[MINI-SERIE] Les livres à lire cet été -  Le patron qui ne voulait plus être chef d’Alexandre Gérard cover
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[MINI-SERIE] Les livres à lire cet été - Le patron qui ne voulait plus être chef d’Alexandre Gérard

[MINI-SERIE] Les livres à lire cet été - Le patron qui ne voulait plus être chef d’Alexandre Gérard

12min |15/07/2025
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Description

Bienvenue dans le deuxième épisode de ma mini-série estivale dédiée aux "Livres de management".
Au programme : des ouvrages qui m'ont vraiment transformée dans ma posture de manager, bien loin des classiques vus et revus.


Cette semaine, je te parle d’un livre coup de poing : Le patron qui ne voulait plus être chef, d’Alexandre Gérard.
Un livre court, concret, percutant… et surtout, ultra utile si tu veux apprendre à déléguer, responsabiliser ton équipe, et sortir du micro-management sans perdre ta légitimité. 🦋


Je t’explique :

  • Ce qu’est (vraiment) le concept d’entreprise libérée

  • Pourquoi déléguer ne veut pas dire « devenir inutile »

  • Comment redonner de l’autonomie à ton équipe tout en gardant un cadre solide

  • Les 4 décisions concrètes prises par l’auteur pour transformer son entreprise


Un épisode à écouter en marchant, sur la plage ou dans le train pour challenger ta posture managériale et préparer une rentrée plus alignée.

Lien pour acheter ce livre : https://amzn.eu/d/0xK2NRs


🌴 Si tu veux aller plus loin, télécharge ton cahier de vacances que j'ai préparé spécialement pour toi : https://smileatjob.fr/vacances

Il contient des exercices, des ressources, et mes meilleurs conseils pour partir sereinement cet été.


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🦋 Je suis Elodie, coach et formatrice en management et leadership : j'aide les managers débordées à devenir des leaders inspirantes et organisées avec mes conseils issus de 16 ans de management et ma bonne humeur


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Et c'est parti pour ce nouvel épisode de la série de l'été sur les livres qui m'ont marqué en tant que manager, qui m'ont aidé à développer ton leadership et le management de ton équipe. Là, je vais te parler d'un bouquin dont on parle très peu, et pourtant, moi, c'est l'un des premiers qui m'a aidé à avoir des méthodes, des exemples concrets de ce que je devais faire au quotidien avec mon équipe. Avant de te dévoiler lequel c'est, j'ai envie de te poser une question. Comment est-ce que tu te sentirais ? Comment est-ce que ça se passerait si, du jour au lendemain... tu devais abandonner ton équipe. Si tu l'as laissé s'auto-organiser sans toi, est-ce qu'ils sauraient exactement quoi faire ? Est-ce qu'ils en profiteraient pour glandouiller et ne rien faire du tout ? Et est-ce que toi, tu serais OK, tu arriverais à accepter de ne plus être au centre de toutes les décisions ? Eh bien, c'est exactement la claque qu'a prise Alexandre Gérard et qui détaille dans son livre « Le patron qui ne voulait plus être chef » . C'est vraiment un livre très court, on le voit, très très court, très facile à lire avec des exemples tiré de sa vie réelle de manager, de patron d'entreprise, et vraiment, alors peut-être qu'il y en a qui le connaissent déjà, c'est l'un des livres qui a mis, qui a dévoilé le concept de l'entreprise libérée en France, mais vraiment ce livre est une vraie pépite, je te le conseille si t'es manager, moi ça a changé ma vision du management. Alexandre Gérard, c'était un patron hyper impliqué, au centre de toutes les décisions, qui ne le sait rien passer, qui décidait absolument tout, qui avait une équipe de techniciens qui intermenaient sur le terrain. Mais voilà, il voulait être au courant de tout ce qui se passait. Il voulait avoir des rapports de tous les services de son entreprise. Et du jour au lendemain, il a dû s'absenter pour un projet personnel. Et là, il s'est rendu compte qu'il devait changer le fonctionnement de son entreprise et ne plus être au centre de son management, de son entreprise. Sinon, il allait droit dans le mur et il n'allait pas tenir sur le long terme. Parce qu'on le sait, le management, c'est un marathon. c'est quelque chose qui se... court sur le long terme. Et donc, c'est là où il a commencé à explorer un petit peu d'autres concepts, à réfléchir différemment et à complètement transformer sa vision de l'entreprise. Il a réussi à faire parce qu'il est chef d'entreprise, justement. Mais en tout cas, il dévoile dans ce livre toutes les méthodes qu'il a testées, qu'il a mises en place pour déléguer des responsabilités, pour laisser son équipe autonome et que son entreprise tourne sans lui, mais littéralement dans ce sens du terme. En fait, il ne voulait plus être chef, il ne voulait plus être patron. Et c'est comme ça qu'il a commencé à s'intéresser au concept d'entreprise libérée à cette époque-là, puisque je crois que c'est dans les années 80-90 où il prend cette décision. Il commence à intégrer des cercles d'entrepreneurs, de chefs d'entreprise, de patrons. C'est là où il commence à entendre parler de l'entreprise libérée. Et il se dit qu'il va appliquer ces principes-là dans son entreprise pour s'en libérer totalement. Alors, l'entreprise libérée... Si tu ne sais pas ce que c'est, je vais t'expliquer exactement c'est quoi ce concept. Alors, ce n'est pas virer tous les managers, les foutre tous à la porte et que ça fonctionne sans eux. Pas du tout. C'est un concept qui va beaucoup plus loin que ça. Malheureusement, il y en a beaucoup qui croient que c'est ça en fait l'entreprise libérée. C'est cette espèce d'entreprise horizontale où il n'y a pas de hiérarchie, où tout le monde est autonome, responsable, maître de lui-même. On va aller dans plus de nuances, ce n'est pas exactement ça. En fait, l'entreprise libérée, c'est redonner la responsabilité. à ceux qui sont au plus proche de la décision, au plus proche du terrain. C'est un concept qui redonne les clés. qui redonne les décisions, qui redonne les outils à ceux qui sont directement concernés. Là, pareil, c'est un concept qu'on va revoir la semaine prochaine dans un livre que je vais te présenter, issu de la culture américaine. On revoit un peu cette idée de déléguer la responsabilité des tâches à ceux qui sont au plus proche de cette décision. C'est un peu ça l'entreprise libérée. Et Alexandre Gérard, il a pris ce concept et il a appliqué directement ça dans son entreprise, qui était pourtant très opérationnelle, très technique, très loin des startups un petit peu américaines qu'on imagine toujours... appliquer ce genre de conseils Google, Amazon, Facebook, etc. Donc, qu'est-ce qu'a fait Alexandre Gérard exactement dans son entreprise ? Déjà, il a supprimé des niveaux hiérarchiques intermédiaires. Il s'est rendu compte qu'il avait fait un millefeuille de hiérarchie et qu'un petit peu comme en France avec les villes, les communes, les intercommunes, les départements, les régions, l'État, etc. Là, il s'est dit, on va enlever certains niveaux de décision. Ce n'est pas forcément pour ça qu'il a licencié des personnes, il les a réintégrées et réorientées autrement. Mais en tout cas, il a fluidifié le système de décision. Ensuite, il a créé des cercles d'équipes autonomes. Il a créé vraiment des groupes en lien avec chaque secteur d'activité, donc plutôt des techniciens et après des commerciaux et d'autres éléments importants de son entreprise. Et en fait, il s'est débrouillé à ce qu'il y ait des réunions qui se passent entre eux, sans forcément le responsable, sans forcément... le chef ou le patron qui y assiste et que ça soit eux qui soient autonomes dans les décisions qui étaient prises lors de ces réunions-là. Ensuite, il a mis en place un système d'élection des leaders, des managers par les pairs. C'est-à-dire que son équipe de techniciens, eh bien, il ne leur imposait pas le manager selon une décision de recrutement ou de promotion interne qui venait du haut, qui venait du siège. Non, il les a réunis et c'est eux du coup qui prenaient le temps d'élire, de choisir le meilleur leader pour eux. Et enfin, il a instauré quelque chose qui est assez compliqué en France, c'est qu'il a instauré la transparence sur les chiffres et les salaires de la boîte. C'est-à-dire qu'il tenait au courant l'ensemble de ses salariés, si la boîte allait bien, s'il y avait de la marge, s'il y avait du résultat, s'il y avait du chiffre d'affaires, s'il y avait des clients qui rentraient. Et il avait une grille de salaires ultra transparente, ce qui faisait qu'il n'y avait pas de non-dit, il n'y avait pas de spéculation sur les différents salaires qu'il y avait dans sa société. Alors, qu'est-ce qui m'a marquée dans ce livre en tant que manager ? Parce que tu l'as vu, il est... très petit, court, mais il va vraiment dans le concret, c'est qu'en fait, il nous met face à nos propres questionnements. Quand on est manager, on va se demander « et si je ne sers plus à rien ? » Moi, je sais que c'est une peur qui revient souvent dans les personnes que j'accompagne dans Manager 360. Elles me disent « ouais, mais hello, t'es bien gentille, je veux bien déléguer toutes les tâches opérationnelles que j'ai, mais après, je sers à quoi ? Je suis inutile et on va me virer. » Mais en fait, ce livre, il nous montre que le manager n'est pas inutile. qui ne sert pas à rien quand il ne fait pas d'opérationnel, bien au contraire, il est là pour fluidifier les choses, il est lui dans le moteur. Et en fait, ce livre nous fait clairement poser la question de si je ne fais plus mes tâches opérationnelles, à quoi je sers ? Et c'est inconfortable, ce n'est pas facile parce qu'on n'est pas habitué à ça. On est habitué à produire des résultats concrets, des résultats mesurables. On n'est pas du tout habitué à être dans la stratégie, dans la réflexion, dans la vision. Et pourtant, un manager, il sert réellement à ça. Et notamment dans l'entreprise libérée, c'est pour ça qu'en fait, même s'il a supprimé certains niveaux de management, il n'a pas supprimé tous les managers et l'entreprise libérée ne fonctionne pas sans manager, bien au contraire. Ils sont là pour amener de la réflexion, pour donner le cadre aux équipes et pour révéler en fait le meilleur des collaborateurs. L'autre question aussi auquel on peut se confronter, c'est s'ils ne respectent pas le cadre, s'ils ne respectent pas les consignes, si en fait on les laisse faire ce qu'ils veulent. Mais en fait, ce livre montre que... Les humains sont capables de s'autoréguler, sont capables de fonctionner en tant qu'adultes, même dans le cadre du travail, on n'est pas obligé de les materner. Et tout le monde ne sera pas là forcément pour contourner la moindre règle. Et il le dit très bien dans un exemple, il dit que la plupart des règles ou des process qui sont mis en place dans les entreprises, c'est uniquement parce qu'elles viennent encadrer le 1% ou les 4% de personnes qui vont détourner la règle ou qui vont avoir un esprit un peu à... tester les limites ou à faire le contraire de ce qu'on leur demande dans le cas du travail. On a un millefeuille, on a une accumulation de process, on a une accumulation de sanctions uniquement pour les 1% qui ne veulent pas faire le job. Donc lui, il déconstruit tout ça, il a allégé tous les process, il a supprimé tout un ensemble de chemins de décision, parce que tout ça avait été mis en place uniquement au cas où et uniquement par rapport aux 1% qui ne faisaient pas le travail. Et on s'embête des fois, on met en place des contrôles, on met en place des procédures uniquement par rapport à ça. Et moi, je l'ai constaté dans ma boîte, beaucoup d'éléments qu'on avait mis en place, c'était juste pour contrôler au cas où, ou le seul cas qu'on avait eu en 10 ans. En fait, on peut alléger et aller vraiment à l'essentiel si on met tout ça de côté et qu'on considère que son équipe est capable de respecter le cadre, est capable de travailler, même si on est dans une entreprise libérée. En fait, le manager, il est là pour être un facilitateur. Il est là pour tenir la main, il est là pour guider, il est là pour donner une vision. Et à la base, le rôle de manager, c'est vraiment ça. C'est pour ça que je trouve ce livre assez intéressant. Et il questionne beaucoup de choses dans notre posture, dans notre façon de fonctionner au quotidien. Parce qu'il nous met face à la réalité que des fois, on arrive à un poste de manager rempli de bonnes intentions, en se disant, mais non, mais moi, de toute façon, je vais être vraiment là en manager coach, je vais les accompagner et tout. Et on se laisse déborder par notre quotidien, par notre opérationnel, et on perd. cette idée du manager qu'on avait à l'origine. On se laisse complètement bouffer par l'opérationnel et on n'arrive pas à prendre du recul. Et vraiment, moi, ce bouquin, ça avait été un déclic et c'est là où j'ai mis pas mal de choses dont il parle. Alors, il est très court, donc je ne vais pas te donner tout ce qu'il dit et ça ne serait pas rendre hommage au travail de cet auteur, mais je te conseille vraiment d'acheter ce livre, de le lire. Il se lit en quelques jours ou en un trajet et tu auras des pistes d'action à mettre en place au quotidien qui vont vraiment changer ta façon de manager. Attention, je mets quand même un petit bémol parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui sont tombées dans ce risque-là par rapport à l'entreprise libérée. Alors moi, j'ai découvert l'entreprise libérée avec ce livre, mais il faut vraiment se lever de la tête que l'entreprise libérée, ce n'est pas une entreprise sans cadre. C'est une entreprise où il y a de la transparence sur les règles, ce qui se passe quand on les dépasse, quand on les enfreint, sur les salaires. Il y a aussi énormément de transparence dans les entreprises libérées sur les salaires, sur les conditions d'évolution, sur les conditions de recrutement. Il n'y a pas de non-dit. Donc effectivement, entreprise libérée, ça ne veut pas dire tout le monde fait ce qu'il veut et tout le monde fait n'importe quoi. C'est juste que les règles du jeu sont définies en commun, sont définies ensemble, et on est capable de revenir dessus et de les faire évoluer. Et ce n'est pas le siège ou la direction qui décide uniquement ce qui doit être bon pour l'équipe, c'est l'équipe qui est moteur et qui fait remonter ce qui est bien pour elle. Donc si jamais tu sens que tu es trop dans le contrôle et que tu aimerais donner beaucoup plus d'autonomie à ton équipe, que tu aimerais déléguer beaucoup plus, que tu aimerais avoir une équipe, qui est là aussi pour te soutenir, pour t'aider dans tes décisions. Je te conseille vraiment de lire ce livre, Le patron qui ne voulait plus être chef. Moi, ça a tout changé. Vraiment, c'est là où j'ai commencé à déléguer beaucoup plus, à responsabiliser mon équipe, à avoir vraiment des collaborateurs qui étaient à mes côtés. Et il n'y avait plus du tout cette relation descendante au niveau des consignes, des process, des choses à suivre. Vraiment, et même toutes les personnes à qui je l'ai conseillé ont adoré ce livre. Je pense à toi, Christine, si jamais tu regardes cette vidéo. S'il y a bien... un livre en management que je te conseille, c'est celui-ci. Et si jamais t'écoutes mes conseils, je serais ravie d'avoir tes retours sur ce livre, ce que t'en as pensé, qu'est-ce que tu as mis en place, directement dans les commentaires sous ce podcast ou sous cette vidéo, parce que je suis sûre qu'il va t'aider dans ton quotidien de manager. On se retrouve la semaine prochaine pour l'analyse d'un autre livre, lui aussi tiré de la culture américaine, je ne t'en dis pas plus, mais là encore, il est bourré de conseils hyper concrets à mettre en place dans ton management. Je te dis à la semaine prochaine et d'ici là, abonne-toi. à la chaîne, abonne-toi au podcast et mets un petit pouce pour m'aider dans la diffusion de ces épisodes et me soutenir dans mon travail, dans tout le contenu que je te propose. Je te dis à la semaine prochaine. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:09

  • Présentation du livre

    00:46

  • Le déclic d’Alexandre Gérard : changer totalement sa posture

    02:16

  • C’est quoi une entreprise libérée ?

    03:30

  • Les décisions concrètes mises en place dans son entreprise

    04:41

  • Ce que ce livre m’a appris sur mon rôle de manager

    06:38

  • Les pièges à éviter dans l’entreprise libérée

    10:17

  • Si tu veux responsabiliser ton équipe sans tout contrôler… lis ce livre

    11:18

  • Conclusion

    12:25

Description

Bienvenue dans le deuxième épisode de ma mini-série estivale dédiée aux "Livres de management".
Au programme : des ouvrages qui m'ont vraiment transformée dans ma posture de manager, bien loin des classiques vus et revus.


Cette semaine, je te parle d’un livre coup de poing : Le patron qui ne voulait plus être chef, d’Alexandre Gérard.
Un livre court, concret, percutant… et surtout, ultra utile si tu veux apprendre à déléguer, responsabiliser ton équipe, et sortir du micro-management sans perdre ta légitimité. 🦋


Je t’explique :

  • Ce qu’est (vraiment) le concept d’entreprise libérée

  • Pourquoi déléguer ne veut pas dire « devenir inutile »

  • Comment redonner de l’autonomie à ton équipe tout en gardant un cadre solide

  • Les 4 décisions concrètes prises par l’auteur pour transformer son entreprise


Un épisode à écouter en marchant, sur la plage ou dans le train pour challenger ta posture managériale et préparer une rentrée plus alignée.

Lien pour acheter ce livre : https://amzn.eu/d/0xK2NRs


🌴 Si tu veux aller plus loin, télécharge ton cahier de vacances que j'ai préparé spécialement pour toi : https://smileatjob.fr/vacances

Il contient des exercices, des ressources, et mes meilleurs conseils pour partir sereinement cet été.


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🔥 Si tu veux aider à faire connaitre Feedback, le meilleur moyen est de me laisser une note et un commentaire, cela me fera ultra plaisir !

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🦋 Je suis Elodie, coach et formatrice en management et leadership : j'aide les managers débordées à devenir des leaders inspirantes et organisées avec mes conseils issus de 16 ans de management et ma bonne humeur


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Et c'est parti pour ce nouvel épisode de la série de l'été sur les livres qui m'ont marqué en tant que manager, qui m'ont aidé à développer ton leadership et le management de ton équipe. Là, je vais te parler d'un bouquin dont on parle très peu, et pourtant, moi, c'est l'un des premiers qui m'a aidé à avoir des méthodes, des exemples concrets de ce que je devais faire au quotidien avec mon équipe. Avant de te dévoiler lequel c'est, j'ai envie de te poser une question. Comment est-ce que tu te sentirais ? Comment est-ce que ça se passerait si, du jour au lendemain... tu devais abandonner ton équipe. Si tu l'as laissé s'auto-organiser sans toi, est-ce qu'ils sauraient exactement quoi faire ? Est-ce qu'ils en profiteraient pour glandouiller et ne rien faire du tout ? Et est-ce que toi, tu serais OK, tu arriverais à accepter de ne plus être au centre de toutes les décisions ? Eh bien, c'est exactement la claque qu'a prise Alexandre Gérard et qui détaille dans son livre « Le patron qui ne voulait plus être chef » . C'est vraiment un livre très court, on le voit, très très court, très facile à lire avec des exemples tiré de sa vie réelle de manager, de patron d'entreprise, et vraiment, alors peut-être qu'il y en a qui le connaissent déjà, c'est l'un des livres qui a mis, qui a dévoilé le concept de l'entreprise libérée en France, mais vraiment ce livre est une vraie pépite, je te le conseille si t'es manager, moi ça a changé ma vision du management. Alexandre Gérard, c'était un patron hyper impliqué, au centre de toutes les décisions, qui ne le sait rien passer, qui décidait absolument tout, qui avait une équipe de techniciens qui intermenaient sur le terrain. Mais voilà, il voulait être au courant de tout ce qui se passait. Il voulait avoir des rapports de tous les services de son entreprise. Et du jour au lendemain, il a dû s'absenter pour un projet personnel. Et là, il s'est rendu compte qu'il devait changer le fonctionnement de son entreprise et ne plus être au centre de son management, de son entreprise. Sinon, il allait droit dans le mur et il n'allait pas tenir sur le long terme. Parce qu'on le sait, le management, c'est un marathon. c'est quelque chose qui se... court sur le long terme. Et donc, c'est là où il a commencé à explorer un petit peu d'autres concepts, à réfléchir différemment et à complètement transformer sa vision de l'entreprise. Il a réussi à faire parce qu'il est chef d'entreprise, justement. Mais en tout cas, il dévoile dans ce livre toutes les méthodes qu'il a testées, qu'il a mises en place pour déléguer des responsabilités, pour laisser son équipe autonome et que son entreprise tourne sans lui, mais littéralement dans ce sens du terme. En fait, il ne voulait plus être chef, il ne voulait plus être patron. Et c'est comme ça qu'il a commencé à s'intéresser au concept d'entreprise libérée à cette époque-là, puisque je crois que c'est dans les années 80-90 où il prend cette décision. Il commence à intégrer des cercles d'entrepreneurs, de chefs d'entreprise, de patrons. C'est là où il commence à entendre parler de l'entreprise libérée. Et il se dit qu'il va appliquer ces principes-là dans son entreprise pour s'en libérer totalement. Alors, l'entreprise libérée... Si tu ne sais pas ce que c'est, je vais t'expliquer exactement c'est quoi ce concept. Alors, ce n'est pas virer tous les managers, les foutre tous à la porte et que ça fonctionne sans eux. Pas du tout. C'est un concept qui va beaucoup plus loin que ça. Malheureusement, il y en a beaucoup qui croient que c'est ça en fait l'entreprise libérée. C'est cette espèce d'entreprise horizontale où il n'y a pas de hiérarchie, où tout le monde est autonome, responsable, maître de lui-même. On va aller dans plus de nuances, ce n'est pas exactement ça. En fait, l'entreprise libérée, c'est redonner la responsabilité. à ceux qui sont au plus proche de la décision, au plus proche du terrain. C'est un concept qui redonne les clés. qui redonne les décisions, qui redonne les outils à ceux qui sont directement concernés. Là, pareil, c'est un concept qu'on va revoir la semaine prochaine dans un livre que je vais te présenter, issu de la culture américaine. On revoit un peu cette idée de déléguer la responsabilité des tâches à ceux qui sont au plus proche de cette décision. C'est un peu ça l'entreprise libérée. Et Alexandre Gérard, il a pris ce concept et il a appliqué directement ça dans son entreprise, qui était pourtant très opérationnelle, très technique, très loin des startups un petit peu américaines qu'on imagine toujours... appliquer ce genre de conseils Google, Amazon, Facebook, etc. Donc, qu'est-ce qu'a fait Alexandre Gérard exactement dans son entreprise ? Déjà, il a supprimé des niveaux hiérarchiques intermédiaires. Il s'est rendu compte qu'il avait fait un millefeuille de hiérarchie et qu'un petit peu comme en France avec les villes, les communes, les intercommunes, les départements, les régions, l'État, etc. Là, il s'est dit, on va enlever certains niveaux de décision. Ce n'est pas forcément pour ça qu'il a licencié des personnes, il les a réintégrées et réorientées autrement. Mais en tout cas, il a fluidifié le système de décision. Ensuite, il a créé des cercles d'équipes autonomes. Il a créé vraiment des groupes en lien avec chaque secteur d'activité, donc plutôt des techniciens et après des commerciaux et d'autres éléments importants de son entreprise. Et en fait, il s'est débrouillé à ce qu'il y ait des réunions qui se passent entre eux, sans forcément le responsable, sans forcément... le chef ou le patron qui y assiste et que ça soit eux qui soient autonomes dans les décisions qui étaient prises lors de ces réunions-là. Ensuite, il a mis en place un système d'élection des leaders, des managers par les pairs. C'est-à-dire que son équipe de techniciens, eh bien, il ne leur imposait pas le manager selon une décision de recrutement ou de promotion interne qui venait du haut, qui venait du siège. Non, il les a réunis et c'est eux du coup qui prenaient le temps d'élire, de choisir le meilleur leader pour eux. Et enfin, il a instauré quelque chose qui est assez compliqué en France, c'est qu'il a instauré la transparence sur les chiffres et les salaires de la boîte. C'est-à-dire qu'il tenait au courant l'ensemble de ses salariés, si la boîte allait bien, s'il y avait de la marge, s'il y avait du résultat, s'il y avait du chiffre d'affaires, s'il y avait des clients qui rentraient. Et il avait une grille de salaires ultra transparente, ce qui faisait qu'il n'y avait pas de non-dit, il n'y avait pas de spéculation sur les différents salaires qu'il y avait dans sa société. Alors, qu'est-ce qui m'a marquée dans ce livre en tant que manager ? Parce que tu l'as vu, il est... très petit, court, mais il va vraiment dans le concret, c'est qu'en fait, il nous met face à nos propres questionnements. Quand on est manager, on va se demander « et si je ne sers plus à rien ? » Moi, je sais que c'est une peur qui revient souvent dans les personnes que j'accompagne dans Manager 360. Elles me disent « ouais, mais hello, t'es bien gentille, je veux bien déléguer toutes les tâches opérationnelles que j'ai, mais après, je sers à quoi ? Je suis inutile et on va me virer. » Mais en fait, ce livre, il nous montre que le manager n'est pas inutile. qui ne sert pas à rien quand il ne fait pas d'opérationnel, bien au contraire, il est là pour fluidifier les choses, il est lui dans le moteur. Et en fait, ce livre nous fait clairement poser la question de si je ne fais plus mes tâches opérationnelles, à quoi je sers ? Et c'est inconfortable, ce n'est pas facile parce qu'on n'est pas habitué à ça. On est habitué à produire des résultats concrets, des résultats mesurables. On n'est pas du tout habitué à être dans la stratégie, dans la réflexion, dans la vision. Et pourtant, un manager, il sert réellement à ça. Et notamment dans l'entreprise libérée, c'est pour ça qu'en fait, même s'il a supprimé certains niveaux de management, il n'a pas supprimé tous les managers et l'entreprise libérée ne fonctionne pas sans manager, bien au contraire. Ils sont là pour amener de la réflexion, pour donner le cadre aux équipes et pour révéler en fait le meilleur des collaborateurs. L'autre question aussi auquel on peut se confronter, c'est s'ils ne respectent pas le cadre, s'ils ne respectent pas les consignes, si en fait on les laisse faire ce qu'ils veulent. Mais en fait, ce livre montre que... Les humains sont capables de s'autoréguler, sont capables de fonctionner en tant qu'adultes, même dans le cadre du travail, on n'est pas obligé de les materner. Et tout le monde ne sera pas là forcément pour contourner la moindre règle. Et il le dit très bien dans un exemple, il dit que la plupart des règles ou des process qui sont mis en place dans les entreprises, c'est uniquement parce qu'elles viennent encadrer le 1% ou les 4% de personnes qui vont détourner la règle ou qui vont avoir un esprit un peu à... tester les limites ou à faire le contraire de ce qu'on leur demande dans le cas du travail. On a un millefeuille, on a une accumulation de process, on a une accumulation de sanctions uniquement pour les 1% qui ne veulent pas faire le job. Donc lui, il déconstruit tout ça, il a allégé tous les process, il a supprimé tout un ensemble de chemins de décision, parce que tout ça avait été mis en place uniquement au cas où et uniquement par rapport aux 1% qui ne faisaient pas le travail. Et on s'embête des fois, on met en place des contrôles, on met en place des procédures uniquement par rapport à ça. Et moi, je l'ai constaté dans ma boîte, beaucoup d'éléments qu'on avait mis en place, c'était juste pour contrôler au cas où, ou le seul cas qu'on avait eu en 10 ans. En fait, on peut alléger et aller vraiment à l'essentiel si on met tout ça de côté et qu'on considère que son équipe est capable de respecter le cadre, est capable de travailler, même si on est dans une entreprise libérée. En fait, le manager, il est là pour être un facilitateur. Il est là pour tenir la main, il est là pour guider, il est là pour donner une vision. Et à la base, le rôle de manager, c'est vraiment ça. C'est pour ça que je trouve ce livre assez intéressant. Et il questionne beaucoup de choses dans notre posture, dans notre façon de fonctionner au quotidien. Parce qu'il nous met face à la réalité que des fois, on arrive à un poste de manager rempli de bonnes intentions, en se disant, mais non, mais moi, de toute façon, je vais être vraiment là en manager coach, je vais les accompagner et tout. Et on se laisse déborder par notre quotidien, par notre opérationnel, et on perd. cette idée du manager qu'on avait à l'origine. On se laisse complètement bouffer par l'opérationnel et on n'arrive pas à prendre du recul. Et vraiment, moi, ce bouquin, ça avait été un déclic et c'est là où j'ai mis pas mal de choses dont il parle. Alors, il est très court, donc je ne vais pas te donner tout ce qu'il dit et ça ne serait pas rendre hommage au travail de cet auteur, mais je te conseille vraiment d'acheter ce livre, de le lire. Il se lit en quelques jours ou en un trajet et tu auras des pistes d'action à mettre en place au quotidien qui vont vraiment changer ta façon de manager. Attention, je mets quand même un petit bémol parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui sont tombées dans ce risque-là par rapport à l'entreprise libérée. Alors moi, j'ai découvert l'entreprise libérée avec ce livre, mais il faut vraiment se lever de la tête que l'entreprise libérée, ce n'est pas une entreprise sans cadre. C'est une entreprise où il y a de la transparence sur les règles, ce qui se passe quand on les dépasse, quand on les enfreint, sur les salaires. Il y a aussi énormément de transparence dans les entreprises libérées sur les salaires, sur les conditions d'évolution, sur les conditions de recrutement. Il n'y a pas de non-dit. Donc effectivement, entreprise libérée, ça ne veut pas dire tout le monde fait ce qu'il veut et tout le monde fait n'importe quoi. C'est juste que les règles du jeu sont définies en commun, sont définies ensemble, et on est capable de revenir dessus et de les faire évoluer. Et ce n'est pas le siège ou la direction qui décide uniquement ce qui doit être bon pour l'équipe, c'est l'équipe qui est moteur et qui fait remonter ce qui est bien pour elle. Donc si jamais tu sens que tu es trop dans le contrôle et que tu aimerais donner beaucoup plus d'autonomie à ton équipe, que tu aimerais déléguer beaucoup plus, que tu aimerais avoir une équipe, qui est là aussi pour te soutenir, pour t'aider dans tes décisions. Je te conseille vraiment de lire ce livre, Le patron qui ne voulait plus être chef. Moi, ça a tout changé. Vraiment, c'est là où j'ai commencé à déléguer beaucoup plus, à responsabiliser mon équipe, à avoir vraiment des collaborateurs qui étaient à mes côtés. Et il n'y avait plus du tout cette relation descendante au niveau des consignes, des process, des choses à suivre. Vraiment, et même toutes les personnes à qui je l'ai conseillé ont adoré ce livre. Je pense à toi, Christine, si jamais tu regardes cette vidéo. S'il y a bien... un livre en management que je te conseille, c'est celui-ci. Et si jamais t'écoutes mes conseils, je serais ravie d'avoir tes retours sur ce livre, ce que t'en as pensé, qu'est-ce que tu as mis en place, directement dans les commentaires sous ce podcast ou sous cette vidéo, parce que je suis sûre qu'il va t'aider dans ton quotidien de manager. On se retrouve la semaine prochaine pour l'analyse d'un autre livre, lui aussi tiré de la culture américaine, je ne t'en dis pas plus, mais là encore, il est bourré de conseils hyper concrets à mettre en place dans ton management. Je te dis à la semaine prochaine et d'ici là, abonne-toi. à la chaîne, abonne-toi au podcast et mets un petit pouce pour m'aider dans la diffusion de ces épisodes et me soutenir dans mon travail, dans tout le contenu que je te propose. Je te dis à la semaine prochaine. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:09

  • Présentation du livre

    00:46

  • Le déclic d’Alexandre Gérard : changer totalement sa posture

    02:16

  • C’est quoi une entreprise libérée ?

    03:30

  • Les décisions concrètes mises en place dans son entreprise

    04:41

  • Ce que ce livre m’a appris sur mon rôle de manager

    06:38

  • Les pièges à éviter dans l’entreprise libérée

    10:17

  • Si tu veux responsabiliser ton équipe sans tout contrôler… lis ce livre

    11:18

  • Conclusion

    12:25

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Description

Bienvenue dans le deuxième épisode de ma mini-série estivale dédiée aux "Livres de management".
Au programme : des ouvrages qui m'ont vraiment transformée dans ma posture de manager, bien loin des classiques vus et revus.


Cette semaine, je te parle d’un livre coup de poing : Le patron qui ne voulait plus être chef, d’Alexandre Gérard.
Un livre court, concret, percutant… et surtout, ultra utile si tu veux apprendre à déléguer, responsabiliser ton équipe, et sortir du micro-management sans perdre ta légitimité. 🦋


Je t’explique :

  • Ce qu’est (vraiment) le concept d’entreprise libérée

  • Pourquoi déléguer ne veut pas dire « devenir inutile »

  • Comment redonner de l’autonomie à ton équipe tout en gardant un cadre solide

  • Les 4 décisions concrètes prises par l’auteur pour transformer son entreprise


Un épisode à écouter en marchant, sur la plage ou dans le train pour challenger ta posture managériale et préparer une rentrée plus alignée.

Lien pour acheter ce livre : https://amzn.eu/d/0xK2NRs


🌴 Si tu veux aller plus loin, télécharge ton cahier de vacances que j'ai préparé spécialement pour toi : https://smileatjob.fr/vacances

Il contient des exercices, des ressources, et mes meilleurs conseils pour partir sereinement cet été.


Tu as aimé cet épisode de podcast ? Tu vas adorer ma newsletter 💌

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🦋 Je suis Elodie, coach et formatrice en management et leadership : j'aide les managers débordées à devenir des leaders inspirantes et organisées avec mes conseils issus de 16 ans de management et ma bonne humeur


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Et c'est parti pour ce nouvel épisode de la série de l'été sur les livres qui m'ont marqué en tant que manager, qui m'ont aidé à développer ton leadership et le management de ton équipe. Là, je vais te parler d'un bouquin dont on parle très peu, et pourtant, moi, c'est l'un des premiers qui m'a aidé à avoir des méthodes, des exemples concrets de ce que je devais faire au quotidien avec mon équipe. Avant de te dévoiler lequel c'est, j'ai envie de te poser une question. Comment est-ce que tu te sentirais ? Comment est-ce que ça se passerait si, du jour au lendemain... tu devais abandonner ton équipe. Si tu l'as laissé s'auto-organiser sans toi, est-ce qu'ils sauraient exactement quoi faire ? Est-ce qu'ils en profiteraient pour glandouiller et ne rien faire du tout ? Et est-ce que toi, tu serais OK, tu arriverais à accepter de ne plus être au centre de toutes les décisions ? Eh bien, c'est exactement la claque qu'a prise Alexandre Gérard et qui détaille dans son livre « Le patron qui ne voulait plus être chef » . C'est vraiment un livre très court, on le voit, très très court, très facile à lire avec des exemples tiré de sa vie réelle de manager, de patron d'entreprise, et vraiment, alors peut-être qu'il y en a qui le connaissent déjà, c'est l'un des livres qui a mis, qui a dévoilé le concept de l'entreprise libérée en France, mais vraiment ce livre est une vraie pépite, je te le conseille si t'es manager, moi ça a changé ma vision du management. Alexandre Gérard, c'était un patron hyper impliqué, au centre de toutes les décisions, qui ne le sait rien passer, qui décidait absolument tout, qui avait une équipe de techniciens qui intermenaient sur le terrain. Mais voilà, il voulait être au courant de tout ce qui se passait. Il voulait avoir des rapports de tous les services de son entreprise. Et du jour au lendemain, il a dû s'absenter pour un projet personnel. Et là, il s'est rendu compte qu'il devait changer le fonctionnement de son entreprise et ne plus être au centre de son management, de son entreprise. Sinon, il allait droit dans le mur et il n'allait pas tenir sur le long terme. Parce qu'on le sait, le management, c'est un marathon. c'est quelque chose qui se... court sur le long terme. Et donc, c'est là où il a commencé à explorer un petit peu d'autres concepts, à réfléchir différemment et à complètement transformer sa vision de l'entreprise. Il a réussi à faire parce qu'il est chef d'entreprise, justement. Mais en tout cas, il dévoile dans ce livre toutes les méthodes qu'il a testées, qu'il a mises en place pour déléguer des responsabilités, pour laisser son équipe autonome et que son entreprise tourne sans lui, mais littéralement dans ce sens du terme. En fait, il ne voulait plus être chef, il ne voulait plus être patron. Et c'est comme ça qu'il a commencé à s'intéresser au concept d'entreprise libérée à cette époque-là, puisque je crois que c'est dans les années 80-90 où il prend cette décision. Il commence à intégrer des cercles d'entrepreneurs, de chefs d'entreprise, de patrons. C'est là où il commence à entendre parler de l'entreprise libérée. Et il se dit qu'il va appliquer ces principes-là dans son entreprise pour s'en libérer totalement. Alors, l'entreprise libérée... Si tu ne sais pas ce que c'est, je vais t'expliquer exactement c'est quoi ce concept. Alors, ce n'est pas virer tous les managers, les foutre tous à la porte et que ça fonctionne sans eux. Pas du tout. C'est un concept qui va beaucoup plus loin que ça. Malheureusement, il y en a beaucoup qui croient que c'est ça en fait l'entreprise libérée. C'est cette espèce d'entreprise horizontale où il n'y a pas de hiérarchie, où tout le monde est autonome, responsable, maître de lui-même. On va aller dans plus de nuances, ce n'est pas exactement ça. En fait, l'entreprise libérée, c'est redonner la responsabilité. à ceux qui sont au plus proche de la décision, au plus proche du terrain. C'est un concept qui redonne les clés. qui redonne les décisions, qui redonne les outils à ceux qui sont directement concernés. Là, pareil, c'est un concept qu'on va revoir la semaine prochaine dans un livre que je vais te présenter, issu de la culture américaine. On revoit un peu cette idée de déléguer la responsabilité des tâches à ceux qui sont au plus proche de cette décision. C'est un peu ça l'entreprise libérée. Et Alexandre Gérard, il a pris ce concept et il a appliqué directement ça dans son entreprise, qui était pourtant très opérationnelle, très technique, très loin des startups un petit peu américaines qu'on imagine toujours... appliquer ce genre de conseils Google, Amazon, Facebook, etc. Donc, qu'est-ce qu'a fait Alexandre Gérard exactement dans son entreprise ? Déjà, il a supprimé des niveaux hiérarchiques intermédiaires. Il s'est rendu compte qu'il avait fait un millefeuille de hiérarchie et qu'un petit peu comme en France avec les villes, les communes, les intercommunes, les départements, les régions, l'État, etc. Là, il s'est dit, on va enlever certains niveaux de décision. Ce n'est pas forcément pour ça qu'il a licencié des personnes, il les a réintégrées et réorientées autrement. Mais en tout cas, il a fluidifié le système de décision. Ensuite, il a créé des cercles d'équipes autonomes. Il a créé vraiment des groupes en lien avec chaque secteur d'activité, donc plutôt des techniciens et après des commerciaux et d'autres éléments importants de son entreprise. Et en fait, il s'est débrouillé à ce qu'il y ait des réunions qui se passent entre eux, sans forcément le responsable, sans forcément... le chef ou le patron qui y assiste et que ça soit eux qui soient autonomes dans les décisions qui étaient prises lors de ces réunions-là. Ensuite, il a mis en place un système d'élection des leaders, des managers par les pairs. C'est-à-dire que son équipe de techniciens, eh bien, il ne leur imposait pas le manager selon une décision de recrutement ou de promotion interne qui venait du haut, qui venait du siège. Non, il les a réunis et c'est eux du coup qui prenaient le temps d'élire, de choisir le meilleur leader pour eux. Et enfin, il a instauré quelque chose qui est assez compliqué en France, c'est qu'il a instauré la transparence sur les chiffres et les salaires de la boîte. C'est-à-dire qu'il tenait au courant l'ensemble de ses salariés, si la boîte allait bien, s'il y avait de la marge, s'il y avait du résultat, s'il y avait du chiffre d'affaires, s'il y avait des clients qui rentraient. Et il avait une grille de salaires ultra transparente, ce qui faisait qu'il n'y avait pas de non-dit, il n'y avait pas de spéculation sur les différents salaires qu'il y avait dans sa société. Alors, qu'est-ce qui m'a marquée dans ce livre en tant que manager ? Parce que tu l'as vu, il est... très petit, court, mais il va vraiment dans le concret, c'est qu'en fait, il nous met face à nos propres questionnements. Quand on est manager, on va se demander « et si je ne sers plus à rien ? » Moi, je sais que c'est une peur qui revient souvent dans les personnes que j'accompagne dans Manager 360. Elles me disent « ouais, mais hello, t'es bien gentille, je veux bien déléguer toutes les tâches opérationnelles que j'ai, mais après, je sers à quoi ? Je suis inutile et on va me virer. » Mais en fait, ce livre, il nous montre que le manager n'est pas inutile. qui ne sert pas à rien quand il ne fait pas d'opérationnel, bien au contraire, il est là pour fluidifier les choses, il est lui dans le moteur. Et en fait, ce livre nous fait clairement poser la question de si je ne fais plus mes tâches opérationnelles, à quoi je sers ? Et c'est inconfortable, ce n'est pas facile parce qu'on n'est pas habitué à ça. On est habitué à produire des résultats concrets, des résultats mesurables. On n'est pas du tout habitué à être dans la stratégie, dans la réflexion, dans la vision. Et pourtant, un manager, il sert réellement à ça. Et notamment dans l'entreprise libérée, c'est pour ça qu'en fait, même s'il a supprimé certains niveaux de management, il n'a pas supprimé tous les managers et l'entreprise libérée ne fonctionne pas sans manager, bien au contraire. Ils sont là pour amener de la réflexion, pour donner le cadre aux équipes et pour révéler en fait le meilleur des collaborateurs. L'autre question aussi auquel on peut se confronter, c'est s'ils ne respectent pas le cadre, s'ils ne respectent pas les consignes, si en fait on les laisse faire ce qu'ils veulent. Mais en fait, ce livre montre que... Les humains sont capables de s'autoréguler, sont capables de fonctionner en tant qu'adultes, même dans le cadre du travail, on n'est pas obligé de les materner. Et tout le monde ne sera pas là forcément pour contourner la moindre règle. Et il le dit très bien dans un exemple, il dit que la plupart des règles ou des process qui sont mis en place dans les entreprises, c'est uniquement parce qu'elles viennent encadrer le 1% ou les 4% de personnes qui vont détourner la règle ou qui vont avoir un esprit un peu à... tester les limites ou à faire le contraire de ce qu'on leur demande dans le cas du travail. On a un millefeuille, on a une accumulation de process, on a une accumulation de sanctions uniquement pour les 1% qui ne veulent pas faire le job. Donc lui, il déconstruit tout ça, il a allégé tous les process, il a supprimé tout un ensemble de chemins de décision, parce que tout ça avait été mis en place uniquement au cas où et uniquement par rapport aux 1% qui ne faisaient pas le travail. Et on s'embête des fois, on met en place des contrôles, on met en place des procédures uniquement par rapport à ça. Et moi, je l'ai constaté dans ma boîte, beaucoup d'éléments qu'on avait mis en place, c'était juste pour contrôler au cas où, ou le seul cas qu'on avait eu en 10 ans. En fait, on peut alléger et aller vraiment à l'essentiel si on met tout ça de côté et qu'on considère que son équipe est capable de respecter le cadre, est capable de travailler, même si on est dans une entreprise libérée. En fait, le manager, il est là pour être un facilitateur. Il est là pour tenir la main, il est là pour guider, il est là pour donner une vision. Et à la base, le rôle de manager, c'est vraiment ça. C'est pour ça que je trouve ce livre assez intéressant. Et il questionne beaucoup de choses dans notre posture, dans notre façon de fonctionner au quotidien. Parce qu'il nous met face à la réalité que des fois, on arrive à un poste de manager rempli de bonnes intentions, en se disant, mais non, mais moi, de toute façon, je vais être vraiment là en manager coach, je vais les accompagner et tout. Et on se laisse déborder par notre quotidien, par notre opérationnel, et on perd. cette idée du manager qu'on avait à l'origine. On se laisse complètement bouffer par l'opérationnel et on n'arrive pas à prendre du recul. Et vraiment, moi, ce bouquin, ça avait été un déclic et c'est là où j'ai mis pas mal de choses dont il parle. Alors, il est très court, donc je ne vais pas te donner tout ce qu'il dit et ça ne serait pas rendre hommage au travail de cet auteur, mais je te conseille vraiment d'acheter ce livre, de le lire. Il se lit en quelques jours ou en un trajet et tu auras des pistes d'action à mettre en place au quotidien qui vont vraiment changer ta façon de manager. Attention, je mets quand même un petit bémol parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui sont tombées dans ce risque-là par rapport à l'entreprise libérée. Alors moi, j'ai découvert l'entreprise libérée avec ce livre, mais il faut vraiment se lever de la tête que l'entreprise libérée, ce n'est pas une entreprise sans cadre. C'est une entreprise où il y a de la transparence sur les règles, ce qui se passe quand on les dépasse, quand on les enfreint, sur les salaires. Il y a aussi énormément de transparence dans les entreprises libérées sur les salaires, sur les conditions d'évolution, sur les conditions de recrutement. Il n'y a pas de non-dit. Donc effectivement, entreprise libérée, ça ne veut pas dire tout le monde fait ce qu'il veut et tout le monde fait n'importe quoi. C'est juste que les règles du jeu sont définies en commun, sont définies ensemble, et on est capable de revenir dessus et de les faire évoluer. Et ce n'est pas le siège ou la direction qui décide uniquement ce qui doit être bon pour l'équipe, c'est l'équipe qui est moteur et qui fait remonter ce qui est bien pour elle. Donc si jamais tu sens que tu es trop dans le contrôle et que tu aimerais donner beaucoup plus d'autonomie à ton équipe, que tu aimerais déléguer beaucoup plus, que tu aimerais avoir une équipe, qui est là aussi pour te soutenir, pour t'aider dans tes décisions. Je te conseille vraiment de lire ce livre, Le patron qui ne voulait plus être chef. Moi, ça a tout changé. Vraiment, c'est là où j'ai commencé à déléguer beaucoup plus, à responsabiliser mon équipe, à avoir vraiment des collaborateurs qui étaient à mes côtés. Et il n'y avait plus du tout cette relation descendante au niveau des consignes, des process, des choses à suivre. Vraiment, et même toutes les personnes à qui je l'ai conseillé ont adoré ce livre. Je pense à toi, Christine, si jamais tu regardes cette vidéo. S'il y a bien... un livre en management que je te conseille, c'est celui-ci. Et si jamais t'écoutes mes conseils, je serais ravie d'avoir tes retours sur ce livre, ce que t'en as pensé, qu'est-ce que tu as mis en place, directement dans les commentaires sous ce podcast ou sous cette vidéo, parce que je suis sûre qu'il va t'aider dans ton quotidien de manager. On se retrouve la semaine prochaine pour l'analyse d'un autre livre, lui aussi tiré de la culture américaine, je ne t'en dis pas plus, mais là encore, il est bourré de conseils hyper concrets à mettre en place dans ton management. Je te dis à la semaine prochaine et d'ici là, abonne-toi. à la chaîne, abonne-toi au podcast et mets un petit pouce pour m'aider dans la diffusion de ces épisodes et me soutenir dans mon travail, dans tout le contenu que je te propose. Je te dis à la semaine prochaine. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:09

  • Présentation du livre

    00:46

  • Le déclic d’Alexandre Gérard : changer totalement sa posture

    02:16

  • C’est quoi une entreprise libérée ?

    03:30

  • Les décisions concrètes mises en place dans son entreprise

    04:41

  • Ce que ce livre m’a appris sur mon rôle de manager

    06:38

  • Les pièges à éviter dans l’entreprise libérée

    10:17

  • Si tu veux responsabiliser ton équipe sans tout contrôler… lis ce livre

    11:18

  • Conclusion

    12:25

Description

Bienvenue dans le deuxième épisode de ma mini-série estivale dédiée aux "Livres de management".
Au programme : des ouvrages qui m'ont vraiment transformée dans ma posture de manager, bien loin des classiques vus et revus.


Cette semaine, je te parle d’un livre coup de poing : Le patron qui ne voulait plus être chef, d’Alexandre Gérard.
Un livre court, concret, percutant… et surtout, ultra utile si tu veux apprendre à déléguer, responsabiliser ton équipe, et sortir du micro-management sans perdre ta légitimité. 🦋


Je t’explique :

  • Ce qu’est (vraiment) le concept d’entreprise libérée

  • Pourquoi déléguer ne veut pas dire « devenir inutile »

  • Comment redonner de l’autonomie à ton équipe tout en gardant un cadre solide

  • Les 4 décisions concrètes prises par l’auteur pour transformer son entreprise


Un épisode à écouter en marchant, sur la plage ou dans le train pour challenger ta posture managériale et préparer une rentrée plus alignée.

Lien pour acheter ce livre : https://amzn.eu/d/0xK2NRs


🌴 Si tu veux aller plus loin, télécharge ton cahier de vacances que j'ai préparé spécialement pour toi : https://smileatjob.fr/vacances

Il contient des exercices, des ressources, et mes meilleurs conseils pour partir sereinement cet été.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Et c'est parti pour ce nouvel épisode de la série de l'été sur les livres qui m'ont marqué en tant que manager, qui m'ont aidé à développer ton leadership et le management de ton équipe. Là, je vais te parler d'un bouquin dont on parle très peu, et pourtant, moi, c'est l'un des premiers qui m'a aidé à avoir des méthodes, des exemples concrets de ce que je devais faire au quotidien avec mon équipe. Avant de te dévoiler lequel c'est, j'ai envie de te poser une question. Comment est-ce que tu te sentirais ? Comment est-ce que ça se passerait si, du jour au lendemain... tu devais abandonner ton équipe. Si tu l'as laissé s'auto-organiser sans toi, est-ce qu'ils sauraient exactement quoi faire ? Est-ce qu'ils en profiteraient pour glandouiller et ne rien faire du tout ? Et est-ce que toi, tu serais OK, tu arriverais à accepter de ne plus être au centre de toutes les décisions ? Eh bien, c'est exactement la claque qu'a prise Alexandre Gérard et qui détaille dans son livre « Le patron qui ne voulait plus être chef » . C'est vraiment un livre très court, on le voit, très très court, très facile à lire avec des exemples tiré de sa vie réelle de manager, de patron d'entreprise, et vraiment, alors peut-être qu'il y en a qui le connaissent déjà, c'est l'un des livres qui a mis, qui a dévoilé le concept de l'entreprise libérée en France, mais vraiment ce livre est une vraie pépite, je te le conseille si t'es manager, moi ça a changé ma vision du management. Alexandre Gérard, c'était un patron hyper impliqué, au centre de toutes les décisions, qui ne le sait rien passer, qui décidait absolument tout, qui avait une équipe de techniciens qui intermenaient sur le terrain. Mais voilà, il voulait être au courant de tout ce qui se passait. Il voulait avoir des rapports de tous les services de son entreprise. Et du jour au lendemain, il a dû s'absenter pour un projet personnel. Et là, il s'est rendu compte qu'il devait changer le fonctionnement de son entreprise et ne plus être au centre de son management, de son entreprise. Sinon, il allait droit dans le mur et il n'allait pas tenir sur le long terme. Parce qu'on le sait, le management, c'est un marathon. c'est quelque chose qui se... court sur le long terme. Et donc, c'est là où il a commencé à explorer un petit peu d'autres concepts, à réfléchir différemment et à complètement transformer sa vision de l'entreprise. Il a réussi à faire parce qu'il est chef d'entreprise, justement. Mais en tout cas, il dévoile dans ce livre toutes les méthodes qu'il a testées, qu'il a mises en place pour déléguer des responsabilités, pour laisser son équipe autonome et que son entreprise tourne sans lui, mais littéralement dans ce sens du terme. En fait, il ne voulait plus être chef, il ne voulait plus être patron. Et c'est comme ça qu'il a commencé à s'intéresser au concept d'entreprise libérée à cette époque-là, puisque je crois que c'est dans les années 80-90 où il prend cette décision. Il commence à intégrer des cercles d'entrepreneurs, de chefs d'entreprise, de patrons. C'est là où il commence à entendre parler de l'entreprise libérée. Et il se dit qu'il va appliquer ces principes-là dans son entreprise pour s'en libérer totalement. Alors, l'entreprise libérée... Si tu ne sais pas ce que c'est, je vais t'expliquer exactement c'est quoi ce concept. Alors, ce n'est pas virer tous les managers, les foutre tous à la porte et que ça fonctionne sans eux. Pas du tout. C'est un concept qui va beaucoup plus loin que ça. Malheureusement, il y en a beaucoup qui croient que c'est ça en fait l'entreprise libérée. C'est cette espèce d'entreprise horizontale où il n'y a pas de hiérarchie, où tout le monde est autonome, responsable, maître de lui-même. On va aller dans plus de nuances, ce n'est pas exactement ça. En fait, l'entreprise libérée, c'est redonner la responsabilité. à ceux qui sont au plus proche de la décision, au plus proche du terrain. C'est un concept qui redonne les clés. qui redonne les décisions, qui redonne les outils à ceux qui sont directement concernés. Là, pareil, c'est un concept qu'on va revoir la semaine prochaine dans un livre que je vais te présenter, issu de la culture américaine. On revoit un peu cette idée de déléguer la responsabilité des tâches à ceux qui sont au plus proche de cette décision. C'est un peu ça l'entreprise libérée. Et Alexandre Gérard, il a pris ce concept et il a appliqué directement ça dans son entreprise, qui était pourtant très opérationnelle, très technique, très loin des startups un petit peu américaines qu'on imagine toujours... appliquer ce genre de conseils Google, Amazon, Facebook, etc. Donc, qu'est-ce qu'a fait Alexandre Gérard exactement dans son entreprise ? Déjà, il a supprimé des niveaux hiérarchiques intermédiaires. Il s'est rendu compte qu'il avait fait un millefeuille de hiérarchie et qu'un petit peu comme en France avec les villes, les communes, les intercommunes, les départements, les régions, l'État, etc. Là, il s'est dit, on va enlever certains niveaux de décision. Ce n'est pas forcément pour ça qu'il a licencié des personnes, il les a réintégrées et réorientées autrement. Mais en tout cas, il a fluidifié le système de décision. Ensuite, il a créé des cercles d'équipes autonomes. Il a créé vraiment des groupes en lien avec chaque secteur d'activité, donc plutôt des techniciens et après des commerciaux et d'autres éléments importants de son entreprise. Et en fait, il s'est débrouillé à ce qu'il y ait des réunions qui se passent entre eux, sans forcément le responsable, sans forcément... le chef ou le patron qui y assiste et que ça soit eux qui soient autonomes dans les décisions qui étaient prises lors de ces réunions-là. Ensuite, il a mis en place un système d'élection des leaders, des managers par les pairs. C'est-à-dire que son équipe de techniciens, eh bien, il ne leur imposait pas le manager selon une décision de recrutement ou de promotion interne qui venait du haut, qui venait du siège. Non, il les a réunis et c'est eux du coup qui prenaient le temps d'élire, de choisir le meilleur leader pour eux. Et enfin, il a instauré quelque chose qui est assez compliqué en France, c'est qu'il a instauré la transparence sur les chiffres et les salaires de la boîte. C'est-à-dire qu'il tenait au courant l'ensemble de ses salariés, si la boîte allait bien, s'il y avait de la marge, s'il y avait du résultat, s'il y avait du chiffre d'affaires, s'il y avait des clients qui rentraient. Et il avait une grille de salaires ultra transparente, ce qui faisait qu'il n'y avait pas de non-dit, il n'y avait pas de spéculation sur les différents salaires qu'il y avait dans sa société. Alors, qu'est-ce qui m'a marquée dans ce livre en tant que manager ? Parce que tu l'as vu, il est... très petit, court, mais il va vraiment dans le concret, c'est qu'en fait, il nous met face à nos propres questionnements. Quand on est manager, on va se demander « et si je ne sers plus à rien ? » Moi, je sais que c'est une peur qui revient souvent dans les personnes que j'accompagne dans Manager 360. Elles me disent « ouais, mais hello, t'es bien gentille, je veux bien déléguer toutes les tâches opérationnelles que j'ai, mais après, je sers à quoi ? Je suis inutile et on va me virer. » Mais en fait, ce livre, il nous montre que le manager n'est pas inutile. qui ne sert pas à rien quand il ne fait pas d'opérationnel, bien au contraire, il est là pour fluidifier les choses, il est lui dans le moteur. Et en fait, ce livre nous fait clairement poser la question de si je ne fais plus mes tâches opérationnelles, à quoi je sers ? Et c'est inconfortable, ce n'est pas facile parce qu'on n'est pas habitué à ça. On est habitué à produire des résultats concrets, des résultats mesurables. On n'est pas du tout habitué à être dans la stratégie, dans la réflexion, dans la vision. Et pourtant, un manager, il sert réellement à ça. Et notamment dans l'entreprise libérée, c'est pour ça qu'en fait, même s'il a supprimé certains niveaux de management, il n'a pas supprimé tous les managers et l'entreprise libérée ne fonctionne pas sans manager, bien au contraire. Ils sont là pour amener de la réflexion, pour donner le cadre aux équipes et pour révéler en fait le meilleur des collaborateurs. L'autre question aussi auquel on peut se confronter, c'est s'ils ne respectent pas le cadre, s'ils ne respectent pas les consignes, si en fait on les laisse faire ce qu'ils veulent. Mais en fait, ce livre montre que... Les humains sont capables de s'autoréguler, sont capables de fonctionner en tant qu'adultes, même dans le cadre du travail, on n'est pas obligé de les materner. Et tout le monde ne sera pas là forcément pour contourner la moindre règle. Et il le dit très bien dans un exemple, il dit que la plupart des règles ou des process qui sont mis en place dans les entreprises, c'est uniquement parce qu'elles viennent encadrer le 1% ou les 4% de personnes qui vont détourner la règle ou qui vont avoir un esprit un peu à... tester les limites ou à faire le contraire de ce qu'on leur demande dans le cas du travail. On a un millefeuille, on a une accumulation de process, on a une accumulation de sanctions uniquement pour les 1% qui ne veulent pas faire le job. Donc lui, il déconstruit tout ça, il a allégé tous les process, il a supprimé tout un ensemble de chemins de décision, parce que tout ça avait été mis en place uniquement au cas où et uniquement par rapport aux 1% qui ne faisaient pas le travail. Et on s'embête des fois, on met en place des contrôles, on met en place des procédures uniquement par rapport à ça. Et moi, je l'ai constaté dans ma boîte, beaucoup d'éléments qu'on avait mis en place, c'était juste pour contrôler au cas où, ou le seul cas qu'on avait eu en 10 ans. En fait, on peut alléger et aller vraiment à l'essentiel si on met tout ça de côté et qu'on considère que son équipe est capable de respecter le cadre, est capable de travailler, même si on est dans une entreprise libérée. En fait, le manager, il est là pour être un facilitateur. Il est là pour tenir la main, il est là pour guider, il est là pour donner une vision. Et à la base, le rôle de manager, c'est vraiment ça. C'est pour ça que je trouve ce livre assez intéressant. Et il questionne beaucoup de choses dans notre posture, dans notre façon de fonctionner au quotidien. Parce qu'il nous met face à la réalité que des fois, on arrive à un poste de manager rempli de bonnes intentions, en se disant, mais non, mais moi, de toute façon, je vais être vraiment là en manager coach, je vais les accompagner et tout. Et on se laisse déborder par notre quotidien, par notre opérationnel, et on perd. cette idée du manager qu'on avait à l'origine. On se laisse complètement bouffer par l'opérationnel et on n'arrive pas à prendre du recul. Et vraiment, moi, ce bouquin, ça avait été un déclic et c'est là où j'ai mis pas mal de choses dont il parle. Alors, il est très court, donc je ne vais pas te donner tout ce qu'il dit et ça ne serait pas rendre hommage au travail de cet auteur, mais je te conseille vraiment d'acheter ce livre, de le lire. Il se lit en quelques jours ou en un trajet et tu auras des pistes d'action à mettre en place au quotidien qui vont vraiment changer ta façon de manager. Attention, je mets quand même un petit bémol parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui sont tombées dans ce risque-là par rapport à l'entreprise libérée. Alors moi, j'ai découvert l'entreprise libérée avec ce livre, mais il faut vraiment se lever de la tête que l'entreprise libérée, ce n'est pas une entreprise sans cadre. C'est une entreprise où il y a de la transparence sur les règles, ce qui se passe quand on les dépasse, quand on les enfreint, sur les salaires. Il y a aussi énormément de transparence dans les entreprises libérées sur les salaires, sur les conditions d'évolution, sur les conditions de recrutement. Il n'y a pas de non-dit. Donc effectivement, entreprise libérée, ça ne veut pas dire tout le monde fait ce qu'il veut et tout le monde fait n'importe quoi. C'est juste que les règles du jeu sont définies en commun, sont définies ensemble, et on est capable de revenir dessus et de les faire évoluer. Et ce n'est pas le siège ou la direction qui décide uniquement ce qui doit être bon pour l'équipe, c'est l'équipe qui est moteur et qui fait remonter ce qui est bien pour elle. Donc si jamais tu sens que tu es trop dans le contrôle et que tu aimerais donner beaucoup plus d'autonomie à ton équipe, que tu aimerais déléguer beaucoup plus, que tu aimerais avoir une équipe, qui est là aussi pour te soutenir, pour t'aider dans tes décisions. Je te conseille vraiment de lire ce livre, Le patron qui ne voulait plus être chef. Moi, ça a tout changé. Vraiment, c'est là où j'ai commencé à déléguer beaucoup plus, à responsabiliser mon équipe, à avoir vraiment des collaborateurs qui étaient à mes côtés. Et il n'y avait plus du tout cette relation descendante au niveau des consignes, des process, des choses à suivre. Vraiment, et même toutes les personnes à qui je l'ai conseillé ont adoré ce livre. Je pense à toi, Christine, si jamais tu regardes cette vidéo. S'il y a bien... un livre en management que je te conseille, c'est celui-ci. Et si jamais t'écoutes mes conseils, je serais ravie d'avoir tes retours sur ce livre, ce que t'en as pensé, qu'est-ce que tu as mis en place, directement dans les commentaires sous ce podcast ou sous cette vidéo, parce que je suis sûre qu'il va t'aider dans ton quotidien de manager. On se retrouve la semaine prochaine pour l'analyse d'un autre livre, lui aussi tiré de la culture américaine, je ne t'en dis pas plus, mais là encore, il est bourré de conseils hyper concrets à mettre en place dans ton management. Je te dis à la semaine prochaine et d'ici là, abonne-toi. à la chaîne, abonne-toi au podcast et mets un petit pouce pour m'aider dans la diffusion de ces épisodes et me soutenir dans mon travail, dans tout le contenu que je te propose. Je te dis à la semaine prochaine. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.

Chapters

  • Introduction

    00:09

  • Présentation du livre

    00:46

  • Le déclic d’Alexandre Gérard : changer totalement sa posture

    02:16

  • C’est quoi une entreprise libérée ?

    03:30

  • Les décisions concrètes mises en place dans son entreprise

    04:41

  • Ce que ce livre m’a appris sur mon rôle de manager

    06:38

  • Les pièges à éviter dans l’entreprise libérée

    10:17

  • Si tu veux responsabiliser ton équipe sans tout contrôler… lis ce livre

    11:18

  • Conclusion

    12:25

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