#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon cover
#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon cover
Exploration Soft Skills

#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon

#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon

46min |13/09/2024
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#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon cover
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Exploration Soft Skills

#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon

#23 Nicolat Verdot décoince votre crayon

46min |13/09/2024
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Description

Dans cet épisode d'Exploration Soft Skills, Morgane Hornsperger accueille Nicolas Verdot, facilitateur graphique et booster de leaders et d'équipes. Ensemble, ils explorent l'importance de l'intelligence collective et de l'utilisation des visuels pour dynamiser les équipes et atteindre des objectifs communs. Découvrez comment Nicolas utilise des techniques innovantes pour engager les leaders et les équipes, et comment le visuel peut transformer votre manière de travailler. Ne manquez pas cet épisode inspirant et enrichissant !


➡️ Qui est Nicolas Verdot?

Spécialisé dans l'accompagnement des leaders pour engager, fédérer et dynamiser les collectifs, Nicolas Verdot utilise des techniques éprouvées telles que le coaching individuel et d'équipe, ainsi que la facilitation graphique pour rendre visibles les problèmes et agir efficacement. Son objectif est de guider vers l'autonomie, tout en aidant au développement des compétences. Il intègre des approches basées sur la neurobiologie et la théorie polyvagale pour travailler sur les aspects de sécurité et d'insécurité, offrant ainsi un accompagnement profond pour élargir la zone de confort et favoriser le développement personnel.


➡️ On retrouve Nicolas Verdot sur le web ?
linkedin

site

l'académie des décoincés du crayon

le sommet en ligne

les cahiers d'exercices

➡️ Retrouver Morgane Hornsperger sur le web ?

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J’ai fait confiance à Justine Arma pour me faire accompagner dans la création du podcast. Si l’idée te plait de créer ton podcast, tu peux la rencontrer de ma part en passant par ici  (lien affilié)


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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Ça va on écoute ? Bonjour, bienvenue aujourd'hui pour Pensez avec votre crayon, parce qu'aujourd'hui on est deux facilitateurs graphiques. J'ai la joie d'interviewer Nicolas Verdeau. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Morgane. Merci beaucoup de m'accueillir dans ton podcast.

  • Speaker #0

    Alors Nicolas, quand je t'ai demandé ce que tu faisais comme métier, tu m'as dit que tu étais booster de leader et d'équipe. Est-ce que tu peux me dire ce que c'est et expliquer un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Écoute, avec grand plaisir. Alors, qu'est-ce que c'est être booster de leader et d'équipe ? C'est accompagner déjà dans un premier temps des leaders, des leaders qui ont différents challenges. Et souvent, le challenge principal, ça va être d'engager, de fédérer, de dynamiser le collectif à atteindre des sommets, des objectifs, des challenges finalement au sein de leur entreprise, leur entreprise ou communauté, puisqu'on retrouve aussi des leaders dans des milieux associatifs. Et pour ça, j'utilise des techniques que tu maîtrises déjà très bien aussi, puisqu'on aime tous les deux utiliser ce mode de fonctionnement. Ça va être de l'intelligence collective associée avec des visuels, pour pouvoir donner à voir au collectif, les aider à comprendre les idées des uns et des autres, et à visualiser ensemble les challenges, et surtout à construire le chemin pour pouvoir atteindre leurs propres objectifs. et visualiser au fur et à mesure l'avancement de leur progression.

  • Speaker #0

    Je suis complètement évidemment d'accord avec toi, parce que pour moi, c'est vraiment une des clés de l'entreprise d'aujourd'hui et de l'entreprise de demain, d'apprendre à fonctionner ensemble, d'apprendre à coopérer, de mettre en valeur les idées de tous. En fait, finalement, c'est aussi ça, mettre en valeur les idées de chacun pour construire un truc ensemble. Alors, tu as la particularité effectivement d'utiliser également le visuel. Pourquoi utiliser le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi utiliser le visuel ? C'est là où je vais pouvoir du coup revenir un petit peu en arrière et me présenter d'où je viens. J'ai un passé, j'ai été développeur, développeur web. Et j'ai commencé à travailler après la sortie de la fac, après le master. J'ai commencé à travailler dans une cellule d'architecture logicielle où on a commencé à me demander, à mettre en place des choses très techniques, finalement, avec des personnes qui étaient très techniques aussi et très introverties. Et il y a un truc qu'on ne t'apprend pas dans tes études, c'est comment mener une réunion. C'est comment engager des personnes, comment faire en sorte pour qu'il y ait des choses à mettre en place dans une entreprise. Il y a des stratégies à poser, mais il y a une posture finalement à avoir et tout ça finalement on ne nous l'apprend pas. Et je suis un développeur qui est passé par la roue de l'agilité. On ne va pas rentrer dedans, mais on pourra peut-être faire une session que sur ça une autre fois. on va dire une culture, une culture de façon de concevoir des outils informatiques où l'humain est replacé au centre des interactions. Et des interactions même avec soi-même sont replacées au centre du processus. Et c'est ça qui m'a permis de me rendre compte de l'importance de considérer les personnes telles qu'elles sont avec leurs croyances, leurs compétences, leurs savoir-faire, leurs savoir-être, leurs soft skills.

  • Speaker #0

    Leurs soft skills, évidemment, oui.

  • Speaker #1

    et de jouer avec ça. Et c'est de là, en fait, où j'ai commencé à m'intéresser à l'intelligence collective, à comment je pouvais engager le collectif, à l'engager. Et très rapidement, alors à l'époque, j'habitais à Paris, aujourd'hui je suis à Nice, je suis rentré dans des communautés de pratiques, et j'ai commencé à rencontrer des personnes qui utilisaient des paperboards pour présenter des choses. Et puis on était assez créatifs, et puis je me suis dit, on peut peut-être aller un peu plus loin. Et puis en regardant un petit peu sur Internet, j'ai vu qu'on pouvait dessiner un bateau. et utiliser ce bateau pour raconter une histoire, et raconter l'histoire du processus qu'on allait utiliser pour faire réfléchir. Donc j'ai commencé de façon très inconsciente à utiliser des dessins. On m'a souvent appelé d'ailleurs le petit con qui sortait de l'école, qui passait son temps à faire des dessins dans les bureaux. On peut quand même imaginer que c'était il y a à peu près 16 ans. Ça me prend une claque là. Et à ce moment-là, je n'avais pas conscience en fait qu'il y avait des personnes aux Etats-Unis pour qui c'était le métier et surtout pour qui c'était un métier depuis plus de 20 ans. De fil en aiguille, j'ai rencontré, je me suis formé, je suis allé dans de très grosses conférences internationales pour justement aller m'enrichir et découvrir que le fait d'utiliser le visuel, on ne va pas parler que de graphique, mais vraiment tout type de visuel permet d'accompagner, que ce soit l'évolution personnelle dans le coaching individuel, mais aussi d'accompagner le collectif à poser les idées. Et d'ailleurs, regarde-toi qui est entrepreneur aussi, comme moi. On peut très bien utiliser le visuel pour nous aider à poser toutes les idées business qu'on peut avoir, à organiser nos semaines, à faire un petit peu des rétrospectives de qu'est-ce qui marche dans notre business, qu'est-ce qui ne marche pas, et ancrer le prochain pas, etc. Et finalement, quand on prend conscience de ça, on se dit, mais on peut l'appliquer à tellement de choses connexes, que ce soit avec un groupe, que ce soit avec une association, une entreprise, etc. Je ne sais même plus si j'ai répondu à la question.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour revenir à ça, moi, j'ai préparé la création de ce podcast grâce à une métaphore visuelle et une métaphore visuelle qui, à l'époque, était juste là à côté de moi et qui avait la particularité, en plus, d'être une métaphore. Je ne sais pas si ça, tu fais toi, mais c'était une métaphore visuelle qui bougeait, c'est-à-dire que j'avais créé un en gros, une toile de fond qui était une montagne. C'était con comme chou. C'était une montagne avec en haut lancement, exploration, soft skills et j'avais des petits bonhommes. qui, eux, étaient accrochés à des ficelles, un peu comme des marionnettes, et montaient et descendaient grâce à quelqu'un qui assurait. En fait, c'était vraiment une métaphore de l'escalade. Donc, j'avais un bonhomme qui grimpait et un bonhomme qui assurait. Et donc, ces bonhommes montaient de prise en prise. Et donc, j'avais à la fois le côté fixe de la métaphore et le côté agile du grimpeur qui grimpait sur les prises. Et ça m'a vachement aidée, en fait, d'avoir le visuel pour m'accompagner dans mon propre projet. et c'est vrai que moi, j'accompagne mes clients grâce au pouvoir du visuel. Donc, je suis complètement convaincue que c'est hyper puissant. Est-ce que toi, personnellement, tu l'utilises à ton usage à toi, le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'utilise à mon usage à moi, bien évidemment, puisque c'est ce qui va m'aider à structurer ma pensée. Et j'ai beaucoup de mal à m'empêcher, en fait, à ne pas propager cette pratique. Souvent, ça peut être perçu un petit peu... Les gens sont des fois un peu dubitatifs parce qu'il y a un côté un peu enfantin de se dire on ne va pas faire ça au travail. Mais je vais rebondir sur l'exemple que tu viens de donner avec cette métaphore finalement vivante. Puisque j'avais déjà réalisé avec un client la modélisation de l'entreprise à l'instant T. Donc avec des Legos, on avait symbolisé, représenté un plateau, une grande planche sur laquelle on avait modélisé ça. et le but vu que c'était un accompagnement sur un an et qu'on avait des rendez-vous un peu tous les trimestres pour pouvoir ancrer les différentes expérimentations et l'évolution ça permettait de mettre à jour la perception en fait de l'entreprise qui était modélisée et de vraiment se rendre compte de l'évolution en fait des choses qui vont se détruire des choses qui vont se transformer des choses qui vont s'améliorer etc et il y a vraiment quelque chose de puissant du coup de pouvoir visualiser collectivement le côté abstrait de l'entreprise tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais complètement... Moi, je trouve ça hyper intéressant de l'utiliser uniquement pour soi ou en individuel. Parce qu'aussi, moi, dans mon cerveau, ça va très, très vite. Il y a beaucoup d'infos qui circulent. Je passe du pro au perso, au jardin. Il y a tout qui se mélange là-haut. Et le fait, à un moment donné, de le poser sur papier, de repasser par la main et le dessin, moi, ça m'aide aussi à ne pas perdre l'idée, à la canaliser, à la garder et à rester fun, en fait. Parce que tu peux faire des to-do list, tu peux écrire des choses. Mais moi, dans mon fonctionnement, le côté dessin m'aide à garder sa fun.

  • Speaker #1

    Le dessin est du coup une des étapes qui m'a d'ailleurs permis de créer l'entreprise que j'ai aujourd'hui. Il y a un peu plus de quatre ans maintenant, j'avais fait un atelier avec deux amis. On est partis se mettre dans un gîte au verre. tranquille, l'idée c'était de passer un moment entre nous, d'explorer un petit peu les différentes facettes de notre métier de facilitateur, mais surtout d'avoir un moment pour construire la suite. C'était à peu près vers la trentaine quand tu te dis bon bah tiens j'ai envie d'être qui quand j'aurai 40 ans, j'ai envie de faire quoi, il y a un petit peu ces remises en question et ce besoin de se reconnecter finalement à l'essence et pour ça aujourd'hui je pense que je suis capable de poser les mots et je vais dire du coup de mettre son corps en sécurité et de retrouver trouver finalement une capacité à avoir un esprit ouvert et pas pollué en fait des peurs, des craintes, de l'insécurité qu'on peut avoir au quotidien et vraiment de créer toutes les bonnes conditions pour que notre corps nous envoie toutes les bonnes énergies en fait et ne nous limite pas dans l'imaginaire. Et on avait fait une sorte de marche un petit peu contemplative du potager Mandala, de l'endroit où on était. C'était un lieu vraiment sympathique, proche d'Orléans. Et l'idée, c'était de laisser simplement son esprit divaguer et imaginer la personne qu'on était dans cinq ans. Et l'idée, c'était au bout d'une demi-heure de marche, de contemplation, de respiration. de revenir dans l'espace où il y avait des grands paperboards qui étaient mis à disposition, des marqueurs, de la peinture. Tu avais même le droit de ramasser des choses. Avant, j'avais ramassé des feuilles, des fleurs, j'avais trouvé des plumes. Et tout simplement parce qu'au moment où tu marches, tu te dis, tiens, ça me parle, je me sens connecté avec cet élément-là, donc je le ramasse. Et la personne que je suis aujourd'hui, en fait, c'est tout ce que j'avais posé sur ce dessin-là. En fait, il y avait... passer du salariat à être indépendant. Alors, ça a pris pas mal de temps, mais aujourd'hui, d'ailleurs, on peut dire que ça y est, maintenant, c'est complètement fait. Créer des contenus en ligne, c'est fait. Développer des formations à distance, c'est fait aussi. J'avais marqué voyager, avoir quelqu'un dans ma vie, c'est fait aussi. Il y a eu, j'avais aussi à voir des animaux. Alors, je ne sais peut-être pas, cher auditeur, mais chèvres. poule, oie, canard, chien faisant partie de la famille d'ailleurs ma chèvre est encore en gestation solution puisque le bouc castré n'est décidément vraiment pas du tout castré mais effectivement il y a des moments clés de notre vie, je pense que c'est important justement de pouvoir prendre ce temps de développement personnel de pouvoir se poser des questions et c'est dingue c'est vraiment le truc qui m'étonne mais ça ne prend pas à prendre soin de nous-mêmes. On ne nous apprend pas dans notre scolarité, dans notre réveil, à se connecter à nos ressentis. On ne nous apprend pas à visualiser, à poser nos idées, à nous organiser. On est dans une sorte de démarche de quête de la perfection, des matières principales, mais finalement, le développement personnel. Et c'est vraiment de côté, je trouve, dans notre éducation.

  • Speaker #0

    Je suis vraiment d'accord avec toi. Et c'est vrai que je pense vraiment que ça passe aussi par les jeunes, par les scolaires. par ces jeunes-là qui arrivent. Et moi, c'est vrai que j'ai deux petits prototypes à la maison qui sont des laboratoires extraordinaires, de me dire, comment est-ce qu'on fait autrement ? Moi, tout ce que j'ai pris, comme toi, une trentaine d'années à tilter, comment est-ce qu'on peut leur faire gagner un petit peu de temps ? Et je trouve que ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    C'est marrant que tu dises ça, parce que ça fait écho à une expérience de cet été. Je suis aussi dans une association de secourisme. C'était, je reçois un message, on me dit Est-ce que tu aurais du temps pour pouvoir donner des formations dans des centres aérés de gestes qui sauvent aux enfants ? Ils disent Habituellement, normalement, on donne les formations pour les 12 ans, mais il y a des enfants de 5 à 12 ans. Donc, est-ce que ça te dit ? Oui, j'ai du temps. Pourquoi pas ? Pourquoi pas, allez ! Et je dis par contre, je veux bien venir sur une première, un peu en tant qu'observateur, pour voir un peu comment vous déroulez, quel est... votre pédagogie, vos moyens pédagogiques. Et là, j'arrive et je vois un petit jeune, 23 ans, qui a l'habitude de donner la formation. Et je le vois mettre en place la salle, appeler les enfants. Et là, je lui dis, mais tu as des supports visuels pour les enfants ? Il me fait, ah non. Et donc, je le laisse dérouler tout son truc, etc. Et quand on débriefe à la fin, je lui fais, ça s'est passé comment pour toi ? Il me fait, ah, comme d'habitude, c'est galère parce qu'ils ne comprennent rien, etc. Je me dis, mais tu sais que même un adulte, en fait, il aurait besoin, en fait, de visualiser. Et imagine, tu as des adultes, en fait, qui ne sont pas forcément français. Alors, le mot police, oui, il est assez international. Mais le SAMU, par exemple, ça peut ne pas parler à tout le monde. Les pompiers, ce n'est pas forcément un mot qui peut être connu par tout le monde non plus. Il y a un côté inclusion, etc. Et ce n'est pas parce que tu le dis, en fait, qu'on le retient. Et en fait, il manque juste d'avoir quelques petits visuels pour dynamiser déjà le processus et pour donner à voir,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, pour créer des images mentales, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Qui voit dans sa tête le camion de pompier, le numéro d'urgence, qui crée des images dans sa tête parce que ça va aller beaucoup plus vite dans son cerveau que ce soit un adulte ou un enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est là où je me suis dit, déjà que pour des adultes, on ferait un processus complètement différent et dynamique. En tout cas, moi, je le ferais, mais autant plus pour des enfants. Je ne sais plus quelle est la moyenne de concentration d'un enfant. Je pense que deux minutes, c'est déjà énorme. Si tu arrives à canaliser un enfant pendant deux minutes sur quelque chose. Et du coup, je lui ai proposé, et j'ai proposé à l'association de refaire tout un déroulé pédagogique avec des consignes type, et surtout de jouer en fait sur ce que j'appelle l'électrocardiogramme d'une séance entre le moment où tu es passif, le moment où tu es actif. Est-ce que tu es assis ? Est-ce que tu es debout ? Est-ce que tu es en arrêt de cercle ? Et du coup, il est revenu une semaine après pour voir comment moi, je pouvais faciliter ce type d'atelier. Il m'a dit Waouh ! Moi j'ai pris du plaisir, je me suis dit en fait c'est la même chose que ce que toi tu as fait, c'est que j'ai changé toute la dynamique et que j'ai utilisé du visuel. C'est la seule différence, le fond c'est le même, mais je fais les enfants ils n'ont pas été assis plus de cinq minutes, toutes les cinq minutes il y avait une mise en pratique, quand il y avait une mise en pratique il y avait une musique, au moment où il fallait revenir à un moment calme il y avait une musique calme, quand il y avait besoin de visualiser de l'information il y avait des images, il y avait des dessins, il y avait des choses qui parlent en fait. Donc l'enfant, il est stimulé, il est stimulé de façon différente tout au long. Donc ça, ça marche bien pour les enfants, ça n'a pas marché pour les 15 ans. Non, mais c'est des méthodes que j'utilise pour des adultes.

  • Speaker #0

    Donc je peux y aller,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ça, c'est vraiment des images qu'on a. On n'a pas le droit de dessiner pendant les réunions, c'est pas sérieux de faire des dessins, on ne met pas de la musique pendant un cours de français. Pourquoi en fait ? Pourquoi ? J'ai vu sur Instagram... une prof d'école primaire qui avait inventé une chanson mais très très courte, vraiment une comptinette pour retenir les lettres après lesquelles il y avait un cécédit. Elle disait le début du truc on met un cécédit et les gamins tu sais, genre, ils répondaient. Et c'était juste, mais c'était con comme chou. Et bah ça marchait du feu de Dieu, je suis sûr que dans 20 ans, ils diront encore à leurs gamins tu sais quelles lettres on met derrière un cécédit ? Ils s'en souviendront encore. Parce que là, tu loues, tu es fun, tu es dans l'action, tu as un rôle à jouer en fait, tu es acteur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et je pense même que, tu vois, dans ce genre de posture, eh bien, le participant, il est aussi là pour apporter des choses. Ce n'était pas que des descendants, j'imagine, tu vois, l'information que tu donnais. Ils avaient sûrement des choses qu'ils connaissaient.

  • Speaker #1

    Oui, après, des enfants ont beaucoup d'imagination et des fois, des conversations très longues pour dire pas grand-chose. Ça m'a d'ailleurs étonné, je n'ai pas d'enfant. Et puis tu ne sais pas trop ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Quand ils disent que vous avez déjà eu un petit bobo, alors oui, un jour j'ai eu un clou dans l'œil.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas l'air quand même. Mais ils ont beaucoup d'humour. Ils ont beaucoup d'humour et d'imagination. Mais effectivement, il faut les rendre complètement acteurs. Plutôt que de dire, bon alors les numéros d'urgence, c'est, est-ce que vous avez déjà appelé des numéros d'urgence ? C'est quoi les numéros d'urgence que vous avez déjà vus ? Alors, tu commences à entendre des numéros qui sont bons, d'autres qui ne sont absolument pas bons. Il y en a qui arrivent à dire, tiens, ça, c'est tel numéro, c'est pour rappeler telle personne. Puis, des moyens mnémotechniques, tu vois, par exemple, le 112. Tu sais comment dire à un enfant de se rappeler du 112 ? Alors, tu as une bouche, un nez et deux yeux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, 112. Eh, génial !

  • Speaker #1

    Ça se trouve que les enfants connaissent. S'ils ont eu une sensibilisation à l'école sur les numéros d'urgence, c'est la technique qu'ils apprennent, en fait, pour les enfants, de dire, tu as une bouche, un nez et deux yeux. Trop bien. Cette façon, par exemple, de l'amener, tu ne vas pas dire aux enfants, alors comme vous êtes des enfants, le moyen pour le retenir, c'est d'ailleurs ce qu'on dit tout le temps aux enfants. Ben non. Ça, tu vois, c'était la version V1 de comment on fait le cours. Pour les enfants, voilà ce qu'on dit, de dire, regardez, vous avez une bouche, un nez et deux yeux, et ça, ça va être le moyen pour vous en souvenir.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que tu fais pour être sûr que l'enfant, parce qu'il va se souvenir qu'il a deux yeux, un nez et une bouche, mais s'il part des yeux, il fait 112 ?

  • Speaker #1

    Tu dis, tu commences par la bouche parce que tu veux appeler. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. Tu vas appeler les secours, donc du coup, tu parles de la bouche, une bouche, un nez, deux yeux, c'est ça ? Trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, je crois que le numéro n'est pas encore en service, ce n'est pas encore au point. Il y a un numéro que tu peux appeler, qui doit être le 114, si je ne me trompe pas, à corriger, je ne sais pas, mais qui doit être pour envoyer des textos. Et normalement, ils sont en train de développer quelque chose pour pouvoir parler en langage des signes aussi, puisque tu dois...

  • Speaker #0

    J'avais entendu que ce numéro-là, il allait aussi être... possible pour faire des appels par rapport à des violences intrafamiliales, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Pour détecter une situation où tu es en danger, tu ne peux pas appeler en disant, par contre, tu peux mettre un message silencieux,

  • Speaker #1

    du coup. C'est ça. Donc, le 114, c'est ça. C'est réservé aux personnes sourdes, aveugles, malentendantes, aphasiques, pour toutes les urgences, 24-24, 7 sur 7. Ça, ça a été marrant.

  • Speaker #0

    Bon, ça, ça arrive, quoi. C'est ça. Ça va venir,

  • Speaker #1

    ça. Il est déjà opérationnel, mais tu n'es pas obligé de savoir écrire, en fait. Donc si tu es un enfant, potentiellement, tu ne sais pas envoyer un SMS. Tu vois ce que je veux dire ? Et je ne sais même pas s'il ne faudrait pas déverrouiller complètement le téléphone. Parce que c'est pareil. D'accord. Est-ce qu'il peut déverrouiller le téléphone des parents ? Théoriquement non, parce qu'il ne connaît pas le code. Mais il peut appeler les appels d'urgence parce que tu as l'option appel d'urgence. Est-ce que 14 te donne accès après au clavier ? Je ne suis pas sûre non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, à voir quoi. Bon, en tout cas, on est sur un début de quelque chose. Mais en tout cas, je suis vraiment complètement convaincue que tous ces gestes de premier secours, c'est vraiment... hyper important. D'ailleurs, mes enfants ont fait un petit stage d'une journée et j'ai tenu à y être aussi parce que ça ne fait jamais de mal de refaire une petite prise d'information et puis aussi parce que je voulais savoir ce qu'elles allaient apprendre pour pouvoir le réactualiser à la maison. Parce que s'ils font une journée comme ça mais que tu ne reparles jamais... de la position latérale de sécurité, de ce genre de choses-là, peut-être qu'ils vont un peu plus oublier.

  • Speaker #1

    C'est ma dernière séquence dans l'apprentissage. C'est des demi-journées qu'on fait avec eux. J'utilise ma fameuse technique de l'oride avec qu'est-ce que vous avez vu, comment vous vous êtes senti, qu'est-ce que vous avez appris, qu'est-ce que vous en pensez et qu'est-ce que ça vous donne envie de faire. C'est un oride un petit peu manipulatif puisque dans le qu'est-ce que ça vous donne envie de faire, l'idée c'est de les pousser à en parler aux parents. Tout ce qu'ils ont découvert dans la matinée, donc les numéros, Dans quel cas on appelle tel type de numéro et les gestes de secours. Ça va être la mise sur le côté, ça va être comment on vérifie une ventilation, comment on vérifie la conscience, comment on fait le massage cardiaque, puisqu'on leur fait faire des massages cardiaques en plus sur mannequins. Comment on utilise un DAE, on va vraiment pousser. Même si c'est des enfants de 5 ans, ils ont découvert tout ça sur cette matinée-là, ils l'ont pratiqué, ils l'ont mis en œuvre. Donc le but maintenant, c'est qu'en fin de journée, ils soient capables d'aller finalement devenir des leaders du foyer et de ramener à la maison cette compétence, cette discussion pour recréer une synergie. Et c'est ça qui est, en tout cas, qui est plaisant, que même si ce n'est pas dans le contexte de l'entreprise, tu vois, on peut dynamiser un collectif en utilisant des méthodes d'intelligence collective, de groupe, de discussion, de conversation. Finalement, là, on le parle dans le cadre d'une formation. Le formateur a aussi une posture finalement où il doit créer une dynamique de groupe. Et il y a une intention derrière aussi à aller creuser.

  • Speaker #0

    Je trouve ça super. Alors du coup, cet été, tu as fait des stages de secourisme pour les enfants. Et qu'est-ce que tu prépares à la rentrée ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je prépare à la rentrée ? J'ai deux choses qui sont sur le feu actuellement. J'ai la réouverture de l'Académie des Décoincés du Crayon. C'est une académie qui est destinée aux leaders, managers, facilitateurs, formateurs, toutes les personnes finalement qui vont être justement avec du collectif et qui vont avoir besoin. de travailler leur posture, de travailler leur boîte à outils, de travailler comment on fait pour engager ce collectif-là. C'est une académie qui débute début octobre et qui court jusqu'au mois de juin, chaque année qui se relance, où on avance séquence par séquence sur tous les aspects du facilitateur, de comment tu fais avant une réunion, c'est le facilitateur externe, donc tu as des clients, ça va être comment tu... creuse le besoin d'un client, comment tu lui fais une proposition, un devis, comment tu défends ton devis, comment tu récoltes les besoins, comment tu adaptes. Si tu es en interne dans une entreprise, c'est comment tu collectes les besoins de ton équipe, comment tu fais pour faire un plan détaillé de ce qui amène la réunion, quelles sont les personnes qui ont besoin d'être là, quels sont les livrables qu'on va devoir construire, comment on va exploiter ces livrables à la suite. comment je déroule mon processus pour pouvoir faire réfléchir tout le monde et construire ce ou ces livrables, comment je file des métaphores pour pouvoir donner à voir et construire toute l'intelligence collective. Tout cet environnement autour de l'académie.

  • Speaker #0

    Ils apprennent à dessiner aussi des petits pictos ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a tout.

  • Speaker #0

    Des personnages ?

  • Speaker #1

    Il y a tout qui est packagé dedans. Il y a toute l'académie vraiment sur la posture, le savoir-faire, le savoir-être du facilitateur en lien avec le graphisme. Et tu as tous les modules à côté de comment tu utilises de la couleur, comment tu fais tes premiers personnages, comment tu fais des métaphores. Il y a une dizaine de laboratoires, je crois, en plus.

  • Speaker #0

    Donc là, ils ont vraiment un package pour décoincer leurs crayons et faire en sorte, à mon sens, que leurs réunions soient plus fun, qu'ils retiennent mieux, qu'ils attirent l'attention et tout ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, ce qui m'a amené à construire cette formation-là, c'est que... J'ai par le passé donné plusieurs formations de facilitation graphique que graphique. Souvent, le mot facilitation graphique, il est utilisé sur, OK, on va apprendre à faire des pictos, à faire 2, 3 templates, un agenda. Ça ne t'apprend pas pour autant à faire un meeting qui est beaucoup plus engageant, où les gens se sentent vraiment investis et où il y a cette petite différence où à la fin, les gens disent, enfin une réunion efficace, enfin une réunion qui a servi et enfin un livrable qu'on va pouvoir exploiter après. Donc, cette académie-là, elle est vraiment là pour donner toutes les billes finalement aux personnes qui vont animer des temps collectifs pour faire la différence. Ce n'est pas la énième formation qu'on retrouve dans les entreprises de faire un meeting efficace où on t'apprend à faire un PowerPoint. Non, c'est travailler ta posture de leader à laisser la place aux personnes qui vont être là de vraiment poser les idées, de vraiment pouvoir discuter des choses, de parler avec de l'émotion, de parler de comment ils se sentent face aux décisions. et de visualiser les idées des uns et des autres. C'est surtout ça. Les réunions où tu entends oui, mais, oui, mais, oui, mais c'est que les gens ne s'écoulent pas. Ils ne cherchent pas à comprendre ce que la personne en face est en train de dire. Et tout de suite, dans la défense de la menace de ce que la personne dit, elle est en train de rentrer en résistance par rapport à ma carte du monde. Et si les leaders de demain prenaient conscience que ça, c'était la première maladie des entreprises. de la démotivation, des problèmes de tension qu'on pouvait avoir entre telle et telle personne. Si on prêtait attention à faire moins de réunions, mais à faire des réunions efficaces et utiles, je pense que tout le monde serait content d'aller bosser dessus.

  • Speaker #0

    Et les entreprises gagneraient vachement d'argent.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et feraient vachement d'économies.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je te disais, du coup, le deuxième sujet que j'ai sur le feu, c'est un sorte de kit d'animation. Parce qu'il y a plein de gens qui me disent Mais c'est super quand tu nous accompagnes, parce que finalement... Dans la montée en compétence, je peux intervenir chez des clients où on me dit que j'ai ça comme sujet, je vais designer moi l'intervention et j'interviens comme facilitateur externe. Mais ça m'arrive aussi d'avoir des clients qui me disent Cette fois-ci, j'aimerais bien plutôt que tu m'accompagnes à faire. Et ça me fait vraiment plaisir. Moi, je préfère limite cette étude de prestation-là parce que je pense que j'ai une passion profonde pour voir les gens évoluer, pour voir la petite graine que tu plantes et voir que ça se verme chez la personne. et qu'elle se transforme et qu'elle va justement changer sa posture, utiliser des choses, qu'elle va se sentir épanouie, que l'équipe va la reconnaître, il va y avoir cette reconnaissance. Et du coup, à chaque fois, c'est mais en plus, tu nous accompagnes bien parce qu'on arrive finalement à avoir un sort de kit, tout est prêt, on n'est pas perdu finalement le jour J. C'est souvent marrant parce que quand je dis qu'une journée d'atelier, c'est souvent un minimum d'une journée de préparation. Si on veut faire quelque chose de bien, ça prend du temps. Or... Ben oui. Les gens qui viennent de vacances, ils n'ont pas forcément le temps. Je te laisse imaginer comment ça doit être. Tu sais, les gens qui vont déposer les gamins à l'école lundi, pour prendre le boulot. Alors, tu ouvres la boîte mail, tu as 450 mails non lus, etc. Et pour autant... Je le vois,

  • Speaker #0

    je le vois, le protège-cahier orange qui n'était pas sur cette liste et qui est arrivé hier soir et qui va me chambouler une bonne partie de ma semaine. Tu le vois, ce protège-cahier orange ?

  • Speaker #1

    J'étais dans ProNotes, il te dit à vous d'amener Ouais. Et donc, t'imagines ce leader qui a déjà tous ses problèmes personnels à régler, qui doit aussi régler les problèmes avec la famille, qui doit régler son développement personnel, sa fatigue, et qui doit gérer toutes les problématiques de son équipe. Plus les problématiques connexes à son équipe, plus les problématiques liées à l'entreprise. Alors, on peut dire problématique, on peut dire challenge, on peut dire travail. Et du coup, j'ai créé un kit qui va lui simplifier la vie, qui va lui donner toute une trame de comment... redynamiser, refédérer et réengager son collectif sur un atelier d'une demi-journée. Donc, en gros, je détaille tout ce que moi, je ferais pour faire ça en une demi-journée sur le mois de septembre.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Je me retrouve de 9h à 9h15, tu fais l'introduction. Voilà ce que tu peux dire pour l'introduction. De 9h15 à 9h, tu peux faire ça. Voilà comment tu peux le dire. Voilà ce que tu peux utiliser. Si tu n'es pas à l'aise à utiliser ça, je te propose d'autres alternatives qui prennent le même temps, etc. Tout est mis à disposition.

  • Speaker #0

    Eh bien, génial.

  • Speaker #1

    Et la petite particularité, c'est que moi, j'utilise beaucoup depuis Covid des outils à distance. Je pense qu'il y a énormément de personnes qui ont des équipes qui sont maintenant à distance. Jusqu'à présent, j'ai beaucoup utilisé Miro, Klaxon, Mural, qui sont des outils, des sortes de murs à fond perdu. Mais tu as plein d'entreprises, en fait, qui n'ont pas les budgets d'aller investir dans ces outils-là. C'est trop compliqué, le temps que ça remonte, que ça redescende. Mais ils ont pour la plupart tous Microsoft Teams. D'accord. Et Teams. Ils ont enfin ajouté un whiteboard plutôt correct. On ne va pas dire que c'est oufissime, mais c'est plutôt correct. Et du coup, j'ai même intégré une vidéo où en 15 minutes, tu peux créer ton premier board, que tu peux exploiter le jour J avec ton équipe.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc c'est, tu vois, le gars qui lit, je pense, la séquence que j'ai créée. Tu en as peut-être pour quand même deux heures le temps de tout lire, de bien t'entraîner, etc. de tout faire et dans les deux heures, tu as le temps de construire ton board virtuel si tu es à distance.

  • Speaker #0

    Après, franchement, j'ai vu le cas où, même en présentiel, je dégainais mon board pour l'afficher dans la salle. Ce n'est pas forcément qu'un outil qui se fait en distanciel.

  • Speaker #1

    Oui, on peut tout à fait l'utiliser en présentiel aussi.

  • Speaker #0

    l'utiliser comme un outil de présentation où tu as tes différentes slides ou quoi qui sont sur le board, en fait.

  • Speaker #1

    L'avantage, c'est que tu peux prendre des notes en même temps dessus, tu peux noter les réactions, tu peux faire voter des gens. Il y a effectivement pas mal d'utilisations connexes qu'on peut faire dessus. Et ça, du coup, tu vois, je ne sais pas quand est-ce que le podcast va sortir, mais normalement, mon produit sort demain.

  • Speaker #0

    Écoute, on va être sur une sortie en septembre, je pense, de ce podcast. En tout cas, écoute, moi, je trouve ça hyper intéressant parce que on a la sensation que décoincer son crayon ça peut être une solution pour éviter le burn-out de la fin d'année. Cette espèce de tunnel où tu ne sais pas par où te prendre les choses. Tu ne sais plus par où prendre tes équipes qui, elles aussi, sont complètement perdues. Moi, je trouve ça génial. Il y a un truc, par contre. Il y a un petit point négatif quand on fait des interventions avec toi, Nicolas. C'est qu'après, on achète plein de crayons.

  • Speaker #1

    Alors, je le dis et je le répète à chaque fois, n'en achetez pas trop parce qu'après, il faut les entretenir. Parce que forcément... Tu me connais, moi je suis un fan de la marque Neuland et je ne suis pas ambassadeur, du moins toujours pas. Je paye mes crayons au même prix que tout le monde. Mais tu le sais, c'est des crayons qui sont... C'est des marqueurs. Il y a des mines différentes, il y a des couleurs différentes. Mais l'avantage de ces marqueurs-là, c'est qu'en fait, on ne les jette quasiment jamais. Quasiment, parce que ça peut arriver qu'il y en ait un qui est séché au soleil, que tu as oublié dans la voiture.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, moi j'en ai encore jeté aucun.

  • Speaker #1

    Ça m'est arrivé d'en perdre un ou deux dans la voiture. Tu dis, ah bah celui-là, celui-là non. Celui-là, il a vécu les 90 degrés du mois d'août, il est foutu. Mais comme ils sont rechargeables et que tu peux changer les mines, c'est d'un point de vue environnemental déjà. Je ne comprends pas que ça ne soit pas plus connu.

  • Speaker #0

    Et puis quand tu as du bon matériel, tu fais des bons dessins. Ça change tout. Ça change tout à ton trait. Quelqu'un qui arrive en disant je ne sais pas dessiner en ayant les bonnes astuces et le bon matériel, Il produit un truc qui est vachement mieux que ce qu'il faisait, même qu'il ne faisait pas parce qu'il était bloqué avant même de commencer.

  • Speaker #1

    Je vais te parler de ces feutres-là. Alors, cher auditeur, désolé, vous ne voyez pas ce que je suis en train de montrer, mais je ne suis pas sûr que tu les connaisses.

  • Speaker #0

    Non, il me montre un feutre qui est blanc. Ça va sur les tableaux.

  • Speaker #1

    Exactement. Ceux-là, ils vont sur les tableaux blancs. Et en fait, ces marqueurs-là, je les ai achetés l'année dernière parce que l'année dernière, je passais mon monitora pour être moniteur de plongée et qu'on a eu un examen. que moi, j'ai adoré, puisqu'en fait, on me demandait d'enseigner un cours. En tant qu'anglais, on doit donner des cours. Et moi, je suis tombé sur l'épreuve de devoir donner un cours au tableau, sans slide. J'ai fait, mais pas de problème, les gars ! Pas de problème ! Alors, ils n'ont pas eu de chance, parce qu'ils m'ont fait passer en premier. Je te laisse imaginer la tête de tous ceux qui passaient après moi.

  • Speaker #0

    Aïe !

  • Speaker #1

    Là, c'était un examen blanc, en plus. Donc, je devais parler de la narcose ou du froid, etc. Et le jury était comme ça, en train de secouer la tête. C'est bien. Ouais, c'est pas mal. Ok, bah écoute, sur la forme, on n'a rien à dire.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, mais c'est trop bien. Et du coup, c'est les mêmes feutres que ceux qu'on utilise sur Paperboard, sauf qu'on peut effacer, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est des feutres de tableau blanc, donc c'est pareil, t'as une pointe biseautée sur ceux-là, t'en as des plus hautes, t'en as à mine ronde aussi. Ils sont bien évidemment tous rechargeables et tu as des couleurs magnifiques. Ah ouais. Tableau blanc.

  • Speaker #0

    Donc là, on a plein de couleurs pour les tableaux des enseignants, aussi ceux qu'on a en classe.

  • Speaker #1

    Là, tous les enseignants qui ont des tableaux blancs, achetez ça en fait. Au lieu d'avoir des marqueurs qu'il faut mettre à la poubelle toutes les deux semaines, tu achètes une boîte, tu achètes les recharges et tu ne jettes plus jamais tes marqueurs. Puisque tu les changes, le support plastique, tu le gardes en fait. C'est un truc bête, mais l'éducation nationale, qu'est-ce que vous attendez en fait ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a certaines écoles qui font quand même des efforts parce que moi, le lycée où je travaillais, avant, ils avaient un système où c'était des bus au bout et ils changeaient la bus. Donc je pense qu'il les rechargeait. Je ne sais pas ce que c'était comme marque, mais en tout cas, je sais qu'il faisait descendre les élèves et ils en faisaient remonter d'autres, mais ils étaient rechargés par quelqu'un à un moment donné. Mais je ne sais pas si c'était rechargé directement à l'école ou s'il les envoyait quelque part et qu'ils revenaient. Mais je sais qu'il y avait un système où il ne les jetait pas, en tout cas. Donc bon, j'étais dans le privé, mais je ne sais pas si c'est partout pareil. En tout cas, il y a encore des écoles avec des tableaux à la craie. Ça, ça existe encore. Mais même à la craie, il y a moyen de faire des trucs super chouettes en pensée visuelle.

  • Speaker #1

    Complètement. J'avais eu un livre, justement, d'utilisation de la craie pour faire du lettrage à la craie, etc. Ce n'est pas le truc que j'ai le plus souvent à la maison. Puis ça, il faut quand même pas mal de poussière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair. Mais tu sais, je pense aux ardoises des restaurants et tout ça. Je suis sûre qu'apprendre à faire des jolies lettres, à faire des... les petits bonhommes à côté, ça change aussi la donne.

  • Speaker #1

    Et surtout que ça va vite arriver, puisque regarde, on est déjà là, on enregistre, on peut dire la date ? Oui,

  • Speaker #0

    on est en septembre.

  • Speaker #1

    On est le 3 septembre, et dans quelques mois, on va avoir les premières fêtes, les premières feuilles oranges qui vont tomber, et je pense qu'on va très rapidement voir les ardoises sorties, écrites à la craie. C'est souvent à cette période de l'année d'ailleurs, tu sais, où le style revient. L'été, c'est on écrit le truc à la va-vite, parce que c'est la saison, on n'a pas le temps. Et à partir d'octobre, tu vois que les restaurateurs reprennent le temps de faire des jolis cartes, de faire des jolis lettrages, la grosse tasse avec le chocolat chaud, le chamallow qui est au milieu, etc. Et l'esprit créatif, finalement, on retombe dans une période un peu plus douce, un peu plus cocooning. Et j'ai l'impression qu'ils se font beaucoup plus plaisir sur ces périodes-là pour faire des menus et des cartes. T'as déjà vu ? T'as remarqué ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Je pense vraiment qu'il y a une saisonnalité dans la créativité aussi. Ah, complètement. Et là, moi en tout cas, j'ai vraiment la sensation là, en cet milieu d'année, vraiment en septembre, d'avoir le besoin de revenir à mes mains. Moi, pour le coup, je me suis... lancé dans le crochet, le tricot, tu vois. Mais vraiment l'envie de faire avec mes mains. Tu vois, vraiment ce besoin de re-rentrer avec la matière, avec des matières naturelles, brutes, tu vois. Donc, je suis vraiment convaincue qu'il y a une saisonnalité aussi pour ce genre de choses-là. Trop bien. Dis-moi, où est-ce que les auditeurs, auditrices peuvent te retrouver ? Où est-ce qu'on voit ce que tu fais ? Où est-ce qu'on peut déjà avoir plus d'infos sur l'académie, sur cette fameuse demi-journée et tout ça ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, tout simplement sur mon site qui s'appelle décoincéducrayon.com C'est décoincé au pluriel.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, on va leur mettre ça dans la description. Là, ils peuvent tout savoir. Tu as des librairies aussi. des petits books pour qu'ils puissent dessiner et tout ça à télécharger. Il me semble qu'il y avait ça à un moment donné. Bon,

  • Speaker #1

    écoute, ça a même été le démarrage, puisque le site des décoincés du crayon, à la base de la base, c'était un cahier d'exercices qui te permettait de te lancer à pratiquer. Tu avais peut-être suivi une formation ou une initiation, un bootcamp pour te décoincer du crayon. Alors le jour de la formation, tout se passe bien. Tu es plein de joie, tu te dis je vais faire ci, je vais faire ça. Et puis deux jours après, tu as déjà abandonné. Tu regardes ton crayon, tu dis bon, allez, on va le ranger. parce que de toute façon, ça n'était pas fait pour moi. Tu as un petit peu ce côté caliméro qui arrive, tu as toute ton insécurité parce que tu te retrouves tout seul. Et effectivement, j'avais créé ce cahier, un peu plus de 150 pages d'exercices où étape par étape, on va retravailler le lettrage, les formes de base, les pictogrammes. Puis il y a différents challenges dedans de façon à ce que les personnes puissent continuer à développer le copier-recoller. On commence comme ça, on copie, on recolle. Tu as un modèle et tu le... tu le copies et tu le fais plusieurs fois pour que ça rentre. Et puis, à un moment donné, tu vas le faire avec ton propre style parce que tu as gagné en maturité. Le geste, il est devenu simple. Tu vois, par exemple, si je te dis une ampoule, on a un peu tous commencé. D'ailleurs, si vous, auditrice, auditeur, prenez un papier, vous pouvez dessiner les lettres, dessiner. Écrire les lettres U, Z, M et O. Et vous allez voir que si vous combinez et que vous faites le U, sur le U, vous mettez le Z, que… vous faites le O pour faire la grosse boule au-dessus du U et que vous mettez un M à l'intérieur, vous venez de dessiner une ampoule. Il y a des choses très simples, je le fais en même temps, mais le but, c'est de créer des automatismes, mais surtout d'amener les personnes à prendre confiance en eux et à ce qu'elles puissent, derrière, aller sur leur propre style. Et après, oui, sur le site, il y a plein de modules qui existent. Il y a, par exemple, un module sur des coins instantanés où il y a tout un parcours sur six étapes qui te permettent de... poser les bases un petit peu de qui tu as envie d'être sur cette année de faire le bilan de l'année précédente de poser les premiers pas d'un plan d'action personnelle de comment tu vas pouvoir continuer à l'alimenter de façon visuelle c'est pas je fais une vision j'ai idolâtre 2025 il va se passer si lancé ok je travaille vraiment sur un caisse qui me fait vibrer et maintenant comment je peux pour aller vers cette vibration là comment je fais pour faire mes petits pas Comment je fais pour m'être dans une démarche, de prendre conscience de ce que j'ai fait, de célébrer tout ça, de travailler sur mes états de sécurité, d'insécurité ? Qu'est-ce qu'on retrouve ? Des formations sur utiliser l'iPad et les différents outils qu'on retrouve sur iPad pour faire du dessin. Il y a les replays aussi des sommets que j'ai organisés. Il y a eu celui de 2021, celui de 2022, celui de 2024. D'ailleurs, des sommets où tu as été speaker.

  • Speaker #0

    J'ai fait des interventions dans tes sommets. C'était toujours trop bien.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai fait des sommets. plus de 350 participants partis sur des différentes journées, etc. Mais c'est deux fois, deux semaines à chaque fois, pour chaque sommet, avec des conférences le midi, des conférences le soir, avec pas mal d'intervenants, pour toutes les personnes qui se disent, tiens, j'aimerais bien aller m'inspirer, découvrir du contenu, découvrir des choses. Si vous cherchez un petit peu autre chose que Netflix, Amazon Prime, Disney+, ça peut être un bon kiff pour vous de vous payer une place de cinéma. à regarder.

  • Speaker #0

    Complètement. Je trouve que ce qui est bien dans ces sommets que tu organises, c'est que c'est pratique. C'est-à-dire que c'est des vidéos qu'on fait avec son crayon, en faisant les propositions diverses que proposent les intervenants. Donc c'est vraiment des sommets où on... On essaye, on pratique. Je trouve ça hyper transformateur. C'est pour ça que je participe à des sommets qui sont comme le tien, où on est là pour vivre des choses, pour expérimenter et pas juste pour faire traverser des choses par sa tête. Là, on passe par le corps.

  • Speaker #1

    C'est souvent ce qu'on me dit. Comment tu as fait pour arriver là où tu es aujourd'hui ? Tu as suivi quoi comme formation ? Tu t'es formé avec qui ? La formation, c'est bien, mais c'est le après. C'est comment je vais continuer à... cultiver mon apprentissage. Et tu vois, par exemple, si je reprends un petit peu les titres, il y avait les 5 astuces pour mieux structurer visuellement ta prise de notes, comment réaliser ton autoportrait. C'est un exercice concret, en fait, où on va expérimenter des choses. Il y avait des paperboards, des affiches, des fresques avec des actions rapides. C'était Justine qui nous avait donné mes 5 à 6 tips, mais ça a changé littéralement l'affiche que tu étais en train de faire. Très basique, en rajoutant... deux, trois petits coups de crayon, le truc, il claque et tu dis Waouh, mais je suis capable de faire ça Toi, tu nous avais parlé des pictogrammes. On avait fait des pictogrammes de soft skills.

  • Speaker #0

    C'est pareil ? Oui, on avait commencé à faire un jeu de cartes justement sur les soft skills en essayant, en intelligence collective, de proposer des pictos qui pourraient illustrer la créativité, le leadership, l'audace, la résilience. Je ne sais plus ce qu'on avait fait exactement comme soft skills, mais c'était un début de jeu de cartes qui pouvait... après être celui de chaque participant, soit celui qu'il avait fait, soit en s'inspirant des dessins que montraient les autres à l'écran, et dans un board que tu avais fait sur Canva, il me semble.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était sur Canva. Le board était sur Mural, et effectivement, j'avais dessiné avant la conférence une sorte d'île, avec une île principale, avec des îles connexes, et ces îles connexes qui étaient connectées par des ponts, et en fait, l'idée c'était de représenter... La facilitation graphique est d'aller chercher à côté ce qu'on va retrouver. Ça peut être de la formation, du coaching, de l'agilité. Ça peut être de l'enseignement, de la formation professionnelle, de la médiation. Et de se montrer que finalement, toutes ces îles-là gravitent autour. Puisque moi, je suis facilitateur graphique. Je fais de la facilitation et j'utilise du visuel. Mais j'aurais été médecin, j'aurais pu être médecin graphique. Fait que j'aurais très bien pu expliquer... des maladies, expliquer des parcours de soins en utilisant le visuel. Et c'est là où on se rend compte que je peux être enseignant qui utilise des méthodes visuelles, je peux être agent immobilier. Imaginez un agent immobilier qui reçoit une personne et qui va dire, ok, on va déjà dresser vos besoins. C'est quoi pour vous la maison idéale ? Et qu'au lieu juste d'avoir une discussion comme ça, le gars commence à sortir un bord mural et à commencer à poser des images, des machins, des choses, à identifier, ok, ça c'est un must, ça c'est plutôt un truc. moins prioritaire, mais d'avoir quelque chose de visuel pour axer la réflexion. Demain, je rentre dans une agence immobilière, le gars il fait ça, mais c'est sûr que je bosse avec cette agence-là en fait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est clair que pour des gros projets tels qu'une maison, un mariage, vraiment des gros trucs que tu cherches à organiser, là c'est la puissance du visuel, c'est de la bombe quoi.

  • Speaker #1

    Pour te dire à tel point, je te disais que je n'arrive pas à m'empêcher à utiliser le visuel. Je pars avec des amis, je suis parti avec des amis en... en voyage, c'était en traite, et on a passé plusieurs soirées à la maison en mode atelier collaboratif pour concevoir nos vacances idéales, avec la vision de chacun de c'est quoi pour nous le succès de nos vacances, ce serait quoi les choses indispensables à faire pendant les vacances, et toute cette intelligence, toute cette préparation a permis en fait de passer des bonnes vacances parce que ça te permet de comprendre que telle personne, elle va avoir besoin d'avoir des moments de... de culture, d'autres qui vont avoir des besoins plutôt de sortir, de boire des verres. Et du coup, tu cherches à faire un compromis. Parce que tout est son moment. Alors là, ils vont peut-être dire, moi, ça ne m'intéresse vraiment pas. Est-ce que c'est OK ? Je reste à la maison. Allez faire votre live, moi, j'irai faire ça. Mais tu crées vraiment et tu poses les choses avant. Complètement,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Ça ouvre la discussion, mais de façon extraordinaire. Et ça permet de passer des moments beaucoup plus puissants et beaucoup plus riches sur le moment. Ça ne veut pas dire qu'on prévoit tout non plus. Attention.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai tout de nature à bien me renseigner sur ce qu'il y a à faire et après à me dire, je verrai sur place.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est ça que je trouve cool, moi, dans les métaphores. Et moi, je parle beaucoup. Moi, je suis beaucoup dans l'espace. Ça n'a de secret pour personne, je pense ici. Mais c'est ça qui est cool. C'est que, tu vois, moi, ma fusée, quand elle va vers une planète, je reste le pilote, quoi. J'évite les astéroïdes, je fais gaffe aux trous noirs, je regarde passer les étoiles. Mais finalement, je surfe aussi sur le... avec la météo, avec ce qui se passe, et je reste à l'affût des opportunités ou des galères qui pourraient se présenter. Et ça, c'est vraiment une position que je trouve très intéressante. C'est-à-dire que je vais peut-être changer les plans. J'ai ma destination et puis je vais peut-être affiner après le trajet. Mais j'ai un plan de route dans ma tête et devant mes yeux. C'est ça. Écoute, Nicolas, je crois qu'on pourrait parler ensemble des heures et des heures. Je trouve ça génial. C'est toujours un grand bonheur d'échanger avec toi. J'espère vraiment que cette année, fin 2024, début 2025, va nous donner l'opportunité de nous revoir à nouveau en présentiel. de faire peut-être un truc ensemble, je ne sais pas vraiment, il faut vraiment qu'on trouve moyen de connecter.

  • Speaker #1

    D'aller vers ton coin de France parce que, je ne sais pas, j'ai une connexion, je me dis que j'ai envie d'y aller.

  • Speaker #0

    On a un beau vivier de facilitateurs graphiques par ici, un beau vivier de scribers et d'artistes. Franchement, je fais un coucou à tous mes collègues du secteur parce que franchement, j'ai l'impression qu'on est un territoire de dessin. Très, très, très beau. Donc vraiment, on t'accueille à bras ouverts.

  • Speaker #1

    Un grand merci.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, je vous invite à cliquer sur les liens en dessous. Je vais tout vous mettre. L'Académie, les liens pour retrouver tout ce que propose Nicolas. Et puis, nous laisser des petits commentaires, des petits émojis, ce que vous avez envie, ce qui vous passe par le crayon ou par le clavier, en tout cas. Et puis, merci beaucoup à toi, Nicolas, d'avoir relevé le challenge, de venir. sur le podcast d'exploration Soft Skills. À très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt et merci encore pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Belle journée. Au revoir. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les Soft Skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer. Tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

Description

Dans cet épisode d'Exploration Soft Skills, Morgane Hornsperger accueille Nicolas Verdot, facilitateur graphique et booster de leaders et d'équipes. Ensemble, ils explorent l'importance de l'intelligence collective et de l'utilisation des visuels pour dynamiser les équipes et atteindre des objectifs communs. Découvrez comment Nicolas utilise des techniques innovantes pour engager les leaders et les équipes, et comment le visuel peut transformer votre manière de travailler. Ne manquez pas cet épisode inspirant et enrichissant !


➡️ Qui est Nicolas Verdot?

Spécialisé dans l'accompagnement des leaders pour engager, fédérer et dynamiser les collectifs, Nicolas Verdot utilise des techniques éprouvées telles que le coaching individuel et d'équipe, ainsi que la facilitation graphique pour rendre visibles les problèmes et agir efficacement. Son objectif est de guider vers l'autonomie, tout en aidant au développement des compétences. Il intègre des approches basées sur la neurobiologie et la théorie polyvagale pour travailler sur les aspects de sécurité et d'insécurité, offrant ainsi un accompagnement profond pour élargir la zone de confort et favoriser le développement personnel.


➡️ On retrouve Nicolas Verdot sur le web ?
linkedin

site

l'académie des décoincés du crayon

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J’ai fait confiance à Justine Arma pour me faire accompagner dans la création du podcast. Si l’idée te plait de créer ton podcast, tu peux la rencontrer de ma part en passant par ici  (lien affilié)


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Musique du générique produite par Marvin Marchand  😎


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Ça va on écoute ? Bonjour, bienvenue aujourd'hui pour Pensez avec votre crayon, parce qu'aujourd'hui on est deux facilitateurs graphiques. J'ai la joie d'interviewer Nicolas Verdeau. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Morgane. Merci beaucoup de m'accueillir dans ton podcast.

  • Speaker #0

    Alors Nicolas, quand je t'ai demandé ce que tu faisais comme métier, tu m'as dit que tu étais booster de leader et d'équipe. Est-ce que tu peux me dire ce que c'est et expliquer un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Écoute, avec grand plaisir. Alors, qu'est-ce que c'est être booster de leader et d'équipe ? C'est accompagner déjà dans un premier temps des leaders, des leaders qui ont différents challenges. Et souvent, le challenge principal, ça va être d'engager, de fédérer, de dynamiser le collectif à atteindre des sommets, des objectifs, des challenges finalement au sein de leur entreprise, leur entreprise ou communauté, puisqu'on retrouve aussi des leaders dans des milieux associatifs. Et pour ça, j'utilise des techniques que tu maîtrises déjà très bien aussi, puisqu'on aime tous les deux utiliser ce mode de fonctionnement. Ça va être de l'intelligence collective associée avec des visuels, pour pouvoir donner à voir au collectif, les aider à comprendre les idées des uns et des autres, et à visualiser ensemble les challenges, et surtout à construire le chemin pour pouvoir atteindre leurs propres objectifs. et visualiser au fur et à mesure l'avancement de leur progression.

  • Speaker #0

    Je suis complètement évidemment d'accord avec toi, parce que pour moi, c'est vraiment une des clés de l'entreprise d'aujourd'hui et de l'entreprise de demain, d'apprendre à fonctionner ensemble, d'apprendre à coopérer, de mettre en valeur les idées de tous. En fait, finalement, c'est aussi ça, mettre en valeur les idées de chacun pour construire un truc ensemble. Alors, tu as la particularité effectivement d'utiliser également le visuel. Pourquoi utiliser le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi utiliser le visuel ? C'est là où je vais pouvoir du coup revenir un petit peu en arrière et me présenter d'où je viens. J'ai un passé, j'ai été développeur, développeur web. Et j'ai commencé à travailler après la sortie de la fac, après le master. J'ai commencé à travailler dans une cellule d'architecture logicielle où on a commencé à me demander, à mettre en place des choses très techniques, finalement, avec des personnes qui étaient très techniques aussi et très introverties. Et il y a un truc qu'on ne t'apprend pas dans tes études, c'est comment mener une réunion. C'est comment engager des personnes, comment faire en sorte pour qu'il y ait des choses à mettre en place dans une entreprise. Il y a des stratégies à poser, mais il y a une posture finalement à avoir et tout ça finalement on ne nous l'apprend pas. Et je suis un développeur qui est passé par la roue de l'agilité. On ne va pas rentrer dedans, mais on pourra peut-être faire une session que sur ça une autre fois. on va dire une culture, une culture de façon de concevoir des outils informatiques où l'humain est replacé au centre des interactions. Et des interactions même avec soi-même sont replacées au centre du processus. Et c'est ça qui m'a permis de me rendre compte de l'importance de considérer les personnes telles qu'elles sont avec leurs croyances, leurs compétences, leurs savoir-faire, leurs savoir-être, leurs soft skills.

  • Speaker #0

    Leurs soft skills, évidemment, oui.

  • Speaker #1

    et de jouer avec ça. Et c'est de là, en fait, où j'ai commencé à m'intéresser à l'intelligence collective, à comment je pouvais engager le collectif, à l'engager. Et très rapidement, alors à l'époque, j'habitais à Paris, aujourd'hui je suis à Nice, je suis rentré dans des communautés de pratiques, et j'ai commencé à rencontrer des personnes qui utilisaient des paperboards pour présenter des choses. Et puis on était assez créatifs, et puis je me suis dit, on peut peut-être aller un peu plus loin. Et puis en regardant un petit peu sur Internet, j'ai vu qu'on pouvait dessiner un bateau. et utiliser ce bateau pour raconter une histoire, et raconter l'histoire du processus qu'on allait utiliser pour faire réfléchir. Donc j'ai commencé de façon très inconsciente à utiliser des dessins. On m'a souvent appelé d'ailleurs le petit con qui sortait de l'école, qui passait son temps à faire des dessins dans les bureaux. On peut quand même imaginer que c'était il y a à peu près 16 ans. Ça me prend une claque là. Et à ce moment-là, je n'avais pas conscience en fait qu'il y avait des personnes aux Etats-Unis pour qui c'était le métier et surtout pour qui c'était un métier depuis plus de 20 ans. De fil en aiguille, j'ai rencontré, je me suis formé, je suis allé dans de très grosses conférences internationales pour justement aller m'enrichir et découvrir que le fait d'utiliser le visuel, on ne va pas parler que de graphique, mais vraiment tout type de visuel permet d'accompagner, que ce soit l'évolution personnelle dans le coaching individuel, mais aussi d'accompagner le collectif à poser les idées. Et d'ailleurs, regarde-toi qui est entrepreneur aussi, comme moi. On peut très bien utiliser le visuel pour nous aider à poser toutes les idées business qu'on peut avoir, à organiser nos semaines, à faire un petit peu des rétrospectives de qu'est-ce qui marche dans notre business, qu'est-ce qui ne marche pas, et ancrer le prochain pas, etc. Et finalement, quand on prend conscience de ça, on se dit, mais on peut l'appliquer à tellement de choses connexes, que ce soit avec un groupe, que ce soit avec une association, une entreprise, etc. Je ne sais même plus si j'ai répondu à la question.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour revenir à ça, moi, j'ai préparé la création de ce podcast grâce à une métaphore visuelle et une métaphore visuelle qui, à l'époque, était juste là à côté de moi et qui avait la particularité, en plus, d'être une métaphore. Je ne sais pas si ça, tu fais toi, mais c'était une métaphore visuelle qui bougeait, c'est-à-dire que j'avais créé un en gros, une toile de fond qui était une montagne. C'était con comme chou. C'était une montagne avec en haut lancement, exploration, soft skills et j'avais des petits bonhommes. qui, eux, étaient accrochés à des ficelles, un peu comme des marionnettes, et montaient et descendaient grâce à quelqu'un qui assurait. En fait, c'était vraiment une métaphore de l'escalade. Donc, j'avais un bonhomme qui grimpait et un bonhomme qui assurait. Et donc, ces bonhommes montaient de prise en prise. Et donc, j'avais à la fois le côté fixe de la métaphore et le côté agile du grimpeur qui grimpait sur les prises. Et ça m'a vachement aidée, en fait, d'avoir le visuel pour m'accompagner dans mon propre projet. et c'est vrai que moi, j'accompagne mes clients grâce au pouvoir du visuel. Donc, je suis complètement convaincue que c'est hyper puissant. Est-ce que toi, personnellement, tu l'utilises à ton usage à toi, le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'utilise à mon usage à moi, bien évidemment, puisque c'est ce qui va m'aider à structurer ma pensée. Et j'ai beaucoup de mal à m'empêcher, en fait, à ne pas propager cette pratique. Souvent, ça peut être perçu un petit peu... Les gens sont des fois un peu dubitatifs parce qu'il y a un côté un peu enfantin de se dire on ne va pas faire ça au travail. Mais je vais rebondir sur l'exemple que tu viens de donner avec cette métaphore finalement vivante. Puisque j'avais déjà réalisé avec un client la modélisation de l'entreprise à l'instant T. Donc avec des Legos, on avait symbolisé, représenté un plateau, une grande planche sur laquelle on avait modélisé ça. et le but vu que c'était un accompagnement sur un an et qu'on avait des rendez-vous un peu tous les trimestres pour pouvoir ancrer les différentes expérimentations et l'évolution ça permettait de mettre à jour la perception en fait de l'entreprise qui était modélisée et de vraiment se rendre compte de l'évolution en fait des choses qui vont se détruire des choses qui vont se transformer des choses qui vont s'améliorer etc et il y a vraiment quelque chose de puissant du coup de pouvoir visualiser collectivement le côté abstrait de l'entreprise tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais complètement... Moi, je trouve ça hyper intéressant de l'utiliser uniquement pour soi ou en individuel. Parce qu'aussi, moi, dans mon cerveau, ça va très, très vite. Il y a beaucoup d'infos qui circulent. Je passe du pro au perso, au jardin. Il y a tout qui se mélange là-haut. Et le fait, à un moment donné, de le poser sur papier, de repasser par la main et le dessin, moi, ça m'aide aussi à ne pas perdre l'idée, à la canaliser, à la garder et à rester fun, en fait. Parce que tu peux faire des to-do list, tu peux écrire des choses. Mais moi, dans mon fonctionnement, le côté dessin m'aide à garder sa fun.

  • Speaker #1

    Le dessin est du coup une des étapes qui m'a d'ailleurs permis de créer l'entreprise que j'ai aujourd'hui. Il y a un peu plus de quatre ans maintenant, j'avais fait un atelier avec deux amis. On est partis se mettre dans un gîte au verre. tranquille, l'idée c'était de passer un moment entre nous, d'explorer un petit peu les différentes facettes de notre métier de facilitateur, mais surtout d'avoir un moment pour construire la suite. C'était à peu près vers la trentaine quand tu te dis bon bah tiens j'ai envie d'être qui quand j'aurai 40 ans, j'ai envie de faire quoi, il y a un petit peu ces remises en question et ce besoin de se reconnecter finalement à l'essence et pour ça aujourd'hui je pense que je suis capable de poser les mots et je vais dire du coup de mettre son corps en sécurité et de retrouver trouver finalement une capacité à avoir un esprit ouvert et pas pollué en fait des peurs, des craintes, de l'insécurité qu'on peut avoir au quotidien et vraiment de créer toutes les bonnes conditions pour que notre corps nous envoie toutes les bonnes énergies en fait et ne nous limite pas dans l'imaginaire. Et on avait fait une sorte de marche un petit peu contemplative du potager Mandala, de l'endroit où on était. C'était un lieu vraiment sympathique, proche d'Orléans. Et l'idée, c'était de laisser simplement son esprit divaguer et imaginer la personne qu'on était dans cinq ans. Et l'idée, c'était au bout d'une demi-heure de marche, de contemplation, de respiration. de revenir dans l'espace où il y avait des grands paperboards qui étaient mis à disposition, des marqueurs, de la peinture. Tu avais même le droit de ramasser des choses. Avant, j'avais ramassé des feuilles, des fleurs, j'avais trouvé des plumes. Et tout simplement parce qu'au moment où tu marches, tu te dis, tiens, ça me parle, je me sens connecté avec cet élément-là, donc je le ramasse. Et la personne que je suis aujourd'hui, en fait, c'est tout ce que j'avais posé sur ce dessin-là. En fait, il y avait... passer du salariat à être indépendant. Alors, ça a pris pas mal de temps, mais aujourd'hui, d'ailleurs, on peut dire que ça y est, maintenant, c'est complètement fait. Créer des contenus en ligne, c'est fait. Développer des formations à distance, c'est fait aussi. J'avais marqué voyager, avoir quelqu'un dans ma vie, c'est fait aussi. Il y a eu, j'avais aussi à voir des animaux. Alors, je ne sais peut-être pas, cher auditeur, mais chèvres. poule, oie, canard, chien faisant partie de la famille d'ailleurs ma chèvre est encore en gestation solution puisque le bouc castré n'est décidément vraiment pas du tout castré mais effectivement il y a des moments clés de notre vie, je pense que c'est important justement de pouvoir prendre ce temps de développement personnel de pouvoir se poser des questions et c'est dingue c'est vraiment le truc qui m'étonne mais ça ne prend pas à prendre soin de nous-mêmes. On ne nous apprend pas dans notre scolarité, dans notre réveil, à se connecter à nos ressentis. On ne nous apprend pas à visualiser, à poser nos idées, à nous organiser. On est dans une sorte de démarche de quête de la perfection, des matières principales, mais finalement, le développement personnel. Et c'est vraiment de côté, je trouve, dans notre éducation.

  • Speaker #0

    Je suis vraiment d'accord avec toi. Et c'est vrai que je pense vraiment que ça passe aussi par les jeunes, par les scolaires. par ces jeunes-là qui arrivent. Et moi, c'est vrai que j'ai deux petits prototypes à la maison qui sont des laboratoires extraordinaires, de me dire, comment est-ce qu'on fait autrement ? Moi, tout ce que j'ai pris, comme toi, une trentaine d'années à tilter, comment est-ce qu'on peut leur faire gagner un petit peu de temps ? Et je trouve que ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    C'est marrant que tu dises ça, parce que ça fait écho à une expérience de cet été. Je suis aussi dans une association de secourisme. C'était, je reçois un message, on me dit Est-ce que tu aurais du temps pour pouvoir donner des formations dans des centres aérés de gestes qui sauvent aux enfants ? Ils disent Habituellement, normalement, on donne les formations pour les 12 ans, mais il y a des enfants de 5 à 12 ans. Donc, est-ce que ça te dit ? Oui, j'ai du temps. Pourquoi pas ? Pourquoi pas, allez ! Et je dis par contre, je veux bien venir sur une première, un peu en tant qu'observateur, pour voir un peu comment vous déroulez, quel est... votre pédagogie, vos moyens pédagogiques. Et là, j'arrive et je vois un petit jeune, 23 ans, qui a l'habitude de donner la formation. Et je le vois mettre en place la salle, appeler les enfants. Et là, je lui dis, mais tu as des supports visuels pour les enfants ? Il me fait, ah non. Et donc, je le laisse dérouler tout son truc, etc. Et quand on débriefe à la fin, je lui fais, ça s'est passé comment pour toi ? Il me fait, ah, comme d'habitude, c'est galère parce qu'ils ne comprennent rien, etc. Je me dis, mais tu sais que même un adulte, en fait, il aurait besoin, en fait, de visualiser. Et imagine, tu as des adultes, en fait, qui ne sont pas forcément français. Alors, le mot police, oui, il est assez international. Mais le SAMU, par exemple, ça peut ne pas parler à tout le monde. Les pompiers, ce n'est pas forcément un mot qui peut être connu par tout le monde non plus. Il y a un côté inclusion, etc. Et ce n'est pas parce que tu le dis, en fait, qu'on le retient. Et en fait, il manque juste d'avoir quelques petits visuels pour dynamiser déjà le processus et pour donner à voir,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, pour créer des images mentales, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Qui voit dans sa tête le camion de pompier, le numéro d'urgence, qui crée des images dans sa tête parce que ça va aller beaucoup plus vite dans son cerveau que ce soit un adulte ou un enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est là où je me suis dit, déjà que pour des adultes, on ferait un processus complètement différent et dynamique. En tout cas, moi, je le ferais, mais autant plus pour des enfants. Je ne sais plus quelle est la moyenne de concentration d'un enfant. Je pense que deux minutes, c'est déjà énorme. Si tu arrives à canaliser un enfant pendant deux minutes sur quelque chose. Et du coup, je lui ai proposé, et j'ai proposé à l'association de refaire tout un déroulé pédagogique avec des consignes type, et surtout de jouer en fait sur ce que j'appelle l'électrocardiogramme d'une séance entre le moment où tu es passif, le moment où tu es actif. Est-ce que tu es assis ? Est-ce que tu es debout ? Est-ce que tu es en arrêt de cercle ? Et du coup, il est revenu une semaine après pour voir comment moi, je pouvais faciliter ce type d'atelier. Il m'a dit Waouh ! Moi j'ai pris du plaisir, je me suis dit en fait c'est la même chose que ce que toi tu as fait, c'est que j'ai changé toute la dynamique et que j'ai utilisé du visuel. C'est la seule différence, le fond c'est le même, mais je fais les enfants ils n'ont pas été assis plus de cinq minutes, toutes les cinq minutes il y avait une mise en pratique, quand il y avait une mise en pratique il y avait une musique, au moment où il fallait revenir à un moment calme il y avait une musique calme, quand il y avait besoin de visualiser de l'information il y avait des images, il y avait des dessins, il y avait des choses qui parlent en fait. Donc l'enfant, il est stimulé, il est stimulé de façon différente tout au long. Donc ça, ça marche bien pour les enfants, ça n'a pas marché pour les 15 ans. Non, mais c'est des méthodes que j'utilise pour des adultes.

  • Speaker #0

    Donc je peux y aller,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ça, c'est vraiment des images qu'on a. On n'a pas le droit de dessiner pendant les réunions, c'est pas sérieux de faire des dessins, on ne met pas de la musique pendant un cours de français. Pourquoi en fait ? Pourquoi ? J'ai vu sur Instagram... une prof d'école primaire qui avait inventé une chanson mais très très courte, vraiment une comptinette pour retenir les lettres après lesquelles il y avait un cécédit. Elle disait le début du truc on met un cécédit et les gamins tu sais, genre, ils répondaient. Et c'était juste, mais c'était con comme chou. Et bah ça marchait du feu de Dieu, je suis sûr que dans 20 ans, ils diront encore à leurs gamins tu sais quelles lettres on met derrière un cécédit ? Ils s'en souviendront encore. Parce que là, tu loues, tu es fun, tu es dans l'action, tu as un rôle à jouer en fait, tu es acteur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et je pense même que, tu vois, dans ce genre de posture, eh bien, le participant, il est aussi là pour apporter des choses. Ce n'était pas que des descendants, j'imagine, tu vois, l'information que tu donnais. Ils avaient sûrement des choses qu'ils connaissaient.

  • Speaker #1

    Oui, après, des enfants ont beaucoup d'imagination et des fois, des conversations très longues pour dire pas grand-chose. Ça m'a d'ailleurs étonné, je n'ai pas d'enfant. Et puis tu ne sais pas trop ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Quand ils disent que vous avez déjà eu un petit bobo, alors oui, un jour j'ai eu un clou dans l'œil.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas l'air quand même. Mais ils ont beaucoup d'humour. Ils ont beaucoup d'humour et d'imagination. Mais effectivement, il faut les rendre complètement acteurs. Plutôt que de dire, bon alors les numéros d'urgence, c'est, est-ce que vous avez déjà appelé des numéros d'urgence ? C'est quoi les numéros d'urgence que vous avez déjà vus ? Alors, tu commences à entendre des numéros qui sont bons, d'autres qui ne sont absolument pas bons. Il y en a qui arrivent à dire, tiens, ça, c'est tel numéro, c'est pour rappeler telle personne. Puis, des moyens mnémotechniques, tu vois, par exemple, le 112. Tu sais comment dire à un enfant de se rappeler du 112 ? Alors, tu as une bouche, un nez et deux yeux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, 112. Eh, génial !

  • Speaker #1

    Ça se trouve que les enfants connaissent. S'ils ont eu une sensibilisation à l'école sur les numéros d'urgence, c'est la technique qu'ils apprennent, en fait, pour les enfants, de dire, tu as une bouche, un nez et deux yeux. Trop bien. Cette façon, par exemple, de l'amener, tu ne vas pas dire aux enfants, alors comme vous êtes des enfants, le moyen pour le retenir, c'est d'ailleurs ce qu'on dit tout le temps aux enfants. Ben non. Ça, tu vois, c'était la version V1 de comment on fait le cours. Pour les enfants, voilà ce qu'on dit, de dire, regardez, vous avez une bouche, un nez et deux yeux, et ça, ça va être le moyen pour vous en souvenir.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que tu fais pour être sûr que l'enfant, parce qu'il va se souvenir qu'il a deux yeux, un nez et une bouche, mais s'il part des yeux, il fait 112 ?

  • Speaker #1

    Tu dis, tu commences par la bouche parce que tu veux appeler. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. Tu vas appeler les secours, donc du coup, tu parles de la bouche, une bouche, un nez, deux yeux, c'est ça ? Trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, je crois que le numéro n'est pas encore en service, ce n'est pas encore au point. Il y a un numéro que tu peux appeler, qui doit être le 114, si je ne me trompe pas, à corriger, je ne sais pas, mais qui doit être pour envoyer des textos. Et normalement, ils sont en train de développer quelque chose pour pouvoir parler en langage des signes aussi, puisque tu dois...

  • Speaker #0

    J'avais entendu que ce numéro-là, il allait aussi être... possible pour faire des appels par rapport à des violences intrafamiliales, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Pour détecter une situation où tu es en danger, tu ne peux pas appeler en disant, par contre, tu peux mettre un message silencieux,

  • Speaker #1

    du coup. C'est ça. Donc, le 114, c'est ça. C'est réservé aux personnes sourdes, aveugles, malentendantes, aphasiques, pour toutes les urgences, 24-24, 7 sur 7. Ça, ça a été marrant.

  • Speaker #0

    Bon, ça, ça arrive, quoi. C'est ça. Ça va venir,

  • Speaker #1

    ça. Il est déjà opérationnel, mais tu n'es pas obligé de savoir écrire, en fait. Donc si tu es un enfant, potentiellement, tu ne sais pas envoyer un SMS. Tu vois ce que je veux dire ? Et je ne sais même pas s'il ne faudrait pas déverrouiller complètement le téléphone. Parce que c'est pareil. D'accord. Est-ce qu'il peut déverrouiller le téléphone des parents ? Théoriquement non, parce qu'il ne connaît pas le code. Mais il peut appeler les appels d'urgence parce que tu as l'option appel d'urgence. Est-ce que 14 te donne accès après au clavier ? Je ne suis pas sûre non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, à voir quoi. Bon, en tout cas, on est sur un début de quelque chose. Mais en tout cas, je suis vraiment complètement convaincue que tous ces gestes de premier secours, c'est vraiment... hyper important. D'ailleurs, mes enfants ont fait un petit stage d'une journée et j'ai tenu à y être aussi parce que ça ne fait jamais de mal de refaire une petite prise d'information et puis aussi parce que je voulais savoir ce qu'elles allaient apprendre pour pouvoir le réactualiser à la maison. Parce que s'ils font une journée comme ça mais que tu ne reparles jamais... de la position latérale de sécurité, de ce genre de choses-là, peut-être qu'ils vont un peu plus oublier.

  • Speaker #1

    C'est ma dernière séquence dans l'apprentissage. C'est des demi-journées qu'on fait avec eux. J'utilise ma fameuse technique de l'oride avec qu'est-ce que vous avez vu, comment vous vous êtes senti, qu'est-ce que vous avez appris, qu'est-ce que vous en pensez et qu'est-ce que ça vous donne envie de faire. C'est un oride un petit peu manipulatif puisque dans le qu'est-ce que ça vous donne envie de faire, l'idée c'est de les pousser à en parler aux parents. Tout ce qu'ils ont découvert dans la matinée, donc les numéros, Dans quel cas on appelle tel type de numéro et les gestes de secours. Ça va être la mise sur le côté, ça va être comment on vérifie une ventilation, comment on vérifie la conscience, comment on fait le massage cardiaque, puisqu'on leur fait faire des massages cardiaques en plus sur mannequins. Comment on utilise un DAE, on va vraiment pousser. Même si c'est des enfants de 5 ans, ils ont découvert tout ça sur cette matinée-là, ils l'ont pratiqué, ils l'ont mis en œuvre. Donc le but maintenant, c'est qu'en fin de journée, ils soient capables d'aller finalement devenir des leaders du foyer et de ramener à la maison cette compétence, cette discussion pour recréer une synergie. Et c'est ça qui est, en tout cas, qui est plaisant, que même si ce n'est pas dans le contexte de l'entreprise, tu vois, on peut dynamiser un collectif en utilisant des méthodes d'intelligence collective, de groupe, de discussion, de conversation. Finalement, là, on le parle dans le cadre d'une formation. Le formateur a aussi une posture finalement où il doit créer une dynamique de groupe. Et il y a une intention derrière aussi à aller creuser.

  • Speaker #0

    Je trouve ça super. Alors du coup, cet été, tu as fait des stages de secourisme pour les enfants. Et qu'est-ce que tu prépares à la rentrée ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je prépare à la rentrée ? J'ai deux choses qui sont sur le feu actuellement. J'ai la réouverture de l'Académie des Décoincés du Crayon. C'est une académie qui est destinée aux leaders, managers, facilitateurs, formateurs, toutes les personnes finalement qui vont être justement avec du collectif et qui vont avoir besoin. de travailler leur posture, de travailler leur boîte à outils, de travailler comment on fait pour engager ce collectif-là. C'est une académie qui débute début octobre et qui court jusqu'au mois de juin, chaque année qui se relance, où on avance séquence par séquence sur tous les aspects du facilitateur, de comment tu fais avant une réunion, c'est le facilitateur externe, donc tu as des clients, ça va être comment tu... creuse le besoin d'un client, comment tu lui fais une proposition, un devis, comment tu défends ton devis, comment tu récoltes les besoins, comment tu adaptes. Si tu es en interne dans une entreprise, c'est comment tu collectes les besoins de ton équipe, comment tu fais pour faire un plan détaillé de ce qui amène la réunion, quelles sont les personnes qui ont besoin d'être là, quels sont les livrables qu'on va devoir construire, comment on va exploiter ces livrables à la suite. comment je déroule mon processus pour pouvoir faire réfléchir tout le monde et construire ce ou ces livrables, comment je file des métaphores pour pouvoir donner à voir et construire toute l'intelligence collective. Tout cet environnement autour de l'académie.

  • Speaker #0

    Ils apprennent à dessiner aussi des petits pictos ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a tout.

  • Speaker #0

    Des personnages ?

  • Speaker #1

    Il y a tout qui est packagé dedans. Il y a toute l'académie vraiment sur la posture, le savoir-faire, le savoir-être du facilitateur en lien avec le graphisme. Et tu as tous les modules à côté de comment tu utilises de la couleur, comment tu fais tes premiers personnages, comment tu fais des métaphores. Il y a une dizaine de laboratoires, je crois, en plus.

  • Speaker #0

    Donc là, ils ont vraiment un package pour décoincer leurs crayons et faire en sorte, à mon sens, que leurs réunions soient plus fun, qu'ils retiennent mieux, qu'ils attirent l'attention et tout ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, ce qui m'a amené à construire cette formation-là, c'est que... J'ai par le passé donné plusieurs formations de facilitation graphique que graphique. Souvent, le mot facilitation graphique, il est utilisé sur, OK, on va apprendre à faire des pictos, à faire 2, 3 templates, un agenda. Ça ne t'apprend pas pour autant à faire un meeting qui est beaucoup plus engageant, où les gens se sentent vraiment investis et où il y a cette petite différence où à la fin, les gens disent, enfin une réunion efficace, enfin une réunion qui a servi et enfin un livrable qu'on va pouvoir exploiter après. Donc, cette académie-là, elle est vraiment là pour donner toutes les billes finalement aux personnes qui vont animer des temps collectifs pour faire la différence. Ce n'est pas la énième formation qu'on retrouve dans les entreprises de faire un meeting efficace où on t'apprend à faire un PowerPoint. Non, c'est travailler ta posture de leader à laisser la place aux personnes qui vont être là de vraiment poser les idées, de vraiment pouvoir discuter des choses, de parler avec de l'émotion, de parler de comment ils se sentent face aux décisions. et de visualiser les idées des uns et des autres. C'est surtout ça. Les réunions où tu entends oui, mais, oui, mais, oui, mais c'est que les gens ne s'écoulent pas. Ils ne cherchent pas à comprendre ce que la personne en face est en train de dire. Et tout de suite, dans la défense de la menace de ce que la personne dit, elle est en train de rentrer en résistance par rapport à ma carte du monde. Et si les leaders de demain prenaient conscience que ça, c'était la première maladie des entreprises. de la démotivation, des problèmes de tension qu'on pouvait avoir entre telle et telle personne. Si on prêtait attention à faire moins de réunions, mais à faire des réunions efficaces et utiles, je pense que tout le monde serait content d'aller bosser dessus.

  • Speaker #0

    Et les entreprises gagneraient vachement d'argent.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et feraient vachement d'économies.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je te disais, du coup, le deuxième sujet que j'ai sur le feu, c'est un sorte de kit d'animation. Parce qu'il y a plein de gens qui me disent Mais c'est super quand tu nous accompagnes, parce que finalement... Dans la montée en compétence, je peux intervenir chez des clients où on me dit que j'ai ça comme sujet, je vais designer moi l'intervention et j'interviens comme facilitateur externe. Mais ça m'arrive aussi d'avoir des clients qui me disent Cette fois-ci, j'aimerais bien plutôt que tu m'accompagnes à faire. Et ça me fait vraiment plaisir. Moi, je préfère limite cette étude de prestation-là parce que je pense que j'ai une passion profonde pour voir les gens évoluer, pour voir la petite graine que tu plantes et voir que ça se verme chez la personne. et qu'elle se transforme et qu'elle va justement changer sa posture, utiliser des choses, qu'elle va se sentir épanouie, que l'équipe va la reconnaître, il va y avoir cette reconnaissance. Et du coup, à chaque fois, c'est mais en plus, tu nous accompagnes bien parce qu'on arrive finalement à avoir un sort de kit, tout est prêt, on n'est pas perdu finalement le jour J. C'est souvent marrant parce que quand je dis qu'une journée d'atelier, c'est souvent un minimum d'une journée de préparation. Si on veut faire quelque chose de bien, ça prend du temps. Or... Ben oui. Les gens qui viennent de vacances, ils n'ont pas forcément le temps. Je te laisse imaginer comment ça doit être. Tu sais, les gens qui vont déposer les gamins à l'école lundi, pour prendre le boulot. Alors, tu ouvres la boîte mail, tu as 450 mails non lus, etc. Et pour autant... Je le vois,

  • Speaker #0

    je le vois, le protège-cahier orange qui n'était pas sur cette liste et qui est arrivé hier soir et qui va me chambouler une bonne partie de ma semaine. Tu le vois, ce protège-cahier orange ?

  • Speaker #1

    J'étais dans ProNotes, il te dit à vous d'amener Ouais. Et donc, t'imagines ce leader qui a déjà tous ses problèmes personnels à régler, qui doit aussi régler les problèmes avec la famille, qui doit régler son développement personnel, sa fatigue, et qui doit gérer toutes les problématiques de son équipe. Plus les problématiques connexes à son équipe, plus les problématiques liées à l'entreprise. Alors, on peut dire problématique, on peut dire challenge, on peut dire travail. Et du coup, j'ai créé un kit qui va lui simplifier la vie, qui va lui donner toute une trame de comment... redynamiser, refédérer et réengager son collectif sur un atelier d'une demi-journée. Donc, en gros, je détaille tout ce que moi, je ferais pour faire ça en une demi-journée sur le mois de septembre.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Je me retrouve de 9h à 9h15, tu fais l'introduction. Voilà ce que tu peux dire pour l'introduction. De 9h15 à 9h, tu peux faire ça. Voilà comment tu peux le dire. Voilà ce que tu peux utiliser. Si tu n'es pas à l'aise à utiliser ça, je te propose d'autres alternatives qui prennent le même temps, etc. Tout est mis à disposition.

  • Speaker #0

    Eh bien, génial.

  • Speaker #1

    Et la petite particularité, c'est que moi, j'utilise beaucoup depuis Covid des outils à distance. Je pense qu'il y a énormément de personnes qui ont des équipes qui sont maintenant à distance. Jusqu'à présent, j'ai beaucoup utilisé Miro, Klaxon, Mural, qui sont des outils, des sortes de murs à fond perdu. Mais tu as plein d'entreprises, en fait, qui n'ont pas les budgets d'aller investir dans ces outils-là. C'est trop compliqué, le temps que ça remonte, que ça redescende. Mais ils ont pour la plupart tous Microsoft Teams. D'accord. Et Teams. Ils ont enfin ajouté un whiteboard plutôt correct. On ne va pas dire que c'est oufissime, mais c'est plutôt correct. Et du coup, j'ai même intégré une vidéo où en 15 minutes, tu peux créer ton premier board, que tu peux exploiter le jour J avec ton équipe.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc c'est, tu vois, le gars qui lit, je pense, la séquence que j'ai créée. Tu en as peut-être pour quand même deux heures le temps de tout lire, de bien t'entraîner, etc. de tout faire et dans les deux heures, tu as le temps de construire ton board virtuel si tu es à distance.

  • Speaker #0

    Après, franchement, j'ai vu le cas où, même en présentiel, je dégainais mon board pour l'afficher dans la salle. Ce n'est pas forcément qu'un outil qui se fait en distanciel.

  • Speaker #1

    Oui, on peut tout à fait l'utiliser en présentiel aussi.

  • Speaker #0

    l'utiliser comme un outil de présentation où tu as tes différentes slides ou quoi qui sont sur le board, en fait.

  • Speaker #1

    L'avantage, c'est que tu peux prendre des notes en même temps dessus, tu peux noter les réactions, tu peux faire voter des gens. Il y a effectivement pas mal d'utilisations connexes qu'on peut faire dessus. Et ça, du coup, tu vois, je ne sais pas quand est-ce que le podcast va sortir, mais normalement, mon produit sort demain.

  • Speaker #0

    Écoute, on va être sur une sortie en septembre, je pense, de ce podcast. En tout cas, écoute, moi, je trouve ça hyper intéressant parce que on a la sensation que décoincer son crayon ça peut être une solution pour éviter le burn-out de la fin d'année. Cette espèce de tunnel où tu ne sais pas par où te prendre les choses. Tu ne sais plus par où prendre tes équipes qui, elles aussi, sont complètement perdues. Moi, je trouve ça génial. Il y a un truc, par contre. Il y a un petit point négatif quand on fait des interventions avec toi, Nicolas. C'est qu'après, on achète plein de crayons.

  • Speaker #1

    Alors, je le dis et je le répète à chaque fois, n'en achetez pas trop parce qu'après, il faut les entretenir. Parce que forcément... Tu me connais, moi je suis un fan de la marque Neuland et je ne suis pas ambassadeur, du moins toujours pas. Je paye mes crayons au même prix que tout le monde. Mais tu le sais, c'est des crayons qui sont... C'est des marqueurs. Il y a des mines différentes, il y a des couleurs différentes. Mais l'avantage de ces marqueurs-là, c'est qu'en fait, on ne les jette quasiment jamais. Quasiment, parce que ça peut arriver qu'il y en ait un qui est séché au soleil, que tu as oublié dans la voiture.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, moi j'en ai encore jeté aucun.

  • Speaker #1

    Ça m'est arrivé d'en perdre un ou deux dans la voiture. Tu dis, ah bah celui-là, celui-là non. Celui-là, il a vécu les 90 degrés du mois d'août, il est foutu. Mais comme ils sont rechargeables et que tu peux changer les mines, c'est d'un point de vue environnemental déjà. Je ne comprends pas que ça ne soit pas plus connu.

  • Speaker #0

    Et puis quand tu as du bon matériel, tu fais des bons dessins. Ça change tout. Ça change tout à ton trait. Quelqu'un qui arrive en disant je ne sais pas dessiner en ayant les bonnes astuces et le bon matériel, Il produit un truc qui est vachement mieux que ce qu'il faisait, même qu'il ne faisait pas parce qu'il était bloqué avant même de commencer.

  • Speaker #1

    Je vais te parler de ces feutres-là. Alors, cher auditeur, désolé, vous ne voyez pas ce que je suis en train de montrer, mais je ne suis pas sûr que tu les connaisses.

  • Speaker #0

    Non, il me montre un feutre qui est blanc. Ça va sur les tableaux.

  • Speaker #1

    Exactement. Ceux-là, ils vont sur les tableaux blancs. Et en fait, ces marqueurs-là, je les ai achetés l'année dernière parce que l'année dernière, je passais mon monitora pour être moniteur de plongée et qu'on a eu un examen. que moi, j'ai adoré, puisqu'en fait, on me demandait d'enseigner un cours. En tant qu'anglais, on doit donner des cours. Et moi, je suis tombé sur l'épreuve de devoir donner un cours au tableau, sans slide. J'ai fait, mais pas de problème, les gars ! Pas de problème ! Alors, ils n'ont pas eu de chance, parce qu'ils m'ont fait passer en premier. Je te laisse imaginer la tête de tous ceux qui passaient après moi.

  • Speaker #0

    Aïe !

  • Speaker #1

    Là, c'était un examen blanc, en plus. Donc, je devais parler de la narcose ou du froid, etc. Et le jury était comme ça, en train de secouer la tête. C'est bien. Ouais, c'est pas mal. Ok, bah écoute, sur la forme, on n'a rien à dire.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, mais c'est trop bien. Et du coup, c'est les mêmes feutres que ceux qu'on utilise sur Paperboard, sauf qu'on peut effacer, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est des feutres de tableau blanc, donc c'est pareil, t'as une pointe biseautée sur ceux-là, t'en as des plus hautes, t'en as à mine ronde aussi. Ils sont bien évidemment tous rechargeables et tu as des couleurs magnifiques. Ah ouais. Tableau blanc.

  • Speaker #0

    Donc là, on a plein de couleurs pour les tableaux des enseignants, aussi ceux qu'on a en classe.

  • Speaker #1

    Là, tous les enseignants qui ont des tableaux blancs, achetez ça en fait. Au lieu d'avoir des marqueurs qu'il faut mettre à la poubelle toutes les deux semaines, tu achètes une boîte, tu achètes les recharges et tu ne jettes plus jamais tes marqueurs. Puisque tu les changes, le support plastique, tu le gardes en fait. C'est un truc bête, mais l'éducation nationale, qu'est-ce que vous attendez en fait ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a certaines écoles qui font quand même des efforts parce que moi, le lycée où je travaillais, avant, ils avaient un système où c'était des bus au bout et ils changeaient la bus. Donc je pense qu'il les rechargeait. Je ne sais pas ce que c'était comme marque, mais en tout cas, je sais qu'il faisait descendre les élèves et ils en faisaient remonter d'autres, mais ils étaient rechargés par quelqu'un à un moment donné. Mais je ne sais pas si c'était rechargé directement à l'école ou s'il les envoyait quelque part et qu'ils revenaient. Mais je sais qu'il y avait un système où il ne les jetait pas, en tout cas. Donc bon, j'étais dans le privé, mais je ne sais pas si c'est partout pareil. En tout cas, il y a encore des écoles avec des tableaux à la craie. Ça, ça existe encore. Mais même à la craie, il y a moyen de faire des trucs super chouettes en pensée visuelle.

  • Speaker #1

    Complètement. J'avais eu un livre, justement, d'utilisation de la craie pour faire du lettrage à la craie, etc. Ce n'est pas le truc que j'ai le plus souvent à la maison. Puis ça, il faut quand même pas mal de poussière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair. Mais tu sais, je pense aux ardoises des restaurants et tout ça. Je suis sûre qu'apprendre à faire des jolies lettres, à faire des... les petits bonhommes à côté, ça change aussi la donne.

  • Speaker #1

    Et surtout que ça va vite arriver, puisque regarde, on est déjà là, on enregistre, on peut dire la date ? Oui,

  • Speaker #0

    on est en septembre.

  • Speaker #1

    On est le 3 septembre, et dans quelques mois, on va avoir les premières fêtes, les premières feuilles oranges qui vont tomber, et je pense qu'on va très rapidement voir les ardoises sorties, écrites à la craie. C'est souvent à cette période de l'année d'ailleurs, tu sais, où le style revient. L'été, c'est on écrit le truc à la va-vite, parce que c'est la saison, on n'a pas le temps. Et à partir d'octobre, tu vois que les restaurateurs reprennent le temps de faire des jolis cartes, de faire des jolis lettrages, la grosse tasse avec le chocolat chaud, le chamallow qui est au milieu, etc. Et l'esprit créatif, finalement, on retombe dans une période un peu plus douce, un peu plus cocooning. Et j'ai l'impression qu'ils se font beaucoup plus plaisir sur ces périodes-là pour faire des menus et des cartes. T'as déjà vu ? T'as remarqué ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Je pense vraiment qu'il y a une saisonnalité dans la créativité aussi. Ah, complètement. Et là, moi en tout cas, j'ai vraiment la sensation là, en cet milieu d'année, vraiment en septembre, d'avoir le besoin de revenir à mes mains. Moi, pour le coup, je me suis... lancé dans le crochet, le tricot, tu vois. Mais vraiment l'envie de faire avec mes mains. Tu vois, vraiment ce besoin de re-rentrer avec la matière, avec des matières naturelles, brutes, tu vois. Donc, je suis vraiment convaincue qu'il y a une saisonnalité aussi pour ce genre de choses-là. Trop bien. Dis-moi, où est-ce que les auditeurs, auditrices peuvent te retrouver ? Où est-ce qu'on voit ce que tu fais ? Où est-ce qu'on peut déjà avoir plus d'infos sur l'académie, sur cette fameuse demi-journée et tout ça ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, tout simplement sur mon site qui s'appelle décoincéducrayon.com C'est décoincé au pluriel.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, on va leur mettre ça dans la description. Là, ils peuvent tout savoir. Tu as des librairies aussi. des petits books pour qu'ils puissent dessiner et tout ça à télécharger. Il me semble qu'il y avait ça à un moment donné. Bon,

  • Speaker #1

    écoute, ça a même été le démarrage, puisque le site des décoincés du crayon, à la base de la base, c'était un cahier d'exercices qui te permettait de te lancer à pratiquer. Tu avais peut-être suivi une formation ou une initiation, un bootcamp pour te décoincer du crayon. Alors le jour de la formation, tout se passe bien. Tu es plein de joie, tu te dis je vais faire ci, je vais faire ça. Et puis deux jours après, tu as déjà abandonné. Tu regardes ton crayon, tu dis bon, allez, on va le ranger. parce que de toute façon, ça n'était pas fait pour moi. Tu as un petit peu ce côté caliméro qui arrive, tu as toute ton insécurité parce que tu te retrouves tout seul. Et effectivement, j'avais créé ce cahier, un peu plus de 150 pages d'exercices où étape par étape, on va retravailler le lettrage, les formes de base, les pictogrammes. Puis il y a différents challenges dedans de façon à ce que les personnes puissent continuer à développer le copier-recoller. On commence comme ça, on copie, on recolle. Tu as un modèle et tu le... tu le copies et tu le fais plusieurs fois pour que ça rentre. Et puis, à un moment donné, tu vas le faire avec ton propre style parce que tu as gagné en maturité. Le geste, il est devenu simple. Tu vois, par exemple, si je te dis une ampoule, on a un peu tous commencé. D'ailleurs, si vous, auditrice, auditeur, prenez un papier, vous pouvez dessiner les lettres, dessiner. Écrire les lettres U, Z, M et O. Et vous allez voir que si vous combinez et que vous faites le U, sur le U, vous mettez le Z, que… vous faites le O pour faire la grosse boule au-dessus du U et que vous mettez un M à l'intérieur, vous venez de dessiner une ampoule. Il y a des choses très simples, je le fais en même temps, mais le but, c'est de créer des automatismes, mais surtout d'amener les personnes à prendre confiance en eux et à ce qu'elles puissent, derrière, aller sur leur propre style. Et après, oui, sur le site, il y a plein de modules qui existent. Il y a, par exemple, un module sur des coins instantanés où il y a tout un parcours sur six étapes qui te permettent de... poser les bases un petit peu de qui tu as envie d'être sur cette année de faire le bilan de l'année précédente de poser les premiers pas d'un plan d'action personnelle de comment tu vas pouvoir continuer à l'alimenter de façon visuelle c'est pas je fais une vision j'ai idolâtre 2025 il va se passer si lancé ok je travaille vraiment sur un caisse qui me fait vibrer et maintenant comment je peux pour aller vers cette vibration là comment je fais pour faire mes petits pas Comment je fais pour m'être dans une démarche, de prendre conscience de ce que j'ai fait, de célébrer tout ça, de travailler sur mes états de sécurité, d'insécurité ? Qu'est-ce qu'on retrouve ? Des formations sur utiliser l'iPad et les différents outils qu'on retrouve sur iPad pour faire du dessin. Il y a les replays aussi des sommets que j'ai organisés. Il y a eu celui de 2021, celui de 2022, celui de 2024. D'ailleurs, des sommets où tu as été speaker.

  • Speaker #0

    J'ai fait des interventions dans tes sommets. C'était toujours trop bien.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai fait des sommets. plus de 350 participants partis sur des différentes journées, etc. Mais c'est deux fois, deux semaines à chaque fois, pour chaque sommet, avec des conférences le midi, des conférences le soir, avec pas mal d'intervenants, pour toutes les personnes qui se disent, tiens, j'aimerais bien aller m'inspirer, découvrir du contenu, découvrir des choses. Si vous cherchez un petit peu autre chose que Netflix, Amazon Prime, Disney+, ça peut être un bon kiff pour vous de vous payer une place de cinéma. à regarder.

  • Speaker #0

    Complètement. Je trouve que ce qui est bien dans ces sommets que tu organises, c'est que c'est pratique. C'est-à-dire que c'est des vidéos qu'on fait avec son crayon, en faisant les propositions diverses que proposent les intervenants. Donc c'est vraiment des sommets où on... On essaye, on pratique. Je trouve ça hyper transformateur. C'est pour ça que je participe à des sommets qui sont comme le tien, où on est là pour vivre des choses, pour expérimenter et pas juste pour faire traverser des choses par sa tête. Là, on passe par le corps.

  • Speaker #1

    C'est souvent ce qu'on me dit. Comment tu as fait pour arriver là où tu es aujourd'hui ? Tu as suivi quoi comme formation ? Tu t'es formé avec qui ? La formation, c'est bien, mais c'est le après. C'est comment je vais continuer à... cultiver mon apprentissage. Et tu vois, par exemple, si je reprends un petit peu les titres, il y avait les 5 astuces pour mieux structurer visuellement ta prise de notes, comment réaliser ton autoportrait. C'est un exercice concret, en fait, où on va expérimenter des choses. Il y avait des paperboards, des affiches, des fresques avec des actions rapides. C'était Justine qui nous avait donné mes 5 à 6 tips, mais ça a changé littéralement l'affiche que tu étais en train de faire. Très basique, en rajoutant... deux, trois petits coups de crayon, le truc, il claque et tu dis Waouh, mais je suis capable de faire ça Toi, tu nous avais parlé des pictogrammes. On avait fait des pictogrammes de soft skills.

  • Speaker #0

    C'est pareil ? Oui, on avait commencé à faire un jeu de cartes justement sur les soft skills en essayant, en intelligence collective, de proposer des pictos qui pourraient illustrer la créativité, le leadership, l'audace, la résilience. Je ne sais plus ce qu'on avait fait exactement comme soft skills, mais c'était un début de jeu de cartes qui pouvait... après être celui de chaque participant, soit celui qu'il avait fait, soit en s'inspirant des dessins que montraient les autres à l'écran, et dans un board que tu avais fait sur Canva, il me semble.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était sur Canva. Le board était sur Mural, et effectivement, j'avais dessiné avant la conférence une sorte d'île, avec une île principale, avec des îles connexes, et ces îles connexes qui étaient connectées par des ponts, et en fait, l'idée c'était de représenter... La facilitation graphique est d'aller chercher à côté ce qu'on va retrouver. Ça peut être de la formation, du coaching, de l'agilité. Ça peut être de l'enseignement, de la formation professionnelle, de la médiation. Et de se montrer que finalement, toutes ces îles-là gravitent autour. Puisque moi, je suis facilitateur graphique. Je fais de la facilitation et j'utilise du visuel. Mais j'aurais été médecin, j'aurais pu être médecin graphique. Fait que j'aurais très bien pu expliquer... des maladies, expliquer des parcours de soins en utilisant le visuel. Et c'est là où on se rend compte que je peux être enseignant qui utilise des méthodes visuelles, je peux être agent immobilier. Imaginez un agent immobilier qui reçoit une personne et qui va dire, ok, on va déjà dresser vos besoins. C'est quoi pour vous la maison idéale ? Et qu'au lieu juste d'avoir une discussion comme ça, le gars commence à sortir un bord mural et à commencer à poser des images, des machins, des choses, à identifier, ok, ça c'est un must, ça c'est plutôt un truc. moins prioritaire, mais d'avoir quelque chose de visuel pour axer la réflexion. Demain, je rentre dans une agence immobilière, le gars il fait ça, mais c'est sûr que je bosse avec cette agence-là en fait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est clair que pour des gros projets tels qu'une maison, un mariage, vraiment des gros trucs que tu cherches à organiser, là c'est la puissance du visuel, c'est de la bombe quoi.

  • Speaker #1

    Pour te dire à tel point, je te disais que je n'arrive pas à m'empêcher à utiliser le visuel. Je pars avec des amis, je suis parti avec des amis en... en voyage, c'était en traite, et on a passé plusieurs soirées à la maison en mode atelier collaboratif pour concevoir nos vacances idéales, avec la vision de chacun de c'est quoi pour nous le succès de nos vacances, ce serait quoi les choses indispensables à faire pendant les vacances, et toute cette intelligence, toute cette préparation a permis en fait de passer des bonnes vacances parce que ça te permet de comprendre que telle personne, elle va avoir besoin d'avoir des moments de... de culture, d'autres qui vont avoir des besoins plutôt de sortir, de boire des verres. Et du coup, tu cherches à faire un compromis. Parce que tout est son moment. Alors là, ils vont peut-être dire, moi, ça ne m'intéresse vraiment pas. Est-ce que c'est OK ? Je reste à la maison. Allez faire votre live, moi, j'irai faire ça. Mais tu crées vraiment et tu poses les choses avant. Complètement,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Ça ouvre la discussion, mais de façon extraordinaire. Et ça permet de passer des moments beaucoup plus puissants et beaucoup plus riches sur le moment. Ça ne veut pas dire qu'on prévoit tout non plus. Attention.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai tout de nature à bien me renseigner sur ce qu'il y a à faire et après à me dire, je verrai sur place.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est ça que je trouve cool, moi, dans les métaphores. Et moi, je parle beaucoup. Moi, je suis beaucoup dans l'espace. Ça n'a de secret pour personne, je pense ici. Mais c'est ça qui est cool. C'est que, tu vois, moi, ma fusée, quand elle va vers une planète, je reste le pilote, quoi. J'évite les astéroïdes, je fais gaffe aux trous noirs, je regarde passer les étoiles. Mais finalement, je surfe aussi sur le... avec la météo, avec ce qui se passe, et je reste à l'affût des opportunités ou des galères qui pourraient se présenter. Et ça, c'est vraiment une position que je trouve très intéressante. C'est-à-dire que je vais peut-être changer les plans. J'ai ma destination et puis je vais peut-être affiner après le trajet. Mais j'ai un plan de route dans ma tête et devant mes yeux. C'est ça. Écoute, Nicolas, je crois qu'on pourrait parler ensemble des heures et des heures. Je trouve ça génial. C'est toujours un grand bonheur d'échanger avec toi. J'espère vraiment que cette année, fin 2024, début 2025, va nous donner l'opportunité de nous revoir à nouveau en présentiel. de faire peut-être un truc ensemble, je ne sais pas vraiment, il faut vraiment qu'on trouve moyen de connecter.

  • Speaker #1

    D'aller vers ton coin de France parce que, je ne sais pas, j'ai une connexion, je me dis que j'ai envie d'y aller.

  • Speaker #0

    On a un beau vivier de facilitateurs graphiques par ici, un beau vivier de scribers et d'artistes. Franchement, je fais un coucou à tous mes collègues du secteur parce que franchement, j'ai l'impression qu'on est un territoire de dessin. Très, très, très beau. Donc vraiment, on t'accueille à bras ouverts.

  • Speaker #1

    Un grand merci.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, je vous invite à cliquer sur les liens en dessous. Je vais tout vous mettre. L'Académie, les liens pour retrouver tout ce que propose Nicolas. Et puis, nous laisser des petits commentaires, des petits émojis, ce que vous avez envie, ce qui vous passe par le crayon ou par le clavier, en tout cas. Et puis, merci beaucoup à toi, Nicolas, d'avoir relevé le challenge, de venir. sur le podcast d'exploration Soft Skills. À très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt et merci encore pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Belle journée. Au revoir. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les Soft Skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer. Tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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Dans cet épisode d'Exploration Soft Skills, Morgane Hornsperger accueille Nicolas Verdot, facilitateur graphique et booster de leaders et d'équipes. Ensemble, ils explorent l'importance de l'intelligence collective et de l'utilisation des visuels pour dynamiser les équipes et atteindre des objectifs communs. Découvrez comment Nicolas utilise des techniques innovantes pour engager les leaders et les équipes, et comment le visuel peut transformer votre manière de travailler. Ne manquez pas cet épisode inspirant et enrichissant !


➡️ Qui est Nicolas Verdot?

Spécialisé dans l'accompagnement des leaders pour engager, fédérer et dynamiser les collectifs, Nicolas Verdot utilise des techniques éprouvées telles que le coaching individuel et d'équipe, ainsi que la facilitation graphique pour rendre visibles les problèmes et agir efficacement. Son objectif est de guider vers l'autonomie, tout en aidant au développement des compétences. Il intègre des approches basées sur la neurobiologie et la théorie polyvagale pour travailler sur les aspects de sécurité et d'insécurité, offrant ainsi un accompagnement profond pour élargir la zone de confort et favoriser le développement personnel.


➡️ On retrouve Nicolas Verdot sur le web ?
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Ça va on écoute ? Bonjour, bienvenue aujourd'hui pour Pensez avec votre crayon, parce qu'aujourd'hui on est deux facilitateurs graphiques. J'ai la joie d'interviewer Nicolas Verdeau. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Morgane. Merci beaucoup de m'accueillir dans ton podcast.

  • Speaker #0

    Alors Nicolas, quand je t'ai demandé ce que tu faisais comme métier, tu m'as dit que tu étais booster de leader et d'équipe. Est-ce que tu peux me dire ce que c'est et expliquer un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Écoute, avec grand plaisir. Alors, qu'est-ce que c'est être booster de leader et d'équipe ? C'est accompagner déjà dans un premier temps des leaders, des leaders qui ont différents challenges. Et souvent, le challenge principal, ça va être d'engager, de fédérer, de dynamiser le collectif à atteindre des sommets, des objectifs, des challenges finalement au sein de leur entreprise, leur entreprise ou communauté, puisqu'on retrouve aussi des leaders dans des milieux associatifs. Et pour ça, j'utilise des techniques que tu maîtrises déjà très bien aussi, puisqu'on aime tous les deux utiliser ce mode de fonctionnement. Ça va être de l'intelligence collective associée avec des visuels, pour pouvoir donner à voir au collectif, les aider à comprendre les idées des uns et des autres, et à visualiser ensemble les challenges, et surtout à construire le chemin pour pouvoir atteindre leurs propres objectifs. et visualiser au fur et à mesure l'avancement de leur progression.

  • Speaker #0

    Je suis complètement évidemment d'accord avec toi, parce que pour moi, c'est vraiment une des clés de l'entreprise d'aujourd'hui et de l'entreprise de demain, d'apprendre à fonctionner ensemble, d'apprendre à coopérer, de mettre en valeur les idées de tous. En fait, finalement, c'est aussi ça, mettre en valeur les idées de chacun pour construire un truc ensemble. Alors, tu as la particularité effectivement d'utiliser également le visuel. Pourquoi utiliser le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi utiliser le visuel ? C'est là où je vais pouvoir du coup revenir un petit peu en arrière et me présenter d'où je viens. J'ai un passé, j'ai été développeur, développeur web. Et j'ai commencé à travailler après la sortie de la fac, après le master. J'ai commencé à travailler dans une cellule d'architecture logicielle où on a commencé à me demander, à mettre en place des choses très techniques, finalement, avec des personnes qui étaient très techniques aussi et très introverties. Et il y a un truc qu'on ne t'apprend pas dans tes études, c'est comment mener une réunion. C'est comment engager des personnes, comment faire en sorte pour qu'il y ait des choses à mettre en place dans une entreprise. Il y a des stratégies à poser, mais il y a une posture finalement à avoir et tout ça finalement on ne nous l'apprend pas. Et je suis un développeur qui est passé par la roue de l'agilité. On ne va pas rentrer dedans, mais on pourra peut-être faire une session que sur ça une autre fois. on va dire une culture, une culture de façon de concevoir des outils informatiques où l'humain est replacé au centre des interactions. Et des interactions même avec soi-même sont replacées au centre du processus. Et c'est ça qui m'a permis de me rendre compte de l'importance de considérer les personnes telles qu'elles sont avec leurs croyances, leurs compétences, leurs savoir-faire, leurs savoir-être, leurs soft skills.

  • Speaker #0

    Leurs soft skills, évidemment, oui.

  • Speaker #1

    et de jouer avec ça. Et c'est de là, en fait, où j'ai commencé à m'intéresser à l'intelligence collective, à comment je pouvais engager le collectif, à l'engager. Et très rapidement, alors à l'époque, j'habitais à Paris, aujourd'hui je suis à Nice, je suis rentré dans des communautés de pratiques, et j'ai commencé à rencontrer des personnes qui utilisaient des paperboards pour présenter des choses. Et puis on était assez créatifs, et puis je me suis dit, on peut peut-être aller un peu plus loin. Et puis en regardant un petit peu sur Internet, j'ai vu qu'on pouvait dessiner un bateau. et utiliser ce bateau pour raconter une histoire, et raconter l'histoire du processus qu'on allait utiliser pour faire réfléchir. Donc j'ai commencé de façon très inconsciente à utiliser des dessins. On m'a souvent appelé d'ailleurs le petit con qui sortait de l'école, qui passait son temps à faire des dessins dans les bureaux. On peut quand même imaginer que c'était il y a à peu près 16 ans. Ça me prend une claque là. Et à ce moment-là, je n'avais pas conscience en fait qu'il y avait des personnes aux Etats-Unis pour qui c'était le métier et surtout pour qui c'était un métier depuis plus de 20 ans. De fil en aiguille, j'ai rencontré, je me suis formé, je suis allé dans de très grosses conférences internationales pour justement aller m'enrichir et découvrir que le fait d'utiliser le visuel, on ne va pas parler que de graphique, mais vraiment tout type de visuel permet d'accompagner, que ce soit l'évolution personnelle dans le coaching individuel, mais aussi d'accompagner le collectif à poser les idées. Et d'ailleurs, regarde-toi qui est entrepreneur aussi, comme moi. On peut très bien utiliser le visuel pour nous aider à poser toutes les idées business qu'on peut avoir, à organiser nos semaines, à faire un petit peu des rétrospectives de qu'est-ce qui marche dans notre business, qu'est-ce qui ne marche pas, et ancrer le prochain pas, etc. Et finalement, quand on prend conscience de ça, on se dit, mais on peut l'appliquer à tellement de choses connexes, que ce soit avec un groupe, que ce soit avec une association, une entreprise, etc. Je ne sais même plus si j'ai répondu à la question.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour revenir à ça, moi, j'ai préparé la création de ce podcast grâce à une métaphore visuelle et une métaphore visuelle qui, à l'époque, était juste là à côté de moi et qui avait la particularité, en plus, d'être une métaphore. Je ne sais pas si ça, tu fais toi, mais c'était une métaphore visuelle qui bougeait, c'est-à-dire que j'avais créé un en gros, une toile de fond qui était une montagne. C'était con comme chou. C'était une montagne avec en haut lancement, exploration, soft skills et j'avais des petits bonhommes. qui, eux, étaient accrochés à des ficelles, un peu comme des marionnettes, et montaient et descendaient grâce à quelqu'un qui assurait. En fait, c'était vraiment une métaphore de l'escalade. Donc, j'avais un bonhomme qui grimpait et un bonhomme qui assurait. Et donc, ces bonhommes montaient de prise en prise. Et donc, j'avais à la fois le côté fixe de la métaphore et le côté agile du grimpeur qui grimpait sur les prises. Et ça m'a vachement aidée, en fait, d'avoir le visuel pour m'accompagner dans mon propre projet. et c'est vrai que moi, j'accompagne mes clients grâce au pouvoir du visuel. Donc, je suis complètement convaincue que c'est hyper puissant. Est-ce que toi, personnellement, tu l'utilises à ton usage à toi, le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'utilise à mon usage à moi, bien évidemment, puisque c'est ce qui va m'aider à structurer ma pensée. Et j'ai beaucoup de mal à m'empêcher, en fait, à ne pas propager cette pratique. Souvent, ça peut être perçu un petit peu... Les gens sont des fois un peu dubitatifs parce qu'il y a un côté un peu enfantin de se dire on ne va pas faire ça au travail. Mais je vais rebondir sur l'exemple que tu viens de donner avec cette métaphore finalement vivante. Puisque j'avais déjà réalisé avec un client la modélisation de l'entreprise à l'instant T. Donc avec des Legos, on avait symbolisé, représenté un plateau, une grande planche sur laquelle on avait modélisé ça. et le but vu que c'était un accompagnement sur un an et qu'on avait des rendez-vous un peu tous les trimestres pour pouvoir ancrer les différentes expérimentations et l'évolution ça permettait de mettre à jour la perception en fait de l'entreprise qui était modélisée et de vraiment se rendre compte de l'évolution en fait des choses qui vont se détruire des choses qui vont se transformer des choses qui vont s'améliorer etc et il y a vraiment quelque chose de puissant du coup de pouvoir visualiser collectivement le côté abstrait de l'entreprise tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais complètement... Moi, je trouve ça hyper intéressant de l'utiliser uniquement pour soi ou en individuel. Parce qu'aussi, moi, dans mon cerveau, ça va très, très vite. Il y a beaucoup d'infos qui circulent. Je passe du pro au perso, au jardin. Il y a tout qui se mélange là-haut. Et le fait, à un moment donné, de le poser sur papier, de repasser par la main et le dessin, moi, ça m'aide aussi à ne pas perdre l'idée, à la canaliser, à la garder et à rester fun, en fait. Parce que tu peux faire des to-do list, tu peux écrire des choses. Mais moi, dans mon fonctionnement, le côté dessin m'aide à garder sa fun.

  • Speaker #1

    Le dessin est du coup une des étapes qui m'a d'ailleurs permis de créer l'entreprise que j'ai aujourd'hui. Il y a un peu plus de quatre ans maintenant, j'avais fait un atelier avec deux amis. On est partis se mettre dans un gîte au verre. tranquille, l'idée c'était de passer un moment entre nous, d'explorer un petit peu les différentes facettes de notre métier de facilitateur, mais surtout d'avoir un moment pour construire la suite. C'était à peu près vers la trentaine quand tu te dis bon bah tiens j'ai envie d'être qui quand j'aurai 40 ans, j'ai envie de faire quoi, il y a un petit peu ces remises en question et ce besoin de se reconnecter finalement à l'essence et pour ça aujourd'hui je pense que je suis capable de poser les mots et je vais dire du coup de mettre son corps en sécurité et de retrouver trouver finalement une capacité à avoir un esprit ouvert et pas pollué en fait des peurs, des craintes, de l'insécurité qu'on peut avoir au quotidien et vraiment de créer toutes les bonnes conditions pour que notre corps nous envoie toutes les bonnes énergies en fait et ne nous limite pas dans l'imaginaire. Et on avait fait une sorte de marche un petit peu contemplative du potager Mandala, de l'endroit où on était. C'était un lieu vraiment sympathique, proche d'Orléans. Et l'idée, c'était de laisser simplement son esprit divaguer et imaginer la personne qu'on était dans cinq ans. Et l'idée, c'était au bout d'une demi-heure de marche, de contemplation, de respiration. de revenir dans l'espace où il y avait des grands paperboards qui étaient mis à disposition, des marqueurs, de la peinture. Tu avais même le droit de ramasser des choses. Avant, j'avais ramassé des feuilles, des fleurs, j'avais trouvé des plumes. Et tout simplement parce qu'au moment où tu marches, tu te dis, tiens, ça me parle, je me sens connecté avec cet élément-là, donc je le ramasse. Et la personne que je suis aujourd'hui, en fait, c'est tout ce que j'avais posé sur ce dessin-là. En fait, il y avait... passer du salariat à être indépendant. Alors, ça a pris pas mal de temps, mais aujourd'hui, d'ailleurs, on peut dire que ça y est, maintenant, c'est complètement fait. Créer des contenus en ligne, c'est fait. Développer des formations à distance, c'est fait aussi. J'avais marqué voyager, avoir quelqu'un dans ma vie, c'est fait aussi. Il y a eu, j'avais aussi à voir des animaux. Alors, je ne sais peut-être pas, cher auditeur, mais chèvres. poule, oie, canard, chien faisant partie de la famille d'ailleurs ma chèvre est encore en gestation solution puisque le bouc castré n'est décidément vraiment pas du tout castré mais effectivement il y a des moments clés de notre vie, je pense que c'est important justement de pouvoir prendre ce temps de développement personnel de pouvoir se poser des questions et c'est dingue c'est vraiment le truc qui m'étonne mais ça ne prend pas à prendre soin de nous-mêmes. On ne nous apprend pas dans notre scolarité, dans notre réveil, à se connecter à nos ressentis. On ne nous apprend pas à visualiser, à poser nos idées, à nous organiser. On est dans une sorte de démarche de quête de la perfection, des matières principales, mais finalement, le développement personnel. Et c'est vraiment de côté, je trouve, dans notre éducation.

  • Speaker #0

    Je suis vraiment d'accord avec toi. Et c'est vrai que je pense vraiment que ça passe aussi par les jeunes, par les scolaires. par ces jeunes-là qui arrivent. Et moi, c'est vrai que j'ai deux petits prototypes à la maison qui sont des laboratoires extraordinaires, de me dire, comment est-ce qu'on fait autrement ? Moi, tout ce que j'ai pris, comme toi, une trentaine d'années à tilter, comment est-ce qu'on peut leur faire gagner un petit peu de temps ? Et je trouve que ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    C'est marrant que tu dises ça, parce que ça fait écho à une expérience de cet été. Je suis aussi dans une association de secourisme. C'était, je reçois un message, on me dit Est-ce que tu aurais du temps pour pouvoir donner des formations dans des centres aérés de gestes qui sauvent aux enfants ? Ils disent Habituellement, normalement, on donne les formations pour les 12 ans, mais il y a des enfants de 5 à 12 ans. Donc, est-ce que ça te dit ? Oui, j'ai du temps. Pourquoi pas ? Pourquoi pas, allez ! Et je dis par contre, je veux bien venir sur une première, un peu en tant qu'observateur, pour voir un peu comment vous déroulez, quel est... votre pédagogie, vos moyens pédagogiques. Et là, j'arrive et je vois un petit jeune, 23 ans, qui a l'habitude de donner la formation. Et je le vois mettre en place la salle, appeler les enfants. Et là, je lui dis, mais tu as des supports visuels pour les enfants ? Il me fait, ah non. Et donc, je le laisse dérouler tout son truc, etc. Et quand on débriefe à la fin, je lui fais, ça s'est passé comment pour toi ? Il me fait, ah, comme d'habitude, c'est galère parce qu'ils ne comprennent rien, etc. Je me dis, mais tu sais que même un adulte, en fait, il aurait besoin, en fait, de visualiser. Et imagine, tu as des adultes, en fait, qui ne sont pas forcément français. Alors, le mot police, oui, il est assez international. Mais le SAMU, par exemple, ça peut ne pas parler à tout le monde. Les pompiers, ce n'est pas forcément un mot qui peut être connu par tout le monde non plus. Il y a un côté inclusion, etc. Et ce n'est pas parce que tu le dis, en fait, qu'on le retient. Et en fait, il manque juste d'avoir quelques petits visuels pour dynamiser déjà le processus et pour donner à voir,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, pour créer des images mentales, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Qui voit dans sa tête le camion de pompier, le numéro d'urgence, qui crée des images dans sa tête parce que ça va aller beaucoup plus vite dans son cerveau que ce soit un adulte ou un enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est là où je me suis dit, déjà que pour des adultes, on ferait un processus complètement différent et dynamique. En tout cas, moi, je le ferais, mais autant plus pour des enfants. Je ne sais plus quelle est la moyenne de concentration d'un enfant. Je pense que deux minutes, c'est déjà énorme. Si tu arrives à canaliser un enfant pendant deux minutes sur quelque chose. Et du coup, je lui ai proposé, et j'ai proposé à l'association de refaire tout un déroulé pédagogique avec des consignes type, et surtout de jouer en fait sur ce que j'appelle l'électrocardiogramme d'une séance entre le moment où tu es passif, le moment où tu es actif. Est-ce que tu es assis ? Est-ce que tu es debout ? Est-ce que tu es en arrêt de cercle ? Et du coup, il est revenu une semaine après pour voir comment moi, je pouvais faciliter ce type d'atelier. Il m'a dit Waouh ! Moi j'ai pris du plaisir, je me suis dit en fait c'est la même chose que ce que toi tu as fait, c'est que j'ai changé toute la dynamique et que j'ai utilisé du visuel. C'est la seule différence, le fond c'est le même, mais je fais les enfants ils n'ont pas été assis plus de cinq minutes, toutes les cinq minutes il y avait une mise en pratique, quand il y avait une mise en pratique il y avait une musique, au moment où il fallait revenir à un moment calme il y avait une musique calme, quand il y avait besoin de visualiser de l'information il y avait des images, il y avait des dessins, il y avait des choses qui parlent en fait. Donc l'enfant, il est stimulé, il est stimulé de façon différente tout au long. Donc ça, ça marche bien pour les enfants, ça n'a pas marché pour les 15 ans. Non, mais c'est des méthodes que j'utilise pour des adultes.

  • Speaker #0

    Donc je peux y aller,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ça, c'est vraiment des images qu'on a. On n'a pas le droit de dessiner pendant les réunions, c'est pas sérieux de faire des dessins, on ne met pas de la musique pendant un cours de français. Pourquoi en fait ? Pourquoi ? J'ai vu sur Instagram... une prof d'école primaire qui avait inventé une chanson mais très très courte, vraiment une comptinette pour retenir les lettres après lesquelles il y avait un cécédit. Elle disait le début du truc on met un cécédit et les gamins tu sais, genre, ils répondaient. Et c'était juste, mais c'était con comme chou. Et bah ça marchait du feu de Dieu, je suis sûr que dans 20 ans, ils diront encore à leurs gamins tu sais quelles lettres on met derrière un cécédit ? Ils s'en souviendront encore. Parce que là, tu loues, tu es fun, tu es dans l'action, tu as un rôle à jouer en fait, tu es acteur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et je pense même que, tu vois, dans ce genre de posture, eh bien, le participant, il est aussi là pour apporter des choses. Ce n'était pas que des descendants, j'imagine, tu vois, l'information que tu donnais. Ils avaient sûrement des choses qu'ils connaissaient.

  • Speaker #1

    Oui, après, des enfants ont beaucoup d'imagination et des fois, des conversations très longues pour dire pas grand-chose. Ça m'a d'ailleurs étonné, je n'ai pas d'enfant. Et puis tu ne sais pas trop ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Quand ils disent que vous avez déjà eu un petit bobo, alors oui, un jour j'ai eu un clou dans l'œil.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas l'air quand même. Mais ils ont beaucoup d'humour. Ils ont beaucoup d'humour et d'imagination. Mais effectivement, il faut les rendre complètement acteurs. Plutôt que de dire, bon alors les numéros d'urgence, c'est, est-ce que vous avez déjà appelé des numéros d'urgence ? C'est quoi les numéros d'urgence que vous avez déjà vus ? Alors, tu commences à entendre des numéros qui sont bons, d'autres qui ne sont absolument pas bons. Il y en a qui arrivent à dire, tiens, ça, c'est tel numéro, c'est pour rappeler telle personne. Puis, des moyens mnémotechniques, tu vois, par exemple, le 112. Tu sais comment dire à un enfant de se rappeler du 112 ? Alors, tu as une bouche, un nez et deux yeux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, 112. Eh, génial !

  • Speaker #1

    Ça se trouve que les enfants connaissent. S'ils ont eu une sensibilisation à l'école sur les numéros d'urgence, c'est la technique qu'ils apprennent, en fait, pour les enfants, de dire, tu as une bouche, un nez et deux yeux. Trop bien. Cette façon, par exemple, de l'amener, tu ne vas pas dire aux enfants, alors comme vous êtes des enfants, le moyen pour le retenir, c'est d'ailleurs ce qu'on dit tout le temps aux enfants. Ben non. Ça, tu vois, c'était la version V1 de comment on fait le cours. Pour les enfants, voilà ce qu'on dit, de dire, regardez, vous avez une bouche, un nez et deux yeux, et ça, ça va être le moyen pour vous en souvenir.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que tu fais pour être sûr que l'enfant, parce qu'il va se souvenir qu'il a deux yeux, un nez et une bouche, mais s'il part des yeux, il fait 112 ?

  • Speaker #1

    Tu dis, tu commences par la bouche parce que tu veux appeler. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. Tu vas appeler les secours, donc du coup, tu parles de la bouche, une bouche, un nez, deux yeux, c'est ça ? Trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, je crois que le numéro n'est pas encore en service, ce n'est pas encore au point. Il y a un numéro que tu peux appeler, qui doit être le 114, si je ne me trompe pas, à corriger, je ne sais pas, mais qui doit être pour envoyer des textos. Et normalement, ils sont en train de développer quelque chose pour pouvoir parler en langage des signes aussi, puisque tu dois...

  • Speaker #0

    J'avais entendu que ce numéro-là, il allait aussi être... possible pour faire des appels par rapport à des violences intrafamiliales, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Pour détecter une situation où tu es en danger, tu ne peux pas appeler en disant, par contre, tu peux mettre un message silencieux,

  • Speaker #1

    du coup. C'est ça. Donc, le 114, c'est ça. C'est réservé aux personnes sourdes, aveugles, malentendantes, aphasiques, pour toutes les urgences, 24-24, 7 sur 7. Ça, ça a été marrant.

  • Speaker #0

    Bon, ça, ça arrive, quoi. C'est ça. Ça va venir,

  • Speaker #1

    ça. Il est déjà opérationnel, mais tu n'es pas obligé de savoir écrire, en fait. Donc si tu es un enfant, potentiellement, tu ne sais pas envoyer un SMS. Tu vois ce que je veux dire ? Et je ne sais même pas s'il ne faudrait pas déverrouiller complètement le téléphone. Parce que c'est pareil. D'accord. Est-ce qu'il peut déverrouiller le téléphone des parents ? Théoriquement non, parce qu'il ne connaît pas le code. Mais il peut appeler les appels d'urgence parce que tu as l'option appel d'urgence. Est-ce que 14 te donne accès après au clavier ? Je ne suis pas sûre non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, à voir quoi. Bon, en tout cas, on est sur un début de quelque chose. Mais en tout cas, je suis vraiment complètement convaincue que tous ces gestes de premier secours, c'est vraiment... hyper important. D'ailleurs, mes enfants ont fait un petit stage d'une journée et j'ai tenu à y être aussi parce que ça ne fait jamais de mal de refaire une petite prise d'information et puis aussi parce que je voulais savoir ce qu'elles allaient apprendre pour pouvoir le réactualiser à la maison. Parce que s'ils font une journée comme ça mais que tu ne reparles jamais... de la position latérale de sécurité, de ce genre de choses-là, peut-être qu'ils vont un peu plus oublier.

  • Speaker #1

    C'est ma dernière séquence dans l'apprentissage. C'est des demi-journées qu'on fait avec eux. J'utilise ma fameuse technique de l'oride avec qu'est-ce que vous avez vu, comment vous vous êtes senti, qu'est-ce que vous avez appris, qu'est-ce que vous en pensez et qu'est-ce que ça vous donne envie de faire. C'est un oride un petit peu manipulatif puisque dans le qu'est-ce que ça vous donne envie de faire, l'idée c'est de les pousser à en parler aux parents. Tout ce qu'ils ont découvert dans la matinée, donc les numéros, Dans quel cas on appelle tel type de numéro et les gestes de secours. Ça va être la mise sur le côté, ça va être comment on vérifie une ventilation, comment on vérifie la conscience, comment on fait le massage cardiaque, puisqu'on leur fait faire des massages cardiaques en plus sur mannequins. Comment on utilise un DAE, on va vraiment pousser. Même si c'est des enfants de 5 ans, ils ont découvert tout ça sur cette matinée-là, ils l'ont pratiqué, ils l'ont mis en œuvre. Donc le but maintenant, c'est qu'en fin de journée, ils soient capables d'aller finalement devenir des leaders du foyer et de ramener à la maison cette compétence, cette discussion pour recréer une synergie. Et c'est ça qui est, en tout cas, qui est plaisant, que même si ce n'est pas dans le contexte de l'entreprise, tu vois, on peut dynamiser un collectif en utilisant des méthodes d'intelligence collective, de groupe, de discussion, de conversation. Finalement, là, on le parle dans le cadre d'une formation. Le formateur a aussi une posture finalement où il doit créer une dynamique de groupe. Et il y a une intention derrière aussi à aller creuser.

  • Speaker #0

    Je trouve ça super. Alors du coup, cet été, tu as fait des stages de secourisme pour les enfants. Et qu'est-ce que tu prépares à la rentrée ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je prépare à la rentrée ? J'ai deux choses qui sont sur le feu actuellement. J'ai la réouverture de l'Académie des Décoincés du Crayon. C'est une académie qui est destinée aux leaders, managers, facilitateurs, formateurs, toutes les personnes finalement qui vont être justement avec du collectif et qui vont avoir besoin. de travailler leur posture, de travailler leur boîte à outils, de travailler comment on fait pour engager ce collectif-là. C'est une académie qui débute début octobre et qui court jusqu'au mois de juin, chaque année qui se relance, où on avance séquence par séquence sur tous les aspects du facilitateur, de comment tu fais avant une réunion, c'est le facilitateur externe, donc tu as des clients, ça va être comment tu... creuse le besoin d'un client, comment tu lui fais une proposition, un devis, comment tu défends ton devis, comment tu récoltes les besoins, comment tu adaptes. Si tu es en interne dans une entreprise, c'est comment tu collectes les besoins de ton équipe, comment tu fais pour faire un plan détaillé de ce qui amène la réunion, quelles sont les personnes qui ont besoin d'être là, quels sont les livrables qu'on va devoir construire, comment on va exploiter ces livrables à la suite. comment je déroule mon processus pour pouvoir faire réfléchir tout le monde et construire ce ou ces livrables, comment je file des métaphores pour pouvoir donner à voir et construire toute l'intelligence collective. Tout cet environnement autour de l'académie.

  • Speaker #0

    Ils apprennent à dessiner aussi des petits pictos ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a tout.

  • Speaker #0

    Des personnages ?

  • Speaker #1

    Il y a tout qui est packagé dedans. Il y a toute l'académie vraiment sur la posture, le savoir-faire, le savoir-être du facilitateur en lien avec le graphisme. Et tu as tous les modules à côté de comment tu utilises de la couleur, comment tu fais tes premiers personnages, comment tu fais des métaphores. Il y a une dizaine de laboratoires, je crois, en plus.

  • Speaker #0

    Donc là, ils ont vraiment un package pour décoincer leurs crayons et faire en sorte, à mon sens, que leurs réunions soient plus fun, qu'ils retiennent mieux, qu'ils attirent l'attention et tout ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, ce qui m'a amené à construire cette formation-là, c'est que... J'ai par le passé donné plusieurs formations de facilitation graphique que graphique. Souvent, le mot facilitation graphique, il est utilisé sur, OK, on va apprendre à faire des pictos, à faire 2, 3 templates, un agenda. Ça ne t'apprend pas pour autant à faire un meeting qui est beaucoup plus engageant, où les gens se sentent vraiment investis et où il y a cette petite différence où à la fin, les gens disent, enfin une réunion efficace, enfin une réunion qui a servi et enfin un livrable qu'on va pouvoir exploiter après. Donc, cette académie-là, elle est vraiment là pour donner toutes les billes finalement aux personnes qui vont animer des temps collectifs pour faire la différence. Ce n'est pas la énième formation qu'on retrouve dans les entreprises de faire un meeting efficace où on t'apprend à faire un PowerPoint. Non, c'est travailler ta posture de leader à laisser la place aux personnes qui vont être là de vraiment poser les idées, de vraiment pouvoir discuter des choses, de parler avec de l'émotion, de parler de comment ils se sentent face aux décisions. et de visualiser les idées des uns et des autres. C'est surtout ça. Les réunions où tu entends oui, mais, oui, mais, oui, mais c'est que les gens ne s'écoulent pas. Ils ne cherchent pas à comprendre ce que la personne en face est en train de dire. Et tout de suite, dans la défense de la menace de ce que la personne dit, elle est en train de rentrer en résistance par rapport à ma carte du monde. Et si les leaders de demain prenaient conscience que ça, c'était la première maladie des entreprises. de la démotivation, des problèmes de tension qu'on pouvait avoir entre telle et telle personne. Si on prêtait attention à faire moins de réunions, mais à faire des réunions efficaces et utiles, je pense que tout le monde serait content d'aller bosser dessus.

  • Speaker #0

    Et les entreprises gagneraient vachement d'argent.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et feraient vachement d'économies.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je te disais, du coup, le deuxième sujet que j'ai sur le feu, c'est un sorte de kit d'animation. Parce qu'il y a plein de gens qui me disent Mais c'est super quand tu nous accompagnes, parce que finalement... Dans la montée en compétence, je peux intervenir chez des clients où on me dit que j'ai ça comme sujet, je vais designer moi l'intervention et j'interviens comme facilitateur externe. Mais ça m'arrive aussi d'avoir des clients qui me disent Cette fois-ci, j'aimerais bien plutôt que tu m'accompagnes à faire. Et ça me fait vraiment plaisir. Moi, je préfère limite cette étude de prestation-là parce que je pense que j'ai une passion profonde pour voir les gens évoluer, pour voir la petite graine que tu plantes et voir que ça se verme chez la personne. et qu'elle se transforme et qu'elle va justement changer sa posture, utiliser des choses, qu'elle va se sentir épanouie, que l'équipe va la reconnaître, il va y avoir cette reconnaissance. Et du coup, à chaque fois, c'est mais en plus, tu nous accompagnes bien parce qu'on arrive finalement à avoir un sort de kit, tout est prêt, on n'est pas perdu finalement le jour J. C'est souvent marrant parce que quand je dis qu'une journée d'atelier, c'est souvent un minimum d'une journée de préparation. Si on veut faire quelque chose de bien, ça prend du temps. Or... Ben oui. Les gens qui viennent de vacances, ils n'ont pas forcément le temps. Je te laisse imaginer comment ça doit être. Tu sais, les gens qui vont déposer les gamins à l'école lundi, pour prendre le boulot. Alors, tu ouvres la boîte mail, tu as 450 mails non lus, etc. Et pour autant... Je le vois,

  • Speaker #0

    je le vois, le protège-cahier orange qui n'était pas sur cette liste et qui est arrivé hier soir et qui va me chambouler une bonne partie de ma semaine. Tu le vois, ce protège-cahier orange ?

  • Speaker #1

    J'étais dans ProNotes, il te dit à vous d'amener Ouais. Et donc, t'imagines ce leader qui a déjà tous ses problèmes personnels à régler, qui doit aussi régler les problèmes avec la famille, qui doit régler son développement personnel, sa fatigue, et qui doit gérer toutes les problématiques de son équipe. Plus les problématiques connexes à son équipe, plus les problématiques liées à l'entreprise. Alors, on peut dire problématique, on peut dire challenge, on peut dire travail. Et du coup, j'ai créé un kit qui va lui simplifier la vie, qui va lui donner toute une trame de comment... redynamiser, refédérer et réengager son collectif sur un atelier d'une demi-journée. Donc, en gros, je détaille tout ce que moi, je ferais pour faire ça en une demi-journée sur le mois de septembre.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Je me retrouve de 9h à 9h15, tu fais l'introduction. Voilà ce que tu peux dire pour l'introduction. De 9h15 à 9h, tu peux faire ça. Voilà comment tu peux le dire. Voilà ce que tu peux utiliser. Si tu n'es pas à l'aise à utiliser ça, je te propose d'autres alternatives qui prennent le même temps, etc. Tout est mis à disposition.

  • Speaker #0

    Eh bien, génial.

  • Speaker #1

    Et la petite particularité, c'est que moi, j'utilise beaucoup depuis Covid des outils à distance. Je pense qu'il y a énormément de personnes qui ont des équipes qui sont maintenant à distance. Jusqu'à présent, j'ai beaucoup utilisé Miro, Klaxon, Mural, qui sont des outils, des sortes de murs à fond perdu. Mais tu as plein d'entreprises, en fait, qui n'ont pas les budgets d'aller investir dans ces outils-là. C'est trop compliqué, le temps que ça remonte, que ça redescende. Mais ils ont pour la plupart tous Microsoft Teams. D'accord. Et Teams. Ils ont enfin ajouté un whiteboard plutôt correct. On ne va pas dire que c'est oufissime, mais c'est plutôt correct. Et du coup, j'ai même intégré une vidéo où en 15 minutes, tu peux créer ton premier board, que tu peux exploiter le jour J avec ton équipe.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc c'est, tu vois, le gars qui lit, je pense, la séquence que j'ai créée. Tu en as peut-être pour quand même deux heures le temps de tout lire, de bien t'entraîner, etc. de tout faire et dans les deux heures, tu as le temps de construire ton board virtuel si tu es à distance.

  • Speaker #0

    Après, franchement, j'ai vu le cas où, même en présentiel, je dégainais mon board pour l'afficher dans la salle. Ce n'est pas forcément qu'un outil qui se fait en distanciel.

  • Speaker #1

    Oui, on peut tout à fait l'utiliser en présentiel aussi.

  • Speaker #0

    l'utiliser comme un outil de présentation où tu as tes différentes slides ou quoi qui sont sur le board, en fait.

  • Speaker #1

    L'avantage, c'est que tu peux prendre des notes en même temps dessus, tu peux noter les réactions, tu peux faire voter des gens. Il y a effectivement pas mal d'utilisations connexes qu'on peut faire dessus. Et ça, du coup, tu vois, je ne sais pas quand est-ce que le podcast va sortir, mais normalement, mon produit sort demain.

  • Speaker #0

    Écoute, on va être sur une sortie en septembre, je pense, de ce podcast. En tout cas, écoute, moi, je trouve ça hyper intéressant parce que on a la sensation que décoincer son crayon ça peut être une solution pour éviter le burn-out de la fin d'année. Cette espèce de tunnel où tu ne sais pas par où te prendre les choses. Tu ne sais plus par où prendre tes équipes qui, elles aussi, sont complètement perdues. Moi, je trouve ça génial. Il y a un truc, par contre. Il y a un petit point négatif quand on fait des interventions avec toi, Nicolas. C'est qu'après, on achète plein de crayons.

  • Speaker #1

    Alors, je le dis et je le répète à chaque fois, n'en achetez pas trop parce qu'après, il faut les entretenir. Parce que forcément... Tu me connais, moi je suis un fan de la marque Neuland et je ne suis pas ambassadeur, du moins toujours pas. Je paye mes crayons au même prix que tout le monde. Mais tu le sais, c'est des crayons qui sont... C'est des marqueurs. Il y a des mines différentes, il y a des couleurs différentes. Mais l'avantage de ces marqueurs-là, c'est qu'en fait, on ne les jette quasiment jamais. Quasiment, parce que ça peut arriver qu'il y en ait un qui est séché au soleil, que tu as oublié dans la voiture.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, moi j'en ai encore jeté aucun.

  • Speaker #1

    Ça m'est arrivé d'en perdre un ou deux dans la voiture. Tu dis, ah bah celui-là, celui-là non. Celui-là, il a vécu les 90 degrés du mois d'août, il est foutu. Mais comme ils sont rechargeables et que tu peux changer les mines, c'est d'un point de vue environnemental déjà. Je ne comprends pas que ça ne soit pas plus connu.

  • Speaker #0

    Et puis quand tu as du bon matériel, tu fais des bons dessins. Ça change tout. Ça change tout à ton trait. Quelqu'un qui arrive en disant je ne sais pas dessiner en ayant les bonnes astuces et le bon matériel, Il produit un truc qui est vachement mieux que ce qu'il faisait, même qu'il ne faisait pas parce qu'il était bloqué avant même de commencer.

  • Speaker #1

    Je vais te parler de ces feutres-là. Alors, cher auditeur, désolé, vous ne voyez pas ce que je suis en train de montrer, mais je ne suis pas sûr que tu les connaisses.

  • Speaker #0

    Non, il me montre un feutre qui est blanc. Ça va sur les tableaux.

  • Speaker #1

    Exactement. Ceux-là, ils vont sur les tableaux blancs. Et en fait, ces marqueurs-là, je les ai achetés l'année dernière parce que l'année dernière, je passais mon monitora pour être moniteur de plongée et qu'on a eu un examen. que moi, j'ai adoré, puisqu'en fait, on me demandait d'enseigner un cours. En tant qu'anglais, on doit donner des cours. Et moi, je suis tombé sur l'épreuve de devoir donner un cours au tableau, sans slide. J'ai fait, mais pas de problème, les gars ! Pas de problème ! Alors, ils n'ont pas eu de chance, parce qu'ils m'ont fait passer en premier. Je te laisse imaginer la tête de tous ceux qui passaient après moi.

  • Speaker #0

    Aïe !

  • Speaker #1

    Là, c'était un examen blanc, en plus. Donc, je devais parler de la narcose ou du froid, etc. Et le jury était comme ça, en train de secouer la tête. C'est bien. Ouais, c'est pas mal. Ok, bah écoute, sur la forme, on n'a rien à dire.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, mais c'est trop bien. Et du coup, c'est les mêmes feutres que ceux qu'on utilise sur Paperboard, sauf qu'on peut effacer, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est des feutres de tableau blanc, donc c'est pareil, t'as une pointe biseautée sur ceux-là, t'en as des plus hautes, t'en as à mine ronde aussi. Ils sont bien évidemment tous rechargeables et tu as des couleurs magnifiques. Ah ouais. Tableau blanc.

  • Speaker #0

    Donc là, on a plein de couleurs pour les tableaux des enseignants, aussi ceux qu'on a en classe.

  • Speaker #1

    Là, tous les enseignants qui ont des tableaux blancs, achetez ça en fait. Au lieu d'avoir des marqueurs qu'il faut mettre à la poubelle toutes les deux semaines, tu achètes une boîte, tu achètes les recharges et tu ne jettes plus jamais tes marqueurs. Puisque tu les changes, le support plastique, tu le gardes en fait. C'est un truc bête, mais l'éducation nationale, qu'est-ce que vous attendez en fait ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a certaines écoles qui font quand même des efforts parce que moi, le lycée où je travaillais, avant, ils avaient un système où c'était des bus au bout et ils changeaient la bus. Donc je pense qu'il les rechargeait. Je ne sais pas ce que c'était comme marque, mais en tout cas, je sais qu'il faisait descendre les élèves et ils en faisaient remonter d'autres, mais ils étaient rechargés par quelqu'un à un moment donné. Mais je ne sais pas si c'était rechargé directement à l'école ou s'il les envoyait quelque part et qu'ils revenaient. Mais je sais qu'il y avait un système où il ne les jetait pas, en tout cas. Donc bon, j'étais dans le privé, mais je ne sais pas si c'est partout pareil. En tout cas, il y a encore des écoles avec des tableaux à la craie. Ça, ça existe encore. Mais même à la craie, il y a moyen de faire des trucs super chouettes en pensée visuelle.

  • Speaker #1

    Complètement. J'avais eu un livre, justement, d'utilisation de la craie pour faire du lettrage à la craie, etc. Ce n'est pas le truc que j'ai le plus souvent à la maison. Puis ça, il faut quand même pas mal de poussière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair. Mais tu sais, je pense aux ardoises des restaurants et tout ça. Je suis sûre qu'apprendre à faire des jolies lettres, à faire des... les petits bonhommes à côté, ça change aussi la donne.

  • Speaker #1

    Et surtout que ça va vite arriver, puisque regarde, on est déjà là, on enregistre, on peut dire la date ? Oui,

  • Speaker #0

    on est en septembre.

  • Speaker #1

    On est le 3 septembre, et dans quelques mois, on va avoir les premières fêtes, les premières feuilles oranges qui vont tomber, et je pense qu'on va très rapidement voir les ardoises sorties, écrites à la craie. C'est souvent à cette période de l'année d'ailleurs, tu sais, où le style revient. L'été, c'est on écrit le truc à la va-vite, parce que c'est la saison, on n'a pas le temps. Et à partir d'octobre, tu vois que les restaurateurs reprennent le temps de faire des jolis cartes, de faire des jolis lettrages, la grosse tasse avec le chocolat chaud, le chamallow qui est au milieu, etc. Et l'esprit créatif, finalement, on retombe dans une période un peu plus douce, un peu plus cocooning. Et j'ai l'impression qu'ils se font beaucoup plus plaisir sur ces périodes-là pour faire des menus et des cartes. T'as déjà vu ? T'as remarqué ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Je pense vraiment qu'il y a une saisonnalité dans la créativité aussi. Ah, complètement. Et là, moi en tout cas, j'ai vraiment la sensation là, en cet milieu d'année, vraiment en septembre, d'avoir le besoin de revenir à mes mains. Moi, pour le coup, je me suis... lancé dans le crochet, le tricot, tu vois. Mais vraiment l'envie de faire avec mes mains. Tu vois, vraiment ce besoin de re-rentrer avec la matière, avec des matières naturelles, brutes, tu vois. Donc, je suis vraiment convaincue qu'il y a une saisonnalité aussi pour ce genre de choses-là. Trop bien. Dis-moi, où est-ce que les auditeurs, auditrices peuvent te retrouver ? Où est-ce qu'on voit ce que tu fais ? Où est-ce qu'on peut déjà avoir plus d'infos sur l'académie, sur cette fameuse demi-journée et tout ça ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, tout simplement sur mon site qui s'appelle décoincéducrayon.com C'est décoincé au pluriel.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, on va leur mettre ça dans la description. Là, ils peuvent tout savoir. Tu as des librairies aussi. des petits books pour qu'ils puissent dessiner et tout ça à télécharger. Il me semble qu'il y avait ça à un moment donné. Bon,

  • Speaker #1

    écoute, ça a même été le démarrage, puisque le site des décoincés du crayon, à la base de la base, c'était un cahier d'exercices qui te permettait de te lancer à pratiquer. Tu avais peut-être suivi une formation ou une initiation, un bootcamp pour te décoincer du crayon. Alors le jour de la formation, tout se passe bien. Tu es plein de joie, tu te dis je vais faire ci, je vais faire ça. Et puis deux jours après, tu as déjà abandonné. Tu regardes ton crayon, tu dis bon, allez, on va le ranger. parce que de toute façon, ça n'était pas fait pour moi. Tu as un petit peu ce côté caliméro qui arrive, tu as toute ton insécurité parce que tu te retrouves tout seul. Et effectivement, j'avais créé ce cahier, un peu plus de 150 pages d'exercices où étape par étape, on va retravailler le lettrage, les formes de base, les pictogrammes. Puis il y a différents challenges dedans de façon à ce que les personnes puissent continuer à développer le copier-recoller. On commence comme ça, on copie, on recolle. Tu as un modèle et tu le... tu le copies et tu le fais plusieurs fois pour que ça rentre. Et puis, à un moment donné, tu vas le faire avec ton propre style parce que tu as gagné en maturité. Le geste, il est devenu simple. Tu vois, par exemple, si je te dis une ampoule, on a un peu tous commencé. D'ailleurs, si vous, auditrice, auditeur, prenez un papier, vous pouvez dessiner les lettres, dessiner. Écrire les lettres U, Z, M et O. Et vous allez voir que si vous combinez et que vous faites le U, sur le U, vous mettez le Z, que… vous faites le O pour faire la grosse boule au-dessus du U et que vous mettez un M à l'intérieur, vous venez de dessiner une ampoule. Il y a des choses très simples, je le fais en même temps, mais le but, c'est de créer des automatismes, mais surtout d'amener les personnes à prendre confiance en eux et à ce qu'elles puissent, derrière, aller sur leur propre style. Et après, oui, sur le site, il y a plein de modules qui existent. Il y a, par exemple, un module sur des coins instantanés où il y a tout un parcours sur six étapes qui te permettent de... poser les bases un petit peu de qui tu as envie d'être sur cette année de faire le bilan de l'année précédente de poser les premiers pas d'un plan d'action personnelle de comment tu vas pouvoir continuer à l'alimenter de façon visuelle c'est pas je fais une vision j'ai idolâtre 2025 il va se passer si lancé ok je travaille vraiment sur un caisse qui me fait vibrer et maintenant comment je peux pour aller vers cette vibration là comment je fais pour faire mes petits pas Comment je fais pour m'être dans une démarche, de prendre conscience de ce que j'ai fait, de célébrer tout ça, de travailler sur mes états de sécurité, d'insécurité ? Qu'est-ce qu'on retrouve ? Des formations sur utiliser l'iPad et les différents outils qu'on retrouve sur iPad pour faire du dessin. Il y a les replays aussi des sommets que j'ai organisés. Il y a eu celui de 2021, celui de 2022, celui de 2024. D'ailleurs, des sommets où tu as été speaker.

  • Speaker #0

    J'ai fait des interventions dans tes sommets. C'était toujours trop bien.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai fait des sommets. plus de 350 participants partis sur des différentes journées, etc. Mais c'est deux fois, deux semaines à chaque fois, pour chaque sommet, avec des conférences le midi, des conférences le soir, avec pas mal d'intervenants, pour toutes les personnes qui se disent, tiens, j'aimerais bien aller m'inspirer, découvrir du contenu, découvrir des choses. Si vous cherchez un petit peu autre chose que Netflix, Amazon Prime, Disney+, ça peut être un bon kiff pour vous de vous payer une place de cinéma. à regarder.

  • Speaker #0

    Complètement. Je trouve que ce qui est bien dans ces sommets que tu organises, c'est que c'est pratique. C'est-à-dire que c'est des vidéos qu'on fait avec son crayon, en faisant les propositions diverses que proposent les intervenants. Donc c'est vraiment des sommets où on... On essaye, on pratique. Je trouve ça hyper transformateur. C'est pour ça que je participe à des sommets qui sont comme le tien, où on est là pour vivre des choses, pour expérimenter et pas juste pour faire traverser des choses par sa tête. Là, on passe par le corps.

  • Speaker #1

    C'est souvent ce qu'on me dit. Comment tu as fait pour arriver là où tu es aujourd'hui ? Tu as suivi quoi comme formation ? Tu t'es formé avec qui ? La formation, c'est bien, mais c'est le après. C'est comment je vais continuer à... cultiver mon apprentissage. Et tu vois, par exemple, si je reprends un petit peu les titres, il y avait les 5 astuces pour mieux structurer visuellement ta prise de notes, comment réaliser ton autoportrait. C'est un exercice concret, en fait, où on va expérimenter des choses. Il y avait des paperboards, des affiches, des fresques avec des actions rapides. C'était Justine qui nous avait donné mes 5 à 6 tips, mais ça a changé littéralement l'affiche que tu étais en train de faire. Très basique, en rajoutant... deux, trois petits coups de crayon, le truc, il claque et tu dis Waouh, mais je suis capable de faire ça Toi, tu nous avais parlé des pictogrammes. On avait fait des pictogrammes de soft skills.

  • Speaker #0

    C'est pareil ? Oui, on avait commencé à faire un jeu de cartes justement sur les soft skills en essayant, en intelligence collective, de proposer des pictos qui pourraient illustrer la créativité, le leadership, l'audace, la résilience. Je ne sais plus ce qu'on avait fait exactement comme soft skills, mais c'était un début de jeu de cartes qui pouvait... après être celui de chaque participant, soit celui qu'il avait fait, soit en s'inspirant des dessins que montraient les autres à l'écran, et dans un board que tu avais fait sur Canva, il me semble.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était sur Canva. Le board était sur Mural, et effectivement, j'avais dessiné avant la conférence une sorte d'île, avec une île principale, avec des îles connexes, et ces îles connexes qui étaient connectées par des ponts, et en fait, l'idée c'était de représenter... La facilitation graphique est d'aller chercher à côté ce qu'on va retrouver. Ça peut être de la formation, du coaching, de l'agilité. Ça peut être de l'enseignement, de la formation professionnelle, de la médiation. Et de se montrer que finalement, toutes ces îles-là gravitent autour. Puisque moi, je suis facilitateur graphique. Je fais de la facilitation et j'utilise du visuel. Mais j'aurais été médecin, j'aurais pu être médecin graphique. Fait que j'aurais très bien pu expliquer... des maladies, expliquer des parcours de soins en utilisant le visuel. Et c'est là où on se rend compte que je peux être enseignant qui utilise des méthodes visuelles, je peux être agent immobilier. Imaginez un agent immobilier qui reçoit une personne et qui va dire, ok, on va déjà dresser vos besoins. C'est quoi pour vous la maison idéale ? Et qu'au lieu juste d'avoir une discussion comme ça, le gars commence à sortir un bord mural et à commencer à poser des images, des machins, des choses, à identifier, ok, ça c'est un must, ça c'est plutôt un truc. moins prioritaire, mais d'avoir quelque chose de visuel pour axer la réflexion. Demain, je rentre dans une agence immobilière, le gars il fait ça, mais c'est sûr que je bosse avec cette agence-là en fait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est clair que pour des gros projets tels qu'une maison, un mariage, vraiment des gros trucs que tu cherches à organiser, là c'est la puissance du visuel, c'est de la bombe quoi.

  • Speaker #1

    Pour te dire à tel point, je te disais que je n'arrive pas à m'empêcher à utiliser le visuel. Je pars avec des amis, je suis parti avec des amis en... en voyage, c'était en traite, et on a passé plusieurs soirées à la maison en mode atelier collaboratif pour concevoir nos vacances idéales, avec la vision de chacun de c'est quoi pour nous le succès de nos vacances, ce serait quoi les choses indispensables à faire pendant les vacances, et toute cette intelligence, toute cette préparation a permis en fait de passer des bonnes vacances parce que ça te permet de comprendre que telle personne, elle va avoir besoin d'avoir des moments de... de culture, d'autres qui vont avoir des besoins plutôt de sortir, de boire des verres. Et du coup, tu cherches à faire un compromis. Parce que tout est son moment. Alors là, ils vont peut-être dire, moi, ça ne m'intéresse vraiment pas. Est-ce que c'est OK ? Je reste à la maison. Allez faire votre live, moi, j'irai faire ça. Mais tu crées vraiment et tu poses les choses avant. Complètement,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Ça ouvre la discussion, mais de façon extraordinaire. Et ça permet de passer des moments beaucoup plus puissants et beaucoup plus riches sur le moment. Ça ne veut pas dire qu'on prévoit tout non plus. Attention.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai tout de nature à bien me renseigner sur ce qu'il y a à faire et après à me dire, je verrai sur place.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est ça que je trouve cool, moi, dans les métaphores. Et moi, je parle beaucoup. Moi, je suis beaucoup dans l'espace. Ça n'a de secret pour personne, je pense ici. Mais c'est ça qui est cool. C'est que, tu vois, moi, ma fusée, quand elle va vers une planète, je reste le pilote, quoi. J'évite les astéroïdes, je fais gaffe aux trous noirs, je regarde passer les étoiles. Mais finalement, je surfe aussi sur le... avec la météo, avec ce qui se passe, et je reste à l'affût des opportunités ou des galères qui pourraient se présenter. Et ça, c'est vraiment une position que je trouve très intéressante. C'est-à-dire que je vais peut-être changer les plans. J'ai ma destination et puis je vais peut-être affiner après le trajet. Mais j'ai un plan de route dans ma tête et devant mes yeux. C'est ça. Écoute, Nicolas, je crois qu'on pourrait parler ensemble des heures et des heures. Je trouve ça génial. C'est toujours un grand bonheur d'échanger avec toi. J'espère vraiment que cette année, fin 2024, début 2025, va nous donner l'opportunité de nous revoir à nouveau en présentiel. de faire peut-être un truc ensemble, je ne sais pas vraiment, il faut vraiment qu'on trouve moyen de connecter.

  • Speaker #1

    D'aller vers ton coin de France parce que, je ne sais pas, j'ai une connexion, je me dis que j'ai envie d'y aller.

  • Speaker #0

    On a un beau vivier de facilitateurs graphiques par ici, un beau vivier de scribers et d'artistes. Franchement, je fais un coucou à tous mes collègues du secteur parce que franchement, j'ai l'impression qu'on est un territoire de dessin. Très, très, très beau. Donc vraiment, on t'accueille à bras ouverts.

  • Speaker #1

    Un grand merci.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, je vous invite à cliquer sur les liens en dessous. Je vais tout vous mettre. L'Académie, les liens pour retrouver tout ce que propose Nicolas. Et puis, nous laisser des petits commentaires, des petits émojis, ce que vous avez envie, ce qui vous passe par le crayon ou par le clavier, en tout cas. Et puis, merci beaucoup à toi, Nicolas, d'avoir relevé le challenge, de venir. sur le podcast d'exploration Soft Skills. À très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt et merci encore pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Belle journée. Au revoir. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les Soft Skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer. Tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

Description

Dans cet épisode d'Exploration Soft Skills, Morgane Hornsperger accueille Nicolas Verdot, facilitateur graphique et booster de leaders et d'équipes. Ensemble, ils explorent l'importance de l'intelligence collective et de l'utilisation des visuels pour dynamiser les équipes et atteindre des objectifs communs. Découvrez comment Nicolas utilise des techniques innovantes pour engager les leaders et les équipes, et comment le visuel peut transformer votre manière de travailler. Ne manquez pas cet épisode inspirant et enrichissant !


➡️ Qui est Nicolas Verdot?

Spécialisé dans l'accompagnement des leaders pour engager, fédérer et dynamiser les collectifs, Nicolas Verdot utilise des techniques éprouvées telles que le coaching individuel et d'équipe, ainsi que la facilitation graphique pour rendre visibles les problèmes et agir efficacement. Son objectif est de guider vers l'autonomie, tout en aidant au développement des compétences. Il intègre des approches basées sur la neurobiologie et la théorie polyvagale pour travailler sur les aspects de sécurité et d'insécurité, offrant ainsi un accompagnement profond pour élargir la zone de confort et favoriser le développement personnel.


➡️ On retrouve Nicolas Verdot sur le web ?
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site

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Ça va on écoute ? Bonjour, bienvenue aujourd'hui pour Pensez avec votre crayon, parce qu'aujourd'hui on est deux facilitateurs graphiques. J'ai la joie d'interviewer Nicolas Verdeau. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Morgane. Merci beaucoup de m'accueillir dans ton podcast.

  • Speaker #0

    Alors Nicolas, quand je t'ai demandé ce que tu faisais comme métier, tu m'as dit que tu étais booster de leader et d'équipe. Est-ce que tu peux me dire ce que c'est et expliquer un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Écoute, avec grand plaisir. Alors, qu'est-ce que c'est être booster de leader et d'équipe ? C'est accompagner déjà dans un premier temps des leaders, des leaders qui ont différents challenges. Et souvent, le challenge principal, ça va être d'engager, de fédérer, de dynamiser le collectif à atteindre des sommets, des objectifs, des challenges finalement au sein de leur entreprise, leur entreprise ou communauté, puisqu'on retrouve aussi des leaders dans des milieux associatifs. Et pour ça, j'utilise des techniques que tu maîtrises déjà très bien aussi, puisqu'on aime tous les deux utiliser ce mode de fonctionnement. Ça va être de l'intelligence collective associée avec des visuels, pour pouvoir donner à voir au collectif, les aider à comprendre les idées des uns et des autres, et à visualiser ensemble les challenges, et surtout à construire le chemin pour pouvoir atteindre leurs propres objectifs. et visualiser au fur et à mesure l'avancement de leur progression.

  • Speaker #0

    Je suis complètement évidemment d'accord avec toi, parce que pour moi, c'est vraiment une des clés de l'entreprise d'aujourd'hui et de l'entreprise de demain, d'apprendre à fonctionner ensemble, d'apprendre à coopérer, de mettre en valeur les idées de tous. En fait, finalement, c'est aussi ça, mettre en valeur les idées de chacun pour construire un truc ensemble. Alors, tu as la particularité effectivement d'utiliser également le visuel. Pourquoi utiliser le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, pourquoi utiliser le visuel ? C'est là où je vais pouvoir du coup revenir un petit peu en arrière et me présenter d'où je viens. J'ai un passé, j'ai été développeur, développeur web. Et j'ai commencé à travailler après la sortie de la fac, après le master. J'ai commencé à travailler dans une cellule d'architecture logicielle où on a commencé à me demander, à mettre en place des choses très techniques, finalement, avec des personnes qui étaient très techniques aussi et très introverties. Et il y a un truc qu'on ne t'apprend pas dans tes études, c'est comment mener une réunion. C'est comment engager des personnes, comment faire en sorte pour qu'il y ait des choses à mettre en place dans une entreprise. Il y a des stratégies à poser, mais il y a une posture finalement à avoir et tout ça finalement on ne nous l'apprend pas. Et je suis un développeur qui est passé par la roue de l'agilité. On ne va pas rentrer dedans, mais on pourra peut-être faire une session que sur ça une autre fois. on va dire une culture, une culture de façon de concevoir des outils informatiques où l'humain est replacé au centre des interactions. Et des interactions même avec soi-même sont replacées au centre du processus. Et c'est ça qui m'a permis de me rendre compte de l'importance de considérer les personnes telles qu'elles sont avec leurs croyances, leurs compétences, leurs savoir-faire, leurs savoir-être, leurs soft skills.

  • Speaker #0

    Leurs soft skills, évidemment, oui.

  • Speaker #1

    et de jouer avec ça. Et c'est de là, en fait, où j'ai commencé à m'intéresser à l'intelligence collective, à comment je pouvais engager le collectif, à l'engager. Et très rapidement, alors à l'époque, j'habitais à Paris, aujourd'hui je suis à Nice, je suis rentré dans des communautés de pratiques, et j'ai commencé à rencontrer des personnes qui utilisaient des paperboards pour présenter des choses. Et puis on était assez créatifs, et puis je me suis dit, on peut peut-être aller un peu plus loin. Et puis en regardant un petit peu sur Internet, j'ai vu qu'on pouvait dessiner un bateau. et utiliser ce bateau pour raconter une histoire, et raconter l'histoire du processus qu'on allait utiliser pour faire réfléchir. Donc j'ai commencé de façon très inconsciente à utiliser des dessins. On m'a souvent appelé d'ailleurs le petit con qui sortait de l'école, qui passait son temps à faire des dessins dans les bureaux. On peut quand même imaginer que c'était il y a à peu près 16 ans. Ça me prend une claque là. Et à ce moment-là, je n'avais pas conscience en fait qu'il y avait des personnes aux Etats-Unis pour qui c'était le métier et surtout pour qui c'était un métier depuis plus de 20 ans. De fil en aiguille, j'ai rencontré, je me suis formé, je suis allé dans de très grosses conférences internationales pour justement aller m'enrichir et découvrir que le fait d'utiliser le visuel, on ne va pas parler que de graphique, mais vraiment tout type de visuel permet d'accompagner, que ce soit l'évolution personnelle dans le coaching individuel, mais aussi d'accompagner le collectif à poser les idées. Et d'ailleurs, regarde-toi qui est entrepreneur aussi, comme moi. On peut très bien utiliser le visuel pour nous aider à poser toutes les idées business qu'on peut avoir, à organiser nos semaines, à faire un petit peu des rétrospectives de qu'est-ce qui marche dans notre business, qu'est-ce qui ne marche pas, et ancrer le prochain pas, etc. Et finalement, quand on prend conscience de ça, on se dit, mais on peut l'appliquer à tellement de choses connexes, que ce soit avec un groupe, que ce soit avec une association, une entreprise, etc. Je ne sais même plus si j'ai répondu à la question.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour revenir à ça, moi, j'ai préparé la création de ce podcast grâce à une métaphore visuelle et une métaphore visuelle qui, à l'époque, était juste là à côté de moi et qui avait la particularité, en plus, d'être une métaphore. Je ne sais pas si ça, tu fais toi, mais c'était une métaphore visuelle qui bougeait, c'est-à-dire que j'avais créé un en gros, une toile de fond qui était une montagne. C'était con comme chou. C'était une montagne avec en haut lancement, exploration, soft skills et j'avais des petits bonhommes. qui, eux, étaient accrochés à des ficelles, un peu comme des marionnettes, et montaient et descendaient grâce à quelqu'un qui assurait. En fait, c'était vraiment une métaphore de l'escalade. Donc, j'avais un bonhomme qui grimpait et un bonhomme qui assurait. Et donc, ces bonhommes montaient de prise en prise. Et donc, j'avais à la fois le côté fixe de la métaphore et le côté agile du grimpeur qui grimpait sur les prises. Et ça m'a vachement aidée, en fait, d'avoir le visuel pour m'accompagner dans mon propre projet. et c'est vrai que moi, j'accompagne mes clients grâce au pouvoir du visuel. Donc, je suis complètement convaincue que c'est hyper puissant. Est-ce que toi, personnellement, tu l'utilises à ton usage à toi, le visuel ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'utilise à mon usage à moi, bien évidemment, puisque c'est ce qui va m'aider à structurer ma pensée. Et j'ai beaucoup de mal à m'empêcher, en fait, à ne pas propager cette pratique. Souvent, ça peut être perçu un petit peu... Les gens sont des fois un peu dubitatifs parce qu'il y a un côté un peu enfantin de se dire on ne va pas faire ça au travail. Mais je vais rebondir sur l'exemple que tu viens de donner avec cette métaphore finalement vivante. Puisque j'avais déjà réalisé avec un client la modélisation de l'entreprise à l'instant T. Donc avec des Legos, on avait symbolisé, représenté un plateau, une grande planche sur laquelle on avait modélisé ça. et le but vu que c'était un accompagnement sur un an et qu'on avait des rendez-vous un peu tous les trimestres pour pouvoir ancrer les différentes expérimentations et l'évolution ça permettait de mettre à jour la perception en fait de l'entreprise qui était modélisée et de vraiment se rendre compte de l'évolution en fait des choses qui vont se détruire des choses qui vont se transformer des choses qui vont s'améliorer etc et il y a vraiment quelque chose de puissant du coup de pouvoir visualiser collectivement le côté abstrait de l'entreprise tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais complètement... Moi, je trouve ça hyper intéressant de l'utiliser uniquement pour soi ou en individuel. Parce qu'aussi, moi, dans mon cerveau, ça va très, très vite. Il y a beaucoup d'infos qui circulent. Je passe du pro au perso, au jardin. Il y a tout qui se mélange là-haut. Et le fait, à un moment donné, de le poser sur papier, de repasser par la main et le dessin, moi, ça m'aide aussi à ne pas perdre l'idée, à la canaliser, à la garder et à rester fun, en fait. Parce que tu peux faire des to-do list, tu peux écrire des choses. Mais moi, dans mon fonctionnement, le côté dessin m'aide à garder sa fun.

  • Speaker #1

    Le dessin est du coup une des étapes qui m'a d'ailleurs permis de créer l'entreprise que j'ai aujourd'hui. Il y a un peu plus de quatre ans maintenant, j'avais fait un atelier avec deux amis. On est partis se mettre dans un gîte au verre. tranquille, l'idée c'était de passer un moment entre nous, d'explorer un petit peu les différentes facettes de notre métier de facilitateur, mais surtout d'avoir un moment pour construire la suite. C'était à peu près vers la trentaine quand tu te dis bon bah tiens j'ai envie d'être qui quand j'aurai 40 ans, j'ai envie de faire quoi, il y a un petit peu ces remises en question et ce besoin de se reconnecter finalement à l'essence et pour ça aujourd'hui je pense que je suis capable de poser les mots et je vais dire du coup de mettre son corps en sécurité et de retrouver trouver finalement une capacité à avoir un esprit ouvert et pas pollué en fait des peurs, des craintes, de l'insécurité qu'on peut avoir au quotidien et vraiment de créer toutes les bonnes conditions pour que notre corps nous envoie toutes les bonnes énergies en fait et ne nous limite pas dans l'imaginaire. Et on avait fait une sorte de marche un petit peu contemplative du potager Mandala, de l'endroit où on était. C'était un lieu vraiment sympathique, proche d'Orléans. Et l'idée, c'était de laisser simplement son esprit divaguer et imaginer la personne qu'on était dans cinq ans. Et l'idée, c'était au bout d'une demi-heure de marche, de contemplation, de respiration. de revenir dans l'espace où il y avait des grands paperboards qui étaient mis à disposition, des marqueurs, de la peinture. Tu avais même le droit de ramasser des choses. Avant, j'avais ramassé des feuilles, des fleurs, j'avais trouvé des plumes. Et tout simplement parce qu'au moment où tu marches, tu te dis, tiens, ça me parle, je me sens connecté avec cet élément-là, donc je le ramasse. Et la personne que je suis aujourd'hui, en fait, c'est tout ce que j'avais posé sur ce dessin-là. En fait, il y avait... passer du salariat à être indépendant. Alors, ça a pris pas mal de temps, mais aujourd'hui, d'ailleurs, on peut dire que ça y est, maintenant, c'est complètement fait. Créer des contenus en ligne, c'est fait. Développer des formations à distance, c'est fait aussi. J'avais marqué voyager, avoir quelqu'un dans ma vie, c'est fait aussi. Il y a eu, j'avais aussi à voir des animaux. Alors, je ne sais peut-être pas, cher auditeur, mais chèvres. poule, oie, canard, chien faisant partie de la famille d'ailleurs ma chèvre est encore en gestation solution puisque le bouc castré n'est décidément vraiment pas du tout castré mais effectivement il y a des moments clés de notre vie, je pense que c'est important justement de pouvoir prendre ce temps de développement personnel de pouvoir se poser des questions et c'est dingue c'est vraiment le truc qui m'étonne mais ça ne prend pas à prendre soin de nous-mêmes. On ne nous apprend pas dans notre scolarité, dans notre réveil, à se connecter à nos ressentis. On ne nous apprend pas à visualiser, à poser nos idées, à nous organiser. On est dans une sorte de démarche de quête de la perfection, des matières principales, mais finalement, le développement personnel. Et c'est vraiment de côté, je trouve, dans notre éducation.

  • Speaker #0

    Je suis vraiment d'accord avec toi. Et c'est vrai que je pense vraiment que ça passe aussi par les jeunes, par les scolaires. par ces jeunes-là qui arrivent. Et moi, c'est vrai que j'ai deux petits prototypes à la maison qui sont des laboratoires extraordinaires, de me dire, comment est-ce qu'on fait autrement ? Moi, tout ce que j'ai pris, comme toi, une trentaine d'années à tilter, comment est-ce qu'on peut leur faire gagner un petit peu de temps ? Et je trouve que ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    C'est marrant que tu dises ça, parce que ça fait écho à une expérience de cet été. Je suis aussi dans une association de secourisme. C'était, je reçois un message, on me dit Est-ce que tu aurais du temps pour pouvoir donner des formations dans des centres aérés de gestes qui sauvent aux enfants ? Ils disent Habituellement, normalement, on donne les formations pour les 12 ans, mais il y a des enfants de 5 à 12 ans. Donc, est-ce que ça te dit ? Oui, j'ai du temps. Pourquoi pas ? Pourquoi pas, allez ! Et je dis par contre, je veux bien venir sur une première, un peu en tant qu'observateur, pour voir un peu comment vous déroulez, quel est... votre pédagogie, vos moyens pédagogiques. Et là, j'arrive et je vois un petit jeune, 23 ans, qui a l'habitude de donner la formation. Et je le vois mettre en place la salle, appeler les enfants. Et là, je lui dis, mais tu as des supports visuels pour les enfants ? Il me fait, ah non. Et donc, je le laisse dérouler tout son truc, etc. Et quand on débriefe à la fin, je lui fais, ça s'est passé comment pour toi ? Il me fait, ah, comme d'habitude, c'est galère parce qu'ils ne comprennent rien, etc. Je me dis, mais tu sais que même un adulte, en fait, il aurait besoin, en fait, de visualiser. Et imagine, tu as des adultes, en fait, qui ne sont pas forcément français. Alors, le mot police, oui, il est assez international. Mais le SAMU, par exemple, ça peut ne pas parler à tout le monde. Les pompiers, ce n'est pas forcément un mot qui peut être connu par tout le monde non plus. Il y a un côté inclusion, etc. Et ce n'est pas parce que tu le dis, en fait, qu'on le retient. Et en fait, il manque juste d'avoir quelques petits visuels pour dynamiser déjà le processus et pour donner à voir,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, pour créer des images mentales, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Qui voit dans sa tête le camion de pompier, le numéro d'urgence, qui crée des images dans sa tête parce que ça va aller beaucoup plus vite dans son cerveau que ce soit un adulte ou un enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est là où je me suis dit, déjà que pour des adultes, on ferait un processus complètement différent et dynamique. En tout cas, moi, je le ferais, mais autant plus pour des enfants. Je ne sais plus quelle est la moyenne de concentration d'un enfant. Je pense que deux minutes, c'est déjà énorme. Si tu arrives à canaliser un enfant pendant deux minutes sur quelque chose. Et du coup, je lui ai proposé, et j'ai proposé à l'association de refaire tout un déroulé pédagogique avec des consignes type, et surtout de jouer en fait sur ce que j'appelle l'électrocardiogramme d'une séance entre le moment où tu es passif, le moment où tu es actif. Est-ce que tu es assis ? Est-ce que tu es debout ? Est-ce que tu es en arrêt de cercle ? Et du coup, il est revenu une semaine après pour voir comment moi, je pouvais faciliter ce type d'atelier. Il m'a dit Waouh ! Moi j'ai pris du plaisir, je me suis dit en fait c'est la même chose que ce que toi tu as fait, c'est que j'ai changé toute la dynamique et que j'ai utilisé du visuel. C'est la seule différence, le fond c'est le même, mais je fais les enfants ils n'ont pas été assis plus de cinq minutes, toutes les cinq minutes il y avait une mise en pratique, quand il y avait une mise en pratique il y avait une musique, au moment où il fallait revenir à un moment calme il y avait une musique calme, quand il y avait besoin de visualiser de l'information il y avait des images, il y avait des dessins, il y avait des choses qui parlent en fait. Donc l'enfant, il est stimulé, il est stimulé de façon différente tout au long. Donc ça, ça marche bien pour les enfants, ça n'a pas marché pour les 15 ans. Non, mais c'est des méthodes que j'utilise pour des adultes.

  • Speaker #0

    Donc je peux y aller,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ça, c'est vraiment des images qu'on a. On n'a pas le droit de dessiner pendant les réunions, c'est pas sérieux de faire des dessins, on ne met pas de la musique pendant un cours de français. Pourquoi en fait ? Pourquoi ? J'ai vu sur Instagram... une prof d'école primaire qui avait inventé une chanson mais très très courte, vraiment une comptinette pour retenir les lettres après lesquelles il y avait un cécédit. Elle disait le début du truc on met un cécédit et les gamins tu sais, genre, ils répondaient. Et c'était juste, mais c'était con comme chou. Et bah ça marchait du feu de Dieu, je suis sûr que dans 20 ans, ils diront encore à leurs gamins tu sais quelles lettres on met derrière un cécédit ? Ils s'en souviendront encore. Parce que là, tu loues, tu es fun, tu es dans l'action, tu as un rôle à jouer en fait, tu es acteur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et je pense même que, tu vois, dans ce genre de posture, eh bien, le participant, il est aussi là pour apporter des choses. Ce n'était pas que des descendants, j'imagine, tu vois, l'information que tu donnais. Ils avaient sûrement des choses qu'ils connaissaient.

  • Speaker #1

    Oui, après, des enfants ont beaucoup d'imagination et des fois, des conversations très longues pour dire pas grand-chose. Ça m'a d'ailleurs étonné, je n'ai pas d'enfant. Et puis tu ne sais pas trop ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Quand ils disent que vous avez déjà eu un petit bobo, alors oui, un jour j'ai eu un clou dans l'œil.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas l'air quand même. Mais ils ont beaucoup d'humour. Ils ont beaucoup d'humour et d'imagination. Mais effectivement, il faut les rendre complètement acteurs. Plutôt que de dire, bon alors les numéros d'urgence, c'est, est-ce que vous avez déjà appelé des numéros d'urgence ? C'est quoi les numéros d'urgence que vous avez déjà vus ? Alors, tu commences à entendre des numéros qui sont bons, d'autres qui ne sont absolument pas bons. Il y en a qui arrivent à dire, tiens, ça, c'est tel numéro, c'est pour rappeler telle personne. Puis, des moyens mnémotechniques, tu vois, par exemple, le 112. Tu sais comment dire à un enfant de se rappeler du 112 ? Alors, tu as une bouche, un nez et deux yeux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, 112. Eh, génial !

  • Speaker #1

    Ça se trouve que les enfants connaissent. S'ils ont eu une sensibilisation à l'école sur les numéros d'urgence, c'est la technique qu'ils apprennent, en fait, pour les enfants, de dire, tu as une bouche, un nez et deux yeux. Trop bien. Cette façon, par exemple, de l'amener, tu ne vas pas dire aux enfants, alors comme vous êtes des enfants, le moyen pour le retenir, c'est d'ailleurs ce qu'on dit tout le temps aux enfants. Ben non. Ça, tu vois, c'était la version V1 de comment on fait le cours. Pour les enfants, voilà ce qu'on dit, de dire, regardez, vous avez une bouche, un nez et deux yeux, et ça, ça va être le moyen pour vous en souvenir.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que tu fais pour être sûr que l'enfant, parce qu'il va se souvenir qu'il a deux yeux, un nez et une bouche, mais s'il part des yeux, il fait 112 ?

  • Speaker #1

    Tu dis, tu commences par la bouche parce que tu veux appeler. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. Tu vas appeler les secours, donc du coup, tu parles de la bouche, une bouche, un nez, deux yeux, c'est ça ? Trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, je crois que le numéro n'est pas encore en service, ce n'est pas encore au point. Il y a un numéro que tu peux appeler, qui doit être le 114, si je ne me trompe pas, à corriger, je ne sais pas, mais qui doit être pour envoyer des textos. Et normalement, ils sont en train de développer quelque chose pour pouvoir parler en langage des signes aussi, puisque tu dois...

  • Speaker #0

    J'avais entendu que ce numéro-là, il allait aussi être... possible pour faire des appels par rapport à des violences intrafamiliales, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Pour détecter une situation où tu es en danger, tu ne peux pas appeler en disant, par contre, tu peux mettre un message silencieux,

  • Speaker #1

    du coup. C'est ça. Donc, le 114, c'est ça. C'est réservé aux personnes sourdes, aveugles, malentendantes, aphasiques, pour toutes les urgences, 24-24, 7 sur 7. Ça, ça a été marrant.

  • Speaker #0

    Bon, ça, ça arrive, quoi. C'est ça. Ça va venir,

  • Speaker #1

    ça. Il est déjà opérationnel, mais tu n'es pas obligé de savoir écrire, en fait. Donc si tu es un enfant, potentiellement, tu ne sais pas envoyer un SMS. Tu vois ce que je veux dire ? Et je ne sais même pas s'il ne faudrait pas déverrouiller complètement le téléphone. Parce que c'est pareil. D'accord. Est-ce qu'il peut déverrouiller le téléphone des parents ? Théoriquement non, parce qu'il ne connaît pas le code. Mais il peut appeler les appels d'urgence parce que tu as l'option appel d'urgence. Est-ce que 14 te donne accès après au clavier ? Je ne suis pas sûre non plus.

  • Speaker #0

    Ouais, à voir quoi. Bon, en tout cas, on est sur un début de quelque chose. Mais en tout cas, je suis vraiment complètement convaincue que tous ces gestes de premier secours, c'est vraiment... hyper important. D'ailleurs, mes enfants ont fait un petit stage d'une journée et j'ai tenu à y être aussi parce que ça ne fait jamais de mal de refaire une petite prise d'information et puis aussi parce que je voulais savoir ce qu'elles allaient apprendre pour pouvoir le réactualiser à la maison. Parce que s'ils font une journée comme ça mais que tu ne reparles jamais... de la position latérale de sécurité, de ce genre de choses-là, peut-être qu'ils vont un peu plus oublier.

  • Speaker #1

    C'est ma dernière séquence dans l'apprentissage. C'est des demi-journées qu'on fait avec eux. J'utilise ma fameuse technique de l'oride avec qu'est-ce que vous avez vu, comment vous vous êtes senti, qu'est-ce que vous avez appris, qu'est-ce que vous en pensez et qu'est-ce que ça vous donne envie de faire. C'est un oride un petit peu manipulatif puisque dans le qu'est-ce que ça vous donne envie de faire, l'idée c'est de les pousser à en parler aux parents. Tout ce qu'ils ont découvert dans la matinée, donc les numéros, Dans quel cas on appelle tel type de numéro et les gestes de secours. Ça va être la mise sur le côté, ça va être comment on vérifie une ventilation, comment on vérifie la conscience, comment on fait le massage cardiaque, puisqu'on leur fait faire des massages cardiaques en plus sur mannequins. Comment on utilise un DAE, on va vraiment pousser. Même si c'est des enfants de 5 ans, ils ont découvert tout ça sur cette matinée-là, ils l'ont pratiqué, ils l'ont mis en œuvre. Donc le but maintenant, c'est qu'en fin de journée, ils soient capables d'aller finalement devenir des leaders du foyer et de ramener à la maison cette compétence, cette discussion pour recréer une synergie. Et c'est ça qui est, en tout cas, qui est plaisant, que même si ce n'est pas dans le contexte de l'entreprise, tu vois, on peut dynamiser un collectif en utilisant des méthodes d'intelligence collective, de groupe, de discussion, de conversation. Finalement, là, on le parle dans le cadre d'une formation. Le formateur a aussi une posture finalement où il doit créer une dynamique de groupe. Et il y a une intention derrière aussi à aller creuser.

  • Speaker #0

    Je trouve ça super. Alors du coup, cet été, tu as fait des stages de secourisme pour les enfants. Et qu'est-ce que tu prépares à la rentrée ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je prépare à la rentrée ? J'ai deux choses qui sont sur le feu actuellement. J'ai la réouverture de l'Académie des Décoincés du Crayon. C'est une académie qui est destinée aux leaders, managers, facilitateurs, formateurs, toutes les personnes finalement qui vont être justement avec du collectif et qui vont avoir besoin. de travailler leur posture, de travailler leur boîte à outils, de travailler comment on fait pour engager ce collectif-là. C'est une académie qui débute début octobre et qui court jusqu'au mois de juin, chaque année qui se relance, où on avance séquence par séquence sur tous les aspects du facilitateur, de comment tu fais avant une réunion, c'est le facilitateur externe, donc tu as des clients, ça va être comment tu... creuse le besoin d'un client, comment tu lui fais une proposition, un devis, comment tu défends ton devis, comment tu récoltes les besoins, comment tu adaptes. Si tu es en interne dans une entreprise, c'est comment tu collectes les besoins de ton équipe, comment tu fais pour faire un plan détaillé de ce qui amène la réunion, quelles sont les personnes qui ont besoin d'être là, quels sont les livrables qu'on va devoir construire, comment on va exploiter ces livrables à la suite. comment je déroule mon processus pour pouvoir faire réfléchir tout le monde et construire ce ou ces livrables, comment je file des métaphores pour pouvoir donner à voir et construire toute l'intelligence collective. Tout cet environnement autour de l'académie.

  • Speaker #0

    Ils apprennent à dessiner aussi des petits pictos ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a tout.

  • Speaker #0

    Des personnages ?

  • Speaker #1

    Il y a tout qui est packagé dedans. Il y a toute l'académie vraiment sur la posture, le savoir-faire, le savoir-être du facilitateur en lien avec le graphisme. Et tu as tous les modules à côté de comment tu utilises de la couleur, comment tu fais tes premiers personnages, comment tu fais des métaphores. Il y a une dizaine de laboratoires, je crois, en plus.

  • Speaker #0

    Donc là, ils ont vraiment un package pour décoincer leurs crayons et faire en sorte, à mon sens, que leurs réunions soient plus fun, qu'ils retiennent mieux, qu'ils attirent l'attention et tout ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, ce qui m'a amené à construire cette formation-là, c'est que... J'ai par le passé donné plusieurs formations de facilitation graphique que graphique. Souvent, le mot facilitation graphique, il est utilisé sur, OK, on va apprendre à faire des pictos, à faire 2, 3 templates, un agenda. Ça ne t'apprend pas pour autant à faire un meeting qui est beaucoup plus engageant, où les gens se sentent vraiment investis et où il y a cette petite différence où à la fin, les gens disent, enfin une réunion efficace, enfin une réunion qui a servi et enfin un livrable qu'on va pouvoir exploiter après. Donc, cette académie-là, elle est vraiment là pour donner toutes les billes finalement aux personnes qui vont animer des temps collectifs pour faire la différence. Ce n'est pas la énième formation qu'on retrouve dans les entreprises de faire un meeting efficace où on t'apprend à faire un PowerPoint. Non, c'est travailler ta posture de leader à laisser la place aux personnes qui vont être là de vraiment poser les idées, de vraiment pouvoir discuter des choses, de parler avec de l'émotion, de parler de comment ils se sentent face aux décisions. et de visualiser les idées des uns et des autres. C'est surtout ça. Les réunions où tu entends oui, mais, oui, mais, oui, mais c'est que les gens ne s'écoulent pas. Ils ne cherchent pas à comprendre ce que la personne en face est en train de dire. Et tout de suite, dans la défense de la menace de ce que la personne dit, elle est en train de rentrer en résistance par rapport à ma carte du monde. Et si les leaders de demain prenaient conscience que ça, c'était la première maladie des entreprises. de la démotivation, des problèmes de tension qu'on pouvait avoir entre telle et telle personne. Si on prêtait attention à faire moins de réunions, mais à faire des réunions efficaces et utiles, je pense que tout le monde serait content d'aller bosser dessus.

  • Speaker #0

    Et les entreprises gagneraient vachement d'argent.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et feraient vachement d'économies.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je te disais, du coup, le deuxième sujet que j'ai sur le feu, c'est un sorte de kit d'animation. Parce qu'il y a plein de gens qui me disent Mais c'est super quand tu nous accompagnes, parce que finalement... Dans la montée en compétence, je peux intervenir chez des clients où on me dit que j'ai ça comme sujet, je vais designer moi l'intervention et j'interviens comme facilitateur externe. Mais ça m'arrive aussi d'avoir des clients qui me disent Cette fois-ci, j'aimerais bien plutôt que tu m'accompagnes à faire. Et ça me fait vraiment plaisir. Moi, je préfère limite cette étude de prestation-là parce que je pense que j'ai une passion profonde pour voir les gens évoluer, pour voir la petite graine que tu plantes et voir que ça se verme chez la personne. et qu'elle se transforme et qu'elle va justement changer sa posture, utiliser des choses, qu'elle va se sentir épanouie, que l'équipe va la reconnaître, il va y avoir cette reconnaissance. Et du coup, à chaque fois, c'est mais en plus, tu nous accompagnes bien parce qu'on arrive finalement à avoir un sort de kit, tout est prêt, on n'est pas perdu finalement le jour J. C'est souvent marrant parce que quand je dis qu'une journée d'atelier, c'est souvent un minimum d'une journée de préparation. Si on veut faire quelque chose de bien, ça prend du temps. Or... Ben oui. Les gens qui viennent de vacances, ils n'ont pas forcément le temps. Je te laisse imaginer comment ça doit être. Tu sais, les gens qui vont déposer les gamins à l'école lundi, pour prendre le boulot. Alors, tu ouvres la boîte mail, tu as 450 mails non lus, etc. Et pour autant... Je le vois,

  • Speaker #0

    je le vois, le protège-cahier orange qui n'était pas sur cette liste et qui est arrivé hier soir et qui va me chambouler une bonne partie de ma semaine. Tu le vois, ce protège-cahier orange ?

  • Speaker #1

    J'étais dans ProNotes, il te dit à vous d'amener Ouais. Et donc, t'imagines ce leader qui a déjà tous ses problèmes personnels à régler, qui doit aussi régler les problèmes avec la famille, qui doit régler son développement personnel, sa fatigue, et qui doit gérer toutes les problématiques de son équipe. Plus les problématiques connexes à son équipe, plus les problématiques liées à l'entreprise. Alors, on peut dire problématique, on peut dire challenge, on peut dire travail. Et du coup, j'ai créé un kit qui va lui simplifier la vie, qui va lui donner toute une trame de comment... redynamiser, refédérer et réengager son collectif sur un atelier d'une demi-journée. Donc, en gros, je détaille tout ce que moi, je ferais pour faire ça en une demi-journée sur le mois de septembre.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Je me retrouve de 9h à 9h15, tu fais l'introduction. Voilà ce que tu peux dire pour l'introduction. De 9h15 à 9h, tu peux faire ça. Voilà comment tu peux le dire. Voilà ce que tu peux utiliser. Si tu n'es pas à l'aise à utiliser ça, je te propose d'autres alternatives qui prennent le même temps, etc. Tout est mis à disposition.

  • Speaker #0

    Eh bien, génial.

  • Speaker #1

    Et la petite particularité, c'est que moi, j'utilise beaucoup depuis Covid des outils à distance. Je pense qu'il y a énormément de personnes qui ont des équipes qui sont maintenant à distance. Jusqu'à présent, j'ai beaucoup utilisé Miro, Klaxon, Mural, qui sont des outils, des sortes de murs à fond perdu. Mais tu as plein d'entreprises, en fait, qui n'ont pas les budgets d'aller investir dans ces outils-là. C'est trop compliqué, le temps que ça remonte, que ça redescende. Mais ils ont pour la plupart tous Microsoft Teams. D'accord. Et Teams. Ils ont enfin ajouté un whiteboard plutôt correct. On ne va pas dire que c'est oufissime, mais c'est plutôt correct. Et du coup, j'ai même intégré une vidéo où en 15 minutes, tu peux créer ton premier board, que tu peux exploiter le jour J avec ton équipe.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc c'est, tu vois, le gars qui lit, je pense, la séquence que j'ai créée. Tu en as peut-être pour quand même deux heures le temps de tout lire, de bien t'entraîner, etc. de tout faire et dans les deux heures, tu as le temps de construire ton board virtuel si tu es à distance.

  • Speaker #0

    Après, franchement, j'ai vu le cas où, même en présentiel, je dégainais mon board pour l'afficher dans la salle. Ce n'est pas forcément qu'un outil qui se fait en distanciel.

  • Speaker #1

    Oui, on peut tout à fait l'utiliser en présentiel aussi.

  • Speaker #0

    l'utiliser comme un outil de présentation où tu as tes différentes slides ou quoi qui sont sur le board, en fait.

  • Speaker #1

    L'avantage, c'est que tu peux prendre des notes en même temps dessus, tu peux noter les réactions, tu peux faire voter des gens. Il y a effectivement pas mal d'utilisations connexes qu'on peut faire dessus. Et ça, du coup, tu vois, je ne sais pas quand est-ce que le podcast va sortir, mais normalement, mon produit sort demain.

  • Speaker #0

    Écoute, on va être sur une sortie en septembre, je pense, de ce podcast. En tout cas, écoute, moi, je trouve ça hyper intéressant parce que on a la sensation que décoincer son crayon ça peut être une solution pour éviter le burn-out de la fin d'année. Cette espèce de tunnel où tu ne sais pas par où te prendre les choses. Tu ne sais plus par où prendre tes équipes qui, elles aussi, sont complètement perdues. Moi, je trouve ça génial. Il y a un truc, par contre. Il y a un petit point négatif quand on fait des interventions avec toi, Nicolas. C'est qu'après, on achète plein de crayons.

  • Speaker #1

    Alors, je le dis et je le répète à chaque fois, n'en achetez pas trop parce qu'après, il faut les entretenir. Parce que forcément... Tu me connais, moi je suis un fan de la marque Neuland et je ne suis pas ambassadeur, du moins toujours pas. Je paye mes crayons au même prix que tout le monde. Mais tu le sais, c'est des crayons qui sont... C'est des marqueurs. Il y a des mines différentes, il y a des couleurs différentes. Mais l'avantage de ces marqueurs-là, c'est qu'en fait, on ne les jette quasiment jamais. Quasiment, parce que ça peut arriver qu'il y en ait un qui est séché au soleil, que tu as oublié dans la voiture.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, moi j'en ai encore jeté aucun.

  • Speaker #1

    Ça m'est arrivé d'en perdre un ou deux dans la voiture. Tu dis, ah bah celui-là, celui-là non. Celui-là, il a vécu les 90 degrés du mois d'août, il est foutu. Mais comme ils sont rechargeables et que tu peux changer les mines, c'est d'un point de vue environnemental déjà. Je ne comprends pas que ça ne soit pas plus connu.

  • Speaker #0

    Et puis quand tu as du bon matériel, tu fais des bons dessins. Ça change tout. Ça change tout à ton trait. Quelqu'un qui arrive en disant je ne sais pas dessiner en ayant les bonnes astuces et le bon matériel, Il produit un truc qui est vachement mieux que ce qu'il faisait, même qu'il ne faisait pas parce qu'il était bloqué avant même de commencer.

  • Speaker #1

    Je vais te parler de ces feutres-là. Alors, cher auditeur, désolé, vous ne voyez pas ce que je suis en train de montrer, mais je ne suis pas sûr que tu les connaisses.

  • Speaker #0

    Non, il me montre un feutre qui est blanc. Ça va sur les tableaux.

  • Speaker #1

    Exactement. Ceux-là, ils vont sur les tableaux blancs. Et en fait, ces marqueurs-là, je les ai achetés l'année dernière parce que l'année dernière, je passais mon monitora pour être moniteur de plongée et qu'on a eu un examen. que moi, j'ai adoré, puisqu'en fait, on me demandait d'enseigner un cours. En tant qu'anglais, on doit donner des cours. Et moi, je suis tombé sur l'épreuve de devoir donner un cours au tableau, sans slide. J'ai fait, mais pas de problème, les gars ! Pas de problème ! Alors, ils n'ont pas eu de chance, parce qu'ils m'ont fait passer en premier. Je te laisse imaginer la tête de tous ceux qui passaient après moi.

  • Speaker #0

    Aïe !

  • Speaker #1

    Là, c'était un examen blanc, en plus. Donc, je devais parler de la narcose ou du froid, etc. Et le jury était comme ça, en train de secouer la tête. C'est bien. Ouais, c'est pas mal. Ok, bah écoute, sur la forme, on n'a rien à dire.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, mais c'est trop bien. Et du coup, c'est les mêmes feutres que ceux qu'on utilise sur Paperboard, sauf qu'on peut effacer, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. C'est des feutres de tableau blanc, donc c'est pareil, t'as une pointe biseautée sur ceux-là, t'en as des plus hautes, t'en as à mine ronde aussi. Ils sont bien évidemment tous rechargeables et tu as des couleurs magnifiques. Ah ouais. Tableau blanc.

  • Speaker #0

    Donc là, on a plein de couleurs pour les tableaux des enseignants, aussi ceux qu'on a en classe.

  • Speaker #1

    Là, tous les enseignants qui ont des tableaux blancs, achetez ça en fait. Au lieu d'avoir des marqueurs qu'il faut mettre à la poubelle toutes les deux semaines, tu achètes une boîte, tu achètes les recharges et tu ne jettes plus jamais tes marqueurs. Puisque tu les changes, le support plastique, tu le gardes en fait. C'est un truc bête, mais l'éducation nationale, qu'est-ce que vous attendez en fait ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a certaines écoles qui font quand même des efforts parce que moi, le lycée où je travaillais, avant, ils avaient un système où c'était des bus au bout et ils changeaient la bus. Donc je pense qu'il les rechargeait. Je ne sais pas ce que c'était comme marque, mais en tout cas, je sais qu'il faisait descendre les élèves et ils en faisaient remonter d'autres, mais ils étaient rechargés par quelqu'un à un moment donné. Mais je ne sais pas si c'était rechargé directement à l'école ou s'il les envoyait quelque part et qu'ils revenaient. Mais je sais qu'il y avait un système où il ne les jetait pas, en tout cas. Donc bon, j'étais dans le privé, mais je ne sais pas si c'est partout pareil. En tout cas, il y a encore des écoles avec des tableaux à la craie. Ça, ça existe encore. Mais même à la craie, il y a moyen de faire des trucs super chouettes en pensée visuelle.

  • Speaker #1

    Complètement. J'avais eu un livre, justement, d'utilisation de la craie pour faire du lettrage à la craie, etc. Ce n'est pas le truc que j'ai le plus souvent à la maison. Puis ça, il faut quand même pas mal de poussière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair. Mais tu sais, je pense aux ardoises des restaurants et tout ça. Je suis sûre qu'apprendre à faire des jolies lettres, à faire des... les petits bonhommes à côté, ça change aussi la donne.

  • Speaker #1

    Et surtout que ça va vite arriver, puisque regarde, on est déjà là, on enregistre, on peut dire la date ? Oui,

  • Speaker #0

    on est en septembre.

  • Speaker #1

    On est le 3 septembre, et dans quelques mois, on va avoir les premières fêtes, les premières feuilles oranges qui vont tomber, et je pense qu'on va très rapidement voir les ardoises sorties, écrites à la craie. C'est souvent à cette période de l'année d'ailleurs, tu sais, où le style revient. L'été, c'est on écrit le truc à la va-vite, parce que c'est la saison, on n'a pas le temps. Et à partir d'octobre, tu vois que les restaurateurs reprennent le temps de faire des jolis cartes, de faire des jolis lettrages, la grosse tasse avec le chocolat chaud, le chamallow qui est au milieu, etc. Et l'esprit créatif, finalement, on retombe dans une période un peu plus douce, un peu plus cocooning. Et j'ai l'impression qu'ils se font beaucoup plus plaisir sur ces périodes-là pour faire des menus et des cartes. T'as déjà vu ? T'as remarqué ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Je pense vraiment qu'il y a une saisonnalité dans la créativité aussi. Ah, complètement. Et là, moi en tout cas, j'ai vraiment la sensation là, en cet milieu d'année, vraiment en septembre, d'avoir le besoin de revenir à mes mains. Moi, pour le coup, je me suis... lancé dans le crochet, le tricot, tu vois. Mais vraiment l'envie de faire avec mes mains. Tu vois, vraiment ce besoin de re-rentrer avec la matière, avec des matières naturelles, brutes, tu vois. Donc, je suis vraiment convaincue qu'il y a une saisonnalité aussi pour ce genre de choses-là. Trop bien. Dis-moi, où est-ce que les auditeurs, auditrices peuvent te retrouver ? Où est-ce qu'on voit ce que tu fais ? Où est-ce qu'on peut déjà avoir plus d'infos sur l'académie, sur cette fameuse demi-journée et tout ça ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, tout simplement sur mon site qui s'appelle décoincéducrayon.com C'est décoincé au pluriel.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, on va leur mettre ça dans la description. Là, ils peuvent tout savoir. Tu as des librairies aussi. des petits books pour qu'ils puissent dessiner et tout ça à télécharger. Il me semble qu'il y avait ça à un moment donné. Bon,

  • Speaker #1

    écoute, ça a même été le démarrage, puisque le site des décoincés du crayon, à la base de la base, c'était un cahier d'exercices qui te permettait de te lancer à pratiquer. Tu avais peut-être suivi une formation ou une initiation, un bootcamp pour te décoincer du crayon. Alors le jour de la formation, tout se passe bien. Tu es plein de joie, tu te dis je vais faire ci, je vais faire ça. Et puis deux jours après, tu as déjà abandonné. Tu regardes ton crayon, tu dis bon, allez, on va le ranger. parce que de toute façon, ça n'était pas fait pour moi. Tu as un petit peu ce côté caliméro qui arrive, tu as toute ton insécurité parce que tu te retrouves tout seul. Et effectivement, j'avais créé ce cahier, un peu plus de 150 pages d'exercices où étape par étape, on va retravailler le lettrage, les formes de base, les pictogrammes. Puis il y a différents challenges dedans de façon à ce que les personnes puissent continuer à développer le copier-recoller. On commence comme ça, on copie, on recolle. Tu as un modèle et tu le... tu le copies et tu le fais plusieurs fois pour que ça rentre. Et puis, à un moment donné, tu vas le faire avec ton propre style parce que tu as gagné en maturité. Le geste, il est devenu simple. Tu vois, par exemple, si je te dis une ampoule, on a un peu tous commencé. D'ailleurs, si vous, auditrice, auditeur, prenez un papier, vous pouvez dessiner les lettres, dessiner. Écrire les lettres U, Z, M et O. Et vous allez voir que si vous combinez et que vous faites le U, sur le U, vous mettez le Z, que… vous faites le O pour faire la grosse boule au-dessus du U et que vous mettez un M à l'intérieur, vous venez de dessiner une ampoule. Il y a des choses très simples, je le fais en même temps, mais le but, c'est de créer des automatismes, mais surtout d'amener les personnes à prendre confiance en eux et à ce qu'elles puissent, derrière, aller sur leur propre style. Et après, oui, sur le site, il y a plein de modules qui existent. Il y a, par exemple, un module sur des coins instantanés où il y a tout un parcours sur six étapes qui te permettent de... poser les bases un petit peu de qui tu as envie d'être sur cette année de faire le bilan de l'année précédente de poser les premiers pas d'un plan d'action personnelle de comment tu vas pouvoir continuer à l'alimenter de façon visuelle c'est pas je fais une vision j'ai idolâtre 2025 il va se passer si lancé ok je travaille vraiment sur un caisse qui me fait vibrer et maintenant comment je peux pour aller vers cette vibration là comment je fais pour faire mes petits pas Comment je fais pour m'être dans une démarche, de prendre conscience de ce que j'ai fait, de célébrer tout ça, de travailler sur mes états de sécurité, d'insécurité ? Qu'est-ce qu'on retrouve ? Des formations sur utiliser l'iPad et les différents outils qu'on retrouve sur iPad pour faire du dessin. Il y a les replays aussi des sommets que j'ai organisés. Il y a eu celui de 2021, celui de 2022, celui de 2024. D'ailleurs, des sommets où tu as été speaker.

  • Speaker #0

    J'ai fait des interventions dans tes sommets. C'était toujours trop bien.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai fait des sommets. plus de 350 participants partis sur des différentes journées, etc. Mais c'est deux fois, deux semaines à chaque fois, pour chaque sommet, avec des conférences le midi, des conférences le soir, avec pas mal d'intervenants, pour toutes les personnes qui se disent, tiens, j'aimerais bien aller m'inspirer, découvrir du contenu, découvrir des choses. Si vous cherchez un petit peu autre chose que Netflix, Amazon Prime, Disney+, ça peut être un bon kiff pour vous de vous payer une place de cinéma. à regarder.

  • Speaker #0

    Complètement. Je trouve que ce qui est bien dans ces sommets que tu organises, c'est que c'est pratique. C'est-à-dire que c'est des vidéos qu'on fait avec son crayon, en faisant les propositions diverses que proposent les intervenants. Donc c'est vraiment des sommets où on... On essaye, on pratique. Je trouve ça hyper transformateur. C'est pour ça que je participe à des sommets qui sont comme le tien, où on est là pour vivre des choses, pour expérimenter et pas juste pour faire traverser des choses par sa tête. Là, on passe par le corps.

  • Speaker #1

    C'est souvent ce qu'on me dit. Comment tu as fait pour arriver là où tu es aujourd'hui ? Tu as suivi quoi comme formation ? Tu t'es formé avec qui ? La formation, c'est bien, mais c'est le après. C'est comment je vais continuer à... cultiver mon apprentissage. Et tu vois, par exemple, si je reprends un petit peu les titres, il y avait les 5 astuces pour mieux structurer visuellement ta prise de notes, comment réaliser ton autoportrait. C'est un exercice concret, en fait, où on va expérimenter des choses. Il y avait des paperboards, des affiches, des fresques avec des actions rapides. C'était Justine qui nous avait donné mes 5 à 6 tips, mais ça a changé littéralement l'affiche que tu étais en train de faire. Très basique, en rajoutant... deux, trois petits coups de crayon, le truc, il claque et tu dis Waouh, mais je suis capable de faire ça Toi, tu nous avais parlé des pictogrammes. On avait fait des pictogrammes de soft skills.

  • Speaker #0

    C'est pareil ? Oui, on avait commencé à faire un jeu de cartes justement sur les soft skills en essayant, en intelligence collective, de proposer des pictos qui pourraient illustrer la créativité, le leadership, l'audace, la résilience. Je ne sais plus ce qu'on avait fait exactement comme soft skills, mais c'était un début de jeu de cartes qui pouvait... après être celui de chaque participant, soit celui qu'il avait fait, soit en s'inspirant des dessins que montraient les autres à l'écran, et dans un board que tu avais fait sur Canva, il me semble.

  • Speaker #1

    Exactement. C'était sur Canva. Le board était sur Mural, et effectivement, j'avais dessiné avant la conférence une sorte d'île, avec une île principale, avec des îles connexes, et ces îles connexes qui étaient connectées par des ponts, et en fait, l'idée c'était de représenter... La facilitation graphique est d'aller chercher à côté ce qu'on va retrouver. Ça peut être de la formation, du coaching, de l'agilité. Ça peut être de l'enseignement, de la formation professionnelle, de la médiation. Et de se montrer que finalement, toutes ces îles-là gravitent autour. Puisque moi, je suis facilitateur graphique. Je fais de la facilitation et j'utilise du visuel. Mais j'aurais été médecin, j'aurais pu être médecin graphique. Fait que j'aurais très bien pu expliquer... des maladies, expliquer des parcours de soins en utilisant le visuel. Et c'est là où on se rend compte que je peux être enseignant qui utilise des méthodes visuelles, je peux être agent immobilier. Imaginez un agent immobilier qui reçoit une personne et qui va dire, ok, on va déjà dresser vos besoins. C'est quoi pour vous la maison idéale ? Et qu'au lieu juste d'avoir une discussion comme ça, le gars commence à sortir un bord mural et à commencer à poser des images, des machins, des choses, à identifier, ok, ça c'est un must, ça c'est plutôt un truc. moins prioritaire, mais d'avoir quelque chose de visuel pour axer la réflexion. Demain, je rentre dans une agence immobilière, le gars il fait ça, mais c'est sûr que je bosse avec cette agence-là en fait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est clair que pour des gros projets tels qu'une maison, un mariage, vraiment des gros trucs que tu cherches à organiser, là c'est la puissance du visuel, c'est de la bombe quoi.

  • Speaker #1

    Pour te dire à tel point, je te disais que je n'arrive pas à m'empêcher à utiliser le visuel. Je pars avec des amis, je suis parti avec des amis en... en voyage, c'était en traite, et on a passé plusieurs soirées à la maison en mode atelier collaboratif pour concevoir nos vacances idéales, avec la vision de chacun de c'est quoi pour nous le succès de nos vacances, ce serait quoi les choses indispensables à faire pendant les vacances, et toute cette intelligence, toute cette préparation a permis en fait de passer des bonnes vacances parce que ça te permet de comprendre que telle personne, elle va avoir besoin d'avoir des moments de... de culture, d'autres qui vont avoir des besoins plutôt de sortir, de boire des verres. Et du coup, tu cherches à faire un compromis. Parce que tout est son moment. Alors là, ils vont peut-être dire, moi, ça ne m'intéresse vraiment pas. Est-ce que c'est OK ? Je reste à la maison. Allez faire votre live, moi, j'irai faire ça. Mais tu crées vraiment et tu poses les choses avant. Complètement,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Ça ouvre la discussion, mais de façon extraordinaire. Et ça permet de passer des moments beaucoup plus puissants et beaucoup plus riches sur le moment. Ça ne veut pas dire qu'on prévoit tout non plus. Attention.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    J'ai tout de nature à bien me renseigner sur ce qu'il y a à faire et après à me dire, je verrai sur place.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est ça que je trouve cool, moi, dans les métaphores. Et moi, je parle beaucoup. Moi, je suis beaucoup dans l'espace. Ça n'a de secret pour personne, je pense ici. Mais c'est ça qui est cool. C'est que, tu vois, moi, ma fusée, quand elle va vers une planète, je reste le pilote, quoi. J'évite les astéroïdes, je fais gaffe aux trous noirs, je regarde passer les étoiles. Mais finalement, je surfe aussi sur le... avec la météo, avec ce qui se passe, et je reste à l'affût des opportunités ou des galères qui pourraient se présenter. Et ça, c'est vraiment une position que je trouve très intéressante. C'est-à-dire que je vais peut-être changer les plans. J'ai ma destination et puis je vais peut-être affiner après le trajet. Mais j'ai un plan de route dans ma tête et devant mes yeux. C'est ça. Écoute, Nicolas, je crois qu'on pourrait parler ensemble des heures et des heures. Je trouve ça génial. C'est toujours un grand bonheur d'échanger avec toi. J'espère vraiment que cette année, fin 2024, début 2025, va nous donner l'opportunité de nous revoir à nouveau en présentiel. de faire peut-être un truc ensemble, je ne sais pas vraiment, il faut vraiment qu'on trouve moyen de connecter.

  • Speaker #1

    D'aller vers ton coin de France parce que, je ne sais pas, j'ai une connexion, je me dis que j'ai envie d'y aller.

  • Speaker #0

    On a un beau vivier de facilitateurs graphiques par ici, un beau vivier de scribers et d'artistes. Franchement, je fais un coucou à tous mes collègues du secteur parce que franchement, j'ai l'impression qu'on est un territoire de dessin. Très, très, très beau. Donc vraiment, on t'accueille à bras ouverts.

  • Speaker #1

    Un grand merci.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, je vous invite à cliquer sur les liens en dessous. Je vais tout vous mettre. L'Académie, les liens pour retrouver tout ce que propose Nicolas. Et puis, nous laisser des petits commentaires, des petits émojis, ce que vous avez envie, ce qui vous passe par le crayon ou par le clavier, en tout cas. Et puis, merci beaucoup à toi, Nicolas, d'avoir relevé le challenge, de venir. sur le podcast d'exploration Soft Skills. À très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt et merci encore pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Belle journée. Au revoir. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les Soft Skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer. Tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !

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