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Fibromyalgie et cerveau en surcharge – quand il ne s’arrête jamais, même au repos //S7-E123 cover
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Fibromyalgie autrement !

Fibromyalgie et cerveau en surcharge – quand il ne s’arrête jamais, même au repos //S7-E123

Fibromyalgie et cerveau en surcharge – quand il ne s’arrête jamais, même au repos //S7-E123

12min |12/08/2025
Play
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12min |12/08/2025
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Description

Pourquoi ton cerveau continue-t-il de tourner même quand ton corps est épuisé ?

Avec la fibromyalgie, le système nerveux reste en hypervigilance permanente. Dans cet épisode, on comprend pourquoi le vrai repos mental est si difficile… et comment commencer à créer un peu de vide dans ce trop-plein.


Bonne écoute 💜 🎧


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L’audio branding et la conception sonore ont été créés par @emilyc.laliberte (Instagram ) Conceptrice Audio. Merci ! 💟




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi et bienvenue dans le podcast Fibromyalgie autrement. C'est dans le fond un podcast qui te donne des clés qui sont douces, qui sont naturelles et surtout humaines pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Parce que oui, je vis avec moi aussi, donc je te comprends. Je suis naturopathe, mon nom c'est Anne L Beaulieu. Je suis spécialisée en douleurs chroniques, surtout la fibromyalgie et maladies auto-immunes parce que j'ai ça aussi. Et chaque semaine... Je t'invite à ralentir, à comprendre ce qui se passe de plus en plus dans ton corps et à retrouver un peu de ce pouvoir que tu penses peut-être que tu es impuissante au niveau de ta santé. Donc aujourd'hui dans l'épisode 123, je continue sur la fibromyalgie et le cerveau, la surcharge. Pourquoi il tourne même au repos, ton cerveau ? Pourquoi ? Donc, je vais t'aider à comprendre tout ça et vraiment essayer de t'expliquer le lien entre la douleur chronique, l'hypervigilance, du système nerveux et ce sentiment qu'on a mentalement d'être épuisé. Parce que oui, on va se le dire, ça fait partie de notre réalité. Donc, on commence avec une image. Image-toi que tu es couché dans ton lit, tu es super fatigué et tu es prêt à dormir. Dans ta tête. Les pensées, ça continue à tourner. Les rendez-vous prévus, les tâches oubliées, la douleur qu'il ressentit, que tu essaies de gérer. C'est comme si ton cerveau n'avait pas de petit bouton off. La lumière, on allume, on éteint. Mais là, on cherche ce bouton-là quand on est couché et ça se passe. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avec la fibromyalgie, ce n'est pas juste une impression. c'est que ton système nerveux reste en mode alerte. Donc oui, il reste tout le temps on. Même, c'est rare que c'est un travail à long terme. Même quand ton corps est immobile, l'alerte est encore là. Puis aujourd'hui, ce qu'on va faire, c'est qu'on va regarder pourquoi c'est comme ça et comment, avec de la douceur, puis doucement apaisé, cette hyperactivité peut faire un grand changement. Donc... La question qu'on se pose tous, c'est pourquoi mon cerveau ne se débranche jamais ? Parce que la réponse, très simplifiée, c'est qu'il y a une hyperactivité du système nerveux qui est là. Puis quand tu vis avec la douleur chronique, ton cerveau reçoit constamment des signals d'alerte. C'est comme si tu est toujours en train de dire à ton cerveau, pas toi, mais ton système nerveux, qui te dit, ok, on a une alerte, on a une alerte. Il faut que tu surveilles ce qui se passe en permanence. Surveille dans mon corps, va voir partout. Le résultat, ça l'égale même au repos. Il continue, lui, à scanner. Comme ton ordinateur, il scanne pour les virus. Tout ton corps, il continue à scanner comme un détecteur qui reste toujours allumé. Il est très, très, très hyper vigilant. Donc, si on pense au cercle douleur, il y a le stress. qui influence la fatigue, qui fait des pensées en bas. On a la douleur, le stress, fatigue, pensées en boucle. Voyez ? C'est comme ça que ça fonctionne. Donc, plus t'as mal à un endroit, plus ton corps est stressé. Mais en plus d'être stressé, il vient encore plus fatigué. Et en plus de ça, là, t'as des pensées qui sont négatives ou inutiles. On va dire que c'est ça comme ça. qui vont se multiplier dans ton cerveau. C'est un cercle vicieux qui ne laisse pas de place pour une pause mentale. Alors, si tu m'écoutes à ce moment, puis tu souffres de la douleur, tu as la fibro, tu as d'autres maladies qui sont là-dedans, dans tous ces diagnostics-là, tu comprends très bien ce que je veux dire. Lui, le cerveau, dans le fond, il croit qu'il doit anticiper. Il a comme l'impression que tu es en danger. permanent qu'il y a un lion qui court après toi du matin au soir. Donc ça, ça fait douleur, fatigue et imprévue. Il continue à anticiper même des choses insignificatives. Bon, je te donne un exemple. T'es dans le lit, tu essayes de calmer ton cerveau et tu repenses au repas que tu vas faire demain ou un message que t'as pas répondu. Ben là, ça, c'est un moyen que ton cerveau va... contrôler ce qu'il fait dans ton corps parce qu'il est en hyper-vigilance. N'oublie pas, et ça, t'éprises encore plus. C'est difficile, c'est le mot qui me vient. Et c'est vrai parce que je le pratique dans ma vie. Mais c'est possible de faire des changements. Alors, ton corps est allongé, mais lui, ton cerveau, il est encore en mode actif. Facque toi, tu fermes tes yeux, puis tu refais la journée. T'anticipes un petit peu demain, t'analyses tout. Vas-tu être capable, j'ai-tu la force, l'énergie. Mais ça, c'est pas un repos. C'est pas un repos du tout. C'est comme si t'étais en veille. Comme un ordinateur est en veille. On ne fait pas dodos. Elle est là, mais on ne la voit pas. La sensation est là d'être tout le temps branchée. C'est comme un appareil qu'on ne débranche pas jamais. Donc, ton esprit, il reste alimenté. Je vais répéter parce que c'est super important de visualiser si tu es capable, avec les mots que je te partage. Je vais reprendre l'exemple. de l'ordinateur. C'est comme si ton ordinateur, ton corps, ton cerveau, il ne se débranche jamais. Donc, il reste alimenté. Il est en veille, mais il reste alimenté. Ça veut dire qu'il y a du jus qui est là. Il n'est pas éteint. Mais quand tu dis, moi, je ne veux penser à rien. Essaye-le, tu vas voir qu'il y a toujours un fond sonore qu'on va dire de pensées qui sont là. C'est très, très difficile d'éteindre complètement le cerveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de stimuli extérieurs aussi qui viennent avoir un impact. Donc, les bruits, si tu es coucheux et que tu essaies de vraiment calmer ton cerveau, puis lui donner la permission de peut-être baisser un petit peu le niveau d'intensité, un bruit peut réactiver. Ça peut être une lumière trop forte. Tout est interprété par ton cerveau comme un signal qu'il doit gérer. Donc, le moindre relance, un flot de pensée, bien, le cerveau, il s'active. Donc, comment on peut faire pour commencer à apaiser un cerveau qui est hyper vigilant ? Comment on peut faire ? Bien, on peut créer des micropause qui sont conscients. C'est-à-dire que tu vas réfléchir, tu vas penser et tu vas agir. Exemple, ça peut être... Tu n'as pas besoin d'être une grande méditation pendant 20 minutes ou une heure, je suis couché et j'essaie de ne penser à rien. Ça peut être juste 30 secondes. Mets tes mains sur ton coeur, tu fermes tes yeux parce que ça l'aide pour les mouvements et tout ça qui pourraient, encore une fois, déclencher le cerveau à se mettre en super vigilance. Donc, juste mettons 30 secondes. Commence avec ça. Tu écoutes ta respiration, tu fermes tes yeux en silence. Même ces quelques instants vont envoyer un signal de sécurité à ton cerveau. C'est quelque chose que je répète souvent ici. Oui, je répète parce qu'on a besoin de saisir comment ça fonctionne. Quand on le saisit, on est capable de plus mettre en pratique ce qu'on a entendu, compris, le mécanisme. On veut aussi faire attention à tout ce qui est stimulation sensorielle. Donc, exemple, c'est... On peut tamiser la lumière, on peut couper la TV, genre on l'éteint, couper, pas couper ta TV avec une scie, c'est pas ça que je veux dire, mais tu peux l'éteindre. Tu peux, par l'effet même, choisir de te mettre de la musique qui va te détendre, qui va te faire du bien. Ça, ce que ça fait, ça va baisser l'intensité du bruit extérieur et ça légale la moindre d'informations à traiter pour ton cerveau. Donc, c'est vraiment des petits trucs, mais quand on les pratique au quotidien, c'est là qu'on commence à avoir des bienfaits. On peut aussi apprendre à accepter de rien faire comme une vraie action. Parce que quand on ne fait rien, qu'est-ce qui se passe au niveau de notre cerveau ? On essaie de baisser l'intensité, on essaie de baisser l'hypervigilance et de mettre peut-être en pause quelques secondes si on y arrive. C'est difficile car... Parce qu'on croit qu'il faut toujours être productif. Il faut toujours faire de quoi. Surtout que dans notre esprit, dans nos pensées, on n'est pas très productif. Donc, ça, c'est un message qui n'est pas vrai. Pour faire ça, je te dirais que tu dois t'accorder un vrai moment de vide et un soin pour ton cerveau. Donc, plus tu vas le pratiquer, encore une fois, plus ça va devenir de plus en plus bénéfique pour toi. Ton corps, ton cerveau, vont réagir plus vite aussi. Ne rien faire, c'est en fait permettre à ton esprit de respirer. C'est juste de te permettre une belle douceur à laquelle tu as besoin. Donc, la conclusion de tout ça, c'est que ton cerveau, il ne tourne pas en boucle parce que tu es faible ou incapable de te reposer. Non, non, ce n'est pas ça. C'est qu'il est toujours en mode protection. Puis ça, c'est permanent. Le système nerveux sympathique, il est toujours allumé ou presque. Donc, nous, il faut apprendre à... apaisé de système nerveux sympathique. On n'a pas besoin des grandes techniques compliquées, mais on a besoin des petites respirations, des signaux de sécurité qu'on envoie à notre cerveau. Donc, samedi prochain, je vais te partager dans les p'tites bouchées des simples trucs pour te calmer ton système nerveux qui vont être vraiment un ajout à mettre dans ton quotidien. Donc, sur ça, j'espère que tu as apprécié. N'hésite pas à partager à quelqu'un que tu sais pourrait en profiter. Et je te remercie d'avoir été là, comme toujours. Et puis, je veux te dire vraiment que j'apprécie lire vos commentaires. Si ça te tente de me laisser un 5 étoiles et un petit commentaire, je te dis déjà merci parce que mon but, c'est qu'ensemble, on partage et qu'on échange pour qu'on puisse... vraiment sentir qu'on n'est pas seul. Je te dirais, tu n'as pas à tout porter, à tout faire parfaitement. Ça, c'est faux. Il ne faut pas croire ça. Mais on avance un pas doux à la fois. C'est ça qui est important. Donc, on se retrouve, moi et toi, samedi matin, pour une p'tites bouchées inspirante, pratico-pratique, en lien avec ce qu'on vient de voir. Alors, je te dis à bientôt. Et n'oublie pas, je ne suis pas médecin. Je ne donnr pas des diagnostics, je fais juste partager la réalité de ma vie, que je sais que je suis pas seule et beaucoup de femmes qui vivent la fibromyalgie. Voilà.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la fibromyalgie

    00:01

  • Comprendre l'hypervigilance du cerveau avec la fibromyalgie

    00:30

  • Les cercles vicieux de la douleur et du stress

    02:26

  • Stratégies pour apaiser le cerveau hypervigilant

    07:06

  • Conclusion et message d'espoir pour les auditeurs

    10:06

Description

Pourquoi ton cerveau continue-t-il de tourner même quand ton corps est épuisé ?

Avec la fibromyalgie, le système nerveux reste en hypervigilance permanente. Dans cet épisode, on comprend pourquoi le vrai repos mental est si difficile… et comment commencer à créer un peu de vide dans ce trop-plein.


Bonne écoute 💜 🎧


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Coffret du sommet 2024

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Livre de recettes

 


L’audio branding et la conception sonore ont été créés par @emilyc.laliberte (Instagram ) Conceptrice Audio. Merci ! 💟




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi et bienvenue dans le podcast Fibromyalgie autrement. C'est dans le fond un podcast qui te donne des clés qui sont douces, qui sont naturelles et surtout humaines pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Parce que oui, je vis avec moi aussi, donc je te comprends. Je suis naturopathe, mon nom c'est Anne L Beaulieu. Je suis spécialisée en douleurs chroniques, surtout la fibromyalgie et maladies auto-immunes parce que j'ai ça aussi. Et chaque semaine... Je t'invite à ralentir, à comprendre ce qui se passe de plus en plus dans ton corps et à retrouver un peu de ce pouvoir que tu penses peut-être que tu es impuissante au niveau de ta santé. Donc aujourd'hui dans l'épisode 123, je continue sur la fibromyalgie et le cerveau, la surcharge. Pourquoi il tourne même au repos, ton cerveau ? Pourquoi ? Donc, je vais t'aider à comprendre tout ça et vraiment essayer de t'expliquer le lien entre la douleur chronique, l'hypervigilance, du système nerveux et ce sentiment qu'on a mentalement d'être épuisé. Parce que oui, on va se le dire, ça fait partie de notre réalité. Donc, on commence avec une image. Image-toi que tu es couché dans ton lit, tu es super fatigué et tu es prêt à dormir. Dans ta tête. Les pensées, ça continue à tourner. Les rendez-vous prévus, les tâches oubliées, la douleur qu'il ressentit, que tu essaies de gérer. C'est comme si ton cerveau n'avait pas de petit bouton off. La lumière, on allume, on éteint. Mais là, on cherche ce bouton-là quand on est couché et ça se passe. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avec la fibromyalgie, ce n'est pas juste une impression. c'est que ton système nerveux reste en mode alerte. Donc oui, il reste tout le temps on. Même, c'est rare que c'est un travail à long terme. Même quand ton corps est immobile, l'alerte est encore là. Puis aujourd'hui, ce qu'on va faire, c'est qu'on va regarder pourquoi c'est comme ça et comment, avec de la douceur, puis doucement apaisé, cette hyperactivité peut faire un grand changement. Donc... La question qu'on se pose tous, c'est pourquoi mon cerveau ne se débranche jamais ? Parce que la réponse, très simplifiée, c'est qu'il y a une hyperactivité du système nerveux qui est là. Puis quand tu vis avec la douleur chronique, ton cerveau reçoit constamment des signals d'alerte. C'est comme si tu est toujours en train de dire à ton cerveau, pas toi, mais ton système nerveux, qui te dit, ok, on a une alerte, on a une alerte. Il faut que tu surveilles ce qui se passe en permanence. Surveille dans mon corps, va voir partout. Le résultat, ça l'égale même au repos. Il continue, lui, à scanner. Comme ton ordinateur, il scanne pour les virus. Tout ton corps, il continue à scanner comme un détecteur qui reste toujours allumé. Il est très, très, très hyper vigilant. Donc, si on pense au cercle douleur, il y a le stress. qui influence la fatigue, qui fait des pensées en bas. On a la douleur, le stress, fatigue, pensées en boucle. Voyez ? C'est comme ça que ça fonctionne. Donc, plus t'as mal à un endroit, plus ton corps est stressé. Mais en plus d'être stressé, il vient encore plus fatigué. Et en plus de ça, là, t'as des pensées qui sont négatives ou inutiles. On va dire que c'est ça comme ça. qui vont se multiplier dans ton cerveau. C'est un cercle vicieux qui ne laisse pas de place pour une pause mentale. Alors, si tu m'écoutes à ce moment, puis tu souffres de la douleur, tu as la fibro, tu as d'autres maladies qui sont là-dedans, dans tous ces diagnostics-là, tu comprends très bien ce que je veux dire. Lui, le cerveau, dans le fond, il croit qu'il doit anticiper. Il a comme l'impression que tu es en danger. permanent qu'il y a un lion qui court après toi du matin au soir. Donc ça, ça fait douleur, fatigue et imprévue. Il continue à anticiper même des choses insignificatives. Bon, je te donne un exemple. T'es dans le lit, tu essayes de calmer ton cerveau et tu repenses au repas que tu vas faire demain ou un message que t'as pas répondu. Ben là, ça, c'est un moyen que ton cerveau va... contrôler ce qu'il fait dans ton corps parce qu'il est en hyper-vigilance. N'oublie pas, et ça, t'éprises encore plus. C'est difficile, c'est le mot qui me vient. Et c'est vrai parce que je le pratique dans ma vie. Mais c'est possible de faire des changements. Alors, ton corps est allongé, mais lui, ton cerveau, il est encore en mode actif. Facque toi, tu fermes tes yeux, puis tu refais la journée. T'anticipes un petit peu demain, t'analyses tout. Vas-tu être capable, j'ai-tu la force, l'énergie. Mais ça, c'est pas un repos. C'est pas un repos du tout. C'est comme si t'étais en veille. Comme un ordinateur est en veille. On ne fait pas dodos. Elle est là, mais on ne la voit pas. La sensation est là d'être tout le temps branchée. C'est comme un appareil qu'on ne débranche pas jamais. Donc, ton esprit, il reste alimenté. Je vais répéter parce que c'est super important de visualiser si tu es capable, avec les mots que je te partage. Je vais reprendre l'exemple. de l'ordinateur. C'est comme si ton ordinateur, ton corps, ton cerveau, il ne se débranche jamais. Donc, il reste alimenté. Il est en veille, mais il reste alimenté. Ça veut dire qu'il y a du jus qui est là. Il n'est pas éteint. Mais quand tu dis, moi, je ne veux penser à rien. Essaye-le, tu vas voir qu'il y a toujours un fond sonore qu'on va dire de pensées qui sont là. C'est très, très difficile d'éteindre complètement le cerveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de stimuli extérieurs aussi qui viennent avoir un impact. Donc, les bruits, si tu es coucheux et que tu essaies de vraiment calmer ton cerveau, puis lui donner la permission de peut-être baisser un petit peu le niveau d'intensité, un bruit peut réactiver. Ça peut être une lumière trop forte. Tout est interprété par ton cerveau comme un signal qu'il doit gérer. Donc, le moindre relance, un flot de pensée, bien, le cerveau, il s'active. Donc, comment on peut faire pour commencer à apaiser un cerveau qui est hyper vigilant ? Comment on peut faire ? Bien, on peut créer des micropause qui sont conscients. C'est-à-dire que tu vas réfléchir, tu vas penser et tu vas agir. Exemple, ça peut être... Tu n'as pas besoin d'être une grande méditation pendant 20 minutes ou une heure, je suis couché et j'essaie de ne penser à rien. Ça peut être juste 30 secondes. Mets tes mains sur ton coeur, tu fermes tes yeux parce que ça l'aide pour les mouvements et tout ça qui pourraient, encore une fois, déclencher le cerveau à se mettre en super vigilance. Donc, juste mettons 30 secondes. Commence avec ça. Tu écoutes ta respiration, tu fermes tes yeux en silence. Même ces quelques instants vont envoyer un signal de sécurité à ton cerveau. C'est quelque chose que je répète souvent ici. Oui, je répète parce qu'on a besoin de saisir comment ça fonctionne. Quand on le saisit, on est capable de plus mettre en pratique ce qu'on a entendu, compris, le mécanisme. On veut aussi faire attention à tout ce qui est stimulation sensorielle. Donc, exemple, c'est... On peut tamiser la lumière, on peut couper la TV, genre on l'éteint, couper, pas couper ta TV avec une scie, c'est pas ça que je veux dire, mais tu peux l'éteindre. Tu peux, par l'effet même, choisir de te mettre de la musique qui va te détendre, qui va te faire du bien. Ça, ce que ça fait, ça va baisser l'intensité du bruit extérieur et ça légale la moindre d'informations à traiter pour ton cerveau. Donc, c'est vraiment des petits trucs, mais quand on les pratique au quotidien, c'est là qu'on commence à avoir des bienfaits. On peut aussi apprendre à accepter de rien faire comme une vraie action. Parce que quand on ne fait rien, qu'est-ce qui se passe au niveau de notre cerveau ? On essaie de baisser l'intensité, on essaie de baisser l'hypervigilance et de mettre peut-être en pause quelques secondes si on y arrive. C'est difficile car... Parce qu'on croit qu'il faut toujours être productif. Il faut toujours faire de quoi. Surtout que dans notre esprit, dans nos pensées, on n'est pas très productif. Donc, ça, c'est un message qui n'est pas vrai. Pour faire ça, je te dirais que tu dois t'accorder un vrai moment de vide et un soin pour ton cerveau. Donc, plus tu vas le pratiquer, encore une fois, plus ça va devenir de plus en plus bénéfique pour toi. Ton corps, ton cerveau, vont réagir plus vite aussi. Ne rien faire, c'est en fait permettre à ton esprit de respirer. C'est juste de te permettre une belle douceur à laquelle tu as besoin. Donc, la conclusion de tout ça, c'est que ton cerveau, il ne tourne pas en boucle parce que tu es faible ou incapable de te reposer. Non, non, ce n'est pas ça. C'est qu'il est toujours en mode protection. Puis ça, c'est permanent. Le système nerveux sympathique, il est toujours allumé ou presque. Donc, nous, il faut apprendre à... apaisé de système nerveux sympathique. On n'a pas besoin des grandes techniques compliquées, mais on a besoin des petites respirations, des signaux de sécurité qu'on envoie à notre cerveau. Donc, samedi prochain, je vais te partager dans les p'tites bouchées des simples trucs pour te calmer ton système nerveux qui vont être vraiment un ajout à mettre dans ton quotidien. Donc, sur ça, j'espère que tu as apprécié. N'hésite pas à partager à quelqu'un que tu sais pourrait en profiter. Et je te remercie d'avoir été là, comme toujours. Et puis, je veux te dire vraiment que j'apprécie lire vos commentaires. Si ça te tente de me laisser un 5 étoiles et un petit commentaire, je te dis déjà merci parce que mon but, c'est qu'ensemble, on partage et qu'on échange pour qu'on puisse... vraiment sentir qu'on n'est pas seul. Je te dirais, tu n'as pas à tout porter, à tout faire parfaitement. Ça, c'est faux. Il ne faut pas croire ça. Mais on avance un pas doux à la fois. C'est ça qui est important. Donc, on se retrouve, moi et toi, samedi matin, pour une p'tites bouchées inspirante, pratico-pratique, en lien avec ce qu'on vient de voir. Alors, je te dis à bientôt. Et n'oublie pas, je ne suis pas médecin. Je ne donnr pas des diagnostics, je fais juste partager la réalité de ma vie, que je sais que je suis pas seule et beaucoup de femmes qui vivent la fibromyalgie. Voilà.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la fibromyalgie

    00:01

  • Comprendre l'hypervigilance du cerveau avec la fibromyalgie

    00:30

  • Les cercles vicieux de la douleur et du stress

    02:26

  • Stratégies pour apaiser le cerveau hypervigilant

    07:06

  • Conclusion et message d'espoir pour les auditeurs

    10:06

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Pourquoi ton cerveau continue-t-il de tourner même quand ton corps est épuisé ?

Avec la fibromyalgie, le système nerveux reste en hypervigilance permanente. Dans cet épisode, on comprend pourquoi le vrai repos mental est si difficile… et comment commencer à créer un peu de vide dans ce trop-plein.


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  • Speaker #0

    Bonjour à toi et bienvenue dans le podcast Fibromyalgie autrement. C'est dans le fond un podcast qui te donne des clés qui sont douces, qui sont naturelles et surtout humaines pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Parce que oui, je vis avec moi aussi, donc je te comprends. Je suis naturopathe, mon nom c'est Anne L Beaulieu. Je suis spécialisée en douleurs chroniques, surtout la fibromyalgie et maladies auto-immunes parce que j'ai ça aussi. Et chaque semaine... Je t'invite à ralentir, à comprendre ce qui se passe de plus en plus dans ton corps et à retrouver un peu de ce pouvoir que tu penses peut-être que tu es impuissante au niveau de ta santé. Donc aujourd'hui dans l'épisode 123, je continue sur la fibromyalgie et le cerveau, la surcharge. Pourquoi il tourne même au repos, ton cerveau ? Pourquoi ? Donc, je vais t'aider à comprendre tout ça et vraiment essayer de t'expliquer le lien entre la douleur chronique, l'hypervigilance, du système nerveux et ce sentiment qu'on a mentalement d'être épuisé. Parce que oui, on va se le dire, ça fait partie de notre réalité. Donc, on commence avec une image. Image-toi que tu es couché dans ton lit, tu es super fatigué et tu es prêt à dormir. Dans ta tête. Les pensées, ça continue à tourner. Les rendez-vous prévus, les tâches oubliées, la douleur qu'il ressentit, que tu essaies de gérer. C'est comme si ton cerveau n'avait pas de petit bouton off. La lumière, on allume, on éteint. Mais là, on cherche ce bouton-là quand on est couché et ça se passe. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avec la fibromyalgie, ce n'est pas juste une impression. c'est que ton système nerveux reste en mode alerte. Donc oui, il reste tout le temps on. Même, c'est rare que c'est un travail à long terme. Même quand ton corps est immobile, l'alerte est encore là. Puis aujourd'hui, ce qu'on va faire, c'est qu'on va regarder pourquoi c'est comme ça et comment, avec de la douceur, puis doucement apaisé, cette hyperactivité peut faire un grand changement. Donc... La question qu'on se pose tous, c'est pourquoi mon cerveau ne se débranche jamais ? Parce que la réponse, très simplifiée, c'est qu'il y a une hyperactivité du système nerveux qui est là. Puis quand tu vis avec la douleur chronique, ton cerveau reçoit constamment des signals d'alerte. C'est comme si tu est toujours en train de dire à ton cerveau, pas toi, mais ton système nerveux, qui te dit, ok, on a une alerte, on a une alerte. Il faut que tu surveilles ce qui se passe en permanence. Surveille dans mon corps, va voir partout. Le résultat, ça l'égale même au repos. Il continue, lui, à scanner. Comme ton ordinateur, il scanne pour les virus. Tout ton corps, il continue à scanner comme un détecteur qui reste toujours allumé. Il est très, très, très hyper vigilant. Donc, si on pense au cercle douleur, il y a le stress. qui influence la fatigue, qui fait des pensées en bas. On a la douleur, le stress, fatigue, pensées en boucle. Voyez ? C'est comme ça que ça fonctionne. Donc, plus t'as mal à un endroit, plus ton corps est stressé. Mais en plus d'être stressé, il vient encore plus fatigué. Et en plus de ça, là, t'as des pensées qui sont négatives ou inutiles. On va dire que c'est ça comme ça. qui vont se multiplier dans ton cerveau. C'est un cercle vicieux qui ne laisse pas de place pour une pause mentale. Alors, si tu m'écoutes à ce moment, puis tu souffres de la douleur, tu as la fibro, tu as d'autres maladies qui sont là-dedans, dans tous ces diagnostics-là, tu comprends très bien ce que je veux dire. Lui, le cerveau, dans le fond, il croit qu'il doit anticiper. Il a comme l'impression que tu es en danger. permanent qu'il y a un lion qui court après toi du matin au soir. Donc ça, ça fait douleur, fatigue et imprévue. Il continue à anticiper même des choses insignificatives. Bon, je te donne un exemple. T'es dans le lit, tu essayes de calmer ton cerveau et tu repenses au repas que tu vas faire demain ou un message que t'as pas répondu. Ben là, ça, c'est un moyen que ton cerveau va... contrôler ce qu'il fait dans ton corps parce qu'il est en hyper-vigilance. N'oublie pas, et ça, t'éprises encore plus. C'est difficile, c'est le mot qui me vient. Et c'est vrai parce que je le pratique dans ma vie. Mais c'est possible de faire des changements. Alors, ton corps est allongé, mais lui, ton cerveau, il est encore en mode actif. Facque toi, tu fermes tes yeux, puis tu refais la journée. T'anticipes un petit peu demain, t'analyses tout. Vas-tu être capable, j'ai-tu la force, l'énergie. Mais ça, c'est pas un repos. C'est pas un repos du tout. C'est comme si t'étais en veille. Comme un ordinateur est en veille. On ne fait pas dodos. Elle est là, mais on ne la voit pas. La sensation est là d'être tout le temps branchée. C'est comme un appareil qu'on ne débranche pas jamais. Donc, ton esprit, il reste alimenté. Je vais répéter parce que c'est super important de visualiser si tu es capable, avec les mots que je te partage. Je vais reprendre l'exemple. de l'ordinateur. C'est comme si ton ordinateur, ton corps, ton cerveau, il ne se débranche jamais. Donc, il reste alimenté. Il est en veille, mais il reste alimenté. Ça veut dire qu'il y a du jus qui est là. Il n'est pas éteint. Mais quand tu dis, moi, je ne veux penser à rien. Essaye-le, tu vas voir qu'il y a toujours un fond sonore qu'on va dire de pensées qui sont là. C'est très, très difficile d'éteindre complètement le cerveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de stimuli extérieurs aussi qui viennent avoir un impact. Donc, les bruits, si tu es coucheux et que tu essaies de vraiment calmer ton cerveau, puis lui donner la permission de peut-être baisser un petit peu le niveau d'intensité, un bruit peut réactiver. Ça peut être une lumière trop forte. Tout est interprété par ton cerveau comme un signal qu'il doit gérer. Donc, le moindre relance, un flot de pensée, bien, le cerveau, il s'active. Donc, comment on peut faire pour commencer à apaiser un cerveau qui est hyper vigilant ? Comment on peut faire ? Bien, on peut créer des micropause qui sont conscients. C'est-à-dire que tu vas réfléchir, tu vas penser et tu vas agir. Exemple, ça peut être... Tu n'as pas besoin d'être une grande méditation pendant 20 minutes ou une heure, je suis couché et j'essaie de ne penser à rien. Ça peut être juste 30 secondes. Mets tes mains sur ton coeur, tu fermes tes yeux parce que ça l'aide pour les mouvements et tout ça qui pourraient, encore une fois, déclencher le cerveau à se mettre en super vigilance. Donc, juste mettons 30 secondes. Commence avec ça. Tu écoutes ta respiration, tu fermes tes yeux en silence. Même ces quelques instants vont envoyer un signal de sécurité à ton cerveau. C'est quelque chose que je répète souvent ici. Oui, je répète parce qu'on a besoin de saisir comment ça fonctionne. Quand on le saisit, on est capable de plus mettre en pratique ce qu'on a entendu, compris, le mécanisme. On veut aussi faire attention à tout ce qui est stimulation sensorielle. Donc, exemple, c'est... On peut tamiser la lumière, on peut couper la TV, genre on l'éteint, couper, pas couper ta TV avec une scie, c'est pas ça que je veux dire, mais tu peux l'éteindre. Tu peux, par l'effet même, choisir de te mettre de la musique qui va te détendre, qui va te faire du bien. Ça, ce que ça fait, ça va baisser l'intensité du bruit extérieur et ça légale la moindre d'informations à traiter pour ton cerveau. Donc, c'est vraiment des petits trucs, mais quand on les pratique au quotidien, c'est là qu'on commence à avoir des bienfaits. On peut aussi apprendre à accepter de rien faire comme une vraie action. Parce que quand on ne fait rien, qu'est-ce qui se passe au niveau de notre cerveau ? On essaie de baisser l'intensité, on essaie de baisser l'hypervigilance et de mettre peut-être en pause quelques secondes si on y arrive. C'est difficile car... Parce qu'on croit qu'il faut toujours être productif. Il faut toujours faire de quoi. Surtout que dans notre esprit, dans nos pensées, on n'est pas très productif. Donc, ça, c'est un message qui n'est pas vrai. Pour faire ça, je te dirais que tu dois t'accorder un vrai moment de vide et un soin pour ton cerveau. Donc, plus tu vas le pratiquer, encore une fois, plus ça va devenir de plus en plus bénéfique pour toi. Ton corps, ton cerveau, vont réagir plus vite aussi. Ne rien faire, c'est en fait permettre à ton esprit de respirer. C'est juste de te permettre une belle douceur à laquelle tu as besoin. Donc, la conclusion de tout ça, c'est que ton cerveau, il ne tourne pas en boucle parce que tu es faible ou incapable de te reposer. Non, non, ce n'est pas ça. C'est qu'il est toujours en mode protection. Puis ça, c'est permanent. Le système nerveux sympathique, il est toujours allumé ou presque. Donc, nous, il faut apprendre à... apaisé de système nerveux sympathique. On n'a pas besoin des grandes techniques compliquées, mais on a besoin des petites respirations, des signaux de sécurité qu'on envoie à notre cerveau. Donc, samedi prochain, je vais te partager dans les p'tites bouchées des simples trucs pour te calmer ton système nerveux qui vont être vraiment un ajout à mettre dans ton quotidien. Donc, sur ça, j'espère que tu as apprécié. N'hésite pas à partager à quelqu'un que tu sais pourrait en profiter. Et je te remercie d'avoir été là, comme toujours. Et puis, je veux te dire vraiment que j'apprécie lire vos commentaires. Si ça te tente de me laisser un 5 étoiles et un petit commentaire, je te dis déjà merci parce que mon but, c'est qu'ensemble, on partage et qu'on échange pour qu'on puisse... vraiment sentir qu'on n'est pas seul. Je te dirais, tu n'as pas à tout porter, à tout faire parfaitement. Ça, c'est faux. Il ne faut pas croire ça. Mais on avance un pas doux à la fois. C'est ça qui est important. Donc, on se retrouve, moi et toi, samedi matin, pour une p'tites bouchées inspirante, pratico-pratique, en lien avec ce qu'on vient de voir. Alors, je te dis à bientôt. Et n'oublie pas, je ne suis pas médecin. Je ne donnr pas des diagnostics, je fais juste partager la réalité de ma vie, que je sais que je suis pas seule et beaucoup de femmes qui vivent la fibromyalgie. Voilà.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la fibromyalgie

    00:01

  • Comprendre l'hypervigilance du cerveau avec la fibromyalgie

    00:30

  • Les cercles vicieux de la douleur et du stress

    02:26

  • Stratégies pour apaiser le cerveau hypervigilant

    07:06

  • Conclusion et message d'espoir pour les auditeurs

    10:06

Description

Pourquoi ton cerveau continue-t-il de tourner même quand ton corps est épuisé ?

Avec la fibromyalgie, le système nerveux reste en hypervigilance permanente. Dans cet épisode, on comprend pourquoi le vrai repos mental est si difficile… et comment commencer à créer un peu de vide dans ce trop-plein.


Bonne écoute 💜 🎧


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L’audio branding et la conception sonore ont été créés par @emilyc.laliberte (Instagram ) Conceptrice Audio. Merci ! 💟




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toi et bienvenue dans le podcast Fibromyalgie autrement. C'est dans le fond un podcast qui te donne des clés qui sont douces, qui sont naturelles et surtout humaines pour mieux vivre avec la fibromyalgie. Parce que oui, je vis avec moi aussi, donc je te comprends. Je suis naturopathe, mon nom c'est Anne L Beaulieu. Je suis spécialisée en douleurs chroniques, surtout la fibromyalgie et maladies auto-immunes parce que j'ai ça aussi. Et chaque semaine... Je t'invite à ralentir, à comprendre ce qui se passe de plus en plus dans ton corps et à retrouver un peu de ce pouvoir que tu penses peut-être que tu es impuissante au niveau de ta santé. Donc aujourd'hui dans l'épisode 123, je continue sur la fibromyalgie et le cerveau, la surcharge. Pourquoi il tourne même au repos, ton cerveau ? Pourquoi ? Donc, je vais t'aider à comprendre tout ça et vraiment essayer de t'expliquer le lien entre la douleur chronique, l'hypervigilance, du système nerveux et ce sentiment qu'on a mentalement d'être épuisé. Parce que oui, on va se le dire, ça fait partie de notre réalité. Donc, on commence avec une image. Image-toi que tu es couché dans ton lit, tu es super fatigué et tu es prêt à dormir. Dans ta tête. Les pensées, ça continue à tourner. Les rendez-vous prévus, les tâches oubliées, la douleur qu'il ressentit, que tu essaies de gérer. C'est comme si ton cerveau n'avait pas de petit bouton off. La lumière, on allume, on éteint. Mais là, on cherche ce bouton-là quand on est couché et ça se passe. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avec la fibromyalgie, ce n'est pas juste une impression. c'est que ton système nerveux reste en mode alerte. Donc oui, il reste tout le temps on. Même, c'est rare que c'est un travail à long terme. Même quand ton corps est immobile, l'alerte est encore là. Puis aujourd'hui, ce qu'on va faire, c'est qu'on va regarder pourquoi c'est comme ça et comment, avec de la douceur, puis doucement apaisé, cette hyperactivité peut faire un grand changement. Donc... La question qu'on se pose tous, c'est pourquoi mon cerveau ne se débranche jamais ? Parce que la réponse, très simplifiée, c'est qu'il y a une hyperactivité du système nerveux qui est là. Puis quand tu vis avec la douleur chronique, ton cerveau reçoit constamment des signals d'alerte. C'est comme si tu est toujours en train de dire à ton cerveau, pas toi, mais ton système nerveux, qui te dit, ok, on a une alerte, on a une alerte. Il faut que tu surveilles ce qui se passe en permanence. Surveille dans mon corps, va voir partout. Le résultat, ça l'égale même au repos. Il continue, lui, à scanner. Comme ton ordinateur, il scanne pour les virus. Tout ton corps, il continue à scanner comme un détecteur qui reste toujours allumé. Il est très, très, très hyper vigilant. Donc, si on pense au cercle douleur, il y a le stress. qui influence la fatigue, qui fait des pensées en bas. On a la douleur, le stress, fatigue, pensées en boucle. Voyez ? C'est comme ça que ça fonctionne. Donc, plus t'as mal à un endroit, plus ton corps est stressé. Mais en plus d'être stressé, il vient encore plus fatigué. Et en plus de ça, là, t'as des pensées qui sont négatives ou inutiles. On va dire que c'est ça comme ça. qui vont se multiplier dans ton cerveau. C'est un cercle vicieux qui ne laisse pas de place pour une pause mentale. Alors, si tu m'écoutes à ce moment, puis tu souffres de la douleur, tu as la fibro, tu as d'autres maladies qui sont là-dedans, dans tous ces diagnostics-là, tu comprends très bien ce que je veux dire. Lui, le cerveau, dans le fond, il croit qu'il doit anticiper. Il a comme l'impression que tu es en danger. permanent qu'il y a un lion qui court après toi du matin au soir. Donc ça, ça fait douleur, fatigue et imprévue. Il continue à anticiper même des choses insignificatives. Bon, je te donne un exemple. T'es dans le lit, tu essayes de calmer ton cerveau et tu repenses au repas que tu vas faire demain ou un message que t'as pas répondu. Ben là, ça, c'est un moyen que ton cerveau va... contrôler ce qu'il fait dans ton corps parce qu'il est en hyper-vigilance. N'oublie pas, et ça, t'éprises encore plus. C'est difficile, c'est le mot qui me vient. Et c'est vrai parce que je le pratique dans ma vie. Mais c'est possible de faire des changements. Alors, ton corps est allongé, mais lui, ton cerveau, il est encore en mode actif. Facque toi, tu fermes tes yeux, puis tu refais la journée. T'anticipes un petit peu demain, t'analyses tout. Vas-tu être capable, j'ai-tu la force, l'énergie. Mais ça, c'est pas un repos. C'est pas un repos du tout. C'est comme si t'étais en veille. Comme un ordinateur est en veille. On ne fait pas dodos. Elle est là, mais on ne la voit pas. La sensation est là d'être tout le temps branchée. C'est comme un appareil qu'on ne débranche pas jamais. Donc, ton esprit, il reste alimenté. Je vais répéter parce que c'est super important de visualiser si tu es capable, avec les mots que je te partage. Je vais reprendre l'exemple. de l'ordinateur. C'est comme si ton ordinateur, ton corps, ton cerveau, il ne se débranche jamais. Donc, il reste alimenté. Il est en veille, mais il reste alimenté. Ça veut dire qu'il y a du jus qui est là. Il n'est pas éteint. Mais quand tu dis, moi, je ne veux penser à rien. Essaye-le, tu vas voir qu'il y a toujours un fond sonore qu'on va dire de pensées qui sont là. C'est très, très difficile d'éteindre complètement le cerveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de stimuli extérieurs aussi qui viennent avoir un impact. Donc, les bruits, si tu es coucheux et que tu essaies de vraiment calmer ton cerveau, puis lui donner la permission de peut-être baisser un petit peu le niveau d'intensité, un bruit peut réactiver. Ça peut être une lumière trop forte. Tout est interprété par ton cerveau comme un signal qu'il doit gérer. Donc, le moindre relance, un flot de pensée, bien, le cerveau, il s'active. Donc, comment on peut faire pour commencer à apaiser un cerveau qui est hyper vigilant ? Comment on peut faire ? Bien, on peut créer des micropause qui sont conscients. C'est-à-dire que tu vas réfléchir, tu vas penser et tu vas agir. Exemple, ça peut être... Tu n'as pas besoin d'être une grande méditation pendant 20 minutes ou une heure, je suis couché et j'essaie de ne penser à rien. Ça peut être juste 30 secondes. Mets tes mains sur ton coeur, tu fermes tes yeux parce que ça l'aide pour les mouvements et tout ça qui pourraient, encore une fois, déclencher le cerveau à se mettre en super vigilance. Donc, juste mettons 30 secondes. Commence avec ça. Tu écoutes ta respiration, tu fermes tes yeux en silence. Même ces quelques instants vont envoyer un signal de sécurité à ton cerveau. C'est quelque chose que je répète souvent ici. Oui, je répète parce qu'on a besoin de saisir comment ça fonctionne. Quand on le saisit, on est capable de plus mettre en pratique ce qu'on a entendu, compris, le mécanisme. On veut aussi faire attention à tout ce qui est stimulation sensorielle. Donc, exemple, c'est... On peut tamiser la lumière, on peut couper la TV, genre on l'éteint, couper, pas couper ta TV avec une scie, c'est pas ça que je veux dire, mais tu peux l'éteindre. Tu peux, par l'effet même, choisir de te mettre de la musique qui va te détendre, qui va te faire du bien. Ça, ce que ça fait, ça va baisser l'intensité du bruit extérieur et ça légale la moindre d'informations à traiter pour ton cerveau. Donc, c'est vraiment des petits trucs, mais quand on les pratique au quotidien, c'est là qu'on commence à avoir des bienfaits. On peut aussi apprendre à accepter de rien faire comme une vraie action. Parce que quand on ne fait rien, qu'est-ce qui se passe au niveau de notre cerveau ? On essaie de baisser l'intensité, on essaie de baisser l'hypervigilance et de mettre peut-être en pause quelques secondes si on y arrive. C'est difficile car... Parce qu'on croit qu'il faut toujours être productif. Il faut toujours faire de quoi. Surtout que dans notre esprit, dans nos pensées, on n'est pas très productif. Donc, ça, c'est un message qui n'est pas vrai. Pour faire ça, je te dirais que tu dois t'accorder un vrai moment de vide et un soin pour ton cerveau. Donc, plus tu vas le pratiquer, encore une fois, plus ça va devenir de plus en plus bénéfique pour toi. Ton corps, ton cerveau, vont réagir plus vite aussi. Ne rien faire, c'est en fait permettre à ton esprit de respirer. C'est juste de te permettre une belle douceur à laquelle tu as besoin. Donc, la conclusion de tout ça, c'est que ton cerveau, il ne tourne pas en boucle parce que tu es faible ou incapable de te reposer. Non, non, ce n'est pas ça. C'est qu'il est toujours en mode protection. Puis ça, c'est permanent. Le système nerveux sympathique, il est toujours allumé ou presque. Donc, nous, il faut apprendre à... apaisé de système nerveux sympathique. On n'a pas besoin des grandes techniques compliquées, mais on a besoin des petites respirations, des signaux de sécurité qu'on envoie à notre cerveau. Donc, samedi prochain, je vais te partager dans les p'tites bouchées des simples trucs pour te calmer ton système nerveux qui vont être vraiment un ajout à mettre dans ton quotidien. Donc, sur ça, j'espère que tu as apprécié. N'hésite pas à partager à quelqu'un que tu sais pourrait en profiter. Et je te remercie d'avoir été là, comme toujours. Et puis, je veux te dire vraiment que j'apprécie lire vos commentaires. Si ça te tente de me laisser un 5 étoiles et un petit commentaire, je te dis déjà merci parce que mon but, c'est qu'ensemble, on partage et qu'on échange pour qu'on puisse... vraiment sentir qu'on n'est pas seul. Je te dirais, tu n'as pas à tout porter, à tout faire parfaitement. Ça, c'est faux. Il ne faut pas croire ça. Mais on avance un pas doux à la fois. C'est ça qui est important. Donc, on se retrouve, moi et toi, samedi matin, pour une p'tites bouchées inspirante, pratico-pratique, en lien avec ce qu'on vient de voir. Alors, je te dis à bientôt. Et n'oublie pas, je ne suis pas médecin. Je ne donnr pas des diagnostics, je fais juste partager la réalité de ma vie, que je sais que je suis pas seule et beaucoup de femmes qui vivent la fibromyalgie. Voilà.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la fibromyalgie

    00:01

  • Comprendre l'hypervigilance du cerveau avec la fibromyalgie

    00:30

  • Les cercles vicieux de la douleur et du stress

    02:26

  • Stratégies pour apaiser le cerveau hypervigilant

    07:06

  • Conclusion et message d'espoir pour les auditeurs

    10:06

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