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Femmes Leaders : Changeons Le Game !

10.Libère toi de la charge mentale : 7 conseils pour souffler enfin !

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19min |16/12/2024
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Description

➡️ Dans cet épisode, je te propose d'aborder un sujet incontournable qui touche de nombreuses femmes : la charge mentale.

( même avec ma voix légèrement cassée 😆 - oui fait froid en Alsace

😬).


Entre le travail, la famille, les projets personnels et les multiples "à penser", la sensation d’être constamment submergée est bien réelle.


Je te livre ici 7 conseils concrets et actionnables pour alléger ton quotidien, reprendre le contrôle et retrouver un équilibre durable.

Au programme : des solutions pratiques pour déléguer, mieux organiser tes priorités, et surtout, changer ton état d’esprit pour ne plus tout porter seule.

Prête à alléger ta charge mentale ? 🎧 Ecoute bien l'épisode jusqu'au bout et découvre comment retrouver sérénité et clarté dans ton quotidien.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi à gagner en confiance, à être plus sereines dans leur rôle tout en restant alignées avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi, ce podcast: que tu sois débutante ou experte va devenir ton meilleur allié. Seule ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est pas rien. Mon ambition, c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Est-ce que tu connais ce sentiment ? Celui de devoir penser à tout, tout le temps, pour tout le monde. Ce sentiment de te sentir noyée par une vague de tâches et de responsabilités, de préoccupations qui ne s'arrêtent jamais. Si toi aussi, dès le matin au réveil, ton esprit est déjà en ébullition en pensant à tout ce que tu dois faire. Penser à mettre le goûter dans le sac de ta fille, ne pas oublier d'inviter Marie-Christine à la réunion de vendredi, faire tourner la vaisselle, anticiper le repas, parce que t'as un déplacement professionnel, finir la présentation que tu dois faire pour le codir, tout en pensant à passer au drive pour récupérer tes courses. Bref, je pourrais te faire une liste longue comme le bras pour t'illustrer toutes ces pensées qui te submergent de toutes ces choses à faire. Eh bien, bienvenue dans le monde de la charge mentale. Ce monde, c'est ce sentiment constant de devoir jongler entre les exigences professionnelles, tes obligations familiales et toutes les autres, sans jamais pouvoir vraiment déconnecter. Alors je te parle ici des obligations familiales si tu es mère de famille, mais finalement la charge mentale, elle concerne beaucoup de femmes, au-delà de leur rôle de mère, évidemment. Tu peux rester jusqu'à la fin de cet épisode, même si tu n'es pas mère. La charge mentale, c'est cette sensation d'avoir toujours mille choses en tête. En tant que femme manager, tu es peut-être concernée par tes responsabilités professionnelles et personnelles. Alors, il y a une étude qui a été réalisée en 2021 par l'IFOP sur près de 1000 cadres qui indique que près de la moitié des mères de famille qui sont interrogées affirment avoir souvent l'impression de ne pas s'en sortir. En fait, la société, les médias nous dressent le portrait des femmes leaders qui sont toujours au top, qui jonglent avec brio entre leur carrière, leur famille, leur vie sociale, sans jamais montrer le moindre signe de fatigue. C'est comme finalement une espèce d'injonction implicite mais bien présente à être une superwoman. En tant que femme leader, nous avons appris à être forte, indépendante, à tout gérer par nous-mêmes. Mais franchement, on peut reconnaître que non, la femme leader n'est pas un extraterrestre. La vulnérabilité et l'authenticité ne sont pas des gros mots, bien au contraire. En fait, je dirais même que le leadership peut aussi passer par un modèle différent que celui qu'on nous vend, celui de la performance à tout prix, le sacrifice et la compétition. Tu vois, je me fais parfois la réflexion et je me dis même que ça peut même te mettre encore la tête plus sous l'eau lorsque tu observes que la performance, la compétition sont l'étendard de la femme leader. Je crois que si tu as une espèce de vulnérabilité au départ, c'est quelque chose qui peut encore... plus te faire manquer de confiance en toi. Alors tu peux changer les règles du jeu, changer le game en quelque sorte, en t'inscrivant dans un leadership plus humain, plus authentique et surtout plus écologique pour toi. Enfin bref, revenons à nos moutons. Si je te parle ici de charge mentale, c'est parce qu'elle crée un déséquilibre émotionnel, un trop-plat en quelque sorte, qui peut conduire à des situations de fatigue chronique, de stress, d'anxiété, voire de burn-out. Et ça, évidemment, on ne veut pas. Parce que tu mérites de prendre soin de toi, même si tu occupes un poste de cadre ou une fonction de manager. Et surtout parce que beaucoup de femmes que je rencontre, mes amies ou celles que j'accompagne, elles me parlent de cette charge mentale, de ce sentiment d'être en apnée chaque jour, de sentir que tout repose sur elles en permanence. Je me suis alors demandée, mais comment je pourrais aider ces femmes leaders que je rencontre et qui ressentent que c'est trop ? Pour te libérer de cette charge mentale, je vais essayer dans cet épisode de te donner quelques conseils concrets sur lesquels tu auras le pouvoir d'agir. Pourquoi je te parle de concret ? Parce que dans l'absolu, on sait tous plus ou moins ce qu'on devrait faire, n'est-ce pas ? Ça, c'est en théorie. Mais on sait un peu moins comment y arriver. Je vais te donner ici quelques astuces que je m'applique à moi-même et qui peuvent t'aider à réduire cette "fucking" charge mentale. Alors, spoiler alert, si tu veux réduire ta charge mentale, Tu dois d'abord changer ton rapport aux choses, ton rapport aux autres et à ce qui se passe autour de toi. Oui, oui, c'est bien toi qui décide de changer ton état d'esprit concernant cette charge mentale. Parce que les tâches à faire et tout ce que tu as à faire ne va pas diminuer comme par magie. Ce que je veux te dire ici, c'est que la charge mentale, c'est aussi un état d'esprit et que tu peux modifier cet état d'esprit. Déjà, pourquoi c'est si lourd en fait la charge mentale ? Ce qui rend la charge mentale particulièrement pesante, c'est qu'elle est souvent invisible et elle est continue, elle se distille dans le temps. On ressent cette pression, mais on ne sait pas toujours comment la partager. En fait, ça découle d'une idée qu'on a, qui est parfois inconsciente, que tout doit reposer sur toi, que si tu lâches prise, tout va s'effondrer. Alors, comment tu peux faire pour t'en libérer ? Eh bien, tout commence par un changement de perception. L'idée, c'est de te libérer de la charge mentale en changeant d'état d'esprit. Et pour réduire cette charge, j'ai identifié sept pistes concrètes à explorer. La première des pistes, et non la plus facile, c'est de déconstruire les croyances limitantes. C'est la plus difficile de mon point de vue. Comment tu fais concrètement ? La première étape, c'est de reconnaître et de remettre en question certaines croyances limitantes. Comme ces injonctions de type je dois tout gérer, c'est à moi de faire, les autres ne feront pas aussi bien que moi ou encore si je ne le fais pas eh bien, personne ne le fera. Ces idées, elles nous enferment dans un schéma où la charge mentale devient un fardeau, auto-infligée. Pourquoi ? Parce que, souvent, personne ne te demande de faire ce que tu choisis de faire. Travailler sur ces croyances demande du temps, mais c'est évidemment possible. Ça peut nécessiter de l'aide, parfois, quand c'est très ancré, comme celle d'un coach, d'un thérapeute, mais ça vaut la peine pour alléger ta charge mentale. En deux, la priorisation et la délégation. Comment ça se manifeste ? Au travail, prioriser, c'est définir ce qui est vraiment prioritaire. Pour ça, tu as un outil, c'est la matrice d'Eisenhower que tu connais peut-être. C'est une matrice en quatre cadrans qui te permet de définir ce qui est urgent et important, ce qui est important mais pas urgent, ce qui est urgent mais pas important, et ce qui n'est ni urgent ni important. Alors dans le premier cas, si c'est urgent et important, Là, on parle vraiment de priorité dans toutes les tâches que tu dois réaliser. Eh bien, c'est ta priorité numéro une, c'est-à-dire que tu dois le faire. Lorsque tu définis une tâche comme étant importante, mais pas urgente, à ce moment-là, tu peux la planifier dans ton agenda. Quand tu qualifies une tâche d'urgente, mais pas importante, à ce moment-là, tu dois déléguer. Et je vais te donner quelques tips pour apprendre à déléguer. Et le quatrième point, c'est de définir ce qui n'est ni urgent ni important. À ce moment-là, tu élimines la tâche tout simplement. Cette matrice, elle va te permettre de visualiser et de te concentrer sur les tâches à haute valeur ajoutée. Encore, faut-il les qualifier au départ grâce à cette matrice. Ça, c'est pour la priorisation des tâches. Le deuxième point, c'est la délégation. Déléguer, c'est identifier ce que tu peux déléguer. Donc déjà, c'est le quoi, à qui tu peux déléguer et pour quelle échéance. Là encore. C'est un élément qui va te permettre de te concentrer sur ce qui est prioritaire pour toi. À la maison, par exemple, distribuer des tâches domestiques à chaque membre de la famille, c'est de la délégation. Ça veut aussi dire que si ce n'est pas réalisé parfaitement comme tu le voudrais, ce n'est pas grave et ça ira quand même. Il y a des notions autour du lâcher prise, tu l'auras compris. Et puis, ça peut être aussi envisager de faire appel à une aide ménagère si ton budget le permet. Parce que là encore, les tâches domestiques et le ménage en particulier, je sais de quoi je parle. Ça peut générer beaucoup de charge mentale. Si tu peux déléguer cette partie-là, ça va te permettre de te concentrer sur les tâches à réelle valeur ajoutée, ou ce qui est plus juste pour toi. Le troisième point, c'est d'accepter le crédo mieux vaut fait que parfait Alors, ce crédo-là, je l'adore. Et c'est vrai que si on revient sur la délégation, déléguer, ça prend du temps, et souvent plus de temps que celui que tu avais prévu. Je pense que tu as dû l'expérimenter si tu es manager. Quand tu délègues, tu peux avoir tendance à croire que les membres de ton équipe sont dans ta tête. Eh bien non ! Faire preuve de patience pour expliquer ce que tu souhaites, c'est la clé. Donc si tu délègues, sache que les effets bénéfiques de la délégation peuvent être longs. Mais c'est un investissement qui vaut le coup. Alors c'est sûr, au départ, tu prends beaucoup de temps à expliquer, à faire de la pédagogie sur ce qui est important pour toi et sur ce que tu souhaites. Mais en réalité, ça va te faire gagner un temps fou ensuite. Et puis, c'est accepter de baisser ton niveau d'exigence par moment. Baisser ton niveau d'exigence d'un cran, c'est le meilleur moyen de ne pas être frustré ou agacé lorsque tu délègues. À la maison, le mieux vaut fait que parfait, et bien ça va s'appliquer d'une autre manière. Je vais te donner un exemple concret. Pour l'organisation des repas, par exemple. Si tu réchauffes une pizza surgelée de temps en temps, tes enfants, parole de maman, ne t'en voudront pas, je te le promets. Pourquoi je te dis ça ? Parce que j'étais personnellement touchée par ce phénomène de me dire que les repas devaient toujours être équilibrés, faits maison, avec de bons produits. Sauf que ça me mettait une pression de dingue pour préparer le repas du soir en rentrant ou le week-end en anticipant la semaine. Bref, tout ça pour te dire que... Un soir, j'étais crevée et en rentrant du travail, je me suis autorisée à dire à mes enfants Bon, ce soir, c'est croque-monsieur-salade. Est-ce que ça vous va ? Et là, ô joie, ô désespoir, non seulement ça leur allait, mais elles se sont régalées. Et moi, ça m'a permis de me libérer d'un poids que je m'étais mise toute seule en vérité. En fait, en refaisant le film, cette pression, je me la suis mise très souvent. Dans mes croyances, je pensais que c'était comme ça que ça devait être et que tout devait être parfait. Depuis, je ne culpabilise plus de faire l'impasse sur mes principes de manière occasionnelle, parce que tout le monde y gagne au final. Tu sais, je repense souvent à cette citation qui me fait beaucoup marrer, qui dit qu'"avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants", Je la trouve très drôle et très juste. Le quatrième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à dire non de façon assertive. Savoir dire non ne fait pas de toi un monstre, une personne méchante ou égoïste. Savoir dire non, c'est apprendre à t'affirmer, t'exprimer pour tes besoins et pas contre ceux des autres. Dire non, c'est vraiment une compétence qui s'apprend et qui se développe avec le temps. En fait, dire non, c'est reconnaître tes limites et tu peux utiliser des formulations respectueuses pour ça. Mais plus tu pratiques la capacité à dire non, plus tu vas apprendre à dire non de manière assertive et plus tu vas apprendre à le faire de manière à ce que les relations restent. positive, respectueuse avec tes collègues ou tes collaborateurs. Parce qu'au travail, quand tu dis oui alors que tu voudrais dire non, et je pense qu'on l'a tous expérimenté, ça va venir nourrir du ressentiment envers ceux qui ont fait la demande, parce que tu as accepté des demandes à contre-cœur. N'oublie pas que dire non est souvent un acte de respect pour toi-même et pour les autres, car il permet de maintenir un environnement de travail sain et productif. Dire non, c'est par exemple... refuser une réunion après 18 heures parce que ce n'est pas compatible avec tes horaires ou tes priorités. Dans ce cas, tu peux expliquer tes besoins, tes limites et tes attentes. Franchement, entre nous, les demandes de dernière minute sont rarement si urgentes que ça. Comme dirait l'autre : on n'opère pas des cœurs. Le cinquième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à noter tout ce que tu dois faire sur un support qui est facile et accessible. Et si possible, un support... unique. C'est en quelque sorte te créer un second cerveau qui va retenir tout ce que tu dois faire mais à ta place. Ça peut être une application sur ton téléphone, l'application Notes, par exemple, Notion pour les plus aguerris ou pour les plus geeks d'entre vous. Quoique c'est pas si complexe que ça et moi qui suis pas geek du tout, je l'ai expérimenté. C'est plutôt facile d'accès. Ou encore, ça peut être la bonne vieille méthode de la "To Do" te permettre de te libérer de l'espace mental sans avoir peur d'oublier ce que tu dois faire. En fait, noter les tâches, ça te libère l'esprit et ça permet de réduire ta charge mentale. Et tout le stress qui est associé, bien sûr, parce que ce qui génère de toute façon du stress, c'est la peur d'oublier, la peur de ne pas être à la hauteur par rapport à tout ce que tu as noté de faire en fait. L'avantage de cette méthode, donc de noter, c'est que ça va rassurer ton mental. Et ça va te libérer de la bande passante, entre guillemets. Le sixième point que je voulais développer, c'est de penser à être et pas seulement à faire. Souviens-toi, la charge mentale, c'est cette injonction à faire et à penser en permanence. Ici, je te propose de prendre du temps pour toi et préserver ta santé mentale. Prendre du temps pour toi, ça veut dire quoi ? Eh bien, ça signifie par exemple ne rien faire. Ça peut être méditer, se relaxer tout simplement. Mettre ton cerveau en mode pause et créer de l'espace pour te ressourcer. C'est partir en week-end de temps en temps ou te promener dans la nature. En fait, on a tendance à suroccuper notre esprit. Et d'ailleurs, on est sursollicitées en permanence par les sollicitations téléphoniques, les mails qui arrivent, les notifications sur ton téléphone, les réseaux sociaux, etc. Et je pense vraiment que mettre son cerveau en mode pause, ça permet de créer un espace qui laisse place à la créativité. Et d'ailleurs, maintenant qu'on en parle, c'était quand la dernière fois où tu as pris un moment pour toi et rien que pour toi ? Le dernier conseil, c'est penser à demander de l'aide si besoin. Si tu sens que ta charge mentale est trop présente et que tu ressens le besoin d'être aidée, eh bien n'hésite surtout pas à le faire. Ça peut être une aide extérieure, une communauté de femmes qui vivent des défis similaires aux tiens, pour que vous puissiez vous soutenir, vous conseiller mutuellement, etc. Ça peut être aussi faire appel à un coach, un thérapeute, un mentor, en fonction de ce qui te pèse, pour obtenir un soutien adapté à ta problématique. N'oublie pas ce conseil très précieux parce qu'on a tendance à croire qu'on n'a pas spécialement besoin de prendre soin de soi et que, je cite, "ça va aller", "Je tiens bon" Ce que je constate quand même, c'est que la plupart des femmes autour de moi et qui sont victimes d'un burn-out et donc d'un épuisement, sont souvent celles qui exercent un métier à forte implication émotionnelle ou qui demandent une disponibilité élevée. Le métier de manager coche ces critères-là. Donc, attention. La charge mentale, c'est comme un sac à dos rempli de pierres invisibles. On ne le voit pas, mais il pèse lourd. S'alléger grâce à ces sept conseils, c'est choisir de poser ses pierres, une à une, pour avancer librement. Alors, pour résumer les sept conseils que je te propose ici. 1. Déconstruire les croyances autour de ce que tu penses que tu dois faire. Pour ça, tu peux faire appel à une aide extérieure. Un coaching, par exemple, qui va venir dégommer ses croyances limitantes. Deux, prioriser grâce à des outils. Il y a la matrice d'Eisenhower, mais pas que, il y en a plein d'autres, des outils. Et déléguer. Donc, identifier ce que tu dois déléguer, à qui, et faire confiance. Trois, accepter le credo, mieux vaut fait que parfait. Ce n'est pas grave si ce n'est pas fait exactement comme tu le souhaites. Tant que c'est fait, ça te permet d'être dans l'action et d'avancer. Quatre, c'est savoir dire non si cela n'est pas ok avec ce que tu souhaites. Dire non aux autres, c'est aussi se dire oui à soi. Le cinquième conseil, c'est de libérer ton mental en notant sur un même support les urgences pour créer ce second cerveau qui va venir penser à ta place. Le sixième point, c'est penser à être, donc prendre le temps, versus à faire. Et le septième conseil... C'est de faire la démarche de demander de l'aide, un coach, un thérapeute, un mentor, un groupe de discussion, si tu en ressens le besoin. J'espère vraiment que ces quelques conseils pourront t'aider. Moi, je t'adresse ces quelques mots en conclusion d'Oprah Winfrey. Oprah Winfrey, c'est une figure emblématique aux USA et une femme des plus inspirantes de la télévision américaine, qui dit que ne te soucie pas d'être parfaite, fais juste de ton mieux Alors, c'est quelque chose qui tombe sous le sens et qui paraît très simple. En réalité, je pense qu'il faut être indulgente avec soi-même, avec tout ce que tu peux faire. On fait tous du mieux qu'on peut. Sur ces quelques mots de sagesse, je l'espère, je clôture cet épisode. J'espère que tu as apprécié et que ça t'aidera. En tout cas, n'hésite pas à me dire si tu as appliqué l'un ou l'autre des conseils, si ça t'a aidé. Tu peux venir me retrouver sur Instagram, sur LinkedIn, Samia Rezki. Et puis, on en parle avec grand plaisir quand tu le veux. À bientôt. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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➡️ Dans cet épisode, je te propose d'aborder un sujet incontournable qui touche de nombreuses femmes : la charge mentale.

( même avec ma voix légèrement cassée 😆 - oui fait froid en Alsace

😬).


Entre le travail, la famille, les projets personnels et les multiples "à penser", la sensation d’être constamment submergée est bien réelle.


Je te livre ici 7 conseils concrets et actionnables pour alléger ton quotidien, reprendre le contrôle et retrouver un équilibre durable.

Au programme : des solutions pratiques pour déléguer, mieux organiser tes priorités, et surtout, changer ton état d’esprit pour ne plus tout porter seule.

Prête à alléger ta charge mentale ? 🎧 Ecoute bien l'épisode jusqu'au bout et découvre comment retrouver sérénité et clarté dans ton quotidien.




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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi à gagner en confiance, à être plus sereines dans leur rôle tout en restant alignées avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi, ce podcast: que tu sois débutante ou experte va devenir ton meilleur allié. Seule ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est pas rien. Mon ambition, c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Est-ce que tu connais ce sentiment ? Celui de devoir penser à tout, tout le temps, pour tout le monde. Ce sentiment de te sentir noyée par une vague de tâches et de responsabilités, de préoccupations qui ne s'arrêtent jamais. Si toi aussi, dès le matin au réveil, ton esprit est déjà en ébullition en pensant à tout ce que tu dois faire. Penser à mettre le goûter dans le sac de ta fille, ne pas oublier d'inviter Marie-Christine à la réunion de vendredi, faire tourner la vaisselle, anticiper le repas, parce que t'as un déplacement professionnel, finir la présentation que tu dois faire pour le codir, tout en pensant à passer au drive pour récupérer tes courses. Bref, je pourrais te faire une liste longue comme le bras pour t'illustrer toutes ces pensées qui te submergent de toutes ces choses à faire. Eh bien, bienvenue dans le monde de la charge mentale. Ce monde, c'est ce sentiment constant de devoir jongler entre les exigences professionnelles, tes obligations familiales et toutes les autres, sans jamais pouvoir vraiment déconnecter. Alors je te parle ici des obligations familiales si tu es mère de famille, mais finalement la charge mentale, elle concerne beaucoup de femmes, au-delà de leur rôle de mère, évidemment. Tu peux rester jusqu'à la fin de cet épisode, même si tu n'es pas mère. La charge mentale, c'est cette sensation d'avoir toujours mille choses en tête. En tant que femme manager, tu es peut-être concernée par tes responsabilités professionnelles et personnelles. Alors, il y a une étude qui a été réalisée en 2021 par l'IFOP sur près de 1000 cadres qui indique que près de la moitié des mères de famille qui sont interrogées affirment avoir souvent l'impression de ne pas s'en sortir. En fait, la société, les médias nous dressent le portrait des femmes leaders qui sont toujours au top, qui jonglent avec brio entre leur carrière, leur famille, leur vie sociale, sans jamais montrer le moindre signe de fatigue. C'est comme finalement une espèce d'injonction implicite mais bien présente à être une superwoman. En tant que femme leader, nous avons appris à être forte, indépendante, à tout gérer par nous-mêmes. Mais franchement, on peut reconnaître que non, la femme leader n'est pas un extraterrestre. La vulnérabilité et l'authenticité ne sont pas des gros mots, bien au contraire. En fait, je dirais même que le leadership peut aussi passer par un modèle différent que celui qu'on nous vend, celui de la performance à tout prix, le sacrifice et la compétition. Tu vois, je me fais parfois la réflexion et je me dis même que ça peut même te mettre encore la tête plus sous l'eau lorsque tu observes que la performance, la compétition sont l'étendard de la femme leader. Je crois que si tu as une espèce de vulnérabilité au départ, c'est quelque chose qui peut encore... plus te faire manquer de confiance en toi. Alors tu peux changer les règles du jeu, changer le game en quelque sorte, en t'inscrivant dans un leadership plus humain, plus authentique et surtout plus écologique pour toi. Enfin bref, revenons à nos moutons. Si je te parle ici de charge mentale, c'est parce qu'elle crée un déséquilibre émotionnel, un trop-plat en quelque sorte, qui peut conduire à des situations de fatigue chronique, de stress, d'anxiété, voire de burn-out. Et ça, évidemment, on ne veut pas. Parce que tu mérites de prendre soin de toi, même si tu occupes un poste de cadre ou une fonction de manager. Et surtout parce que beaucoup de femmes que je rencontre, mes amies ou celles que j'accompagne, elles me parlent de cette charge mentale, de ce sentiment d'être en apnée chaque jour, de sentir que tout repose sur elles en permanence. Je me suis alors demandée, mais comment je pourrais aider ces femmes leaders que je rencontre et qui ressentent que c'est trop ? Pour te libérer de cette charge mentale, je vais essayer dans cet épisode de te donner quelques conseils concrets sur lesquels tu auras le pouvoir d'agir. Pourquoi je te parle de concret ? Parce que dans l'absolu, on sait tous plus ou moins ce qu'on devrait faire, n'est-ce pas ? Ça, c'est en théorie. Mais on sait un peu moins comment y arriver. Je vais te donner ici quelques astuces que je m'applique à moi-même et qui peuvent t'aider à réduire cette "fucking" charge mentale. Alors, spoiler alert, si tu veux réduire ta charge mentale, Tu dois d'abord changer ton rapport aux choses, ton rapport aux autres et à ce qui se passe autour de toi. Oui, oui, c'est bien toi qui décide de changer ton état d'esprit concernant cette charge mentale. Parce que les tâches à faire et tout ce que tu as à faire ne va pas diminuer comme par magie. Ce que je veux te dire ici, c'est que la charge mentale, c'est aussi un état d'esprit et que tu peux modifier cet état d'esprit. Déjà, pourquoi c'est si lourd en fait la charge mentale ? Ce qui rend la charge mentale particulièrement pesante, c'est qu'elle est souvent invisible et elle est continue, elle se distille dans le temps. On ressent cette pression, mais on ne sait pas toujours comment la partager. En fait, ça découle d'une idée qu'on a, qui est parfois inconsciente, que tout doit reposer sur toi, que si tu lâches prise, tout va s'effondrer. Alors, comment tu peux faire pour t'en libérer ? Eh bien, tout commence par un changement de perception. L'idée, c'est de te libérer de la charge mentale en changeant d'état d'esprit. Et pour réduire cette charge, j'ai identifié sept pistes concrètes à explorer. La première des pistes, et non la plus facile, c'est de déconstruire les croyances limitantes. C'est la plus difficile de mon point de vue. Comment tu fais concrètement ? La première étape, c'est de reconnaître et de remettre en question certaines croyances limitantes. Comme ces injonctions de type je dois tout gérer, c'est à moi de faire, les autres ne feront pas aussi bien que moi ou encore si je ne le fais pas eh bien, personne ne le fera. Ces idées, elles nous enferment dans un schéma où la charge mentale devient un fardeau, auto-infligée. Pourquoi ? Parce que, souvent, personne ne te demande de faire ce que tu choisis de faire. Travailler sur ces croyances demande du temps, mais c'est évidemment possible. Ça peut nécessiter de l'aide, parfois, quand c'est très ancré, comme celle d'un coach, d'un thérapeute, mais ça vaut la peine pour alléger ta charge mentale. En deux, la priorisation et la délégation. Comment ça se manifeste ? Au travail, prioriser, c'est définir ce qui est vraiment prioritaire. Pour ça, tu as un outil, c'est la matrice d'Eisenhower que tu connais peut-être. C'est une matrice en quatre cadrans qui te permet de définir ce qui est urgent et important, ce qui est important mais pas urgent, ce qui est urgent mais pas important, et ce qui n'est ni urgent ni important. Alors dans le premier cas, si c'est urgent et important, Là, on parle vraiment de priorité dans toutes les tâches que tu dois réaliser. Eh bien, c'est ta priorité numéro une, c'est-à-dire que tu dois le faire. Lorsque tu définis une tâche comme étant importante, mais pas urgente, à ce moment-là, tu peux la planifier dans ton agenda. Quand tu qualifies une tâche d'urgente, mais pas importante, à ce moment-là, tu dois déléguer. Et je vais te donner quelques tips pour apprendre à déléguer. Et le quatrième point, c'est de définir ce qui n'est ni urgent ni important. À ce moment-là, tu élimines la tâche tout simplement. Cette matrice, elle va te permettre de visualiser et de te concentrer sur les tâches à haute valeur ajoutée. Encore, faut-il les qualifier au départ grâce à cette matrice. Ça, c'est pour la priorisation des tâches. Le deuxième point, c'est la délégation. Déléguer, c'est identifier ce que tu peux déléguer. Donc déjà, c'est le quoi, à qui tu peux déléguer et pour quelle échéance. Là encore. C'est un élément qui va te permettre de te concentrer sur ce qui est prioritaire pour toi. À la maison, par exemple, distribuer des tâches domestiques à chaque membre de la famille, c'est de la délégation. Ça veut aussi dire que si ce n'est pas réalisé parfaitement comme tu le voudrais, ce n'est pas grave et ça ira quand même. Il y a des notions autour du lâcher prise, tu l'auras compris. Et puis, ça peut être aussi envisager de faire appel à une aide ménagère si ton budget le permet. Parce que là encore, les tâches domestiques et le ménage en particulier, je sais de quoi je parle. Ça peut générer beaucoup de charge mentale. Si tu peux déléguer cette partie-là, ça va te permettre de te concentrer sur les tâches à réelle valeur ajoutée, ou ce qui est plus juste pour toi. Le troisième point, c'est d'accepter le crédo mieux vaut fait que parfait Alors, ce crédo-là, je l'adore. Et c'est vrai que si on revient sur la délégation, déléguer, ça prend du temps, et souvent plus de temps que celui que tu avais prévu. Je pense que tu as dû l'expérimenter si tu es manager. Quand tu délègues, tu peux avoir tendance à croire que les membres de ton équipe sont dans ta tête. Eh bien non ! Faire preuve de patience pour expliquer ce que tu souhaites, c'est la clé. Donc si tu délègues, sache que les effets bénéfiques de la délégation peuvent être longs. Mais c'est un investissement qui vaut le coup. Alors c'est sûr, au départ, tu prends beaucoup de temps à expliquer, à faire de la pédagogie sur ce qui est important pour toi et sur ce que tu souhaites. Mais en réalité, ça va te faire gagner un temps fou ensuite. Et puis, c'est accepter de baisser ton niveau d'exigence par moment. Baisser ton niveau d'exigence d'un cran, c'est le meilleur moyen de ne pas être frustré ou agacé lorsque tu délègues. À la maison, le mieux vaut fait que parfait, et bien ça va s'appliquer d'une autre manière. Je vais te donner un exemple concret. Pour l'organisation des repas, par exemple. Si tu réchauffes une pizza surgelée de temps en temps, tes enfants, parole de maman, ne t'en voudront pas, je te le promets. Pourquoi je te dis ça ? Parce que j'étais personnellement touchée par ce phénomène de me dire que les repas devaient toujours être équilibrés, faits maison, avec de bons produits. Sauf que ça me mettait une pression de dingue pour préparer le repas du soir en rentrant ou le week-end en anticipant la semaine. Bref, tout ça pour te dire que... Un soir, j'étais crevée et en rentrant du travail, je me suis autorisée à dire à mes enfants Bon, ce soir, c'est croque-monsieur-salade. Est-ce que ça vous va ? Et là, ô joie, ô désespoir, non seulement ça leur allait, mais elles se sont régalées. Et moi, ça m'a permis de me libérer d'un poids que je m'étais mise toute seule en vérité. En fait, en refaisant le film, cette pression, je me la suis mise très souvent. Dans mes croyances, je pensais que c'était comme ça que ça devait être et que tout devait être parfait. Depuis, je ne culpabilise plus de faire l'impasse sur mes principes de manière occasionnelle, parce que tout le monde y gagne au final. Tu sais, je repense souvent à cette citation qui me fait beaucoup marrer, qui dit qu'"avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants", Je la trouve très drôle et très juste. Le quatrième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à dire non de façon assertive. Savoir dire non ne fait pas de toi un monstre, une personne méchante ou égoïste. Savoir dire non, c'est apprendre à t'affirmer, t'exprimer pour tes besoins et pas contre ceux des autres. Dire non, c'est vraiment une compétence qui s'apprend et qui se développe avec le temps. En fait, dire non, c'est reconnaître tes limites et tu peux utiliser des formulations respectueuses pour ça. Mais plus tu pratiques la capacité à dire non, plus tu vas apprendre à dire non de manière assertive et plus tu vas apprendre à le faire de manière à ce que les relations restent. positive, respectueuse avec tes collègues ou tes collaborateurs. Parce qu'au travail, quand tu dis oui alors que tu voudrais dire non, et je pense qu'on l'a tous expérimenté, ça va venir nourrir du ressentiment envers ceux qui ont fait la demande, parce que tu as accepté des demandes à contre-cœur. N'oublie pas que dire non est souvent un acte de respect pour toi-même et pour les autres, car il permet de maintenir un environnement de travail sain et productif. Dire non, c'est par exemple... refuser une réunion après 18 heures parce que ce n'est pas compatible avec tes horaires ou tes priorités. Dans ce cas, tu peux expliquer tes besoins, tes limites et tes attentes. Franchement, entre nous, les demandes de dernière minute sont rarement si urgentes que ça. Comme dirait l'autre : on n'opère pas des cœurs. Le cinquième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à noter tout ce que tu dois faire sur un support qui est facile et accessible. Et si possible, un support... unique. C'est en quelque sorte te créer un second cerveau qui va retenir tout ce que tu dois faire mais à ta place. Ça peut être une application sur ton téléphone, l'application Notes, par exemple, Notion pour les plus aguerris ou pour les plus geeks d'entre vous. Quoique c'est pas si complexe que ça et moi qui suis pas geek du tout, je l'ai expérimenté. C'est plutôt facile d'accès. Ou encore, ça peut être la bonne vieille méthode de la "To Do" te permettre de te libérer de l'espace mental sans avoir peur d'oublier ce que tu dois faire. En fait, noter les tâches, ça te libère l'esprit et ça permet de réduire ta charge mentale. Et tout le stress qui est associé, bien sûr, parce que ce qui génère de toute façon du stress, c'est la peur d'oublier, la peur de ne pas être à la hauteur par rapport à tout ce que tu as noté de faire en fait. L'avantage de cette méthode, donc de noter, c'est que ça va rassurer ton mental. Et ça va te libérer de la bande passante, entre guillemets. Le sixième point que je voulais développer, c'est de penser à être et pas seulement à faire. Souviens-toi, la charge mentale, c'est cette injonction à faire et à penser en permanence. Ici, je te propose de prendre du temps pour toi et préserver ta santé mentale. Prendre du temps pour toi, ça veut dire quoi ? Eh bien, ça signifie par exemple ne rien faire. Ça peut être méditer, se relaxer tout simplement. Mettre ton cerveau en mode pause et créer de l'espace pour te ressourcer. C'est partir en week-end de temps en temps ou te promener dans la nature. En fait, on a tendance à suroccuper notre esprit. Et d'ailleurs, on est sursollicitées en permanence par les sollicitations téléphoniques, les mails qui arrivent, les notifications sur ton téléphone, les réseaux sociaux, etc. Et je pense vraiment que mettre son cerveau en mode pause, ça permet de créer un espace qui laisse place à la créativité. Et d'ailleurs, maintenant qu'on en parle, c'était quand la dernière fois où tu as pris un moment pour toi et rien que pour toi ? Le dernier conseil, c'est penser à demander de l'aide si besoin. Si tu sens que ta charge mentale est trop présente et que tu ressens le besoin d'être aidée, eh bien n'hésite surtout pas à le faire. Ça peut être une aide extérieure, une communauté de femmes qui vivent des défis similaires aux tiens, pour que vous puissiez vous soutenir, vous conseiller mutuellement, etc. Ça peut être aussi faire appel à un coach, un thérapeute, un mentor, en fonction de ce qui te pèse, pour obtenir un soutien adapté à ta problématique. N'oublie pas ce conseil très précieux parce qu'on a tendance à croire qu'on n'a pas spécialement besoin de prendre soin de soi et que, je cite, "ça va aller", "Je tiens bon" Ce que je constate quand même, c'est que la plupart des femmes autour de moi et qui sont victimes d'un burn-out et donc d'un épuisement, sont souvent celles qui exercent un métier à forte implication émotionnelle ou qui demandent une disponibilité élevée. Le métier de manager coche ces critères-là. Donc, attention. La charge mentale, c'est comme un sac à dos rempli de pierres invisibles. On ne le voit pas, mais il pèse lourd. S'alléger grâce à ces sept conseils, c'est choisir de poser ses pierres, une à une, pour avancer librement. Alors, pour résumer les sept conseils que je te propose ici. 1. Déconstruire les croyances autour de ce que tu penses que tu dois faire. Pour ça, tu peux faire appel à une aide extérieure. Un coaching, par exemple, qui va venir dégommer ses croyances limitantes. Deux, prioriser grâce à des outils. Il y a la matrice d'Eisenhower, mais pas que, il y en a plein d'autres, des outils. Et déléguer. Donc, identifier ce que tu dois déléguer, à qui, et faire confiance. Trois, accepter le credo, mieux vaut fait que parfait. Ce n'est pas grave si ce n'est pas fait exactement comme tu le souhaites. Tant que c'est fait, ça te permet d'être dans l'action et d'avancer. Quatre, c'est savoir dire non si cela n'est pas ok avec ce que tu souhaites. Dire non aux autres, c'est aussi se dire oui à soi. Le cinquième conseil, c'est de libérer ton mental en notant sur un même support les urgences pour créer ce second cerveau qui va venir penser à ta place. Le sixième point, c'est penser à être, donc prendre le temps, versus à faire. Et le septième conseil... C'est de faire la démarche de demander de l'aide, un coach, un thérapeute, un mentor, un groupe de discussion, si tu en ressens le besoin. J'espère vraiment que ces quelques conseils pourront t'aider. Moi, je t'adresse ces quelques mots en conclusion d'Oprah Winfrey. Oprah Winfrey, c'est une figure emblématique aux USA et une femme des plus inspirantes de la télévision américaine, qui dit que ne te soucie pas d'être parfaite, fais juste de ton mieux Alors, c'est quelque chose qui tombe sous le sens et qui paraît très simple. En réalité, je pense qu'il faut être indulgente avec soi-même, avec tout ce que tu peux faire. On fait tous du mieux qu'on peut. Sur ces quelques mots de sagesse, je l'espère, je clôture cet épisode. J'espère que tu as apprécié et que ça t'aidera. En tout cas, n'hésite pas à me dire si tu as appliqué l'un ou l'autre des conseils, si ça t'a aidé. Tu peux venir me retrouver sur Instagram, sur LinkedIn, Samia Rezki. Et puis, on en parle avec grand plaisir quand tu le veux. À bientôt. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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Description

➡️ Dans cet épisode, je te propose d'aborder un sujet incontournable qui touche de nombreuses femmes : la charge mentale.

( même avec ma voix légèrement cassée 😆 - oui fait froid en Alsace

😬).


Entre le travail, la famille, les projets personnels et les multiples "à penser", la sensation d’être constamment submergée est bien réelle.


Je te livre ici 7 conseils concrets et actionnables pour alléger ton quotidien, reprendre le contrôle et retrouver un équilibre durable.

Au programme : des solutions pratiques pour déléguer, mieux organiser tes priorités, et surtout, changer ton état d’esprit pour ne plus tout porter seule.

Prête à alléger ta charge mentale ? 🎧 Ecoute bien l'épisode jusqu'au bout et découvre comment retrouver sérénité et clarté dans ton quotidien.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi à gagner en confiance, à être plus sereines dans leur rôle tout en restant alignées avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi, ce podcast: que tu sois débutante ou experte va devenir ton meilleur allié. Seule ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est pas rien. Mon ambition, c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Est-ce que tu connais ce sentiment ? Celui de devoir penser à tout, tout le temps, pour tout le monde. Ce sentiment de te sentir noyée par une vague de tâches et de responsabilités, de préoccupations qui ne s'arrêtent jamais. Si toi aussi, dès le matin au réveil, ton esprit est déjà en ébullition en pensant à tout ce que tu dois faire. Penser à mettre le goûter dans le sac de ta fille, ne pas oublier d'inviter Marie-Christine à la réunion de vendredi, faire tourner la vaisselle, anticiper le repas, parce que t'as un déplacement professionnel, finir la présentation que tu dois faire pour le codir, tout en pensant à passer au drive pour récupérer tes courses. Bref, je pourrais te faire une liste longue comme le bras pour t'illustrer toutes ces pensées qui te submergent de toutes ces choses à faire. Eh bien, bienvenue dans le monde de la charge mentale. Ce monde, c'est ce sentiment constant de devoir jongler entre les exigences professionnelles, tes obligations familiales et toutes les autres, sans jamais pouvoir vraiment déconnecter. Alors je te parle ici des obligations familiales si tu es mère de famille, mais finalement la charge mentale, elle concerne beaucoup de femmes, au-delà de leur rôle de mère, évidemment. Tu peux rester jusqu'à la fin de cet épisode, même si tu n'es pas mère. La charge mentale, c'est cette sensation d'avoir toujours mille choses en tête. En tant que femme manager, tu es peut-être concernée par tes responsabilités professionnelles et personnelles. Alors, il y a une étude qui a été réalisée en 2021 par l'IFOP sur près de 1000 cadres qui indique que près de la moitié des mères de famille qui sont interrogées affirment avoir souvent l'impression de ne pas s'en sortir. En fait, la société, les médias nous dressent le portrait des femmes leaders qui sont toujours au top, qui jonglent avec brio entre leur carrière, leur famille, leur vie sociale, sans jamais montrer le moindre signe de fatigue. C'est comme finalement une espèce d'injonction implicite mais bien présente à être une superwoman. En tant que femme leader, nous avons appris à être forte, indépendante, à tout gérer par nous-mêmes. Mais franchement, on peut reconnaître que non, la femme leader n'est pas un extraterrestre. La vulnérabilité et l'authenticité ne sont pas des gros mots, bien au contraire. En fait, je dirais même que le leadership peut aussi passer par un modèle différent que celui qu'on nous vend, celui de la performance à tout prix, le sacrifice et la compétition. Tu vois, je me fais parfois la réflexion et je me dis même que ça peut même te mettre encore la tête plus sous l'eau lorsque tu observes que la performance, la compétition sont l'étendard de la femme leader. Je crois que si tu as une espèce de vulnérabilité au départ, c'est quelque chose qui peut encore... plus te faire manquer de confiance en toi. Alors tu peux changer les règles du jeu, changer le game en quelque sorte, en t'inscrivant dans un leadership plus humain, plus authentique et surtout plus écologique pour toi. Enfin bref, revenons à nos moutons. Si je te parle ici de charge mentale, c'est parce qu'elle crée un déséquilibre émotionnel, un trop-plat en quelque sorte, qui peut conduire à des situations de fatigue chronique, de stress, d'anxiété, voire de burn-out. Et ça, évidemment, on ne veut pas. Parce que tu mérites de prendre soin de toi, même si tu occupes un poste de cadre ou une fonction de manager. Et surtout parce que beaucoup de femmes que je rencontre, mes amies ou celles que j'accompagne, elles me parlent de cette charge mentale, de ce sentiment d'être en apnée chaque jour, de sentir que tout repose sur elles en permanence. Je me suis alors demandée, mais comment je pourrais aider ces femmes leaders que je rencontre et qui ressentent que c'est trop ? Pour te libérer de cette charge mentale, je vais essayer dans cet épisode de te donner quelques conseils concrets sur lesquels tu auras le pouvoir d'agir. Pourquoi je te parle de concret ? Parce que dans l'absolu, on sait tous plus ou moins ce qu'on devrait faire, n'est-ce pas ? Ça, c'est en théorie. Mais on sait un peu moins comment y arriver. Je vais te donner ici quelques astuces que je m'applique à moi-même et qui peuvent t'aider à réduire cette "fucking" charge mentale. Alors, spoiler alert, si tu veux réduire ta charge mentale, Tu dois d'abord changer ton rapport aux choses, ton rapport aux autres et à ce qui se passe autour de toi. Oui, oui, c'est bien toi qui décide de changer ton état d'esprit concernant cette charge mentale. Parce que les tâches à faire et tout ce que tu as à faire ne va pas diminuer comme par magie. Ce que je veux te dire ici, c'est que la charge mentale, c'est aussi un état d'esprit et que tu peux modifier cet état d'esprit. Déjà, pourquoi c'est si lourd en fait la charge mentale ? Ce qui rend la charge mentale particulièrement pesante, c'est qu'elle est souvent invisible et elle est continue, elle se distille dans le temps. On ressent cette pression, mais on ne sait pas toujours comment la partager. En fait, ça découle d'une idée qu'on a, qui est parfois inconsciente, que tout doit reposer sur toi, que si tu lâches prise, tout va s'effondrer. Alors, comment tu peux faire pour t'en libérer ? Eh bien, tout commence par un changement de perception. L'idée, c'est de te libérer de la charge mentale en changeant d'état d'esprit. Et pour réduire cette charge, j'ai identifié sept pistes concrètes à explorer. La première des pistes, et non la plus facile, c'est de déconstruire les croyances limitantes. C'est la plus difficile de mon point de vue. Comment tu fais concrètement ? La première étape, c'est de reconnaître et de remettre en question certaines croyances limitantes. Comme ces injonctions de type je dois tout gérer, c'est à moi de faire, les autres ne feront pas aussi bien que moi ou encore si je ne le fais pas eh bien, personne ne le fera. Ces idées, elles nous enferment dans un schéma où la charge mentale devient un fardeau, auto-infligée. Pourquoi ? Parce que, souvent, personne ne te demande de faire ce que tu choisis de faire. Travailler sur ces croyances demande du temps, mais c'est évidemment possible. Ça peut nécessiter de l'aide, parfois, quand c'est très ancré, comme celle d'un coach, d'un thérapeute, mais ça vaut la peine pour alléger ta charge mentale. En deux, la priorisation et la délégation. Comment ça se manifeste ? Au travail, prioriser, c'est définir ce qui est vraiment prioritaire. Pour ça, tu as un outil, c'est la matrice d'Eisenhower que tu connais peut-être. C'est une matrice en quatre cadrans qui te permet de définir ce qui est urgent et important, ce qui est important mais pas urgent, ce qui est urgent mais pas important, et ce qui n'est ni urgent ni important. Alors dans le premier cas, si c'est urgent et important, Là, on parle vraiment de priorité dans toutes les tâches que tu dois réaliser. Eh bien, c'est ta priorité numéro une, c'est-à-dire que tu dois le faire. Lorsque tu définis une tâche comme étant importante, mais pas urgente, à ce moment-là, tu peux la planifier dans ton agenda. Quand tu qualifies une tâche d'urgente, mais pas importante, à ce moment-là, tu dois déléguer. Et je vais te donner quelques tips pour apprendre à déléguer. Et le quatrième point, c'est de définir ce qui n'est ni urgent ni important. À ce moment-là, tu élimines la tâche tout simplement. Cette matrice, elle va te permettre de visualiser et de te concentrer sur les tâches à haute valeur ajoutée. Encore, faut-il les qualifier au départ grâce à cette matrice. Ça, c'est pour la priorisation des tâches. Le deuxième point, c'est la délégation. Déléguer, c'est identifier ce que tu peux déléguer. Donc déjà, c'est le quoi, à qui tu peux déléguer et pour quelle échéance. Là encore. C'est un élément qui va te permettre de te concentrer sur ce qui est prioritaire pour toi. À la maison, par exemple, distribuer des tâches domestiques à chaque membre de la famille, c'est de la délégation. Ça veut aussi dire que si ce n'est pas réalisé parfaitement comme tu le voudrais, ce n'est pas grave et ça ira quand même. Il y a des notions autour du lâcher prise, tu l'auras compris. Et puis, ça peut être aussi envisager de faire appel à une aide ménagère si ton budget le permet. Parce que là encore, les tâches domestiques et le ménage en particulier, je sais de quoi je parle. Ça peut générer beaucoup de charge mentale. Si tu peux déléguer cette partie-là, ça va te permettre de te concentrer sur les tâches à réelle valeur ajoutée, ou ce qui est plus juste pour toi. Le troisième point, c'est d'accepter le crédo mieux vaut fait que parfait Alors, ce crédo-là, je l'adore. Et c'est vrai que si on revient sur la délégation, déléguer, ça prend du temps, et souvent plus de temps que celui que tu avais prévu. Je pense que tu as dû l'expérimenter si tu es manager. Quand tu délègues, tu peux avoir tendance à croire que les membres de ton équipe sont dans ta tête. Eh bien non ! Faire preuve de patience pour expliquer ce que tu souhaites, c'est la clé. Donc si tu délègues, sache que les effets bénéfiques de la délégation peuvent être longs. Mais c'est un investissement qui vaut le coup. Alors c'est sûr, au départ, tu prends beaucoup de temps à expliquer, à faire de la pédagogie sur ce qui est important pour toi et sur ce que tu souhaites. Mais en réalité, ça va te faire gagner un temps fou ensuite. Et puis, c'est accepter de baisser ton niveau d'exigence par moment. Baisser ton niveau d'exigence d'un cran, c'est le meilleur moyen de ne pas être frustré ou agacé lorsque tu délègues. À la maison, le mieux vaut fait que parfait, et bien ça va s'appliquer d'une autre manière. Je vais te donner un exemple concret. Pour l'organisation des repas, par exemple. Si tu réchauffes une pizza surgelée de temps en temps, tes enfants, parole de maman, ne t'en voudront pas, je te le promets. Pourquoi je te dis ça ? Parce que j'étais personnellement touchée par ce phénomène de me dire que les repas devaient toujours être équilibrés, faits maison, avec de bons produits. Sauf que ça me mettait une pression de dingue pour préparer le repas du soir en rentrant ou le week-end en anticipant la semaine. Bref, tout ça pour te dire que... Un soir, j'étais crevée et en rentrant du travail, je me suis autorisée à dire à mes enfants Bon, ce soir, c'est croque-monsieur-salade. Est-ce que ça vous va ? Et là, ô joie, ô désespoir, non seulement ça leur allait, mais elles se sont régalées. Et moi, ça m'a permis de me libérer d'un poids que je m'étais mise toute seule en vérité. En fait, en refaisant le film, cette pression, je me la suis mise très souvent. Dans mes croyances, je pensais que c'était comme ça que ça devait être et que tout devait être parfait. Depuis, je ne culpabilise plus de faire l'impasse sur mes principes de manière occasionnelle, parce que tout le monde y gagne au final. Tu sais, je repense souvent à cette citation qui me fait beaucoup marrer, qui dit qu'"avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants", Je la trouve très drôle et très juste. Le quatrième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à dire non de façon assertive. Savoir dire non ne fait pas de toi un monstre, une personne méchante ou égoïste. Savoir dire non, c'est apprendre à t'affirmer, t'exprimer pour tes besoins et pas contre ceux des autres. Dire non, c'est vraiment une compétence qui s'apprend et qui se développe avec le temps. En fait, dire non, c'est reconnaître tes limites et tu peux utiliser des formulations respectueuses pour ça. Mais plus tu pratiques la capacité à dire non, plus tu vas apprendre à dire non de manière assertive et plus tu vas apprendre à le faire de manière à ce que les relations restent. positive, respectueuse avec tes collègues ou tes collaborateurs. Parce qu'au travail, quand tu dis oui alors que tu voudrais dire non, et je pense qu'on l'a tous expérimenté, ça va venir nourrir du ressentiment envers ceux qui ont fait la demande, parce que tu as accepté des demandes à contre-cœur. N'oublie pas que dire non est souvent un acte de respect pour toi-même et pour les autres, car il permet de maintenir un environnement de travail sain et productif. Dire non, c'est par exemple... refuser une réunion après 18 heures parce que ce n'est pas compatible avec tes horaires ou tes priorités. Dans ce cas, tu peux expliquer tes besoins, tes limites et tes attentes. Franchement, entre nous, les demandes de dernière minute sont rarement si urgentes que ça. Comme dirait l'autre : on n'opère pas des cœurs. Le cinquième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à noter tout ce que tu dois faire sur un support qui est facile et accessible. Et si possible, un support... unique. C'est en quelque sorte te créer un second cerveau qui va retenir tout ce que tu dois faire mais à ta place. Ça peut être une application sur ton téléphone, l'application Notes, par exemple, Notion pour les plus aguerris ou pour les plus geeks d'entre vous. Quoique c'est pas si complexe que ça et moi qui suis pas geek du tout, je l'ai expérimenté. C'est plutôt facile d'accès. Ou encore, ça peut être la bonne vieille méthode de la "To Do" te permettre de te libérer de l'espace mental sans avoir peur d'oublier ce que tu dois faire. En fait, noter les tâches, ça te libère l'esprit et ça permet de réduire ta charge mentale. Et tout le stress qui est associé, bien sûr, parce que ce qui génère de toute façon du stress, c'est la peur d'oublier, la peur de ne pas être à la hauteur par rapport à tout ce que tu as noté de faire en fait. L'avantage de cette méthode, donc de noter, c'est que ça va rassurer ton mental. Et ça va te libérer de la bande passante, entre guillemets. Le sixième point que je voulais développer, c'est de penser à être et pas seulement à faire. Souviens-toi, la charge mentale, c'est cette injonction à faire et à penser en permanence. Ici, je te propose de prendre du temps pour toi et préserver ta santé mentale. Prendre du temps pour toi, ça veut dire quoi ? Eh bien, ça signifie par exemple ne rien faire. Ça peut être méditer, se relaxer tout simplement. Mettre ton cerveau en mode pause et créer de l'espace pour te ressourcer. C'est partir en week-end de temps en temps ou te promener dans la nature. En fait, on a tendance à suroccuper notre esprit. Et d'ailleurs, on est sursollicitées en permanence par les sollicitations téléphoniques, les mails qui arrivent, les notifications sur ton téléphone, les réseaux sociaux, etc. Et je pense vraiment que mettre son cerveau en mode pause, ça permet de créer un espace qui laisse place à la créativité. Et d'ailleurs, maintenant qu'on en parle, c'était quand la dernière fois où tu as pris un moment pour toi et rien que pour toi ? Le dernier conseil, c'est penser à demander de l'aide si besoin. Si tu sens que ta charge mentale est trop présente et que tu ressens le besoin d'être aidée, eh bien n'hésite surtout pas à le faire. Ça peut être une aide extérieure, une communauté de femmes qui vivent des défis similaires aux tiens, pour que vous puissiez vous soutenir, vous conseiller mutuellement, etc. Ça peut être aussi faire appel à un coach, un thérapeute, un mentor, en fonction de ce qui te pèse, pour obtenir un soutien adapté à ta problématique. N'oublie pas ce conseil très précieux parce qu'on a tendance à croire qu'on n'a pas spécialement besoin de prendre soin de soi et que, je cite, "ça va aller", "Je tiens bon" Ce que je constate quand même, c'est que la plupart des femmes autour de moi et qui sont victimes d'un burn-out et donc d'un épuisement, sont souvent celles qui exercent un métier à forte implication émotionnelle ou qui demandent une disponibilité élevée. Le métier de manager coche ces critères-là. Donc, attention. La charge mentale, c'est comme un sac à dos rempli de pierres invisibles. On ne le voit pas, mais il pèse lourd. S'alléger grâce à ces sept conseils, c'est choisir de poser ses pierres, une à une, pour avancer librement. Alors, pour résumer les sept conseils que je te propose ici. 1. Déconstruire les croyances autour de ce que tu penses que tu dois faire. Pour ça, tu peux faire appel à une aide extérieure. Un coaching, par exemple, qui va venir dégommer ses croyances limitantes. Deux, prioriser grâce à des outils. Il y a la matrice d'Eisenhower, mais pas que, il y en a plein d'autres, des outils. Et déléguer. Donc, identifier ce que tu dois déléguer, à qui, et faire confiance. Trois, accepter le credo, mieux vaut fait que parfait. Ce n'est pas grave si ce n'est pas fait exactement comme tu le souhaites. Tant que c'est fait, ça te permet d'être dans l'action et d'avancer. Quatre, c'est savoir dire non si cela n'est pas ok avec ce que tu souhaites. Dire non aux autres, c'est aussi se dire oui à soi. Le cinquième conseil, c'est de libérer ton mental en notant sur un même support les urgences pour créer ce second cerveau qui va venir penser à ta place. Le sixième point, c'est penser à être, donc prendre le temps, versus à faire. Et le septième conseil... C'est de faire la démarche de demander de l'aide, un coach, un thérapeute, un mentor, un groupe de discussion, si tu en ressens le besoin. J'espère vraiment que ces quelques conseils pourront t'aider. Moi, je t'adresse ces quelques mots en conclusion d'Oprah Winfrey. Oprah Winfrey, c'est une figure emblématique aux USA et une femme des plus inspirantes de la télévision américaine, qui dit que ne te soucie pas d'être parfaite, fais juste de ton mieux Alors, c'est quelque chose qui tombe sous le sens et qui paraît très simple. En réalité, je pense qu'il faut être indulgente avec soi-même, avec tout ce que tu peux faire. On fait tous du mieux qu'on peut. Sur ces quelques mots de sagesse, je l'espère, je clôture cet épisode. J'espère que tu as apprécié et que ça t'aidera. En tout cas, n'hésite pas à me dire si tu as appliqué l'un ou l'autre des conseils, si ça t'a aidé. Tu peux venir me retrouver sur Instagram, sur LinkedIn, Samia Rezki. Et puis, on en parle avec grand plaisir quand tu le veux. À bientôt. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. 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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Femmes Leaders, changeons le game, le podcast dédié aux femmes qui aspirent à prendre leur place de leader et à enrichir leur pratique managériale. Moi, c'est Samia. Après plusieurs années en tant que manager et responsable RH, ma mission c'est d'accompagner désormais les femmes managers comme toi à gagner en confiance, à être plus sereines dans leur rôle tout en restant alignées avec leurs valeurs. Si tu es à la recherche de conseils, de partage d'expérience et d'une dose de bonne humeur, alors abonne-toi, ce podcast: que tu sois débutante ou experte va devenir ton meilleur allié. Seule ou avec mes invités, on va plonger dans le monde fascinant du management et du leadership. Mais pas que, parce que derrière la femme leader que tu es, il y a peut-être aussi d'autres rôles que tu endosses. Et ça, c'est pas rien. Mon ambition, c'est de te partager tous mes conseils pour t'aider à atteindre tes objectifs, pour t'inspirer, soyez fou, et rendre le management accessible et humain. En attendant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Est-ce que tu connais ce sentiment ? Celui de devoir penser à tout, tout le temps, pour tout le monde. Ce sentiment de te sentir noyée par une vague de tâches et de responsabilités, de préoccupations qui ne s'arrêtent jamais. Si toi aussi, dès le matin au réveil, ton esprit est déjà en ébullition en pensant à tout ce que tu dois faire. Penser à mettre le goûter dans le sac de ta fille, ne pas oublier d'inviter Marie-Christine à la réunion de vendredi, faire tourner la vaisselle, anticiper le repas, parce que t'as un déplacement professionnel, finir la présentation que tu dois faire pour le codir, tout en pensant à passer au drive pour récupérer tes courses. Bref, je pourrais te faire une liste longue comme le bras pour t'illustrer toutes ces pensées qui te submergent de toutes ces choses à faire. Eh bien, bienvenue dans le monde de la charge mentale. Ce monde, c'est ce sentiment constant de devoir jongler entre les exigences professionnelles, tes obligations familiales et toutes les autres, sans jamais pouvoir vraiment déconnecter. Alors je te parle ici des obligations familiales si tu es mère de famille, mais finalement la charge mentale, elle concerne beaucoup de femmes, au-delà de leur rôle de mère, évidemment. Tu peux rester jusqu'à la fin de cet épisode, même si tu n'es pas mère. La charge mentale, c'est cette sensation d'avoir toujours mille choses en tête. En tant que femme manager, tu es peut-être concernée par tes responsabilités professionnelles et personnelles. Alors, il y a une étude qui a été réalisée en 2021 par l'IFOP sur près de 1000 cadres qui indique que près de la moitié des mères de famille qui sont interrogées affirment avoir souvent l'impression de ne pas s'en sortir. En fait, la société, les médias nous dressent le portrait des femmes leaders qui sont toujours au top, qui jonglent avec brio entre leur carrière, leur famille, leur vie sociale, sans jamais montrer le moindre signe de fatigue. C'est comme finalement une espèce d'injonction implicite mais bien présente à être une superwoman. En tant que femme leader, nous avons appris à être forte, indépendante, à tout gérer par nous-mêmes. Mais franchement, on peut reconnaître que non, la femme leader n'est pas un extraterrestre. La vulnérabilité et l'authenticité ne sont pas des gros mots, bien au contraire. En fait, je dirais même que le leadership peut aussi passer par un modèle différent que celui qu'on nous vend, celui de la performance à tout prix, le sacrifice et la compétition. Tu vois, je me fais parfois la réflexion et je me dis même que ça peut même te mettre encore la tête plus sous l'eau lorsque tu observes que la performance, la compétition sont l'étendard de la femme leader. Je crois que si tu as une espèce de vulnérabilité au départ, c'est quelque chose qui peut encore... plus te faire manquer de confiance en toi. Alors tu peux changer les règles du jeu, changer le game en quelque sorte, en t'inscrivant dans un leadership plus humain, plus authentique et surtout plus écologique pour toi. Enfin bref, revenons à nos moutons. Si je te parle ici de charge mentale, c'est parce qu'elle crée un déséquilibre émotionnel, un trop-plat en quelque sorte, qui peut conduire à des situations de fatigue chronique, de stress, d'anxiété, voire de burn-out. Et ça, évidemment, on ne veut pas. Parce que tu mérites de prendre soin de toi, même si tu occupes un poste de cadre ou une fonction de manager. Et surtout parce que beaucoup de femmes que je rencontre, mes amies ou celles que j'accompagne, elles me parlent de cette charge mentale, de ce sentiment d'être en apnée chaque jour, de sentir que tout repose sur elles en permanence. Je me suis alors demandée, mais comment je pourrais aider ces femmes leaders que je rencontre et qui ressentent que c'est trop ? Pour te libérer de cette charge mentale, je vais essayer dans cet épisode de te donner quelques conseils concrets sur lesquels tu auras le pouvoir d'agir. Pourquoi je te parle de concret ? Parce que dans l'absolu, on sait tous plus ou moins ce qu'on devrait faire, n'est-ce pas ? Ça, c'est en théorie. Mais on sait un peu moins comment y arriver. Je vais te donner ici quelques astuces que je m'applique à moi-même et qui peuvent t'aider à réduire cette "fucking" charge mentale. Alors, spoiler alert, si tu veux réduire ta charge mentale, Tu dois d'abord changer ton rapport aux choses, ton rapport aux autres et à ce qui se passe autour de toi. Oui, oui, c'est bien toi qui décide de changer ton état d'esprit concernant cette charge mentale. Parce que les tâches à faire et tout ce que tu as à faire ne va pas diminuer comme par magie. Ce que je veux te dire ici, c'est que la charge mentale, c'est aussi un état d'esprit et que tu peux modifier cet état d'esprit. Déjà, pourquoi c'est si lourd en fait la charge mentale ? Ce qui rend la charge mentale particulièrement pesante, c'est qu'elle est souvent invisible et elle est continue, elle se distille dans le temps. On ressent cette pression, mais on ne sait pas toujours comment la partager. En fait, ça découle d'une idée qu'on a, qui est parfois inconsciente, que tout doit reposer sur toi, que si tu lâches prise, tout va s'effondrer. Alors, comment tu peux faire pour t'en libérer ? Eh bien, tout commence par un changement de perception. L'idée, c'est de te libérer de la charge mentale en changeant d'état d'esprit. Et pour réduire cette charge, j'ai identifié sept pistes concrètes à explorer. La première des pistes, et non la plus facile, c'est de déconstruire les croyances limitantes. C'est la plus difficile de mon point de vue. Comment tu fais concrètement ? La première étape, c'est de reconnaître et de remettre en question certaines croyances limitantes. Comme ces injonctions de type je dois tout gérer, c'est à moi de faire, les autres ne feront pas aussi bien que moi ou encore si je ne le fais pas eh bien, personne ne le fera. Ces idées, elles nous enferment dans un schéma où la charge mentale devient un fardeau, auto-infligée. Pourquoi ? Parce que, souvent, personne ne te demande de faire ce que tu choisis de faire. Travailler sur ces croyances demande du temps, mais c'est évidemment possible. Ça peut nécessiter de l'aide, parfois, quand c'est très ancré, comme celle d'un coach, d'un thérapeute, mais ça vaut la peine pour alléger ta charge mentale. En deux, la priorisation et la délégation. Comment ça se manifeste ? Au travail, prioriser, c'est définir ce qui est vraiment prioritaire. Pour ça, tu as un outil, c'est la matrice d'Eisenhower que tu connais peut-être. C'est une matrice en quatre cadrans qui te permet de définir ce qui est urgent et important, ce qui est important mais pas urgent, ce qui est urgent mais pas important, et ce qui n'est ni urgent ni important. Alors dans le premier cas, si c'est urgent et important, Là, on parle vraiment de priorité dans toutes les tâches que tu dois réaliser. Eh bien, c'est ta priorité numéro une, c'est-à-dire que tu dois le faire. Lorsque tu définis une tâche comme étant importante, mais pas urgente, à ce moment-là, tu peux la planifier dans ton agenda. Quand tu qualifies une tâche d'urgente, mais pas importante, à ce moment-là, tu dois déléguer. Et je vais te donner quelques tips pour apprendre à déléguer. Et le quatrième point, c'est de définir ce qui n'est ni urgent ni important. À ce moment-là, tu élimines la tâche tout simplement. Cette matrice, elle va te permettre de visualiser et de te concentrer sur les tâches à haute valeur ajoutée. Encore, faut-il les qualifier au départ grâce à cette matrice. Ça, c'est pour la priorisation des tâches. Le deuxième point, c'est la délégation. Déléguer, c'est identifier ce que tu peux déléguer. Donc déjà, c'est le quoi, à qui tu peux déléguer et pour quelle échéance. Là encore. C'est un élément qui va te permettre de te concentrer sur ce qui est prioritaire pour toi. À la maison, par exemple, distribuer des tâches domestiques à chaque membre de la famille, c'est de la délégation. Ça veut aussi dire que si ce n'est pas réalisé parfaitement comme tu le voudrais, ce n'est pas grave et ça ira quand même. Il y a des notions autour du lâcher prise, tu l'auras compris. Et puis, ça peut être aussi envisager de faire appel à une aide ménagère si ton budget le permet. Parce que là encore, les tâches domestiques et le ménage en particulier, je sais de quoi je parle. Ça peut générer beaucoup de charge mentale. Si tu peux déléguer cette partie-là, ça va te permettre de te concentrer sur les tâches à réelle valeur ajoutée, ou ce qui est plus juste pour toi. Le troisième point, c'est d'accepter le crédo mieux vaut fait que parfait Alors, ce crédo-là, je l'adore. Et c'est vrai que si on revient sur la délégation, déléguer, ça prend du temps, et souvent plus de temps que celui que tu avais prévu. Je pense que tu as dû l'expérimenter si tu es manager. Quand tu délègues, tu peux avoir tendance à croire que les membres de ton équipe sont dans ta tête. Eh bien non ! Faire preuve de patience pour expliquer ce que tu souhaites, c'est la clé. Donc si tu délègues, sache que les effets bénéfiques de la délégation peuvent être longs. Mais c'est un investissement qui vaut le coup. Alors c'est sûr, au départ, tu prends beaucoup de temps à expliquer, à faire de la pédagogie sur ce qui est important pour toi et sur ce que tu souhaites. Mais en réalité, ça va te faire gagner un temps fou ensuite. Et puis, c'est accepter de baisser ton niveau d'exigence par moment. Baisser ton niveau d'exigence d'un cran, c'est le meilleur moyen de ne pas être frustré ou agacé lorsque tu délègues. À la maison, le mieux vaut fait que parfait, et bien ça va s'appliquer d'une autre manière. Je vais te donner un exemple concret. Pour l'organisation des repas, par exemple. Si tu réchauffes une pizza surgelée de temps en temps, tes enfants, parole de maman, ne t'en voudront pas, je te le promets. Pourquoi je te dis ça ? Parce que j'étais personnellement touchée par ce phénomène de me dire que les repas devaient toujours être équilibrés, faits maison, avec de bons produits. Sauf que ça me mettait une pression de dingue pour préparer le repas du soir en rentrant ou le week-end en anticipant la semaine. Bref, tout ça pour te dire que... Un soir, j'étais crevée et en rentrant du travail, je me suis autorisée à dire à mes enfants Bon, ce soir, c'est croque-monsieur-salade. Est-ce que ça vous va ? Et là, ô joie, ô désespoir, non seulement ça leur allait, mais elles se sont régalées. Et moi, ça m'a permis de me libérer d'un poids que je m'étais mise toute seule en vérité. En fait, en refaisant le film, cette pression, je me la suis mise très souvent. Dans mes croyances, je pensais que c'était comme ça que ça devait être et que tout devait être parfait. Depuis, je ne culpabilise plus de faire l'impasse sur mes principes de manière occasionnelle, parce que tout le monde y gagne au final. Tu sais, je repense souvent à cette citation qui me fait beaucoup marrer, qui dit qu'"avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants", Je la trouve très drôle et très juste. Le quatrième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à dire non de façon assertive. Savoir dire non ne fait pas de toi un monstre, une personne méchante ou égoïste. Savoir dire non, c'est apprendre à t'affirmer, t'exprimer pour tes besoins et pas contre ceux des autres. Dire non, c'est vraiment une compétence qui s'apprend et qui se développe avec le temps. En fait, dire non, c'est reconnaître tes limites et tu peux utiliser des formulations respectueuses pour ça. Mais plus tu pratiques la capacité à dire non, plus tu vas apprendre à dire non de manière assertive et plus tu vas apprendre à le faire de manière à ce que les relations restent. positive, respectueuse avec tes collègues ou tes collaborateurs. Parce qu'au travail, quand tu dis oui alors que tu voudrais dire non, et je pense qu'on l'a tous expérimenté, ça va venir nourrir du ressentiment envers ceux qui ont fait la demande, parce que tu as accepté des demandes à contre-cœur. N'oublie pas que dire non est souvent un acte de respect pour toi-même et pour les autres, car il permet de maintenir un environnement de travail sain et productif. Dire non, c'est par exemple... refuser une réunion après 18 heures parce que ce n'est pas compatible avec tes horaires ou tes priorités. Dans ce cas, tu peux expliquer tes besoins, tes limites et tes attentes. Franchement, entre nous, les demandes de dernière minute sont rarement si urgentes que ça. Comme dirait l'autre : on n'opère pas des cœurs. Le cinquième point que je voulais développer avec toi ici, c'est d'apprendre à noter tout ce que tu dois faire sur un support qui est facile et accessible. Et si possible, un support... unique. C'est en quelque sorte te créer un second cerveau qui va retenir tout ce que tu dois faire mais à ta place. Ça peut être une application sur ton téléphone, l'application Notes, par exemple, Notion pour les plus aguerris ou pour les plus geeks d'entre vous. Quoique c'est pas si complexe que ça et moi qui suis pas geek du tout, je l'ai expérimenté. C'est plutôt facile d'accès. Ou encore, ça peut être la bonne vieille méthode de la "To Do" te permettre de te libérer de l'espace mental sans avoir peur d'oublier ce que tu dois faire. En fait, noter les tâches, ça te libère l'esprit et ça permet de réduire ta charge mentale. Et tout le stress qui est associé, bien sûr, parce que ce qui génère de toute façon du stress, c'est la peur d'oublier, la peur de ne pas être à la hauteur par rapport à tout ce que tu as noté de faire en fait. L'avantage de cette méthode, donc de noter, c'est que ça va rassurer ton mental. Et ça va te libérer de la bande passante, entre guillemets. Le sixième point que je voulais développer, c'est de penser à être et pas seulement à faire. Souviens-toi, la charge mentale, c'est cette injonction à faire et à penser en permanence. Ici, je te propose de prendre du temps pour toi et préserver ta santé mentale. Prendre du temps pour toi, ça veut dire quoi ? Eh bien, ça signifie par exemple ne rien faire. Ça peut être méditer, se relaxer tout simplement. Mettre ton cerveau en mode pause et créer de l'espace pour te ressourcer. C'est partir en week-end de temps en temps ou te promener dans la nature. En fait, on a tendance à suroccuper notre esprit. Et d'ailleurs, on est sursollicitées en permanence par les sollicitations téléphoniques, les mails qui arrivent, les notifications sur ton téléphone, les réseaux sociaux, etc. Et je pense vraiment que mettre son cerveau en mode pause, ça permet de créer un espace qui laisse place à la créativité. Et d'ailleurs, maintenant qu'on en parle, c'était quand la dernière fois où tu as pris un moment pour toi et rien que pour toi ? Le dernier conseil, c'est penser à demander de l'aide si besoin. Si tu sens que ta charge mentale est trop présente et que tu ressens le besoin d'être aidée, eh bien n'hésite surtout pas à le faire. Ça peut être une aide extérieure, une communauté de femmes qui vivent des défis similaires aux tiens, pour que vous puissiez vous soutenir, vous conseiller mutuellement, etc. Ça peut être aussi faire appel à un coach, un thérapeute, un mentor, en fonction de ce qui te pèse, pour obtenir un soutien adapté à ta problématique. N'oublie pas ce conseil très précieux parce qu'on a tendance à croire qu'on n'a pas spécialement besoin de prendre soin de soi et que, je cite, "ça va aller", "Je tiens bon" Ce que je constate quand même, c'est que la plupart des femmes autour de moi et qui sont victimes d'un burn-out et donc d'un épuisement, sont souvent celles qui exercent un métier à forte implication émotionnelle ou qui demandent une disponibilité élevée. Le métier de manager coche ces critères-là. Donc, attention. La charge mentale, c'est comme un sac à dos rempli de pierres invisibles. On ne le voit pas, mais il pèse lourd. S'alléger grâce à ces sept conseils, c'est choisir de poser ses pierres, une à une, pour avancer librement. Alors, pour résumer les sept conseils que je te propose ici. 1. Déconstruire les croyances autour de ce que tu penses que tu dois faire. Pour ça, tu peux faire appel à une aide extérieure. Un coaching, par exemple, qui va venir dégommer ses croyances limitantes. Deux, prioriser grâce à des outils. Il y a la matrice d'Eisenhower, mais pas que, il y en a plein d'autres, des outils. Et déléguer. Donc, identifier ce que tu dois déléguer, à qui, et faire confiance. Trois, accepter le credo, mieux vaut fait que parfait. Ce n'est pas grave si ce n'est pas fait exactement comme tu le souhaites. Tant que c'est fait, ça te permet d'être dans l'action et d'avancer. Quatre, c'est savoir dire non si cela n'est pas ok avec ce que tu souhaites. Dire non aux autres, c'est aussi se dire oui à soi. Le cinquième conseil, c'est de libérer ton mental en notant sur un même support les urgences pour créer ce second cerveau qui va venir penser à ta place. Le sixième point, c'est penser à être, donc prendre le temps, versus à faire. Et le septième conseil... C'est de faire la démarche de demander de l'aide, un coach, un thérapeute, un mentor, un groupe de discussion, si tu en ressens le besoin. J'espère vraiment que ces quelques conseils pourront t'aider. Moi, je t'adresse ces quelques mots en conclusion d'Oprah Winfrey. Oprah Winfrey, c'est une figure emblématique aux USA et une femme des plus inspirantes de la télévision américaine, qui dit que ne te soucie pas d'être parfaite, fais juste de ton mieux Alors, c'est quelque chose qui tombe sous le sens et qui paraît très simple. En réalité, je pense qu'il faut être indulgente avec soi-même, avec tout ce que tu peux faire. On fait tous du mieux qu'on peut. Sur ces quelques mots de sagesse, je l'espère, je clôture cet épisode. J'espère que tu as apprécié et que ça t'aidera. En tout cas, n'hésite pas à me dire si tu as appliqué l'un ou l'autre des conseils, si ça t'a aidé. Tu peux venir me retrouver sur Instagram, sur LinkedIn, Samia Rezki. Et puis, on en parle avec grand plaisir quand tu le veux. À bientôt. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et s'il t'a plu, tu peux le partager à tes amis et l'évaluer sur ta plateforme d'écoute préférée en mettant un avis 5 étoiles. C'est la meilleure façon de soutenir ce podcast et de le faire connaître. En attendant, je te dis à très vite pour le prochain épisode. Ciao !

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