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Fibromyalgie autrement !

Et si la respiration devenait un chemin vers soi ? //S6-E115

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54min |10/06/2025
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Fibromyalgie autrement !

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Description

🎙 Épisode avec Marie-Ève Fortin — Fibromyalgie, somatique et respiration consciente


Cette semaine, j’ai le bonheur de recevoir Marie-Ève Fortin, une femme douce, lumineuse et inspirante, qui nous partage avec gĂ©nĂ©rositĂ© son expertise en somatique et en breathwork.


Ensemble, on plonge dans un Ă©change riche et sincĂšre autour de la fibromyalgie, de la reconnexion au corps et du rĂŽle fondamental de la respiration dans la gestion de la douleur. Marie-Ève nous parle de son approche thĂ©rapeutique, de l’importance d’accueillir nos sensations corporelles avec bienveillance et de la puissance de la douceur envers soi-mĂȘme.


On aborde aussi les dĂ©fis que peut reprĂ©senter la respiration consciente quand on vit avec des douleurs chroniques
 mais aussi tout ce qu’elle peut transformer, petit Ă  petit, quand on s’y ouvre avec patience, foi et curiositĂ©.


C’est une conversation remplie d’outils, d’authenticitĂ© et d’espoir — une invitation Ă  intĂ©grer ces pratiques dans notre quotidien pour retrouver plus de paix intĂ©rieure, d’ancrage et d’équilibre.

Bonne Ă©coute 🎧 💜


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie autrement. Je suis un peu excitĂ©e aujourd'hui, je dois le dire, ceux qui me regardent, vous allez voir. Donc, je suis contente parce que j'ai fait connaissance, dans le fond, Ă  cette dame que je... Vous voyez, si vous ĂȘtes sur YouTube, et que vous allez attendre dans quelques secondes, qui s'appelle Marie-Ève Fortin, moi je l'appelle Marie, short and sweet, et je l'ai dĂ©couvert, dans le fond, sur Instagram, fait que... J'ai beaucoup aimĂ© son contenu. Je n'ai pas Ă©tudiĂ© ce dont elle nous parle. C'est pour ça que je l'invite, effectivement, pour qu'on apprend beaucoup plus sur elle et sur ce qu'elle fait. Mais je sais c'est quoi parce que c'est revenu tellement de fois dans tous les cours, mais c'est sĂ»r que quand on fait un cours spĂ©cifique, on ne dĂ©veloppe pas toutes les techniques. Alors moi, ce n'est pas ma spĂ©cialitĂ©, mais j'aime trouver les gens qui spĂ©cialisent lĂ -dedans. Et je dois dire... Je pense que je te l'avais dit, Marie, que je suis contente de t'avoir trouvĂ©e parce que la plupart, c'est en anglais. Il n'y en a pas autant que ça, des francophones qui font ce que je fais. C'est vrai. Faque c'est un gros luxe qu'on a aujourd'hui d'avoir Marie. Marie, je vais te laisser te prĂ©senter parce que j'aime ça comme ça.

  • Speaker #1

    Merveilleux.

  • Speaker #0

    Tu dis ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Merveilleux. Bien, merci, ma belle Anne. Merci pour la belle invitation. Ça me fait trĂšs plaisir d'ĂȘtre lĂ  avec toi ce matin, cet aprĂšs-midi, avec nos petits dĂ©calages horaires, peu importe. Puis, comme tu le noms, moi, j'aime ton authenticitĂ© de le dire au fond. C'est ça que, tu sais, des fois, on n'a pas fait les cours de somatique, on n'a pas fait les cours de breathwork, mais ça reste que l'intĂ©rĂȘt, il peut quand mĂȘme ĂȘtre lĂ , puis d'avoir envie de creuser plus loin, puis d'en apprendre davantage.

  • Speaker #0

    Alors... C'est marrant.

  • Speaker #1

    Bien, c'est ça, mon nom, hein, Marie-Ève Fortin. Alors, je suis, je me dĂ©crirais, en fait, j'ai plusieurs chapeaux. Je me dĂ©crirais avant tout comme une humaine, une humaine qui adore les connexions entre les individus. Pour moi, les valeurs de bienveillance, de partage, d'authenticitĂ©, tout ça. Bref, bon, c'est sĂ»r que si on rentre un peu plus dans le fer, Ă©videmment, bon, j'ai une expertise qui m'a amenĂ©e ici, veux, veux pas, autre. que je suis une humaine passionnĂ©e des connexions. Je me dĂ©crirais, en fait, je suis une « conseller » , « conseller » pour les gens qui ne le savent pas, parce que je sais que le terme est quand mĂȘme diffĂ©rent de la Colombie-Britannique Ă  l'avec peut-ĂȘtre ceux qui nous Ă©coutent de la France ou du QuĂ©bec. En fait, c'est une forme de thĂ©rapeute. J'ai fait mes Ă©tudes en travail social et qui utilise plusieurs formes, Ă©videmment la forme holistique, donc Donc, tout ce qui est Ă  trait Ă  l'environnement de la personne, Ă  son tout dans son ensemble, dans sa physicalitĂ©. Donc, voilĂ . Et j'utilise avant tout les modalitĂ©s du breathwork et de la somatique. Donc, breathwork, autant... Quand on dit breathwork, respiration, respiration consciente, mais aussi les respirations conscientes et connectĂ©es, oĂč on va aller davantage. peut-ĂȘtre faire justement un atelier qui va ĂȘtre beaucoup plus long que si on fait un exercice respiratoire, ce qu'on appelle dans le monde yogique un pranayama, qui va ĂȘtre plus court. Si je fais un exercice de deux, trois, quatre, cinq minutes, on pourra en parler un peu plus tard, j'imagine. Mais bref. Donc, voilĂ . Et la somatique, c'est souvent un terme qui est comme un peu nĂ©buleux. Ce que je dis souvent aux gens, c'est qu'il faut vraiment l'expĂ©rimenter. Il faut vraiment l'essayer pour comprendre, peu Ă  peu, c'est quoi.

  • Speaker #0

    J'ai le goût de t'interrompre. C'est juste parce que, quand je pense somatique, moi, c'est comme, OK, il y a quelque chose de gros que je sais que ça ne me fait pas du bien. I want to get it out.

  • Speaker #1

    I want to get it... Je veux m'en dĂ©barrasser. Bien, soma, en fait, ça vient du grec qui veut dire le corps vivant. Quand on parle de quoi que ce soit, de plus en plus, on emploie le terme somatique, danse somatique, mĂ©ditation somatique, breathwork somatique. En gros, c'est tout ce qui a trait au corps vivant dans son intĂ©gralitĂ©, dans sa globalitĂ©. Ça peut ĂȘtre tes actions que tu poses, les mouvements que ton corps fait dans telle ou telle situation, tes pensĂ©es, les sensations physiques, les ressentis physiques. Alors, ce n'est pas du tout... une approche qui est guidĂ©e par le mental, oĂč on cherche Ă  comprendre et mentaliser nos symptĂŽmes. Donc, un peu comme juste...

  • Speaker #0

    On répÚte tout ça, là. Ouais. RépÚte-moi ça, parce que je pense qu'on fait un mélange ici, là.

  • Speaker #1

    Ouais, tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    Dans le détail, gens comme moi, ouais, c'est ça, c'est bon ça, on va développer ça un peu plus.

  • Speaker #1

    Ouais. Merci.

  • Speaker #0

    Finis ta phrase. Il n'y a pas. C'est sûr. Moi, je viens de citer des problÚmes.

  • Speaker #1

    C'est parfait. Je suis comme ça aussi. J'ai un petit systĂšme nerveux qui s'emballe facilement, mais en mĂȘme temps, c'est de la belle joie de vivre. Bref. Donc, c'est ça, la somatique, en fait, c'est vraiment le corps dans son ensemble. Et comme tu le nommes, en fait, pour moi, j'ai en fait des participants dans mes sĂ©ances de breathwork, peu importe. Je ne suis pas spĂ©cialiste, Ă©videmment, de la fibromyalgie. Je connais c'est quoi. J'ai fait des recherches, j'ai fait des lectures et j'accompagne des gens aux prises avec la fibromyalgie quelques fois, mais je ne suis pas experte du tout. Mais pour moi, c'est de revenir dans le corps. On a beau chercher pendant des annĂ©es le pourquoi du comment on a tel ou tel symptĂŽme, pourquoi je fais de l'anxiĂ©tĂ©, pourquoi je fais de la fibromyalgie, pourquoi je fais de l'insomnie, et je ne dis pas qu'on ne trouvera pas peut-ĂȘtre la raison. Sauf que, si d'instinct, tu l'as explorĂ© pendant un bout de temps, puis qu'il n'y a rien qui est venu, maintenant... Qu'est-ce qu'on fait pour permettre Ă  cette charge-lĂ , cette Ă©motion-lĂ  de bouger ? J'ai plein de gens qui ont cherchĂ© maintes et maintes reprises pourquoi le corps Ă©tait stockĂ© dans du stress chronique depuis des annĂ©es. Puis Ă©coute, ça va faire 20 ans qu'ils cherchent puis qu'ils se demandent encore le « why » , le « pourquoi » . Puis ça vient pas. Fait qu'Ă  un moment donnĂ©, c'est de lĂącher prise parce qu'Ă©coute, surtout, tu sais, je dis aux gens, surtout si la cause de ton anxiĂ©tĂ© chronique vient de... traumatisme intergĂ©nĂ©rationnel de si c'est dans tes croyances d'une autre vie, voir quand t'Ă©tais nourrissant pis qu'on a pas rĂ©pondu Ă  tes besoins, tu vas chercher longtemps en maudit, lĂ .

  • Speaker #0

    Tu sais ? Écoute, c'est comme on a ouvert la porte wide open,

  • Speaker #1

    là. Wide open. On aime ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, je me dis, c'est un des problĂšmes que j'ai identifiĂ© pis problĂšme, pas de la personne. Mais de l'ĂȘtre humain en gĂ©nĂ©ral, on a Ă  savoir pourquoi. Oui. Tout le temps ça qui revient, tu sais, ben pourquoi tu fais ça, tu sais, pourquoi c'est comme ça, pourquoi moi, pourquoi pas lui, tu sais. Puis moi, ce que j'ai remarquĂ©, c'est qu'un gros roadblock, bon, comment on dit ça en français, c'est un gros stop d'arrĂȘt de force dans le mur parce que t'es tellement, comme t'as dit tantĂŽt, t'es tellement, je veux la rĂ©ponse, je veux la rĂ©ponse, tu vois plus rien autour de toi. et c'est un blocage incroyable.

  • Speaker #1

    Parfait. Puis il y a des gens, si je peux me permettre, ils vont trouver le pourquoi. Est-ce que ça va changer quelque chose ? Est-ce que les symptĂŽmes disparaissent soudainement ? Souvent, non. On le sait que pour la fibromyalgie, il y a des facteurs qui peuvent ĂȘtre dĂ©clencheurs, comme le dĂ©cĂšs d'une personne chĂšre. Que ce soit un traumatisme physique, mental, comme un accident. Ça peut ĂȘtre aussi des Ă©puisements professionnels et tout ça. Mais des fois, ça s'est juste installĂ©, de ce que je comprends aussi, trĂšs sournoisement, petit par petit avec le temps. Puis c'est une multitude de facteurs. Fait que lĂ , de refaire la liste, d'essayer de revenir dans le passĂ© et tout ça, je comprends le dĂ©sir. Notre mental, il veut tellement comprendre. Pour les gens qui ont trouvĂ© le pourquoi, ça n'a pas amenĂ© plus de guĂ©rison au niveau somatique, de refaire le lien entre le corps et l'esprit.

  • Speaker #0

    Tout Ă  fait raison. C'est toujours cette mĂȘme rĂ©ponse que j'ai. Des fois, j'ai des clients qui disent « je ne suis pas sĂ»re que j'ai la fibroma, mais je pense que oui, mais lĂ , mon mĂ©decin ne veut pas une diagnostic. On peut-tu travailler ensemble ? » En fait, ma premiĂšre rĂ©ponse, c'est « ça ne changera pas que tu aies un diagnostic ou pas. » Ça ne changera pas. Ce qui va changer, c'est ce qu'on va mettre en place ensemble, que tu vas avoir une diffĂ©rente façon de voir les choses. ArrĂȘter de focusser sur ça, puis venir ici voir comment je peux vivre avec autrement. Pour rien que je m'appelle, ça s'appelle fumer. Il y a bien des voies, mais une... qui est un blocage, je le rĂ©pĂšte, parce que c'est trop pertinent. C'est celle quand on veut absolument avoir la rĂ©ponse. Oui. Ça, c'est une des affaires que j'avais aimĂ©es dans un de tes vidĂ©os. Je ne sais pas lequel.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Oui, je vous invite les gens Ă  aller sur ton Instagram. C'est vraiment... Fais-tu la mĂȘme chose sur Facebook ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordĂ© d'une diffĂ©rente façon. C'est sĂ»r que je suis plus avec les vidĂ©os, les reels sur Instagram, mais le contenu est quand mĂȘme sensiblement pareil. OK.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a qui sont... pas sur les autres, je veux le dire. Mais je trouve que c'est tellement authentique, c'est ce que j'ai aimĂ©. Moi, je recherche tout le temps ça, les gens qui disent les vraies affaires, puis tu prĂŽnes vraiment comme... Une belle sensibilitĂ© que j'ai. Je sais que moi, j'ai besoin dans ma vie, mais je sais aussi qu'en tant que personne qui atteint de fibromyalgie, on ne s'accorde pas ça. TrĂšs dur pour nous, trĂšs dur, parce qu'on est toujours dans la rĂ©sistance. Il faut rĂ©sister assis, il faut rĂ©sister assis, on est dans la douleur. Fait que, tu sais, la fille qui est lĂ  devant vous, elle apprend ça depuis peut-ĂȘtre trois ans, d'ĂȘtre douce avec elle. J'avoue que ça change ma vie complĂštement. C'est comme je suis... Je reste encore Ă©nervĂ©e un peu. Ça ne change pas. Je vous donne un exemple concret. J'avais quelque chose Ă  faire. Je suis prochaine d'entre pour ma maman. Elle est en phase d'Alzheimer. Ça me vide d'Ă©nergie. Parce que ma mĂšre, des fois, elle n'est pas toujours Ă  son meilleur. On va dire ça. Comme personne hypersensible. Avant, je prenais toute cette charge-lĂ , puis c'Ă©tait comme, OK, OK, c'est pas vrai ce qu'elle me dit lĂ , parce qu'elle me reconnaĂźt pas des fois ou elle est pas contente, elle sait pas ce que je fais. Puisque lĂ , c'est la transition de linge de saison. OK ? Fait que moi, j'amĂšne son linge d'hiver, puis j'amĂšne son linge d'Ă©tĂ©. Mais hier, ma maman, elle avait un col roulĂ© avec un chĂądard, un col roulĂ© en laine avec des manches longues, mon mĂšre. C'est trop chaud. Il faisait chaud ici. On Ă©tait en haut de 25 degrĂ©s. Normalement, c'est une prise de bec, mais lĂ , j'Ă©tais beaucoup plus calme que les autres annĂ©es. Ça a Ă©tĂ© super bien Ă©tĂ©. J'ai Ă©tĂ© capable de ne pas prendre cette charge-lĂ  Ă©motive parce que ça, c'est super important. Je ne sais pas si c'est parce que je t'Ă©coute ou parce que je sais pas moi-mĂȘme parce que je me dis non. ça ne m'appartient pas, je ne prends pas ça. Je suis capable de rationaliser mon cerveau. Tout ça pour dire que des fois, c'est juste des petites affaires que tu partages, Marie, mais une personne hypersensible comme moi, comme les gens qui nous Ă©coutent, qui ont la fibro, ça fait un bout de chemin dans notre vie. Des fois, ça prend du temps. Quand on commence Ă  l'appliquer, on voit dĂ©jĂ  juste d'avoir un peu de douceur avec soi. C'est super important. Je pense que c'est un de tes derniers posts que tu as partagĂ©. Je suis heureuse de m'avoir abonnĂ© Ă  ton infolettre.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, ça me touche beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est sûr que ça fait du bien. Je pense que le breathwork ou le somatique, je ne me souviens plus, on avait jasé, je ne me souviens plus, c'est quel qui était plus axé vraiment selon tes compétences pour les gens ou c'est les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a les deux. Il y a les deux, tout Ă  fait. Le type de breathwork avec lequel je travaille, j'ai Ă©tĂ© formĂ©e en fait par l'Ă©cole Essence du souffle au QuĂ©bec. Et c'est un breathwork qui est trĂšs somatique, oĂč justement, on va utiliser, on n'ira pas dans de la grosse activation tout de suite en partant. On va y aller tout doucement. On va apprendre au corps Ă  se rĂ©guler au fur et Ă  mesure que peut-ĂȘtre l'activation devient trop Ă©levĂ©e aussi parce que le breathwork... peut faire naĂźtre de l'activation, mais peut aussi calmer ou ressourcer. Donc, ça dĂ©pend vraiment de notre intention. Il y a plusieurs techniques qui existent. Fait que le breathwork que j'utilise pour moi, c'est vraiment, le but, c'est de bĂątir la rĂ©silience du systĂšme nerveux de la personne. Surtout dans un contexte oĂč il y a des, appelez-les comme vous voulez, des fragilitĂ©s, des vulnĂ©rabilitĂ©s, des vauts-vĂ©ritĂ©s, que ce soit parce qu'on est au prĂ©, justement, avec peut-ĂȘtre des troubles de santĂ© mentale ou la fibromyalgie. Pour moi, il faut y aller petit par petit et non, justement, parce qu'en fait, sinon, on risque de submerger le systĂšme nerveux. Puis, on va y faire beaucoup plus de tort que de bien. Le breathwork somatique, la diffĂ©rence, c'est qu'on amĂšne beaucoup la personne, avec notre guidance, Ă  vraiment retourner dans son corps, dans les sensations, dans les ressentis. Et lĂ , sĂ»rement que tu te dis, oui, une personne avec la fibromyalgie, retourner dans ses ressentis et ses sensations, ça ne tente peut-ĂȘtre pas trop. Sauf que les outils qu'on apporte en dĂ©but de sĂ©ance, dans mes dĂ©buts de sĂ©ance et aussi dans tout ce qui est mes sessions de counseling en individuel ou ma cohorte de groupe, c'est d'apprendre, d'aller chercher ce qu'on appelle des ressources. Il y a des endroits dans le corps, ne serait-ce que minimes, que ce soit un... petit doigt, un petit orteil ou une oreille, il y a des espaces qui sont... plus agrĂ©able, voire neutre, et c'est de rĂ©apprendre Ă  connecter avec celle-ci tranquillement. Et de plus en plus qu'on va le faire, de plus en plus qu'on enseigne Ă  notre corps Ă  se rĂ©guler et Ă  aller... Parce qu'on a cette tendance-lĂ , fibromyalgie ou non, on a cette tendance-lĂ  Ă  aller toujours vers des sensations qui sont intenses, qui nous font mal. « Ah, je ressens ça, c'est intense. » Mais tu sais, jamais on va se dire « Ah, je ressens un petit pĂ©tillement dans le haut du dos, c'est agrĂ©able. » ou « Ah, je ressens une belle ouverture au niveau de ma poitrine. » Tu sais, on ne parle pas comme ça. Mais dĂšs qu'on ressent quelque chose qui nous fait mal ou qui est dĂ©sagrĂ©able, on le nomme ou on se le dit mentalement. Et la somatique, du moins la modalitĂ© avec laquelle je travaille, c'est d'apprendre Ă  retourner dans des espaces qui nous font sentir en sĂ©curitĂ©, qui nous font sentir « grounded » , ressourcĂ©s. VoilĂ .

  • Speaker #0

    C'est difficile, mais j'ai fait ça. Parce que j'aime ça, moi, Ă©couter avant, quand je me couche, ou le matin, ça dĂ©pend, mais en tout cas, avant de me coucher, quand je me couche le soir pour m'endormir, c'est toujours sur une guidance de, soit de l'hypnose, mais, il faut le dire vite, lĂ , mais, c'est comme une guidance, dans le fond, juste de relaxer les muscles, puis d'aller, tu sais, faire le tour de mon corps, puis, ce que j'aime, Je ne me souviens pas quel livre j'ai achetĂ© parce que je suis un lecteur, je lis, je lis, je lis. Et j'ai achetĂ© un livre, puis elle, la personne, j'avais Ă©coutĂ©, ça venait avec une guidance, puis elle nous faisait voir, comme tu expliques, explorer oĂč ça va bien dans notre corps. Et non pas l'inverse, OK ? Comme relĂąche le stress de ta journĂ©e, ça vraiment va voir oĂč ça va bien. Exactement comme tu as dit, il peut y avoir juste un petit endroit, mais ce n'est pas grave. Find it. Ouvre-la. J'avais beaucoup aimĂ© ça et ça m'avait fait Ă©normĂ©ment de bien. Je me suis dit, c'est vrai que ce n'est pas souvent comme ça qu'on le fait. Pas pour dire que les autres ne sont pas bons, parce que ça me fait du bien. Ça me dit, relĂąche le stress dans ton cou, tout ça. Mais j'aimais l'idĂ©e que mon cerveau focus sur oĂč ça va bien. C'est comme du neuro... La transformation au niveau des neurones.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Des petits snaps, ce qu'on appelle.

  • Speaker #1

    Oui, on crée des chemins.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Puis ça, ça fait que c'est comme ça qu'on peut baisser le volume de la douleur.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Fait que j'aime vraiment ça. Je savais que je t'aimais pour une raison.

  • Speaker #1

    Ah non, j'ai trouvé. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est super important. important pour nous d'apporter des choses qui sont rĂ©alistes. J'avais une question. Oui. Ça, c'est applicable Ă  tout le monde, lĂ . Pas besoin d'avoir la fibromyalgie.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une personne qui a la fibromyalgie, selon tes compétences, peut avoir un gros plus, plus, plus de force ?

  • Speaker #1

    Bien oui, tout Ă  fait. Tu sais, si on parle de respiration, en fait, puis de breathwork, tu sais, c'est sĂ»r que, je sais, tu sais, la fibromyalgie, il n'y a pas de cure. Mais, mais, exactement. Mais, c'est sĂ»r que ça peut pas faire de tort. Ça va allĂ©ger quand mĂȘme. Ça va venir allĂ©ger, en fait, toutes les tensions, justement, les endroits qui sont plus crispĂ©s. Ça va venir, souvent dans le breathwork, justement, on va dire assouplir l'armure corporelle, OK ? Donc, de plus en plus, on cumule des tensions dans le corps avec nos Ă©motions, avec les pensĂ©es, tout ça. Et la respiration va nous permettre, en fait, de relĂącher davantage les tissus, les muscles, nos fascias. Donc, de revenir davantage dans de la dĂ©tente, en fait. Ça fait que ça n'enlĂšvera pas directement les douleurs, mais ça va les attĂ©nuer. Ça fait que, tu sais, on n'est pas dans « ça va disparaĂźtre, ça va partir » . mais ça va nous amener Ă  ĂȘtre davantage ressourcĂ©s. Puis, tu sais, on le sait que la fibromyalgie, c'est... Tu sais, je ne rentrais pas dans un cours du systĂšme nerveux, lĂ . Je veux dire, pour moi, c'est important de le vulgariser puis d'essayer de rĂ©pondre Ă  l'ensemble des gens qui nous Ă©coutent. Mais la fibromyalgie, c'est un dysfonctionnement qu'on dit du systĂšme nerveux autonome. Et le systĂšme nerveux autonome, en fait, et la respecte L'inspiration, elle est contrĂŽlĂ©e par le systĂšme nerveux autonome. Puis un des premiers symptĂŽmes, je ne sais pas pour toi, Anne, puis peu importe pour les personnes, mais tu sais... C'est souvent, en fait, pas tout le temps, mais de ce que j'ai cru comprendre par des gens que j'accompagne, les premiers symptĂŽmes peuvent ĂȘtre beaucoup l'essoufflement puis les douleurs thoraciques qui accompagnent malheureusement la fibromyalgie. Et cet essoufflement-lĂ  et ces douleurs-lĂ  thoraciques peuvent ĂȘtre adoucĂ©es, attĂ©nuĂ©es en fait par des techniques de respiration. Puis, on pourrait en parler de... technique, mais je dirais avant tout d'apprendre Ă  mieux respirer. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Tellement, tellement. Tu sais, bon, les gens qui savent pas mon histoire, je vais juste faire un petit topo trĂšs court, mais allez Ă©couter mes premiers podcasts au dĂ©but, parce que je marchais plus. Mais j'avais tellement, tellement de stress dans mon plancher pelvien, qui m'empĂȘchait de marcher. La douleur Ă©tait tellement intense. Moi, j'avais l'impression que je respirais. Tu m'aurais dit ça Ă  cette Ă©poque-lĂ . Puis j'aurais fait, non, je ne me souviens pas. Voyons, je suis donc trĂšs forte. Mais je respirais beaucoup ici. C'est ma survie. Puis mon plĂąchage pelvien Ă©tait comme ça. Pourquoi je dis ça ? Je le sais parce que je le sentais dans mon rectum.

  • Speaker #1

    J'avais un petit mort dans mon rectum.

  • Speaker #0

    Tellement que ça faisait mal. Je ne pouvais mĂȘme pas m'asseoir. Un jour, quand tu es dĂ©couragĂ© et que tu te dis que la mĂ©decine traditionnelle ne savait plus quoi faire avec moi, Ă  part que je me gommais dans le nom, avec la mĂ©dication, et encore lĂ , je vais aller jusqu'Ă  ĂȘtre encore plus vraie que je peux l'ĂȘtre. Je devais me mettre deux suppositoires par jour. Et dans les suppositoires...

  • Speaker #1

    Ça fait des confettis ! Écoute, c'est quand on dit un nom filtre. Quand ça vient pas de filtre, lĂ , ah ouais, on lance les compĂ©titions suppositoires. Love it.

  • Speaker #0

    J'avais un spĂ©cialiste qui me faisait faire, en pharmacie, ça me coĂ»tait une fortune, des spĂ©cialistes, un spĂ©cialiste, des, voyons, suppositoires. Oui. Et j'en mettais une le matin et une le soir. Et j'ai compris avec le temps que dans le fond... Ça ressemble un peu Ă  une Valium qui faisait Ă©craser, mettait ça dans la crĂšme qu'il devait, puis il faisait un expositionnement, puis ça calmait mon rectum, mon cerveau. Parce qu'on sait que dans cette rĂ©gion-lĂ  du rectum, si vous ne savez pas, je vais vous l'expliquer, c'est lĂ  que les plus petits nerfs sont tous lĂ , mais sont... toutes reliĂ©es avec le cerveau ici en haut. Donc, du rectum Ă  la tĂȘte, tout passe, ça revient. C'est lĂ  qu'il se passe le message. Oui. Comme j'avais appris par cet homme-lĂ , il m'avait dit, ça, si c'est serrĂ© comme ça, dans ton cerveau, c'est Ă  tout le reste de ton corps d'ĂȘtre serrĂ© comme ça. Oui. Il faut qu'on relaxe. Puis, on avait assez plein de mĂ©dication. Finalement, j'ai fini par avoir une prescription sur mesure qui me coĂ»tait les yeux de la tĂȘte. J'aurais pu me payer, bien des enfants avec ça. Mais bref, ça faisait que je pouvais au moins me lever et j'avais moins de douleur quand je me suis messie. Mais je restais toujours pareil. Je suis sur ces mĂ©dications-lĂ , plus la mĂ©dication buccale. Une journĂ©e, j'ai dĂ©cidĂ© de me relaxer parce que ça n'Ă©tait pas assez. Tout ça n'Ă©tait pas assez. J'ai commencĂ© Ă  faire de la mĂ©ditation, mais comme je ne savais pas trop ce que je faisais, j'ai commencĂ© au dĂ©but. On me disait de la respiration abdominale. Ça me faisait mal. Respirer, sortir mon ventre qui vient de gros, tu sais, le rentrer, moi, ça me faisait mal, mais j'ai persistĂ©. Je te dirais que trois semaines aprĂšs, j'ai commencĂ© Ă  avoir beaucoup moins de douleurs, beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #0

    C'est comme une ouverture, comme tu dis ici. j'ai eu l'impression que... Oui. Ça n'a pas Ă©tĂ© long que j'ai dĂ©barquĂ© sur mes suppositoires. Ça n'a pas pris plus que six mois.

  • Speaker #1

    Wow ! Belle transformation !

  • Speaker #0

    Moi, au début, je ne faisais pas le lien. J'ai rentré en contact avec une personne qui travaille au niveau du plancher paléonien, une thérapeute bien réputée. Et puis, elle m'a écrit. J'ai dit, « Est-ce possible que parce que j'ai commencé à faire des respirations abdominales, que j'ai moins mal et que je peux marcher ? » Elle m'a dit, « Si ! » Pose-toi pas de questions, c'est ça. Parce que, ben, c'est les muscles qui viennent plus fort aussi,

  • Speaker #1

    hein ? Oui. Quand je disais tantÎt assouplir l'armure corporelle, là, ben, c'est ça. C'est devenir relùché. Exact.

  • Speaker #0

    Ouais. Je le dis parce que je veux que les gens comprennent que... C'est fort la respiration ! Ça a l'air vraiment trĂšs simple parce que ça se fait tout seul. On n'a pas besoin de penser « Ok, il faut que je respire. » « Ok, il faut que j'expire. » « Ok, tu sais, non, on ne fait pas ça. » Ça se fait tout seul. Par contre, parce qu'on a un systĂšme nerveux sympathique trĂšs accrochĂ©, on va dire, comme un chat avec le dos rond, on est souvent en survie quand on respire et on est souvent juste en haut ici.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est plus haut que la gorge puis juste le début du thorax. Et ça, ça fait que le reste manque d'oxygÚne.

  • Speaker #1

    Tu nommes quelque chose, tu as nommĂ© quelque chose d'important avec le plancher pelvien, en fait, que ce soit au niveau, justement, des organes gĂ©nitaux, puis tout ça, tous les muscles pelviens, l'anus, bon. Veux, veux pas, quand on est toujours en mode survie, si on est stressĂ©, on est anxieux, tu sais, Toute cette ceinture-lĂ  pelvienne qu'on appelle, qui est aussi reliĂ©e, si c'est l'une de vos croyances, au premier chakra. Souvent, les gens qui sont beaucoup stressĂ©s, qui vivent avec des douleurs constantes, vont avoir cette tendance-lĂ  Ă  venir crisper la ceinture pelvienne. Et aussi se retrouver avec des jambes, tu sais, les jambes lourdes, les jambes endolories. Parce que c'est comme si le corps, lui, il veut toujours ĂȘtre en train de prendre la fuite. Il voudrait courir. Il y a toujours comme une stimulation qui est lĂ  Ă  ce niveau-lĂ . Et qu'est-ce qui se passe si en ce moment vous contractez vos muscles pelviens ou le bas de votre... ça va contracter le bas de votre ventre. Et en contractant le bas de votre ventre, oĂč est-ce que vous allez respirer de maniĂšre superficielle au niveau, en fait, du haut du corps ? Puis ça, c'est encore une fois si on respire, parce que des fois, on ne respire mĂȘme pas. Des fois, on est en rĂ©tention du souffle pendant qu'on dit « voyons » . Tu sais, lĂ , des « ah, ok » , c'est parce que tu avais besoin d'en prendre.

  • Speaker #0

    C'est drĂŽle que tu dises ça parce que je me vois tellement
 Puis tu sais, c'est quelque chose oĂč il faut que je travaille parce que des fois, je m'envoie ça, puis je dis Ă  mon mari « ah, j'aime ça » . Je dirais pas exactement les vrais mots que je dis parce que lĂ , c'est comme
 Mais tu vas dire « j'ai le rectum serrĂ© » .

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Puis lĂ , je me dis qu'il faut que je relĂąche. Je dis lĂ , je vais faire des actions. Ça a l'air Ă©normĂ©ment, mais je me rends compte que le corps, si on n'y dit pas des nouvelles donnĂ©es, ça ne change pas.

  • Speaker #1

    Un des premiers rĂ©flexes, ça va ĂȘtre la contraction. De se crisper, en fait. C'est ça, je ressens un danger. Je ne peux pas combattre ou fuir. Je suis prise, je veux dire, dans le vĂ©hicule. Qu'est-ce que je fais ? bien, le corps, il va chercher des moyens, en fait. Fait qu'il va contracter, il va se crisper. Et ça va faire en sorte que, oui, souvent, bien, tu sais, si t'as fait cinq heures de voiture puis que souvent, pour toi, c'est quelque chose qui est stressant, le lendemain, lĂ , ça se peut-tu que tu te lĂšves puis que tu sentes justement qu'on dirait que t'as couru un marathon, que tes jambes sont fatiguĂ©es, que t'aurais besoin d'un massage puis que tu te sentes toute poignĂ©e, crispĂ©e, hein ? Ouais.

  • Speaker #0

    Écoute, moi, je suis flabbergasted en français parce que tout ce que tu dis, je le vois dans ma vie, je l'ai vĂ©cu et c'est des choses que je travaille depuis 7 ans. Non, 8 ans. Depuis qu'on m'avait dit que c'Ă©tait la chaise aux lampes, j'ai dit non, on va essayer autre chose. Mais tu sais, c'est ongoing, je ne peux pas relĂącher parce que la fibromyalgie s'en est mĂȘlĂ©e. Je suis souvent dans le fight or flight. C'est quoi en français ?

  • Speaker #1

    Dans le combat ou la fuite.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comme tu l'expliquais tantĂŽt, ça, c'est mon systĂšme nerveux. Ça fait depuis que je suis trĂšs petite que je vis des choses. Puis, c'est comme enregistrĂ© dans moi que c'est comme ça. Moi, je suis toujours en survie. Puis, depuis janvier, j'ai choisi mon mot de l'annĂ©e qui Ă©tait simplifiĂ©. LĂ , j'ai ajoutĂ© tout ça. puis ralentir.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    C'est vraiment pour nous. Je parle à toutes celles qui m'écoutent qui ont la fibro. Parce que si je l'ai réalisé, en passant... J'ai enlevé le février-mars. Je compte sur mes doigts, moi. J'ai enlevé le février-mars, j'ai enlevé le mai. OK, ça va. Je suis dans le sixiÚme mois que je fais ça. Oui. Et je vois tellement les bienfaits.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #0

    Ça fait du bien. Je suis tellement fiĂšre de moi. Je vais ĂȘtre trĂšs honnĂȘte. dans ça comme si je ne l'Ă©tais pas, mais parce que c'est important pour moi que vous savez que c'est pas de la bouillie de chaud, lĂ . C'est trĂšs dur Ă  faire. Elle ne fait pas tout ça. Bon, mais lĂ , je me fais des pouces.

  • Speaker #1

    Ah, on n'a pas eu de confetti.

  • Speaker #0

    Le confetti, c'est fini.

  • Speaker #1

    On ne sait pas. Peut-ĂȘtre qu'il va y en avoir un autre. J'aime ça.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est vraiment quelque chose. Et je dois ajouter, par exemple, que ça devient un peu plus facile avec le temps.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    J'avais beaucoup de choses à faire hier pour ma maman, puis j'avais aussi beaucoup de choses que je devais faire. Puis j'ai dit, OK, non, ça, c'est trop. C'est trop, ça. Puis j'ai choisi, puis j'ai dit, mon Dieu, je m'en viens, filme. Oh, wow, je m'en viens. Parce que c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Être dans la survie, ça veut dire que t'es toujours en train de te battre contre quelque chose, puis c'est dur Ă  avancer, lĂ . Oui. RelĂącher, essayer de... En tout cas, moi, perso, je voulais avoir tes skates off parce que je sais que j'ai besoin d'aide. Parce que mon cerveau, c'est juste une route. Et c'est comme, tu sais, tu as dĂ©jĂ  fait de l'auto, puis lĂ , tu as comme des encaveurs.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu sais, ton auto, là, ça te choque. Mais j'ai l'impression que, comme personne avec la fibromyalgie, moi, ma route est là. Quand j'essaie de... Passe-toi un petit peu, là. C'est plus doux ici. Oui. TrÚs doux. J'ai la résistance.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, oui. Puis ça prend, tu sais, ça prend du temps, lĂ . Je veux dire, moi, je suis pas une super humaine, superwoman, lĂ . Je veux dire, ça m'arrive aussi, lĂ . Je veux dire, il faut se parler, puis tout ça. Puis, tu sais, au niveau, justement, de la respiration, en fait, tu sais, c'est comme aller au gym, en fait. C'est du, tu sais, c'est du travail quand mĂȘme. si

  • Speaker #0

    Il faut,

  • Speaker #1

    je dis il faut, j'aime pas ça souvent dire il faut, mais dans un monde idĂ©al, je t'invite, si tu te lances dans la respiration, Ă  amener une certaine constance. Oui, faire cinq minutes dans ta semaine de respiration, ça va calmer ton agitation mentale. Tu vas revenir dans l'ici et maintenant. Mais si ton objectif, c'est d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes de douleur, d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes d'anxiĂ©tĂ©, symptĂŽmes d'insomnie, bien, il va falloir le faire plus qu'une fois dans ta semaine. Je confirme. Il va falloir le faire au moins commencer avec une fois, puis mĂȘme, je dirais, tu sais, j'ai dit 5 minutes. J'aime bien le 5 minutes. Si on commence avec le breathwork, avec la fibromyalgie, commencer peut-ĂȘtre avec des cycles de 2-3 minutes. Tu l'as dit au dĂ©part, pas au dĂ©part, mais tout Ă  l'heure, comment, en fait... la respiration pour toi, au dĂ©but, tu sentais que c'Ă©tait douloureux, en fait. Fait que, tu sais, aller doucement, de ne pas aller dans l'expansion complĂšte, justement, du ventre. Parce qu'une respiration naturelle, idĂ©alement, une respiration optimale, on dit souvent que c'est une respiration abdominale, mais j'irais mĂȘme jusqu'Ă  dire que c'est une respiration qui est diaphragmatique. Ton diaphragme, en fait, j'ai toute ma pile de livres, qui est le muscle. qui est le muscle central de ta respiration, qui se trouve juste ici, sous tes cĂŽtes, qui est comme en fait un espĂšce de bol. Et souvent, en fait, on respire juste avec le haut du corps, fait qu'on utilise zĂ©ro notre diaphragme, puis avec le temps, il devient crispĂ©. Et le meilleur exercice pour relĂącher ton diaphragme, oui, il y a des massages et tout ça, mais le plus naturel, efficace, c'est de respirer. Tout simplement en incluant davantage la portion, justement, abdominale, Ă©videmment. J'ai plus mon micro en avant. Mais encore plus au niveau du diaphragme. Donc, si on pose nos mains, par exemple, de chaque cĂŽtĂ© ici de nos cĂŽtes, c'est qu'on va venir aller chercher un micro. LĂ , je le fais en exagĂ©rĂ©, Ă©videmment, pour que vous voyez. Donc, si j'inspire de maniĂšre avec mon diaphragme. Donc, c'est vraiment de sentir que mes cĂŽtes, il y a un 360, c'est tout un ballon qui va venir prendre de l'expansion. Donc oui, mon ventre, il bouge, mais il y a aussi... Cette portion-lĂ . Évidemment, pour retourner Ă  cette respiration-lĂ  naturelle, ça demande de le faire quelques fois dans la journĂ©e. Puis tu sais, c'est pas nĂ©cessairement de m'asseoir sur un coussin pendant 5 minutes. Oui, tu peux le faire puis te chronomĂ©trer, mais ça peut aussi ĂȘtre quand je suis en train de cuisiner. PremiĂšrement, comment est ma ceinture pelvienne ? Est-ce que je contracte quand je suis debout ? Si oui, tu contractes ton ventre et tu ne respires pas bien. Donc, est-ce que je suis capable de relĂącher ma ceinture pelvienne, comme on disait tout Ă  l'heure, et de ramener mon souffle dans le bas de mon ventre ? Fait que, tu sais, si on a de la fibro, en fait, ce qu'on veut, c'est de retourner Ă  une respiration, premiĂšrement, qui est lente et qui est, je vais dire, large. Tu sais, dans le sens qu'on veut qu'elle soit ample. Naturellement, quand on respire, en plus... Quand on inspire, lĂ  je le fais en exagĂ©rĂ©, mais il y a un allongement de la colonne vertĂ©brale, il y a un micro-mouvement qui se passe quand on inspire et qui se recourbe Ă  l'expire. Évidemment, ça se fait de maniĂšre naturelle. Puis lĂ , je le fais pour que vous le voyez, mais c'est vraiment d'aller rechercher toute cette portion-lĂ , d'inclure tout le haut du corps quand on respire de maniĂšre optimale.

  • Speaker #0

    J'ai une question. Est-ce que c'est vrai qu'ici, ça ne doit pas trop bouger pour que justement ici, parce qu'il y a des gens qui vont respirer ici, puis tu sais, c'est comme, c'est ça qu'on veut monter. Moi, j'avais entendu, c'est ce qu'on disait quand j'écoutais, essayer de ne pas bouger ça, mais bouger le bas.

  • Speaker #1

    Bien, quand on commence, oui, c'est sĂ»r que c'est beaucoup mieux d'amener simplement le focus dans le bas du corps, mais si on implique vraiment le diaphragme. Avec la respiration, justement, abdominale, et comme je vous ai montrĂ©, et ça prend de la pratique, lĂ , Ă©videmment, je le fais en coaching, mais il va y avoir des micro-mouvements dans le haut du corps, quand mĂȘme. Ils vont ĂȘtre subtils, mais oui, quand on commence, c'est peut-ĂȘtre mieux de focusser, en effet, sur la rĂ©gion abdominale, voilĂ .

  • Speaker #0

    Je sais que moi, je mettais ma main ici, puis une sur le ventre pour ĂȘtre sĂ»re que c'est mon ventre qui...

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Je vais le souligner parce que c'est super important ce que tu as dit. Je n'ai jamais personne qui me dit que j'ai Ă©coutĂ©. C'est le cĂŽtĂ© que je l'ai fait avec toi et j'ai senti ça fait ça. Vraiment. Je me suis dit ça fait 8 ans que je la fais. Ça fait du bien. Je me dis j'insiste Ă  Marie, tu as totalement raison. Moi, je le faisais au dĂ©but, juste avant de me coucher. AprĂšs ça, j'ai commencĂ© Ă  l'impliquer chaque fois que je sentais que mon plĂącher pelvien Ă©tait comme ça. LĂ , je me disais, OK, peut-ĂȘtre que tu pourrais le faire avant qu'il soit comme ça.

  • Speaker #1

    C'est d'aller plus en termes de prévention plutÎt que d'essayer justement de guérir ou d'ajuster ou peu importe.

  • Speaker #0

    Je souligne que... Ça fonctionne parce que moi, j'Ă©tais Ă  prĂ©fĂ©rer une dĂ©viation du rectum. Si vous savez ce que ça veut dire, ça veut dire que ton rectum, au lieu d'ĂȘtre Ă  sa place, il Ă©tait rendu sur mon cĂŽtĂ© gauche. C'est le cĂŽtĂ© que j'ai toujours trĂšs mal. Et puis, il a fallu que j'aille Ă  la thĂ©rapie pour m'aider Ă  faire. On a ramenĂ©, ça me fait trĂšs bien. Et je sais maintenant, j'ai compris Ă  quel point le stress dans les organes, dans les tissus partout. Tire, comme ça. Pour qu'une thĂ©rapeute me dise Ă  l'hĂŽpital, j'ai jamais vu ça, un blanchet, puis elle vient comme ça. Ça n'a aucun sens. Puis elle me disait, respirez. Je respire, madame. Je respire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est important de le mentionner parce qu'au dĂ©but, respire, amĂšne ton attention sur la respiration. Maudit que ça peut ĂȘtre activant. de se faire dire ça. Relaxe, respire. Oui, mais en ce moment-lĂ , je ne me sens pas bien dans mon corps.

  • Speaker #0

    Bien, il faut que tu comprennes. Moi, je suis couchée sur une table et les yeux me coulent.

  • Speaker #1

    Bien oui.

  • Speaker #0

    J'ai de la lumiĂšre. C'est la douleur. J'ai tellement mal. Je ne sais pas comment tu veux que je respire. Je ne m'endure plus. Je veux t'arracher les cheveux. Laisse-moi pas me lever parce que je vais te faire mal.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de l'entraĂźnement.

  • Speaker #0

    Mais j'ai rĂ©ussi. Avant d'en venir, on Ă©tait capables. Parce qu'elle faisait prendre des respirations avant qu'elle tire sur les morceaux qu'elle devait voir. Moi, j'Ă©tais comme, je ne suis pas gĂȘnĂ©e de partager tout ça, mais si ça peut aider quelqu'un. C'est ça mon but. Je me dis, ça ne se peut pas que je sois seule qui a vĂ©cu ça.

  • Speaker #1

    Je ne pensais pas.

  • Speaker #0

    Non, ça a parti avec la fibromyalgie, du stress, l'endomĂ©triose, aprĂšs ça, des chocs. LĂ , je me souviens parce que... Ça a Ă©tĂ© des Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs, comme tu disais tantĂŽt.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça, je n'avais pas besoin qu'on me le dise. Je le savais parce que la journĂ©e que c'est arrivĂ©, ça a fait...

  • Speaker #1

    Ça a... Oui.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, c'est fort la puissance du cerveau.

  • Speaker #1

    Intense.

  • Speaker #0

    Intense, hein ? Puis j'ai appris avec le temps qu'aussi fort qu'il est pour faire ça, il y a aussi cette capacité-là pour t'aider à aller mieux.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait. Absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une danse.

  • Speaker #1

    Mais quand,

  • Speaker #0

    je vais ĂȘtre bien, c'est vraiment, pour moi, c'est quelque chose que je sais qui peut pas arriver sans avoir de l'aide de soi. Parce que nous, on est trĂšs proches de notre problĂšme. Ça marche pas. J'ai mis mes mains dans la rive, proches de ma figure. C'est quoi ? Ça prend... Moi, je m'en suis rendue compte quand... je vais chercher de l'aide, maintenant je ne me gĂȘne plus parce que si je ne me mets pas en prioritĂ©, je ne serai pas lĂ  bien longtemps pour aider les gens. Je me dis que si mon but c'est d'ĂȘtre avec les gens que j'aime, ce qui est mon but, mon mari, mes petits-enfants, mon fils, ma belle-fille, tout ça, si je ne suis pas en forme, la vie, je ne sais pas. J'ai dĂ©cidĂ© de me mettre en prioritĂ© et de dire « Mamie, grand-mĂšre, je vais ĂȘtre lĂ . » Ma maman, elle ne m'appelle jamais mamie. Elle m'appelle grandma. Si elle veut ĂȘtre lĂ  pour ses trois petits-enfants, elle doit prendre soin d'elle. Parce que me mettre Ă  genoux avec eux autres, c'est le fun.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Ça, je l'ai vĂ©cu avec mes premiers petits-enfants. Mon premier petit-enfant, le deuxiĂšme. Je ne pouvais plus... Ils ne pouvaient mĂȘme pas s'asseoir sur moi. Parce que lĂ , je ne marchais plus. C'Ă©tait trop douloureux. Je pense que c'Ă©tait une de mes raisons aussi Ă  me dire... C'est pas... J'avais le coeur brisĂ©, moi.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Les petits bras tendus, ton petit bébé, t'en viens de voir, mais non, touche pas à Gramma. Dieu,

  • Speaker #1

    c'est crùve-cƓur.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Je me suis dit, on va faire quoi ? Je me suis tournée vers plein d'affaires. Puis, tu sais, Bretworth, à l'époque, on raccule de 8 ans, on n'entendait pas tant.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a plus un essor dans les 5-10 derniĂšres annĂ©es, mais avant ça, c'Ă©tait quand mĂȘme... on n'en entendait pas parler, effectivement.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le privilĂšge de parler anglais et français, fait que je pouvais aller voir, lĂ , du cĂŽtĂ© anglophone, mais si une QuĂ©bĂ©coise ou une Française, peu importe oĂč tu restes, qui ne lit pas l'anglais, qui n'en comprend pas, c'est mal pris, lĂ .

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Dans le fond, tu nous as proposĂ© des belles... Je regarde mes questions. J'avais tellement des questions importantes pour toi, mais tu rĂ©ponds super bien. J'aime ça. Dans le fond, ce que j'ai compris, c'est que justement, c'est un outil gratuit qu'on utilise pour la respiration. Et ça va aider autant les gens qui n'ont pas la fibrose, mĂȘme l'anxiĂ©tĂ©. Ça fait partie...

  • Speaker #1

    En plus. C'est comme notre don naturel. Quand on est aux prises avec, peu importe nos dĂ©fis ou la fibromyalgie, c'est comme s'il y a des bouchons d'Ă©nergie dans le corps. Il y a des blocages. La respiration, c'est de l'Ă©nergie. C'est de ramener cette Ă©nergie-lĂ  Ă  circuler efficacement dans le corps. Si je peux me permettre, encore lĂ , s'il y a du temps, mais pour moi, conseil de base, comme je disais, ramener la respiration dans le bas du corps, pas dans les jambes, mais dans ce qu'on parlait tantĂŽt, dans le bas du corps, opter pour la respiration nasale. Quand vous inspirez par le nez, vous activez votre systĂšme nerveux. On veut le ralentir. Alors, on inspire par le nez et on expire par le nez de façon naturelle. dans le meilleur des mondes. Je sais que des fois, on est congestionnĂ©, il y a des allergies. Ça, c'est peut-ĂȘtre d'aller voir un non-spĂ©cialiste. Mais c'est ça. Puis juste, si je peux me permettre, un exercice, s'il y en a qui veulent l'essayer, en fait, si je peux donner un exercice qui est pour moi, c'est comme celui que je... Tu sais, il y en a tellement, il y a une centaine de respirations, puis on dirait qu'on se perd. Pour moi, il y en a comme une qui fait un peu la job de... De toutes les respirations qui ont pour objectif de calmer le systĂšme nerveux, l'agitation mentale et tout ça, c'est la cohĂ©rence cardiaque. La cohĂ©rence cardiaque qui, idĂ©alement, devra ĂȘtre faite trois fois par jour pendant cinq minutes. Mais lĂ , comme je vous disais tout Ă  l'heure, si on a de la fibromyalgie, on va commencer avec un deux minutes. On va augmenter tranquillement. Mais c'est tout simplement, en fait, une respiration qui est... On inspire par le nez pour un compte de 4 ou 5 secondes. Et sans pause, j'expire par la bouche, peut-ĂȘtre en forme de O, justement, comme si on soufflait dans une paille, pour un compte, la mĂȘme durĂ©e, 4 ou 5 secondes. Et sans pause, je recommence, j'inspire pour 5 par le nez, et sans pause, j'expire pour 5 par la bouche. Ça dĂ©pend de ta capacitĂ© pulmonaire. Peut-ĂȘtre que toi, au dĂ©but, un 3 secondes, 3 secondes, 3 secondes, ça va ĂȘtre suffisant et c'est correct. Peut-ĂȘtre que pour te dĂ©tendre encore plus, tu vas vouloir faire un 6-6. Et le plus longtemps que tu expires, le plus longtemps que tu vas calmer ton systĂšme nerveux. Donc lĂ , c'est ce que je t'ai expliquĂ©, c'est la cohĂ©rence cardiaque. Il y a la respiration doublĂ©e, qui est le mĂȘme principe, mais on va venir expirer deux fois plus longtemps. tant que l'inspiration pour ainsi vraiment aller solliciter le systĂšme nerveux, donc de la relaxation, en fait. Donc, voilĂ . Petit conseil. Petit conseil.

  • Speaker #0

    Tu l'as l'affaire. Tu as la bonne place. Merci. Tu connais ton sujet, là. Oui. Et puis, moi, quand j'ai commencé, j'avais de la misÚre à faire cinq. C'est comme si j'étais essoufflée à tout le coup. J'avais plus de souffle.

  • Speaker #1

    Surtout avec la fibromyalgie. Mais c'est parce qu'on respire, la moyenne des gens, notre respiration optimale, elle est censĂ©e ĂȘtre de 11 secondes. Inspiration et expiration. Entre toi et moi, je pense que la moyenne, c'est 3.5 au lieu de 11. Donc, d'aller chercher un compte de 11 quand on est habituĂ© Ă  un 3-4, c'est extrĂȘmement difficile. Puis ça peut causer plus de stress au dĂ©part. Fait que ne vous forcez pas si vous sentez que, Ă©coute, moi j'inspire, lĂ , pour au bout de trois, je suis comme... Puis l'expiration, comme si... Puis l'expiration, quand on souffle dans une paille, on va venir limiter le volume d'air qui sort. Et ainsi, on peut venir expirer plus longtemps. Parce que les gens anxieux, souvent, ils vont expirer en... une, deux secondes. L'inspiration est des fois pas pire, mais l'expiration va ĂȘtre trĂšs rapide. En plaçant notre bouche d'une certaine façon, on vient vraiment dĂ©limiter le volume d'air qui sort, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ça m'a pris quelques mois, mais je me souviens, j'Ă©tais tellement fiĂšre de moi, j'ai inspirĂ© bien. LĂ , je suis rendue vraiment bonne, je suis fiĂšre de moi, parce que quand j'Ă©tais Ă  ma derniĂšre Ă©chographie pour mon plancher pelvien et tout ça, Oui Tu sais, lĂ , quand on dit, OK, retiens-toi.

  • Speaker #1

    Ah !

  • Speaker #0

    Normalement, moi, je pouvais pas faire longtemps, là, avant, là. Puis là, je suis comme, tu sais, je le fais, puis je fais exactement ce que tu dis. Je rouvre à peine mon petit bec pincé, puis... Oui. Là, je regarde la fille, elle me dit, Madame, vous pouvez respirer, là. Ah, OK. Elle dit, mon Dieu, j'aimerais savoir plus de choses comme ça. Elle me dit, la plupart sont pas capables. Ils ne tiennent pas. Ils recommencent souvent. Je me souviens d'avoir dit « Tu savais comment je travaillais fort ? »

  • Speaker #1

    Ah non, c'est beaucoup de travail, en effet. La constance, elle est la clé. Tout le temps.

  • Speaker #0

    Je voulais juste dire, quand je t'interromps, et j'en suis désolée.

  • Speaker #1

    Mais non,

  • Speaker #0

    c'est pas grave. Dans ma nĂ©gation, quand tu as parlĂ©, tu sais que c'est de l'Ă©nergie, les blocages. Oui. C'est sĂ»r. Dans le fond, quand on comprend que respirer va... nous aider Ă  avoir une belle Ă©nergie dans notre corps pour que le corps puisse ĂȘtre libĂ©rĂ© et faire un peu de son travail mieux. Parce que lĂ , on parle au niveau de la fibromyalgie, mais il faut comprendre que cette inspiration-expiration affecte tous les systĂšmes. Pas juste le SNS. C'est le systĂšme nerveux sympathique. C'est celui qu'on veut viser le plus, mais ça l'affecte la digestion, ça l'affecte tout. C'est comme...

  • Speaker #1

    Pour oui, celui qu'on va lui solliciter, c'est ça, c'est le parasympathique de retourner dans la relaxation. Parce qu'on est toujours dans notre, comme tu disais tantÎt, dans le fight or flight, dans le combat ou fuite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Puis surtout avec la fibromyalgie respirĂ©e devient pour certaines personnes une lutte. C'est ultra demandant avec l'essoufflement et tout ça. Fait qu'il faut vraiment y aller par petite dose, honnĂȘtement. Oui, par petite dose. J'aime bien dire, prenez des petits snacks avant de prendre des gros repas.

  • Speaker #0

    C'est bon. Tu sais,

  • Speaker #1

    allez-y avec des petites minutes par-ci, par-là, au fur et à mesure de votre journée, plutÎt que d'aller prendre des grosses bouchées de 5-10 minutes quand vous n'avez jamais fait de breathwork. Commencez doucement.

  • Speaker #0

    Oui, bien c'est ça. Dans ma tĂȘte, ça me disait que ce qui m'a montĂ©e, c'est un cadeau qu'on peut se faire de douceur, de faire du breathwork. tout Ă  fait qu'on a fait que que tu fasses du bien oui et qu'est-ce que t'aurais ben lĂ  tu nous as donnĂ© ta technique ça j'apprĂ©cie Ă©normĂ©ment qu'on peut faire pis les gens peuvent Ă©couter pis mĂȘme voir lĂ  s'ils sont sur YouTube donc qu'est-ce

  • Speaker #1

    que t'aimerais nous laisser comme petit mot avec le thumbs up qui me connaissent ils m'ont souvent dĂ©jĂ  entendu ça mais on dirait que lĂ  c'est venu pis c'est l'inspiration du moment mais c'est cultiver la foi ... votre foi, peu importe celle que c'est, associĂ©e Ă  une religion ou non, peu importe, moi c'est la foi en juste, pas de la pensĂ©e positive, juste de le ressentir dans votre corps, de cultiver la foi qu'il peut y avoir des solutions pour adoucir votre prĂ©sent, qu'il peut y avoir des sortes de soutien ou d'aide qui vont. vous permettre d'adoucir justement votre quotidien. Donc voilĂ , ça serait vraiment cultiver la foi aussi, j'ai envie de dire, pure, mais quĂ©taine en mĂȘme temps que ça puisse paraĂźtre. Parce que les solutions, il y en a, puis je me suis retrouvĂ©e en maintes et maintes reprises dans ma vie au point oĂč je pensais Ă©couter... Je pensais, Ă©coute, envoyez-moi Ă  l'hĂŽpital psychiatrique parce qu'il y a de l'anxiĂ©tĂ© chronique et des crises de panique que j'en ai eues dans ma vie. Puis cinq commotions cĂ©rĂ©brales, puis de ne pas marcher aussi. J'ai vraiment l'impression qu'Ă  chaque fois, je me disais, Marie cultive la foi, c'est passager. Il peut et il existe un futur qui n'a pas besoin d'ĂȘtre comme aujourd'hui. Puis c'est en faisant des petits pas, en amenant de la constance, en allant chercher des... clĂ©s, sans se submerger, bien sĂ»r, en allant en prendre une Ă  la fois, que vraiment, on peut retrouver un peu plus de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure dans notre corps.

  • Speaker #0

    C'est l'enquĂȘte qui est terme, ce que tu parles. C'est trĂšs important. C'est trĂšs important. Ben lĂ , clairement, on a encore beaucoup de choses Ă  se dire. Je t'invite Ă ... Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Marie. Merci à toi pour la belle invitation. Ça me fait trùs plaisir.

  • Speaker #0

    Je vais prendre tes coordonnées tantÎt, pour celles qui nous écoutent. Je vais tout avoir ça dans les show notes sur la plateforme que vous allez avoir. Parce que je vous invite fortement à la suivre. Allez vous abonner à son infolette. Et la mienne, of course, si tu ne l'as pas déjà fait, je t'invite à t'abonner. Merci d'avoir été là. Merci d'avoir écouté. C'est sûr, Marie, que je vais te réinviter, si tu le veux.

  • Speaker #1

    Bien oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    On n'a mĂȘme pas parlĂ© de qu'est-ce qui t'emmenait lĂ , justement, mais lĂ , on a eu un petit...

  • Speaker #1

    Le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Ça va faire qu'on va repartir là-dessus la prochaine fois. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime ça.

  • Speaker #0

    Merci Ă  toutes celles qui sont lĂ , qui ont aimĂ©, celles qui me regardent. C'est toujours un plaisir pour moi de faire un podcast avec vous. J'aime beaucoup quand vous nous laissez des commentaires ou des questions, soit pour Marie-Ève. Je vois pour moi, mais lĂ , ça va ĂȘtre plus pour Marie-Ève, je pense. Mais si vous avez des questions dans les commentaires, puis on peut rĂ©pondre, ça fait aussi que nous, ça nous encourage. Parfait. De savoir que c'est en fait notre petit net. Sur ce, je vous dis Ă  la prochaine. Pas de problĂšme. Merci !

Description

🎙 Épisode avec Marie-Ève Fortin — Fibromyalgie, somatique et respiration consciente


Cette semaine, j’ai le bonheur de recevoir Marie-Ève Fortin, une femme douce, lumineuse et inspirante, qui nous partage avec gĂ©nĂ©rositĂ© son expertise en somatique et en breathwork.


Ensemble, on plonge dans un Ă©change riche et sincĂšre autour de la fibromyalgie, de la reconnexion au corps et du rĂŽle fondamental de la respiration dans la gestion de la douleur. Marie-Ève nous parle de son approche thĂ©rapeutique, de l’importance d’accueillir nos sensations corporelles avec bienveillance et de la puissance de la douceur envers soi-mĂȘme.


On aborde aussi les dĂ©fis que peut reprĂ©senter la respiration consciente quand on vit avec des douleurs chroniques
 mais aussi tout ce qu’elle peut transformer, petit Ă  petit, quand on s’y ouvre avec patience, foi et curiositĂ©.


C’est une conversation remplie d’outils, d’authenticitĂ© et d’espoir — une invitation Ă  intĂ©grer ces pratiques dans notre quotidien pour retrouver plus de paix intĂ©rieure, d’ancrage et d’équilibre.

Bonne Ă©coute 🎧 💜


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie autrement. Je suis un peu excitĂ©e aujourd'hui, je dois le dire, ceux qui me regardent, vous allez voir. Donc, je suis contente parce que j'ai fait connaissance, dans le fond, Ă  cette dame que je... Vous voyez, si vous ĂȘtes sur YouTube, et que vous allez attendre dans quelques secondes, qui s'appelle Marie-Ève Fortin, moi je l'appelle Marie, short and sweet, et je l'ai dĂ©couvert, dans le fond, sur Instagram, fait que... J'ai beaucoup aimĂ© son contenu. Je n'ai pas Ă©tudiĂ© ce dont elle nous parle. C'est pour ça que je l'invite, effectivement, pour qu'on apprend beaucoup plus sur elle et sur ce qu'elle fait. Mais je sais c'est quoi parce que c'est revenu tellement de fois dans tous les cours, mais c'est sĂ»r que quand on fait un cours spĂ©cifique, on ne dĂ©veloppe pas toutes les techniques. Alors moi, ce n'est pas ma spĂ©cialitĂ©, mais j'aime trouver les gens qui spĂ©cialisent lĂ -dedans. Et je dois dire... Je pense que je te l'avais dit, Marie, que je suis contente de t'avoir trouvĂ©e parce que la plupart, c'est en anglais. Il n'y en a pas autant que ça, des francophones qui font ce que je fais. C'est vrai. Faque c'est un gros luxe qu'on a aujourd'hui d'avoir Marie. Marie, je vais te laisser te prĂ©senter parce que j'aime ça comme ça.

  • Speaker #1

    Merveilleux.

  • Speaker #0

    Tu dis ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Merveilleux. Bien, merci, ma belle Anne. Merci pour la belle invitation. Ça me fait trĂšs plaisir d'ĂȘtre lĂ  avec toi ce matin, cet aprĂšs-midi, avec nos petits dĂ©calages horaires, peu importe. Puis, comme tu le noms, moi, j'aime ton authenticitĂ© de le dire au fond. C'est ça que, tu sais, des fois, on n'a pas fait les cours de somatique, on n'a pas fait les cours de breathwork, mais ça reste que l'intĂ©rĂȘt, il peut quand mĂȘme ĂȘtre lĂ , puis d'avoir envie de creuser plus loin, puis d'en apprendre davantage.

  • Speaker #0

    Alors... C'est marrant.

  • Speaker #1

    Bien, c'est ça, mon nom, hein, Marie-Ève Fortin. Alors, je suis, je me dĂ©crirais, en fait, j'ai plusieurs chapeaux. Je me dĂ©crirais avant tout comme une humaine, une humaine qui adore les connexions entre les individus. Pour moi, les valeurs de bienveillance, de partage, d'authenticitĂ©, tout ça. Bref, bon, c'est sĂ»r que si on rentre un peu plus dans le fer, Ă©videmment, bon, j'ai une expertise qui m'a amenĂ©e ici, veux, veux pas, autre. que je suis une humaine passionnĂ©e des connexions. Je me dĂ©crirais, en fait, je suis une « conseller » , « conseller » pour les gens qui ne le savent pas, parce que je sais que le terme est quand mĂȘme diffĂ©rent de la Colombie-Britannique Ă  l'avec peut-ĂȘtre ceux qui nous Ă©coutent de la France ou du QuĂ©bec. En fait, c'est une forme de thĂ©rapeute. J'ai fait mes Ă©tudes en travail social et qui utilise plusieurs formes, Ă©videmment la forme holistique, donc Donc, tout ce qui est Ă  trait Ă  l'environnement de la personne, Ă  son tout dans son ensemble, dans sa physicalitĂ©. Donc, voilĂ . Et j'utilise avant tout les modalitĂ©s du breathwork et de la somatique. Donc, breathwork, autant... Quand on dit breathwork, respiration, respiration consciente, mais aussi les respirations conscientes et connectĂ©es, oĂč on va aller davantage. peut-ĂȘtre faire justement un atelier qui va ĂȘtre beaucoup plus long que si on fait un exercice respiratoire, ce qu'on appelle dans le monde yogique un pranayama, qui va ĂȘtre plus court. Si je fais un exercice de deux, trois, quatre, cinq minutes, on pourra en parler un peu plus tard, j'imagine. Mais bref. Donc, voilĂ . Et la somatique, c'est souvent un terme qui est comme un peu nĂ©buleux. Ce que je dis souvent aux gens, c'est qu'il faut vraiment l'expĂ©rimenter. Il faut vraiment l'essayer pour comprendre, peu Ă  peu, c'est quoi.

  • Speaker #0

    J'ai le goût de t'interrompre. C'est juste parce que, quand je pense somatique, moi, c'est comme, OK, il y a quelque chose de gros que je sais que ça ne me fait pas du bien. I want to get it out.

  • Speaker #1

    I want to get it... Je veux m'en dĂ©barrasser. Bien, soma, en fait, ça vient du grec qui veut dire le corps vivant. Quand on parle de quoi que ce soit, de plus en plus, on emploie le terme somatique, danse somatique, mĂ©ditation somatique, breathwork somatique. En gros, c'est tout ce qui a trait au corps vivant dans son intĂ©gralitĂ©, dans sa globalitĂ©. Ça peut ĂȘtre tes actions que tu poses, les mouvements que ton corps fait dans telle ou telle situation, tes pensĂ©es, les sensations physiques, les ressentis physiques. Alors, ce n'est pas du tout... une approche qui est guidĂ©e par le mental, oĂč on cherche Ă  comprendre et mentaliser nos symptĂŽmes. Donc, un peu comme juste...

  • Speaker #0

    On répÚte tout ça, là. Ouais. RépÚte-moi ça, parce que je pense qu'on fait un mélange ici, là.

  • Speaker #1

    Ouais, tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    Dans le détail, gens comme moi, ouais, c'est ça, c'est bon ça, on va développer ça un peu plus.

  • Speaker #1

    Ouais. Merci.

  • Speaker #0

    Finis ta phrase. Il n'y a pas. C'est sûr. Moi, je viens de citer des problÚmes.

  • Speaker #1

    C'est parfait. Je suis comme ça aussi. J'ai un petit systĂšme nerveux qui s'emballe facilement, mais en mĂȘme temps, c'est de la belle joie de vivre. Bref. Donc, c'est ça, la somatique, en fait, c'est vraiment le corps dans son ensemble. Et comme tu le nommes, en fait, pour moi, j'ai en fait des participants dans mes sĂ©ances de breathwork, peu importe. Je ne suis pas spĂ©cialiste, Ă©videmment, de la fibromyalgie. Je connais c'est quoi. J'ai fait des recherches, j'ai fait des lectures et j'accompagne des gens aux prises avec la fibromyalgie quelques fois, mais je ne suis pas experte du tout. Mais pour moi, c'est de revenir dans le corps. On a beau chercher pendant des annĂ©es le pourquoi du comment on a tel ou tel symptĂŽme, pourquoi je fais de l'anxiĂ©tĂ©, pourquoi je fais de la fibromyalgie, pourquoi je fais de l'insomnie, et je ne dis pas qu'on ne trouvera pas peut-ĂȘtre la raison. Sauf que, si d'instinct, tu l'as explorĂ© pendant un bout de temps, puis qu'il n'y a rien qui est venu, maintenant... Qu'est-ce qu'on fait pour permettre Ă  cette charge-lĂ , cette Ă©motion-lĂ  de bouger ? J'ai plein de gens qui ont cherchĂ© maintes et maintes reprises pourquoi le corps Ă©tait stockĂ© dans du stress chronique depuis des annĂ©es. Puis Ă©coute, ça va faire 20 ans qu'ils cherchent puis qu'ils se demandent encore le « why » , le « pourquoi » . Puis ça vient pas. Fait qu'Ă  un moment donnĂ©, c'est de lĂącher prise parce qu'Ă©coute, surtout, tu sais, je dis aux gens, surtout si la cause de ton anxiĂ©tĂ© chronique vient de... traumatisme intergĂ©nĂ©rationnel de si c'est dans tes croyances d'une autre vie, voir quand t'Ă©tais nourrissant pis qu'on a pas rĂ©pondu Ă  tes besoins, tu vas chercher longtemps en maudit, lĂ .

  • Speaker #0

    Tu sais ? Écoute, c'est comme on a ouvert la porte wide open,

  • Speaker #1

    là. Wide open. On aime ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, je me dis, c'est un des problĂšmes que j'ai identifiĂ© pis problĂšme, pas de la personne. Mais de l'ĂȘtre humain en gĂ©nĂ©ral, on a Ă  savoir pourquoi. Oui. Tout le temps ça qui revient, tu sais, ben pourquoi tu fais ça, tu sais, pourquoi c'est comme ça, pourquoi moi, pourquoi pas lui, tu sais. Puis moi, ce que j'ai remarquĂ©, c'est qu'un gros roadblock, bon, comment on dit ça en français, c'est un gros stop d'arrĂȘt de force dans le mur parce que t'es tellement, comme t'as dit tantĂŽt, t'es tellement, je veux la rĂ©ponse, je veux la rĂ©ponse, tu vois plus rien autour de toi. et c'est un blocage incroyable.

  • Speaker #1

    Parfait. Puis il y a des gens, si je peux me permettre, ils vont trouver le pourquoi. Est-ce que ça va changer quelque chose ? Est-ce que les symptĂŽmes disparaissent soudainement ? Souvent, non. On le sait que pour la fibromyalgie, il y a des facteurs qui peuvent ĂȘtre dĂ©clencheurs, comme le dĂ©cĂšs d'une personne chĂšre. Que ce soit un traumatisme physique, mental, comme un accident. Ça peut ĂȘtre aussi des Ă©puisements professionnels et tout ça. Mais des fois, ça s'est juste installĂ©, de ce que je comprends aussi, trĂšs sournoisement, petit par petit avec le temps. Puis c'est une multitude de facteurs. Fait que lĂ , de refaire la liste, d'essayer de revenir dans le passĂ© et tout ça, je comprends le dĂ©sir. Notre mental, il veut tellement comprendre. Pour les gens qui ont trouvĂ© le pourquoi, ça n'a pas amenĂ© plus de guĂ©rison au niveau somatique, de refaire le lien entre le corps et l'esprit.

  • Speaker #0

    Tout Ă  fait raison. C'est toujours cette mĂȘme rĂ©ponse que j'ai. Des fois, j'ai des clients qui disent « je ne suis pas sĂ»re que j'ai la fibroma, mais je pense que oui, mais lĂ , mon mĂ©decin ne veut pas une diagnostic. On peut-tu travailler ensemble ? » En fait, ma premiĂšre rĂ©ponse, c'est « ça ne changera pas que tu aies un diagnostic ou pas. » Ça ne changera pas. Ce qui va changer, c'est ce qu'on va mettre en place ensemble, que tu vas avoir une diffĂ©rente façon de voir les choses. ArrĂȘter de focusser sur ça, puis venir ici voir comment je peux vivre avec autrement. Pour rien que je m'appelle, ça s'appelle fumer. Il y a bien des voies, mais une... qui est un blocage, je le rĂ©pĂšte, parce que c'est trop pertinent. C'est celle quand on veut absolument avoir la rĂ©ponse. Oui. Ça, c'est une des affaires que j'avais aimĂ©es dans un de tes vidĂ©os. Je ne sais pas lequel.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Oui, je vous invite les gens Ă  aller sur ton Instagram. C'est vraiment... Fais-tu la mĂȘme chose sur Facebook ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordĂ© d'une diffĂ©rente façon. C'est sĂ»r que je suis plus avec les vidĂ©os, les reels sur Instagram, mais le contenu est quand mĂȘme sensiblement pareil. OK.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a qui sont... pas sur les autres, je veux le dire. Mais je trouve que c'est tellement authentique, c'est ce que j'ai aimĂ©. Moi, je recherche tout le temps ça, les gens qui disent les vraies affaires, puis tu prĂŽnes vraiment comme... Une belle sensibilitĂ© que j'ai. Je sais que moi, j'ai besoin dans ma vie, mais je sais aussi qu'en tant que personne qui atteint de fibromyalgie, on ne s'accorde pas ça. TrĂšs dur pour nous, trĂšs dur, parce qu'on est toujours dans la rĂ©sistance. Il faut rĂ©sister assis, il faut rĂ©sister assis, on est dans la douleur. Fait que, tu sais, la fille qui est lĂ  devant vous, elle apprend ça depuis peut-ĂȘtre trois ans, d'ĂȘtre douce avec elle. J'avoue que ça change ma vie complĂštement. C'est comme je suis... Je reste encore Ă©nervĂ©e un peu. Ça ne change pas. Je vous donne un exemple concret. J'avais quelque chose Ă  faire. Je suis prochaine d'entre pour ma maman. Elle est en phase d'Alzheimer. Ça me vide d'Ă©nergie. Parce que ma mĂšre, des fois, elle n'est pas toujours Ă  son meilleur. On va dire ça. Comme personne hypersensible. Avant, je prenais toute cette charge-lĂ , puis c'Ă©tait comme, OK, OK, c'est pas vrai ce qu'elle me dit lĂ , parce qu'elle me reconnaĂźt pas des fois ou elle est pas contente, elle sait pas ce que je fais. Puisque lĂ , c'est la transition de linge de saison. OK ? Fait que moi, j'amĂšne son linge d'hiver, puis j'amĂšne son linge d'Ă©tĂ©. Mais hier, ma maman, elle avait un col roulĂ© avec un chĂądard, un col roulĂ© en laine avec des manches longues, mon mĂšre. C'est trop chaud. Il faisait chaud ici. On Ă©tait en haut de 25 degrĂ©s. Normalement, c'est une prise de bec, mais lĂ , j'Ă©tais beaucoup plus calme que les autres annĂ©es. Ça a Ă©tĂ© super bien Ă©tĂ©. J'ai Ă©tĂ© capable de ne pas prendre cette charge-lĂ  Ă©motive parce que ça, c'est super important. Je ne sais pas si c'est parce que je t'Ă©coute ou parce que je sais pas moi-mĂȘme parce que je me dis non. ça ne m'appartient pas, je ne prends pas ça. Je suis capable de rationaliser mon cerveau. Tout ça pour dire que des fois, c'est juste des petites affaires que tu partages, Marie, mais une personne hypersensible comme moi, comme les gens qui nous Ă©coutent, qui ont la fibro, ça fait un bout de chemin dans notre vie. Des fois, ça prend du temps. Quand on commence Ă  l'appliquer, on voit dĂ©jĂ  juste d'avoir un peu de douceur avec soi. C'est super important. Je pense que c'est un de tes derniers posts que tu as partagĂ©. Je suis heureuse de m'avoir abonnĂ© Ă  ton infolettre.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, ça me touche beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est sûr que ça fait du bien. Je pense que le breathwork ou le somatique, je ne me souviens plus, on avait jasé, je ne me souviens plus, c'est quel qui était plus axé vraiment selon tes compétences pour les gens ou c'est les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a les deux. Il y a les deux, tout Ă  fait. Le type de breathwork avec lequel je travaille, j'ai Ă©tĂ© formĂ©e en fait par l'Ă©cole Essence du souffle au QuĂ©bec. Et c'est un breathwork qui est trĂšs somatique, oĂč justement, on va utiliser, on n'ira pas dans de la grosse activation tout de suite en partant. On va y aller tout doucement. On va apprendre au corps Ă  se rĂ©guler au fur et Ă  mesure que peut-ĂȘtre l'activation devient trop Ă©levĂ©e aussi parce que le breathwork... peut faire naĂźtre de l'activation, mais peut aussi calmer ou ressourcer. Donc, ça dĂ©pend vraiment de notre intention. Il y a plusieurs techniques qui existent. Fait que le breathwork que j'utilise pour moi, c'est vraiment, le but, c'est de bĂątir la rĂ©silience du systĂšme nerveux de la personne. Surtout dans un contexte oĂč il y a des, appelez-les comme vous voulez, des fragilitĂ©s, des vulnĂ©rabilitĂ©s, des vauts-vĂ©ritĂ©s, que ce soit parce qu'on est au prĂ©, justement, avec peut-ĂȘtre des troubles de santĂ© mentale ou la fibromyalgie. Pour moi, il faut y aller petit par petit et non, justement, parce qu'en fait, sinon, on risque de submerger le systĂšme nerveux. Puis, on va y faire beaucoup plus de tort que de bien. Le breathwork somatique, la diffĂ©rence, c'est qu'on amĂšne beaucoup la personne, avec notre guidance, Ă  vraiment retourner dans son corps, dans les sensations, dans les ressentis. Et lĂ , sĂ»rement que tu te dis, oui, une personne avec la fibromyalgie, retourner dans ses ressentis et ses sensations, ça ne tente peut-ĂȘtre pas trop. Sauf que les outils qu'on apporte en dĂ©but de sĂ©ance, dans mes dĂ©buts de sĂ©ance et aussi dans tout ce qui est mes sessions de counseling en individuel ou ma cohorte de groupe, c'est d'apprendre, d'aller chercher ce qu'on appelle des ressources. Il y a des endroits dans le corps, ne serait-ce que minimes, que ce soit un... petit doigt, un petit orteil ou une oreille, il y a des espaces qui sont... plus agrĂ©able, voire neutre, et c'est de rĂ©apprendre Ă  connecter avec celle-ci tranquillement. Et de plus en plus qu'on va le faire, de plus en plus qu'on enseigne Ă  notre corps Ă  se rĂ©guler et Ă  aller... Parce qu'on a cette tendance-lĂ , fibromyalgie ou non, on a cette tendance-lĂ  Ă  aller toujours vers des sensations qui sont intenses, qui nous font mal. « Ah, je ressens ça, c'est intense. » Mais tu sais, jamais on va se dire « Ah, je ressens un petit pĂ©tillement dans le haut du dos, c'est agrĂ©able. » ou « Ah, je ressens une belle ouverture au niveau de ma poitrine. » Tu sais, on ne parle pas comme ça. Mais dĂšs qu'on ressent quelque chose qui nous fait mal ou qui est dĂ©sagrĂ©able, on le nomme ou on se le dit mentalement. Et la somatique, du moins la modalitĂ© avec laquelle je travaille, c'est d'apprendre Ă  retourner dans des espaces qui nous font sentir en sĂ©curitĂ©, qui nous font sentir « grounded » , ressourcĂ©s. VoilĂ .

  • Speaker #0

    C'est difficile, mais j'ai fait ça. Parce que j'aime ça, moi, Ă©couter avant, quand je me couche, ou le matin, ça dĂ©pend, mais en tout cas, avant de me coucher, quand je me couche le soir pour m'endormir, c'est toujours sur une guidance de, soit de l'hypnose, mais, il faut le dire vite, lĂ , mais, c'est comme une guidance, dans le fond, juste de relaxer les muscles, puis d'aller, tu sais, faire le tour de mon corps, puis, ce que j'aime, Je ne me souviens pas quel livre j'ai achetĂ© parce que je suis un lecteur, je lis, je lis, je lis. Et j'ai achetĂ© un livre, puis elle, la personne, j'avais Ă©coutĂ©, ça venait avec une guidance, puis elle nous faisait voir, comme tu expliques, explorer oĂč ça va bien dans notre corps. Et non pas l'inverse, OK ? Comme relĂąche le stress de ta journĂ©e, ça vraiment va voir oĂč ça va bien. Exactement comme tu as dit, il peut y avoir juste un petit endroit, mais ce n'est pas grave. Find it. Ouvre-la. J'avais beaucoup aimĂ© ça et ça m'avait fait Ă©normĂ©ment de bien. Je me suis dit, c'est vrai que ce n'est pas souvent comme ça qu'on le fait. Pas pour dire que les autres ne sont pas bons, parce que ça me fait du bien. Ça me dit, relĂąche le stress dans ton cou, tout ça. Mais j'aimais l'idĂ©e que mon cerveau focus sur oĂč ça va bien. C'est comme du neuro... La transformation au niveau des neurones.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Des petits snaps, ce qu'on appelle.

  • Speaker #1

    Oui, on crée des chemins.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Puis ça, ça fait que c'est comme ça qu'on peut baisser le volume de la douleur.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Fait que j'aime vraiment ça. Je savais que je t'aimais pour une raison.

  • Speaker #1

    Ah non, j'ai trouvé. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est super important. important pour nous d'apporter des choses qui sont rĂ©alistes. J'avais une question. Oui. Ça, c'est applicable Ă  tout le monde, lĂ . Pas besoin d'avoir la fibromyalgie.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une personne qui a la fibromyalgie, selon tes compétences, peut avoir un gros plus, plus, plus de force ?

  • Speaker #1

    Bien oui, tout Ă  fait. Tu sais, si on parle de respiration, en fait, puis de breathwork, tu sais, c'est sĂ»r que, je sais, tu sais, la fibromyalgie, il n'y a pas de cure. Mais, mais, exactement. Mais, c'est sĂ»r que ça peut pas faire de tort. Ça va allĂ©ger quand mĂȘme. Ça va venir allĂ©ger, en fait, toutes les tensions, justement, les endroits qui sont plus crispĂ©s. Ça va venir, souvent dans le breathwork, justement, on va dire assouplir l'armure corporelle, OK ? Donc, de plus en plus, on cumule des tensions dans le corps avec nos Ă©motions, avec les pensĂ©es, tout ça. Et la respiration va nous permettre, en fait, de relĂącher davantage les tissus, les muscles, nos fascias. Donc, de revenir davantage dans de la dĂ©tente, en fait. Ça fait que ça n'enlĂšvera pas directement les douleurs, mais ça va les attĂ©nuer. Ça fait que, tu sais, on n'est pas dans « ça va disparaĂźtre, ça va partir » . mais ça va nous amener Ă  ĂȘtre davantage ressourcĂ©s. Puis, tu sais, on le sait que la fibromyalgie, c'est... Tu sais, je ne rentrais pas dans un cours du systĂšme nerveux, lĂ . Je veux dire, pour moi, c'est important de le vulgariser puis d'essayer de rĂ©pondre Ă  l'ensemble des gens qui nous Ă©coutent. Mais la fibromyalgie, c'est un dysfonctionnement qu'on dit du systĂšme nerveux autonome. Et le systĂšme nerveux autonome, en fait, et la respecte L'inspiration, elle est contrĂŽlĂ©e par le systĂšme nerveux autonome. Puis un des premiers symptĂŽmes, je ne sais pas pour toi, Anne, puis peu importe pour les personnes, mais tu sais... C'est souvent, en fait, pas tout le temps, mais de ce que j'ai cru comprendre par des gens que j'accompagne, les premiers symptĂŽmes peuvent ĂȘtre beaucoup l'essoufflement puis les douleurs thoraciques qui accompagnent malheureusement la fibromyalgie. Et cet essoufflement-lĂ  et ces douleurs-lĂ  thoraciques peuvent ĂȘtre adoucĂ©es, attĂ©nuĂ©es en fait par des techniques de respiration. Puis, on pourrait en parler de... technique, mais je dirais avant tout d'apprendre Ă  mieux respirer. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Tellement, tellement. Tu sais, bon, les gens qui savent pas mon histoire, je vais juste faire un petit topo trĂšs court, mais allez Ă©couter mes premiers podcasts au dĂ©but, parce que je marchais plus. Mais j'avais tellement, tellement de stress dans mon plancher pelvien, qui m'empĂȘchait de marcher. La douleur Ă©tait tellement intense. Moi, j'avais l'impression que je respirais. Tu m'aurais dit ça Ă  cette Ă©poque-lĂ . Puis j'aurais fait, non, je ne me souviens pas. Voyons, je suis donc trĂšs forte. Mais je respirais beaucoup ici. C'est ma survie. Puis mon plĂąchage pelvien Ă©tait comme ça. Pourquoi je dis ça ? Je le sais parce que je le sentais dans mon rectum.

  • Speaker #1

    J'avais un petit mort dans mon rectum.

  • Speaker #0

    Tellement que ça faisait mal. Je ne pouvais mĂȘme pas m'asseoir. Un jour, quand tu es dĂ©couragĂ© et que tu te dis que la mĂ©decine traditionnelle ne savait plus quoi faire avec moi, Ă  part que je me gommais dans le nom, avec la mĂ©dication, et encore lĂ , je vais aller jusqu'Ă  ĂȘtre encore plus vraie que je peux l'ĂȘtre. Je devais me mettre deux suppositoires par jour. Et dans les suppositoires...

  • Speaker #1

    Ça fait des confettis ! Écoute, c'est quand on dit un nom filtre. Quand ça vient pas de filtre, lĂ , ah ouais, on lance les compĂ©titions suppositoires. Love it.

  • Speaker #0

    J'avais un spĂ©cialiste qui me faisait faire, en pharmacie, ça me coĂ»tait une fortune, des spĂ©cialistes, un spĂ©cialiste, des, voyons, suppositoires. Oui. Et j'en mettais une le matin et une le soir. Et j'ai compris avec le temps que dans le fond... Ça ressemble un peu Ă  une Valium qui faisait Ă©craser, mettait ça dans la crĂšme qu'il devait, puis il faisait un expositionnement, puis ça calmait mon rectum, mon cerveau. Parce qu'on sait que dans cette rĂ©gion-lĂ  du rectum, si vous ne savez pas, je vais vous l'expliquer, c'est lĂ  que les plus petits nerfs sont tous lĂ , mais sont... toutes reliĂ©es avec le cerveau ici en haut. Donc, du rectum Ă  la tĂȘte, tout passe, ça revient. C'est lĂ  qu'il se passe le message. Oui. Comme j'avais appris par cet homme-lĂ , il m'avait dit, ça, si c'est serrĂ© comme ça, dans ton cerveau, c'est Ă  tout le reste de ton corps d'ĂȘtre serrĂ© comme ça. Oui. Il faut qu'on relaxe. Puis, on avait assez plein de mĂ©dication. Finalement, j'ai fini par avoir une prescription sur mesure qui me coĂ»tait les yeux de la tĂȘte. J'aurais pu me payer, bien des enfants avec ça. Mais bref, ça faisait que je pouvais au moins me lever et j'avais moins de douleur quand je me suis messie. Mais je restais toujours pareil. Je suis sur ces mĂ©dications-lĂ , plus la mĂ©dication buccale. Une journĂ©e, j'ai dĂ©cidĂ© de me relaxer parce que ça n'Ă©tait pas assez. Tout ça n'Ă©tait pas assez. J'ai commencĂ© Ă  faire de la mĂ©ditation, mais comme je ne savais pas trop ce que je faisais, j'ai commencĂ© au dĂ©but. On me disait de la respiration abdominale. Ça me faisait mal. Respirer, sortir mon ventre qui vient de gros, tu sais, le rentrer, moi, ça me faisait mal, mais j'ai persistĂ©. Je te dirais que trois semaines aprĂšs, j'ai commencĂ© Ă  avoir beaucoup moins de douleurs, beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #0

    C'est comme une ouverture, comme tu dis ici. j'ai eu l'impression que... Oui. Ça n'a pas Ă©tĂ© long que j'ai dĂ©barquĂ© sur mes suppositoires. Ça n'a pas pris plus que six mois.

  • Speaker #1

    Wow ! Belle transformation !

  • Speaker #0

    Moi, au début, je ne faisais pas le lien. J'ai rentré en contact avec une personne qui travaille au niveau du plancher paléonien, une thérapeute bien réputée. Et puis, elle m'a écrit. J'ai dit, « Est-ce possible que parce que j'ai commencé à faire des respirations abdominales, que j'ai moins mal et que je peux marcher ? » Elle m'a dit, « Si ! » Pose-toi pas de questions, c'est ça. Parce que, ben, c'est les muscles qui viennent plus fort aussi,

  • Speaker #1

    hein ? Oui. Quand je disais tantÎt assouplir l'armure corporelle, là, ben, c'est ça. C'est devenir relùché. Exact.

  • Speaker #0

    Ouais. Je le dis parce que je veux que les gens comprennent que... C'est fort la respiration ! Ça a l'air vraiment trĂšs simple parce que ça se fait tout seul. On n'a pas besoin de penser « Ok, il faut que je respire. » « Ok, il faut que j'expire. » « Ok, tu sais, non, on ne fait pas ça. » Ça se fait tout seul. Par contre, parce qu'on a un systĂšme nerveux sympathique trĂšs accrochĂ©, on va dire, comme un chat avec le dos rond, on est souvent en survie quand on respire et on est souvent juste en haut ici.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est plus haut que la gorge puis juste le début du thorax. Et ça, ça fait que le reste manque d'oxygÚne.

  • Speaker #1

    Tu nommes quelque chose, tu as nommĂ© quelque chose d'important avec le plancher pelvien, en fait, que ce soit au niveau, justement, des organes gĂ©nitaux, puis tout ça, tous les muscles pelviens, l'anus, bon. Veux, veux pas, quand on est toujours en mode survie, si on est stressĂ©, on est anxieux, tu sais, Toute cette ceinture-lĂ  pelvienne qu'on appelle, qui est aussi reliĂ©e, si c'est l'une de vos croyances, au premier chakra. Souvent, les gens qui sont beaucoup stressĂ©s, qui vivent avec des douleurs constantes, vont avoir cette tendance-lĂ  Ă  venir crisper la ceinture pelvienne. Et aussi se retrouver avec des jambes, tu sais, les jambes lourdes, les jambes endolories. Parce que c'est comme si le corps, lui, il veut toujours ĂȘtre en train de prendre la fuite. Il voudrait courir. Il y a toujours comme une stimulation qui est lĂ  Ă  ce niveau-lĂ . Et qu'est-ce qui se passe si en ce moment vous contractez vos muscles pelviens ou le bas de votre... ça va contracter le bas de votre ventre. Et en contractant le bas de votre ventre, oĂč est-ce que vous allez respirer de maniĂšre superficielle au niveau, en fait, du haut du corps ? Puis ça, c'est encore une fois si on respire, parce que des fois, on ne respire mĂȘme pas. Des fois, on est en rĂ©tention du souffle pendant qu'on dit « voyons » . Tu sais, lĂ , des « ah, ok » , c'est parce que tu avais besoin d'en prendre.

  • Speaker #0

    C'est drĂŽle que tu dises ça parce que je me vois tellement
 Puis tu sais, c'est quelque chose oĂč il faut que je travaille parce que des fois, je m'envoie ça, puis je dis Ă  mon mari « ah, j'aime ça » . Je dirais pas exactement les vrais mots que je dis parce que lĂ , c'est comme
 Mais tu vas dire « j'ai le rectum serrĂ© » .

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Puis lĂ , je me dis qu'il faut que je relĂąche. Je dis lĂ , je vais faire des actions. Ça a l'air Ă©normĂ©ment, mais je me rends compte que le corps, si on n'y dit pas des nouvelles donnĂ©es, ça ne change pas.

  • Speaker #1

    Un des premiers rĂ©flexes, ça va ĂȘtre la contraction. De se crisper, en fait. C'est ça, je ressens un danger. Je ne peux pas combattre ou fuir. Je suis prise, je veux dire, dans le vĂ©hicule. Qu'est-ce que je fais ? bien, le corps, il va chercher des moyens, en fait. Fait qu'il va contracter, il va se crisper. Et ça va faire en sorte que, oui, souvent, bien, tu sais, si t'as fait cinq heures de voiture puis que souvent, pour toi, c'est quelque chose qui est stressant, le lendemain, lĂ , ça se peut-tu que tu te lĂšves puis que tu sentes justement qu'on dirait que t'as couru un marathon, que tes jambes sont fatiguĂ©es, que t'aurais besoin d'un massage puis que tu te sentes toute poignĂ©e, crispĂ©e, hein ? Ouais.

  • Speaker #0

    Écoute, moi, je suis flabbergasted en français parce que tout ce que tu dis, je le vois dans ma vie, je l'ai vĂ©cu et c'est des choses que je travaille depuis 7 ans. Non, 8 ans. Depuis qu'on m'avait dit que c'Ă©tait la chaise aux lampes, j'ai dit non, on va essayer autre chose. Mais tu sais, c'est ongoing, je ne peux pas relĂącher parce que la fibromyalgie s'en est mĂȘlĂ©e. Je suis souvent dans le fight or flight. C'est quoi en français ?

  • Speaker #1

    Dans le combat ou la fuite.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comme tu l'expliquais tantĂŽt, ça, c'est mon systĂšme nerveux. Ça fait depuis que je suis trĂšs petite que je vis des choses. Puis, c'est comme enregistrĂ© dans moi que c'est comme ça. Moi, je suis toujours en survie. Puis, depuis janvier, j'ai choisi mon mot de l'annĂ©e qui Ă©tait simplifiĂ©. LĂ , j'ai ajoutĂ© tout ça. puis ralentir.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    C'est vraiment pour nous. Je parle à toutes celles qui m'écoutent qui ont la fibro. Parce que si je l'ai réalisé, en passant... J'ai enlevé le février-mars. Je compte sur mes doigts, moi. J'ai enlevé le février-mars, j'ai enlevé le mai. OK, ça va. Je suis dans le sixiÚme mois que je fais ça. Oui. Et je vois tellement les bienfaits.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #0

    Ça fait du bien. Je suis tellement fiĂšre de moi. Je vais ĂȘtre trĂšs honnĂȘte. dans ça comme si je ne l'Ă©tais pas, mais parce que c'est important pour moi que vous savez que c'est pas de la bouillie de chaud, lĂ . C'est trĂšs dur Ă  faire. Elle ne fait pas tout ça. Bon, mais lĂ , je me fais des pouces.

  • Speaker #1

    Ah, on n'a pas eu de confetti.

  • Speaker #0

    Le confetti, c'est fini.

  • Speaker #1

    On ne sait pas. Peut-ĂȘtre qu'il va y en avoir un autre. J'aime ça.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est vraiment quelque chose. Et je dois ajouter, par exemple, que ça devient un peu plus facile avec le temps.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    J'avais beaucoup de choses à faire hier pour ma maman, puis j'avais aussi beaucoup de choses que je devais faire. Puis j'ai dit, OK, non, ça, c'est trop. C'est trop, ça. Puis j'ai choisi, puis j'ai dit, mon Dieu, je m'en viens, filme. Oh, wow, je m'en viens. Parce que c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Être dans la survie, ça veut dire que t'es toujours en train de te battre contre quelque chose, puis c'est dur Ă  avancer, lĂ . Oui. RelĂącher, essayer de... En tout cas, moi, perso, je voulais avoir tes skates off parce que je sais que j'ai besoin d'aide. Parce que mon cerveau, c'est juste une route. Et c'est comme, tu sais, tu as dĂ©jĂ  fait de l'auto, puis lĂ , tu as comme des encaveurs.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu sais, ton auto, là, ça te choque. Mais j'ai l'impression que, comme personne avec la fibromyalgie, moi, ma route est là. Quand j'essaie de... Passe-toi un petit peu, là. C'est plus doux ici. Oui. TrÚs doux. J'ai la résistance.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, oui. Puis ça prend, tu sais, ça prend du temps, lĂ . Je veux dire, moi, je suis pas une super humaine, superwoman, lĂ . Je veux dire, ça m'arrive aussi, lĂ . Je veux dire, il faut se parler, puis tout ça. Puis, tu sais, au niveau, justement, de la respiration, en fait, tu sais, c'est comme aller au gym, en fait. C'est du, tu sais, c'est du travail quand mĂȘme. si

  • Speaker #0

    Il faut,

  • Speaker #1

    je dis il faut, j'aime pas ça souvent dire il faut, mais dans un monde idĂ©al, je t'invite, si tu te lances dans la respiration, Ă  amener une certaine constance. Oui, faire cinq minutes dans ta semaine de respiration, ça va calmer ton agitation mentale. Tu vas revenir dans l'ici et maintenant. Mais si ton objectif, c'est d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes de douleur, d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes d'anxiĂ©tĂ©, symptĂŽmes d'insomnie, bien, il va falloir le faire plus qu'une fois dans ta semaine. Je confirme. Il va falloir le faire au moins commencer avec une fois, puis mĂȘme, je dirais, tu sais, j'ai dit 5 minutes. J'aime bien le 5 minutes. Si on commence avec le breathwork, avec la fibromyalgie, commencer peut-ĂȘtre avec des cycles de 2-3 minutes. Tu l'as dit au dĂ©part, pas au dĂ©part, mais tout Ă  l'heure, comment, en fait... la respiration pour toi, au dĂ©but, tu sentais que c'Ă©tait douloureux, en fait. Fait que, tu sais, aller doucement, de ne pas aller dans l'expansion complĂšte, justement, du ventre. Parce qu'une respiration naturelle, idĂ©alement, une respiration optimale, on dit souvent que c'est une respiration abdominale, mais j'irais mĂȘme jusqu'Ă  dire que c'est une respiration qui est diaphragmatique. Ton diaphragme, en fait, j'ai toute ma pile de livres, qui est le muscle. qui est le muscle central de ta respiration, qui se trouve juste ici, sous tes cĂŽtes, qui est comme en fait un espĂšce de bol. Et souvent, en fait, on respire juste avec le haut du corps, fait qu'on utilise zĂ©ro notre diaphragme, puis avec le temps, il devient crispĂ©. Et le meilleur exercice pour relĂącher ton diaphragme, oui, il y a des massages et tout ça, mais le plus naturel, efficace, c'est de respirer. Tout simplement en incluant davantage la portion, justement, abdominale, Ă©videmment. J'ai plus mon micro en avant. Mais encore plus au niveau du diaphragme. Donc, si on pose nos mains, par exemple, de chaque cĂŽtĂ© ici de nos cĂŽtes, c'est qu'on va venir aller chercher un micro. LĂ , je le fais en exagĂ©rĂ©, Ă©videmment, pour que vous voyez. Donc, si j'inspire de maniĂšre avec mon diaphragme. Donc, c'est vraiment de sentir que mes cĂŽtes, il y a un 360, c'est tout un ballon qui va venir prendre de l'expansion. Donc oui, mon ventre, il bouge, mais il y a aussi... Cette portion-lĂ . Évidemment, pour retourner Ă  cette respiration-lĂ  naturelle, ça demande de le faire quelques fois dans la journĂ©e. Puis tu sais, c'est pas nĂ©cessairement de m'asseoir sur un coussin pendant 5 minutes. Oui, tu peux le faire puis te chronomĂ©trer, mais ça peut aussi ĂȘtre quand je suis en train de cuisiner. PremiĂšrement, comment est ma ceinture pelvienne ? Est-ce que je contracte quand je suis debout ? Si oui, tu contractes ton ventre et tu ne respires pas bien. Donc, est-ce que je suis capable de relĂącher ma ceinture pelvienne, comme on disait tout Ă  l'heure, et de ramener mon souffle dans le bas de mon ventre ? Fait que, tu sais, si on a de la fibro, en fait, ce qu'on veut, c'est de retourner Ă  une respiration, premiĂšrement, qui est lente et qui est, je vais dire, large. Tu sais, dans le sens qu'on veut qu'elle soit ample. Naturellement, quand on respire, en plus... Quand on inspire, lĂ  je le fais en exagĂ©rĂ©, mais il y a un allongement de la colonne vertĂ©brale, il y a un micro-mouvement qui se passe quand on inspire et qui se recourbe Ă  l'expire. Évidemment, ça se fait de maniĂšre naturelle. Puis lĂ , je le fais pour que vous le voyez, mais c'est vraiment d'aller rechercher toute cette portion-lĂ , d'inclure tout le haut du corps quand on respire de maniĂšre optimale.

  • Speaker #0

    J'ai une question. Est-ce que c'est vrai qu'ici, ça ne doit pas trop bouger pour que justement ici, parce qu'il y a des gens qui vont respirer ici, puis tu sais, c'est comme, c'est ça qu'on veut monter. Moi, j'avais entendu, c'est ce qu'on disait quand j'écoutais, essayer de ne pas bouger ça, mais bouger le bas.

  • Speaker #1

    Bien, quand on commence, oui, c'est sĂ»r que c'est beaucoup mieux d'amener simplement le focus dans le bas du corps, mais si on implique vraiment le diaphragme. Avec la respiration, justement, abdominale, et comme je vous ai montrĂ©, et ça prend de la pratique, lĂ , Ă©videmment, je le fais en coaching, mais il va y avoir des micro-mouvements dans le haut du corps, quand mĂȘme. Ils vont ĂȘtre subtils, mais oui, quand on commence, c'est peut-ĂȘtre mieux de focusser, en effet, sur la rĂ©gion abdominale, voilĂ .

  • Speaker #0

    Je sais que moi, je mettais ma main ici, puis une sur le ventre pour ĂȘtre sĂ»re que c'est mon ventre qui...

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Je vais le souligner parce que c'est super important ce que tu as dit. Je n'ai jamais personne qui me dit que j'ai Ă©coutĂ©. C'est le cĂŽtĂ© que je l'ai fait avec toi et j'ai senti ça fait ça. Vraiment. Je me suis dit ça fait 8 ans que je la fais. Ça fait du bien. Je me dis j'insiste Ă  Marie, tu as totalement raison. Moi, je le faisais au dĂ©but, juste avant de me coucher. AprĂšs ça, j'ai commencĂ© Ă  l'impliquer chaque fois que je sentais que mon plĂącher pelvien Ă©tait comme ça. LĂ , je me disais, OK, peut-ĂȘtre que tu pourrais le faire avant qu'il soit comme ça.

  • Speaker #1

    C'est d'aller plus en termes de prévention plutÎt que d'essayer justement de guérir ou d'ajuster ou peu importe.

  • Speaker #0

    Je souligne que... Ça fonctionne parce que moi, j'Ă©tais Ă  prĂ©fĂ©rer une dĂ©viation du rectum. Si vous savez ce que ça veut dire, ça veut dire que ton rectum, au lieu d'ĂȘtre Ă  sa place, il Ă©tait rendu sur mon cĂŽtĂ© gauche. C'est le cĂŽtĂ© que j'ai toujours trĂšs mal. Et puis, il a fallu que j'aille Ă  la thĂ©rapie pour m'aider Ă  faire. On a ramenĂ©, ça me fait trĂšs bien. Et je sais maintenant, j'ai compris Ă  quel point le stress dans les organes, dans les tissus partout. Tire, comme ça. Pour qu'une thĂ©rapeute me dise Ă  l'hĂŽpital, j'ai jamais vu ça, un blanchet, puis elle vient comme ça. Ça n'a aucun sens. Puis elle me disait, respirez. Je respire, madame. Je respire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est important de le mentionner parce qu'au dĂ©but, respire, amĂšne ton attention sur la respiration. Maudit que ça peut ĂȘtre activant. de se faire dire ça. Relaxe, respire. Oui, mais en ce moment-lĂ , je ne me sens pas bien dans mon corps.

  • Speaker #0

    Bien, il faut que tu comprennes. Moi, je suis couchée sur une table et les yeux me coulent.

  • Speaker #1

    Bien oui.

  • Speaker #0

    J'ai de la lumiĂšre. C'est la douleur. J'ai tellement mal. Je ne sais pas comment tu veux que je respire. Je ne m'endure plus. Je veux t'arracher les cheveux. Laisse-moi pas me lever parce que je vais te faire mal.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de l'entraĂźnement.

  • Speaker #0

    Mais j'ai rĂ©ussi. Avant d'en venir, on Ă©tait capables. Parce qu'elle faisait prendre des respirations avant qu'elle tire sur les morceaux qu'elle devait voir. Moi, j'Ă©tais comme, je ne suis pas gĂȘnĂ©e de partager tout ça, mais si ça peut aider quelqu'un. C'est ça mon but. Je me dis, ça ne se peut pas que je sois seule qui a vĂ©cu ça.

  • Speaker #1

    Je ne pensais pas.

  • Speaker #0

    Non, ça a parti avec la fibromyalgie, du stress, l'endomĂ©triose, aprĂšs ça, des chocs. LĂ , je me souviens parce que... Ça a Ă©tĂ© des Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs, comme tu disais tantĂŽt.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça, je n'avais pas besoin qu'on me le dise. Je le savais parce que la journĂ©e que c'est arrivĂ©, ça a fait...

  • Speaker #1

    Ça a... Oui.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, c'est fort la puissance du cerveau.

  • Speaker #1

    Intense.

  • Speaker #0

    Intense, hein ? Puis j'ai appris avec le temps qu'aussi fort qu'il est pour faire ça, il y a aussi cette capacité-là pour t'aider à aller mieux.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait. Absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une danse.

  • Speaker #1

    Mais quand,

  • Speaker #0

    je vais ĂȘtre bien, c'est vraiment, pour moi, c'est quelque chose que je sais qui peut pas arriver sans avoir de l'aide de soi. Parce que nous, on est trĂšs proches de notre problĂšme. Ça marche pas. J'ai mis mes mains dans la rive, proches de ma figure. C'est quoi ? Ça prend... Moi, je m'en suis rendue compte quand... je vais chercher de l'aide, maintenant je ne me gĂȘne plus parce que si je ne me mets pas en prioritĂ©, je ne serai pas lĂ  bien longtemps pour aider les gens. Je me dis que si mon but c'est d'ĂȘtre avec les gens que j'aime, ce qui est mon but, mon mari, mes petits-enfants, mon fils, ma belle-fille, tout ça, si je ne suis pas en forme, la vie, je ne sais pas. J'ai dĂ©cidĂ© de me mettre en prioritĂ© et de dire « Mamie, grand-mĂšre, je vais ĂȘtre lĂ . » Ma maman, elle ne m'appelle jamais mamie. Elle m'appelle grandma. Si elle veut ĂȘtre lĂ  pour ses trois petits-enfants, elle doit prendre soin d'elle. Parce que me mettre Ă  genoux avec eux autres, c'est le fun.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Ça, je l'ai vĂ©cu avec mes premiers petits-enfants. Mon premier petit-enfant, le deuxiĂšme. Je ne pouvais plus... Ils ne pouvaient mĂȘme pas s'asseoir sur moi. Parce que lĂ , je ne marchais plus. C'Ă©tait trop douloureux. Je pense que c'Ă©tait une de mes raisons aussi Ă  me dire... C'est pas... J'avais le coeur brisĂ©, moi.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Les petits bras tendus, ton petit bébé, t'en viens de voir, mais non, touche pas à Gramma. Dieu,

  • Speaker #1

    c'est crùve-cƓur.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Je me suis dit, on va faire quoi ? Je me suis tournée vers plein d'affaires. Puis, tu sais, Bretworth, à l'époque, on raccule de 8 ans, on n'entendait pas tant.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a plus un essor dans les 5-10 derniĂšres annĂ©es, mais avant ça, c'Ă©tait quand mĂȘme... on n'en entendait pas parler, effectivement.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le privilĂšge de parler anglais et français, fait que je pouvais aller voir, lĂ , du cĂŽtĂ© anglophone, mais si une QuĂ©bĂ©coise ou une Française, peu importe oĂč tu restes, qui ne lit pas l'anglais, qui n'en comprend pas, c'est mal pris, lĂ .

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Dans le fond, tu nous as proposĂ© des belles... Je regarde mes questions. J'avais tellement des questions importantes pour toi, mais tu rĂ©ponds super bien. J'aime ça. Dans le fond, ce que j'ai compris, c'est que justement, c'est un outil gratuit qu'on utilise pour la respiration. Et ça va aider autant les gens qui n'ont pas la fibrose, mĂȘme l'anxiĂ©tĂ©. Ça fait partie...

  • Speaker #1

    En plus. C'est comme notre don naturel. Quand on est aux prises avec, peu importe nos dĂ©fis ou la fibromyalgie, c'est comme s'il y a des bouchons d'Ă©nergie dans le corps. Il y a des blocages. La respiration, c'est de l'Ă©nergie. C'est de ramener cette Ă©nergie-lĂ  Ă  circuler efficacement dans le corps. Si je peux me permettre, encore lĂ , s'il y a du temps, mais pour moi, conseil de base, comme je disais, ramener la respiration dans le bas du corps, pas dans les jambes, mais dans ce qu'on parlait tantĂŽt, dans le bas du corps, opter pour la respiration nasale. Quand vous inspirez par le nez, vous activez votre systĂšme nerveux. On veut le ralentir. Alors, on inspire par le nez et on expire par le nez de façon naturelle. dans le meilleur des mondes. Je sais que des fois, on est congestionnĂ©, il y a des allergies. Ça, c'est peut-ĂȘtre d'aller voir un non-spĂ©cialiste. Mais c'est ça. Puis juste, si je peux me permettre, un exercice, s'il y en a qui veulent l'essayer, en fait, si je peux donner un exercice qui est pour moi, c'est comme celui que je... Tu sais, il y en a tellement, il y a une centaine de respirations, puis on dirait qu'on se perd. Pour moi, il y en a comme une qui fait un peu la job de... De toutes les respirations qui ont pour objectif de calmer le systĂšme nerveux, l'agitation mentale et tout ça, c'est la cohĂ©rence cardiaque. La cohĂ©rence cardiaque qui, idĂ©alement, devra ĂȘtre faite trois fois par jour pendant cinq minutes. Mais lĂ , comme je vous disais tout Ă  l'heure, si on a de la fibromyalgie, on va commencer avec un deux minutes. On va augmenter tranquillement. Mais c'est tout simplement, en fait, une respiration qui est... On inspire par le nez pour un compte de 4 ou 5 secondes. Et sans pause, j'expire par la bouche, peut-ĂȘtre en forme de O, justement, comme si on soufflait dans une paille, pour un compte, la mĂȘme durĂ©e, 4 ou 5 secondes. Et sans pause, je recommence, j'inspire pour 5 par le nez, et sans pause, j'expire pour 5 par la bouche. Ça dĂ©pend de ta capacitĂ© pulmonaire. Peut-ĂȘtre que toi, au dĂ©but, un 3 secondes, 3 secondes, 3 secondes, ça va ĂȘtre suffisant et c'est correct. Peut-ĂȘtre que pour te dĂ©tendre encore plus, tu vas vouloir faire un 6-6. Et le plus longtemps que tu expires, le plus longtemps que tu vas calmer ton systĂšme nerveux. Donc lĂ , c'est ce que je t'ai expliquĂ©, c'est la cohĂ©rence cardiaque. Il y a la respiration doublĂ©e, qui est le mĂȘme principe, mais on va venir expirer deux fois plus longtemps. tant que l'inspiration pour ainsi vraiment aller solliciter le systĂšme nerveux, donc de la relaxation, en fait. Donc, voilĂ . Petit conseil. Petit conseil.

  • Speaker #0

    Tu l'as l'affaire. Tu as la bonne place. Merci. Tu connais ton sujet, là. Oui. Et puis, moi, quand j'ai commencé, j'avais de la misÚre à faire cinq. C'est comme si j'étais essoufflée à tout le coup. J'avais plus de souffle.

  • Speaker #1

    Surtout avec la fibromyalgie. Mais c'est parce qu'on respire, la moyenne des gens, notre respiration optimale, elle est censĂ©e ĂȘtre de 11 secondes. Inspiration et expiration. Entre toi et moi, je pense que la moyenne, c'est 3.5 au lieu de 11. Donc, d'aller chercher un compte de 11 quand on est habituĂ© Ă  un 3-4, c'est extrĂȘmement difficile. Puis ça peut causer plus de stress au dĂ©part. Fait que ne vous forcez pas si vous sentez que, Ă©coute, moi j'inspire, lĂ , pour au bout de trois, je suis comme... Puis l'expiration, comme si... Puis l'expiration, quand on souffle dans une paille, on va venir limiter le volume d'air qui sort. Et ainsi, on peut venir expirer plus longtemps. Parce que les gens anxieux, souvent, ils vont expirer en... une, deux secondes. L'inspiration est des fois pas pire, mais l'expiration va ĂȘtre trĂšs rapide. En plaçant notre bouche d'une certaine façon, on vient vraiment dĂ©limiter le volume d'air qui sort, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ça m'a pris quelques mois, mais je me souviens, j'Ă©tais tellement fiĂšre de moi, j'ai inspirĂ© bien. LĂ , je suis rendue vraiment bonne, je suis fiĂšre de moi, parce que quand j'Ă©tais Ă  ma derniĂšre Ă©chographie pour mon plancher pelvien et tout ça, Oui Tu sais, lĂ , quand on dit, OK, retiens-toi.

  • Speaker #1

    Ah !

  • Speaker #0

    Normalement, moi, je pouvais pas faire longtemps, là, avant, là. Puis là, je suis comme, tu sais, je le fais, puis je fais exactement ce que tu dis. Je rouvre à peine mon petit bec pincé, puis... Oui. Là, je regarde la fille, elle me dit, Madame, vous pouvez respirer, là. Ah, OK. Elle dit, mon Dieu, j'aimerais savoir plus de choses comme ça. Elle me dit, la plupart sont pas capables. Ils ne tiennent pas. Ils recommencent souvent. Je me souviens d'avoir dit « Tu savais comment je travaillais fort ? »

  • Speaker #1

    Ah non, c'est beaucoup de travail, en effet. La constance, elle est la clé. Tout le temps.

  • Speaker #0

    Je voulais juste dire, quand je t'interromps, et j'en suis désolée.

  • Speaker #1

    Mais non,

  • Speaker #0

    c'est pas grave. Dans ma nĂ©gation, quand tu as parlĂ©, tu sais que c'est de l'Ă©nergie, les blocages. Oui. C'est sĂ»r. Dans le fond, quand on comprend que respirer va... nous aider Ă  avoir une belle Ă©nergie dans notre corps pour que le corps puisse ĂȘtre libĂ©rĂ© et faire un peu de son travail mieux. Parce que lĂ , on parle au niveau de la fibromyalgie, mais il faut comprendre que cette inspiration-expiration affecte tous les systĂšmes. Pas juste le SNS. C'est le systĂšme nerveux sympathique. C'est celui qu'on veut viser le plus, mais ça l'affecte la digestion, ça l'affecte tout. C'est comme...

  • Speaker #1

    Pour oui, celui qu'on va lui solliciter, c'est ça, c'est le parasympathique de retourner dans la relaxation. Parce qu'on est toujours dans notre, comme tu disais tantÎt, dans le fight or flight, dans le combat ou fuite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Puis surtout avec la fibromyalgie respirĂ©e devient pour certaines personnes une lutte. C'est ultra demandant avec l'essoufflement et tout ça. Fait qu'il faut vraiment y aller par petite dose, honnĂȘtement. Oui, par petite dose. J'aime bien dire, prenez des petits snacks avant de prendre des gros repas.

  • Speaker #0

    C'est bon. Tu sais,

  • Speaker #1

    allez-y avec des petites minutes par-ci, par-là, au fur et à mesure de votre journée, plutÎt que d'aller prendre des grosses bouchées de 5-10 minutes quand vous n'avez jamais fait de breathwork. Commencez doucement.

  • Speaker #0

    Oui, bien c'est ça. Dans ma tĂȘte, ça me disait que ce qui m'a montĂ©e, c'est un cadeau qu'on peut se faire de douceur, de faire du breathwork. tout Ă  fait qu'on a fait que que tu fasses du bien oui et qu'est-ce que t'aurais ben lĂ  tu nous as donnĂ© ta technique ça j'apprĂ©cie Ă©normĂ©ment qu'on peut faire pis les gens peuvent Ă©couter pis mĂȘme voir lĂ  s'ils sont sur YouTube donc qu'est-ce

  • Speaker #1

    que t'aimerais nous laisser comme petit mot avec le thumbs up qui me connaissent ils m'ont souvent dĂ©jĂ  entendu ça mais on dirait que lĂ  c'est venu pis c'est l'inspiration du moment mais c'est cultiver la foi ... votre foi, peu importe celle que c'est, associĂ©e Ă  une religion ou non, peu importe, moi c'est la foi en juste, pas de la pensĂ©e positive, juste de le ressentir dans votre corps, de cultiver la foi qu'il peut y avoir des solutions pour adoucir votre prĂ©sent, qu'il peut y avoir des sortes de soutien ou d'aide qui vont. vous permettre d'adoucir justement votre quotidien. Donc voilĂ , ça serait vraiment cultiver la foi aussi, j'ai envie de dire, pure, mais quĂ©taine en mĂȘme temps que ça puisse paraĂźtre. Parce que les solutions, il y en a, puis je me suis retrouvĂ©e en maintes et maintes reprises dans ma vie au point oĂč je pensais Ă©couter... Je pensais, Ă©coute, envoyez-moi Ă  l'hĂŽpital psychiatrique parce qu'il y a de l'anxiĂ©tĂ© chronique et des crises de panique que j'en ai eues dans ma vie. Puis cinq commotions cĂ©rĂ©brales, puis de ne pas marcher aussi. J'ai vraiment l'impression qu'Ă  chaque fois, je me disais, Marie cultive la foi, c'est passager. Il peut et il existe un futur qui n'a pas besoin d'ĂȘtre comme aujourd'hui. Puis c'est en faisant des petits pas, en amenant de la constance, en allant chercher des... clĂ©s, sans se submerger, bien sĂ»r, en allant en prendre une Ă  la fois, que vraiment, on peut retrouver un peu plus de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure dans notre corps.

  • Speaker #0

    C'est l'enquĂȘte qui est terme, ce que tu parles. C'est trĂšs important. C'est trĂšs important. Ben lĂ , clairement, on a encore beaucoup de choses Ă  se dire. Je t'invite Ă ... Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Marie. Merci à toi pour la belle invitation. Ça me fait trùs plaisir.

  • Speaker #0

    Je vais prendre tes coordonnées tantÎt, pour celles qui nous écoutent. Je vais tout avoir ça dans les show notes sur la plateforme que vous allez avoir. Parce que je vous invite fortement à la suivre. Allez vous abonner à son infolette. Et la mienne, of course, si tu ne l'as pas déjà fait, je t'invite à t'abonner. Merci d'avoir été là. Merci d'avoir écouté. C'est sûr, Marie, que je vais te réinviter, si tu le veux.

  • Speaker #1

    Bien oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    On n'a mĂȘme pas parlĂ© de qu'est-ce qui t'emmenait lĂ , justement, mais lĂ , on a eu un petit...

  • Speaker #1

    Le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Ça va faire qu'on va repartir là-dessus la prochaine fois. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime ça.

  • Speaker #0

    Merci Ă  toutes celles qui sont lĂ , qui ont aimĂ©, celles qui me regardent. C'est toujours un plaisir pour moi de faire un podcast avec vous. J'aime beaucoup quand vous nous laissez des commentaires ou des questions, soit pour Marie-Ève. Je vois pour moi, mais lĂ , ça va ĂȘtre plus pour Marie-Ève, je pense. Mais si vous avez des questions dans les commentaires, puis on peut rĂ©pondre, ça fait aussi que nous, ça nous encourage. Parfait. De savoir que c'est en fait notre petit net. Sur ce, je vous dis Ă  la prochaine. Pas de problĂšme. Merci !

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Description

🎙 Épisode avec Marie-Ève Fortin — Fibromyalgie, somatique et respiration consciente


Cette semaine, j’ai le bonheur de recevoir Marie-Ève Fortin, une femme douce, lumineuse et inspirante, qui nous partage avec gĂ©nĂ©rositĂ© son expertise en somatique et en breathwork.


Ensemble, on plonge dans un Ă©change riche et sincĂšre autour de la fibromyalgie, de la reconnexion au corps et du rĂŽle fondamental de la respiration dans la gestion de la douleur. Marie-Ève nous parle de son approche thĂ©rapeutique, de l’importance d’accueillir nos sensations corporelles avec bienveillance et de la puissance de la douceur envers soi-mĂȘme.


On aborde aussi les dĂ©fis que peut reprĂ©senter la respiration consciente quand on vit avec des douleurs chroniques
 mais aussi tout ce qu’elle peut transformer, petit Ă  petit, quand on s’y ouvre avec patience, foi et curiositĂ©.


C’est une conversation remplie d’outils, d’authenticitĂ© et d’espoir — une invitation Ă  intĂ©grer ces pratiques dans notre quotidien pour retrouver plus de paix intĂ©rieure, d’ancrage et d’équilibre.

Bonne Ă©coute 🎧 💜


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie autrement. Je suis un peu excitĂ©e aujourd'hui, je dois le dire, ceux qui me regardent, vous allez voir. Donc, je suis contente parce que j'ai fait connaissance, dans le fond, Ă  cette dame que je... Vous voyez, si vous ĂȘtes sur YouTube, et que vous allez attendre dans quelques secondes, qui s'appelle Marie-Ève Fortin, moi je l'appelle Marie, short and sweet, et je l'ai dĂ©couvert, dans le fond, sur Instagram, fait que... J'ai beaucoup aimĂ© son contenu. Je n'ai pas Ă©tudiĂ© ce dont elle nous parle. C'est pour ça que je l'invite, effectivement, pour qu'on apprend beaucoup plus sur elle et sur ce qu'elle fait. Mais je sais c'est quoi parce que c'est revenu tellement de fois dans tous les cours, mais c'est sĂ»r que quand on fait un cours spĂ©cifique, on ne dĂ©veloppe pas toutes les techniques. Alors moi, ce n'est pas ma spĂ©cialitĂ©, mais j'aime trouver les gens qui spĂ©cialisent lĂ -dedans. Et je dois dire... Je pense que je te l'avais dit, Marie, que je suis contente de t'avoir trouvĂ©e parce que la plupart, c'est en anglais. Il n'y en a pas autant que ça, des francophones qui font ce que je fais. C'est vrai. Faque c'est un gros luxe qu'on a aujourd'hui d'avoir Marie. Marie, je vais te laisser te prĂ©senter parce que j'aime ça comme ça.

  • Speaker #1

    Merveilleux.

  • Speaker #0

    Tu dis ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Merveilleux. Bien, merci, ma belle Anne. Merci pour la belle invitation. Ça me fait trĂšs plaisir d'ĂȘtre lĂ  avec toi ce matin, cet aprĂšs-midi, avec nos petits dĂ©calages horaires, peu importe. Puis, comme tu le noms, moi, j'aime ton authenticitĂ© de le dire au fond. C'est ça que, tu sais, des fois, on n'a pas fait les cours de somatique, on n'a pas fait les cours de breathwork, mais ça reste que l'intĂ©rĂȘt, il peut quand mĂȘme ĂȘtre lĂ , puis d'avoir envie de creuser plus loin, puis d'en apprendre davantage.

  • Speaker #0

    Alors... C'est marrant.

  • Speaker #1

    Bien, c'est ça, mon nom, hein, Marie-Ève Fortin. Alors, je suis, je me dĂ©crirais, en fait, j'ai plusieurs chapeaux. Je me dĂ©crirais avant tout comme une humaine, une humaine qui adore les connexions entre les individus. Pour moi, les valeurs de bienveillance, de partage, d'authenticitĂ©, tout ça. Bref, bon, c'est sĂ»r que si on rentre un peu plus dans le fer, Ă©videmment, bon, j'ai une expertise qui m'a amenĂ©e ici, veux, veux pas, autre. que je suis une humaine passionnĂ©e des connexions. Je me dĂ©crirais, en fait, je suis une « conseller » , « conseller » pour les gens qui ne le savent pas, parce que je sais que le terme est quand mĂȘme diffĂ©rent de la Colombie-Britannique Ă  l'avec peut-ĂȘtre ceux qui nous Ă©coutent de la France ou du QuĂ©bec. En fait, c'est une forme de thĂ©rapeute. J'ai fait mes Ă©tudes en travail social et qui utilise plusieurs formes, Ă©videmment la forme holistique, donc Donc, tout ce qui est Ă  trait Ă  l'environnement de la personne, Ă  son tout dans son ensemble, dans sa physicalitĂ©. Donc, voilĂ . Et j'utilise avant tout les modalitĂ©s du breathwork et de la somatique. Donc, breathwork, autant... Quand on dit breathwork, respiration, respiration consciente, mais aussi les respirations conscientes et connectĂ©es, oĂč on va aller davantage. peut-ĂȘtre faire justement un atelier qui va ĂȘtre beaucoup plus long que si on fait un exercice respiratoire, ce qu'on appelle dans le monde yogique un pranayama, qui va ĂȘtre plus court. Si je fais un exercice de deux, trois, quatre, cinq minutes, on pourra en parler un peu plus tard, j'imagine. Mais bref. Donc, voilĂ . Et la somatique, c'est souvent un terme qui est comme un peu nĂ©buleux. Ce que je dis souvent aux gens, c'est qu'il faut vraiment l'expĂ©rimenter. Il faut vraiment l'essayer pour comprendre, peu Ă  peu, c'est quoi.

  • Speaker #0

    J'ai le goût de t'interrompre. C'est juste parce que, quand je pense somatique, moi, c'est comme, OK, il y a quelque chose de gros que je sais que ça ne me fait pas du bien. I want to get it out.

  • Speaker #1

    I want to get it... Je veux m'en dĂ©barrasser. Bien, soma, en fait, ça vient du grec qui veut dire le corps vivant. Quand on parle de quoi que ce soit, de plus en plus, on emploie le terme somatique, danse somatique, mĂ©ditation somatique, breathwork somatique. En gros, c'est tout ce qui a trait au corps vivant dans son intĂ©gralitĂ©, dans sa globalitĂ©. Ça peut ĂȘtre tes actions que tu poses, les mouvements que ton corps fait dans telle ou telle situation, tes pensĂ©es, les sensations physiques, les ressentis physiques. Alors, ce n'est pas du tout... une approche qui est guidĂ©e par le mental, oĂč on cherche Ă  comprendre et mentaliser nos symptĂŽmes. Donc, un peu comme juste...

  • Speaker #0

    On répÚte tout ça, là. Ouais. RépÚte-moi ça, parce que je pense qu'on fait un mélange ici, là.

  • Speaker #1

    Ouais, tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    Dans le détail, gens comme moi, ouais, c'est ça, c'est bon ça, on va développer ça un peu plus.

  • Speaker #1

    Ouais. Merci.

  • Speaker #0

    Finis ta phrase. Il n'y a pas. C'est sûr. Moi, je viens de citer des problÚmes.

  • Speaker #1

    C'est parfait. Je suis comme ça aussi. J'ai un petit systĂšme nerveux qui s'emballe facilement, mais en mĂȘme temps, c'est de la belle joie de vivre. Bref. Donc, c'est ça, la somatique, en fait, c'est vraiment le corps dans son ensemble. Et comme tu le nommes, en fait, pour moi, j'ai en fait des participants dans mes sĂ©ances de breathwork, peu importe. Je ne suis pas spĂ©cialiste, Ă©videmment, de la fibromyalgie. Je connais c'est quoi. J'ai fait des recherches, j'ai fait des lectures et j'accompagne des gens aux prises avec la fibromyalgie quelques fois, mais je ne suis pas experte du tout. Mais pour moi, c'est de revenir dans le corps. On a beau chercher pendant des annĂ©es le pourquoi du comment on a tel ou tel symptĂŽme, pourquoi je fais de l'anxiĂ©tĂ©, pourquoi je fais de la fibromyalgie, pourquoi je fais de l'insomnie, et je ne dis pas qu'on ne trouvera pas peut-ĂȘtre la raison. Sauf que, si d'instinct, tu l'as explorĂ© pendant un bout de temps, puis qu'il n'y a rien qui est venu, maintenant... Qu'est-ce qu'on fait pour permettre Ă  cette charge-lĂ , cette Ă©motion-lĂ  de bouger ? J'ai plein de gens qui ont cherchĂ© maintes et maintes reprises pourquoi le corps Ă©tait stockĂ© dans du stress chronique depuis des annĂ©es. Puis Ă©coute, ça va faire 20 ans qu'ils cherchent puis qu'ils se demandent encore le « why » , le « pourquoi » . Puis ça vient pas. Fait qu'Ă  un moment donnĂ©, c'est de lĂącher prise parce qu'Ă©coute, surtout, tu sais, je dis aux gens, surtout si la cause de ton anxiĂ©tĂ© chronique vient de... traumatisme intergĂ©nĂ©rationnel de si c'est dans tes croyances d'une autre vie, voir quand t'Ă©tais nourrissant pis qu'on a pas rĂ©pondu Ă  tes besoins, tu vas chercher longtemps en maudit, lĂ .

  • Speaker #0

    Tu sais ? Écoute, c'est comme on a ouvert la porte wide open,

  • Speaker #1

    là. Wide open. On aime ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, je me dis, c'est un des problĂšmes que j'ai identifiĂ© pis problĂšme, pas de la personne. Mais de l'ĂȘtre humain en gĂ©nĂ©ral, on a Ă  savoir pourquoi. Oui. Tout le temps ça qui revient, tu sais, ben pourquoi tu fais ça, tu sais, pourquoi c'est comme ça, pourquoi moi, pourquoi pas lui, tu sais. Puis moi, ce que j'ai remarquĂ©, c'est qu'un gros roadblock, bon, comment on dit ça en français, c'est un gros stop d'arrĂȘt de force dans le mur parce que t'es tellement, comme t'as dit tantĂŽt, t'es tellement, je veux la rĂ©ponse, je veux la rĂ©ponse, tu vois plus rien autour de toi. et c'est un blocage incroyable.

  • Speaker #1

    Parfait. Puis il y a des gens, si je peux me permettre, ils vont trouver le pourquoi. Est-ce que ça va changer quelque chose ? Est-ce que les symptĂŽmes disparaissent soudainement ? Souvent, non. On le sait que pour la fibromyalgie, il y a des facteurs qui peuvent ĂȘtre dĂ©clencheurs, comme le dĂ©cĂšs d'une personne chĂšre. Que ce soit un traumatisme physique, mental, comme un accident. Ça peut ĂȘtre aussi des Ă©puisements professionnels et tout ça. Mais des fois, ça s'est juste installĂ©, de ce que je comprends aussi, trĂšs sournoisement, petit par petit avec le temps. Puis c'est une multitude de facteurs. Fait que lĂ , de refaire la liste, d'essayer de revenir dans le passĂ© et tout ça, je comprends le dĂ©sir. Notre mental, il veut tellement comprendre. Pour les gens qui ont trouvĂ© le pourquoi, ça n'a pas amenĂ© plus de guĂ©rison au niveau somatique, de refaire le lien entre le corps et l'esprit.

  • Speaker #0

    Tout Ă  fait raison. C'est toujours cette mĂȘme rĂ©ponse que j'ai. Des fois, j'ai des clients qui disent « je ne suis pas sĂ»re que j'ai la fibroma, mais je pense que oui, mais lĂ , mon mĂ©decin ne veut pas une diagnostic. On peut-tu travailler ensemble ? » En fait, ma premiĂšre rĂ©ponse, c'est « ça ne changera pas que tu aies un diagnostic ou pas. » Ça ne changera pas. Ce qui va changer, c'est ce qu'on va mettre en place ensemble, que tu vas avoir une diffĂ©rente façon de voir les choses. ArrĂȘter de focusser sur ça, puis venir ici voir comment je peux vivre avec autrement. Pour rien que je m'appelle, ça s'appelle fumer. Il y a bien des voies, mais une... qui est un blocage, je le rĂ©pĂšte, parce que c'est trop pertinent. C'est celle quand on veut absolument avoir la rĂ©ponse. Oui. Ça, c'est une des affaires que j'avais aimĂ©es dans un de tes vidĂ©os. Je ne sais pas lequel.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Oui, je vous invite les gens Ă  aller sur ton Instagram. C'est vraiment... Fais-tu la mĂȘme chose sur Facebook ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordĂ© d'une diffĂ©rente façon. C'est sĂ»r que je suis plus avec les vidĂ©os, les reels sur Instagram, mais le contenu est quand mĂȘme sensiblement pareil. OK.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a qui sont... pas sur les autres, je veux le dire. Mais je trouve que c'est tellement authentique, c'est ce que j'ai aimĂ©. Moi, je recherche tout le temps ça, les gens qui disent les vraies affaires, puis tu prĂŽnes vraiment comme... Une belle sensibilitĂ© que j'ai. Je sais que moi, j'ai besoin dans ma vie, mais je sais aussi qu'en tant que personne qui atteint de fibromyalgie, on ne s'accorde pas ça. TrĂšs dur pour nous, trĂšs dur, parce qu'on est toujours dans la rĂ©sistance. Il faut rĂ©sister assis, il faut rĂ©sister assis, on est dans la douleur. Fait que, tu sais, la fille qui est lĂ  devant vous, elle apprend ça depuis peut-ĂȘtre trois ans, d'ĂȘtre douce avec elle. J'avoue que ça change ma vie complĂštement. C'est comme je suis... Je reste encore Ă©nervĂ©e un peu. Ça ne change pas. Je vous donne un exemple concret. J'avais quelque chose Ă  faire. Je suis prochaine d'entre pour ma maman. Elle est en phase d'Alzheimer. Ça me vide d'Ă©nergie. Parce que ma mĂšre, des fois, elle n'est pas toujours Ă  son meilleur. On va dire ça. Comme personne hypersensible. Avant, je prenais toute cette charge-lĂ , puis c'Ă©tait comme, OK, OK, c'est pas vrai ce qu'elle me dit lĂ , parce qu'elle me reconnaĂźt pas des fois ou elle est pas contente, elle sait pas ce que je fais. Puisque lĂ , c'est la transition de linge de saison. OK ? Fait que moi, j'amĂšne son linge d'hiver, puis j'amĂšne son linge d'Ă©tĂ©. Mais hier, ma maman, elle avait un col roulĂ© avec un chĂądard, un col roulĂ© en laine avec des manches longues, mon mĂšre. C'est trop chaud. Il faisait chaud ici. On Ă©tait en haut de 25 degrĂ©s. Normalement, c'est une prise de bec, mais lĂ , j'Ă©tais beaucoup plus calme que les autres annĂ©es. Ça a Ă©tĂ© super bien Ă©tĂ©. J'ai Ă©tĂ© capable de ne pas prendre cette charge-lĂ  Ă©motive parce que ça, c'est super important. Je ne sais pas si c'est parce que je t'Ă©coute ou parce que je sais pas moi-mĂȘme parce que je me dis non. ça ne m'appartient pas, je ne prends pas ça. Je suis capable de rationaliser mon cerveau. Tout ça pour dire que des fois, c'est juste des petites affaires que tu partages, Marie, mais une personne hypersensible comme moi, comme les gens qui nous Ă©coutent, qui ont la fibro, ça fait un bout de chemin dans notre vie. Des fois, ça prend du temps. Quand on commence Ă  l'appliquer, on voit dĂ©jĂ  juste d'avoir un peu de douceur avec soi. C'est super important. Je pense que c'est un de tes derniers posts que tu as partagĂ©. Je suis heureuse de m'avoir abonnĂ© Ă  ton infolettre.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, ça me touche beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est sûr que ça fait du bien. Je pense que le breathwork ou le somatique, je ne me souviens plus, on avait jasé, je ne me souviens plus, c'est quel qui était plus axé vraiment selon tes compétences pour les gens ou c'est les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a les deux. Il y a les deux, tout Ă  fait. Le type de breathwork avec lequel je travaille, j'ai Ă©tĂ© formĂ©e en fait par l'Ă©cole Essence du souffle au QuĂ©bec. Et c'est un breathwork qui est trĂšs somatique, oĂč justement, on va utiliser, on n'ira pas dans de la grosse activation tout de suite en partant. On va y aller tout doucement. On va apprendre au corps Ă  se rĂ©guler au fur et Ă  mesure que peut-ĂȘtre l'activation devient trop Ă©levĂ©e aussi parce que le breathwork... peut faire naĂźtre de l'activation, mais peut aussi calmer ou ressourcer. Donc, ça dĂ©pend vraiment de notre intention. Il y a plusieurs techniques qui existent. Fait que le breathwork que j'utilise pour moi, c'est vraiment, le but, c'est de bĂątir la rĂ©silience du systĂšme nerveux de la personne. Surtout dans un contexte oĂč il y a des, appelez-les comme vous voulez, des fragilitĂ©s, des vulnĂ©rabilitĂ©s, des vauts-vĂ©ritĂ©s, que ce soit parce qu'on est au prĂ©, justement, avec peut-ĂȘtre des troubles de santĂ© mentale ou la fibromyalgie. Pour moi, il faut y aller petit par petit et non, justement, parce qu'en fait, sinon, on risque de submerger le systĂšme nerveux. Puis, on va y faire beaucoup plus de tort que de bien. Le breathwork somatique, la diffĂ©rence, c'est qu'on amĂšne beaucoup la personne, avec notre guidance, Ă  vraiment retourner dans son corps, dans les sensations, dans les ressentis. Et lĂ , sĂ»rement que tu te dis, oui, une personne avec la fibromyalgie, retourner dans ses ressentis et ses sensations, ça ne tente peut-ĂȘtre pas trop. Sauf que les outils qu'on apporte en dĂ©but de sĂ©ance, dans mes dĂ©buts de sĂ©ance et aussi dans tout ce qui est mes sessions de counseling en individuel ou ma cohorte de groupe, c'est d'apprendre, d'aller chercher ce qu'on appelle des ressources. Il y a des endroits dans le corps, ne serait-ce que minimes, que ce soit un... petit doigt, un petit orteil ou une oreille, il y a des espaces qui sont... plus agrĂ©able, voire neutre, et c'est de rĂ©apprendre Ă  connecter avec celle-ci tranquillement. Et de plus en plus qu'on va le faire, de plus en plus qu'on enseigne Ă  notre corps Ă  se rĂ©guler et Ă  aller... Parce qu'on a cette tendance-lĂ , fibromyalgie ou non, on a cette tendance-lĂ  Ă  aller toujours vers des sensations qui sont intenses, qui nous font mal. « Ah, je ressens ça, c'est intense. » Mais tu sais, jamais on va se dire « Ah, je ressens un petit pĂ©tillement dans le haut du dos, c'est agrĂ©able. » ou « Ah, je ressens une belle ouverture au niveau de ma poitrine. » Tu sais, on ne parle pas comme ça. Mais dĂšs qu'on ressent quelque chose qui nous fait mal ou qui est dĂ©sagrĂ©able, on le nomme ou on se le dit mentalement. Et la somatique, du moins la modalitĂ© avec laquelle je travaille, c'est d'apprendre Ă  retourner dans des espaces qui nous font sentir en sĂ©curitĂ©, qui nous font sentir « grounded » , ressourcĂ©s. VoilĂ .

  • Speaker #0

    C'est difficile, mais j'ai fait ça. Parce que j'aime ça, moi, Ă©couter avant, quand je me couche, ou le matin, ça dĂ©pend, mais en tout cas, avant de me coucher, quand je me couche le soir pour m'endormir, c'est toujours sur une guidance de, soit de l'hypnose, mais, il faut le dire vite, lĂ , mais, c'est comme une guidance, dans le fond, juste de relaxer les muscles, puis d'aller, tu sais, faire le tour de mon corps, puis, ce que j'aime, Je ne me souviens pas quel livre j'ai achetĂ© parce que je suis un lecteur, je lis, je lis, je lis. Et j'ai achetĂ© un livre, puis elle, la personne, j'avais Ă©coutĂ©, ça venait avec une guidance, puis elle nous faisait voir, comme tu expliques, explorer oĂč ça va bien dans notre corps. Et non pas l'inverse, OK ? Comme relĂąche le stress de ta journĂ©e, ça vraiment va voir oĂč ça va bien. Exactement comme tu as dit, il peut y avoir juste un petit endroit, mais ce n'est pas grave. Find it. Ouvre-la. J'avais beaucoup aimĂ© ça et ça m'avait fait Ă©normĂ©ment de bien. Je me suis dit, c'est vrai que ce n'est pas souvent comme ça qu'on le fait. Pas pour dire que les autres ne sont pas bons, parce que ça me fait du bien. Ça me dit, relĂąche le stress dans ton cou, tout ça. Mais j'aimais l'idĂ©e que mon cerveau focus sur oĂč ça va bien. C'est comme du neuro... La transformation au niveau des neurones.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Des petits snaps, ce qu'on appelle.

  • Speaker #1

    Oui, on crée des chemins.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Puis ça, ça fait que c'est comme ça qu'on peut baisser le volume de la douleur.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Fait que j'aime vraiment ça. Je savais que je t'aimais pour une raison.

  • Speaker #1

    Ah non, j'ai trouvé. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est super important. important pour nous d'apporter des choses qui sont rĂ©alistes. J'avais une question. Oui. Ça, c'est applicable Ă  tout le monde, lĂ . Pas besoin d'avoir la fibromyalgie.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une personne qui a la fibromyalgie, selon tes compétences, peut avoir un gros plus, plus, plus de force ?

  • Speaker #1

    Bien oui, tout Ă  fait. Tu sais, si on parle de respiration, en fait, puis de breathwork, tu sais, c'est sĂ»r que, je sais, tu sais, la fibromyalgie, il n'y a pas de cure. Mais, mais, exactement. Mais, c'est sĂ»r que ça peut pas faire de tort. Ça va allĂ©ger quand mĂȘme. Ça va venir allĂ©ger, en fait, toutes les tensions, justement, les endroits qui sont plus crispĂ©s. Ça va venir, souvent dans le breathwork, justement, on va dire assouplir l'armure corporelle, OK ? Donc, de plus en plus, on cumule des tensions dans le corps avec nos Ă©motions, avec les pensĂ©es, tout ça. Et la respiration va nous permettre, en fait, de relĂącher davantage les tissus, les muscles, nos fascias. Donc, de revenir davantage dans de la dĂ©tente, en fait. Ça fait que ça n'enlĂšvera pas directement les douleurs, mais ça va les attĂ©nuer. Ça fait que, tu sais, on n'est pas dans « ça va disparaĂźtre, ça va partir » . mais ça va nous amener Ă  ĂȘtre davantage ressourcĂ©s. Puis, tu sais, on le sait que la fibromyalgie, c'est... Tu sais, je ne rentrais pas dans un cours du systĂšme nerveux, lĂ . Je veux dire, pour moi, c'est important de le vulgariser puis d'essayer de rĂ©pondre Ă  l'ensemble des gens qui nous Ă©coutent. Mais la fibromyalgie, c'est un dysfonctionnement qu'on dit du systĂšme nerveux autonome. Et le systĂšme nerveux autonome, en fait, et la respecte L'inspiration, elle est contrĂŽlĂ©e par le systĂšme nerveux autonome. Puis un des premiers symptĂŽmes, je ne sais pas pour toi, Anne, puis peu importe pour les personnes, mais tu sais... C'est souvent, en fait, pas tout le temps, mais de ce que j'ai cru comprendre par des gens que j'accompagne, les premiers symptĂŽmes peuvent ĂȘtre beaucoup l'essoufflement puis les douleurs thoraciques qui accompagnent malheureusement la fibromyalgie. Et cet essoufflement-lĂ  et ces douleurs-lĂ  thoraciques peuvent ĂȘtre adoucĂ©es, attĂ©nuĂ©es en fait par des techniques de respiration. Puis, on pourrait en parler de... technique, mais je dirais avant tout d'apprendre Ă  mieux respirer. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Tellement, tellement. Tu sais, bon, les gens qui savent pas mon histoire, je vais juste faire un petit topo trĂšs court, mais allez Ă©couter mes premiers podcasts au dĂ©but, parce que je marchais plus. Mais j'avais tellement, tellement de stress dans mon plancher pelvien, qui m'empĂȘchait de marcher. La douleur Ă©tait tellement intense. Moi, j'avais l'impression que je respirais. Tu m'aurais dit ça Ă  cette Ă©poque-lĂ . Puis j'aurais fait, non, je ne me souviens pas. Voyons, je suis donc trĂšs forte. Mais je respirais beaucoup ici. C'est ma survie. Puis mon plĂąchage pelvien Ă©tait comme ça. Pourquoi je dis ça ? Je le sais parce que je le sentais dans mon rectum.

  • Speaker #1

    J'avais un petit mort dans mon rectum.

  • Speaker #0

    Tellement que ça faisait mal. Je ne pouvais mĂȘme pas m'asseoir. Un jour, quand tu es dĂ©couragĂ© et que tu te dis que la mĂ©decine traditionnelle ne savait plus quoi faire avec moi, Ă  part que je me gommais dans le nom, avec la mĂ©dication, et encore lĂ , je vais aller jusqu'Ă  ĂȘtre encore plus vraie que je peux l'ĂȘtre. Je devais me mettre deux suppositoires par jour. Et dans les suppositoires...

  • Speaker #1

    Ça fait des confettis ! Écoute, c'est quand on dit un nom filtre. Quand ça vient pas de filtre, lĂ , ah ouais, on lance les compĂ©titions suppositoires. Love it.

  • Speaker #0

    J'avais un spĂ©cialiste qui me faisait faire, en pharmacie, ça me coĂ»tait une fortune, des spĂ©cialistes, un spĂ©cialiste, des, voyons, suppositoires. Oui. Et j'en mettais une le matin et une le soir. Et j'ai compris avec le temps que dans le fond... Ça ressemble un peu Ă  une Valium qui faisait Ă©craser, mettait ça dans la crĂšme qu'il devait, puis il faisait un expositionnement, puis ça calmait mon rectum, mon cerveau. Parce qu'on sait que dans cette rĂ©gion-lĂ  du rectum, si vous ne savez pas, je vais vous l'expliquer, c'est lĂ  que les plus petits nerfs sont tous lĂ , mais sont... toutes reliĂ©es avec le cerveau ici en haut. Donc, du rectum Ă  la tĂȘte, tout passe, ça revient. C'est lĂ  qu'il se passe le message. Oui. Comme j'avais appris par cet homme-lĂ , il m'avait dit, ça, si c'est serrĂ© comme ça, dans ton cerveau, c'est Ă  tout le reste de ton corps d'ĂȘtre serrĂ© comme ça. Oui. Il faut qu'on relaxe. Puis, on avait assez plein de mĂ©dication. Finalement, j'ai fini par avoir une prescription sur mesure qui me coĂ»tait les yeux de la tĂȘte. J'aurais pu me payer, bien des enfants avec ça. Mais bref, ça faisait que je pouvais au moins me lever et j'avais moins de douleur quand je me suis messie. Mais je restais toujours pareil. Je suis sur ces mĂ©dications-lĂ , plus la mĂ©dication buccale. Une journĂ©e, j'ai dĂ©cidĂ© de me relaxer parce que ça n'Ă©tait pas assez. Tout ça n'Ă©tait pas assez. J'ai commencĂ© Ă  faire de la mĂ©ditation, mais comme je ne savais pas trop ce que je faisais, j'ai commencĂ© au dĂ©but. On me disait de la respiration abdominale. Ça me faisait mal. Respirer, sortir mon ventre qui vient de gros, tu sais, le rentrer, moi, ça me faisait mal, mais j'ai persistĂ©. Je te dirais que trois semaines aprĂšs, j'ai commencĂ© Ă  avoir beaucoup moins de douleurs, beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #0

    C'est comme une ouverture, comme tu dis ici. j'ai eu l'impression que... Oui. Ça n'a pas Ă©tĂ© long que j'ai dĂ©barquĂ© sur mes suppositoires. Ça n'a pas pris plus que six mois.

  • Speaker #1

    Wow ! Belle transformation !

  • Speaker #0

    Moi, au début, je ne faisais pas le lien. J'ai rentré en contact avec une personne qui travaille au niveau du plancher paléonien, une thérapeute bien réputée. Et puis, elle m'a écrit. J'ai dit, « Est-ce possible que parce que j'ai commencé à faire des respirations abdominales, que j'ai moins mal et que je peux marcher ? » Elle m'a dit, « Si ! » Pose-toi pas de questions, c'est ça. Parce que, ben, c'est les muscles qui viennent plus fort aussi,

  • Speaker #1

    hein ? Oui. Quand je disais tantÎt assouplir l'armure corporelle, là, ben, c'est ça. C'est devenir relùché. Exact.

  • Speaker #0

    Ouais. Je le dis parce que je veux que les gens comprennent que... C'est fort la respiration ! Ça a l'air vraiment trĂšs simple parce que ça se fait tout seul. On n'a pas besoin de penser « Ok, il faut que je respire. » « Ok, il faut que j'expire. » « Ok, tu sais, non, on ne fait pas ça. » Ça se fait tout seul. Par contre, parce qu'on a un systĂšme nerveux sympathique trĂšs accrochĂ©, on va dire, comme un chat avec le dos rond, on est souvent en survie quand on respire et on est souvent juste en haut ici.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est plus haut que la gorge puis juste le début du thorax. Et ça, ça fait que le reste manque d'oxygÚne.

  • Speaker #1

    Tu nommes quelque chose, tu as nommĂ© quelque chose d'important avec le plancher pelvien, en fait, que ce soit au niveau, justement, des organes gĂ©nitaux, puis tout ça, tous les muscles pelviens, l'anus, bon. Veux, veux pas, quand on est toujours en mode survie, si on est stressĂ©, on est anxieux, tu sais, Toute cette ceinture-lĂ  pelvienne qu'on appelle, qui est aussi reliĂ©e, si c'est l'une de vos croyances, au premier chakra. Souvent, les gens qui sont beaucoup stressĂ©s, qui vivent avec des douleurs constantes, vont avoir cette tendance-lĂ  Ă  venir crisper la ceinture pelvienne. Et aussi se retrouver avec des jambes, tu sais, les jambes lourdes, les jambes endolories. Parce que c'est comme si le corps, lui, il veut toujours ĂȘtre en train de prendre la fuite. Il voudrait courir. Il y a toujours comme une stimulation qui est lĂ  Ă  ce niveau-lĂ . Et qu'est-ce qui se passe si en ce moment vous contractez vos muscles pelviens ou le bas de votre... ça va contracter le bas de votre ventre. Et en contractant le bas de votre ventre, oĂč est-ce que vous allez respirer de maniĂšre superficielle au niveau, en fait, du haut du corps ? Puis ça, c'est encore une fois si on respire, parce que des fois, on ne respire mĂȘme pas. Des fois, on est en rĂ©tention du souffle pendant qu'on dit « voyons » . Tu sais, lĂ , des « ah, ok » , c'est parce que tu avais besoin d'en prendre.

  • Speaker #0

    C'est drĂŽle que tu dises ça parce que je me vois tellement
 Puis tu sais, c'est quelque chose oĂč il faut que je travaille parce que des fois, je m'envoie ça, puis je dis Ă  mon mari « ah, j'aime ça » . Je dirais pas exactement les vrais mots que je dis parce que lĂ , c'est comme
 Mais tu vas dire « j'ai le rectum serrĂ© » .

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Puis lĂ , je me dis qu'il faut que je relĂąche. Je dis lĂ , je vais faire des actions. Ça a l'air Ă©normĂ©ment, mais je me rends compte que le corps, si on n'y dit pas des nouvelles donnĂ©es, ça ne change pas.

  • Speaker #1

    Un des premiers rĂ©flexes, ça va ĂȘtre la contraction. De se crisper, en fait. C'est ça, je ressens un danger. Je ne peux pas combattre ou fuir. Je suis prise, je veux dire, dans le vĂ©hicule. Qu'est-ce que je fais ? bien, le corps, il va chercher des moyens, en fait. Fait qu'il va contracter, il va se crisper. Et ça va faire en sorte que, oui, souvent, bien, tu sais, si t'as fait cinq heures de voiture puis que souvent, pour toi, c'est quelque chose qui est stressant, le lendemain, lĂ , ça se peut-tu que tu te lĂšves puis que tu sentes justement qu'on dirait que t'as couru un marathon, que tes jambes sont fatiguĂ©es, que t'aurais besoin d'un massage puis que tu te sentes toute poignĂ©e, crispĂ©e, hein ? Ouais.

  • Speaker #0

    Écoute, moi, je suis flabbergasted en français parce que tout ce que tu dis, je le vois dans ma vie, je l'ai vĂ©cu et c'est des choses que je travaille depuis 7 ans. Non, 8 ans. Depuis qu'on m'avait dit que c'Ă©tait la chaise aux lampes, j'ai dit non, on va essayer autre chose. Mais tu sais, c'est ongoing, je ne peux pas relĂącher parce que la fibromyalgie s'en est mĂȘlĂ©e. Je suis souvent dans le fight or flight. C'est quoi en français ?

  • Speaker #1

    Dans le combat ou la fuite.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comme tu l'expliquais tantĂŽt, ça, c'est mon systĂšme nerveux. Ça fait depuis que je suis trĂšs petite que je vis des choses. Puis, c'est comme enregistrĂ© dans moi que c'est comme ça. Moi, je suis toujours en survie. Puis, depuis janvier, j'ai choisi mon mot de l'annĂ©e qui Ă©tait simplifiĂ©. LĂ , j'ai ajoutĂ© tout ça. puis ralentir.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    C'est vraiment pour nous. Je parle à toutes celles qui m'écoutent qui ont la fibro. Parce que si je l'ai réalisé, en passant... J'ai enlevé le février-mars. Je compte sur mes doigts, moi. J'ai enlevé le février-mars, j'ai enlevé le mai. OK, ça va. Je suis dans le sixiÚme mois que je fais ça. Oui. Et je vois tellement les bienfaits.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #0

    Ça fait du bien. Je suis tellement fiĂšre de moi. Je vais ĂȘtre trĂšs honnĂȘte. dans ça comme si je ne l'Ă©tais pas, mais parce que c'est important pour moi que vous savez que c'est pas de la bouillie de chaud, lĂ . C'est trĂšs dur Ă  faire. Elle ne fait pas tout ça. Bon, mais lĂ , je me fais des pouces.

  • Speaker #1

    Ah, on n'a pas eu de confetti.

  • Speaker #0

    Le confetti, c'est fini.

  • Speaker #1

    On ne sait pas. Peut-ĂȘtre qu'il va y en avoir un autre. J'aime ça.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est vraiment quelque chose. Et je dois ajouter, par exemple, que ça devient un peu plus facile avec le temps.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    J'avais beaucoup de choses à faire hier pour ma maman, puis j'avais aussi beaucoup de choses que je devais faire. Puis j'ai dit, OK, non, ça, c'est trop. C'est trop, ça. Puis j'ai choisi, puis j'ai dit, mon Dieu, je m'en viens, filme. Oh, wow, je m'en viens. Parce que c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Être dans la survie, ça veut dire que t'es toujours en train de te battre contre quelque chose, puis c'est dur Ă  avancer, lĂ . Oui. RelĂącher, essayer de... En tout cas, moi, perso, je voulais avoir tes skates off parce que je sais que j'ai besoin d'aide. Parce que mon cerveau, c'est juste une route. Et c'est comme, tu sais, tu as dĂ©jĂ  fait de l'auto, puis lĂ , tu as comme des encaveurs.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu sais, ton auto, là, ça te choque. Mais j'ai l'impression que, comme personne avec la fibromyalgie, moi, ma route est là. Quand j'essaie de... Passe-toi un petit peu, là. C'est plus doux ici. Oui. TrÚs doux. J'ai la résistance.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, oui. Puis ça prend, tu sais, ça prend du temps, lĂ . Je veux dire, moi, je suis pas une super humaine, superwoman, lĂ . Je veux dire, ça m'arrive aussi, lĂ . Je veux dire, il faut se parler, puis tout ça. Puis, tu sais, au niveau, justement, de la respiration, en fait, tu sais, c'est comme aller au gym, en fait. C'est du, tu sais, c'est du travail quand mĂȘme. si

  • Speaker #0

    Il faut,

  • Speaker #1

    je dis il faut, j'aime pas ça souvent dire il faut, mais dans un monde idĂ©al, je t'invite, si tu te lances dans la respiration, Ă  amener une certaine constance. Oui, faire cinq minutes dans ta semaine de respiration, ça va calmer ton agitation mentale. Tu vas revenir dans l'ici et maintenant. Mais si ton objectif, c'est d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes de douleur, d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes d'anxiĂ©tĂ©, symptĂŽmes d'insomnie, bien, il va falloir le faire plus qu'une fois dans ta semaine. Je confirme. Il va falloir le faire au moins commencer avec une fois, puis mĂȘme, je dirais, tu sais, j'ai dit 5 minutes. J'aime bien le 5 minutes. Si on commence avec le breathwork, avec la fibromyalgie, commencer peut-ĂȘtre avec des cycles de 2-3 minutes. Tu l'as dit au dĂ©part, pas au dĂ©part, mais tout Ă  l'heure, comment, en fait... la respiration pour toi, au dĂ©but, tu sentais que c'Ă©tait douloureux, en fait. Fait que, tu sais, aller doucement, de ne pas aller dans l'expansion complĂšte, justement, du ventre. Parce qu'une respiration naturelle, idĂ©alement, une respiration optimale, on dit souvent que c'est une respiration abdominale, mais j'irais mĂȘme jusqu'Ă  dire que c'est une respiration qui est diaphragmatique. Ton diaphragme, en fait, j'ai toute ma pile de livres, qui est le muscle. qui est le muscle central de ta respiration, qui se trouve juste ici, sous tes cĂŽtes, qui est comme en fait un espĂšce de bol. Et souvent, en fait, on respire juste avec le haut du corps, fait qu'on utilise zĂ©ro notre diaphragme, puis avec le temps, il devient crispĂ©. Et le meilleur exercice pour relĂącher ton diaphragme, oui, il y a des massages et tout ça, mais le plus naturel, efficace, c'est de respirer. Tout simplement en incluant davantage la portion, justement, abdominale, Ă©videmment. J'ai plus mon micro en avant. Mais encore plus au niveau du diaphragme. Donc, si on pose nos mains, par exemple, de chaque cĂŽtĂ© ici de nos cĂŽtes, c'est qu'on va venir aller chercher un micro. LĂ , je le fais en exagĂ©rĂ©, Ă©videmment, pour que vous voyez. Donc, si j'inspire de maniĂšre avec mon diaphragme. Donc, c'est vraiment de sentir que mes cĂŽtes, il y a un 360, c'est tout un ballon qui va venir prendre de l'expansion. Donc oui, mon ventre, il bouge, mais il y a aussi... Cette portion-lĂ . Évidemment, pour retourner Ă  cette respiration-lĂ  naturelle, ça demande de le faire quelques fois dans la journĂ©e. Puis tu sais, c'est pas nĂ©cessairement de m'asseoir sur un coussin pendant 5 minutes. Oui, tu peux le faire puis te chronomĂ©trer, mais ça peut aussi ĂȘtre quand je suis en train de cuisiner. PremiĂšrement, comment est ma ceinture pelvienne ? Est-ce que je contracte quand je suis debout ? Si oui, tu contractes ton ventre et tu ne respires pas bien. Donc, est-ce que je suis capable de relĂącher ma ceinture pelvienne, comme on disait tout Ă  l'heure, et de ramener mon souffle dans le bas de mon ventre ? Fait que, tu sais, si on a de la fibro, en fait, ce qu'on veut, c'est de retourner Ă  une respiration, premiĂšrement, qui est lente et qui est, je vais dire, large. Tu sais, dans le sens qu'on veut qu'elle soit ample. Naturellement, quand on respire, en plus... Quand on inspire, lĂ  je le fais en exagĂ©rĂ©, mais il y a un allongement de la colonne vertĂ©brale, il y a un micro-mouvement qui se passe quand on inspire et qui se recourbe Ă  l'expire. Évidemment, ça se fait de maniĂšre naturelle. Puis lĂ , je le fais pour que vous le voyez, mais c'est vraiment d'aller rechercher toute cette portion-lĂ , d'inclure tout le haut du corps quand on respire de maniĂšre optimale.

  • Speaker #0

    J'ai une question. Est-ce que c'est vrai qu'ici, ça ne doit pas trop bouger pour que justement ici, parce qu'il y a des gens qui vont respirer ici, puis tu sais, c'est comme, c'est ça qu'on veut monter. Moi, j'avais entendu, c'est ce qu'on disait quand j'écoutais, essayer de ne pas bouger ça, mais bouger le bas.

  • Speaker #1

    Bien, quand on commence, oui, c'est sĂ»r que c'est beaucoup mieux d'amener simplement le focus dans le bas du corps, mais si on implique vraiment le diaphragme. Avec la respiration, justement, abdominale, et comme je vous ai montrĂ©, et ça prend de la pratique, lĂ , Ă©videmment, je le fais en coaching, mais il va y avoir des micro-mouvements dans le haut du corps, quand mĂȘme. Ils vont ĂȘtre subtils, mais oui, quand on commence, c'est peut-ĂȘtre mieux de focusser, en effet, sur la rĂ©gion abdominale, voilĂ .

  • Speaker #0

    Je sais que moi, je mettais ma main ici, puis une sur le ventre pour ĂȘtre sĂ»re que c'est mon ventre qui...

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Je vais le souligner parce que c'est super important ce que tu as dit. Je n'ai jamais personne qui me dit que j'ai Ă©coutĂ©. C'est le cĂŽtĂ© que je l'ai fait avec toi et j'ai senti ça fait ça. Vraiment. Je me suis dit ça fait 8 ans que je la fais. Ça fait du bien. Je me dis j'insiste Ă  Marie, tu as totalement raison. Moi, je le faisais au dĂ©but, juste avant de me coucher. AprĂšs ça, j'ai commencĂ© Ă  l'impliquer chaque fois que je sentais que mon plĂącher pelvien Ă©tait comme ça. LĂ , je me disais, OK, peut-ĂȘtre que tu pourrais le faire avant qu'il soit comme ça.

  • Speaker #1

    C'est d'aller plus en termes de prévention plutÎt que d'essayer justement de guérir ou d'ajuster ou peu importe.

  • Speaker #0

    Je souligne que... Ça fonctionne parce que moi, j'Ă©tais Ă  prĂ©fĂ©rer une dĂ©viation du rectum. Si vous savez ce que ça veut dire, ça veut dire que ton rectum, au lieu d'ĂȘtre Ă  sa place, il Ă©tait rendu sur mon cĂŽtĂ© gauche. C'est le cĂŽtĂ© que j'ai toujours trĂšs mal. Et puis, il a fallu que j'aille Ă  la thĂ©rapie pour m'aider Ă  faire. On a ramenĂ©, ça me fait trĂšs bien. Et je sais maintenant, j'ai compris Ă  quel point le stress dans les organes, dans les tissus partout. Tire, comme ça. Pour qu'une thĂ©rapeute me dise Ă  l'hĂŽpital, j'ai jamais vu ça, un blanchet, puis elle vient comme ça. Ça n'a aucun sens. Puis elle me disait, respirez. Je respire, madame. Je respire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est important de le mentionner parce qu'au dĂ©but, respire, amĂšne ton attention sur la respiration. Maudit que ça peut ĂȘtre activant. de se faire dire ça. Relaxe, respire. Oui, mais en ce moment-lĂ , je ne me sens pas bien dans mon corps.

  • Speaker #0

    Bien, il faut que tu comprennes. Moi, je suis couchée sur une table et les yeux me coulent.

  • Speaker #1

    Bien oui.

  • Speaker #0

    J'ai de la lumiĂšre. C'est la douleur. J'ai tellement mal. Je ne sais pas comment tu veux que je respire. Je ne m'endure plus. Je veux t'arracher les cheveux. Laisse-moi pas me lever parce que je vais te faire mal.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de l'entraĂźnement.

  • Speaker #0

    Mais j'ai rĂ©ussi. Avant d'en venir, on Ă©tait capables. Parce qu'elle faisait prendre des respirations avant qu'elle tire sur les morceaux qu'elle devait voir. Moi, j'Ă©tais comme, je ne suis pas gĂȘnĂ©e de partager tout ça, mais si ça peut aider quelqu'un. C'est ça mon but. Je me dis, ça ne se peut pas que je sois seule qui a vĂ©cu ça.

  • Speaker #1

    Je ne pensais pas.

  • Speaker #0

    Non, ça a parti avec la fibromyalgie, du stress, l'endomĂ©triose, aprĂšs ça, des chocs. LĂ , je me souviens parce que... Ça a Ă©tĂ© des Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs, comme tu disais tantĂŽt.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça, je n'avais pas besoin qu'on me le dise. Je le savais parce que la journĂ©e que c'est arrivĂ©, ça a fait...

  • Speaker #1

    Ça a... Oui.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, c'est fort la puissance du cerveau.

  • Speaker #1

    Intense.

  • Speaker #0

    Intense, hein ? Puis j'ai appris avec le temps qu'aussi fort qu'il est pour faire ça, il y a aussi cette capacité-là pour t'aider à aller mieux.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait. Absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une danse.

  • Speaker #1

    Mais quand,

  • Speaker #0

    je vais ĂȘtre bien, c'est vraiment, pour moi, c'est quelque chose que je sais qui peut pas arriver sans avoir de l'aide de soi. Parce que nous, on est trĂšs proches de notre problĂšme. Ça marche pas. J'ai mis mes mains dans la rive, proches de ma figure. C'est quoi ? Ça prend... Moi, je m'en suis rendue compte quand... je vais chercher de l'aide, maintenant je ne me gĂȘne plus parce que si je ne me mets pas en prioritĂ©, je ne serai pas lĂ  bien longtemps pour aider les gens. Je me dis que si mon but c'est d'ĂȘtre avec les gens que j'aime, ce qui est mon but, mon mari, mes petits-enfants, mon fils, ma belle-fille, tout ça, si je ne suis pas en forme, la vie, je ne sais pas. J'ai dĂ©cidĂ© de me mettre en prioritĂ© et de dire « Mamie, grand-mĂšre, je vais ĂȘtre lĂ . » Ma maman, elle ne m'appelle jamais mamie. Elle m'appelle grandma. Si elle veut ĂȘtre lĂ  pour ses trois petits-enfants, elle doit prendre soin d'elle. Parce que me mettre Ă  genoux avec eux autres, c'est le fun.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Ça, je l'ai vĂ©cu avec mes premiers petits-enfants. Mon premier petit-enfant, le deuxiĂšme. Je ne pouvais plus... Ils ne pouvaient mĂȘme pas s'asseoir sur moi. Parce que lĂ , je ne marchais plus. C'Ă©tait trop douloureux. Je pense que c'Ă©tait une de mes raisons aussi Ă  me dire... C'est pas... J'avais le coeur brisĂ©, moi.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Les petits bras tendus, ton petit bébé, t'en viens de voir, mais non, touche pas à Gramma. Dieu,

  • Speaker #1

    c'est crùve-cƓur.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Je me suis dit, on va faire quoi ? Je me suis tournée vers plein d'affaires. Puis, tu sais, Bretworth, à l'époque, on raccule de 8 ans, on n'entendait pas tant.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a plus un essor dans les 5-10 derniĂšres annĂ©es, mais avant ça, c'Ă©tait quand mĂȘme... on n'en entendait pas parler, effectivement.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le privilĂšge de parler anglais et français, fait que je pouvais aller voir, lĂ , du cĂŽtĂ© anglophone, mais si une QuĂ©bĂ©coise ou une Française, peu importe oĂč tu restes, qui ne lit pas l'anglais, qui n'en comprend pas, c'est mal pris, lĂ .

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Dans le fond, tu nous as proposĂ© des belles... Je regarde mes questions. J'avais tellement des questions importantes pour toi, mais tu rĂ©ponds super bien. J'aime ça. Dans le fond, ce que j'ai compris, c'est que justement, c'est un outil gratuit qu'on utilise pour la respiration. Et ça va aider autant les gens qui n'ont pas la fibrose, mĂȘme l'anxiĂ©tĂ©. Ça fait partie...

  • Speaker #1

    En plus. C'est comme notre don naturel. Quand on est aux prises avec, peu importe nos dĂ©fis ou la fibromyalgie, c'est comme s'il y a des bouchons d'Ă©nergie dans le corps. Il y a des blocages. La respiration, c'est de l'Ă©nergie. C'est de ramener cette Ă©nergie-lĂ  Ă  circuler efficacement dans le corps. Si je peux me permettre, encore lĂ , s'il y a du temps, mais pour moi, conseil de base, comme je disais, ramener la respiration dans le bas du corps, pas dans les jambes, mais dans ce qu'on parlait tantĂŽt, dans le bas du corps, opter pour la respiration nasale. Quand vous inspirez par le nez, vous activez votre systĂšme nerveux. On veut le ralentir. Alors, on inspire par le nez et on expire par le nez de façon naturelle. dans le meilleur des mondes. Je sais que des fois, on est congestionnĂ©, il y a des allergies. Ça, c'est peut-ĂȘtre d'aller voir un non-spĂ©cialiste. Mais c'est ça. Puis juste, si je peux me permettre, un exercice, s'il y en a qui veulent l'essayer, en fait, si je peux donner un exercice qui est pour moi, c'est comme celui que je... Tu sais, il y en a tellement, il y a une centaine de respirations, puis on dirait qu'on se perd. Pour moi, il y en a comme une qui fait un peu la job de... De toutes les respirations qui ont pour objectif de calmer le systĂšme nerveux, l'agitation mentale et tout ça, c'est la cohĂ©rence cardiaque. La cohĂ©rence cardiaque qui, idĂ©alement, devra ĂȘtre faite trois fois par jour pendant cinq minutes. Mais lĂ , comme je vous disais tout Ă  l'heure, si on a de la fibromyalgie, on va commencer avec un deux minutes. On va augmenter tranquillement. Mais c'est tout simplement, en fait, une respiration qui est... On inspire par le nez pour un compte de 4 ou 5 secondes. Et sans pause, j'expire par la bouche, peut-ĂȘtre en forme de O, justement, comme si on soufflait dans une paille, pour un compte, la mĂȘme durĂ©e, 4 ou 5 secondes. Et sans pause, je recommence, j'inspire pour 5 par le nez, et sans pause, j'expire pour 5 par la bouche. Ça dĂ©pend de ta capacitĂ© pulmonaire. Peut-ĂȘtre que toi, au dĂ©but, un 3 secondes, 3 secondes, 3 secondes, ça va ĂȘtre suffisant et c'est correct. Peut-ĂȘtre que pour te dĂ©tendre encore plus, tu vas vouloir faire un 6-6. Et le plus longtemps que tu expires, le plus longtemps que tu vas calmer ton systĂšme nerveux. Donc lĂ , c'est ce que je t'ai expliquĂ©, c'est la cohĂ©rence cardiaque. Il y a la respiration doublĂ©e, qui est le mĂȘme principe, mais on va venir expirer deux fois plus longtemps. tant que l'inspiration pour ainsi vraiment aller solliciter le systĂšme nerveux, donc de la relaxation, en fait. Donc, voilĂ . Petit conseil. Petit conseil.

  • Speaker #0

    Tu l'as l'affaire. Tu as la bonne place. Merci. Tu connais ton sujet, là. Oui. Et puis, moi, quand j'ai commencé, j'avais de la misÚre à faire cinq. C'est comme si j'étais essoufflée à tout le coup. J'avais plus de souffle.

  • Speaker #1

    Surtout avec la fibromyalgie. Mais c'est parce qu'on respire, la moyenne des gens, notre respiration optimale, elle est censĂ©e ĂȘtre de 11 secondes. Inspiration et expiration. Entre toi et moi, je pense que la moyenne, c'est 3.5 au lieu de 11. Donc, d'aller chercher un compte de 11 quand on est habituĂ© Ă  un 3-4, c'est extrĂȘmement difficile. Puis ça peut causer plus de stress au dĂ©part. Fait que ne vous forcez pas si vous sentez que, Ă©coute, moi j'inspire, lĂ , pour au bout de trois, je suis comme... Puis l'expiration, comme si... Puis l'expiration, quand on souffle dans une paille, on va venir limiter le volume d'air qui sort. Et ainsi, on peut venir expirer plus longtemps. Parce que les gens anxieux, souvent, ils vont expirer en... une, deux secondes. L'inspiration est des fois pas pire, mais l'expiration va ĂȘtre trĂšs rapide. En plaçant notre bouche d'une certaine façon, on vient vraiment dĂ©limiter le volume d'air qui sort, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ça m'a pris quelques mois, mais je me souviens, j'Ă©tais tellement fiĂšre de moi, j'ai inspirĂ© bien. LĂ , je suis rendue vraiment bonne, je suis fiĂšre de moi, parce que quand j'Ă©tais Ă  ma derniĂšre Ă©chographie pour mon plancher pelvien et tout ça, Oui Tu sais, lĂ , quand on dit, OK, retiens-toi.

  • Speaker #1

    Ah !

  • Speaker #0

    Normalement, moi, je pouvais pas faire longtemps, là, avant, là. Puis là, je suis comme, tu sais, je le fais, puis je fais exactement ce que tu dis. Je rouvre à peine mon petit bec pincé, puis... Oui. Là, je regarde la fille, elle me dit, Madame, vous pouvez respirer, là. Ah, OK. Elle dit, mon Dieu, j'aimerais savoir plus de choses comme ça. Elle me dit, la plupart sont pas capables. Ils ne tiennent pas. Ils recommencent souvent. Je me souviens d'avoir dit « Tu savais comment je travaillais fort ? »

  • Speaker #1

    Ah non, c'est beaucoup de travail, en effet. La constance, elle est la clé. Tout le temps.

  • Speaker #0

    Je voulais juste dire, quand je t'interromps, et j'en suis désolée.

  • Speaker #1

    Mais non,

  • Speaker #0

    c'est pas grave. Dans ma nĂ©gation, quand tu as parlĂ©, tu sais que c'est de l'Ă©nergie, les blocages. Oui. C'est sĂ»r. Dans le fond, quand on comprend que respirer va... nous aider Ă  avoir une belle Ă©nergie dans notre corps pour que le corps puisse ĂȘtre libĂ©rĂ© et faire un peu de son travail mieux. Parce que lĂ , on parle au niveau de la fibromyalgie, mais il faut comprendre que cette inspiration-expiration affecte tous les systĂšmes. Pas juste le SNS. C'est le systĂšme nerveux sympathique. C'est celui qu'on veut viser le plus, mais ça l'affecte la digestion, ça l'affecte tout. C'est comme...

  • Speaker #1

    Pour oui, celui qu'on va lui solliciter, c'est ça, c'est le parasympathique de retourner dans la relaxation. Parce qu'on est toujours dans notre, comme tu disais tantÎt, dans le fight or flight, dans le combat ou fuite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Puis surtout avec la fibromyalgie respirĂ©e devient pour certaines personnes une lutte. C'est ultra demandant avec l'essoufflement et tout ça. Fait qu'il faut vraiment y aller par petite dose, honnĂȘtement. Oui, par petite dose. J'aime bien dire, prenez des petits snacks avant de prendre des gros repas.

  • Speaker #0

    C'est bon. Tu sais,

  • Speaker #1

    allez-y avec des petites minutes par-ci, par-là, au fur et à mesure de votre journée, plutÎt que d'aller prendre des grosses bouchées de 5-10 minutes quand vous n'avez jamais fait de breathwork. Commencez doucement.

  • Speaker #0

    Oui, bien c'est ça. Dans ma tĂȘte, ça me disait que ce qui m'a montĂ©e, c'est un cadeau qu'on peut se faire de douceur, de faire du breathwork. tout Ă  fait qu'on a fait que que tu fasses du bien oui et qu'est-ce que t'aurais ben lĂ  tu nous as donnĂ© ta technique ça j'apprĂ©cie Ă©normĂ©ment qu'on peut faire pis les gens peuvent Ă©couter pis mĂȘme voir lĂ  s'ils sont sur YouTube donc qu'est-ce

  • Speaker #1

    que t'aimerais nous laisser comme petit mot avec le thumbs up qui me connaissent ils m'ont souvent dĂ©jĂ  entendu ça mais on dirait que lĂ  c'est venu pis c'est l'inspiration du moment mais c'est cultiver la foi ... votre foi, peu importe celle que c'est, associĂ©e Ă  une religion ou non, peu importe, moi c'est la foi en juste, pas de la pensĂ©e positive, juste de le ressentir dans votre corps, de cultiver la foi qu'il peut y avoir des solutions pour adoucir votre prĂ©sent, qu'il peut y avoir des sortes de soutien ou d'aide qui vont. vous permettre d'adoucir justement votre quotidien. Donc voilĂ , ça serait vraiment cultiver la foi aussi, j'ai envie de dire, pure, mais quĂ©taine en mĂȘme temps que ça puisse paraĂźtre. Parce que les solutions, il y en a, puis je me suis retrouvĂ©e en maintes et maintes reprises dans ma vie au point oĂč je pensais Ă©couter... Je pensais, Ă©coute, envoyez-moi Ă  l'hĂŽpital psychiatrique parce qu'il y a de l'anxiĂ©tĂ© chronique et des crises de panique que j'en ai eues dans ma vie. Puis cinq commotions cĂ©rĂ©brales, puis de ne pas marcher aussi. J'ai vraiment l'impression qu'Ă  chaque fois, je me disais, Marie cultive la foi, c'est passager. Il peut et il existe un futur qui n'a pas besoin d'ĂȘtre comme aujourd'hui. Puis c'est en faisant des petits pas, en amenant de la constance, en allant chercher des... clĂ©s, sans se submerger, bien sĂ»r, en allant en prendre une Ă  la fois, que vraiment, on peut retrouver un peu plus de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure dans notre corps.

  • Speaker #0

    C'est l'enquĂȘte qui est terme, ce que tu parles. C'est trĂšs important. C'est trĂšs important. Ben lĂ , clairement, on a encore beaucoup de choses Ă  se dire. Je t'invite Ă ... Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Marie. Merci à toi pour la belle invitation. Ça me fait trùs plaisir.

  • Speaker #0

    Je vais prendre tes coordonnées tantÎt, pour celles qui nous écoutent. Je vais tout avoir ça dans les show notes sur la plateforme que vous allez avoir. Parce que je vous invite fortement à la suivre. Allez vous abonner à son infolette. Et la mienne, of course, si tu ne l'as pas déjà fait, je t'invite à t'abonner. Merci d'avoir été là. Merci d'avoir écouté. C'est sûr, Marie, que je vais te réinviter, si tu le veux.

  • Speaker #1

    Bien oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    On n'a mĂȘme pas parlĂ© de qu'est-ce qui t'emmenait lĂ , justement, mais lĂ , on a eu un petit...

  • Speaker #1

    Le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Ça va faire qu'on va repartir là-dessus la prochaine fois. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime ça.

  • Speaker #0

    Merci Ă  toutes celles qui sont lĂ , qui ont aimĂ©, celles qui me regardent. C'est toujours un plaisir pour moi de faire un podcast avec vous. J'aime beaucoup quand vous nous laissez des commentaires ou des questions, soit pour Marie-Ève. Je vois pour moi, mais lĂ , ça va ĂȘtre plus pour Marie-Ève, je pense. Mais si vous avez des questions dans les commentaires, puis on peut rĂ©pondre, ça fait aussi que nous, ça nous encourage. Parfait. De savoir que c'est en fait notre petit net. Sur ce, je vous dis Ă  la prochaine. Pas de problĂšme. Merci !

Description

🎙 Épisode avec Marie-Ève Fortin — Fibromyalgie, somatique et respiration consciente


Cette semaine, j’ai le bonheur de recevoir Marie-Ève Fortin, une femme douce, lumineuse et inspirante, qui nous partage avec gĂ©nĂ©rositĂ© son expertise en somatique et en breathwork.


Ensemble, on plonge dans un Ă©change riche et sincĂšre autour de la fibromyalgie, de la reconnexion au corps et du rĂŽle fondamental de la respiration dans la gestion de la douleur. Marie-Ève nous parle de son approche thĂ©rapeutique, de l’importance d’accueillir nos sensations corporelles avec bienveillance et de la puissance de la douceur envers soi-mĂȘme.


On aborde aussi les dĂ©fis que peut reprĂ©senter la respiration consciente quand on vit avec des douleurs chroniques
 mais aussi tout ce qu’elle peut transformer, petit Ă  petit, quand on s’y ouvre avec patience, foi et curiositĂ©.


C’est une conversation remplie d’outils, d’authenticitĂ© et d’espoir — une invitation Ă  intĂ©grer ces pratiques dans notre quotidien pour retrouver plus de paix intĂ©rieure, d’ancrage et d’équilibre.

Bonne Ă©coute 🎧 💜


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue au podcast Fibromyalgie autrement. Je suis un peu excitĂ©e aujourd'hui, je dois le dire, ceux qui me regardent, vous allez voir. Donc, je suis contente parce que j'ai fait connaissance, dans le fond, Ă  cette dame que je... Vous voyez, si vous ĂȘtes sur YouTube, et que vous allez attendre dans quelques secondes, qui s'appelle Marie-Ève Fortin, moi je l'appelle Marie, short and sweet, et je l'ai dĂ©couvert, dans le fond, sur Instagram, fait que... J'ai beaucoup aimĂ© son contenu. Je n'ai pas Ă©tudiĂ© ce dont elle nous parle. C'est pour ça que je l'invite, effectivement, pour qu'on apprend beaucoup plus sur elle et sur ce qu'elle fait. Mais je sais c'est quoi parce que c'est revenu tellement de fois dans tous les cours, mais c'est sĂ»r que quand on fait un cours spĂ©cifique, on ne dĂ©veloppe pas toutes les techniques. Alors moi, ce n'est pas ma spĂ©cialitĂ©, mais j'aime trouver les gens qui spĂ©cialisent lĂ -dedans. Et je dois dire... Je pense que je te l'avais dit, Marie, que je suis contente de t'avoir trouvĂ©e parce que la plupart, c'est en anglais. Il n'y en a pas autant que ça, des francophones qui font ce que je fais. C'est vrai. Faque c'est un gros luxe qu'on a aujourd'hui d'avoir Marie. Marie, je vais te laisser te prĂ©senter parce que j'aime ça comme ça.

  • Speaker #1

    Merveilleux.

  • Speaker #0

    Tu dis ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Merveilleux. Bien, merci, ma belle Anne. Merci pour la belle invitation. Ça me fait trĂšs plaisir d'ĂȘtre lĂ  avec toi ce matin, cet aprĂšs-midi, avec nos petits dĂ©calages horaires, peu importe. Puis, comme tu le noms, moi, j'aime ton authenticitĂ© de le dire au fond. C'est ça que, tu sais, des fois, on n'a pas fait les cours de somatique, on n'a pas fait les cours de breathwork, mais ça reste que l'intĂ©rĂȘt, il peut quand mĂȘme ĂȘtre lĂ , puis d'avoir envie de creuser plus loin, puis d'en apprendre davantage.

  • Speaker #0

    Alors... C'est marrant.

  • Speaker #1

    Bien, c'est ça, mon nom, hein, Marie-Ève Fortin. Alors, je suis, je me dĂ©crirais, en fait, j'ai plusieurs chapeaux. Je me dĂ©crirais avant tout comme une humaine, une humaine qui adore les connexions entre les individus. Pour moi, les valeurs de bienveillance, de partage, d'authenticitĂ©, tout ça. Bref, bon, c'est sĂ»r que si on rentre un peu plus dans le fer, Ă©videmment, bon, j'ai une expertise qui m'a amenĂ©e ici, veux, veux pas, autre. que je suis une humaine passionnĂ©e des connexions. Je me dĂ©crirais, en fait, je suis une « conseller » , « conseller » pour les gens qui ne le savent pas, parce que je sais que le terme est quand mĂȘme diffĂ©rent de la Colombie-Britannique Ă  l'avec peut-ĂȘtre ceux qui nous Ă©coutent de la France ou du QuĂ©bec. En fait, c'est une forme de thĂ©rapeute. J'ai fait mes Ă©tudes en travail social et qui utilise plusieurs formes, Ă©videmment la forme holistique, donc Donc, tout ce qui est Ă  trait Ă  l'environnement de la personne, Ă  son tout dans son ensemble, dans sa physicalitĂ©. Donc, voilĂ . Et j'utilise avant tout les modalitĂ©s du breathwork et de la somatique. Donc, breathwork, autant... Quand on dit breathwork, respiration, respiration consciente, mais aussi les respirations conscientes et connectĂ©es, oĂč on va aller davantage. peut-ĂȘtre faire justement un atelier qui va ĂȘtre beaucoup plus long que si on fait un exercice respiratoire, ce qu'on appelle dans le monde yogique un pranayama, qui va ĂȘtre plus court. Si je fais un exercice de deux, trois, quatre, cinq minutes, on pourra en parler un peu plus tard, j'imagine. Mais bref. Donc, voilĂ . Et la somatique, c'est souvent un terme qui est comme un peu nĂ©buleux. Ce que je dis souvent aux gens, c'est qu'il faut vraiment l'expĂ©rimenter. Il faut vraiment l'essayer pour comprendre, peu Ă  peu, c'est quoi.

  • Speaker #0

    J'ai le goût de t'interrompre. C'est juste parce que, quand je pense somatique, moi, c'est comme, OK, il y a quelque chose de gros que je sais que ça ne me fait pas du bien. I want to get it out.

  • Speaker #1

    I want to get it... Je veux m'en dĂ©barrasser. Bien, soma, en fait, ça vient du grec qui veut dire le corps vivant. Quand on parle de quoi que ce soit, de plus en plus, on emploie le terme somatique, danse somatique, mĂ©ditation somatique, breathwork somatique. En gros, c'est tout ce qui a trait au corps vivant dans son intĂ©gralitĂ©, dans sa globalitĂ©. Ça peut ĂȘtre tes actions que tu poses, les mouvements que ton corps fait dans telle ou telle situation, tes pensĂ©es, les sensations physiques, les ressentis physiques. Alors, ce n'est pas du tout... une approche qui est guidĂ©e par le mental, oĂč on cherche Ă  comprendre et mentaliser nos symptĂŽmes. Donc, un peu comme juste...

  • Speaker #0

    On répÚte tout ça, là. Ouais. RépÚte-moi ça, parce que je pense qu'on fait un mélange ici, là.

  • Speaker #1

    Ouais, tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    Dans le détail, gens comme moi, ouais, c'est ça, c'est bon ça, on va développer ça un peu plus.

  • Speaker #1

    Ouais. Merci.

  • Speaker #0

    Finis ta phrase. Il n'y a pas. C'est sûr. Moi, je viens de citer des problÚmes.

  • Speaker #1

    C'est parfait. Je suis comme ça aussi. J'ai un petit systĂšme nerveux qui s'emballe facilement, mais en mĂȘme temps, c'est de la belle joie de vivre. Bref. Donc, c'est ça, la somatique, en fait, c'est vraiment le corps dans son ensemble. Et comme tu le nommes, en fait, pour moi, j'ai en fait des participants dans mes sĂ©ances de breathwork, peu importe. Je ne suis pas spĂ©cialiste, Ă©videmment, de la fibromyalgie. Je connais c'est quoi. J'ai fait des recherches, j'ai fait des lectures et j'accompagne des gens aux prises avec la fibromyalgie quelques fois, mais je ne suis pas experte du tout. Mais pour moi, c'est de revenir dans le corps. On a beau chercher pendant des annĂ©es le pourquoi du comment on a tel ou tel symptĂŽme, pourquoi je fais de l'anxiĂ©tĂ©, pourquoi je fais de la fibromyalgie, pourquoi je fais de l'insomnie, et je ne dis pas qu'on ne trouvera pas peut-ĂȘtre la raison. Sauf que, si d'instinct, tu l'as explorĂ© pendant un bout de temps, puis qu'il n'y a rien qui est venu, maintenant... Qu'est-ce qu'on fait pour permettre Ă  cette charge-lĂ , cette Ă©motion-lĂ  de bouger ? J'ai plein de gens qui ont cherchĂ© maintes et maintes reprises pourquoi le corps Ă©tait stockĂ© dans du stress chronique depuis des annĂ©es. Puis Ă©coute, ça va faire 20 ans qu'ils cherchent puis qu'ils se demandent encore le « why » , le « pourquoi » . Puis ça vient pas. Fait qu'Ă  un moment donnĂ©, c'est de lĂącher prise parce qu'Ă©coute, surtout, tu sais, je dis aux gens, surtout si la cause de ton anxiĂ©tĂ© chronique vient de... traumatisme intergĂ©nĂ©rationnel de si c'est dans tes croyances d'une autre vie, voir quand t'Ă©tais nourrissant pis qu'on a pas rĂ©pondu Ă  tes besoins, tu vas chercher longtemps en maudit, lĂ .

  • Speaker #0

    Tu sais ? Écoute, c'est comme on a ouvert la porte wide open,

  • Speaker #1

    là. Wide open. On aime ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, je me dis, c'est un des problĂšmes que j'ai identifiĂ© pis problĂšme, pas de la personne. Mais de l'ĂȘtre humain en gĂ©nĂ©ral, on a Ă  savoir pourquoi. Oui. Tout le temps ça qui revient, tu sais, ben pourquoi tu fais ça, tu sais, pourquoi c'est comme ça, pourquoi moi, pourquoi pas lui, tu sais. Puis moi, ce que j'ai remarquĂ©, c'est qu'un gros roadblock, bon, comment on dit ça en français, c'est un gros stop d'arrĂȘt de force dans le mur parce que t'es tellement, comme t'as dit tantĂŽt, t'es tellement, je veux la rĂ©ponse, je veux la rĂ©ponse, tu vois plus rien autour de toi. et c'est un blocage incroyable.

  • Speaker #1

    Parfait. Puis il y a des gens, si je peux me permettre, ils vont trouver le pourquoi. Est-ce que ça va changer quelque chose ? Est-ce que les symptĂŽmes disparaissent soudainement ? Souvent, non. On le sait que pour la fibromyalgie, il y a des facteurs qui peuvent ĂȘtre dĂ©clencheurs, comme le dĂ©cĂšs d'une personne chĂšre. Que ce soit un traumatisme physique, mental, comme un accident. Ça peut ĂȘtre aussi des Ă©puisements professionnels et tout ça. Mais des fois, ça s'est juste installĂ©, de ce que je comprends aussi, trĂšs sournoisement, petit par petit avec le temps. Puis c'est une multitude de facteurs. Fait que lĂ , de refaire la liste, d'essayer de revenir dans le passĂ© et tout ça, je comprends le dĂ©sir. Notre mental, il veut tellement comprendre. Pour les gens qui ont trouvĂ© le pourquoi, ça n'a pas amenĂ© plus de guĂ©rison au niveau somatique, de refaire le lien entre le corps et l'esprit.

  • Speaker #0

    Tout Ă  fait raison. C'est toujours cette mĂȘme rĂ©ponse que j'ai. Des fois, j'ai des clients qui disent « je ne suis pas sĂ»re que j'ai la fibroma, mais je pense que oui, mais lĂ , mon mĂ©decin ne veut pas une diagnostic. On peut-tu travailler ensemble ? » En fait, ma premiĂšre rĂ©ponse, c'est « ça ne changera pas que tu aies un diagnostic ou pas. » Ça ne changera pas. Ce qui va changer, c'est ce qu'on va mettre en place ensemble, que tu vas avoir une diffĂ©rente façon de voir les choses. ArrĂȘter de focusser sur ça, puis venir ici voir comment je peux vivre avec autrement. Pour rien que je m'appelle, ça s'appelle fumer. Il y a bien des voies, mais une... qui est un blocage, je le rĂ©pĂšte, parce que c'est trop pertinent. C'est celle quand on veut absolument avoir la rĂ©ponse. Oui. Ça, c'est une des affaires que j'avais aimĂ©es dans un de tes vidĂ©os. Je ne sais pas lequel.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Oui, je vous invite les gens Ă  aller sur ton Instagram. C'est vraiment... Fais-tu la mĂȘme chose sur Facebook ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordĂ© d'une diffĂ©rente façon. C'est sĂ»r que je suis plus avec les vidĂ©os, les reels sur Instagram, mais le contenu est quand mĂȘme sensiblement pareil. OK.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a qui sont... pas sur les autres, je veux le dire. Mais je trouve que c'est tellement authentique, c'est ce que j'ai aimĂ©. Moi, je recherche tout le temps ça, les gens qui disent les vraies affaires, puis tu prĂŽnes vraiment comme... Une belle sensibilitĂ© que j'ai. Je sais que moi, j'ai besoin dans ma vie, mais je sais aussi qu'en tant que personne qui atteint de fibromyalgie, on ne s'accorde pas ça. TrĂšs dur pour nous, trĂšs dur, parce qu'on est toujours dans la rĂ©sistance. Il faut rĂ©sister assis, il faut rĂ©sister assis, on est dans la douleur. Fait que, tu sais, la fille qui est lĂ  devant vous, elle apprend ça depuis peut-ĂȘtre trois ans, d'ĂȘtre douce avec elle. J'avoue que ça change ma vie complĂštement. C'est comme je suis... Je reste encore Ă©nervĂ©e un peu. Ça ne change pas. Je vous donne un exemple concret. J'avais quelque chose Ă  faire. Je suis prochaine d'entre pour ma maman. Elle est en phase d'Alzheimer. Ça me vide d'Ă©nergie. Parce que ma mĂšre, des fois, elle n'est pas toujours Ă  son meilleur. On va dire ça. Comme personne hypersensible. Avant, je prenais toute cette charge-lĂ , puis c'Ă©tait comme, OK, OK, c'est pas vrai ce qu'elle me dit lĂ , parce qu'elle me reconnaĂźt pas des fois ou elle est pas contente, elle sait pas ce que je fais. Puisque lĂ , c'est la transition de linge de saison. OK ? Fait que moi, j'amĂšne son linge d'hiver, puis j'amĂšne son linge d'Ă©tĂ©. Mais hier, ma maman, elle avait un col roulĂ© avec un chĂądard, un col roulĂ© en laine avec des manches longues, mon mĂšre. C'est trop chaud. Il faisait chaud ici. On Ă©tait en haut de 25 degrĂ©s. Normalement, c'est une prise de bec, mais lĂ , j'Ă©tais beaucoup plus calme que les autres annĂ©es. Ça a Ă©tĂ© super bien Ă©tĂ©. J'ai Ă©tĂ© capable de ne pas prendre cette charge-lĂ  Ă©motive parce que ça, c'est super important. Je ne sais pas si c'est parce que je t'Ă©coute ou parce que je sais pas moi-mĂȘme parce que je me dis non. ça ne m'appartient pas, je ne prends pas ça. Je suis capable de rationaliser mon cerveau. Tout ça pour dire que des fois, c'est juste des petites affaires que tu partages, Marie, mais une personne hypersensible comme moi, comme les gens qui nous Ă©coutent, qui ont la fibro, ça fait un bout de chemin dans notre vie. Des fois, ça prend du temps. Quand on commence Ă  l'appliquer, on voit dĂ©jĂ  juste d'avoir un peu de douceur avec soi. C'est super important. Je pense que c'est un de tes derniers posts que tu as partagĂ©. Je suis heureuse de m'avoir abonnĂ© Ă  ton infolettre.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, ça me touche beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est sûr que ça fait du bien. Je pense que le breathwork ou le somatique, je ne me souviens plus, on avait jasé, je ne me souviens plus, c'est quel qui était plus axé vraiment selon tes compétences pour les gens ou c'est les deux ?

  • Speaker #1

    Il y a les deux. Il y a les deux, tout Ă  fait. Le type de breathwork avec lequel je travaille, j'ai Ă©tĂ© formĂ©e en fait par l'Ă©cole Essence du souffle au QuĂ©bec. Et c'est un breathwork qui est trĂšs somatique, oĂč justement, on va utiliser, on n'ira pas dans de la grosse activation tout de suite en partant. On va y aller tout doucement. On va apprendre au corps Ă  se rĂ©guler au fur et Ă  mesure que peut-ĂȘtre l'activation devient trop Ă©levĂ©e aussi parce que le breathwork... peut faire naĂźtre de l'activation, mais peut aussi calmer ou ressourcer. Donc, ça dĂ©pend vraiment de notre intention. Il y a plusieurs techniques qui existent. Fait que le breathwork que j'utilise pour moi, c'est vraiment, le but, c'est de bĂątir la rĂ©silience du systĂšme nerveux de la personne. Surtout dans un contexte oĂč il y a des, appelez-les comme vous voulez, des fragilitĂ©s, des vulnĂ©rabilitĂ©s, des vauts-vĂ©ritĂ©s, que ce soit parce qu'on est au prĂ©, justement, avec peut-ĂȘtre des troubles de santĂ© mentale ou la fibromyalgie. Pour moi, il faut y aller petit par petit et non, justement, parce qu'en fait, sinon, on risque de submerger le systĂšme nerveux. Puis, on va y faire beaucoup plus de tort que de bien. Le breathwork somatique, la diffĂ©rence, c'est qu'on amĂšne beaucoup la personne, avec notre guidance, Ă  vraiment retourner dans son corps, dans les sensations, dans les ressentis. Et lĂ , sĂ»rement que tu te dis, oui, une personne avec la fibromyalgie, retourner dans ses ressentis et ses sensations, ça ne tente peut-ĂȘtre pas trop. Sauf que les outils qu'on apporte en dĂ©but de sĂ©ance, dans mes dĂ©buts de sĂ©ance et aussi dans tout ce qui est mes sessions de counseling en individuel ou ma cohorte de groupe, c'est d'apprendre, d'aller chercher ce qu'on appelle des ressources. Il y a des endroits dans le corps, ne serait-ce que minimes, que ce soit un... petit doigt, un petit orteil ou une oreille, il y a des espaces qui sont... plus agrĂ©able, voire neutre, et c'est de rĂ©apprendre Ă  connecter avec celle-ci tranquillement. Et de plus en plus qu'on va le faire, de plus en plus qu'on enseigne Ă  notre corps Ă  se rĂ©guler et Ă  aller... Parce qu'on a cette tendance-lĂ , fibromyalgie ou non, on a cette tendance-lĂ  Ă  aller toujours vers des sensations qui sont intenses, qui nous font mal. « Ah, je ressens ça, c'est intense. » Mais tu sais, jamais on va se dire « Ah, je ressens un petit pĂ©tillement dans le haut du dos, c'est agrĂ©able. » ou « Ah, je ressens une belle ouverture au niveau de ma poitrine. » Tu sais, on ne parle pas comme ça. Mais dĂšs qu'on ressent quelque chose qui nous fait mal ou qui est dĂ©sagrĂ©able, on le nomme ou on se le dit mentalement. Et la somatique, du moins la modalitĂ© avec laquelle je travaille, c'est d'apprendre Ă  retourner dans des espaces qui nous font sentir en sĂ©curitĂ©, qui nous font sentir « grounded » , ressourcĂ©s. VoilĂ .

  • Speaker #0

    C'est difficile, mais j'ai fait ça. Parce que j'aime ça, moi, Ă©couter avant, quand je me couche, ou le matin, ça dĂ©pend, mais en tout cas, avant de me coucher, quand je me couche le soir pour m'endormir, c'est toujours sur une guidance de, soit de l'hypnose, mais, il faut le dire vite, lĂ , mais, c'est comme une guidance, dans le fond, juste de relaxer les muscles, puis d'aller, tu sais, faire le tour de mon corps, puis, ce que j'aime, Je ne me souviens pas quel livre j'ai achetĂ© parce que je suis un lecteur, je lis, je lis, je lis. Et j'ai achetĂ© un livre, puis elle, la personne, j'avais Ă©coutĂ©, ça venait avec une guidance, puis elle nous faisait voir, comme tu expliques, explorer oĂč ça va bien dans notre corps. Et non pas l'inverse, OK ? Comme relĂąche le stress de ta journĂ©e, ça vraiment va voir oĂč ça va bien. Exactement comme tu as dit, il peut y avoir juste un petit endroit, mais ce n'est pas grave. Find it. Ouvre-la. J'avais beaucoup aimĂ© ça et ça m'avait fait Ă©normĂ©ment de bien. Je me suis dit, c'est vrai que ce n'est pas souvent comme ça qu'on le fait. Pas pour dire que les autres ne sont pas bons, parce que ça me fait du bien. Ça me dit, relĂąche le stress dans ton cou, tout ça. Mais j'aimais l'idĂ©e que mon cerveau focus sur oĂč ça va bien. C'est comme du neuro... La transformation au niveau des neurones.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Des petits snaps, ce qu'on appelle.

  • Speaker #1

    Oui, on crée des chemins.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Puis ça, ça fait que c'est comme ça qu'on peut baisser le volume de la douleur.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Fait que j'aime vraiment ça. Je savais que je t'aimais pour une raison.

  • Speaker #1

    Ah non, j'ai trouvé. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est super important. important pour nous d'apporter des choses qui sont rĂ©alistes. J'avais une question. Oui. Ça, c'est applicable Ă  tout le monde, lĂ . Pas besoin d'avoir la fibromyalgie.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une personne qui a la fibromyalgie, selon tes compétences, peut avoir un gros plus, plus, plus de force ?

  • Speaker #1

    Bien oui, tout Ă  fait. Tu sais, si on parle de respiration, en fait, puis de breathwork, tu sais, c'est sĂ»r que, je sais, tu sais, la fibromyalgie, il n'y a pas de cure. Mais, mais, exactement. Mais, c'est sĂ»r que ça peut pas faire de tort. Ça va allĂ©ger quand mĂȘme. Ça va venir allĂ©ger, en fait, toutes les tensions, justement, les endroits qui sont plus crispĂ©s. Ça va venir, souvent dans le breathwork, justement, on va dire assouplir l'armure corporelle, OK ? Donc, de plus en plus, on cumule des tensions dans le corps avec nos Ă©motions, avec les pensĂ©es, tout ça. Et la respiration va nous permettre, en fait, de relĂącher davantage les tissus, les muscles, nos fascias. Donc, de revenir davantage dans de la dĂ©tente, en fait. Ça fait que ça n'enlĂšvera pas directement les douleurs, mais ça va les attĂ©nuer. Ça fait que, tu sais, on n'est pas dans « ça va disparaĂźtre, ça va partir » . mais ça va nous amener Ă  ĂȘtre davantage ressourcĂ©s. Puis, tu sais, on le sait que la fibromyalgie, c'est... Tu sais, je ne rentrais pas dans un cours du systĂšme nerveux, lĂ . Je veux dire, pour moi, c'est important de le vulgariser puis d'essayer de rĂ©pondre Ă  l'ensemble des gens qui nous Ă©coutent. Mais la fibromyalgie, c'est un dysfonctionnement qu'on dit du systĂšme nerveux autonome. Et le systĂšme nerveux autonome, en fait, et la respecte L'inspiration, elle est contrĂŽlĂ©e par le systĂšme nerveux autonome. Puis un des premiers symptĂŽmes, je ne sais pas pour toi, Anne, puis peu importe pour les personnes, mais tu sais... C'est souvent, en fait, pas tout le temps, mais de ce que j'ai cru comprendre par des gens que j'accompagne, les premiers symptĂŽmes peuvent ĂȘtre beaucoup l'essoufflement puis les douleurs thoraciques qui accompagnent malheureusement la fibromyalgie. Et cet essoufflement-lĂ  et ces douleurs-lĂ  thoraciques peuvent ĂȘtre adoucĂ©es, attĂ©nuĂ©es en fait par des techniques de respiration. Puis, on pourrait en parler de... technique, mais je dirais avant tout d'apprendre Ă  mieux respirer. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Tellement, tellement. Tu sais, bon, les gens qui savent pas mon histoire, je vais juste faire un petit topo trĂšs court, mais allez Ă©couter mes premiers podcasts au dĂ©but, parce que je marchais plus. Mais j'avais tellement, tellement de stress dans mon plancher pelvien, qui m'empĂȘchait de marcher. La douleur Ă©tait tellement intense. Moi, j'avais l'impression que je respirais. Tu m'aurais dit ça Ă  cette Ă©poque-lĂ . Puis j'aurais fait, non, je ne me souviens pas. Voyons, je suis donc trĂšs forte. Mais je respirais beaucoup ici. C'est ma survie. Puis mon plĂąchage pelvien Ă©tait comme ça. Pourquoi je dis ça ? Je le sais parce que je le sentais dans mon rectum.

  • Speaker #1

    J'avais un petit mort dans mon rectum.

  • Speaker #0

    Tellement que ça faisait mal. Je ne pouvais mĂȘme pas m'asseoir. Un jour, quand tu es dĂ©couragĂ© et que tu te dis que la mĂ©decine traditionnelle ne savait plus quoi faire avec moi, Ă  part que je me gommais dans le nom, avec la mĂ©dication, et encore lĂ , je vais aller jusqu'Ă  ĂȘtre encore plus vraie que je peux l'ĂȘtre. Je devais me mettre deux suppositoires par jour. Et dans les suppositoires...

  • Speaker #1

    Ça fait des confettis ! Écoute, c'est quand on dit un nom filtre. Quand ça vient pas de filtre, lĂ , ah ouais, on lance les compĂ©titions suppositoires. Love it.

  • Speaker #0

    J'avais un spĂ©cialiste qui me faisait faire, en pharmacie, ça me coĂ»tait une fortune, des spĂ©cialistes, un spĂ©cialiste, des, voyons, suppositoires. Oui. Et j'en mettais une le matin et une le soir. Et j'ai compris avec le temps que dans le fond... Ça ressemble un peu Ă  une Valium qui faisait Ă©craser, mettait ça dans la crĂšme qu'il devait, puis il faisait un expositionnement, puis ça calmait mon rectum, mon cerveau. Parce qu'on sait que dans cette rĂ©gion-lĂ  du rectum, si vous ne savez pas, je vais vous l'expliquer, c'est lĂ  que les plus petits nerfs sont tous lĂ , mais sont... toutes reliĂ©es avec le cerveau ici en haut. Donc, du rectum Ă  la tĂȘte, tout passe, ça revient. C'est lĂ  qu'il se passe le message. Oui. Comme j'avais appris par cet homme-lĂ , il m'avait dit, ça, si c'est serrĂ© comme ça, dans ton cerveau, c'est Ă  tout le reste de ton corps d'ĂȘtre serrĂ© comme ça. Oui. Il faut qu'on relaxe. Puis, on avait assez plein de mĂ©dication. Finalement, j'ai fini par avoir une prescription sur mesure qui me coĂ»tait les yeux de la tĂȘte. J'aurais pu me payer, bien des enfants avec ça. Mais bref, ça faisait que je pouvais au moins me lever et j'avais moins de douleur quand je me suis messie. Mais je restais toujours pareil. Je suis sur ces mĂ©dications-lĂ , plus la mĂ©dication buccale. Une journĂ©e, j'ai dĂ©cidĂ© de me relaxer parce que ça n'Ă©tait pas assez. Tout ça n'Ă©tait pas assez. J'ai commencĂ© Ă  faire de la mĂ©ditation, mais comme je ne savais pas trop ce que je faisais, j'ai commencĂ© au dĂ©but. On me disait de la respiration abdominale. Ça me faisait mal. Respirer, sortir mon ventre qui vient de gros, tu sais, le rentrer, moi, ça me faisait mal, mais j'ai persistĂ©. Je te dirais que trois semaines aprĂšs, j'ai commencĂ© Ă  avoir beaucoup moins de douleurs, beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #0

    C'est comme une ouverture, comme tu dis ici. j'ai eu l'impression que... Oui. Ça n'a pas Ă©tĂ© long que j'ai dĂ©barquĂ© sur mes suppositoires. Ça n'a pas pris plus que six mois.

  • Speaker #1

    Wow ! Belle transformation !

  • Speaker #0

    Moi, au début, je ne faisais pas le lien. J'ai rentré en contact avec une personne qui travaille au niveau du plancher paléonien, une thérapeute bien réputée. Et puis, elle m'a écrit. J'ai dit, « Est-ce possible que parce que j'ai commencé à faire des respirations abdominales, que j'ai moins mal et que je peux marcher ? » Elle m'a dit, « Si ! » Pose-toi pas de questions, c'est ça. Parce que, ben, c'est les muscles qui viennent plus fort aussi,

  • Speaker #1

    hein ? Oui. Quand je disais tantÎt assouplir l'armure corporelle, là, ben, c'est ça. C'est devenir relùché. Exact.

  • Speaker #0

    Ouais. Je le dis parce que je veux que les gens comprennent que... C'est fort la respiration ! Ça a l'air vraiment trĂšs simple parce que ça se fait tout seul. On n'a pas besoin de penser « Ok, il faut que je respire. » « Ok, il faut que j'expire. » « Ok, tu sais, non, on ne fait pas ça. » Ça se fait tout seul. Par contre, parce qu'on a un systĂšme nerveux sympathique trĂšs accrochĂ©, on va dire, comme un chat avec le dos rond, on est souvent en survie quand on respire et on est souvent juste en haut ici.

  • Speaker #1

    Absolument.

  • Speaker #0

    C'est plus haut que la gorge puis juste le début du thorax. Et ça, ça fait que le reste manque d'oxygÚne.

  • Speaker #1

    Tu nommes quelque chose, tu as nommĂ© quelque chose d'important avec le plancher pelvien, en fait, que ce soit au niveau, justement, des organes gĂ©nitaux, puis tout ça, tous les muscles pelviens, l'anus, bon. Veux, veux pas, quand on est toujours en mode survie, si on est stressĂ©, on est anxieux, tu sais, Toute cette ceinture-lĂ  pelvienne qu'on appelle, qui est aussi reliĂ©e, si c'est l'une de vos croyances, au premier chakra. Souvent, les gens qui sont beaucoup stressĂ©s, qui vivent avec des douleurs constantes, vont avoir cette tendance-lĂ  Ă  venir crisper la ceinture pelvienne. Et aussi se retrouver avec des jambes, tu sais, les jambes lourdes, les jambes endolories. Parce que c'est comme si le corps, lui, il veut toujours ĂȘtre en train de prendre la fuite. Il voudrait courir. Il y a toujours comme une stimulation qui est lĂ  Ă  ce niveau-lĂ . Et qu'est-ce qui se passe si en ce moment vous contractez vos muscles pelviens ou le bas de votre... ça va contracter le bas de votre ventre. Et en contractant le bas de votre ventre, oĂč est-ce que vous allez respirer de maniĂšre superficielle au niveau, en fait, du haut du corps ? Puis ça, c'est encore une fois si on respire, parce que des fois, on ne respire mĂȘme pas. Des fois, on est en rĂ©tention du souffle pendant qu'on dit « voyons » . Tu sais, lĂ , des « ah, ok » , c'est parce que tu avais besoin d'en prendre.

  • Speaker #0

    C'est drĂŽle que tu dises ça parce que je me vois tellement
 Puis tu sais, c'est quelque chose oĂč il faut que je travaille parce que des fois, je m'envoie ça, puis je dis Ă  mon mari « ah, j'aime ça » . Je dirais pas exactement les vrais mots que je dis parce que lĂ , c'est comme
 Mais tu vas dire « j'ai le rectum serrĂ© » .

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Puis lĂ , je me dis qu'il faut que je relĂąche. Je dis lĂ , je vais faire des actions. Ça a l'air Ă©normĂ©ment, mais je me rends compte que le corps, si on n'y dit pas des nouvelles donnĂ©es, ça ne change pas.

  • Speaker #1

    Un des premiers rĂ©flexes, ça va ĂȘtre la contraction. De se crisper, en fait. C'est ça, je ressens un danger. Je ne peux pas combattre ou fuir. Je suis prise, je veux dire, dans le vĂ©hicule. Qu'est-ce que je fais ? bien, le corps, il va chercher des moyens, en fait. Fait qu'il va contracter, il va se crisper. Et ça va faire en sorte que, oui, souvent, bien, tu sais, si t'as fait cinq heures de voiture puis que souvent, pour toi, c'est quelque chose qui est stressant, le lendemain, lĂ , ça se peut-tu que tu te lĂšves puis que tu sentes justement qu'on dirait que t'as couru un marathon, que tes jambes sont fatiguĂ©es, que t'aurais besoin d'un massage puis que tu te sentes toute poignĂ©e, crispĂ©e, hein ? Ouais.

  • Speaker #0

    Écoute, moi, je suis flabbergasted en français parce que tout ce que tu dis, je le vois dans ma vie, je l'ai vĂ©cu et c'est des choses que je travaille depuis 7 ans. Non, 8 ans. Depuis qu'on m'avait dit que c'Ă©tait la chaise aux lampes, j'ai dit non, on va essayer autre chose. Mais tu sais, c'est ongoing, je ne peux pas relĂącher parce que la fibromyalgie s'en est mĂȘlĂ©e. Je suis souvent dans le fight or flight. C'est quoi en français ?

  • Speaker #1

    Dans le combat ou la fuite.

  • Speaker #0

    C'est ça. Comme tu l'expliquais tantĂŽt, ça, c'est mon systĂšme nerveux. Ça fait depuis que je suis trĂšs petite que je vis des choses. Puis, c'est comme enregistrĂ© dans moi que c'est comme ça. Moi, je suis toujours en survie. Puis, depuis janvier, j'ai choisi mon mot de l'annĂ©e qui Ă©tait simplifiĂ©. LĂ , j'ai ajoutĂ© tout ça. puis ralentir.

  • Speaker #1

    J'aime ça.

  • Speaker #0

    C'est vraiment pour nous. Je parle à toutes celles qui m'écoutent qui ont la fibro. Parce que si je l'ai réalisé, en passant... J'ai enlevé le février-mars. Je compte sur mes doigts, moi. J'ai enlevé le février-mars, j'ai enlevé le mai. OK, ça va. Je suis dans le sixiÚme mois que je fais ça. Oui. Et je vois tellement les bienfaits.

  • Speaker #1

    C'est beau.

  • Speaker #0

    Ça fait du bien. Je suis tellement fiĂšre de moi. Je vais ĂȘtre trĂšs honnĂȘte. dans ça comme si je ne l'Ă©tais pas, mais parce que c'est important pour moi que vous savez que c'est pas de la bouillie de chaud, lĂ . C'est trĂšs dur Ă  faire. Elle ne fait pas tout ça. Bon, mais lĂ , je me fais des pouces.

  • Speaker #1

    Ah, on n'a pas eu de confetti.

  • Speaker #0

    Le confetti, c'est fini.

  • Speaker #1

    On ne sait pas. Peut-ĂȘtre qu'il va y en avoir un autre. J'aime ça.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est vraiment quelque chose. Et je dois ajouter, par exemple, que ça devient un peu plus facile avec le temps.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    J'avais beaucoup de choses à faire hier pour ma maman, puis j'avais aussi beaucoup de choses que je devais faire. Puis j'ai dit, OK, non, ça, c'est trop. C'est trop, ça. Puis j'ai choisi, puis j'ai dit, mon Dieu, je m'en viens, filme. Oh, wow, je m'en viens. Parce que c'est pas facile.

  • Speaker #1

    Parfait.

  • Speaker #0

    Être dans la survie, ça veut dire que t'es toujours en train de te battre contre quelque chose, puis c'est dur Ă  avancer, lĂ . Oui. RelĂącher, essayer de... En tout cas, moi, perso, je voulais avoir tes skates off parce que je sais que j'ai besoin d'aide. Parce que mon cerveau, c'est juste une route. Et c'est comme, tu sais, tu as dĂ©jĂ  fait de l'auto, puis lĂ , tu as comme des encaveurs.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu sais, ton auto, là, ça te choque. Mais j'ai l'impression que, comme personne avec la fibromyalgie, moi, ma route est là. Quand j'essaie de... Passe-toi un petit peu, là. C'est plus doux ici. Oui. TrÚs doux. J'ai la résistance.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, oui. Puis ça prend, tu sais, ça prend du temps, lĂ . Je veux dire, moi, je suis pas une super humaine, superwoman, lĂ . Je veux dire, ça m'arrive aussi, lĂ . Je veux dire, il faut se parler, puis tout ça. Puis, tu sais, au niveau, justement, de la respiration, en fait, tu sais, c'est comme aller au gym, en fait. C'est du, tu sais, c'est du travail quand mĂȘme. si

  • Speaker #0

    Il faut,

  • Speaker #1

    je dis il faut, j'aime pas ça souvent dire il faut, mais dans un monde idĂ©al, je t'invite, si tu te lances dans la respiration, Ă  amener une certaine constance. Oui, faire cinq minutes dans ta semaine de respiration, ça va calmer ton agitation mentale. Tu vas revenir dans l'ici et maintenant. Mais si ton objectif, c'est d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes de douleur, d'attĂ©nuer tes symptĂŽmes d'anxiĂ©tĂ©, symptĂŽmes d'insomnie, bien, il va falloir le faire plus qu'une fois dans ta semaine. Je confirme. Il va falloir le faire au moins commencer avec une fois, puis mĂȘme, je dirais, tu sais, j'ai dit 5 minutes. J'aime bien le 5 minutes. Si on commence avec le breathwork, avec la fibromyalgie, commencer peut-ĂȘtre avec des cycles de 2-3 minutes. Tu l'as dit au dĂ©part, pas au dĂ©part, mais tout Ă  l'heure, comment, en fait... la respiration pour toi, au dĂ©but, tu sentais que c'Ă©tait douloureux, en fait. Fait que, tu sais, aller doucement, de ne pas aller dans l'expansion complĂšte, justement, du ventre. Parce qu'une respiration naturelle, idĂ©alement, une respiration optimale, on dit souvent que c'est une respiration abdominale, mais j'irais mĂȘme jusqu'Ă  dire que c'est une respiration qui est diaphragmatique. Ton diaphragme, en fait, j'ai toute ma pile de livres, qui est le muscle. qui est le muscle central de ta respiration, qui se trouve juste ici, sous tes cĂŽtes, qui est comme en fait un espĂšce de bol. Et souvent, en fait, on respire juste avec le haut du corps, fait qu'on utilise zĂ©ro notre diaphragme, puis avec le temps, il devient crispĂ©. Et le meilleur exercice pour relĂącher ton diaphragme, oui, il y a des massages et tout ça, mais le plus naturel, efficace, c'est de respirer. Tout simplement en incluant davantage la portion, justement, abdominale, Ă©videmment. J'ai plus mon micro en avant. Mais encore plus au niveau du diaphragme. Donc, si on pose nos mains, par exemple, de chaque cĂŽtĂ© ici de nos cĂŽtes, c'est qu'on va venir aller chercher un micro. LĂ , je le fais en exagĂ©rĂ©, Ă©videmment, pour que vous voyez. Donc, si j'inspire de maniĂšre avec mon diaphragme. Donc, c'est vraiment de sentir que mes cĂŽtes, il y a un 360, c'est tout un ballon qui va venir prendre de l'expansion. Donc oui, mon ventre, il bouge, mais il y a aussi... Cette portion-lĂ . Évidemment, pour retourner Ă  cette respiration-lĂ  naturelle, ça demande de le faire quelques fois dans la journĂ©e. Puis tu sais, c'est pas nĂ©cessairement de m'asseoir sur un coussin pendant 5 minutes. Oui, tu peux le faire puis te chronomĂ©trer, mais ça peut aussi ĂȘtre quand je suis en train de cuisiner. PremiĂšrement, comment est ma ceinture pelvienne ? Est-ce que je contracte quand je suis debout ? Si oui, tu contractes ton ventre et tu ne respires pas bien. Donc, est-ce que je suis capable de relĂącher ma ceinture pelvienne, comme on disait tout Ă  l'heure, et de ramener mon souffle dans le bas de mon ventre ? Fait que, tu sais, si on a de la fibro, en fait, ce qu'on veut, c'est de retourner Ă  une respiration, premiĂšrement, qui est lente et qui est, je vais dire, large. Tu sais, dans le sens qu'on veut qu'elle soit ample. Naturellement, quand on respire, en plus... Quand on inspire, lĂ  je le fais en exagĂ©rĂ©, mais il y a un allongement de la colonne vertĂ©brale, il y a un micro-mouvement qui se passe quand on inspire et qui se recourbe Ă  l'expire. Évidemment, ça se fait de maniĂšre naturelle. Puis lĂ , je le fais pour que vous le voyez, mais c'est vraiment d'aller rechercher toute cette portion-lĂ , d'inclure tout le haut du corps quand on respire de maniĂšre optimale.

  • Speaker #0

    J'ai une question. Est-ce que c'est vrai qu'ici, ça ne doit pas trop bouger pour que justement ici, parce qu'il y a des gens qui vont respirer ici, puis tu sais, c'est comme, c'est ça qu'on veut monter. Moi, j'avais entendu, c'est ce qu'on disait quand j'écoutais, essayer de ne pas bouger ça, mais bouger le bas.

  • Speaker #1

    Bien, quand on commence, oui, c'est sĂ»r que c'est beaucoup mieux d'amener simplement le focus dans le bas du corps, mais si on implique vraiment le diaphragme. Avec la respiration, justement, abdominale, et comme je vous ai montrĂ©, et ça prend de la pratique, lĂ , Ă©videmment, je le fais en coaching, mais il va y avoir des micro-mouvements dans le haut du corps, quand mĂȘme. Ils vont ĂȘtre subtils, mais oui, quand on commence, c'est peut-ĂȘtre mieux de focusser, en effet, sur la rĂ©gion abdominale, voilĂ .

  • Speaker #0

    Je sais que moi, je mettais ma main ici, puis une sur le ventre pour ĂȘtre sĂ»re que c'est mon ventre qui...

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    C'est parfait. Je vais le souligner parce que c'est super important ce que tu as dit. Je n'ai jamais personne qui me dit que j'ai Ă©coutĂ©. C'est le cĂŽtĂ© que je l'ai fait avec toi et j'ai senti ça fait ça. Vraiment. Je me suis dit ça fait 8 ans que je la fais. Ça fait du bien. Je me dis j'insiste Ă  Marie, tu as totalement raison. Moi, je le faisais au dĂ©but, juste avant de me coucher. AprĂšs ça, j'ai commencĂ© Ă  l'impliquer chaque fois que je sentais que mon plĂącher pelvien Ă©tait comme ça. LĂ , je me disais, OK, peut-ĂȘtre que tu pourrais le faire avant qu'il soit comme ça.

  • Speaker #1

    C'est d'aller plus en termes de prévention plutÎt que d'essayer justement de guérir ou d'ajuster ou peu importe.

  • Speaker #0

    Je souligne que... Ça fonctionne parce que moi, j'Ă©tais Ă  prĂ©fĂ©rer une dĂ©viation du rectum. Si vous savez ce que ça veut dire, ça veut dire que ton rectum, au lieu d'ĂȘtre Ă  sa place, il Ă©tait rendu sur mon cĂŽtĂ© gauche. C'est le cĂŽtĂ© que j'ai toujours trĂšs mal. Et puis, il a fallu que j'aille Ă  la thĂ©rapie pour m'aider Ă  faire. On a ramenĂ©, ça me fait trĂšs bien. Et je sais maintenant, j'ai compris Ă  quel point le stress dans les organes, dans les tissus partout. Tire, comme ça. Pour qu'une thĂ©rapeute me dise Ă  l'hĂŽpital, j'ai jamais vu ça, un blanchet, puis elle vient comme ça. Ça n'a aucun sens. Puis elle me disait, respirez. Je respire, madame. Je respire.

  • Speaker #1

    Ça, c'est important de le mentionner parce qu'au dĂ©but, respire, amĂšne ton attention sur la respiration. Maudit que ça peut ĂȘtre activant. de se faire dire ça. Relaxe, respire. Oui, mais en ce moment-lĂ , je ne me sens pas bien dans mon corps.

  • Speaker #0

    Bien, il faut que tu comprennes. Moi, je suis couchée sur une table et les yeux me coulent.

  • Speaker #1

    Bien oui.

  • Speaker #0

    J'ai de la lumiĂšre. C'est la douleur. J'ai tellement mal. Je ne sais pas comment tu veux que je respire. Je ne m'endure plus. Je veux t'arracher les cheveux. Laisse-moi pas me lever parce que je vais te faire mal.

  • Speaker #1

    C'est vraiment de l'entraĂźnement.

  • Speaker #0

    Mais j'ai rĂ©ussi. Avant d'en venir, on Ă©tait capables. Parce qu'elle faisait prendre des respirations avant qu'elle tire sur les morceaux qu'elle devait voir. Moi, j'Ă©tais comme, je ne suis pas gĂȘnĂ©e de partager tout ça, mais si ça peut aider quelqu'un. C'est ça mon but. Je me dis, ça ne se peut pas que je sois seule qui a vĂ©cu ça.

  • Speaker #1

    Je ne pensais pas.

  • Speaker #0

    Non, ça a parti avec la fibromyalgie, du stress, l'endomĂ©triose, aprĂšs ça, des chocs. LĂ , je me souviens parce que... Ça a Ă©tĂ© des Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs, comme tu disais tantĂŽt.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ça, je n'avais pas besoin qu'on me le dise. Je le savais parce que la journĂ©e que c'est arrivĂ©, ça a fait...

  • Speaker #1

    Ça a... Oui.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, c'est fort la puissance du cerveau.

  • Speaker #1

    Intense.

  • Speaker #0

    Intense, hein ? Puis j'ai appris avec le temps qu'aussi fort qu'il est pour faire ça, il y a aussi cette capacité-là pour t'aider à aller mieux.

  • Speaker #1

    Tout Ă  fait. Absolument.

  • Speaker #0

    Oui, une danse.

  • Speaker #1

    Mais quand,

  • Speaker #0

    je vais ĂȘtre bien, c'est vraiment, pour moi, c'est quelque chose que je sais qui peut pas arriver sans avoir de l'aide de soi. Parce que nous, on est trĂšs proches de notre problĂšme. Ça marche pas. J'ai mis mes mains dans la rive, proches de ma figure. C'est quoi ? Ça prend... Moi, je m'en suis rendue compte quand... je vais chercher de l'aide, maintenant je ne me gĂȘne plus parce que si je ne me mets pas en prioritĂ©, je ne serai pas lĂ  bien longtemps pour aider les gens. Je me dis que si mon but c'est d'ĂȘtre avec les gens que j'aime, ce qui est mon but, mon mari, mes petits-enfants, mon fils, ma belle-fille, tout ça, si je ne suis pas en forme, la vie, je ne sais pas. J'ai dĂ©cidĂ© de me mettre en prioritĂ© et de dire « Mamie, grand-mĂšre, je vais ĂȘtre lĂ . » Ma maman, elle ne m'appelle jamais mamie. Elle m'appelle grandma. Si elle veut ĂȘtre lĂ  pour ses trois petits-enfants, elle doit prendre soin d'elle. Parce que me mettre Ă  genoux avec eux autres, c'est le fun.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Ça, je l'ai vĂ©cu avec mes premiers petits-enfants. Mon premier petit-enfant, le deuxiĂšme. Je ne pouvais plus... Ils ne pouvaient mĂȘme pas s'asseoir sur moi. Parce que lĂ , je ne marchais plus. C'Ă©tait trop douloureux. Je pense que c'Ă©tait une de mes raisons aussi Ă  me dire... C'est pas... J'avais le coeur brisĂ©, moi.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est certain.

  • Speaker #0

    Les petits bras tendus, ton petit bébé, t'en viens de voir, mais non, touche pas à Gramma. Dieu,

  • Speaker #1

    c'est crùve-cƓur.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Je me suis dit, on va faire quoi ? Je me suis tournée vers plein d'affaires. Puis, tu sais, Bretworth, à l'époque, on raccule de 8 ans, on n'entendait pas tant.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a plus un essor dans les 5-10 derniĂšres annĂ©es, mais avant ça, c'Ă©tait quand mĂȘme... on n'en entendait pas parler, effectivement.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai le privilĂšge de parler anglais et français, fait que je pouvais aller voir, lĂ , du cĂŽtĂ© anglophone, mais si une QuĂ©bĂ©coise ou une Française, peu importe oĂč tu restes, qui ne lit pas l'anglais, qui n'en comprend pas, c'est mal pris, lĂ .

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Dans le fond, tu nous as proposĂ© des belles... Je regarde mes questions. J'avais tellement des questions importantes pour toi, mais tu rĂ©ponds super bien. J'aime ça. Dans le fond, ce que j'ai compris, c'est que justement, c'est un outil gratuit qu'on utilise pour la respiration. Et ça va aider autant les gens qui n'ont pas la fibrose, mĂȘme l'anxiĂ©tĂ©. Ça fait partie...

  • Speaker #1

    En plus. C'est comme notre don naturel. Quand on est aux prises avec, peu importe nos dĂ©fis ou la fibromyalgie, c'est comme s'il y a des bouchons d'Ă©nergie dans le corps. Il y a des blocages. La respiration, c'est de l'Ă©nergie. C'est de ramener cette Ă©nergie-lĂ  Ă  circuler efficacement dans le corps. Si je peux me permettre, encore lĂ , s'il y a du temps, mais pour moi, conseil de base, comme je disais, ramener la respiration dans le bas du corps, pas dans les jambes, mais dans ce qu'on parlait tantĂŽt, dans le bas du corps, opter pour la respiration nasale. Quand vous inspirez par le nez, vous activez votre systĂšme nerveux. On veut le ralentir. Alors, on inspire par le nez et on expire par le nez de façon naturelle. dans le meilleur des mondes. Je sais que des fois, on est congestionnĂ©, il y a des allergies. Ça, c'est peut-ĂȘtre d'aller voir un non-spĂ©cialiste. Mais c'est ça. Puis juste, si je peux me permettre, un exercice, s'il y en a qui veulent l'essayer, en fait, si je peux donner un exercice qui est pour moi, c'est comme celui que je... Tu sais, il y en a tellement, il y a une centaine de respirations, puis on dirait qu'on se perd. Pour moi, il y en a comme une qui fait un peu la job de... De toutes les respirations qui ont pour objectif de calmer le systĂšme nerveux, l'agitation mentale et tout ça, c'est la cohĂ©rence cardiaque. La cohĂ©rence cardiaque qui, idĂ©alement, devra ĂȘtre faite trois fois par jour pendant cinq minutes. Mais lĂ , comme je vous disais tout Ă  l'heure, si on a de la fibromyalgie, on va commencer avec un deux minutes. On va augmenter tranquillement. Mais c'est tout simplement, en fait, une respiration qui est... On inspire par le nez pour un compte de 4 ou 5 secondes. Et sans pause, j'expire par la bouche, peut-ĂȘtre en forme de O, justement, comme si on soufflait dans une paille, pour un compte, la mĂȘme durĂ©e, 4 ou 5 secondes. Et sans pause, je recommence, j'inspire pour 5 par le nez, et sans pause, j'expire pour 5 par la bouche. Ça dĂ©pend de ta capacitĂ© pulmonaire. Peut-ĂȘtre que toi, au dĂ©but, un 3 secondes, 3 secondes, 3 secondes, ça va ĂȘtre suffisant et c'est correct. Peut-ĂȘtre que pour te dĂ©tendre encore plus, tu vas vouloir faire un 6-6. Et le plus longtemps que tu expires, le plus longtemps que tu vas calmer ton systĂšme nerveux. Donc lĂ , c'est ce que je t'ai expliquĂ©, c'est la cohĂ©rence cardiaque. Il y a la respiration doublĂ©e, qui est le mĂȘme principe, mais on va venir expirer deux fois plus longtemps. tant que l'inspiration pour ainsi vraiment aller solliciter le systĂšme nerveux, donc de la relaxation, en fait. Donc, voilĂ . Petit conseil. Petit conseil.

  • Speaker #0

    Tu l'as l'affaire. Tu as la bonne place. Merci. Tu connais ton sujet, là. Oui. Et puis, moi, quand j'ai commencé, j'avais de la misÚre à faire cinq. C'est comme si j'étais essoufflée à tout le coup. J'avais plus de souffle.

  • Speaker #1

    Surtout avec la fibromyalgie. Mais c'est parce qu'on respire, la moyenne des gens, notre respiration optimale, elle est censĂ©e ĂȘtre de 11 secondes. Inspiration et expiration. Entre toi et moi, je pense que la moyenne, c'est 3.5 au lieu de 11. Donc, d'aller chercher un compte de 11 quand on est habituĂ© Ă  un 3-4, c'est extrĂȘmement difficile. Puis ça peut causer plus de stress au dĂ©part. Fait que ne vous forcez pas si vous sentez que, Ă©coute, moi j'inspire, lĂ , pour au bout de trois, je suis comme... Puis l'expiration, comme si... Puis l'expiration, quand on souffle dans une paille, on va venir limiter le volume d'air qui sort. Et ainsi, on peut venir expirer plus longtemps. Parce que les gens anxieux, souvent, ils vont expirer en... une, deux secondes. L'inspiration est des fois pas pire, mais l'expiration va ĂȘtre trĂšs rapide. En plaçant notre bouche d'une certaine façon, on vient vraiment dĂ©limiter le volume d'air qui sort, tout simplement.

  • Speaker #0

    Ça m'a pris quelques mois, mais je me souviens, j'Ă©tais tellement fiĂšre de moi, j'ai inspirĂ© bien. LĂ , je suis rendue vraiment bonne, je suis fiĂšre de moi, parce que quand j'Ă©tais Ă  ma derniĂšre Ă©chographie pour mon plancher pelvien et tout ça, Oui Tu sais, lĂ , quand on dit, OK, retiens-toi.

  • Speaker #1

    Ah !

  • Speaker #0

    Normalement, moi, je pouvais pas faire longtemps, là, avant, là. Puis là, je suis comme, tu sais, je le fais, puis je fais exactement ce que tu dis. Je rouvre à peine mon petit bec pincé, puis... Oui. Là, je regarde la fille, elle me dit, Madame, vous pouvez respirer, là. Ah, OK. Elle dit, mon Dieu, j'aimerais savoir plus de choses comme ça. Elle me dit, la plupart sont pas capables. Ils ne tiennent pas. Ils recommencent souvent. Je me souviens d'avoir dit « Tu savais comment je travaillais fort ? »

  • Speaker #1

    Ah non, c'est beaucoup de travail, en effet. La constance, elle est la clé. Tout le temps.

  • Speaker #0

    Je voulais juste dire, quand je t'interromps, et j'en suis désolée.

  • Speaker #1

    Mais non,

  • Speaker #0

    c'est pas grave. Dans ma nĂ©gation, quand tu as parlĂ©, tu sais que c'est de l'Ă©nergie, les blocages. Oui. C'est sĂ»r. Dans le fond, quand on comprend que respirer va... nous aider Ă  avoir une belle Ă©nergie dans notre corps pour que le corps puisse ĂȘtre libĂ©rĂ© et faire un peu de son travail mieux. Parce que lĂ , on parle au niveau de la fibromyalgie, mais il faut comprendre que cette inspiration-expiration affecte tous les systĂšmes. Pas juste le SNS. C'est le systĂšme nerveux sympathique. C'est celui qu'on veut viser le plus, mais ça l'affecte la digestion, ça l'affecte tout. C'est comme...

  • Speaker #1

    Pour oui, celui qu'on va lui solliciter, c'est ça, c'est le parasympathique de retourner dans la relaxation. Parce qu'on est toujours dans notre, comme tu disais tantÎt, dans le fight or flight, dans le combat ou fuite. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Puis surtout avec la fibromyalgie respirĂ©e devient pour certaines personnes une lutte. C'est ultra demandant avec l'essoufflement et tout ça. Fait qu'il faut vraiment y aller par petite dose, honnĂȘtement. Oui, par petite dose. J'aime bien dire, prenez des petits snacks avant de prendre des gros repas.

  • Speaker #0

    C'est bon. Tu sais,

  • Speaker #1

    allez-y avec des petites minutes par-ci, par-là, au fur et à mesure de votre journée, plutÎt que d'aller prendre des grosses bouchées de 5-10 minutes quand vous n'avez jamais fait de breathwork. Commencez doucement.

  • Speaker #0

    Oui, bien c'est ça. Dans ma tĂȘte, ça me disait que ce qui m'a montĂ©e, c'est un cadeau qu'on peut se faire de douceur, de faire du breathwork. tout Ă  fait qu'on a fait que que tu fasses du bien oui et qu'est-ce que t'aurais ben lĂ  tu nous as donnĂ© ta technique ça j'apprĂ©cie Ă©normĂ©ment qu'on peut faire pis les gens peuvent Ă©couter pis mĂȘme voir lĂ  s'ils sont sur YouTube donc qu'est-ce

  • Speaker #1

    que t'aimerais nous laisser comme petit mot avec le thumbs up qui me connaissent ils m'ont souvent dĂ©jĂ  entendu ça mais on dirait que lĂ  c'est venu pis c'est l'inspiration du moment mais c'est cultiver la foi ... votre foi, peu importe celle que c'est, associĂ©e Ă  une religion ou non, peu importe, moi c'est la foi en juste, pas de la pensĂ©e positive, juste de le ressentir dans votre corps, de cultiver la foi qu'il peut y avoir des solutions pour adoucir votre prĂ©sent, qu'il peut y avoir des sortes de soutien ou d'aide qui vont. vous permettre d'adoucir justement votre quotidien. Donc voilĂ , ça serait vraiment cultiver la foi aussi, j'ai envie de dire, pure, mais quĂ©taine en mĂȘme temps que ça puisse paraĂźtre. Parce que les solutions, il y en a, puis je me suis retrouvĂ©e en maintes et maintes reprises dans ma vie au point oĂč je pensais Ă©couter... Je pensais, Ă©coute, envoyez-moi Ă  l'hĂŽpital psychiatrique parce qu'il y a de l'anxiĂ©tĂ© chronique et des crises de panique que j'en ai eues dans ma vie. Puis cinq commotions cĂ©rĂ©brales, puis de ne pas marcher aussi. J'ai vraiment l'impression qu'Ă  chaque fois, je me disais, Marie cultive la foi, c'est passager. Il peut et il existe un futur qui n'a pas besoin d'ĂȘtre comme aujourd'hui. Puis c'est en faisant des petits pas, en amenant de la constance, en allant chercher des... clĂ©s, sans se submerger, bien sĂ»r, en allant en prendre une Ă  la fois, que vraiment, on peut retrouver un peu plus de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure dans notre corps.

  • Speaker #0

    C'est l'enquĂȘte qui est terme, ce que tu parles. C'est trĂšs important. C'est trĂšs important. Ben lĂ , clairement, on a encore beaucoup de choses Ă  se dire. Je t'invite Ă ... Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Marie. Merci à toi pour la belle invitation. Ça me fait trùs plaisir.

  • Speaker #0

    Je vais prendre tes coordonnées tantÎt, pour celles qui nous écoutent. Je vais tout avoir ça dans les show notes sur la plateforme que vous allez avoir. Parce que je vous invite fortement à la suivre. Allez vous abonner à son infolette. Et la mienne, of course, si tu ne l'as pas déjà fait, je t'invite à t'abonner. Merci d'avoir été là. Merci d'avoir écouté. C'est sûr, Marie, que je vais te réinviter, si tu le veux.

  • Speaker #1

    Bien oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    On n'a mĂȘme pas parlĂ© de qu'est-ce qui t'emmenait lĂ , justement, mais lĂ , on a eu un petit...

  • Speaker #1

    Le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Ça va faire qu'on va repartir là-dessus la prochaine fois. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime ça.

  • Speaker #0

    Merci Ă  toutes celles qui sont lĂ , qui ont aimĂ©, celles qui me regardent. C'est toujours un plaisir pour moi de faire un podcast avec vous. J'aime beaucoup quand vous nous laissez des commentaires ou des questions, soit pour Marie-Ève. Je vois pour moi, mais lĂ , ça va ĂȘtre plus pour Marie-Ève, je pense. Mais si vous avez des questions dans les commentaires, puis on peut rĂ©pondre, ça fait aussi que nous, ça nous encourage. Parfait. De savoir que c'est en fait notre petit net. Sur ce, je vous dis Ă  la prochaine. Pas de problĂšme. Merci !

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