- Speaker #0
Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders le demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Hello à toi et bienvenue pour ce nouvel épisode de Feedback et aujourd'hui je suis ravie d'accueillir Milena. Alors Milena, je ne sais pas si tu la connais, peut-être que tu la connais grâce à son blog sur la productivité, l'orga de Milena. C'est une spécialiste de l'organisation et de la productivité et je sais combien c'est un grand sujet quand on est manager. Donc je lui ai demandé de venir nous parler d'organisation, de productivité, de priorisation. nous donner ses meilleurs conseils sur ces sujets, les erreurs à éviter. Je te laisse du coup avec notre interview, avec notre invité du jour, Milena, de l'Orga de Milena. Hello Milena, je suis ravie de t'accueillir aujourd'hui dans ce podcast. On va parler organisation, productivité, priorisation, que des sujets que moi j'adore, et je sais que c'est ta spécialité, et je sais que ça va beaucoup aider les personnes qui nous écoutent aujourd'hui. Donc avant de rentrer dans le vif du sujet... Est-ce que tu peux prendre quelques minutes pour te présenter, nous parler un petit peu de ton parcours ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? Qui tu es en gros ?
- Speaker #1
Déjà, hello, Elodie, toutes les personnes qui nous écoutent. Je suis trop contente d'être là pour parler de sujets clairement que j'adore et dont je pourrais parler pendant des heures et des heures. Donc, moi, c'est Milena, plus connue sur les réseaux sous le nom de l'organe Milena, nom de mon business. Je suis coach en productivité et experte de l'outil Notion. Aujourd'hui, j'accompagne... plus principalement les entrepreneurs à créer vraiment un système d'organisation au service de leur business, au service de leur vie. Et en termes de parcours, donc à la base, je ne me suis pas réveillée un beau matin en me disant tiens, je vais devenir coach en productivité. À la base, je n'étais pas du tout partie pour faire ça. Moi, j'ai fait des études Mathsup, MathsPay, école d'ingénieur. Après, j'ai travaillé pas mal d'années en finance à Paris, à New York, à Paris. Et en fait, moi, j'ai... commencé vraiment à m'intéresser au sujet de l'organisation, de la productivité. En fait, quand j'ai commencé ma carrière en tant que salariée, puisque je travaillais au départ en audit financier, donc globalement, beaucoup de missions, beaucoup d'heures de travail, beaucoup de choses à faire. La productivité, c'est devenu vite un sujet clé pour moi de pouvoir dormir, en fait, globalement, parce que j'étais plutôt sur des semaines de 70 heures que de 35. Et en fait, c'est comme ça que j'ai commencé à m'intéresser au sujet en essayant vraiment d'optimiser, moi, ce que j'avais à faire, mes tâches, essayer de faire les choses plus rapidement, être plus efficace, être plus productive globalement, et arriver à gérer tout ça sans finir en burn-out. You, j'ai réussi ! Donc oui, ça fait à peu près dix ans que j'ai commencé à travailler, que du coup je m'intéresse à ce sujet, que j'ai lu énormément, je ne sais combien de livres sur le sujet, que j'ai testé plein de méthodes différentes, certaines qui ont fonctionné, d'autres pas du tout. Et petit à petit, du coup, au bout d'un moment, j'ai créé un blog sur le sujet. Donc ça, c'est après avoir terminé l'audit, je suis revenue en France et que je suis passée plutôt à la direction financière d'une grosse boîte du 440. Là, je ne travaillais plus 70 heures par semaine. On était plus sur du 50, donc j'avais un peu de temps libre.
- Speaker #0
On sent à peine Nirole Nantawa.
- Speaker #1
Mais du coup, en fait, c'est surtout que j'ai commencé. Enfin, moi, j'avais mis en place plein de choses, à la fois au niveau de mon organisation pro, mais aussi mon organisation perso. Enfin, tu vois, organiser mes repas. Enfin, il y avait plein de trucs pour me simplifier la vie. Ah,
- Speaker #0
t'étais allée jusque-là, en fait. Ça, je ne savais pas. Ah oui, oui. Ok.
- Speaker #1
Ah oui, oui. Et toujours, d'ailleurs.
- Speaker #0
Attends, on va en discuter après. Du coup, ça, je ne savais pas du tout.
- Speaker #1
Et en fait, j'ai commencé à en discuter avec des amis qui étaient, elle aussi, dans des grandes boîtes sur Paris ou même avec des collègues. Et en fait, il y avait plein de trucs où... Moi, ça faisait tellement longtemps que je l'avais mis en place que ça me paraissait évident. Et je voyais tout le monde autour de moi qui était tout le temps en mode débordé, à courir partout. Et j'ai commencé à me demander pourquoi je ne fais pas ça. Tiens, tu pourrais faire ça. Et à chaque fois, les gens me disent Ah ouais, mais ce n'est pas bête. Ah ouais, mais ça, c'est une trop bonne idée. Ah mais oui, ça, je vais essayer. Et c'est là où je me suis dit Ah ouais, il y a peut-être un truc à faire. Il y a quand même des choses à dire sur le sujet. Parce qu'en fait, tout le monde n'a pas lu 50 bouquins sur l'organisation, la productivité et compagnie.
- Speaker #0
Je voulais justement te demander qu'est-ce qui t'avait amené à partager ça sur un blog et tout au départ. Donc effectivement, moi je savais que c'était par ton métier dans l'audit que tu t'étais intéressée à ça, puisque effectivement, alors je n'ai pas travaillé dans l'audit, j'ai failli, mais je sais que c'est un milieu où ça bosse, enfin avec des heures quand même... On s'ennuie pas ! Ouais, voilà, c'est très très costaud. Donc je savais que c'était via ce métier-là que ça t'avait amené à trouver des astuces, comme tu dis, pour sauver un peu de temps aussi pour toi. T'as commencé par quoi, par exemple ? Après, j'ai d'autres questions, mais quelles sont peut-être les premières actions que t'as mises en place ? Est-ce que t'avais été guidée aussi un peu par rapport à ça ou est-ce que t'as fait vraiment des démarches toute seule aussi pour t'intéresser à ça ?
- Speaker #1
Ça a été complètement par moi-même.
- Speaker #0
En autodidacte, toute seule ?
- Speaker #1
C'est vraiment un truc... Alors, si je me rappelle bien, je pense qu'un des premiers livres que j'ai lus sur le sujet, c'était la méthode Getting Things Done de David Allen, je crois, si je me rappelle bien.
- Speaker #0
Je mettrai les références en description.
- Speaker #1
Il y a longtemps, on remonte dix ans en arrière. Et globalement, une des idées un peu phares du livre, et après, il y a plein de trucs, mais c'était l'idée aussi de centraliser l'information. Et je me rappelle, au début, j'avais commencé, c'était sur Google Keep. Pas du tout l'outil optimal, d'ailleurs. Mais sur Google Keep, je me rappelle, j'avais plein de notes sur différents sujets. Et je notais à chaque fois qu'est-ce que je devais faire par rapport à certains sujets, qu'est-ce que je devais faire. Et en fait, c'est centraliser et pouvoir voir les choses à faire quand t'es au bon endroit. Donc, j'avais, par exemple, une note des choses à faire au boulot, une note des choses à faire, genre, à la maison. Et en fait, dès que je pensais à un truc, je le notais directement. Ça, je pense que c'était un des premiers trucs que t'as mis en place.
- Speaker #0
Ouais. OK. Après, on creusera un peu le sujet sur ça. J'ai une question là-dessus. Et donc, c'est vrai que, moi, surtout, on se connaît depuis un moment, quand même, toutes les deux. Alors, bizarrement, maintenant, on se retrouve à habiter... À côté, ça a été aussi la surprise quand on avait commencé à échanger, c'est qu'en fait, on a grandi dans le même coin, à côté de Montpellier. C'est clair. Et maintenant, on est voisines. Mais c'est vrai, quand j'ai découvert ton parcours, déjà, tu étais dans l'audit, donc voilà, 50 à 70 heures par semaine. Tu avais ce side project, donc l'organe Millena, où tu rédigais des articles de blog et tout. Et je sais combien c'est long aussi de faire des articles de blog. Donc, je me suis dit, waouh, mais la meuf, comment elle fait pour concilier tout ça ? Et je pense aussi aux personnes qui nous écoutent, qui ont aussi une vie de famille, qui peuvent avoir aussi beaucoup de charges à côté ou s'occuper de l'associatif, etc. Comment t'organiser tes journées ? Comment t'organiser ton temps pour arriver à gérer les deux au niveau de ton temps de travail, de tes journées, de tes semaines ou de tes mois ? Comment tu t'organisais par rapport à ça ?
- Speaker #1
Alors moi, ce truc que j'ai vraiment mis en place assez rapidement, d'autant plus quand j'ai lancé le blog, mais même déjà un peu avant, je le faisais. Parce qu'avant ça, il y a eu tout un moment où j'avais un blog aussi sur la photo. Je ne savais pas avant. Mais en gros, le truc, c'est que moi, je suis 15h du matin. Donc déjà, même quand je faisais des gros horaires, pour moi, c'était assez difficile de vraiment tenir très tard. Moi, je me rappelle à partir de 20h, 21h, je me rappelle quand on était chez les clients. Limite, je m'endormais devant mon PC. Je ne servais plus à rien. Mon cerveau, il était HS. Et ça m'arrivait très souvent, même quand j'étais en mission, de devoir m'arrêter de bosser. 23h, minuit, normal, parce que je n'arrivais plus à rien, quitte à remettre mon réveil à 5h du mat'pour bosser avant de rattraper la mission le matin. Moi, je suis beaucoup plus efficace le matin. Je sais très bien que si je veux faire des trucs le soir en rentrant du boulot, ça ne va pas le faire.
- Speaker #0
Ce n'est pas possible.
- Speaker #1
Non. Globalement, ce que je faisais, c'est que je me réveillais plus tôt. Et notamment, après, quand j'ai lancé le blog, je n'étais plus en audit. J'avais moins de déplacements. Je travaillais quand même un petit peu moins. Et j'avais un rythme de travail un petit peu plus fixe quand même. Et du coup, je me le réveillais plus tôt. Donc, généralement, vers 5h45, 6h du matin. Moi, j'aime bien avoir un temps pour moi le matin. Donc, voilà, je prenais mon petit temps pour moi. Et après, en fait, je me mettais à bosser sur mon blog. Et après, sur mon activité. Et après, comme j'avais 20-25 minutes de trajet à pied, Ce qui, en région parisienne, j'étais sur Paris, est quand même court.
- Speaker #0
Oui, c'est ce que j'allais dire.
- Speaker #1
J'étais quasiment à côté du boulot. J'écoutais d'ailleurs des podcasts business et tout ça. Mais en fait, du coup, il y avait vraiment ce truc où j'avais pris du temps pour moi, pour mon activité, avant de commencer ma journée de travail. Et ça, moi, je trouvais ça génial parce que quand j'arrivais au boulot à 9h le matin, en fait, je savais que j'avais déjà avancé sur des trucs. Et ça, c'était hyper gratifiant. Et moi, voilà, t'as commencé ta journée à 9h et tu sais que ta journée limite, elle est déjà réussie parce que t'as pris du temps pour toi. Tu as pris du temps pour ton side project et c'est bon, là, maintenant, tu peux attaquer le reste de ta vie. Après, je n'ai pas d'enfant, parce que c'est pas la même, on va dire, quand tu vois appairer. Et puis après, j'ai passé aussi quand même un peu certains soirs et puis j'ai passé aussi des week-ends. C'est sûr que ça demande du temps quand même de développer un business à côté ou n'importe quel gros projet comme ça en mode side project. Après, il y a eu le Covid. Ça a laissé un peu plus de temps, puisque forcément, il y avait quand même beaucoup moins de sollicitations extérieures.
- Speaker #0
Il y avait moins d'audits à faire ou ce genre de choses.
- Speaker #1
Et puis, il y avait moins de sorties aussi, moins de trucs. Mais ça a laissé un peu plus de place aussi. Mais oui, c'est vraiment décider du temps qu'on peut accorder dessus. Et puis derrière, du coup, accepter. que les choses vont aller aussi plus lentement, on va dire. Et pas se comparer à des personnes qui ont 35 heures par semaine à y consacrer. Parce qu'au tout début, je m'en rappelle, je voulais faire deux articles de blog par semaine. Ça a duré deux semaines.
- Speaker #0
Ah ouais, non mais...
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Pour les personnes qui nous écoutent, c'est vrai que... Bon, après, quand on a l'habitude, on peut mettre une à deux heures pour le faire. Mais je pense que c'est après des années. Moi, c'est le rythme maintenant que j'ai aujourd'hui. Mais... Un vrai article de boeuf, quand on part de zéro, ça peut vite monter à 5, 6, 7 heures de travail. Facile. Donc, effectivement, deux par semaine. Même si tu bossais le matin avant d'aller travailler, je pense que c'était largement pas suffisant. Non, non.
- Speaker #1
Et puis surtout qu'au début, j'ai toujours fait des articles assez longs. J'étais sur des articles à 3 000, 4 000, 5 000 mots. Clairement, ça prend du temps de l'écrire, de le mettre en page, de rajouter des images, de la mise en forme, etc. Après, créer des contenus pour les promouvoir aussi.
- Speaker #0
Oui, oui. Donc ouais, toi au niveau des journées, quand même pour les personnes qui nous écoutent, c'est important ce que tu as dit parce que ça insiste sur le fait de bien se connaître et de bien connaître notre rythme de travail, là où on est efficace. Et effectivement, moi je ne suis pas du tout du matin, donc c'est tout l'inverse, mais au moins d'arriver à mettre le doigt sur là où on est le plus productif, soit pour y dédier sa journée de travail de salarié, caler des moments de travail productif à ce moment-là. Moi, je sais que c'était plutôt en fin de matinée et en fin de journée. Et effectivement, de commencer par bien se connaître et bien connaître nos phases où on est les plus efficaces, où le cerveau va beaucoup plus vite et où on a une bande passante beaucoup plus disponible, c'est là où on doit mettre le gros effort sur ce qui est important, du coup, pour nous. Clairement. Je sais que tu as accompagné énormément de personnes en organisation et je sais qu'il y a des personnes qui se disent plein de choses par rapport à l'organisation, vraies ou pas, soit qu'elles ne sont pas faites. pour ça, soit que c'est trop compliqué, que on n'est pas à l'armée, que patin, enfin. Quelles sont les trois erreurs, les trois ou cinq erreurs, enfin, peu importe le nombre, quelles sont les erreurs les plus courantes que tu constates chez les gens qui veulent être plus organisés ou qui se disent Bon, il faut que je trouve une solution, là, je suis débordée. Quelles sont les erreurs que tu constates le plus par rapport à ce qu'on pense ou à ce qu'on fait ?
- Speaker #1
Par rapport à ce qu'on fait, déjà, moi, ce que je vois vraiment le plus, chez mes élèves, chez mes clientes, il y a un, et ça, je ne le redirai jamais assez, c'est le fait de surcharger sa tout doux, de vouloir trop en faire, parce que notre cerveau a naturellement tendance à sous-estimer le temps que prennent les tâches, d'autant plus quand c'est des tâches qu'on n'a pas trop l'habitude de faire, quand c'est nouveau, etc. Et puis de façon générale, en fait. Notre cerveau, il sous-estime. Donc, généralement, on se dit, ou alors soit on n'estime même pas, soit on sous-estime, globalement. Donc on se dit, aujourd'hui, je vais faire ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça. Sauf que le tout cumulé, en fait, il faut une journée de 48 heures, chose qui n'existe pas aux dernières nouvelles. Du coup, on arrive à la fin de la journée, on n'a fait que la moitié, voire un tiers de la liste. Et du coup, on finit la journée en se disant, en fait, je suis nulle, je n'avance pas, je n'arrive à rien, etc. Non, en fait, c'est juste que tu n'as pas une journée de 48 heures. Voilà, à un moment donné. Et en plus de ça, le problème, c'est qu'en en mettant beaucoup comme ça, Il y a un autre effet qui est un peu pervers, c'est que notre cerveau, comme il aime un peu les quick wins, la dopamine de je coche une case en fait, il va se concentrer sur les trucs les plus faciles et les plus rapides. Parce que voilà, ça c'est rapide à faire, je vais le faire vite fait, ça aussi, ça aussi. Et généralement, du coup, on oublie et on repousse à après les choses qui demandent vraiment de la concentration, qui demandent du temps, qui demandent de l'investissement en termes d'énergie, etc. Sauf que ça, quand ça arrive à la fin de la journée, tu n'as plus forcément le jus pour le faire non plus. Donc, du coup, c'est ça qui est repoussé au lendemain. Et souvent, généralement, c'est quand même ces tâches-là qui font vraiment avancer les choses, qui ont un vrai impact sur nos projets et nos objectifs. Oui,
- Speaker #0
moi, c'est ce que j'appelle les tâches un peu stratégiques. C'est ça qui demande de vraiment... On se cale sans notification, sans distraction dessus. Il faut vraiment avancer une heure ou deux heures dans la journée. Mais ça, on va le caler au moment où on pense avoir le temps. On veut effectivement traiter les mails en premier parce qu'on se dit, comme tu dis... Ça va, j'en ai pour trois minutes, mais on le sait, on se regarde là, nous, parce qu'on est en vision, mais on le sait qu'on va avoir quelque chose qui va nous détourner de ce qu'on voulait faire, etc. Donc, je te rejoins totalement. Les tâches stratégiques, c'est hyper important et c'est pourtant ce qu'on met en dernier dans notre to-do, presque. Donc, tu as dit le côté de ne pas surcharger et effectivement de ne pas s'attaquer. L'erreur, c'est de s'attaquer en premier aux tâches les plus faciles. Est-ce que tu vois d'autres erreurs, d'autres petits pièges dans lesquels on peut tomber ?
- Speaker #1
Plein ! Plein ! Non mais vas-y, vas-y,
- Speaker #0
vas-y, on y va !
- Speaker #1
Après, l'autre chose que je vois beaucoup, c'est de ne pas centraliser l'information, d'avoir des infos qui sont éparpillées partout, voire dans son cerveau, pire que tout. Notre cerveau est le pire outil d'organisation et le pire support de mémoire possible. Il ne se souvient jamais, il n'arrive pas à ressortir l'information au bon moment. Jamais. On ne se souvient pas qu'il faut acheter du dentifrice quand on est au rayon dentifrice. Dans le supermarché, on s'en souvient avant. On s'en souvient au moment où on passe la porte du supermarché ou on s'en souvient quand on est dans la salle de bain. Mais dans tous les cas, notre cerveau, jamais, il nous fait un bon rappel au bon moment. Donc, il ne faut pas compter dessus. Et la même chose avec le on éparpille dans tous les sens c'est-à-dire un post-it par-ci, un carnet par-là, des notes sur le téléphone, un outil qu'on utilise à moitié. Et ça, c'est pareil. Ça veut dire qu'on n'a pas la vision d'ensemble, en fait, de toutes les infos, de tout ce qu'il faut faire. Et on perd un temps énorme à se rappeler, en fait, où est-ce qu'on a mis l'infos. mais plein de carnets c'est sympa sauf qu'après tu te dis, alors attends j'avais noté une super idée alors attends c'est quel carnet là ? est-ce que c'est celui-là ? est-ce que c'est le rose ? est-ce que c'est le bleu ? je sais plus trop quel pâte ? donc ouais pour moi ça c'est pareil, en fait ça fait perdre beaucoup de temps et ça prend énormément de charge mentale aussi parce que t'as pas un endroit où t'as vraiment la vision globale de tout ce que t'as à faire, de toutes tes idées tu perds du temps pour les retrouver ça c'est un autre truc que je vois beaucoup... Le fait de s'éparpiller, de s'éparpiller dans plein de directions. Ça, c'est pareil. En plus, moi, je travaille principalement avec des entrepreneurs. Donc, qui dit entrepreneur, dit des personnes généralement passionnées qui ont plein d'idées, qui ont 50 idées à la minute. Et c'est génial, en vrai. Moi aussi, j'ai 50 idées à la minute. Il y a plein de choses que j'ai envie de faire avec mon business. Mais sauf qu'on ne peut pas tout faire en même temps. Et c'est toujours compliqué d'arriver à poser des limites et de se dire, en fait, là, je me concentre là-dessus. Je vais vraiment le faire avancer ou je me concentre sur... Un, deux, trois projets maximum en parallèle, mais pas plus. Parce qu'à un moment donné, quand j'ai 50 trucs, en fait, je fais des micro pas de fourmis sur 50 trucs. Je me décourage, je me fatigue, je ne vois pas les résultats. Je n'avance pas vite. Et du coup, à la fin, tu es juste démotivé et tu as 50 trucs à moitié commencé et jamais terminé.
- Speaker #0
C'est valable pour les entrepreneurs, mais c'est valable aussi. Moi, je l'ai vécu en entreprise où tu peux avoir une direction aussi qui te donne 46 000 projets urgents. hyper importantes, tous au même niveau. Et que du coup, on se retrouve à travailler, effectivement, à s'éparpiller comme pas possible. Enfin, c'est valable pour les entrepreneurs, mais c'est valable aussi en entreprise où on peut avoir 46 000 consignes différentes. Limite, le lundi, on te dit quelque chose, le lendemain, c'est un autre projet qui devient urgent. Donc, ouais, je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu as dit. Effectivement, le côté centralisé, moi, chez Kainé Pop, je notais et sur des post-it, et sur Google Doc, et sur Google Keep. Alors, Non, c'était peut-être pas Google Clips, c'était les post-it de Microsoft, je crois, à l'époque. Des carnets, et effectivement, pour retrouver dans le dédale du truc, c'était un enfer. Et ça, malheureusement, je le vois quand même assez souvent. Tu as raison, c'est quand même un gros défaut. Je n'avais pas forcément mis le doigt dessus. Mais c'est vrai qu'il y a énormément de gens qui notent plein de choses à plein d'endroits différents. Et comme tu dis, après, pour retrouver où est-ce que c'est, la centralisation, c'est effectivement central, sans faire de mauvais jeu de mots.
- Speaker #1
Mais clairement, et moi, je suis passée par là aussi, et je le vois beaucoup aussi chez... Je vois notamment, en fait, après, quand elles se mettent à tout mettre, centraliser vraiment tout sur nos chaînes, etc., en fait, juste le gain en termes de charge mentale et de temps de savoir où chercher l'information, que tout est au moment de voir. En plus, il y a une fonction recherche, ce qui n'existe pas sur le papier, quand même. C'est sympa, le papier. Moi, j'aime beaucoup les carnets et tout ça, mais bon, pour rechercher une info, c'est quand même pas le plus pratique. Donc, ouais, je vois vraiment, tu vois, généralement, derrière, c'est... tellement plus simple de savoir que tout est au même endroit et ne pas se poser la question.
- Speaker #0
Je te rejoins totalement. Est-ce que tu vois d'autres erreurs ? Allez, vas-y, une dernière pour la route.
- Speaker #1
Allez, une dernière pour la route parce que tu en as parlé. Ça m'a fait penser, tu as parlé des mails. On commence, on va répondre aux mails. Ça, c'est pour moi, tout ce qui est notification de façon générale, les emails. Je pense qu'en entreprise, c'est le pire truc du monde. La petite pop-up, la Outlook, qui arrive sur l'électro-monde. Avec le début du message. Notre cerveau, il adore. Le problème, c'est que notre cerveau, il adore. C'est de la nouveauté, donc c'est de la dopamine en boîte. Et il a envie d'aller voir. Sauf que, en fait, si... J'avais vu les statistiques sur les e-mails, c'est impressionnant. Je crois que quand on est en entreprise, on reçoit un e-mail toutes les 4 minutes, comme ça, en moyenne.
- Speaker #0
C'est effarant.
- Speaker #1
Comment est-ce que tu vas avancer sur une tâche si toutes les 4 minutes, tu t'interromps pour regarder les e-mails ? D'autant plus que, et là-dessus, je trouve qu'on a aussi un... Enfin, on est quand même dans une société où on est beaucoup dans la réactivité. Il faut que tout aille très vite. Voilà, on veut commander notre truc Amazon, on veut qu'il soit devant notre pote dans deux heures. Notre Uber Eats pour manger, pareil. Enfin bon, voilà, on veut tout, tout de suite, tout vite. Et les e-mails, il y a ce côté où... Enfin, je suis à beaucoup de monde, c'est il faut que je réponde. Et sauf que les e-mails, ce n'est pas un support de communication d'urgence. S'il y a le feu... Les pompiers ne vous envoient pas un mail. ils trouvent un autre moyen et s'il y a vraiment une urgence...
- Speaker #0
C'est nous, du moins, qui ne communiquons pas au paupier qu'il y a un problème par mail.
- Speaker #1
Pour moi, il faut vraiment remettre aussi un peu le truc à sa place et se dire c'est OK, juste là, de me concentrer pendant une heure ou deux heures sur une tâche et de ne pas ouvrir ma boîte mail et on verra dans deux heures. Parce que de toute façon, quand tu es en réunion, sauf les réunions qui ne servent à rien et où tu regardes tes mails en faisant semblant d'écouter la réunion, mais à ce moment-là, autant refuser la réunion et ne pas y aller, ça sera plus efficace. Sinon, normalement, par exemple, tu es en réunion avec quelqu'un, normalement, tu ne réponds pas à tes mails pendant une heure de réunion ou deux heures de réunion. Là, c'est pareil. Quand tu es focus sur une tâche, et ça, c'est vraiment un truc, je trouve que c'est hyper important à prendre en compte. Et ça, c'est valable autant en tant qu'entrepreneur qu'en tant que salarié. Moi, je recevais des mails à longueur de journée. J'étais à la consolidation, il y avait plus de 400 entités. Forcément, on recevait des mails à longueur de journée de partout dans le monde. Mais ça ne veut pas dire pour autant que tous ces mails nécessitent une réponse urgente dans la suite. Et heureusement que non, parce que sinon, il n'y a aucun moment où tu as le temps de faire ton travail.
- Speaker #0
Et surtout qu'il faut bien garder à l'esprit. Je sais qu'il y a souvent une croyance derrière. Oui, mais je veux être la personne réactive du service. Je ne veux pas laisser les personnes sans réponse. Je veux montrer que je suis réactive, que je suis capable. d'apporter mon expertise, ma réponse le plus vite possible. Ça fait partie de la qualité de service, etc. Le fait de répondre au bout de deux heures, de trois heures, de quatre heures, ne fait pas de nous une mauvaise personne ou ne fait pas de nous une mauvaise professionnelle. Et c'est vrai que c'est surtout aller travailler l'idée qu'on se fait de ça. Une fois qu'on accepte que ce n'est pas parce qu'on répond avec deux heures de retard qu'on fait moins professionnel ou moins experte de notre service, de notre métier. Ce n'est pas du tout ça qui est en jeu. Au contraire, les gens, en fait, ils ne savent pas quand ils nous envoient un mail, quand est-ce qu'on va répondre. C'est la base de l'email. C'est pareil, s'ils veulent vraiment nous parler, comme tu as dit, on décroche le téléphone et ils nous appellent s'ils veulent une réponse directe. Donc, la personne, quand elle envoie un mail, elle ne sait pas si on va répondre de suite. Donc, c'est OK de répondre 2h, 4h et tout. Et des fois, ce que je conseille aussi, c'est d'envoyer une réponse automatique si on peut, en disant, OK, j'ai bien tenu compte de la demande, je les traite à tel moment de la journée ou je réponds sous 24h ou sous 48h. Et comme ça, ça peut permettre de rassurer la personne si c'est important pour nous. Mais à la base, on n'a même pas besoin de ça. Une personne qui envoie un mail à 5h l'après-midi, c'est OK si elle ne reçoit pas sa réponse à 5h21. Elle peut la recevoir le lendemain matin à 8h. Normalement, c'est OK.
- Speaker #1
Bien sûr. Et puis, mais ça, c'est pareil. En fait, c'est vraiment le sujet de poser ses limites aussi. Accepter que, en fait, les gens, les emails, mais pour plein d'autres choses, en fait, ils vont venir, eux, demander des choses en fonction de leur priorité, ce qui est important pour eux. Leur sujet prédilection, ce qui est dans leur avantage à eux, c'est naturel, on fait tout ça. Et après, c'est à nous de dire là, moi, ça, je ne peux pas. Là, ça ne passe pas en termes de charge de travail. Là, je ne peux pas répondre tout de suite. Là, je décide consciemment de répondre plus tard. Et en fait, c'est à nous de faire ce travail-là et de dire, parce que les gens, ils ne sont pas dans notre tête. Ils ne sont pas conscients de notre charge de travail. Et ça, c'est valable partout. Ils ne savent pas si on est dispo ou pas dispo, si on fait autre chose, si on travaille, si on en va grand, si on est malade, n'importe. Donc, il n'y a que nous qui pouvons dire et poser nos limites, dire non, dire stop ou dire plus tard. Et ça, c'est... Enfin, on ne peut pas s'attendre à ce que les gens se disent Ah ben non, moi, je ne vais pas là. Ça ne va peut-être pas l'arranger que je lui envoie un mail maintenant. Donc, je ne vais pas la déranger. Je vais faire ça dans une heure. Ça sera mieux. Non, les gens, ils vont envoyer le mail et puis après, ils auront la réponse quand ils auront la réponse.
- Speaker #0
Et puis même si on les envoie le mail, ils passent à autre chose, eux. Bien sûr. Donc, ouais, ouais, mais je suis entièrement d'accord avec toi. En fait, le problème des mails, c'est que ça représente les urgences des autres ou les priorités des autres et pas la nôtre. Et il faut juste arriver à inverser ce rapport de force, on va dire. J'aime pas forcément appeler ça comme ça, mais c'est un petit peu ça. OK, et du coup, là, on a vu les erreurs les plus courantes. Mais si t'avais face à toi quelqu'un qui voulait mieux s'organiser ? et qui vraiment se dit Non mais moi, je ne suis pas née organisée, je n'ai pas la petite fée de l'organisation qui s'est penchée sur mon berceau à la naissance. Même qui pourrait dire Non mais moi, j'ai un côté créatif, je ne veux surtout pas tomber dans une organisation trop carrée. Quelles seraient quand même les premières étapes, les premiers conseils, les premières choses à mettre en place si on veut commencer à être plus organisé dans son quotidien ?
- Speaker #1
Alors ? déjà j'avoue que moi la fée de l'organisation qui se penche sur le berceau j'y crois quand même moyen, j'ai jamais vu un bébé avec une to do liste à la main ou qui maîtrise Google Agenda quoi donc en fait l'organisation pour moi c'est une compétence comme une autre qui s'apprend Ce n'est pas quelque chose qui est inné chez personne. C'est quelque chose qui s'apprend. Ce n'est pas quelque chose qu'on nous apprend à l'école. Ça, par contre, c'est dommage. De toute façon, gérer les ressources les plus précieuses, le temps, l'énergie, l'argent, ce n'est pas des trucs qu'on nous apprend à l'école. On nous apprend Pythagore. C'est vachement plus utile au quotidien quand même. Donc, je dirais que ça s'apprend, en fait, déjà, l'organisation. Et après, moi, j'y crois. De plus en plus, je me dis, il n'y a pas forcément, je ne suis pas sûre qu'il y ait des personnes qui soient vraiment complètement... pas du tout organisé. Je pense qu'on est organisé aussi dans les choses qui sont vraiment importantes pour nous. Et déjà, je trouve que ça peut être intéressant de se poser la question, OK, c'est quoi les domaines dans ma vie, les endroits dans ma vie où, en fait, je suis organisé ? Alors, peut-être que ce n'est pas dans le pro, peut-être que c'est, je ne sais pas, dans son dressing, tu vois. parce qu'on adore les vêtements et les trucs et qu'on aime bien que tout soit rangé. Peut-être que c'est dans sa cuisine, parce qu'on adore cuisiner.
- Speaker #0
Peut-être qu'on est organisé dans les bocaux en verre.
- Speaker #1
Ou même parce qu'on aime manger sainement. On aime faire du sport, donc on s'organise pour avoir du temps pour faire nos séances de sport. Je pense qu'il y a toujours certains endroits dans notre vie des choses qui sont vraiment importantes. Ça peut être par rapport à ses enfants, par exemple. Peut-être qu'on est bien organisé dans la planification des rendez-vous médicaux pour les enfants. Ce genre de trucs. Donc déjà, tu vas se reposer la question et se dire Ah ouais, en fait, il y a des endroits dans ma vie où je suis organisée. C'est faux de dire Je ne suis pas du tout organisée. L'organisation, ce n'est pas du tout pour moi. Il y a sûrement quand même des endroits où on est organisé. Donc déjà, ça, ça permet de prendre un peu le truc, se dire Bon, en fait, si, peut-être. C'est faux que je ne suis pas née organisée. Enfin, si, c'est vrai que tu n'es pas née organisée, personne n'est née organisée, mais c'est juste qu'on ne peut pas apprendre et qu'il n'y a pas des endroits où je peux déjà le mettre en place. Et après, pour moi, c'est... Par où commencer vraiment ? Je dirais que la première chose, c'est savoir déjà pourquoi on le fait. C'est quoi l'objectif derrière ? Est-ce que c'est parce que je veux être plus efficace dans mon boulot, parce que je cherche à avoir une promotion, ou je cherche à finir plus tôt, avoir moins de charges de travail pour pouvoir ne pas bosser le soir et le week-end, et pouvoir profiter de ma famille ? Voilà. Voir un peu, savoir le pourquoi qui est derrière. Et après, ça s'apprend. Il y a plein, plein de ressources sur le sujet. Il y a plein de choses... Tu vois, par rapport aux erreurs que je disais tout à l'heure, je pense que pour moi, une des premières choses à faire, c'est de trouver un support, quel qu'il soit. Ça peut être sur le papier, ça peut être en digital. L'avantage du digital, c'est que c'est accessible partout, on n'oublie pas le carnet, on peut facilement le retrouver sur téléphone, sur ordi, sur... Voilà. Mais un endroit où on centralise tout. Pas obligé d'avoir un truc hyper complexe au début, mais tu vois, tu prends Notion, une page Notion, avec une liste de cases à cocher, au moins déjà. dès qu'on a une idée, un truc, se décharger mentalement, parce que notre cerveau il se souvient pas bien et ça prend une charge mentale de fou de se dire à chaque fois il faut que je pense à faire ci, il faut que je pense à faire ça et on oublie et on y repense après le soir en se couchant, en se disant ah merde j'ai pas fait ça, enfin donc ouais se décharger mentalement sur un support quel qu'il soit.
- Speaker #0
Alors tu me fais une excellente transition sur ma question d'après je te rejoins complètement sur le fait de décharger le cerveau, j'ai fait de nombreuses newsletters dessus, de posts dessus c'est c'est C'est hyper important, effectivement, de se décharger. On est fans toutes les deux de Notion. On l'utilise à mort dans notre quotidien. Moi, c'est mon outil d'amour depuis quelques années. Et je sais que toi aussi, c'est hyper puissant. Mais on imagine, on vit dans un autre monde. Parce qu'il y en a qui ne sont pas geeks parmi les personnes qui nous écoutent. Comment tu ferais, toi, pour t'organiser s'il n'y avait pas de digital ? Comment tu t'organiserais si tu devais passer par un support qui n'est pas digital ?
- Speaker #1
Je l'ai fait avant Notion.
- Speaker #0
Ouais. Alors, comment tu faisais ?
- Speaker #1
Comment je faisais ? Alors bon, après, au niveau business, tu vois, je me dis que ça serait vraiment tout repasser en dehors du digital. Bon, sachant que mon business est quand même principalement en ligne. Si demain, il n'y a plus de digital, je ne suis quand même pas bien. Parce que, à date, tout ce que je propose, je le fais à distance quand même. Je crois que j'invite des gens dans mon bureau.
- Speaker #0
Juste pour l'outil d'organisation, je parle. Juste pour l'outil qui te permet de centraliser et tout. Incarner. Tu devais organiser une journée. Voilà, sans outils digital, tu ferais comment ?
- Speaker #1
Avant Notion et tout ça, moi, j'étais adepte du bullet journal. Au final, pour moi, Notion, c'est un bullet journal, mais en version digitale. C'est vraiment ce côté complètement personnalisé.
- Speaker #0
Si tu peux expliquer ce que c'est qu'un bullet journal pour les personnes qui ne savent pas forcément ce que c'est.
- Speaker #1
Au final, la méthode de base, c'est vraiment... L'idée, c'était... Enfin, la personne qui l'a créée, cette méthode, en fait, il ne se retrouvait pas sous compte avec les agendas, on va dire, classiques. papier puisque t'as toujours le même espace pour chaque jour, que des fois t'as besoin de 3 pages et des fois t'as besoin de 3 lignes et que ça ne lui convenait pas et en fait c'est juste le concept même du billet journal, c'est juste tu prends un carnet, n'importe lequel et en gros tu vas fonctionner avec juste une note le jour et les tâches que tu dois faire aujourd'hui, avec un petit carré à côté et puis après tu coches au fur et à mesure et s'il y en a que t'as pas fait tu reportes et donc le jour d'après... Tu recommences et tu réécris les tâches que tu n'as pas fait et que tu dois faire. Ce qui te permet de se rendre compte aussi des trucs que tu procrastines. Parce qu'à force de les écrire, tu te dis, je commence à en avoir marre d'écrire ce truc-là, je vais peut-être le faire. Et après, ça fonctionne avec... Je ne sais plus si ça fait partie de la méthode initiale. Parce qu'après, dans le bullet journal, on peut créer aussi des pages collection. On va dire, par exemple, là, c'est une page pour un projet en particulier. Là, je vais noter toutes les idées, toutes les tâches liées à ce projet. Et en fait, on utilise un index au début pour dire, tiens, tel projet, telle page, tel projet. C'est mieux de prendre un carnet avec des pages numérotées, du coup. C'est plus simple. Et pareil, tu peux faire à la fin de la semaine un petit point et faire une page, on va dire, un peu de c'est quoi les priorités de la semaine, etc. Pareil sur le mois, l'année et compagnie.
- Speaker #0
Donc, le bullet journal, c'est un carnet qui permet de s'adapter vraiment à nous, comment on souhaite organiser notre propre carnet, du coup.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Voilà, pour résumer. ou peut-être qu'il y avait des personnes qui ne connaissaient pas forcément. Donc toi, tu passerais par un bullet journal si jamais tu ne devais pas passer par le digital, un simple carnet.
- Speaker #1
Oui, un carnet. Et après, tu l'organises comme tu veux. Et je te dis, le fait d'avoir un index où tu dis, à telle page, par exemple, j'ai mis toutes les infos sur tel projet. Puis après, à la limite, peut-être dix pages plus tard, j'ai besoin de remettre des infos sur un projet. Donc, je vais peut-être le renoter. Et tu vois, au niveau de ton index, tu dis, le projet, machin, c'est page 1, page 12, page 45. Et ça permet comme ça de retrouver l'information quand même assez facilement. Bon, ça ne va pas servir... Enfin, ce n'est pas idéal pour stocker quand même beaucoup d'informations. Ce n'est pas idéal pour stocker tout ce qui est liens, par exemple, URL et compagnie. Ce n'est pas pratique pour cliquer dessus. Mais ouais, je fonctionnerais comme ça. Et sachant que si c'était vraiment juste sur une journée, genre une journée, je n'ai pas Notion, je ne sais pas quoi faire, je n'ai pas d'ordinateur. C'est juste en fait me poser la question. Parce que moi, des fois, je le fais même sur ma tablette. OK, aujourd'hui, en gros, c'est quoi mes projets du moment ? c'est quoi les choses qui sont déjà prévues, planifiées ? Par exemple, tout ce qui est événements vraiment planifiés, l'interview qu'on est en train d'enregistrer, ça fait partie des événements planifiés. J'ai un live tout à l'heure. Ça, c'est des choses qui ne peuvent pas bouger. Et donc, à partir de là, qu'est-ce qu'il me reste d'autre comme temps ? Et qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui par rapport au temps que j'ai sur les projets du moment qui sont importants pour avancer ?
- Speaker #0
Ok. Parce que je sais qu'il y a des personnes qui ne sont pas très à l'aise avec la technologie. Donc... et qui s'en sortent très très bien et qui sont très bien organisées avec des carnets. Il y en a même qui sont très organisées avec des simples agendas en ligne ou pas, des post-it et tout. Donc, le tout, en fait, c'est de tester et de trouver sa propre méthode, celle qui nous correspond et avec laquelle on se sent à l'aise sans perdre 46 000 heures ou minutes à pondre une organisation en béton pour au final ne pas l'utiliser. Alors, je sais, vu ton parcours et ce qu'on peut lire ensemble dans le milieu qu'on a en commun, qui est le milieu de l'entrepreneuriat, Est-ce que ta vision de l'organisation a évolué au fil du temps ? Par rapport, tu vois, au premier article que tu as fait sur ton blog et à la personne que tu es aujourd'hui, est-ce que ta vision de l'organisation et de la productivité a évolué ? Et si oui, sur quel élément ? Est-ce que tu as changé d'avis sur un point ?
- Speaker #1
Alors, je pense que ma vision a évolué forcément. Le tout premier article du blog, c'était sur le bullet journal d'ailleurs. Après, j'ai découvert Notion, par exemple. Donc, il y a un switch là-dessus. Après, sur la vision elle-même, je pense que pour moi, ça n'a pas évolué. Le fait que pour moi, l'organisation, c'est vraiment un outil en soi pour plus de temps, plus de sérénité, plus d'épanouissement. Le tout premier slogan du site, c'était s'organiser pour mieux s'épanouir Ça, ça n'a pas évolué. Par contre, je sais qu'aujourd'hui, en tout cas pour moi, en termes d'organisation, dans l'évolution même au niveau de mon parcours, je suis beaucoup moins rigide qu'avant. Je laisse place à plus de flexibilité, de lâcher prise aussi. Je suis beaucoup plus à l'écoute, moi, de même mes ressentis, mon énergie. Je le faisais déjà, mais forcément, quand tu es salarié, tu as quand même un côté où tu as des obligations en termes de présence, d'horaire et compagnie. Tu ne peux pas dire non, mais là, je n'ai pas d'énergie, donc je m'arrête pour aujourd'hui et on verra demain. Chose que tu peux quand même plus facilement en tant qu'entrepreneur. Donc, pour moi, il y a vraiment ça. Et après, le côté où je pense que... Vu que j'ai pu accompagner aussi plein de personnes avec plein de profils différents, avec des métiers qui sont complètement variés, parce que je n'accompagne pas des entrepreneurs dans un secteur en particulier. C'est ça que j'adore aussi, la diversité des activités. J'ai pu accompagner des avocats, des viticultrices, vétos, community managers, coach sportif, vraiment de tout. Et du coup, cette variété-là me fait voir aussi un peu toutes les possibilités, les variétés aussi de comment est-ce qu'on peut trouver vraiment son système d'organisation. Je pense qu'au tout début, mais là, ça remonte quand même à loin, j'avais cette idée de, tu vois, il y a un peu, je cherche la méthode un peu miracle d'organisation, tu vois, celle qui va me permettre d'être au top, machin, et j'ai envie de partager les trucs que je trouve. Et petit à petit, tu vois, à force aussi de lire plein de choses contradictoires, de tester plein de choses qui fonctionnent, qui fonctionnent moins et tout ça. et d'échanger aussi avec les autres. Je vois, il y a vraiment ce côté de, il n'y a pas une seule et unique méthode. Il y a plein de possibilités. Le but, c'est de trouver ce qui nous correspond à nous, ce qui nous correspond à nous à l'instant T, sachant qu'on évolue aussi constamment et que son système d'organisation et même sa manière de fonctionner, c'est des choses aussi qui évoluent. Et accepter ce côté adaptation en continu.
- Speaker #0
Oui, et je suis entièrement d'accord avec toi. L'organisation, ce n'est pas forcément quelque chose de rigide. C'est censé... être évolutif et effectivement nous aider nous aussi à avancer, à évoluer. Ça a évolué avec nous, en fait.
- Speaker #1
Totalement.
- Speaker #0
Tu dis que tu as testé plein de choses. Là, je vais te poser deux questions un peu contre-intuitives ou à contre-courant. Tu dis que tu as testé plein de choses. C'est quoi, par exemple, un truc qui n'a pas marché pour toi en organisation ?
- Speaker #1
Un truc qui n'a pas marché pour moi, par exemple, c'est le time blocking.
- Speaker #0
OK. Alors, pareil, prends le temps d'expliquer. Ouais, vas-y.
- Speaker #1
Le time blocking, c'est le concept, c'est un bloc de temps en français. C'est l'idée d'organiser, par exemple, sa journée ou sa semaine avec des blocs de temps en disant de telle heure à telle heure, je vais faire ça, de telle heure à telle heure, je vais faire ça, de telle heure à telle heure, je vais faire ça. Et en gros, on remplit l'agenda comme ça, avec ça. Pour moi, ça ne fonctionne pas du tout parce qu'il y a un côté un peu stress de voir toutes ces choses-là hyper figées. Et puis, après, tu as différentes manières de faire ça. Mais je sais que j'aime avoir justement cette liberté, cette flexibilité-là de me dire... C'est pour ça que moi... Ça fait déjà des années que je fonctionne avec le concept de trois priorités par jour. Donc, j'ai maximum trois priorités, donc trois tâches que je veux faire aujourd'hui. C'est un maximum, il ne peut y en avoir qu'une. J'estime à peu près le temps que ça va me prendre. Mais je ne dis pas ça, je vais le faire de telle heure à telle heure. Parce que je sais que sinon, en fait, dès que je dépasse, par exemple, au final, si tu dépasses un peu, du coup, tu prends du retard sur le reste. Et puis, du coup, tu dis, ah ouais, mais alors là, le truc, il est complètement bancal. Et du coup, tu passes ton temps à modifier tes blocs sur ton agenda, plus qu'à travailler. globalement. Donc, ça, j'ai testé. J'ai testé, je n'ai pas gardé, par exemple.
- Speaker #0
OK. Parce que c'est vrai que dans le domaine de l'organisation, on entend tellement de méthodes et de choses. Oui, ça va changer ta vie, il faut que tu testes ça, etc. Donc, pareil, c'est intéressant pour moi de te demander qu'est-ce que tu avais testé qui n'avait pas marché pour toi ? Attention, c'est qu'est-ce qui n'a pas marché pour toi ? Bien évidemment, le thème qui ne peut correspondre à d'autres personnes et inversement. Et est-ce qu'il y a des domaines de vie ou des moments ou une activité ou quelque chose sur lequel tu es OK pour le fait de ne pas être organisée sur ce point-là ?
- Speaker #1
J'essaie de réfléchir. Parce qu'au niveau perso, je suis quand même assez organisée aussi.
- Speaker #0
Ouais, parce qu'entre tes repas et même le déménagement, où tu as fait une baseuse de données, Notion, pour se tenir compte de tous les meubles qui étaient commandés, ou les villas et toutes les maisons que tu avais visitées. C'est vrai que même dans le point de vue perso, tu as l'air assez hyper organisée. Est-ce qu'il y a un domaine où tu ne l'es pas et où c'est OK pour toi de ne pas l'être ?
- Speaker #1
Après, je pense qu'il y a différents degrés aussi. Puis, il y a des périodes. C'est aussi un concept en termes de période. Par exemple, cet été, justement, où on a emménagé, qu'on a acheté une maison, on a emménagé, on a fait des travaux. Clairement, au niveau pro, mon organisation, elle était... pas au top level que ce que je peux avoir d'habitude, tu vois, en termes d'avancer sur mes projets, de tâches, etc. Parce qu'il y avait plein de choses qui prenaient du temps au niveau maison, qu'on n'avait pas forcément tout anticipé, qu'en plus c'était l'été, donc j'avais pas envie de me mettre trop de pression. Et je trouve que c'est ok aussi, tu vois, d'avoir des périodes, parce que je savais que le truc prioritaire, c'était quand même la maison. Et donc, du coup, j'ai accepté qu'au niveau de business, bah... OK, il y avait des trucs, des fois, j'avais prévu des contenus, et puis finalement, je n'ai pas eu le temps de les faire, et puis tant pis. Donc, c'est plus par arriver à jauger aussi. Je trouve que c'est là où c'est hyper important de se poser la question de OK, c'est quoi qui est important pour moi en ce moment ? C'est quoi les domaines de vie qui sont prioritaires, les choses qui sont vraiment importantes ? Et c'est OK, en fait, qu'il y ait d'autres aspects qui passent en secondaire et qui ne soient pas forcément au top de leur gaz. Quand on était en plein dans les travaux et les trucs de déménagement et des bons ça y est le jardin et tout, la liste des repas... Bon, on va faire un barbecue. Ça me parait bien.
- Speaker #0
Ouais, non mais oui. On a vécu le même été, tu étais en plein déménagement, donc je sais ce que tu dis. Effectivement, il y a plein de choses qui sont passées à la trappe au niveau prioritaire. Ce n'était pas le truc du jour quand tu as des fuites ou des choses, des livraisons à réceptionner ou ce genre de choses. Il y a plein d'autres choses qui passent à la trappe. J'ai une dernière question pour toi, enfin avant-dernière, mais qui est vraiment liée à l'organisation. Est-ce qu'il y a une habitude ou un rituel sur lequel tu ne déroges jamais et qui t'aide à te sentir plus organisée, plus sereine dans ton quotidien ?
- Speaker #1
Alors moi, s'il y a un truc que je fais et que si je ne le fais pas, je sais que je n'arrive pas à avancer, c'est ma revue hebdomadaire. Je fonctionne beaucoup avec les cycles de revue, donc vraiment en entonnoir de façon annuelle, trimestrielle, mensuelle et hebdomadaire. On peut faire aussi après un suivi journalier, mais ça, je le fais moins, en tout cas moins fréquemment. Mais par contre, la revue hebdomadaire, c'est-à-dire qu'en fin de semaine, je me pose, je fais le bilan de ma semaine. Qu'est-ce qui a bien fonctionné ? comment est-ce que j'ai avancé où j'en suis sur mes priorités sur mes projets qu'est-ce qui a moins bien fonctionné qu'est-ce que je peux améliorer pour la semaine suivante vraiment un point comme ça et après du coup je prépare la semaine d'après et donc ok c'est quoi mes projets du moment c'est-ce qu'il y a des tâches qui sont en retard c'est quoi les échéances qu'est-ce qui arrive et du coup c'est quoi mes priorités de la semaine et comment j'agence un peu ma tout doux sur la semaine à venir ça si je ne le fais pas en fait je navigue à vue je suis complètement perdue et généralement quand je n'ai pas le temps de le faire souvent je fais soit le vendredi soit le dimanche soir ça dépend Ça dépend si j'ai prévu de bosser ou pas le week-end, globalement. Et en fait, si je ne le fais pas, je ne peux pas commencer ma semaine sans le faire. Donc, il y a des fois où je le fais, même si je commence ma semaine, je reviens d'un long week-end de vacances ou quoi, le mardi ou le mercredi. Le mardi ou le mercredi, je vais faire ma revue hebdo. Parce que tant que je n'ai pas fait ça, je ne sais pas sur quoi avancer. Il y a un milliard de possibilités. Donc, j'ai une infinité de choses possibles à faire. Tant que je n'ai pas fait ça et que je ne sais pas qu'est-ce que c'est les priorités, je ne peux pas avancer.
- Speaker #0
Moi, je dis souvent à mes clientes dans Manager 360, qui est le programme où j'accompagne les managers, je leur dis toujours ne commencez jamais votre semaine la fleur au fusil et d'arriver au travail en se disant bon, je vais gérer ce qui tombe. Non, en fait, comme tu dis, ça se prépare déjà en faisant le bilan de la semaine passée et aussi en planifiant, en essayant de prioriser au maximum ce qui va composer notre semaine. Pas forcément dans le grand détail, mais on ne part pas la fleur au fusil en se disant bon, on va voir ce qui tombe dans les mails lundi matin. Moi, j'ai longtemps fonctionné au début comme ça, mais c'est le meilleur moyen, effectivement, pour avoir beaucoup de charge mentale, ne pas avancer. Et au moins, là, les choses sont calées. On sait sur quoi on avance. On sait quelles sont nos priorités pour la semaine. Effectivement, il y en a qui fonctionnent aussi à la journée. Mais déjà, si on arrive à le faire à la semaine, c'est un énorme pas en avant. Et aussi, l'effet sur la charge mentale est assez important. Donc, je te rejoins. Moi, ça a été Game Changer pour moi en tant que manager et entrepreneur. Et même quand j'étais manager, je l'avais mis en place. Ça aide vraiment à se focaliser sur ce qui est important dans sa semaine.
- Speaker #1
Moi, ça fait des années que je fais ça et même bien avant d'être à mon compte. C'est vrai que même au niveau de mon boulot, quand j'étais encore salariée, effectivement, de savoir un peu qu'est-ce qui est arrivé dans la semaine, c'est quoi les projets sur lesquels il fallait avancer. Après, moi, je travaillais en finance. Il y avait des clôtures quand même. Je faisais le trimestriel, des publications, des grosses périodes de rush et tout ça. Mais savoir, OK, c'est quoi les livrables, c'est quoi les trucs importants, ça va être quoi la grosse priorité de la semaine. Et en fait, ça permet aussi de mettre son énergie au bon endroit parce qu'on a un temps et une énergie limitées. Et même en tant que salarié, je trouve que ça permet d'avoir une vision aussi d'ensemble et de savoir, par exemple, quand il y a trop de trucs à un moment donné, juste pour pouvoir dire à la personne, par exemple, la personne qui est au-dessus de nous, quand on a plein de projets ou quoi que ce soit, on nous en demande de tous les côtés, de dire, OK, là, en fait, concrètement, il faut avancer sur ça, ça, ça, ça, ça. Ça, j'estime que ça va me prendre tant de temps. Ça, j'estime que ça va me prendre tant de temps. Bon, mais globalement, je n'ai toujours pas 48 heures dans mes journées. Sur quoi est-ce que je priorise ?
- Speaker #0
Est-ce que je ne peux pas tout faire ?
- Speaker #1
Je n'ai que deux bras, un cerveau, ça ne fonctionne pas.
- Speaker #0
Ça permet d'apporter des éléments plus factuels, on va dire, et pas juste tirer la sonnette d'alarme, mais sans éléments concrets. Au moins, si on arrive à faire, comme tu dis, ta revue hebdo, ou d'arriver à mettre un élément plus concret, quantifiable, par rapport au projet, autant que ça va nous prendre, ça permet de soutenir ce genre de demande en disant C'est bien sympa, je peux prendre, je peux prendre, je peux prendre. Mais là, au bout d'un moment, ça va coincer. Voici pourquoi et qu'est-ce qu'on fait.
- Speaker #1
Tout à fait. Moi, je sais que c'est quelque chose qui a été... J'ai été obligée d'arriver à ces points-là parce que d'autant plus en audit où je travaillais sur plusieurs clients différents, plusieurs missions différentes, des équipes complètement différentes. Bon, il y a un moment donné, tu pousses les murs, tu pousses les murs. Mais bon, il y a quand même des limites. J'étais obligée de dire, là, en fait, ça... Moi, c'était plus compliqué parce que je n'avais pas qu'une seule personne au-dessus de moi. Du coup, c'était des missions différentes avec... des senior managers au-dessus ou des associés qui étaient différents aussi. Donc, c'est toujours compliqué de... Mais c'était en gros, mettez-vous d'accord, parce que là, je ne peux pas être et à Providence et à Boston en même temps, quoi. Enfin, je ne sais pas me dédoubler.
- Speaker #0
Je ne sais pas,
- Speaker #1
tu n'as pas appris ça ? Non, j'aimerais bien. Les journées de 48 heures aussi, j'aimerais bien, mais...
- Speaker #0
Et du coup, ma dernière question, c'est quelle est la ressource que tu conseillerais ? Alors, qu'il soit sur l'organisation ou pas du tout, peu importe, mais une des dernières ressources qui t'a marquée, que ce soit un livre, un podcast, une vidéo, un film, peu importe, mais qui t'a vraiment marquée et que t'as conseillé un peu à tout le monde ou que t'as envie de conseiller à tout le monde ?
- Speaker #1
Alors, dans les derniers... Je réfléchis. Alors, il y a les derniers trucs qui m'ont marquée. Après, sur vraiment l'organisation, organisation, productivité, il y a deux livres que j'ai beaucoup aimés. Enfin, c'est pas récent, mais... que j'ai relu plusieurs fois. Il y a pas mal d'outils que j'utilise qui viennent de là. C'est deux livres de Michael Ayat. Je ne connais plus les titres en français. Ça a été traduit depuis. C'est qu'ils existent en français. En anglais, il y a Free to Focus et Your Best Year Ever. Les titres en français sont pourris. De toute façon, les traductions des titres en anglais, à chaque fois, elles sont toujours pourries en français. Ça ne donne pas du tout envie. Je n'aime pas.
- Speaker #0
Je mets les liens des livres en français. C'est pour ça que je dis, vas-y, mets les titres en anglais. Je mettrai les liens directs en français.
- Speaker #1
Mais ces deux-là sont vraiment hyper intéressants, justement, pour à la fois, en termes de productivité, de se fixer des objectifs et derrière de les atteindre, de mettre en place le plan d'action pour, et vraiment d'arriver au bout, et tout le côté vraiment concentration, se concentrer sur l'essentiel. Le concept des trois priorités par jour, par semaine, ça vient de lui notamment. Il y a tout le sujet sur la boussole de productivité, qui ne l'appelle pas du tout comme ça d'ailleurs. Mais... Comme je les ai lus en anglais il y a déjà un petit moment. Mais bon, je les ai relus plusieurs fois et c'est vraiment des livres que je trouve assez accessibles et hyper intéressants. Plein, plein de concepts très pratico-pratiques. Après, dernièrement, mais bon, c'est aucun rapport avec la productivité.
- Speaker #0
Je te dis, tout est open.
- Speaker #1
C'est tout ce que propose actuellement Julien Musi. Donc, c'est vraiment plus sur... C'est vraiment... plus du coaching, du développement personnel. Moi, je suis en cours de formation dans son école de coaching, Mastery, mais il a plein de vidéos aussi sur YouTube avec pas mal de choses vraiment. Là,
- Speaker #0
on vient chercher un peu plus en profondeur sur ce qui est important pour nous.
- Speaker #1
Pourquoi est-ce qu'on arrive à faire... Pourquoi est-ce qu'on passe à l'action ou pas ? Qu'est-ce qui nous bloque ? Derrière, c'est toute la méthodologie de John Demartini sur l'équilibrage des perceptions, notamment. et pour moi je trouve ça absolument passionnant sur la compréhension du fonctionnement de l'être humain et de comment nous aussi après on peut ajuster des choses et même en introspection, en auto-coaching pour se diriger vers notre axe de rayonnement intégral c'est vrai que
- Speaker #0
Julien Musi est très inspirant et il a des réflexions qui sont vraiment hors des champs battus j'ai envie de dire qu'on n'entend pas souvent enfin... Il a une réflexion vraiment très poussée sur soi, sur le développement personnel, mais je le trouve très inspirant sur plein de réflexions qu'il a. Et ça permet toujours... Moi, j'écoute beaucoup ses podcasts, qui sont aussi en vidéo, je pense, sur YouTube. Et à chaque fois, il y a toujours une question ou un élément qui va faire tilt par rapport à ce qu'on vit d'un point de vue professionnel ou personnel, peu importe. Et c'est vrai que moi, je l'écoute beaucoup et je te remercie d'en parler, même si ça n'a rien à voir avec l'organisation. Je te l'ai dit, c'était open bar. Donc voilà, si vous êtes aussi dans une démarche de... de chercher à évoluer et à faire un travail d'introspection. Julien Musi peut être quelqu'un qui peut vous inspirer dans tous les contenus qu'il fait par rapport à ça. Tout à fait.
- Speaker #1
Oui, et puis l'introspection, ce n'est pas lié directement à l'organisation. Mais en même temps, pour moi, c'est aussi quand même un petit peu... L'organisation, la productivité, le développement personnel, ça reste quand même quelque chose d'assez... Moi, je suis tombée dans le développement personnel en même temps que j'ai commencé à m'intéresser à la productivité et l'organisation. Parce qu'à la base, l'organisation, c'est un outil. C'est un outil pour quoi derrière ? Pour être plus sereine, plus épanouie. Oui, pourquoi ? passer plus de temps à faire des choses qu'on kiffe et moins de temps à faire des choses reloues qu'on n'aime pas. Et ça, ça demande aussi derrière de comprendre un peu déjà qu'est-ce qui m'intéresse, vers où est-ce que je veux aller, c'est quoi mes objectifs, c'est quoi ma vision et puis même comment est-ce que je fonctionne. Mieux me connaître, c'est clé en termes de productivité. Comprendre un peu les blocages, les peurs, les choses que je peux rencontrer qui font que justement, je n'arrive pas à avancer vraiment comme je voudrais. Donc, ça reste des choses qui sont très liées et très complémentaires.
- Speaker #0
Moi, je trouve aussi... C'est marrant, je trouve que dès qu'on s'intéresse un peu à un sujet... Tu vois, toi, tu parles d'organisation, mais moi, ça a été quand j'ai voulu me former au management et m'intéresser vraiment au management, que moi, ça m'a ouvert au dev perso aussi, parce que pour moi, pareil, c'est intrinsèquement lié. Parce que pourquoi est-ce qu'on veut manager ? Pourquoi est-ce qu'on veut aider les autres ? Pourquoi est-ce qu'on veut les aider à se développer ? Mais ça passe aussi par soi. Et effectivement, comme tu dis, des sujets comme l'organisation, le management, le leadership, tous ces éléments-là sont forcément liés aussi à un travail d'introspection et de dev perso. Donc, si on veut faire les choses... Comme il faut, ce n'est pas le bon terme, mais pour nous aider, nous, en tout cas, à avancer et à se sentir bien dans ces démarches-là.
- Speaker #1
Bien sûr. Puis derrière, c'est toute la compréhension aussi de la psychologie humaine et comprendre l'être humain et ses comportements et nos comportements. Et puis... Après, on est aussi, la vie est un miroir aussi de toutes les choses qui nous font réagir, toutes les choses qui, forcément, derrière, c'est des choses qu'on a travaillées. Par exemple, sur le coaching, je le vois beaucoup, et tu vois d'autant plus avec toute la méthode de Mastery, c'est vraiment, il y a le côté où, en fait, faire coacher des gens, c'est un travail de ouf sur soi aussi, parce que du coup, tu vois aussi quelles sont tes limites, quelles sont tes propres perceptions, tes propres croyances à toi. Parce que tu ne pourras pas accompagner quelqu'un sur un sujet si toi-même, ce n'est pas quelque chose sur lequel tu t'es libéré. Donc, c'est hyper intéressant pour le coup.
- Speaker #0
Oui, mais ça, c'est un domaine pareil. C'est une vraie plongée dedans. Il peut changer pas mal de choses. Merci beaucoup, Milena. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui aimeraient découvrir ton univers, en savoir un peu plus sur toi, suivre aussi tous tes conseils en conseil et productivité ?
- Speaker #1
Alors, où est-ce qu'on peut me retrouver ? Alors, il y a mon site internet déjà, orgat-milena.fr. Il y a à peu près tout, pas mal d'articles, il y a des petites ressources si vous voulez jeter un petit œil à Notion pour les personnes qui ne connaissent pas trop. J'ai un template offert, j'ai une petite formation, cinq jours aussi, cinq vidéos pour faire vraiment ces premiers pas avec Notion, tomber en amour dedans, comme Élodie et moi. il y a quelques années. Après, j'ai mon podcast aussi pour les personnes qui sont adeptes de podcast. Normalement, les personnes qui nous écoutent aiment bien les podcasts. Donc, le podcast Entrepreneurs Productives. Alors, même si à la base, ils s'adressent, parce que moi, ma cible, c'est principalement des entrepreneurs, mais en soi, la plupart des conseils d'organisation et de productivité sont valables pour à peu près tout le monde. Voilà. Et puis après, Instagram, où je suis assez présente aussi, notamment en story, où... Je poste des photos de chatons mignons. Je partage aussi des contenus sur l'organisation, la productivité, nos chaînes et tout ça.
- Speaker #0
Mais j'ai des chatons.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Ok, je vous mets de toute façon tous les liens et toutes les références en description pour celles qui sont intéressées. Merci beaucoup, Milena, en tout cas, d'avoir partagé tout ça.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
Je sais que ça aura aidé beaucoup de personnes. Et donc, n'hésitez pas à aller faire un tour sur l'Insta ou le site de Milena. Vous y trouverez, mais une tonne, une tonnasse, comme on dirait chez nous, une tonnasse d'informations sur la productivité et l'organisation. Tout ça vulgarisé et expliqué de façon très simple par Milena. Merci beaucoup à toi.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
Et je dis aux auditrices, à la semaine prochaine, qui sera pour un épisode spécial, puisque c'est le centième. Et je réserve du coup une petite surprise, donc ça sera la semaine prochaine. Merci à tout le monde de nous avoir écouté et bonne journée.
- Speaker #1
Merci, bonne journée.
- Speaker #0
Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.