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Fibromyalgie autrement !

Fibromyalgie et solitude : comment briser l’isolement ? //S5-E095

Fibromyalgie et solitude : comment briser l’isolement ? //S5-E095

20min |25/02/2025
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Description

 

Te sens-tu parfois isolée malgré la présence de tes proches ?


Dans cet épisode du podcast Fibromyalgie autrement !, j’aborde cette solitude que vivent tant de femmes atteintes de fibromyalgie et de douleurs chroniques. Exprimer sa douleur peut être difficile, et bien souvent, on finit par lutter en silence, ce qui alourdit encore plus le quotidien.


Je t’invite à explorer avec moi l’importance du soutien et des stratégies concrètes pour mieux vivre ces moments.


Bonne écoute 🎧 💜


De l'aide:


Pour les gens du Québec – AQDC

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi qui m'écoutes dans tes oreilles et à toi qui me regardes en même temps que tu m'écoutes. Bienvenue au podcast fibromyalgie autrement. Aujourd'hui, c'est un épisode solo. Et si tu es nouvelle à ma chaîne YouTube ou sur mon podcast en audio, je te souhaite vraiment la bienvenue. Je suis super contente que tu prennes le temps d'écouter ce podcast et que ça te rejoigne. Si tu connais quelqu'un qui en a besoin, partage. Ça va aider une personne. Du moins, c'est mon but. Alors, si tu ne me connais pas vraiment du tout, mon nom c'est Anne Leblanc Beaulieu et c'est vraiment avec une grande passion que j'essaie de mon mieux de vous donner de l'information pertinente pour les femmes qui vivent avec la fibromyalgie et aussi celles qui ont de la douleur chronique. Parce qu'il y a des choses qui se ressemblent. Donc, voilà. Aujourd'hui, mon sujet, il va venir direct de... mon cœur. C'est pas mal toujours ça, par exemple. Mais là, en ce moment, j'ai vraiment quelque chose que je veux apporter parce que je le vois trop souvent dans des gens que j'aide ou des gens qui m'approchent pour me parler. Et ça s'appelle la solitude. Le sentiment d'être seule. Et je dirais que ça dépasse un sentiment. Parfois, c'est la réalité. C'est ce que je vois. Alors moi, ça, ça me touche énormément parce que, ouais, il y a des fois dans ma vie où est-ce que j'ai eu des moments extrêmement difficiles. Si je prends l'exemple de quand j'ai passé du temps assis beaucoup et que je ne pouvais plus marcher, là, ça a été un... Bon, si ce n'est pas la première fois que tu m'écoutes, tu sais que j'oublie le temps, l'espace-temps. Pour moi, ce n'est pas quelque chose que je retiens. Mais je sais que c'est à quelque part un beau deux ans, beau et gros et long et difficile deux ans, où est-ce que je ne marchais plus à peine. Je faisais quelques pas et c'était fini. Donc, à ce moment-là, je pense que c'est une des fois que j'ai trouvé que je vivais de la solitude. Même si j'avais des gens autour de moi, même si j'avais des gens qui m'aiment, qui essayaient de... de m'encourager. Je le vivais tellement en solitude, à certaines places, parce que c'était juste trop dur à expliquer comment je me sentais. Puis tu vois, je leur parle, puis j'ai un petit peu de misère. C'est encore très frais, même si ça fait quelques années. Je suis capable de comprendre que certaines personnes vont vraiment s'isoler quand elles souffrent énormément. Je pense qu'un instinct, je ne sais pas, de protection peut-être, en fait, je ne sais pas trop, mais je sais que pour l'avoir vécu, ce n'est pas nécessairement volontaire, mais quand on vit des douleurs chroniques, quand on vit avec la fibromyalgie au quotidien et que ça revient, Des fois, il y a des gens autour de nous qui ne comprennent pas ce qu'on vit, parce qu'on va se le dire clairement, c'est parfois difficile pour la personne qui le vit, et ça m'inclut, de comprendre ce qui se passe, parce que c'est comme les montagnes russe. Donc, des fois, au lieu de vouloir chercher, aller chercher une aide, ou d'avoir un ami à qui on peut parler, on va se retirer, puis on va s'isoler, puis on va... On déconnecte beaucoup de ce qui se passe autour de nous parce que notre douleur ou notre situation immédiate prend tellement d'ampleur que c'est comme on ne sait plus quoi faire. C'est comme si on se replie tranquillement sur nous. Et ça, je l'ai vu dans ma vie et je le vois encore aujourd'hui dans beaucoup de femmes que j'aide. de femmes qui font appel à moi en privé pour me poser des questions. Et tu sais, je vais le répéter parce que c'est super important, parce que je tiens à ce que ça soit, que vous compreniez pourquoi je ne peux pas répondre. Si tu m'écris en privé, puis tu me demandes de t'aider des questions, juste une question bien simple pour toi, puis tu me dis, fais juste me dire quoi faire. Moi, je fais partie d'un ordre professionnel, et je fais ce que je veux. j'ai en aucun droit de faire ça, de te donner une information sans t'avoir rencontré. en personne ou en virtuel, et de te donner des recommandations après que j'ai fait un profil symptomatique avec toi. Si je fais ça, je peux être barrée de mon association et je peux perdre mon titre. Donc, comprenez qu'autant que je veux vous aider, je ne peux pas répondre à ça. Et je sais, ça choque des gens parce qu'on me le dit. Donc, c'est pour ça que je le dis sur les réseaux sociaux, que vous comprenez que c'est pas que je ne veux pas vous répondre. Je ne veux pas perdre toutes mes années d'école que j'ai étudiées pour essayer d'aider les femmes qui veulent venir, puis avoir un accompagnement de naturopathie et toutes les autres compétences que j'ai. Donc, sachez que c'est vraiment avec un cœur lourd que je ne réponds pas à cette question-là. Et je vais vous le dire, d'ailleurs. Je vais l'écrire, si vous... Quelqu'un m'écrit. Mais bref. Donc, c'est une petite parenthèse, mais je voulais le mettre parce que ça fait trop de fois que ça m'arrive encore récemment. Et puis, vous savez quoi ? Quand on est dans un état où est-ce que vraiment... Je vais vous donner mon exemple pour vraiment mettre ça très clair. Il y a eu un moment dans ma vie où j'avais la fibromyalgie. Mais juste avant que j'aie mon diagnostic de douleur planchée pelvienne chronique, c'est que là, moi, j'avais eu d'autres diagnostics, une maladie auto-immune et plein d'affaires. Ça rentrait. Puis tu sais, à un moment donné, on vient qu'on est cap... Nos épaules commencent à être pesantes. Et on commence à trouver que... J'ai comme l'impression que je suis en ski puis que je descends la pente à 300 000 à l'heure. Et j'ai plus de ressources. Je sais plus qui aller voir. Je sais plus à qui demander de l'aide. Parce que mon médecin, il me dit telle affaire, pis ça l'arrête là. Pis j'ai pas les soins nécessaires, pis ça va pas vite. Si j'en ai, si j'ai de l'aide, de spécialistes, c'est pas vite. Et ça se peut aussi que financièrement, j'ai pas les moyens. Donc moi, je sais que quand je m'y ai retrouvée là, j'ai frappé vraiment le bas. Et puis, je ne sais pas où j'ai trouvé le courage, mais je pense que c'était le désarroi de voir ma vie s'écrouler et de m'avoir retirée de plein de situations, qui fait que là, j'ai finalement dit « Ok, je vais trouver une solution » . Ma solution à moi, ça a été d'aller à l'école, étudier et de me dire « Je vais les aider, les gens qui souffrent comme moi. Je vais les aider parce que ce n'est pas le fun d'être là. » Mais... Je vois que ça, c'est pas tout le monde qui fait ça. Puis c'est correct. La plupart vont chercher, vont continuer. Mais quand t'arrives au bout, je sais pas si tu comprends ce que je veux dire par ça, parce que c'est pas tout le monde qui se rend là. Puis c'est parfait. Moi, je te dis bravo si t'es pas là. T'es pas obligé d'y aller. Mais il y en a beaucoup qui y vont. J'aimerais te dire à toi, si tu m'écoutes en ce moment, puis que tu sens que c'est juste trop. Tu t'en parles, puis tu as le cœur qui veut tourner à 300 000 à l'heure. Tu fais de l'angoisse. Tu es fatigué, tu es épuisé, puis tu en jutes. C'est juste trop. C'est juste trop. Ce que je vais te demander, c'est trouve une façon d'avoir une personne qui peut t'écouter. Quand on est là, c'est pas des conseils tant qu'on a besoin parce que, pas là en tout cas, pas tout de suite. C'est une oreille qui peut écouter, c'est quelqu'un qui est disposé à juste écouter. Sans m'en donner mille et une façons à faire, quand je vais être prête à passer à l'action, je vais chercher quelqu'un et je vais trouver la personne pour m'aider. Mais entre ça, c'est un ami qui souffre de douleurs chroniques, qui souffre. de fibromyalgie, aussi toi-même dans ça. Il y a plein de réseaux. Où est-ce que tu peux trouver du bénévolat ? Tu t'appelles l'Association de douleurs chroniques du Québec. Est-ce une place ? Où est-ce que vous avez un numéro SOS ? Je vais vous donner les liens. Je suis certaine que si tu es en Europe, il y en a aussi. Je suis moins consciente de ceux-là, mais je peux faire des recherches pour voir ce que je peux trouver. Il y en a au Canada. Il y en a, tu sais, des recherches pour parler à quelqu'un au bout de la file. Au bout du fil, c'est peut-être pas ta solution. Mais si t'as plus de solution pis t'es découragée, là, au lieu de te retirer de tout le monde pis de sombrer encore plus dans un désespoir, je t'invite à prendre le téléphone pis faire le numéro pis parler à quelqu'un. C'est sûr que si je pouvais, je dirais, tu sais, appelle-moi. Mais... C'est ça. C'est pas quelque chose que je peux faire. Je travaille avec des clientes, c'est mon gagne-pain. Mon but à moi, c'est de vous donner le plus d'informations que je peux, qui est individuelle, mais non, pas vraiment. Que tu vas appliquer dans ta vie à toi, individuellement, selon ce que je dis, qui s'applique un peu à tout le monde. Vous comprenez ? C'est sûr qu'il y a des choses spécifiques. que je peux voir de plus en plus quand je travaille avec une cliente. Des fois, je vois des patterns, puis là, on amène ça à la table et on prend conscience de plein de choses. Moi, avec la cliente, peut-être que si on ferait ça à cause de, vous comprenez ? Mais ici, sur un podcast ou dans mes infolettes ou bien sur mes blogs ou mes publications de réseaux sociaux, quand je... parle, c'est vraiment d'une façon qui s'applique à tous. En tout cas, dans ma catégorie fibromyalgie, douleur chronique. Donc le reste du bout de chemin, c'est toi, il faut qu'il le fasse. C'est toi, il faut qu'il aille chercher l'aide que tu as besoin. C'est toi, il faut qu'il aille demander à savoir est-ce que je peux avoir plus d'informations sur telle et telle affaire si ça t'intéresse. Mais sache que Il y a aussi des places bénévoles où les gens peuvent t'écouter pleurer. Si c'est juste ça que tu es capable de faire, si tu n'es pas capable de prendre le téléphone et de partager ce que tu vis, peut-être que ça va être juste de dire « moi j'ai tellement de peine, je n'ai personne qui m'écoute parce que mon réseau social est très restreint » . C'est une des choses que je trouve la plus difficile parce que Quand on a des maladies qui nous empêchent d'être plus actifs, d'avoir plus de sorties avec les gens ou de faire partie de certaines communautés, eh bien, on voit tranquillement, on avait plusieurs amis et là, les amis ne comprennent pas ce qu'on veut, ils s'en vont. Des fois, c'est leur conjoint qui s'en va, des fois, c'est les enfants qui sont juste à une autre place dans leur cerveau, ils s'amusent. Ils ne pensent pas à ça que maman ou ma soeur ou... Quelqu'un a beaucoup de douleur et ça doit être difficile pour elle, je vais lui laisser un petit message sur sa boîte vocale. Je vais l'appeler. Donc, tu sais combien de fois que j'ai eu, moi, à quelque part, dans certaines situations, je n'étais pas capable de me répondre au téléphone. Ça, c'était dans un creux. Mais j'avais un ami qui savait que je souffrais et il m'avait appelé. Il m'avait laissé un beau petit message pour m'encourager. Ça me touche encore aujourd'hui qu'il y ait quelqu'un qui pense à moi et qui puisse faire ça. Alors moi, ce que je veux te dire, c'est que si tu vis ça, puis t'es tout seul, va voir s'il y a des groupes d'accueil pour les gens qui souffrent, qui sont seuls, de douleurs chroniques, de fibromyalgie. Va voir s'il y a vraiment des groupes ou des lignes, comme j'ai dit que je vais vous donner le... le numéro de ceux que je connais qui peuvent vous accompagner au moins le temps de vous écouter puis peut-être pas vous donner des conseils parce que souvent c'est pas ça le but de les lignes, mais vous donner une petite direction pour vous aider à vous encourager. Alors, ça m'attriste énormément, vraiment beaucoup, de voir qu'il y a encore beaucoup de personnes dans le monde. qu'on est là, où il y a un débordement d'informations et puis qu'il y a tellement de choses accessibles qu'une personne se retrouve seule, avec le cœur serré et qui s'est isolée parce qu'il n'y a plus personne autour de elle. Ça, pour moi, ça ne devrait pas exister. Alors, si tu connais, tu m'écoutes, puis tu n'as pas ce problème-là, mais tu as quelqu'un que tu connais, mon invitation pour toi, c'est, là, c'est là qu'il faut mettre en pratique les paroles d'amitié ou des paroles de « je t'aime » . Il faut qu'il y ait des pas à ça et qu'il y ait une main tendue pour dire. Salut ! Je pense à toi. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit ou je ne t'ai pas parlé. Donc, je voulais avoir de tes nouvelles. Si ça tente, j'aimerais bien que tu me rappelles. Sinon, je vais réessayer cette semaine. Il ne faut pas penser que les gens qui souffrent et qui ne parlent pas, ils n'ont pas besoin. Le besoin, ce n'est pas juste quand la personne s'exprime. Il vient bien avant ça. Donc, je vous encourage à être bienveillant envers les gens qui souffrent avec de la douleur chronique parce que ça devient lourd, bien des fois. Et puis, peut-être que la personne a un beau sourire, puis elle va être bien gentille, puis elle ne te le dira pas. Mais son âme, il souffre autant. que sa douleur physique. Et après, ce que ça fait, c'est que ça vient jouer sur le mental et c'est difficile. Donc, c'est sur mon cri de cœur pour toi aujourd'hui. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Je sais que si tu l'as, puis que tu vis de la douleur chronique, puis que tu es toute seule, tu comprends très bien ce que je veux dire. Mais je sais aussi que j'ai beaucoup de gens qui m'écoutent, puis ce n'est pas nécessairement parce qu'ils l'ont, mais parce qu'ils comprennent. connaissent des gens qui vivent ces douleurs intenses. Et puis, je vais vous dire, une chose qu'on ne pense pas, c'est que c'est gris dehors, ici au Québec, depuis quelques semaines. C'est très gris. C'est vraiment pas facile, l'hiver. Et c'est d'autant plus s'éprouver que c'est d'autant plus difficile pour les personnes qui souffrent de douleurs chroniques. Pas juste la fibromyalgie, les deux. qu'on a vraiment besoin. Moi, j'ai une lumière, une lampe, pour que je mette tout l'hiver. Chaque fois que je lis ou que je m'assieds dans mon endroit, j'allume cette lumière-là, qui va aller stimuler à mon cerveau de la lumière pour éviter SAD, qu'on appelle, c'est si je n'en... Je ne me souviens plus. C'est comme, ce n'est pas une dépression, mais un état dépressif qui est saisonnier. Donc, ça, c'est super important. Si tu n'as pas cette petite lampe-là, ne serait-ce que de faire des recherches. Tiens, je vais mettre le lien. Je vais mettre le lien. Et puis, si tu ne sais pas de quoi je parle, tu peux t'en procurer. En bas de 50 dollars, tu peux en avoir une. Donc, ça, ça va aider vraiment à avoir un petit peu plus d'humeur et la joie de vivre un peu plus. Ça fait que ça aide. Parce que... Janvier-février, c'est des mois très difficiles pour les gens qui souffrent. C'est vrai. La température nous affecte. Alors, merci de prendre le temps de considérer qu'il y a peut-être quelqu'un qui a un beau sourire sur son visage puis elle souffre énormément. Tu la connais, tu le sais, c'est qui. Et, ben, t'es très occupée. Est-ce que c'est possible que tu puisses ralentir ? Pour écrire un petit mot, laisser un message ou texter même. Sur Messenger, sur ton téléphone, je sais pas. Il y a tellement de moyens. Encore mieux, si tu peux écrire un petit mot et envoyer par la poste. Quelque chose qu'on n'utilise plus souvent aujourd'hui. Donc tout ça, mon but c'est vraiment pas de faire sentir personne coupable. Mais c'est ça. J'aimerais pouvoir aider plus, mais c'est ça. Voilà. Donc, ouais, à considérer. Je sais qu'on est occupé à penser à nous souvent et c'est correct. C'est pas mal. Mais des fois, il faut lever les yeux puis regarder autour de nous. Y a-t-il quelqu'un d'autre qui souffle ? Peut-être que je pourrais lui écrire, lui dire un petit bonjour. Ça pourrait peut-être lui faire du bien. Vous n'avez aucune idée comment ça peut embellir la vie d'une personne. qui se sent seule, qui se sent abandonnée des fois, et qui s'en va vers la dépression. On est dépressif avant d'être en dépression, souvent. Fait que, tu sais, qui coule vers ça. Un petit coup d'empathie, de « je t'aime, je suis là » . « As-tu besoin ? » En fait, on le sait qu'elle a besoin. C'est ça le problème. Donc, c'est ça. Je te souhaite une excellente journée. Et laisse-moi savoir dans les commentaires. Si ça t'a peut-être aidé à comprendre plus une personne ou même toi. À savoir que peut-être tu aurais besoin de faire cet effort-là pour une personne que tu connais qui souffre en silence et qui vit de la solitude. Alors, merci de m'avoir écoutée et merci aussi d'être consciente de tout ce que je t'ai partagé et de le potentiel que tu peux avoir dans la vie d'une personne qui est souffrante. Avec ça, je te donne vraiment mon dernier mot. Et c'est vraiment, j'apprécie que tu sois là. Et je suis contente de voir que j'ai de plus en plus de gens qui trouvent que c'est une bonne chose et que ça leur fait du bien. Merci de me le faire savoir. Ça m'encourage à persévérer. Je vous souhaite une excellente journée. Ciao !

Chapters

  • Introduction et bienvenue au podcast

    00:10

  • La solitude et la douleur chronique

    00:32

  • Mon expérience personnelle avec la fibromyalgie

    06:20

  • Trouver du soutien et des ressources

    08:14

  • L'impact de l'hiver sur la santé mentale

    16:48

Description

 

Te sens-tu parfois isolée malgré la présence de tes proches ?


Dans cet épisode du podcast Fibromyalgie autrement !, j’aborde cette solitude que vivent tant de femmes atteintes de fibromyalgie et de douleurs chroniques. Exprimer sa douleur peut être difficile, et bien souvent, on finit par lutter en silence, ce qui alourdit encore plus le quotidien.


Je t’invite à explorer avec moi l’importance du soutien et des stratégies concrètes pour mieux vivre ces moments.


Bonne écoute 🎧 💜


De l'aide:


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi qui m'écoutes dans tes oreilles et à toi qui me regardes en même temps que tu m'écoutes. Bienvenue au podcast fibromyalgie autrement. Aujourd'hui, c'est un épisode solo. Et si tu es nouvelle à ma chaîne YouTube ou sur mon podcast en audio, je te souhaite vraiment la bienvenue. Je suis super contente que tu prennes le temps d'écouter ce podcast et que ça te rejoigne. Si tu connais quelqu'un qui en a besoin, partage. Ça va aider une personne. Du moins, c'est mon but. Alors, si tu ne me connais pas vraiment du tout, mon nom c'est Anne Leblanc Beaulieu et c'est vraiment avec une grande passion que j'essaie de mon mieux de vous donner de l'information pertinente pour les femmes qui vivent avec la fibromyalgie et aussi celles qui ont de la douleur chronique. Parce qu'il y a des choses qui se ressemblent. Donc, voilà. Aujourd'hui, mon sujet, il va venir direct de... mon cœur. C'est pas mal toujours ça, par exemple. Mais là, en ce moment, j'ai vraiment quelque chose que je veux apporter parce que je le vois trop souvent dans des gens que j'aide ou des gens qui m'approchent pour me parler. Et ça s'appelle la solitude. Le sentiment d'être seule. Et je dirais que ça dépasse un sentiment. Parfois, c'est la réalité. C'est ce que je vois. Alors moi, ça, ça me touche énormément parce que, ouais, il y a des fois dans ma vie où est-ce que j'ai eu des moments extrêmement difficiles. Si je prends l'exemple de quand j'ai passé du temps assis beaucoup et que je ne pouvais plus marcher, là, ça a été un... Bon, si ce n'est pas la première fois que tu m'écoutes, tu sais que j'oublie le temps, l'espace-temps. Pour moi, ce n'est pas quelque chose que je retiens. Mais je sais que c'est à quelque part un beau deux ans, beau et gros et long et difficile deux ans, où est-ce que je ne marchais plus à peine. Je faisais quelques pas et c'était fini. Donc, à ce moment-là, je pense que c'est une des fois que j'ai trouvé que je vivais de la solitude. Même si j'avais des gens autour de moi, même si j'avais des gens qui m'aiment, qui essayaient de... de m'encourager. Je le vivais tellement en solitude, à certaines places, parce que c'était juste trop dur à expliquer comment je me sentais. Puis tu vois, je leur parle, puis j'ai un petit peu de misère. C'est encore très frais, même si ça fait quelques années. Je suis capable de comprendre que certaines personnes vont vraiment s'isoler quand elles souffrent énormément. Je pense qu'un instinct, je ne sais pas, de protection peut-être, en fait, je ne sais pas trop, mais je sais que pour l'avoir vécu, ce n'est pas nécessairement volontaire, mais quand on vit des douleurs chroniques, quand on vit avec la fibromyalgie au quotidien et que ça revient, Des fois, il y a des gens autour de nous qui ne comprennent pas ce qu'on vit, parce qu'on va se le dire clairement, c'est parfois difficile pour la personne qui le vit, et ça m'inclut, de comprendre ce qui se passe, parce que c'est comme les montagnes russe. Donc, des fois, au lieu de vouloir chercher, aller chercher une aide, ou d'avoir un ami à qui on peut parler, on va se retirer, puis on va s'isoler, puis on va... On déconnecte beaucoup de ce qui se passe autour de nous parce que notre douleur ou notre situation immédiate prend tellement d'ampleur que c'est comme on ne sait plus quoi faire. C'est comme si on se replie tranquillement sur nous. Et ça, je l'ai vu dans ma vie et je le vois encore aujourd'hui dans beaucoup de femmes que j'aide. de femmes qui font appel à moi en privé pour me poser des questions. Et tu sais, je vais le répéter parce que c'est super important, parce que je tiens à ce que ça soit, que vous compreniez pourquoi je ne peux pas répondre. Si tu m'écris en privé, puis tu me demandes de t'aider des questions, juste une question bien simple pour toi, puis tu me dis, fais juste me dire quoi faire. Moi, je fais partie d'un ordre professionnel, et je fais ce que je veux. j'ai en aucun droit de faire ça, de te donner une information sans t'avoir rencontré. en personne ou en virtuel, et de te donner des recommandations après que j'ai fait un profil symptomatique avec toi. Si je fais ça, je peux être barrée de mon association et je peux perdre mon titre. Donc, comprenez qu'autant que je veux vous aider, je ne peux pas répondre à ça. Et je sais, ça choque des gens parce qu'on me le dit. Donc, c'est pour ça que je le dis sur les réseaux sociaux, que vous comprenez que c'est pas que je ne veux pas vous répondre. Je ne veux pas perdre toutes mes années d'école que j'ai étudiées pour essayer d'aider les femmes qui veulent venir, puis avoir un accompagnement de naturopathie et toutes les autres compétences que j'ai. Donc, sachez que c'est vraiment avec un cœur lourd que je ne réponds pas à cette question-là. Et je vais vous le dire, d'ailleurs. Je vais l'écrire, si vous... Quelqu'un m'écrit. Mais bref. Donc, c'est une petite parenthèse, mais je voulais le mettre parce que ça fait trop de fois que ça m'arrive encore récemment. Et puis, vous savez quoi ? Quand on est dans un état où est-ce que vraiment... Je vais vous donner mon exemple pour vraiment mettre ça très clair. Il y a eu un moment dans ma vie où j'avais la fibromyalgie. Mais juste avant que j'aie mon diagnostic de douleur planchée pelvienne chronique, c'est que là, moi, j'avais eu d'autres diagnostics, une maladie auto-immune et plein d'affaires. Ça rentrait. Puis tu sais, à un moment donné, on vient qu'on est cap... Nos épaules commencent à être pesantes. Et on commence à trouver que... J'ai comme l'impression que je suis en ski puis que je descends la pente à 300 000 à l'heure. Et j'ai plus de ressources. Je sais plus qui aller voir. Je sais plus à qui demander de l'aide. Parce que mon médecin, il me dit telle affaire, pis ça l'arrête là. Pis j'ai pas les soins nécessaires, pis ça va pas vite. Si j'en ai, si j'ai de l'aide, de spécialistes, c'est pas vite. Et ça se peut aussi que financièrement, j'ai pas les moyens. Donc moi, je sais que quand je m'y ai retrouvée là, j'ai frappé vraiment le bas. Et puis, je ne sais pas où j'ai trouvé le courage, mais je pense que c'était le désarroi de voir ma vie s'écrouler et de m'avoir retirée de plein de situations, qui fait que là, j'ai finalement dit « Ok, je vais trouver une solution » . Ma solution à moi, ça a été d'aller à l'école, étudier et de me dire « Je vais les aider, les gens qui souffrent comme moi. Je vais les aider parce que ce n'est pas le fun d'être là. » Mais... Je vois que ça, c'est pas tout le monde qui fait ça. Puis c'est correct. La plupart vont chercher, vont continuer. Mais quand t'arrives au bout, je sais pas si tu comprends ce que je veux dire par ça, parce que c'est pas tout le monde qui se rend là. Puis c'est parfait. Moi, je te dis bravo si t'es pas là. T'es pas obligé d'y aller. Mais il y en a beaucoup qui y vont. J'aimerais te dire à toi, si tu m'écoutes en ce moment, puis que tu sens que c'est juste trop. Tu t'en parles, puis tu as le cœur qui veut tourner à 300 000 à l'heure. Tu fais de l'angoisse. Tu es fatigué, tu es épuisé, puis tu en jutes. C'est juste trop. C'est juste trop. Ce que je vais te demander, c'est trouve une façon d'avoir une personne qui peut t'écouter. Quand on est là, c'est pas des conseils tant qu'on a besoin parce que, pas là en tout cas, pas tout de suite. C'est une oreille qui peut écouter, c'est quelqu'un qui est disposé à juste écouter. Sans m'en donner mille et une façons à faire, quand je vais être prête à passer à l'action, je vais chercher quelqu'un et je vais trouver la personne pour m'aider. Mais entre ça, c'est un ami qui souffre de douleurs chroniques, qui souffre. de fibromyalgie, aussi toi-même dans ça. Il y a plein de réseaux. Où est-ce que tu peux trouver du bénévolat ? Tu t'appelles l'Association de douleurs chroniques du Québec. Est-ce une place ? Où est-ce que vous avez un numéro SOS ? Je vais vous donner les liens. Je suis certaine que si tu es en Europe, il y en a aussi. Je suis moins consciente de ceux-là, mais je peux faire des recherches pour voir ce que je peux trouver. Il y en a au Canada. Il y en a, tu sais, des recherches pour parler à quelqu'un au bout de la file. Au bout du fil, c'est peut-être pas ta solution. Mais si t'as plus de solution pis t'es découragée, là, au lieu de te retirer de tout le monde pis de sombrer encore plus dans un désespoir, je t'invite à prendre le téléphone pis faire le numéro pis parler à quelqu'un. C'est sûr que si je pouvais, je dirais, tu sais, appelle-moi. Mais... C'est ça. C'est pas quelque chose que je peux faire. Je travaille avec des clientes, c'est mon gagne-pain. Mon but à moi, c'est de vous donner le plus d'informations que je peux, qui est individuelle, mais non, pas vraiment. Que tu vas appliquer dans ta vie à toi, individuellement, selon ce que je dis, qui s'applique un peu à tout le monde. Vous comprenez ? C'est sûr qu'il y a des choses spécifiques. que je peux voir de plus en plus quand je travaille avec une cliente. Des fois, je vois des patterns, puis là, on amène ça à la table et on prend conscience de plein de choses. Moi, avec la cliente, peut-être que si on ferait ça à cause de, vous comprenez ? Mais ici, sur un podcast ou dans mes infolettes ou bien sur mes blogs ou mes publications de réseaux sociaux, quand je... parle, c'est vraiment d'une façon qui s'applique à tous. En tout cas, dans ma catégorie fibromyalgie, douleur chronique. Donc le reste du bout de chemin, c'est toi, il faut qu'il le fasse. C'est toi, il faut qu'il aille chercher l'aide que tu as besoin. C'est toi, il faut qu'il aille demander à savoir est-ce que je peux avoir plus d'informations sur telle et telle affaire si ça t'intéresse. Mais sache que Il y a aussi des places bénévoles où les gens peuvent t'écouter pleurer. Si c'est juste ça que tu es capable de faire, si tu n'es pas capable de prendre le téléphone et de partager ce que tu vis, peut-être que ça va être juste de dire « moi j'ai tellement de peine, je n'ai personne qui m'écoute parce que mon réseau social est très restreint » . C'est une des choses que je trouve la plus difficile parce que Quand on a des maladies qui nous empêchent d'être plus actifs, d'avoir plus de sorties avec les gens ou de faire partie de certaines communautés, eh bien, on voit tranquillement, on avait plusieurs amis et là, les amis ne comprennent pas ce qu'on veut, ils s'en vont. Des fois, c'est leur conjoint qui s'en va, des fois, c'est les enfants qui sont juste à une autre place dans leur cerveau, ils s'amusent. Ils ne pensent pas à ça que maman ou ma soeur ou... Quelqu'un a beaucoup de douleur et ça doit être difficile pour elle, je vais lui laisser un petit message sur sa boîte vocale. Je vais l'appeler. Donc, tu sais combien de fois que j'ai eu, moi, à quelque part, dans certaines situations, je n'étais pas capable de me répondre au téléphone. Ça, c'était dans un creux. Mais j'avais un ami qui savait que je souffrais et il m'avait appelé. Il m'avait laissé un beau petit message pour m'encourager. Ça me touche encore aujourd'hui qu'il y ait quelqu'un qui pense à moi et qui puisse faire ça. Alors moi, ce que je veux te dire, c'est que si tu vis ça, puis t'es tout seul, va voir s'il y a des groupes d'accueil pour les gens qui souffrent, qui sont seuls, de douleurs chroniques, de fibromyalgie. Va voir s'il y a vraiment des groupes ou des lignes, comme j'ai dit que je vais vous donner le... le numéro de ceux que je connais qui peuvent vous accompagner au moins le temps de vous écouter puis peut-être pas vous donner des conseils parce que souvent c'est pas ça le but de les lignes, mais vous donner une petite direction pour vous aider à vous encourager. Alors, ça m'attriste énormément, vraiment beaucoup, de voir qu'il y a encore beaucoup de personnes dans le monde. qu'on est là, où il y a un débordement d'informations et puis qu'il y a tellement de choses accessibles qu'une personne se retrouve seule, avec le cœur serré et qui s'est isolée parce qu'il n'y a plus personne autour de elle. Ça, pour moi, ça ne devrait pas exister. Alors, si tu connais, tu m'écoutes, puis tu n'as pas ce problème-là, mais tu as quelqu'un que tu connais, mon invitation pour toi, c'est, là, c'est là qu'il faut mettre en pratique les paroles d'amitié ou des paroles de « je t'aime » . Il faut qu'il y ait des pas à ça et qu'il y ait une main tendue pour dire. Salut ! Je pense à toi. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit ou je ne t'ai pas parlé. Donc, je voulais avoir de tes nouvelles. Si ça tente, j'aimerais bien que tu me rappelles. Sinon, je vais réessayer cette semaine. Il ne faut pas penser que les gens qui souffrent et qui ne parlent pas, ils n'ont pas besoin. Le besoin, ce n'est pas juste quand la personne s'exprime. Il vient bien avant ça. Donc, je vous encourage à être bienveillant envers les gens qui souffrent avec de la douleur chronique parce que ça devient lourd, bien des fois. Et puis, peut-être que la personne a un beau sourire, puis elle va être bien gentille, puis elle ne te le dira pas. Mais son âme, il souffre autant. que sa douleur physique. Et après, ce que ça fait, c'est que ça vient jouer sur le mental et c'est difficile. Donc, c'est sur mon cri de cœur pour toi aujourd'hui. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Je sais que si tu l'as, puis que tu vis de la douleur chronique, puis que tu es toute seule, tu comprends très bien ce que je veux dire. Mais je sais aussi que j'ai beaucoup de gens qui m'écoutent, puis ce n'est pas nécessairement parce qu'ils l'ont, mais parce qu'ils comprennent. connaissent des gens qui vivent ces douleurs intenses. Et puis, je vais vous dire, une chose qu'on ne pense pas, c'est que c'est gris dehors, ici au Québec, depuis quelques semaines. C'est très gris. C'est vraiment pas facile, l'hiver. Et c'est d'autant plus s'éprouver que c'est d'autant plus difficile pour les personnes qui souffrent de douleurs chroniques. Pas juste la fibromyalgie, les deux. qu'on a vraiment besoin. Moi, j'ai une lumière, une lampe, pour que je mette tout l'hiver. Chaque fois que je lis ou que je m'assieds dans mon endroit, j'allume cette lumière-là, qui va aller stimuler à mon cerveau de la lumière pour éviter SAD, qu'on appelle, c'est si je n'en... Je ne me souviens plus. C'est comme, ce n'est pas une dépression, mais un état dépressif qui est saisonnier. Donc, ça, c'est super important. Si tu n'as pas cette petite lampe-là, ne serait-ce que de faire des recherches. Tiens, je vais mettre le lien. Je vais mettre le lien. Et puis, si tu ne sais pas de quoi je parle, tu peux t'en procurer. En bas de 50 dollars, tu peux en avoir une. Donc, ça, ça va aider vraiment à avoir un petit peu plus d'humeur et la joie de vivre un peu plus. Ça fait que ça aide. Parce que... Janvier-février, c'est des mois très difficiles pour les gens qui souffrent. C'est vrai. La température nous affecte. Alors, merci de prendre le temps de considérer qu'il y a peut-être quelqu'un qui a un beau sourire sur son visage puis elle souffre énormément. Tu la connais, tu le sais, c'est qui. Et, ben, t'es très occupée. Est-ce que c'est possible que tu puisses ralentir ? Pour écrire un petit mot, laisser un message ou texter même. Sur Messenger, sur ton téléphone, je sais pas. Il y a tellement de moyens. Encore mieux, si tu peux écrire un petit mot et envoyer par la poste. Quelque chose qu'on n'utilise plus souvent aujourd'hui. Donc tout ça, mon but c'est vraiment pas de faire sentir personne coupable. Mais c'est ça. J'aimerais pouvoir aider plus, mais c'est ça. Voilà. Donc, ouais, à considérer. Je sais qu'on est occupé à penser à nous souvent et c'est correct. C'est pas mal. Mais des fois, il faut lever les yeux puis regarder autour de nous. Y a-t-il quelqu'un d'autre qui souffle ? Peut-être que je pourrais lui écrire, lui dire un petit bonjour. Ça pourrait peut-être lui faire du bien. Vous n'avez aucune idée comment ça peut embellir la vie d'une personne. qui se sent seule, qui se sent abandonnée des fois, et qui s'en va vers la dépression. On est dépressif avant d'être en dépression, souvent. Fait que, tu sais, qui coule vers ça. Un petit coup d'empathie, de « je t'aime, je suis là » . « As-tu besoin ? » En fait, on le sait qu'elle a besoin. C'est ça le problème. Donc, c'est ça. Je te souhaite une excellente journée. Et laisse-moi savoir dans les commentaires. Si ça t'a peut-être aidé à comprendre plus une personne ou même toi. À savoir que peut-être tu aurais besoin de faire cet effort-là pour une personne que tu connais qui souffre en silence et qui vit de la solitude. Alors, merci de m'avoir écoutée et merci aussi d'être consciente de tout ce que je t'ai partagé et de le potentiel que tu peux avoir dans la vie d'une personne qui est souffrante. Avec ça, je te donne vraiment mon dernier mot. Et c'est vraiment, j'apprécie que tu sois là. Et je suis contente de voir que j'ai de plus en plus de gens qui trouvent que c'est une bonne chose et que ça leur fait du bien. Merci de me le faire savoir. Ça m'encourage à persévérer. Je vous souhaite une excellente journée. Ciao !

Chapters

  • Introduction et bienvenue au podcast

    00:10

  • La solitude et la douleur chronique

    00:32

  • Mon expérience personnelle avec la fibromyalgie

    06:20

  • Trouver du soutien et des ressources

    08:14

  • L'impact de l'hiver sur la santé mentale

    16:48

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Description

 

Te sens-tu parfois isolée malgré la présence de tes proches ?


Dans cet épisode du podcast Fibromyalgie autrement !, j’aborde cette solitude que vivent tant de femmes atteintes de fibromyalgie et de douleurs chroniques. Exprimer sa douleur peut être difficile, et bien souvent, on finit par lutter en silence, ce qui alourdit encore plus le quotidien.


Je t’invite à explorer avec moi l’importance du soutien et des stratégies concrètes pour mieux vivre ces moments.


Bonne écoute 🎧 💜


De l'aide:


Pour les gens du Québec – AQDC

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi qui m'écoutes dans tes oreilles et à toi qui me regardes en même temps que tu m'écoutes. Bienvenue au podcast fibromyalgie autrement. Aujourd'hui, c'est un épisode solo. Et si tu es nouvelle à ma chaîne YouTube ou sur mon podcast en audio, je te souhaite vraiment la bienvenue. Je suis super contente que tu prennes le temps d'écouter ce podcast et que ça te rejoigne. Si tu connais quelqu'un qui en a besoin, partage. Ça va aider une personne. Du moins, c'est mon but. Alors, si tu ne me connais pas vraiment du tout, mon nom c'est Anne Leblanc Beaulieu et c'est vraiment avec une grande passion que j'essaie de mon mieux de vous donner de l'information pertinente pour les femmes qui vivent avec la fibromyalgie et aussi celles qui ont de la douleur chronique. Parce qu'il y a des choses qui se ressemblent. Donc, voilà. Aujourd'hui, mon sujet, il va venir direct de... mon cœur. C'est pas mal toujours ça, par exemple. Mais là, en ce moment, j'ai vraiment quelque chose que je veux apporter parce que je le vois trop souvent dans des gens que j'aide ou des gens qui m'approchent pour me parler. Et ça s'appelle la solitude. Le sentiment d'être seule. Et je dirais que ça dépasse un sentiment. Parfois, c'est la réalité. C'est ce que je vois. Alors moi, ça, ça me touche énormément parce que, ouais, il y a des fois dans ma vie où est-ce que j'ai eu des moments extrêmement difficiles. Si je prends l'exemple de quand j'ai passé du temps assis beaucoup et que je ne pouvais plus marcher, là, ça a été un... Bon, si ce n'est pas la première fois que tu m'écoutes, tu sais que j'oublie le temps, l'espace-temps. Pour moi, ce n'est pas quelque chose que je retiens. Mais je sais que c'est à quelque part un beau deux ans, beau et gros et long et difficile deux ans, où est-ce que je ne marchais plus à peine. Je faisais quelques pas et c'était fini. Donc, à ce moment-là, je pense que c'est une des fois que j'ai trouvé que je vivais de la solitude. Même si j'avais des gens autour de moi, même si j'avais des gens qui m'aiment, qui essayaient de... de m'encourager. Je le vivais tellement en solitude, à certaines places, parce que c'était juste trop dur à expliquer comment je me sentais. Puis tu vois, je leur parle, puis j'ai un petit peu de misère. C'est encore très frais, même si ça fait quelques années. Je suis capable de comprendre que certaines personnes vont vraiment s'isoler quand elles souffrent énormément. Je pense qu'un instinct, je ne sais pas, de protection peut-être, en fait, je ne sais pas trop, mais je sais que pour l'avoir vécu, ce n'est pas nécessairement volontaire, mais quand on vit des douleurs chroniques, quand on vit avec la fibromyalgie au quotidien et que ça revient, Des fois, il y a des gens autour de nous qui ne comprennent pas ce qu'on vit, parce qu'on va se le dire clairement, c'est parfois difficile pour la personne qui le vit, et ça m'inclut, de comprendre ce qui se passe, parce que c'est comme les montagnes russe. Donc, des fois, au lieu de vouloir chercher, aller chercher une aide, ou d'avoir un ami à qui on peut parler, on va se retirer, puis on va s'isoler, puis on va... On déconnecte beaucoup de ce qui se passe autour de nous parce que notre douleur ou notre situation immédiate prend tellement d'ampleur que c'est comme on ne sait plus quoi faire. C'est comme si on se replie tranquillement sur nous. Et ça, je l'ai vu dans ma vie et je le vois encore aujourd'hui dans beaucoup de femmes que j'aide. de femmes qui font appel à moi en privé pour me poser des questions. Et tu sais, je vais le répéter parce que c'est super important, parce que je tiens à ce que ça soit, que vous compreniez pourquoi je ne peux pas répondre. Si tu m'écris en privé, puis tu me demandes de t'aider des questions, juste une question bien simple pour toi, puis tu me dis, fais juste me dire quoi faire. Moi, je fais partie d'un ordre professionnel, et je fais ce que je veux. j'ai en aucun droit de faire ça, de te donner une information sans t'avoir rencontré. en personne ou en virtuel, et de te donner des recommandations après que j'ai fait un profil symptomatique avec toi. Si je fais ça, je peux être barrée de mon association et je peux perdre mon titre. Donc, comprenez qu'autant que je veux vous aider, je ne peux pas répondre à ça. Et je sais, ça choque des gens parce qu'on me le dit. Donc, c'est pour ça que je le dis sur les réseaux sociaux, que vous comprenez que c'est pas que je ne veux pas vous répondre. Je ne veux pas perdre toutes mes années d'école que j'ai étudiées pour essayer d'aider les femmes qui veulent venir, puis avoir un accompagnement de naturopathie et toutes les autres compétences que j'ai. Donc, sachez que c'est vraiment avec un cœur lourd que je ne réponds pas à cette question-là. Et je vais vous le dire, d'ailleurs. Je vais l'écrire, si vous... Quelqu'un m'écrit. Mais bref. Donc, c'est une petite parenthèse, mais je voulais le mettre parce que ça fait trop de fois que ça m'arrive encore récemment. Et puis, vous savez quoi ? Quand on est dans un état où est-ce que vraiment... Je vais vous donner mon exemple pour vraiment mettre ça très clair. Il y a eu un moment dans ma vie où j'avais la fibromyalgie. Mais juste avant que j'aie mon diagnostic de douleur planchée pelvienne chronique, c'est que là, moi, j'avais eu d'autres diagnostics, une maladie auto-immune et plein d'affaires. Ça rentrait. Puis tu sais, à un moment donné, on vient qu'on est cap... Nos épaules commencent à être pesantes. Et on commence à trouver que... J'ai comme l'impression que je suis en ski puis que je descends la pente à 300 000 à l'heure. Et j'ai plus de ressources. Je sais plus qui aller voir. Je sais plus à qui demander de l'aide. Parce que mon médecin, il me dit telle affaire, pis ça l'arrête là. Pis j'ai pas les soins nécessaires, pis ça va pas vite. Si j'en ai, si j'ai de l'aide, de spécialistes, c'est pas vite. Et ça se peut aussi que financièrement, j'ai pas les moyens. Donc moi, je sais que quand je m'y ai retrouvée là, j'ai frappé vraiment le bas. Et puis, je ne sais pas où j'ai trouvé le courage, mais je pense que c'était le désarroi de voir ma vie s'écrouler et de m'avoir retirée de plein de situations, qui fait que là, j'ai finalement dit « Ok, je vais trouver une solution » . Ma solution à moi, ça a été d'aller à l'école, étudier et de me dire « Je vais les aider, les gens qui souffrent comme moi. Je vais les aider parce que ce n'est pas le fun d'être là. » Mais... Je vois que ça, c'est pas tout le monde qui fait ça. Puis c'est correct. La plupart vont chercher, vont continuer. Mais quand t'arrives au bout, je sais pas si tu comprends ce que je veux dire par ça, parce que c'est pas tout le monde qui se rend là. Puis c'est parfait. Moi, je te dis bravo si t'es pas là. T'es pas obligé d'y aller. Mais il y en a beaucoup qui y vont. J'aimerais te dire à toi, si tu m'écoutes en ce moment, puis que tu sens que c'est juste trop. Tu t'en parles, puis tu as le cœur qui veut tourner à 300 000 à l'heure. Tu fais de l'angoisse. Tu es fatigué, tu es épuisé, puis tu en jutes. C'est juste trop. C'est juste trop. Ce que je vais te demander, c'est trouve une façon d'avoir une personne qui peut t'écouter. Quand on est là, c'est pas des conseils tant qu'on a besoin parce que, pas là en tout cas, pas tout de suite. C'est une oreille qui peut écouter, c'est quelqu'un qui est disposé à juste écouter. Sans m'en donner mille et une façons à faire, quand je vais être prête à passer à l'action, je vais chercher quelqu'un et je vais trouver la personne pour m'aider. Mais entre ça, c'est un ami qui souffre de douleurs chroniques, qui souffre. de fibromyalgie, aussi toi-même dans ça. Il y a plein de réseaux. Où est-ce que tu peux trouver du bénévolat ? Tu t'appelles l'Association de douleurs chroniques du Québec. Est-ce une place ? Où est-ce que vous avez un numéro SOS ? Je vais vous donner les liens. Je suis certaine que si tu es en Europe, il y en a aussi. Je suis moins consciente de ceux-là, mais je peux faire des recherches pour voir ce que je peux trouver. Il y en a au Canada. Il y en a, tu sais, des recherches pour parler à quelqu'un au bout de la file. Au bout du fil, c'est peut-être pas ta solution. Mais si t'as plus de solution pis t'es découragée, là, au lieu de te retirer de tout le monde pis de sombrer encore plus dans un désespoir, je t'invite à prendre le téléphone pis faire le numéro pis parler à quelqu'un. C'est sûr que si je pouvais, je dirais, tu sais, appelle-moi. Mais... C'est ça. C'est pas quelque chose que je peux faire. Je travaille avec des clientes, c'est mon gagne-pain. Mon but à moi, c'est de vous donner le plus d'informations que je peux, qui est individuelle, mais non, pas vraiment. Que tu vas appliquer dans ta vie à toi, individuellement, selon ce que je dis, qui s'applique un peu à tout le monde. Vous comprenez ? C'est sûr qu'il y a des choses spécifiques. que je peux voir de plus en plus quand je travaille avec une cliente. Des fois, je vois des patterns, puis là, on amène ça à la table et on prend conscience de plein de choses. Moi, avec la cliente, peut-être que si on ferait ça à cause de, vous comprenez ? Mais ici, sur un podcast ou dans mes infolettes ou bien sur mes blogs ou mes publications de réseaux sociaux, quand je... parle, c'est vraiment d'une façon qui s'applique à tous. En tout cas, dans ma catégorie fibromyalgie, douleur chronique. Donc le reste du bout de chemin, c'est toi, il faut qu'il le fasse. C'est toi, il faut qu'il aille chercher l'aide que tu as besoin. C'est toi, il faut qu'il aille demander à savoir est-ce que je peux avoir plus d'informations sur telle et telle affaire si ça t'intéresse. Mais sache que Il y a aussi des places bénévoles où les gens peuvent t'écouter pleurer. Si c'est juste ça que tu es capable de faire, si tu n'es pas capable de prendre le téléphone et de partager ce que tu vis, peut-être que ça va être juste de dire « moi j'ai tellement de peine, je n'ai personne qui m'écoute parce que mon réseau social est très restreint » . C'est une des choses que je trouve la plus difficile parce que Quand on a des maladies qui nous empêchent d'être plus actifs, d'avoir plus de sorties avec les gens ou de faire partie de certaines communautés, eh bien, on voit tranquillement, on avait plusieurs amis et là, les amis ne comprennent pas ce qu'on veut, ils s'en vont. Des fois, c'est leur conjoint qui s'en va, des fois, c'est les enfants qui sont juste à une autre place dans leur cerveau, ils s'amusent. Ils ne pensent pas à ça que maman ou ma soeur ou... Quelqu'un a beaucoup de douleur et ça doit être difficile pour elle, je vais lui laisser un petit message sur sa boîte vocale. Je vais l'appeler. Donc, tu sais combien de fois que j'ai eu, moi, à quelque part, dans certaines situations, je n'étais pas capable de me répondre au téléphone. Ça, c'était dans un creux. Mais j'avais un ami qui savait que je souffrais et il m'avait appelé. Il m'avait laissé un beau petit message pour m'encourager. Ça me touche encore aujourd'hui qu'il y ait quelqu'un qui pense à moi et qui puisse faire ça. Alors moi, ce que je veux te dire, c'est que si tu vis ça, puis t'es tout seul, va voir s'il y a des groupes d'accueil pour les gens qui souffrent, qui sont seuls, de douleurs chroniques, de fibromyalgie. Va voir s'il y a vraiment des groupes ou des lignes, comme j'ai dit que je vais vous donner le... le numéro de ceux que je connais qui peuvent vous accompagner au moins le temps de vous écouter puis peut-être pas vous donner des conseils parce que souvent c'est pas ça le but de les lignes, mais vous donner une petite direction pour vous aider à vous encourager. Alors, ça m'attriste énormément, vraiment beaucoup, de voir qu'il y a encore beaucoup de personnes dans le monde. qu'on est là, où il y a un débordement d'informations et puis qu'il y a tellement de choses accessibles qu'une personne se retrouve seule, avec le cœur serré et qui s'est isolée parce qu'il n'y a plus personne autour de elle. Ça, pour moi, ça ne devrait pas exister. Alors, si tu connais, tu m'écoutes, puis tu n'as pas ce problème-là, mais tu as quelqu'un que tu connais, mon invitation pour toi, c'est, là, c'est là qu'il faut mettre en pratique les paroles d'amitié ou des paroles de « je t'aime » . Il faut qu'il y ait des pas à ça et qu'il y ait une main tendue pour dire. Salut ! Je pense à toi. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit ou je ne t'ai pas parlé. Donc, je voulais avoir de tes nouvelles. Si ça tente, j'aimerais bien que tu me rappelles. Sinon, je vais réessayer cette semaine. Il ne faut pas penser que les gens qui souffrent et qui ne parlent pas, ils n'ont pas besoin. Le besoin, ce n'est pas juste quand la personne s'exprime. Il vient bien avant ça. Donc, je vous encourage à être bienveillant envers les gens qui souffrent avec de la douleur chronique parce que ça devient lourd, bien des fois. Et puis, peut-être que la personne a un beau sourire, puis elle va être bien gentille, puis elle ne te le dira pas. Mais son âme, il souffre autant. que sa douleur physique. Et après, ce que ça fait, c'est que ça vient jouer sur le mental et c'est difficile. Donc, c'est sur mon cri de cœur pour toi aujourd'hui. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Je sais que si tu l'as, puis que tu vis de la douleur chronique, puis que tu es toute seule, tu comprends très bien ce que je veux dire. Mais je sais aussi que j'ai beaucoup de gens qui m'écoutent, puis ce n'est pas nécessairement parce qu'ils l'ont, mais parce qu'ils comprennent. connaissent des gens qui vivent ces douleurs intenses. Et puis, je vais vous dire, une chose qu'on ne pense pas, c'est que c'est gris dehors, ici au Québec, depuis quelques semaines. C'est très gris. C'est vraiment pas facile, l'hiver. Et c'est d'autant plus s'éprouver que c'est d'autant plus difficile pour les personnes qui souffrent de douleurs chroniques. Pas juste la fibromyalgie, les deux. qu'on a vraiment besoin. Moi, j'ai une lumière, une lampe, pour que je mette tout l'hiver. Chaque fois que je lis ou que je m'assieds dans mon endroit, j'allume cette lumière-là, qui va aller stimuler à mon cerveau de la lumière pour éviter SAD, qu'on appelle, c'est si je n'en... Je ne me souviens plus. C'est comme, ce n'est pas une dépression, mais un état dépressif qui est saisonnier. Donc, ça, c'est super important. Si tu n'as pas cette petite lampe-là, ne serait-ce que de faire des recherches. Tiens, je vais mettre le lien. Je vais mettre le lien. Et puis, si tu ne sais pas de quoi je parle, tu peux t'en procurer. En bas de 50 dollars, tu peux en avoir une. Donc, ça, ça va aider vraiment à avoir un petit peu plus d'humeur et la joie de vivre un peu plus. Ça fait que ça aide. Parce que... Janvier-février, c'est des mois très difficiles pour les gens qui souffrent. C'est vrai. La température nous affecte. Alors, merci de prendre le temps de considérer qu'il y a peut-être quelqu'un qui a un beau sourire sur son visage puis elle souffre énormément. Tu la connais, tu le sais, c'est qui. Et, ben, t'es très occupée. Est-ce que c'est possible que tu puisses ralentir ? Pour écrire un petit mot, laisser un message ou texter même. Sur Messenger, sur ton téléphone, je sais pas. Il y a tellement de moyens. Encore mieux, si tu peux écrire un petit mot et envoyer par la poste. Quelque chose qu'on n'utilise plus souvent aujourd'hui. Donc tout ça, mon but c'est vraiment pas de faire sentir personne coupable. Mais c'est ça. J'aimerais pouvoir aider plus, mais c'est ça. Voilà. Donc, ouais, à considérer. Je sais qu'on est occupé à penser à nous souvent et c'est correct. C'est pas mal. Mais des fois, il faut lever les yeux puis regarder autour de nous. Y a-t-il quelqu'un d'autre qui souffle ? Peut-être que je pourrais lui écrire, lui dire un petit bonjour. Ça pourrait peut-être lui faire du bien. Vous n'avez aucune idée comment ça peut embellir la vie d'une personne. qui se sent seule, qui se sent abandonnée des fois, et qui s'en va vers la dépression. On est dépressif avant d'être en dépression, souvent. Fait que, tu sais, qui coule vers ça. Un petit coup d'empathie, de « je t'aime, je suis là » . « As-tu besoin ? » En fait, on le sait qu'elle a besoin. C'est ça le problème. Donc, c'est ça. Je te souhaite une excellente journée. Et laisse-moi savoir dans les commentaires. Si ça t'a peut-être aidé à comprendre plus une personne ou même toi. À savoir que peut-être tu aurais besoin de faire cet effort-là pour une personne que tu connais qui souffre en silence et qui vit de la solitude. Alors, merci de m'avoir écoutée et merci aussi d'être consciente de tout ce que je t'ai partagé et de le potentiel que tu peux avoir dans la vie d'une personne qui est souffrante. Avec ça, je te donne vraiment mon dernier mot. Et c'est vraiment, j'apprécie que tu sois là. Et je suis contente de voir que j'ai de plus en plus de gens qui trouvent que c'est une bonne chose et que ça leur fait du bien. Merci de me le faire savoir. Ça m'encourage à persévérer. Je vous souhaite une excellente journée. Ciao !

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  • Introduction et bienvenue au podcast

    00:10

  • La solitude et la douleur chronique

    00:32

  • Mon expérience personnelle avec la fibromyalgie

    06:20

  • Trouver du soutien et des ressources

    08:14

  • L'impact de l'hiver sur la santé mentale

    16:48

Description

 

Te sens-tu parfois isolée malgré la présence de tes proches ?


Dans cet épisode du podcast Fibromyalgie autrement !, j’aborde cette solitude que vivent tant de femmes atteintes de fibromyalgie et de douleurs chroniques. Exprimer sa douleur peut être difficile, et bien souvent, on finit par lutter en silence, ce qui alourdit encore plus le quotidien.


Je t’invite à explorer avec moi l’importance du soutien et des stratégies concrètes pour mieux vivre ces moments.


Bonne écoute 🎧 💜


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  • Speaker #0

    Bonjour à toi qui m'écoutes dans tes oreilles et à toi qui me regardes en même temps que tu m'écoutes. Bienvenue au podcast fibromyalgie autrement. Aujourd'hui, c'est un épisode solo. Et si tu es nouvelle à ma chaîne YouTube ou sur mon podcast en audio, je te souhaite vraiment la bienvenue. Je suis super contente que tu prennes le temps d'écouter ce podcast et que ça te rejoigne. Si tu connais quelqu'un qui en a besoin, partage. Ça va aider une personne. Du moins, c'est mon but. Alors, si tu ne me connais pas vraiment du tout, mon nom c'est Anne Leblanc Beaulieu et c'est vraiment avec une grande passion que j'essaie de mon mieux de vous donner de l'information pertinente pour les femmes qui vivent avec la fibromyalgie et aussi celles qui ont de la douleur chronique. Parce qu'il y a des choses qui se ressemblent. Donc, voilà. Aujourd'hui, mon sujet, il va venir direct de... mon cœur. C'est pas mal toujours ça, par exemple. Mais là, en ce moment, j'ai vraiment quelque chose que je veux apporter parce que je le vois trop souvent dans des gens que j'aide ou des gens qui m'approchent pour me parler. Et ça s'appelle la solitude. Le sentiment d'être seule. Et je dirais que ça dépasse un sentiment. Parfois, c'est la réalité. C'est ce que je vois. Alors moi, ça, ça me touche énormément parce que, ouais, il y a des fois dans ma vie où est-ce que j'ai eu des moments extrêmement difficiles. Si je prends l'exemple de quand j'ai passé du temps assis beaucoup et que je ne pouvais plus marcher, là, ça a été un... Bon, si ce n'est pas la première fois que tu m'écoutes, tu sais que j'oublie le temps, l'espace-temps. Pour moi, ce n'est pas quelque chose que je retiens. Mais je sais que c'est à quelque part un beau deux ans, beau et gros et long et difficile deux ans, où est-ce que je ne marchais plus à peine. Je faisais quelques pas et c'était fini. Donc, à ce moment-là, je pense que c'est une des fois que j'ai trouvé que je vivais de la solitude. Même si j'avais des gens autour de moi, même si j'avais des gens qui m'aiment, qui essayaient de... de m'encourager. Je le vivais tellement en solitude, à certaines places, parce que c'était juste trop dur à expliquer comment je me sentais. Puis tu vois, je leur parle, puis j'ai un petit peu de misère. C'est encore très frais, même si ça fait quelques années. Je suis capable de comprendre que certaines personnes vont vraiment s'isoler quand elles souffrent énormément. Je pense qu'un instinct, je ne sais pas, de protection peut-être, en fait, je ne sais pas trop, mais je sais que pour l'avoir vécu, ce n'est pas nécessairement volontaire, mais quand on vit des douleurs chroniques, quand on vit avec la fibromyalgie au quotidien et que ça revient, Des fois, il y a des gens autour de nous qui ne comprennent pas ce qu'on vit, parce qu'on va se le dire clairement, c'est parfois difficile pour la personne qui le vit, et ça m'inclut, de comprendre ce qui se passe, parce que c'est comme les montagnes russe. Donc, des fois, au lieu de vouloir chercher, aller chercher une aide, ou d'avoir un ami à qui on peut parler, on va se retirer, puis on va s'isoler, puis on va... On déconnecte beaucoup de ce qui se passe autour de nous parce que notre douleur ou notre situation immédiate prend tellement d'ampleur que c'est comme on ne sait plus quoi faire. C'est comme si on se replie tranquillement sur nous. Et ça, je l'ai vu dans ma vie et je le vois encore aujourd'hui dans beaucoup de femmes que j'aide. de femmes qui font appel à moi en privé pour me poser des questions. Et tu sais, je vais le répéter parce que c'est super important, parce que je tiens à ce que ça soit, que vous compreniez pourquoi je ne peux pas répondre. Si tu m'écris en privé, puis tu me demandes de t'aider des questions, juste une question bien simple pour toi, puis tu me dis, fais juste me dire quoi faire. Moi, je fais partie d'un ordre professionnel, et je fais ce que je veux. j'ai en aucun droit de faire ça, de te donner une information sans t'avoir rencontré. en personne ou en virtuel, et de te donner des recommandations après que j'ai fait un profil symptomatique avec toi. Si je fais ça, je peux être barrée de mon association et je peux perdre mon titre. Donc, comprenez qu'autant que je veux vous aider, je ne peux pas répondre à ça. Et je sais, ça choque des gens parce qu'on me le dit. Donc, c'est pour ça que je le dis sur les réseaux sociaux, que vous comprenez que c'est pas que je ne veux pas vous répondre. Je ne veux pas perdre toutes mes années d'école que j'ai étudiées pour essayer d'aider les femmes qui veulent venir, puis avoir un accompagnement de naturopathie et toutes les autres compétences que j'ai. Donc, sachez que c'est vraiment avec un cœur lourd que je ne réponds pas à cette question-là. Et je vais vous le dire, d'ailleurs. Je vais l'écrire, si vous... Quelqu'un m'écrit. Mais bref. Donc, c'est une petite parenthèse, mais je voulais le mettre parce que ça fait trop de fois que ça m'arrive encore récemment. Et puis, vous savez quoi ? Quand on est dans un état où est-ce que vraiment... Je vais vous donner mon exemple pour vraiment mettre ça très clair. Il y a eu un moment dans ma vie où j'avais la fibromyalgie. Mais juste avant que j'aie mon diagnostic de douleur planchée pelvienne chronique, c'est que là, moi, j'avais eu d'autres diagnostics, une maladie auto-immune et plein d'affaires. Ça rentrait. Puis tu sais, à un moment donné, on vient qu'on est cap... Nos épaules commencent à être pesantes. Et on commence à trouver que... J'ai comme l'impression que je suis en ski puis que je descends la pente à 300 000 à l'heure. Et j'ai plus de ressources. Je sais plus qui aller voir. Je sais plus à qui demander de l'aide. Parce que mon médecin, il me dit telle affaire, pis ça l'arrête là. Pis j'ai pas les soins nécessaires, pis ça va pas vite. Si j'en ai, si j'ai de l'aide, de spécialistes, c'est pas vite. Et ça se peut aussi que financièrement, j'ai pas les moyens. Donc moi, je sais que quand je m'y ai retrouvée là, j'ai frappé vraiment le bas. Et puis, je ne sais pas où j'ai trouvé le courage, mais je pense que c'était le désarroi de voir ma vie s'écrouler et de m'avoir retirée de plein de situations, qui fait que là, j'ai finalement dit « Ok, je vais trouver une solution » . Ma solution à moi, ça a été d'aller à l'école, étudier et de me dire « Je vais les aider, les gens qui souffrent comme moi. Je vais les aider parce que ce n'est pas le fun d'être là. » Mais... Je vois que ça, c'est pas tout le monde qui fait ça. Puis c'est correct. La plupart vont chercher, vont continuer. Mais quand t'arrives au bout, je sais pas si tu comprends ce que je veux dire par ça, parce que c'est pas tout le monde qui se rend là. Puis c'est parfait. Moi, je te dis bravo si t'es pas là. T'es pas obligé d'y aller. Mais il y en a beaucoup qui y vont. J'aimerais te dire à toi, si tu m'écoutes en ce moment, puis que tu sens que c'est juste trop. Tu t'en parles, puis tu as le cœur qui veut tourner à 300 000 à l'heure. Tu fais de l'angoisse. Tu es fatigué, tu es épuisé, puis tu en jutes. C'est juste trop. C'est juste trop. Ce que je vais te demander, c'est trouve une façon d'avoir une personne qui peut t'écouter. Quand on est là, c'est pas des conseils tant qu'on a besoin parce que, pas là en tout cas, pas tout de suite. C'est une oreille qui peut écouter, c'est quelqu'un qui est disposé à juste écouter. Sans m'en donner mille et une façons à faire, quand je vais être prête à passer à l'action, je vais chercher quelqu'un et je vais trouver la personne pour m'aider. Mais entre ça, c'est un ami qui souffre de douleurs chroniques, qui souffre. de fibromyalgie, aussi toi-même dans ça. Il y a plein de réseaux. Où est-ce que tu peux trouver du bénévolat ? Tu t'appelles l'Association de douleurs chroniques du Québec. Est-ce une place ? Où est-ce que vous avez un numéro SOS ? Je vais vous donner les liens. Je suis certaine que si tu es en Europe, il y en a aussi. Je suis moins consciente de ceux-là, mais je peux faire des recherches pour voir ce que je peux trouver. Il y en a au Canada. Il y en a, tu sais, des recherches pour parler à quelqu'un au bout de la file. Au bout du fil, c'est peut-être pas ta solution. Mais si t'as plus de solution pis t'es découragée, là, au lieu de te retirer de tout le monde pis de sombrer encore plus dans un désespoir, je t'invite à prendre le téléphone pis faire le numéro pis parler à quelqu'un. C'est sûr que si je pouvais, je dirais, tu sais, appelle-moi. Mais... C'est ça. C'est pas quelque chose que je peux faire. Je travaille avec des clientes, c'est mon gagne-pain. Mon but à moi, c'est de vous donner le plus d'informations que je peux, qui est individuelle, mais non, pas vraiment. Que tu vas appliquer dans ta vie à toi, individuellement, selon ce que je dis, qui s'applique un peu à tout le monde. Vous comprenez ? C'est sûr qu'il y a des choses spécifiques. que je peux voir de plus en plus quand je travaille avec une cliente. Des fois, je vois des patterns, puis là, on amène ça à la table et on prend conscience de plein de choses. Moi, avec la cliente, peut-être que si on ferait ça à cause de, vous comprenez ? Mais ici, sur un podcast ou dans mes infolettes ou bien sur mes blogs ou mes publications de réseaux sociaux, quand je... parle, c'est vraiment d'une façon qui s'applique à tous. En tout cas, dans ma catégorie fibromyalgie, douleur chronique. Donc le reste du bout de chemin, c'est toi, il faut qu'il le fasse. C'est toi, il faut qu'il aille chercher l'aide que tu as besoin. C'est toi, il faut qu'il aille demander à savoir est-ce que je peux avoir plus d'informations sur telle et telle affaire si ça t'intéresse. Mais sache que Il y a aussi des places bénévoles où les gens peuvent t'écouter pleurer. Si c'est juste ça que tu es capable de faire, si tu n'es pas capable de prendre le téléphone et de partager ce que tu vis, peut-être que ça va être juste de dire « moi j'ai tellement de peine, je n'ai personne qui m'écoute parce que mon réseau social est très restreint » . C'est une des choses que je trouve la plus difficile parce que Quand on a des maladies qui nous empêchent d'être plus actifs, d'avoir plus de sorties avec les gens ou de faire partie de certaines communautés, eh bien, on voit tranquillement, on avait plusieurs amis et là, les amis ne comprennent pas ce qu'on veut, ils s'en vont. Des fois, c'est leur conjoint qui s'en va, des fois, c'est les enfants qui sont juste à une autre place dans leur cerveau, ils s'amusent. Ils ne pensent pas à ça que maman ou ma soeur ou... Quelqu'un a beaucoup de douleur et ça doit être difficile pour elle, je vais lui laisser un petit message sur sa boîte vocale. Je vais l'appeler. Donc, tu sais combien de fois que j'ai eu, moi, à quelque part, dans certaines situations, je n'étais pas capable de me répondre au téléphone. Ça, c'était dans un creux. Mais j'avais un ami qui savait que je souffrais et il m'avait appelé. Il m'avait laissé un beau petit message pour m'encourager. Ça me touche encore aujourd'hui qu'il y ait quelqu'un qui pense à moi et qui puisse faire ça. Alors moi, ce que je veux te dire, c'est que si tu vis ça, puis t'es tout seul, va voir s'il y a des groupes d'accueil pour les gens qui souffrent, qui sont seuls, de douleurs chroniques, de fibromyalgie. Va voir s'il y a vraiment des groupes ou des lignes, comme j'ai dit que je vais vous donner le... le numéro de ceux que je connais qui peuvent vous accompagner au moins le temps de vous écouter puis peut-être pas vous donner des conseils parce que souvent c'est pas ça le but de les lignes, mais vous donner une petite direction pour vous aider à vous encourager. Alors, ça m'attriste énormément, vraiment beaucoup, de voir qu'il y a encore beaucoup de personnes dans le monde. qu'on est là, où il y a un débordement d'informations et puis qu'il y a tellement de choses accessibles qu'une personne se retrouve seule, avec le cœur serré et qui s'est isolée parce qu'il n'y a plus personne autour de elle. Ça, pour moi, ça ne devrait pas exister. Alors, si tu connais, tu m'écoutes, puis tu n'as pas ce problème-là, mais tu as quelqu'un que tu connais, mon invitation pour toi, c'est, là, c'est là qu'il faut mettre en pratique les paroles d'amitié ou des paroles de « je t'aime » . Il faut qu'il y ait des pas à ça et qu'il y ait une main tendue pour dire. Salut ! Je pense à toi. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit ou je ne t'ai pas parlé. Donc, je voulais avoir de tes nouvelles. Si ça tente, j'aimerais bien que tu me rappelles. Sinon, je vais réessayer cette semaine. Il ne faut pas penser que les gens qui souffrent et qui ne parlent pas, ils n'ont pas besoin. Le besoin, ce n'est pas juste quand la personne s'exprime. Il vient bien avant ça. Donc, je vous encourage à être bienveillant envers les gens qui souffrent avec de la douleur chronique parce que ça devient lourd, bien des fois. Et puis, peut-être que la personne a un beau sourire, puis elle va être bien gentille, puis elle ne te le dira pas. Mais son âme, il souffre autant. que sa douleur physique. Et après, ce que ça fait, c'est que ça vient jouer sur le mental et c'est difficile. Donc, c'est sur mon cri de cœur pour toi aujourd'hui. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Je sais que si tu l'as, puis que tu vis de la douleur chronique, puis que tu es toute seule, tu comprends très bien ce que je veux dire. Mais je sais aussi que j'ai beaucoup de gens qui m'écoutent, puis ce n'est pas nécessairement parce qu'ils l'ont, mais parce qu'ils comprennent. connaissent des gens qui vivent ces douleurs intenses. Et puis, je vais vous dire, une chose qu'on ne pense pas, c'est que c'est gris dehors, ici au Québec, depuis quelques semaines. C'est très gris. C'est vraiment pas facile, l'hiver. Et c'est d'autant plus s'éprouver que c'est d'autant plus difficile pour les personnes qui souffrent de douleurs chroniques. Pas juste la fibromyalgie, les deux. qu'on a vraiment besoin. Moi, j'ai une lumière, une lampe, pour que je mette tout l'hiver. Chaque fois que je lis ou que je m'assieds dans mon endroit, j'allume cette lumière-là, qui va aller stimuler à mon cerveau de la lumière pour éviter SAD, qu'on appelle, c'est si je n'en... Je ne me souviens plus. C'est comme, ce n'est pas une dépression, mais un état dépressif qui est saisonnier. Donc, ça, c'est super important. Si tu n'as pas cette petite lampe-là, ne serait-ce que de faire des recherches. Tiens, je vais mettre le lien. Je vais mettre le lien. Et puis, si tu ne sais pas de quoi je parle, tu peux t'en procurer. En bas de 50 dollars, tu peux en avoir une. Donc, ça, ça va aider vraiment à avoir un petit peu plus d'humeur et la joie de vivre un peu plus. Ça fait que ça aide. Parce que... Janvier-février, c'est des mois très difficiles pour les gens qui souffrent. C'est vrai. La température nous affecte. Alors, merci de prendre le temps de considérer qu'il y a peut-être quelqu'un qui a un beau sourire sur son visage puis elle souffre énormément. Tu la connais, tu le sais, c'est qui. Et, ben, t'es très occupée. Est-ce que c'est possible que tu puisses ralentir ? Pour écrire un petit mot, laisser un message ou texter même. Sur Messenger, sur ton téléphone, je sais pas. Il y a tellement de moyens. Encore mieux, si tu peux écrire un petit mot et envoyer par la poste. Quelque chose qu'on n'utilise plus souvent aujourd'hui. Donc tout ça, mon but c'est vraiment pas de faire sentir personne coupable. Mais c'est ça. J'aimerais pouvoir aider plus, mais c'est ça. Voilà. Donc, ouais, à considérer. Je sais qu'on est occupé à penser à nous souvent et c'est correct. C'est pas mal. Mais des fois, il faut lever les yeux puis regarder autour de nous. Y a-t-il quelqu'un d'autre qui souffle ? Peut-être que je pourrais lui écrire, lui dire un petit bonjour. Ça pourrait peut-être lui faire du bien. Vous n'avez aucune idée comment ça peut embellir la vie d'une personne. qui se sent seule, qui se sent abandonnée des fois, et qui s'en va vers la dépression. On est dépressif avant d'être en dépression, souvent. Fait que, tu sais, qui coule vers ça. Un petit coup d'empathie, de « je t'aime, je suis là » . « As-tu besoin ? » En fait, on le sait qu'elle a besoin. C'est ça le problème. Donc, c'est ça. Je te souhaite une excellente journée. Et laisse-moi savoir dans les commentaires. Si ça t'a peut-être aidé à comprendre plus une personne ou même toi. À savoir que peut-être tu aurais besoin de faire cet effort-là pour une personne que tu connais qui souffre en silence et qui vit de la solitude. Alors, merci de m'avoir écoutée et merci aussi d'être consciente de tout ce que je t'ai partagé et de le potentiel que tu peux avoir dans la vie d'une personne qui est souffrante. Avec ça, je te donne vraiment mon dernier mot. Et c'est vraiment, j'apprécie que tu sois là. Et je suis contente de voir que j'ai de plus en plus de gens qui trouvent que c'est une bonne chose et que ça leur fait du bien. Merci de me le faire savoir. Ça m'encourage à persévérer. Je vous souhaite une excellente journée. Ciao !

Chapters

  • Introduction et bienvenue au podcast

    00:10

  • La solitude et la douleur chronique

    00:32

  • Mon expérience personnelle avec la fibromyalgie

    06:20

  • Trouver du soutien et des ressources

    08:14

  • L'impact de l'hiver sur la santé mentale

    16:48

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