand est-ce que c'est le bon moment de revoir sa mission ? Quels sont les signes ou les symptômes qui nous indiquent que notre mission est inadéquate ? Et qui dit mission inadéquate dit, il ne sera pas près de temps qu'on se rasseoit pour la revoir, la clarifier et la positionner. Je te propose un petit exercice très simple, facile à faire. Pendant que je vais te présenter les 10 signes ou symptômes qu'une mission est inadéquate, je t'invite à te questionner sur chacun des signes ou symptômes. est-ce que ça s'applique chez nous ? Est-ce que ça s'applique sur notre mission en ce moment qu'on a ? Et si un des signes s'applique chez vous, c'est tout simple. En fait, il suffit de prévoir un moment, un espace à l'agenda pour se rasseoir, réfléchir notre mission et la mettre à jour pour retrouver de la clarté. Alors, quand est-ce que c'est le temps de revoir sa mission ? Je te présente les 10 signes, symptômes d'une mission qui est inadéquate. Signe numéro 1, notre mission est beaucoup trop large. Quand notre mission est beaucoup trop large, c'est qu'on a une mission qui est assez générique, qui est commune. On pourrait la prendre pratiquement puis la copier-coller à d'autres entreprises ou d'autres organisations. Et qui dit mission large, dit mission qui manque de personnalité, qui n'a pas d'unicité, qui ne fait pas briller ce qui nous rend unique. C'est une mission qui n'a pas nécessairement de personnalité. Je vais te donner deux exemples concrets. Une mission floue, une mission claire. Prenons par exemple un propriétaire de restaurant avec une mission floue. Si on lui demande, vous, votre entreprise, qu'est-ce que vous faites ? Et qu'il nous répond, nous, on tient un restaurant. Nous tenons un restaurant. C'est pas très clair, ça manque de saveur, ça manque de couleur. Si on dit que notre mission, c'est de tenir un restaurant, en fait, Combien de restaurants pourraient avoir la même mission, des tonnes et des tonnes ? C'est très large, c'est pas précis, c'est flou. Et en contre-exemple, comme mission claire, on pourrait avoir, par exemple, nous proposons une expérience culinaire exceptionnelle à nos convives, tout en utilisant des ingrédients frais et locaux qui soutiennent les agriculteurs de notre région. C'est sûr que c'est plus facile quand elle est écrite. J'en ai une devant moi qui est écrite. Alors, je la répète. Nous proposons une expérience culinaire exceptionnelle à nos convives tout en utilisant des ingrédients frais et locaux qui soutiennent les agriculteurs de notre région. On est loin de « nous tenons un restaurant » . On propose quoi ? Une expérience culinaire exceptionnelle. On voit tout de suite que dans le positionnement, c'est probablement du haut de gamme. Avec une expérience culinaire exceptionnelle, on ne s'attend pas à aller, par exemple, dans un fast-food. dans une chaîne de restauration rapide. Tout de suite en partant, on a des attentes plus élevées. L'expérience culinaire exceptionnelle à nos convives. Déjà là, quand on parle de convives, on voit tout de suite qu'il y a quelque chose de chaleureux, de personnalisé. Les convives, c'est comme des invités. Ensuite, tout en utilisant des ingrédients frais et locaux. Donc ici, on s'attend à faire des découvertes, des ingrédients frais et locaux. Frais, ça suppose que c'est au gré des saisons, donc ça va varier d'une saison à l'autre. Et des produits locaux, on peut supposer que ça va nous faire découvrir des entreprises sur place. et qui soutiennent les agriculteurs de notre région. On peut penser qu'ici, il y a des valeurs fortes, des valeurs d'entraide, des valeurs de soutien avec la communauté de la région. On pourrait penser aussi qu'il y a peut-être des valeurs environnementales derrière, le fait d'avoir le moins de transport possible, de soutenir l'économie locale, peut-être l'économie circulaire aussi. Donc ici, on voit que de proposer une expérience culinaire... exceptionnel à nos convives tout en utilisant des ingrédients frais et locaux qui soutiennent les agriculteurs de notre région. Ça, c'est une mission qui est très claire. On voit tout de suite qu'il y a un positionnement, il y a une personnalité derrière cette mission-là. Elle ne sera pas pareil d'une entreprise à l'autre ou d'un restaurant à l'autre. On voit que à cet endroit-là, on ne va pas s'attendre à du pas cher fast-food. On ne va pas s'attendre de voir sur le menu toujours les mêmes choses, puisque si c'est frais et local, en quelque part, ça change souvent au gré des saisons. On ne va pas non plus s'attendre à payer un prix très, très bas, parce que de un, si c'est une expérience culinaire exceptionnelle, ça sonne haut de gamme. Et de plus, si on encourage nos agriculteurs et la région au niveau local, on peut penser que ce ne sont pas nécessairement des importations à très faible coût. On peut penser à des produits d'une très grande qualité. On voit qu'on est très loin de la mission floue qui était « on tient un restaurant » . Et avec une mission claire comme je viens de te présenter, on peut aussi penser qu'il va y avoir une meilleure attraction parce que les gens qui se sentent interpellés par cette mission-là vont avoir envie de découvrir ce restaurant-là. Ça devient une forme d'attraction et d'élimination naturelle aussi parce que les gens pour qui ça ne résonne pas du tout. n'auront pas tendance à se présenter à cet endroit-là. Et inversement, les gens qui se sentent super attirés par cette mission-là vont probablement même devenir des ambassadeurs s'ils ont aimé leur expérience. Parce qu'encore une fois, ici, on voit une personnalité, une unicité, des avantages concurrentiels. Ça nous permet de la faire connaître aussi, autant à l'interne, à nos équipes, par exemple, parce que les personnes à qui ça... appart vont vouloir se joindre à l'équipe et fort probablement, s'ils croient en cette mission-là, vont adopter les comportements qui vont avec faire vivre une expérience culinaire exceptionnelle à des convives. On peut penser ici qu'on va recevoir un service exceptionnel, un service haut de gamme. Et toujours avec une expérience culinaire exceptionnelle, on peut aussi penser qu'il y a un ou une chef qui crée un menu d'exception, qu'on va découvrir des choses nouvelles. Tout ça pour dire que ça vaut la peine de prendre le temps de s'asseoir pour définir une mission claire, parce qu'ensuite, on va la faire vivre autant à l'interne, auprès de nos équipes, qu'à l'externe, auprès de nos clients. Alors, je te pose la question, est-ce que la mission chez vous, elle est trop large ? Le deuxième signe qui serait temps de revoir notre mission parce qu'elle est inadéquate, c'est quand on ressent une confusion lors de la prise de décision stratégique. Si notre mission, elle est inadéquate, elles ne nous aident pas à prendre des bonnes décisions. Si je reviens à l'exemple que je viens de présenter sur la mission claire d'un restaurant, leur mission, c'est un énoncé en une seule phrase qui comprend des mots d'impact, des mots qui ont été particulièrement choisis, des mots qui résonnent et qui vont nous aider à prendre des meilleures décisions. Par exemple, si je suis le chef et que je veux créer un menu, l'entrée de jeu, il faut que ce soit une expérience culinaire exceptionnelle. Ça suppose que ça va être beau, magnifique d'un point de vue visuel, que ça va être savoureux au point de vue du goût. Et ça suppose aussi que ça va être exceptionnel au niveau de l'odeur. Une expérience culinaire exceptionnelle demande un menu exceptionnel. Aussi, si on se positionne sur des ingrédients frais et locaux, toujours dans notre prise de décision, il va falloir que notre menu soit composé d'ingrédients frais et locaux. Parce qu'une mission, C'est un peu un statement, c'est un engagement. Donc, mon menu, en plus d'être exceptionnel, doit être composé d'ingrédients frais et locaux. Ça suppose que dans mes décisions, je vais créer des partenariats avec des fournisseurs de la région, par exemple, et que je vais devoir trouver une façon d'avoir une chaîne d'approvisionnement en continu qui puisse me fournir à l'année longue des ingrédients frais et locaux. On voit que ça atteint mes décisions aussi. Également, d'un point de vue humain, D'un point de vue d'embauche et de recrutement des équipes, c'est certain que les décisions d'embauche ne seront pas les mêmes que, par exemple, dans une chaîne de restauration rapide. On ne cherchera pas les mêmes compétences, on ne cherchera pas la même approche, le même type de service client. Dans l'exemple ici, on va probablement chercher des gens qui ont une grande expérience de service à la clientèle ou encore en termes de serveurs, serveuses, de chefs. On va chercher des gens qui ont des grandes compétences dans le domaine pour offrir du haut de gamme. Probablement aussi que nos standards en termes de comportement, de formation, sont probablement plus élevés dans un restaurant haut de gamme que dans une chaîne de restauration rapide. Toujours dans la prise de décision, que ce soit le choix du local, le choix de l'emplacement, le choix du décor, vont être faits en conséquence d'offrir une expérience culinaire exceptionnelle. Je pourrais continuer longtemps, you get the point, ici. le simple énoncé de mission en une seule phrase vient nous aider dans notre prise de décision stratégique parce qu'on va vouloir faire vivre notre mission jour après jour auprès de nos clients, auprès de nos équipes. Et c'est dans ce sens-là que je dis que si notre mission nous crée de la confusion dans nos décisions stratégiques, c'est que notre mission est probablement inadéquate. Un des signes qu'il est le temps de se rasseoir et de revoir notre mission, c'est si elle ne nous sert pas. à prendre de bonnes décisions stratégiques, c'est qu'on n'a pas encore véritablement mis le doigt dessus. Il faut probablement retourner à la table à dessin. Alors, je te pose la question, est-ce que ta mission te crée de la confusion quand c'est le temps de prendre des décisions stratégiques ? Le troisième signe que la mission est inadéquate et qu'il faudrait peut-être se rasseoir pour la revoir, c'est quand notre mission ne nous donne pas une direction claire ... on a un manque d'alignement collectif. Pour moi, la mission, si on parle de l'entreprise au complet, de l'organisation, je l'ai souvent dit, c'est comme un projet collectif. Si notre mission est claire et qu'on s'est entouré de gens qui croient à notre mission, ça devient un projet collectif, ça devient quelque chose de plus grand que soi. On se lève le matin, on retrousse nos manches et on s'en va réaliser quelque chose de plus grand que soi. Tous ensemble, en équipe, on va réaliser la grande mission de l'organisation. Quand la mission est claire, ça devient beaucoup plus facile ensemble de créer un alignement. On s'en va tous et toutes dans la même direction. Prenons le même exemple du restaurant tantôt. Autant les propriétaires, les chefs, les serveurs, serveuses, plongeurs, plongeuses, les gens de l'entretien, les gens à l'administration, peut-être ressources humaines, finances, etc., se lèvent à tous les jours. pour proposer une expérience culinaire exceptionnelle. Ce qui permet à tout le monde ensuite d'aligner leurs priorités, leurs rôles, leurs responsabilités, leurs tâches, en fonction de la mission de l'organisation. Et c'est dans ce sens-là que je dis que ça crée un meilleur alignement, parce qu'on sait sur quoi s'aligner. La mission devient un peu comme une promesse qu'on veut faire vivre à nos clients. Donc, à ce moment-là, c'est un travail d'équipe. Tout le monde s'aligne dans leur quotidien. pour livrer la mission. Inversement, quand la mission est floue, qu'elle est inadéquate, souvent on observe beaucoup de désalignement entre les équipes. On n'est pas centré sur le même quoi, donc on est un peu éparpillé, on se met à faire un peu n'importe quoi. Alors qu'une mission claire, qui est bien rédigée, communiquée, qu'on fait vivre dans l'organisation à travers tous nos programmes, acquisition de talent, dans le recrutement, dans nos pages carrières, dans nos entrevues. Dans nos politiques, procédures, codes d'éthique, codes de vie, manuels d'employés, programmes de reconnaissance, programmes de rémunération, engagements à mobilisation, performances, reconnaissance, formation, développement, santé, sécurité et tous les autres items. Si notre mission est claire, ça nous permet d'avoir un bon alignement dans toutes les facettes de l'organisation. Donc, je te pose la question, est-ce que ta mission actuelle... permet de créer un alignement collectif avec une direction claire. Le quatrième signe ou symptôme que la mission est à revoir, elle est inadéquate ou désuète, c'est quand on observe beaucoup d'incohérences entre nos décisions et nos actions. Quand la mission est floue, inadéquate, désuète, non seulement elle ne nous aide pas à prendre des bonnes décisions stratégiques, comme on a dit tantôt, mais là, on va aller une coche plus loin. Ça crée des incohérences entre nos décisions et nos actions parce qu'on a un manque d'alignement. Ça fait en sorte que tous et chacun prend des décisions au meilleur de sa connaissance, mais pas nécessairement en fonction d'une mission qui est claire. Donc, de un, on a des décisions peut-être incohérentes avec notre projet collectif parce qu'on a un manque d'alignement. Et si on prend des décisions incohérentes à gauche, à droite, un peu partout dans l'organisation, Inévitablement, on se retrouve aussi avec des actions incohérentes. Et ultimement, on peut se dépositionner autant auprès des employés, des équipes que des clients. Si notre mission est floue, elle ne nous permet pas de créer un alignement collectif. Si on n'a pas d'alignement collectif, on prend des décisions qui sont décousues, au gré de la compréhension de tous et chacun. Et si on prend des décisions décousues, on crée aussi des actions qui sont incohérentes. Donc, dans une équipe, on a dit oui pour ceci. Dans l'autre équipe, on a dit non. À un certain client, dans les mêmes situations, on a dit oui. À l'autre, on a dit non. Tranquillement, pas vite, il y a un dépositionnement qui s'installe, un manque de confiance, de l'incohérence. Ce qu'on veut, c'est un alignement entre notre mission, nos décisions et nos actions. Alors, je te pose la question, est-ce que dans ton équipe ou dans ton organisation, tu observes des incohérences entre les décisions et les actions ? Ça pourrait être un signe qu'il serait temps de revoir la mission. Le cinquième signe ou symptôme que la mission n'est pas très claire ou inadéquate ou désuète, c'est quand les gens ont une incapacité à distinguer ce qui nous différencie. Par exemple, les clients sont en train de magasiner quelque chose. Ils ont le choix entre plusieurs bannières, plusieurs types de commerce. Quand notre mission n'est pas à la fois claire et vécue dans l'organisation, vécue dans le sens de tous les jours, On fait vivre notre mission. Si les clients ne sont pas en mesure de détecter nos avantages concurrentiels avec notre mission, c'est soit qu'elle n'est pas adéquate, qu'elle est trop floue ou qu'elle est désuète. Parce qu'en quelque part, on devrait retrouver notre zone de génie dans notre mission, ce qui nous différencie des autres. C'est quoi nos avantages compétitifs ? C'est quoi la saveur, la couleur qu'on veut laisser ? C'est quoi la trace, le footprint ? qu'on veut laisser dans le marché, si les clients ne sont pas capables de distinguer ce qui nous différencie, c'est quand quelque part on n'a pas pesé assez fort sur le crayon pour créer quelque chose de distinctif. Il faut que ce soit unique et qu'on fasse vivre notre différence, qu'on fasse rayonner notre unicité. Ça peut être par l'ajout de qualitatifs, d'éléments différenciateurs. Comme tantôt dans l'exemple, nous proposons une expérience. culinaires exceptionnels, on s'entend qu'il y a quelques qualificatifs. Les mots ont été choisis. Les gens ont choisi des mots-clés qui les représentent. Ici, on cherche à savoir en quoi vous êtes différents. Qu'est-ce qui vous distingue ? Alors, je te pose la question, est-ce que ta mission, votre mission, contient des éléments qui nous permettent de distinguer ce qui vous différencie ? Le sixième signe que la mission est peut-être inadéquate, floue ou désuète, c'est qu'elle ne vous permet pas de faire des objectifs qui sont clairs, des objectifs clairs dans l'organisation. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'une mission très large ou trop floue nous amène à aussi avoir des objectifs trop larges ou trop flous. On n'est pas capable d'avoir l'effet laser. On n'est pas capable de se concentrer sur des éléments distinctifs. Parce qu'on ne les a pas définies. Ça fait en sorte qu'on a des objectifs aléatoires, très larges. Je suis vraiment à la chasse du flou et du brouillard. Je suis l'ennemi du flou et du brouillard. Parce que je sais que le brouillard crée des équipes éparpillées. Un manque de focus. Et l'éparpillement crée un énorme gaspillage de ressources. Toutes les sortes de ressources ont créé des nouveaux projets. on part des petits feux un peu partout, des projets finalement demi-commencés, jamais terminés. On en crée un autre, on en ajoute un autre, parce que là, nos objectifs sont beaucoup trop larges. Ça ouvre la porte à l'éparpillement. On éparpille nos ressources financières, matérielles, les personnes, les gens, les compétences. Sur beaucoup trop de choses, on se retrouve avec le fameux cimetière des projets demi-achevés, demi-finis. jamais terminée. Et c'est très triste d'avoir autant d'énergie, d'efforts gaspillés pour aucun véritable résultat obtenu qui crée de la réelle valeur ajoutée dans notre organisation. Donc, le fait d'avoir une mission trop floue nous amène à avoir des objectifs beaucoup trop larges, très éparpillés, qui ouvrent la porte grande ouverte à l'éparpillement, qui potentiellement nous causent de la fatigue décisionnelle. de la charge mentale, de l'épuisement, ce n'est pas ce qu'on veut. Parce qu'inversement, au contraire, on veut se concentrer sur ce qui a de la valeur ajoutée, ce sur quoi on fait avancer l'organisation, les initiatives, les projets, les objectifs qui nous aident à mieux réaliser notre mission jour après jour. Alors, je te pose la question, quand tu regardes ta mission ou votre mission, est-ce qu'elle vous amène à définir des objectifs qui sont beaucoup trop larges, qui sont vagues ou qui sont aléatoires un peu ? Si oui, c'est peut-être signe qu'il est temps de revoir la mission. Le septième signe qui nous indique que notre mission est inadéquate, c'est quand on a une mission qui est très longue et compliquée. Longue dans le sens d'une rédaction beaucoup trop longue, avec trop de mots. De un, c'est une mission qui n'est pas assez concise, qui n'est pas synthèse. Et de deux, j'observe que quand la mission est très, très longue, parfois ça prend même des paragraphes. J'en ai vu vraiment de toutes les longueurs. C'est qu'en plus d'être beaucoup trop longue, souvent on va avoir tendance à insérer des mots compliqués. On veut la rendre sexy. On veut utiliser des mots qui sont tendances, qui sont trendy. C'est pas ça l'objectif d'une mission. C'est pas un roman. C'est même pas un paragraphe. Et c'est quoi l'impact d'avoir une mission beaucoup trop longue ? Personne n'arrive à la mémoriser. Et si on n'est pas capable de la mémoriser, on est encore moins capable de la communiquer, de la faire rayonner, de contaminer positivement nos collègues, nos clients, être des ambassadeurs de notre mission parce que notre cerveau... aiment les choses simples. Donc, si elle est beaucoup trop longue, c'est qu'elle n'est pas assez focus. Ça complique la tâche des gens qui veulent la répéter dans des événements de réseautage, par exemple, ou encore à notre cousine qui nous demande, hey, qu'est-ce que vous faites dans votre entreprise ? Comme on dit en bon français, ça devient dur de packager le message s'il est beaucoup trop long. Et c'est encore pire si, en plus d'être long, le texte contient des mots compliqués de 12 km de long. qui ne parle pas à M. et Mme Tout-le-Monde. On devrait être en mesure de la comprendre du premier coup, la mission, quand on la lit, avec des mots simples. Ensuite, il n'y a rien qui nous empêche, après, d'ajouter des points, des sous-points, du texte additionnel plus loin. Cependant, notre mission, on la veut courte, concise et synthèse. Alors, je te pose la question, quand tu lis ta mission ou votre mission d'équipe ou d'organisation ou de département, est-ce qu'elle est beaucoup trop longue et compliquée ? Si oui. ça pourrait être signe qu'il est le temps de la revoir. Le huitième signe que la mission est floue, inadéquate ou désuète, c'est quand l'équipe ne se sent pas concernée. Ça, c'est quand même assez important parce que pour moi, la mission, c'est fondamental. Puis moi, je pense que dans le mot fondamental, il y a le mot fondation. La mission est clairement une fondation dans l'organisation ou dans l'équipe, dans le département. Et si, quand on la présente, les équipes ne se sentent pas concernées, absolument pas concernés par la mission, je pense qu'on a un problème. Parce que la mission est collective. On est censé se lever à chaque jour, retrousser nos manches pour aller réaliser notre mission, tout le monde ensemble, réaliser quelque chose de plus grand que soi. Donc, si les équipes ne se sentent absolument pas concernées par la mission, on a un certain enjeu ici. Ça peut être un paquet de choses. Soit la mission en elle-même, elle est floue ou elle n'est pas adéquate. ou elle est désuète, ça, ça peut être un problème. Inversement, si on estime que notre mission, elle est claire, qu'elle est complète, à ce moment-là, c'est peut-être plus un problème de positionnement, de communication, de faire connaître notre mission, de générer de l'engagement autour de notre mission. Dans tous les cas, si les gens ne se sentent pas concernés par notre mission, pour moi, c'est un signal d'alerte, c'est un red flag, il faut faire quelque chose, il faut faire un changement. Soit revoir notre mission ou soit mieux la faire vivre au quotidien. Reste que la mission est tellement fondamentale que pour moi, c'est un enjeu majeur. Si les équipes ne se sentent pas concernées par notre mission, il y a vraiment quelque chose à retravailler. Alors, je te pose la question, est-ce que tu observes que l'équipe se sent concernée par la mission ? Est-ce que ça résonne pour les équipes ? Est-ce qu'on sent qu'elles sont engagées envers la mission ? Est-ce qu'on sent qu'elles la font rayonner, qu'elles la font vivre à chaque jour ? Ou inversement, est-ce que tu sens que l'équipe ne se sent pas du tout concernée par la mission ? Le neuvième signe que la mission est trop floue ou inadéquate, c'est quand on constate que chaque membre de l'équipe a sa propre définition de notre mission. C'est-à-dire qu'on a autant de missions qu'on a d'individus autour de la table. Chacun, chacune a sa propre interprétation de notre mission. Et ça aussi, c'est un petit signe d'alarme, un petit red flag, parce que ça veut dire que si chacun, chacune a sa propre définition de notre mission. Ça veut probablement dire aussi que chacun, chacune prend des décisions en fonction de sa propre mission et aussi pose des actions en cohérence avec ses propres décisions, qui sont en cohérence avec sa propre définition de notre mission. Et est-ce que toutes les définitions de chacun, chacune font du sens, sont les bonnes ? Une façon très simple de valider ce point-là, c'est justement en réunion avec l'équipe. tu peux leur poser une question à froid, sans qu'il y ait eu le temps de se préparer. Prenez donc deux minutes individuellement et répondez à la question « Selon toi, c'est quoi la mission de notre équipe ? » Par exemple, si on parle d'un département, c'est quoi la mission de notre équipe RH, par exemple ? Ou c'est quoi la mission de notre équipe ? Si on est aux finances, c'est quoi notre mission aux finances ? Tu penses, à ton avis. On peut aussi poser la même question au niveau de l'organisation. « Selon toi, c'est quoi notre mission ? » dans l'entreprise. Ensuite, quand on fait le tour de table, que chacun donne sa réponse, sa propre définition de notre mission, ça devient assez évident si la mission, elle est claire ou si elle n'est pas tout à fait claire. Si on s'en va dans tous les sens, toutes les directions, il y a quelque chose qui accroche. Ça veut dire que chacun a une compréhension différente de ce que devrait être notre mission. Si chaque membre de l'équipe a une définition qui est différente, et qui est incapable de réciter la véritable mission dont on s'est donné, si on en a une, il y a quelque chose-là à revoir. C'est vraiment un exercice tout simple qui ne coûte rien. Je t'invite vraiment à l'essayer et tu pourras avoir des surprises. Ça pourrait être très surprenant, les réponses obtenues. Inversement, si toutes les réponses vont dans le même sens ou se ressemblent énormément, ce serait un signe positif que la mission est claire, elle est connue, communiquée. véhiculés, vécus. Alors, je te pose la question, est-ce que chaque membre de ton équipe est en mesure de résister la mission que vous vous êtes donnée, ou est-ce que tu penses que chacun, chacune a sa propre définition de la mission ? Le dixième signe d'une mission inadéquate, c'est quand on reformule sans cesse la mission. C'est quand notre mission change tout le temps, qu'on a fait de nombreuses tentatives dans le... le passé pour la définir, redéfinir, redéfinir encore, qu'elle change tout le temps. Autrement dit, quand notre mission est instable, qu'on est constamment en train de la reformuler, qu'on a l'impression qu'on n'a pas tout à fait mis le doigt dessus, c'est un signe que la mission est inadéquate. Parce que quand elle est claire, elle est généralement quand même assez stable, c'est-à-dire qu'elle va nous aider à prendre des bonnes décisions. Dans l'exemple du restaurant de tantôt, Ce serait pas adéquat qu'une journée, elle est centrée sur une expérience culinaire exceptionnelle, que le lendemain, on dise que finalement, on fait du fast-food, que le surlendemain, en fin de compte, on est un restaurant de fruits de mer. Puisque la mission, c'est une fondation, ce n'est pas une bonne pratique de la changer tout le temps, à tout vent. Le fait qu'on la change souvent, ça change la direction qu'on prend, ce qui change l'alignement qu'on prend, ce qui change nos décisions, ce qui change nos actions. Si on est constamment en train de désaligner mission, décision, action, ça génère un certain chaos. À un moment donné, on ne sait plus sur quoi mettre nos priorités, sur quoi mettre notre temps. C'est quoi qui a de la valeur ajoutée ? Parce qu'on change tout le temps de mission. C'est vraiment pas une bonne pratique. La bonne pratique, c'est d'avoir une mission qui est solide, qui est relativement stable dans le temps. Le petit bémol que je vais apporter, c'est que oui, c'est sain de faire évoluer notre mission sur une période de moyen-long terme, sur un horizon quand même assez lointain. Oui, on va observer des évolutions dans notre mission. Cependant, si on change notre mission, À tous les mois, à tous les trimestres, il y a clairement quelque chose qui ne fonctionne pas. Ce n'est pas supposé changer au gré du vent. Ce n'est pas supposé être une girouette, la mission. C'est une assise. C'est une fondation. D'où l'importance de vraiment bien la réfléchir, de bien choisir chacun des mots. On veut mettre des mots avec clarté parce que chacun des mots qu'on choisit de mettre dans notre mission doit résonner, doit avoir une cascade de conséquences, que ce soit des valeurs qui vont y être attachées, que ce soit des décisions qu'on va prendre, que ce soit les actions qu'on va poser en cohérence. D'où l'importance de bien la réfléchir pour éviter justement qu'on soit constamment en train de la reformuler, qu'on soit en train de faire de nombreuses tentatives de rédaction, de communication, parce qu'à un moment donné, les équipes ne comprennent plus rien. Les clients non plus, si on change constamment de mission, qu'on communique toujours une nouvelle mission, ça risque de créer beaucoup de confusion. À la limite, on est mieux de ne pas le faire, je pense, que de communiquer beaucoup trop de versions de mission. À ce moment-là, on est mieux de faire « OK, stop » . On ne prend pas de recul. On va aller réfléchir comme il faut. On va se faire accompagner si on a besoin. On va utiliser une bonne démarche, des bons outils. Ça va nous permettre d'enfin statuer sur notre mission, qui est un des... premiers morceaux de notre kit stratégique. Un coup qu'on a mis le doigt dessus, ça, c'est le fun, c'est wow, parce que là, on a enfin quelque chose de solide à communiquer, à faire vivre, à faire rayonner au quotidien. Quelque chose où on peut créer un fort sentiment d'appartenance autour de notre mission, quelque chose de plus grand que soi. C'est un des sujets qui me passionne énormément. J'y crois énormément à la puissance d'une mission claire. J'espère être en mesure de te... partager ma passion sur la mission et sur la planification stratégique en général. Donc, il n'y a pas de mal à prendre un pas de recul, à cesser de communiquer toutes sortes de versions de mission et d'aller se rasseoir, la définir, la confirmer pour ensuite revenir avec solidité, avec leadership pour communiquer une version qui a été vraiment bien réfléchie avec une démarche éprouvée, avec les meilleures pratiques. Je pense aussi que c'est un grand signe d'intelligence d'être capable de reconnaître qu'on a besoin de prendre du recul ou encore qu'on a besoin d'aide. C'est sain, c'est normal, c'est humain. Alors, je te pose la question, est-ce que ton équipe et toi êtes constamment en train de reformuler votre mission ? Est-ce que vous avez essayé de nombreuses tentatives dans le passé ? Est-ce que vous avez le sentiment d'avoir mis le doigt dessus en disant oui, c'est... bel et bien ça notre mission ou est-ce que tu demeures avec un sentiment de devoir revoir la mission ? Dans tous les cas, si tu ressens le besoin de revoir ta mission, que tu veux l'actualiser, la mettre à jour, en fonction des bonnes pratiques, surtout ne reste pas seul avec ça. Chacun son domaine d'expertise. J'ai mis tout mon cœur dans la conception d'une nouvelle formation qui s'appelle "Mission claire, puissante et engageante!". C'est une formation en ligne que tu peux suivre au moment de ton choix, à l'endroit de ton choix 24-7, sur ton outil de travail préféré, ordinateur, tablette, cellulaire. Elle contient exactement la démarche que j'utilise quand j'accompagne des équipes. J'ai virtualisé mes services. On va suivre ensemble une démarche avec des outils efficaces, des exemples concrets, des exercices à réaliser en petite bouchée jusqu'à... jusqu'à ce que tu puisses créer des premières versions de ta mission que tu vas pouvoir ensuite confirmer. Au moment d'enregistrer, la formation est présentement en pré-vente, en promotion. Je l'offre à prix doux aux gens qui l'achètent en mode pré-vente, les early bird, pour vous remercier de votre confiance. Je n'ai pas l'intention de faire revenir ce prix-là avant très longtemps. Alors, si tu veux mettre la main sur la formation en pré-vente, je t'invite à consulter les liens dans les notes de l'épisode ou encore à te rendre au www.kalibre.com / mission. Alors, je t'ai présenté dix signes ou symptômes qui nous indiquent que notre mission est inadéquate ou qu'elle est floue, qu'elle n'est pas claire ou qu'elle est désuète. Je te les représente en rafale et je t'invite à te questionner si, oui ou non, l'une d'entre elles s'applique à ta mission. Alors, le signe numéro un était une mission qui est beaucoup trop large, générique ou trop commune. Le signe numéro deux, c'est une mission qui nous génère de la... confusion ressentie lors de prise de décision stratégique. Le signe numéro 3, c'est une mission qui nous désaligne, qui ne crée pas de direction claire ou d'alignement collectif. Le signe numéro 4, c'est une mission qui génère des incohérences entre nos décisions et nos actions. Le signe numéro 5, c'est l'incapacité des gens à distinguer ce qui nous différencie, que ce soit nos gens à l'interne ou les clients à l'externe, par exemple. Il ne voit pas d'éléments différenciateurs, davantage compétitifs. Le signe numéro 6, c'est une mission qui nous invite à avoir des objectifs beaucoup trop larges, aléatoires ou vagues, ce qui fait en sorte que nos équipes s'éparpillent et qu'on manque de focus. Le signe numéro 7, c'est une mission qui est beaucoup trop longue et compliquée. On a de la difficulté à la mémoriser et ensuite à la recommuniquer. le signe numéro 8 d'une mission inadéquate. c'est quand l'équipe ne se sent pas concernée par la mission, alors que c'est fondamental, c'est une fondation de l'organisation. Si l'équipe ne se sent pas concernée par notre mission, il y a quelque chose à aller retravailler. Le signe numéro 9, c'est quand chacun des membres de notre équipe a sa propre définition de notre mission, alors que la mission, c'est un projet collectif. On ne devrait pas avoir autant de missions que d'individus autour de la table. on ne devrait en avoir qu'une seule. Et le signe numéro 10, c'est quand on a fait de nombreuses reformulations de missions, de nombreuses tentatives passées, parce qu'on n'a pas l'impression qu'on a encore tout à fait mis le doigt dessus. Et le fait de changer constamment de mission nous amène à être une girouette et à prendre toutes sortes de décisions dans toutes sortes de directions, ce qui peut ensuite générer du chaos dans nos actions. Alors, est-ce qu'il y a un des 10 signes ou plusieurs que tu aurais senti dans le fait d'avoir une mission qui est inadéquate, trop floue, pas assez claire ou désuète. Si oui, je te rassure, tu es loin d'être la seule personne à qui ça arrive. J'en rencontre constamment des équipes qui ont besoin de revoir leur mission. Dans tous les cas, ça indique qu'il serait peut-être le moment de prendre du recul, de prévoir de l'espace à l'agenda, un temps d'arrêt en équipe pour se rasseoir, revoir notre mission. C'est vraiment un exercice que je qualifie de faible effort pour un fort impact. C'est vraiment une fondation dans notre kit stratégique. Je recommande vivement à ce que chacune des équipes prenne le temps de s'asseoir, de réfléchir et de confirmer leur mission. La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des solutions. Alors, en résumé, on vient de voir les 10 signes ou symptômes qui est probablement le moment de revoir notre mission. Si tu souhaites continuer, de développer tes compétences en stratégie et que tu aimerais suivre la formation stratégique Mission claire, puissante et engageante, en rappel, je t'invite à consulter les liens dans les notes de l'épisode ou encore à te rendre au www.kalibre.com / mission. Et la formation est à prix doux pour un temps limité. L'objectif, c'est de vous remercier de votre confiance. Et si tu penses à quelqu'un qui aurait justement besoin d'entendre parler de mission, de planification stratégique, de clarté, je t'invite à lui envoyer le lien de l'épisode maintenant. Et je te remercie, ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et surtout d'aider des gens qui ont justement besoin de trouver ou de retrouver de la clarté. Alors voilà, j'espère que le contenu de l'épisode t'a été utile et surtout, surtout, j'espère que ça t'a apporté de la clarté. C'est déjà tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir... passé ton précieux temps avec moi. Je t'invite à t'abonner au podcast, à l'infolettre et aux réseaux sociaux de Kalibre. Je t'invite aussi à partager l'épisode autour de toi et à consulter les liens dans les notes de l'épisode. On se revoit prochainement pour discuter de planification stratégique et de développement organisationnel. À bientôt !