Speaker #0Bienvenue, je suis contente que vous soyez là, que vous m'écoutez ou me regardez sur YouTube. Bienvenue à toi. Aujourd'hui, dans le fond, ça va être vraiment quelque chose de plus personnel que je veux mettre de l'avant pour que peut-être tu puisses en profiter ou apprendre, bref, je souhaite que ça te fasse du bien. C'est pour ça que je fais le podcast. C'est pour ça que je me permets d'être très vulnérable et aussi authentique. Parce que je pense qu'on en a marre de se faire dire des choses quand on vit que la fibromyalgie. Et on sait très bien que ce n'est pas toujours juste. Ce qu'on peut entendre sur les réseaux sociaux ou des gens qui savent leur sujet, mais qui ne l'ont pas vécu personnellement. Alors moi aujourd'hui, dans le fond, je vais te parler de l'importance de ralentir notre cadence. Qu'est-ce que je veux dire par ça ? C'est bien simple, c'est que moi, aujourd'hui, je réalise que j'ai couru toute ma vie pour essayer d'en faire plus, d'être plus, de vouloir plus, de devenir plus, plus, plus, plus, plus. Et je suis consciente après tant d'années que ça n'a pas aidé à réduire, dans le fond, mes symptômes activés au plus fort. possible de la fibromyalgie. Si tu ne connais pas, mon nom c'est Anne Leblanc-Beaulieu. Je suis naturopathe, mais avant tout, je suis une femme qui vit avec la fibromyalgie. Une femme qui souffre et qui souffre encore. À certains degrés, c'est plus, d'autres c'est moins. Je comprends très bien ce que c'est vivre avec la fibromyalgie parce que je le vis. Et dernièrement dans ma vie, j'ai choisi de simplifier. ceux qui écoutent mon podcast depuis longtemps, depuis peut-être le début, vous savez que mon mot de l'année pour 2025, c'est simplifier. Je l'ai choisi parce que je savais que j'étais rendue là dans ma vie et c'est ça que je voulais. C'est ça que je voulais intégrer. Et en fait, je vais être bien honnête, c'est ce que je veux faire depuis, je pense, que j'ai une trentaine d'années, mais je n'arrivais pas à le faire parce que je suis une fille qui est très passionnée. Malgré la douleur qui m'a souvent couché au lit, encore là, je suis une fille qui a poussé son corps, tellement. Et aujourd'hui, ce que je veux te dire, ce que j'ai appris de ça, pour t'éviter peut-être de le faire, c'est que ça m'a pas servi bien. Non, mais pas pas en tout. Ah oui, j'ai accompli des belles choses, j'en suis très fière. Mais je suis moins fière aujourd'hui, rendue à 62 ans, de comprendre que ça... Ce que j'ai fait de pousser mon corps à une extrémité comme ça, quand il me disait clairement qu'il fallait que je me repose, que je prenne les choses plus simplement, plus doucement, d'arrêter de courir après le vent, ben, j'étais pas à l'écoute. C'est pas ça que je voulais dans ma vie. En fait, j'avais beaucoup de difficultés à ce moment-là, à cet âge-là, d'accueillir la douleur chronique, d'accueillir que c'était dans le dessin de ma vie. je faisais la sourde oreille. Ce que je me rends compte, comme je disais tantôt, c'est qu'aujourd'hui, à l'âge que j'ai, bien là, je paye pour ces séquelles-là, pour ces moments-là où j'ai poussé mon corps. Et c'est pas évident, mais c'est une grande leçon de vie que je veux vous partager. Parce que je sais, je sais qu'on n'aime pas être arrêté tout le temps. Puis on a l'impression qu'on est paresseuse. En tout cas, c'était ce que j'avais comme impression de moi-même. quand je n'arrivais pas à me donner la permission de dire, « Ok, arrête, tu es fatigué, puis tu as le droit. Tu n'oublies pas, tu vis des douleurs chroniques tout le temps. Tu te lèves fatigué, tu te couches fatigué, tu es toujours fatigué. » Il y a un slogan pour les gens qui ont la fibro, « Je suis fatigué d'être fatigué, c'est fatigant. » Oui, c'est vrai. Mais j'ai aussi appris que de me répéter ça, ça ne me servait pas. Ça me faisait plutôt du tort parce que je convainc encore plus mon cerveau à croire tout ça. Et oui, c'est vrai qu'on est fatigué. Mais je pense que ce n'est vraiment pas de s'aider de pratiquer ça. Donc, je mets ça là-dedans, une petite parenthèse. Tu vas te dire, ça n'a pas rapport, mais ça rentre tout. En fait, si tu es un fibro, tu sais ce que je veux dire. Tout ce qu'on fait, tout ce qu'on... pense, ce qu'on... Ça affecte la douleur. Ça fait... réagir notre corps et on l'a souvent en nous le corps il va retenir nos émotions qui sont pas exprimées ça peut tourner en amertume ça peut tourner en colère et quand on fait ça ben ça fait monter le taux de notre souffrance donc petite parenthèse fermée alors moi ce que j'ai compris cette année depuis le début Je parle de comment simplifier ma vie. Et j'ai ralenti beaucoup, beaucoup, beaucoup ma cadence. J'ai vraiment mis un frein, que je vais dire. Et je suis très reconnaissante. En ce moment, je réalise comment que si j'avais compris ça à l'âge de 30 ans, je crois honnêtement que je serais moins souffrante. en ce moment. Parce que le fait que j'ai tout le temps poussé et que j'ai pas tant été à l'écoute de mon corps a fait que l'endurance que j'ai faite, c'est juste que j'ai appris à dire « ok, ça fait mal, mais c'est pas grave, je pousse, je pousse, je pousse » . Et ça, ton cerveau aussi l'enregistre. Et là, maintenant que je me permets de ralentir... puis de faire attention, de bien équilibrer mes journées, je réalise que c'est une grande douceur que mon corps attendait depuis des années. Si t'es jeune, t'as la fibromyalgie, et t'es dans un combat parce que tu te dis, non, mais moi, je sais pas, je veux pas que ça soit de même, je veux que ça soit autrement, et tu fais comme moi, tu pousses ton corps, je t'encourage à réécouter ce que j'ai dit. Parce qu'honnêtement, Il faut arriver avec soi et être en paix de dire, c'est peut-être pas ce que je voulais, mais c'est ce que j'ai comme vie. C'est ce que j'ai. Alors comment je peux faire mieux pour en retirer ? Et moi, ce que je m'aperçois, c'est que j'ai ralenti, j'en fais moins, mais je fais mieux les choses que je fais. Et à la fin, j'accumule des belles choses. Et puis je me rends compte que je suis capable. Je suis capable d'en faire. Mais c'est tout. plus en douceur. Il y a énormément de stress qui est tombé de mes épaules à vouloir performer. Et ça, c'est wow ! On s'applaudit ! Bravo ! Je crois que t'as pas... Même si t'as pas la fumeur au miagé, là, vraiment, là, de laisser tomber cette pression de performance, c'est hyper important. Et puis, j'ai comme... Comment je dirais ? J'ai fait un tri de qu'est-ce qui est plus important pour moi, et c'est ça. que je mise dessus chaque jour dans ma semaine, qu'est-ce que je vais faire ? Il y a des choses que j'ai laissées aller parce que c'est trop. Puis, il y a des affaires qu'on fait, à un moment donné, c'est super important, puis c'est ça qu'on mise dessus, puis après ça, on réalise, ah, ça, ça l'est moins. Fait que là, on peut dire, bien, je vais le tasser. Et on a plus de place pour faire ce qui est précieux pour nous. C'est un apprentissage de vie. je ne vous le cacherai pas, c'est vraiment pas facile à faire. Vous le savez depuis le début que je fais mon podcast, je dis les choses très vraies parce que j'aurais aimé ça, savoir quelqu'un qui avait de l'expérience avant moi puisse m'aider à comprendre comment je peux aller mieux. Et dans le fond, la raison est simple, pourquoi je vais mieux, pourquoi mes douleurs réduisent, pourquoi j'accueille ce beau moment de plaisir, Prendre une étape à la fois, puis la faire doucement. Au lieu de stresser, rusher, puis ah ouais, ah ouais, ah ouais, on y va. Parce que ça aide mon système nerveux sympathique à se calmer et beaucoup moins affoler. Fait que si mon système nerveux est moins affolé, ma cortisol automatiquement va commencer à diminuer. Mes adrénalines, mes glandes vont être beaucoup plus... plus capable de fonctionner sans stress, avoir une douceur eux aussi, si je peux dire ça comme ça. Donc tout ça, c'est un cycle vicieux. Plus que mon système nerveux, il est toujours enclenché, plus que j'ai de la cortisol, de l'adrénaline, mes surrénales travaillent trop. Ce que ça fait, dans le fond, c'est que ça ne fait pas juste épuiser toi comme personne et prendre toute ton énergie, c'est la même chose dans ton système, dans ton corps. Lui, il vit Tout ça, où elle vit, tout ça, tous ces symptômes-là affectent. Et le fonctionnement de ce travail du corps n'est pas efficace. Et ça fait juste, c'est une roue qui ne finit plus. On se retrouve à être encore plus fatigué, on se retrouve à moins dormir, on se retrouve à être agité et on développe de l'anxiété parce qu'on n'a pas fait ci, on n'a pas fait ça. Donc, tu comprends le cycle vicieux ? C'est sûr qu'il a fallu que j'étudie. Pendant plusieurs années, que j'aide à accompagner des femmes et que, comme naturopathe, je vois, parce que ma clientèle, c'est presque toutes des femmes qui vivent avec la fibromyalgie ou la douleur chronique. Et certaines qui veulent faire le jaune, apprendre comment le faire, le jaune intermittent. Bon, voilà, c'est pas mal ma clientèle que j'ai en ce moment. Et je vous dirais que dans toutes les femmes que j'ai vues... On avait tout intérêt à vraiment ralentir notre cadence. Pour toutes les raisons que je viens de te dire, comment ça affecte ton corps. Et puis, j'ai vu comme une petite répétition chez chacune que c'est très dur. Puis des fois, il y en a d'autres que ça va, puis c'est super, mais j'ai plus souvent vu les femmes vouloir... Continuer à vivre dans une vie qui n'est pas réaliste pour les gens qui ont la fibromyalgie, parce qu'on est encore dans le déni. Et j'en suis vraiment, vraiment une que ça a été longtemps à sortir. Et je commence à être capable aujourd'hui, et ça fait longtemps que j'ai la fibromyalgie, à ralentir et dire « Oh ! » Regarde donc ça, comme à mon corps, c'est beaucoup plus facile pour moi de me dire, il faut que je ralentisse. Mais ça ne veut pas dire que je ne fais pas des choses qui vont prendre de mon énergie. Ce n'est pas ça du tout que je suis en train de dire. C'est qu'il faut apprendre à doser. Si je pousse un peu trop parce que j'ai quelque chose que oui, ça doit être fait, je m'assure à quelque part dans la journée qu'il y a un moment de détente. Que ce soit juste d'aller marcher doucement, que ce soit de t'asseoir, faire du tricot, si c'est ça que t'aimes, écouter de la musique, de la méditation, on s'en fout, c'est quoi ? L'important, c'est que t'aies des pauses entre ça et que tu donnes à ton corps un moment de répit. Et ça, ça l'aide à baisser le cortisol, qui a été un peu élevé à cause de l'adrénaline de « je veux faire plein de choses » , et puis ça, ça s'apprend. Alors, je t'invite. à vraiment, je crois je pourrais dire, pas de faire un agenda parce que c'est pas comme ok, il faut que je fasse telle, telle, telle affaire mais c'est plutôt de revisiter tes semaines, puis de voir comment tu peux là-dedans trouver des moments où est-ce que tu vas pas tout faire en même temps, puis que quand tu fais quelque chose, entre les deux tu vas t'offrir vraiment des pauses, des moments de gratitude pour ce que t'as pu accompli, puis un moment de... un beau moment pour décanter, c'est ce que je vais dire. Pour vraiment apprécier, peut-être que tu vas pouvoir faire juste une demi-heure de ce que tu voulais, mais sois reconnaissante pour cette demi-heure-là, au lieu d'avoir, comme moi j'ai pu faire, des années de temps, avoir un... Eh, si j'aurais voulu en faire plus, ça me m'éclate d'avoir la fibre... d'avoir de la fibromyalgie, je suis toujours limitée. Au lieu d'avoir cette attitude-là, de s'accueillir cette douceur-là, puis de dire, wow, je suis contente, j'ai accompli une partie de ce que je voulais, puis je vais continuer demain. Et tu sais quoi ? Quand on fait ça, comme je l'ai dit tantôt, on arrive au bout de la semaine, puis on est super fiers de nous parce que, oui, on a accompli des belles choses. Ça, pour moi, ça a été une... Un eye-opener, c'est comme un « ah ah » moment de dire « ah mon doux, comment ça se fait que je n'ai pas commencé à faire ça avant ? » Donc, je te le partage parce que depuis le début de l'année, je suis beaucoup plus bienveillante envers moi-même. Et si des journées, ce que j'ai pu faire, c'était, je ne sais pas moi, juste faire du lavage. Et tu voyais, encore j'ai de la misère, je dis juste faire du lavage. C'est beaucoup, faire des brosses de lavage, ça en fait trois. Puis, tu sais, tu plies tout ton linge et tout ça. Ça en fait beaucoup pour une personne qui a la fibromyalgie. Toi qui m'écoutes, qui n'en fait pas, tu te dis peut-être, « Ah, ben là, on revient à elle, c'est pas la fin du monde. » Ça, c'est parce que tu ne connais pas c'est quoi avoir la fibromyalgie. Parce que des fois, moi j'ai été des années avoir des douleurs dans les bras. Juste lever mon bras pour manger, ça me faisait mal. Tu peux t'imaginer. Si je pliais du linge cette journée-là, comment je pouvais avoir de douleur ? Alors, on ne s'étend pas sur ce sujet-là trop, parce que c'est facile de dire des jugements à des gens qui vivent avec la fibromyalgie. C'est facile de dire, « Ah, ok, là, arrête, reviens-en, tourne-toi de bord, puis pense autrement, puis ça va aller bien. » Désolée, non, ça ne marche pas si facilement que ça. Notre corps, il ne répond pas à ce genre de messages. C'est pas l'activation positive qui fait que tu vas avoir un moins mal dans tes bras. Puis ça, moi, je peux plus l'entendre. Alors, je pense que si tu me suis depuis un certain temps, tu le sais que pour moi, c'est vraiment la globalité de ce qu'on vit qui nous affecte, et non pas juste nos émotions, les diagnostics, c'est tout. Ce qu'on dit, ce qu'on dit pas, ce qu'on fait, ce qu'on fait pas, ce qu'on voudrait faire, qui nous fruste, ce qu'on a pas. verbaliser, tous les symptômes qui viennent s'en mêler, comment on mange, comment on réagit, la gratitude qu'on a ou qu'on n'a pas, bref la liste est longue. Et c'est pour ça que je suis vraiment avec vous là, presque un livre ouvert, vraiment. Des fois je me fais dire par certains gens, waouh t'es généreuse, tu partages beaucoup, mais mon but c'est d'aider, mon but c'est vraiment d'aider et puis... De mettre devant les gens qui ont la fibromyalgie qu'ils puissent savoir qu'elles ne sont pas tout seules. Ils ne sont pas tout seuls. Vous n'êtes pas tout seuls. Puis moi, je veux en parler. Je veux parler des vraies affaires, dans le fond, c'est ça. Alors, je te remercie de me suivre, de m'écouter, de m'encourager par tes petits mots que tu me laisses, par tes cinq étoiles, par tes commentaires. Si tu veux m'encourager. si tu ne l'as pas déjà fait, abonne-toi et laisse-moi un commentaire. Ça va me faire plaisir de te relire sur les réseaux sociaux. Je te fais un beau merci. En même temps, j'aimerais te dire que si jamais tu veux travailler avec moi, je prends des clients, mais j'en prends pour beaucoup à la fois. Alors, tu peux m'écrire et me contacter sur les réseaux sociaux comme tu veux. On va prendre un rendez-vous ensemble. Ça va me faire plaisir. Alors sur ça n'oublie pas le plus important, c'est que tu apprennes à écouter ce que ton corps va te rappeler et ralentir parce que tu vas en retirer vraiment beaucoup plus de ton corps de cette façon-là que de pousser. Alors, je vous donne un gros bisou et je vous dis à la semaine prochaine !