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Fibromyalgie autrement !

Découvre le pouvoir du silence pour calmer ton corps et ton esprit //S5-E093

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42min |18/02/2025
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Fibromyalgie autrement !

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Description

As-tu déjà réfléchi à l’impact du silence sur ta vie, surtout si tu vis avec la fibromyalgie ?


Dans cet épisode de Fibromyalgie autrement, deux femmes, un partage, deux voix ! avec ma co-animatrice Stéphanie, on explore ensemble ce concept souvent négligé, pourtant puissant pour le mieux-être et la prise de conscience de soi.


On partage nos expériences et notre cheminement avec le silence, en montrant comment il peut aider à calmer le système nerveux, favoriser l’introspection et mieux gérer les émotions. Ces bienfaits sont essentiels pour tout le monde, et encore plus quand on doit composer avec la fibromyalgie. On discute aussi de l’importance d’intégrer ces moments dans ton quotidien pour mieux gérer la douleur et le stress.


Cet échange sincère est une invitation à voir les choses autrement, à travers une approche holistique qui met en avant des outils concrets pour ton bien-être. Rejoins-nous pour cette conversation inspirante et découvre comment le silence peut devenir un précieux allié sur ton chemin vers plus de sérénité.


PS: Le lien pour écouter l'épisode que je mentionne - Épisode 084


Voici la musique que j’écoute régulièrement dans mes temps de silence :

Relaxing music

Relaxing bath

Quiétude


Bonne écoute 🎧 💜


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie Autrement. Aujourd'hui, on commence, est-ce que tu as déjà écouté le mois passé, dans le fond, notre émission qu'on a choisi d'appeler « Deux femmes, un partage, deux voix » .

  • Speaker #1

    On n'avait pas dit le titre.

  • Speaker #0

    Ben non, on ne le savait pas. Fait qu'ensemble, on a travaillé nos cerveaux avec M.C hat, puis ça a fait, oui, c'est ça, mon ami. On a vraiment... Il faut l'aider parce que c'est suggestions pas trop bonne. Mais bon. En tout cas, moi, j'aime bien celle-là. Deux femmes, un partage. Dans le fond, c'est ça qu'on veut faire. Avec deux voix différentes. Alors, c'est la première officiellement épisode. Puis, on a choisi de... Dans le fond, ce... Comment je dirais ? On s'influence de mon podcast de l'émission 084, si tu ne l'as pas écouté. Je conseille vraiment d'écouter avant de nous écouter pour une petite mise en situation parce que c'est pas long. Ça, c'est les petites bouchées de 5 minutes. Et puis, je te parle de moi, comment j'ai découvert le silence plus depuis deux ans. Parce qu'avant ça, il y avait tellement de bruit dans ma vie, oublie ça. Je ne savais même pas c'était quoi le silence. En fait, je n'étais pas bien dans le silence. Donc, je vous invite. à nous poser des questions, si vous en avez dans les show notes, il y a toujours une place pour mettre un commentaire. Si vous avez des questions ou des suggestions, on est ouvert à ça. Dans le fond, moi et Stéphanie, on va rester politiquement professionnels, si ça existe pour moi, mais bon, stéphanie qu'on veut vraiment être là aussi pour servir les gens qui nous écoutent. Hein, Steph ? Oui. Ça va être Steph. Moi, mon nom, il est petit. On ne peut pas très... On peut juste m'appeler Anne, ce qu'il ne faut pas faire. Je n'aime pas tant ça. Voilà. Alors, Stéphanie, dis-moi, je te pose la question parce que moi, ceux-ci, on l'a déjà écouté, ils savent un petit peu ce qui se passe avec moi. Mais comment tu... En fait, est-ce que c'est quelque chose que tu accueilles, le silence dans ta vie ? Maintenant, oui.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui. Avant, je te dirais que pour moi, un silence, c'était un malaise. Tu comprends ? Tu sais, des fois, quand on est avec quelqu'un, puis qu'on a juste rien à dire, mais que juste la présence est suffisante, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Eh oui.

  • Speaker #1

    Alors, avant, je n'étais pas capable. J'allais être avec quelqu'un, puis s'il y avait un silence, je me sentais mal à l'aise. Maintenant...

  • Speaker #0

    plus maintenant, non. C'est fou ça, c'est tellement vrai ce que tu dis, on a l'impression qu'il faut remplir ce vide-là avec des mots, des gestes, un rire. Je dis pas que c'est pas mal, que c'est mal, il y a des fois qu'on le fait, puis on rigole, puis c'est le fun, mais il y a des fois que ça a vraiment sa place d'être dans le silence.

  • Speaker #1

    Simplement être là, présente, en silence. Mais peu de gens le font, et peu de gens sont à l'aise de le faire.

  • Speaker #0

    Effectivement, tu as raison. Moi, comme j'ai partagé, moi, je suis une fille, ça ne faut pas que ça roule 150 000 à l'heure, mais dernièrement, mon corps a vieilli, donc je ne veux pas. Ça, ça m'a mis un frein. Parce que quand le corps vieillit, on se fatigue plus vite. Il y a toutes sortes de symptômes. Je ne suis pas comme... Ce n'est pas grave, ça. Mais ça, ce que ça a fait dans ma vie, ça m'a appris que, OK, là, tu ne peux plus faire ce que tu faisais à 20 ans. Tu sais, travailler jusqu'à minuit soir, me lever le matin tôt, puis refaire une autre journée, moi, je ne peux plus faire ça. Mon corps ne me permet plus de faire ça. Ça s'en va, tu sais, comme faire ça, c'est abusé, puis là, je m'en vais dans la maladie.

  • Speaker #1

    Mais probablement qu'on ne devrait même pas faire ça à 20 ans. Probablement que ça nous aiderait à... Je dis mieux vieillir, mais c'est peut-être pas ça que je veux dire, mais qu'on devrait déjà prendre conscience à cet âge-là qu'on ne doit pas brûler la chandelle par les deux bouts. Mais là, ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est pertinent parce que tu as totalement raison. Moi, je le sais, dans ma vie, tous les hauts, les bas, j'ai eu et ça venait toujours de vouloir être dans le faire. C'est jamais juste être moi, c'est rare, mais Ça, c'est mon côté perfectionniste, mon côté d'aimer la vie et de vouloir faire plein de choses pour les gens. Je ne dis pas que c'est ça. C'est mauvais, mais c'était extrémiste. C'est un gros mot, mais c'était à l'autre bout de... Tu sais, c'est comme la pendule, c'est comme wow ! Le silence à ce moment-là de ma vie, c'était... Quand il y en avait, j'avais un malaise. Effectivement, comme tu as dit. J'avais un malaise, puis j'avais un sentiment de... OK, qu'est-ce qui se passe ? Il faut que je dise quelque chose. Il y a de quoi qui va pas. C'est comme, je voulais réparer.

  • Speaker #1

    Puis c'est pas quelque chose dans l'éducation qu'on apprend non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon ça.

  • Speaker #1

    On n'apprend pas. Excuse-moi, j'ai bougé, je me suis vue partir. Je pense que je vais avoir réussi ça avec ma fille parce qu'il y a plein de moments qu'on a eu, que ce soit quand elle était jeune, où on était dans le silence simplement ensemble. On n'était pas obligé de se parler, on était juste là. Ce qui fait en sorte qu'aujourd'hui, quand il y a trop de gens à l'entour d'elle, par contre, qui parlent, ça peut la gosser, on va dire. Mais je peux la comprendre. Moi, quand quelqu'un parle trop, à un moment donné, il faut que je fasse « wow, ok, tu sais » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bon ce que tu partages là, puis c'est vraiment quelque chose d'extraordinairement beau, si on peut dire, si ça se dit, une phrase comme ça, pour ta fille, parce que c'est un cadeau de la vie très jeune, qu'elle peut… Tu sais, accueillir dans sa vie, puis comme ça semble le faire, le pratiquer, parce que ça, c'est... Moi, perso, je le dis, là, dans mon... ça a changé ma vie, là, d'être capable de m'asseoir avec moi-même, parce que c'est ça, être dans le silence, c'est ça que j'ai découvert. Tu sais, qu'il faut être capable de t'asseoir avec toi-même, puis de permettre à ce qui monte de monter.

  • Speaker #1

    Ouais, ben c'est ce que j'allais te dire, exactement. C'est que souvent, les gens ne sont pas capables de s'asseoir avec eux-mêmes, parce que... ça te confronte à être avec toi-même.

  • Speaker #0

    C'est pas toujours plaisant des fois. Il y a des situations qu'on a vécues, soit plus jeunes ou des souffrances ou des blessures. Peu importe, là. Ça peut être aussi simple qu'une amitié qui s'écoule.

  • Speaker #1

    Bien, tout à fait. Puis en étant dans le silence, probablement que toi, quand tu es dans le silence, souvent ça peut remonter à une émotion. Des fois, on ne sait même pas d'où elle vient. Moi, maintenant, en tout cas, quand je suis dans mon silence, je respire, des fois, il y a une émotion qui monte, puis je peux pleurer, mais je ne sais pas c'est quoi nécessairement. Ce n'est pas important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Non. En fait, j'aime ça que tu dis ça. Ce n'est pas tant de mettre le doigt de pourquoi je pleure, c'est juste de dire qu'il y a quelque chose qui fait que mon corps a besoin d'évacuer cette émotion-là. L'introspection, ça l'épuise ça aussi. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Nous,

  • Speaker #1

    on a à parler encore. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça, c'est un sujet intéressant. On va les noter. J'ai une question, par exemple, je pense qu'il faudrait clarifier. Quand on veut dire... En tout cas, on va voir nos opinions différentes et ça va être le fun. C'est ça qu'on veut créer. Dans le fond, on n'est pas toujours dans la même longueur d'onde. Peut-être dans nos façons d'interpréter. Puis, c'est comme ça qu'on touche plus de gens, je pense. On ne s'astine pas. On n'a juste pas la même perception. C'est tout. On a le droit, là. Je suis en silence. Moi, quand je parle d'être dans le silence, pour moi, c'est vraiment... Le plus que je peux faire, c'est avoir une musique de fond, mais c'est de la musique zen. C'est soit de la musique, c'est instrumental et c'est très, très doux. Ce qui fait que moi, c'est comme ça que j'ai été capable d'aller dans le silence. Parce que ça... calme, mon système nerveux sympathique dans lequel on sait que c'est ce qui est fait. Bon, donc, il faut que je le calme. Et puis là, quand ça, ça arrive,

  • Speaker #1

    moi, je suis en train de ralentir. Comme l'année de ton côté,

  • Speaker #0

    pour moi, tu es encore gelée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Je suis en contact avec mes émotions, mais pas nécessairement en... Comment je te dirais ? En fait, genre... Comme un tri de « Quoi je suis ça ? » « Comment se fait-il ça ? » Je ne me questionne pas à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Je t'écris.

  • Speaker #0

    Es-tu là ?

  • Speaker #1

    Ah, là, tu es revenue. Je ne t'avais plus du tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je ne sais pas si on va avoir le reste de l'autre. Ils m'ont averti, mais je ne comprends pas pourquoi mon Internet est full top. Je n'ai rien d'ouvert.

  • Speaker #1

    Mais là, c'est quoi qu'on disait ? Excuse-moi, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ben non, mais c'est parce que là, c'est la première fois que ça m'arrive. Je ne sais pas trop. Ah,

  • Speaker #1

    c'était vraiment plus là, puis là, on a switché de côté.

  • Speaker #0

    Oui, ben moi, j'ai complètement déconnecté. Donc, je ne sais pas s'il va mettre les deux ensemble. Merde, c'est poche. On était bien partie. Toujours, en tout cas, moi aussi. Ça me dit

  • Speaker #1

    Rick Park. Oui,

  • Speaker #0

    mais je... J'ai aucune idée si l'autre est là ou si on est dans le même. Je vais essayer quelque chose. Juste aller voir.

  • Speaker #1

    C'était super bien.

  • Speaker #0

    C'était vraiment sacoche. Je pense qu'on est encore dedans, Stéphanie. OK, bien là, ça, ça va rester dans... Parce que moi, je ne ferai pas le travail. juste pour dire aux gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, quand ça, ça l'arrive, c'est un travail énorme. Puis j'ai... Ouais, j'en ai tellement à faire que je me dis, OK, moi, les bloopers, ils restent dedans. Vous les avez en direct.

  • Speaker #1

    Non, mais c'était pas... C'était juste... Ben, toi, t'as gelé. Je sais pas pour moi, là,

  • Speaker #0

    mais... Ben, je sais pas. En tout cas, on continue. On va espérer qu'on sera pas obligés de le refaire. Ouais. Donc, je disais que pour moi... C'est vraiment un moment où est-ce que je rentre dans mes émotions. Pas que je rentre, je ne force pas, je ne pense pas à quelles émotions vont monter. Mais dans ce moment-là, je vais le prendre souvent pour faire de l'écriture, je vais faire mon journal. Et ça, ça m'aide puisque là, je mets sur papier ce que je lis. Et après ça, je le tasse et je fais juste rester là.

  • Speaker #1

    Parce que tu disais que tu n'étais pas complètement dans le silence, tu avais une musique de fond.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que ça, moi, ça m'aide à me relaxer mon système nerveux sympathique, qui est souvent affolé. Alors, tu sais, avec la fibromyalgie, ça, c'est souvent un accrocher, c'est comme... Donc, c'est une façon que j'ai trouvée pour moi qui fonctionne bien, mais très... pas fort. Je l'entends presque pas, tu sais. C'est juste que ça me calme, anyway. En fait,

  • Speaker #1

    c'est comme si on était à l'extérieur, dans la nature, puis qu'on entend les petits oiseaux un peu.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour moi, c'est ça d'être dans le silence. C'est de ne pas être en train de chercher qu'est-ce que je veux penser. En fait, c'est pour ça que j'écris un petit peu avant pour libérer mon esprit. Puis après ça, je suis comme, OK. Puis je reste assise. Puis des fois, c'est tellement de la gratitude qui monte, de la reconnaissance pour toi, pour plein de gens que j'aime, qui font partie de ma vie. Puis les petits moments, ce n'est pas toujours des grosses affaires.

  • Speaker #1

    Puis est-ce que tu arrives à ne pas penser ?

  • Speaker #0

    Oui. Après que j'ai fait le tour de ça, je me trouve très bien avec moi-même. Ce qui est... Ça ne fait pas longtemps que je vis ça. Comme je l'ai dit, ça fait à peu près deux ans que je pratique ça quasiment comme une habitude de rituel. Et c'est voulu. C'est le matin, quand je me lève, je suis seule avec moi-même. Il n'y a pas de vie. Sauf mes chats, des fois. Ça me fait du bien. Mais oui, je...

  • Speaker #1

    Fait que tu le fais à tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, ou presque. Peut-être une journée par semaine que je ne le fais pas. J'ai créé vraiment... C'est un cocooning de moi-même.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien de le mettre dans son horaire comme un rendez-vous. C'est un rendez-vous avec toi, en fond.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Je ne le ferais pas sinon. Si ce n'était pas à l'agenda, je ne le ferais pas. Tu vois, moi...

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'il faudrait que je mette à mon agenda. Parce que oui, je le fais régulièrement, mais des fois, j'oublie. La journée, elle passe.

  • Speaker #0

    En fait, je l'ai mis dans mes priorités. Je me rends compte que c'est vraiment un cadeau à moi que je me fais. J'ai tellement de belles guérisons, j'ai tellement de belles affaires. Je n'accueille pas les moments difficiles comme avant. Je ne les vois pas comme des montagnes. Oui, il y en a qui sont plus durs que d'autres, évidemment. Et aussi, il faut dire qu'avec l'âge que j'ai et toutes les montagnes russes que j'ai eues, je commence à être plus habituée de la vie. Ce n'est pas stagnant. C'est comme ça qu'on apprend. C'est comme ça qu'on se sent.

  • Speaker #1

    Les émotions sont normales. C'est normal d'avoir des vagues, je vais dire, mais c'est de ne pas rester dans l'émotion, dans le fond.

  • Speaker #0

    Peu importe l'émotion. Puis toi, comment tu ferais pour... Comment tu fais les fois que tu le fais ? C'est bon, je prends conscience. Probablement que tu vas en faire un petit peu plus, sachant que c'est bon.

  • Speaker #1

    Moi aussi, c'est souvent, je vais avoir une petite musique de fond. On dirait que je suis mieux avec ça que mon cerveau pense moins. Par contre, ce n'est pas longtemps, mais ça m'arrive souvent, c'est ainsi, je le fais d'emblée, je vais m'asseoir cinq minutes, ce n'est pas beaucoup. Mais là, je suis dans le silence total. Avec mon petit encent, que j'aime beaucoup, mon petit encent, mon petit palo santo que je respire. Juste se reconnecter 5 minutes, je dis 5 minutes, mais c'est peut-être 3-4. Mais pas de son, pas rien.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ça fait un bien immense, j'ai remarqué, de juste rien entendre. En fait, c'est vraiment ça. Même toi,

  • Speaker #0

    même si tu n'as pas de son. pas un diagnostic de fibromyalgie. Quand on fait ça, on le sait, on régularise le système nerveux pour le dire qu'il n'y a pas de danger. Ça calme tout. Ça part bonne ta journée.

  • Speaker #1

    C'est de respirer.

  • Speaker #0

    J'aime ça que tu dises que c'est cinq minutes, peut-être des fois trois. C'est pas obligé d'être long. C'est prouvé. Trois respirations profondes. C'est souvent trois que je prends des bonnes. Pour justement... Oui. Ça va dire à ton cerveau de se calmer. Exact. On est calme. Je pense qu'on est plus connecté que soi-même. J'ai une question qui vient de me monter au cerveau. Elle brûle, il faut que je la sorte. As-tu déjà rencontré quelqu'un et tu te dis, elle, elle me fait du bien. Elle est tellement... Oui. Tu sens l'énergie de la personne. Moi, je ne suis pas une wou-wou-fille. Pas en tout. Mais j'ai rencontré des gens qui sont tellement... En vrai, je pense que c'est qu'ils sont ancrés.

  • Speaker #1

    Oui, d'après moi, c'est des gens très ancrés, très... Mais tu sais, je ne peux pas dire quelque chose, mais il y a zen et trop zen.

  • Speaker #0

    Explique, explique.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, c'est comme un entre-deux, je pense, qu'il faut avoir. Moi, quelqu'un qui va être trop lent, parler lentement.

  • Speaker #0

    Ah oui, non.

  • Speaker #1

    Il y a une limite à ma zenitude.

  • Speaker #0

    Ben, je sais pas si j'appelle ça. Je sais pas. Non,

  • Speaker #1

    mais je le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Mais je sais ce que tu veux dire. Je sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Tu sais, quelqu'un de vivant, ça fait du bien, là. Oui. Tu sais, quelqu'un... Ben, tu sais, toi, t'es foule vivante. Quand on s'est rencontrées, tu sais, ça a été... Bon, on a échangé. Tu sais, c'était pas plate,

  • Speaker #0

    là. Non, on a connecté. Mais tu sais, ce que je veux dire, c'est que tu rentres dans une pièce, il y a une personne qui t'attire. Elle est... peut être super ..., mais tu la sens tellement solide.

  • Speaker #1

    Ah, c'est l'énergie qu'elle dégage ? Ben oui, ça, on peut le sentir,

  • Speaker #0

    effectivement. Ben moi, je pense que, moi, je sais que dans ma vie, tu sais, si tu m'aurais demandé, là, le disant, j'ai toujours été quand même une personne assez solide dans mes croyances, puis ça n'en prend pas en gros pour m'ébranler, mais des fois, j'avais pas cette assurance de... Moi, comme personne, j'avais l'assurance de ma conviction. Je ne sais pas si on peut faire la première.

  • Speaker #1

    Je suis comme ça, je suis dans ce petit bout-là. OK, maintenant, j'assume tout ce que je suis.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je l'ai associé à l'âge et tout ce que j'ai vécu. Ce qui fait que rendu là, je suis très capable de prendre ma place avec assurance, fermeté, mais pas dans le sens de... Toi, tu n'as rien à m'apprendre. Ce n'est pas ça. C'est vraiment, OK, je suis d'accord. Je t'entends. Je ne suis pas d'accord. Je t'écoute. Je t'entends. Mais moi, ce n'est pas ça que je veux vivre. Ça, c'est plus fort que ça n'a jamais été, mais dans un bon sens, avec beaucoup de respect pour les gens. Et puis, je pense que ça vient de prendre ces moments-là avec moi-même. Puis de trouver cette force qui est... profonde en moi qui fait que quand j'avance, je sais que c'est la bonne chose. Je sais que si je me plante parce que j'ai fait des choix X, je vais l'assumer. C'est tout.

  • Speaker #1

    Mais cette confiance-là, elle vient, comme tu dis, avec les années.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Bon, il y en a qui peuvent avoir confiance très jeune aussi. Ça dépend de ton éducation, ça dépend d'un paquet de facteurs. Mais souvent, ça vient quand même avec les années qu'on a de plus en plus confiance en nous. Puis surtout qu'on sait ce qu'on est, parce qu'on a vécu, comme tu disais tantôt, plein de montagnes russes, plein de choses, plein de défis dans notre vie. Mais quand on s'assume, c'est là qu'on est le plus beau aussi,

  • Speaker #0

    je trouve. Ah oui. C'est drôle. Là, vous allez dire, mais c'est quoi le parallèle ? Il y en a un. Ce matin, je ne sais pas, je pense que je lavais mon visage. Puis là, moi, je ne rajeunis pas.

  • Speaker #1

    On rajeunit pas de ça ?

  • Speaker #0

    Non. Ah, mais il y en a que oui. Il y en a qui vont se faire plein de choses. Tu sais, bon, ils se rajeunent, mais... mécaniquement, on va dire. Non, mais ça m'est venu qu'on est vraiment la société dans un temps où est-ce que vieillir, c'est quasiment pas accueilli, je trouve, en ce moment. C'est vraiment, on parle souvent de... Là, je m'en vais dans un autre terrain, mais ce que je veux dire, c'est que je le vis, je le vois, que vieillir, c'est pas... C'est pas... tellement bien accueillie. C'est plutôt on va aller se faire du botox, se remonter les seins, se faire enlever nos rides. Moi, je ne suis pas là, mais je ne suis pas là pentoute. Je m'en vais à contre-courant, mais je me rends compte que parce que je prends le temps de faire du silence, de me retrouver, moi je suis très bien dans ma peau avec tous mes rides, tous mes cheveux blancs, toute ma peau slack. Je me disais... Mais tu sais, moi, je pensais à ma grand-maman, que j'aimais, j'aimais, j'aimais. C'était comme ma mère, tu sais. Et puis, elle avait les mains comme ça, comme moi, avec des taches. Et je me souviens, je me disais, comment est-ce qu'elle a des taches, ma grand-maman ? Je l'appelais mémé. Et puis, elle me disait, ah, ça, c'est le privilège de vieillir. Elle ne me disait pas, ah, ça, c'est plate, ça arrive quand tu es vieille, tu sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est beau parce que tu parles des mains de ta grand-maman. J'ai le même souvenir de ma grand-mère qui n'est plus là aujourd'hui. Ses mains. Oui. Ses mains qui étaient toutes, tu sais, bien, ridées parce qu'avec le temps, bon...

  • Speaker #0

    Ah, ça plisse,

  • Speaker #1

    ça plisse. Elle décédait jeune quand même, elle avait 69 ans, mais tu sais, elle avait des petites mains toutes minces, toutes. Mais moi, c'est ce que j'aimais le plus chez elle, ses mains, parce que je trouvais que ses mains parlaient.

  • Speaker #0

    Oui. Ben, exactement, je trouve que ça... notre... Tu sais, ça veut pas dire, tu sais, que tu peux pas te mettre du maquillage, je sais pas ce que je parle. Mais, d'effacer toutes ces rides là, ou les taches, parce que tu sais, tu peux les faire enlever tes taches, tout ça. Mais maintenant, là, c'est... C'est ça ! Hé, je regardais, pis là, j'ai fait comme... Hé, moi, là, ça glisse mon affaire ! Ça va ! Bref, tout ça pour dire que... Je crois sincèrement que si je ne serais pas dans la destinée, dans la voie où je suis en ce moment, j'aurais des combats. J'aurais des combats, Stéphanie, parce que je ne serais pas bien avec moi-même. Je ne serais pas capable de voir le beau de vieillir. Pour moi, c'est beau vieillir, c'est de la force. Comment je dirais ? C'est de la connaissance aussi dans les personnes qui sont... Tu sais, leur vécu parle, nous enseigne. Puis je me dis, on rejette ça, là. On rejette ça quand on veut rester jeune. Si tu veux le faire, fais-le. Je voudrais juste te dire, questionne pourquoi tu le fais. Oui,

  • Speaker #1

    pourquoi. La raison, c'est pourquoi.

  • Speaker #0

    Oui. Fait que tout ça, ça a l'air drôle, là. Parce que, tu sais, je parle de... OK, prendre du temps avec toi. Mais c'est fou parce que ce matin, je me voyais, je me regardais dans le miroir pour laver mon visage, tout ça, puis j'ai dit, je ne suis pas sûre que si je recule de 5 ans, je suis capable de dire, je les aime tes petits rides, puis tout ton petit coup qui s'en vient mou, accueille-toi, puis ça va, c'est correct. Je n'aurais pas été capable. C'est vrai. Je sais que je n'aurais pas été capable parce qu'en fait, ce que je veux dire, c'est que j'ai... je trouve ma force dans ces moments-là. Avec qui je suis, ce que je veux être, l'héritage que je veux laisser aussi autour de moi, de mes petits-enfants qui vont me regarder. Parce qu'ils m'écoutent sur le podcast avec leur maman quand elles sont en voiture. Puis quand ils viennent me voir, ils disent « Hey, grandma, on t'a écouté ! » Ils vont me dire des affaires. Je me dis « Ok, ben, c'est pas juste les étrangers qui m'écoutent, c'est ma famille. » Pour moi, c'est de rester intègre partout. Oui,

  • Speaker #1

    puis c'est un beau leg que tu leur donnes de t'accepter, puis de leur montrer qu'être dans le silence, c'est bien, puis c'est bon, ça fait du bien,

  • Speaker #0

    tu sais. Puis tu vas voir, Stéphanie, quand tu vas te guérir un moment, un jour, là, tes petits-enfants vont te dire, « Hey, moi, c'est quoi ça ? Pourquoi ça fait ça ? »

  • Speaker #1

    Mais je sais pas. Je ne sais pas si je vais être grand-maman,

  • Speaker #0

    ça va dépendre du choix de ma fille. Mais les enfants sont très innocents. Mon petit-fils d'11 ans m'a demandé pourquoi tu as des tâches. Moi, je n'avais pas ça avant. Il s'en souvient. C'est parce que vraiment, c'est bien. C'est comme ça. Le soleil. L'important,

  • Speaker #1

    c'est de vieillir en santé le plus possible. Puis en acceptant, puis en étant bien avec soi-même. Déjà, si tu as ça, c'est sûr que... Bon, moi, j'ai encore de la misère, comme on parlait au début, avec mes cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que c'est difficile. C'est pas dans même.

  • Speaker #1

    Mais c'est pas tant les cheveux blancs. C'est plus le fait que je n'ai pas envie de les avoir blancs tout de suite. Mais c'est un autre combat. Oui, s'accepter, je pense que c'est la base de tout. Puis oui, en étant dans le silence, puis en respirant, puis en faisant une introspection, souvent, je suis ce que je suis. Dans le fond, c'est un peu ça. C'est le but de tes silences, de tes moments, de te retrouver, de te connecter.

  • Speaker #0

    Oui, puis aussi, dans les premiers temps, je me souviens, c'était difficile. je ne pouvais pas rester trop longtemps. J'avais l'impression que je voyais juste les affaires que je n'aimais pas de moi. Ça, c'est quelque chose que j'ai dû travailler et dire, là, ça fait. Ça vient de notre éducation, comme tu as dit en début, mais ça vient aussi de tout ce qu'on voit, tout ce qu'on consomme, comme sur les réseaux sociaux, sur la TV, les gens autour de nous.

  • Speaker #1

    Tout a toujours l'air parfait. tes réseaux sociaux, t'as des filtres, t'as des ci, des ça,

  • Speaker #0

    c'est comme... Ouais, ouais, ouais. Moi, ça, c'est quelque chose, je l'ai déjà dit, mais, t'sais, what you see is what you get. C'est ça. J'ai pas... Y'en a pas de filtre. J'irai pas là. Je me dis non, c'est...

  • Speaker #1

    Non, un filtre que t'es rendu que t'as plus les mêmes lèvres,

  • Speaker #0

    pis... Imagine la personne qui me vois après ! Ouais, je pense que... ...

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est pas... Non, c'est sûr. Le silence, là, ça n'a que des bienfaits. OK, je ne te parle pas d'être un moine, mais partir, aller, comme au tibitan. Il y en a qui font ça,

  • Speaker #1

    des semaines de silence. Je ne sais pas si je serais prête, moi.

  • Speaker #0

    Ah, pas encore, moi.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup, une semaine où tu ne parles pas, tu ne... Il me semble que...

  • Speaker #0

    J'avais commencé un cours en... NBSR, en tout cas, c'est pour apprendre, dans le fond, c'était pour enseigner à mes clientes. J'ai fait une partie du cours, je ne l'ai pas toute faite parce que c'est extrêmement cher. Et puis, c'est vraiment pour apprendre la respiration, la cohérence cardiaque et tout ça, mais comment l'enseigner vraiment correctement sur une base scientifique. Et puis, j'avais fait le premier cours. J'ai réussi, à voir, ça c'est le 7 ans. C'est au début. J'avais un grand intérêt pour moi de calmer mon système nerveux sympathique. Et puis, dans le cours, il fallait juste être en silence et rentrer en soi, dans le fond. C'est ça. Pour une quinzaine de minutes. Madame n'était pas capable. J'avais de la misère. Puis, j'ai comme décroché. Quand elle a dit, j'ai vu toutes les étapes des cours. Puis, le dernier cours, on part pour une semaine. Ah ! puis on n'a pas le droit de parler pour une semaine. J'ai fait « yo » , autre que non.

  • Speaker #1

    Mais le pire de tout, c'est que je suis certaine que ça doit avoir des bienfaits fous.

  • Speaker #0

    Ça a l'air que quand les gens, moi, dans le cours, il y en a qui, il y avait des profs qui l'ont fait plusieurs fois, puis on dit que c'est très dur, c'est les premiers jours. C'est très dur. Très, très dur. c'est normal de vouloir s'exprimer et de dire comment on se sent. Bref, là, tu ne peux pas. Mais pour pas tout. Il y a comme un retien, mais dans la dernière partie de la semaine, il y a un bienfait. C'est comme fou ce qui se passe. Il y a même des gens qui ont dit que quand ils revenaient à la maison, ils continuaient à ne pas parler.

  • Speaker #1

    Oui, et ça doit être difficile quand tu reviens dans la réalité. Les gens parlent beaucoup, tu sais, quand même, en général, on est constamment, notre cerveau est constamment en activation finalement, parce que les gens parlent, sinon c'est la télé, YouTube, les podcasts, tu sais, on n'arrête jamais quand on pense à ça.

  • Speaker #0

    Oui. Tu vois comment je n'étais pas là à ce moment-là. Moi, je suis pas capable de faire ça. Et puis, en fait, c'est mon état. Cette partie-là du cours elle-même, juste elle, c'était en haut de 4500. Ça, c'était pour passer ton examen. Il y avait beaucoup d'autres cours à suivre avant. Et puis, bon, finalement, j'ai fait... J'ai retiré les bienfaits du premier cours, puis je les utilise, puis ça va bien. Mais en même temps, c'est là, je pense, honnêtement, en te parlant, que j'ai commencé à voir qu'il y a une raison qu'on fait ça dans ce cours-là. Le silence, c'est que ça laisse place à monter des choses. Si tu es toujours étourdi, puis tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu te parles, tu dis des choses, tu écoutes des choses, il y a zéro place pour... s'exprimer.

  • Speaker #1

    En fait, oui, puis plus loin que ça, il y a zéro place, oui, pour t'exprimer intérieurement, mais pour t'écouter. Parce que, tu sais, comme tu dis, on est stimulés partout, on n'arrête jamais. Mais quand est-ce qu'on s'écoute vraiment, nous,

  • Speaker #0

    tu sais,

  • Speaker #1

    c'est dans le silence comme tu fais, là, dans le fond, c'est là que tu t'écoutes.

  • Speaker #0

    Oui, puis veux-tu élargir, tu sais, comme... S'écouter, c'est quoi ? Parce que ton cerveau ne te dit pas toujours des belles choses.

  • Speaker #1

    Mais en fait, s'écouter, c'est... Mon Dieu, c'est quoi ? Mais ça dépend.

  • Speaker #0

    Ça dépend de quoi, là, tu sais ?

  • Speaker #1

    Encore là, ça dépend pour chacun, mais s'écouter, c'est... Je reviens souvent à ça, mais c'est laisser monter ce qu'il y a à monter, en fait. Parce que dans le quotidien, dans le rythme effréné des vies, puis ça, c'est tout le monde, là,

  • Speaker #0

    je veux dire,

  • Speaker #1

    toi, moi... Oui, on fait des choix maintenant. Tu sais, toi, tu as fait des choix. Moi, je fais des choix de... Tu sais, on travaille plus de chez nous. On fait un choix de... Mais en général, malgré tout, la vie est rapide. Quand on prend le temps de s'arrêter puis d'être à l'intérieur de soi, on peut laisser monter des choses qui... Sinon, probablement, si on ne les laisse pas monter, ils se... J'ai comme juste... Ils se compressent, là, tu sais. Ils s'empilent l'une par-dessus l'autre, mais... Dans ta journée, tu peux avoir ressenti un million d'émotions, mais que tu n'as pas pris le temps de vivre cette émotion-là. Puis en étant dans le silence, tu la vis. Moi, en tout cas, c'est un peu le même. Je le vois. Je ne sais pas si c'est clair, mais...

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair pour moi. Et puis, je suis tout à fait d'accord parce que, tu sais, il y a souvent, comme moi, dans un livre que j'ai fait pour accompagnement pour mes clientes, le soir, je les ramène à « Qu'est-ce qui a bien été ? » Qu'est-ce qui a bien été ? Écris-moi ta gratitude. Ça fait que là, tu n'as pas le choix. Il faut que tu commences à faire un petit peu, de rentrer en dedans de toi et de dire, OK, c'est ça qui m'a dérangée toute la journée. Ça nous aide à identifier. Ça, pour moi, c'est rentrer dans le silence de soi-même et d'être capable de voir les émotions fortes, mettons, que j'ai eues dans la journée. Ça vient d'où, ça ? Parce que si tu ne te questionnes pas, comme tu dis, ça refoule, ça refoule, ça refoule. Je ne parle toujours pas de l'intro. c'est juste d'être capable de faire des petits liens des fois.

  • Speaker #1

    Ça serait bien de le faire. Toi, tu le fais le matin, mais est-ce que tu le fais le soir aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. OK. C'est trois, quatre questions rapidement. Qu'est-ce qui a bien été aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a moins bien été ? Pourquoi ? Comment je peux faire mieux ? Et mes gratitudes. C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, tu es dans le silence à ce moment-là quand tu le fais, parce que tu es avec toi-même. Le silence, dans le fond... Ce que les gens peuvent comprendre, c'est que tu n'es pas obligé d'être là à rien faire. Ce n'est pas nécessairement ça,

  • Speaker #0

    le silence. Non. Très bon point à souligner, merci. Parce que c'est ça, oui, tu peux. Ça peut être, oui, je suis vraiment dans le silence. J'essaie d'entendre ce que mon corps veut faire monter, mais sans chercher. S'il n'y a rien, il n'y a rien. Je suis fou de gratitude pour ça. Mais mettons, le soir, pour moi, ça, c'est... C'est un autre genre de silence, comme tu dis, parce que là, je veux vraiment... Tu sais, je le sais, j'ai vécu des émotions, il y en a, je suis capable de dire, « Ok, pourquoi je t'ai frustrée aujourd'hui, moi ? » Puis là, je peux faire un lien, mettons, « Ah, j'ai reçu un courriel, ça m'a blessée, mais sur le coup, j'ai été frustrée. » Je n'ai pas vu l'émotion blessée, tu sais.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    C'est un lien à faire. C'est une réaction à mon émotion. Ça, ce n'est pas toujours facile à identifier. Donc, ça prend un temps où tu vas t'arrêter et tu vas te poser des questions. Le plus important, dans tout ça, je pense, c'est de ne pas essayer de forger une réponse qui va faire l'affaire.

  • Speaker #1

    Non, c'est à toi que tu écris.

  • Speaker #0

    C'est toi qui veux que ça y aille toujours.

  • Speaker #1

    Non, mais on s'en fout. Peu importe, tu pourrais écrire ce que tu veux. C'est toi. Parce que souvent, on a tendance aussi à s'arrêter à « ça va-tu être écrit ? » Non, c'est pas grave. On s'en fout. Écris ce qui sort. Que ça soit beau ou pas beau, écris-le, je veux dire, après.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça. C'est vraiment ça pour moi. De ne pas essayer de négocier pour mettre le sentiment, l'émotion dans ton temps avec toi-même. Mais de mettre, c'est ça qui sort. C'est ça. Je ne suis pas frustré, je ne sais pas pourquoi, whatever. Puis après, c'est ça. Tu fais avec ça ce que tu veux. C'est choisi, tu peux faire avec tes affaires. Il y a toujours un choix. C'est ce que j'aime. On a toujours le choix. Tu peux monter un bateau qui ne finit plus. L'intensité monte. Pour moi, ça sert qu'à être du négatif dans ta vie. Ou tu peux dire, j'ai vécu ça, j'ai vécu ça, mais ça peut me servir comment ça ? Beau là. Ça ne s'appelle pas fibromyalgie, autrement pour le fun. C'est vraiment de toujours, toujours c'est un gros mot, mais le plus qu'on avance dans notre vie, c'est d'être capable de vivre les choses autrement pour que ça soit bénéfique dans le fond, ce que tu as vécu. Tu sais, de la marde, ça n'en prend pour faire pousser des fleurs. Ça n'en prend pour faire pousser les champs de blé d'inde et tout ça. Sans fumier, il n'y a pas grand-chose qui pousse bien. Fait que c'est pareil dans notre vie, malheureusement.

  • Speaker #1

    Ben non, c'est pas malheureusement. Je pense que... Comme tu dis, on a tous des défis. Un peu plus positif, des fois un peu plus négatif, mais c'est là pour nous faire grandir. Ça fait de toi la personne que tu es aujourd'hui, ça fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Pour en revenir au silence, silence, mais en reconnexion à toi.

  • Speaker #0

    On pourrait faire une pause, un arrêt.

  • Speaker #1

    Ce que je fais dernièrement, J'ai remarqué et je le fais d'emblée. À un moment donné, je me sens trop submergée ou j'ai fait un million d'affaires. Ok, mais tu parlais des trois respirations tantôt. Souvent, c'est ça que je vais faire. Je vais en faire trois, quatre, juste pour me recentrer une ou deux minutes. Je repars après. Ça aide à vraiment se recentrer, se regrinder, s'enraciner, comme on disait tantôt, d'être bien enraciné.

  • Speaker #0

    Ça aide à revenir à l'essentiel. Parce que quand on est, évidemment, quand tu es dans tes émotions ou dans un pic de stress, tu fous un peu ici en haut, là. On n'est plus capable trop d'aligner les affaires. Fait que de respirer comme ça, quand tu fais de la respiration cohérente comme ça, tu ne penses pas, tu penses à ta respiration, tu es calmé. Fait que c'est ce qu'il y a de ramener, comme tu dis, pour être vraiment ancré comme ça. C'était le fun ça, j'ai aimé ça. J'ai aimé ça notre podcast. Je ne sais pas si les gens vont aimer ça, mais moi, c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi, chère compagnie, collègue, amie. As-tu un petit mot de ta sagesse parce qu'on aime ta sagesse.

  • Speaker #1

    Non, aimez-vous. Aimez-vous et aimez le silence et accordez-vous le temps. Comme on disait, ce n'est pas obligé d'être une demi-heure. Ça peut être cinq minutes le matin, cinq minutes le midi, cinq minutes le soir, mais juste ces trois petits cinq minutes-là que tu vas avoir pris dans ta journée, je suis certaine que ça va changer quelque chose.

  • Speaker #0

    J'appuie à 100 % et moi, en tout cas personnellement, dans ma vie, des respirations profondes comme ça, j'en fais avant de me coucher évidemment aussi et c'est fou. comment mon sommeil est meilleur. C'est fou comment ça m'aide à... Oui. Je sens mes épaules, parce que moi, je le fais coucher dans le lit, là. Je sens mes épaules rentrer quasiment dans mon lit puis mon corps, c'est comme tout. Ça, là, tu sais, dormir, quand t'es stressé, c'est dur. Ah oui, définitivement. Parce que des fois, on le sent pas quand t'as la fibro, là. Des fois, tu le sens pas nécessairement ton stress, mais ton corps, lui, il est... Fait que, tu sais, les petits exercices, là, de... Bon, serre, relâche, c'est à ça que ça sert. Pour faire relâcher ton système nerveux sympathique.

  • Speaker #1

    D'autres sujets à parler.

  • Speaker #0

    Eh bien, en tout cas, laissez-nous vos commentaires. On aimerait savoir si vous aimez notre petite formule une fois par mois. Je répète, c'est le troisième, le mardi de chaque mois. Je vais me retrouver ici avec ma chère Stéphanie. Donc, deux femmes, un partage, deux voix. Stéphanie est en train d'apprendre à faire des podcasts avec moi. Elle a aussi maintenant ouvert son podcast. Si vous suivez Stéphanie, vous allez voir aussi ce vidéo. Je pense que c'est fini,

  • Speaker #1

    mais bon, ça va venir.

  • Speaker #0

    Moi, je me suis abonnée, puis c'est ça. C'est un début à tout. Exactement. Totalement de belles choses à apporter aux gens. Voilà. Moi, je te mets de l'avant. C'est sûr que... Non, mais je pense que...

  • Speaker #1

    Vas-y, hein, excuse-moi.

  • Speaker #0

    Bien, je trouve qu'il y a trop de femmes qui se mangent la laine sur le dos. Moi, je veux vivre autre chose avec les gens que je travaille avec.

  • Speaker #1

    Tellement, tellement. On doit s'épauler, au contraire, puis voir les autres belles personnes, puis...

  • Speaker #0

    Ah, puis, tu sais, on est naturopathes, les deux, mais on travaille pas de la même façon. On n'a pas la même... clientèle, puis même si ça serait ça, il y aurait de la place pour nous deux.

  • Speaker #1

    Bien, il y a de la place pour tout le monde dans ce monde.

  • Speaker #0

    Exact, exact.

  • Speaker #1

    Anne, est-ce que tu as des liens toi, de ta petite musique ? On pourrait peut-être mettre des liens aux gens.

  • Speaker #0

    Des liens de ma musique ?

  • Speaker #1

    Bien, est-ce que tu écoutes ? Tu pourrais être dans le silence. Oui, ok. Moi aussi, j'en ai peut-être à t'envoyer de ce que j'écoute. Des fois, les gens, ils ne savent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Ok, oui, oui, oui, oui, sur Spotify, on peut faire ça. Oui, je vais partager, j'en ai, moi je les aime, c'est à vous de voir.

  • Speaker #1

    Mais même moi, j'aimerais ça savoir ce qu'elle t'écoute,

  • Speaker #0

    tu sais, parce que des fois,

  • Speaker #1

    c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne idée parce que des fois, on ne sait pas du tout comment passer, par où passer, puis tu sais, ce qu'elle veut que j'écoute, c'est quoi. J'en ai, je vais en mettre, j'en ai de plusieurs styles. Fait que, si c'est la pluie ou la... Si c'est sur le terme, je t'aime. Mais, ça va me faire plaisir. Alors, sur ce, on vous souhaite une excellente semaine. Et au plaisir de vous... Bien, nous, on ne le voit pas, mais de voir vos commentaires, vos coeurs, partagés, c'est vraiment ça qui fait que ça nous aide à continuer. Merci ! Bye !

  • Speaker #1

    Bye !

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • L'importance du silence dans nos vies

    00:54

  • Comment accueillir le silence

    02:19

  • Les bienfaits de l'introspection et de la gratitude

    05:10

  • Comment intégrer le silence dans sa routine quotidienne

    06:34

  • Réflexions sur le vieillissement et l'acceptation de soi

    12:00

  • Conclusion et invitation à l'écoute et au partage

    36:23

Description

As-tu déjà réfléchi à l’impact du silence sur ta vie, surtout si tu vis avec la fibromyalgie ?


Dans cet épisode de Fibromyalgie autrement, deux femmes, un partage, deux voix ! avec ma co-animatrice Stéphanie, on explore ensemble ce concept souvent négligé, pourtant puissant pour le mieux-être et la prise de conscience de soi.


On partage nos expériences et notre cheminement avec le silence, en montrant comment il peut aider à calmer le système nerveux, favoriser l’introspection et mieux gérer les émotions. Ces bienfaits sont essentiels pour tout le monde, et encore plus quand on doit composer avec la fibromyalgie. On discute aussi de l’importance d’intégrer ces moments dans ton quotidien pour mieux gérer la douleur et le stress.


Cet échange sincère est une invitation à voir les choses autrement, à travers une approche holistique qui met en avant des outils concrets pour ton bien-être. Rejoins-nous pour cette conversation inspirante et découvre comment le silence peut devenir un précieux allié sur ton chemin vers plus de sérénité.


PS: Le lien pour écouter l'épisode que je mentionne - Épisode 084


Voici la musique que j’écoute régulièrement dans mes temps de silence :

Relaxing music

Relaxing bath

Quiétude


Bonne écoute 🎧 💜


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie Autrement. Aujourd'hui, on commence, est-ce que tu as déjà écouté le mois passé, dans le fond, notre émission qu'on a choisi d'appeler « Deux femmes, un partage, deux voix » .

  • Speaker #1

    On n'avait pas dit le titre.

  • Speaker #0

    Ben non, on ne le savait pas. Fait qu'ensemble, on a travaillé nos cerveaux avec M.C hat, puis ça a fait, oui, c'est ça, mon ami. On a vraiment... Il faut l'aider parce que c'est suggestions pas trop bonne. Mais bon. En tout cas, moi, j'aime bien celle-là. Deux femmes, un partage. Dans le fond, c'est ça qu'on veut faire. Avec deux voix différentes. Alors, c'est la première officiellement épisode. Puis, on a choisi de... Dans le fond, ce... Comment je dirais ? On s'influence de mon podcast de l'émission 084, si tu ne l'as pas écouté. Je conseille vraiment d'écouter avant de nous écouter pour une petite mise en situation parce que c'est pas long. Ça, c'est les petites bouchées de 5 minutes. Et puis, je te parle de moi, comment j'ai découvert le silence plus depuis deux ans. Parce qu'avant ça, il y avait tellement de bruit dans ma vie, oublie ça. Je ne savais même pas c'était quoi le silence. En fait, je n'étais pas bien dans le silence. Donc, je vous invite. à nous poser des questions, si vous en avez dans les show notes, il y a toujours une place pour mettre un commentaire. Si vous avez des questions ou des suggestions, on est ouvert à ça. Dans le fond, moi et Stéphanie, on va rester politiquement professionnels, si ça existe pour moi, mais bon, stéphanie qu'on veut vraiment être là aussi pour servir les gens qui nous écoutent. Hein, Steph ? Oui. Ça va être Steph. Moi, mon nom, il est petit. On ne peut pas très... On peut juste m'appeler Anne, ce qu'il ne faut pas faire. Je n'aime pas tant ça. Voilà. Alors, Stéphanie, dis-moi, je te pose la question parce que moi, ceux-ci, on l'a déjà écouté, ils savent un petit peu ce qui se passe avec moi. Mais comment tu... En fait, est-ce que c'est quelque chose que tu accueilles, le silence dans ta vie ? Maintenant, oui.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui. Avant, je te dirais que pour moi, un silence, c'était un malaise. Tu comprends ? Tu sais, des fois, quand on est avec quelqu'un, puis qu'on a juste rien à dire, mais que juste la présence est suffisante, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Eh oui.

  • Speaker #1

    Alors, avant, je n'étais pas capable. J'allais être avec quelqu'un, puis s'il y avait un silence, je me sentais mal à l'aise. Maintenant...

  • Speaker #0

    plus maintenant, non. C'est fou ça, c'est tellement vrai ce que tu dis, on a l'impression qu'il faut remplir ce vide-là avec des mots, des gestes, un rire. Je dis pas que c'est pas mal, que c'est mal, il y a des fois qu'on le fait, puis on rigole, puis c'est le fun, mais il y a des fois que ça a vraiment sa place d'être dans le silence.

  • Speaker #1

    Simplement être là, présente, en silence. Mais peu de gens le font, et peu de gens sont à l'aise de le faire.

  • Speaker #0

    Effectivement, tu as raison. Moi, comme j'ai partagé, moi, je suis une fille, ça ne faut pas que ça roule 150 000 à l'heure, mais dernièrement, mon corps a vieilli, donc je ne veux pas. Ça, ça m'a mis un frein. Parce que quand le corps vieillit, on se fatigue plus vite. Il y a toutes sortes de symptômes. Je ne suis pas comme... Ce n'est pas grave, ça. Mais ça, ce que ça a fait dans ma vie, ça m'a appris que, OK, là, tu ne peux plus faire ce que tu faisais à 20 ans. Tu sais, travailler jusqu'à minuit soir, me lever le matin tôt, puis refaire une autre journée, moi, je ne peux plus faire ça. Mon corps ne me permet plus de faire ça. Ça s'en va, tu sais, comme faire ça, c'est abusé, puis là, je m'en vais dans la maladie.

  • Speaker #1

    Mais probablement qu'on ne devrait même pas faire ça à 20 ans. Probablement que ça nous aiderait à... Je dis mieux vieillir, mais c'est peut-être pas ça que je veux dire, mais qu'on devrait déjà prendre conscience à cet âge-là qu'on ne doit pas brûler la chandelle par les deux bouts. Mais là, ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est pertinent parce que tu as totalement raison. Moi, je le sais, dans ma vie, tous les hauts, les bas, j'ai eu et ça venait toujours de vouloir être dans le faire. C'est jamais juste être moi, c'est rare, mais Ça, c'est mon côté perfectionniste, mon côté d'aimer la vie et de vouloir faire plein de choses pour les gens. Je ne dis pas que c'est ça. C'est mauvais, mais c'était extrémiste. C'est un gros mot, mais c'était à l'autre bout de... Tu sais, c'est comme la pendule, c'est comme wow ! Le silence à ce moment-là de ma vie, c'était... Quand il y en avait, j'avais un malaise. Effectivement, comme tu as dit. J'avais un malaise, puis j'avais un sentiment de... OK, qu'est-ce qui se passe ? Il faut que je dise quelque chose. Il y a de quoi qui va pas. C'est comme, je voulais réparer.

  • Speaker #1

    Puis c'est pas quelque chose dans l'éducation qu'on apprend non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon ça.

  • Speaker #1

    On n'apprend pas. Excuse-moi, j'ai bougé, je me suis vue partir. Je pense que je vais avoir réussi ça avec ma fille parce qu'il y a plein de moments qu'on a eu, que ce soit quand elle était jeune, où on était dans le silence simplement ensemble. On n'était pas obligé de se parler, on était juste là. Ce qui fait en sorte qu'aujourd'hui, quand il y a trop de gens à l'entour d'elle, par contre, qui parlent, ça peut la gosser, on va dire. Mais je peux la comprendre. Moi, quand quelqu'un parle trop, à un moment donné, il faut que je fasse « wow, ok, tu sais » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bon ce que tu partages là, puis c'est vraiment quelque chose d'extraordinairement beau, si on peut dire, si ça se dit, une phrase comme ça, pour ta fille, parce que c'est un cadeau de la vie très jeune, qu'elle peut… Tu sais, accueillir dans sa vie, puis comme ça semble le faire, le pratiquer, parce que ça, c'est... Moi, perso, je le dis, là, dans mon... ça a changé ma vie, là, d'être capable de m'asseoir avec moi-même, parce que c'est ça, être dans le silence, c'est ça que j'ai découvert. Tu sais, qu'il faut être capable de t'asseoir avec toi-même, puis de permettre à ce qui monte de monter.

  • Speaker #1

    Ouais, ben c'est ce que j'allais te dire, exactement. C'est que souvent, les gens ne sont pas capables de s'asseoir avec eux-mêmes, parce que... ça te confronte à être avec toi-même.

  • Speaker #0

    C'est pas toujours plaisant des fois. Il y a des situations qu'on a vécues, soit plus jeunes ou des souffrances ou des blessures. Peu importe, là. Ça peut être aussi simple qu'une amitié qui s'écoule.

  • Speaker #1

    Bien, tout à fait. Puis en étant dans le silence, probablement que toi, quand tu es dans le silence, souvent ça peut remonter à une émotion. Des fois, on ne sait même pas d'où elle vient. Moi, maintenant, en tout cas, quand je suis dans mon silence, je respire, des fois, il y a une émotion qui monte, puis je peux pleurer, mais je ne sais pas c'est quoi nécessairement. Ce n'est pas important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Non. En fait, j'aime ça que tu dis ça. Ce n'est pas tant de mettre le doigt de pourquoi je pleure, c'est juste de dire qu'il y a quelque chose qui fait que mon corps a besoin d'évacuer cette émotion-là. L'introspection, ça l'épuise ça aussi. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Nous,

  • Speaker #1

    on a à parler encore. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça, c'est un sujet intéressant. On va les noter. J'ai une question, par exemple, je pense qu'il faudrait clarifier. Quand on veut dire... En tout cas, on va voir nos opinions différentes et ça va être le fun. C'est ça qu'on veut créer. Dans le fond, on n'est pas toujours dans la même longueur d'onde. Peut-être dans nos façons d'interpréter. Puis, c'est comme ça qu'on touche plus de gens, je pense. On ne s'astine pas. On n'a juste pas la même perception. C'est tout. On a le droit, là. Je suis en silence. Moi, quand je parle d'être dans le silence, pour moi, c'est vraiment... Le plus que je peux faire, c'est avoir une musique de fond, mais c'est de la musique zen. C'est soit de la musique, c'est instrumental et c'est très, très doux. Ce qui fait que moi, c'est comme ça que j'ai été capable d'aller dans le silence. Parce que ça... calme, mon système nerveux sympathique dans lequel on sait que c'est ce qui est fait. Bon, donc, il faut que je le calme. Et puis là, quand ça, ça arrive,

  • Speaker #1

    moi, je suis en train de ralentir. Comme l'année de ton côté,

  • Speaker #0

    pour moi, tu es encore gelée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Je suis en contact avec mes émotions, mais pas nécessairement en... Comment je te dirais ? En fait, genre... Comme un tri de « Quoi je suis ça ? » « Comment se fait-il ça ? » Je ne me questionne pas à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Je t'écris.

  • Speaker #0

    Es-tu là ?

  • Speaker #1

    Ah, là, tu es revenue. Je ne t'avais plus du tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je ne sais pas si on va avoir le reste de l'autre. Ils m'ont averti, mais je ne comprends pas pourquoi mon Internet est full top. Je n'ai rien d'ouvert.

  • Speaker #1

    Mais là, c'est quoi qu'on disait ? Excuse-moi, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ben non, mais c'est parce que là, c'est la première fois que ça m'arrive. Je ne sais pas trop. Ah,

  • Speaker #1

    c'était vraiment plus là, puis là, on a switché de côté.

  • Speaker #0

    Oui, ben moi, j'ai complètement déconnecté. Donc, je ne sais pas s'il va mettre les deux ensemble. Merde, c'est poche. On était bien partie. Toujours, en tout cas, moi aussi. Ça me dit

  • Speaker #1

    Rick Park. Oui,

  • Speaker #0

    mais je... J'ai aucune idée si l'autre est là ou si on est dans le même. Je vais essayer quelque chose. Juste aller voir.

  • Speaker #1

    C'était super bien.

  • Speaker #0

    C'était vraiment sacoche. Je pense qu'on est encore dedans, Stéphanie. OK, bien là, ça, ça va rester dans... Parce que moi, je ne ferai pas le travail. juste pour dire aux gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, quand ça, ça l'arrive, c'est un travail énorme. Puis j'ai... Ouais, j'en ai tellement à faire que je me dis, OK, moi, les bloopers, ils restent dedans. Vous les avez en direct.

  • Speaker #1

    Non, mais c'était pas... C'était juste... Ben, toi, t'as gelé. Je sais pas pour moi, là,

  • Speaker #0

    mais... Ben, je sais pas. En tout cas, on continue. On va espérer qu'on sera pas obligés de le refaire. Ouais. Donc, je disais que pour moi... C'est vraiment un moment où est-ce que je rentre dans mes émotions. Pas que je rentre, je ne force pas, je ne pense pas à quelles émotions vont monter. Mais dans ce moment-là, je vais le prendre souvent pour faire de l'écriture, je vais faire mon journal. Et ça, ça m'aide puisque là, je mets sur papier ce que je lis. Et après ça, je le tasse et je fais juste rester là.

  • Speaker #1

    Parce que tu disais que tu n'étais pas complètement dans le silence, tu avais une musique de fond.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que ça, moi, ça m'aide à me relaxer mon système nerveux sympathique, qui est souvent affolé. Alors, tu sais, avec la fibromyalgie, ça, c'est souvent un accrocher, c'est comme... Donc, c'est une façon que j'ai trouvée pour moi qui fonctionne bien, mais très... pas fort. Je l'entends presque pas, tu sais. C'est juste que ça me calme, anyway. En fait,

  • Speaker #1

    c'est comme si on était à l'extérieur, dans la nature, puis qu'on entend les petits oiseaux un peu.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour moi, c'est ça d'être dans le silence. C'est de ne pas être en train de chercher qu'est-ce que je veux penser. En fait, c'est pour ça que j'écris un petit peu avant pour libérer mon esprit. Puis après ça, je suis comme, OK. Puis je reste assise. Puis des fois, c'est tellement de la gratitude qui monte, de la reconnaissance pour toi, pour plein de gens que j'aime, qui font partie de ma vie. Puis les petits moments, ce n'est pas toujours des grosses affaires.

  • Speaker #1

    Puis est-ce que tu arrives à ne pas penser ?

  • Speaker #0

    Oui. Après que j'ai fait le tour de ça, je me trouve très bien avec moi-même. Ce qui est... Ça ne fait pas longtemps que je vis ça. Comme je l'ai dit, ça fait à peu près deux ans que je pratique ça quasiment comme une habitude de rituel. Et c'est voulu. C'est le matin, quand je me lève, je suis seule avec moi-même. Il n'y a pas de vie. Sauf mes chats, des fois. Ça me fait du bien. Mais oui, je...

  • Speaker #1

    Fait que tu le fais à tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, ou presque. Peut-être une journée par semaine que je ne le fais pas. J'ai créé vraiment... C'est un cocooning de moi-même.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien de le mettre dans son horaire comme un rendez-vous. C'est un rendez-vous avec toi, en fond.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Je ne le ferais pas sinon. Si ce n'était pas à l'agenda, je ne le ferais pas. Tu vois, moi...

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'il faudrait que je mette à mon agenda. Parce que oui, je le fais régulièrement, mais des fois, j'oublie. La journée, elle passe.

  • Speaker #0

    En fait, je l'ai mis dans mes priorités. Je me rends compte que c'est vraiment un cadeau à moi que je me fais. J'ai tellement de belles guérisons, j'ai tellement de belles affaires. Je n'accueille pas les moments difficiles comme avant. Je ne les vois pas comme des montagnes. Oui, il y en a qui sont plus durs que d'autres, évidemment. Et aussi, il faut dire qu'avec l'âge que j'ai et toutes les montagnes russes que j'ai eues, je commence à être plus habituée de la vie. Ce n'est pas stagnant. C'est comme ça qu'on apprend. C'est comme ça qu'on se sent.

  • Speaker #1

    Les émotions sont normales. C'est normal d'avoir des vagues, je vais dire, mais c'est de ne pas rester dans l'émotion, dans le fond.

  • Speaker #0

    Peu importe l'émotion. Puis toi, comment tu ferais pour... Comment tu fais les fois que tu le fais ? C'est bon, je prends conscience. Probablement que tu vas en faire un petit peu plus, sachant que c'est bon.

  • Speaker #1

    Moi aussi, c'est souvent, je vais avoir une petite musique de fond. On dirait que je suis mieux avec ça que mon cerveau pense moins. Par contre, ce n'est pas longtemps, mais ça m'arrive souvent, c'est ainsi, je le fais d'emblée, je vais m'asseoir cinq minutes, ce n'est pas beaucoup. Mais là, je suis dans le silence total. Avec mon petit encent, que j'aime beaucoup, mon petit encent, mon petit palo santo que je respire. Juste se reconnecter 5 minutes, je dis 5 minutes, mais c'est peut-être 3-4. Mais pas de son, pas rien.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ça fait un bien immense, j'ai remarqué, de juste rien entendre. En fait, c'est vraiment ça. Même toi,

  • Speaker #0

    même si tu n'as pas de son. pas un diagnostic de fibromyalgie. Quand on fait ça, on le sait, on régularise le système nerveux pour le dire qu'il n'y a pas de danger. Ça calme tout. Ça part bonne ta journée.

  • Speaker #1

    C'est de respirer.

  • Speaker #0

    J'aime ça que tu dises que c'est cinq minutes, peut-être des fois trois. C'est pas obligé d'être long. C'est prouvé. Trois respirations profondes. C'est souvent trois que je prends des bonnes. Pour justement... Oui. Ça va dire à ton cerveau de se calmer. Exact. On est calme. Je pense qu'on est plus connecté que soi-même. J'ai une question qui vient de me monter au cerveau. Elle brûle, il faut que je la sorte. As-tu déjà rencontré quelqu'un et tu te dis, elle, elle me fait du bien. Elle est tellement... Oui. Tu sens l'énergie de la personne. Moi, je ne suis pas une wou-wou-fille. Pas en tout. Mais j'ai rencontré des gens qui sont tellement... En vrai, je pense que c'est qu'ils sont ancrés.

  • Speaker #1

    Oui, d'après moi, c'est des gens très ancrés, très... Mais tu sais, je ne peux pas dire quelque chose, mais il y a zen et trop zen.

  • Speaker #0

    Explique, explique.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, c'est comme un entre-deux, je pense, qu'il faut avoir. Moi, quelqu'un qui va être trop lent, parler lentement.

  • Speaker #0

    Ah oui, non.

  • Speaker #1

    Il y a une limite à ma zenitude.

  • Speaker #0

    Ben, je sais pas si j'appelle ça. Je sais pas. Non,

  • Speaker #1

    mais je le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Mais je sais ce que tu veux dire. Je sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Tu sais, quelqu'un de vivant, ça fait du bien, là. Oui. Tu sais, quelqu'un... Ben, tu sais, toi, t'es foule vivante. Quand on s'est rencontrées, tu sais, ça a été... Bon, on a échangé. Tu sais, c'était pas plate,

  • Speaker #0

    là. Non, on a connecté. Mais tu sais, ce que je veux dire, c'est que tu rentres dans une pièce, il y a une personne qui t'attire. Elle est... peut être super ..., mais tu la sens tellement solide.

  • Speaker #1

    Ah, c'est l'énergie qu'elle dégage ? Ben oui, ça, on peut le sentir,

  • Speaker #0

    effectivement. Ben moi, je pense que, moi, je sais que dans ma vie, tu sais, si tu m'aurais demandé, là, le disant, j'ai toujours été quand même une personne assez solide dans mes croyances, puis ça n'en prend pas en gros pour m'ébranler, mais des fois, j'avais pas cette assurance de... Moi, comme personne, j'avais l'assurance de ma conviction. Je ne sais pas si on peut faire la première.

  • Speaker #1

    Je suis comme ça, je suis dans ce petit bout-là. OK, maintenant, j'assume tout ce que je suis.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je l'ai associé à l'âge et tout ce que j'ai vécu. Ce qui fait que rendu là, je suis très capable de prendre ma place avec assurance, fermeté, mais pas dans le sens de... Toi, tu n'as rien à m'apprendre. Ce n'est pas ça. C'est vraiment, OK, je suis d'accord. Je t'entends. Je ne suis pas d'accord. Je t'écoute. Je t'entends. Mais moi, ce n'est pas ça que je veux vivre. Ça, c'est plus fort que ça n'a jamais été, mais dans un bon sens, avec beaucoup de respect pour les gens. Et puis, je pense que ça vient de prendre ces moments-là avec moi-même. Puis de trouver cette force qui est... profonde en moi qui fait que quand j'avance, je sais que c'est la bonne chose. Je sais que si je me plante parce que j'ai fait des choix X, je vais l'assumer. C'est tout.

  • Speaker #1

    Mais cette confiance-là, elle vient, comme tu dis, avec les années.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Bon, il y en a qui peuvent avoir confiance très jeune aussi. Ça dépend de ton éducation, ça dépend d'un paquet de facteurs. Mais souvent, ça vient quand même avec les années qu'on a de plus en plus confiance en nous. Puis surtout qu'on sait ce qu'on est, parce qu'on a vécu, comme tu disais tantôt, plein de montagnes russes, plein de choses, plein de défis dans notre vie. Mais quand on s'assume, c'est là qu'on est le plus beau aussi,

  • Speaker #0

    je trouve. Ah oui. C'est drôle. Là, vous allez dire, mais c'est quoi le parallèle ? Il y en a un. Ce matin, je ne sais pas, je pense que je lavais mon visage. Puis là, moi, je ne rajeunis pas.

  • Speaker #1

    On rajeunit pas de ça ?

  • Speaker #0

    Non. Ah, mais il y en a que oui. Il y en a qui vont se faire plein de choses. Tu sais, bon, ils se rajeunent, mais... mécaniquement, on va dire. Non, mais ça m'est venu qu'on est vraiment la société dans un temps où est-ce que vieillir, c'est quasiment pas accueilli, je trouve, en ce moment. C'est vraiment, on parle souvent de... Là, je m'en vais dans un autre terrain, mais ce que je veux dire, c'est que je le vis, je le vois, que vieillir, c'est pas... C'est pas... tellement bien accueillie. C'est plutôt on va aller se faire du botox, se remonter les seins, se faire enlever nos rides. Moi, je ne suis pas là, mais je ne suis pas là pentoute. Je m'en vais à contre-courant, mais je me rends compte que parce que je prends le temps de faire du silence, de me retrouver, moi je suis très bien dans ma peau avec tous mes rides, tous mes cheveux blancs, toute ma peau slack. Je me disais... Mais tu sais, moi, je pensais à ma grand-maman, que j'aimais, j'aimais, j'aimais. C'était comme ma mère, tu sais. Et puis, elle avait les mains comme ça, comme moi, avec des taches. Et je me souviens, je me disais, comment est-ce qu'elle a des taches, ma grand-maman ? Je l'appelais mémé. Et puis, elle me disait, ah, ça, c'est le privilège de vieillir. Elle ne me disait pas, ah, ça, c'est plate, ça arrive quand tu es vieille, tu sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est beau parce que tu parles des mains de ta grand-maman. J'ai le même souvenir de ma grand-mère qui n'est plus là aujourd'hui. Ses mains. Oui. Ses mains qui étaient toutes, tu sais, bien, ridées parce qu'avec le temps, bon...

  • Speaker #0

    Ah, ça plisse,

  • Speaker #1

    ça plisse. Elle décédait jeune quand même, elle avait 69 ans, mais tu sais, elle avait des petites mains toutes minces, toutes. Mais moi, c'est ce que j'aimais le plus chez elle, ses mains, parce que je trouvais que ses mains parlaient.

  • Speaker #0

    Oui. Ben, exactement, je trouve que ça... notre... Tu sais, ça veut pas dire, tu sais, que tu peux pas te mettre du maquillage, je sais pas ce que je parle. Mais, d'effacer toutes ces rides là, ou les taches, parce que tu sais, tu peux les faire enlever tes taches, tout ça. Mais maintenant, là, c'est... C'est ça ! Hé, je regardais, pis là, j'ai fait comme... Hé, moi, là, ça glisse mon affaire ! Ça va ! Bref, tout ça pour dire que... Je crois sincèrement que si je ne serais pas dans la destinée, dans la voie où je suis en ce moment, j'aurais des combats. J'aurais des combats, Stéphanie, parce que je ne serais pas bien avec moi-même. Je ne serais pas capable de voir le beau de vieillir. Pour moi, c'est beau vieillir, c'est de la force. Comment je dirais ? C'est de la connaissance aussi dans les personnes qui sont... Tu sais, leur vécu parle, nous enseigne. Puis je me dis, on rejette ça, là. On rejette ça quand on veut rester jeune. Si tu veux le faire, fais-le. Je voudrais juste te dire, questionne pourquoi tu le fais. Oui,

  • Speaker #1

    pourquoi. La raison, c'est pourquoi.

  • Speaker #0

    Oui. Fait que tout ça, ça a l'air drôle, là. Parce que, tu sais, je parle de... OK, prendre du temps avec toi. Mais c'est fou parce que ce matin, je me voyais, je me regardais dans le miroir pour laver mon visage, tout ça, puis j'ai dit, je ne suis pas sûre que si je recule de 5 ans, je suis capable de dire, je les aime tes petits rides, puis tout ton petit coup qui s'en vient mou, accueille-toi, puis ça va, c'est correct. Je n'aurais pas été capable. C'est vrai. Je sais que je n'aurais pas été capable parce qu'en fait, ce que je veux dire, c'est que j'ai... je trouve ma force dans ces moments-là. Avec qui je suis, ce que je veux être, l'héritage que je veux laisser aussi autour de moi, de mes petits-enfants qui vont me regarder. Parce qu'ils m'écoutent sur le podcast avec leur maman quand elles sont en voiture. Puis quand ils viennent me voir, ils disent « Hey, grandma, on t'a écouté ! » Ils vont me dire des affaires. Je me dis « Ok, ben, c'est pas juste les étrangers qui m'écoutent, c'est ma famille. » Pour moi, c'est de rester intègre partout. Oui,

  • Speaker #1

    puis c'est un beau leg que tu leur donnes de t'accepter, puis de leur montrer qu'être dans le silence, c'est bien, puis c'est bon, ça fait du bien,

  • Speaker #0

    tu sais. Puis tu vas voir, Stéphanie, quand tu vas te guérir un moment, un jour, là, tes petits-enfants vont te dire, « Hey, moi, c'est quoi ça ? Pourquoi ça fait ça ? »

  • Speaker #1

    Mais je sais pas. Je ne sais pas si je vais être grand-maman,

  • Speaker #0

    ça va dépendre du choix de ma fille. Mais les enfants sont très innocents. Mon petit-fils d'11 ans m'a demandé pourquoi tu as des tâches. Moi, je n'avais pas ça avant. Il s'en souvient. C'est parce que vraiment, c'est bien. C'est comme ça. Le soleil. L'important,

  • Speaker #1

    c'est de vieillir en santé le plus possible. Puis en acceptant, puis en étant bien avec soi-même. Déjà, si tu as ça, c'est sûr que... Bon, moi, j'ai encore de la misère, comme on parlait au début, avec mes cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que c'est difficile. C'est pas dans même.

  • Speaker #1

    Mais c'est pas tant les cheveux blancs. C'est plus le fait que je n'ai pas envie de les avoir blancs tout de suite. Mais c'est un autre combat. Oui, s'accepter, je pense que c'est la base de tout. Puis oui, en étant dans le silence, puis en respirant, puis en faisant une introspection, souvent, je suis ce que je suis. Dans le fond, c'est un peu ça. C'est le but de tes silences, de tes moments, de te retrouver, de te connecter.

  • Speaker #0

    Oui, puis aussi, dans les premiers temps, je me souviens, c'était difficile. je ne pouvais pas rester trop longtemps. J'avais l'impression que je voyais juste les affaires que je n'aimais pas de moi. Ça, c'est quelque chose que j'ai dû travailler et dire, là, ça fait. Ça vient de notre éducation, comme tu as dit en début, mais ça vient aussi de tout ce qu'on voit, tout ce qu'on consomme, comme sur les réseaux sociaux, sur la TV, les gens autour de nous.

  • Speaker #1

    Tout a toujours l'air parfait. tes réseaux sociaux, t'as des filtres, t'as des ci, des ça,

  • Speaker #0

    c'est comme... Ouais, ouais, ouais. Moi, ça, c'est quelque chose, je l'ai déjà dit, mais, t'sais, what you see is what you get. C'est ça. J'ai pas... Y'en a pas de filtre. J'irai pas là. Je me dis non, c'est...

  • Speaker #1

    Non, un filtre que t'es rendu que t'as plus les mêmes lèvres,

  • Speaker #0

    pis... Imagine la personne qui me vois après ! Ouais, je pense que... ...

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est pas... Non, c'est sûr. Le silence, là, ça n'a que des bienfaits. OK, je ne te parle pas d'être un moine, mais partir, aller, comme au tibitan. Il y en a qui font ça,

  • Speaker #1

    des semaines de silence. Je ne sais pas si je serais prête, moi.

  • Speaker #0

    Ah, pas encore, moi.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup, une semaine où tu ne parles pas, tu ne... Il me semble que...

  • Speaker #0

    J'avais commencé un cours en... NBSR, en tout cas, c'est pour apprendre, dans le fond, c'était pour enseigner à mes clientes. J'ai fait une partie du cours, je ne l'ai pas toute faite parce que c'est extrêmement cher. Et puis, c'est vraiment pour apprendre la respiration, la cohérence cardiaque et tout ça, mais comment l'enseigner vraiment correctement sur une base scientifique. Et puis, j'avais fait le premier cours. J'ai réussi, à voir, ça c'est le 7 ans. C'est au début. J'avais un grand intérêt pour moi de calmer mon système nerveux sympathique. Et puis, dans le cours, il fallait juste être en silence et rentrer en soi, dans le fond. C'est ça. Pour une quinzaine de minutes. Madame n'était pas capable. J'avais de la misère. Puis, j'ai comme décroché. Quand elle a dit, j'ai vu toutes les étapes des cours. Puis, le dernier cours, on part pour une semaine. Ah ! puis on n'a pas le droit de parler pour une semaine. J'ai fait « yo » , autre que non.

  • Speaker #1

    Mais le pire de tout, c'est que je suis certaine que ça doit avoir des bienfaits fous.

  • Speaker #0

    Ça a l'air que quand les gens, moi, dans le cours, il y en a qui, il y avait des profs qui l'ont fait plusieurs fois, puis on dit que c'est très dur, c'est les premiers jours. C'est très dur. Très, très dur. c'est normal de vouloir s'exprimer et de dire comment on se sent. Bref, là, tu ne peux pas. Mais pour pas tout. Il y a comme un retien, mais dans la dernière partie de la semaine, il y a un bienfait. C'est comme fou ce qui se passe. Il y a même des gens qui ont dit que quand ils revenaient à la maison, ils continuaient à ne pas parler.

  • Speaker #1

    Oui, et ça doit être difficile quand tu reviens dans la réalité. Les gens parlent beaucoup, tu sais, quand même, en général, on est constamment, notre cerveau est constamment en activation finalement, parce que les gens parlent, sinon c'est la télé, YouTube, les podcasts, tu sais, on n'arrête jamais quand on pense à ça.

  • Speaker #0

    Oui. Tu vois comment je n'étais pas là à ce moment-là. Moi, je suis pas capable de faire ça. Et puis, en fait, c'est mon état. Cette partie-là du cours elle-même, juste elle, c'était en haut de 4500. Ça, c'était pour passer ton examen. Il y avait beaucoup d'autres cours à suivre avant. Et puis, bon, finalement, j'ai fait... J'ai retiré les bienfaits du premier cours, puis je les utilise, puis ça va bien. Mais en même temps, c'est là, je pense, honnêtement, en te parlant, que j'ai commencé à voir qu'il y a une raison qu'on fait ça dans ce cours-là. Le silence, c'est que ça laisse place à monter des choses. Si tu es toujours étourdi, puis tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu te parles, tu dis des choses, tu écoutes des choses, il y a zéro place pour... s'exprimer.

  • Speaker #1

    En fait, oui, puis plus loin que ça, il y a zéro place, oui, pour t'exprimer intérieurement, mais pour t'écouter. Parce que, tu sais, comme tu dis, on est stimulés partout, on n'arrête jamais. Mais quand est-ce qu'on s'écoute vraiment, nous,

  • Speaker #0

    tu sais,

  • Speaker #1

    c'est dans le silence comme tu fais, là, dans le fond, c'est là que tu t'écoutes.

  • Speaker #0

    Oui, puis veux-tu élargir, tu sais, comme... S'écouter, c'est quoi ? Parce que ton cerveau ne te dit pas toujours des belles choses.

  • Speaker #1

    Mais en fait, s'écouter, c'est... Mon Dieu, c'est quoi ? Mais ça dépend.

  • Speaker #0

    Ça dépend de quoi, là, tu sais ?

  • Speaker #1

    Encore là, ça dépend pour chacun, mais s'écouter, c'est... Je reviens souvent à ça, mais c'est laisser monter ce qu'il y a à monter, en fait. Parce que dans le quotidien, dans le rythme effréné des vies, puis ça, c'est tout le monde, là,

  • Speaker #0

    je veux dire,

  • Speaker #1

    toi, moi... Oui, on fait des choix maintenant. Tu sais, toi, tu as fait des choix. Moi, je fais des choix de... Tu sais, on travaille plus de chez nous. On fait un choix de... Mais en général, malgré tout, la vie est rapide. Quand on prend le temps de s'arrêter puis d'être à l'intérieur de soi, on peut laisser monter des choses qui... Sinon, probablement, si on ne les laisse pas monter, ils se... J'ai comme juste... Ils se compressent, là, tu sais. Ils s'empilent l'une par-dessus l'autre, mais... Dans ta journée, tu peux avoir ressenti un million d'émotions, mais que tu n'as pas pris le temps de vivre cette émotion-là. Puis en étant dans le silence, tu la vis. Moi, en tout cas, c'est un peu le même. Je le vois. Je ne sais pas si c'est clair, mais...

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair pour moi. Et puis, je suis tout à fait d'accord parce que, tu sais, il y a souvent, comme moi, dans un livre que j'ai fait pour accompagnement pour mes clientes, le soir, je les ramène à « Qu'est-ce qui a bien été ? » Qu'est-ce qui a bien été ? Écris-moi ta gratitude. Ça fait que là, tu n'as pas le choix. Il faut que tu commences à faire un petit peu, de rentrer en dedans de toi et de dire, OK, c'est ça qui m'a dérangée toute la journée. Ça nous aide à identifier. Ça, pour moi, c'est rentrer dans le silence de soi-même et d'être capable de voir les émotions fortes, mettons, que j'ai eues dans la journée. Ça vient d'où, ça ? Parce que si tu ne te questionnes pas, comme tu dis, ça refoule, ça refoule, ça refoule. Je ne parle toujours pas de l'intro. c'est juste d'être capable de faire des petits liens des fois.

  • Speaker #1

    Ça serait bien de le faire. Toi, tu le fais le matin, mais est-ce que tu le fais le soir aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. OK. C'est trois, quatre questions rapidement. Qu'est-ce qui a bien été aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a moins bien été ? Pourquoi ? Comment je peux faire mieux ? Et mes gratitudes. C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, tu es dans le silence à ce moment-là quand tu le fais, parce que tu es avec toi-même. Le silence, dans le fond... Ce que les gens peuvent comprendre, c'est que tu n'es pas obligé d'être là à rien faire. Ce n'est pas nécessairement ça,

  • Speaker #0

    le silence. Non. Très bon point à souligner, merci. Parce que c'est ça, oui, tu peux. Ça peut être, oui, je suis vraiment dans le silence. J'essaie d'entendre ce que mon corps veut faire monter, mais sans chercher. S'il n'y a rien, il n'y a rien. Je suis fou de gratitude pour ça. Mais mettons, le soir, pour moi, ça, c'est... C'est un autre genre de silence, comme tu dis, parce que là, je veux vraiment... Tu sais, je le sais, j'ai vécu des émotions, il y en a, je suis capable de dire, « Ok, pourquoi je t'ai frustrée aujourd'hui, moi ? » Puis là, je peux faire un lien, mettons, « Ah, j'ai reçu un courriel, ça m'a blessée, mais sur le coup, j'ai été frustrée. » Je n'ai pas vu l'émotion blessée, tu sais.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    C'est un lien à faire. C'est une réaction à mon émotion. Ça, ce n'est pas toujours facile à identifier. Donc, ça prend un temps où tu vas t'arrêter et tu vas te poser des questions. Le plus important, dans tout ça, je pense, c'est de ne pas essayer de forger une réponse qui va faire l'affaire.

  • Speaker #1

    Non, c'est à toi que tu écris.

  • Speaker #0

    C'est toi qui veux que ça y aille toujours.

  • Speaker #1

    Non, mais on s'en fout. Peu importe, tu pourrais écrire ce que tu veux. C'est toi. Parce que souvent, on a tendance aussi à s'arrêter à « ça va-tu être écrit ? » Non, c'est pas grave. On s'en fout. Écris ce qui sort. Que ça soit beau ou pas beau, écris-le, je veux dire, après.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça. C'est vraiment ça pour moi. De ne pas essayer de négocier pour mettre le sentiment, l'émotion dans ton temps avec toi-même. Mais de mettre, c'est ça qui sort. C'est ça. Je ne suis pas frustré, je ne sais pas pourquoi, whatever. Puis après, c'est ça. Tu fais avec ça ce que tu veux. C'est choisi, tu peux faire avec tes affaires. Il y a toujours un choix. C'est ce que j'aime. On a toujours le choix. Tu peux monter un bateau qui ne finit plus. L'intensité monte. Pour moi, ça sert qu'à être du négatif dans ta vie. Ou tu peux dire, j'ai vécu ça, j'ai vécu ça, mais ça peut me servir comment ça ? Beau là. Ça ne s'appelle pas fibromyalgie, autrement pour le fun. C'est vraiment de toujours, toujours c'est un gros mot, mais le plus qu'on avance dans notre vie, c'est d'être capable de vivre les choses autrement pour que ça soit bénéfique dans le fond, ce que tu as vécu. Tu sais, de la marde, ça n'en prend pour faire pousser des fleurs. Ça n'en prend pour faire pousser les champs de blé d'inde et tout ça. Sans fumier, il n'y a pas grand-chose qui pousse bien. Fait que c'est pareil dans notre vie, malheureusement.

  • Speaker #1

    Ben non, c'est pas malheureusement. Je pense que... Comme tu dis, on a tous des défis. Un peu plus positif, des fois un peu plus négatif, mais c'est là pour nous faire grandir. Ça fait de toi la personne que tu es aujourd'hui, ça fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Pour en revenir au silence, silence, mais en reconnexion à toi.

  • Speaker #0

    On pourrait faire une pause, un arrêt.

  • Speaker #1

    Ce que je fais dernièrement, J'ai remarqué et je le fais d'emblée. À un moment donné, je me sens trop submergée ou j'ai fait un million d'affaires. Ok, mais tu parlais des trois respirations tantôt. Souvent, c'est ça que je vais faire. Je vais en faire trois, quatre, juste pour me recentrer une ou deux minutes. Je repars après. Ça aide à vraiment se recentrer, se regrinder, s'enraciner, comme on disait tantôt, d'être bien enraciné.

  • Speaker #0

    Ça aide à revenir à l'essentiel. Parce que quand on est, évidemment, quand tu es dans tes émotions ou dans un pic de stress, tu fous un peu ici en haut, là. On n'est plus capable trop d'aligner les affaires. Fait que de respirer comme ça, quand tu fais de la respiration cohérente comme ça, tu ne penses pas, tu penses à ta respiration, tu es calmé. Fait que c'est ce qu'il y a de ramener, comme tu dis, pour être vraiment ancré comme ça. C'était le fun ça, j'ai aimé ça. J'ai aimé ça notre podcast. Je ne sais pas si les gens vont aimer ça, mais moi, c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi, chère compagnie, collègue, amie. As-tu un petit mot de ta sagesse parce qu'on aime ta sagesse.

  • Speaker #1

    Non, aimez-vous. Aimez-vous et aimez le silence et accordez-vous le temps. Comme on disait, ce n'est pas obligé d'être une demi-heure. Ça peut être cinq minutes le matin, cinq minutes le midi, cinq minutes le soir, mais juste ces trois petits cinq minutes-là que tu vas avoir pris dans ta journée, je suis certaine que ça va changer quelque chose.

  • Speaker #0

    J'appuie à 100 % et moi, en tout cas personnellement, dans ma vie, des respirations profondes comme ça, j'en fais avant de me coucher évidemment aussi et c'est fou. comment mon sommeil est meilleur. C'est fou comment ça m'aide à... Oui. Je sens mes épaules, parce que moi, je le fais coucher dans le lit, là. Je sens mes épaules rentrer quasiment dans mon lit puis mon corps, c'est comme tout. Ça, là, tu sais, dormir, quand t'es stressé, c'est dur. Ah oui, définitivement. Parce que des fois, on le sent pas quand t'as la fibro, là. Des fois, tu le sens pas nécessairement ton stress, mais ton corps, lui, il est... Fait que, tu sais, les petits exercices, là, de... Bon, serre, relâche, c'est à ça que ça sert. Pour faire relâcher ton système nerveux sympathique.

  • Speaker #1

    D'autres sujets à parler.

  • Speaker #0

    Eh bien, en tout cas, laissez-nous vos commentaires. On aimerait savoir si vous aimez notre petite formule une fois par mois. Je répète, c'est le troisième, le mardi de chaque mois. Je vais me retrouver ici avec ma chère Stéphanie. Donc, deux femmes, un partage, deux voix. Stéphanie est en train d'apprendre à faire des podcasts avec moi. Elle a aussi maintenant ouvert son podcast. Si vous suivez Stéphanie, vous allez voir aussi ce vidéo. Je pense que c'est fini,

  • Speaker #1

    mais bon, ça va venir.

  • Speaker #0

    Moi, je me suis abonnée, puis c'est ça. C'est un début à tout. Exactement. Totalement de belles choses à apporter aux gens. Voilà. Moi, je te mets de l'avant. C'est sûr que... Non, mais je pense que...

  • Speaker #1

    Vas-y, hein, excuse-moi.

  • Speaker #0

    Bien, je trouve qu'il y a trop de femmes qui se mangent la laine sur le dos. Moi, je veux vivre autre chose avec les gens que je travaille avec.

  • Speaker #1

    Tellement, tellement. On doit s'épauler, au contraire, puis voir les autres belles personnes, puis...

  • Speaker #0

    Ah, puis, tu sais, on est naturopathes, les deux, mais on travaille pas de la même façon. On n'a pas la même... clientèle, puis même si ça serait ça, il y aurait de la place pour nous deux.

  • Speaker #1

    Bien, il y a de la place pour tout le monde dans ce monde.

  • Speaker #0

    Exact, exact.

  • Speaker #1

    Anne, est-ce que tu as des liens toi, de ta petite musique ? On pourrait peut-être mettre des liens aux gens.

  • Speaker #0

    Des liens de ma musique ?

  • Speaker #1

    Bien, est-ce que tu écoutes ? Tu pourrais être dans le silence. Oui, ok. Moi aussi, j'en ai peut-être à t'envoyer de ce que j'écoute. Des fois, les gens, ils ne savent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Ok, oui, oui, oui, oui, sur Spotify, on peut faire ça. Oui, je vais partager, j'en ai, moi je les aime, c'est à vous de voir.

  • Speaker #1

    Mais même moi, j'aimerais ça savoir ce qu'elle t'écoute,

  • Speaker #0

    tu sais, parce que des fois,

  • Speaker #1

    c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne idée parce que des fois, on ne sait pas du tout comment passer, par où passer, puis tu sais, ce qu'elle veut que j'écoute, c'est quoi. J'en ai, je vais en mettre, j'en ai de plusieurs styles. Fait que, si c'est la pluie ou la... Si c'est sur le terme, je t'aime. Mais, ça va me faire plaisir. Alors, sur ce, on vous souhaite une excellente semaine. Et au plaisir de vous... Bien, nous, on ne le voit pas, mais de voir vos commentaires, vos coeurs, partagés, c'est vraiment ça qui fait que ça nous aide à continuer. Merci ! Bye !

  • Speaker #1

    Bye !

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • L'importance du silence dans nos vies

    00:54

  • Comment accueillir le silence

    02:19

  • Les bienfaits de l'introspection et de la gratitude

    05:10

  • Comment intégrer le silence dans sa routine quotidienne

    06:34

  • Réflexions sur le vieillissement et l'acceptation de soi

    12:00

  • Conclusion et invitation à l'écoute et au partage

    36:23

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Description

As-tu déjà réfléchi à l’impact du silence sur ta vie, surtout si tu vis avec la fibromyalgie ?


Dans cet épisode de Fibromyalgie autrement, deux femmes, un partage, deux voix ! avec ma co-animatrice Stéphanie, on explore ensemble ce concept souvent négligé, pourtant puissant pour le mieux-être et la prise de conscience de soi.


On partage nos expériences et notre cheminement avec le silence, en montrant comment il peut aider à calmer le système nerveux, favoriser l’introspection et mieux gérer les émotions. Ces bienfaits sont essentiels pour tout le monde, et encore plus quand on doit composer avec la fibromyalgie. On discute aussi de l’importance d’intégrer ces moments dans ton quotidien pour mieux gérer la douleur et le stress.


Cet échange sincère est une invitation à voir les choses autrement, à travers une approche holistique qui met en avant des outils concrets pour ton bien-être. Rejoins-nous pour cette conversation inspirante et découvre comment le silence peut devenir un précieux allié sur ton chemin vers plus de sérénité.


PS: Le lien pour écouter l'épisode que je mentionne - Épisode 084


Voici la musique que j’écoute régulièrement dans mes temps de silence :

Relaxing music

Relaxing bath

Quiétude


Bonne écoute 🎧 💜


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie Autrement. Aujourd'hui, on commence, est-ce que tu as déjà écouté le mois passé, dans le fond, notre émission qu'on a choisi d'appeler « Deux femmes, un partage, deux voix » .

  • Speaker #1

    On n'avait pas dit le titre.

  • Speaker #0

    Ben non, on ne le savait pas. Fait qu'ensemble, on a travaillé nos cerveaux avec M.C hat, puis ça a fait, oui, c'est ça, mon ami. On a vraiment... Il faut l'aider parce que c'est suggestions pas trop bonne. Mais bon. En tout cas, moi, j'aime bien celle-là. Deux femmes, un partage. Dans le fond, c'est ça qu'on veut faire. Avec deux voix différentes. Alors, c'est la première officiellement épisode. Puis, on a choisi de... Dans le fond, ce... Comment je dirais ? On s'influence de mon podcast de l'émission 084, si tu ne l'as pas écouté. Je conseille vraiment d'écouter avant de nous écouter pour une petite mise en situation parce que c'est pas long. Ça, c'est les petites bouchées de 5 minutes. Et puis, je te parle de moi, comment j'ai découvert le silence plus depuis deux ans. Parce qu'avant ça, il y avait tellement de bruit dans ma vie, oublie ça. Je ne savais même pas c'était quoi le silence. En fait, je n'étais pas bien dans le silence. Donc, je vous invite. à nous poser des questions, si vous en avez dans les show notes, il y a toujours une place pour mettre un commentaire. Si vous avez des questions ou des suggestions, on est ouvert à ça. Dans le fond, moi et Stéphanie, on va rester politiquement professionnels, si ça existe pour moi, mais bon, stéphanie qu'on veut vraiment être là aussi pour servir les gens qui nous écoutent. Hein, Steph ? Oui. Ça va être Steph. Moi, mon nom, il est petit. On ne peut pas très... On peut juste m'appeler Anne, ce qu'il ne faut pas faire. Je n'aime pas tant ça. Voilà. Alors, Stéphanie, dis-moi, je te pose la question parce que moi, ceux-ci, on l'a déjà écouté, ils savent un petit peu ce qui se passe avec moi. Mais comment tu... En fait, est-ce que c'est quelque chose que tu accueilles, le silence dans ta vie ? Maintenant, oui.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui. Avant, je te dirais que pour moi, un silence, c'était un malaise. Tu comprends ? Tu sais, des fois, quand on est avec quelqu'un, puis qu'on a juste rien à dire, mais que juste la présence est suffisante, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Eh oui.

  • Speaker #1

    Alors, avant, je n'étais pas capable. J'allais être avec quelqu'un, puis s'il y avait un silence, je me sentais mal à l'aise. Maintenant...

  • Speaker #0

    plus maintenant, non. C'est fou ça, c'est tellement vrai ce que tu dis, on a l'impression qu'il faut remplir ce vide-là avec des mots, des gestes, un rire. Je dis pas que c'est pas mal, que c'est mal, il y a des fois qu'on le fait, puis on rigole, puis c'est le fun, mais il y a des fois que ça a vraiment sa place d'être dans le silence.

  • Speaker #1

    Simplement être là, présente, en silence. Mais peu de gens le font, et peu de gens sont à l'aise de le faire.

  • Speaker #0

    Effectivement, tu as raison. Moi, comme j'ai partagé, moi, je suis une fille, ça ne faut pas que ça roule 150 000 à l'heure, mais dernièrement, mon corps a vieilli, donc je ne veux pas. Ça, ça m'a mis un frein. Parce que quand le corps vieillit, on se fatigue plus vite. Il y a toutes sortes de symptômes. Je ne suis pas comme... Ce n'est pas grave, ça. Mais ça, ce que ça a fait dans ma vie, ça m'a appris que, OK, là, tu ne peux plus faire ce que tu faisais à 20 ans. Tu sais, travailler jusqu'à minuit soir, me lever le matin tôt, puis refaire une autre journée, moi, je ne peux plus faire ça. Mon corps ne me permet plus de faire ça. Ça s'en va, tu sais, comme faire ça, c'est abusé, puis là, je m'en vais dans la maladie.

  • Speaker #1

    Mais probablement qu'on ne devrait même pas faire ça à 20 ans. Probablement que ça nous aiderait à... Je dis mieux vieillir, mais c'est peut-être pas ça que je veux dire, mais qu'on devrait déjà prendre conscience à cet âge-là qu'on ne doit pas brûler la chandelle par les deux bouts. Mais là, ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est pertinent parce que tu as totalement raison. Moi, je le sais, dans ma vie, tous les hauts, les bas, j'ai eu et ça venait toujours de vouloir être dans le faire. C'est jamais juste être moi, c'est rare, mais Ça, c'est mon côté perfectionniste, mon côté d'aimer la vie et de vouloir faire plein de choses pour les gens. Je ne dis pas que c'est ça. C'est mauvais, mais c'était extrémiste. C'est un gros mot, mais c'était à l'autre bout de... Tu sais, c'est comme la pendule, c'est comme wow ! Le silence à ce moment-là de ma vie, c'était... Quand il y en avait, j'avais un malaise. Effectivement, comme tu as dit. J'avais un malaise, puis j'avais un sentiment de... OK, qu'est-ce qui se passe ? Il faut que je dise quelque chose. Il y a de quoi qui va pas. C'est comme, je voulais réparer.

  • Speaker #1

    Puis c'est pas quelque chose dans l'éducation qu'on apprend non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon ça.

  • Speaker #1

    On n'apprend pas. Excuse-moi, j'ai bougé, je me suis vue partir. Je pense que je vais avoir réussi ça avec ma fille parce qu'il y a plein de moments qu'on a eu, que ce soit quand elle était jeune, où on était dans le silence simplement ensemble. On n'était pas obligé de se parler, on était juste là. Ce qui fait en sorte qu'aujourd'hui, quand il y a trop de gens à l'entour d'elle, par contre, qui parlent, ça peut la gosser, on va dire. Mais je peux la comprendre. Moi, quand quelqu'un parle trop, à un moment donné, il faut que je fasse « wow, ok, tu sais » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bon ce que tu partages là, puis c'est vraiment quelque chose d'extraordinairement beau, si on peut dire, si ça se dit, une phrase comme ça, pour ta fille, parce que c'est un cadeau de la vie très jeune, qu'elle peut… Tu sais, accueillir dans sa vie, puis comme ça semble le faire, le pratiquer, parce que ça, c'est... Moi, perso, je le dis, là, dans mon... ça a changé ma vie, là, d'être capable de m'asseoir avec moi-même, parce que c'est ça, être dans le silence, c'est ça que j'ai découvert. Tu sais, qu'il faut être capable de t'asseoir avec toi-même, puis de permettre à ce qui monte de monter.

  • Speaker #1

    Ouais, ben c'est ce que j'allais te dire, exactement. C'est que souvent, les gens ne sont pas capables de s'asseoir avec eux-mêmes, parce que... ça te confronte à être avec toi-même.

  • Speaker #0

    C'est pas toujours plaisant des fois. Il y a des situations qu'on a vécues, soit plus jeunes ou des souffrances ou des blessures. Peu importe, là. Ça peut être aussi simple qu'une amitié qui s'écoule.

  • Speaker #1

    Bien, tout à fait. Puis en étant dans le silence, probablement que toi, quand tu es dans le silence, souvent ça peut remonter à une émotion. Des fois, on ne sait même pas d'où elle vient. Moi, maintenant, en tout cas, quand je suis dans mon silence, je respire, des fois, il y a une émotion qui monte, puis je peux pleurer, mais je ne sais pas c'est quoi nécessairement. Ce n'est pas important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Non. En fait, j'aime ça que tu dis ça. Ce n'est pas tant de mettre le doigt de pourquoi je pleure, c'est juste de dire qu'il y a quelque chose qui fait que mon corps a besoin d'évacuer cette émotion-là. L'introspection, ça l'épuise ça aussi. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Nous,

  • Speaker #1

    on a à parler encore. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça, c'est un sujet intéressant. On va les noter. J'ai une question, par exemple, je pense qu'il faudrait clarifier. Quand on veut dire... En tout cas, on va voir nos opinions différentes et ça va être le fun. C'est ça qu'on veut créer. Dans le fond, on n'est pas toujours dans la même longueur d'onde. Peut-être dans nos façons d'interpréter. Puis, c'est comme ça qu'on touche plus de gens, je pense. On ne s'astine pas. On n'a juste pas la même perception. C'est tout. On a le droit, là. Je suis en silence. Moi, quand je parle d'être dans le silence, pour moi, c'est vraiment... Le plus que je peux faire, c'est avoir une musique de fond, mais c'est de la musique zen. C'est soit de la musique, c'est instrumental et c'est très, très doux. Ce qui fait que moi, c'est comme ça que j'ai été capable d'aller dans le silence. Parce que ça... calme, mon système nerveux sympathique dans lequel on sait que c'est ce qui est fait. Bon, donc, il faut que je le calme. Et puis là, quand ça, ça arrive,

  • Speaker #1

    moi, je suis en train de ralentir. Comme l'année de ton côté,

  • Speaker #0

    pour moi, tu es encore gelée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Je suis en contact avec mes émotions, mais pas nécessairement en... Comment je te dirais ? En fait, genre... Comme un tri de « Quoi je suis ça ? » « Comment se fait-il ça ? » Je ne me questionne pas à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Je t'écris.

  • Speaker #0

    Es-tu là ?

  • Speaker #1

    Ah, là, tu es revenue. Je ne t'avais plus du tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je ne sais pas si on va avoir le reste de l'autre. Ils m'ont averti, mais je ne comprends pas pourquoi mon Internet est full top. Je n'ai rien d'ouvert.

  • Speaker #1

    Mais là, c'est quoi qu'on disait ? Excuse-moi, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ben non, mais c'est parce que là, c'est la première fois que ça m'arrive. Je ne sais pas trop. Ah,

  • Speaker #1

    c'était vraiment plus là, puis là, on a switché de côté.

  • Speaker #0

    Oui, ben moi, j'ai complètement déconnecté. Donc, je ne sais pas s'il va mettre les deux ensemble. Merde, c'est poche. On était bien partie. Toujours, en tout cas, moi aussi. Ça me dit

  • Speaker #1

    Rick Park. Oui,

  • Speaker #0

    mais je... J'ai aucune idée si l'autre est là ou si on est dans le même. Je vais essayer quelque chose. Juste aller voir.

  • Speaker #1

    C'était super bien.

  • Speaker #0

    C'était vraiment sacoche. Je pense qu'on est encore dedans, Stéphanie. OK, bien là, ça, ça va rester dans... Parce que moi, je ne ferai pas le travail. juste pour dire aux gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, quand ça, ça l'arrive, c'est un travail énorme. Puis j'ai... Ouais, j'en ai tellement à faire que je me dis, OK, moi, les bloopers, ils restent dedans. Vous les avez en direct.

  • Speaker #1

    Non, mais c'était pas... C'était juste... Ben, toi, t'as gelé. Je sais pas pour moi, là,

  • Speaker #0

    mais... Ben, je sais pas. En tout cas, on continue. On va espérer qu'on sera pas obligés de le refaire. Ouais. Donc, je disais que pour moi... C'est vraiment un moment où est-ce que je rentre dans mes émotions. Pas que je rentre, je ne force pas, je ne pense pas à quelles émotions vont monter. Mais dans ce moment-là, je vais le prendre souvent pour faire de l'écriture, je vais faire mon journal. Et ça, ça m'aide puisque là, je mets sur papier ce que je lis. Et après ça, je le tasse et je fais juste rester là.

  • Speaker #1

    Parce que tu disais que tu n'étais pas complètement dans le silence, tu avais une musique de fond.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que ça, moi, ça m'aide à me relaxer mon système nerveux sympathique, qui est souvent affolé. Alors, tu sais, avec la fibromyalgie, ça, c'est souvent un accrocher, c'est comme... Donc, c'est une façon que j'ai trouvée pour moi qui fonctionne bien, mais très... pas fort. Je l'entends presque pas, tu sais. C'est juste que ça me calme, anyway. En fait,

  • Speaker #1

    c'est comme si on était à l'extérieur, dans la nature, puis qu'on entend les petits oiseaux un peu.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour moi, c'est ça d'être dans le silence. C'est de ne pas être en train de chercher qu'est-ce que je veux penser. En fait, c'est pour ça que j'écris un petit peu avant pour libérer mon esprit. Puis après ça, je suis comme, OK. Puis je reste assise. Puis des fois, c'est tellement de la gratitude qui monte, de la reconnaissance pour toi, pour plein de gens que j'aime, qui font partie de ma vie. Puis les petits moments, ce n'est pas toujours des grosses affaires.

  • Speaker #1

    Puis est-ce que tu arrives à ne pas penser ?

  • Speaker #0

    Oui. Après que j'ai fait le tour de ça, je me trouve très bien avec moi-même. Ce qui est... Ça ne fait pas longtemps que je vis ça. Comme je l'ai dit, ça fait à peu près deux ans que je pratique ça quasiment comme une habitude de rituel. Et c'est voulu. C'est le matin, quand je me lève, je suis seule avec moi-même. Il n'y a pas de vie. Sauf mes chats, des fois. Ça me fait du bien. Mais oui, je...

  • Speaker #1

    Fait que tu le fais à tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, ou presque. Peut-être une journée par semaine que je ne le fais pas. J'ai créé vraiment... C'est un cocooning de moi-même.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien de le mettre dans son horaire comme un rendez-vous. C'est un rendez-vous avec toi, en fond.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Je ne le ferais pas sinon. Si ce n'était pas à l'agenda, je ne le ferais pas. Tu vois, moi...

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'il faudrait que je mette à mon agenda. Parce que oui, je le fais régulièrement, mais des fois, j'oublie. La journée, elle passe.

  • Speaker #0

    En fait, je l'ai mis dans mes priorités. Je me rends compte que c'est vraiment un cadeau à moi que je me fais. J'ai tellement de belles guérisons, j'ai tellement de belles affaires. Je n'accueille pas les moments difficiles comme avant. Je ne les vois pas comme des montagnes. Oui, il y en a qui sont plus durs que d'autres, évidemment. Et aussi, il faut dire qu'avec l'âge que j'ai et toutes les montagnes russes que j'ai eues, je commence à être plus habituée de la vie. Ce n'est pas stagnant. C'est comme ça qu'on apprend. C'est comme ça qu'on se sent.

  • Speaker #1

    Les émotions sont normales. C'est normal d'avoir des vagues, je vais dire, mais c'est de ne pas rester dans l'émotion, dans le fond.

  • Speaker #0

    Peu importe l'émotion. Puis toi, comment tu ferais pour... Comment tu fais les fois que tu le fais ? C'est bon, je prends conscience. Probablement que tu vas en faire un petit peu plus, sachant que c'est bon.

  • Speaker #1

    Moi aussi, c'est souvent, je vais avoir une petite musique de fond. On dirait que je suis mieux avec ça que mon cerveau pense moins. Par contre, ce n'est pas longtemps, mais ça m'arrive souvent, c'est ainsi, je le fais d'emblée, je vais m'asseoir cinq minutes, ce n'est pas beaucoup. Mais là, je suis dans le silence total. Avec mon petit encent, que j'aime beaucoup, mon petit encent, mon petit palo santo que je respire. Juste se reconnecter 5 minutes, je dis 5 minutes, mais c'est peut-être 3-4. Mais pas de son, pas rien.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ça fait un bien immense, j'ai remarqué, de juste rien entendre. En fait, c'est vraiment ça. Même toi,

  • Speaker #0

    même si tu n'as pas de son. pas un diagnostic de fibromyalgie. Quand on fait ça, on le sait, on régularise le système nerveux pour le dire qu'il n'y a pas de danger. Ça calme tout. Ça part bonne ta journée.

  • Speaker #1

    C'est de respirer.

  • Speaker #0

    J'aime ça que tu dises que c'est cinq minutes, peut-être des fois trois. C'est pas obligé d'être long. C'est prouvé. Trois respirations profondes. C'est souvent trois que je prends des bonnes. Pour justement... Oui. Ça va dire à ton cerveau de se calmer. Exact. On est calme. Je pense qu'on est plus connecté que soi-même. J'ai une question qui vient de me monter au cerveau. Elle brûle, il faut que je la sorte. As-tu déjà rencontré quelqu'un et tu te dis, elle, elle me fait du bien. Elle est tellement... Oui. Tu sens l'énergie de la personne. Moi, je ne suis pas une wou-wou-fille. Pas en tout. Mais j'ai rencontré des gens qui sont tellement... En vrai, je pense que c'est qu'ils sont ancrés.

  • Speaker #1

    Oui, d'après moi, c'est des gens très ancrés, très... Mais tu sais, je ne peux pas dire quelque chose, mais il y a zen et trop zen.

  • Speaker #0

    Explique, explique.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, c'est comme un entre-deux, je pense, qu'il faut avoir. Moi, quelqu'un qui va être trop lent, parler lentement.

  • Speaker #0

    Ah oui, non.

  • Speaker #1

    Il y a une limite à ma zenitude.

  • Speaker #0

    Ben, je sais pas si j'appelle ça. Je sais pas. Non,

  • Speaker #1

    mais je le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Mais je sais ce que tu veux dire. Je sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Tu sais, quelqu'un de vivant, ça fait du bien, là. Oui. Tu sais, quelqu'un... Ben, tu sais, toi, t'es foule vivante. Quand on s'est rencontrées, tu sais, ça a été... Bon, on a échangé. Tu sais, c'était pas plate,

  • Speaker #0

    là. Non, on a connecté. Mais tu sais, ce que je veux dire, c'est que tu rentres dans une pièce, il y a une personne qui t'attire. Elle est... peut être super ..., mais tu la sens tellement solide.

  • Speaker #1

    Ah, c'est l'énergie qu'elle dégage ? Ben oui, ça, on peut le sentir,

  • Speaker #0

    effectivement. Ben moi, je pense que, moi, je sais que dans ma vie, tu sais, si tu m'aurais demandé, là, le disant, j'ai toujours été quand même une personne assez solide dans mes croyances, puis ça n'en prend pas en gros pour m'ébranler, mais des fois, j'avais pas cette assurance de... Moi, comme personne, j'avais l'assurance de ma conviction. Je ne sais pas si on peut faire la première.

  • Speaker #1

    Je suis comme ça, je suis dans ce petit bout-là. OK, maintenant, j'assume tout ce que je suis.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je l'ai associé à l'âge et tout ce que j'ai vécu. Ce qui fait que rendu là, je suis très capable de prendre ma place avec assurance, fermeté, mais pas dans le sens de... Toi, tu n'as rien à m'apprendre. Ce n'est pas ça. C'est vraiment, OK, je suis d'accord. Je t'entends. Je ne suis pas d'accord. Je t'écoute. Je t'entends. Mais moi, ce n'est pas ça que je veux vivre. Ça, c'est plus fort que ça n'a jamais été, mais dans un bon sens, avec beaucoup de respect pour les gens. Et puis, je pense que ça vient de prendre ces moments-là avec moi-même. Puis de trouver cette force qui est... profonde en moi qui fait que quand j'avance, je sais que c'est la bonne chose. Je sais que si je me plante parce que j'ai fait des choix X, je vais l'assumer. C'est tout.

  • Speaker #1

    Mais cette confiance-là, elle vient, comme tu dis, avec les années.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Bon, il y en a qui peuvent avoir confiance très jeune aussi. Ça dépend de ton éducation, ça dépend d'un paquet de facteurs. Mais souvent, ça vient quand même avec les années qu'on a de plus en plus confiance en nous. Puis surtout qu'on sait ce qu'on est, parce qu'on a vécu, comme tu disais tantôt, plein de montagnes russes, plein de choses, plein de défis dans notre vie. Mais quand on s'assume, c'est là qu'on est le plus beau aussi,

  • Speaker #0

    je trouve. Ah oui. C'est drôle. Là, vous allez dire, mais c'est quoi le parallèle ? Il y en a un. Ce matin, je ne sais pas, je pense que je lavais mon visage. Puis là, moi, je ne rajeunis pas.

  • Speaker #1

    On rajeunit pas de ça ?

  • Speaker #0

    Non. Ah, mais il y en a que oui. Il y en a qui vont se faire plein de choses. Tu sais, bon, ils se rajeunent, mais... mécaniquement, on va dire. Non, mais ça m'est venu qu'on est vraiment la société dans un temps où est-ce que vieillir, c'est quasiment pas accueilli, je trouve, en ce moment. C'est vraiment, on parle souvent de... Là, je m'en vais dans un autre terrain, mais ce que je veux dire, c'est que je le vis, je le vois, que vieillir, c'est pas... C'est pas... tellement bien accueillie. C'est plutôt on va aller se faire du botox, se remonter les seins, se faire enlever nos rides. Moi, je ne suis pas là, mais je ne suis pas là pentoute. Je m'en vais à contre-courant, mais je me rends compte que parce que je prends le temps de faire du silence, de me retrouver, moi je suis très bien dans ma peau avec tous mes rides, tous mes cheveux blancs, toute ma peau slack. Je me disais... Mais tu sais, moi, je pensais à ma grand-maman, que j'aimais, j'aimais, j'aimais. C'était comme ma mère, tu sais. Et puis, elle avait les mains comme ça, comme moi, avec des taches. Et je me souviens, je me disais, comment est-ce qu'elle a des taches, ma grand-maman ? Je l'appelais mémé. Et puis, elle me disait, ah, ça, c'est le privilège de vieillir. Elle ne me disait pas, ah, ça, c'est plate, ça arrive quand tu es vieille, tu sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est beau parce que tu parles des mains de ta grand-maman. J'ai le même souvenir de ma grand-mère qui n'est plus là aujourd'hui. Ses mains. Oui. Ses mains qui étaient toutes, tu sais, bien, ridées parce qu'avec le temps, bon...

  • Speaker #0

    Ah, ça plisse,

  • Speaker #1

    ça plisse. Elle décédait jeune quand même, elle avait 69 ans, mais tu sais, elle avait des petites mains toutes minces, toutes. Mais moi, c'est ce que j'aimais le plus chez elle, ses mains, parce que je trouvais que ses mains parlaient.

  • Speaker #0

    Oui. Ben, exactement, je trouve que ça... notre... Tu sais, ça veut pas dire, tu sais, que tu peux pas te mettre du maquillage, je sais pas ce que je parle. Mais, d'effacer toutes ces rides là, ou les taches, parce que tu sais, tu peux les faire enlever tes taches, tout ça. Mais maintenant, là, c'est... C'est ça ! Hé, je regardais, pis là, j'ai fait comme... Hé, moi, là, ça glisse mon affaire ! Ça va ! Bref, tout ça pour dire que... Je crois sincèrement que si je ne serais pas dans la destinée, dans la voie où je suis en ce moment, j'aurais des combats. J'aurais des combats, Stéphanie, parce que je ne serais pas bien avec moi-même. Je ne serais pas capable de voir le beau de vieillir. Pour moi, c'est beau vieillir, c'est de la force. Comment je dirais ? C'est de la connaissance aussi dans les personnes qui sont... Tu sais, leur vécu parle, nous enseigne. Puis je me dis, on rejette ça, là. On rejette ça quand on veut rester jeune. Si tu veux le faire, fais-le. Je voudrais juste te dire, questionne pourquoi tu le fais. Oui,

  • Speaker #1

    pourquoi. La raison, c'est pourquoi.

  • Speaker #0

    Oui. Fait que tout ça, ça a l'air drôle, là. Parce que, tu sais, je parle de... OK, prendre du temps avec toi. Mais c'est fou parce que ce matin, je me voyais, je me regardais dans le miroir pour laver mon visage, tout ça, puis j'ai dit, je ne suis pas sûre que si je recule de 5 ans, je suis capable de dire, je les aime tes petits rides, puis tout ton petit coup qui s'en vient mou, accueille-toi, puis ça va, c'est correct. Je n'aurais pas été capable. C'est vrai. Je sais que je n'aurais pas été capable parce qu'en fait, ce que je veux dire, c'est que j'ai... je trouve ma force dans ces moments-là. Avec qui je suis, ce que je veux être, l'héritage que je veux laisser aussi autour de moi, de mes petits-enfants qui vont me regarder. Parce qu'ils m'écoutent sur le podcast avec leur maman quand elles sont en voiture. Puis quand ils viennent me voir, ils disent « Hey, grandma, on t'a écouté ! » Ils vont me dire des affaires. Je me dis « Ok, ben, c'est pas juste les étrangers qui m'écoutent, c'est ma famille. » Pour moi, c'est de rester intègre partout. Oui,

  • Speaker #1

    puis c'est un beau leg que tu leur donnes de t'accepter, puis de leur montrer qu'être dans le silence, c'est bien, puis c'est bon, ça fait du bien,

  • Speaker #0

    tu sais. Puis tu vas voir, Stéphanie, quand tu vas te guérir un moment, un jour, là, tes petits-enfants vont te dire, « Hey, moi, c'est quoi ça ? Pourquoi ça fait ça ? »

  • Speaker #1

    Mais je sais pas. Je ne sais pas si je vais être grand-maman,

  • Speaker #0

    ça va dépendre du choix de ma fille. Mais les enfants sont très innocents. Mon petit-fils d'11 ans m'a demandé pourquoi tu as des tâches. Moi, je n'avais pas ça avant. Il s'en souvient. C'est parce que vraiment, c'est bien. C'est comme ça. Le soleil. L'important,

  • Speaker #1

    c'est de vieillir en santé le plus possible. Puis en acceptant, puis en étant bien avec soi-même. Déjà, si tu as ça, c'est sûr que... Bon, moi, j'ai encore de la misère, comme on parlait au début, avec mes cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que c'est difficile. C'est pas dans même.

  • Speaker #1

    Mais c'est pas tant les cheveux blancs. C'est plus le fait que je n'ai pas envie de les avoir blancs tout de suite. Mais c'est un autre combat. Oui, s'accepter, je pense que c'est la base de tout. Puis oui, en étant dans le silence, puis en respirant, puis en faisant une introspection, souvent, je suis ce que je suis. Dans le fond, c'est un peu ça. C'est le but de tes silences, de tes moments, de te retrouver, de te connecter.

  • Speaker #0

    Oui, puis aussi, dans les premiers temps, je me souviens, c'était difficile. je ne pouvais pas rester trop longtemps. J'avais l'impression que je voyais juste les affaires que je n'aimais pas de moi. Ça, c'est quelque chose que j'ai dû travailler et dire, là, ça fait. Ça vient de notre éducation, comme tu as dit en début, mais ça vient aussi de tout ce qu'on voit, tout ce qu'on consomme, comme sur les réseaux sociaux, sur la TV, les gens autour de nous.

  • Speaker #1

    Tout a toujours l'air parfait. tes réseaux sociaux, t'as des filtres, t'as des ci, des ça,

  • Speaker #0

    c'est comme... Ouais, ouais, ouais. Moi, ça, c'est quelque chose, je l'ai déjà dit, mais, t'sais, what you see is what you get. C'est ça. J'ai pas... Y'en a pas de filtre. J'irai pas là. Je me dis non, c'est...

  • Speaker #1

    Non, un filtre que t'es rendu que t'as plus les mêmes lèvres,

  • Speaker #0

    pis... Imagine la personne qui me vois après ! Ouais, je pense que... ...

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est pas... Non, c'est sûr. Le silence, là, ça n'a que des bienfaits. OK, je ne te parle pas d'être un moine, mais partir, aller, comme au tibitan. Il y en a qui font ça,

  • Speaker #1

    des semaines de silence. Je ne sais pas si je serais prête, moi.

  • Speaker #0

    Ah, pas encore, moi.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup, une semaine où tu ne parles pas, tu ne... Il me semble que...

  • Speaker #0

    J'avais commencé un cours en... NBSR, en tout cas, c'est pour apprendre, dans le fond, c'était pour enseigner à mes clientes. J'ai fait une partie du cours, je ne l'ai pas toute faite parce que c'est extrêmement cher. Et puis, c'est vraiment pour apprendre la respiration, la cohérence cardiaque et tout ça, mais comment l'enseigner vraiment correctement sur une base scientifique. Et puis, j'avais fait le premier cours. J'ai réussi, à voir, ça c'est le 7 ans. C'est au début. J'avais un grand intérêt pour moi de calmer mon système nerveux sympathique. Et puis, dans le cours, il fallait juste être en silence et rentrer en soi, dans le fond. C'est ça. Pour une quinzaine de minutes. Madame n'était pas capable. J'avais de la misère. Puis, j'ai comme décroché. Quand elle a dit, j'ai vu toutes les étapes des cours. Puis, le dernier cours, on part pour une semaine. Ah ! puis on n'a pas le droit de parler pour une semaine. J'ai fait « yo » , autre que non.

  • Speaker #1

    Mais le pire de tout, c'est que je suis certaine que ça doit avoir des bienfaits fous.

  • Speaker #0

    Ça a l'air que quand les gens, moi, dans le cours, il y en a qui, il y avait des profs qui l'ont fait plusieurs fois, puis on dit que c'est très dur, c'est les premiers jours. C'est très dur. Très, très dur. c'est normal de vouloir s'exprimer et de dire comment on se sent. Bref, là, tu ne peux pas. Mais pour pas tout. Il y a comme un retien, mais dans la dernière partie de la semaine, il y a un bienfait. C'est comme fou ce qui se passe. Il y a même des gens qui ont dit que quand ils revenaient à la maison, ils continuaient à ne pas parler.

  • Speaker #1

    Oui, et ça doit être difficile quand tu reviens dans la réalité. Les gens parlent beaucoup, tu sais, quand même, en général, on est constamment, notre cerveau est constamment en activation finalement, parce que les gens parlent, sinon c'est la télé, YouTube, les podcasts, tu sais, on n'arrête jamais quand on pense à ça.

  • Speaker #0

    Oui. Tu vois comment je n'étais pas là à ce moment-là. Moi, je suis pas capable de faire ça. Et puis, en fait, c'est mon état. Cette partie-là du cours elle-même, juste elle, c'était en haut de 4500. Ça, c'était pour passer ton examen. Il y avait beaucoup d'autres cours à suivre avant. Et puis, bon, finalement, j'ai fait... J'ai retiré les bienfaits du premier cours, puis je les utilise, puis ça va bien. Mais en même temps, c'est là, je pense, honnêtement, en te parlant, que j'ai commencé à voir qu'il y a une raison qu'on fait ça dans ce cours-là. Le silence, c'est que ça laisse place à monter des choses. Si tu es toujours étourdi, puis tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu te parles, tu dis des choses, tu écoutes des choses, il y a zéro place pour... s'exprimer.

  • Speaker #1

    En fait, oui, puis plus loin que ça, il y a zéro place, oui, pour t'exprimer intérieurement, mais pour t'écouter. Parce que, tu sais, comme tu dis, on est stimulés partout, on n'arrête jamais. Mais quand est-ce qu'on s'écoute vraiment, nous,

  • Speaker #0

    tu sais,

  • Speaker #1

    c'est dans le silence comme tu fais, là, dans le fond, c'est là que tu t'écoutes.

  • Speaker #0

    Oui, puis veux-tu élargir, tu sais, comme... S'écouter, c'est quoi ? Parce que ton cerveau ne te dit pas toujours des belles choses.

  • Speaker #1

    Mais en fait, s'écouter, c'est... Mon Dieu, c'est quoi ? Mais ça dépend.

  • Speaker #0

    Ça dépend de quoi, là, tu sais ?

  • Speaker #1

    Encore là, ça dépend pour chacun, mais s'écouter, c'est... Je reviens souvent à ça, mais c'est laisser monter ce qu'il y a à monter, en fait. Parce que dans le quotidien, dans le rythme effréné des vies, puis ça, c'est tout le monde, là,

  • Speaker #0

    je veux dire,

  • Speaker #1

    toi, moi... Oui, on fait des choix maintenant. Tu sais, toi, tu as fait des choix. Moi, je fais des choix de... Tu sais, on travaille plus de chez nous. On fait un choix de... Mais en général, malgré tout, la vie est rapide. Quand on prend le temps de s'arrêter puis d'être à l'intérieur de soi, on peut laisser monter des choses qui... Sinon, probablement, si on ne les laisse pas monter, ils se... J'ai comme juste... Ils se compressent, là, tu sais. Ils s'empilent l'une par-dessus l'autre, mais... Dans ta journée, tu peux avoir ressenti un million d'émotions, mais que tu n'as pas pris le temps de vivre cette émotion-là. Puis en étant dans le silence, tu la vis. Moi, en tout cas, c'est un peu le même. Je le vois. Je ne sais pas si c'est clair, mais...

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair pour moi. Et puis, je suis tout à fait d'accord parce que, tu sais, il y a souvent, comme moi, dans un livre que j'ai fait pour accompagnement pour mes clientes, le soir, je les ramène à « Qu'est-ce qui a bien été ? » Qu'est-ce qui a bien été ? Écris-moi ta gratitude. Ça fait que là, tu n'as pas le choix. Il faut que tu commences à faire un petit peu, de rentrer en dedans de toi et de dire, OK, c'est ça qui m'a dérangée toute la journée. Ça nous aide à identifier. Ça, pour moi, c'est rentrer dans le silence de soi-même et d'être capable de voir les émotions fortes, mettons, que j'ai eues dans la journée. Ça vient d'où, ça ? Parce que si tu ne te questionnes pas, comme tu dis, ça refoule, ça refoule, ça refoule. Je ne parle toujours pas de l'intro. c'est juste d'être capable de faire des petits liens des fois.

  • Speaker #1

    Ça serait bien de le faire. Toi, tu le fais le matin, mais est-ce que tu le fais le soir aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. OK. C'est trois, quatre questions rapidement. Qu'est-ce qui a bien été aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a moins bien été ? Pourquoi ? Comment je peux faire mieux ? Et mes gratitudes. C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, tu es dans le silence à ce moment-là quand tu le fais, parce que tu es avec toi-même. Le silence, dans le fond... Ce que les gens peuvent comprendre, c'est que tu n'es pas obligé d'être là à rien faire. Ce n'est pas nécessairement ça,

  • Speaker #0

    le silence. Non. Très bon point à souligner, merci. Parce que c'est ça, oui, tu peux. Ça peut être, oui, je suis vraiment dans le silence. J'essaie d'entendre ce que mon corps veut faire monter, mais sans chercher. S'il n'y a rien, il n'y a rien. Je suis fou de gratitude pour ça. Mais mettons, le soir, pour moi, ça, c'est... C'est un autre genre de silence, comme tu dis, parce que là, je veux vraiment... Tu sais, je le sais, j'ai vécu des émotions, il y en a, je suis capable de dire, « Ok, pourquoi je t'ai frustrée aujourd'hui, moi ? » Puis là, je peux faire un lien, mettons, « Ah, j'ai reçu un courriel, ça m'a blessée, mais sur le coup, j'ai été frustrée. » Je n'ai pas vu l'émotion blessée, tu sais.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    C'est un lien à faire. C'est une réaction à mon émotion. Ça, ce n'est pas toujours facile à identifier. Donc, ça prend un temps où tu vas t'arrêter et tu vas te poser des questions. Le plus important, dans tout ça, je pense, c'est de ne pas essayer de forger une réponse qui va faire l'affaire.

  • Speaker #1

    Non, c'est à toi que tu écris.

  • Speaker #0

    C'est toi qui veux que ça y aille toujours.

  • Speaker #1

    Non, mais on s'en fout. Peu importe, tu pourrais écrire ce que tu veux. C'est toi. Parce que souvent, on a tendance aussi à s'arrêter à « ça va-tu être écrit ? » Non, c'est pas grave. On s'en fout. Écris ce qui sort. Que ça soit beau ou pas beau, écris-le, je veux dire, après.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça. C'est vraiment ça pour moi. De ne pas essayer de négocier pour mettre le sentiment, l'émotion dans ton temps avec toi-même. Mais de mettre, c'est ça qui sort. C'est ça. Je ne suis pas frustré, je ne sais pas pourquoi, whatever. Puis après, c'est ça. Tu fais avec ça ce que tu veux. C'est choisi, tu peux faire avec tes affaires. Il y a toujours un choix. C'est ce que j'aime. On a toujours le choix. Tu peux monter un bateau qui ne finit plus. L'intensité monte. Pour moi, ça sert qu'à être du négatif dans ta vie. Ou tu peux dire, j'ai vécu ça, j'ai vécu ça, mais ça peut me servir comment ça ? Beau là. Ça ne s'appelle pas fibromyalgie, autrement pour le fun. C'est vraiment de toujours, toujours c'est un gros mot, mais le plus qu'on avance dans notre vie, c'est d'être capable de vivre les choses autrement pour que ça soit bénéfique dans le fond, ce que tu as vécu. Tu sais, de la marde, ça n'en prend pour faire pousser des fleurs. Ça n'en prend pour faire pousser les champs de blé d'inde et tout ça. Sans fumier, il n'y a pas grand-chose qui pousse bien. Fait que c'est pareil dans notre vie, malheureusement.

  • Speaker #1

    Ben non, c'est pas malheureusement. Je pense que... Comme tu dis, on a tous des défis. Un peu plus positif, des fois un peu plus négatif, mais c'est là pour nous faire grandir. Ça fait de toi la personne que tu es aujourd'hui, ça fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Pour en revenir au silence, silence, mais en reconnexion à toi.

  • Speaker #0

    On pourrait faire une pause, un arrêt.

  • Speaker #1

    Ce que je fais dernièrement, J'ai remarqué et je le fais d'emblée. À un moment donné, je me sens trop submergée ou j'ai fait un million d'affaires. Ok, mais tu parlais des trois respirations tantôt. Souvent, c'est ça que je vais faire. Je vais en faire trois, quatre, juste pour me recentrer une ou deux minutes. Je repars après. Ça aide à vraiment se recentrer, se regrinder, s'enraciner, comme on disait tantôt, d'être bien enraciné.

  • Speaker #0

    Ça aide à revenir à l'essentiel. Parce que quand on est, évidemment, quand tu es dans tes émotions ou dans un pic de stress, tu fous un peu ici en haut, là. On n'est plus capable trop d'aligner les affaires. Fait que de respirer comme ça, quand tu fais de la respiration cohérente comme ça, tu ne penses pas, tu penses à ta respiration, tu es calmé. Fait que c'est ce qu'il y a de ramener, comme tu dis, pour être vraiment ancré comme ça. C'était le fun ça, j'ai aimé ça. J'ai aimé ça notre podcast. Je ne sais pas si les gens vont aimer ça, mais moi, c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi, chère compagnie, collègue, amie. As-tu un petit mot de ta sagesse parce qu'on aime ta sagesse.

  • Speaker #1

    Non, aimez-vous. Aimez-vous et aimez le silence et accordez-vous le temps. Comme on disait, ce n'est pas obligé d'être une demi-heure. Ça peut être cinq minutes le matin, cinq minutes le midi, cinq minutes le soir, mais juste ces trois petits cinq minutes-là que tu vas avoir pris dans ta journée, je suis certaine que ça va changer quelque chose.

  • Speaker #0

    J'appuie à 100 % et moi, en tout cas personnellement, dans ma vie, des respirations profondes comme ça, j'en fais avant de me coucher évidemment aussi et c'est fou. comment mon sommeil est meilleur. C'est fou comment ça m'aide à... Oui. Je sens mes épaules, parce que moi, je le fais coucher dans le lit, là. Je sens mes épaules rentrer quasiment dans mon lit puis mon corps, c'est comme tout. Ça, là, tu sais, dormir, quand t'es stressé, c'est dur. Ah oui, définitivement. Parce que des fois, on le sent pas quand t'as la fibro, là. Des fois, tu le sens pas nécessairement ton stress, mais ton corps, lui, il est... Fait que, tu sais, les petits exercices, là, de... Bon, serre, relâche, c'est à ça que ça sert. Pour faire relâcher ton système nerveux sympathique.

  • Speaker #1

    D'autres sujets à parler.

  • Speaker #0

    Eh bien, en tout cas, laissez-nous vos commentaires. On aimerait savoir si vous aimez notre petite formule une fois par mois. Je répète, c'est le troisième, le mardi de chaque mois. Je vais me retrouver ici avec ma chère Stéphanie. Donc, deux femmes, un partage, deux voix. Stéphanie est en train d'apprendre à faire des podcasts avec moi. Elle a aussi maintenant ouvert son podcast. Si vous suivez Stéphanie, vous allez voir aussi ce vidéo. Je pense que c'est fini,

  • Speaker #1

    mais bon, ça va venir.

  • Speaker #0

    Moi, je me suis abonnée, puis c'est ça. C'est un début à tout. Exactement. Totalement de belles choses à apporter aux gens. Voilà. Moi, je te mets de l'avant. C'est sûr que... Non, mais je pense que...

  • Speaker #1

    Vas-y, hein, excuse-moi.

  • Speaker #0

    Bien, je trouve qu'il y a trop de femmes qui se mangent la laine sur le dos. Moi, je veux vivre autre chose avec les gens que je travaille avec.

  • Speaker #1

    Tellement, tellement. On doit s'épauler, au contraire, puis voir les autres belles personnes, puis...

  • Speaker #0

    Ah, puis, tu sais, on est naturopathes, les deux, mais on travaille pas de la même façon. On n'a pas la même... clientèle, puis même si ça serait ça, il y aurait de la place pour nous deux.

  • Speaker #1

    Bien, il y a de la place pour tout le monde dans ce monde.

  • Speaker #0

    Exact, exact.

  • Speaker #1

    Anne, est-ce que tu as des liens toi, de ta petite musique ? On pourrait peut-être mettre des liens aux gens.

  • Speaker #0

    Des liens de ma musique ?

  • Speaker #1

    Bien, est-ce que tu écoutes ? Tu pourrais être dans le silence. Oui, ok. Moi aussi, j'en ai peut-être à t'envoyer de ce que j'écoute. Des fois, les gens, ils ne savent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Ok, oui, oui, oui, oui, sur Spotify, on peut faire ça. Oui, je vais partager, j'en ai, moi je les aime, c'est à vous de voir.

  • Speaker #1

    Mais même moi, j'aimerais ça savoir ce qu'elle t'écoute,

  • Speaker #0

    tu sais, parce que des fois,

  • Speaker #1

    c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne idée parce que des fois, on ne sait pas du tout comment passer, par où passer, puis tu sais, ce qu'elle veut que j'écoute, c'est quoi. J'en ai, je vais en mettre, j'en ai de plusieurs styles. Fait que, si c'est la pluie ou la... Si c'est sur le terme, je t'aime. Mais, ça va me faire plaisir. Alors, sur ce, on vous souhaite une excellente semaine. Et au plaisir de vous... Bien, nous, on ne le voit pas, mais de voir vos commentaires, vos coeurs, partagés, c'est vraiment ça qui fait que ça nous aide à continuer. Merci ! Bye !

  • Speaker #1

    Bye !

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • L'importance du silence dans nos vies

    00:54

  • Comment accueillir le silence

    02:19

  • Les bienfaits de l'introspection et de la gratitude

    05:10

  • Comment intégrer le silence dans sa routine quotidienne

    06:34

  • Réflexions sur le vieillissement et l'acceptation de soi

    12:00

  • Conclusion et invitation à l'écoute et au partage

    36:23

Description

As-tu déjà réfléchi à l’impact du silence sur ta vie, surtout si tu vis avec la fibromyalgie ?


Dans cet épisode de Fibromyalgie autrement, deux femmes, un partage, deux voix ! avec ma co-animatrice Stéphanie, on explore ensemble ce concept souvent négligé, pourtant puissant pour le mieux-être et la prise de conscience de soi.


On partage nos expériences et notre cheminement avec le silence, en montrant comment il peut aider à calmer le système nerveux, favoriser l’introspection et mieux gérer les émotions. Ces bienfaits sont essentiels pour tout le monde, et encore plus quand on doit composer avec la fibromyalgie. On discute aussi de l’importance d’intégrer ces moments dans ton quotidien pour mieux gérer la douleur et le stress.


Cet échange sincère est une invitation à voir les choses autrement, à travers une approche holistique qui met en avant des outils concrets pour ton bien-être. Rejoins-nous pour cette conversation inspirante et découvre comment le silence peut devenir un précieux allié sur ton chemin vers plus de sérénité.


PS: Le lien pour écouter l'épisode que je mentionne - Épisode 084


Voici la musique que j’écoute régulièrement dans mes temps de silence :

Relaxing music

Relaxing bath

Quiétude


Bonne écoute 🎧 💜


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie Autrement. Aujourd'hui, on commence, est-ce que tu as déjà écouté le mois passé, dans le fond, notre émission qu'on a choisi d'appeler « Deux femmes, un partage, deux voix » .

  • Speaker #1

    On n'avait pas dit le titre.

  • Speaker #0

    Ben non, on ne le savait pas. Fait qu'ensemble, on a travaillé nos cerveaux avec M.C hat, puis ça a fait, oui, c'est ça, mon ami. On a vraiment... Il faut l'aider parce que c'est suggestions pas trop bonne. Mais bon. En tout cas, moi, j'aime bien celle-là. Deux femmes, un partage. Dans le fond, c'est ça qu'on veut faire. Avec deux voix différentes. Alors, c'est la première officiellement épisode. Puis, on a choisi de... Dans le fond, ce... Comment je dirais ? On s'influence de mon podcast de l'émission 084, si tu ne l'as pas écouté. Je conseille vraiment d'écouter avant de nous écouter pour une petite mise en situation parce que c'est pas long. Ça, c'est les petites bouchées de 5 minutes. Et puis, je te parle de moi, comment j'ai découvert le silence plus depuis deux ans. Parce qu'avant ça, il y avait tellement de bruit dans ma vie, oublie ça. Je ne savais même pas c'était quoi le silence. En fait, je n'étais pas bien dans le silence. Donc, je vous invite. à nous poser des questions, si vous en avez dans les show notes, il y a toujours une place pour mettre un commentaire. Si vous avez des questions ou des suggestions, on est ouvert à ça. Dans le fond, moi et Stéphanie, on va rester politiquement professionnels, si ça existe pour moi, mais bon, stéphanie qu'on veut vraiment être là aussi pour servir les gens qui nous écoutent. Hein, Steph ? Oui. Ça va être Steph. Moi, mon nom, il est petit. On ne peut pas très... On peut juste m'appeler Anne, ce qu'il ne faut pas faire. Je n'aime pas tant ça. Voilà. Alors, Stéphanie, dis-moi, je te pose la question parce que moi, ceux-ci, on l'a déjà écouté, ils savent un petit peu ce qui se passe avec moi. Mais comment tu... En fait, est-ce que c'est quelque chose que tu accueilles, le silence dans ta vie ? Maintenant, oui.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui. Avant, je te dirais que pour moi, un silence, c'était un malaise. Tu comprends ? Tu sais, des fois, quand on est avec quelqu'un, puis qu'on a juste rien à dire, mais que juste la présence est suffisante, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Eh oui.

  • Speaker #1

    Alors, avant, je n'étais pas capable. J'allais être avec quelqu'un, puis s'il y avait un silence, je me sentais mal à l'aise. Maintenant...

  • Speaker #0

    plus maintenant, non. C'est fou ça, c'est tellement vrai ce que tu dis, on a l'impression qu'il faut remplir ce vide-là avec des mots, des gestes, un rire. Je dis pas que c'est pas mal, que c'est mal, il y a des fois qu'on le fait, puis on rigole, puis c'est le fun, mais il y a des fois que ça a vraiment sa place d'être dans le silence.

  • Speaker #1

    Simplement être là, présente, en silence. Mais peu de gens le font, et peu de gens sont à l'aise de le faire.

  • Speaker #0

    Effectivement, tu as raison. Moi, comme j'ai partagé, moi, je suis une fille, ça ne faut pas que ça roule 150 000 à l'heure, mais dernièrement, mon corps a vieilli, donc je ne veux pas. Ça, ça m'a mis un frein. Parce que quand le corps vieillit, on se fatigue plus vite. Il y a toutes sortes de symptômes. Je ne suis pas comme... Ce n'est pas grave, ça. Mais ça, ce que ça a fait dans ma vie, ça m'a appris que, OK, là, tu ne peux plus faire ce que tu faisais à 20 ans. Tu sais, travailler jusqu'à minuit soir, me lever le matin tôt, puis refaire une autre journée, moi, je ne peux plus faire ça. Mon corps ne me permet plus de faire ça. Ça s'en va, tu sais, comme faire ça, c'est abusé, puis là, je m'en vais dans la maladie.

  • Speaker #1

    Mais probablement qu'on ne devrait même pas faire ça à 20 ans. Probablement que ça nous aiderait à... Je dis mieux vieillir, mais c'est peut-être pas ça que je veux dire, mais qu'on devrait déjà prendre conscience à cet âge-là qu'on ne doit pas brûler la chandelle par les deux bouts. Mais là, ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est pertinent parce que tu as totalement raison. Moi, je le sais, dans ma vie, tous les hauts, les bas, j'ai eu et ça venait toujours de vouloir être dans le faire. C'est jamais juste être moi, c'est rare, mais Ça, c'est mon côté perfectionniste, mon côté d'aimer la vie et de vouloir faire plein de choses pour les gens. Je ne dis pas que c'est ça. C'est mauvais, mais c'était extrémiste. C'est un gros mot, mais c'était à l'autre bout de... Tu sais, c'est comme la pendule, c'est comme wow ! Le silence à ce moment-là de ma vie, c'était... Quand il y en avait, j'avais un malaise. Effectivement, comme tu as dit. J'avais un malaise, puis j'avais un sentiment de... OK, qu'est-ce qui se passe ? Il faut que je dise quelque chose. Il y a de quoi qui va pas. C'est comme, je voulais réparer.

  • Speaker #1

    Puis c'est pas quelque chose dans l'éducation qu'on apprend non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon ça.

  • Speaker #1

    On n'apprend pas. Excuse-moi, j'ai bougé, je me suis vue partir. Je pense que je vais avoir réussi ça avec ma fille parce qu'il y a plein de moments qu'on a eu, que ce soit quand elle était jeune, où on était dans le silence simplement ensemble. On n'était pas obligé de se parler, on était juste là. Ce qui fait en sorte qu'aujourd'hui, quand il y a trop de gens à l'entour d'elle, par contre, qui parlent, ça peut la gosser, on va dire. Mais je peux la comprendre. Moi, quand quelqu'un parle trop, à un moment donné, il faut que je fasse « wow, ok, tu sais » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bon ce que tu partages là, puis c'est vraiment quelque chose d'extraordinairement beau, si on peut dire, si ça se dit, une phrase comme ça, pour ta fille, parce que c'est un cadeau de la vie très jeune, qu'elle peut… Tu sais, accueillir dans sa vie, puis comme ça semble le faire, le pratiquer, parce que ça, c'est... Moi, perso, je le dis, là, dans mon... ça a changé ma vie, là, d'être capable de m'asseoir avec moi-même, parce que c'est ça, être dans le silence, c'est ça que j'ai découvert. Tu sais, qu'il faut être capable de t'asseoir avec toi-même, puis de permettre à ce qui monte de monter.

  • Speaker #1

    Ouais, ben c'est ce que j'allais te dire, exactement. C'est que souvent, les gens ne sont pas capables de s'asseoir avec eux-mêmes, parce que... ça te confronte à être avec toi-même.

  • Speaker #0

    C'est pas toujours plaisant des fois. Il y a des situations qu'on a vécues, soit plus jeunes ou des souffrances ou des blessures. Peu importe, là. Ça peut être aussi simple qu'une amitié qui s'écoule.

  • Speaker #1

    Bien, tout à fait. Puis en étant dans le silence, probablement que toi, quand tu es dans le silence, souvent ça peut remonter à une émotion. Des fois, on ne sait même pas d'où elle vient. Moi, maintenant, en tout cas, quand je suis dans mon silence, je respire, des fois, il y a une émotion qui monte, puis je peux pleurer, mais je ne sais pas c'est quoi nécessairement. Ce n'est pas important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Non. En fait, j'aime ça que tu dis ça. Ce n'est pas tant de mettre le doigt de pourquoi je pleure, c'est juste de dire qu'il y a quelque chose qui fait que mon corps a besoin d'évacuer cette émotion-là. L'introspection, ça l'épuise ça aussi. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Nous,

  • Speaker #1

    on a à parler encore. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça, c'est un sujet intéressant. On va les noter. J'ai une question, par exemple, je pense qu'il faudrait clarifier. Quand on veut dire... En tout cas, on va voir nos opinions différentes et ça va être le fun. C'est ça qu'on veut créer. Dans le fond, on n'est pas toujours dans la même longueur d'onde. Peut-être dans nos façons d'interpréter. Puis, c'est comme ça qu'on touche plus de gens, je pense. On ne s'astine pas. On n'a juste pas la même perception. C'est tout. On a le droit, là. Je suis en silence. Moi, quand je parle d'être dans le silence, pour moi, c'est vraiment... Le plus que je peux faire, c'est avoir une musique de fond, mais c'est de la musique zen. C'est soit de la musique, c'est instrumental et c'est très, très doux. Ce qui fait que moi, c'est comme ça que j'ai été capable d'aller dans le silence. Parce que ça... calme, mon système nerveux sympathique dans lequel on sait que c'est ce qui est fait. Bon, donc, il faut que je le calme. Et puis là, quand ça, ça arrive,

  • Speaker #1

    moi, je suis en train de ralentir. Comme l'année de ton côté,

  • Speaker #0

    pour moi, tu es encore gelée.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Je suis en contact avec mes émotions, mais pas nécessairement en... Comment je te dirais ? En fait, genre... Comme un tri de « Quoi je suis ça ? » « Comment se fait-il ça ? » Je ne me questionne pas à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Je t'écris.

  • Speaker #0

    Es-tu là ?

  • Speaker #1

    Ah, là, tu es revenue. Je ne t'avais plus du tout.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je ne sais pas si on va avoir le reste de l'autre. Ils m'ont averti, mais je ne comprends pas pourquoi mon Internet est full top. Je n'ai rien d'ouvert.

  • Speaker #1

    Mais là, c'est quoi qu'on disait ? Excuse-moi, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ben non, mais c'est parce que là, c'est la première fois que ça m'arrive. Je ne sais pas trop. Ah,

  • Speaker #1

    c'était vraiment plus là, puis là, on a switché de côté.

  • Speaker #0

    Oui, ben moi, j'ai complètement déconnecté. Donc, je ne sais pas s'il va mettre les deux ensemble. Merde, c'est poche. On était bien partie. Toujours, en tout cas, moi aussi. Ça me dit

  • Speaker #1

    Rick Park. Oui,

  • Speaker #0

    mais je... J'ai aucune idée si l'autre est là ou si on est dans le même. Je vais essayer quelque chose. Juste aller voir.

  • Speaker #1

    C'était super bien.

  • Speaker #0

    C'était vraiment sacoche. Je pense qu'on est encore dedans, Stéphanie. OK, bien là, ça, ça va rester dans... Parce que moi, je ne ferai pas le travail. juste pour dire aux gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, quand ça, ça l'arrive, c'est un travail énorme. Puis j'ai... Ouais, j'en ai tellement à faire que je me dis, OK, moi, les bloopers, ils restent dedans. Vous les avez en direct.

  • Speaker #1

    Non, mais c'était pas... C'était juste... Ben, toi, t'as gelé. Je sais pas pour moi, là,

  • Speaker #0

    mais... Ben, je sais pas. En tout cas, on continue. On va espérer qu'on sera pas obligés de le refaire. Ouais. Donc, je disais que pour moi... C'est vraiment un moment où est-ce que je rentre dans mes émotions. Pas que je rentre, je ne force pas, je ne pense pas à quelles émotions vont monter. Mais dans ce moment-là, je vais le prendre souvent pour faire de l'écriture, je vais faire mon journal. Et ça, ça m'aide puisque là, je mets sur papier ce que je lis. Et après ça, je le tasse et je fais juste rester là.

  • Speaker #1

    Parce que tu disais que tu n'étais pas complètement dans le silence, tu avais une musique de fond.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que ça, moi, ça m'aide à me relaxer mon système nerveux sympathique, qui est souvent affolé. Alors, tu sais, avec la fibromyalgie, ça, c'est souvent un accrocher, c'est comme... Donc, c'est une façon que j'ai trouvée pour moi qui fonctionne bien, mais très... pas fort. Je l'entends presque pas, tu sais. C'est juste que ça me calme, anyway. En fait,

  • Speaker #1

    c'est comme si on était à l'extérieur, dans la nature, puis qu'on entend les petits oiseaux un peu.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour moi, c'est ça d'être dans le silence. C'est de ne pas être en train de chercher qu'est-ce que je veux penser. En fait, c'est pour ça que j'écris un petit peu avant pour libérer mon esprit. Puis après ça, je suis comme, OK. Puis je reste assise. Puis des fois, c'est tellement de la gratitude qui monte, de la reconnaissance pour toi, pour plein de gens que j'aime, qui font partie de ma vie. Puis les petits moments, ce n'est pas toujours des grosses affaires.

  • Speaker #1

    Puis est-ce que tu arrives à ne pas penser ?

  • Speaker #0

    Oui. Après que j'ai fait le tour de ça, je me trouve très bien avec moi-même. Ce qui est... Ça ne fait pas longtemps que je vis ça. Comme je l'ai dit, ça fait à peu près deux ans que je pratique ça quasiment comme une habitude de rituel. Et c'est voulu. C'est le matin, quand je me lève, je suis seule avec moi-même. Il n'y a pas de vie. Sauf mes chats, des fois. Ça me fait du bien. Mais oui, je...

  • Speaker #1

    Fait que tu le fais à tous les jours.

  • Speaker #0

    Oui, ou presque. Peut-être une journée par semaine que je ne le fais pas. J'ai créé vraiment... C'est un cocooning de moi-même.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien de le mettre dans son horaire comme un rendez-vous. C'est un rendez-vous avec toi, en fond.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Je ne le ferais pas sinon. Si ce n'était pas à l'agenda, je ne le ferais pas. Tu vois, moi...

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qu'il faudrait que je mette à mon agenda. Parce que oui, je le fais régulièrement, mais des fois, j'oublie. La journée, elle passe.

  • Speaker #0

    En fait, je l'ai mis dans mes priorités. Je me rends compte que c'est vraiment un cadeau à moi que je me fais. J'ai tellement de belles guérisons, j'ai tellement de belles affaires. Je n'accueille pas les moments difficiles comme avant. Je ne les vois pas comme des montagnes. Oui, il y en a qui sont plus durs que d'autres, évidemment. Et aussi, il faut dire qu'avec l'âge que j'ai et toutes les montagnes russes que j'ai eues, je commence à être plus habituée de la vie. Ce n'est pas stagnant. C'est comme ça qu'on apprend. C'est comme ça qu'on se sent.

  • Speaker #1

    Les émotions sont normales. C'est normal d'avoir des vagues, je vais dire, mais c'est de ne pas rester dans l'émotion, dans le fond.

  • Speaker #0

    Peu importe l'émotion. Puis toi, comment tu ferais pour... Comment tu fais les fois que tu le fais ? C'est bon, je prends conscience. Probablement que tu vas en faire un petit peu plus, sachant que c'est bon.

  • Speaker #1

    Moi aussi, c'est souvent, je vais avoir une petite musique de fond. On dirait que je suis mieux avec ça que mon cerveau pense moins. Par contre, ce n'est pas longtemps, mais ça m'arrive souvent, c'est ainsi, je le fais d'emblée, je vais m'asseoir cinq minutes, ce n'est pas beaucoup. Mais là, je suis dans le silence total. Avec mon petit encent, que j'aime beaucoup, mon petit encent, mon petit palo santo que je respire. Juste se reconnecter 5 minutes, je dis 5 minutes, mais c'est peut-être 3-4. Mais pas de son, pas rien.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ça fait un bien immense, j'ai remarqué, de juste rien entendre. En fait, c'est vraiment ça. Même toi,

  • Speaker #0

    même si tu n'as pas de son. pas un diagnostic de fibromyalgie. Quand on fait ça, on le sait, on régularise le système nerveux pour le dire qu'il n'y a pas de danger. Ça calme tout. Ça part bonne ta journée.

  • Speaker #1

    C'est de respirer.

  • Speaker #0

    J'aime ça que tu dises que c'est cinq minutes, peut-être des fois trois. C'est pas obligé d'être long. C'est prouvé. Trois respirations profondes. C'est souvent trois que je prends des bonnes. Pour justement... Oui. Ça va dire à ton cerveau de se calmer. Exact. On est calme. Je pense qu'on est plus connecté que soi-même. J'ai une question qui vient de me monter au cerveau. Elle brûle, il faut que je la sorte. As-tu déjà rencontré quelqu'un et tu te dis, elle, elle me fait du bien. Elle est tellement... Oui. Tu sens l'énergie de la personne. Moi, je ne suis pas une wou-wou-fille. Pas en tout. Mais j'ai rencontré des gens qui sont tellement... En vrai, je pense que c'est qu'ils sont ancrés.

  • Speaker #1

    Oui, d'après moi, c'est des gens très ancrés, très... Mais tu sais, je ne peux pas dire quelque chose, mais il y a zen et trop zen.

  • Speaker #0

    Explique, explique.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, c'est comme un entre-deux, je pense, qu'il faut avoir. Moi, quelqu'un qui va être trop lent, parler lentement.

  • Speaker #0

    Ah oui, non.

  • Speaker #1

    Il y a une limite à ma zenitude.

  • Speaker #0

    Ben, je sais pas si j'appelle ça. Je sais pas. Non,

  • Speaker #1

    mais je le fais pas non plus.

  • Speaker #0

    Mais je sais ce que tu veux dire. Je sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Tu sais, quelqu'un de vivant, ça fait du bien, là. Oui. Tu sais, quelqu'un... Ben, tu sais, toi, t'es foule vivante. Quand on s'est rencontrées, tu sais, ça a été... Bon, on a échangé. Tu sais, c'était pas plate,

  • Speaker #0

    là. Non, on a connecté. Mais tu sais, ce que je veux dire, c'est que tu rentres dans une pièce, il y a une personne qui t'attire. Elle est... peut être super ..., mais tu la sens tellement solide.

  • Speaker #1

    Ah, c'est l'énergie qu'elle dégage ? Ben oui, ça, on peut le sentir,

  • Speaker #0

    effectivement. Ben moi, je pense que, moi, je sais que dans ma vie, tu sais, si tu m'aurais demandé, là, le disant, j'ai toujours été quand même une personne assez solide dans mes croyances, puis ça n'en prend pas en gros pour m'ébranler, mais des fois, j'avais pas cette assurance de... Moi, comme personne, j'avais l'assurance de ma conviction. Je ne sais pas si on peut faire la première.

  • Speaker #1

    Je suis comme ça, je suis dans ce petit bout-là. OK, maintenant, j'assume tout ce que je suis.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je l'ai associé à l'âge et tout ce que j'ai vécu. Ce qui fait que rendu là, je suis très capable de prendre ma place avec assurance, fermeté, mais pas dans le sens de... Toi, tu n'as rien à m'apprendre. Ce n'est pas ça. C'est vraiment, OK, je suis d'accord. Je t'entends. Je ne suis pas d'accord. Je t'écoute. Je t'entends. Mais moi, ce n'est pas ça que je veux vivre. Ça, c'est plus fort que ça n'a jamais été, mais dans un bon sens, avec beaucoup de respect pour les gens. Et puis, je pense que ça vient de prendre ces moments-là avec moi-même. Puis de trouver cette force qui est... profonde en moi qui fait que quand j'avance, je sais que c'est la bonne chose. Je sais que si je me plante parce que j'ai fait des choix X, je vais l'assumer. C'est tout.

  • Speaker #1

    Mais cette confiance-là, elle vient, comme tu dis, avec les années.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Bon, il y en a qui peuvent avoir confiance très jeune aussi. Ça dépend de ton éducation, ça dépend d'un paquet de facteurs. Mais souvent, ça vient quand même avec les années qu'on a de plus en plus confiance en nous. Puis surtout qu'on sait ce qu'on est, parce qu'on a vécu, comme tu disais tantôt, plein de montagnes russes, plein de choses, plein de défis dans notre vie. Mais quand on s'assume, c'est là qu'on est le plus beau aussi,

  • Speaker #0

    je trouve. Ah oui. C'est drôle. Là, vous allez dire, mais c'est quoi le parallèle ? Il y en a un. Ce matin, je ne sais pas, je pense que je lavais mon visage. Puis là, moi, je ne rajeunis pas.

  • Speaker #1

    On rajeunit pas de ça ?

  • Speaker #0

    Non. Ah, mais il y en a que oui. Il y en a qui vont se faire plein de choses. Tu sais, bon, ils se rajeunent, mais... mécaniquement, on va dire. Non, mais ça m'est venu qu'on est vraiment la société dans un temps où est-ce que vieillir, c'est quasiment pas accueilli, je trouve, en ce moment. C'est vraiment, on parle souvent de... Là, je m'en vais dans un autre terrain, mais ce que je veux dire, c'est que je le vis, je le vois, que vieillir, c'est pas... C'est pas... tellement bien accueillie. C'est plutôt on va aller se faire du botox, se remonter les seins, se faire enlever nos rides. Moi, je ne suis pas là, mais je ne suis pas là pentoute. Je m'en vais à contre-courant, mais je me rends compte que parce que je prends le temps de faire du silence, de me retrouver, moi je suis très bien dans ma peau avec tous mes rides, tous mes cheveux blancs, toute ma peau slack. Je me disais... Mais tu sais, moi, je pensais à ma grand-maman, que j'aimais, j'aimais, j'aimais. C'était comme ma mère, tu sais. Et puis, elle avait les mains comme ça, comme moi, avec des taches. Et je me souviens, je me disais, comment est-ce qu'elle a des taches, ma grand-maman ? Je l'appelais mémé. Et puis, elle me disait, ah, ça, c'est le privilège de vieillir. Elle ne me disait pas, ah, ça, c'est plate, ça arrive quand tu es vieille, tu sais. Moi, c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est beau parce que tu parles des mains de ta grand-maman. J'ai le même souvenir de ma grand-mère qui n'est plus là aujourd'hui. Ses mains. Oui. Ses mains qui étaient toutes, tu sais, bien, ridées parce qu'avec le temps, bon...

  • Speaker #0

    Ah, ça plisse,

  • Speaker #1

    ça plisse. Elle décédait jeune quand même, elle avait 69 ans, mais tu sais, elle avait des petites mains toutes minces, toutes. Mais moi, c'est ce que j'aimais le plus chez elle, ses mains, parce que je trouvais que ses mains parlaient.

  • Speaker #0

    Oui. Ben, exactement, je trouve que ça... notre... Tu sais, ça veut pas dire, tu sais, que tu peux pas te mettre du maquillage, je sais pas ce que je parle. Mais, d'effacer toutes ces rides là, ou les taches, parce que tu sais, tu peux les faire enlever tes taches, tout ça. Mais maintenant, là, c'est... C'est ça ! Hé, je regardais, pis là, j'ai fait comme... Hé, moi, là, ça glisse mon affaire ! Ça va ! Bref, tout ça pour dire que... Je crois sincèrement que si je ne serais pas dans la destinée, dans la voie où je suis en ce moment, j'aurais des combats. J'aurais des combats, Stéphanie, parce que je ne serais pas bien avec moi-même. Je ne serais pas capable de voir le beau de vieillir. Pour moi, c'est beau vieillir, c'est de la force. Comment je dirais ? C'est de la connaissance aussi dans les personnes qui sont... Tu sais, leur vécu parle, nous enseigne. Puis je me dis, on rejette ça, là. On rejette ça quand on veut rester jeune. Si tu veux le faire, fais-le. Je voudrais juste te dire, questionne pourquoi tu le fais. Oui,

  • Speaker #1

    pourquoi. La raison, c'est pourquoi.

  • Speaker #0

    Oui. Fait que tout ça, ça a l'air drôle, là. Parce que, tu sais, je parle de... OK, prendre du temps avec toi. Mais c'est fou parce que ce matin, je me voyais, je me regardais dans le miroir pour laver mon visage, tout ça, puis j'ai dit, je ne suis pas sûre que si je recule de 5 ans, je suis capable de dire, je les aime tes petits rides, puis tout ton petit coup qui s'en vient mou, accueille-toi, puis ça va, c'est correct. Je n'aurais pas été capable. C'est vrai. Je sais que je n'aurais pas été capable parce qu'en fait, ce que je veux dire, c'est que j'ai... je trouve ma force dans ces moments-là. Avec qui je suis, ce que je veux être, l'héritage que je veux laisser aussi autour de moi, de mes petits-enfants qui vont me regarder. Parce qu'ils m'écoutent sur le podcast avec leur maman quand elles sont en voiture. Puis quand ils viennent me voir, ils disent « Hey, grandma, on t'a écouté ! » Ils vont me dire des affaires. Je me dis « Ok, ben, c'est pas juste les étrangers qui m'écoutent, c'est ma famille. » Pour moi, c'est de rester intègre partout. Oui,

  • Speaker #1

    puis c'est un beau leg que tu leur donnes de t'accepter, puis de leur montrer qu'être dans le silence, c'est bien, puis c'est bon, ça fait du bien,

  • Speaker #0

    tu sais. Puis tu vas voir, Stéphanie, quand tu vas te guérir un moment, un jour, là, tes petits-enfants vont te dire, « Hey, moi, c'est quoi ça ? Pourquoi ça fait ça ? »

  • Speaker #1

    Mais je sais pas. Je ne sais pas si je vais être grand-maman,

  • Speaker #0

    ça va dépendre du choix de ma fille. Mais les enfants sont très innocents. Mon petit-fils d'11 ans m'a demandé pourquoi tu as des tâches. Moi, je n'avais pas ça avant. Il s'en souvient. C'est parce que vraiment, c'est bien. C'est comme ça. Le soleil. L'important,

  • Speaker #1

    c'est de vieillir en santé le plus possible. Puis en acceptant, puis en étant bien avec soi-même. Déjà, si tu as ça, c'est sûr que... Bon, moi, j'ai encore de la misère, comme on parlait au début, avec mes cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Mais c'est sûr que c'est difficile. C'est pas dans même.

  • Speaker #1

    Mais c'est pas tant les cheveux blancs. C'est plus le fait que je n'ai pas envie de les avoir blancs tout de suite. Mais c'est un autre combat. Oui, s'accepter, je pense que c'est la base de tout. Puis oui, en étant dans le silence, puis en respirant, puis en faisant une introspection, souvent, je suis ce que je suis. Dans le fond, c'est un peu ça. C'est le but de tes silences, de tes moments, de te retrouver, de te connecter.

  • Speaker #0

    Oui, puis aussi, dans les premiers temps, je me souviens, c'était difficile. je ne pouvais pas rester trop longtemps. J'avais l'impression que je voyais juste les affaires que je n'aimais pas de moi. Ça, c'est quelque chose que j'ai dû travailler et dire, là, ça fait. Ça vient de notre éducation, comme tu as dit en début, mais ça vient aussi de tout ce qu'on voit, tout ce qu'on consomme, comme sur les réseaux sociaux, sur la TV, les gens autour de nous.

  • Speaker #1

    Tout a toujours l'air parfait. tes réseaux sociaux, t'as des filtres, t'as des ci, des ça,

  • Speaker #0

    c'est comme... Ouais, ouais, ouais. Moi, ça, c'est quelque chose, je l'ai déjà dit, mais, t'sais, what you see is what you get. C'est ça. J'ai pas... Y'en a pas de filtre. J'irai pas là. Je me dis non, c'est...

  • Speaker #1

    Non, un filtre que t'es rendu que t'as plus les mêmes lèvres,

  • Speaker #0

    pis... Imagine la personne qui me vois après ! Ouais, je pense que... ...

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est pas... Non, c'est sûr. Le silence, là, ça n'a que des bienfaits. OK, je ne te parle pas d'être un moine, mais partir, aller, comme au tibitan. Il y en a qui font ça,

  • Speaker #1

    des semaines de silence. Je ne sais pas si je serais prête, moi.

  • Speaker #0

    Ah, pas encore, moi.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup, une semaine où tu ne parles pas, tu ne... Il me semble que...

  • Speaker #0

    J'avais commencé un cours en... NBSR, en tout cas, c'est pour apprendre, dans le fond, c'était pour enseigner à mes clientes. J'ai fait une partie du cours, je ne l'ai pas toute faite parce que c'est extrêmement cher. Et puis, c'est vraiment pour apprendre la respiration, la cohérence cardiaque et tout ça, mais comment l'enseigner vraiment correctement sur une base scientifique. Et puis, j'avais fait le premier cours. J'ai réussi, à voir, ça c'est le 7 ans. C'est au début. J'avais un grand intérêt pour moi de calmer mon système nerveux sympathique. Et puis, dans le cours, il fallait juste être en silence et rentrer en soi, dans le fond. C'est ça. Pour une quinzaine de minutes. Madame n'était pas capable. J'avais de la misère. Puis, j'ai comme décroché. Quand elle a dit, j'ai vu toutes les étapes des cours. Puis, le dernier cours, on part pour une semaine. Ah ! puis on n'a pas le droit de parler pour une semaine. J'ai fait « yo » , autre que non.

  • Speaker #1

    Mais le pire de tout, c'est que je suis certaine que ça doit avoir des bienfaits fous.

  • Speaker #0

    Ça a l'air que quand les gens, moi, dans le cours, il y en a qui, il y avait des profs qui l'ont fait plusieurs fois, puis on dit que c'est très dur, c'est les premiers jours. C'est très dur. Très, très dur. c'est normal de vouloir s'exprimer et de dire comment on se sent. Bref, là, tu ne peux pas. Mais pour pas tout. Il y a comme un retien, mais dans la dernière partie de la semaine, il y a un bienfait. C'est comme fou ce qui se passe. Il y a même des gens qui ont dit que quand ils revenaient à la maison, ils continuaient à ne pas parler.

  • Speaker #1

    Oui, et ça doit être difficile quand tu reviens dans la réalité. Les gens parlent beaucoup, tu sais, quand même, en général, on est constamment, notre cerveau est constamment en activation finalement, parce que les gens parlent, sinon c'est la télé, YouTube, les podcasts, tu sais, on n'arrête jamais quand on pense à ça.

  • Speaker #0

    Oui. Tu vois comment je n'étais pas là à ce moment-là. Moi, je suis pas capable de faire ça. Et puis, en fait, c'est mon état. Cette partie-là du cours elle-même, juste elle, c'était en haut de 4500. Ça, c'était pour passer ton examen. Il y avait beaucoup d'autres cours à suivre avant. Et puis, bon, finalement, j'ai fait... J'ai retiré les bienfaits du premier cours, puis je les utilise, puis ça va bien. Mais en même temps, c'est là, je pense, honnêtement, en te parlant, que j'ai commencé à voir qu'il y a une raison qu'on fait ça dans ce cours-là. Le silence, c'est que ça laisse place à monter des choses. Si tu es toujours étourdi, puis tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu n'arrêtes pas, tu te parles, tu dis des choses, tu écoutes des choses, il y a zéro place pour... s'exprimer.

  • Speaker #1

    En fait, oui, puis plus loin que ça, il y a zéro place, oui, pour t'exprimer intérieurement, mais pour t'écouter. Parce que, tu sais, comme tu dis, on est stimulés partout, on n'arrête jamais. Mais quand est-ce qu'on s'écoute vraiment, nous,

  • Speaker #0

    tu sais,

  • Speaker #1

    c'est dans le silence comme tu fais, là, dans le fond, c'est là que tu t'écoutes.

  • Speaker #0

    Oui, puis veux-tu élargir, tu sais, comme... S'écouter, c'est quoi ? Parce que ton cerveau ne te dit pas toujours des belles choses.

  • Speaker #1

    Mais en fait, s'écouter, c'est... Mon Dieu, c'est quoi ? Mais ça dépend.

  • Speaker #0

    Ça dépend de quoi, là, tu sais ?

  • Speaker #1

    Encore là, ça dépend pour chacun, mais s'écouter, c'est... Je reviens souvent à ça, mais c'est laisser monter ce qu'il y a à monter, en fait. Parce que dans le quotidien, dans le rythme effréné des vies, puis ça, c'est tout le monde, là,

  • Speaker #0

    je veux dire,

  • Speaker #1

    toi, moi... Oui, on fait des choix maintenant. Tu sais, toi, tu as fait des choix. Moi, je fais des choix de... Tu sais, on travaille plus de chez nous. On fait un choix de... Mais en général, malgré tout, la vie est rapide. Quand on prend le temps de s'arrêter puis d'être à l'intérieur de soi, on peut laisser monter des choses qui... Sinon, probablement, si on ne les laisse pas monter, ils se... J'ai comme juste... Ils se compressent, là, tu sais. Ils s'empilent l'une par-dessus l'autre, mais... Dans ta journée, tu peux avoir ressenti un million d'émotions, mais que tu n'as pas pris le temps de vivre cette émotion-là. Puis en étant dans le silence, tu la vis. Moi, en tout cas, c'est un peu le même. Je le vois. Je ne sais pas si c'est clair, mais...

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair pour moi. Et puis, je suis tout à fait d'accord parce que, tu sais, il y a souvent, comme moi, dans un livre que j'ai fait pour accompagnement pour mes clientes, le soir, je les ramène à « Qu'est-ce qui a bien été ? » Qu'est-ce qui a bien été ? Écris-moi ta gratitude. Ça fait que là, tu n'as pas le choix. Il faut que tu commences à faire un petit peu, de rentrer en dedans de toi et de dire, OK, c'est ça qui m'a dérangée toute la journée. Ça nous aide à identifier. Ça, pour moi, c'est rentrer dans le silence de soi-même et d'être capable de voir les émotions fortes, mettons, que j'ai eues dans la journée. Ça vient d'où, ça ? Parce que si tu ne te questionnes pas, comme tu dis, ça refoule, ça refoule, ça refoule. Je ne parle toujours pas de l'intro. c'est juste d'être capable de faire des petits liens des fois.

  • Speaker #1

    Ça serait bien de le faire. Toi, tu le fais le matin, mais est-ce que tu le fais le soir aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. OK. C'est trois, quatre questions rapidement. Qu'est-ce qui a bien été aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a moins bien été ? Pourquoi ? Comment je peux faire mieux ? Et mes gratitudes. C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, tu es dans le silence à ce moment-là quand tu le fais, parce que tu es avec toi-même. Le silence, dans le fond... Ce que les gens peuvent comprendre, c'est que tu n'es pas obligé d'être là à rien faire. Ce n'est pas nécessairement ça,

  • Speaker #0

    le silence. Non. Très bon point à souligner, merci. Parce que c'est ça, oui, tu peux. Ça peut être, oui, je suis vraiment dans le silence. J'essaie d'entendre ce que mon corps veut faire monter, mais sans chercher. S'il n'y a rien, il n'y a rien. Je suis fou de gratitude pour ça. Mais mettons, le soir, pour moi, ça, c'est... C'est un autre genre de silence, comme tu dis, parce que là, je veux vraiment... Tu sais, je le sais, j'ai vécu des émotions, il y en a, je suis capable de dire, « Ok, pourquoi je t'ai frustrée aujourd'hui, moi ? » Puis là, je peux faire un lien, mettons, « Ah, j'ai reçu un courriel, ça m'a blessée, mais sur le coup, j'ai été frustrée. » Je n'ai pas vu l'émotion blessée, tu sais.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    C'est un lien à faire. C'est une réaction à mon émotion. Ça, ce n'est pas toujours facile à identifier. Donc, ça prend un temps où tu vas t'arrêter et tu vas te poser des questions. Le plus important, dans tout ça, je pense, c'est de ne pas essayer de forger une réponse qui va faire l'affaire.

  • Speaker #1

    Non, c'est à toi que tu écris.

  • Speaker #0

    C'est toi qui veux que ça y aille toujours.

  • Speaker #1

    Non, mais on s'en fout. Peu importe, tu pourrais écrire ce que tu veux. C'est toi. Parce que souvent, on a tendance aussi à s'arrêter à « ça va-tu être écrit ? » Non, c'est pas grave. On s'en fout. Écris ce qui sort. Que ça soit beau ou pas beau, écris-le, je veux dire, après.

  • Speaker #0

    C'est vraiment ça. C'est vraiment ça pour moi. De ne pas essayer de négocier pour mettre le sentiment, l'émotion dans ton temps avec toi-même. Mais de mettre, c'est ça qui sort. C'est ça. Je ne suis pas frustré, je ne sais pas pourquoi, whatever. Puis après, c'est ça. Tu fais avec ça ce que tu veux. C'est choisi, tu peux faire avec tes affaires. Il y a toujours un choix. C'est ce que j'aime. On a toujours le choix. Tu peux monter un bateau qui ne finit plus. L'intensité monte. Pour moi, ça sert qu'à être du négatif dans ta vie. Ou tu peux dire, j'ai vécu ça, j'ai vécu ça, mais ça peut me servir comment ça ? Beau là. Ça ne s'appelle pas fibromyalgie, autrement pour le fun. C'est vraiment de toujours, toujours c'est un gros mot, mais le plus qu'on avance dans notre vie, c'est d'être capable de vivre les choses autrement pour que ça soit bénéfique dans le fond, ce que tu as vécu. Tu sais, de la marde, ça n'en prend pour faire pousser des fleurs. Ça n'en prend pour faire pousser les champs de blé d'inde et tout ça. Sans fumier, il n'y a pas grand-chose qui pousse bien. Fait que c'est pareil dans notre vie, malheureusement.

  • Speaker #1

    Ben non, c'est pas malheureusement. Je pense que... Comme tu dis, on a tous des défis. Un peu plus positif, des fois un peu plus négatif, mais c'est là pour nous faire grandir. Ça fait de toi la personne que tu es aujourd'hui, ça fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Pour en revenir au silence, silence, mais en reconnexion à toi.

  • Speaker #0

    On pourrait faire une pause, un arrêt.

  • Speaker #1

    Ce que je fais dernièrement, J'ai remarqué et je le fais d'emblée. À un moment donné, je me sens trop submergée ou j'ai fait un million d'affaires. Ok, mais tu parlais des trois respirations tantôt. Souvent, c'est ça que je vais faire. Je vais en faire trois, quatre, juste pour me recentrer une ou deux minutes. Je repars après. Ça aide à vraiment se recentrer, se regrinder, s'enraciner, comme on disait tantôt, d'être bien enraciné.

  • Speaker #0

    Ça aide à revenir à l'essentiel. Parce que quand on est, évidemment, quand tu es dans tes émotions ou dans un pic de stress, tu fous un peu ici en haut, là. On n'est plus capable trop d'aligner les affaires. Fait que de respirer comme ça, quand tu fais de la respiration cohérente comme ça, tu ne penses pas, tu penses à ta respiration, tu es calmé. Fait que c'est ce qu'il y a de ramener, comme tu dis, pour être vraiment ancré comme ça. C'était le fun ça, j'ai aimé ça. J'ai aimé ça notre podcast. Je ne sais pas si les gens vont aimer ça, mais moi, c'est toujours un plaisir d'échanger avec toi, chère compagnie, collègue, amie. As-tu un petit mot de ta sagesse parce qu'on aime ta sagesse.

  • Speaker #1

    Non, aimez-vous. Aimez-vous et aimez le silence et accordez-vous le temps. Comme on disait, ce n'est pas obligé d'être une demi-heure. Ça peut être cinq minutes le matin, cinq minutes le midi, cinq minutes le soir, mais juste ces trois petits cinq minutes-là que tu vas avoir pris dans ta journée, je suis certaine que ça va changer quelque chose.

  • Speaker #0

    J'appuie à 100 % et moi, en tout cas personnellement, dans ma vie, des respirations profondes comme ça, j'en fais avant de me coucher évidemment aussi et c'est fou. comment mon sommeil est meilleur. C'est fou comment ça m'aide à... Oui. Je sens mes épaules, parce que moi, je le fais coucher dans le lit, là. Je sens mes épaules rentrer quasiment dans mon lit puis mon corps, c'est comme tout. Ça, là, tu sais, dormir, quand t'es stressé, c'est dur. Ah oui, définitivement. Parce que des fois, on le sent pas quand t'as la fibro, là. Des fois, tu le sens pas nécessairement ton stress, mais ton corps, lui, il est... Fait que, tu sais, les petits exercices, là, de... Bon, serre, relâche, c'est à ça que ça sert. Pour faire relâcher ton système nerveux sympathique.

  • Speaker #1

    D'autres sujets à parler.

  • Speaker #0

    Eh bien, en tout cas, laissez-nous vos commentaires. On aimerait savoir si vous aimez notre petite formule une fois par mois. Je répète, c'est le troisième, le mardi de chaque mois. Je vais me retrouver ici avec ma chère Stéphanie. Donc, deux femmes, un partage, deux voix. Stéphanie est en train d'apprendre à faire des podcasts avec moi. Elle a aussi maintenant ouvert son podcast. Si vous suivez Stéphanie, vous allez voir aussi ce vidéo. Je pense que c'est fini,

  • Speaker #1

    mais bon, ça va venir.

  • Speaker #0

    Moi, je me suis abonnée, puis c'est ça. C'est un début à tout. Exactement. Totalement de belles choses à apporter aux gens. Voilà. Moi, je te mets de l'avant. C'est sûr que... Non, mais je pense que...

  • Speaker #1

    Vas-y, hein, excuse-moi.

  • Speaker #0

    Bien, je trouve qu'il y a trop de femmes qui se mangent la laine sur le dos. Moi, je veux vivre autre chose avec les gens que je travaille avec.

  • Speaker #1

    Tellement, tellement. On doit s'épauler, au contraire, puis voir les autres belles personnes, puis...

  • Speaker #0

    Ah, puis, tu sais, on est naturopathes, les deux, mais on travaille pas de la même façon. On n'a pas la même... clientèle, puis même si ça serait ça, il y aurait de la place pour nous deux.

  • Speaker #1

    Bien, il y a de la place pour tout le monde dans ce monde.

  • Speaker #0

    Exact, exact.

  • Speaker #1

    Anne, est-ce que tu as des liens toi, de ta petite musique ? On pourrait peut-être mettre des liens aux gens.

  • Speaker #0

    Des liens de ma musique ?

  • Speaker #1

    Bien, est-ce que tu écoutes ? Tu pourrais être dans le silence. Oui, ok. Moi aussi, j'en ai peut-être à t'envoyer de ce que j'écoute. Des fois, les gens, ils ne savent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Ok, oui, oui, oui, oui, sur Spotify, on peut faire ça. Oui, je vais partager, j'en ai, moi je les aime, c'est à vous de voir.

  • Speaker #1

    Mais même moi, j'aimerais ça savoir ce qu'elle t'écoute,

  • Speaker #0

    tu sais, parce que des fois,

  • Speaker #1

    c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne idée parce que des fois, on ne sait pas du tout comment passer, par où passer, puis tu sais, ce qu'elle veut que j'écoute, c'est quoi. J'en ai, je vais en mettre, j'en ai de plusieurs styles. Fait que, si c'est la pluie ou la... Si c'est sur le terme, je t'aime. Mais, ça va me faire plaisir. Alors, sur ce, on vous souhaite une excellente semaine. Et au plaisir de vous... Bien, nous, on ne le voit pas, mais de voir vos commentaires, vos coeurs, partagés, c'est vraiment ça qui fait que ça nous aide à continuer. Merci ! Bye !

  • Speaker #1

    Bye !

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • L'importance du silence dans nos vies

    00:54

  • Comment accueillir le silence

    02:19

  • Les bienfaits de l'introspection et de la gratitude

    05:10

  • Comment intégrer le silence dans sa routine quotidienne

    06:34

  • Réflexions sur le vieillissement et l'acceptation de soi

    12:00

  • Conclusion et invitation à l'écoute et au partage

    36:23

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