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Femmes Leaders : Changeons Le Game !

15. Manager : Que faire quand le coeur n'y est plus ?

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22min |24/02/2025
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Description

Hello,


💡Et si tu n’avais plus envie d’être manager ?


On en parle peu, mais en tant que femme leader, tu te poses peut être cette question en secret.

C'est ce que je constate toutes les semaines en échangeant avec certaines d'entre vous ...


➡️ Tu as gravi les échelons, tu as coché toutes les cases… et pourtant, quelque chose cloche.


Fatigue, pression, perte de sens… Et si le vrai courage, c’était d’oser te poser les VRAIES questions et aller regarder ce qu'il se passe pour toi ?

Dans cet épisode, je lève le tabou 🔥:


✅ Tu repartiras avec une base de réflexion qui te guidera dans tes choix.


🎧 Prête à changer de regard sur ta carrière ? Écoute l’épisode jusqu'au bout 💜


💬 Et si ça te parle, partage-moi ton ressenti en commentaire ou en DM et on en discute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi. à gagner en confiance, à être plus sereine dans leur rôle, tout en restant alignée avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi. Ce podcast, que tu sois débutante ou experte, va devenir ton meilleur allié. Seul ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est Paris. Mon ambition ? c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet hyper délicat mais essentiel. Comment faire quand le cœur n'y est plus ? Et lorsque tu es manager, c'est un sujet clairement tabou, puisqu'il n'est pas évident d'admettre qu'on ne veut plus être manager. Surtout quand ce rôle est perçu comme étant valorisant et comme étant un signe de réussite. La bonne nouvelle, c'est que ça n'est pas une fatalité. Et surtout, je vais te démontrer ici, ou en tout cas je vais t'éclairer, afin que tu puisses aussi transformer ce sentiment de malaise, de mal-être, en une opportunité de renouveau. Ce moment de doute, il peut être finalement le début d'une transformation positive, mais ça, tu ne le sais pas encore. Ça peut être une occasion de mieux te connaître et de construire une carrière qui a encore plus de sens pour toi. En fait, pourquoi j'ai choisi ce sujet ? Parce que je me suis rendue compte qu'on est beaucoup dans, finalement, la démonstration de comment bien manager, comment mieux manager, etc. Et j'ai découvert, à travers des échanges que j'ai pu avoir avec les managers, que je côtoie tous les jours, peut y avoir aussi un sentiment de solitude par rapport à la fonction que certains exercent et qui n'est plus en accord avec leur projet professionnel. On peut se demander pourquoi certains managers ne veulent plus être managers, tu vois. On va pouvoir explorer ça aussi dans cet épisode. Les managers avec qui j'échange livrent plusieurs raisons. C'est souvent les mêmes. Alors, ça ne veut pas dire qu'il y a des raisons types qui font que tu te sens... comme ça ou comme ça, ce n'est pas ce que je dis, mais il y a quand même plusieurs raisons qui expliquent cette perte d'envie globalement. D'abord, la raison numéro un, la raison qui se manifeste en premier, ou en tout cas celle qui m'est livrée, c'est l'épuisement émotionnel. Pourquoi ? Parce que quand tu es manager, tu portes une charge mentale qui est conséquente. Et tu es un peu au four et au moulin, tu vas gérer les conflits, tu accompagnes les collaborateurs, tu assures leur développement. Tu peux aussi être entre le marteau et l'enclume, si j'ose dire, où tu vas venir absorber la pression hiérarchique parfois. Et ça, c'est perçu comme étant usant. Mais ça veut aussi dire que grâce à cette fonction-là que tu as occupée, ça veut aussi dire que tu as acquis des compétences précieuses en gestion humaine et en prise de décision. Et ça, ce n'est pas rien. La deuxième raison, c'est le manque de reconnaissance. En tout cas, c'est le sentiment de manque de reconnaissance, pour être plus précise. Parce que certains managers, même avec tout l'investissement qu'ils mettent dans l'exercice de la fonction, peuvent se sentir isolés ou peu valorisés. Tu vois, ça peut venir soit un sentiment qui vient de la part de la hiérarchie, ou de la part des équipes, ou des deux. Et en fait... Ce sentiment de manque de reconnaissance, il vient finalement baisser ou en tout cas altérer ton énergie pour pouvoir exercer la fonction dans les bonnes conditions. La troisième raison que j'ai identifiée, c'est que certains managers se sentent dans un système qui est trop contraignant, si j'ose dire. En fait, c'est la lourdeur, soit administrative, soit la multiplication des reportings, des tâches, tout ce qu'ils ont à faire et qui relève plus. d'un rôle bureaucratique qu'humain. Et en fait, certains managers me disent avoir signé pour finalement être au contact des personnes, pour pouvoir les faire progresser, les faire grandir, alors qu'en réalité, ils se retrouvent... dans un métier où ils sont plus derrière leur écran pour pouvoir assurer des reportings, effectuer du pilotage d'activités ou alors faire remonter des données à la hiérarchie. Et donc ça, c'est quelque chose qui peut déplaire à certains managers qui ont vraiment cette sensibilité de l'humain et du contact de l'humain. C'est vrai que c'est quelque chose qui fait partie entre guillemets du "package du manager", mais disons que, alors c'est un peu trivial, je le dis comme ça, mais quand ça prend... Plus de place que ce pour quoi on a signé, ça peut devenir un élément de frustration complémentaire. Et puis, la quatrième raison, tout simplement, c'est lorsque le manager a envie de faire autre chose, il évolue dans ses aspirations personnelles et professionnelles, il peut se dire aussi qu'il préfère revenir à une expertise métier, entreprendre ou explorer un autre domaine. Là, en fait, on touche du doigt la question du sens. Lorsque ce sentiment apparaît, c'est l'occasion de t'aligner finalement avec tes valeurs profondes et de te poser les bonnes questions. Là, j'ai énuméré quelques idées qui expliquent cette perte d'envie. Mais tu vois, quand on regarde les chiffres ou en tout cas les statistiques les plus récentes, il y a un sondage du cabinet Hays qui date de 2020 qui indique qu'un manager sur trois envisage de quitter son poste dans les trois prochaines années. Voilà, ça, ça m'a quand même interpellée. Et puis, une étude menée aussi par l'ANDRH, qui date de 2019, qui montre que 40% des cadres, donc team allage, déclarent que le management est devenu trop complexe. On en reparlera dans un autre épisode, mais la complexité de notre monde et l'incertitude à laquelle on fait face peut aussi générer cette perte d'envie. Ces données... au-delà des chiffres, elle montre surtout que le désengagement des managers, il est réel. Ou en tout cas, de certains managers. Encore une fois, on n'est pas là pour faire des généralités, mais c'est quand même quelque chose que je constate dans les échanges que je peux avoir avec les uns et les autres. Et elle révèle aussi, parce que ça c'est quand même une opportunité, qu'un grand nombre de professionnels et donc de managers parviennent à rebondir et à trouver de nouvelles voies. Et ça, c'est vraiment une bonne nouvelle. Mais avant d'aller vers la reconversion, chercher autre chose, etc., face à ce sentiment d'usure, si j'ose dire, il y a une étape préalable qu'il ne faut surtout pas négliger, c'est celle du diagnostic. En fait, diagnostic, c'est se poser les bonnes questions. Tu sais que moi, j'aime bien quand on pose les choses, quand on réfléchit aux problèmes avant de partir à la course effrénée à la recherche de solutions. Si tu n'as pas encore écouté mon épisode, j'ai fait un épisode dédié. à ce sujet qui s'appelle « Manager, bienvenue aux problèmes » . Oui, le titre est un peu piquant. J'élabore dans cet épisode toutes les questions que tu peux te poser avant de trouver des solutions. Revenons à nos moutons. On en était au diagnostic personnel. Se poser les bonnes questions, c'est quoi ? C'est qu'avant de songer à une reconversion, tu dois d'abord faire un point sur ta situation. Pose-toi des questions pour clarifier l'origine de ton malaise. Est-ce que c'est l'environnement de travail ? Qui pose problème ? Quand je parle d'environnement de travail, ça peut être la culture d'entreprise, les relations hiérarchiques, la lourdeur des processus, etc. Donc, dans quel type d'entreprise tu es ? Est-ce que c'est ça qui t'épuise ? Ou est-ce que c'est le rôle de manager lui-même, quel que soit l'environnement dans lequel tu seras ? Deuxième point, quels sont les aspects de ton poste actuel qui te pèsent le plus ? Ça, c'est bien de le savoir et de l'identifier. Est-ce que c'est un sentiment de manque de reconnaissance ? Est-ce que c'est l'ambiance de travail qui règne actuellement dans ton entreprise qui te pèse ? Est-ce que c'est la lourdeur des procédures qui ajoute cette lourdeur que tu perçois globalement ? La troisième question, c'est quelles seraient les conditions nécessaires pour que tu te retrouves et que tu retrouves le plaisir de manager ? Qu'est-ce qui serait essentiel pour toi afin que tu puisses à nouveau retrouver du plaisir à faire ce que tu aimes ? Est-ce que tu as besoin de plus d'autonomie ? Est-ce que tu as besoin d'une équipe qui soit plus engagée ? Est-ce que tu as besoin qu'on ait des objectifs plus clairs à ton égard afin que tu puisses toi-même en avoir vis-à-vis de ton équipe ? Quatrième question que tu peux te poser, c'est est-ce que tu préfères évoluer vers un rôle d'expertise ou de conseil ? Ou est-ce que tu as envie de continuer à encadrer une équipe ? à donner des directives, challenger une équipe, évaluer, développer, etc. Ensuite, ce que tu peux te demander aussi, c'est quels seraient les métiers ou les secteurs qui t'inspireraient davantage ou qui correspondraient à tes aspirations profondes ? Tu vois, on en revient toujours à la question de « qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? » Et puis la sixième question, c'est « as-tu envisagé de discuter de tes ressentis avec ta hiérarchie ? » Ou alors, est-ce que tu as envisagé de consulter un coach, un mentor, pour explorer des ajustements possibles dans ton poste actuel ? Pourquoi je te dis ça ? Parce que ce questionnement, il va te permettre de distinguer si le problème, il vient du métier en lui-même ou de l'environnement dans lequel tu évolues. Et tu vois, ce n'est quand même pas tout à fait les mêmes actions derrière, une fois que tu auras identifié la problématique. Ensuite, je voudrais te parler d'un aspect qui n'est pas neutre lorsqu'on se pose ce genre de questions, c'est la question du changement et de la peur. Lorsqu'on a le souhait de changer, il y a un sentiment qui est quasi automatique, qui va se manifester, qui va faire son petit coucou, c'est la peur. Parce que oui, changer peut faire peur et c'est tout à fait normal. On peut l'expliquer d'un point de vue... neuroscientifique, neurochimique, philosophique. En fait, on a plein d'études et plein de théories, qu'elles soient scientifiques ou autres, plus spirituelles d'ailleurs, qui peuvent abonder dans ce sens. En fait, la peur est un sentiment normal face à un changement. Pourquoi ? Si on parle juste d'un point de vue neuroscientifique, ton cerveau est câblé pour favoriser la stabilité. On a une capacité... à envisager le changement qui est assez réduit finalement. Et lorsqu'il y a un changement, il y a une zone du cerveau qui s'appelle l'amygdale. Je schématise vraiment pour que tu puisses comprendre ce qui se joue. Mais quand tu envisages un changement, l'amygdale qui va réagir face à l'inconnu et qui va venir déclencher une réponse à ce stress. C'est comme si finalement un danger imminent se profilait. Cette réaction est vraiment héritée de notre évolution. elle te pousse à rechercher la sécurité, la stabilité, pour assurer ta survie, en réalité. Tu vois, il y a même des philosophes, des penseurs, des philosophies stoïciennes notamment, qui parlent de ce changement depuis la nuit des temps. Et en fait, Héraclite nous disait même que tout change et rien ne demeure. Pourtant, l'idée de devoir constamment s'adapter, elle peut sembler menacer ton identité propre et ton sentiment de contrôle. Et c'est pour ça que ça génère du stress. Déjà, reconnaître que le changement fait peur, c'est une étape cruciale parce que tu vas comprendre que ces mécanismes sont « normaux » et qui vont venir t'aider à gérer ce stress et transformer ta peur en un moteur de renouveau. Si tu ne reconnais pas le changement et si tu ne reconnais pas la peur surtout, tu vas rester dans cette peur et tu vas être comme englué dans cette situation sans pouvoir agir. Et enfin, je voudrais te parler des solutions et des pistes qui existent pour mieux rebondir si tu identifies que tu as envie de changer de métier et que tu ne souhaites plus être manager. D'abord, c'est de clarifier tes valeurs et tes aspirations. En fait, c'est identifier ce qui te passionne vraiment, ce qui compte pour toi. Parce que des fois, quand on est en mode pilotage automatique, on oublie ce qui nous anime et ce qui nous passionne vraiment dans notre quotidien. Ensuite, c'est de regarder comment tu peux faire concrètement pour élaborer un plan d'action concret. Si tu as des compétences transférables et que tu souhaites les mettre à profit, c'est le moment de les identifier pour pouvoir aller de l'avant. Quand tu as envie de changer, n'oublie pas de te construire un réseau de soutien aussi. Parce que ça peut être utile de t'entourer de personnes qui ont déjà franchi le pas, d'une part, et qui vont partager tes ambitions. Ou alors... Tu peux t'entourer aussi de personnes qui vont t'encourager et te motiver pour aller de l'avant. C'est très important, la question du soutien et de l'environnement dans les phases de changement, elle est cruciale. Pourquoi ? Parce que le soutien moral va être essentiel pour oser le changement. Et puis, il y a une quatrième étape, et c'est en lien avec la peur dont je te parlais tout à l'heure, c'est d'accepter l'incertitude et oser l'inconnu. En fait, la reconversion, clairement, c'est un saut dans l'inconnu. Et c'est dans l'imprévu, c'est dans l'action que vont se cacher les plus belles opportunités. Donc, une fois qu'on a dit ça, concrètement, comment on fait ? Et surtout, comment tu peux faire ? Donc, tu as identifié que tu voulais changer. Il y a plusieurs pistes qui peuvent t'éclairer et qui peuvent t'aider à faire le point. D'abord, le fameux bilan de compétences. Je ne te parle pas des bilans de compétences poussiéreux qu'on peut retrouver ici et là. Il y a des organismes qui existent, qui sont très bien, avec des techniques qui sont éprouvées et des coachs qui peuvent tout à fait t'aider à y voir plus clair. Les bilans de compétences vont t'aider. à redécouvrir tes talents et ouvrir de nouvelles perspectives. C'est un travail qui se fait sur plusieurs heures en général. Il existe plusieurs formules. Tu es accompagné par un coach. Aujourd'hui, il existe des structures qui proposent même du distanciel. C'est vraiment quelque chose à ne pas négliger. Avant le bilan de compétences, mine de rien, et donc avant de quitter ton emploi, etc., tu peux aussi. Choisir d'explorer les alternatives internes. De nombreuses entreprises offrent des passerelles vers des pôles ou vers des pôles annexes ou des rôles d'expertise qui pourront tout à fait te correspondre. Ce que je veux dire par là, c'est qu'avant de vouloir tout changer et tout révolutionner, pose-toi la question de savoir s'il existe dans ton entreprise, si tu es salariée, des passerelles ou des fonctions. vers lesquelles tu pourrais transférer tes compétences et exercer un rôle tout autre. Le troisième levier, c'est la formation. Tu peux te former à un nouveau métier si tu le souhaites, et surtout si tu souhaites aller vers quelque chose qui soit de l'ordre de l'entrepreneuriat, par exemple, ou vers un domaine qui t'est aujourd'hui totalement étranger. Ces nouvelles pistes pourront te redonner du sens et elles pourraient aussi t'aider à aller de l'avant et à aller explorer des choses que tu n'aurais jamais osé faire par ailleurs. Je ne sais pas si tu échanges avec des personnes qui ont effectué des reconversions, mais souvent ce que les personnes disent, c'est qu'elles n'ont pas osé avant aller vers leur métier de cœur parce qu'elles étaient enfermées dans des schémas. Et en réalité, elles ont osé à un moment donné ouvrir la porte et aller explorer. Ce qui les anime vraiment. C'est grâce à ce travail d'introspection qu'elles ont réussi à oser. aller vers leur métier de rêve, aller vers des métiers qui les animaient depuis toujours et souvent depuis l'enfance. Donc, tu vois que c'est quelque chose qu'on a tendance à mettre de côté et qui, de toute façon, va revenir un jour ou l'autre. Donc, autant aller ouvrir la porte et aller explorer ce qu'ils jouent. Quatrième conseil que je voudrais te donner ici sur les pistes d'action, c'est que d'avant de te lancer tête baissée vers quelque chose de nouveau, N'hésite pas à tester avant de quitter, par exemple, ton emploi. Tu peux opter pour des missions ponctuelles dans une autre entreprise. Tu peux aller vers des projets parallèles, effectuer des side projects ou du bénévolat, par exemple, pour aller expérimenter une nouvelle voie sans prendre de risques immédiats. Ça, ça va faire quoi ? Ça va te permettre de rassurer ton mental et d'y aller pas à pas. Et puis surtout, si j'ai un vrai conseil à te donner, C'est que tu dois te faire accompagner ou en tout cas n'hésite pas à le faire. Que ce soit un coach, un mentor, une personne qui va être un guide et qui va t'aider à structurer la transition. Cette personne référente, elle va t'aider aussi à lever les doutes parce que sur le chemin, tu auras des doutes. Et c'est normal, rappelle-toi, la peur, le changement vont venir réveiller des émotions qui sont inconfortables. Donc les doutes que tu auras... ce sera intéressant de pouvoir les partager avec une personne qui sera ton guide. Et puis, un coach ou un mentor pourra t'aider aussi à bâtir un projet aligné avec tes vraies aspirations. Donc tu vois, si tu ressens le besoin de renouveau, tu peux aller vers un consultant ou un coach carrière qui va t'accompagner dans la mise en place d'un plan de reconversion qui sera vraiment personnalisé. En conclusion, Si tu es manager et que tu ressens cette lassitude, eh bien, je t'invite à voir ça comme une opportunité. Ce n'est pas un échec de vouloir changer, mais c'est le début d'une transition vers une carrière qui te ressemble davantage et c'est OK. Quelquefois, le renouveau se trouve au bout du tunnel. Pour terminer, tu sais que j'adore les citations. J'aime beaucoup celle de Francis Blanche, qui est un artiste français, enfin qui était, puisqu'il n'est plus parmi nous, qui était multi talent. Connue pour son humour décalé et ses répliques cultes, qui disait qu'"il vaut mieux penser le changement que changer le pansement". Donc, penser avec un "e" . Donc, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. J'adore cette citation. Elle est hyper percutante. Elle invite à réfléchir en profondeur. Puisque ce qu'il nous dit, c'est que plutôt que de se contenter de solutions temporaires, de changer le pansement, eh bien, il est bien plus judicieux de repenser le changement dans sa globalité et de s'attaquer à la racine du problème. Tu vois, ça résonne particulièrement dans ton rôle de manager. Au lieu d'appliquer des ajustements superficiels qui vont masquer les vrais enjeux, eh bien, je t'invite à aller à l'essentiel et donc aller ouvrir la porte de ce qui se joue pour toi, de tes aspirations profondes, pour instaurer un changement durable et qui soit aligné vraiment avec ce que tu souhaites. Alors... Est-ce que tu as déjà eu l'impression d'être en mode pansement, sans vraiment soigner le problème ? Si c'est le cas, n'hésite pas à venir m'en parler. J'espère que cet épisode t'aura plu. N'hésite pas à venir me voir également sur Instagram ou sur LinkedIn pour me faire part de ton expérience et de tes apprentissages, si jamais cet épisode t'a permis d'en savoir un peu plus. Je te dis à très bientôt ! Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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Hello,


💡Et si tu n’avais plus envie d’être manager ?


On en parle peu, mais en tant que femme leader, tu te poses peut être cette question en secret.

C'est ce que je constate toutes les semaines en échangeant avec certaines d'entre vous ...


➡️ Tu as gravi les échelons, tu as coché toutes les cases… et pourtant, quelque chose cloche.


Fatigue, pression, perte de sens… Et si le vrai courage, c’était d’oser te poser les VRAIES questions et aller regarder ce qu'il se passe pour toi ?

Dans cet épisode, je lève le tabou 🔥:


✅ Tu repartiras avec une base de réflexion qui te guidera dans tes choix.


🎧 Prête à changer de regard sur ta carrière ? Écoute l’épisode jusqu'au bout 💜


💬 Et si ça te parle, partage-moi ton ressenti en commentaire ou en DM et on en discute !




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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi. à gagner en confiance, à être plus sereine dans leur rôle, tout en restant alignée avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi. Ce podcast, que tu sois débutante ou experte, va devenir ton meilleur allié. Seul ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est Paris. Mon ambition ? c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet hyper délicat mais essentiel. Comment faire quand le cœur n'y est plus ? Et lorsque tu es manager, c'est un sujet clairement tabou, puisqu'il n'est pas évident d'admettre qu'on ne veut plus être manager. Surtout quand ce rôle est perçu comme étant valorisant et comme étant un signe de réussite. La bonne nouvelle, c'est que ça n'est pas une fatalité. Et surtout, je vais te démontrer ici, ou en tout cas je vais t'éclairer, afin que tu puisses aussi transformer ce sentiment de malaise, de mal-être, en une opportunité de renouveau. Ce moment de doute, il peut être finalement le début d'une transformation positive, mais ça, tu ne le sais pas encore. Ça peut être une occasion de mieux te connaître et de construire une carrière qui a encore plus de sens pour toi. En fait, pourquoi j'ai choisi ce sujet ? Parce que je me suis rendue compte qu'on est beaucoup dans, finalement, la démonstration de comment bien manager, comment mieux manager, etc. Et j'ai découvert, à travers des échanges que j'ai pu avoir avec les managers, que je côtoie tous les jours, peut y avoir aussi un sentiment de solitude par rapport à la fonction que certains exercent et qui n'est plus en accord avec leur projet professionnel. On peut se demander pourquoi certains managers ne veulent plus être managers, tu vois. On va pouvoir explorer ça aussi dans cet épisode. Les managers avec qui j'échange livrent plusieurs raisons. C'est souvent les mêmes. Alors, ça ne veut pas dire qu'il y a des raisons types qui font que tu te sens... comme ça ou comme ça, ce n'est pas ce que je dis, mais il y a quand même plusieurs raisons qui expliquent cette perte d'envie globalement. D'abord, la raison numéro un, la raison qui se manifeste en premier, ou en tout cas celle qui m'est livrée, c'est l'épuisement émotionnel. Pourquoi ? Parce que quand tu es manager, tu portes une charge mentale qui est conséquente. Et tu es un peu au four et au moulin, tu vas gérer les conflits, tu accompagnes les collaborateurs, tu assures leur développement. Tu peux aussi être entre le marteau et l'enclume, si j'ose dire, où tu vas venir absorber la pression hiérarchique parfois. Et ça, c'est perçu comme étant usant. Mais ça veut aussi dire que grâce à cette fonction-là que tu as occupée, ça veut aussi dire que tu as acquis des compétences précieuses en gestion humaine et en prise de décision. Et ça, ce n'est pas rien. La deuxième raison, c'est le manque de reconnaissance. En tout cas, c'est le sentiment de manque de reconnaissance, pour être plus précise. Parce que certains managers, même avec tout l'investissement qu'ils mettent dans l'exercice de la fonction, peuvent se sentir isolés ou peu valorisés. Tu vois, ça peut venir soit un sentiment qui vient de la part de la hiérarchie, ou de la part des équipes, ou des deux. Et en fait... Ce sentiment de manque de reconnaissance, il vient finalement baisser ou en tout cas altérer ton énergie pour pouvoir exercer la fonction dans les bonnes conditions. La troisième raison que j'ai identifiée, c'est que certains managers se sentent dans un système qui est trop contraignant, si j'ose dire. En fait, c'est la lourdeur, soit administrative, soit la multiplication des reportings, des tâches, tout ce qu'ils ont à faire et qui relève plus. d'un rôle bureaucratique qu'humain. Et en fait, certains managers me disent avoir signé pour finalement être au contact des personnes, pour pouvoir les faire progresser, les faire grandir, alors qu'en réalité, ils se retrouvent... dans un métier où ils sont plus derrière leur écran pour pouvoir assurer des reportings, effectuer du pilotage d'activités ou alors faire remonter des données à la hiérarchie. Et donc ça, c'est quelque chose qui peut déplaire à certains managers qui ont vraiment cette sensibilité de l'humain et du contact de l'humain. C'est vrai que c'est quelque chose qui fait partie entre guillemets du "package du manager", mais disons que, alors c'est un peu trivial, je le dis comme ça, mais quand ça prend... Plus de place que ce pour quoi on a signé, ça peut devenir un élément de frustration complémentaire. Et puis, la quatrième raison, tout simplement, c'est lorsque le manager a envie de faire autre chose, il évolue dans ses aspirations personnelles et professionnelles, il peut se dire aussi qu'il préfère revenir à une expertise métier, entreprendre ou explorer un autre domaine. Là, en fait, on touche du doigt la question du sens. Lorsque ce sentiment apparaît, c'est l'occasion de t'aligner finalement avec tes valeurs profondes et de te poser les bonnes questions. Là, j'ai énuméré quelques idées qui expliquent cette perte d'envie. Mais tu vois, quand on regarde les chiffres ou en tout cas les statistiques les plus récentes, il y a un sondage du cabinet Hays qui date de 2020 qui indique qu'un manager sur trois envisage de quitter son poste dans les trois prochaines années. Voilà, ça, ça m'a quand même interpellée. Et puis, une étude menée aussi par l'ANDRH, qui date de 2019, qui montre que 40% des cadres, donc team allage, déclarent que le management est devenu trop complexe. On en reparlera dans un autre épisode, mais la complexité de notre monde et l'incertitude à laquelle on fait face peut aussi générer cette perte d'envie. Ces données... au-delà des chiffres, elle montre surtout que le désengagement des managers, il est réel. Ou en tout cas, de certains managers. Encore une fois, on n'est pas là pour faire des généralités, mais c'est quand même quelque chose que je constate dans les échanges que je peux avoir avec les uns et les autres. Et elle révèle aussi, parce que ça c'est quand même une opportunité, qu'un grand nombre de professionnels et donc de managers parviennent à rebondir et à trouver de nouvelles voies. Et ça, c'est vraiment une bonne nouvelle. Mais avant d'aller vers la reconversion, chercher autre chose, etc., face à ce sentiment d'usure, si j'ose dire, il y a une étape préalable qu'il ne faut surtout pas négliger, c'est celle du diagnostic. En fait, diagnostic, c'est se poser les bonnes questions. Tu sais que moi, j'aime bien quand on pose les choses, quand on réfléchit aux problèmes avant de partir à la course effrénée à la recherche de solutions. Si tu n'as pas encore écouté mon épisode, j'ai fait un épisode dédié. à ce sujet qui s'appelle « Manager, bienvenue aux problèmes » . Oui, le titre est un peu piquant. J'élabore dans cet épisode toutes les questions que tu peux te poser avant de trouver des solutions. Revenons à nos moutons. On en était au diagnostic personnel. Se poser les bonnes questions, c'est quoi ? C'est qu'avant de songer à une reconversion, tu dois d'abord faire un point sur ta situation. Pose-toi des questions pour clarifier l'origine de ton malaise. Est-ce que c'est l'environnement de travail ? Qui pose problème ? Quand je parle d'environnement de travail, ça peut être la culture d'entreprise, les relations hiérarchiques, la lourdeur des processus, etc. Donc, dans quel type d'entreprise tu es ? Est-ce que c'est ça qui t'épuise ? Ou est-ce que c'est le rôle de manager lui-même, quel que soit l'environnement dans lequel tu seras ? Deuxième point, quels sont les aspects de ton poste actuel qui te pèsent le plus ? Ça, c'est bien de le savoir et de l'identifier. Est-ce que c'est un sentiment de manque de reconnaissance ? Est-ce que c'est l'ambiance de travail qui règne actuellement dans ton entreprise qui te pèse ? Est-ce que c'est la lourdeur des procédures qui ajoute cette lourdeur que tu perçois globalement ? La troisième question, c'est quelles seraient les conditions nécessaires pour que tu te retrouves et que tu retrouves le plaisir de manager ? Qu'est-ce qui serait essentiel pour toi afin que tu puisses à nouveau retrouver du plaisir à faire ce que tu aimes ? Est-ce que tu as besoin de plus d'autonomie ? Est-ce que tu as besoin d'une équipe qui soit plus engagée ? Est-ce que tu as besoin qu'on ait des objectifs plus clairs à ton égard afin que tu puisses toi-même en avoir vis-à-vis de ton équipe ? Quatrième question que tu peux te poser, c'est est-ce que tu préfères évoluer vers un rôle d'expertise ou de conseil ? Ou est-ce que tu as envie de continuer à encadrer une équipe ? à donner des directives, challenger une équipe, évaluer, développer, etc. Ensuite, ce que tu peux te demander aussi, c'est quels seraient les métiers ou les secteurs qui t'inspireraient davantage ou qui correspondraient à tes aspirations profondes ? Tu vois, on en revient toujours à la question de « qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? » Et puis la sixième question, c'est « as-tu envisagé de discuter de tes ressentis avec ta hiérarchie ? » Ou alors, est-ce que tu as envisagé de consulter un coach, un mentor, pour explorer des ajustements possibles dans ton poste actuel ? Pourquoi je te dis ça ? Parce que ce questionnement, il va te permettre de distinguer si le problème, il vient du métier en lui-même ou de l'environnement dans lequel tu évolues. Et tu vois, ce n'est quand même pas tout à fait les mêmes actions derrière, une fois que tu auras identifié la problématique. Ensuite, je voudrais te parler d'un aspect qui n'est pas neutre lorsqu'on se pose ce genre de questions, c'est la question du changement et de la peur. Lorsqu'on a le souhait de changer, il y a un sentiment qui est quasi automatique, qui va se manifester, qui va faire son petit coucou, c'est la peur. Parce que oui, changer peut faire peur et c'est tout à fait normal. On peut l'expliquer d'un point de vue... neuroscientifique, neurochimique, philosophique. En fait, on a plein d'études et plein de théories, qu'elles soient scientifiques ou autres, plus spirituelles d'ailleurs, qui peuvent abonder dans ce sens. En fait, la peur est un sentiment normal face à un changement. Pourquoi ? Si on parle juste d'un point de vue neuroscientifique, ton cerveau est câblé pour favoriser la stabilité. On a une capacité... à envisager le changement qui est assez réduit finalement. Et lorsqu'il y a un changement, il y a une zone du cerveau qui s'appelle l'amygdale. Je schématise vraiment pour que tu puisses comprendre ce qui se joue. Mais quand tu envisages un changement, l'amygdale qui va réagir face à l'inconnu et qui va venir déclencher une réponse à ce stress. C'est comme si finalement un danger imminent se profilait. Cette réaction est vraiment héritée de notre évolution. elle te pousse à rechercher la sécurité, la stabilité, pour assurer ta survie, en réalité. Tu vois, il y a même des philosophes, des penseurs, des philosophies stoïciennes notamment, qui parlent de ce changement depuis la nuit des temps. Et en fait, Héraclite nous disait même que tout change et rien ne demeure. Pourtant, l'idée de devoir constamment s'adapter, elle peut sembler menacer ton identité propre et ton sentiment de contrôle. Et c'est pour ça que ça génère du stress. Déjà, reconnaître que le changement fait peur, c'est une étape cruciale parce que tu vas comprendre que ces mécanismes sont « normaux » et qui vont venir t'aider à gérer ce stress et transformer ta peur en un moteur de renouveau. Si tu ne reconnais pas le changement et si tu ne reconnais pas la peur surtout, tu vas rester dans cette peur et tu vas être comme englué dans cette situation sans pouvoir agir. Et enfin, je voudrais te parler des solutions et des pistes qui existent pour mieux rebondir si tu identifies que tu as envie de changer de métier et que tu ne souhaites plus être manager. D'abord, c'est de clarifier tes valeurs et tes aspirations. En fait, c'est identifier ce qui te passionne vraiment, ce qui compte pour toi. Parce que des fois, quand on est en mode pilotage automatique, on oublie ce qui nous anime et ce qui nous passionne vraiment dans notre quotidien. Ensuite, c'est de regarder comment tu peux faire concrètement pour élaborer un plan d'action concret. Si tu as des compétences transférables et que tu souhaites les mettre à profit, c'est le moment de les identifier pour pouvoir aller de l'avant. Quand tu as envie de changer, n'oublie pas de te construire un réseau de soutien aussi. Parce que ça peut être utile de t'entourer de personnes qui ont déjà franchi le pas, d'une part, et qui vont partager tes ambitions. Ou alors... Tu peux t'entourer aussi de personnes qui vont t'encourager et te motiver pour aller de l'avant. C'est très important, la question du soutien et de l'environnement dans les phases de changement, elle est cruciale. Pourquoi ? Parce que le soutien moral va être essentiel pour oser le changement. Et puis, il y a une quatrième étape, et c'est en lien avec la peur dont je te parlais tout à l'heure, c'est d'accepter l'incertitude et oser l'inconnu. En fait, la reconversion, clairement, c'est un saut dans l'inconnu. Et c'est dans l'imprévu, c'est dans l'action que vont se cacher les plus belles opportunités. Donc, une fois qu'on a dit ça, concrètement, comment on fait ? Et surtout, comment tu peux faire ? Donc, tu as identifié que tu voulais changer. Il y a plusieurs pistes qui peuvent t'éclairer et qui peuvent t'aider à faire le point. D'abord, le fameux bilan de compétences. Je ne te parle pas des bilans de compétences poussiéreux qu'on peut retrouver ici et là. Il y a des organismes qui existent, qui sont très bien, avec des techniques qui sont éprouvées et des coachs qui peuvent tout à fait t'aider à y voir plus clair. Les bilans de compétences vont t'aider. à redécouvrir tes talents et ouvrir de nouvelles perspectives. C'est un travail qui se fait sur plusieurs heures en général. Il existe plusieurs formules. Tu es accompagné par un coach. Aujourd'hui, il existe des structures qui proposent même du distanciel. C'est vraiment quelque chose à ne pas négliger. Avant le bilan de compétences, mine de rien, et donc avant de quitter ton emploi, etc., tu peux aussi. Choisir d'explorer les alternatives internes. De nombreuses entreprises offrent des passerelles vers des pôles ou vers des pôles annexes ou des rôles d'expertise qui pourront tout à fait te correspondre. Ce que je veux dire par là, c'est qu'avant de vouloir tout changer et tout révolutionner, pose-toi la question de savoir s'il existe dans ton entreprise, si tu es salariée, des passerelles ou des fonctions. vers lesquelles tu pourrais transférer tes compétences et exercer un rôle tout autre. Le troisième levier, c'est la formation. Tu peux te former à un nouveau métier si tu le souhaites, et surtout si tu souhaites aller vers quelque chose qui soit de l'ordre de l'entrepreneuriat, par exemple, ou vers un domaine qui t'est aujourd'hui totalement étranger. Ces nouvelles pistes pourront te redonner du sens et elles pourraient aussi t'aider à aller de l'avant et à aller explorer des choses que tu n'aurais jamais osé faire par ailleurs. Je ne sais pas si tu échanges avec des personnes qui ont effectué des reconversions, mais souvent ce que les personnes disent, c'est qu'elles n'ont pas osé avant aller vers leur métier de cœur parce qu'elles étaient enfermées dans des schémas. Et en réalité, elles ont osé à un moment donné ouvrir la porte et aller explorer. Ce qui les anime vraiment. C'est grâce à ce travail d'introspection qu'elles ont réussi à oser. aller vers leur métier de rêve, aller vers des métiers qui les animaient depuis toujours et souvent depuis l'enfance. Donc, tu vois que c'est quelque chose qu'on a tendance à mettre de côté et qui, de toute façon, va revenir un jour ou l'autre. Donc, autant aller ouvrir la porte et aller explorer ce qu'ils jouent. Quatrième conseil que je voudrais te donner ici sur les pistes d'action, c'est que d'avant de te lancer tête baissée vers quelque chose de nouveau, N'hésite pas à tester avant de quitter, par exemple, ton emploi. Tu peux opter pour des missions ponctuelles dans une autre entreprise. Tu peux aller vers des projets parallèles, effectuer des side projects ou du bénévolat, par exemple, pour aller expérimenter une nouvelle voie sans prendre de risques immédiats. Ça, ça va faire quoi ? Ça va te permettre de rassurer ton mental et d'y aller pas à pas. Et puis surtout, si j'ai un vrai conseil à te donner, C'est que tu dois te faire accompagner ou en tout cas n'hésite pas à le faire. Que ce soit un coach, un mentor, une personne qui va être un guide et qui va t'aider à structurer la transition. Cette personne référente, elle va t'aider aussi à lever les doutes parce que sur le chemin, tu auras des doutes. Et c'est normal, rappelle-toi, la peur, le changement vont venir réveiller des émotions qui sont inconfortables. Donc les doutes que tu auras... ce sera intéressant de pouvoir les partager avec une personne qui sera ton guide. Et puis, un coach ou un mentor pourra t'aider aussi à bâtir un projet aligné avec tes vraies aspirations. Donc tu vois, si tu ressens le besoin de renouveau, tu peux aller vers un consultant ou un coach carrière qui va t'accompagner dans la mise en place d'un plan de reconversion qui sera vraiment personnalisé. En conclusion, Si tu es manager et que tu ressens cette lassitude, eh bien, je t'invite à voir ça comme une opportunité. Ce n'est pas un échec de vouloir changer, mais c'est le début d'une transition vers une carrière qui te ressemble davantage et c'est OK. Quelquefois, le renouveau se trouve au bout du tunnel. Pour terminer, tu sais que j'adore les citations. J'aime beaucoup celle de Francis Blanche, qui est un artiste français, enfin qui était, puisqu'il n'est plus parmi nous, qui était multi talent. Connue pour son humour décalé et ses répliques cultes, qui disait qu'"il vaut mieux penser le changement que changer le pansement". Donc, penser avec un "e" . Donc, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. J'adore cette citation. Elle est hyper percutante. Elle invite à réfléchir en profondeur. Puisque ce qu'il nous dit, c'est que plutôt que de se contenter de solutions temporaires, de changer le pansement, eh bien, il est bien plus judicieux de repenser le changement dans sa globalité et de s'attaquer à la racine du problème. Tu vois, ça résonne particulièrement dans ton rôle de manager. Au lieu d'appliquer des ajustements superficiels qui vont masquer les vrais enjeux, eh bien, je t'invite à aller à l'essentiel et donc aller ouvrir la porte de ce qui se joue pour toi, de tes aspirations profondes, pour instaurer un changement durable et qui soit aligné vraiment avec ce que tu souhaites. Alors... Est-ce que tu as déjà eu l'impression d'être en mode pansement, sans vraiment soigner le problème ? Si c'est le cas, n'hésite pas à venir m'en parler. J'espère que cet épisode t'aura plu. N'hésite pas à venir me voir également sur Instagram ou sur LinkedIn pour me faire part de ton expérience et de tes apprentissages, si jamais cet épisode t'a permis d'en savoir un peu plus. Je te dis à très bientôt ! Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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Description

Hello,


💡Et si tu n’avais plus envie d’être manager ?


On en parle peu, mais en tant que femme leader, tu te poses peut être cette question en secret.

C'est ce que je constate toutes les semaines en échangeant avec certaines d'entre vous ...


➡️ Tu as gravi les échelons, tu as coché toutes les cases… et pourtant, quelque chose cloche.


Fatigue, pression, perte de sens… Et si le vrai courage, c’était d’oser te poser les VRAIES questions et aller regarder ce qu'il se passe pour toi ?

Dans cet épisode, je lève le tabou 🔥:


✅ Tu repartiras avec une base de réflexion qui te guidera dans tes choix.


🎧 Prête à changer de regard sur ta carrière ? Écoute l’épisode jusqu'au bout 💜


💬 Et si ça te parle, partage-moi ton ressenti en commentaire ou en DM et on en discute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi. à gagner en confiance, à être plus sereine dans leur rôle, tout en restant alignée avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi. Ce podcast, que tu sois débutante ou experte, va devenir ton meilleur allié. Seul ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est Paris. Mon ambition ? c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet hyper délicat mais essentiel. Comment faire quand le cœur n'y est plus ? Et lorsque tu es manager, c'est un sujet clairement tabou, puisqu'il n'est pas évident d'admettre qu'on ne veut plus être manager. Surtout quand ce rôle est perçu comme étant valorisant et comme étant un signe de réussite. La bonne nouvelle, c'est que ça n'est pas une fatalité. Et surtout, je vais te démontrer ici, ou en tout cas je vais t'éclairer, afin que tu puisses aussi transformer ce sentiment de malaise, de mal-être, en une opportunité de renouveau. Ce moment de doute, il peut être finalement le début d'une transformation positive, mais ça, tu ne le sais pas encore. Ça peut être une occasion de mieux te connaître et de construire une carrière qui a encore plus de sens pour toi. En fait, pourquoi j'ai choisi ce sujet ? Parce que je me suis rendue compte qu'on est beaucoup dans, finalement, la démonstration de comment bien manager, comment mieux manager, etc. Et j'ai découvert, à travers des échanges que j'ai pu avoir avec les managers, que je côtoie tous les jours, peut y avoir aussi un sentiment de solitude par rapport à la fonction que certains exercent et qui n'est plus en accord avec leur projet professionnel. On peut se demander pourquoi certains managers ne veulent plus être managers, tu vois. On va pouvoir explorer ça aussi dans cet épisode. Les managers avec qui j'échange livrent plusieurs raisons. C'est souvent les mêmes. Alors, ça ne veut pas dire qu'il y a des raisons types qui font que tu te sens... comme ça ou comme ça, ce n'est pas ce que je dis, mais il y a quand même plusieurs raisons qui expliquent cette perte d'envie globalement. D'abord, la raison numéro un, la raison qui se manifeste en premier, ou en tout cas celle qui m'est livrée, c'est l'épuisement émotionnel. Pourquoi ? Parce que quand tu es manager, tu portes une charge mentale qui est conséquente. Et tu es un peu au four et au moulin, tu vas gérer les conflits, tu accompagnes les collaborateurs, tu assures leur développement. Tu peux aussi être entre le marteau et l'enclume, si j'ose dire, où tu vas venir absorber la pression hiérarchique parfois. Et ça, c'est perçu comme étant usant. Mais ça veut aussi dire que grâce à cette fonction-là que tu as occupée, ça veut aussi dire que tu as acquis des compétences précieuses en gestion humaine et en prise de décision. Et ça, ce n'est pas rien. La deuxième raison, c'est le manque de reconnaissance. En tout cas, c'est le sentiment de manque de reconnaissance, pour être plus précise. Parce que certains managers, même avec tout l'investissement qu'ils mettent dans l'exercice de la fonction, peuvent se sentir isolés ou peu valorisés. Tu vois, ça peut venir soit un sentiment qui vient de la part de la hiérarchie, ou de la part des équipes, ou des deux. Et en fait... Ce sentiment de manque de reconnaissance, il vient finalement baisser ou en tout cas altérer ton énergie pour pouvoir exercer la fonction dans les bonnes conditions. La troisième raison que j'ai identifiée, c'est que certains managers se sentent dans un système qui est trop contraignant, si j'ose dire. En fait, c'est la lourdeur, soit administrative, soit la multiplication des reportings, des tâches, tout ce qu'ils ont à faire et qui relève plus. d'un rôle bureaucratique qu'humain. Et en fait, certains managers me disent avoir signé pour finalement être au contact des personnes, pour pouvoir les faire progresser, les faire grandir, alors qu'en réalité, ils se retrouvent... dans un métier où ils sont plus derrière leur écran pour pouvoir assurer des reportings, effectuer du pilotage d'activités ou alors faire remonter des données à la hiérarchie. Et donc ça, c'est quelque chose qui peut déplaire à certains managers qui ont vraiment cette sensibilité de l'humain et du contact de l'humain. C'est vrai que c'est quelque chose qui fait partie entre guillemets du "package du manager", mais disons que, alors c'est un peu trivial, je le dis comme ça, mais quand ça prend... Plus de place que ce pour quoi on a signé, ça peut devenir un élément de frustration complémentaire. Et puis, la quatrième raison, tout simplement, c'est lorsque le manager a envie de faire autre chose, il évolue dans ses aspirations personnelles et professionnelles, il peut se dire aussi qu'il préfère revenir à une expertise métier, entreprendre ou explorer un autre domaine. Là, en fait, on touche du doigt la question du sens. Lorsque ce sentiment apparaît, c'est l'occasion de t'aligner finalement avec tes valeurs profondes et de te poser les bonnes questions. Là, j'ai énuméré quelques idées qui expliquent cette perte d'envie. Mais tu vois, quand on regarde les chiffres ou en tout cas les statistiques les plus récentes, il y a un sondage du cabinet Hays qui date de 2020 qui indique qu'un manager sur trois envisage de quitter son poste dans les trois prochaines années. Voilà, ça, ça m'a quand même interpellée. Et puis, une étude menée aussi par l'ANDRH, qui date de 2019, qui montre que 40% des cadres, donc team allage, déclarent que le management est devenu trop complexe. On en reparlera dans un autre épisode, mais la complexité de notre monde et l'incertitude à laquelle on fait face peut aussi générer cette perte d'envie. Ces données... au-delà des chiffres, elle montre surtout que le désengagement des managers, il est réel. Ou en tout cas, de certains managers. Encore une fois, on n'est pas là pour faire des généralités, mais c'est quand même quelque chose que je constate dans les échanges que je peux avoir avec les uns et les autres. Et elle révèle aussi, parce que ça c'est quand même une opportunité, qu'un grand nombre de professionnels et donc de managers parviennent à rebondir et à trouver de nouvelles voies. Et ça, c'est vraiment une bonne nouvelle. Mais avant d'aller vers la reconversion, chercher autre chose, etc., face à ce sentiment d'usure, si j'ose dire, il y a une étape préalable qu'il ne faut surtout pas négliger, c'est celle du diagnostic. En fait, diagnostic, c'est se poser les bonnes questions. Tu sais que moi, j'aime bien quand on pose les choses, quand on réfléchit aux problèmes avant de partir à la course effrénée à la recherche de solutions. Si tu n'as pas encore écouté mon épisode, j'ai fait un épisode dédié. à ce sujet qui s'appelle « Manager, bienvenue aux problèmes » . Oui, le titre est un peu piquant. J'élabore dans cet épisode toutes les questions que tu peux te poser avant de trouver des solutions. Revenons à nos moutons. On en était au diagnostic personnel. Se poser les bonnes questions, c'est quoi ? C'est qu'avant de songer à une reconversion, tu dois d'abord faire un point sur ta situation. Pose-toi des questions pour clarifier l'origine de ton malaise. Est-ce que c'est l'environnement de travail ? Qui pose problème ? Quand je parle d'environnement de travail, ça peut être la culture d'entreprise, les relations hiérarchiques, la lourdeur des processus, etc. Donc, dans quel type d'entreprise tu es ? Est-ce que c'est ça qui t'épuise ? Ou est-ce que c'est le rôle de manager lui-même, quel que soit l'environnement dans lequel tu seras ? Deuxième point, quels sont les aspects de ton poste actuel qui te pèsent le plus ? Ça, c'est bien de le savoir et de l'identifier. Est-ce que c'est un sentiment de manque de reconnaissance ? Est-ce que c'est l'ambiance de travail qui règne actuellement dans ton entreprise qui te pèse ? Est-ce que c'est la lourdeur des procédures qui ajoute cette lourdeur que tu perçois globalement ? La troisième question, c'est quelles seraient les conditions nécessaires pour que tu te retrouves et que tu retrouves le plaisir de manager ? Qu'est-ce qui serait essentiel pour toi afin que tu puisses à nouveau retrouver du plaisir à faire ce que tu aimes ? Est-ce que tu as besoin de plus d'autonomie ? Est-ce que tu as besoin d'une équipe qui soit plus engagée ? Est-ce que tu as besoin qu'on ait des objectifs plus clairs à ton égard afin que tu puisses toi-même en avoir vis-à-vis de ton équipe ? Quatrième question que tu peux te poser, c'est est-ce que tu préfères évoluer vers un rôle d'expertise ou de conseil ? Ou est-ce que tu as envie de continuer à encadrer une équipe ? à donner des directives, challenger une équipe, évaluer, développer, etc. Ensuite, ce que tu peux te demander aussi, c'est quels seraient les métiers ou les secteurs qui t'inspireraient davantage ou qui correspondraient à tes aspirations profondes ? Tu vois, on en revient toujours à la question de « qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? » Et puis la sixième question, c'est « as-tu envisagé de discuter de tes ressentis avec ta hiérarchie ? » Ou alors, est-ce que tu as envisagé de consulter un coach, un mentor, pour explorer des ajustements possibles dans ton poste actuel ? Pourquoi je te dis ça ? Parce que ce questionnement, il va te permettre de distinguer si le problème, il vient du métier en lui-même ou de l'environnement dans lequel tu évolues. Et tu vois, ce n'est quand même pas tout à fait les mêmes actions derrière, une fois que tu auras identifié la problématique. Ensuite, je voudrais te parler d'un aspect qui n'est pas neutre lorsqu'on se pose ce genre de questions, c'est la question du changement et de la peur. Lorsqu'on a le souhait de changer, il y a un sentiment qui est quasi automatique, qui va se manifester, qui va faire son petit coucou, c'est la peur. Parce que oui, changer peut faire peur et c'est tout à fait normal. On peut l'expliquer d'un point de vue... neuroscientifique, neurochimique, philosophique. En fait, on a plein d'études et plein de théories, qu'elles soient scientifiques ou autres, plus spirituelles d'ailleurs, qui peuvent abonder dans ce sens. En fait, la peur est un sentiment normal face à un changement. Pourquoi ? Si on parle juste d'un point de vue neuroscientifique, ton cerveau est câblé pour favoriser la stabilité. On a une capacité... à envisager le changement qui est assez réduit finalement. Et lorsqu'il y a un changement, il y a une zone du cerveau qui s'appelle l'amygdale. Je schématise vraiment pour que tu puisses comprendre ce qui se joue. Mais quand tu envisages un changement, l'amygdale qui va réagir face à l'inconnu et qui va venir déclencher une réponse à ce stress. C'est comme si finalement un danger imminent se profilait. Cette réaction est vraiment héritée de notre évolution. elle te pousse à rechercher la sécurité, la stabilité, pour assurer ta survie, en réalité. Tu vois, il y a même des philosophes, des penseurs, des philosophies stoïciennes notamment, qui parlent de ce changement depuis la nuit des temps. Et en fait, Héraclite nous disait même que tout change et rien ne demeure. Pourtant, l'idée de devoir constamment s'adapter, elle peut sembler menacer ton identité propre et ton sentiment de contrôle. Et c'est pour ça que ça génère du stress. Déjà, reconnaître que le changement fait peur, c'est une étape cruciale parce que tu vas comprendre que ces mécanismes sont « normaux » et qui vont venir t'aider à gérer ce stress et transformer ta peur en un moteur de renouveau. Si tu ne reconnais pas le changement et si tu ne reconnais pas la peur surtout, tu vas rester dans cette peur et tu vas être comme englué dans cette situation sans pouvoir agir. Et enfin, je voudrais te parler des solutions et des pistes qui existent pour mieux rebondir si tu identifies que tu as envie de changer de métier et que tu ne souhaites plus être manager. D'abord, c'est de clarifier tes valeurs et tes aspirations. En fait, c'est identifier ce qui te passionne vraiment, ce qui compte pour toi. Parce que des fois, quand on est en mode pilotage automatique, on oublie ce qui nous anime et ce qui nous passionne vraiment dans notre quotidien. Ensuite, c'est de regarder comment tu peux faire concrètement pour élaborer un plan d'action concret. Si tu as des compétences transférables et que tu souhaites les mettre à profit, c'est le moment de les identifier pour pouvoir aller de l'avant. Quand tu as envie de changer, n'oublie pas de te construire un réseau de soutien aussi. Parce que ça peut être utile de t'entourer de personnes qui ont déjà franchi le pas, d'une part, et qui vont partager tes ambitions. Ou alors... Tu peux t'entourer aussi de personnes qui vont t'encourager et te motiver pour aller de l'avant. C'est très important, la question du soutien et de l'environnement dans les phases de changement, elle est cruciale. Pourquoi ? Parce que le soutien moral va être essentiel pour oser le changement. Et puis, il y a une quatrième étape, et c'est en lien avec la peur dont je te parlais tout à l'heure, c'est d'accepter l'incertitude et oser l'inconnu. En fait, la reconversion, clairement, c'est un saut dans l'inconnu. Et c'est dans l'imprévu, c'est dans l'action que vont se cacher les plus belles opportunités. Donc, une fois qu'on a dit ça, concrètement, comment on fait ? Et surtout, comment tu peux faire ? Donc, tu as identifié que tu voulais changer. Il y a plusieurs pistes qui peuvent t'éclairer et qui peuvent t'aider à faire le point. D'abord, le fameux bilan de compétences. Je ne te parle pas des bilans de compétences poussiéreux qu'on peut retrouver ici et là. Il y a des organismes qui existent, qui sont très bien, avec des techniques qui sont éprouvées et des coachs qui peuvent tout à fait t'aider à y voir plus clair. Les bilans de compétences vont t'aider. à redécouvrir tes talents et ouvrir de nouvelles perspectives. C'est un travail qui se fait sur plusieurs heures en général. Il existe plusieurs formules. Tu es accompagné par un coach. Aujourd'hui, il existe des structures qui proposent même du distanciel. C'est vraiment quelque chose à ne pas négliger. Avant le bilan de compétences, mine de rien, et donc avant de quitter ton emploi, etc., tu peux aussi. Choisir d'explorer les alternatives internes. De nombreuses entreprises offrent des passerelles vers des pôles ou vers des pôles annexes ou des rôles d'expertise qui pourront tout à fait te correspondre. Ce que je veux dire par là, c'est qu'avant de vouloir tout changer et tout révolutionner, pose-toi la question de savoir s'il existe dans ton entreprise, si tu es salariée, des passerelles ou des fonctions. vers lesquelles tu pourrais transférer tes compétences et exercer un rôle tout autre. Le troisième levier, c'est la formation. Tu peux te former à un nouveau métier si tu le souhaites, et surtout si tu souhaites aller vers quelque chose qui soit de l'ordre de l'entrepreneuriat, par exemple, ou vers un domaine qui t'est aujourd'hui totalement étranger. Ces nouvelles pistes pourront te redonner du sens et elles pourraient aussi t'aider à aller de l'avant et à aller explorer des choses que tu n'aurais jamais osé faire par ailleurs. Je ne sais pas si tu échanges avec des personnes qui ont effectué des reconversions, mais souvent ce que les personnes disent, c'est qu'elles n'ont pas osé avant aller vers leur métier de cœur parce qu'elles étaient enfermées dans des schémas. Et en réalité, elles ont osé à un moment donné ouvrir la porte et aller explorer. Ce qui les anime vraiment. C'est grâce à ce travail d'introspection qu'elles ont réussi à oser. aller vers leur métier de rêve, aller vers des métiers qui les animaient depuis toujours et souvent depuis l'enfance. Donc, tu vois que c'est quelque chose qu'on a tendance à mettre de côté et qui, de toute façon, va revenir un jour ou l'autre. Donc, autant aller ouvrir la porte et aller explorer ce qu'ils jouent. Quatrième conseil que je voudrais te donner ici sur les pistes d'action, c'est que d'avant de te lancer tête baissée vers quelque chose de nouveau, N'hésite pas à tester avant de quitter, par exemple, ton emploi. Tu peux opter pour des missions ponctuelles dans une autre entreprise. Tu peux aller vers des projets parallèles, effectuer des side projects ou du bénévolat, par exemple, pour aller expérimenter une nouvelle voie sans prendre de risques immédiats. Ça, ça va faire quoi ? Ça va te permettre de rassurer ton mental et d'y aller pas à pas. Et puis surtout, si j'ai un vrai conseil à te donner, C'est que tu dois te faire accompagner ou en tout cas n'hésite pas à le faire. Que ce soit un coach, un mentor, une personne qui va être un guide et qui va t'aider à structurer la transition. Cette personne référente, elle va t'aider aussi à lever les doutes parce que sur le chemin, tu auras des doutes. Et c'est normal, rappelle-toi, la peur, le changement vont venir réveiller des émotions qui sont inconfortables. Donc les doutes que tu auras... ce sera intéressant de pouvoir les partager avec une personne qui sera ton guide. Et puis, un coach ou un mentor pourra t'aider aussi à bâtir un projet aligné avec tes vraies aspirations. Donc tu vois, si tu ressens le besoin de renouveau, tu peux aller vers un consultant ou un coach carrière qui va t'accompagner dans la mise en place d'un plan de reconversion qui sera vraiment personnalisé. En conclusion, Si tu es manager et que tu ressens cette lassitude, eh bien, je t'invite à voir ça comme une opportunité. Ce n'est pas un échec de vouloir changer, mais c'est le début d'une transition vers une carrière qui te ressemble davantage et c'est OK. Quelquefois, le renouveau se trouve au bout du tunnel. Pour terminer, tu sais que j'adore les citations. J'aime beaucoup celle de Francis Blanche, qui est un artiste français, enfin qui était, puisqu'il n'est plus parmi nous, qui était multi talent. Connue pour son humour décalé et ses répliques cultes, qui disait qu'"il vaut mieux penser le changement que changer le pansement". Donc, penser avec un "e" . Donc, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. J'adore cette citation. Elle est hyper percutante. Elle invite à réfléchir en profondeur. Puisque ce qu'il nous dit, c'est que plutôt que de se contenter de solutions temporaires, de changer le pansement, eh bien, il est bien plus judicieux de repenser le changement dans sa globalité et de s'attaquer à la racine du problème. Tu vois, ça résonne particulièrement dans ton rôle de manager. Au lieu d'appliquer des ajustements superficiels qui vont masquer les vrais enjeux, eh bien, je t'invite à aller à l'essentiel et donc aller ouvrir la porte de ce qui se joue pour toi, de tes aspirations profondes, pour instaurer un changement durable et qui soit aligné vraiment avec ce que tu souhaites. Alors... Est-ce que tu as déjà eu l'impression d'être en mode pansement, sans vraiment soigner le problème ? Si c'est le cas, n'hésite pas à venir m'en parler. J'espère que cet épisode t'aura plu. N'hésite pas à venir me voir également sur Instagram ou sur LinkedIn pour me faire part de ton expérience et de tes apprentissages, si jamais cet épisode t'a permis d'en savoir un peu plus. Je te dis à très bientôt ! Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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💡Et si tu n’avais plus envie d’être manager ?


On en parle peu, mais en tant que femme leader, tu te poses peut être cette question en secret.

C'est ce que je constate toutes les semaines en échangeant avec certaines d'entre vous ...


➡️ Tu as gravi les échelons, tu as coché toutes les cases… et pourtant, quelque chose cloche.


Fatigue, pression, perte de sens… Et si le vrai courage, c’était d’oser te poser les VRAIES questions et aller regarder ce qu'il se passe pour toi ?

Dans cet épisode, je lève le tabou 🔥:


✅ Tu repartiras avec une base de réflexion qui te guidera dans tes choix.


🎧 Prête à changer de regard sur ta carrière ? Écoute l’épisode jusqu'au bout 💜


💬 Et si ça te parle, partage-moi ton ressenti en commentaire ou en DM et on en discute !




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi. à gagner en confiance, à être plus sereine dans leur rôle, tout en restant alignée avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi. Ce podcast, que tu sois débutante ou experte, va devenir ton meilleur allié. Seul ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est Paris. Mon ambition ? c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet hyper délicat mais essentiel. Comment faire quand le cœur n'y est plus ? Et lorsque tu es manager, c'est un sujet clairement tabou, puisqu'il n'est pas évident d'admettre qu'on ne veut plus être manager. Surtout quand ce rôle est perçu comme étant valorisant et comme étant un signe de réussite. La bonne nouvelle, c'est que ça n'est pas une fatalité. Et surtout, je vais te démontrer ici, ou en tout cas je vais t'éclairer, afin que tu puisses aussi transformer ce sentiment de malaise, de mal-être, en une opportunité de renouveau. Ce moment de doute, il peut être finalement le début d'une transformation positive, mais ça, tu ne le sais pas encore. Ça peut être une occasion de mieux te connaître et de construire une carrière qui a encore plus de sens pour toi. En fait, pourquoi j'ai choisi ce sujet ? Parce que je me suis rendue compte qu'on est beaucoup dans, finalement, la démonstration de comment bien manager, comment mieux manager, etc. Et j'ai découvert, à travers des échanges que j'ai pu avoir avec les managers, que je côtoie tous les jours, peut y avoir aussi un sentiment de solitude par rapport à la fonction que certains exercent et qui n'est plus en accord avec leur projet professionnel. On peut se demander pourquoi certains managers ne veulent plus être managers, tu vois. On va pouvoir explorer ça aussi dans cet épisode. Les managers avec qui j'échange livrent plusieurs raisons. C'est souvent les mêmes. Alors, ça ne veut pas dire qu'il y a des raisons types qui font que tu te sens... comme ça ou comme ça, ce n'est pas ce que je dis, mais il y a quand même plusieurs raisons qui expliquent cette perte d'envie globalement. D'abord, la raison numéro un, la raison qui se manifeste en premier, ou en tout cas celle qui m'est livrée, c'est l'épuisement émotionnel. Pourquoi ? Parce que quand tu es manager, tu portes une charge mentale qui est conséquente. Et tu es un peu au four et au moulin, tu vas gérer les conflits, tu accompagnes les collaborateurs, tu assures leur développement. Tu peux aussi être entre le marteau et l'enclume, si j'ose dire, où tu vas venir absorber la pression hiérarchique parfois. Et ça, c'est perçu comme étant usant. Mais ça veut aussi dire que grâce à cette fonction-là que tu as occupée, ça veut aussi dire que tu as acquis des compétences précieuses en gestion humaine et en prise de décision. Et ça, ce n'est pas rien. La deuxième raison, c'est le manque de reconnaissance. En tout cas, c'est le sentiment de manque de reconnaissance, pour être plus précise. Parce que certains managers, même avec tout l'investissement qu'ils mettent dans l'exercice de la fonction, peuvent se sentir isolés ou peu valorisés. Tu vois, ça peut venir soit un sentiment qui vient de la part de la hiérarchie, ou de la part des équipes, ou des deux. Et en fait... Ce sentiment de manque de reconnaissance, il vient finalement baisser ou en tout cas altérer ton énergie pour pouvoir exercer la fonction dans les bonnes conditions. La troisième raison que j'ai identifiée, c'est que certains managers se sentent dans un système qui est trop contraignant, si j'ose dire. En fait, c'est la lourdeur, soit administrative, soit la multiplication des reportings, des tâches, tout ce qu'ils ont à faire et qui relève plus. d'un rôle bureaucratique qu'humain. Et en fait, certains managers me disent avoir signé pour finalement être au contact des personnes, pour pouvoir les faire progresser, les faire grandir, alors qu'en réalité, ils se retrouvent... dans un métier où ils sont plus derrière leur écran pour pouvoir assurer des reportings, effectuer du pilotage d'activités ou alors faire remonter des données à la hiérarchie. Et donc ça, c'est quelque chose qui peut déplaire à certains managers qui ont vraiment cette sensibilité de l'humain et du contact de l'humain. C'est vrai que c'est quelque chose qui fait partie entre guillemets du "package du manager", mais disons que, alors c'est un peu trivial, je le dis comme ça, mais quand ça prend... Plus de place que ce pour quoi on a signé, ça peut devenir un élément de frustration complémentaire. Et puis, la quatrième raison, tout simplement, c'est lorsque le manager a envie de faire autre chose, il évolue dans ses aspirations personnelles et professionnelles, il peut se dire aussi qu'il préfère revenir à une expertise métier, entreprendre ou explorer un autre domaine. Là, en fait, on touche du doigt la question du sens. Lorsque ce sentiment apparaît, c'est l'occasion de t'aligner finalement avec tes valeurs profondes et de te poser les bonnes questions. Là, j'ai énuméré quelques idées qui expliquent cette perte d'envie. Mais tu vois, quand on regarde les chiffres ou en tout cas les statistiques les plus récentes, il y a un sondage du cabinet Hays qui date de 2020 qui indique qu'un manager sur trois envisage de quitter son poste dans les trois prochaines années. Voilà, ça, ça m'a quand même interpellée. Et puis, une étude menée aussi par l'ANDRH, qui date de 2019, qui montre que 40% des cadres, donc team allage, déclarent que le management est devenu trop complexe. On en reparlera dans un autre épisode, mais la complexité de notre monde et l'incertitude à laquelle on fait face peut aussi générer cette perte d'envie. Ces données... au-delà des chiffres, elle montre surtout que le désengagement des managers, il est réel. Ou en tout cas, de certains managers. Encore une fois, on n'est pas là pour faire des généralités, mais c'est quand même quelque chose que je constate dans les échanges que je peux avoir avec les uns et les autres. Et elle révèle aussi, parce que ça c'est quand même une opportunité, qu'un grand nombre de professionnels et donc de managers parviennent à rebondir et à trouver de nouvelles voies. Et ça, c'est vraiment une bonne nouvelle. Mais avant d'aller vers la reconversion, chercher autre chose, etc., face à ce sentiment d'usure, si j'ose dire, il y a une étape préalable qu'il ne faut surtout pas négliger, c'est celle du diagnostic. En fait, diagnostic, c'est se poser les bonnes questions. Tu sais que moi, j'aime bien quand on pose les choses, quand on réfléchit aux problèmes avant de partir à la course effrénée à la recherche de solutions. Si tu n'as pas encore écouté mon épisode, j'ai fait un épisode dédié. à ce sujet qui s'appelle « Manager, bienvenue aux problèmes » . Oui, le titre est un peu piquant. J'élabore dans cet épisode toutes les questions que tu peux te poser avant de trouver des solutions. Revenons à nos moutons. On en était au diagnostic personnel. Se poser les bonnes questions, c'est quoi ? C'est qu'avant de songer à une reconversion, tu dois d'abord faire un point sur ta situation. Pose-toi des questions pour clarifier l'origine de ton malaise. Est-ce que c'est l'environnement de travail ? Qui pose problème ? Quand je parle d'environnement de travail, ça peut être la culture d'entreprise, les relations hiérarchiques, la lourdeur des processus, etc. Donc, dans quel type d'entreprise tu es ? Est-ce que c'est ça qui t'épuise ? Ou est-ce que c'est le rôle de manager lui-même, quel que soit l'environnement dans lequel tu seras ? Deuxième point, quels sont les aspects de ton poste actuel qui te pèsent le plus ? Ça, c'est bien de le savoir et de l'identifier. Est-ce que c'est un sentiment de manque de reconnaissance ? Est-ce que c'est l'ambiance de travail qui règne actuellement dans ton entreprise qui te pèse ? Est-ce que c'est la lourdeur des procédures qui ajoute cette lourdeur que tu perçois globalement ? La troisième question, c'est quelles seraient les conditions nécessaires pour que tu te retrouves et que tu retrouves le plaisir de manager ? Qu'est-ce qui serait essentiel pour toi afin que tu puisses à nouveau retrouver du plaisir à faire ce que tu aimes ? Est-ce que tu as besoin de plus d'autonomie ? Est-ce que tu as besoin d'une équipe qui soit plus engagée ? Est-ce que tu as besoin qu'on ait des objectifs plus clairs à ton égard afin que tu puisses toi-même en avoir vis-à-vis de ton équipe ? Quatrième question que tu peux te poser, c'est est-ce que tu préfères évoluer vers un rôle d'expertise ou de conseil ? Ou est-ce que tu as envie de continuer à encadrer une équipe ? à donner des directives, challenger une équipe, évaluer, développer, etc. Ensuite, ce que tu peux te demander aussi, c'est quels seraient les métiers ou les secteurs qui t'inspireraient davantage ou qui correspondraient à tes aspirations profondes ? Tu vois, on en revient toujours à la question de « qu'est-ce que j'aime vraiment faire ? » Et puis la sixième question, c'est « as-tu envisagé de discuter de tes ressentis avec ta hiérarchie ? » Ou alors, est-ce que tu as envisagé de consulter un coach, un mentor, pour explorer des ajustements possibles dans ton poste actuel ? Pourquoi je te dis ça ? Parce que ce questionnement, il va te permettre de distinguer si le problème, il vient du métier en lui-même ou de l'environnement dans lequel tu évolues. Et tu vois, ce n'est quand même pas tout à fait les mêmes actions derrière, une fois que tu auras identifié la problématique. Ensuite, je voudrais te parler d'un aspect qui n'est pas neutre lorsqu'on se pose ce genre de questions, c'est la question du changement et de la peur. Lorsqu'on a le souhait de changer, il y a un sentiment qui est quasi automatique, qui va se manifester, qui va faire son petit coucou, c'est la peur. Parce que oui, changer peut faire peur et c'est tout à fait normal. On peut l'expliquer d'un point de vue... neuroscientifique, neurochimique, philosophique. En fait, on a plein d'études et plein de théories, qu'elles soient scientifiques ou autres, plus spirituelles d'ailleurs, qui peuvent abonder dans ce sens. En fait, la peur est un sentiment normal face à un changement. Pourquoi ? Si on parle juste d'un point de vue neuroscientifique, ton cerveau est câblé pour favoriser la stabilité. On a une capacité... à envisager le changement qui est assez réduit finalement. Et lorsqu'il y a un changement, il y a une zone du cerveau qui s'appelle l'amygdale. Je schématise vraiment pour que tu puisses comprendre ce qui se joue. Mais quand tu envisages un changement, l'amygdale qui va réagir face à l'inconnu et qui va venir déclencher une réponse à ce stress. C'est comme si finalement un danger imminent se profilait. Cette réaction est vraiment héritée de notre évolution. elle te pousse à rechercher la sécurité, la stabilité, pour assurer ta survie, en réalité. Tu vois, il y a même des philosophes, des penseurs, des philosophies stoïciennes notamment, qui parlent de ce changement depuis la nuit des temps. Et en fait, Héraclite nous disait même que tout change et rien ne demeure. Pourtant, l'idée de devoir constamment s'adapter, elle peut sembler menacer ton identité propre et ton sentiment de contrôle. Et c'est pour ça que ça génère du stress. Déjà, reconnaître que le changement fait peur, c'est une étape cruciale parce que tu vas comprendre que ces mécanismes sont « normaux » et qui vont venir t'aider à gérer ce stress et transformer ta peur en un moteur de renouveau. Si tu ne reconnais pas le changement et si tu ne reconnais pas la peur surtout, tu vas rester dans cette peur et tu vas être comme englué dans cette situation sans pouvoir agir. Et enfin, je voudrais te parler des solutions et des pistes qui existent pour mieux rebondir si tu identifies que tu as envie de changer de métier et que tu ne souhaites plus être manager. D'abord, c'est de clarifier tes valeurs et tes aspirations. En fait, c'est identifier ce qui te passionne vraiment, ce qui compte pour toi. Parce que des fois, quand on est en mode pilotage automatique, on oublie ce qui nous anime et ce qui nous passionne vraiment dans notre quotidien. Ensuite, c'est de regarder comment tu peux faire concrètement pour élaborer un plan d'action concret. Si tu as des compétences transférables et que tu souhaites les mettre à profit, c'est le moment de les identifier pour pouvoir aller de l'avant. Quand tu as envie de changer, n'oublie pas de te construire un réseau de soutien aussi. Parce que ça peut être utile de t'entourer de personnes qui ont déjà franchi le pas, d'une part, et qui vont partager tes ambitions. Ou alors... Tu peux t'entourer aussi de personnes qui vont t'encourager et te motiver pour aller de l'avant. C'est très important, la question du soutien et de l'environnement dans les phases de changement, elle est cruciale. Pourquoi ? Parce que le soutien moral va être essentiel pour oser le changement. Et puis, il y a une quatrième étape, et c'est en lien avec la peur dont je te parlais tout à l'heure, c'est d'accepter l'incertitude et oser l'inconnu. En fait, la reconversion, clairement, c'est un saut dans l'inconnu. Et c'est dans l'imprévu, c'est dans l'action que vont se cacher les plus belles opportunités. Donc, une fois qu'on a dit ça, concrètement, comment on fait ? Et surtout, comment tu peux faire ? Donc, tu as identifié que tu voulais changer. Il y a plusieurs pistes qui peuvent t'éclairer et qui peuvent t'aider à faire le point. D'abord, le fameux bilan de compétences. Je ne te parle pas des bilans de compétences poussiéreux qu'on peut retrouver ici et là. Il y a des organismes qui existent, qui sont très bien, avec des techniques qui sont éprouvées et des coachs qui peuvent tout à fait t'aider à y voir plus clair. Les bilans de compétences vont t'aider. à redécouvrir tes talents et ouvrir de nouvelles perspectives. C'est un travail qui se fait sur plusieurs heures en général. Il existe plusieurs formules. Tu es accompagné par un coach. Aujourd'hui, il existe des structures qui proposent même du distanciel. C'est vraiment quelque chose à ne pas négliger. Avant le bilan de compétences, mine de rien, et donc avant de quitter ton emploi, etc., tu peux aussi. Choisir d'explorer les alternatives internes. De nombreuses entreprises offrent des passerelles vers des pôles ou vers des pôles annexes ou des rôles d'expertise qui pourront tout à fait te correspondre. Ce que je veux dire par là, c'est qu'avant de vouloir tout changer et tout révolutionner, pose-toi la question de savoir s'il existe dans ton entreprise, si tu es salariée, des passerelles ou des fonctions. vers lesquelles tu pourrais transférer tes compétences et exercer un rôle tout autre. Le troisième levier, c'est la formation. Tu peux te former à un nouveau métier si tu le souhaites, et surtout si tu souhaites aller vers quelque chose qui soit de l'ordre de l'entrepreneuriat, par exemple, ou vers un domaine qui t'est aujourd'hui totalement étranger. Ces nouvelles pistes pourront te redonner du sens et elles pourraient aussi t'aider à aller de l'avant et à aller explorer des choses que tu n'aurais jamais osé faire par ailleurs. Je ne sais pas si tu échanges avec des personnes qui ont effectué des reconversions, mais souvent ce que les personnes disent, c'est qu'elles n'ont pas osé avant aller vers leur métier de cœur parce qu'elles étaient enfermées dans des schémas. Et en réalité, elles ont osé à un moment donné ouvrir la porte et aller explorer. Ce qui les anime vraiment. C'est grâce à ce travail d'introspection qu'elles ont réussi à oser. aller vers leur métier de rêve, aller vers des métiers qui les animaient depuis toujours et souvent depuis l'enfance. Donc, tu vois que c'est quelque chose qu'on a tendance à mettre de côté et qui, de toute façon, va revenir un jour ou l'autre. Donc, autant aller ouvrir la porte et aller explorer ce qu'ils jouent. Quatrième conseil que je voudrais te donner ici sur les pistes d'action, c'est que d'avant de te lancer tête baissée vers quelque chose de nouveau, N'hésite pas à tester avant de quitter, par exemple, ton emploi. Tu peux opter pour des missions ponctuelles dans une autre entreprise. Tu peux aller vers des projets parallèles, effectuer des side projects ou du bénévolat, par exemple, pour aller expérimenter une nouvelle voie sans prendre de risques immédiats. Ça, ça va faire quoi ? Ça va te permettre de rassurer ton mental et d'y aller pas à pas. Et puis surtout, si j'ai un vrai conseil à te donner, C'est que tu dois te faire accompagner ou en tout cas n'hésite pas à le faire. Que ce soit un coach, un mentor, une personne qui va être un guide et qui va t'aider à structurer la transition. Cette personne référente, elle va t'aider aussi à lever les doutes parce que sur le chemin, tu auras des doutes. Et c'est normal, rappelle-toi, la peur, le changement vont venir réveiller des émotions qui sont inconfortables. Donc les doutes que tu auras... ce sera intéressant de pouvoir les partager avec une personne qui sera ton guide. Et puis, un coach ou un mentor pourra t'aider aussi à bâtir un projet aligné avec tes vraies aspirations. Donc tu vois, si tu ressens le besoin de renouveau, tu peux aller vers un consultant ou un coach carrière qui va t'accompagner dans la mise en place d'un plan de reconversion qui sera vraiment personnalisé. En conclusion, Si tu es manager et que tu ressens cette lassitude, eh bien, je t'invite à voir ça comme une opportunité. Ce n'est pas un échec de vouloir changer, mais c'est le début d'une transition vers une carrière qui te ressemble davantage et c'est OK. Quelquefois, le renouveau se trouve au bout du tunnel. Pour terminer, tu sais que j'adore les citations. J'aime beaucoup celle de Francis Blanche, qui est un artiste français, enfin qui était, puisqu'il n'est plus parmi nous, qui était multi talent. Connue pour son humour décalé et ses répliques cultes, qui disait qu'"il vaut mieux penser le changement que changer le pansement". Donc, penser avec un "e" . Donc, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. J'adore cette citation. Elle est hyper percutante. Elle invite à réfléchir en profondeur. Puisque ce qu'il nous dit, c'est que plutôt que de se contenter de solutions temporaires, de changer le pansement, eh bien, il est bien plus judicieux de repenser le changement dans sa globalité et de s'attaquer à la racine du problème. Tu vois, ça résonne particulièrement dans ton rôle de manager. Au lieu d'appliquer des ajustements superficiels qui vont masquer les vrais enjeux, eh bien, je t'invite à aller à l'essentiel et donc aller ouvrir la porte de ce qui se joue pour toi, de tes aspirations profondes, pour instaurer un changement durable et qui soit aligné vraiment avec ce que tu souhaites. Alors... Est-ce que tu as déjà eu l'impression d'être en mode pansement, sans vraiment soigner le problème ? Si c'est le cas, n'hésite pas à venir m'en parler. J'espère que cet épisode t'aura plu. N'hésite pas à venir me voir également sur Instagram ou sur LinkedIn pour me faire part de ton expérience et de tes apprentissages, si jamais cet épisode t'a permis d'en savoir un peu plus. Je te dis à très bientôt ! Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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