Speaker #0Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute. Hello à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Feedback. Je suis ravie de te retrouver aujourd'hui pour aborder un sujet qui, je pense, va parler à pas mal de managers qui m'écoutent. Je pense que ça peut t'aider parce que tu as certainement dû déjà entendre des conseils de personnes de ton entourage ou que ça soit sur LinkedIn ou des livres ou des... postes sur le management, sur mais enfin, il faut que tu apprennes à lâcher prise, il faut vraiment que tu prennes du recul sur ce qui se passe, sur ce que les gens te disent quand tu manages. Ok, c'est vrai et c'est cool comme conseil, mais comment est-ce qu'on fait pour lâcher prise vraiment ? On fait comment en fait ? Il n'y a personne qui nous dit comment faire. On nous dit il faut que, mais on ne te dit pas comment. Donc là, en fait, je voulais te partager aujourd'hui le cheminement que j'ai fait moi personnellement sur ce sujet. Comment j'arrive aujourd'hui ? à vraiment lâcher prise sur ce qui se passe pour moi, dans ma vie pro comme dans ma vie perso. Et je vais te donner un exercice aussi qui peut t'aider par rapport à ça. Donc c'est parti pour l'épisode du jour. Mais avant ça, si tu m'écoutes sur ta plateforme de podcast préférée ou si tu m'écoutes sur YouTube, je t'invite déjà à t'abonner, si ce n'est pas déjà fait, et surtout à me laisser une évaluation 5 étoiles. Je te cache pas que sur Spotify, je dois être à 88 évaluations positives. J'aimerais bien atteindre les 100, franchement, avant la fin de l'année. Donc là, fais petite pause pendant le podcast et va vite évaluer, soit sur Spotify, soit sur Apple Podcast, soit sur YouTube aussi. Tu peux t'abonner et me laisser un like. Ça permet d'aider le podcast et de le faire découvrir à de nouveaux managers. Donc franchement, merci à toi si tu prends trois secondes pour le faire. On revient vite à notre sujet. Alors déjà... J'aimerais juste qu'on fasse un petit point sur vraiment le lâcher prise, parce que la plupart du temps, on va le confondre avec un peu le je m'en foutis ou la nonchalance. Moi, on m'a souvent dit mais hello, t'es tellement nonchalante, on dirait que tu t'en fous de tout. Moi, j'ai des personnes qui m'ont dit ça quand j'étais manager, alors que pas du tout, c'était même tout l'inverse ce qui se passait en moi. Mais c'est vrai que vis-à-vis de l'extérieur, il y a des personnes qui peuvent croire que lâcher prise, c'est baisser les bras. Mais c'est pas ça du tout. lâche et prise c'est accepter de ne pas tout contrôler et d'arrêter de gaspiller son énergie sur ce qui ne dépend pas de nous en fait. Et je sais combien c'est compliqué d'accepter de ne pas tout contrôler quand on a des profils comme le mien, et je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui m'écoutent qui ont ce même profil, ce côté perfectionniste, ce côté qui aime avoir la main sur beaucoup de choses, qui aime être au centre des décisions, qui aime être au courant de tout. On a ce côté un peu perfectionniste. un peu de sur-contrôle. Et c'est pour ça que le lâcher prise est si difficile, parce que c'est accepter de ne pas tout contrôler. Pendant mon temps, moi, j'ai été une maniaque du contrôle. Tout devait être planifié, carré, rangé dans des cases. Il fallait que tout se passe comme moi j'avais prévu. Et j'aimais bien, alors j'aime encore, toujours, bien évidemment, mais j'aimais bien quand les choses allaient se passer comme moi je l'avais décidé. Et perdre le contrôle, en fait, pour moi... c'était un peu une alerte rouge, un synonyme de danger. Tant que je maîtrisais la situation, ou du moins que j'avais l'impression de maîtriser la situation, je me sentais en sécurité. C'est pour ça, en fait, qu'on réagit comme ça. Et ce besoin de maîtrise, en fait, il touchait beaucoup de choses dans ma vie. Il touchait mon travail, il touchait mes émotions. Il était hors de question pour moi, à l'époque, de pleurer devant les autres. Pour moi, c'était paraître faible. Et du coup, ça me demandait aussi de maîtriser mon image parce que je voulais renvoyer cette image de la fille parfaite, de la manager parfaite, de l'ami parfaite. Et le problème, plus je cherchais à tout maîtriser, plus je me mettais dans des situations où la perte de contrôle me faisait exploser et me faisait aller dans, limite, de la colère, de la frustration, beaucoup plus forte que si j'avais appris à lâcher prise. Je ressentais énormément de stress et de pression, du ressentiment envers les gens, envers certaines situations, l'impression même de subir ma vie alors que je cherchais à tout contrôler. Et en fait, j'ai eu deux électrochocs dans mon parcours. Le premier, ça a été les voyages. Pourquoi les voyages ? Parce que pendant... Alors, si tu me suis sur Insta, tu dois voir de temps en temps des stories passées, ou même en newsletter, comme quoi je suis partie en vacances à tel ou tel endroit. J'adore voyager, ça fait plusieurs années que je voyage beaucoup. C'est une source pour moi importante pour me regonfler en énergie. Mais pendant 12 à 14 ans, j'avais très peur de l'avion. Je refusais en fait de confier ma vie. à quelqu'un que je ne connaissais pas. Cette peur de l'avion, pour moi, était vraiment liée à ce besoin de contrôle. Et surtout aussi, la différence par rapport à avant, c'est que j'avais besoin de programmer mes vacances, peut-être pas heure par heure, mais demi-journée par demi-journée. Il fallait que tel jour, on aille visiter telle chose, d'abord, puis dans ce sens-là. En fait, je ne laissais aucun imprévu dans mes vacances. Il était hors de question que je laisse des imprévus dans mes vacances. Mais la vie s'est chargée de moi. Et en fait, j'ai réussi à surmonter cette peur de l'avion. Mais surtout, la vie m'a mis dans la plupart de mes voyages des imprévus, mais des trucs improbables pour me montrer que je ne pouvais pas tout contrôler, tout maîtriser. Moi, en tout cas, je l'interprète comme ça. D'oublier mon permis alors que j'avais une location de voiture avec le document à transmettre. Me retrouver bloquée à un hôtel parce qu'il y a la tempête dehors pendant un jour ou deux. Et du coup, la sortie en bateau, impossible de la faire. Enfin voilà, que des choses comme ça. Et donc, j'ai dû apprendre à ne pas tout programmer en avance puisque il y avait des aléas de la vie et que ce n'était pas possible. Et je me suis rendu compte qu'en plus, c'était faisable, mais surtout que c'était agréable. Oui, on a le droit de se laisser porter aussi par des envies qui vont arriver à l'instant T une fois qu'on est sur place en voyage. Donc, le premier électrochoc que j'ai eu par rapport à mon besoin de contrôle, c'était les voyages. Et le deuxième électrochoc que j'ai eu, c'est mon burn-out. Je me souviens très bien de ce jour-là où, c'était un petit peu avant, ça a été un des signes de mon burn-out, mais là, je ne l'avais pas encore fait. Et en fait, je me flagellais, j'étais dans une frustration pas possible parce qu'une proposition commerciale, mais totalement insignifiante, avait été remise, sans mon accord. Parce qu'à l'époque, j'avais besoin de valider toutes les propositions commerciales qui sortaient. Alors que je n'étais pas responsable commercial, pas du tout. J'étais responsable du contrôle de gestion, donc de la rentabilité de l'entreprise. Et pour moi, ça passait par les propositions commerciales. Et là, mon patron, il m'interpelle, tu vois, il me regarde et il me dit « Mais arrête d'être frustré comme ça ou d'être en colère parce que tu as laissé passer ces propositions commerciales, que ça n'a pas été validé par toi. Je crois que tu ne mets pas ton énergie au bon endroit. Est-ce que tu as vraiment besoin de valider un si petit client ? » Je ne crois pas. Moi, j'ai besoin que tu sois focus sur nos gros clients à plusieurs centaines de milliers d'euros. Et là, en fait, je me suis pris une vraie claque. Parce que j'ai bien vu que mon besoin de tout contrôler me faisait presque perdre en légitimité auprès de mon boss et de mes équipes. Je me suis rendu compte qu'en fait, que je mobilisais une énergie de dingue à vouloir tout garder sous contrôle, que ça soit mon taf, mes émotions, le regard des autres. Je voulais garder ma vie sous contrôle sous une cloche, mais... je me rendais compte que ça ne me rendait pas plus heureuse et que ça ne me rendait pas plus légitime. Et en fait, comme je te l'ai dit tout à l'heure, la plupart du temps, ce qui se cache derrière cette volonté de tout contrôler, c'est le perfectionnisme. Et derrière le perfectionnisme, il y a d'autres peurs. Il y a la peur de paraître faible, il y a la peur de décevoir, il y a la peur d'être jugé. Et quand on est manager, c'est forcément un piège dans lequel on tombe, parce que le piège, il est énorme. Parce qu'en fait, tu ne peux pas contrôler ce que pensent les autres. Tu ne peux pas contrôler les réactions de ton équipe, tu ne peux pas contrôler les décisions de ta hiérarchie, tu ne peux pas contrôler la météo le jour du séminaire que tu as organisé. Parce que oui, ça m'est même arrivé de râler pour la météo, mais on ne peut pas contrôler ça. Par contre, ce que j'ai appris, et ce que j'aimerais te transmettre dans cet épisode de podcast aujourd'hui, c'est qu'on peut contrôler d'autres choses. Alors certes, on ne peut pas contrôler tous les événements qui nous arrivent, mais on peut choisir nos réactions à ces événements. On peut choisir nos attentes. Et surtout, on peut choisir ce qu'on apprend des situations qu'on affronte. Je peux t'assurer que le jour où j'ai arrêté de lutter contre ma vie, j'ai envie de dire, et contre mon perfectionnisme, ça a été libérateur. Je me suis libérée du temps, je me suis libérée de l'espace mental, et c'est vraiment ce que j'ai envie que tu fasses aujourd'hui. Maintenant, j'ai envie de te poser deux questions. Avant de te proposer l'exercice puissant qui, moi, m'aide à lâcher prise quand j'en ai besoin. J'ai envie de te proposer deux questions, et la première, c'est laquelle ? C'est, qu'est-ce que tu cherches à contrôler exactement ? Est-ce que c'est l'image que tu veux renvoyer aux autres ? Est-ce que c'est ta propre image ? C'est-à-dire, est-ce que tu te refuses de voir tes faiblesses ? Est-ce que tu te refuses de voir tes émotions ? Est-ce que tu cherches à contrôler ta communication et ton rapport aux autres ? Le comportement des personnes autour de toi ? Est-ce qu'en fait, tu cherches à avoir une vie qui coche toutes les cases que tu avais prévues quand tu étais ado ? Qu'est-ce que tu cherches à contrôler exactement ? Et le fait de le déterminer, ça va t'aider à travailler dessus. Et la deuxième question que j'ai envie de te poser, c'est qu'est-ce que tu redoutes ? temps si tu lâches prise ou que tu libères ce contrôle ? Est-ce que t'as peur que ça bouleverse une part trop importante dans ta vie ? Est-ce que tu crois que si tu contrôles pas tes émotions, tu vas être viré de ton poste ou dénigré par les autres, rejeté ? Voilà. Qu'est-ce que tu redoutes en fait, en voulant tout contrôler à ce point-là ? Je sais que les questions sont pas faciles, je suis là un petit peu pour te secouer les puces quand même, mais vraiment je t'invite à te poser ces questions. L'exercice que j'ai envie de te proposer, moi, qui m'a beaucoup aidée à lâcher prise, je l'ai utilisé dans de nombreuses circonstances. Je vais t'en citer une, enfin non, je vais peut-être t'en citer deux. L'exercice que j'aime bien faire, c'est de prendre une feuille et de tracer deux colonnes. Donc tu traces juste un trait pour faire deux colonnes. Dans la première colonne à gauche, tu vas noter tout ce que tu ne contrôles pas. Et dans la deuxième, tu vas noter tout ce que tu peux vraiment influencer. Par exemple... dans la colonne de gauche, tu peux mettre que tu contrôles pas les interprétations ou les jugements des autres. Ça, on peut rien y faire. Chacun a son propre jugement. Chacun a sa propre interprétation. Chacun va avoir sa propre réaction. Par contre, toi, tu peux contrôler ton énergie. Tu peux contrôler ton écoute. Tu peux contrôler tes priorités. Tu peux contrôler ce à quoi tu consacres du temps. Et ça, tu vas le mettre dans la deuxième colonne. Et je peux t'assurer que quand tu vas avoir ta feuille remplie, tu vas visualiser que ton énergie, elle est précieuse et que tu peux arrêter de la gaspiller sur des choses que tu ne peux pas contrôler. Moi, c'est vraiment un exercice qui me fait prendre conscience de ce que je dois faire. J'ai eu deux moments où cet exercice m'a été très utile. Le premier que j'ai envie de te citer, c'est un collaborateur que j'ai eu à gérer pendant pas mal d'années. Et en fait, il ne correspondait pas du tout, mais alors pas du tout. à l'image que j'avais en tête pour quelqu'un à ce poste-là. Pourtant, je le connaissais depuis très longtemps, on travaillait ensemble. Et du coup, avec mon boss, on a décidé de le promouvoir à tel poste. Mais moi, du coup, je voulais qu'il prenne un peu plus de carrure au niveau de son rôle de manager et de responsable. Donc, je voulais qu'il soit méthodique, je voulais qu'il soit réactif, je voulais qu'il arrive à suivre ma cadence. Mais le problème, c'est que je n'avais pas du tout quelqu'un de... méthodique en face de moi, je n'avais pas du tout quelqu'un qui aimait les chiffres, je n'avais pas du tout quelqu'un qui était dans le détail. Lui, ses talents, ils étaient ailleurs. Ils étaient dans le relationnel, dans le soutien à son équipe, dans l'écoute, dans la dévotion. Et en fait, en voulant le mettre dans mon moule, je suis devenue à ses yeux celle que je ne voulais surtout pas être, c'est-à-dire un tyran. Parce que oui, je l'ai micromanagé. Oui, je pense même que j'ai eu des comportements toxiques avec lui, alors que je voulais pas du tout tomber là-dedans. Mais c'est parce que j'ai voulu contrôler qui il était et contrôler un petit peu le comportement qu'il devait avoir à ce poste-là. Et quand j'ai réussi à lâcher prise sur mes attentes, là, la relation s'est détendue. Et il est devenu beaucoup plus efficace. Peut-être pas plus efficace d'un point de vue données, chiffres, capillaires, etc. Mais en tout cas, j'ai changé ma vision sur lui et j'arrivais même à changer sa vision vis-à-vis des autres. ceux qui râlaient vis-à-vis de lui, je leur expliquais que non, en fait, il fallait s'appuyer sur ses talents, s'appuyer sur ce qu'il savait faire et arrêter de vouloir qu'il soit hyper méthodique, hyper carré, à rentrer des tableurs Excel et tout. Ce n'était pas son rôle. Et du coup, en lâchant pris sur mes attentes, je l'ai trouvé beaucoup plus efficace, beaucoup plus impactant. Parce que j'ai déplacé, j'ai changé mes lunettes. En fait, j'ai arrêté de le voir avec des lunettes teintées jaunes et j'ai accepté de le voir avec des lunettes teintes bleues. Et le deuxième exemple que j'ai envie de te citer, où j'ai fait cet exercice et qui m'a beaucoup aidée, il y a une personne avec qui ça s'est très mal passé quand j'ai eu mon poste de DG. J'étais très malheureuse parce que pendant un mois quasiment, je rentrais chez moi et je pleurais tous les soirs. Parce que cette personne m'a fait vivre un enfer, alors qu'on s'entendait bien avant. Mais elle a remis en doute toute ma légitimité à ce poste-là. Et en fait, je me suis rendue compte que j'accordais beaucoup trop d'importance à cette personne, à ce qu'elle pensait, à ce qu'elle faisait. Et faire cet exercice des deux colonnes, ça m'a aidé à concentrer mon énergie sur les personnes avec qui ça se passait bien. Pourquoi concentrer toute mon énergie et mon focus sur la personne avec qui ça se passait mal, alors qu'il y en avait 20 autour avec qui ça se passait bien, avec qui mon message avait un impact, qui ne voulait pas que je change de personnalité ? J'ai compris en fait que je ne pouvais pas plaire à tout le monde et qu'il y aurait des personnes qui critiqueraient peu importe ce que j'allais faire. et Je me souviens très bien de ce que j'avais mis dans les deux colonnes à cette époque-là. J'avais mis que je ne contrôlais pas les interprétations et les jugements des personnes de mon entreprise, mes collaborateurs ou ma hiérarchie. Je ne contrôlais pas ce que les autres pensaient de moi. Je ne contrôlais pas ce que mes collaborateurs voyaient ou pensaient de mes comptes Instagram ou LinkedIn, puisqu'à l'époque, j'avais déjà cette activité-là. Je ne contrôlais pas ce qui se disait dans mon dos. Mais par contre, je me suis rendue compte que la colonne 2 de ce que je pouvais contrôler... ou influencée était beaucoup plus vaste que ce que je pensais. Je pouvais contrôler mon énergie bienveillante et mon écoute pour les personnes qui étaient prêtes à la recevoir. Je pouvais contrôler mon travail opérationnel, mon rendu, ce sur quoi je t'ai évalué par ma hiérarchie. Je pouvais contrôler ce que moi, je pensais de moi. En fait, ce qui est important, c'était que je sois fière, moi, mais pas les autres. En fait, j'ai appris à m'en foutre royale. Alors que ce n'était pas du tout ma personnalité de base. Mais en fait, ce qui est important, ce n'est pas ce que pensent les autres, c'est ce que moi, je pense de moi. Je pouvais contrôler aussi comment j'affectais mon temps professionnel, sur quel sujet, avec qui. Je pouvais concentrer aussi les félicitations que je donnais aux autres. Je pouvais me concentrer sur les personnes qui faisaient partie de mon cercle proche, mes personnes de confiance, les personnes qui m'entouraient dans le cadre du travail ou dans le cadre de ma vie perso. Je pouvais concentrer mon attention aussi sur ce qui avait de l'importance pour moi, etc. Et en fait, la liste qu'il y avait dans la colonne de ce que je pouvais contrôler était mais dix fois plus importante que celle de la colonne de gauche. Et ça, ça m'a beaucoup aidé à mieux vivre ce passage-là dans ma vie. Et vraiment, je me vois faire cet exercice-là un samedi matin. Et à partir de ce samedi matin-là, j'ai arrêté de pleurer tous les soirs à cause de cette personne. Donc vraiment, si t'as besoin de lâcher prise sur des choses, cet exercice peut vraiment t'aider. Et donc, pour finir cet épisode... J'ai envie de te dire que lâcher prise, c'est pas renoncer. Lâcher prise, c'est choisir tes batailles. C'est choisir les sujets sur lesquels tu mets ton énergie. C'est choisir les personnes avec qui tu veux avancer. Et c'est arrêter de porter un masque pour plaire à tout le monde. Tu peux pas tout contrôler. Et c'est OK. Et souvent, tu verras que c'est ce choix-là qui fait la différence entre une manager épuisée et une manager qui devient inspirante. J'espère en tout cas que cet épisode t'aura plu. T'as vu, je me suis un peu plus livrée que d'habitude dans celui-ci. Comme je te l'ai dit au début de l'épisode, vas-y, lâche un petit like, un petit pouce, viens mettre une évaluation sur le podcast Feedback. Je te remercie pour ton écoute. Et je te dis du coup à la semaine prochaine pour un nouvel épisode qui lui sera pratique aux pratiques. On va parler un petit peu de ton organisation et de ta priorisation. Je suis sûre que c'est un épisode qui va énormément te plaire. J'ai très hâte de te le faire écouter. Donc je te dis... à la semaine prochaine je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout si tu l'as apprécié je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles on se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership